Speaker #0Hola, buenos dias, je sais pas pourquoi je rigole mais juste j'espère que vous allez bien et je suis super contente de vous retrouver, moi je vais super bien, je suis full énergie, je suis en train d'avoir une journée, enfin je commence ma journée par l'enregistrement d'un podcast et aujourd'hui je vais faire vraiment beaucoup de choses que j'aime donc c'est une très très bonne journée pour moi et voilà, je suis dans une bonne énergie donc j'espère que vous aussi, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, c'est un petit peu la mauvaise nouvelle, c'est que c'est déjà la fin de la saison 4. Donc voilà, on a fini et donc je vous présente le dernier des 7 péchés capitaux qui est l'Avarice. Je sais pas vous, mais pour moi, une personne avare, c'était une personne radine, une pince quoi. Et en fait, je me suis rendue compte en cherchant un petit peu sur internet, en me renseignant un petit peu sur ce que c'est l'Avarice réellement. qui a une autre notion en fait dans la varice qui est quand même une notion d'attachement, une notion d'accumulation. Donc ce ne sont pas en fait juste des personnes radines parce qu'elles sont proches de leur argent ou proches de leur bien matériel, ce ne sont pas des personnes qui n'ont pas envie de donner parce qu'elles ont peur de manquer. Ça va au-delà de ça, c'est un peu plus profond en fait que le fait d'être radin. En fait si vous voulez le radin il va faire la pince deux minutes mais il va être capable d'investir ou de mettre... un petit peu d'argent, un petit peu de matériel dans ce qui l'anime à minima. Pour l'avare, il y a vraiment une incapacité à dépenser cet argent et en plus de ça, c'est doublé à une volonté d'acquérir plus. Donc en fait, il y a un blocage qui est hermétique et qui fait que la personne avare n'est ni radine et ni économe. On est vraiment à l'opposé de l'économie. Et là aussi, je vais essayer de préciser pour que ce soit un peu plus clair, si vous voulez un petit peu la différence entre l'économe et l'avare, c'est que l'économe, il va éviter de consommer en vain. En fait, il ne veut pas consommer pour gaspiller. Pour lui, c'est important de ne pas gaspiller, alors que l'avare, lui, il ne veut juste pas consommer du tout. Il est dans l'incapacité de consommer parce qu'il veut tout garder et aussi accumuler. Du coup finalement sur le curseur de la gestion de l'argent pour moi selon moi on a économe, radin, Et ensuite, avare. L'économe, c'est celui qui va être le plus raisonné, celui qui agit normalement, parce que de toute façon, il faut être économe. Ensuite, le radin. En fait, le radin, pour moi, il y a déjà une petite notion de gestion de l'argent qui est pas mal saine, mais différente, dans le sens où le radin va commencer à réfléchir avec des craintes, des peurs, qui vont faire que sa gestion de l'argent sera différente de celle de l'économe. je veux dire l'économe il n'est pas dans le même mood, il économise mais voilà, il ne veut pas gaspiller il veut être en sécurité mais c'est rationnel le radin c'est pas pareil on est sur un autre step et ensuite on a la VAR du coup qui est complètement fermée à l'idée de donner à l'idée de dépenser, à l'idée d'investir, incapable de se séparer en fait de ses biens matériels donc ouais, c'est un autre step J'ai aussi lu dans un article sur internet, mais ça fait un petit peu mystique, c'est que visiblement il y en a qui pensent que les avares gardent tout leur matériel, tout leur argent, parce qu'ils pensent que ça les ferait vivre plus longtemps. Le fait d'avoir de l'argent, peut-être des possibilités de, je sais pas, de faire quoi avec leur argent, mais voilà. J'ai lu ça sur internet. Mais