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AudaCIEUX

Sommes-nous vraiment libres ?

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10min |06/08/2024
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AudaCIEUX

Sommes-nous vraiment libres ?

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Description

Bonjour à toutes et à tous ☀️

Dans ce tout premier épisode j'avais envie de vous parler de ma valeur de cœur : la liberté.

Liberté d'être, de croire, de s'exprimer ou de choisir.

Dans le monde où nous vivons, la liberté connait des jours difficiles.

Je ne crois pas que ce soit une fatalité.

Je crois même que c'est la solution à beaucoup de problèmes.

Je t'invite à venir te questionner sur ce sujet avec moi.

Très bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lorsque je parle de ma vision jumelle, j'ai déjà eu le retour que celle-ci était utopique. Le hic, c'est que cette vision est simplement le reflet de ma propre perception du monde. Utopie, c'est pour moi le mot qu'on donne à la muraille qu'on construit entre soi et le monde. Je m'appelle Garance et à travers ce podcast, je t'invite à te questionner sur ta propre perception de notre monde. Je te souhaite une bonne écoute. Pour ce tout premier épisode de podcast, j'avais envie de vous parler d'une valeur qui est très chère à mon cœur, c'est-à-dire la liberté. Et pour ceux qui se demandent comment je sais que c'est une valeur qui est chère à mon cœur, c'est assez simple, c'est-à-dire que dès que quelqu'un semble vouloir toucher à ma liberté de faire, d'être, de penser librement, je pars au quart de tour. Voilà, donc tous mes proches savent que me forcer à faire quelque chose, c'est pas vraiment une bonne idée avec moi, parce que vraiment la liberté c'est quelque chose... Je sais pas, c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur. Et sincèrement, il y a plein de choses aujourd'hui dans l'actualité, dans le monde, qui me questionnent vraiment par rapport à ce sujet de la liberté, qui je pense à un sujet de tout temps. Et c'est vraiment un sujet qui moi me ramène aussi à la liberté d'expression, à la laïcité, au vivre ensemble, parce que pour moi tout ça en fait c'est un petit peu lié, dans le sens où c'est toujours la même chose. Par exemple, je trouve que la liberté d'expression c'est le meilleur exemple. Sous prétexte de liberté, on porte atteinte à d'autres personnes. Je trouve que ça questionne. On ne peut pas se dire libre et en même temps chercher à empiéter d'autres personnes. Ça ne peut pas marcher. Si on est plusieurs à faire comme ça, ça ne peut pas marcher. Pour moi, la liberté, on peut être libre d'être, d'agir. Et vraiment, dans un espace très vaste et qu'on peut se créer. Mais à partir du moment où ça vient écraser d'autres personnes, je ne crois pas en cette liberté qui vient... prendre la liberté d'autres personnes. Moi, pour moi, ça n'a pas de sens et pourtant c'est tellement ce que j'ai l'impression d'observer tout le temps, partout. Et par exemple, sur les sujets de laïcité aussi, comme je vois aujourd'hui, bon alors après il y a le côté politique, on est bien d'accord. Mais je trouve que, pour moi, la laïcité, en tout cas, c'est vraiment ce qui permet à chacun d'être libre de croire. Sachant que personnellement, pour moi, croire c'est quelque chose qui est très intime, qui nous appartient et qui ne concerne personne d'autre que nous, et que d'autres personnes n'ont pas à... à savoir finalement si on croit ou pas. Après, le côté communautaire d'être plusieurs à croire, je peux l'entendre, mais vraiment, quand il s'agit de croyance, pour moi c'est quelque chose d'assez intime, et qu'en fait chacun est libre de croire ce qu'il a envie de croire, et qu'en fait, à partir du moment où chacun est dans sa croyance, et respecte le fait que lui il est libre de croire, et que donc d'autres personnes sont libres de croire autrement, normalement tout peut bien se passer. Alors oui, c'est facile d'enfoncer des portes ouvertes, finalement dans le fond je trouve qu'à partir du moment où on rentre dans quelque chose où on cherche à persuader où on est contre tout ça sous prétexte de liberté c'est à dire de gens qui ont peur que leur liberté soit mise à mal parce qu'ils voient d'autres personnes croire je me dis c'est compliqué et c'est sûr que le vivre ensemble si on revient à la liberté parce que oui alors après on peut on peut aller loin dans le débat de philosophie vous verrez j'aime bien mais je vais essayer de pas partir trop loin est ce que Quand on est seul, on est vraiment libre. Est-ce que si on était tout seul, à vivre quelque part, avec quelque part comme seule limite nous, et un environnement, est-ce qu'on serait vraiment libre ? Je ne suis pas sûre, dans le sens où on est vraiment des êtres sociaux, et qu'en fait, on se développe par les interactions, par nos relations, et que voilà, de toute façon, on le sait, un bébé, quand il naît, il n'est pas autonome, donc c'est compliqué d'imaginer ce cas de figure-là, mais... Donc la notion de liberté, elle est quand même vraiment liée pour moi à cette question de vivre ensemble, à partir du moment où on est plusieurs, on est dans un monde, on est plusieurs membres d'une même espèce et même d'autres espèces, mais bon là je vais pas rentrer là-dedans tout de suite, sinon là on va pas s'en sortir. Et je me dis, est-ce que c'est si compliqué de sa liberté, aller la chercher au fond de soi ? Au lieu d'aller chercher à se l'imposer aux autres, je me questionne vraiment là-dessus. Parce que moi, pour moi, ce que je pense, ce que je crois peut-être, c'est qu'en fait, pour être libre, déjà, ça vient de soi. Est-ce que je suis libre d'être qui je suis ? Est-ce que je suis libre de penser tel que je le fais ? Et en soi, quand on regarde ça, on est finalement le fruit de notre éducation, on est le fruit de nos traumatismes, on est le fruit de nos interactions avec notre environnement. Est-ce qu'on est un jour vraiment libre ? Je sais pas. Mais je pense qu'à un moment, on peut vouloir être de plus en plus libre et