undefined cover
undefined cover
Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons cover
Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons cover
Avocats Génération Entrepreneurs

Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons

Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons

51min |04/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons cover
Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons cover
Avocats Génération Entrepreneurs

Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons

Comment faire le bilan d’une première année d’installation d’une avocate entrepreneuse : l’exemple de Cécile Pons

51min |04/12/2024
Play

Description

Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est rare de croiser des avocats qui admettent s’être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Et il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d’être coachés pour avancer et qui assument.

Notre invitée aujourd’hui, elle est tout ça...

Elle a commencé sans rien. Zéro client. Juste elle, sa détermination et un objectif clair : monter son cabinet, en partant de rien, à Lyon, en droit international de la famille. À 30 ans c’est de l’inconscience ou du cran 🤣

C’est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d’accueillir, dans ce nouvel épisode d’Avocats Générations Entrepreneurs, Cécile Pons.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Audrey Chemouli, avocate et entrepreneuse, fondatrice du cabinet Chemouli Profession Libérale, qui accompagne les avocats dans leur restructuration. Vous écoutez le podcast Avocats Génération Entrepreneur. La mission de notre podcast, vous donner les clés pour entamer votre propre transformation. Notre promesse ? Des interviews sans filtre, d'avocats innovants, créatifs et libres, qui ont cassé les codes et réinventé le business model pour s'adapter au nouveau marché du droit. Des contenus inspirants. des conseils et des techniques concrètes pour vous aider à devenir un véritable avocat entrepreneur. Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est aussi rare de croiser des avocats qui admettent s'être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d'être coachés pour avancer et qui assument. Notre invitée aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elle est un peu tout ça à la fois. Elle a commencé sans rien, zéro client,

  • Speaker #0

    juste elle.

  • Speaker #1

    Sa détermination et un objectif clair, montrer un cabinet en partant de rien à Lyon en droit international de la famille.

  • Speaker #0

    À 30 ans,

  • Speaker #1

    t'es soit de l'inconscience, soit du cran.

  • Speaker #0

    Et c'est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d'accueillir dans ce nouvel épisode d'Avocats Génération Entrepreneur,

  • Speaker #1

    Cécile Ponce.

  • Speaker #0

    Salut Cécile.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #1

    Alors Cécile, tu sais, on commence toujours par la même question. Cécile, qui es-tu ? Quel est ton parcours ?

  • Speaker #2

    Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée. Je m'appelle Cécile Ponce, je viens du sud de la France. Il y a 17 ans, je suis montée sur Lyon, à qui j'ai fait des infidélités parfois. Je suis venue vivre à Paris deux ans, je suis allée en stage à Genève, mais je suis toujours venue à un moment donné. À la base, je voulais être procureure de la République. J'avais des grands plans. Je voulais être procureure de la République. J'ai fait un stage avec un substitut du PROC à Marseille. C'était le stage de ma vie, c'était incroyable, mais après ça m'a montré les côtés un peu sombres du métier, qu'ils n'ont pas d'argent, qu'ils sont dépassés, qu'il y a plein de côtés... Ouais, proc. Proc, je ne sais pas, ça m'intéressait trop. Et en fait, je me suis dit, avec tout ce que j'avais appris en stage, que c'était peut-être pas le bon filon. On ne va pas se mentir. Et du coup, je me suis dit, ouais, tente le concours d'avocat d'abord. Et je me suis dit, si tu le rates, ça sera un signe, il faudra que tu tentes le NM. Et je ne l'ai pas raté.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et après, du coup...

  • Speaker #2

    collab classique ? J'ai fait une collab dans le sud de la France. Ma première collab, c'était dans le sud. Je suis rentrée parce que moi, j'avais un grand rêve dans la vie. C'était d'avoir la maison, le chien, la piscine, tout qui va bien. Donc, je l'ai testée. Et en fait, je me suis rendue compte que ce n'était plus mon rêve, que j'avais un autre rêve et je suis rentrée à Lyon. Et je suis devenue... J'ai fait une deuxième collab à Lyon en droit de la famille. Pourquoi le droit de la famille ?

  • Speaker #1

    Parce qu'avant, ta première collab, ce n'était pas du droit de la famille.

  • Speaker #2

    Si, c'était du droit de la famille, mais dans le sud. Moi, le droit de la famille, j'avais toujours dit que je n'en ferais pas. D'accord, c'est pour ça que je voulais être pro qu'à la base. Parce que mes parents ont divorcé quand j'étais jeune. Et j'avais choisi que moi, je ne voulais pas que mon histoire personnelle interfère avec mon histoire pro.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça a vraiment bien marché.

  • Speaker #2

    J'ai bien suivi mon plan,

  • Speaker #1

    bien marché.

  • Speaker #2

    Et en fait, j'ai rencontré un prof à la fac en M1, qui m'a fait adorer la matière de droit international. Et je l'ai eu en M1, M2, prépa et concours. Et en fait, j'ai fait mon stage final d'élève avocat chez lui.

  • Speaker #1

    Ok, il s'appelle comment ce monsieur ?

  • Speaker #2

    Alain Devers. Ok, c'est bon. Ouais. On l'embrasse clairement parce que c'est lui qui m'a donné le goût. Et en fait, j'ai découvert la matière. Je me suis dit que c'était pour moi. Et voilà, je me suis lancée là-dedans.

  • Speaker #1

    Ok, oui, parce que quand on s'était vues, quand j'avais écouté un précédent épisode que tu as fait dans un podcast qui s'appelle Cheat Code, j'avais été assez touchée par le fait que tu dises qu'en fait, le divorce de tes parents t'avait aussi amené à cette matière-là. C'est rare les gens qui... C'est pour ça que je l'ai mis dans mon intro, d'ailleurs. C'est rare les gens qui en parlent aussi ouvertement. Je trouvais ça cool. Et donc, la raison pour laquelle on s'est rencontrés, c'est que tu as fait un coaching avec Mickaël Bernard. Pour le coup, on embrasse Alain, mais je ne le connais pas très bien. Mais par contre, on embrasse encore Mickaël, que je connais beaucoup mieux. Donc, pour ceux qui ont envie d'écouter ces épisodes, c'est des épisodes dans lesquels ils livrent beaucoup de valeurs. Et notamment sur un certain nombre de choses. Et comment est-ce qu'on constitue les premiers pas ? Ou en tous les cas, moi, ce que j'aime bien, c'est quand ils... Il m'a aidé, moi et peut-être toi, à recentrer un peu sur l'essentiel ton cabinet d'avocat et qu'est-ce que tu voulais faire. Et du coup, c'est un truc de fou parce qu'on enregistre là et on est à un an de ton câble. Genre l'anniversaire, c'est demain.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc, c'est un câble qui est quand même relativement jeune. Oui. Et ce qui m'intéressait dans cet épisode, c'est que tu puisses nous raconter comment on passait de zéro à 70, qui est le nombre de clients que tu as eu aujourd'hui. c'était quoi ton jour 1 ? comment t'as réfléchi le truc ?

  • Speaker #2

    alors moi donc je suis rentrée à Lyon c'est ce que je te disais tout à l'heure dans ma deuxième collab on m'avait promis l'enfer, moi j'avais toujours dit bah non je réussirais, je réussirais donc moi le plan installation c'était pas mon plan de base clairement je me voyais bien collab toute ma vie parce que je m'étais étudiée l'administratif et tout ça me fait peur, sauf que bien sûr ce qui devait arriver arriva j'étais pas superwoman, j'étais comme les autres et ça a pété dans ma collab, j'ai fait un burn-out et je me suis mis en arrêt Et ça a été extrêmement violent parce que du jour au lendemain, j'ai été mise en arrêt pour la première fois de ma vie. Et j'ai dû réfléchir pendant cet arrêt à la suite à donner à ma vie professionnelle. Donc je m'étais dit que j'allais postuler à d'autres collabs et que si ça ne me plaisait pas, je me lancerais dans mon cab. Mais sachant que moi, je n'ai pas des parents entrepreneurs, je n'avais pas réfléchi avant ça à comment monter un cab et tout. Donc moi, je suis vraiment partie avec, comme tu dis, zéro client parce que moi, je n'avais pas anticipé tout ça. Donc pendant cet arrêt maladie, j'ai postulé, je suis allée aux entretiens pour être collab. Il y a un seul cabinet que je voulais vraiment, que je n'ai pas eu. En même temps, je pense que moi-même, je ne me serais pas embauchée, très honnêtement. Mais celui qui tient ce cab maintenant est un ami, donc voilà, j'adore. Et en fait, quand il m'a dit non, je ne te prendrai pas je me suis dit ok, soit tu quittes la profession, soit tu t'installes Je me suis dit va au bout du truc, installe-toi, et puis si tu vois que ce n'est pas fait pour toi, t'arrêtes et tu feras autre chose dans ta vie Et du coup, à partir de cet instant-là, j'ai acheté un calepin que j'ai encore, que j'ai avec moi.

  • Speaker #1

    C'est un calepin, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans le calepin, la première page, c'était qu'est-ce que je voulais de mon cabinet. J'avais marqué, genre, je veux une relation humaine avec mes clients. Je veux développer le DIP. Je veux faire des formations. Et après, tu tournes les pages, tu vois quel type de client j'aimerais avoir. Donc, j'avais réfléchi à tous les dossiers que j'avais eus en tant que collab. Et quels étaient les dossiers qui t'avaient le plus plu. Exactement. la relation parce que pour moi c'est hyper important vu que je fais une matière qui est quand même très humaine si tu t'entends pas avec ton client c'est extrêmement chaud parce que nous on forme un peu une équipe avec le client vu qu'on va dans des trucs hyper intimes et si tu t'entends pas avec lui ça devient très compliqué en fait même pour assurer sa défense etc donc moi j'avais vraiment noté tout dans le calepin comment j'envisageais tout quoi, mon cab,

  • Speaker #1

    mon site tu peux me donner un peu des exemples parler avec les clients régulièrement...

  • Speaker #2

    Me former au DIP. Après, j'ai mis plein de trucs, mais que je n'ai pas suivi.

  • Speaker #1

    C'est pas grave.

  • Speaker #2

    Je m'étais dit, peut-être me former au droit pénal de la famille. Au final, je déteste le droit pénal, donc je le fais à d'autres confrères. J'avais marqué plein de trucs comme ça. Et en fait, quand j'ai fait mon arrêt maladie, c'était l'été. Donc, j'avais combiné mon arrêt et mes vacances. Donc, j'ai eu trois semaines où vraiment, je suis partie toute seule face à moi-même. Et j'ai pu réfléchir qu'est-ce que je voulais vraiment dans la vie, dans quelle direction je voulais aller. Et j'ai écouté plein de podcasts, dont tous tes épisodes, même ceux qui ne me concernaient absolument pas. Et après, j'ai écouté plein de podcasts d'entrepreneurs, parce qu'en fait, à part toi, il n'y avait pas grand monde sur le créneau. Donc j'ai écouté, j'ai écouté, j'ai pris des notes. Et après, j'ai fait mes trois mois de préavis. Et je me suis lancée. Et en fait, quand je me suis lancée, je me suis dit, il faut que tu mettes toutes tes chances de ton côté. Et donc, prends un coach. pour t'aider, pour t'aiguiller, à te lancer parce qu'en fait, si tu démarres mal et que tu... Je sais pas, que tu t'effondres, ça va pas le faire. Autant te mettre dans le rouge dès le début, mais travailler à fond pour ensuite être bien lancé. Et c'est comme ça que je suis arrivée à Mickaël.

  • Speaker #1

    Je reprends un peu ton idée de carnet, parce que c'est hyper marrant. Moi, je travaille avec un mec qui s'appelle Mathieu Bouillon, qui accompagne les cabinets d'avocats sur l'implantation de l'IA dans les cabinets d'avocats. Bref. Et on a fait une formation il n'y a pas longtemps. Et il m'a parlé d'une méthode. Parce que moi aussi, quand j'ai compris, j'ai acheté un beau carnet. Alors déjà, je me dis qu'on est vraiment à l'ancienne. Parce que normalement, on aurait dû acheter autre chose qu'un carnet. Mais bon, bref, moi aussi, j'ai acheté un beau carnet. Et j'ai noté pas mal de trucs, mais je n'avais pas la discipline. Je ne l'ai pas fait comme toi. Et j'ai trouvé que ce que tu disais, c'est-à-dire que tu notes quel cabinet tu veux avoir. Et... Quel client tu veux avoir ? C'est une méthode qui a été conceptualisée par un mec et qui a été mise à son paroxysme par Jeff Bezos qui dit tu dois écrire le communiqué de presse que tu pourrais écrire dans 5 ans. Donc tu te mets à plus 5 et tu dis tu vas écrire ton communiqué de presse de ton cabinet. Donc le cabinet intervient dans telle matière, il a tant de collaborateurs, on a réussi à faire ça. Et genre tu te mets des jalons, tu vois. ça peut être le communiqué de presse ou ça peut être tu vois, se projeter et dit cette méthode là, ça s'appelle le walking backwards, c'est-à-dire que du coup tu vas là où tu devais être, tu fixes tes jalons et après t'essayes de te dire à partir de dans 5 ans ça veut dire que dans un an je dois être là ça veut dire que dans 2 ans je dois être là, ça veut dire que dans 3 ans je dois être là, enfin bref. Et donc en fait je trouve que c'est hyper intéressant de déjà se projeter en se disant je veux avoir ça, tu t'es pas dit je vais me couper Parce que le droit de la famille, ça fait partie des matières où il y en a beaucoup qui ont un spectre assez large du droit de la famille. Ils font pas mal d'autres choses un peu satellites. Le droit de la famille fait partie du truc, mais d'autres choses un peu satellites. Tu t'es pas dit, je vais me couper d'une partie des dossiers que je pourrais avoir. Ça t'a pas fait peur de te spécialiser vachement ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Parce qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que t'es dans un truc que tout ce qui est autour va pas arriver. Moi, honnêtement, aujourd'hui, je dois avoir... 70-75% de mes dossiers, c'est du DIP. Mais j'ai aussi des situations franco-françaises, parce qu'en fait, les confrères, ils se rappellent de toi pour le DIP, mais aussi pour tout le reste. Et en fait, ça ne te coûte pas du tout. Et du coup, moi, je suis contente parce que la majorité de mes dossiers, c'est vraiment ce que j'aime le plus. C'est le DIP. Et je trouve qu'actuellement, alors c'est que mon point de vue, mais je trouve qu'actuellement, arriver sur le marché, surtout en droit de la famille, et dire que je fais tout le droit de la famille, mais en fait, on est tellement... Enfin, nous, à Lyon, on est déjà 4000 avocats. Je ne sais pas combien disent qu'ils font des divorces, mais il y en a beaucoup, même en droit des affaires, ils font des divorces. Tu vois, ce qui t'arrive et que tu te dis, moi je fais du droit de la famille, qu'est-ce qui te différencie des autres, etc. Et puis moi...

  • Speaker #1

    C'était une question de se différencier des autres. Ouais,

  • Speaker #2

    c'était une question de se différencier.

  • Speaker #1

    Tu peux t'aimer ce que t'aimes.

  • Speaker #2

    Ouais, surtout, c'était aussi, surtout, que moi je voulais que tous les jours, m'éclater dans mes dossiers. Vraiment, il y a des dossiers que je n'aime pas, je ne prends pas, et je sais que je passe à côté d'un chiffre d'affaires, peut-être, mais pour l'instant, Voilà, et le droit pénal de la famille, tu vois, par exemple. Parce qu'il y en a beaucoup qui font la famille sens global. Moi, je ne le fais pas, je l'envoie à des confrères. Parce que ça ne m'éclate pas. Parce que quand j'arrive au tribunal correctionnel, j'ai la boule au ventre et tout, tu vois. Et du coup, moi, je trouve qu'on est déjà assez stressés de base. Donc, si pour en plus faire des trucs qu'on n'aime pas, je ne vois pas l'intérêt, quoi. Moi, j'ai besoin de tous les jours me lever avec la passion.

  • Speaker #1

    Ouais, putain, oui. Oui, non mais c'est... Non mais je comprends, mais j'aimerais... Mais on refera cette épile de l'aspect dans deux ans. Parce que franchement, non mais je te dis, moi j'ai commencé mon cab en me disant, jamais, jamais je ferai du contentieux. Je déteste le contentieux. Et putain, après avoir envoyé, genre, je sais pas, depuis que j'ai commencé, donc ça fait trois ans, je pense que j'ai envoyé 40 dossiers à des confrères en contentieux. 250 000 euros plus tard d'un horaire non perçu chez moi, chez les confrères. Donc, j'ai des belles bouteilles, tu vois, j'ai des soit belles bouteilles de vin, soit des caisses de vin en fonction du dossier. Mais juste, le chiffre, il n'est pas chez moi. Donc, tu vois, je me pose la question. Est-ce que j'en sais rien ? Mais peut-être...

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Je réfléchirai peut-être plus tard. Mais là, pour l'instant... Après, je pense aussi, les goûts, ils évoluent. Tu vois, là, tout de suite, on peut faire du DIP, du divorce. Est-ce que dans trois ans, je n'aimerais pas le tribunal correctionnel ? Peut-être. Et tu vois, ça changera, ça évoluera. Mais moi, à l'heure actuelle, tous les jours, je me lève et quand je te parlais du rêve d'avoir la maison, le chien et tout, mon rêve a changé et c'est ce que je vis maintenant. Et ça, pour moi, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui peut argumenter avec ça, en plus avec les yeux qui pétillent. La meuf a des yeux qui pétillent, elle est amoureuse de son métier. Ok, donc du coup, tu achètes ton petit carnet, tu te dis je me casse de l'endroit où je suis. En fait, je ne suis pas heureuse, je m'en vais, je m'installe, je tente. Et tu prends un coach. Parce que tu te dis, j'ai pas le temps d'attendre en fait, je veux que ça marche tout de suite. Et il t'apprend, je veux dire, on va mettre de côté le fait que c'est Mickaël et qu'on l'aime beaucoup. Qu'est-ce qu'il t'apprend ? C'est-à-dire, qu'est-ce que t'apprends avec lui et que tu te dis, putain, ça j'aimerais bien le transmettre à des auditeurs parce qu'en fait, ça je l'aurais pas... Enfin, tu vois, c'est comme ça qu'il fallait faire. J'ai bien fait.

  • Speaker #2

    Alors, lui m'a apporté deux choses, là, avec 10-11 mois de coaching plus tard, je vois deux choses. Un, il m'a apporté un truc qui est hyper important quand tu te lances, c'est l'écoute. honnêtement tu vois des fois il dit rien mais il m'écoute et il me dit ouais si si tu ferais plus comme ça comme ça et ça tu vois déjà c'est incroyable parce que quand tu te lances seul ben t'aimes bien partager des trucs.

  • Speaker #1

    Ah bah un sparring partner.

  • Speaker #2

    Voilà exactement et deux tu vois par exemple dans le plus concret on est allé travailler le personnage donc quel est ton client idéal parce que moi mon client je le visualisais mais sans le visualiser je connaissais pas ses habitudes son cercle social etc.

  • Speaker #1

    Tu peux décrire là maintenant ton client idéal ?

  • Speaker #2

    Mon client idéal ? Ton personnage ? Persona, ça serait un homme entre 40 et 50 ans, cadre, qui aime la vie, qui profite avec ses amis, qui est très papa aussi, parce que mes clients sont très papas. Donc voilà, qui peuvent se séparer, mais par contre, qui demanderont la résidence alternée. Tu vois, des trucs. C'est fou ! Voilà, tous mes clients sont à peu près comme ça. Ok. Et du coup, tu vois, avec Mickaël, on a vraiment travaillé les détails, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est super détaillé. Il est très papa. Putain, c'est fou ! Attends, c'est comme si moi, je transpose un client en droit des affaires. C'est quoi ? Un homme et il est très... Je ne sais pas. Ok, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, tu vois, après, on a construit la com comme ça. Alors, la com, lui, m'a beaucoup aidé, par exemple, avec mon site Internet pour les phrases où c'est moi qui rédigeais tout et puis il me donnait son avis. Et comme lui, il est un peu le pied chez vos avocats, mais qu'il n'est pas lui-même avocat et qu'il pourrait être client, tu vois, ton regard est hyper important, en fait, parce que Mika... Alors, je ne lui souhaite pas du tout, mais demain, il pourrait être mon client. C'est ça le truc On adore sa femme par ailleurs Tu vois ce que je veux dire Demain en fait Et du coup son regard Et moi c'est ce que j'ai fait quand je me suis lancée Mon site par exemple je l'ai envoyé à toutes mes potes qui n'étaient pas avocates Pour avoir leur avis Pour leur demander si ça leur parle etc Et Mika sur ça il m'a vraiment aidée

  • Speaker #1

    Ok donc le carnet Le coaching Et en avant-gringant quoi

  • Speaker #2

    Et après LinkedIn

  • Speaker #1

    Et après LinkedIn Parce que du coup tu tu identifiques le quarantenaire entre 40 et 50 qui est 4Sup en fait c'est quoi son réseau social ? C'est soit Instagram, soit LinkedIn ?

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça, et en fait moi je l'ai à titre privé, mais j'aime pas du tout mon image, enfin je suis pas très à l'aise avec la photo,

  • Speaker #1

    et là tu vois aujourd'hui la vidéo je suis pas à l'aise et du coup je m'étais dit,

  • Speaker #2

    parce que moi à la base LinkedIn je voyais ça comme un trou noir, un truc que t'as depuis X années, quand j'ai commencé j'avais 150 abonnés, mais tu sais j'avais ouvert en 2016 2017, comme tout le monde et Et c'était un truc que je ne comprenais pas du tout. Mais par contre, je savais que sur LinkedIn, on n'était pas obligé de se montrer. On pouvait écrire des textes. À la base, c'est ça. On écrit des textes et à la limite, on colle une page et puis c'est tout, en fait. Tu n'as pas besoin, en principe, de te montrer. Et du coup, moi, je me suis dit, je choisis. un réseau où tu vas t'éclater parce qu'en fait, c'est quand même du taf, mine de rien. Et du coup, si tu vas à contre... Enfin, tu vois, t'es dégoûté du truc, tu seras jamais bon, en fait. Je pense que là où t'es bon, c'est là où t'aimes faire. Donc du coup, je suis allée sur LinkedIn. Au début, je faisais un peu ce que tous les confrères font. Tu sais, genre, tu exposes une jurisprudence et tout. Et en fait, un jour, tu vois, avec Micka, on s'est demandé si c'était la bonne com parce que du coup, avec Micka, il a commencé à me connaître. Et il s'est dit, tu fais un peu sérieux sur LinkedIn, que tu n'es pas... pas en vrai, je ne suis pas non plus le clown de service, mais tu vois, moi je ne fais pas partie de ces confrères qui vont faire de la doctrine sur Dallos, etc., que ça va être hyper sérieux le avant, pendant, après, machin et tout. Moi j'ai quand même un petit côté fantasque. Voilà. Et j'avais besoin, moi j'avais trop peur que le client il me lit sur LinkedIn, qu'il me rencontre en vrai et qu'il me dise il y a deux personnes. En fait, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu t'es pas dit avec un ton léger, moi je me pose toujours la question de Est-ce qu'on ne te prend pas au sérieux parce que tu as un ton léger ? C'est ça ma question.

  • Speaker #2

    Alors moi à la base, comme je te dis, j'avais 150 abonnés à la base.

  • Speaker #1

    Donc tu ne prenais pas un risque énorme.

  • Speaker #2

    Je me disais, au pire tu te plantes, tu supprimes ton compte. Il n'y avait personne qui me voyait. Je ne risquais rien. Et moi je dis à tous mes confrères, consœurs, je leur dis, lancez-vous maintenant. Plus votre compte est petit, mieux c'est. Parce qu'en vrai, tu vois un peu ce qui marche, ce qui ne marche pas. Et en fait, au fur et à mesure, les gens sont venus me voir et m'ont dit, ça me fait beaucoup rire, j'aime beaucoup. ça me parle et donc là c'est comme ça que j'ai continué et je me suis dit ben non en fait. Après l'humour, je suis d'accord je suis pas toujours drôle, ça c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi je me fais rire moi-même. On peut peut-être décrire un peu quand même donc ton LinkedIn en fait tu fais beaucoup d'images, je sais pas comment on appelle ça, des pictos. Et donc, par exemple, le dernier, et si on reprenait les bases sur la pension alimentaire France Inter, puisque j'imagine que France Inter a dit des conneries, le radio dit la pension alimentaire n'est calculée qu'en fonction du salaire des pères et il y a un petit homme, j'imagine, qui est assis devant son poste de radio et qui dit il faut que je pense à planquer mes primes, moi Donc en fait, effectivement, et tout est... Alors, c'est toujours ce qui est cool, enfin moi, en tous les cas, ce que j'ai trouvé hyper cool, que je n'ai pas réussi à faire d'ailleurs, C'est que tu utilises toujours les mêmes codes couleurs, c'est toujours un picto, c'est toujours... C'est le même bonhomme, qui est d'ailleurs un bonhomme très simple. Tu le fais sur Canva,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, Canva, j'ai l'abonnement premium.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas de paye ? Oui, bien sûr !

  • Speaker #2

    Mais c'est 10 euros par mois,

  • Speaker #1

    tu vois ! Attends, tu peux les informer. Vous avez le nombre inutile que j'ai.

  • Speaker #2

    Je te dis, c'est le meilleur investissement de ma vie, quand même.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est une bonne part.

  • Speaker #2

    Du coup, je fais tout avec. Pour le coup, j'ai même fait mon logo. C'est moi qui ai fait le logo. Et donc, je l'ai fait là-dessus. Donc, tu vois, j'ai bien rentabilisé. Je le conseille à tout le monde. Et ouais, je fais toujours le même truc parce qu'il faut que ça aille vite. Ça prend beaucoup de temps déjà de base. Donc, si je peux...

  • Speaker #1

    Tu t'organises comment ?

  • Speaker #2

    À la base, quand j'ai commencé mon cab, j'avais pas beaucoup de clients. Donc, forcément, je pouvais le faire dans la semaine. J'avais beaucoup de temps. Maintenant, je le fais le samedi ou le dimanche. Ok. Ça passe sur le...

  • Speaker #1

    Et ça prend combien de temps ?

  • Speaker #2

    Les textes, c'est hyper court parce que j'ai tout le temps des idées. J'ai tout le temps des idées de quoi dire. les images, ça prend un peu de temps, mais par poste, je dois y passer 30 minutes.

  • Speaker #1

    Du coup, jamais t'as eu peur que les postes humoristiques fassent pas suffisamment sérieux ? C'est un non. Non,

  • Speaker #2

    jamais. Après, on me l'a jamais dit en fausse. Je pense qu'il y a des confrères qui n'aiment pas du tout. Mais voilà. Au final, moi, j'écrivais mes postes pour mes clients, et en fait, ça a touché mes confrères. Et mes confrères m'ont recommandé. Donc, en fait, moi...

  • Speaker #1

    Les clients, ils viennent d'où, du coup ?

  • Speaker #2

    Ils viennent de que des recommandations de confrères et de notaires qui me lisent sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc en fait c'est les confrères qui lisent et qui me recommandent. Donc en fait ton personna c'est pas un avocat, c'est un avocat ou un notaire d'entre 40 et 50 qui s'a fait marrer par LinkedIn. Ouais,

  • Speaker #2

    j'ai beaucoup beaucoup et je demande toujours à mes clients d'où ils viennent et ils me donnent des noms que je connais pas à chaque fois de confrères ou de notaires. Et en fait quand je vérifie dans mes abonnés sur LinkedIn, je les vois. Donc tu vois, c'est eux qui me recommandent. Et en fait, je pense, pour en avoir discuté avec certains confrères, ils me disent, vu que tu es un peu différente des autres et que tu nous fais rire parce que tu casses un peu le code du monde des avocats qui est très carré, on te retient facilement. Et quand on doit te donner un nom en droit de la famille, on pense à toi.

  • Speaker #1

    Et Instagram aurait pu être une façon de faire, mais toi, tu n'es pas à l'aise avec le code.

  • Speaker #2

    Je pense que oui, en vrai, je pense que oui. Moi, je suis sûr.

  • Speaker #1

    Je suis sûr.

  • Speaker #2

    Tu peux le développer partout.

  • Speaker #1

    Il y a des confrères qui le marquent de la même façon. Ah oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a des confrères qui t'aiment.

  • Speaker #1

    Mais tes pictos, t'as pas essayé de les foutre sur Instagram ?

  • Speaker #2

    J'ai 200 abonnés. En plus, je peux pas être partout. Au bout d'un moment, tu vois...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un vrai sujet, ça.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux être bien sur Insta aussi, mais après, moi, j'ai pas le temps. Moi,

  • Speaker #1

    j'adore LinkedIn. Moi, j'adore LinkedIn. Mais le truc, c'est que si tu veux, moi, les réseaux sociaux... Alors, du coup, moi, j'ai un compte Instagram, mais... Je pense que j'ai dû poster moi-même zéro. Et les seules que j'ai postées... Je n'ai jamais posté un truc. C'est la fille avec laquelle je travaille, Charline, qui a posté mes trucs. Et c'est vrai que ça faisait... En fait, si tu n'as pas une vraie activité sur Insta, que tu ne mets pas un peu du tien, en fait, ça fait un peu pchit. Et LinkedIn, j'adore parce que je trouve qu'il y a... Enfin, c'est rare d'avoir quelqu'un qui te parle très mal sur LinkedIn. C'est hyper... Enfin, c'est beaucoup... Je trouve que c'est beaucoup plus pollucé que les autres réseaux sociaux. Qu'est-ce que j'en entends ?

  • Speaker #2

    C'est pas Twitter, ça c'est sûr que moi j'ai pas de haters. Pour moi les haters c'est ceux qui s'attaquent personnellement en politique sur ta réputation. Ça j'ai pas. Par contre en droit de la famille, il faut savoir qu'on touche des sujets sensibles, du type mal mariage pour tous, la GPA, etc. Et des fois j'ai des commentaires virulents là-dessus. Pour l'instant j'ai bloqué qu'une seule personne sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Ah oui, t'as déjà bloqué quelqu'un ?

  • Speaker #2

    Je l'ai déjà bloqué parce que j'avais fait un post, et je l'avais vu sur Insta, Jacques Mus qui annonçait qu'il avait eu recours à la GPA au Québec. Et donc il annonçait la naissance de ses enfants, machin et tout. Et j'avais regardé les commentaires en dessous sur Insta, et il ne savait que des mensonges et puis des trucs atroces. Et donc moi j'ai fait une publication sur LinkedIn qui disait Parlons bébé, parlons mode, parlons GPA En gros, je disais que effectivement la GPA en France c'était interdit, mais que pour tous ces enfants qui sont issus de la GPA à l'étranger,

  • Speaker #1

    La France a été obligée de les reconnaître.

  • Speaker #2

    Et en fait, en dessous, je me suis collée un nombre de commentaires qui étaient homophobes. Et c'est la première fois dans une publication que j'ai modifié ma publication. Et à la fin, j'ai dit tout commentaire homophobe ou haineux sera supprimé. Et il y en a un qui m'a aidée. Vraiment, je trouvais ça scandaleux. Déjà de rajouter, je me suis détestée de le rajouter, mais j'ai voulu que je le fasse. Et je me suis retrouvée sur un blog religieux. Non mais ça allait hyper loin le truc, et on m'a dit que j'étais un enfant de Satan, parce que je prônais la GPA, je sais pas quoi, enfin le truc, ça mélangeait religion extrémisée et tout, et là j'ai dit c'est mort, je bloque, y'a pas de débat à avoir, moi c'est pas possible, des commentaires comme ça j'accepte pas, parce que ok c'est un réseau social, tu peux débattre et tout, par contre l'homophobie c'est quand même interdit par la loi, donc au bout d'un moment c'est stop. Et donc c'est un des seuls, mais parce que nous en droit de la famille on touche des sujets qui sont un peu, qui se discutent en fait dans la société.

  • Speaker #1

    Oui oui bien sûr ! J'ai reçu, il n'y a pas longtemps, Michel Daillon, qui a publié un livre super d'ailleurs. J'ai enfin terminé son livre. Et elle disait On a les mains dans les entrailles de la famille française Et je trouvais que c'était très bien dit. Parce que c'est effectivement des choses qui remuent les gens vachement.

  • Speaker #2

    Moi, je vois les confrères quand ils font des posts sur la session d'entreprise. En vrai...

  • Speaker #1

    Tu vois, il y a les commentaires ici de personne. C'est plus l'immiscer. Moi, j'ai fait un post sur... Ouais, c'est sûr. Les posts, ils sont moins excitants. C'est ça. Donc, tu fais tout, tout seul, ta com ?

  • Speaker #2

    Ouais. Tout seul. Tout, tout, je délègue rien.

  • Speaker #1

    Ah, vraiment ? Et t'as pas l'intention de déléguer à un moment donné ?

  • Speaker #2

    Je vais embaucher en 2025, là.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. En avocat.

  • Speaker #2

    En avocat.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    ouais, ouais. Parce que la com, moi, je trouve que c'est un truc sympa, qui me change un peu de mon quotidien.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que, tu vois, j'ai rencontré une autre jeune femme, Nolwenn Leroux, que je vais interviewer prochainement. Et elle m'a dit... Moi, j'avais envie d'arrêter la profession parce que j'en avais marre, parce que c'est hyper dur de droit de la famille. Je fais une petite série de droit de la famille. Et elle disait... Et en fait, les réseaux sociaux, ça m'a permis de... de faire autre chose que mon métier différemment. C'était ma...