écoutez, on va casser ce mythe tout de suite. Le fait d'avoir plus d'argent ne fait pas qu'on vit plus longtemps, ça se saurait. Mais en tout cas, on peut prendre soin de soi. Voilà, quand on a beaucoup d'argent, on peut prendre soin de soi. On peut payer des soins médicaux, esthétiques, tout ce que vous voulez. Mais malheureusement, la faucheuse, elle toque à la porte de tout le monde. Donc, voilà pour les définitions. Et du coup, moi, je me suis posé la question de savoir quel était mon rapport à l'argent, quel était mon rapport aux biens matériels. Parce que l'argent, j'en ai déjà parlé dans un épisode, je vais en reparler aujourd'hui. Mais surtout les biens matériels, parce que je trouve que c'est différent. Il y a des gens qui n'ont pas d'argent, parfois, qui n'ont pas de thune, et pour autant, ils ont un milliard de biens chez eux, de petites babioles, de petits trucs. Donc ça veut dire que ces gens-là ne sont pas forcément attachés à l'argent. Mais attachés aux biens matériels, du coup à ce qu'ils peuvent représenter, c'est bien. Et voilà, la valeur qu'ils ont peut-être sentimentale, enfin voilà. Et je trouvais ça important parce que ça va peut-être vous étonner. Je vais pas spoiler, on va commencer par... On va parler de l'argent déjà. Moi, mon rapport à l'argent, si je devais parler là tout de suite, à l'instant T, je pense que j'ai un rapport qui est sain avec l'argent, dans le sens où j'aime dépenser normalement, pour me faire plaisir, faire plaisir à mes proches. Mais je suis aussi économe, c'est-à-dire que j'essaye de mettre de l'argent de côté, de faire attention, de ne pas gaspiller. Enfin voilà, j'essaye d'avoir une balance. Du coup, oui, je pourrais dire que ma gestion de l'argent, elle est plutôt normale. Mais au regard de ce qui s'est passé un petit peu autour de moi, j'aurais pu ne pas avoir cette gestion de l'argent-là. Parce que déjà, j'en parle souvent, etc. Parce que c'est un facteur qui a fait que dans ma vie, il s'est passé plein de choses, etc. Au niveau de ma psychologie, au niveau de mon entourage. proches, très très proches, et voilà, mais quand j'étais plus jeune, j'ai un petit peu manqué, donc j'aurais pu développer, je sais pas, moi, ce côté peut-être radin, avare, ou alors tout au contraire, parce que ça arrive aussi, ultra démencier, pour combler des vides, et voilà, et d'ailleurs, c'est un petit peu ce qu'a fait ma mère, du coup, c'est ça que je vous disais, j'ai vu autour de moi. En fait, les gens mal géraient leur argent. Donc voilà, ça aurait pu m'amener à développer des comportements. Mais au contraire, je me suis dit, il ne faut absolument pas que j'ai ces problèmes-là. Du coup, je pense que ma gestion de l'argent, elle est normale. Donc voilà. Après, s'il faut choisir entre dépenser et être économe, je préfère être économe. Sauf quand il s'agit des autres. C'est-à-dire que j'adore faire des cadeaux. Je ne sais pas si vous, c'est le cas. Mais je suis quelqu'un qui adore faire des cadeaux. J'adore ça, offrir des trucs aux gens. personnaliser et tout, c'est vraiment mon truc, j'adore, je trouve que c'est une jolie marque d'attention. Alors après attention, je ne dépense pas des milles et des cents, je ne vis pas au-dessus de mes moyens, d'ailleurs c'est un autre point qui fait que je me rends compte que ma relation avec mon argent est plutôt saine, je ne vis pas au-dessus de mes moyens, donc voilà, je fais en fonction de ma capacité financière du moment, mais oui j'adore faire des cadeaux, j'adore ça en fait, je kiffe trop aller dans les magasins et me dire alors qu'est-ce qu'elle aimerait cette personne, et je vais lui acheter ça, ça lui fera penser à ça. Et puis