se détacher de toutes ces injonctions. Et je pense que quelque part, se poser la question, c'est déjà un premier pas vers cette liberté-là. Parce que déjà, on a cette volonté de se dire Ok, je suis prêt à voir que non, je ne suis pas libre. Mais je suis prête à déconstruire, je suis prête à me poser des questions et je suis prête à remettre en cause ce que je pensais comme être ma liberté, ce que je pensais être acquis, ce que je pensais être ma vérité, pour trouver cette liberté. Et moi je pense que dans ma vie c'est vraiment un chemin que j'ai été amenée à faire un peu par les événements. Mais c'est vraiment quelque chose qui me touche parce que j'ai tellement l'impression de voir des gens qui ne sont pas libres, qui sont malheureux, qui sont enfermés dans des schémas. Et même, je vois, on peut encore aller à une échelle un peu plus grande de société. J'ai l'impression de voir toutes ces personnes qui jouent un rôle pour la société, qui, quelque part, n'est pas choisie. Parce que quand on pense ne pas avoir le choix, pour moi, on ne choisit pas. On n'a pas la liberté de choisir. Pour pouvoir choisir, il faut avoir d'autres options. Et quand ce n'est pas le cas, pour moi, on n'est pas libre, dans ce cas-là, des choix qu'on a faits. Et je me dis, tous ces gens qui ont une vie... quelque part qui subissent, qui pensent être comme ça parce que ça doit être comme ça et qui ne sont pas libres de choisir, qui n'ont pas leur discernement. Et ça me rend triste parce que je pense vraiment que l'être humain, sa liberté d'être, de penser, c'est quelque chose qui est infini. Je pense vraiment qu'on a une capacité comme ça à se réinventer, à faire, à se transformer, à changer. Et vraiment ça m'a triste quand je vois des gens quelque part qui sont bloqués comme un engrenage dans un système qui est beaucoup plus large qu'eux. Et qui en fait, roulent, roulent, roulent, mais sans même se poser la question, parce que je suis d'accord, se poser la question, c'est un luxe, quelque part, il y a des vies où on n'a pas le luxe de se poser la question de, tiens, est-ce que je suis libre, machin, parce qu'il y a d'autres, il y a des réalités beaucoup plus urgentes, qu'il y a des besoins auxquels il faut répondre. Mais j'ai vraiment cette espèce d'espoir de me dire que si chacun on retrouvait notre liberté en soi, notre liberté d'être, notre liberté de... penser, de choisir, de croire ou non, et que c'était vraiment quelque chose qui venait de l'intérieur de nous et pas quelque chose qui serait mis de l'extérieur vers l'intérieur. Purée, mais je pense vraiment que le monde irait mieux, quoi. Je pense vraiment que les choses fonctionneraient mieux. Alors, bon, est-ce qu'un jour on le saura ? Moi, je vais dire j'ai espoir que oui, parce que je me dis si par plein de petits individus qui commencent à se poser la question, qui commencent à à se demander tout ça, à se questionner, à déconstruire, à ne plus accepter les choses telles qu'elles sont, je me dis, forcément, après, bon, c'est la question de la minorité, la majorité qui fait basculer. Mais moi, c'est vraiment une aspiration que j'ai. Et je me dis, ce serait tellement chouette si tout le monde retrouvait cette liberté. Je suis persuadée que dans ce monde-là, on n'aurait plus ces besoins-là d'aller empiéter sur la liberté d'autres personnes parce qu'on aurait tous cette liberté qui serait en nous. il y aurait plus besoin d'aller chercher à l'extérieur, de prendre à l'extérieur, de rabaisser à l'extérieur. Pour moi, ça va de soi, c'est quand on n'a pas, quand on a été nous-mêmes privés de nos libertés, quelque part, on va chercher à faire la même chose ou l'inverse, parce que des fois, c'est dans l'autre sens que ça se passe. Par exemple, j'en sais rien, quand on est petit et qu'on s'est senti privé de liberté, on va alors soit faire la même chose avec ses enfants, soit faire l'opposé, c'est-à-dire ne pas mettre de limites du tout et rentrer dans notre... dans un autre extrême où finalement les enfants dans l'autre extrême ils ont le problème inverse et en fait on perpétue le schéma et comme on est en réaction on tourne toujours autour du même problème et je sais pas moi j'ai vraiment cette espèce de rêve cette utopie comme on pourrait dire que chacun retrouve sa liberté en soi, sa liberté d'être, sa liberté de penser de choisir et qu'en fait cette liberté là elle soit respectée pour chacun qu'elle soit entendue pour chacun et que ça laisse la place au vivre ensemble, à être ensemble, à être d'accord, à ne pas être d'accord, mais quelque part pas dans des idées où ça remet en cause qui on est, où en fait on ne peut pas débattre parce que c'est des questions d'identité, mais qu'en fait cette liberté-là soit une espèce de quelque chose de sacré, auquel on ne puisse pas toucher et que ce soit respecté. Et vraiment j'ai à cœur de me dire qu'un monde comme ça serait possible. Alors à travers ce petit épisode de podcast, je me dis que si déjà, et les autres qui m'en suivent d'ailleurs, si ça peut permettre aux personnes qui l'écoutent de se questionner sur, ok, la liberté, comment je me sens par rapport à ça, est-ce que... Est-ce que j'ai l'impression d'être libre de vivre la vie que j'ai envie de mener ? Est-ce que je me sens libre de ressentir des émotions ? Est-ce que je me sens libre de penser comme j'ai envie de penser ? Est-ce que je suis libre d'être qui j'ai envie d'être ? Et toutes ces questions-là, qui sont des fois pas agréables, parce que des fois quand la réponse est non, on n'a pas envie de se poser la question, je le comprends bien. Mais je crois vraiment que c'est un premier pas essentiel, quelque part pour changer le monde, et puis pour ouvrir à de nouvelles possibilités. Alors je serais curieuse d'avoir un petit peu vos retours dans les commentaires, savoir qu'est-ce que ça vous inspire, et d'échanger avec vous. Voilà, je crois que ça va être tout pour ce tout premier épisode autour de la liberté d'être, d'être ou ne pas être d'ailleurs. Alors voilà, n'hésitez pas à échanger et puis je vous dis à très très vite.