  • Speaker #2

    Ta bulle, un peu ? Quand tu traites des dossiers qui sont... Il y a des divorces qui se passent très bien, mais quand il y a des divorces qui sont très hard, tu te mets sur LinkedIn, tu travailles à un poste, en vrai, ça te fait souffler. Ça te permet de t'évader. Moi, j'ai fait plein de rencontres comme ça, pour l'installation, quand on parlait créer un cabinet de toutes pièces. Moi, je n'avais aucun réseau. Parce que, comme je t'ai dit, je n'avais pas écrouché en avant. Et en fait, LinkedIn, les gens sont venus à moi. Moi, ils sont venus en message privé. Ils m'ont dit Bonjour, est-ce qu'on peut se rencontrer ? J'adore votre communication. Venez, on prend un café, on va manger, machin et tout.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un peu le mythe où on dit quand tu t'installes, les gens ont envie de t'aider. Mais ce n'est pas du tout un mythe, en fait.

  • Speaker #2

    Alors, si je n'avais pas eu LinkedIn, je pense que je n'aurais eu personne. Non, mais ouais. Oui, clairement, les gens, ils sont venus à moi. Et tu vois, maintenant, je fais des dîners à Lyon entre entrepreneurs, notaires, avocats et tout. Parce que du coup, j'ai rencontré tellement de gens que je les ai fait rencontrer entre eux. Tu vois, des trucs comme ça. Et c'est grâce à ça que j'ai construit mon réseau. Moi, c'est LinkedIn.

  • Speaker #1

    OK. Et c'était ambitieux quand même de partir. Parce que, bon... C'est très bien fait, la communication est hyper pro. Ce qui est marrant, c'est qu'il y a assez peu de tâtonnements. Alors, je ne sais pas si c'est le carnet, je fais une obsession sur le carnet. Je ne sais pas si c'est le carnet ou Mickaël ou ta personnalité, certainement un combo des trois. J'ai l'impression que tu as assez peu tâtonné. En fait, c'est ça qui m'a intéressée dans ton parcours au démarrage, qui est normalement un truc qu'on fait tous, c'est-à-dire que tu tâtonnes un petit peu et en fait, après, ça devient quelque chose. Je trouvais ça sympa que toi, tu aies... Tu vois, tu as eu une lancée assez franche. Mais du coup, il y avait quand même un truc qui était vraiment osé. C'était le droit international. Comment on touche l'international quand on décide ? Parce que que ça soit valable pour le droit de la famille ou pour n'importe quel... Comment tu décides ? Enfin, tu décides parce que t'aimes. OK, vas-y. Et après, comment tu fais pour toucher ? Tu parlais d'un dossier au Vietnam. Comment tu fais pour toucher ces gens-là ?

  • Speaker #2

    C'est un recours. Les recos, LinkedIn. En fait, moi, tu vois, par exemple, mes posts sur LinkedIn, on va dire 50 ou 60% de mes posts, ça parle des IP. Le reste, ça parle famille lambda, mais ça parle des IP. Et du coup, il y a des notaires qui pensent des IP, qui pensent à moi. Parce qu'en fait, ma com, elle est actuelle.

  • Speaker #1

    Elle tourne autour des IP.

  • Speaker #2

    Et du coup, les gens, au bout d'un moment, ils savent que moi, c'est des IP. Et c'est comme ça que je chasse des dossiers Vietnam, Afrique, Etats-Unis, et voilà. Parce qu'en fait, je le dis tout le temps. Quand tu veux quelque chose, il faut que tu martelles, t'as comme là-dessus. Tu peux pas partir dans tous les sens, tu vois. Il faut que tu choisisses un truc, tu y vas à front. Et en vrai, tu récupèreras tout ce qui est périphérique en même temps. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Sans avoir peur d'une verticale, quoi. Sans avoir peur de... Souvent, on nous a dit dans ce podcast qu'avec Charlotte, on avait noté qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que tu traites que d'un point spécifique d'une matière qu'on te donnera pas le périphérique.

  • Speaker #2

    on me donne plein de trucs autour et je te dis, j'ai des dossiers franco-français et voilà. Oui,

  • Speaker #1

    ça n'a jamais l'impression d'être...

  • Speaker #2

    J'aime pas le mot spécialiste parce que j'ai pas passé la spécialité,

  • Speaker #1

    mais quand t'es dans le domaine... On sait des points où tu parles.

  • Speaker #2

    Quand t'es dans le domaine DIP, ça veut dire forcément que tu connais le franco-français. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup, on te les donne aussi. Mais c'est comme si tu disais moi, en droit du travail, je fais que du salarié. Tu connais tout autour aussi. Donc tu peux faire employeur aussi normalement ? Ouais,

  • Speaker #1

    je sais bien, mais le problème, c'est que les gens ont toujours peur que quand ils vont choisir, ils vont exclure. Et la meilleure phrase, c'est quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça. Non, mais ça, on me l'a martelé et Mika me l'a dit aussi, tu vois. Cette phrase, je suis totalement d'accord. Et puis moi, vraiment, c'est ce que je voulais dans ma vie, c'est faire du DIP. Je le voulais plus que tout.

  • Speaker #0

    T'en faisais déjà dans ta collab précédente ?

  • Speaker #1

    Non, j'en faisais pas. Ah oui,

  • Speaker #0

    donc en plus c'était...

  • Speaker #1

    J'en faisais très très peu parce que c'est pas du tout... Le cabinet était pas tourné là-dessus du tout. Donc moi j'avais dit justement dans mon calepin, tu vois, la première ligne c'est faire du DIP. C'était mon truc à moi, quoi. Vraiment, j'ai toujours aimé ça et je voulais faire ça parce que moi j'ai une maman qui est kiné, bon rien à voir, mais qui a son propre cabinet. Et qui m'a toujours dit qu'elle, elle se levait tous les jours avec passion. Et moi je voulais tous les trucs là.

  • Speaker #0

    Ok. Et après, je sais qu'aujourd'hui, tu fais un cursus en plus à ça, c'est ça ? Oui. Tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, j'adore apprendre. J'aime tout le temps apprendre. Je suis plein de formations, surtout les écoles possibles et imaginables. Je suis même les formations avocats de Paris. Et avec ma clientèle qui s'est un peu développée au fur et à mesure, je me suis dit qu'il fallait que je reprenne quelques bases, notamment dans le patrimoine de la famille. Parce que comme mon personnage c'était le 49er, 50er, cadre, etc. Forcément certains ont du patrimoine. Et si tu veux, moi je peux pas arriver à la bouche en cœur et leur dire je sais pas. Donc je me suis dit go, reprends tes études. De toute façon à la base quand je m'étais inscrite j'avais moyen de client. Donc je m'étais dit j'avais le temps. Bon grade d'erreur je n'ai plus le temps mais bon c'est pas grave. Mais du coup je me suis dit bah en fait c'est pas quand tu seras à la tête sous l'eau etc. que tu le feras donc fais-le maintenant. Et puis voilà je me suis lancée. Et du coup, je fais le DU droit patrimonial de la famille à Paris. C'est deux jours par mois. Je monte deux jours, je rencontre des confrères. Hyper intéressant. J'apprends, je vois mes potes, mes clients. Et voilà. Et du coup, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Moi aussi, je me suis lancée dans une formation. Comment piloter l'innovation ? On va voir. Parce que je me dis, pareil que toi, c'est-à-dire que mes clients, c'est des cabinets d'avocats ou d'autres des professionnels libéraux. Et quand même, le champ, le défi, je pense, de la profession libérale pour qu'elle existe, dans le monde dans lequel on est, c'est l'innovation et sa capacité à innover et à se remettre en question. Et du coup, je me suis décidée à se faire ça. Et là, maintenant, je me dis pareil que toi, je ne sais pas très bien comment est-ce que je vais caser ça, mais ça va bien se passer.

  • Speaker #1

    Pour les semaines où je viens en formation à Paris, c'est sport. C'est sport, mais après, j'adore. Je trouve que j'adore plein de trucs. Je discute avec plein de confrères aussi. Je trouve qu'il n'y a que du positif à se former. Et moi, pendant ma précédente collab, je n'avais pas le temps, parce que j'ai géré plus de 100 clients à la fois. Et j'étais dans le droit de la famille de Ture, donc tout ce qui est violences conjugales, etc. Donc, je n'avais pas le temps de vivre, je n'avais pas le temps de me former. Et c'était vraiment mon point dans mon petit carnet, où je m'étais dit, tu vas te former, parce que le droit, ça bouge tout le temps. En vrai, il y a tout le temps des nouvelles jurisprudences, etc. Il faut que tu sois à la page, parce que tu ne peux pas donner des mauvais conseils aux gens quand ça concerne leurs enfants, la pension alimentaire, etc.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ton personna, c'était un papa, quelqu'un qui s'occupe de ses enfants. Donc dans ton personnel, il n'y avait plus de violence conjugale ?

  • Speaker #1

    Non. J'en fais encore. J'en fais parce que l'adrénaline du dossier, l'ordonnance de protection et tout, ça c'est un truc qui me plaît. Mais je trouve que ça aspire ton âme aussi. Vraiment, quand tu fais un dossier d'ordonnance de protection, tu ressors de là, t'es lessivée, t'en veux plus, il faut que tu reprennes ta vie normale et tout. Et c'est dur. C'est un peu dur, je trouve, parce que moi j'ai vu les... Ben voilà, tu vois le tréfonds de l'humanité, clairement. Et bon, ça me plaît. mais j'ai pas du tout, tu vois, j'accepte pas non plus ma com là-dessus.

  • Speaker #0

    Non, mais je comprends. Une petite question, tu as fait une newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, ça c'est Mika, ça. Je le dis, je le balance.

  • Speaker #0

    Elle vit, cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Alors, ouais, elle vit. Je me suis... Ça marche. Oui et non, non, plutôt non. Parce qu'en fait... Là, je m'étais vraiment concentrée sur LinkedIn. 2025, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #0

    Ah, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, je me suis fixée ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on est complètement sûre que ce soit important d'avoir une newsletter ? Moi, je n'arrive pas à me...

  • Speaker #1

    Moi, tout ce que je fais, à la base, LinkedIn, la newsletter et tout, c'est pour me faire kiffer moi aussi. Il y a de ça. Moi, j'adore écrire. Quand j'étais petite, j'écrivais des petites histoires, des petits romans, machin, policier, truc. J'ai toujours eu cette imagination. Et du coup, tu vois, moi, ma newsletter, c'est vraiment... Je la fais devant Netflix et j'écris que je suis devant Netflix en train de regarder des comédies romantiques.

  • Speaker #0

    Et après... Il n'y a plus aucune comédie romantique dans Netflix que je n'ai pas regardée. Ouais,

  • Speaker #1

    ben voilà, donc tu me comprends. Donc du coup, je l'écris comme ça, moi, et j'envoie ça aux gens et je sais, pour l'instant, tous ceux qui me l'ont lu m'ont dit qu'ils se sentaient proches de mes paroles, qu'ils me comprenaient bien et que ça montrait une facette de moi assez cool. Voilà.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça prend du temps putain !

  • Speaker #1

    Ouais, ça prend du temps par contre. La newsletter c'est pire que LinkedIn moi je trouve.

  • Speaker #0

    Bah oui ! Parce qu'en plus, toi, t'écris des articles très régulièrement.

  • Speaker #1

    Une fois par semaine, j'écris sur mon site.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine ? Ouais. Et ça, c'est plutôt des trucs de doctrine ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est plutôt des questions pratico-pratiques du style Si je suis mariée à un Belge que je vis en France, quel juge saisir ?

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, c'est des petits articles. Du coup, c'est des brèves.

  • Speaker #1

    C'est des brèves qui font mille mots quand même.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, c'est plus des brèves.

  • Speaker #1

    C'est plus des brèves. Non, non. Mais après, tu vois, ce qui est bien, c'est que quand tu fais un article ou une newsletter, après, tu peux le décomposer. En petit post LinkedIn.

  • Speaker #0

    Tu peux me raconter un peu ta routine pour avoir des idées ? C'est-à-dire, le grand problème des gens...

  • Speaker #1

    C'est la page blanche.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. C'est la page blanche et surtout qu'ils ne se lancent pas, ils ont peur de raconter des conneries. Alors ça, tu t'en as parlé, tu as dit écoute, gars, tu as 150 abonnés, donc si tu racontes n'importe quoi, franchement, tout le monde s'en fout. Ok, admettons. Mais après, ce que moi je rencontre, c'est les gens qui me disent, mais je ne sais pas quoi raconter, mais qu'est-ce que je peux raconter ? Tu vois, c'est un peu ça. Alors, t'arrives à me processualiser l'histoire ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais. En gros, sur mon carnet, toujours. En même temps que je réfléchissais à comment jouer mon cab, j'avais toujours pensé à rédiger. Donc, j'avais fait une liste d'articles que je pouvais rédiger.

  • Speaker #0

    De thèmes.

  • Speaker #1

    De thèmes, mais des grands thèmes. Au début, ça démarre par très très grands. Genre, quels sont les divorces en France ? Tu vois, et bam, tu fais quatre postes. Le divorce pour faute, le divorce national, national.

  • Speaker #0

    Très bien, ouais.

  • Speaker #1

    Et en fait, quand tu rédiges, par exemple... ton divorce pour faute, tu sais, c'est une violation des devoirs du mariage. Bim ! Devoirs du mariage. Et tu refais un poste comme ça. Et en fait, je trouve que plus tu vas rédiger, plus tu vas avoir des idées. Et après, j'écoute beaucoup les gens parler. Du coup, ils me donnent plein d'idées, parce que tu vois, la dernière fois, je déjeunais avec une consœur qui me disait que son mari voulait déménager à l'étranger et qu'elle avait peur d'être femme expat et de rien faire toute sa journée. Et j'ai fait un article là-dessus. Tu vois ? Et que des trucs comme ça, quoi. Et en fait, si tu écoutes les gens, que tu rédiges, et que tu lis, par exemple, moi je lis la J-Family, Revue Famille, machin et tout, t'as des idées, je trouve, qui viennent très très facilement. Les gens, ils ont l'impression que c'est une montagne de rédigés.

  • Speaker #0

    Si on processualise le truc, la première chose, c'est l'inspiration sur le thème. Donc toi, tu dis, tu peux, ok, lister les grands thèmes de ta matière. Ensuite, tu prends n'importe quel thème de ta matière. Donc toi, tout à l'heure, t'as pris quoi ? Libre, c'est pour faux. Quels sont les types de divorce ? Disvote pour faute et après tu peux décliner Et moi ça serait Quels sont les différents types de société ? SAS, NIN Et après tu te dis du coup dedans T'as évidemment mille trucs Comment exclure un associé Et après Donc ça c'est pour avoir Le petit point de droit que tu vas vouloir Creuser quoi pour avoir ta brève Ou ton article mais bon disons qu'on commence Par les postes avant de faire des articles Peut-être Et ensuite, on se dit, comment on met en scène ? Comment on se dit que ça va devenir intéressant ? Tu vois, c'est quoi l'historique ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai souvent une petite histoire, un petit dossier. Alors, au tout début, comme je n'avais pas de dossier, je racontais mes dossiers d'avant. Parce que comme tu as eu tes collègues, tu as eu des histoires.

  • Speaker #0

    Tu peux les inventer, en vrai.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux. Oui, je fais des cas fictifs pour le droit patrimonial. Mais sinon, c'est tout ce que j'ai connu. Et c'est soit des cas, soit des histoires de potes. Parce qu'en vrai, nos potes, ils vivent et ils font plein de choses aussi. Et du coup, tu peux t'inspirer d'eux aussi. Et c'est comme ça, en fait, moi, je mets un titre, je raconte l'histoire de... Ben, monsieur, il a retrouvé madame en train de le tromper. Ben ça, c'est l'infidélité, c'est une faute. Et voilà, et t'as ton truc comme ça, en fait. Et tu raccroches, et je trouve que de parler d'une histoire, les gens, ils comprennent mieux. Moi, je vulgarise au maximum mes postes.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus facile à rédiger quand tu vulgarises. Disons que la production est plus facile à faire parce qu'elle est plus rapide. Mais en vrai, selon ton personna, tu n'es pas nécessairement obligée de vulgariser le truc.

  • Speaker #1

    Moi, je fais quand même des phrases, même dans la vie de tous les jours, je fais des phrases courtes. Je vais direct au but. Ma communication, c'est un prolongement de moi. Et du coup, moi je suis comme ça dans la vie de tous les jours, je l'ai fait aussi sur LinkedIn. Et je trouve que le droit, c'était réservé à l'époque à une élite. Et maintenant, plus ça va et moins ça réserve à l'élite. Mais on sera toujours utile. Beaucoup de confrères pensent que s'ils écrivent avec des mots à rallonge, des belles phrases...

  • Speaker #0

    De moins en moins le cas, je pense.

  • Speaker #1

    Sur LinkedIn, je le vois encore moins.

  • Speaker #0

    Oui, non mais ça va tarder. J'avais pris une... Quand moi j'ai commencé, il y a une fille qui s'appelle Valentine Soda, je ne sais pas si tu vois qui c'est, c'est une nana sur LinkedIn, tu vois, ça fait partie des gens qui sont très influents sur LinkedIn et qui ont fini par... faire de leur vie des coachings sur LinkedIn. Et je rentre de vacances et je vois qu'elle a ouvert, je ne sais pas si c'était vrai, mais elle disait qu'elle avait ouvert 50 créneaux pour les 50 premières inscrites pour avoir 45 minutes de coaching avec elle. Donc, j'avais payé mes 200, je ne sais plus combien, et j'avais eu ce coaching. Et j'avais trouvé qu'elle disait un truc, elle disait, tu as plusieurs types de postes. T'as les postes célébrations qui sont hyper faciles à rédiger, ça c'est les trucs que tout le monde voit. Un an de mon cabinet, j'ai réussi. Et alors là elle dit, le poste type c'est j'ai galéré, c'était dur, mais finalement après ta ta ta, je m'en suis sortie et je lève des chèvres dans de l'arzac et je suis hyper heureux.

  • Speaker #1

    Moi je supporte pas ces postes là.

  • Speaker #0

    Moi non plus j'ai du mal, mais le fait est que c'est un type de poste et la vérité c'est que ça draine. C'est quand même des postes... Je ne sais pas si on a le droit de dire ça, mais c'est des postes...

  • Speaker #1

    C'est ceux qui vont te ramener le plus de vues.

  • Speaker #0

    C'est les postes que tu as cliques,

  • Speaker #1

    tu vois. Qui te ramènent le plus de vues.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Ensuite, elle disait, tu as les postes d'information. Et elle disait, les postes d'information, c'est les plus difficiles à faire parce que tu es obligée d'avoir une punchline qui fait que les gens vont lire ton truc. Et elle disait, elle m'avait dit, tu dois faire une accroche qui est simple. mais qui est suffisamment percutante sans nécessairement être accrocheuse pour rien.

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça hyper important, comme tu dis les titres putaclic, ça a été stable. Mais il y en a plein qui le font, c'est quand même, il y en a plein qui disent moi aujourd'hui j'ai embauché une stagiaire, mais en fait on s'en fiche. Alors je suis d'accord, ça fait plus de vues, parce que dès que tu parles de toi, moi je l'ai fait le test, j'ai mis une photo de moi sur LinkedIn, c'est les posts qui ont fait le plus de vues, c'était incroyable. Et c'est n'importe quoi. Mais par contre, ok, ça me fait un chiffre qui gonfle mon égo comme jamais, mais par contre, c'est pas ceux qui me ramènent des clients. Et ça, c'est hyper important de le dire, parce que du coup, il y a des fois des posts où, je sais pas, j'ai 500 vues, 600 vues, donc c'est quasiment rien, et j'arrive quand même à avoir des clients là-dessus. Donc, tu vois, ça veut rien dire. C'est sûr que tu vas avoir plein de likes et machin et truc, mais en vrai, ça, c'est ton égo, en fait. Ça plaît à ton égo ?

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que, effectivement, je crois que c'est très juste. C'est très juste, t'as raison. Et elle, elle l'avait décomposée, elle me disait, t'as une punchline qui parle à... Et surtout, elle m'avait dit un truc qui m'avait vachement choquée, mais sur lequel, après, je me suis appliquée à le faire, elle me dit, il faut que tu fasses des phrases bien décrites, en fait. Elle me dit, c'est pas un star, en fait,

  • Speaker #1

    l'ingrédient. C'est beaucoup plus sérieux. Normalement, c'est un truc pro. Donc, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Ok, donc LinkedIn, la newsletter. Peut-être pas. Peut-être pas tout de suite. Peut-être pas tout de suite. Est-ce qu'ils sont arrivés tout de suite, tes clients ? C'était soft launch ou c'était...

  • Speaker #1

    Non, c'était doucement. Au début... Alors moi, j'ai fait le pire truc qu'il fallait faire. C'est-à-dire que je me suis installée le 30 octobre 2023 et quatre jours après, je suis partie en vacances à l'autre bout du monde.

  • Speaker #0

    Bien.

  • Speaker #1

    Donc du coup, bien. Voilà. Bien. Clairement, il ne fallait pas faire ça.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux,

  • Speaker #1

    quand je suis arrivée en janvier 2024, je n'avais pas de client. Voilà, il faut être très honnête, quand t'es en vacances, t'es en vacances. Et t'es même pas vraiment en vacances, parce que du coup, t'as un pied dans le câble que tu viens de créer et un pied en vacances. Donc, en fait, c'est la pire chose à faire. Mais c'est venu petit à petit, parce que LinkedIn, c'est pas du on voit un poste et bim, on va te recommander Non, ça met un peu de temps.

  • Speaker #0

    C'est quand même rapide.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais je ne vais pas vendre le truc comme demain, tu démissionnes, tu t'installes et tu vas gagner 10 000 euros par mois. Je ne le vendrai pas comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour un poste putaclic.

  • Speaker #1

    Il faut en vouloir, il faut en donner.

  • Speaker #0

    Clairement. On termine, comme tu le sais, toutes nos interviews par les questions qui fâchent. La première question, c'est la question politique. Si tu devais supprimer une règle du code de déontologie, ce serait laquelle ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai beaucoup réfléchi à ce truc. J'ai écouté tous les anciens podcasts, je t'avoue. Moi, je n'en enlèverai pas un. Par contre, il y a une pratique en droit de la famille qui m'irriste un peu le poil. C'est le courrier officiel. Il y a beaucoup de confrères qui rédigent des courriers officiels pour balancer tout et n'importe quoi sur son client. Et c'est insupportable. Parce que ce n'est pas ce que prévoit le R.I.N. Donc du coup, moi, je trouve ça insupportable. Et j'avoue que ce truc, je l'enlèverai direct.

  • Speaker #0

    Peut-être la façon dont les gens l'écrivent.

  • Speaker #1

    Oui. parce que je trouve qu'il y a beaucoup de jugements, c'est très haineux souvent,

  • Speaker #0

    donc voilà C'est le droit de la famille, c'est quand même tout un pan je te jure, tu es la deuxième avocate en droit de la famille donc il y a eu Michel, toi c'est quand même à l'air d'être un droit assez particulier, enfin moi je n'ai pas du tout fréquenté, j'en ai jamais fait tu vois, jamais, et j'ai l'impression que c'est un milieu qui est quand même C'est pas facile tous les jours. Question Gad Elmaleh, sur qui t'as copié ?

  • Speaker #1

    Alors je sais pas si j'ai copié quelqu'un mais je me suis inspirée, comme tout le monde, j'ai pas créé la roue donc vraiment. Juliette Ausha. D'abord Juliette, je trouve que son épisode avec toi a été vraiment très intéressant. Donc j'avoue que j'ai regardé un peu ce qu'elle faisait, etc. et je l'ai remixé à ma sauce. C'est une des concerts qui m'inspire.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que Juliette, je vous invite à écouter son épisode parce que ça fait partie des épisodes que j'ai adoré faire. Elle disait qu'elle avait une routine. D'ailleurs, avant de reparler de Juliette, la fille qui est folle, tu le mets à jour ton carnet ? Oui,

  • Speaker #1

    mais je l'ai tous les jours avec moi. Là, je suis venue à Paris, j'ai pris le train, j'avais mon carnet, j'ai noté dans le train mes idées. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Pourquoi tu ne l'as pas fait sur le téléphone ?

  • Speaker #1

    Parce que moi, je rédige tout à la main. Il faut savoir que mes conclusions, par exemple... Non !

  • Speaker #0

    Tu les mets à la main, après tu les tapes ! Tu sais que,

  • Speaker #1

    par exemple, quand j'ai passé les CRPA, toutes les épreuves, je les ai écrites sur le brouillon. Et après, je les ai recopiées au propre.

  • Speaker #0

    Mais t'es une chienne, on s'en fout pas, ça prend deux fois plus de temps.

  • Speaker #1

    Ouais, la note de synthèse, je l'ai écrite deux fois. Tout, en fait, tout, au droit des obliques, je l'ai écrite deux fois. Non,

  • Speaker #0

    mais peut-être les conclusions, là, maintenant, ça y est, non ?

  • Speaker #1

    Pas si, je sais pas, si c'est compliqué ou quoi que ce soit, c'est un dossier un peu touché, je rédige à main. En fait, moi, je vois mes idées à la main, alors que sur téléphone ou sur le clavier, je ne vois pas. Je ne sais pas, je n'arrive pas à écrire, je suis là. Mais non, j'en fais un. Ah ouais, j'en ai dit tout.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle que t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    30 ans.

  • Speaker #0

    30 ans, ok, très bien. C'est juste pour être sûre. Donc, je parlais de l'épisode de Juliette qui avait mis en place un truc que j'avais trouvé génial et que j'essaye de m'appliquer, qui elle disait, c'est un temps pour moi, c'est rendez-vous avec moi-même. Elle disait qu'elle avait fixé tous les vendredis, je crois que pour elle, c'était les vendredis. Tous les vendredis, elle reprenait du temps pour elle, deux heures qu'elle fixait dans son agenda, où elle disait, j'en suis où de mes lettres de mission ? J'en suis où de l'argent que j'ai dépensé ? De l'argent que j'ai rentré ? Est-ce qu'il y a des clients qui me doivent encore de l'argent ? J'en suis où des actions de com'que je voulais mettre en place ? Et je trouvais que c'était une hygiène de cab qui était hyper intéressante. Ce d'autant qu'à l'époque, quand elle m'en a parlé, enfin, je veux dire, ils n'étaient pas 46 dans son cabinet, je pense qu'ils étaient deux, tu vois. Comme quoi, la taille du cabinet n'a absolument rien à voir avec l'organisation que tu mets à ton côté.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Question Steve Jobs. Si tu devais donner trois conseils à un avocat entrepreneur qui a envie de monter son cabinet, quels seraient-ils ?

  • Speaker #1

    Le premier, ça serait d'oser. Parce que j'ai beaucoup de confrères, moi, qui maintenant m'écrivent et qui ont peur de se lancer. Et moi, je leur dis toujours, oser, c'est le premier pas vers la réussite. En vrai, des confrères qui finissent sous les ponts, ça doit exister, mais on survit, je trouve. Tu vois, après un an d'activité, moi je survis. Donc si j'ai pu le faire, j'estime que tout le monde peut le faire. Ça, c'est le premier conseil. Le deuxième que je donnerais, c'est de s'entourer. Vraiment, avant. Moi, je sais que par exemple, quand j'ai monté mon cab, parmi mes potes, j'étais la seule à monter un cab. Il y en avait plein qui s'associaient, etc. Mais moi, j'étais vraiment la seule. Et je suis allée voir les confrères et je leur ai posé des questions. Je leur ai dit, mais comment vous êtes installés ?

  • Speaker #0

    Je ne me sens pas avare de conseils, non.

  • Speaker #1

    Non, et en vrai, il y a deux ou trois confrères qui m'ont regardé bizarrement. mais il y en a plein qui m'ont dit, moi j'ai fait un crédit moi ci, moi ça, et tu vois ça c'est hyper important, il y en a qui m'ont dit il faut faire une fiche Google My Business mais tu sais, moi ça m'était pas venu à l'esprit comme ça, et du coup je trouve ça hyper important et maintenant aussi, pendant l'aventure, s'entourer parce que je sais que j'ai une difficulté dans un dossier, je peux appeler des confrères je peux appeler des confrères sur des idées tu vois, la dernière fois j'ai appelé Juliette parce qu'on a un dossier en commun et j'ai parlé avec elle de com tu vois, et on se dit, oh

  • Speaker #0

    l'intérêt des syndicats ou des choses comme ça peu importe celui que tu choisis d'ailleurs,

  • Speaker #1

    mais c'est effectivement de s'entourer d'autres confrères c'est hyper important et puis tu vois, entre chefs d'entreprise on peut se donner des tips qu'on va pas forcément copier-coller mais qu'on peut adapter à nos spé donc ça, s'entourer, je trouve que c'est très important et le troisième, c'est de prendre un bon comptable parce que moi, les chiffres ça passe pas, moi j'avais pas fait de business plan donc c'est de dire le truc Et moi, je me suis un peu lancée tout feu de flamme.

  • Speaker #0

    Je te jure, on en est avec Charlotte. On a fait, je ne sais pas, 47 épisodes ou je ne sais pas combien. Franchement, des gens qui ont fait des business plans. Je pense qu'on doit en compter quatre.

  • Speaker #1

    Non, mais en droit, t'as cinq. On fait du droit pour ne pas faire de maths, moi, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est un peu... C'est quand même...

  • Speaker #1

    On ne nous apprend pas ça à l'école. Personne ne nous dit, oui, il faut faire un business plan. Personne ne nous dit, il faut faire un dur réseautage. Personne ne nous dit, il faut faire de la coque.

  • Speaker #0

    Non, je suis d'accord avec toi, mais le minimum... Enfin, disons que moi, le minimum pour moi, vital... que d'un avocat doit faire, c'est... Pas un business plan, mais au moins savoir combien est-ce qu'il doit facturer par mois. C'est-à-dire, le travail qui doit être fait, c'est ton volume de chiffre d'affaires. Tu mets toutes tes charges, avec dans tes charges le minimum d'argent dont tu as besoin pour vivre. Tu divises par, disons, dix mois, parce que le reste du temps, tu vas être en vacances. Et là, tu as le chiffre que tu dois facturer par mois. Voilà, c'est simple. Tu vois, pour moi, il faut absolument avoir le minimum de facturation par mois. Et aussi, ce que je conseille de faire et qui est rarement fait, c'est le même travail en le divisant par le nombre de jours et en le divisant par le nombre d'heures que tu factures dans la journée pour savoir à combien est une heure. Si tu mets ton vrai taux horaire, parce que la vérité, c'est que tu vois à Paris, il y en a qui sont très très chers, mais disons que c'est entre 450 et 350 euros de l'heure, grosso modo à la louche. En région, je ne sais pas combien c'est, je pense que ça doit être un petit peu moins, mais globalement... tu vois, entre 250 et 350 euros de l'heure, on va dire ça comme ça. Après, encore une fois, il y a des beaucoup plus, mais je pense que c'est à peu près ça. Mais ça repose sur des usages, mais absolument pas sur du concret. C'est-à-dire que les gens, tu leur demandes s'ils sont rentables, ils ne peuvent pas te dire si le taux horaire, il est vraiment rentable ou s'il n'est pas rentable.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est qu'il y a d'autres choses. Mais je pense que là-dessus, on a des gros progrès à faire. Et moi aussi, tu vois. Là-dessus, c'est vraiment un truc, je me suis lancée, enfin, je me suis lancée sur plein de trucs, et on m'assure en plein de trucs. pas ça. Pas ce côté-là, tes charges, ton taux horaire, tout ça. Quand j'ai démarré, ça a été loin de moi. Vraiment. Et maintenant, ça y est, je m'y mets. Moi,

  • Speaker #0

    t'as pas tellement le choix, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    au bout d'un moment, t'as pas le choix. Il faut regarder les chiffres. Et souvent, quand tu cours à la catastrophe, tu te dis, mince, là, je vais vivre dans une tente que je vois sous un pont. Donc, il faut que je rentre la barre. Et en fait, c'est ça qui te force un jour à mettre les nez dedans et à apprendre. Mais personne ne t'apprend ça. Moi, ma famille ne me l'a pas appris. Et puis, à l'école, on ne te l'apprend pas. Mais au bout d'un moment, en fait, c'est soit ça, soit tu coules. Donc,

  • Speaker #0

    c'est pour ça qu'on a une formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Ce podcast a pour ambition de réveiller l'avocat entrepreneur qui sommeille en vous.

  • Speaker #3

    Alors, si vous avez envie d'oser, contactez-nous. Nous vous accompagnerons dans votre projet. Si vous voulez nous suivre et nous soutenir, abonnez-vous au podcast Génération Avocat Entrepreneur, disponible sur l'ensemble des plateformes d'écoute. N'hésitez pas à le noter 5 étoiles et à en parler autour de vous.

  • Speaker #2

    Vous pouvez nous retrouver sur nos réseaux sociaux. Charlotte Hugon, fondatrice de Votre Bien des Mouais, et Audrey Chemouli, fondatrice de Chemouli, Profession Libérale.