voilà, un truc un petit peu personnalisé, quoi. Voilà. Et du coup, parfois, j'ai un petit peu l'impression que j'offre plus aux autres qu'à moi-même. Enfin, sauf quand il s'agit d'acheter des livres. Mais bref, attendez, je ferme la parenthèse du coup des cadeaux. Je ne sais pas pourquoi je m'égare comme ça, mais je ferme la parenthèse des cadeaux. j'adore faire des cadeaux, voilà Et pour ce qui me concerne moi, en fait, si je devais vous parler d'un domaine dans lequel j'aime dépenser mon argent, ça ne me dérange absolument pas. Je dirais les livres, 100%. Ça m'arrive des fois de dépenser des centaines d'euros dans des livres comme ça, en one shot, parce que je trouve les livres incroyables et que j'adore lire. C'est vrai que quand je rentre dans une librairie, ceux qui habitent à Bordeaux connaissent la librairie Mola. Quand on rentre dans la librairie Mola, je suis désolée, mais moi, j'ai envie de tout acheter. Et je peux rester très très longtemps. dans la librairie, c'est-à-dire que généralement j'essaye d'y aller seule, parce que quand tu vas avec quelqu'un qui en a rien à cirer des livres, ça peut être très long, donc voilà, j'adore ça, je prends mon temps, je me dis, je vais aller à la librairie, et je vais prendre deux heures minimum pour tout regarder, je vais même dans les rayons, je vais vous expliquer, parce que c'est pareil, j'ai des exigences par rapport aux livres, c'est assez drôle, mais je vais, quand je vous dis que je vais dans la librairie, c'est que je vais dans la librairie, que je vais dans tous les rayons, je regarde tous les rayons pour voir s'il n'y a pas un livre qui m'intéresse dans tous les rayons parce que je suis ouverte à toutes sortes de lectures. Donc voilà, je rentre et puis je navigue romans, histoire, fantastique, politique, philosophie, architecture, musique, bande dessinée, je vais partout et je passe un super moment. Et je vous disais que j'avais des petites exigences avec les livres. Alors déjà, je n'achète pas de livres cornés. C'est pas possible, je ne peux pas quand il y a des petites cornettes. En fait je rigole parce que je me vois faire dans les rayons, je me vois reposer le livre en fait quand je vois qu'il a une cornette, ça ne change rien, c'est-à-dire que la cornette ne change rien à la lecture, c'est juste esthétique, donc je n'achète pas de livre qui en est cornette, je ne prends pas les livres du dessus parce que tout le monde les touche et du coup je trouve ça un peu dégueu. C'est, ouais, je sais pas, c'est psychologique. Ensuite je ne prête pas mes livres. Je sais, vous allez peut-être me prendre pour une folle, mais non, c'est pas que je prête pas mes livres. Je ne revends pas mes livres. Parce que prêter mes livres, je peux les prêter, j'ai aucun souci. Si on me rend mon livre, y'a pas de problème. Mais impossible pour moi de donner mes livres, de vendre mes livres. Non, c'est pas possible. Parce que, je vous parle de ça parce qu'une fois j'étais sur internet, je cherchais un livre et je vois livre d'occasion. Parce que maintenant, on peut sélectionner ça même sur Cultura, par exemple. Vous pouvez acheter le livre neuf ou vous pouvez l'acheter d'occasion. C'est-à-dire que c'est une personne qui est venue et qui a revendu son livre, qui était en bon état, mais qui a déjà vécu quelque part. Voilà, parce que moi, je le vois comme ça. Il a déjà été entre les mains de quelqu'un. Il a déjà vécu un petit peu. Et je trouve ça un peu personnel. Je ne sais pas vous expliquer, mais bref. J'étais sur Internet et du coup, je vois. que je peux acheter un livre d'occasion et je me dis « Ah là là, mais je ne sais pas comment les gens font pour vendre leurs livres. Moi, je