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Bonjour à toutes et à tous ☀️

Dans ce tout premier épisode j'avais envie de vous parler de ma valeur de cœur : la liberté.

Liberté d'être, de croire, de s'exprimer ou de choisir.

Dans le monde où nous vivons, la liberté connait des jours difficiles.

Je ne crois pas que ce soit une fatalité.

Je crois même que c'est la solution à beaucoup de problèmes.

Je t'invite à venir te questionner sur ce sujet avec moi.

Très bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lorsque je parle de ma vision jumelle, j'ai déjà eu le retour que celle-ci était utopique. Le hic, c'est que cette vision est simplement le reflet de ma propre perception du monde. Utopie, c'est pour moi le mot qu'on donne à la muraille qu'on construit entre soi et le monde. Je m'appelle Garance et à travers ce podcast, je t'invite à te questionner sur ta propre perception de notre monde. Je te souhaite une bonne écoute. Pour ce tout premier épisode de podcast, j'avais envie de vous parler d'une valeur qui est très chère à mon cœur, c'est-à-dire la liberté. Et pour ceux qui se demandent comment je sais que c'est une valeur qui est chère à mon cœur, c'est assez simple, c'est-à-dire que dès que quelqu'un semble vouloir toucher à ma liberté de faire, d'être, de penser librement, je pars au quart de tour. Voilà, donc tous mes proches savent que me forcer à faire quelque chose, c'est pas vraiment une bonne idée avec moi, parce que vraiment la liberté c'est quelque chose... Je sais pas, c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur. Et sincèrement, il y a plein de choses aujourd'hui dans l'actualité, dans le monde, qui me questionnent vraiment par rapport à ce sujet de la liberté, qui je pense à un sujet de tout temps. Et c'est vraiment un sujet qui moi me ramène aussi à la liberté d'expression, à la laïcité, au vivre ensemble, parce que pour moi tout ça en fait c'est un petit peu lié, dans le sens où c'est toujours la même chose. Par exemple, je trouve que la liberté d'expression c'est le meilleur exemple. Sous prétexte de liberté, on porte atteinte à d'autres personnes. Je trouve que ça questionne. On ne peut pas se dire libre et en même temps chercher à empiéter d'autres personnes. Ça ne peut pas marcher. Si on est plusieurs à faire comme ça, ça ne peut pas marcher. Pour moi, la liberté, on peut être libre d'être, d'agir. Et vraiment, dans un espace très vaste et qu'on peut se créer. Mais à partir du moment où ça vient écraser d'autres personnes, je ne crois pas en cette liberté qui vient... prendre la liberté d'autres personnes. Moi, pour moi, ça n'a pas de sens et pourtant c'est tellement ce que j'ai l'impression d'observer tout le temps, partout. Et par exemple, sur les sujets de laïcité aussi, comme je vois aujourd'hui, bon alors après il y a le côté politique, on est bien d'accord. Mais je trouve que, pour moi, la laïcité, en tout cas, c'est vraiment ce qui permet à chacun d'être libre de croire. Sachant que personnellement, pour moi, croire c'est quelque chose qui est très intime, qui nous appartient et qui ne concerne personne d'autre que nous, et que d'autres personnes n'ont pas à... à savoir finalement si on croit ou pas. Après, le côté communautaire d'être plusieurs à croire, je peux l'entendre, mais vraiment, quand il s'agit de croyance, pour moi c'est quelque chose d'assez intime, et qu'en fait chacun est libre de croire ce qu'il a envie de croire, et qu'en fait, à partir du moment où chacun est dans sa croyance, et respecte le fait que lui il est libre de croire, et que donc d'autres personnes sont libres de croire autrement, normalement tout peut bien se passer. Alors oui, c'est facile d'enfoncer des portes ouvertes, finalement dans le fond je trouve qu'à partir du moment où on rentre dans quelque chose où on cherche à persuader où on est contre tout ça sous prétexte de liberté c'est à dire de gens qui ont peur que leur liberté soit mise à mal parce qu'ils voient d'autres personnes croire je me dis c'est compliqué et c'est sûr que le vivre ensemble si on revient à la liberté parce que oui alors après on peut on peut aller loin dans le débat de philosophie vous verrez j'aime bien mais je vais essayer de pas partir trop loin est ce que Quand on est seul, on est vraiment libre. Est-ce que si on était tout seul, à vivre quelque part, avec quelque part comme seule limite nous, et un environnement, est-ce qu'on serait vraiment libre ? Je ne suis pas sûre, dans le sens où on est vraiment des êtres sociaux, et qu'en fait, on se développe par les interactions, par nos relations, et que voilà, de toute façon, on le sait, un bébé, quand il naît, il n'est pas autonome, donc c'est compliqué d'imaginer ce cas de figure-là, mais... Donc la notion de liberté, elle est quand même vraiment liée pour moi à cette question de vivre ensemble, à partir du moment où on est plusieurs, on est dans un monde, on est plusieurs membres d'une même espèce et même d'autres espèces, mais bon là je vais pas rentrer là-dedans tout de suite, sinon là on va pas s'en sortir. Et je me dis, est-ce que c'est si compliqué de sa liberté, aller la chercher au fond de soi ? Au lieu d'aller chercher à se l'imposer aux autres, je me questionne vraiment là-dessus. Parce que moi, pour moi, ce que je pense, ce que je crois peut-être, c'est qu'en fait, pour être libre, déjà, ça vient de soi. Est-ce que je suis libre d'être qui je suis ? Est-ce que je suis libre de penser tel que je le fais ? Et en soi, quand on regarde ça, on est finalement le fruit de notre éducation, on est le fruit de nos traumatismes, on est le fruit de nos interactions avec notre environnement. Est-ce qu'on est un jour vraiment libre ? Je sais pas. Mais je pense qu'à un moment, on peut vouloir être de plus en plus libre et se détacher de toutes ces injonctions. Et je pense que quelque part, se poser la question, c'est déjà un premier pas vers cette