  • Speaker #3

    À très vite pour un nouvel épisode de Génération Avocat Entrepreneur.

Description

Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est rare de croiser des avocats qui admettent s’être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Et il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d’être coachés pour avancer et qui assument.

Notre invitée aujourd’hui, elle est tout ça...

Elle a commencé sans rien. Zéro client. Juste elle, sa détermination et un objectif clair : monter son cabinet, en partant de rien, à Lyon, en droit international de la famille. À 30 ans c’est de l’inconscience ou du cran 🤣

C’est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d’accueillir, dans ce nouvel épisode d’Avocats Générations Entrepreneurs, Cécile Pons.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Audrey Chemouli, avocate et entrepreneuse, fondatrice du cabinet Chemouli Profession Libérale, qui accompagne les avocats dans leur restructuration. Vous écoutez le podcast Avocats Génération Entrepreneur. La mission de notre podcast, vous donner les clés pour entamer votre propre transformation. Notre promesse ? Des interviews sans filtre, d'avocats innovants, créatifs et libres, qui ont cassé les codes et réinventé le business model pour s'adapter au nouveau marché du droit. Des contenus inspirants. des conseils et des techniques concrètes pour vous aider à devenir un véritable avocat entrepreneur. Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est aussi rare de croiser des avocats qui admettent s'être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d'être coachés pour avancer et qui assument. Notre invitée aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elle est un peu tout ça à la fois. Elle a commencé sans rien, zéro client,

  • Speaker #0

    juste elle.

  • Speaker #1

    Sa détermination et un objectif clair, montrer un cabinet en partant de rien à Lyon en droit international de la famille.

  • Speaker #0

    À 30 ans,

  • Speaker #1

    t'es soit de l'inconscience, soit du cran.

  • Speaker #0

    Et c'est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d'accueillir dans ce nouvel épisode d'Avocats Génération Entrepreneur,

  • Speaker #1

    Cécile Ponce.

  • Speaker #0

    Salut Cécile.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #1

    Alors Cécile, tu sais, on commence toujours par la même question. Cécile, qui es-tu ? Quel est ton parcours ?

  • Speaker #2

    Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée. Je m'appelle Cécile Ponce, je viens du sud de la France. Il y a 17 ans, je suis montée sur Lyon, à qui j'ai fait des infidélités parfois. Je suis venue vivre à Paris deux ans, je suis allée en stage à Genève, mais je suis toujours venue à un moment donné. À la base, je voulais être procureure de la République. J'avais des grands plans. Je voulais être procureure de la République. J'ai fait un stage avec un substitut du PROC à Marseille. C'était le stage de ma vie, c'était incroyable, mais après ça m'a montré les côtés un peu sombres du métier, qu'ils n'ont pas d'argent, qu'ils sont dépassés, qu'il y a plein de côtés... Ouais, proc. Proc, je ne sais pas, ça m'intéressait trop. Et en fait, je me suis dit, avec tout ce que j'avais appris en stage, que c'était peut-être pas le bon filon. On ne va pas se mentir. Et du coup, je me suis dit, ouais, tente le concours d'avocat d'abord. Et je me suis dit, si tu le rates, ça sera un signe, il faudra que tu tentes le NM. Et je ne l'ai pas raté.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et après, du coup...

  • Speaker #2

    collab classique ? J'ai fait une collab dans le sud de la France. Ma première collab, c'était dans le sud. Je suis rentrée parce que moi, j'avais un grand rêve dans la vie. C'était d'avoir la maison, le chien, la piscine, tout qui va bien. Donc, je l'ai testée. Et en fait, je me suis rendue compte que ce n'était plus mon rêve, que j'avais un autre rêve et je suis rentrée à Lyon. Et je suis devenue... J'ai fait une deuxième collab à Lyon en droit de la famille. Pourquoi le droit de la famille ?

  • Speaker #1

    Parce qu'avant, ta première collab, ce n'était pas du droit de la famille.

  • Speaker #2

    Si, c'était du droit de la famille, mais dans le sud. Moi, le droit de la famille, j'avais toujours dit que je n'en ferais pas. D'accord, c'est pour ça que je voulais être pro qu'à la base. Parce que mes parents ont divorcé quand j'étais jeune. Et j'avais choisi que moi, je ne voulais pas que mon histoire personnelle interfère avec mon histoire pro.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça a vraiment bien marché.

  • Speaker #2

    J'ai bien suivi mon plan,

  • Speaker #1

    bien marché.

  • Speaker #2

    Et en fait, j'ai rencontré un prof à la fac en M1, qui m'a fait adorer la matière de droit international. Et je l'ai eu en M1, M2, prépa et concours. Et en fait, j'ai fait mon stage final d'élève avocat chez lui.

  • Speaker #1

    Ok, il s'appelle comment ce monsieur ?

  • Speaker #2

    Alain Devers. Ok, c'est bon. Ouais. On l'embrasse clairement parce que c'est lui qui m'a donné le goût. Et en fait, j'ai découvert la matière. Je me suis dit que c'était pour moi. Et voilà, je me suis lancée là-dedans.

  • Speaker #1

    Ok, oui, parce que quand on s'était vues, quand j'avais écouté un précédent épisode que tu as fait dans un podcast qui s'appelle Cheat Code, j'avais été assez touchée par le fait que tu dises qu'en fait, le divorce de tes parents t'avait aussi amené à cette matière-là. C'est rare les gens qui... C'est pour ça que je l'ai mis dans mon intro, d'ailleurs. C'est rare les gens qui en parlent aussi ouvertement. Je trouvais ça cool. Et donc, la raison pour laquelle on s'est rencontrés, c'est que tu as fait un coaching avec Mickaël Bernard. Pour le coup, on embrasse Alain, mais je ne le connais pas très bien. Mais par contre, on embrasse encore Mickaël, que je connais beaucoup mieux. Donc, pour ceux qui ont envie d'écouter ces épisodes, c'est des épisodes dans lesquels ils livrent beaucoup de valeurs. Et notamment sur un certain nombre de choses. Et comment est-ce qu'on constitue les premiers pas ? Ou en tous les cas, moi, ce que j'aime bien, c'est quand ils... Il m'a aidé, moi et peut-être toi, à recentrer un peu sur l'essentiel ton cabinet d'avocat et qu'est-ce que tu voulais faire. Et du coup, c'est un truc de fou parce qu'on enregistre là et on est à un an de ton câble. Genre l'anniversaire, c'est demain.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc, c'est un câble qui est quand même relativement jeune. Oui. Et ce qui m'intéressait dans cet épisode, c'est que tu puisses nous raconter comment on passait de zéro à 70, qui est le nombre de clients que tu as eu aujourd'hui. c'était quoi ton jour 1 ? comment t'as réfléchi le truc ?

  • Speaker #2

    alors moi donc je suis rentrée à Lyon c'est ce que je te disais tout à l'heure dans ma deuxième collab on m'avait promis l'enfer, moi j'avais toujours dit bah non je réussirais, je réussirais donc moi le plan installation c'était pas mon plan de base clairement je me voyais bien collab toute ma vie parce que je m'étais étudiée l'administratif et tout ça me fait peur, sauf que bien sûr ce qui devait arriver arriva j'étais pas superwoman, j'étais comme les autres et ça a pété dans ma collab, j'ai fait un burn-out et je me suis mis en arrêt Et ça a été extrêmement violent parce que du jour au lendemain, j'ai été mise en arrêt pour la première fois de ma vie. Et j'ai dû réfléchir pendant cet arrêt à la suite à donner à ma vie professionnelle. Donc je m'étais dit que j'allais postuler à d'autres collabs et que si ça ne me plaisait pas, je me lancerais dans mon cab. Mais sachant que moi, je n'ai pas des parents entrepreneurs, je n'avais pas réfléchi avant ça à comment monter un cab et tout. Donc moi, je suis vraiment partie avec, comme tu dis, zéro client parce que moi, je n'avais pas anticipé tout ça. Donc pendant cet arrêt maladie, j'ai postulé, je suis allée aux entretiens pour être collab. Il y a un seul cabinet que je voulais vraiment, que je n'ai pas eu. En même temps, je pense que moi-même, je ne me serais pas embauchée, très honnêtement. Mais celui qui tient ce cab maintenant est un ami, donc voilà, j'adore. Et en fait, quand il m'a dit non, je ne te prendrai pas je me suis dit ok, soit tu quittes la profession, soit tu t'installes Je me suis dit va au bout du truc, installe-toi, et puis si tu vois que ce n'est pas fait pour toi, t'arrêtes et tu feras autre chose dans ta vie Et du coup, à partir de cet instant-là, j'ai acheté un calepin que j'ai encore, que j'ai avec moi.

  • Speaker #1

    C'est un calepin, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans le calepin, la première page, c'était qu'est-ce que je voulais de mon cabinet. J'avais marqué, genre, je veux une relation humaine avec mes clients. Je veux développer le DIP. Je veux faire des formations. Et après, tu tournes les pages, tu vois quel type de client j'aimerais avoir. Donc, j'avais réfléchi à tous les dossiers que j'avais eus en tant que collab. Et quels étaient les dossiers qui t'avaient le plus plu. Exactement. la relation parce que pour moi c'est hyper important vu que je fais une matière qui est quand même très humaine si tu t'entends pas avec ton client c'est extrêmement chaud parce que nous on forme un peu une équipe avec le client vu qu'on va dans des trucs hyper intimes et si tu t'entends pas avec lui ça devient très compliqué en fait même pour assurer sa défense etc donc moi j'avais vraiment noté tout dans le calepin comment j'envisageais tout quoi, mon cab,

  • Speaker #1

    mon site tu peux me donner un peu des exemples parler avec les clients régulièrement...

  • Speaker #2

    Me former au DIP. Après, j'ai mis plein de trucs, mais que je n'ai pas suivi.

  • Speaker #1

    C'est pas grave.

  • Speaker #2

    Je m'étais dit, peut-être me former au droit pénal de la famille. Au final, je déteste le droit pénal, donc je le fais à d'autres confrères. J'avais marqué plein de trucs comme ça. Et en fait, quand j'ai fait mon arrêt maladie, c'était l'été. Donc, j'avais combiné mon arrêt et mes vacances. Donc, j'ai eu trois semaines où vraiment, je suis partie toute seule face à moi-même. Et j'ai pu réfléchir qu'est-ce que je voulais vraiment dans la vie, dans quelle direction je voulais aller. Et j'ai écouté plein de podcasts, dont tous tes épisodes, même ceux qui ne me concernaient absolument pas. Et après, j'ai écouté plein de podcasts d'entrepreneurs, parce qu'en fait, à part toi, il n'y avait pas grand monde sur le créneau. Donc j'ai écouté, j'ai écouté, j'ai pris des notes. Et après, j'ai fait mes trois mois de préavis. Et je me suis lancée. Et en fait, quand je me suis lancée, je me suis dit, il faut que tu mettes toutes tes chances de ton côté. Et donc, prends un coach. pour t'aider, pour t'aiguiller, à te lancer parce qu'en fait, si tu démarres mal et que tu... Je sais pas, que tu t'effondres, ça va pas le faire. Autant te mettre dans le rouge dès le début, mais travailler à fond pour ensuite être bien lancé. Et c'est comme ça que je suis arrivée à Mickaël.

  • Speaker #1

    Je reprends un peu ton idée de carnet, parce que c'est hyper marrant. Moi, je travaille avec un mec qui s'appelle Mathieu Bouillon, qui accompagne les cabinets d'avocats sur l'implantation de l'IA dans les cabinets d'avocats. Bref. Et on a fait une formation il n'y a pas longtemps. Et il m'a parlé d'une méthode. Parce que moi aussi, quand j'ai compris, j'ai acheté un beau carnet. Alors déjà, je me dis qu'on est vraiment à l'ancienne. Parce que normalement, on aurait dû acheter autre chose qu'un carnet. Mais bon, bref, moi aussi, j'ai acheté un beau carnet. Et j'ai noté pas mal de trucs, mais je n'avais pas la discipline. Je ne l'ai pas fait comme toi. Et j'ai trouvé que ce que tu disais, c'est-à-dire que tu notes quel cabinet tu veux avoir. Et... Quel client tu veux avoir ? C'est une méthode qui a été conceptualisée par un mec et qui a été mise à son paroxysme par Jeff Bezos qui dit tu dois écrire le communiqué de presse que tu pourrais écrire dans 5 ans. Donc tu te mets à plus 5 et tu dis tu vas écrire ton communiqué de presse de ton cabinet. Donc le cabinet intervient dans telle matière, il a tant de collaborateurs, on a réussi à faire ça. Et genre tu te mets des jalons, tu vois. ça peut être le communiqué de presse ou ça peut être tu vois, se projeter et dit cette méthode là, ça s'appelle le walking backwards, c'est-à-dire que du coup tu vas là où tu devais être, tu fixes tes jalons et après t'essayes de te dire à partir de dans 5 ans ça veut dire que dans un an je dois être là ça veut dire que dans 2 ans je dois être là, ça veut dire que dans 3 ans je dois être là, enfin bref. Et donc en fait je trouve que c'est hyper intéressant de déjà se projeter en se disant je veux avoir ça, tu t'es pas dit je vais me couper Parce que le droit de la famille, ça fait partie des matières où il y en a beaucoup qui ont un spectre assez large du droit de la famille. Ils font pas mal d'autres choses un peu satellites. Le droit de la famille fait partie du truc, mais d'autres choses un peu satellites. Tu t'es pas dit, je vais me couper d'une partie des dossiers que je pourrais avoir. Ça t'a pas fait peur de te spécialiser vachement ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Parce qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que t'es dans un truc que tout ce qui est autour va pas arriver. Moi, honnêtement, aujourd'hui, je dois avoir... 70-75% de mes dossiers, c'est du DIP. Mais j'ai aussi des situations franco-françaises, parce qu'en fait, les confrères, ils se rappellent de toi pour le DIP, mais aussi pour tout le reste. Et en fait, ça ne te coûte pas du tout. Et du coup, moi, je suis contente parce que la majorité de mes dossiers, c'est vraiment ce que j'aime le plus. C'est le DIP. Et je trouve qu'actuellement, alors c'est que mon point de vue, mais je trouve qu'actuellement, arriver sur le marché, surtout en droit de la famille, et dire que je fais tout le droit de la famille, mais en fait, on est tellement... Enfin, nous, à Lyon, on est déjà 4000 avocats. Je ne sais pas combien disent qu'ils font des divorces, mais il y en a beaucoup, même en droit des affaires, ils font des divorces. Tu vois, ce qui t'arrive et que tu te dis, moi je fais du droit de la famille, qu'est-ce qui te différencie des autres, etc. Et puis moi...

  • Speaker #1

    C'était une question de se différencier des autres. Ouais,

  • Speaker #2

    c'était une question de se différencier.

  • Speaker #1

    Tu peux t'aimer ce que t'aimes.

  • Speaker #2

    Ouais, surtout, c'était aussi, surtout, que moi je voulais que tous les jours, m'éclater dans mes dossiers. Vraiment, il y a des dossiers que je n'aime pas, je ne prends pas, et je sais que je passe à côté d'un chiffre d'affaires, peut-être, mais pour l'instant, Voilà, et le droit pénal de la famille, tu vois, par exemple. Parce qu'il y en a beaucoup qui font la famille sens global. Moi, je ne le fais pas, je l'envoie à des confrères. Parce que ça ne m'éclate pas. Parce que quand j'arrive au tribunal correctionnel, j'ai la boule au ventre et tout, tu vois. Et du coup, moi, je trouve qu'on est déjà assez stressés de base. Donc, si pour en plus faire des trucs qu'on n'aime pas, je ne vois pas l'intérêt, quoi. Moi, j'ai besoin de tous les jours me lever avec la passion.

  • Speaker #1

    Ouais, putain, oui. Oui, non mais c'est... Non mais je comprends, mais j'aimerais... Mais on refera cette épile de l'aspect dans deux ans. Parce que franchement, non mais je te dis, moi j'ai commencé mon cab en me disant, jamais, jamais je ferai du contentieux. Je déteste le contentieux. Et putain, après avoir envoyé, genre, je sais pas, depuis que j'ai commencé, donc ça fait trois ans, je pense que j'ai envoyé 40 dossiers à des confrères en contentieux. 250 000 euros plus tard d'un horaire non perçu chez moi, chez les confrères. Donc, j'ai des belles bouteilles, tu vois, j'ai des soit belles bouteilles de vin, soit des caisses de vin en fonction du dossier. Mais juste, le chiffre, il n'est pas chez moi. Donc, tu vois, je me pose la question. Est-ce que j'en sais rien ? Mais peut-être...

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Je réfléchirai peut-être plus tard. Mais là, pour l'instant... Après, je pense aussi, les goûts, ils évoluent. Tu vois, là, tout de suite, on peut faire du DIP, du divorce. Est-ce que dans trois ans, je n'aimerais pas le tribunal correctionnel ? Peut-être. Et tu vois, ça changera, ça évoluera. Mais moi, à l'heure actuelle, tous les jours, je me lève et quand je te parlais du rêve d'avoir la maison, le chien et tout, mon rêve a changé et c'est ce que je vis maintenant. Et ça, pour moi, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui peut argumenter avec ça, en plus avec les yeux qui pétillent. La meuf a des yeux qui pétillent, elle est amoureuse de son métier. Ok, donc du coup, tu achètes ton petit carnet, tu te dis je me casse de l'endroit où je suis. En fait, je ne suis pas heureuse, je m'en vais, je m'installe, je tente. Et tu prends un coach. Parce que tu te dis, j'ai pas le temps d'attendre en fait, je veux que ça marche tout de suite. Et il t'apprend, je veux dire, on va mettre de côté le fait que c'est Mickaël et qu'on l'aime beaucoup. Qu'est-ce qu'il t'apprend ? C'est-à-dire, qu'est-ce que t'apprends avec lui et que tu te dis, putain, ça j'aimerais bien le transmettre à des auditeurs parce qu'en fait, ça je l'aurais pas... Enfin, tu vois, c'est comme ça qu'il fallait faire. J'ai bien fait.

  • Speaker #2

    Alors, lui m'a apporté deux choses, là, avec 10-11 mois de coaching plus tard, je vois deux choses. Un, il m'a apporté un truc qui est hyper important quand tu te lances, c'est l'écoute. honnêtement tu vois des fois il dit rien mais il m'écoute et il me dit ouais si si tu ferais plus comme ça comme ça et ça tu vois déjà c'est incroyable parce que quand tu te lances seul ben t'aimes bien partager des trucs.

  • Speaker #1

    Ah bah un sparring partner.

  • Speaker #2

    Voilà exactement et deux tu vois par exemple dans le plus concret on est allé travailler le personnage donc quel est ton client idéal parce que moi mon client je le visualisais mais sans le visualiser je connaissais pas ses habitudes son cercle social etc.

  • Speaker #1

    Tu peux décrire là maintenant ton client idéal ?

  • Speaker #2

    Mon client idéal ? Ton personnage ? Persona, ça serait un homme entre 40 et 50 ans, cadre, qui aime la vie, qui profite avec ses amis, qui est très papa aussi, parce que mes clients sont très papas. Donc voilà, qui peuvent se séparer, mais par contre, qui demanderont la résidence alternée. Tu vois, des trucs. C'est fou ! Voilà, tous mes clients sont à peu près comme ça. Ok. Et du coup, tu vois, avec Mickaël, on a vraiment travaillé les détails, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est super détaillé. Il est très papa. Putain, c'est fou ! Attends, c'est comme si moi, je transpose un client en droit des affaires. C'est quoi ? Un homme et il est très... Je ne sais pas. Ok, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, tu vois, après, on a construit la com comme ça. Alors, la com, lui, m'a beaucoup aidé, par exemple, avec mon site Internet pour les phrases où c'est moi qui rédigeais tout et puis il me donnait son avis. Et comme lui, il est un peu le pied chez vos avocats, mais qu'il n'est pas lui-même avocat et qu'il pourrait être client, tu vois, ton regard est hyper important, en fait, parce que Mika... Alors, je ne lui souhaite pas du tout, mais demain, il pourrait être mon client. C'est ça le truc On adore sa femme par ailleurs Tu vois ce que je veux dire Demain en fait Et du coup son regard Et moi c'est ce que j'ai fait quand je me suis lancée Mon site par exemple je l'ai envoyé à toutes mes potes qui n'étaient pas avocates Pour avoir leur avis Pour leur demander si ça leur parle etc Et Mika sur ça il m'a vraiment aidée

  • Speaker #1

    Ok donc le carnet Le coaching Et en avant-gringant quoi

  • Speaker #2

    Et après LinkedIn

  • Speaker #1

    Et après LinkedIn Parce que du coup tu tu identifiques le quarantenaire entre 40 et 50 qui est 4Sup en fait c'est quoi son réseau social ? C'est soit Instagram, soit LinkedIn ?

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça, et en fait moi je l'ai à titre privé, mais j'aime pas du tout mon image, enfin je suis pas très à l'aise avec la photo,

  • Speaker #1

    et là tu vois aujourd'hui la vidéo je suis pas à l'aise et du coup je m'étais dit,

  • Speaker #2

    parce que moi à la base LinkedIn je voyais ça comme un trou noir, un truc que t'as depuis X années, quand j'ai commencé j'avais 150 abonnés, mais tu sais j'avais ouvert en 2016 2017, comme tout le monde et Et c'était un truc que je ne comprenais pas du tout. Mais par contre, je savais que sur LinkedIn, on n'était pas obligé de se montrer. On pouvait écrire des textes. À la base, c'est ça. On écrit des textes et à la limite, on colle une page et puis c'est tout, en fait. Tu n'as pas besoin, en principe, de te montrer. Et du coup, moi, je me suis dit, je choisis. un réseau où tu vas t'éclater parce qu'en fait, c'est quand même du taf, mine de rien. Et du coup, si tu vas à contre... Enfin, tu vois, t'es dégoûté du truc, tu seras jamais bon, en fait. Je pense que là où t'es bon, c'est là où t'aimes faire. Donc du coup, je suis allée sur LinkedIn. Au début, je faisais un peu ce que tous les confrères font. Tu sais, genre, tu exposes une jurisprudence et tout. Et en fait, un jour, tu vois, avec Micka, on s'est demandé si c'était la bonne com parce que du coup, avec Micka, il a commencé à me connaître. Et il s'est dit, tu fais un peu sérieux sur LinkedIn, que tu n'es pas... pas en vrai, je ne suis pas non plus le clown de service, mais tu vois, moi je ne fais pas partie de ces confrères qui vont faire de la doctrine sur Dallos, etc., que ça va être hyper sérieux le avant, pendant, après, machin et tout. Moi j'ai quand même un petit côté fantasque. Voilà. Et j'avais besoin, moi j'avais trop peur que le client il me lit sur LinkedIn, qu'il me rencontre en vrai et qu'il me dise il y a deux personnes. En fait, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu t'es pas dit avec un ton léger, moi je me pose toujours la question de Est-ce qu'on ne te prend pas au sérieux parce que tu as un ton léger ? C'est ça ma question.

  • Speaker #2

    Alors moi à la base, comme je te dis, j'avais 150 abonnés à la base.

  • Speaker #1

    Donc tu ne prenais pas un risque énorme.

  • Speaker #2

    Je me disais, au pire tu te plantes, tu supprimes ton compte. Il n'y avait personne qui me voyait. Je ne risquais rien. Et moi je dis à tous mes confrères, consœurs, je leur dis, lancez-vous maintenant. Plus votre compte est petit, mieux c'est. Parce qu'en vrai, tu vois un peu ce qui marche, ce qui ne marche pas. Et en fait, au fur et à mesure, les gens sont venus me voir et m'ont dit, ça me fait beaucoup rire, j'aime beaucoup. ça me parle et donc là c'est comme ça que j'ai continué et je me suis dit ben non en fait. Après l'humour, je suis d'accord je suis pas toujours drôle, ça c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi je me fais rire moi-même. On peut peut-être décrire un peu quand même donc ton LinkedIn en fait tu fais beaucoup d'images, je sais pas comment on appelle ça, des pictos. Et donc, par exemple, le dernier, et si on reprenait les bases sur la pension alimentaire France Inter, puisque j'imagine que France Inter a dit des conneries, le radio dit la pension alimentaire n'est calculée qu'en fonction du salaire des pères et il y a un petit homme, j'imagine, qui est assis devant son poste de radio et qui dit il faut que je pense à planquer mes primes, moi Donc en fait, effectivement, et tout est... Alors, c'est toujours ce qui est cool, enfin moi, en tous les cas, ce que j'ai trouvé hyper cool, que je n'ai pas réussi à faire d'ailleurs, C'est que tu utilises toujours les mêmes codes couleurs, c'est toujours un picto, c'est toujours... C'est le même bonhomme, qui est d'ailleurs un bonhomme très simple. Tu le fais sur Canva,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, Canva, j'ai l'abonnement premium.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas de paye ? Oui, bien sûr !

  • Speaker #2

    Mais c'est 10 euros par mois,

  • Speaker #1

    tu vois ! Attends, tu peux les informer. Vous avez le nombre inutile que j'ai.

  • Speaker #2

    Je te dis, c'est le meilleur investissement de ma vie, quand même.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est une bonne part.

  • Speaker #2

    Du coup, je fais tout avec. Pour le coup, j'ai même fait mon logo. C'est moi qui ai fait le logo. Et donc, je l'ai fait là-dessus. Donc, tu vois, j'ai bien rentabilisé. Je le conseille à tout le monde. Et ouais, je fais toujours le même truc parce qu'il faut que ça aille vite. Ça prend beaucoup de temps déjà de base. Donc, si je peux...

  • Speaker #1

    Tu t'organises comment ?

  • Speaker #2

    À la base, quand j'ai commencé mon cab, j'avais pas beaucoup de clients. Donc, forcément, je pouvais le faire dans la semaine. J'avais beaucoup de temps. Maintenant, je le fais le samedi ou le dimanche. Ok. Ça passe sur le...

  • Speaker #1

    Et ça prend combien de temps ?

  • Speaker #2

    Les textes, c'est hyper court parce que j'ai tout le temps des idées. J'ai tout le temps des idées de quoi dire. les images, ça prend un peu de temps, mais par poste, je dois y passer 30 minutes.

  • Speaker #1

    Du coup, jamais t'as eu peur que les postes humoristiques fassent pas suffisamment sérieux ? C'est un non. Non,

  • Speaker #2

    jamais. Après, on me l'a jamais dit en fausse. Je pense qu'il y a des confrères qui n'aiment pas du tout. Mais voilà. Au final, moi, j'écrivais mes postes pour mes clients, et en fait, ça a touché mes confrères. Et mes confrères m'ont recommandé. Donc, en fait, moi...

  • Speaker #1

    Les clients, ils viennent d'où, du coup ?

  • Speaker #2

    Ils viennent de que des recommandations de confrères et de notaires qui me lisent sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc en fait c'est les confrères qui lisent et qui me recommandent. Donc en fait ton personna c'est pas un avocat, c'est un avocat ou un notaire d'entre 40 et 50 qui s'a fait marrer par LinkedIn. Ouais,

  • Speaker #2

    j'ai beaucoup beaucoup et je demande toujours à mes clients d'où ils viennent et ils me donnent des noms que je connais pas à chaque fois de confrères ou de notaires. Et en fait quand je vérifie dans mes abonnés sur LinkedIn, je les vois. Donc tu vois, c'est eux qui me recommandent. Et en fait, je pense, pour en avoir discuté avec certains confrères, ils me disent, vu que tu es un peu différente des autres et que tu nous fais rire parce que tu casses un peu le code du monde des avocats qui est très carré, on te retient facilement. Et quand on doit te donner un nom en droit de la famille, on pense à toi.

  • Speaker #1

    Et Instagram aurait pu être une façon de faire, mais toi, tu n'es pas à l'aise avec le code.

  • Speaker #2

    Je pense que oui, en vrai, je pense que oui. Moi, je suis sûr.

  • Speaker #1

    Je suis sûr.

  • Speaker #2

    Tu peux le développer partout.

  • Speaker #1

    Il y a des confrères qui le marquent de la même façon. Ah oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a des confrères qui t'aiment.

  • Speaker #1

    Mais tes pictos, t'as pas essayé de les foutre sur Instagram ?

  • Speaker #2

    J'ai 200 abonnés. En plus, je peux pas être partout. Au bout d'un moment, tu vois...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un vrai sujet, ça.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux être bien sur Insta aussi, mais après, moi, j'ai pas le temps. Moi,

  • Speaker #1

    j'adore LinkedIn. Moi, j'adore LinkedIn. Mais le truc, c'est que si tu veux, moi, les réseaux sociaux... Alors, du coup, moi, j'ai un compte Instagram, mais... Je pense que j'ai dû poster moi-même zéro. Et les seules que j'ai postées... Je n'ai jamais posté un truc. C'est la fille avec laquelle je travaille, Charline, qui a posté mes trucs. Et c'est vrai que ça faisait... En fait, si tu n'as pas une vraie activité sur Insta, que tu ne mets pas un peu du tien, en fait, ça fait un peu pchit. Et LinkedIn, j'adore parce que je trouve qu'il y a... Enfin, c'est rare d'avoir quelqu'un qui te parle très mal sur LinkedIn. C'est hyper... Enfin, c'est beaucoup... Je trouve que c'est beaucoup plus pollucé que les autres réseaux sociaux. Qu'est-ce que j'en entends ?

  • Speaker #2

    C'est pas Twitter, ça c'est sûr que moi j'ai pas de haters. Pour moi les haters c'est ceux qui s'attaquent personnellement en politique sur ta réputation. Ça j'ai pas. Par contre en droit de la famille, il faut savoir qu'on touche des sujets sensibles, du type mal mariage pour tous, la GPA, etc. Et des fois j'ai des commentaires virulents là-dessus. Pour l'instant j'ai bloqué qu'une seule personne sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Ah oui, t'as déjà bloqué quelqu'un ?

  • Speaker #2

    Je l'ai déjà bloqué parce que j'avais fait un post, et je l'avais vu sur Insta, Jacques Mus qui annonçait qu'il avait eu recours à la GPA au Québec. Et donc il annonçait la naissance de ses enfants, machin et tout. Et j'avais regardé les commentaires en dessous sur Insta, et il ne savait que des mensonges et puis des trucs atroces. Et donc moi j'ai fait une publication sur LinkedIn qui disait Parlons bébé, parlons mode, parlons GPA En gros, je disais que effectivement la GPA en France c'était interdit, mais que pour tous ces enfants qui sont issus de la GPA à l'étranger,

  • Speaker #1

    La France a été obligée de les reconnaître.

  • Speaker #2

    Et en fait, en dessous, je me suis collée un nombre de commentaires qui étaient homophobes. Et c'est la première fois dans une publication que j'ai modifié ma publication. Et à la fin, j'ai dit tout commentaire homophobe ou haineux sera supprimé. Et il y en a un qui m'a aidée. Vraiment, je trouvais ça scandaleux. Déjà de rajouter, je me suis détestée de le rajouter, mais j'ai voulu que je le fasse. Et je me suis retrouvée sur un blog religieux. Non mais ça allait hyper loin le truc, et on m'a dit que j'étais un enfant de Satan, parce que je prônais la GPA, je sais pas quoi, enfin le truc, ça mélangeait religion extrémisée et tout, et là j'ai dit c'est mort, je bloque, y'a pas de débat à avoir, moi c'est pas possible, des commentaires comme ça j'accepte pas, parce que ok c'est un réseau social, tu peux débattre et tout, par contre l'homophobie c'est quand même interdit par la loi, donc au bout d'un moment c'est stop. Et donc c'est un des seuls, mais parce que nous en droit de la famille on touche des sujets qui sont un peu, qui se discutent en fait dans la société.

  • Speaker #1

    Oui oui bien sûr ! J'ai reçu, il n'y a pas longtemps, Michel Daillon, qui a publié un livre super d'ailleurs. J'ai enfin terminé son livre. Et elle disait On a les mains dans les entrailles de la famille française Et je trouvais que c'était très bien dit. Parce que c'est effectivement des choses qui remuent les gens vachement.

  • Speaker #2

    Moi, je vois les confrères quand ils font des posts sur la session d'entreprise. En vrai...

  • Speaker #1

    Tu vois, il y a les commentaires ici de personne. C'est plus l'immiscer. Moi, j'ai fait un post sur... Ouais, c'est sûr. Les posts, ils sont moins excitants. C'est ça. Donc, tu fais tout, tout seul, ta com ?

  • Speaker #2

    Ouais. Tout seul. Tout, tout, je délègue rien.

  • Speaker #1

    Ah, vraiment ? Et t'as pas l'intention de déléguer à un moment donné ?

  • Speaker #2

    Je vais embaucher en 2025, là.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. En avocat.

  • Speaker #2

    En avocat.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    ouais, ouais. Parce que la com, moi, je trouve que c'est un truc sympa, qui me change un peu de mon quotidien.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que, tu vois, j'ai rencontré une autre jeune femme, Nolwenn Leroux, que je vais interviewer prochainement. Et elle m'a dit... Moi, j'avais envie d'arrêter la profession parce que j'en avais marre, parce que c'est hyper dur de droit de la famille. Je fais une petite série de droit de la famille. Et elle disait... Et en fait, les réseaux sociaux, ça m'a permis de... de faire autre chose que mon métier différemment. C'était ma...