n'arrive pas à me séparer de mes livres et c'est peut-être le seul truc matériel duquel je n'arrive pas à me séparer. On en parlera après, mais voilà. » Et du coup, je suis aussi dans l'incapacité d'acheter des livres qui appartiennent à quelqu'un. Ça va dans les deux sens. C'est-à-dire qu'un livre d'occasion, moi, personnellement, je ne vais pas l'acheter, ce livre. Et je ne vais pas non plus acheter des livres sur des vides greniers, des brocantes. Je ne vais pas prendre les livres, vous savez, dans les petites cases qu'on a maintenant dans des espaces publics où vous pouvez prendre un livre, remettre un livre. Enfin voilà, c'est un espace d'échange de livres gratuits. Ces livres-là, je ne les touche pas. Je peux aller et feuilleter, mais je ne vais pas les prendre chez moi parce que... Enfin voilà, quoi que bon, là ça reste de l'échange de livres, je ne sais pas en fait. Mais pour un livre que je vais acheter dans ma bibliothèque, qui va rester dans ma bibliothèque... Je vais préférer prendre un livre neuf. Et c'est bête parce que ça permet de faire de l'économie, de l'écologie, le fait de revendre des livres en occasion et surtout d'en racheter. Mais c'est psychologique. Et d'ailleurs, j'ai une anecdote à propos de ça. Je me suis convaincue une fois que je pouvais le faire, que je pouvais acheter un livre d'occasion. Donc un jour, je me suis dit, écoute Sonia, tu vas à la librairie, tu fonces dans le rayon et tu prends le livre d'occasion. Tu ne prends pas la version neuve. Je suis allée dans le rayon. J'ai pris la version d'occasion, déjà, ça ne me plaisait pas trop, parce que je voyais des cornettes, des trucs, donc tout de suite ça m'a rattrapée, mais voilà, je me suis dit, allez c'est bon, va à la caisse. Et en allant à la caisse, j'ai dû repasser par le rayon, et j'ai vu le même livre, mais en version neuve. J'ai reposé l'occasion, j'ai pris le neuf. Je vous jure, c'est vrai. J'ai pas pu, je me suis dit non, en fait, je peux pas. Je peux pas du tout. Donc voilà, ce sont les livres, le domaine dans lequel je peux mettre un petit peu plus d'argent. Et les livres, je pense, font partie des seuls biens matériels desquels j'arrive pas forcément à me séparer. Et du coup, on y vient, à ces biens matériels-là. C'est vrai que moi, je suis pas trop attachée aux matériels, et dans tous les sens du terme. C'est-à-dire que s'il se casse, bon, bah voilà. Si je le perds... Je suis pas affolée non plus et s'il faut m'en séparer et qu'il faut que je jette certaines choses, j'arrive à le faire. Je suis pas forcément attachée au bien. Alors attention, on s'entend bien, je vais pas acheter ma voiture pour le plaisir, voilà. Je vous parle des choses du quotidien par exemple. Je me souviens une fois avoir été au cinéma avec un ami et mon téléphone est tombé en fait de ma poche et du coup il a atterri sous le siège. Mais comme c'était... il y avait des marches en fait, il est tombé sur la rangée du devant. Donc en fait, quand le film s'est terminé et que j'ai cherché mon téléphone, que je ne trouvais pas, j'ai bien évidemment cherché sous mon siège, cherché entre les sièges, cherché dans mon sac, dans mes poches, un peu partout et je ne le trouvais pas et je me suis dit, bah tant pis en fait, c'est pas grave. Et mon pote était là en mode, mais c'est ton téléphone, tu ne vas pas dire que ce n'est pas grave et tout, tu l'avais en rentrant, donc forcément que tu vas l'avoir en sortant, on va chercher et puis tu vas trouver. Et moi j'étais en mode, mais c'est pas grave en fait, genre c'est un téléphone, tu vois. Et il m'a dit, ok, je comprends, c'est pas grave, mais t'as l'air vraiment d'en avoir rien à faire, en fait. Et