liberté-là. Parce que déjà, on a cette volonté de se dire Ok, je suis prêt à voir que non, je ne suis pas libre. Mais je suis prête à déconstruire, je suis prête à me poser des questions et je suis prête à remettre en cause ce que je pensais comme être ma liberté, ce que je pensais être acquis, ce que je pensais être ma vérité, pour trouver cette liberté. Et moi je pense que dans ma vie c'est vraiment un chemin que j'ai été amenée à faire un peu par les événements. Mais c'est vraiment quelque chose qui me touche parce que j'ai tellement l'impression de voir des gens qui ne sont pas libres, qui sont malheureux, qui sont enfermés dans des schémas. Et même, je vois, on peut encore aller à une échelle un peu plus grande de société. J'ai l'impression de voir toutes ces personnes qui jouent un rôle pour la société, qui, quelque part, n'est pas choisie. Parce que quand on pense ne pas avoir le choix, pour moi, on ne choisit pas. On n'a pas la liberté de choisir. Pour pouvoir choisir, il faut avoir d'autres options. Et quand ce n'est pas le cas, pour moi, on n'est pas libre, dans ce cas-là, des choix qu'on a faits. Et je me dis, tous ces gens qui ont une vie... quelque part qui subissent, qui pensent être comme ça parce que ça doit être comme ça et qui ne sont pas libres de choisir, qui n'ont pas leur discernement. Et ça me rend triste parce que je pense vraiment que l'être humain, sa liberté d'être, de penser, c'est quelque chose qui est infini. Je pense vraiment qu'on a une capacité comme ça à se réinventer, à faire, à se transformer, à changer. Et vraiment ça m'a triste quand je vois des gens quelque part qui sont bloqués comme un engrenage dans un système qui est beaucoup plus large qu'eux. Et qui en fait, roulent, roulent, roulent, mais sans même se poser la question, parce que je suis d'accord, se poser la question, c'est un luxe, quelque part, il y a des vies où on n'a pas le luxe de se poser la question de, tiens, est-ce que je suis libre, machin, parce qu'il y a d'autres, il y a des réalités beaucoup plus urgentes, qu'il y a des besoins auxquels il faut répondre. Mais j'ai vraiment cette espèce d'espoir de me dire que si chacun on retrouvait notre liberté en soi, notre liberté d'être, notre liberté de... penser, de choisir, de croire ou non, et que c'était vraiment quelque chose qui venait de l'intérieur de nous et pas quelque chose qui serait mis de l'extérieur vers l'intérieur. Purée, mais je pense vraiment que le monde irait mieux, quoi. Je pense vraiment que les choses fonctionneraient mieux. Alors, bon, est-ce qu'un jour on le saura ? Moi, je vais dire j'ai espoir que oui, parce que je me dis si par plein de petits individus qui commencent à se poser la question, qui commencent à à se demander tout ça, à se questionner, à déconstruire, à ne plus accepter les choses telles qu'elles sont, je me dis, forcément, après, bon, c'est la question de la minorité, la majorité qui fait basculer. Mais moi, c'est vraiment une aspiration que j'ai. Et je me dis, ce serait tellement chouette si tout le monde retrouvait cette liberté. Je suis persuadée que dans ce monde-là, on n'aurait plus ces besoins-là d'aller empiéter sur la liberté d'autres personnes parce qu'on aurait tous cette liberté qui serait en nous. il y aurait plus besoin d'aller chercher à l'extérieur, de prendre à l'extérieur, de rabaisser à l'extérieur. Pour moi, ça va de soi, c'est quand on n'a pas, quand on a été nous-mêmes privés de nos libertés, quelque part, on va chercher à faire la même chose ou l'inverse, parce que des fois, c'est dans l'autre sens que ça se passe. Par exemple, j'en sais rien, quand on est petit et qu'on s'est senti privé de liberté, on va alors soit faire la même chose avec ses enfants, soit faire l'opposé, c'est-à-dire ne pas mettre de limites du tout et rentrer dans notre... dans un autre extrême où finalement les enfants dans l'autre extrême ils ont le problème inverse et en fait on perpétue le schéma et comme on est en réaction on tourne toujours autour du même problème et je sais pas moi j'ai vraiment cette espèce de rêve cette utopie comme on pourrait dire que chacun retrouve sa liberté en soi, sa liberté d'être, sa liberté de penser de choisir et qu'en fait cette liberté là elle soit respectée pour chacun qu'elle soit entendue pour chacun et que ça laisse la place au vivre ensemble, à être ensemble, à être d'accord, à ne pas être d'accord, mais quelque part pas dans des idées où ça remet en cause qui on est, où en fait on ne peut pas débattre parce que c'est des questions d'identité, mais qu'en fait cette liberté-là soit une espèce de quelque chose de sacré, auquel on ne puisse pas toucher et que ce soit respecté. Et vraiment j'ai à cœur de me dire qu'un monde comme ça serait possible. Alors à travers ce petit épisode de podcast, je me dis que si déjà, et les autres qui m'en suivent d'ailleurs, si ça peut permettre aux personnes qui l'écoutent de se questionner sur, ok, la liberté, comment je me sens par rapport à ça, est-ce que... Est-ce que j'ai l'impression d'être libre de vivre la vie que j'ai envie de mener ? Est-ce que je me sens libre de ressentir des émotions ? Est-ce que je me sens libre de penser comme j'ai envie de penser ? Est-ce que je suis libre d'être qui j'ai envie d'être ? Et toutes ces questions-là, qui sont des fois pas agréables, parce que des fois quand la réponse est non, on n'a pas envie de se poser la question, je le comprends bien. Mais je crois vraiment que c'est un premier pas essentiel, quelque part pour changer le monde, et puis pour ouvrir à de nouvelles possibilités. Alors je serais curieuse d'avoir un petit peu vos retours dans les commentaires, savoir qu'est-ce que ça vous inspire, et d'échanger avec vous. Voilà, je crois que ça va être tout pour ce tout premier épisode autour de la liberté d'être, d'être ou ne pas être d'ailleurs. Alors voilà, n'hésitez pas à échanger et puis je vous dis à très très vite.

