Speaker #0Hola tout le monde, j'espère que vous allez bien, que vous êtes en pleine forme. Aujourd'hui on se retrouve pour un nouvel épisode, toujours sur le thème des 7 péchés capitaux. On arrive sur la fin des 7 péchés, il nous en reste pas beaucoup. Et aujourd'hui, on va parler du péché de la luxure. Mais tout d'abord, qu'est-ce que la luxure ? Et bien c'est très simple, en fait la luxure c'est simplement le désir sexuel excessif. En fait c'est la recherche du plaisir charnel de manière tellement excessive que ça nous fait sortir un petit peu de ce qu'on pourrait appeler la moralité. Et dans la religion, la luxure est très mal perçue puisqu'elle empêche en fait l'être humain de respecter la volonté divine et surtout elle le pousse à placer le plaisir physique au-dessus de valeurs beaucoup plus importantes comme le respect, la fidélité, la maîtrise de soi, etc. Donc voilà, très important, dans la luxure il y a cette notion d'excès dans la recherche du sexe. Aujourd'hui je ne vais pas forcément parler de la luxure à proprement dite, mais plutôt des tabous dans le sexe. J'ai trouvé ça super intéressant. En faisant un petit peu mes recherches, etc., je me suis dit, ah ouais, mais en fait, ça peut être super intéressant de parler des tabous dans le sexe, au lieu de se concentrer sur un seul sujet qui est l'excès dans le sexe. Parce que je pense qu'on peut vite rentrer dans des notions d'addiction, etc., qui nécessitent peut-être plus de précision. Donc, on va se cantonner à parler aujourd'hui des tabous dans le sexe, et il y a déjà pas mal de choses à dire. Bien évidemment, je ne vais pas pouvoir parler de tous les tabous qui sont liés au sexe, qui gravitent autour du sexe, ça demanderait beaucoup plus de temps, et comme j'essaye de faire des épisodes un petit peu plus courts pour que vos écoutes soient plus rapides, là je vais parler vraiment des tabous qui sont revenus le plus souvent dans mes recherches internet pour préparer l'épisode. Donc peut-être que vous ne vous retrouverez pas dans toute cette liste de tabous, mais voilà, c'est ce qui ressort le plus. Petite précision quand même qui me semble. Très importante parce que je vais envoyer le mot tabou pas mal de fois dans cet épisode. Un tabou, c'est pas forcément bien, c'est pas forcément mal, ça a pas de connotation négative ni positive. Un tabou, c'est juste quelque chose dont on ne parle pas parce que socialement parlant, c'est pas acceptable. Donc c'est pas bien, c'est pas mal, c'est juste tabou quoi. On démarre avec le premier tabou et il est ressorti plutôt souvent sur internet, c'est la virginité. Alors en l'occurrence, je pense que socialement, la virginité, elle est plutôt bien acceptée. elle est même parfois glorifiée dans certaines cultures, dans certaines traditions, etc. Je pense que la barrière mentale, elle est dans la tête de la personne qui est vierge. Parce que souvent, on arrive au moment du rapport sexuel, au moment de l'intimité, en se disant « j'ai aucune connaissance et ça va être nul, je vais être nul » . Déjà, je trouve ça fou de dire ça, « je vais être nul » . Est-ce qu'on peut vraiment être nul dans le sexe ? Moi, je pense pas. On apprend, c'est tout, on est juste tous différents, on aime tous des choses différentes. Donc voilà, mais moi par exemple... pour ma première fois, je m'étais vraiment dit ça va être naze, ça va être naze parce que j'ai zéro expérience. Donc en fait, le manque d'expérience devient un tabou. Au lieu de se dire, ça va être super, je vais pouvoir découvrir enfin ce que c'est, je vais pouvoir apprendre des choses, etc. On est plus dans ce truc de comment je vais faire ? Comment je vais faire pour donner du plaisir ? Comment ça va se passer en fait ? Donc finalement, ce tabou-là, il est plutôt créé dans la tête de la personne qui n'a pas d'expérience. Parce que je pense, je ne fais pas une généralité, mais par exemple une personne qui a déjà eu une expérience sexuelle et qui tombe sur une personne qui n'en a jamais eu, je pense pas que dans sa tête elle se dise « Oh là là, ça va être nul, oh là là, machin. » Je