j'étais là, mais oui, mais en fait, je n'en ai rien à foutre. C'est là que je me suis rendue compte que j'en avais rien à faire. Et pareil, quand je suis un petit peu clumsy, je suis maladroite, donc je fais pas mal tomber de choses. Voilà, ça c'est vrai, je suis un petit peu... Donc mon téléphone tombe pas mal, je casse pas mal de choses. Et du coup, quand un truc tombe et se casse, je suis pas forcément... Alors c'est peut-être parce que je sais que je suis maladroite, mais voilà, je suis pas forcément... Si j'ai un vase qui se casse, je ne vais pas pleurer. Même si c'est un cadeau. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça va m'embêter parce que le vase est beau et qu'on me l'a offert. Enfin voilà, normal. Mais ce n'est pas une fin en soi. Moi, je sais qu'il y a des gens, quand ils font tomber un truc, par exemple un vase, typiquement un vase qu'on leur offre, c'est la catastrophe. Il faut qu'ils le recollent. Ils vont chercher une solution. Moi, en fait, juste je prends les miettes et je jette. Alors attention, attention, attention. Je ne dis pas que je m'en fous du cadeau. au moment où la personne m'offre Le vase, je suis super contente et j'accorde une valeur ultra importante au geste. Et du coup, effectivement, le vase a une valeur sentimentale. Mais s'il se casse, il se casse en fait. Je ne vais pas commencer à rafistoler des miettes de vase parce qu'il s'est cassé et parce qu'on me l'a offert. C'est comme ça, tu vois, des fois les choses se cassent. Enfin voilà, si tu peux réparer, tu répares. Bien évidemment que si c'est un truc, je ne sais pas, qui s'est cassé en deux et que je peux le réparer, je vais le réparer. Mais voilà, ce que je veux dire, c'est que je n'en fais pas toute une caisse. Pareil pour les dessins d'enfants. J'ai beaucoup de dessins de ma nièce, de mon neveu, de ma petite sœur, etc. Les enfants en général, ils vous font des dessins. Et quand je vois qu'il y en a trop et que ça s'accumule, au bout d'un moment, je ne garde pas. C'est des dessins d'enfants, c'est-à-dire qu'elles ne se souviennent même pas qu'elle m'a fait un dessin. Le dessin, c'est un gribouillage. Ce n'est même pas un dessin, c'est un gribouillage. Bien sûr que je vais jeter. Je ne vais pas accrocher les 500 dessins que j'ai sur mon frigo. enfin c'est juste pas possible, mais pour moi c'est logique et Sabrina je me souviens qu'elle m'a vu jeter un dessin et qu'elle m'a dit Elle m'a dit, mais tu jettes le dessin de ta nièce. Et j'étais là, mais oui, mais en fait, c'est même pas un dessin, c'est un gribouillage. Donc voilà, je vais pas garder les 500 dessins que j'ai pour... Enfin voilà, juste pour dire que je les garde, quoi. Non, mais en vrai, je fais attention aux livres. Je fais attention aux photos. À les photos, par contre, je trouve ça super important. Alors je sais pas si c'est parce que j'adore... Je suis un petit peu tournée vers le passé, j'adore la généalogie. Je m'enseigne pas mal là-dessus et tout. Donc pour moi, les photos, c'est hyper important. Ça fait partie de... De l'histoire de la famille, là, c'est différent. Je trouve que c'est un petit peu plus deep comme signification. Les photos, donc les livres, les bijoux de famille aussi, je fais très très attention. Mais après, tout ce qui va être matériel, électronique, ordinateur, oui, je fais attention. Là, par exemple, mes micros de podcast, je fais attention parce que ça coûte cher. Enfin voilà, j'ai quand même le sens et la valeur des choses, donc je fais attention. Par contre, voilà, quand les trucs se cassent, je suis pas forcément dérangée. Et quand il faut donner des choses... me séparer des choses. Par contre, là, oui, j'ai aucun