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Bonjour à toutes et à tous ☀️

Dans ce tout premier épisode j'avais envie de vous parler de ma valeur de cœur : la liberté.

Liberté d'être, de croire, de s'exprimer ou de choisir.

Dans le monde où nous vivons, la liberté connait des jours difficiles.

Je ne crois pas que ce soit une fatalité.

Je crois même que c'est la solution à beaucoup de problèmes.

Je t'invite à venir te questionner sur ce sujet avec moi.

Très bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lorsque je parle de ma vision jumelle, j'ai déjà eu le retour que celle-ci était utopique. Le hic, c'est que cette vision est simplement le reflet de ma propre perception du monde. Utopie, c'est pour moi le mot qu'on donne à la muraille qu'on construit entre soi et le monde. Je m'appelle Garance et à travers ce podcast, je t'invite à te questionner sur ta propre perception de notre monde. Je te souhaite une bonne écoute. Pour ce tout premier épisode de podcast, j'avais envie de vous parler d'une valeur qui est très chère à mon cœur, c'est-à-dire la liberté. Et pour ceux qui se demandent comment je sais que c'est une valeur qui est chère à mon cœur, c'est assez simple, c'est-à-dire que dès que quelqu'un semble vouloir toucher à ma liberté de faire, d'être, de penser librement, je pars au quart de tour. Voilà, donc tous mes proches savent que me forcer à faire quelque chose, c'est pas vraiment une bonne idée avec moi, parce que vraiment la liberté c'est quelque chose... Je sais pas, c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur. Et sincèrement, il y a plein de choses aujourd'hui dans l'actualité, dans le monde, qui me questionnent vraiment par rapport à ce sujet de la liberté, qui je pense à un sujet de tout temps. Et c'est vraiment un sujet qui moi me ramène aussi à la liberté d'expression, à la laïcité, au vivre ensemble, parce que pour moi tout ça en fait c'est un petit peu lié, dans le sens où c'est toujours la même chose. Par exemple, je trouve que la liberté d'expression c'est le meilleur exemple. Sous prétexte de liberté, on porte atteinte à d'autres personnes. Je trouve que ça questionne. On ne peut pas se dire libre et en même temps chercher à empiéter d'autres personnes. Ça ne peut pas marcher. Si on est plusieurs à faire comme ça, ça ne peut pas marcher. Pour moi, la liberté, on peut être libre d'être, d'agir. Et vraiment, dans un espace très vaste et qu'on peut se créer. Mais à partir du moment où ça vient écraser d'autres personnes, je ne crois pas en cette liberté qui vient... prendre la liberté d'autres personnes. Moi, pour moi, ça n'a pas de sens et pourtant c'est tellement ce que j'ai l'impression d'observer tout le temps, partout. Et par exemple, sur les sujets de laïcité aussi, comme je vois aujourd'hui, bon alors après il y a le côté politique, on est bien d'accord. Mais je trouve que, pour moi, la laïcité, en tout cas, c'est vraiment ce qui permet à chacun d'être libre de croire. Sachant que personnellement, pour moi, croire c'est quelque chose qui est très intime, qui nous appartient et qui ne concerne personne d'autre que nous, et que d'autres personnes n'ont pas à... à savoir finalement si on croit ou pas. Après, le côté communautaire d'être plusieurs à croire, je peux l'entendre, mais vraiment, quand il s'agit de croyance, pour moi c'est quelque chose d'assez intime, et qu'en fait chacun est libre de croire ce qu'il a envie de croire, et qu'en fait, à partir du moment où chacun est dans sa croyance, et respecte le fait que lui il est libre de croire, et que donc d'autres personnes sont libres de croire autrement, normalement tout peut bien se passer. Alors oui, c'est facile d'enfoncer des portes ouvertes, finalement dans le fond je trouve qu'à partir du moment où on rentre dans quelque chose où on cherche à persuader où on est contre tout ça sous prétexte de liberté c'est à dire de gens qui ont peur que leur liberté soit mise à mal parce qu'ils voient d'autres personnes croire je me dis c'est compliqué et c'est sûr que le vivre ensemble si on revient à la liberté parce que oui alors après on peut on peut aller loin dans le débat de philosophie vous verrez j'aime bien mais je vais essayer de pas partir trop loin est ce que Quand on est seul, on est vraiment libre. Est-ce que si on était tout seul, à vivre quelque part, avec quelque part comme seule limite nous, et un environnement, est-ce qu'on serait vraiment libre ? Je ne suis pas sûre, dans le sens où on est vraiment des êtres sociaux, et qu'en fait, on se développe par les interactions, par nos relations, et que voilà, de toute façon, on le sait, un bébé, quand il naît, il n'est pas autonome, donc c'est compliqué d'imaginer ce cas de figure-là, mais... Donc la notion de liberté, elle est quand même vraiment liée pour moi à cette question de vivre ensemble, à partir du moment où on est plusieurs, on est dans un monde, on est plusieurs membres d'une même espèce et même d'autres espèces, mais bon là je vais pas rentrer là-dedans tout de suite, sinon là on va pas s'en sortir. Et je me dis, est-ce que c'est si compliqué de sa liberté, aller la chercher au fond de soi ? Au lieu d'aller chercher à se l'imposer aux autres, je me questionne vraiment là-dessus. Parce que moi, pour moi, ce que je pense, ce que je crois peut-être, c'est qu'en fait, pour être libre, déjà, ça vient de soi. Est-ce que je suis libre d'être qui je suis ? Est-ce que je suis libre de penser tel que je le fais ? Et en soi, quand on regarde ça, on est finalement le fruit de notre éducation, on est le fruit de nos traumatismes, on est le fruit de nos interactions avec notre environnement. Est-ce qu'on est un jour vraiment libre ? Je sais pas. Mais je pense qu'à un moment, on peut vouloir être de plus en plus libre et se détacher de toutes ces injonctions. Et je pense que quelque part, se poser la question, c'est déjà un premier pas vers cette