pense que les gens, dans la plupart des cas, sont plutôt bienveillants avec ça, je pense. Et à ce moment-là, le rôle de la personne qui a déjà eu une expérience, ça va être de guider, simplement d'amener la personne avec beaucoup de calme, tout en respectant. évidemment le consentement et la volonté de la personne, l'amener en fait à découvrir ce que c'est que le plaisir charnel, ce que c'est que le sexe, ce que c'est de prendre du plaisir. Ça, ça va être le rôle de la personne qui a déjà eu une expérience. Ce qui est beaucoup trop mignon, à mon sens, c'est deux personnes qui n'ont jamais eu d'expérience sexuelle et qui ont leur première expérience sexuelle ensemble. Moi, je trouve ça beaucoup trop cute. Limite, ça peut être gavé drôle parce que ça peut être justement un petit peu maladroit, mais c'est beaucoup trop mignon et c'est... C'est un moment de pure découverte, de pur partage, je pense. Et, très important, la personne qui arrive justement avec zéro expérience, il faudrait qu'elle arrive dans le plus grand des calmes. Et ça, c'est pas évident, parce que parfois, la personne en face nous met pas forcément à l'aise. Donc c'est ça qui est aussi important, la communication. Ça, on oublie d'en parler... Enfin, il y a beaucoup de gens qui se disent « Ouais, c'est le sexe, on parle plus. » Mais je pense que c'est vraiment important de communiquer. Alors, je dis pas qu'il faut faire des dialogues. Je dis pas qu'il faut faire des dialogues, mais juste, voilà, parler, dire les choses quand ça va pas, quand ça fait mal, ou au contraire quand ça fait du bien, c'est hyper important pour réguler, prendre un max de plaisir, parce que je pense que ça sert à ça. Or, projet bébé, le sexe sert vraiment à prendre du plaisir, donc ce serait dommage de passer à côté. Mais voilà, la personne qui a zéro expérience, d'arriver avec beaucoup de calme, ne pas hésiter à dire non, je tiens à rappeler, et c'est super important, qu'on peut avoir envie, et puis ne plus avoir envie, dire oui et ensuite non. Et la personne qui sera avec vous devra respecter ça. Voilà, le consentement, c'est pas quelque chose de figé dans le temps. Vous avez le droit de revenir sur votre décision à tout moment. Avant, pendant, après, enfin bref, vous avez compris. Mais c'est vrai que par exemple, truc bête... dont on parle jamais, mais se mettre tout nu ou toute nue devant quelqu'un la première fois, c'est super impressionnant en fait. On est là, tout d'un coup, super vulnérable dans notre plus simple appareil, il n'y a plus de filtre, on est vraiment nous-mêmes à l'état pur, quoi, prêts à partager du plaisir. Après, ça peut être encore plus compliqué si en plus se rajoutent à ça certains complexes. Donc moi, je trouve que se mettre à nu, et l'expression est vraiment bien faite, c'est vraiment un acte fort, moi je trouve. Donc ça peut être impressionnant. Deuxième tabou, le tabou de la masturbation. Alors ça, ça revient mais dans tous les sens et particulièrement la masturbation féminine parce qu'attention, il y a quand même une grande différence je pense entre masturbation masculine et féminine et je parle en termes d'acceptation sociale. pendant très très très très longtemps et peut-être même encore un petit peu aujourd'hui et c'est plutôt déplorable, une femme qui disait je me masturbe était perçue comme une femme qui en veut quoi, qui veut du sexe, qui est dans la recherche justement un petit peu démesurée du plaisir charnel dans cette luxure et voilà. Alors que pour les hommes, un homme qui se masturbe c'est beaucoup mieux accepté parce qu'on se dit, bah déjà on se dit un homme il en a besoin, c'est un besoin alors on va rectifier un petit peu ça les hommes n'ont pas besoin de se masturber, c'est pas comme un besoin vital. manger, boire, aller aux toilettes, etc. Ça, c'est deux choses différentes. Ils en ont besoin parce que certes, il faut évacuer le sperme, mais dites-vous bien que si le sperme n'est pas évacué par ce biais-là, il est évacué par d'autres biais. Effectivement, c'est plus agréable de le faire avec le rapport sexuel ou la masturbation, par