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Bienvenue dans Balade de cerveau, le podcast qui explore la compréhension de l'expérience humaine avec légèreté et profondeur. Chaque vendredi à midi, je vous partage des réflexions, des outils pratiques et des anecdotes pour mieux se comprendre. Je suis Charline, coach passionnée par l'introspection et le développement personnel depuis plus de 10 ans. Si l'épisode vous inspire, pensez à le partager ou à laisser un avis. Alors, prêts et prêtes pour cette nouvelle balade ? Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast sur Balade de cerveau. Aujourd'hui, je ne suis plus dans mon lit comparé à la semaine dernière. Je suis à l'extérieur de la nouvelle coloc où j'habite en ce moment, qui est très agréable. Bon, j'ai changé six fois de place parce qu'il y avait des frelons qui essayaient de m'attaquer. Là, il y a une guêpe juste ici. Je dis ça parce que j'ai un peu peur de... des trucs qui piquent comme ça, mais on va essayer d'apaiser son cœur et de faire l'épisode du jour. Hier sur Instagram, je vous ai posé une question qui était, quand vous ratez quelque chose, est-ce que tu te dis plutôt, je suis nulle, ce n'est pas pour moi, ou je ne sais pas encore comment faire, mais je vais trouver des idées, des solutions ou quelque chose. Ou ça peut être, j'ai rajouté dans le sondage, ça peut être un bon mix des deux. Ça dépend peut-être le contexte, la situation, etc. Je vous laisse sans trop réfléchir choisir vous, c'est quoi votre réponse. Est-ce que vous dites A, plutôt je suis nulle et ce truc-là c'est pas pour moi, directement. Ou plutôt B, je sais pas encore comment faire mais je vais trouver. Parce que cette petite différence entre un choix et un autre, en apparence qui a l'air peut-être anodine ou sans conséquence, elle va déterminer beaucoup de choses dans ta manière de fonctionner. et surtout elle influence ta capacité à progresser, à rebondir et à oser dans la vie. Ce n'est pas forcément une question de motivation, de personnalité. Ce qu'on va parler ici, c'est vraiment une question de mindset. Le mindset, c'est un mot qu'on emploie beaucoup aujourd'hui, qui est hyper à la mode, qui peut se traduire en français par l'état d'esprit. Mais c'est un levier très important qui est étudié. Et aujourd'hui, on va parler de ça et je vais vous détailler plein de choses par rapport à ça. Est-ce que ça t'enregistre ? Ça enregistre bien ? Oui, ça enregistre bien. Je vérifie parce qu'il y a une fois où j'ai commencé à parler comme ça pendant 20 minutes, j'ai du tout recommencer. J'avais le seum, j'ai pas envie que ça se reproduise. Ok, tout va bien. Avant de commencer, j'aimerais vous raconter une petite histoire. Imaginez-vous, vous êtes dans une salle de classe dans les années 70. Et il y a une jeune chercheuse qui s'appelle Carole Dweck. Dweck, je crois que c'est comme ça qu'on dit son nom de famille. J'ai toujours du mal à prononcer les mots de famille. On se souvient surtout du cortex préfrontal de la semaine dernière que je n'arrivais pas à dire. On va voir quels mots sur cet épisode je n'arrive pas à prononcer. Du coup, Carole, c'est une jeune chercheuse et elle observe les enfants en train de résoudre des puzzles. Puzzle, pulse, on ne sait jamais comment on dit ce mot. Moi, je vais dire puzzle. Et elle observe qu'il y a certains enfants qui abandonnent hyper rapidement parce qu'ils n'y arrivent pas. Ils vont soupirer, ils vont baisser les yeux, ils vont tout de suite se dire « je suis nulle, je n'y arrive pas » . Et d'autres pourtant dans la même situation, ils sont peut-être bloqués aussi à faire les puzzles, ils vont plutôt sourire, ils vont s'agiter, ils vont insister, s'agiter dans le sens positif, ils vont essayer de trouver des solutions, etc. Et il y en a même un un de ces enfants-là qui va commencer à dire « Ah mais j'adore les défis ! » avec un enthousiasme fou. Et en fait, à ce moment-là qui est pourtant simple et peut-être anodin, elle va trouver quelque chose d'hyper puissant qui va devenir un déclic pour elle où elle va se demander en fait pourquoi les réactions sont si différentes dans un