  • Speaker #2

    Ta bulle, un peu ? Quand tu traites des dossiers qui sont... Il y a des divorces qui se passent très bien, mais quand il y a des divorces qui sont très hard, tu te mets sur LinkedIn, tu travailles à un poste, en vrai, ça te fait souffler. Ça te permet de t'évader. Moi, j'ai fait plein de rencontres comme ça, pour l'installation, quand on parlait créer un cabinet de toutes pièces. Moi, je n'avais aucun réseau. Parce que, comme je t'ai dit, je n'avais pas écrouché en avant. Et en fait, LinkedIn, les gens sont venus à moi. Moi, ils sont venus en message privé. Ils m'ont dit Bonjour, est-ce qu'on peut se rencontrer ? J'adore votre communication. Venez, on prend un café, on va manger, machin et tout.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un peu le mythe où on dit quand tu t'installes, les gens ont envie de t'aider. Mais ce n'est pas du tout un mythe, en fait.

  • Speaker #2

    Alors, si je n'avais pas eu LinkedIn, je pense que je n'aurais eu personne. Non, mais ouais. Oui, clairement, les gens, ils sont venus à moi. Et tu vois, maintenant, je fais des dîners à Lyon entre entrepreneurs, notaires, avocats et tout. Parce que du coup, j'ai rencontré tellement de gens que je les ai fait rencontrer entre eux. Tu vois, des trucs comme ça. Et c'est grâce à ça que j'ai construit mon réseau. Moi, c'est LinkedIn.

  • Speaker #1

    OK. Et c'était ambitieux quand même de partir. Parce que, bon... C'est très bien fait, la communication est hyper pro. Ce qui est marrant, c'est qu'il y a assez peu de tâtonnements. Alors, je ne sais pas si c'est le carnet, je fais une obsession sur le carnet. Je ne sais pas si c'est le carnet ou Mickaël ou ta personnalité, certainement un combo des trois. J'ai l'impression que tu as assez peu tâtonné. En fait, c'est ça qui m'a intéressée dans ton parcours au démarrage, qui est normalement un truc qu'on fait tous, c'est-à-dire que tu tâtonnes un petit peu et en fait, après, ça devient quelque chose. Je trouvais ça sympa que toi, tu aies... Tu vois, tu as eu une lancée assez franche. Mais du coup, il y avait quand même un truc qui était vraiment osé. C'était le droit international. Comment on touche l'international quand on décide ? Parce que que ça soit valable pour le droit de la famille ou pour n'importe quel... Comment tu décides ? Enfin, tu décides parce que t'aimes. OK, vas-y. Et après, comment tu fais pour toucher ? Tu parlais d'un dossier au Vietnam. Comment tu fais pour toucher ces gens-là ?

  • Speaker #2

    C'est un recours. Les recos, LinkedIn. En fait, moi, tu vois, par exemple, mes posts sur LinkedIn, on va dire 50 ou 60% de mes posts, ça parle des IP. Le reste, ça parle famille lambda, mais ça parle des IP. Et du coup, il y a des notaires qui pensent des IP, qui pensent à moi. Parce qu'en fait, ma com, elle est actuelle.

  • Speaker #1

    Elle tourne autour des IP.

  • Speaker #2

    Et du coup, les gens, au bout d'un moment, ils savent que moi, c'est des IP. Et c'est comme ça que je chasse des dossiers Vietnam, Afrique, Etats-Unis, et voilà. Parce qu'en fait, je le dis tout le temps. Quand tu veux quelque chose, il faut que tu martelles, t'as comme là-dessus. Tu peux pas partir dans tous les sens, tu vois. Il faut que tu choisisses un truc, tu y vas à front. Et en vrai, tu récupèreras tout ce qui est périphérique en même temps. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Sans avoir peur d'une verticale, quoi. Sans avoir peur de... Souvent, on nous a dit dans ce podcast qu'avec Charlotte, on avait noté qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que tu traites que d'un point spécifique d'une matière qu'on te donnera pas le périphérique.

  • Speaker #2

    on me donne plein de trucs autour et je te dis, j'ai des dossiers franco-français et voilà. Oui,

  • Speaker #1

    ça n'a jamais l'impression d'être...

  • Speaker #2

    J'aime pas le mot spécialiste parce que j'ai pas passé la spécialité,

  • Speaker #1

    mais quand t'es dans le domaine... On sait des points où tu parles.

  • Speaker #2

    Quand t'es dans le domaine DIP, ça veut dire forcément que tu connais le franco-français. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup, on te les donne aussi. Mais c'est comme si tu disais moi, en droit du travail, je fais que du salarié. Tu connais tout autour aussi. Donc tu peux faire employeur aussi normalement ? Ouais,

  • Speaker #1

    je sais bien, mais le problème, c'est que les gens ont toujours peur que quand ils vont choisir, ils vont exclure. Et la meilleure phrase, c'est quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça. Non, mais ça, on me l'a martelé et Mika me l'a dit aussi, tu vois. Cette phrase, je suis totalement d'accord. Et puis moi, vraiment, c'est ce que je voulais dans ma vie, c'est faire du DIP. Je le voulais plus que tout.

  • Speaker #0

    T'en faisais déjà dans ta collab précédente ?

  • Speaker #1

    Non, j'en faisais pas. Ah oui,

  • Speaker #0

    donc en plus c'était...

  • Speaker #1

    J'en faisais très très peu parce que c'est pas du tout... Le cabinet était pas tourné là-dessus du tout. Donc moi j'avais dit justement dans mon calepin, tu vois, la première ligne c'est faire du DIP. C'était mon truc à moi, quoi. Vraiment, j'ai toujours aimé ça et je voulais faire ça parce que moi j'ai une maman qui est kiné, bon rien à voir, mais qui a son propre cabinet. Et qui m'a toujours dit qu'elle, elle se levait tous les jours avec passion. Et moi je voulais tous les trucs là.

  • Speaker #0

    Ok. Et après, je sais qu'aujourd'hui, tu fais un cursus en plus à ça, c'est ça ? Oui. Tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, j'adore apprendre. J'aime tout le temps apprendre. Je suis plein de formations, surtout les écoles possibles et imaginables. Je suis même les formations avocats de Paris. Et avec ma clientèle qui s'est un peu développée au fur et à mesure, je me suis dit qu'il fallait que je reprenne quelques bases, notamment dans le patrimoine de la famille. Parce que comme mon personnage c'était le 49er, 50er, cadre, etc. Forcément certains ont du patrimoine. Et si tu veux, moi je peux pas arriver à la bouche en cœur et leur dire je sais pas. Donc je me suis dit go, reprends tes études. De toute façon à la base quand je m'étais inscrite j'avais moyen de client. Donc je m'étais dit j'avais le temps. Bon grade d'erreur je n'ai plus le temps mais bon c'est pas grave. Mais du coup je me suis dit bah en fait c'est pas quand tu seras à la tête sous l'eau etc. que tu le feras donc fais-le maintenant. Et puis voilà je me suis lancée. Et du coup, je fais le DU droit patrimonial de la famille à Paris. C'est deux jours par mois. Je monte deux jours, je rencontre des confrères. Hyper intéressant. J'apprends, je vois mes potes, mes clients. Et voilà. Et du coup, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Moi aussi, je me suis lancée dans une formation. Comment piloter l'innovation ? On va voir. Parce que je me dis, pareil que toi, c'est-à-dire que mes clients, c'est des cabinets d'avocats ou d'autres des professionnels libéraux. Et quand même, le champ, le défi, je pense, de la profession libérale pour qu'elle existe, dans le monde dans lequel on est, c'est l'innovation et sa capacité à innover et à se remettre en question. Et du coup, je me suis décidée à se faire ça. Et là, maintenant, je me dis pareil que toi, je ne sais pas très bien comment est-ce que je vais caser ça, mais ça va bien se passer.

  • Speaker #1

    Pour les semaines où je viens en formation à Paris, c'est sport. C'est sport, mais après, j'adore. Je trouve que j'adore plein de trucs. Je discute avec plein de confrères aussi. Je trouve qu'il n'y a que du positif à se former. Et moi, pendant ma précédente collab, je n'avais pas le temps, parce que j'ai géré plus de 100 clients à la fois. Et j'étais dans le droit de la famille de Ture, donc tout ce qui est violences conjugales, etc. Donc, je n'avais pas le temps de vivre, je n'avais pas le temps de me former. Et c'était vraiment mon point dans mon petit carnet, où je m'étais dit, tu vas te former, parce que le droit, ça bouge tout le temps. En vrai, il y a tout le temps des nouvelles jurisprudences, etc. Il faut que tu sois à la page, parce que tu ne peux pas donner des mauvais conseils aux gens quand ça concerne leurs enfants, la pension alimentaire, etc.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ton personna, c'était un papa, quelqu'un qui s'occupe de ses enfants. Donc dans ton personnel, il n'y avait plus de violence conjugale ?

  • Speaker #1

    Non. J'en fais encore. J'en fais parce que l'adrénaline du dossier, l'ordonnance de protection et tout, ça c'est un truc qui me plaît. Mais je trouve que ça aspire ton âme aussi. Vraiment, quand tu fais un dossier d'ordonnance de protection, tu ressors de là, t'es lessivée, t'en veux plus, il faut que tu reprennes ta vie normale et tout. Et c'est dur. C'est un peu dur, je trouve, parce que moi j'ai vu les... Ben voilà, tu vois le tréfonds de l'humanité, clairement. Et bon, ça me plaît. mais j'ai pas du tout, tu vois, j'accepte pas non plus ma com là-dessus.

  • Speaker #0

    Non, mais je comprends. Une petite question, tu as fait une newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, ça c'est Mika, ça. Je le dis, je le balance.

  • Speaker #0

    Elle vit, cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Alors, ouais, elle vit. Je me suis... Ça marche. Oui et non, non, plutôt non. Parce qu'en fait... Là, je m'étais vraiment concentrée sur LinkedIn. 2025, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #0

    Ah, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, je me suis fixée ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on est complètement sûre que ce soit important d'avoir une newsletter ? Moi, je n'arrive pas à me...

  • Speaker #1

    Moi, tout ce que je fais, à la base, LinkedIn, la newsletter et tout, c'est pour me faire kiffer moi aussi. Il y a de ça. Moi, j'adore écrire. Quand j'étais petite, j'écrivais des petites histoires, des petits romans, machin, policier, truc. J'ai toujours eu cette imagination. Et du coup, tu vois, moi, ma newsletter, c'est vraiment... Je la fais devant Netflix et j'écris que je suis devant Netflix en train de regarder des comédies romantiques.

  • Speaker #0

    Et après... Il n'y a plus aucune comédie romantique dans Netflix que je n'ai pas regardée. Ouais,

  • Speaker #1

    ben voilà, donc tu me comprends. Donc du coup, je l'écris comme ça, moi, et j'envoie ça aux gens et je sais, pour l'instant, tous ceux qui me l'ont lu m'ont dit qu'ils se sentaient proches de mes paroles, qu'ils me comprenaient bien et que ça montrait une facette de moi assez cool. Voilà.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça prend du temps putain !

  • Speaker #1

    Ouais, ça prend du temps par contre. La newsletter c'est pire que LinkedIn moi je trouve.

  • Speaker #0

    Bah oui ! Parce qu'en plus, toi, t'écris des articles très régulièrement.

  • Speaker #1

    Une fois par semaine, j'écris sur mon site.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine ? Ouais. Et ça, c'est plutôt des trucs de doctrine ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est plutôt des questions pratico-pratiques du style Si je suis mariée à un Belge que je vis en France, quel juge saisir ?

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, c'est des petits articles. Du coup, c'est des brèves.

  • Speaker #1

    C'est des brèves qui font mille mots quand même.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, c'est plus des brèves.

  • Speaker #1

    C'est plus des brèves. Non, non. Mais après, tu vois, ce qui est bien, c'est que quand tu fais un article ou une newsletter, après, tu peux le décomposer. En petit post LinkedIn.

  • Speaker #0

    Tu peux me raconter un peu ta routine pour avoir des idées ? C'est-à-dire, le grand problème des gens...

  • Speaker #1

    C'est la page blanche.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. C'est la page blanche et surtout qu'ils ne se lancent pas, ils ont peur de raconter des conneries. Alors ça, tu t'en as parlé, tu as dit écoute, gars, tu as 150 abonnés, donc si tu racontes n'importe quoi, franchement, tout le monde s'en fout. Ok, admettons. Mais après, ce que moi je rencontre, c'est les gens qui me disent, mais je ne sais pas quoi raconter, mais qu'est-ce que je peux raconter ? Tu vois, c'est un peu ça. Alors, t'arrives à me processualiser l'histoire ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais. En gros, sur mon carnet, toujours. En même temps que je réfléchissais à comment jouer mon cab, j'avais toujours pensé à rédiger. Donc, j'avais fait une liste d'articles que je pouvais rédiger.

  • Speaker #0

    De thèmes.

  • Speaker #1

    De thèmes, mais des grands thèmes. Au début, ça démarre par très très grands. Genre, quels sont les divorces en France ? Tu vois, et bam, tu fais quatre postes. Le divorce pour faute, le divorce national, national.

  • Speaker #0

    Très bien, ouais.

  • Speaker #1

    Et en fait, quand tu rédiges, par exemple... ton divorce pour faute, tu sais, c'est une violation des devoirs du mariage. Bim ! Devoirs du mariage. Et tu refais un poste comme ça. Et en fait, je trouve que plus tu vas rédiger, plus tu vas avoir des idées. Et après, j'écoute beaucoup les gens parler. Du coup, ils me donnent plein d'idées, parce que tu vois, la dernière fois, je déjeunais avec une consœur qui me disait que son mari voulait déménager à l'étranger et qu'elle avait peur d'être femme expat et de rien faire toute sa journée. Et j'ai fait un article là-dessus. Tu vois ? Et que des trucs comme ça, quoi. Et en fait, si tu écoutes les gens, que tu rédiges, et que tu lis, par exemple, moi je lis la J-Family, Revue Famille, machin et tout, t'as des idées, je trouve, qui viennent très très facilement. Les gens, ils ont l'impression que c'est une montagne de rédigés.

  • Speaker #0

    Si on processualise le truc, la première chose, c'est l'inspiration sur le thème. Donc toi, tu dis, tu peux, ok, lister les grands thèmes de ta matière. Ensuite, tu prends n'importe quel thème de ta matière. Donc toi, tout à l'heure, t'as pris quoi ? Libre, c'est pour faux. Quels sont les types de divorce ? Disvote pour faute et après tu peux décliner Et moi ça serait Quels sont les différents types de société ? SAS, NIN Et après tu te dis du coup dedans T'as évidemment mille trucs Comment exclure un associé Et après Donc ça c'est pour avoir Le petit point de droit que tu vas vouloir Creuser quoi pour avoir ta brève Ou ton article mais bon disons qu'on commence Par les postes avant de faire des articles Peut-être Et ensuite, on se dit, comment on met en scène ? Comment on se dit que ça va devenir intéressant ? Tu vois, c'est quoi l'historique ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai souvent une petite histoire, un petit dossier. Alors, au tout début, comme je n'avais pas de dossier, je racontais mes dossiers d'avant. Parce que comme tu as eu tes collègues, tu as eu des histoires.

  • Speaker #0

    Tu peux les inventer, en vrai.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux. Oui, je fais des cas fictifs pour le droit patrimonial. Mais sinon, c'est tout ce que j'ai connu. Et c'est soit des cas, soit des histoires de potes. Parce qu'en vrai, nos potes, ils vivent et ils font plein de choses aussi. Et du coup, tu peux t'inspirer d'eux aussi. Et c'est comme ça, en fait, moi, je mets un titre, je raconte l'histoire de... Ben, monsieur, il a retrouvé madame en train de le tromper. Ben ça, c'est l'infidélité, c'est une faute. Et voilà, et t'as ton truc comme ça, en fait. Et tu raccroches, et je trouve que de parler d'une histoire, les gens, ils comprennent mieux. Moi, je vulgarise au maximum mes postes.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus facile à rédiger quand tu vulgarises. Disons que la production est plus facile à faire parce qu'elle est plus rapide. Mais en vrai, selon ton personna, tu n'es pas nécessairement obligée de vulgariser le truc.

  • Speaker #1

    Moi, je fais quand même des phrases, même dans la vie de tous les jours, je fais des phrases courtes. Je vais direct au but. Ma communication, c'est un prolongement de moi. Et du coup, moi je suis comme ça dans la vie de tous les jours, je l'ai fait aussi sur LinkedIn. Et je trouve que le droit, c'était réservé à l'époque à une élite. Et maintenant, plus ça va et moins ça réserve à l'élite. Mais on sera toujours utile. Beaucoup de confrères pensent que s'ils écrivent avec des mots à rallonge, des belles phrases...

  • Speaker #0

    De moins en moins le cas, je pense.

  • Speaker #1

    Sur LinkedIn, je le vois encore moins.

  • Speaker #0

    Oui, non mais ça va tarder. J'avais pris une... Quand moi j'ai commencé, il y a une fille qui s'appelle Valentine Soda, je ne sais pas si tu vois qui c'est, c'est une nana sur LinkedIn, tu vois, ça fait partie des gens qui sont très influents sur LinkedIn et qui ont fini par... faire de leur vie des coachings sur LinkedIn. Et je rentre de vacances et je vois qu'elle a ouvert, je ne sais pas si c'était vrai, mais elle disait qu'elle avait ouvert 50 créneaux pour les 50 premières inscrites pour avoir 45 minutes de coaching avec elle. Donc, j'avais payé mes 200, je ne sais plus combien, et j'avais eu ce coaching. Et j'avais trouvé qu'elle disait un truc, elle disait, tu as plusieurs types de postes. T'as les postes célébrations qui sont hyper faciles à rédiger, ça c'est les trucs que tout le monde voit. Un an de mon cabinet, j'ai réussi. Et alors là elle dit, le poste type c'est j'ai galéré, c'était dur, mais finalement après ta ta ta, je m'en suis sortie et je lève des chèvres dans de l'arzac et je suis hyper heureux.

  • Speaker #1

    Moi je supporte pas ces postes là.

  • Speaker #0

    Moi non plus j'ai du mal, mais le fait est que c'est un type de poste et la vérité c'est que ça draine. C'est quand même des postes... Je ne sais pas si on a le droit de dire ça, mais c'est des postes...

  • Speaker #1

    C'est ceux qui vont te ramener le plus de vues.

  • Speaker #0

    C'est les postes que tu as cliques,

  • Speaker #1

    tu vois. Qui te ramènent le plus de vues.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Ensuite, elle disait, tu as les postes d'information. Et elle disait, les postes d'information, c'est les plus difficiles à faire parce que tu es obligée d'avoir une punchline qui fait que les gens vont lire ton truc. Et elle disait, elle m'avait dit, tu dois faire une accroche qui est simple. mais qui est suffisamment percutante sans nécessairement être accrocheuse pour rien.

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça hyper important, comme tu dis les titres putaclic, ça a été stable. Mais il y en a plein qui le font, c'est quand même, il y en a plein qui disent moi aujourd'hui j'ai embauché une stagiaire, mais en fait on s'en fiche. Alors je suis d'accord, ça fait plus de vues, parce que dès que tu parles de toi, moi je l'ai fait le test, j'ai mis une photo de moi sur LinkedIn, c'est les posts qui ont fait le plus de vues, c'était incroyable. Et c'est n'importe quoi. Mais par contre, ok, ça me fait un chiffre qui gonfle mon égo comme jamais, mais par contre, c'est pas ceux qui me ramènent des clients. Et ça, c'est hyper important de le dire, parce que du coup, il y a des fois des posts où, je sais pas, j'ai 500 vues, 600 vues, donc c'est quasiment rien, et j'arrive quand même à avoir des clients là-dessus. Donc, tu vois, ça veut rien dire. C'est sûr que tu vas avoir plein de likes et machin et truc, mais en vrai, ça, c'est ton égo, en fait. Ça plaît à ton égo ?

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que, effectivement, je crois que c'est très juste. C'est très juste, t'as raison. Et elle, elle l'avait décomposée, elle me disait, t'as une punchline qui parle à... Et surtout, elle m'avait dit un truc qui m'avait vachement choquée, mais sur lequel, après, je me suis appliquée à le faire, elle me dit, il faut que tu fasses des phrases bien décrites, en fait. Elle me dit, c'est pas un star, en fait,

  • Speaker #1

    l'ingrédient. C'est beaucoup plus sérieux. Normalement, c'est un truc pro. Donc, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Ok, donc LinkedIn, la newsletter. Peut-être pas. Peut-être pas tout de suite. Peut-être pas tout de suite. Est-ce qu'ils sont arrivés tout de suite, tes clients ? C'était soft launch ou c'était...

  • Speaker #1

    Non, c'était doucement. Au début... Alors moi, j'ai fait le pire truc qu'il fallait faire. C'est-à-dire que je me suis installée le 30 octobre 2023 et quatre jours après, je suis partie en vacances à l'autre bout du monde.

  • Speaker #0

    Bien.

  • Speaker #1

    Donc du coup, bien. Voilà. Bien. Clairement, il ne fallait pas faire ça.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux,

  • Speaker #1

    quand je suis arrivée en janvier 2024, je n'avais pas de client. Voilà, il faut être très honnête, quand t'es en vacances, t'es en vacances. Et t'es même pas vraiment en vacances, parce que du coup, t'as un pied dans le câble que tu viens de créer et un pied en vacances. Donc, en fait, c'est la pire chose à faire. Mais c'est venu petit à petit, parce que LinkedIn, c'est pas du on voit un poste et bim, on va te recommander Non, ça met un peu de temps.

  • Speaker #0

    C'est quand même rapide.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais je ne vais pas vendre le truc comme demain, tu démissionnes, tu t'installes et tu vas gagner 10 000 euros par mois. Je ne le vendrai pas comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour un poste putaclic.

  • Speaker #1

    Il faut en vouloir, il faut en donner.

  • Speaker #0

    Clairement. On termine, comme tu le sais, toutes nos interviews par les questions qui fâchent. La première question, c'est la question politique. Si tu devais supprimer une règle du code de déontologie, ce serait laquelle ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai beaucoup réfléchi à ce truc. J'ai écouté tous les anciens podcasts, je t'avoue. Moi, je n'en enlèverai pas un. Par contre, il y a une pratique en droit de la famille qui m'irriste un peu le poil. C'est le courrier officiel. Il y a beaucoup de confrères qui rédigent des courriers officiels pour balancer tout et n'importe quoi sur son client. Et c'est insupportable. Parce que ce n'est pas ce que prévoit le R.I.N. Donc du coup, moi, je trouve ça insupportable. Et j'avoue que ce truc, je l'enlèverai direct.

  • Speaker #0

    Peut-être la façon dont les gens l'écrivent.

  • Speaker #1

    Oui. parce que je trouve qu'il y a beaucoup de jugements, c'est très haineux souvent,

  • Speaker #0

    donc voilà C'est le droit de la famille, c'est quand même tout un pan je te jure, tu es la deuxième avocate en droit de la famille donc il y a eu Michel, toi c'est quand même à l'air d'être un droit assez particulier, enfin moi je n'ai pas du tout fréquenté, j'en ai jamais fait tu vois, jamais, et j'ai l'impression que c'est un milieu qui est quand même C'est pas facile tous les jours. Question Gad Elmaleh, sur qui t'as copié ?

  • Speaker #1

    Alors je sais pas si j'ai copié quelqu'un mais je me suis inspirée, comme tout le monde, j'ai pas créé la roue donc vraiment. Juliette Ausha. D'abord Juliette, je trouve que son épisode avec toi a été vraiment très intéressant. Donc j'avoue que j'ai regardé un peu ce qu'elle faisait, etc. et je l'ai remixé à ma sauce. C'est une des concerts qui m'inspire.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que Juliette, je vous invite à écouter son épisode parce que ça fait partie des épisodes que j'ai adoré faire. Elle disait qu'elle avait une routine. D'ailleurs, avant de reparler de Juliette, la fille qui est folle, tu le mets à jour ton carnet ? Oui,

  • Speaker #1

    mais je l'ai tous les jours avec moi. Là, je suis venue à Paris, j'ai pris le train, j'avais mon carnet, j'ai noté dans le train mes idées. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Pourquoi tu ne l'as pas fait sur le téléphone ?

  • Speaker #1

    Parce que moi, je rédige tout à la main. Il faut savoir que mes conclusions, par exemple... Non !

  • Speaker #0

    Tu les mets à la main, après tu les tapes ! Tu sais que,

  • Speaker #1

    par exemple, quand j'ai passé les CRPA, toutes les épreuves, je les ai écrites sur le brouillon. Et après, je les ai recopiées au propre.

  • Speaker #0

    Mais t'es une chienne, on s'en fout pas, ça prend deux fois plus de temps.

  • Speaker #1

    Ouais, la note de synthèse, je l'ai écrite deux fois. Tout, en fait, tout, au droit des obliques, je l'ai écrite deux fois. Non,

  • Speaker #0

    mais peut-être les conclusions, là, maintenant, ça y est, non ?

  • Speaker #1

    Pas si, je sais pas, si c'est compliqué ou quoi que ce soit, c'est un dossier un peu touché, je rédige à main. En fait, moi, je vois mes idées à la main, alors que sur téléphone ou sur le clavier, je ne vois pas. Je ne sais pas, je n'arrive pas à écrire, je suis là. Mais non, j'en fais un. Ah ouais, j'en ai dit tout.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle que t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    30 ans.

  • Speaker #0

    30 ans, ok, très bien. C'est juste pour être sûre. Donc, je parlais de l'épisode de Juliette qui avait mis en place un truc que j'avais trouvé génial et que j'essaye de m'appliquer, qui elle disait, c'est un temps pour moi, c'est rendez-vous avec moi-même. Elle disait qu'elle avait fixé tous les vendredis, je crois que pour elle, c'était les vendredis. Tous les vendredis, elle reprenait du temps pour elle, deux heures qu'elle fixait dans son agenda, où elle disait, j'en suis où de mes lettres de mission ? J'en suis où de l'argent que j'ai dépensé ? De l'argent que j'ai rentré ? Est-ce qu'il y a des clients qui me doivent encore de l'argent ? J'en suis où des actions de com'que je voulais mettre en place ? Et je trouvais que c'était une hygiène de cab qui était hyper intéressante. Ce d'autant qu'à l'époque, quand elle m'en a parlé, enfin, je veux dire, ils n'étaient pas 46 dans son cabinet, je pense qu'ils étaient deux, tu vois. Comme quoi, la taille du cabinet n'a absolument rien à voir avec l'organisation que tu mets à ton côté.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Question Steve Jobs. Si tu devais donner trois conseils à un avocat entrepreneur qui a envie de monter son cabinet, quels seraient-ils ?

  • Speaker #1

    Le premier, ça serait d'oser. Parce que j'ai beaucoup de confrères, moi, qui maintenant m'écrivent et qui ont peur de se lancer. Et moi, je leur dis toujours, oser, c'est le premier pas vers la réussite. En vrai, des confrères qui finissent sous les ponts, ça doit exister, mais on survit, je trouve. Tu vois, après un an d'activité, moi je survis. Donc si j'ai pu le faire, j'estime que tout le monde peut le faire. Ça, c'est le premier conseil. Le deuxième que je donnerais, c'est de s'entourer. Vraiment, avant. Moi, je sais que par exemple, quand j'ai monté mon cab, parmi mes potes, j'étais la seule à monter un cab. Il y en avait plein qui s'associaient, etc. Mais moi, j'étais vraiment la seule. Et je suis allée voir les confrères et je leur ai posé des questions. Je leur ai dit, mais comment vous êtes installés ?

  • Speaker #0

    Je ne me sens pas avare de conseils, non.

  • Speaker #1

    Non, et en vrai, il y a deux ou trois confrères qui m'ont regardé bizarrement. mais il y en a plein qui m'ont dit, moi j'ai fait un crédit moi ci, moi ça, et tu vois ça c'est hyper important, il y en a qui m'ont dit il faut faire une fiche Google My Business mais tu sais, moi ça m'était pas venu à l'esprit comme ça, et du coup je trouve ça hyper important et maintenant aussi, pendant l'aventure, s'entourer parce que je sais que j'ai une difficulté dans un dossier, je peux appeler des confrères je peux appeler des confrères sur des idées tu vois, la dernière fois j'ai appelé Juliette parce qu'on a un dossier en commun et j'ai parlé avec elle de com tu vois, et on se dit, oh

  • Speaker #0

    l'intérêt des syndicats ou des choses comme ça peu importe celui que tu choisis d'ailleurs,

  • Speaker #1

    mais c'est effectivement de s'entourer d'autres confrères c'est hyper important et puis tu vois, entre chefs d'entreprise on peut se donner des tips qu'on va pas forcément copier-coller mais qu'on peut adapter à nos spé donc ça, s'entourer, je trouve que c'est très important et le troisième, c'est de prendre un bon comptable parce que moi, les chiffres ça passe pas, moi j'avais pas fait de business plan donc c'est de dire le truc Et moi, je me suis un peu lancée tout feu de flamme.

  • Speaker #0

    Je te jure, on en est avec Charlotte. On a fait, je ne sais pas, 47 épisodes ou je ne sais pas combien. Franchement, des gens qui ont fait des business plans. Je pense qu'on doit en compter quatre.

  • Speaker #1

    Non, mais en droit, t'as cinq. On fait du droit pour ne pas faire de maths, moi, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est un peu... C'est quand même...

  • Speaker #1

    On ne nous apprend pas ça à l'école. Personne ne nous dit, oui, il faut faire un business plan. Personne ne nous dit, il faut faire un dur réseautage. Personne ne nous dit, il faut faire de la coque.

  • Speaker #0

    Non, je suis d'accord avec toi, mais le minimum... Enfin, disons que moi, le minimum pour moi, vital... que d'un avocat doit faire, c'est... Pas un business plan, mais au moins savoir combien est-ce qu'il doit facturer par mois. C'est-à-dire, le travail qui doit être fait, c'est ton volume de chiffre d'affaires. Tu mets toutes tes charges, avec dans tes charges le minimum d'argent dont tu as besoin pour vivre. Tu divises par, disons, dix mois, parce que le reste du temps, tu vas être en vacances. Et là, tu as le chiffre que tu dois facturer par mois. Voilà, c'est simple. Tu vois, pour moi, il faut absolument avoir le minimum de facturation par mois. Et aussi, ce que je conseille de faire et qui est rarement fait, c'est le même travail en le divisant par le nombre de jours et en le divisant par le nombre d'heures que tu factures dans la journée pour savoir à combien est une heure. Si tu mets ton vrai taux horaire, parce que la vérité, c'est que tu vois à Paris, il y en a qui sont très très chers, mais disons que c'est entre 450 et 350 euros de l'heure, grosso modo à la louche. En région, je ne sais pas combien c'est, je pense que ça doit être un petit peu moins, mais globalement... tu vois, entre 250 et 350 euros de l'heure, on va dire ça comme ça. Après, encore une fois, il y a des beaucoup plus, mais je pense que c'est à peu près ça. Mais ça repose sur des usages, mais absolument pas sur du concret. C'est-à-dire que les gens, tu leur demandes s'ils sont rentables, ils ne peuvent pas te dire si le taux horaire, il est vraiment rentable ou s'il n'est pas rentable.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est qu'il y a d'autres choses. Mais je pense que là-dessus, on a des gros progrès à faire. Et moi aussi, tu vois. Là-dessus, c'est vraiment un truc, je me suis lancée, enfin, je me suis lancée sur plein de trucs, et on m'assure en plein de trucs. pas ça. Pas ce côté-là, tes charges, ton taux horaire, tout ça. Quand j'ai démarré, ça a été loin de moi. Vraiment. Et maintenant, ça y est, je m'y mets. Moi,

  • Speaker #0

    t'as pas tellement le choix, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    au bout d'un moment, t'as pas le choix. Il faut regarder les chiffres. Et souvent, quand tu cours à la catastrophe, tu te dis, mince, là, je vais vivre dans une tente que je vois sous un pont. Donc, il faut que je rentre la barre. Et en fait, c'est ça qui te force un jour à mettre les nez dedans et à apprendre. Mais personne ne t'apprend ça. Moi, ma famille ne me l'a pas appris. Et puis, à l'école, on ne te l'apprend pas. Mais au bout d'un moment, en fait, c'est soit ça, soit tu coules. Donc,

  • Speaker #0

    c'est pour ça qu'on a une formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Ce podcast a pour ambition de réveiller l'avocat entrepreneur qui sommeille en vous.

  • Speaker #3

    Alors, si vous avez envie d'oser, contactez-nous. Nous vous accompagnerons dans votre projet. Si vous voulez nous suivre et nous soutenir, abonnez-vous au podcast Génération Avocat Entrepreneur, disponible sur l'ensemble des plateformes d'écoute. N'hésitez pas à le noter 5 étoiles et à en parler autour de vous.

  • Speaker #2

    Vous pouvez nous retrouver sur nos réseaux sociaux. Charlotte Hugon, fondatrice de Votre Bien des Mouais, et Audrey Chemouli, fondatrice de Chemouli, Profession Libérale.

  • Speaker #3

    À très vite pour un nouvel épisode de Génération Avocat Entrepreneur.

Share

Embed

You may also like

Description

Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est rare de croiser des avocats qui admettent s’être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Et il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d’être coachés pour avancer et qui assument.

Notre invitée aujourd’hui, elle est tout ça...