contre, c'est pas un besoin vital. Donc, quand on dit à tort que les hommes en ont besoin, machin, machin, ça veut dire que nous, on n'en a pas besoin. Alors, je vais rappeler aussi quand même quelque chose. C'est que le corps de la femme, à ce niveau-là, dispose d'un organe qui s'appelle le clitoris, et qui est fait uniquement pour jouir, et rien d'autre. Mais juste pour rappeler que dire que les hommes ont plus besoin de se masturber que les femmes, je pense pas que ce soit vrai, et dire que les femmes aiment moins la masturbation que les hommes, c'est complètement faux. C'est archi faux. Voilà. C'est tout pour moi. Ce sujet c'est rigolo parce que ce sujet j'ai aucun... Enfin moi j'ai pas trop de... De problèmes à parler de tout et n'importe quoi. Et c'est rigolo, parce que même en étant comme ça, en étant très très ouvert d'esprit, je suis obligée de donner des petits détails, de rentrer dans les détails et tout, et c'est rigolo, parce que des fois je suis un petit peu... Je suis pas forcément hyper à l'aise, en fait. Mais c'est rigolo. C'est un très bon travail. Je suis contente de faire cet épisode. Troisième tabou, et si vous n'étiez pas à l'aise sur la masturbation, attachez vos ceintures, parce qu'on va parler de... la pratique anale est un gros, gros, gros, gros tabou dans le sexe. Déjà de 1, c'est tabou parce qu'il y a une grosse influence religieuse, notamment des religions monothéistes, puisque dans les religions monothéistes, l'acte de la sodomie est considéré comme quelque chose de contre-nature, qui ne mène pas finalement à la procréation, simplement. Petite bizarrerie aussi, que j'aimerais comprendre et que je n'ai jamais comprise. Parfois, il y a des hommes hétéros qui ont un petit souci avec l'homosexualité des hommes. Je parle bien des hommes parce qu'il y a des hommes hétéros qui n'ont pas de problème avec l'homosexualité des femmes, puisqu'ils fantasment dessus, mais ceux qui ont un problème avec l'homosexualité des hommes et donc avec la pratique sexuelle de deux hommes, qui est donc une pratique anale, vont vous décrire ça comme quelque chose d'affreux, de contre-nature, que c'est dégueulasse, etc. La pratique, je parle de vraiment la pratique. l'acte. Mais quand eux ont un rapport avec une femme et qu'ils pratiquent la nal, tout d'un coup tout ce qui est dégueulasse, dégoûtant et qu'ils décrivent comme abominable n'existe plus. Je n'ai jamais compris ce truc. Si quelqu'un peut m'expliquer. Je ne suis pas dans le jugement, attention, j'essaie juste de comprendre comment c'est possible que on puisse changer de regard sur une pratique sexuelle lorsqu'elle est pratiquée par un homme ou par une femme. Je veux dire, l'acte reste pareil. Voilà, je n'ai jamais compris. Si quelqu'un peut m'expliquer. ma foi avec grand plaisir. Et puis, il y a ce tabou aussi avec ce genre de pratique par rapport à l'hygiène, en fait, simplement. On va se dire que, voilà, que c'est une pratique qui est sale, etc. Ça, ça renforce aussi le tabou. Par contre, je me dis que c'est tabou, mais quand même, le sexe anal, c'est quelque chose de courant. Du coup, ça m'intrigue de savoir si c'est si courant que ça, parce que c'est tabou, mais d'un autre côté, les gens pratiquent quand même pas mal. Donc, on va demander en direct live. ChatGPT, pour voir ce qu'il va nous dire. Est-ce que... Je tape cette question, c'est très bizarre de taper cette question à ChatGPT, mais on va lui taper cette question. Est-ce que la pratique anale est une pratique sexuelle courante ? Ok. Alors, ChadGPT me dit que environ 30 à 40% des femmes déclarent avoir déjà pratiqué la sodomie au moins une fois dans leur vie. Chez les hommes hétérosexuels, 35 à 45% déclarent aussi l'avoir pratiqué avec une partenaire femme. Et que dans les couples homosexuels hommes, pas de surprise, beaucoup plus fréquent, 80 à 90% des hommes gays ou bisexuels ont eu des rapports anneaux au cours de leur vie. Donc finalement c'est tabou mais quand même plutôt fréquent. Quatrième tabou, et pas des moindres, l'échangisme. Alors, petit rappel pour celles et ceux qui ne