même contexte, face à une même difficulté. C'est pourtant pas une question d'intelligence parce que les puzzles c'était vraiment adapté à l'âge de ces enfants là, il n'y a pas forcément de disparité au niveau de l'intelligence. C'est plutôt, c'est pas non plus une question de niveau, les puzzles n'étaient pas non plus genre d'une difficulté extrême. C'était plutôt une question de manière un peu de penser l'effort, l'échec et l'apprentissage. C'est de là que va naître sa théorie qui est mondialement connue aujourd'hui. Je voudrais commencer par parler un peu plus de qui est Carole Dweck, qu'est-ce qu'elle a théorisé, etc. Elle est psychologue à Stanford. Elle est spécialisée en psychologie sociale et développementale. Dans les années 1970, elle va s'intéresser à une question de pourquoi les enfants se révèlent, ou plutôt comment et pourquoi certains enfants se révèlent. se relèvent. Ça y est, ça commence. Je n'ai pas dit les syllabes dans le bon ordre. Waouh ! On m'attaque ! Pardon, désolé, je vous ai crié dessus. Les trucs de pommes de pin. Je sens que cet épisode dehors, il va être un peu marrant entre les guêpes, les frelons et les épines de pin qui me tombent dessus comme ça. Bon, pardon, j'espère que je ne vous ai pas trop crié dans les oreilles. Je baisserai le son au montage sinon. Merci. Du coup pourquoi certains enfants se relèvent après un effort et un échec et pourquoi d'autres s'effondrent ? Et donc cette anecdote... Oh non non non non, je vais commencer à bégayer. Allez je bois un coup parce que là en plus j'ai stressé tout à l'heure à cause des frelons là. Du coup je me sens un peu électrique. On boit, l'autre jour j'avais pas d'eau pendant les épisodes. Là c'est bon j'ai ramené ma gourde. Du coup pourquoi cette anecdote ? avec la salle de classe, avec les enfants, avec les puzzles, etc. Pourquoi il y a certains enfants qui sont enthousiasmés par la difficulté et d'autres qui ne pensent directement pas réussir et qui expriment directement qu'ils sont nuls. C'est là que va naître son concept, du coup, qui a deux postures face à l'effort et à l'échec, qu'elle va appeler « fixed mindset » , donc état d'esprit fixe, et « gross mindset » , qui est un peu l'état d'esprit de croissance. Donc là, on va détailler un peu plus ces deux états d'esprit possibles. L'état d'esprit fixe, ça va être le fait que ta croyance, que la croyance sur tes capacités, qui peut être soit ton intelligence, soit ton talent, soit ta créativité, etc., elles vont être figées, elles ne peuvent pas évoluer, elles sont ce qu'elles sont, et c'est comme ça. Ça, tu peux avoir un comportement qui peut avoir tendance à éviter des défis. à abandonner vite quand tu fais quelque chose, à voir l'échec comme une preuve de ta nullité. Par exemple, tu vas dire, moi je suis nulle en maths, point. Moi de toute façon, je n'ai jamais été créative et ce n'est pas pour moi. Tu vas avoir un avis tranché sur chaque chose et à chaque fois que tu vas essayer quelque chose de nouveau, dès la première fois, tu vas dire, en fait ce n'est pas pour moi. Ça revient à la question que je vous ai posée au tout début de l'épisode, à ceux qui disent, moi je suis nulle et ce n'est pas pour moi. et ce n'est pas pour moi cette chose-là, les personnes qui ont répondu A à cette première question dans le podcast ont plutôt un état d'esprit fixe sur les choses. Alors que du coup, l'état d'esprit de croissance, ça va plutôt être la croyance que nos capacités, elles peuvent se développer avec soit de l'effort, soit des stratégies, soit des conseils. Au niveau comportement, on va avoir tendance à persévérer, à chercher à comprendre. Avoir l'échec plutôt comme une information utile pour se développer. Et comme exemple de phrase qu'on peut se dire dans cette situation, c'est « Je ne comprends pas encore, mais je sais que je peux apprendre. Bon, ben là, je me suis plantée, mais ça montre que je peux changer ci, ou ça montre que je peux travailler ça. » Et donc, « Ah non, non, non, les guêpes, là ! » Ça va être tellement le running gag de l'épisode ! Et donc, voilà les phrases qui montrent que tu as un état d'esprit de croissance.