liberté-là. Parce que déjà, on a cette volonté de se dire Ok, je suis prêt à voir que non, je ne suis pas libre. Mais je suis prête à déconstruire, je suis prête à me poser des questions et je suis prête à remettre en cause ce que je pensais comme être ma liberté, ce que je pensais être acquis, ce que je pensais être ma vérité, pour trouver cette liberté. Et moi je pense que dans ma vie c'est vraiment un chemin que j'ai été amenée à faire un peu par les événements. Mais c'est vraiment quelque chose qui me touche parce que j'ai tellement l'impression de voir des gens qui ne sont pas libres, qui sont malheureux, qui sont enfermés dans des schémas. Et même, je vois, on peut encore aller à une échelle un peu plus grande de société. J'ai l'impression de voir toutes ces personnes qui jouent un rôle pour la société, qui, quelque part, n'est pas choisie. Parce que quand on pense ne pas avoir le choix, pour moi, on ne choisit pas. On n'a pas la liberté de choisir. Pour pouvoir choisir, il faut avoir d'autres options. Et quand ce n'est pas le cas, pour moi, on n'est pas libre, dans ce cas-là, des choix qu'on a faits. Et je me dis, tous ces gens qui ont une vie... quelque part qui subissent, qui pensent être comme ça parce que ça doit être comme ça et qui ne sont pas libres de choisir, qui n'ont pas leur discernement. Et ça me rend triste parce que je pense vraiment que l'être humain, sa liberté d'être, de penser, c'est quelque chose qui est infini. Je pense vraiment qu'on a une capacité comme ça à se réinventer, à faire, à se transformer, à changer. Et vraiment ça m'a triste quand je vois des gens quelque part qui sont bloqués comme un engrenage dans un système qui est beaucoup plus large qu'eux. Et qui en fait, roulent, roulent, roulent, mais sans même se poser la question, parce que je suis d'accord, se poser la question, c'est un luxe, quelque part, il y a des vies où on n'a pas le luxe de se poser la question de, tiens, est-ce que je suis libre, machin, parce qu'il y a d'autres, il y a des réalités beaucoup plus urgentes, qu'il y a des besoins auxquels il faut répondre. Mais j'ai vraiment cette espèce d'espoir de me dire que si chacun on retrouvait notre liberté en soi, notre liberté d'être, notre liberté de... penser, de choisir, de croire ou non, et que c'était vraiment quelque chose qui venait de l'intérieur de nous et pas quelque chose qui serait mis de l'extérieur vers l'intérieur. Purée, mais je pense vraiment que le monde irait mieux, quoi. Je pense vraiment que les choses fonctionneraient mieux. Alors, bon, est-ce qu'un jour on le saura ? Moi, je vais dire j'ai espoir que oui, parce que je me dis si par plein de petits individus qui commencent à se poser la question, qui commencent à à se demander tout ça, à se questionner, à déconstruire, à ne plus accepter les choses telles qu'elles sont, je me dis, forcément, après, bon, c'est la question de la minorité, la majorité qui fait basculer. Mais moi, c'est vraiment une aspiration que j'ai. Et je me dis, ce serait tellement chouette si tout le monde retrouvait cette liberté. Je suis persuadée que dans ce monde-là, on n'aurait plus ces besoins-là d'aller empiéter sur la liberté d'autres personnes parce qu'on aurait tous cette liberté qui serait en nous. il y aurait plus besoin d'aller chercher à l'extérieur, de prendre à l'extérieur, de rabaisser à l'extérieur. Pour moi, ça va de soi, c'est quand on n'a pas, quand on a été nous-mêmes privés de nos libertés, quelque part, on va chercher à faire la même chose ou l'inverse, parce que des fois, c'est dans l'autre sens que ça se passe. Par exemple, j'en sais rien, quand on est petit et qu'on s'est senti privé de liberté, on va alors soit faire la même chose avec ses enfants, soit faire l'opposé, c'est-à-dire ne pas mettre de limites du tout et rentrer dans notre... dans un autre extrême où finalement les enfants dans l'autre extrême ils ont le problème inverse et en fait on perpétue le schéma et comme on est en réaction on tourne toujours autour du même problème et je sais pas moi j'ai vraiment cette espèce de rêve cette utopie comme on pourrait dire que chacun retrouve sa liberté en soi, sa liberté d'être, sa liberté de penser de choisir et qu'en fait cette liberté là elle soit respectée pour chacun qu'elle soit entendue pour chacun et que ça laisse la place au vivre ensemble, à être ensemble, à être d'accord, à ne pas être d'accord, mais quelque part pas dans des idées où ça remet en cause qui on est, où en fait on ne peut pas débattre parce que c'est des questions d'identité, mais qu'en fait cette liberté-là soit une espèce de quelque chose de sacré, auquel on ne puisse pas toucher et que ce soit respecté. Et vraiment j'ai à cœur de me dire qu'un monde comme ça serait possible. Alors à travers ce petit épisode de podcast, je me dis que si déjà, et les autres qui m'en suivent d'ailleurs, si ça peut permettre aux personnes qui l'écoutent de se questionner sur, ok, la liberté, comment je me sens par rapport à ça, est-ce que... Est-ce que j'ai l'impression d'être libre de vivre la vie que j'ai envie de mener ? Est-ce que je me sens libre de ressentir des émotions ? Est-ce que je me sens libre de penser comme j'ai envie de penser ? Est-ce que je suis libre d'être qui j'ai envie d'être ? Et toutes ces questions-là, qui sont des fois pas agréables, parce que des fois quand la réponse est non, on n'a pas envie de se poser la question, je le comprends bien. Mais je crois vraiment que c'est un premier pas essentiel, quelque part pour changer le monde, et puis pour ouvrir à de nouvelles possibilités. Alors je serais curieuse d'avoir un petit peu vos retours dans les commentaires, savoir qu'est-ce que ça vous inspire, et d'échanger avec vous. Voilà, je crois que ça va être tout pour ce tout premier épisode autour de la liberté d'être, d'être ou ne pas être d'ailleurs. Alors voilà, n'hésitez pas à échanger et puis je vous dis à très très vite.