sauraient pas ce que c'est l'échangisme, on appelle ça aussi libertinage, il me semble. En fait, c'est une pratique qui va amener des couples consentants, toujours dans le consentement, à avoir des rapports sexuels avec d'autres couples. Voilà, échangisme, on échange. On échange de partenaire, quoi. C'est une pratique qui peut s'organiser à domicile. On invite les gens chez nous et on fait de l'échangisme. C'est aussi quelque chose qui peut être pratiqué dans des clubs libertins, avec des espaces spécifiques pour avoir des rapports, des relations sexuelles entre couples. Ça reste quand même l'échangisme une pratique minoritaire. Il n'y a pas énormément de personnes qui pratiquent l'échangisme, mais c'est beaucoup moins marginal qu'avant. On en parle beaucoup plus, les gens se libèrent un petit peu plus là-dessus. Mais voilà, ça reste quand même une pratique qui est minoritaire. Alors pourquoi pratiquer l'échangisme ? Je pense qu'il y a des gens qui, déjà, premièrement, le font pour explorer leur sexualité. Ils sont peut-être arrivés au bout d'un processus et ils ont envie d'aller plus loin. Et ils se disent que faire participer d'autres personnes et échanger avec d'autres personnes va leur faire un petit peu plus explorer leur sexualité, leur sensualité. Il y a des couples aussi qui ont l'impression que ça renforce leur complicité. Et je pense que la dernière raison, c'est simplement la curiosité. Voilà, qu'est-ce que c'est que l'échangisme ? J'en ai entendu parler autour de moi, voilà. Par contre, oui, c'est un gros tabou. Déjà, c'est un gros tabou parce qu'il y a cette fidélité, en fait, qu'on peut considérer comme la fidélité dans un couple qui est complètement brisée. Même si c'est consenti, on se dit... ben voilà, ils sont allés voir ailleurs quoi. Les deux en plus. Finalement, c'est comme si l'échangisme venait casser cette idée que l'amour et le sexe étaient réservés qu'à une seule personne. N'oubliez pas qu'on est largement influencés par le schéma monogame et donc l'exclusivité sexuelle pour notre partenaire. Et voilà, l'échangisme vient vraiment briser ça. Grosse influence religieuse également, parce que la sexualité, elle est sacrée. dans la religion, elle est dans le cadre du mariage, elle est dans le cadre de la procréation. Donc le sexe plaisir, déjà on n'en parle pas beaucoup, et en plus de ça, si le sexe plaisir se fait avec d'autres personnes, bah là on est dans l'immoralité, l'impureté, la déviance, enfin vous voyez. Donc l'échangisme, il est tabou parce qu'il vient casser beaucoup, beaucoup de choses, beaucoup, beaucoup d'idées. Si vous voulez savoir mon avis là-dessus, Moi, je ne vais pas donner mon avis forcément sur l'échangisme parce que je n'en ai pas spécialement. Chacun fait ce qu'il veut. Ce n'est pas quelque chose que j'appliquerai dans ma vie. Mais chacun est libre de faire ce qu'il veut et de trouver son plaisir où il veut. Par contre, moi, je me dis un truc. Il ne faut vraiment pas avoir de problème de jalousie, d'insécurité, de communication. Parce que là, c'est mal barré sinon. Tous les gens qui sont possessifs et qui veulent... pas... Non, il ne faut pas se lancer là-dedans, parce que là, c'est fini, vous allez mourir d'angoisse. C'est l'anxiété qui va vous ronger après. Et puis, il y a un manque de connaissances, je pense, sur l'échangisme. On a reçu des informations via les médias, via les films, etc. Mais qu'est-ce que c'est vraiment l'échangisme ? Est-ce que quelqu'un est capable de dire, ok, ça consiste en ça, ça, ça, ça se passe comme ça, comme ça, comme ça, comme ça, et il se passe ça, ça, ça, et voilà, et rideau. Moi, j'en suis pas capable. Je sais pas vraiment ce que c'est que le monde libertin. Donc il y a aussi un manque d'information qui fait que on voit ça comme comme de la débauche quoi. Mais visiblement, il y aurait des couples qui trouvent ça super génial et qui arrivent du coup à avoir une sexualité équilibrée. Bon écoutez, chacun fait ce qu'il veut mais en tout cas dans les recherches, l'échangisme faisait partie des tabous qui ressortent le plus. Autre tabou, qui