- Speaker #1
Mais attention,
- Speaker #0
je vais apporter une nuance par rapport à ça. Avoir un état d'esprit de croissance, ça ne veut pas dire que tu penses que tu peux tout réussir. Ça ne veut pas dire que tu ne doutes jamais, etc. Ça signifie juste que tu acceptes que l'effort, la stratégie, l'apprentissage vont évoluer. vont faire évoluer tes compétences et tes connaissances. C'est deux choses totalement différentes. Et autre chose, ce n'est pas un état binaire. Ce n'est pas juste, toi tu as un état d'esprit fixe et toi tu as un état d'esprit de croissance, comme j'ai pu le faire au début avec la question. En vrai, c'est beaucoup plus nuancé que ça. Tu peux avoir un état d'esprit de croissance en sport, avoir une forte appétence à dire... je vais m'améliorer, je vais progresser, j'apprends, etc. Et par contre, tu peux avoir un état d'esprit figé dans ton domaine sentimental ou par exemple, je vais donner un exemple pour les deux cas. Mais vous voyez, c'est une dynamique en fait. Il ne faut pas le voir comme une étiquette et ça ne va pas sur tout. Ça peut être évolutif. sur plusieurs domaines et en une seule personne. Par exemple, l'état d'esprit de croissance par rapport au sport, tu vas persévérer à fond pour progresser en course à pied, tu vas tester des choses, tu vas ajuster tes séances, tu vas relever des défis, par exemple tu vas t'inscrire à un marathon de 10 km. Mais par exemple, dans ton domaine sentimental, donc ça par exemple, c'est un état d'esprit de croissance, et si dans ton domaine sentimental, tu as un état d'esprit fixe, Ça peut être, dès que ton crush actuel, il ne te répond pas au téléphone ou à tes SMS, tu vas dire, de toute façon, je ne suis pas faite pour les relations et c'est comme ça, point. Et tu vas t'arrêter là-dessus en fait. Voilà, ça c'est un exemple pour montrer les deux modes d'état d'esprit. Donc, il y a aussi autre chose, l'état d'esprit, il ne faut pas le voir plutôt comme une identité. Genre, tu n'es pas un état d'esprit fixe, tu as plutôt des fonctionnements. fixé dans certains contextes. Tu peux croire à l'état d'esprit de croissance, mais ton comportement aussi peut rester fixe. Par exemple, je te donne un exemple sur ça. Tu vas dire que tu es super ouvert et ouverte au fait d'apprendre des nouvelles choses et d'apprendre des nouvelles compétences au travail par exemple. Mais dès que tu vas devoir parler en public lors d'une réunion, Tu vas dire, ouais mais non mais moi je suis nulle en communication et j'ai toujours été comme ça. Là, ça montre bien que c'est ton comportement qui est fixé. Même si tu sens que tu es capable de croissance. Tu es capable de croissance dans ta tête, tu dis ouais mais moi j'aime à m'améliorer. Mais en réalité, dans ton comportement, on se rend compte que c'est plutôt quelque chose de fixe. Donc voilà, ça c'était les petites nuances que je voulais apporter par rapport au modèle. Qui est intéressant à comprendre mais il faut le voir plutôt et comme tout d'ailleurs. avec des nuances et à adapter en fonction des situations. Et moi, là, ce que je voudrais te partager dans l'épisode, c'est plutôt cinq clés pour, du coup, évoluer plutôt vers un état d'esprit de croissance. On verra ensuite pourquoi ça te permet plus de choses que dans un état d'esprit fixe. Et encore une fois, ce n'est pas une tare. Moi aussi, sur plein d'autres domaines actuellement dans ma vie, je suis encore dans des comportements, dans des fonctionnements d'état d'esprit fixe. Et sur d'autres choses, j'ai évolué vers un état d'esprit de croissance. Alors que quand j'étais plutôt adolescente ou j'étais plutôt jeune adulte, surtout quand j'étais en dépression, etc. J'étais vachement dans un état d'esprit fixe et ça ne m'aidait pas forcément à évoluer