problème non plus. Je peux me séparer facilement de tout, sauf de mes livres, en fait. Les vêtements, je peux. Mes sacs à main, je peux. Mes chaussures, je peux. J'en donne plein à des copines. Enfin, je revends même pas, je donne. Enfin, voilà. Ouais, je peux donner des choses. Ma vaisselle, enfin, plein de trucs. La déco. Je prête aussi pas mal de mes affaires. Je sais qu'il y a des gens pour qui ce n'est pas facile de prêter. Souvent, c'est les enfants uniques. Je ne sais pas si vous avez remarqué ça, mais les enfants uniques qui n'ont jamais prêté, jamais partagé, parce qu'ils avaient tout pour eux, ont du mal à prêter. Il y en a même qui ont du mal à prêter leur téléphone pour juste regarder un truc. « Ouais, je peux prendre ton téléphone ? » Ou alors, ils te le donnent, mais ils sont à côté. Ils te le donnent ou alors ils font la recherche pour toi. Il y a des gens qui ont vraiment du mal et qui ont besoin de garder un espace matériel bien à eux. Donc voilà, c'est un vrai sujet au final. Et moi, ma mère me disait toujours, on va rien emmener dans la tombe. Et ça, c'est une phrase qui me reste, je sais pas vous expliquer. Et c'est peut-être aussi pour ça que j'ai pas de mal à donner, à partager, etc. Parce que déjà de 1... Ma mère venait d'une grande famille, donc j'ai vu ça. J'ai vu qu'on se partageait les vêtements, qu'on se partageait tout. Moi, j'ai moi-même une sœur avec qui je partageais tout. Et en plus de ça, il y a ce côté dans ma famille où on répète sans cesse qu'on ne va pas mourir avec notre matériel et qu'il faut se détacher de notre matériel. Donc ouais, je pense que toutes ces petites choses-là ont fait que j'ai pas de mal forcément à me séparer des choses. Pour résumer, je pense que je dirais que je suis plus attachée au moment, aux personnes. Aux choses un peu immatérielles qui vont combler, je sais pas, ma mémoire, mon esprit. Je suis attachée à des endroits, je suis attachée à des phrases, je suis attachée à des souvenirs. Ça c'est des trucs qui... Ouais, ça me fait un peu peur de les perdre en fait. Et c'est peut-être aussi pour ça que je suis tournée vers le passé et que j'aime bien garder des souvenirs du passé. Parce que, je vous parlais des photos, etc. Mais je garde aussi pas mal de tickets, de... Comment dire ? De billets d'avion, enfin ce genre de choses parce que je veux me souvenir, je veux me rappeler en fait. Je veux que ça reste dans un tiroir et que je puisse ouvrir ce tiroir quand j'en ai envie. Et ce que j'aime avec ça, c'est que ce sont des choses qui n'ont pas de valeur pécuniaire. Parce que quand on jette, quand on prête, quand on a peur de casser, etc. C'est aussi par rapport au fait qu'on ait fait un investissement sur la chose, qu'on est dépensé. On se dit toujours, ah non, il faut que je fasse attention, ça coûte cher. Je vais pas casser ça, ça coûte cher. Je vais emballer ce costume parce qu'il coûte super cher. En fait, tout est en rapport avec l'argent. Et le fait de, pour une fois, ne pas garder quelque chose parce que... J'ai investi de l'argent dans parce que ça coûte cher, mais plutôt parce qu'il a une valeur sentimentale. dans mon cœur et dans mon esprit, en fait, ça me soulage un petit peu. Je me dis, on n'est pas qu'attaché à l'argent et juste, ça soulage en fait. C'est juste apaisant de se dire, de se remémorer les choses et de se dire, ça, il faut que je le garde dans ma vie. Ce moment-là, il faut que je m'en souvienne, il faut que je le chérisse et il faut que j'en prenne soin parce que ça m'a apporté ça, ça m'a apporté ça. Et pas parce que ça m'a coûté de l'argent en fait. Je vois parfois des vidéos passer sur les réseaux sociaux de gens qui disent