revient sur la table pas mal de fois, ça va être la simulation de l'orgasme. Et franchement, je pense que, mesdames, il faut qu'on avoue deux, trois petites choses. Je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui simulent, enfin, qui ont simulé déjà dans leur vie un orgasme, et ça peut être quelque chose de bienveillant. Des fois, bon, c'est pas foufifou, et... Euh... On a envie de faire plaisir à la personne et du coup, on lui montre que ça nous fait plaisir, etc. C'est pas top, mais ça part d'un bon sentiment. Et aussi, parfois, ce qui peut nous exciter, c'est de voir le plaisir de l'autre. Et du coup, quand on sait que le plaisir de l'autre, c'est que nous-mêmes, on prenne du plaisir, on peut être dans ce truc de simuler un petit peu, etc. Bref, attention, je ne dis pas que les hommes ne peuvent pas simuler. parce que des fois on va dire oui mais nous on peut simuler, ça se voit pas quand on a un orgasme, un homme quand il a un orgasme, il a un orgasme puisqu'il y a une éjaculation etc, faux faux faux faux faux faux faux, les hommes peuvent avoir des orgasmes sans éjaculer, on appelle ça des orgasmes secs je crois il y a aussi l'orgasme prostatique chez les hommes, enfin bref il y a plein de choses qui fait que un homme peut également simuler du plaisir, on n'est pas les seuls, mais je pense que c'est un truc courant Vous voyez la simulation de l'orgasme ? Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui le font. Après, il y a d'autres raisons aussi pour lesquelles on peut simuler un orgasme, j'en ai pas parlé, mais ça peut être tout simplement qu'on a envie de mettre fin au rapport sexuel, vous voyez. Des fois, on trouve ça long, on trouve ça un peu platonique, on prend pas forcément de plaisir, on est fatigué, voilà. Enfin, on veut que ça s'arrête et du coup, on va simuler un orgasme pour marquer la fin. et puis parfois chez les hommes, je pense, vous me direz si je me trompe, mais il y a aussi peut-être cette... peur de pas y arriver, de pas aller jusqu'au bout, et donc il peut y avoir une petite simulation, voilà, d'orgasme, etc., pour protéger un peu l'ego. Et puis, en fait, des fois, il y a des femmes qui se posent la question, enfin, par exemple, elles vont voir que le mec a pas forcément été jusqu'au bout, qu'il y a pas eu d'éjaculation, et elles vont se dire, bah quoi, t'as pas pris du plaisir ? Qu'est-ce qui se passe ? Enfin, tu vois, pourquoi tu jouis pas ? Et il peut y avoir un petit peu ce sentiment de culpabilité, de j'ai pas réussi. Donc je pense qu'il y a aussi cette raison-là qui fait que certains hommes doivent simuler parfois. Donc voilà, c'est super tabou parce que personne n'en parle, personne ne veut dire qu'on a simulé un orgasme parce qu'on va se dire « D'accord, elle a des relations sexuelles qui ne sont pas fifou, on ne veut pas dire en tant que mec qu'on a simulé un orgasme parce qu'on n'a pas envie qu'on nous rabâche, qu'on n'a pas réussi à aller jusqu'au bout. » Donc voilà, c'est super tabou, on n'en parle pas. Par contre, moi je pense que le danger avec... la simulation, c'est qu'au bout d'un moment, c'est un moyen aussi d'éviter le dialogue. Je veux dire, quand ça nous plaît pas, par exemple, qu'on trouve ça un petit peu pas fifou, qu'on prend pas forcément de plaisir, au lieu de simuler un orgasme, juste je pense que le mieux ce serait d'en parler, de dire voilà, j'aime pas, qu'est-ce qu'on peut faire pour arranger la situation, pour prendre plus de plaisir, parce qu'on est là pour ça, je rappelle quand même que le sexe hors projet de procréation, c'est quand même du plaisir, on est là pour donner du plaisir et en recevoir, je trouve ça dommage de simuler un orgasme au lieu d'en parler. Personne ne gagne rien, en fait, à simuler un orgasme. Autre tabou, très important, le visionnage de la pornographie. Alors, attention, attention. Première chose, je tiens à rappeler que la pornographie en soi n'est pas quelque chose de toxique. C'est des films qui sont à disposition de manière tout à fait légale, réalisés par des équipes de production, des acteurs. C'est un