et à avancer vers la vie que je voulais. Donc voilà, je te partage cinq éléments concrets qui vont traduire et renforcer cet état d'esprit de croissance. Et la première chose que je voudrais aborder, c'est que tes pensées... ne sont pas vraies tout le temps. Il faut remettre en question la validité de tes pensées. Souvent, on va s'accrocher à nos pensées. On va croire que nos pensées sont la vérité, ce qui va générer plein de choses à l'intérieur de nous. Par exemple, de penser que je suis incapable, et bien factuellement, il faudrait s'observer que cette pensée de « je suis incapable » , est-ce que c'est un fait avéré dans la vie, dans ma vie à moi ? il faut développer à ce moment-là un acte métacognitif. La métacognition, c'est le fait de regarder ses propres pensées et pas seulement se voir au travers d'elle-même. Si ça t'intéresse la métacognition, si tu n'arrives pas à savoir de quoi je parle, j'ai fait un épisode complet de podcast au tout début de ma chaîne. de mes épisodes de podcast, tu trouveras un épisode sur la métacognition. Si tu as envie de plus savoir, peut-être développer ça ou d'avoir plus d'informations sur ça, je te laisse aller regarder. Mais du coup, à quoi ça sert d'avoir cet acte méca... Oh non, aujourd'hui j'inverse toutes les syllabes. Métacognitif sur tes propres pensées du coup. Quel est l'impact que ça va avoir dans ta vie ? Tu vas avoir plus de prise de recul. par rapport à ce qui se passe. Tu vas aussi moins t'identifier à tes automatismes et à tes pensées. Et donc quelque part, ça va te permettre de reprendre une sensation de pouvoir et de contrôle sur quelque chose de base où tu as l'impression juste de subir et de ne pas avoir de pouvoir d'action. Et ça va favoriser aussi une meilleure tolérance à l'erreur. Je vais te donner un exemple personnel. À chaque fois, je vais essayer de te donner un exemple personnel dans ce que je te dis. Avant, moi je me disais que j'étais super nulle à l'école. Toute ma scolarité, que ce soit au collège, au lycée, c'est un peu moins vrai à la fin du lycée, mais début lycée, collège, primaire, etc. Je disais, moi je suis nulle à l'école. Et on va partir de ce postulat, on va l'adapter peut-être sur un truc... adulte comme ça je vais pouvoir montrer l'état d'esprit fixe et l'état d'esprit de croissance. On va l'adapter sur moi j'ai vite fait une petite croyance sur le fait que je suis un peu nulle en administratif je pense que ça va parler à beaucoup de personnes donc maintenant je m'observe au lieu de dire je suis nulle en administratif je vais observer est ce que c'est 100% vrai est ce que c'est un fait 100% avéré en vrai non c'est pas 100% vrai il y a des trucs que je sais faire il y a d'autres choses que je sais pas faire mais il y a des choses que je sais faire donc déjà Le « je suis nulle » en administratif, c'est faux. C'est une généralisation à ce qui se passe. Ce n'est pas que « je suis nulle » peut-être en administratif. On va voir comment on peut la faire évoluer vers une pensée d'état d'esprit de croissance. Ça peut être « j'apprends de nouvelles compétences dans ce domaine. Je ne suis pas encore à l'aise avec les tâches administratives. » Et il y a autre chose aussi que je voulais aborder dans ça, c'est peut-être que je n'ai pas envie de développer mes compétences là-dedans. Et là, il faut faire attention parce qu'on peut s'enfermer, même si on a un état d'esprit fixe, dans cette croyance-là de « ouais, mais moi, je n'ai pas envie de développer cette croyance, cette compétence plutôt » . Et la question pour savoir exactement, c'est « est-ce que tu crois que tu pourrais t'améliorer si tu le voulais vraiment ? » Et c'est cette réponse-là qui va pouvoir déterminer dans quel état d'esprit vous vous fixez. Moi, si je