oh tant pis là je voyage, tant pis l'argent ça reviendra, mais les souvenirs c'est maintenant qu'il faut les créer. Et je suis 100% d'accord, ça c'est grave mon délire. Je peux grave partir, attention pas vivre au-dessus de mes moyens encore une fois, mais prendre de l'argent que j'avais peut-être pensé utiliser pour autre chose, de moins important, et me dire ok tant pis, de toute façon je préfère voyager, je préfère me créer des souvenirs avec des gens que j'aime, ou même toute seule, mais voilà ça c'est vraiment un truc que je peux faire 100%. Parce que je sais que ce que je vais vivre, ça va vraiment me nourrir intérieurement. plutôt que d'investir, je sais pas, dans... Non mais après, en fait, ça dépend énormément de ce que vous mettez dans votre balance personnelle parce que j'allais comparer mon voyage en fait et les souvenirs que j'allais faire avec, je sais pas, le fait de m'acheter une voiture. Mais il y a des gens pour qui les voitures, l'automobile, la mécanique, etc. ça les anime et ça leur apporte énormément de choses. Donc, en fait, ça dépend énormément de ce que vous mettez dans votre balance. C'est surtout ça. Mais si on devait conclure cet épisode, parce qu'il va falloir le conclure, je dirais que... Le plus important, c'est de ne pas être dans les excès. Ne pas toujours rechercher l'argent. C'est bien d'être ambitieux, c'est bien de vouloir de l'argent parce qu'il en faut. Il ne faut pas que ça devienne une obsession. L'argent ne peut pas guider votre vie. En tout cas, c'est ce que je pense moi. L'argent ne peut pas guider votre vie au point que, vous savez, c'est cette barrière-là qu'on franchit qui est grave. Pareil pour le matériel, c'est bien d'en avoir. C'est bien d'avoir tout ce qu'il faut dans une maison, dans un appartement. C'est bien de subvenir à ses besoins, mais c'est Je pense pas qu'avoir une forteresse de matériel soit très utile pour la vie. Et voilà, je pense qu'il faut se détacher un petit peu de ces choses-là. En tout cas, moi, c'est ce que j'essaye de faire, parce que c'est pas des choses qui m'apportent énormément. Ça me permet de faire des choses, ça me permet... J'en suis consciente, mais comme disait ma maman, je ne vais rien emporter dans ma tombe, donc j'essaye de me détacher un petit peu. Et c'est pas facile. Oh là là, c'est vraiment pas facile, parce que l'argent, c'est vraiment... Aujourd'hui... C'est vraiment un facteur de reconnaissance, de valorisation, mais surtout de hiérarchisation entre les gens. Donc il y a vraiment ce truc de t'es pauvre, t'es moins pauvre, t'es modéré, t'es riche, t'es ultra riche. Donc vraiment les gens sont catégorisés. Et c'est super dur de ne pas avoir envie d'être dans la catégorie du dessus parce que voilà, on est plus valorisé dans cette catégorie-là ou inversement. Enfin bref, mais l'argent dirige pas mal de choses. Et d'ailleurs, j'ai fait un épisode là-dessus dans la saison 3 que je vous invite à aller écouter si ce n'est pas déjà le cas. mais voilà on en parle de ça je pense que c'est l'heure de nous laisser et de clôturer cette saison 4 j'espère que ça vous aura plu voilà les 7 petits péchés capitaux en tout cas moi j'ai beaucoup adoré enregistrer cette saison qui était un peu différente des autres et on va se retrouver très vite pour d'autres épisodes d'autres saisons, d'autres thèmes d'autres invités, d'autres surprises voilà vous connaissez maintenant et voilà n'hésitez pas à réécouter des thèmes que vous avez adoré à partager le podcast, à en parler autour de vous et on se retrouve très très vite pour la suite. Je vous fais de gros bisous, portez-vous bien et je vous envoie full énergie, full love. Gros bisous, bye.