Description

Bonjour à toutes et à tous ☀️

Dans ce tout premier épisode j'avais envie de vous parler de ma valeur de cœur : la liberté.

Liberté d'être, de croire, de s'exprimer ou de choisir.

Dans le monde où nous vivons, la liberté connait des jours difficiles.

Je ne crois pas que ce soit une fatalité.

Je crois même que c'est la solution à beaucoup de problèmes.

Je t'invite à venir te questionner sur ce sujet avec moi.

Très bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lorsque je parle de ma vision jumelle, j'ai déjà eu le retour que celle-ci était utopique. Le hic, c'est que cette vision est simplement le reflet de ma propre perception du monde. Utopie, c'est pour moi le mot qu'on donne à la muraille qu'on construit entre soi et le monde. Je m'appelle Garance et à travers ce podcast, je t'invite à te questionner sur ta propre perception de notre monde. Je te souhaite une bonne écoute. Pour ce tout premier épisode de podcast, j'avais envie de vous parler d'une valeur qui est très chère à mon cœur, c'est-à-dire la liberté. Et pour ceux qui se demandent comment je sais que c'est une valeur qui est chère à mon cœur, c'est assez simple, c'est-à-dire que dès que quelqu'un semble vouloir toucher à ma liberté de faire, d'être, de penser librement, je pars au quart de tour. Voilà, donc tous mes proches savent que me forcer à faire quelque chose, c'est pas vraiment une bonne idée avec moi, parce que vraiment la liberté c'est quelque chose... Je sais pas, c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur. Et sincèrement, il y a plein de choses aujourd'hui dans l'actualité, dans le monde, qui me questionnent vraiment par rapport à ce sujet de la liberté, qui je pense à un sujet de tout temps. Et c'est vraiment un sujet qui moi me ramène aussi à la liberté d'expression, à la laïcité, au vivre ensemble, parce que pour moi tout ça en fait c'est un petit peu lié, dans le sens où c'est toujours la même chose. Par exemple, je trouve que la liberté d'expression c'est le meilleur exemple. Sous prétexte de liberté, on porte atteinte à d'autres personnes. Je trouve que ça questionne. On ne peut pas se dire libre et en même temps chercher à empiéter d'autres personnes. Ça ne peut pas marcher. Si on est plusieurs à faire comme ça, ça ne peut pas marcher. Pour moi, la liberté, on peut être libre d'être, d'agir. Et vraiment, dans un espace très vaste et qu'on peut se créer. Mais à partir du moment où ça vient écraser d'autres personnes, je ne crois pas en cette liberté qui vient... prendre la liberté d'autres personnes. Moi, pour moi, ça n'a pas de sens et pourtant c'est tellement ce que j'ai l'impression d'observer tout le temps, partout. Et par exemple, sur les sujets de laïcité aussi, comme je vois aujourd'hui, bon alors après il y a le côté politique, on est bien d'accord. Mais je trouve que, pour moi, la laïcité, en tout cas, c'est vraiment ce qui permet à chacun d'être libre de croire. Sachant que personnellement, pour moi, croire c'est quelque chose qui est très intime, qui nous appartient et qui ne concerne personne d'autre que nous, et que d'autres personnes n'ont pas à... à savoir finalement si on croit ou pas. Après, le côté communautaire d'être plusieurs à croire, je peux l'entendre, mais vraiment, quand il s'agit de croyance, pour moi c'est quelque chose d'assez intime, et qu'en fait chacun est libre de croire ce qu'il a envie de croire, et qu'en fait, à partir du moment où chacun est dans sa croyance, et respecte le fait que lui il est libre de croire, et que donc d'autres personnes sont libres de croire autrement, normalement tout peut bien se passer. Alors oui, c'est facile d'enfoncer des portes ouvertes, finalement dans le fond je trouve qu'à partir du moment où on rentre dans quelque chose où on cherche à persuader où on est contre tout ça sous prétexte de liberté c'est à dire de gens qui ont peur que leur liberté soit mise à mal parce qu'ils voient d'autres personnes croire je me dis c'est compliqué et c'est sûr que le vivre ensemble si on revient à la liberté parce que oui alors après on peut on peut aller loin dans le débat de philosophie vous verrez j'aime bien mais je vais essayer de pas partir trop loin est ce que Quand on est seul, on est vraiment libre. Est-ce que si on était tout seul, à vivre quelque part, avec quelque part comme seule limite nous, et un environnement, est-ce qu'on serait vraiment libre ? Je ne suis pas sûre, dans le sens où on est vraiment des êtres sociaux, et qu'en fait, on se développe par les interactions, par nos relations, et que voilà, de toute façon, on le sait, un bébé, quand il naît, il n'est pas autonome, donc c'est compliqué d'imaginer ce cas de figure-là, mais... Donc la notion de liberté, elle est quand même vraiment liée pour moi à cette question de vivre ensemble, à partir du moment où on est plusieurs, on est dans un monde, on est plusieurs membres d'une même espèce et même d'autres espèces, mais bon là je vais pas rentrer là-dedans tout de suite, sinon là on va pas s'en sortir. Et je me dis, est-ce que c'est si compliqué de sa liberté, aller la chercher au fond de soi ? Au lieu d'aller chercher à se l'imposer aux autres, je me questionne vraiment là-dessus. Parce que moi, pour moi, ce que je pense, ce que je crois peut-être, c'est qu'en fait, pour être libre, déjà, ça vient de soi. Est-ce que je suis libre d'être qui je suis ? Est-ce que je suis libre de penser tel que je le fais ? Et en soi, quand on regarde ça, on est finalement le fruit de notre éducation, on est le fruit de nos traumatismes, on est le fruit de nos interactions avec notre environnement. Est-ce qu'on est un jour vraiment libre ? Je sais pas. Mais je pense qu'à un moment, on peut vouloir être de plus en plus libre et se détacher de toutes ces injonctions. Et je pense que quelque part, se poser la question, c'est déjà un premier pas vers cette liberté-là. Parce que déjà, on a cette volonté de se