vrai travail, voilà. Je vais pas commencer à parler des dérives dans le monde de la pornographie parce que c'est pas le sujet, mais si on parle d'un film qui a été réalisé avec tout le consentement des acteurs par une production qui est clean, ça reste un film. Pornographique, mais c'est un film. Là où la pornographie va être extrêmement dangereuse, c'est quand il y a des excès, parce que je vous assure que ça a été prouvé, de toute façon c'est pas moi qui le dis, mais le visionnage excessif de pornographie peut mener à de l'anxiété, de la dépression, De l'isolement social. Et après, il y a plein de petits trucs. Ça peut baisser votre libido, baisser votre concentration. Enfin, il y a plein, plein, plein de choses. Ça, c'est le premier danger. Deuxième chose, on sait très bien que le visionnage de la pornographie a un impact sur la perception de la sexualité, qui va être, du coup, un petit peu déformée. Parce que, bon, la pornographie... Ce sont des films pour vous donner du plaisir. Donc on va accentuer tout ce qui est fantasme, stéréotypes de sexe. Donc il va y avoir énormément de choses qui vont vous stimuler et qui vont être monnaie courante en fait dans tous les films pornographiques et qui vont se répéter. Vous n'allez voir que la même chose tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et du coup, ça peut modifier votre perception du sexe. Et vous dire que ce qui doit se passer tout le temps, tout le temps, tout le temps, aussi dans votre vie personnelle, c'est ça. Sauf que, bah, parfois, dans... la pornographie et vous n'êtes pas sans le savoir, il y a de la violence, il y a des choses qui ne correspondent pas forcément avec ce que va vouloir votre partenaire, d'où l'importance de la communication, enfin bref, tout peut être finalement biaisé. Et puis simplement le dernier danger qui est un des plus grands, ça va être la dépendance ou l'usage compulsif de la pornographie qui va mener en fait à une forme d'addiction comportementale. On va avoir besoin de voir toujours plus de pornographie, de se masturber beaucoup plus de fois dans la journée, on va perdre le contrôle complètement en fait de notre situation et ça, ça peut avoir de très très gros risques. Et même une personne qui a, disons, ce qu'on pourrait appeler une consommation normale, ne me demandez pas ce que c'est une consommation normale, je n'en ai aucune idée, mais du moins une personne qui ressent qu'elle n'a pas d'addiction, même cette personne-là ne va pas forcément dire comme ça et crier sur tous les toits qu'elle consomme de la pornographie, c'est quelque chose de très tabou. Et pourtant, c'est quelque chose de très visionné, la pornographie déjà, c'est d'une facilité aberrante pour regarder du porno où vous avez besoin de faire 3 clics sur Internet. et basta. Ça aussi, ça fait un peu peur. Mais voilà, c'est quelque chose de très consommé. Et hommes et femmes confondus. Il n'y a pas que les hommes qui regardent la pornographie, les femmes en consomment également. Avant-dernier tabou, le tabou de la baisse de la libido. Alors, je ne sais pas si vous vous rappelez, mais on disait que la luxure, c'était tabou parce qu'il y a ce truc de recherche excessive, du plaisir charnel. Et pour autant, là, on se retrouve avec un tabou qui est tout à fait à l'opposé parce que ce qui est dérangeant à ce moment-là, c'est justement de ne plus avoir envie de rien. La baisse de libido, ça peut vraiment être un truc qui touche à la fois les hommes et les femmes, et les facteurs sont extrêmement nombreux, la liste est très longue, ça peut partir du stress, l'anxiété, les traumas sexuels aussi, on n'en parle pas assez, la dépression, enfin voilà, il y a tout un aspect mental, il peut y avoir aussi le fait d'être dans une routine sexuelle qui nous stimule plus forcément beaucoup. Le manque de communication, je n'en parlerai jamais assez. La prise de médicaments aussi. Les troubles hormonaux, les maladies chroniques, l'alcool, la fatigue, extrêmement de choses qui peuvent influencer votre libido. Et du coup, c'est tabou parce qu'on se dit, attends, comment