prends ce truc de tâche administrative, est-ce que je crois que je peux m'améliorer si je le voulais vraiment ? En réalité, oui. Avec des efforts, etc., je vais pouvoir m'améliorer dans les tâches administratives. Donc, ça, ça prouve bien que ce oui, je suis dans une posture de croissance. qui est simplement pas motivé par le sujet et par lequel le domaine d'expertise que j'ai envie de développer. Et si là tu réponds non en mode « Ah bah non, je pense que moi avec… est-ce que je crois que je peux m'améliorer vraiment dans ce domaine-là ? » et que tu réponds non, ça pourrait signifier que tu as un état d'esprit fixe à ce moment-là. Et la nuance, elle passe par là. Je passe de « je suis nulle en administratif » à « je choisis consciemment de ne pas devenir compétente dans ce domaine parce que soit ça ne m'intéresse pas, même si je pourrais en vrai développer cette compétence. Et c'est deux choses totalement différentes. Donc voilà, ça c'est la première clé, c'est de se désidentifier de ses pensées. Toutes les pensées que tu as dans ta tête, elles ne sont pas vraies. La deuxième chose, c'est de créer une boucle. Putain, mon ordi il est hyper chaud, j'espère que ça va tenir. C'est de créer une boucle action, retour et adaptation. C'est une des bases en neuroplasticité. c'est que le cerveau va apprendre par l'expérience directe, pas par la planification parfaite dans ta tête et à rester seulement dans ton cerveau. Il ne suffit pas forcément de réfléchir à comment bien faire, il faut le faire, il faut passer à l'action. Et ensuite, il faut observer ce qui se passe et ajuster au fur et à mesure. Ça s'appelle une boucle itéractive. Oh non, les guêpes là ! Pardon, je vais tellement vous crier dans les oreilles toutes les cinq minutes. Horrible. C'est appelé une boucle du coup interactive. Interactive, c'est dur à dire. C'est une boucle qui fait que tu répètes plusieurs fois quelque chose pour en retenir un apprentissage. Et ça te sort de l'attente. Et ça t'installe vraiment dans un processus d'apprentissage de faire véritablement les choses. Je te donne un exemple. Moi, quand je me suis formée au coaching en 2023-2024, Je savais à un moment donné que j'allais devoir passer par la case communication sur les réseaux sociaux, développer mon activité, etc. En vrai, je ne suis pas obligée, mais je savais que j'en avais l'envie. C'est juste que j'attendais un peu de passer à l'action parce que je me disais que je voulais avoir la meilleure stratégie, que je n'étais pas au point, qu'il fallait que je me développe plus, qu'il fallait que j'ai un meilleur matos photo ou vidéo, que j'ai un bon son, que j'ai un bon fond derrière moi pour faire des trucs, etc. Et... La réalité c'est que je ne me lançais pas du coup. Je ne me lançais pas, j'étais forcément dans un truc de je retardais, je retardais, je retardais parce que j'attendais le truc un peu parfait et j'étais plutôt dans mon cerveau plutôt que réellement expérimenter les choses. Et un jour j'ai eu un déclic, j'ai dit mais en fait tant que tu ne fais rien, tant que tu ne publies pas sur les réseaux sociaux, tu ne fais pas ton podcast, tu ne lances pas tes vidéos, en fait tu n'apprends rien, tu ne sais pas ce que tu dois améliorer. Tu ne sais pas si ça va marcher ta stratégie. Et du coup, tu retardes encore plus la vie que tu aimerais avoir. Et c'est cette prise de conscience où en fait, moi je voulais ma liberté géographique, moi je voulais ma liberté temporelle, moi je voulais ma liberté financière, je voulais réaliser cette nouvelle rencontre. version professionnelle. Mais du coup je passais pas à l'action pour avoir ça. Et du coup ce déclic fort ça a été vraiment d'accepter que mes premières vidéos, mes premières photos, mes premiers posts, mes