Elle a commencé sans rien. Zéro client. Juste elle, sa détermination et un objectif clair : monter son cabinet, en partant de rien, à Lyon, en droit international de la famille. À 30 ans c’est de l’inconscience ou du cran 🤣

C’est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d’accueillir, dans ce nouvel épisode d’Avocats Générations Entrepreneurs, Cécile Pons.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Audrey Chemouli, avocate et entrepreneuse, fondatrice du cabinet Chemouli Profession Libérale, qui accompagne les avocats dans leur restructuration. Vous écoutez le podcast Avocats Génération Entrepreneur. La mission de notre podcast, vous donner les clés pour entamer votre propre transformation. Notre promesse ? Des interviews sans filtre, d'avocats innovants, créatifs et libres, qui ont cassé les codes et réinventé le business model pour s'adapter au nouveau marché du droit. Des contenus inspirants. des conseils et des techniques concrètes pour vous aider à devenir un véritable avocat entrepreneur. Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est aussi rare de croiser des avocats qui admettent s'être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d'être coachés pour avancer et qui assument. Notre invitée aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elle est un peu tout ça à la fois. Elle a commencé sans rien, zéro client,

  • Speaker #0

    juste elle.

  • Speaker #1

    Sa détermination et un objectif clair, montrer un cabinet en partant de rien à Lyon en droit international de la famille.

  • Speaker #0

    À 30 ans,

  • Speaker #1

    t'es soit de l'inconscience, soit du cran.

  • Speaker #0

    Et c'est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d'accueillir dans ce nouvel épisode d'Avocats Génération Entrepreneur,

  • Speaker #1

    Cécile Ponce.

  • Speaker #0

    Salut Cécile.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #1

    Alors Cécile, tu sais, on commence toujours par la même question. Cécile, qui es-tu ? Quel est ton parcours ?

  • Speaker #2

    Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée. Je m'appelle Cécile Ponce, je viens du sud de la France. Il y a 17 ans, je suis montée sur Lyon, à qui j'ai fait des infidélités parfois. Je suis venue vivre à Paris deux ans, je suis allée en stage à Genève, mais je suis toujours venue à un moment donné. À la base, je voulais être procureure de la République. J'avais des grands plans. Je voulais être procureure de la République. J'ai fait un stage avec un substitut du PROC à Marseille. C'était le stage de ma vie, c'était incroyable, mais après ça m'a montré les côtés un peu sombres du métier, qu'ils n'ont pas d'argent, qu'ils sont dépassés, qu'il y a plein de côtés... Ouais, proc. Proc, je ne sais pas, ça m'intéressait trop. Et en fait, je me suis dit, avec tout ce que j'avais appris en stage, que c'était peut-être pas le bon filon. On ne va pas se mentir. Et du coup, je me suis dit, ouais, tente le concours d'avocat d'abord. Et je me suis dit, si tu le rates, ça sera un signe, il faudra que tu tentes le NM. Et je ne l'ai pas raté.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et après, du coup...

  • Speaker #2

    collab classique ? J'ai fait une collab dans le sud de la France. Ma première collab, c'était dans le sud. Je suis rentrée parce que moi, j'avais un grand rêve dans la vie. C'était d'avoir la maison, le chien, la piscine, tout qui va bien. Donc, je l'ai testée. Et en fait, je me suis rendue compte que ce n'était plus mon rêve, que j'avais un autre rêve et je suis rentrée à Lyon. Et je suis devenue... J'ai fait une deuxième collab à Lyon en droit de la famille. Pourquoi le droit de la famille ?

  • Speaker #1

    Parce qu'avant, ta première collab, ce n'était pas du droit de la famille.

  • Speaker #2

    Si, c'était du droit de la famille, mais dans le sud. Moi, le droit de la famille, j'avais toujours dit que je n'en ferais pas. D'accord, c'est pour ça que je voulais être pro qu'à la base. Parce que mes parents ont divorcé quand j'étais jeune. Et j'avais choisi que moi, je ne voulais pas que mon histoire personnelle interfère avec mon histoire pro.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça a vraiment bien marché.

  • Speaker #2

    J'ai bien suivi mon plan,

  • Speaker #1

    bien marché.

  • Speaker #2

    Et en fait, j'ai rencontré un prof à la fac en M1, qui m'a fait adorer la matière de droit international. Et je l'ai eu en M1, M2, prépa et concours. Et en fait, j'ai fait mon stage final d'élève avocat chez lui.

  • Speaker #1

    Ok, il s'appelle comment ce monsieur ?

  • Speaker #2

    Alain Devers. Ok, c'est bon. Ouais. On l'embrasse clairement parce que c'est lui qui m'a donné le goût. Et en fait, j'ai découvert la matière. Je me suis dit que c'était pour moi. Et voilà, je me suis lancée là-dedans.

  • Speaker #1

    Ok, oui, parce que quand on s'était vues, quand j'avais écouté un précédent épisode que tu as fait dans un podcast qui s'appelle Cheat Code, j'avais été assez touchée par le fait que tu dises qu'en fait, le divorce de tes parents t'avait aussi amené à cette matière-là. C'est rare les gens qui... C'est pour ça que je l'ai mis dans mon intro, d'ailleurs. C'est rare les gens qui en parlent aussi ouvertement. Je trouvais ça cool. Et donc, la raison pour laquelle on s'est rencontrés, c'est que tu as fait un coaching avec Mickaël Bernard. Pour le coup, on embrasse Alain, mais je ne le connais pas très bien. Mais par contre, on embrasse encore Mickaël, que je connais beaucoup mieux. Donc, pour ceux qui ont envie d'écouter ces épisodes, c'est des épisodes dans lesquels ils livrent beaucoup de valeurs. Et notamment sur un certain nombre de choses. Et comment est-ce qu'on constitue les premiers pas ? Ou en tous les cas, moi, ce que j'aime bien, c'est quand ils... Il m'a aidé, moi et peut-être toi, à recentrer un peu sur l'essentiel ton cabinet d'avocat et qu'est-ce que tu voulais faire. Et du coup, c'est un truc de fou parce qu'on enregistre là et on est à un an de ton câble. Genre l'anniversaire, c'est demain.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc, c'est un câble qui est quand même relativement jeune. Oui. Et ce qui m'intéressait dans cet épisode, c'est que tu puisses nous raconter comment on passait de zéro à 70, qui est le nombre de clients que tu as eu aujourd'hui. c'était quoi ton jour 1 ? comment t'as réfléchi le truc ?

  • Speaker #2

    alors moi donc je suis rentrée à Lyon c'est ce que je te disais tout à l'heure dans ma deuxième collab on m'avait promis l'enfer, moi j'avais toujours dit bah non je réussirais, je réussirais donc moi le plan installation c'était pas mon plan de base clairement je me voyais bien collab toute ma vie parce que je m'étais étudiée l'administratif et tout ça me fait peur, sauf que bien sûr ce qui devait arriver arriva j'étais pas superwoman, j'étais comme les autres et ça a pété dans ma collab, j'ai fait un burn-out et je me suis mis en arrêt Et ça a été extrêmement violent parce que du jour au lendemain, j'ai été mise en arrêt pour la première fois de ma vie. Et j'ai dû réfléchir pendant cet arrêt à la suite à donner à ma vie professionnelle. Donc je m'étais dit que j'allais postuler à d'autres collabs et que si ça ne me plaisait pas, je me lancerais dans mon cab. Mais sachant que moi, je n'ai pas des parents entrepreneurs, je n'avais pas réfléchi avant ça à comment monter un cab et tout. Donc moi, je suis vraiment partie avec, comme tu dis, zéro client parce que moi, je n'avais pas anticipé tout ça. Donc pendant cet arrêt maladie, j'ai postulé, je suis allée aux entretiens pour être collab. Il y a un seul cabinet que je voulais vraiment, que je n'ai pas eu. En même temps, je pense que moi-même, je ne me serais pas embauchée, très honnêtement. Mais celui qui tient ce cab maintenant est un ami, donc voilà, j'adore. Et en fait, quand il m'a dit non, je ne te prendrai pas je me suis dit ok, soit tu quittes la profession, soit tu t'installes Je me suis dit va au bout du truc, installe-toi, et puis si tu vois que ce n'est pas fait pour toi, t'arrêtes et tu feras autre chose dans ta vie Et du coup, à partir de cet instant-là, j'ai acheté un calepin que j'ai encore, que j'ai avec moi.

  • Speaker #1

    C'est un calepin, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans le calepin, la première page, c'était qu'est-ce que je voulais de mon cabinet. J'avais marqué, genre, je veux une relation humaine avec mes clients. Je veux développer le DIP. Je veux faire des formations. Et après, tu tournes les pages, tu vois quel type de client j'aimerais avoir. Donc, j'avais réfléchi à tous les dossiers que j'avais eus en tant que collab. Et quels étaient les dossiers qui t'avaient le plus plu. Exactement. la relation parce que pour moi c'est hyper important vu que je fais une matière qui est quand même très humaine si tu t'entends pas avec ton client c'est extrêmement chaud parce que nous on forme un peu une équipe avec le client vu qu'on va dans des trucs hyper intimes et si tu t'entends pas avec lui ça devient très compliqué en fait même pour assurer sa défense etc donc moi j'avais vraiment noté tout dans le calepin comment j'envisageais tout quoi, mon cab,

  • Speaker #1

    mon site tu peux me donner un peu des exemples parler avec les clients régulièrement...

  • Speaker #2

    Me former au DIP. Après, j'ai mis plein de trucs, mais que je n'ai pas suivi.

  • Speaker #1

    C'est pas grave.

  • Speaker #2

    Je m'étais dit, peut-être me former au droit pénal de la famille. Au final, je déteste le droit pénal, donc je le fais à d'autres confrères. J'avais marqué plein de trucs comme ça. Et en fait, quand j'ai fait mon arrêt maladie, c'était l'été. Donc, j'avais combiné mon arrêt et mes vacances. Donc, j'ai eu trois semaines où vraiment, je suis partie toute seule face à moi-même. Et j'ai pu réfléchir qu'est-ce que je voulais vraiment dans la vie, dans quelle direction je voulais aller. Et j'ai écouté plein de podcasts, dont tous tes épisodes, même ceux qui ne me concernaient absolument pas. Et après, j'ai écouté plein de podcasts d'entrepreneurs, parce qu'en fait, à part toi, il n'y avait pas grand monde sur le créneau. Donc j'ai écouté, j'ai écouté, j'ai pris des notes. Et après, j'ai fait mes trois mois de préavis. Et je me suis lancée. Et en fait, quand je me suis lancée, je me suis dit, il faut que tu mettes toutes tes chances de ton côté. Et donc, prends un coach. pour t'aider, pour t'aiguiller, à te lancer parce qu'en fait, si tu démarres mal et que tu... Je sais pas, que tu t'effondres, ça va pas le faire. Autant te mettre dans le rouge dès le début, mais travailler à fond pour ensuite être bien lancé. Et c'est comme ça que je suis arrivée à Mickaël.

  • Speaker #1

    Je reprends un peu ton idée de carnet, parce que c'est hyper marrant. Moi, je travaille avec un mec qui s'appelle Mathieu Bouillon, qui accompagne les cabinets d'avocats sur l'implantation de l'IA dans les cabinets d'avocats. Bref. Et on a fait une formation il n'y a pas longtemps. Et il m'a parlé d'une méthode. Parce que moi aussi, quand j'ai compris, j'ai acheté un beau carnet. Alors déjà, je me dis qu'on est vraiment à l'ancienne. Parce que normalement, on aurait dû acheter autre chose qu'un carnet. Mais bon, bref, moi aussi, j'ai acheté un beau carnet. Et j'ai noté pas mal de trucs, mais je n'avais pas la discipline. Je ne l'ai pas fait comme toi. Et j'ai trouvé que ce que tu disais, c'est-à-dire que tu notes quel cabinet tu veux avoir. Et... Quel client tu veux avoir ? C'est une méthode qui a été conceptualisée par un mec et qui a été mise à son paroxysme par Jeff Bezos qui dit tu dois écrire le communiqué de presse que tu pourrais écrire dans 5 ans. Donc tu te mets à plus 5 et tu dis tu vas écrire ton communiqué de presse de ton cabinet. Donc le cabinet intervient dans telle matière, il a tant de collaborateurs, on a réussi à faire ça. Et genre tu te mets des jalons, tu vois. ça peut être le communiqué de presse ou ça peut être tu vois, se projeter et dit cette méthode là, ça s'appelle le walking backwards, c'est-à-dire que du coup tu vas là où tu devais être, tu fixes tes jalons et après t'essayes de te dire à partir de dans 5 ans ça veut dire que dans un an je dois être là ça veut dire que dans 2 ans je dois être là, ça veut dire que dans 3 ans je dois être là, enfin bref. Et donc en fait je trouve que c'est hyper intéressant de déjà se projeter en se disant je veux avoir ça, tu t'es pas dit je vais me couper Parce que le droit de la famille, ça fait partie des matières où il y en a beaucoup qui ont un spectre assez large du droit de la famille. Ils font pas mal d'autres choses un peu satellites. Le droit de la famille fait partie du truc, mais d'autres choses un peu satellites. Tu t'es pas dit, je vais me couper d'une partie des dossiers que je pourrais avoir. Ça t'a pas fait peur de te spécialiser vachement ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Parce qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que t'es dans un truc que tout ce qui est autour va pas arriver. Moi, honnêtement, aujourd'hui, je dois avoir... 70-75% de mes dossiers, c'est du DIP. Mais j'ai aussi des situations franco-françaises, parce qu'en fait, les confrères, ils se rappellent de toi pour le DIP, mais aussi pour tout le reste. Et en fait, ça ne te coûte pas du tout. Et du coup, moi, je suis contente parce que la majorité de mes dossiers, c'est vraiment ce que j'aime le plus. C'est le DIP. Et je trouve qu'actuellement, alors c'est que mon point de vue, mais je trouve qu'actuellement, arriver sur le marché, surtout en droit de la famille, et dire que je fais tout le droit de la famille, mais en fait, on est tellement... Enfin, nous, à Lyon, on est déjà 4000 avocats. Je ne sais pas combien disent qu'ils font des divorces, mais il y en a beaucoup, même en droit des affaires, ils font des divorces. Tu vois, ce qui t'arrive et que tu te dis, moi je fais du droit de la famille, qu'est-ce qui te différencie des autres, etc. Et puis moi...

  • Speaker #1

    C'était une question de se différencier des autres. Ouais,

  • Speaker #2

    c'était une question de se différencier.

  • Speaker #1

    Tu peux t'aimer ce que t'aimes.

  • Speaker #2

    Ouais, surtout, c'était aussi, surtout, que moi je voulais que tous les jours, m'éclater dans mes dossiers. Vraiment, il y a des dossiers que je n'aime pas, je ne prends pas, et je sais que je passe à côté d'un chiffre d'affaires, peut-être, mais pour l'instant, Voilà, et le droit pénal de la famille, tu vois, par exemple. Parce qu'il y en a beaucoup qui font la famille sens global. Moi, je ne le fais pas, je l'envoie à des confrères. Parce que ça ne m'éclate pas. Parce que quand j'arrive au tribunal correctionnel, j'ai la boule au ventre et tout, tu vois. Et du coup, moi, je trouve qu'on est déjà assez stressés de base. Donc, si pour en plus faire des trucs qu'on n'aime pas, je ne vois pas l'intérêt, quoi. Moi, j'ai besoin de tous les jours me lever avec la passion.

  • Speaker #1

    Ouais, putain, oui. Oui, non mais c'est... Non mais je comprends, mais j'aimerais... Mais on refera cette épile de l'aspect dans deux ans. Parce que franchement, non mais je te dis, moi j'ai commencé mon cab en me disant, jamais, jamais je ferai du contentieux. Je déteste le contentieux. Et putain, après avoir envoyé, genre, je sais pas, depuis que j'ai commencé, donc ça fait trois ans, je pense que j'ai envoyé 40 dossiers à des confrères en contentieux. 250 000 euros plus tard d'un horaire non perçu chez moi, chez les confrères. Donc, j'ai des belles bouteilles, tu vois, j'ai des soit belles bouteilles de vin, soit des caisses de vin en fonction du dossier. Mais juste, le chiffre, il n'est pas chez moi. Donc, tu vois, je me pose la question. Est-ce que j'en sais rien ? Mais peut-être...

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Je réfléchirai peut-être plus tard. Mais là, pour l'instant... Après, je pense aussi, les goûts, ils évoluent. Tu vois, là, tout de suite, on peut faire du DIP, du divorce. Est-ce que dans trois ans, je n'aimerais pas le tribunal correctionnel ? Peut-être. Et tu vois, ça changera, ça évoluera. Mais moi, à l'heure actuelle, tous les jours, je me lève et quand je te parlais du rêve d'avoir la maison, le chien et tout, mon rêve a changé et c'est ce que je vis maintenant. Et ça, pour moi, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui peut argumenter avec ça, en plus avec les yeux qui pétillent. La meuf a des yeux qui pétillent, elle est amoureuse de son métier. Ok, donc du coup, tu achètes ton petit carnet, tu te dis je me casse de l'endroit où je suis. En fait, je ne suis pas heureuse, je m'en vais, je m'installe, je tente. Et tu prends un coach. Parce que tu te dis, j'ai pas le temps d'attendre en fait, je veux que ça marche tout de suite. Et il t'apprend, je veux dire, on va mettre de côté le fait que c'est Mickaël et qu'on l'aime beaucoup. Qu'est-ce qu'il t'apprend ? C'est-à-dire, qu'est-ce que t'apprends avec lui et que tu te dis, putain, ça j'aimerais bien le transmettre à des auditeurs parce qu'en fait, ça je l'aurais pas... Enfin, tu vois, c'est comme ça qu'il fallait faire. J'ai bien fait.

  • Speaker #2

    Alors, lui m'a apporté deux choses, là, avec 10-11 mois de coaching plus tard, je vois deux choses. Un, il m'a apporté un truc qui est hyper important quand tu te lances, c'est l'écoute. honnêtement tu vois des fois il dit rien mais il m'écoute et il me dit ouais si si tu ferais plus comme ça comme ça et ça tu vois déjà c'est incroyable parce que quand tu te lances seul ben t'aimes bien partager des trucs.

  • Speaker #1

    Ah bah un sparring partner.

  • Speaker #2

    Voilà exactement et deux tu vois par exemple dans le plus concret on est allé travailler le personnage donc quel est ton client idéal parce que moi mon client je le visualisais mais sans le visualiser je connaissais pas ses habitudes son cercle social etc.

  • Speaker #1

    Tu peux décrire là maintenant ton client idéal ?

  • Speaker #2

    Mon client idéal ? Ton personnage ? Persona, ça serait un homme entre 40 et 50 ans, cadre, qui aime la vie, qui profite avec ses amis, qui est très papa aussi, parce que mes clients sont très papas. Donc voilà, qui peuvent se séparer, mais par contre, qui demanderont la résidence alternée. Tu vois, des trucs. C'est fou ! Voilà, tous mes clients sont à peu près comme ça. Ok. Et du coup, tu vois, avec Mickaël, on a vraiment travaillé les détails, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est super détaillé. Il est très papa. Putain, c'est fou ! Attends, c'est comme si moi, je transpose un client en droit des affaires. C'est quoi ? Un homme et il est très... Je ne sais pas. Ok, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, tu vois, après, on a construit la com comme ça. Alors, la com, lui, m'a beaucoup aidé, par exemple, avec mon site Internet pour les phrases où c'est moi qui rédigeais tout et puis il me donnait son avis. Et comme lui, il est un peu le pied chez vos avocats, mais qu'il n'est pas lui-même avocat et qu'il pourrait être client, tu vois, ton regard est hyper important, en fait, parce que Mika... Alors, je ne lui souhaite pas du tout, mais demain, il pourrait être mon client. C'est ça le truc On adore sa femme par ailleurs Tu vois ce que je veux dire Demain en fait Et du coup son regard Et moi c'est ce que j'ai fait quand je me suis lancée Mon site par exemple je l'ai envoyé à toutes mes potes qui n'étaient pas avocates Pour avoir leur avis Pour leur demander si ça leur parle etc Et Mika sur ça il m'a vraiment aidée

  • Speaker #1

    Ok donc le carnet Le coaching Et en avant-gringant quoi

  • Speaker #2

    Et après LinkedIn

  • Speaker #1

    Et après LinkedIn Parce que du coup tu tu identifiques le quarantenaire entre 40 et 50 qui est 4Sup en fait c'est quoi son réseau social ? C'est soit Instagram, soit LinkedIn ?

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça, et en fait moi je l'ai à titre privé, mais j'aime pas du tout mon image, enfin je suis pas très à l'aise avec la photo,

  • Speaker #1

    et là tu vois aujourd'hui la vidéo je suis pas à l'aise et du coup je m'étais dit,

  • Speaker #2

    parce que moi à la base LinkedIn je voyais ça comme un trou noir, un truc que t'as depuis X années, quand j'ai commencé j'avais 150 abonnés, mais tu sais j'avais ouvert en 2016 2017, comme tout le monde et Et c'était un truc que je ne comprenais pas du tout. Mais par contre, je savais que sur LinkedIn, on n'était pas obligé de se montrer. On pouvait écrire des textes. À la base, c'est ça. On écrit des textes et à la limite, on colle une page et puis c'est tout, en fait. Tu n'as pas besoin, en principe, de te montrer. Et du coup, moi, je me suis dit, je choisis. un réseau où tu vas t'éclater parce qu'en fait, c'est quand même du taf, mine de rien. Et du coup, si tu vas à contre... Enfin, tu vois, t'es dégoûté du truc, tu seras jamais bon, en fait. Je pense que là où t'es bon, c'est là où t'aimes faire. Donc du coup, je suis allée sur LinkedIn. Au début, je faisais un peu ce que tous les confrères font. Tu sais, genre, tu exposes une jurisprudence et tout. Et en fait, un jour, tu vois, avec Micka, on s'est demandé si c'était la bonne com parce que du coup, avec Micka, il a commencé à me connaître. Et il s'est dit, tu fais un peu sérieux sur LinkedIn, que tu n'es pas... pas en vrai, je ne suis pas non plus le clown de service, mais tu vois, moi je ne fais pas partie de ces confrères qui vont faire de la doctrine sur Dallos, etc., que ça va être hyper sérieux le avant, pendant, après, machin et tout. Moi j'ai quand même un petit côté fantasque. Voilà. Et j'avais besoin, moi j'avais trop peur que le client il me lit sur LinkedIn, qu'il me rencontre en vrai et qu'il me dise il y a deux personnes. En fait, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu t'es pas dit avec un ton léger, moi je me pose toujours la question de Est-ce qu'on ne te prend pas au sérieux parce que tu as un ton léger ? C'est ça ma question.

  • Speaker #2

    Alors moi à la base, comme je te dis, j'avais 150 abonnés à la base.

  • Speaker #1

    Donc tu ne prenais pas un risque énorme.

  • Speaker #2

    Je me disais, au pire tu te plantes, tu supprimes ton compte. Il n'y avait personne qui me voyait. Je ne risquais rien. Et moi je dis à tous mes confrères, consœurs, je leur dis, lancez-vous maintenant. Plus votre compte est petit, mieux c'est. Parce qu'en vrai, tu vois un peu ce qui marche, ce qui ne marche pas. Et en fait, au fur et à mesure, les gens sont venus me voir et m'ont dit, ça me fait beaucoup rire, j'aime beaucoup. ça me parle et donc là c'est comme ça que j'ai continué et je me suis dit ben non en fait. Après l'humour, je suis d'accord je suis pas toujours drôle, ça c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi je me fais rire moi-même. On peut peut-être décrire un peu quand même donc ton LinkedIn en fait tu fais beaucoup d'images, je sais pas comment on appelle ça, des pictos. Et donc, par exemple, le dernier, et si on reprenait les bases sur la pension alimentaire France Inter, puisque j'imagine que France Inter a dit des conneries, le radio dit la pension alimentaire n'est calculée qu'en fonction du salaire des pères et il y a un petit homme, j'imagine, qui est assis devant son poste de radio et qui dit il faut que je pense à planquer mes primes, moi Donc en fait, effectivement, et tout est... Alors, c'est toujours ce qui est cool, enfin moi, en tous les cas, ce que j'ai trouvé hyper cool, que je n'ai pas réussi à faire d'ailleurs, C'est que tu utilises toujours les mêmes codes couleurs, c'est toujours un picto, c'est toujours... C'est le même bonhomme, qui est d'ailleurs un bonhomme très simple. Tu le fais sur Canva,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, Canva, j'ai l'abonnement premium.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas de paye ? Oui, bien sûr !

  • Speaker #2

    Mais c'est 10 euros par mois,

  • Speaker #1

    tu vois ! Attends, tu peux les informer. Vous avez le nombre inutile que j'ai.

  • Speaker #2

    Je te dis, c'est le meilleur investissement de ma vie, quand même.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est une bonne part.

  • Speaker #2

    Du coup, je fais tout avec. Pour le coup, j'ai même fait mon logo. C'est moi qui ai fait le logo. Et donc, je l'ai fait là-dessus. Donc, tu vois, j'ai bien rentabilisé. Je le conseille à tout le monde. Et ouais, je fais toujours le même truc parce qu'il faut que ça aille vite. Ça prend beaucoup de temps déjà de base. Donc, si je peux...

  • Speaker #1

    Tu t'organises comment ?

  • Speaker #2

    À la base, quand j'ai commencé mon cab, j'avais pas beaucoup de clients. Donc, forcément, je pouvais le faire dans la semaine. J'avais beaucoup de temps. Maintenant, je le fais le samedi ou le dimanche. Ok. Ça passe sur le...

  • Speaker #1

    Et ça prend combien de temps ?

  • Speaker #2

    Les textes, c'est hyper court parce que j'ai tout le temps des idées. J'ai tout le temps des idées de quoi dire. les images, ça prend un peu de temps, mais par poste, je dois y passer 30 minutes.

  • Speaker #1

    Du coup, jamais t'as eu peur que les postes humoristiques fassent pas suffisamment sérieux ? C'est un non. Non,

  • Speaker #2

    jamais. Après, on me l'a jamais dit en fausse. Je pense qu'il y a des confrères qui n'aiment pas du tout. Mais voilà. Au final, moi, j'écrivais mes postes pour mes clients, et en fait, ça a touché mes confrères. Et mes confrères m'ont recommandé. Donc, en fait, moi...

  • Speaker #1

    Les clients, ils viennent d'où, du coup ?

  • Speaker #2

    Ils viennent de que des recommandations de confrères et de notaires qui me lisent sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc en fait c'est les confrères qui lisent et qui me recommandent. Donc en fait ton personna c'est pas un avocat, c'est un avocat ou un notaire d'entre 40 et 50 qui s'a fait marrer par LinkedIn. Ouais,

  • Speaker #2

    j'ai beaucoup beaucoup et je demande toujours à mes clients d'où ils viennent et ils me donnent des noms que je connais pas à chaque fois de confrères ou de notaires. Et en fait quand je vérifie dans mes abonnés sur LinkedIn, je les vois. Donc tu vois, c'est eux qui me recommandent. Et en fait, je pense, pour en avoir discuté avec certains confrères, ils me disent, vu que tu es un peu différente des autres et que tu nous fais rire parce que tu casses un peu le code du monde des avocats qui est très carré, on te retient facilement. Et quand on doit te donner un nom en droit de la famille, on pense à toi.

  • Speaker #1

    Et Instagram aurait pu être une façon de faire, mais toi, tu n'es pas à l'aise avec le code.

  • Speaker #2

    Je pense que oui, en vrai, je pense que oui. Moi, je suis sûr.

  • Speaker #1

    Je suis sûr.

  • Speaker #2

    Tu peux le développer partout.

  • Speaker #1

    Il y a des confrères qui le marquent de la même façon. Ah oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a des confrères qui t'aiment.

  • Speaker #1

    Mais tes pictos, t'as pas essayé de les foutre sur Instagram ?

  • Speaker #2

    J'ai 200 abonnés. En plus, je peux pas être partout. Au bout d'un moment, tu vois...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un vrai sujet, ça.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux être bien sur Insta aussi, mais après, moi, j'ai pas le temps. Moi,

  • Speaker #1

    j'adore LinkedIn. Moi, j'adore LinkedIn. Mais le truc, c'est que si tu veux, moi, les réseaux sociaux... Alors, du coup, moi, j'ai un compte Instagram, mais... Je pense que j'ai dû poster moi-même zéro. Et les seules que j'ai postées... Je n'ai jamais posté un truc. C'est la fille avec laquelle je travaille, Charline, qui a posté mes trucs. Et c'est vrai que ça faisait... En fait, si tu n'as pas une vraie activité sur Insta, que tu ne mets pas un peu du tien, en fait, ça fait un peu pchit. Et LinkedIn, j'adore parce que je trouve qu'il y a... Enfin, c'est rare d'avoir quelqu'un qui te parle très mal sur LinkedIn. C'est hyper... Enfin, c'est beaucoup... Je trouve que c'est beaucoup plus pollucé que les autres réseaux sociaux. Qu'est-ce que j'en entends ?

  • Speaker #2

    C'est pas Twitter, ça c'est sûr que moi j'ai pas de haters. Pour moi les haters c'est ceux qui s'attaquent personnellement en politique sur ta réputation. Ça j'ai pas. Par contre en droit de la famille, il faut savoir qu'on touche des sujets sensibles, du type mal mariage pour tous, la GPA, etc. Et des fois j'ai des commentaires virulents là-dessus. Pour l'instant j'ai bloqué qu'une seule personne sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Ah oui, t'as déjà bloqué quelqu'un ?

  • Speaker #2

    Je l'ai déjà bloqué parce que j'avais fait un post, et je l'avais vu sur Insta, Jacques Mus qui annonçait qu'il avait eu recours à la GPA au Québec. Et donc il annonçait la naissance de ses enfants, machin et tout. Et j'avais regardé les commentaires en dessous sur Insta, et il ne savait que des mensonges et puis des trucs atroces. Et donc moi j'ai fait une publication sur LinkedIn qui disait Parlons bébé, parlons mode, parlons GPA En gros, je disais que effectivement la GPA en France c'était interdit, mais que pour tous ces enfants qui sont issus de la GPA à l'étranger,

  • Speaker #1

    La France a été obligée de les reconnaître.

  • Speaker #2

    Et en fait, en dessous, je me suis collée un nombre de commentaires qui étaient homophobes. Et c'est la première fois dans une publication que j'ai modifié ma publication. Et à la fin, j'ai dit tout commentaire homophobe ou haineux sera supprimé. Et il y en a un qui m'a aidée. Vraiment, je trouvais ça scandaleux. Déjà de rajouter, je me suis détestée de le rajouter, mais j'ai voulu que je le fasse. Et je me suis retrouvée sur un blog religieux. Non mais ça allait hyper loin le truc, et on m'a dit que j'étais un enfant de Satan, parce que je prônais la GPA, je sais pas quoi, enfin le truc, ça mélangeait religion extrémisée et tout, et là j'ai dit c'est mort, je bloque, y'a pas de débat à avoir, moi c'est pas possible, des commentaires comme ça j'accepte pas, parce que ok c'est un réseau social, tu peux débattre et tout, par contre l'homophobie c'est quand même interdit par la loi, donc au bout d'un moment c'est stop. Et donc c'est un des seuls, mais parce que nous en droit de la famille on touche des sujets qui sont un peu, qui se discutent en fait dans la société.

  • Speaker #1

    Oui oui bien sûr ! J'ai reçu, il n'y a pas longtemps, Michel Daillon, qui a publié un livre super d'ailleurs. J'ai enfin terminé son livre. Et elle disait On a les mains dans les entrailles de la famille française Et je trouvais que c'était très bien dit. Parce que c'est effectivement des choses qui remuent les gens vachement.

  • Speaker #2

    Moi, je vois les confrères quand ils font des posts sur la session d'entreprise. En vrai...

  • Speaker #1

    Tu vois, il y a les commentaires ici de personne. C'est plus l'immiscer. Moi, j'ai fait un post sur... Ouais, c'est sûr. Les posts, ils sont moins excitants. C'est ça. Donc, tu fais tout, tout seul, ta com ?

  • Speaker #2

    Ouais. Tout seul. Tout, tout, je délègue rien.

  • Speaker #1

    Ah, vraiment ? Et t'as pas l'intention de déléguer à un moment donné ?

  • Speaker #2

    Je vais embaucher en 2025, là.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. En avocat.

  • Speaker #2

    En avocat.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    ouais, ouais. Parce que la com, moi, je trouve que c'est un truc sympa, qui me change un peu de mon quotidien.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que, tu vois, j'ai rencontré une autre jeune femme, Nolwenn Leroux, que je vais interviewer prochainement. Et elle m'a dit... Moi, j'avais envie d'arrêter la profession parce que j'en avais marre, parce que c'est hyper dur de droit de la famille. Je fais une petite série de droit de la famille. Et elle disait... Et en fait, les réseaux sociaux, ça m'a permis de... de faire autre chose que mon métier différemment. C'était ma...