ça, tu n'as plus envie de sexe ? Genre, tu es bizarre comme personne. Le sexe, c'est la vie, le sexe, c'est le plaisir, le sexe, c'est cool, le sexe, c'est génial. Et toi, tu ne veux plus de sexe, c'est ça qui est tabou. Chez les hommes, ça peut se traduire notamment par des problèmes d'érection. Et ça peut devenir gênant pour eux de ne pas avoir d'érection, ça peut être un petit peu tabou. Pour autant, moi je trouve que c'est quelque chose de normal, parce que la libido, c'est pas linéaire. Et c'est là qu'on voit que le sexe, c'est un vrai travail, c'est un vrai travail d'équipe, j'allais dire. C'est quelque chose qui s'entretient, simplement. L'important, c'est que cette baisse de libido, elle dure pas trop longtemps. Voilà, si ça dure dans le temps et que ça impacte... votre confiance en vous, votre communication avec votre partenaire, votre relation avec votre partenaire ou vos partenaires, et que voilà, ça engage d'autres choses, d'autres problématiques, ouais, là ça peut commencer à être dérangeant. Mais sinon, moi, je pense qu'une petite baisse de libido par-ci par-là, je vois pas trop le problème, parce que c'est pas linéaire, on peut avoir des journées avec, des journées sans, donc voilà. Et d'ailleurs, le tabou qui suit, qui sera le dernier, je vois pas non plus pourquoi c'est un tabou. Je vous en parle de suite. parce que du coup la baisse de libido pour moi c'est pas vraiment un tabou et je pense que le plus important c'est de communiquer là dessus, voilà du coup le dernier tabou qui ressort le plus dans mes recherches c'est la sexualité après un certain âge, après 60 ans par exemple, mais je vous jure je vois pas pourquoi c'est tabou, moi je trouve ça génial et je me souhaite d'avoir une sexualité après 60 ans si je suis en forme et si ça m'intéresse, c'est top et quand je dis sexualité c'est pas forcément que les rapports sexuels, ça peut être aussi des préliminaires, ça peut être Enfin, il y a plein de formes de sexualité, et je vois pas pourquoi... Alors, je me demande si c'est parce que les gens le perçoivent comme quelque chose de vieillissant, peut-être un peu dégoûtant, avec une nudité qui est moins attrayante, peut-être. Mais laissant les gens vivre... Moi, je trouve ça génial ! Enfin, c'est juste trop mignon, un papy de mamie qui s'aime encore assez, qui a assez de force pour... pour partager une sexualité, je vois pas du tout en quoi c'est à vous. Si c'est consenti, fait avec intérêt, avec beaucoup d'amour, d'énergie, ben ma foi, ma foi ! C'est vrai que dans l'imaginaire commun, le sexe il est associé à la jeunesse, à la beauté, à la performance aussi. Des fois il y a même des gens qui pensent qu'après la ménopause ou l'andropause, ça ne sert plus à rien d'avoir des rapports sexuels. L'andropause c'est pareil que la ménopause, pour la petite précision c'est vraiment pareil. Mais chez les hommes, c'est une baisse progressive de leur taux de testostérone. Et du coup, il y a des gens qui pensent qu'après ces étapes-là de la vie, ça ne sert plus à rien d'avoir du sexe. Et donc du coup, qu'arriver à un certain âge, ça ne sert à rien non plus. Que c'est plus utile, que le désir a baissé, etc. Mais il y a des gens qui ont un certain âge, et qui ont toujours une vie sexuelle épanouie. Et c'est incroyable, je trouve. Et voilà pour l'épisode sur la luxure. et sur les tabous liés au sexe, comme vous avez pu le remarquer. Et comme je vous ai dit en début d'épisode, je n'ai pas pu tout lister, je n'ai pas pu parler de tous les tabous qui gravitent autour du sexe. Mais en tout cas, ça nous a donné déjà une petite vue d'ensemble, disons, des tabous sur le sexe. J'espère que cet épisode vous aura plu. On arrive bientôt sur la fin de la saison 4. Il reste, je crois, deux péchés encore à voir, à traiter. Et pas des moindres, si vous voulez mon avis. Donc voilà, hâte de vous sortir la suite. Hâte de partager avec vous, toujours avec beaucoup de bienveillance. Et on se retrouve très très vite. Je vous souhaite une très belle journée, full love, full énergie, comme d'hab. Et je vous fais des gros bisous. Bye !