premiers contenus, ils allaient pas être à la hauteur de ce que je souhaitais ou que j'avais idéalisé dans ma tête. Et j'ai fait un peu ce deuil là de dire mais en fait ok faut que j'accepte au début que ça soit nul et j'employais des mots forts juste pour... me donner envie de passer à l'action. Au début, ça ne va pas être parfait. Ça ne va pas être comme j'avais dans ma tête. Et moi, j'allais à un extrême en me disant « Ok, ça va être nul. » Mais j'accepte que ça va être nul parce qu'en fait, je veux aller plus loin dans cette vie-là. Je veux que mon but, je veux que ça devienne ma vie dans quelques mois, dans quelques années. Et donc voilà, l'impact que de faire cette boule-là, cette boule, cette boucle, action, observation et réajustement, tu vas pouvoir... Avoir du contrôle mental sur ce qui se passe et sur ta construction réelle des choses. Ton cerveau, il est mieux parce qu'il agit plutôt qu'il est dans une rumination sans cesse. Donc du coup, tu vas gagner en aisance de faire les choses. Tu vas passer aussi à l'action. Tu vas avoir plus de confiance en toi, plus de clarté. Et forcément, même si c'est bancal au début, tu vas avoir une sensation d'avancer vers la vie que tu veux vraiment. Donc ça, c'était la deuxième chose. Je vais boire parce que je commence à bafouiller là, vous n'entendez pas ? Il y a les cigales qui commencent à arriver. J'espère que ça ne va pas trop nuire. Sinon, ça me fait une petite ambiance du sud. Bon, ce que vous en pensez ? Oula ! Je bois et en même temps, je m'étouffe. Super ! La troisième chose, la troisième clé que j'aimerais partager... et franchement je le dis souvent en ce moment dans mes podcasts dans mes postes et là dans la formation que je suis en train de créer aussi genre c'est un point que je trouve hyper fondamentale parce que je trouve qu'on en manque aussi sur plein d'aspects c'est la responsabilisation se responsabiliser sans se blâmer putain mais c'est quoi là j'ai une grosse fourmi dans ma claquette Trop marrant. Voilà, je trouve qu'il y a une confusion dans nos têtes entre croire que prendre sa part de responsabilité, c'est se blâmer, ou alors on va aller à l'extrême et on ne va jamais se responsabiliser pour ce qui se passe dans notre vie. Du coup, il y a un juste milieu entre ne pas avoir 100% de la responsabilité et ne rien faire pour prendre sa part de responsabilité. Qu'est-ce que je voulais dire ? Qu'est-ce que j'ai écrit par rapport à ça ? Parce que là, j'ai écrit juste sur les sens avisés sans se blâmer, mais qu'est-ce que je voulais dire par rapport à ça ? Je pense qu'il est possible de se dire, oui, j'ai vécu ça, oui, c'est passé ça dans ma vie. Il y avait des obstacles, c'était peut-être pas toujours juste, il y a peut-être des choses qui étaient injustes, Mais c'est de se demander quand même, qu'est-ce que je peux faire maintenant avec ça ? C'est un glissement qui est hyper subtil, mais qui peut être hyper radical. On quitte cette position un peu de victime, de subir sa vie, de c'est la faute des autres, etc. Ou en fait, du coup, on va basculer un peu pour devenir actrice et reprendre un pouvoir d'action et faire des choses. Même si on ne contrôle pas tout, on ne contrôle pas ce qui nous arrive, on ne contrôle pas comment les gens agissent avec nous, il y a toujours quelque chose qui va influencer ce qui se passe, mais... On peut avoir un sentiment de contrôle et c'est hyper intéressant de se responsabiliser dans cet état d'esprit-là de croissance parce qu'on parle de ça, mais en vrai, ça peut être abordé dans tous les sujets. Moi, je vous donne un exemple. Pour celles et ceux qui savent, mais en fait, je ne sais pas, il y a une espèce de guêpe, elle aime trop me renifler les pieds là.
- Speaker #1
Bon, ce n'est pas grave.