  • Speaker #2

    Ta bulle, un peu ? Quand tu traites des dossiers qui sont... Il y a des divorces qui se passent très bien, mais quand il y a des divorces qui sont très hard, tu te mets sur LinkedIn, tu travailles à un poste, en vrai, ça te fait souffler. Ça te permet de t'évader. Moi, j'ai fait plein de rencontres comme ça, pour l'installation, quand on parlait créer un cabinet de toutes pièces. Moi, je n'avais aucun réseau. Parce que, comme je t'ai dit, je n'avais pas écrouché en avant. Et en fait, LinkedIn, les gens sont venus à moi. Moi, ils sont venus en message privé. Ils m'ont dit Bonjour, est-ce qu'on peut se rencontrer ? J'adore votre communication. Venez, on prend un café, on va manger, machin et tout.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un peu le mythe où on dit quand tu t'installes, les gens ont envie de t'aider. Mais ce n'est pas du tout un mythe, en fait.

  • Speaker #2

    Alors, si je n'avais pas eu LinkedIn, je pense que je n'aurais eu personne. Non, mais ouais. Oui, clairement, les gens, ils sont venus à moi. Et tu vois, maintenant, je fais des dîners à Lyon entre entrepreneurs, notaires, avocats et tout. Parce que du coup, j'ai rencontré tellement de gens que je les ai fait rencontrer entre eux. Tu vois, des trucs comme ça. Et c'est grâce à ça que j'ai construit mon réseau. Moi, c'est LinkedIn.

  • Speaker #1

    OK. Et c'était ambitieux quand même de partir. Parce que, bon... C'est très bien fait, la communication est hyper pro. Ce qui est marrant, c'est qu'il y a assez peu de tâtonnements. Alors, je ne sais pas si c'est le carnet, je fais une obsession sur le carnet. Je ne sais pas si c'est le carnet ou Mickaël ou ta personnalité, certainement un combo des trois. J'ai l'impression que tu as assez peu tâtonné. En fait, c'est ça qui m'a intéressée dans ton parcours au démarrage, qui est normalement un truc qu'on fait tous, c'est-à-dire que tu tâtonnes un petit peu et en fait, après, ça devient quelque chose. Je trouvais ça sympa que toi, tu aies... Tu vois, tu as eu une lancée assez franche. Mais du coup, il y avait quand même un truc qui était vraiment osé. C'était le droit international. Comment on touche l'international quand on décide ? Parce que que ça soit valable pour le droit de la famille ou pour n'importe quel... Comment tu décides ? Enfin, tu décides parce que t'aimes. OK, vas-y. Et après, comment tu fais pour toucher ? Tu parlais d'un dossier au Vietnam. Comment tu fais pour toucher ces gens-là ?

  • Speaker #2

    C'est un recours. Les recos, LinkedIn. En fait, moi, tu vois, par exemple, mes posts sur LinkedIn, on va dire 50 ou 60% de mes posts, ça parle des IP. Le reste, ça parle famille lambda, mais ça parle des IP. Et du coup, il y a des notaires qui pensent des IP, qui pensent à moi. Parce qu'en fait, ma com, elle est actuelle.

  • Speaker #1

    Elle tourne autour des IP.

  • Speaker #2

    Et du coup, les gens, au bout d'un moment, ils savent que moi, c'est des IP. Et c'est comme ça que je chasse des dossiers Vietnam, Afrique, Etats-Unis, et voilà. Parce qu'en fait, je le dis tout le temps. Quand tu veux quelque chose, il faut que tu martelles, t'as comme là-dessus. Tu peux pas partir dans tous les sens, tu vois. Il faut que tu choisisses un truc, tu y vas à front. Et en vrai, tu récupèreras tout ce qui est périphérique en même temps. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Sans avoir peur d'une verticale, quoi. Sans avoir peur de... Souvent, on nous a dit dans ce podcast qu'avec Charlotte, on avait noté qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que tu traites que d'un point spécifique d'une matière qu'on te donnera pas le périphérique.

  • Speaker #2

    on me donne plein de trucs autour et je te dis, j'ai des dossiers franco-français et voilà. Oui,

  • Speaker #1

    ça n'a jamais l'impression d'être...

  • Speaker #2

    J'aime pas le mot spécialiste parce que j'ai pas passé la spécialité,

  • Speaker #1

    mais quand t'es dans le domaine... On sait des points où tu parles.

  • Speaker #2

    Quand t'es dans le domaine DIP, ça veut dire forcément que tu connais le franco-français. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup, on te les donne aussi. Mais c'est comme si tu disais moi, en droit du travail, je fais que du salarié. Tu connais tout autour aussi. Donc tu peux faire employeur aussi normalement ? Ouais,

  • Speaker #1

    je sais bien, mais le problème, c'est que les gens ont toujours peur que quand ils vont choisir, ils vont exclure. Et la meilleure phrase, c'est quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça. Non, mais ça, on me l'a martelé et Mika me l'a dit aussi, tu vois. Cette phrase, je suis totalement d'accord. Et puis moi, vraiment, c'est ce que je voulais dans ma vie, c'est faire du DIP. Je le voulais plus que tout.

  • Speaker #0

    T'en faisais déjà dans ta collab précédente ?

  • Speaker #1

    Non, j'en faisais pas. Ah oui,

  • Speaker #0

    donc en plus c'était...

  • Speaker #1

    J'en faisais très très peu parce que c'est pas du tout... Le cabinet était pas tourné là-dessus du tout. Donc moi j'avais dit justement dans mon calepin, tu vois, la première ligne c'est faire du DIP. C'était mon truc à moi, quoi. Vraiment, j'ai toujours aimé ça et je voulais faire ça parce que moi j'ai une maman qui est kiné, bon rien à voir, mais qui a son propre cabinet. Et qui m'a toujours dit qu'elle, elle se levait tous les jours avec passion. Et moi je voulais tous les trucs là.

  • Speaker #0

    Ok. Et après, je sais qu'aujourd'hui, tu fais un cursus en plus à ça, c'est ça ? Oui. Tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, j'adore apprendre. J'aime tout le temps apprendre. Je suis plein de formations, surtout les écoles possibles et imaginables. Je suis même les formations avocats de Paris. Et avec ma clientèle qui s'est un peu développée au fur et à mesure, je me suis dit qu'il fallait que je reprenne quelques bases, notamment dans le patrimoine de la famille. Parce que comme mon personnage c'était le 49er, 50er, cadre, etc. Forcément certains ont du patrimoine. Et si tu veux, moi je peux pas arriver à la bouche en cœur et leur dire je sais pas. Donc je me suis dit go, reprends tes études. De toute façon à la base quand je m'étais inscrite j'avais moyen de client. Donc je m'étais dit j'avais le temps. Bon grade d'erreur je n'ai plus le temps mais bon c'est pas grave. Mais du coup je me suis dit bah en fait c'est pas quand tu seras à la tête sous l'eau etc. que tu le feras donc fais-le maintenant. Et puis voilà je me suis lancée. Et du coup, je fais le DU droit patrimonial de la famille à Paris. C'est deux jours par mois. Je monte deux jours, je rencontre des confrères. Hyper intéressant. J'apprends, je vois mes potes, mes clients. Et voilà. Et du coup, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Moi aussi, je me suis lancée dans une formation. Comment piloter l'innovation ? On va voir. Parce que je me dis, pareil que toi, c'est-à-dire que mes clients, c'est des cabinets d'avocats ou d'autres des professionnels libéraux. Et quand même, le champ, le défi, je pense, de la profession libérale pour qu'elle existe, dans le monde dans lequel on est, c'est l'innovation et sa capacité à innover et à se remettre en question. Et du coup, je me suis décidée à se faire ça. Et là, maintenant, je me dis pareil que toi, je ne sais pas très bien comment est-ce que je vais caser ça, mais ça va bien se passer.

  • Speaker #1

    Pour les semaines où je viens en formation à Paris, c'est sport. C'est sport, mais après, j'adore. Je trouve que j'adore plein de trucs. Je discute avec plein de confrères aussi. Je trouve qu'il n'y a que du positif à se former. Et moi, pendant ma précédente collab, je n'avais pas le temps, parce que j'ai géré plus de 100 clients à la fois. Et j'étais dans le droit de la famille de Ture, donc tout ce qui est violences conjugales, etc. Donc, je n'avais pas le temps de vivre, je n'avais pas le temps de me former. Et c'était vraiment mon point dans mon petit carnet, où je m'étais dit, tu vas te former, parce que le droit, ça bouge tout le temps. En vrai, il y a tout le temps des nouvelles jurisprudences, etc. Il faut que tu sois à la page, parce que tu ne peux pas donner des mauvais conseils aux gens quand ça concerne leurs enfants, la pension alimentaire, etc.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ton personna, c'était un papa, quelqu'un qui s'occupe de ses enfants. Donc dans ton personnel, il n'y avait plus de violence conjugale ?

  • Speaker #1

    Non. J'en fais encore. J'en fais parce que l'adrénaline du dossier, l'ordonnance de protection et tout, ça c'est un truc qui me plaît. Mais je trouve que ça aspire ton âme aussi. Vraiment, quand tu fais un dossier d'ordonnance de protection, tu ressors de là, t'es lessivée, t'en veux plus, il faut que tu reprennes ta vie normale et tout. Et c'est dur. C'est un peu dur, je trouve, parce que moi j'ai vu les... Ben voilà, tu vois le tréfonds de l'humanité, clairement. Et bon, ça me plaît. mais j'ai pas du tout, tu vois, j'accepte pas non plus ma com là-dessus.

  • Speaker #0

    Non, mais je comprends. Une petite question, tu as fait une newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, ça c'est Mika, ça. Je le dis, je le balance.

  • Speaker #0

    Elle vit, cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Alors, ouais, elle vit. Je me suis... Ça marche. Oui et non, non, plutôt non. Parce qu'en fait... Là, je m'étais vraiment concentrée sur LinkedIn. 2025, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #0

    Ah, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, je me suis fixée ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on est complètement sûre que ce soit important d'avoir une newsletter ? Moi, je n'arrive pas à me...

  • Speaker #1

    Moi, tout ce que je fais, à la base, LinkedIn, la newsletter et tout, c'est pour me faire kiffer moi aussi. Il y a de ça. Moi, j'adore écrire. Quand j'étais petite, j'écrivais des petites histoires, des petits romans, machin, policier, truc. J'ai toujours eu cette imagination. Et du coup, tu vois, moi, ma newsletter, c'est vraiment... Je la fais devant Netflix et j'écris que je suis devant Netflix en train de regarder des comédies romantiques.

  • Speaker #0

    Et après... Il n'y a plus aucune comédie romantique dans Netflix que je n'ai pas regardée. Ouais,

  • Speaker #1

    ben voilà, donc tu me comprends. Donc du coup, je l'écris comme ça, moi, et j'envoie ça aux gens et je sais, pour l'instant, tous ceux qui me l'ont lu m'ont dit qu'ils se sentaient proches de mes paroles, qu'ils me comprenaient bien et que ça montrait une facette de moi assez cool. Voilà.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça prend du temps putain !

  • Speaker #1

    Ouais, ça prend du temps par contre. La newsletter c'est pire que LinkedIn moi je trouve.

  • Speaker #0

    Bah oui ! Parce qu'en plus, toi, t'écris des articles très régulièrement.

  • Speaker #1

    Une fois par semaine, j'écris sur mon site.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine ? Ouais. Et ça, c'est plutôt des trucs de doctrine ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est plutôt des questions pratico-pratiques du style Si je suis mariée à un Belge que je vis en France, quel juge saisir ?

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, c'est des petits articles. Du coup, c'est des brèves.

  • Speaker #1

    C'est des brèves qui font mille mots quand même.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, c'est plus des brèves.

  • Speaker #1

    C'est plus des brèves. Non, non. Mais après, tu vois, ce qui est bien, c'est que quand tu fais un article ou une newsletter, après, tu peux le décomposer. En petit post LinkedIn.

  • Speaker #0

    Tu peux me raconter un peu ta routine pour avoir des idées ? C'est-à-dire, le grand problème des gens...

  • Speaker #1

    C'est la page blanche.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. C'est la page blanche et surtout qu'ils ne se lancent pas, ils ont peur de raconter des conneries. Alors ça, tu t'en as parlé, tu as dit écoute, gars, tu as 150 abonnés, donc si tu racontes n'importe quoi, franchement, tout le monde s'en fout. Ok, admettons. Mais après, ce que moi je rencontre, c'est les gens qui me disent, mais je ne sais pas quoi raconter, mais qu'est-ce que je peux raconter ? Tu vois, c'est un peu ça. Alors, t'arrives à me processualiser l'histoire ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais. En gros, sur mon carnet, toujours. En même temps que je réfléchissais à comment jouer mon cab, j'avais toujours pensé à rédiger. Donc, j'avais fait une liste d'articles que je pouvais rédiger.

  • Speaker #0

    De thèmes.

  • Speaker #1

    De thèmes, mais des grands thèmes. Au début, ça démarre par très très grands. Genre, quels sont les divorces en France ? Tu vois, et bam, tu fais quatre postes. Le divorce pour faute, le divorce national, national.

  • Speaker #0

    Très bien, ouais.

  • Speaker #1

    Et en fait, quand tu rédiges, par exemple... ton divorce pour faute, tu sais, c'est une violation des devoirs du mariage. Bim ! Devoirs du mariage. Et tu refais un poste comme ça. Et en fait, je trouve que plus tu vas rédiger, plus tu vas avoir des idées. Et après, j'écoute beaucoup les gens parler. Du coup, ils me donnent plein d'idées, parce que tu vois, la dernière fois, je déjeunais avec une consœur qui me disait que son mari voulait déménager à l'étranger et qu'elle avait peur d'être femme expat et de rien faire toute sa journée. Et j'ai fait un article là-dessus. Tu vois ? Et que des trucs comme ça, quoi. Et en fait, si tu écoutes les gens, que tu rédiges, et que tu lis, par exemple, moi je lis la J-Family, Revue Famille, machin et tout, t'as des idées, je trouve, qui viennent très très facilement. Les gens, ils ont l'impression que c'est une montagne de rédigés.

  • Speaker #0

    Si on processualise le truc, la première chose, c'est l'inspiration sur le thème. Donc toi, tu dis, tu peux, ok, lister les grands thèmes de ta matière. Ensuite, tu prends n'importe quel thème de ta matière. Donc toi, tout à l'heure, t'as pris quoi ? Libre, c'est pour faux. Quels sont les types de divorce ? Disvote pour faute et après tu peux décliner Et moi ça serait Quels sont les différents types de société ? SAS, NIN Et après tu te dis du coup dedans T'as évidemment mille trucs Comment exclure un associé Et après Donc ça c'est pour avoir Le petit point de droit que tu vas vouloir Creuser quoi pour avoir ta brève Ou ton article mais bon disons qu'on commence Par les postes avant de faire des articles Peut-être Et ensuite, on se dit, comment on met en scène ? Comment on se dit que ça va devenir intéressant ? Tu vois, c'est quoi l'historique ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai souvent une petite histoire, un petit dossier. Alors, au tout début, comme je n'avais pas de dossier, je racontais mes dossiers d'avant. Parce que comme tu as eu tes collègues, tu as eu des histoires.

  • Speaker #0

    Tu peux les inventer, en vrai.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux. Oui, je fais des cas fictifs pour le droit patrimonial. Mais sinon, c'est tout ce que j'ai connu. Et c'est soit des cas, soit des histoires de potes. Parce qu'en vrai, nos potes, ils vivent et ils font plein de choses aussi. Et du coup, tu peux t'inspirer d'eux aussi. Et c'est comme ça, en fait, moi, je mets un titre, je raconte l'histoire de... Ben, monsieur, il a retrouvé madame en train de le tromper. Ben ça, c'est l'infidélité, c'est une faute. Et voilà, et t'as ton truc comme ça, en fait. Et tu raccroches, et je trouve que de parler d'une histoire, les gens, ils comprennent mieux. Moi, je vulgarise au maximum mes postes.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus facile à rédiger quand tu vulgarises. Disons que la production est plus facile à faire parce qu'elle est plus rapide. Mais en vrai, selon ton personna, tu n'es pas nécessairement obligée de vulgariser le truc.

  • Speaker #1

    Moi, je fais quand même des phrases, même dans la vie de tous les jours, je fais des phrases courtes. Je vais direct au but. Ma communication, c'est un prolongement de moi. Et du coup, moi je suis comme ça dans la vie de tous les jours, je l'ai fait aussi sur LinkedIn. Et je trouve que le droit, c'était réservé à l'époque à une élite. Et maintenant, plus ça va et moins ça réserve à l'élite. Mais on sera toujours utile. Beaucoup de confrères pensent que s'ils écrivent avec des mots à rallonge, des belles phrases...

  • Speaker #0

    De moins en moins le cas, je pense.

  • Speaker #1

    Sur LinkedIn, je le vois encore moins.

  • Speaker #0

    Oui, non mais ça va tarder. J'avais pris une... Quand moi j'ai commencé, il y a une fille qui s'appelle Valentine Soda, je ne sais pas si tu vois qui c'est, c'est une nana sur LinkedIn, tu vois, ça fait partie des gens qui sont très influents sur LinkedIn et qui ont fini par... faire de leur vie des coachings sur LinkedIn. Et je rentre de vacances et je vois qu'elle a ouvert, je ne sais pas si c'était vrai, mais elle disait qu'elle avait ouvert 50 créneaux pour les 50 premières inscrites pour avoir 45 minutes de coaching avec elle. Donc, j'avais payé mes 200, je ne sais plus combien, et j'avais eu ce coaching. Et j'avais trouvé qu'elle disait un truc, elle disait, tu as plusieurs types de postes. T'as les postes célébrations qui sont hyper faciles à rédiger, ça c'est les trucs que tout le monde voit. Un an de mon cabinet, j'ai réussi. Et alors là elle dit, le poste type c'est j'ai galéré, c'était dur, mais finalement après ta ta ta, je m'en suis sortie et je lève des chèvres dans de l'arzac et je suis hyper heureux.

  • Speaker #1

    Moi je supporte pas ces postes là.

  • Speaker #0

    Moi non plus j'ai du mal, mais le fait est que c'est un type de poste et la vérité c'est que ça draine. C'est quand même des postes... Je ne sais pas si on a le droit de dire ça, mais c'est des postes...

  • Speaker #1

    C'est ceux qui vont te ramener le plus de vues.

  • Speaker #0

    C'est les postes que tu as cliques,

  • Speaker #1

    tu vois. Qui te ramènent le plus de vues.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Ensuite, elle disait, tu as les postes d'information. Et elle disait, les postes d'information, c'est les plus difficiles à faire parce que tu es obligée d'avoir une punchline qui fait que les gens vont lire ton truc. Et elle disait, elle m'avait dit, tu dois faire une accroche qui est simple. mais qui est suffisamment percutante sans nécessairement être accrocheuse pour rien.

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça hyper important, comme tu dis les titres putaclic, ça a été stable. Mais il y en a plein qui le font, c'est quand même, il y en a plein qui disent moi aujourd'hui j'ai embauché une stagiaire, mais en fait on s'en fiche. Alors je suis d'accord, ça fait plus de vues, parce que dès que tu parles de toi, moi je l'ai fait le test, j'ai mis une photo de moi sur LinkedIn, c'est les posts qui ont fait le plus de vues, c'était incroyable. Et c'est n'importe quoi. Mais par contre, ok, ça me fait un chiffre qui gonfle mon égo comme jamais, mais par contre, c'est pas ceux qui me ramènent des clients. Et ça, c'est hyper important de le dire, parce que du coup, il y a des fois des posts où, je sais pas, j'ai 500 vues, 600 vues, donc c'est quasiment rien, et j'arrive quand même à avoir des clients là-dessus. Donc, tu vois, ça veut rien dire. C'est sûr que tu vas avoir plein de likes et machin et truc, mais en vrai, ça, c'est ton égo, en fait. Ça plaît à ton égo ?

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que, effectivement, je crois que c'est très juste. C'est très juste, t'as raison. Et elle, elle l'avait décomposée, elle me disait, t'as une punchline qui parle à... Et surtout, elle m'avait dit un truc qui m'avait vachement choquée, mais sur lequel, après, je me suis appliquée à le faire, elle me dit, il faut que tu fasses des phrases bien décrites, en fait. Elle me dit, c'est pas un star, en fait,

  • Speaker #1

    l'ingrédient. C'est beaucoup plus sérieux. Normalement, c'est un truc pro. Donc, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Ok, donc LinkedIn, la newsletter. Peut-être pas. Peut-être pas tout de suite. Peut-être pas tout de suite. Est-ce qu'ils sont arrivés tout de suite, tes clients ? C'était soft launch ou c'était...

  • Speaker #1

    Non, c'était doucement. Au début... Alors moi, j'ai fait le pire truc qu'il fallait faire. C'est-à-dire que je me suis installée le 30 octobre 2023 et quatre jours après, je suis partie en vacances à l'autre bout du monde.

  • Speaker #0

    Bien.

  • Speaker #1

    Donc du coup, bien. Voilà. Bien. Clairement, il ne fallait pas faire ça.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux,

  • Speaker #1

    quand je suis arrivée en janvier 2024, je n'avais pas de client. Voilà, il faut être très honnête, quand t'es en vacances, t'es en vacances. Et t'es même pas vraiment en vacances, parce que du coup, t'as un pied dans le câble que tu viens de créer et un pied en vacances. Donc, en fait, c'est la pire chose à faire. Mais c'est venu petit à petit, parce que LinkedIn, c'est pas du on voit un poste et bim, on va te recommander Non, ça met un peu de temps.

  • Speaker #0

    C'est quand même rapide.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais je ne vais pas vendre le truc comme demain, tu démissionnes, tu t'installes et tu vas gagner 10 000 euros par mois. Je ne le vendrai pas comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour un poste putaclic.

  • Speaker #1

    Il faut en vouloir, il faut en donner.

  • Speaker #0

    Clairement. On termine, comme tu le sais, toutes nos interviews par les questions qui fâchent. La première question, c'est la question politique. Si tu devais supprimer une règle du code de déontologie, ce serait laquelle ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai beaucoup réfléchi à ce truc. J'ai écouté tous les anciens podcasts, je t'avoue. Moi, je n'en enlèverai pas un. Par contre, il y a une pratique en droit de la famille qui m'irriste un peu le poil. C'est le courrier officiel. Il y a beaucoup de confrères qui rédigent des courriers officiels pour balancer tout et n'importe quoi sur son client. Et c'est insupportable. Parce que ce n'est pas ce que prévoit le R.I.N. Donc du coup, moi, je trouve ça insupportable. Et j'avoue que ce truc, je l'enlèverai direct.

  • Speaker #0

    Peut-être la façon dont les gens l'écrivent.

  • Speaker #1

    Oui. parce que je trouve qu'il y a beaucoup de jugements, c'est très haineux souvent,

  • Speaker #0

    donc voilà C'est le droit de la famille, c'est quand même tout un pan je te jure, tu es la deuxième avocate en droit de la famille donc il y a eu Michel, toi c'est quand même à l'air d'être un droit assez particulier, enfin moi je n'ai pas du tout fréquenté, j'en ai jamais fait tu vois, jamais, et j'ai l'impression que c'est un milieu qui est quand même C'est pas facile tous les jours. Question Gad Elmaleh, sur qui t'as copié ?

  • Speaker #1

    Alors je sais pas si j'ai copié quelqu'un mais je me suis inspirée, comme tout le monde, j'ai pas créé la roue donc vraiment. Juliette Ausha. D'abord Juliette, je trouve que son épisode avec toi a été vraiment très intéressant. Donc j'avoue que j'ai regardé un peu ce qu'elle faisait, etc. et je l'ai remixé à ma sauce. C'est une des concerts qui m'inspire.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que Juliette, je vous invite à écouter son épisode parce que ça fait partie des épisodes que j'ai adoré faire. Elle disait qu'elle avait une routine. D'ailleurs, avant de reparler de Juliette, la fille qui est folle, tu le mets à jour ton carnet ? Oui,

  • Speaker #1

    mais je l'ai tous les jours avec moi. Là, je suis venue à Paris, j'ai pris le train, j'avais mon carnet, j'ai noté dans le train mes idées. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Pourquoi tu ne l'as pas fait sur le téléphone ?

  • Speaker #1

    Parce que moi, je rédige tout à la main. Il faut savoir que mes conclusions, par exemple... Non !

  • Speaker #0

    Tu les mets à la main, après tu les tapes ! Tu sais que,

  • Speaker #1

    par exemple, quand j'ai passé les CRPA, toutes les épreuves, je les ai écrites sur le brouillon. Et après, je les ai recopiées au propre.

  • Speaker #0

    Mais t'es une chienne, on s'en fout pas, ça prend deux fois plus de temps.

  • Speaker #1

    Ouais, la note de synthèse, je l'ai écrite deux fois. Tout, en fait, tout, au droit des obliques, je l'ai écrite deux fois. Non,

  • Speaker #0

    mais peut-être les conclusions, là, maintenant, ça y est, non ?

  • Speaker #1

    Pas si, je sais pas, si c'est compliqué ou quoi que ce soit, c'est un dossier un peu touché, je rédige à main. En fait, moi, je vois mes idées à la main, alors que sur téléphone ou sur le clavier, je ne vois pas. Je ne sais pas, je n'arrive pas à écrire, je suis là. Mais non, j'en fais un. Ah ouais, j'en ai dit tout.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle que t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    30 ans.

  • Speaker #0

    30 ans, ok, très bien. C'est juste pour être sûre. Donc, je parlais de l'épisode de Juliette qui avait mis en place un truc que j'avais trouvé génial et que j'essaye de m'appliquer, qui elle disait, c'est un temps pour moi, c'est rendez-vous avec moi-même. Elle disait qu'elle avait fixé tous les vendredis, je crois que pour elle, c'était les vendredis. Tous les vendredis, elle reprenait du temps pour elle, deux heures qu'elle fixait dans son agenda, où elle disait, j'en suis où de mes lettres de mission ? J'en suis où de l'argent que j'ai dépensé ? De l'argent que j'ai rentré ? Est-ce qu'il y a des clients qui me doivent encore de l'argent ? J'en suis où des actions de com'que je voulais mettre en place ? Et je trouvais que c'était une hygiène de cab qui était hyper intéressante. Ce d'autant qu'à l'époque, quand elle m'en a parlé, enfin, je veux dire, ils n'étaient pas 46 dans son cabinet, je pense qu'ils étaient deux, tu vois. Comme quoi, la taille du cabinet n'a absolument rien à voir avec l'organisation que tu mets à ton côté.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Question Steve Jobs. Si tu devais donner trois conseils à un avocat entrepreneur qui a envie de monter son cabinet, quels seraient-ils ?

  • Speaker #1

    Le premier, ça serait d'oser. Parce que j'ai beaucoup de confrères, moi, qui maintenant m'écrivent et qui ont peur de se lancer. Et moi, je leur dis toujours, oser, c'est le premier pas vers la réussite. En vrai, des confrères qui finissent sous les ponts, ça doit exister, mais on survit, je trouve. Tu vois, après un an d'activité, moi je survis. Donc si j'ai pu le faire, j'estime que tout le monde peut le faire. Ça, c'est le premier conseil. Le deuxième que je donnerais, c'est de s'entourer. Vraiment, avant. Moi, je sais que par exemple, quand j'ai monté mon cab, parmi mes potes, j'étais la seule à monter un cab. Il y en avait plein qui s'associaient, etc. Mais moi, j'étais vraiment la seule. Et je suis allée voir les confrères et je leur ai posé des questions. Je leur ai dit, mais comment vous êtes installés ?

  • Speaker #0

    Je ne me sens pas avare de conseils, non.

  • Speaker #1

    Non, et en vrai, il y a deux ou trois confrères qui m'ont regardé bizarrement. mais il y en a plein qui m'ont dit, moi j'ai fait un crédit moi ci, moi ça, et tu vois ça c'est hyper important, il y en a qui m'ont dit il faut faire une fiche Google My Business mais tu sais, moi ça m'était pas venu à l'esprit comme ça, et du coup je trouve ça hyper important et maintenant aussi, pendant l'aventure, s'entourer parce que je sais que j'ai une difficulté dans un dossier, je peux appeler des confrères je peux appeler des confrères sur des idées tu vois, la dernière fois j'ai appelé Juliette parce qu'on a un dossier en commun et j'ai parlé avec elle de com tu vois, et on se dit, oh

  • Speaker #0

    l'intérêt des syndicats ou des choses comme ça peu importe celui que tu choisis d'ailleurs,

  • Speaker #1

    mais c'est effectivement de s'entourer d'autres confrères c'est hyper important et puis tu vois, entre chefs d'entreprise on peut se donner des tips qu'on va pas forcément copier-coller mais qu'on peut adapter à nos spé donc ça, s'entourer, je trouve que c'est très important et le troisième, c'est de prendre un bon comptable parce que moi, les chiffres ça passe pas, moi j'avais pas fait de business plan donc c'est de dire le truc Et moi, je me suis un peu lancée tout feu de flamme.

  • Speaker #0

    Je te jure, on en est avec Charlotte. On a fait, je ne sais pas, 47 épisodes ou je ne sais pas combien. Franchement, des gens qui ont fait des business plans. Je pense qu'on doit en compter quatre.

  • Speaker #1

    Non, mais en droit, t'as cinq. On fait du droit pour ne pas faire de maths, moi, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est un peu... C'est quand même...

  • Speaker #1

    On ne nous apprend pas ça à l'école. Personne ne nous dit, oui, il faut faire un business plan. Personne ne nous dit, il faut faire un dur réseautage. Personne ne nous dit, il faut faire de la coque.

  • Speaker #0

    Non, je suis d'accord avec toi, mais le minimum... Enfin, disons que moi, le minimum pour moi, vital... que d'un avocat doit faire, c'est... Pas un business plan, mais au moins savoir combien est-ce qu'il doit facturer par mois. C'est-à-dire, le travail qui doit être fait, c'est ton volume de chiffre d'affaires. Tu mets toutes tes charges, avec dans tes charges le minimum d'argent dont tu as besoin pour vivre. Tu divises par, disons, dix mois, parce que le reste du temps, tu vas être en vacances. Et là, tu as le chiffre que tu dois facturer par mois. Voilà, c'est simple. Tu vois, pour moi, il faut absolument avoir le minimum de facturation par mois. Et aussi, ce que je conseille de faire et qui est rarement fait, c'est le même travail en le divisant par le nombre de jours et en le divisant par le nombre d'heures que tu factures dans la journée pour savoir à combien est une heure. Si tu mets ton vrai taux horaire, parce que la vérité, c'est que tu vois à Paris, il y en a qui sont très très chers, mais disons que c'est entre 450 et 350 euros de l'heure, grosso modo à la louche. En région, je ne sais pas combien c'est, je pense que ça doit être un petit peu moins, mais globalement... tu vois, entre 250 et 350 euros de l'heure, on va dire ça comme ça. Après, encore une fois, il y a des beaucoup plus, mais je pense que c'est à peu près ça. Mais ça repose sur des usages, mais absolument pas sur du concret. C'est-à-dire que les gens, tu leur demandes s'ils sont rentables, ils ne peuvent pas te dire si le taux horaire, il est vraiment rentable ou s'il n'est pas rentable.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est qu'il y a d'autres choses. Mais je pense que là-dessus, on a des gros progrès à faire. Et moi aussi, tu vois. Là-dessus, c'est vraiment un truc, je me suis lancée, enfin, je me suis lancée sur plein de trucs, et on m'assure en plein de trucs. pas ça. Pas ce côté-là, tes charges, ton taux horaire, tout ça. Quand j'ai démarré, ça a été loin de moi. Vraiment. Et maintenant, ça y est, je m'y mets. Moi,

  • Speaker #0

    t'as pas tellement le choix, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    au bout d'un moment, t'as pas le choix. Il faut regarder les chiffres. Et souvent, quand tu cours à la catastrophe, tu te dis, mince, là, je vais vivre dans une tente que je vois sous un pont. Donc, il faut que je rentre la barre. Et en fait, c'est ça qui te force un jour à mettre les nez dedans et à apprendre. Mais personne ne t'apprend ça. Moi, ma famille ne me l'a pas appris. Et puis, à l'école, on ne te l'apprend pas. Mais au bout d'un moment, en fait, c'est soit ça, soit tu coules. Donc,

  • Speaker #0

    c'est pour ça qu'on a une formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Ce podcast a pour ambition de réveiller l'avocat entrepreneur qui sommeille en vous.

  • Speaker #3

    Alors, si vous avez envie d'oser, contactez-nous. Nous vous accompagnerons dans votre projet. Si vous voulez nous suivre et nous soutenir, abonnez-vous au podcast Génération Avocat Entrepreneur, disponible sur l'ensemble des plateformes d'écoute. N'hésitez pas à le noter 5 étoiles et à en parler autour de vous.

  • Speaker #2

    Vous pouvez nous retrouver sur nos réseaux sociaux. Charlotte Hugon, fondatrice de Votre Bien des Mouais, et Audrey Chemouli, fondatrice de Chemouli, Profession Libérale.

  • Speaker #3

    À très vite pour un nouvel épisode de Génération Avocat Entrepreneur.

Description

Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est rare de croiser des avocats qui admettent s’être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Et il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d’être coachés pour avancer et qui assument.

Notre invitée aujourd’hui, elle est tout ça...