dire Ok, je suis prêt à voir que non, je ne suis pas libre. Mais je suis prête à déconstruire, je suis prête à me poser des questions et je suis prête à remettre en cause ce que je pensais comme être ma liberté, ce que je pensais être acquis, ce que je pensais être ma vérité, pour trouver cette liberté. Et moi je pense que dans ma vie c'est vraiment un chemin que j'ai été amenée à faire un peu par les événements. Mais c'est vraiment quelque chose qui me touche parce que j'ai tellement l'impression de voir des gens qui ne sont pas libres, qui sont malheureux, qui sont enfermés dans des schémas. Et même, je vois, on peut encore aller à une échelle un peu plus grande de société. J'ai l'impression de voir toutes ces personnes qui jouent un rôle pour la société, qui, quelque part, n'est pas choisie. Parce que quand on pense ne pas avoir le choix, pour moi, on ne choisit pas. On n'a pas la liberté de choisir. Pour pouvoir choisir, il faut avoir d'autres options. Et quand ce n'est pas le cas, pour moi, on n'est pas libre, dans ce cas-là, des choix qu'on a faits. Et je me dis, tous ces gens qui ont une vie... quelque part qui subissent, qui pensent être comme ça parce que ça doit être comme ça et qui ne sont pas libres de choisir, qui n'ont pas leur discernement. Et ça me rend triste parce que je pense vraiment que l'être humain, sa liberté d'être, de penser, c'est quelque chose qui est infini. Je pense vraiment qu'on a une capacité comme ça à se réinventer, à faire, à se transformer, à changer. Et vraiment ça m'a triste quand je vois des gens quelque part qui sont bloqués comme un engrenage dans un système qui est beaucoup plus large qu'eux. Et qui en fait, roulent, roulent, roulent, mais sans même se poser la question, parce que je suis d'accord, se poser la question, c'est un luxe, quelque part, il y a des vies où on n'a pas le luxe de se poser la question de, tiens, est-ce que je suis libre, machin, parce qu'il y a d'autres, il y a des réalités beaucoup plus urgentes, qu'il y a des besoins auxquels il faut répondre. Mais j'ai vraiment cette espèce d'espoir de me dire que si chacun on retrouvait notre liberté en soi, notre liberté d'être, notre liberté de... penser, de choisir, de croire ou non, et que c'était vraiment quelque chose qui venait de l'intérieur de nous et pas quelque chose qui serait mis de l'extérieur vers l'intérieur. Purée, mais je pense vraiment que le monde irait mieux, quoi. Je pense vraiment que les choses fonctionneraient mieux. Alors, bon, est-ce qu'un jour on le saura ? Moi, je vais dire j'ai espoir que oui, parce que je me dis si par plein de petits individus qui commencent à se poser la question, qui commencent à à se demander tout ça, à se questionner, à déconstruire, à ne plus accepter les choses telles qu'elles sont, je me dis, forcément, après, bon, c'est la question de la minorité, la majorité qui fait basculer. Mais moi, c'est vraiment une aspiration que j'ai. Et je me dis, ce serait tellement chouette si tout le monde retrouvait cette liberté. Je suis persuadée que dans ce monde-là, on n'aurait plus ces besoins-là d'aller empiéter sur la liberté d'autres personnes parce qu'on aurait tous cette liberté qui serait en nous. il y aurait plus besoin d'aller chercher à l'extérieur, de prendre à l'extérieur, de rabaisser à l'extérieur. Pour moi, ça va de soi, c'est quand on n'a pas, quand on a été nous-mêmes privés de nos libertés, quelque part, on va chercher à faire la même chose ou l'inverse, parce que des fois, c'est dans l'autre sens que ça se passe. Par exemple, j'en sais rien, quand on est petit et qu'on s'est senti privé de liberté, on va alors soit faire la même chose avec ses enfants, soit faire l'opposé, c'est-à-dire ne pas mettre de limites du tout et rentrer dans notre... dans un autre extrême où finalement les enfants dans l'autre extrême ils ont le problème inverse et en fait on perpétue le schéma et comme on est en réaction on tourne toujours autour du même problème et je sais pas moi j'ai vraiment cette espèce de rêve cette utopie comme on pourrait dire que chacun retrouve sa liberté en soi, sa liberté d'être, sa liberté de penser de choisir et qu'en fait cette liberté là elle soit respectée pour chacun qu'elle soit entendue pour chacun et que ça laisse la place au vivre ensemble, à être ensemble, à être d'accord, à ne pas être d'accord, mais quelque part pas dans des idées où ça remet en cause qui on est, où en fait on ne peut pas débattre parce que c'est des questions d'identité, mais qu'en fait cette liberté-là soit une espèce de quelque chose de sacré, auquel on ne puisse pas toucher et que ce soit respecté. Et vraiment j'ai à cœur de me dire qu'un monde comme ça serait possible. Alors à travers ce petit épisode de podcast, je me dis que si déjà, et les autres qui m'en suivent d'ailleurs, si ça peut permettre aux personnes qui l'écoutent de se questionner sur, ok, la liberté, comment je me sens par rapport à ça, est-ce que... Est-ce que j'ai l'impression d'être libre de vivre la vie que j'ai envie de mener ? Est-ce que je me sens libre de ressentir des émotions ? Est-ce que je me sens libre de penser comme j'ai envie de penser ? Est-ce que je suis libre d'être qui j'ai envie d'être ? Et toutes ces questions-là, qui sont des fois pas agréables, parce que des fois quand la réponse est non, on n'a pas envie de se poser la question, je le comprends bien. Mais je crois vraiment que c'est un premier pas essentiel, quelque part pour changer le monde, et puis pour ouvrir à de nouvelles possibilités. Alors je serais curieuse d'avoir un petit peu vos retours dans les commentaires, savoir qu'est-ce que ça vous inspire, et d'échanger avec vous. Voilà, je crois que ça va être tout pour ce tout premier épisode autour de la liberté d'être, d'être ou ne pas être d'ailleurs. Alors voilà, n'hésitez pas à échanger et puis je vous dis à très très vite.

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