Elle a commencé sans rien. Zéro client. Juste elle, sa détermination et un objectif clair : monter son cabinet, en partant de rien, à Lyon, en droit international de la famille. À 30 ans c’est de l’inconscience ou du cran 🤣

C’est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d’accueillir, dans ce nouvel épisode d’Avocats Générations Entrepreneurs, Cécile Pons.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Audrey Chemouli, avocate et entrepreneuse, fondatrice du cabinet Chemouli Profession Libérale, qui accompagne les avocats dans leur restructuration. Vous écoutez le podcast Avocats Génération Entrepreneur. La mission de notre podcast, vous donner les clés pour entamer votre propre transformation. Notre promesse ? Des interviews sans filtre, d'avocats innovants, créatifs et libres, qui ont cassé les codes et réinventé le business model pour s'adapter au nouveau marché du droit. Des contenus inspirants. des conseils et des techniques concrètes pour vous aider à devenir un véritable avocat entrepreneur. Il est rare de rencontrer des femmes qui assument leur fort tempérament. Il est aussi rare de croiser des avocats qui admettent s'être lancés dans la profession pour des raisons personnelles. Il est encore plus rare de voir des avocats qui acceptent d'être coachés pour avancer et qui assument. Notre invitée aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elle est un peu tout ça à la fois. Elle a commencé sans rien, zéro client,

  • Speaker #0

    juste elle.

  • Speaker #1

    Sa détermination et un objectif clair, montrer un cabinet en partant de rien à Lyon en droit international de la famille.

  • Speaker #0

    À 30 ans,

  • Speaker #1

    t'es soit de l'inconscience, soit du cran.

  • Speaker #0

    Et c'est pour nous raconter cette aventure que je suis ravie d'accueillir dans ce nouvel épisode d'Avocats Génération Entrepreneur,

  • Speaker #1

    Cécile Ponce.

  • Speaker #0

    Salut Cécile.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #1

    Alors Cécile, tu sais, on commence toujours par la même question. Cécile, qui es-tu ? Quel est ton parcours ?

  • Speaker #2

    Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée. Je m'appelle Cécile Ponce, je viens du sud de la France. Il y a 17 ans, je suis montée sur Lyon, à qui j'ai fait des infidélités parfois. Je suis venue vivre à Paris deux ans, je suis allée en stage à Genève, mais je suis toujours venue à un moment donné. À la base, je voulais être procureure de la République. J'avais des grands plans. Je voulais être procureure de la République. J'ai fait un stage avec un substitut du PROC à Marseille. C'était le stage de ma vie, c'était incroyable, mais après ça m'a montré les côtés un peu sombres du métier, qu'ils n'ont pas d'argent, qu'ils sont dépassés, qu'il y a plein de côtés... Ouais, proc. Proc, je ne sais pas, ça m'intéressait trop. Et en fait, je me suis dit, avec tout ce que j'avais appris en stage, que c'était peut-être pas le bon filon. On ne va pas se mentir. Et du coup, je me suis dit, ouais, tente le concours d'avocat d'abord. Et je me suis dit, si tu le rates, ça sera un signe, il faudra que tu tentes le NM. Et je ne l'ai pas raté.

  • Speaker #1

    Ok, cool. Et après, du coup...

  • Speaker #2

    collab classique ? J'ai fait une collab dans le sud de la France. Ma première collab, c'était dans le sud. Je suis rentrée parce que moi, j'avais un grand rêve dans la vie. C'était d'avoir la maison, le chien, la piscine, tout qui va bien. Donc, je l'ai testée. Et en fait, je me suis rendue compte que ce n'était plus mon rêve, que j'avais un autre rêve et je suis rentrée à Lyon. Et je suis devenue... J'ai fait une deuxième collab à Lyon en droit de la famille. Pourquoi le droit de la famille ?

  • Speaker #1

    Parce qu'avant, ta première collab, ce n'était pas du droit de la famille.

  • Speaker #2

    Si, c'était du droit de la famille, mais dans le sud. Moi, le droit de la famille, j'avais toujours dit que je n'en ferais pas. D'accord, c'est pour ça que je voulais être pro qu'à la base. Parce que mes parents ont divorcé quand j'étais jeune. Et j'avais choisi que moi, je ne voulais pas que mon histoire personnelle interfère avec mon histoire pro.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça a vraiment bien marché.

  • Speaker #2

    J'ai bien suivi mon plan,

  • Speaker #1

    bien marché.

  • Speaker #2

    Et en fait, j'ai rencontré un prof à la fac en M1, qui m'a fait adorer la matière de droit international. Et je l'ai eu en M1, M2, prépa et concours. Et en fait, j'ai fait mon stage final d'élève avocat chez lui.

  • Speaker #1

    Ok, il s'appelle comment ce monsieur ?

  • Speaker #2

    Alain Devers. Ok, c'est bon. Ouais. On l'embrasse clairement parce que c'est lui qui m'a donné le goût. Et en fait, j'ai découvert la matière. Je me suis dit que c'était pour moi. Et voilà, je me suis lancée là-dedans.

  • Speaker #1

    Ok, oui, parce que quand on s'était vues, quand j'avais écouté un précédent épisode que tu as fait dans un podcast qui s'appelle Cheat Code, j'avais été assez touchée par le fait que tu dises qu'en fait, le divorce de tes parents t'avait aussi amené à cette matière-là. C'est rare les gens qui... C'est pour ça que je l'ai mis dans mon intro, d'ailleurs. C'est rare les gens qui en parlent aussi ouvertement. Je trouvais ça cool. Et donc, la raison pour laquelle on s'est rencontrés, c'est que tu as fait un coaching avec Mickaël Bernard. Pour le coup, on embrasse Alain, mais je ne le connais pas très bien. Mais par contre, on embrasse encore Mickaël, que je connais beaucoup mieux. Donc, pour ceux qui ont envie d'écouter ces épisodes, c'est des épisodes dans lesquels ils livrent beaucoup de valeurs. Et notamment sur un certain nombre de choses. Et comment est-ce qu'on constitue les premiers pas ? Ou en tous les cas, moi, ce que j'aime bien, c'est quand ils... Il m'a aidé, moi et peut-être toi, à recentrer un peu sur l'essentiel ton cabinet d'avocat et qu'est-ce que tu voulais faire. Et du coup, c'est un truc de fou parce qu'on enregistre là et on est à un an de ton câble. Genre l'anniversaire, c'est demain.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc, c'est un câble qui est quand même relativement jeune. Oui. Et ce qui m'intéressait dans cet épisode, c'est que tu puisses nous raconter comment on passait de zéro à 70, qui est le nombre de clients que tu as eu aujourd'hui. c'était quoi ton jour 1 ? comment t'as réfléchi le truc ?

  • Speaker #2

    alors moi donc je suis rentrée à Lyon c'est ce que je te disais tout à l'heure dans ma deuxième collab on m'avait promis l'enfer, moi j'avais toujours dit bah non je réussirais, je réussirais donc moi le plan installation c'était pas mon plan de base clairement je me voyais bien collab toute ma vie parce que je m'étais étudiée l'administratif et tout ça me fait peur, sauf que bien sûr ce qui devait arriver arriva j'étais pas superwoman, j'étais comme les autres et ça a pété dans ma collab, j'ai fait un burn-out et je me suis mis en arrêt Et ça a été extrêmement violent parce que du jour au lendemain, j'ai été mise en arrêt pour la première fois de ma vie. Et j'ai dû réfléchir pendant cet arrêt à la suite à donner à ma vie professionnelle. Donc je m'étais dit que j'allais postuler à d'autres collabs et que si ça ne me plaisait pas, je me lancerais dans mon cab. Mais sachant que moi, je n'ai pas des parents entrepreneurs, je n'avais pas réfléchi avant ça à comment monter un cab et tout. Donc moi, je suis vraiment partie avec, comme tu dis, zéro client parce que moi, je n'avais pas anticipé tout ça. Donc pendant cet arrêt maladie, j'ai postulé, je suis allée aux entretiens pour être collab. Il y a un seul cabinet que je voulais vraiment, que je n'ai pas eu. En même temps, je pense que moi-même, je ne me serais pas embauchée, très honnêtement. Mais celui qui tient ce cab maintenant est un ami, donc voilà, j'adore. Et en fait, quand il m'a dit non, je ne te prendrai pas je me suis dit ok, soit tu quittes la profession, soit tu t'installes Je me suis dit va au bout du truc, installe-toi, et puis si tu vois que ce n'est pas fait pour toi, t'arrêtes et tu feras autre chose dans ta vie Et du coup, à partir de cet instant-là, j'ai acheté un calepin que j'ai encore, que j'ai avec moi.

  • Speaker #1

    C'est un calepin, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans le calepin, la première page, c'était qu'est-ce que je voulais de mon cabinet. J'avais marqué, genre, je veux une relation humaine avec mes clients. Je veux développer le DIP. Je veux faire des formations. Et après, tu tournes les pages, tu vois quel type de client j'aimerais avoir. Donc, j'avais réfléchi à tous les dossiers que j'avais eus en tant que collab. Et quels étaient les dossiers qui t'avaient le plus plu. Exactement. la relation parce que pour moi c'est hyper important vu que je fais une matière qui est quand même très humaine si tu t'entends pas avec ton client c'est extrêmement chaud parce que nous on forme un peu une équipe avec le client vu qu'on va dans des trucs hyper intimes et si tu t'entends pas avec lui ça devient très compliqué en fait même pour assurer sa défense etc donc moi j'avais vraiment noté tout dans le calepin comment j'envisageais tout quoi, mon cab,

  • Speaker #1

    mon site tu peux me donner un peu des exemples parler avec les clients régulièrement...

  • Speaker #2

    Me former au DIP. Après, j'ai mis plein de trucs, mais que je n'ai pas suivi.

  • Speaker #1

    C'est pas grave.

  • Speaker #2

    Je m'étais dit, peut-être me former au droit pénal de la famille. Au final, je déteste le droit pénal, donc je le fais à d'autres confrères. J'avais marqué plein de trucs comme ça. Et en fait, quand j'ai fait mon arrêt maladie, c'était l'été. Donc, j'avais combiné mon arrêt et mes vacances. Donc, j'ai eu trois semaines où vraiment, je suis partie toute seule face à moi-même. Et j'ai pu réfléchir qu'est-ce que je voulais vraiment dans la vie, dans quelle direction je voulais aller. Et j'ai écouté plein de podcasts, dont tous tes épisodes, même ceux qui ne me concernaient absolument pas. Et après, j'ai écouté plein de podcasts d'entrepreneurs, parce qu'en fait, à part toi, il n'y avait pas grand monde sur le créneau. Donc j'ai écouté, j'ai écouté, j'ai pris des notes. Et après, j'ai fait mes trois mois de préavis. Et je me suis lancée. Et en fait, quand je me suis lancée, je me suis dit, il faut que tu mettes toutes tes chances de ton côté. Et donc, prends un coach. pour t'aider, pour t'aiguiller, à te lancer parce qu'en fait, si tu démarres mal et que tu... Je sais pas, que tu t'effondres, ça va pas le faire. Autant te mettre dans le rouge dès le début, mais travailler à fond pour ensuite être bien lancé. Et c'est comme ça que je suis arrivée à Mickaël.

  • Speaker #1

    Je reprends un peu ton idée de carnet, parce que c'est hyper marrant. Moi, je travaille avec un mec qui s'appelle Mathieu Bouillon, qui accompagne les cabinets d'avocats sur l'implantation de l'IA dans les cabinets d'avocats. Bref. Et on a fait une formation il n'y a pas longtemps. Et il m'a parlé d'une méthode. Parce que moi aussi, quand j'ai compris, j'ai acheté un beau carnet. Alors déjà, je me dis qu'on est vraiment à l'ancienne. Parce que normalement, on aurait dû acheter autre chose qu'un carnet. Mais bon, bref, moi aussi, j'ai acheté un beau carnet. Et j'ai noté pas mal de trucs, mais je n'avais pas la discipline. Je ne l'ai pas fait comme toi. Et j'ai trouvé que ce que tu disais, c'est-à-dire que tu notes quel cabinet tu veux avoir. Et... Quel client tu veux avoir ? C'est une méthode qui a été conceptualisée par un mec et qui a été mise à son paroxysme par Jeff Bezos qui dit tu dois écrire le communiqué de presse que tu pourrais écrire dans 5 ans. Donc tu te mets à plus 5 et tu dis tu vas écrire ton communiqué de presse de ton cabinet. Donc le cabinet intervient dans telle matière, il a tant de collaborateurs, on a réussi à faire ça. Et genre tu te mets des jalons, tu vois. ça peut être le communiqué de presse ou ça peut être tu vois, se projeter et dit cette méthode là, ça s'appelle le walking backwards, c'est-à-dire que du coup tu vas là où tu devais être, tu fixes tes jalons et après t'essayes de te dire à partir de dans 5 ans ça veut dire que dans un an je dois être là ça veut dire que dans 2 ans je dois être là, ça veut dire que dans 3 ans je dois être là, enfin bref. Et donc en fait je trouve que c'est hyper intéressant de déjà se projeter en se disant je veux avoir ça, tu t'es pas dit je vais me couper Parce que le droit de la famille, ça fait partie des matières où il y en a beaucoup qui ont un spectre assez large du droit de la famille. Ils font pas mal d'autres choses un peu satellites. Le droit de la famille fait partie du truc, mais d'autres choses un peu satellites. Tu t'es pas dit, je vais me couper d'une partie des dossiers que je pourrais avoir. Ça t'a pas fait peur de te spécialiser vachement ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. Parce qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que t'es dans un truc que tout ce qui est autour va pas arriver. Moi, honnêtement, aujourd'hui, je dois avoir... 70-75% de mes dossiers, c'est du DIP. Mais j'ai aussi des situations franco-françaises, parce qu'en fait, les confrères, ils se rappellent de toi pour le DIP, mais aussi pour tout le reste. Et en fait, ça ne te coûte pas du tout. Et du coup, moi, je suis contente parce que la majorité de mes dossiers, c'est vraiment ce que j'aime le plus. C'est le DIP. Et je trouve qu'actuellement, alors c'est que mon point de vue, mais je trouve qu'actuellement, arriver sur le marché, surtout en droit de la famille, et dire que je fais tout le droit de la famille, mais en fait, on est tellement... Enfin, nous, à Lyon, on est déjà 4000 avocats. Je ne sais pas combien disent qu'ils font des divorces, mais il y en a beaucoup, même en droit des affaires, ils font des divorces. Tu vois, ce qui t'arrive et que tu te dis, moi je fais du droit de la famille, qu'est-ce qui te différencie des autres, etc. Et puis moi...

  • Speaker #1

    C'était une question de se différencier des autres. Ouais,

  • Speaker #2

    c'était une question de se différencier.

  • Speaker #1

    Tu peux t'aimer ce que t'aimes.

  • Speaker #2

    Ouais, surtout, c'était aussi, surtout, que moi je voulais que tous les jours, m'éclater dans mes dossiers. Vraiment, il y a des dossiers que je n'aime pas, je ne prends pas, et je sais que je passe à côté d'un chiffre d'affaires, peut-être, mais pour l'instant, Voilà, et le droit pénal de la famille, tu vois, par exemple. Parce qu'il y en a beaucoup qui font la famille sens global. Moi, je ne le fais pas, je l'envoie à des confrères. Parce que ça ne m'éclate pas. Parce que quand j'arrive au tribunal correctionnel, j'ai la boule au ventre et tout, tu vois. Et du coup, moi, je trouve qu'on est déjà assez stressés de base. Donc, si pour en plus faire des trucs qu'on n'aime pas, je ne vois pas l'intérêt, quoi. Moi, j'ai besoin de tous les jours me lever avec la passion.

  • Speaker #1

    Ouais, putain, oui. Oui, non mais c'est... Non mais je comprends, mais j'aimerais... Mais on refera cette épile de l'aspect dans deux ans. Parce que franchement, non mais je te dis, moi j'ai commencé mon cab en me disant, jamais, jamais je ferai du contentieux. Je déteste le contentieux. Et putain, après avoir envoyé, genre, je sais pas, depuis que j'ai commencé, donc ça fait trois ans, je pense que j'ai envoyé 40 dossiers à des confrères en contentieux. 250 000 euros plus tard d'un horaire non perçu chez moi, chez les confrères. Donc, j'ai des belles bouteilles, tu vois, j'ai des soit belles bouteilles de vin, soit des caisses de vin en fonction du dossier. Mais juste, le chiffre, il n'est pas chez moi. Donc, tu vois, je me pose la question. Est-ce que j'en sais rien ? Mais peut-être...

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Je réfléchirai peut-être plus tard. Mais là, pour l'instant... Après, je pense aussi, les goûts, ils évoluent. Tu vois, là, tout de suite, on peut faire du DIP, du divorce. Est-ce que dans trois ans, je n'aimerais pas le tribunal correctionnel ? Peut-être. Et tu vois, ça changera, ça évoluera. Mais moi, à l'heure actuelle, tous les jours, je me lève et quand je te parlais du rêve d'avoir la maison, le chien et tout, mon rêve a changé et c'est ce que je vis maintenant. Et ça, pour moi, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui peut argumenter avec ça, en plus avec les yeux qui pétillent. La meuf a des yeux qui pétillent, elle est amoureuse de son métier. Ok, donc du coup, tu achètes ton petit carnet, tu te dis je me casse de l'endroit où je suis. En fait, je ne suis pas heureuse, je m'en vais, je m'installe, je tente. Et tu prends un coach. Parce que tu te dis, j'ai pas le temps d'attendre en fait, je veux que ça marche tout de suite. Et il t'apprend, je veux dire, on va mettre de côté le fait que c'est Mickaël et qu'on l'aime beaucoup. Qu'est-ce qu'il t'apprend ? C'est-à-dire, qu'est-ce que t'apprends avec lui et que tu te dis, putain, ça j'aimerais bien le transmettre à des auditeurs parce qu'en fait, ça je l'aurais pas... Enfin, tu vois, c'est comme ça qu'il fallait faire. J'ai bien fait.

  • Speaker #2

    Alors, lui m'a apporté deux choses, là, avec 10-11 mois de coaching plus tard, je vois deux choses. Un, il m'a apporté un truc qui est hyper important quand tu te lances, c'est l'écoute. honnêtement tu vois des fois il dit rien mais il m'écoute et il me dit ouais si si tu ferais plus comme ça comme ça et ça tu vois déjà c'est incroyable parce que quand tu te lances seul ben t'aimes bien partager des trucs.

  • Speaker #1

    Ah bah un sparring partner.

  • Speaker #2

    Voilà exactement et deux tu vois par exemple dans le plus concret on est allé travailler le personnage donc quel est ton client idéal parce que moi mon client je le visualisais mais sans le visualiser je connaissais pas ses habitudes son cercle social etc.

  • Speaker #1

    Tu peux décrire là maintenant ton client idéal ?

  • Speaker #2

    Mon client idéal ? Ton personnage ? Persona, ça serait un homme entre 40 et 50 ans, cadre, qui aime la vie, qui profite avec ses amis, qui est très papa aussi, parce que mes clients sont très papas. Donc voilà, qui peuvent se séparer, mais par contre, qui demanderont la résidence alternée. Tu vois, des trucs. C'est fou ! Voilà, tous mes clients sont à peu près comme ça. Ok. Et du coup, tu vois, avec Mickaël, on a vraiment travaillé les détails, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est super détaillé. Il est très papa. Putain, c'est fou ! Attends, c'est comme si moi, je transpose un client en droit des affaires. C'est quoi ? Un homme et il est très... Je ne sais pas. Ok, vas-y.

  • Speaker #2

    Et en fait, tu vois, après, on a construit la com comme ça. Alors, la com, lui, m'a beaucoup aidé, par exemple, avec mon site Internet pour les phrases où c'est moi qui rédigeais tout et puis il me donnait son avis. Et comme lui, il est un peu le pied chez vos avocats, mais qu'il n'est pas lui-même avocat et qu'il pourrait être client, tu vois, ton regard est hyper important, en fait, parce que Mika... Alors, je ne lui souhaite pas du tout, mais demain, il pourrait être mon client. C'est ça le truc On adore sa femme par ailleurs Tu vois ce que je veux dire Demain en fait Et du coup son regard Et moi c'est ce que j'ai fait quand je me suis lancée Mon site par exemple je l'ai envoyé à toutes mes potes qui n'étaient pas avocates Pour avoir leur avis Pour leur demander si ça leur parle etc Et Mika sur ça il m'a vraiment aidée

  • Speaker #1

    Ok donc le carnet Le coaching Et en avant-gringant quoi

  • Speaker #2

    Et après LinkedIn

  • Speaker #1

    Et après LinkedIn Parce que du coup tu tu identifiques le quarantenaire entre 40 et 50 qui est 4Sup en fait c'est quoi son réseau social ? C'est soit Instagram, soit LinkedIn ?

  • Speaker #2

    Ouais c'est ça, et en fait moi je l'ai à titre privé, mais j'aime pas du tout mon image, enfin je suis pas très à l'aise avec la photo,

  • Speaker #1

    et là tu vois aujourd'hui la vidéo je suis pas à l'aise et du coup je m'étais dit,

  • Speaker #2

    parce que moi à la base LinkedIn je voyais ça comme un trou noir, un truc que t'as depuis X années, quand j'ai commencé j'avais 150 abonnés, mais tu sais j'avais ouvert en 2016 2017, comme tout le monde et Et c'était un truc que je ne comprenais pas du tout. Mais par contre, je savais que sur LinkedIn, on n'était pas obligé de se montrer. On pouvait écrire des textes. À la base, c'est ça. On écrit des textes et à la limite, on colle une page et puis c'est tout, en fait. Tu n'as pas besoin, en principe, de te montrer. Et du coup, moi, je me suis dit, je choisis. un réseau où tu vas t'éclater parce qu'en fait, c'est quand même du taf, mine de rien. Et du coup, si tu vas à contre... Enfin, tu vois, t'es dégoûté du truc, tu seras jamais bon, en fait. Je pense que là où t'es bon, c'est là où t'aimes faire. Donc du coup, je suis allée sur LinkedIn. Au début, je faisais un peu ce que tous les confrères font. Tu sais, genre, tu exposes une jurisprudence et tout. Et en fait, un jour, tu vois, avec Micka, on s'est demandé si c'était la bonne com parce que du coup, avec Micka, il a commencé à me connaître. Et il s'est dit, tu fais un peu sérieux sur LinkedIn, que tu n'es pas... pas en vrai, je ne suis pas non plus le clown de service, mais tu vois, moi je ne fais pas partie de ces confrères qui vont faire de la doctrine sur Dallos, etc., que ça va être hyper sérieux le avant, pendant, après, machin et tout. Moi j'ai quand même un petit côté fantasque. Voilà. Et j'avais besoin, moi j'avais trop peur que le client il me lit sur LinkedIn, qu'il me rencontre en vrai et qu'il me dise il y a deux personnes. En fait, que se passe-t-il ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu t'es pas dit avec un ton léger, moi je me pose toujours la question de Est-ce qu'on ne te prend pas au sérieux parce que tu as un ton léger ? C'est ça ma question.

  • Speaker #2

    Alors moi à la base, comme je te dis, j'avais 150 abonnés à la base.

  • Speaker #1

    Donc tu ne prenais pas un risque énorme.

  • Speaker #2

    Je me disais, au pire tu te plantes, tu supprimes ton compte. Il n'y avait personne qui me voyait. Je ne risquais rien. Et moi je dis à tous mes confrères, consœurs, je leur dis, lancez-vous maintenant. Plus votre compte est petit, mieux c'est. Parce qu'en vrai, tu vois un peu ce qui marche, ce qui ne marche pas. Et en fait, au fur et à mesure, les gens sont venus me voir et m'ont dit, ça me fait beaucoup rire, j'aime beaucoup. ça me parle et donc là c'est comme ça que j'ai continué et je me suis dit ben non en fait. Après l'humour, je suis d'accord je suis pas toujours drôle, ça c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi je me fais rire moi-même. On peut peut-être décrire un peu quand même donc ton LinkedIn en fait tu fais beaucoup d'images, je sais pas comment on appelle ça, des pictos. Et donc, par exemple, le dernier, et si on reprenait les bases sur la pension alimentaire France Inter, puisque j'imagine que France Inter a dit des conneries, le radio dit la pension alimentaire n'est calculée qu'en fonction du salaire des pères et il y a un petit homme, j'imagine, qui est assis devant son poste de radio et qui dit il faut que je pense à planquer mes primes, moi Donc en fait, effectivement, et tout est... Alors, c'est toujours ce qui est cool, enfin moi, en tous les cas, ce que j'ai trouvé hyper cool, que je n'ai pas réussi à faire d'ailleurs, C'est que tu utilises toujours les mêmes codes couleurs, c'est toujours un picto, c'est toujours... C'est le même bonhomme, qui est d'ailleurs un bonhomme très simple. Tu le fais sur Canva,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Oui, Canva, j'ai l'abonnement premium.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas de paye ? Oui, bien sûr !

  • Speaker #2

    Mais c'est 10 euros par mois,

  • Speaker #1

    tu vois ! Attends, tu peux les informer. Vous avez le nombre inutile que j'ai.

  • Speaker #2

    Je te dis, c'est le meilleur investissement de ma vie, quand même.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est une bonne part.

  • Speaker #2

    Du coup, je fais tout avec. Pour le coup, j'ai même fait mon logo. C'est moi qui ai fait le logo. Et donc, je l'ai fait là-dessus. Donc, tu vois, j'ai bien rentabilisé. Je le conseille à tout le monde. Et ouais, je fais toujours le même truc parce qu'il faut que ça aille vite. Ça prend beaucoup de temps déjà de base. Donc, si je peux...

  • Speaker #1

    Tu t'organises comment ?

  • Speaker #2

    À la base, quand j'ai commencé mon cab, j'avais pas beaucoup de clients. Donc, forcément, je pouvais le faire dans la semaine. J'avais beaucoup de temps. Maintenant, je le fais le samedi ou le dimanche. Ok. Ça passe sur le...

  • Speaker #1

    Et ça prend combien de temps ?

  • Speaker #2

    Les textes, c'est hyper court parce que j'ai tout le temps des idées. J'ai tout le temps des idées de quoi dire. les images, ça prend un peu de temps, mais par poste, je dois y passer 30 minutes.

  • Speaker #1

    Du coup, jamais t'as eu peur que les postes humoristiques fassent pas suffisamment sérieux ? C'est un non. Non,

  • Speaker #2

    jamais. Après, on me l'a jamais dit en fausse. Je pense qu'il y a des confrères qui n'aiment pas du tout. Mais voilà. Au final, moi, j'écrivais mes postes pour mes clients, et en fait, ça a touché mes confrères. Et mes confrères m'ont recommandé. Donc, en fait, moi...

  • Speaker #1

    Les clients, ils viennent d'où, du coup ?

  • Speaker #2

    Ils viennent de que des recommandations de confrères et de notaires qui me lisent sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc en fait c'est les confrères qui lisent et qui me recommandent. Donc en fait ton personna c'est pas un avocat, c'est un avocat ou un notaire d'entre 40 et 50 qui s'a fait marrer par LinkedIn. Ouais,

  • Speaker #2

    j'ai beaucoup beaucoup et je demande toujours à mes clients d'où ils viennent et ils me donnent des noms que je connais pas à chaque fois de confrères ou de notaires. Et en fait quand je vérifie dans mes abonnés sur LinkedIn, je les vois. Donc tu vois, c'est eux qui me recommandent. Et en fait, je pense, pour en avoir discuté avec certains confrères, ils me disent, vu que tu es un peu différente des autres et que tu nous fais rire parce que tu casses un peu le code du monde des avocats qui est très carré, on te retient facilement. Et quand on doit te donner un nom en droit de la famille, on pense à toi.

  • Speaker #1

    Et Instagram aurait pu être une façon de faire, mais toi, tu n'es pas à l'aise avec le code.

  • Speaker #2

    Je pense que oui, en vrai, je pense que oui. Moi, je suis sûr.

  • Speaker #1

    Je suis sûr.

  • Speaker #2

    Tu peux le développer partout.

  • Speaker #1

    Il y a des confrères qui le marquent de la même façon. Ah oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a des confrères qui t'aiment.

  • Speaker #1

    Mais tes pictos, t'as pas essayé de les foutre sur Instagram ?

  • Speaker #2

    J'ai 200 abonnés. En plus, je peux pas être partout. Au bout d'un moment, tu vois...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est un vrai sujet, ça.

  • Speaker #2

    Je pense que tu peux être bien sur Insta aussi, mais après, moi, j'ai pas le temps. Moi,

  • Speaker #1

    j'adore LinkedIn. Moi, j'adore LinkedIn. Mais le truc, c'est que si tu veux, moi, les réseaux sociaux... Alors, du coup, moi, j'ai un compte Instagram, mais... Je pense que j'ai dû poster moi-même zéro. Et les seules que j'ai postées... Je n'ai jamais posté un truc. C'est la fille avec laquelle je travaille, Charline, qui a posté mes trucs. Et c'est vrai que ça faisait... En fait, si tu n'as pas une vraie activité sur Insta, que tu ne mets pas un peu du tien, en fait, ça fait un peu pchit. Et LinkedIn, j'adore parce que je trouve qu'il y a... Enfin, c'est rare d'avoir quelqu'un qui te parle très mal sur LinkedIn. C'est hyper... Enfin, c'est beaucoup... Je trouve que c'est beaucoup plus pollucé que les autres réseaux sociaux. Qu'est-ce que j'en entends ?

  • Speaker #2

    C'est pas Twitter, ça c'est sûr que moi j'ai pas de haters. Pour moi les haters c'est ceux qui s'attaquent personnellement en politique sur ta réputation. Ça j'ai pas. Par contre en droit de la famille, il faut savoir qu'on touche des sujets sensibles, du type mal mariage pour tous, la GPA, etc. Et des fois j'ai des commentaires virulents là-dessus. Pour l'instant j'ai bloqué qu'une seule personne sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Ah oui, t'as déjà bloqué quelqu'un ?

  • Speaker #2

    Je l'ai déjà bloqué parce que j'avais fait un post, et je l'avais vu sur Insta, Jacques Mus qui annonçait qu'il avait eu recours à la GPA au Québec. Et donc il annonçait la naissance de ses enfants, machin et tout. Et j'avais regardé les commentaires en dessous sur Insta, et il ne savait que des mensonges et puis des trucs atroces. Et donc moi j'ai fait une publication sur LinkedIn qui disait Parlons bébé, parlons mode, parlons GPA En gros, je disais que effectivement la GPA en France c'était interdit, mais que pour tous ces enfants qui sont issus de la GPA à l'étranger,

  • Speaker #1

    La France a été obligée de les reconnaître.

  • Speaker #2

    Et en fait, en dessous, je me suis collée un nombre de commentaires qui étaient homophobes. Et c'est la première fois dans une publication que j'ai modifié ma publication. Et à la fin, j'ai dit tout commentaire homophobe ou haineux sera supprimé. Et il y en a un qui m'a aidée. Vraiment, je trouvais ça scandaleux. Déjà de rajouter, je me suis détestée de le rajouter, mais j'ai voulu que je le fasse. Et je me suis retrouvée sur un blog religieux. Non mais ça allait hyper loin le truc, et on m'a dit que j'étais un enfant de Satan, parce que je prônais la GPA, je sais pas quoi, enfin le truc, ça mélangeait religion extrémisée et tout, et là j'ai dit c'est mort, je bloque, y'a pas de débat à avoir, moi c'est pas possible, des commentaires comme ça j'accepte pas, parce que ok c'est un réseau social, tu peux débattre et tout, par contre l'homophobie c'est quand même interdit par la loi, donc au bout d'un moment c'est stop. Et donc c'est un des seuls, mais parce que nous en droit de la famille on touche des sujets qui sont un peu, qui se discutent en fait dans la société.

  • Speaker #1

    Oui oui bien sûr ! J'ai reçu, il n'y a pas longtemps, Michel Daillon, qui a publié un livre super d'ailleurs. J'ai enfin terminé son livre. Et elle disait On a les mains dans les entrailles de la famille française Et je trouvais que c'était très bien dit. Parce que c'est effectivement des choses qui remuent les gens vachement.

  • Speaker #2

    Moi, je vois les confrères quand ils font des posts sur la session d'entreprise. En vrai...

  • Speaker #1

    Tu vois, il y a les commentaires ici de personne. C'est plus l'immiscer. Moi, j'ai fait un post sur... Ouais, c'est sûr. Les posts, ils sont moins excitants. C'est ça. Donc, tu fais tout, tout seul, ta com ?

  • Speaker #2

    Ouais. Tout seul. Tout, tout, je délègue rien.

  • Speaker #1

    Ah, vraiment ? Et t'as pas l'intention de déléguer à un moment donné ?

  • Speaker #2

    Je vais embaucher en 2025, là.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. En avocat.

  • Speaker #2

    En avocat.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    ouais, ouais. Parce que la com, moi, je trouve que c'est un truc sympa, qui me change un peu de mon quotidien.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que, tu vois, j'ai rencontré une autre jeune femme, Nolwenn Leroux, que je vais interviewer prochainement. Et elle m'a dit... Moi, j'avais envie d'arrêter la profession parce que j'en avais marre, parce que c'est hyper dur de droit de la famille. Je fais une petite série de droit de la famille. Et elle disait... Et en fait, les réseaux sociaux, ça m'a permis de... de faire autre chose que mon métier différemment. C'était ma...

  • Speaker #2

    Ta bulle, un peu ? Quand tu traites des dossiers qui sont... Il y a des divorces qui se passent très bien, mais quand il y a des divorces qui sont très hard, tu te mets sur LinkedIn, tu travailles à un poste, en vrai, ça te fait souffler. Ça te permet de t'évader. Moi, j'ai fait plein de rencontres comme ça, pour l'installation, quand on parlait créer un cabinet de toutes pièces. Moi, je n'avais aucun réseau. Parce que, comme je t'ai dit, je n'avais pas écrouché en avant. Et en fait, LinkedIn, les gens sont venus à moi. Moi, ils sont venus en message privé. Ils m'ont dit Bonjour, est-ce qu'on peut se rencontrer ? J'adore votre communication. Venez, on prend un café, on va manger, machin et tout.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un peu le mythe où on dit quand tu t'installes, les gens ont envie de t'aider. Mais ce n'est pas du tout un mythe, en fait.

  • Speaker #2

    Alors, si je n'avais pas eu LinkedIn, je pense que je n'aurais eu personne. Non, mais ouais. Oui, clairement, les gens, ils sont venus à moi. Et tu vois, maintenant, je fais des dîners à Lyon entre entrepreneurs, notaires, avocats et tout. Parce que du coup, j'ai rencontré tellement de gens que je les ai fait rencontrer entre eux. Tu vois, des trucs comme ça. Et c'est grâce à ça que j'ai construit mon réseau. Moi, c'est LinkedIn.

  • Speaker #1

    OK. Et c'était ambitieux quand même de partir. Parce que, bon... C'est très bien fait, la communication est hyper pro. Ce qui est marrant, c'est qu'il y a assez peu de tâtonnements. Alors, je ne sais pas si c'est le carnet, je fais une obsession sur le carnet. Je ne sais pas si c'est le carnet ou Mickaël ou ta personnalité, certainement un combo des trois. J'ai l'impression que tu as assez peu tâtonné. En fait, c'est ça qui m'a intéressée dans ton parcours au démarrage, qui est normalement un truc qu'on fait tous, c'est-à-dire que tu tâtonnes un petit peu et en fait, après, ça devient quelque chose. Je trouvais ça sympa que toi, tu aies... Tu vois, tu as eu une lancée assez franche. Mais du coup, il y avait quand même un truc qui était vraiment osé. C'était le droit international. Comment on touche l'international quand on décide ? Parce que que ça soit valable pour le droit de la famille ou pour n'importe quel... Comment tu décides ? Enfin, tu décides parce que t'aimes. OK, vas-y. Et après, comment tu fais pour toucher ? Tu parlais d'un dossier au Vietnam. Comment tu fais pour toucher ces gens-là ?

  • Speaker #2

    C'est un recours. Les recos, LinkedIn. En fait, moi, tu vois, par exemple, mes posts sur LinkedIn, on va dire 50 ou 60% de mes posts, ça parle des IP. Le reste, ça parle famille lambda, mais ça parle des IP. Et du coup, il y a des notaires qui pensent des IP, qui pensent à moi. Parce qu'en fait, ma com, elle est actuelle.

  • Speaker #1

    Elle tourne autour des IP.

  • Speaker #2

    Et du coup, les gens, au bout d'un moment, ils savent que moi, c'est des IP. Et c'est comme ça que je chasse des dossiers Vietnam, Afrique, Etats-Unis, et voilà. Parce qu'en fait, je le dis tout le temps. Quand tu veux quelque chose, il faut que tu martelles, t'as comme là-dessus. Tu peux pas partir dans tous les sens, tu vois. Il faut que tu choisisses un truc, tu y vas à front. Et en vrai, tu récupèreras tout ce qui est périphérique en même temps. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Sans avoir peur d'une verticale, quoi. Sans avoir peur de... Souvent, on nous a dit dans ce podcast qu'avec Charlotte, on avait noté qu'en fait, c'est pas parce que tu dis que tu traites que d'un point spécifique d'une matière qu'on te donnera pas le périphérique.

  • Speaker #2

    on me donne plein de trucs autour et je te dis, j'ai des dossiers franco-français et voilà. Oui,

  • Speaker #1

    ça n'a jamais l'impression d'être...

  • Speaker #2

    J'aime pas le mot spécialiste parce que j'ai pas passé la spécialité,

  • Speaker #1

    mais quand t'es dans le domaine... On sait des points où tu parles.

  • Speaker #2

    Quand t'es dans le domaine DIP, ça veut dire forcément que tu connais le franco-français. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup, on te les donne aussi. Mais c'est comme si tu disais moi, en droit du travail, je fais que du salarié. Tu connais tout autour aussi. Donc tu peux faire employeur aussi normalement ? Ouais,

  • Speaker #1

    je sais bien, mais le problème, c'est que les gens ont toujours peur que quand ils vont choisir, ils vont exclure. Et la meilleure phrase, c'est quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça. Non, mais ça, on me l'a martelé et Mika me l'a dit aussi, tu vois. Cette phrase, je suis totalement d'accord. Et puis moi, vraiment, c'est ce que je voulais dans ma vie, c'est faire du DIP. Je le voulais plus que tout.

  • Speaker #0

    T'en faisais déjà dans ta collab précédente ?

  • Speaker #1

    Non, j'en faisais pas. Ah oui,

  • Speaker #0

    donc en plus c'était...

  • Speaker #1

    J'en faisais très très peu parce que c'est pas du tout... Le cabinet était pas tourné là-dessus du tout. Donc moi j'avais dit justement dans mon calepin, tu vois, la première ligne c'est faire du DIP. C'était mon truc à moi, quoi. Vraiment, j'ai toujours aimé ça et je voulais faire ça parce que moi j'ai une maman qui est kiné, bon rien à voir, mais qui a son propre cabinet. Et qui m'a toujours dit qu'elle, elle se levait tous les jours avec passion. Et moi je voulais tous les trucs là.

  • Speaker #0

    Ok. Et après, je sais qu'aujourd'hui, tu fais un cursus en plus à ça, c'est ça ? Oui. Tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, j'adore apprendre. J'aime tout le temps apprendre. Je suis plein de formations, surtout les écoles possibles et imaginables. Je suis même les formations avocats de Paris. Et avec ma clientèle qui s'est un peu développée au fur et à mesure, je me suis dit qu'il fallait que je reprenne quelques bases, notamment dans le patrimoine de la famille. Parce que comme mon personnage c'était le 49er, 50er, cadre, etc. Forcément certains ont du patrimoine. Et si tu veux, moi je peux pas arriver à la bouche en cœur et leur dire je sais pas. Donc je me suis dit go, reprends tes études. De toute façon à la base quand je m'étais inscrite j'avais moyen de client. Donc je m'étais dit j'avais le temps. Bon grade d'erreur je n'ai plus le temps mais bon c'est pas grave. Mais du coup je me suis dit bah en fait c'est pas quand tu seras à la tête sous l'eau etc. que tu le feras donc fais-le maintenant. Et puis voilà je me suis lancée. Et du coup, je fais le DU droit patrimonial de la famille à Paris. C'est deux jours par mois. Je monte deux jours, je rencontre des confrères. Hyper intéressant. J'apprends, je vois mes potes, mes clients. Et voilà. Et du coup, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Moi aussi, je me suis lancée dans une formation. Comment piloter l'innovation ? On va voir. Parce que je me dis, pareil que toi, c'est-à-dire que mes clients, c'est des cabinets d'avocats ou d'autres des professionnels libéraux. Et quand même, le champ, le défi, je pense, de la profession libérale pour qu'elle existe, dans le monde dans lequel on est, c'est l'innovation et sa capacité à innover et à se remettre en question. Et du coup, je me suis décidée à se faire ça. Et là, maintenant, je me dis pareil que toi, je ne sais pas très bien comment est-ce que je vais caser ça, mais ça va bien se passer.

  • Speaker #1

    Pour les semaines où je viens en formation à Paris, c'est sport. C'est sport, mais après, j'adore. Je trouve que j'adore plein de trucs. Je discute avec plein de confrères aussi. Je trouve qu'il n'y a que du positif à se former. Et moi, pendant ma précédente collab, je n'avais pas le temps, parce que j'ai géré plus de 100 clients à la fois. Et j'étais dans le droit de la famille de Ture, donc tout ce qui est violences conjugales, etc. Donc, je n'avais pas le temps de vivre, je n'avais pas le temps de me former. Et c'était vraiment mon point dans mon petit carnet, où je m'étais dit, tu vas te former, parce que le droit, ça bouge tout le temps. En vrai, il y a tout le temps des nouvelles jurisprudences, etc. Il faut que tu sois à la page, parce que tu ne peux pas donner des mauvais conseils aux gens quand ça concerne leurs enfants, la pension alimentaire, etc.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ton personna, c'était un papa, quelqu'un qui s'occupe de ses enfants. Donc dans ton personnel, il n'y avait plus de violence conjugale ?

  • Speaker #1

    Non. J'en fais encore. J'en fais parce que l'adrénaline du dossier, l'ordonnance de protection et tout, ça c'est un truc qui me plaît. Mais je trouve que ça aspire ton âme aussi. Vraiment, quand tu fais un dossier d'ordonnance de protection, tu ressors de là, t'es lessivée, t'en veux plus, il faut que tu reprennes ta vie normale et tout. Et c'est dur. C'est un peu dur, je trouve, parce que moi j'ai vu les... Ben voilà, tu vois le tréfonds de l'humanité, clairement. Et bon, ça me plaît. mais j'ai pas du tout, tu vois, j'accepte pas non plus ma com là-dessus.

  • Speaker #0

    Non, mais je comprends. Une petite question, tu as fait une newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, ça c'est Mika, ça. Je le dis, je le balance.

  • Speaker #0

    Elle vit, cette newsletter ?

  • Speaker #1

    Alors, ouais, elle vit. Je me suis... Ça marche. Oui et non, non, plutôt non. Parce qu'en fait... Là, je m'étais vraiment concentrée sur LinkedIn. 2025, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #0

    Ah, c'est l'année de la newsletter.

  • Speaker #1

    Ouais, je me suis fixée ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on est complètement sûre que ce soit important d'avoir une newsletter ? Moi, je n'arrive pas à me...

  • Speaker #1

    Moi, tout ce que je fais, à la base, LinkedIn, la newsletter et tout, c'est pour me faire kiffer moi aussi. Il y a de ça. Moi, j'adore écrire. Quand j'étais petite, j'écrivais des petites histoires, des petits romans, machin, policier, truc. J'ai toujours eu cette imagination. Et du coup, tu vois, moi, ma newsletter, c'est vraiment... Je la fais devant Netflix et j'écris que je suis devant Netflix en train de regarder des comédies romantiques.

  • Speaker #0

    Et après... Il n'y a plus aucune comédie romantique dans Netflix que je n'ai pas regardée. Ouais,

  • Speaker #1

    ben voilà, donc tu me comprends. Donc du coup, je l'écris comme ça, moi, et j'envoie ça aux gens et je sais, pour l'instant, tous ceux qui me l'ont lu m'ont dit qu'ils se sentaient proches de mes paroles, qu'ils me comprenaient bien et que ça montrait une facette de moi assez cool. Voilà.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça prend du temps putain !

  • Speaker #1

    Ouais, ça prend du temps par contre. La newsletter c'est pire que LinkedIn moi je trouve.

  • Speaker #0

    Bah oui ! Parce qu'en plus, toi, t'écris des articles très régulièrement.

  • Speaker #1

    Une fois par semaine, j'écris sur mon site.

  • Speaker #0

    Une fois par semaine ? Ouais. Et ça, c'est plutôt des trucs de doctrine ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est plutôt des questions pratico-pratiques du style Si je suis mariée à un Belge que je vis en France, quel juge saisir ?

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc, c'est des petits articles. Du coup, c'est des brèves.

  • Speaker #1

    C'est des brèves qui font mille mots quand même.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, c'est plus des brèves.

  • Speaker #1

    C'est plus des brèves. Non, non. Mais après, tu vois, ce qui est bien, c'est que quand tu fais un article ou une newsletter, après, tu peux le décomposer. En petit post LinkedIn.

  • Speaker #0

    Tu peux me raconter un peu ta routine pour avoir des idées ? C'est-à-dire, le grand problème des gens...

  • Speaker #1

    C'est la page blanche.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. C'est la page blanche et surtout qu'ils ne se lancent pas, ils ont peur de raconter des conneries. Alors ça, tu t'en as parlé, tu as dit écoute, gars, tu as 150 abonnés, donc si tu racontes n'importe quoi, franchement, tout le monde s'en fout. Ok, admettons. Mais après, ce que moi je rencontre, c'est les gens qui me disent, mais je ne sais pas quoi raconter, mais qu'est-ce que je peux raconter ? Tu vois, c'est un peu ça. Alors, t'arrives à me processualiser l'histoire ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais. En gros, sur mon carnet, toujours. En même temps que je réfléchissais à comment jouer mon cab, j'avais toujours pensé à rédiger. Donc, j'avais fait une liste d'articles que je pouvais rédiger.

  • Speaker #0

    De thèmes.

  • Speaker #1

    De thèmes, mais des grands thèmes. Au début, ça démarre par très très grands. Genre, quels sont les divorces en France ? Tu vois, et bam, tu fais quatre postes. Le divorce pour faute, le divorce national, national.

  • Speaker #0

    Très bien, ouais.

  • Speaker #1

    Et en fait, quand tu rédiges, par exemple... ton divorce pour faute, tu sais, c'est une violation des devoirs du mariage. Bim ! Devoirs du mariage. Et tu refais un poste comme ça. Et en fait, je trouve que plus tu vas rédiger, plus tu vas avoir des idées. Et après, j'écoute beaucoup les gens parler. Du coup, ils me donnent plein d'idées, parce que tu vois, la dernière fois, je déjeunais avec une consœur qui me disait que son mari voulait déménager à l'étranger et qu'elle avait peur d'être femme expat et de rien faire toute sa journée. Et j'ai fait un article là-dessus. Tu vois ? Et que des trucs comme ça, quoi. Et en fait, si tu écoutes les gens, que tu rédiges, et que tu lis, par exemple, moi je lis la J-Family, Revue Famille, machin et tout, t'as des idées, je trouve, qui viennent très très facilement. Les gens, ils ont l'impression que c'est une montagne de rédigés.

  • Speaker #0

    Si on processualise le truc, la première chose, c'est l'inspiration sur le thème. Donc toi, tu dis, tu peux, ok, lister les grands thèmes de ta matière. Ensuite, tu prends n'importe quel thème de ta matière. Donc toi, tout à l'heure, t'as pris quoi ? Libre, c'est pour faux. Quels sont les types de divorce ? Disvote pour faute et après tu peux décliner Et moi ça serait Quels sont les différents types de société ? SAS, NIN Et après tu te dis du coup dedans T'as évidemment mille trucs Comment exclure un associé Et après Donc ça c'est pour avoir Le petit point de droit que tu vas vouloir Creuser quoi pour avoir ta brève Ou ton article mais bon disons qu'on commence Par les postes avant de faire des articles Peut-être Et ensuite, on se dit, comment on met en scène ? Comment on se dit que ça va devenir intéressant ? Tu vois, c'est quoi l'historique ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai souvent une petite histoire, un petit dossier. Alors, au tout début, comme je n'avais pas de dossier, je racontais mes dossiers d'avant. Parce que comme tu as eu tes collègues, tu as eu des histoires.

  • Speaker #0

    Tu peux les inventer, en vrai.

  • Speaker #1

    Alors, tu peux. Oui, je fais des cas fictifs pour le droit patrimonial. Mais sinon, c'est tout ce que j'ai connu. Et c'est soit des cas, soit des histoires de potes. Parce qu'en vrai, nos potes, ils vivent et ils font plein de choses aussi. Et du coup, tu peux t'inspirer d'eux aussi. Et c'est comme ça, en fait, moi, je mets un titre, je raconte l'histoire de... Ben, monsieur, il a retrouvé madame en train de le tromper. Ben ça, c'est l'infidélité, c'est une faute. Et voilà, et t'as ton truc comme ça, en fait. Et tu raccroches, et je trouve que de parler d'une histoire, les gens, ils comprennent mieux. Moi, je vulgarise au maximum mes postes.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus facile à rédiger quand tu vulgarises. Disons que la production est plus facile à faire parce qu'elle est plus rapide. Mais en vrai, selon ton personna, tu n'es pas nécessairement obligée de vulgariser le truc.

  • Speaker #1

    Moi, je fais quand même des phrases, même dans la vie de tous les jours, je fais des phrases courtes. Je vais direct au but. Ma communication, c'est un prolongement de moi. Et du coup, moi je suis comme ça dans la vie de tous les jours, je l'ai fait aussi sur LinkedIn. Et je trouve que le droit, c'était réservé à l'époque à une élite. Et maintenant, plus ça va et moins ça réserve à l'élite. Mais on sera toujours utile. Beaucoup de confrères pensent que s'ils écrivent avec des mots à rallonge, des belles phrases...

  • Speaker #0

    De moins en moins le cas, je pense.

  • Speaker #1

    Sur LinkedIn, je le vois encore moins.

  • Speaker #0

    Oui, non mais ça va tarder. J'avais pris une... Quand moi j'ai commencé, il y a une fille qui s'appelle Valentine Soda, je ne sais pas si tu vois qui c'est, c'est une nana sur LinkedIn, tu vois, ça fait partie des gens qui sont très influents sur LinkedIn et qui ont fini par... faire de leur vie des coachings sur LinkedIn. Et je rentre de vacances et je vois qu'elle a ouvert, je ne sais pas si c'était vrai, mais elle disait qu'elle avait ouvert 50 créneaux pour les 50 premières inscrites pour avoir 45 minutes de coaching avec elle. Donc, j'avais payé mes 200, je ne sais plus combien, et j'avais eu ce coaching. Et j'avais trouvé qu'elle disait un truc, elle disait, tu as plusieurs types de postes. T'as les postes célébrations qui sont hyper faciles à rédiger, ça c'est les trucs que tout le monde voit. Un an de mon cabinet, j'ai réussi. Et alors là elle dit, le poste type c'est j'ai galéré, c'était dur, mais finalement après ta ta ta, je m'en suis sortie et je lève des chèvres dans de l'arzac et je suis hyper heureux.

  • Speaker #1

    Moi je supporte pas ces postes là.

  • Speaker #0

    Moi non plus j'ai du mal, mais le fait est que c'est un type de poste et la vérité c'est que ça draine. C'est quand même des postes... Je ne sais pas si on a le droit de dire ça, mais c'est des postes...

  • Speaker #1

    C'est ceux qui vont te ramener le plus de vues.

  • Speaker #0

    C'est les postes que tu as cliques,

  • Speaker #1

    tu vois. Qui te ramènent le plus de vues.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Ensuite, elle disait, tu as les postes d'information. Et elle disait, les postes d'information, c'est les plus difficiles à faire parce que tu es obligée d'avoir une punchline qui fait que les gens vont lire ton truc. Et elle disait, elle m'avait dit, tu dois faire une accroche qui est simple. mais qui est suffisamment percutante sans nécessairement être accrocheuse pour rien.

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça hyper important, comme tu dis les titres putaclic, ça a été stable. Mais il y en a plein qui le font, c'est quand même, il y en a plein qui disent moi aujourd'hui j'ai embauché une stagiaire, mais en fait on s'en fiche. Alors je suis d'accord, ça fait plus de vues, parce que dès que tu parles de toi, moi je l'ai fait le test, j'ai mis une photo de moi sur LinkedIn, c'est les posts qui ont fait le plus de vues, c'était incroyable. Et c'est n'importe quoi. Mais par contre, ok, ça me fait un chiffre qui gonfle mon égo comme jamais, mais par contre, c'est pas ceux qui me ramènent des clients. Et ça, c'est hyper important de le dire, parce que du coup, il y a des fois des posts où, je sais pas, j'ai 500 vues, 600 vues, donc c'est quasiment rien, et j'arrive quand même à avoir des clients là-dessus. Donc, tu vois, ça veut rien dire. C'est sûr que tu vas avoir plein de likes et machin et truc, mais en vrai, ça, c'est ton égo, en fait. Ça plaît à ton égo ?

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que, effectivement, je crois que c'est très juste. C'est très juste, t'as raison. Et elle, elle l'avait décomposée, elle me disait, t'as une punchline qui parle à... Et surtout, elle m'avait dit un truc qui m'avait vachement choquée, mais sur lequel, après, je me suis appliquée à le faire, elle me dit, il faut que tu fasses des phrases bien décrites, en fait. Elle me dit, c'est pas un star, en fait,

  • Speaker #1

    l'ingrédient. C'est beaucoup plus sérieux. Normalement, c'est un truc pro. Donc, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Ok, donc LinkedIn, la newsletter. Peut-être pas. Peut-être pas tout de suite. Peut-être pas tout de suite. Est-ce qu'ils sont arrivés tout de suite, tes clients ? C'était soft launch ou c'était...

  • Speaker #1

    Non, c'était doucement. Au début... Alors moi, j'ai fait le pire truc qu'il fallait faire. C'est-à-dire que je me suis installée le 30 octobre 2023 et quatre jours après, je suis partie en vacances à l'autre bout du monde.

  • Speaker #0

    Bien.

  • Speaker #1

    Donc du coup, bien. Voilà. Bien. Clairement, il ne fallait pas faire ça.

  • Speaker #0

    Donc, si tu veux,

  • Speaker #1

    quand je suis arrivée en janvier 2024, je n'avais pas de client. Voilà, il faut être très honnête, quand t'es en vacances, t'es en vacances. Et t'es même pas vraiment en vacances, parce que du coup, t'as un pied dans le câble que tu viens de créer et un pied en vacances. Donc, en fait, c'est la pire chose à faire. Mais c'est venu petit à petit, parce que LinkedIn, c'est pas du on voit un poste et bim, on va te recommander Non, ça met un peu de temps.

  • Speaker #0

    C'est quand même rapide.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord, mais je ne vais pas vendre le truc comme demain, tu démissionnes, tu t'installes et tu vas gagner 10 000 euros par mois. Je ne le vendrai pas comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour un poste putaclic.

  • Speaker #1

    Il faut en vouloir, il faut en donner.

  • Speaker #0

    Clairement. On termine, comme tu le sais, toutes nos interviews par les questions qui fâchent. La première question, c'est la question politique. Si tu devais supprimer une règle du code de déontologie, ce serait laquelle ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai beaucoup réfléchi à ce truc. J'ai écouté tous les anciens podcasts, je t'avoue. Moi, je n'en enlèverai pas un. Par contre, il y a une pratique en droit de la famille qui m'irriste un peu le poil. C'est le courrier officiel. Il y a beaucoup de confrères qui rédigent des courriers officiels pour balancer tout et n'importe quoi sur son client. Et c'est insupportable. Parce que ce n'est pas ce que prévoit le R.I.N. Donc du coup, moi, je trouve ça insupportable. Et j'avoue que ce truc, je l'enlèverai direct.

  • Speaker #0

    Peut-être la façon dont les gens l'écrivent.

  • Speaker #1

    Oui. parce que je trouve qu'il y a beaucoup de jugements, c'est très haineux souvent,

  • Speaker #0

    donc voilà C'est le droit de la famille, c'est quand même tout un pan je te jure, tu es la deuxième avocate en droit de la famille donc il y a eu Michel, toi c'est quand même à l'air d'être un droit assez particulier, enfin moi je n'ai pas du tout fréquenté, j'en ai jamais fait tu vois, jamais, et j'ai l'impression que c'est un milieu qui est quand même C'est pas facile tous les jours. Question Gad Elmaleh, sur qui t'as copié ?

  • Speaker #1

    Alors je sais pas si j'ai copié quelqu'un mais je me suis inspirée, comme tout le monde, j'ai pas créé la roue donc vraiment. Juliette Ausha. D'abord Juliette, je trouve que son épisode avec toi a été vraiment très intéressant. Donc j'avoue que j'ai regardé un peu ce qu'elle faisait, etc. et je l'ai remixé à ma sauce. C'est une des concerts qui m'inspire.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que Juliette, je vous invite à écouter son épisode parce que ça fait partie des épisodes que j'ai adoré faire. Elle disait qu'elle avait une routine. D'ailleurs, avant de reparler de Juliette, la fille qui est folle, tu le mets à jour ton carnet ? Oui,

  • Speaker #1

    mais je l'ai tous les jours avec moi. Là, je suis venue à Paris, j'ai pris le train, j'avais mon carnet, j'ai noté dans le train mes idées. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Pourquoi tu ne l'as pas fait sur le téléphone ?

  • Speaker #1

    Parce que moi, je rédige tout à la main. Il faut savoir que mes conclusions, par exemple... Non !

  • Speaker #0

    Tu les mets à la main, après tu les tapes ! Tu sais que,

  • Speaker #1

    par exemple, quand j'ai passé les CRPA, toutes les épreuves, je les ai écrites sur le brouillon. Et après, je les ai recopiées au propre.

  • Speaker #0

    Mais t'es une chienne, on s'en fout pas, ça prend deux fois plus de temps.

  • Speaker #1

    Ouais, la note de synthèse, je l'ai écrite deux fois. Tout, en fait, tout, au droit des obliques, je l'ai écrite deux fois. Non,

  • Speaker #0

    mais peut-être les conclusions, là, maintenant, ça y est, non ?

  • Speaker #1

    Pas si, je sais pas, si c'est compliqué ou quoi que ce soit, c'est un dossier un peu touché, je rédige à main. En fait, moi, je vois mes idées à la main, alors que sur téléphone ou sur le clavier, je ne vois pas. Je ne sais pas, je n'arrive pas à écrire, je suis là. Mais non, j'en fais un. Ah ouais, j'en ai dit tout.

  • Speaker #0

    Ça me rappelle que t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    30 ans.

  • Speaker #0

    30 ans, ok, très bien. C'est juste pour être sûre. Donc, je parlais de l'épisode de Juliette qui avait mis en place un truc que j'avais trouvé génial et que j'essaye de m'appliquer, qui elle disait, c'est un temps pour moi, c'est rendez-vous avec moi-même. Elle disait qu'elle avait fixé tous les vendredis, je crois que pour elle, c'était les vendredis. Tous les vendredis, elle reprenait du temps pour elle, deux heures qu'elle fixait dans son agenda, où elle disait, j'en suis où de mes lettres de mission ? J'en suis où de l'argent que j'ai dépensé ? De l'argent que j'ai rentré ? Est-ce qu'il y a des clients qui me doivent encore de l'argent ? J'en suis où des actions de com'que je voulais mettre en place ? Et je trouvais que c'était une hygiène de cab qui était hyper intéressante. Ce d'autant qu'à l'époque, quand elle m'en a parlé, enfin, je veux dire, ils n'étaient pas 46 dans son cabinet, je pense qu'ils étaient deux, tu vois. Comme quoi, la taille du cabinet n'a absolument rien à voir avec l'organisation que tu mets à ton côté.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Question Steve Jobs. Si tu devais donner trois conseils à un avocat entrepreneur qui a envie de monter son cabinet, quels seraient-ils ?

  • Speaker #1

    Le premier, ça serait d'oser. Parce que j'ai beaucoup de confrères, moi, qui maintenant m'écrivent et qui ont peur de se lancer. Et moi, je leur dis toujours, oser, c'est le premier pas vers la réussite. En vrai, des confrères qui finissent sous les ponts, ça doit exister, mais on survit, je trouve. Tu vois, après un an d'activité, moi je survis. Donc si j'ai pu le faire, j'estime que tout le monde peut le faire. Ça, c'est le premier conseil. Le deuxième que je donnerais, c'est de s'entourer. Vraiment, avant. Moi, je sais que par exemple, quand j'ai monté mon cab, parmi mes potes, j'étais la seule à monter un cab. Il y en avait plein qui s'associaient, etc. Mais moi, j'étais vraiment la seule. Et je suis allée voir les confrères et je leur ai posé des questions. Je leur ai dit, mais comment vous êtes installés ?

  • Speaker #0

    Je ne me sens pas avare de conseils, non.

  • Speaker #1

    Non, et en vrai, il y a deux ou trois confrères qui m'ont regardé bizarrement. mais il y en a plein qui m'ont dit, moi j'ai fait un crédit moi ci, moi ça, et tu vois ça c'est hyper important, il y en a qui m'ont dit il faut faire une fiche Google My Business mais tu sais, moi ça m'était pas venu à l'esprit comme ça, et du coup je trouve ça hyper important et maintenant aussi, pendant l'aventure, s'entourer parce que je sais que j'ai une difficulté dans un dossier, je peux appeler des confrères je peux appeler des confrères sur des idées tu vois, la dernière fois j'ai appelé Juliette parce qu'on a un dossier en commun et j'ai parlé avec elle de com tu vois, et on se dit, oh

  • Speaker #0

    l'intérêt des syndicats ou des choses comme ça peu importe celui que tu choisis d'ailleurs,

  • Speaker #1

    mais c'est effectivement de s'entourer d'autres confrères c'est hyper important et puis tu vois, entre chefs d'entreprise on peut se donner des tips qu'on va pas forcément copier-coller mais qu'on peut adapter à nos spé donc ça, s'entourer, je trouve que c'est très important et le troisième, c'est de prendre un bon comptable parce que moi, les chiffres ça passe pas, moi j'avais pas fait de business plan donc c'est de dire le truc Et moi, je me suis un peu lancée tout feu de flamme.

  • Speaker #0

    Je te jure, on en est avec Charlotte. On a fait, je ne sais pas, 47 épisodes ou je ne sais pas combien. Franchement, des gens qui ont fait des business plans. Je pense qu'on doit en compter quatre.

  • Speaker #1

    Non, mais en droit, t'as cinq. On fait du droit pour ne pas faire de maths, moi, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est un peu... C'est quand même...

  • Speaker #1

    On ne nous apprend pas ça à l'école. Personne ne nous dit, oui, il faut faire un business plan. Personne ne nous dit, il faut faire un dur réseautage. Personne ne nous dit, il faut faire de la coque.

  • Speaker #0

    Non, je suis d'accord avec toi, mais le minimum... Enfin, disons que moi, le minimum pour moi, vital... que d'un avocat doit faire, c'est... Pas un business plan, mais au moins savoir combien est-ce qu'il doit facturer par mois. C'est-à-dire, le travail qui doit être fait, c'est ton volume de chiffre d'affaires. Tu mets toutes tes charges, avec dans tes charges le minimum d'argent dont tu as besoin pour vivre. Tu divises par, disons, dix mois, parce que le reste du temps, tu vas être en vacances. Et là, tu as le chiffre que tu dois facturer par mois. Voilà, c'est simple. Tu vois, pour moi, il faut absolument avoir le minimum de facturation par mois. Et aussi, ce que je conseille de faire et qui est rarement fait, c'est le même travail en le divisant par le nombre de jours et en le divisant par le nombre d'heures que tu factures dans la journée pour savoir à combien est une heure. Si tu mets ton vrai taux horaire, parce que la vérité, c'est que tu vois à Paris, il y en a qui sont très très chers, mais disons que c'est entre 450 et 350 euros de l'heure, grosso modo à la louche. En région, je ne sais pas combien c'est, je pense que ça doit être un petit peu moins, mais globalement... tu vois, entre 250 et 350 euros de l'heure, on va dire ça comme ça. Après, encore une fois, il y a des beaucoup plus, mais je pense que c'est à peu près ça. Mais ça repose sur des usages, mais absolument pas sur du concret. C'est-à-dire que les gens, tu leur demandes s'ils sont rentables, ils ne peuvent pas te dire si le taux horaire, il est vraiment rentable ou s'il n'est pas rentable.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est qu'il y a d'autres choses. Mais je pense que là-dessus, on a des gros progrès à faire. Et moi aussi, tu vois. Là-dessus, c'est vraiment un truc, je me suis lancée, enfin, je me suis lancée sur plein de trucs, et on m'assure en plein de trucs. pas ça. Pas ce côté-là, tes charges, ton taux horaire, tout ça. Quand j'ai démarré, ça a été loin de moi. Vraiment. Et maintenant, ça y est, je m'y mets. Moi,

  • Speaker #0

    t'as pas tellement le choix, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    au bout d'un moment, t'as pas le choix. Il faut regarder les chiffres. Et souvent, quand tu cours à la catastrophe, tu te dis, mince, là, je vais vivre dans une tente que je vois sous un pont. Donc, il faut que je rentre la barre. Et en fait, c'est ça qui te force un jour à mettre les nez dedans et à apprendre. Mais personne ne t'apprend ça. Moi, ma famille ne me l'a pas appris. Et puis, à l'école, on ne te l'apprend pas. Mais au bout d'un moment, en fait, c'est soit ça, soit tu coules. Donc,

  • Speaker #0

    c'est pour ça qu'on a une formation.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #2

    Ce podcast a pour ambition de réveiller l'avocat entrepreneur qui sommeille en vous.

  • Speaker #3

    Alors, si vous avez envie d'oser, contactez-nous. Nous vous accompagnerons dans votre projet. Si vous voulez nous suivre et nous soutenir, abonnez-vous au podcast Génération Avocat Entrepreneur, disponible sur l'ensemble des plateformes d'écoute. N'hésitez pas à le noter 5 étoiles et à en parler autour de vous.

  • Speaker #2

    Vous pouvez nous retrouver sur nos réseaux sociaux. Charlotte Hugon, fondatrice de Votre Bien des Mouais, et Audrey Chemouli, fondatrice de Chemouli, Profession Libérale.

  • Speaker #3

    À très vite pour un nouvel épisode de Génération Avocat Entrepreneur.

Share

Embed

You may also like