- Speaker #0
Pour ceux et celles qui le savent, je vis actuellement, j'ai déménagé, je vis dans un co-working, dans un espace de co-working et de co-living d'entrepreneurs. dans le sud de la France, donc j'ai vraiment quitté mon travail salarié, etc. Bref, je l'ai déjà dit dans d'autres épisodes, donc je ne vais pas me répéter. Mais à mon arrivée, dans ce premier co-living le mois dernier, il y a un mois, et la suite de l'aventure ne s'est pas déroulée comme j'avais anticipé dans ma tête. Et au début, j'étais dans l'accueil de mes émotions parce qu'il y avait de la colère, il y avait de la déception, il y avait de la frustration. Parce que forcément, ce que mon cerveau avait anticipé, ça ne se produisait pas dans ma réalité. Mais après quelques jours, et après avoir accueilli tout ça, j'ai repris une forme de pouvoir. J'ai décidé de communiquer mes besoins. J'ai décidé de me responsabiliser à ce moment-là, de faire des nouveaux choix, d'aller explorer les potentielles autres options qu'il y avait, les autres espaces de co-living. Où est-ce que j'allais vivre ailleurs, etc. Parce que mon ancienne coloc s'est arrêtée, et là celle-ci va s'arrêter. donc voilà, j'ai essayé de de rechercher des nouvelles options et de décider de me poser des questions. positionner concrètement sur la direction que j'allais prendre. J'aurais pu rester dans la posture de « ouais mais c'est de leur faute, c'est à cause d'eux, ils me font subir cette instabilité, ils doivent réparer 100% de ce que je vis » mais en faisant ça, en étant dans cette posture, ça m'aurait mise dans une posture d'attente passive, sans résolution possible réelle à l'instant T. Et vraiment dans ce truc de je suis victime et je subis et j'attends et il ne se passe rien. Et ce changement d'état d'esprit du mois dernier, à la moitié du mois, ce passage de victime à de redevenir actrice de ma vie, c'est ce qui m'a permis de retrouver de la clarté, d'avancer malgré l'incertitude et les événements. Et du coup, j'ai retrouvé de la clarté, une sensation d'avancer concrètement dans ma vie face à l'incertitude et donc forcément de me ressentir bien au quotidien. Parce que je les choisis en fait. Et c'est ça un petit peu se responsabiliser. Et l'impact que ça a de se responsabiliser, tu vas sortir du mode attente ou plainte, tu vas retrouver une sensation de maîtrise. Je range mes pieds parce qu'il y a des trucs où je grignote les pieds en bas. Tu vas retrouver une sensation de maîtrise, même si elle est partielle et que ça ne va pas régler 100% de ta situation, tu vas retrouver quand même une sensation de maîtrise. Tu vas réactiver ta capacité d'agir. sans nier les difficultés auxquelles tu es confronté peut-être en ce moment. Donc ça, c'était la troisième clé que je voulais partager. Est-ce que ça enregistre toujours ? Ça enregistre toujours, c'est parfait. La quatrième clé que je voudrais partager, c'est de changer sa relation à l'échec. Il y a énormément de croyances limitantes autour de l'échec, et ça part aussi de construction sociale, je trouve. Mais il ne faut pas voir l'échec comme un mur infranchissable, Il faut plutôt se dire que c'est un signal d'alerte sur... ça va t'indiquer ce qui ne fonctionne plus dans ce que tu es en train de faire ou dans les choix que tu as fait dans ta vie. Et plutôt que de fuir l'échec ou de s'auto-flageller en se disant qu'on est nul, etc., on va essayer d'apprendre à lire à travers l'échec. Par exemple, si tu rates un projet, au lieu de te dire « je suis nul dans ce projet et ce domaine-là, ce n'est pas pour moi » , observe précisément ce qui a coincé dans cette expérience. Est-ce que ça a été un manque de préparation ? Est-ce que ça a été une mauvaise méthode que tu as utilisée peut-être ? Est-ce qu'il y a eu un facteur extérieur ? Est-ce que c'était lié à une relation ? Il y a eu un manque de communication ? Bref, mets le doigt exact sur ce qui a généré cet échec dans ta vie. Et de ça, tu vas pouvoir en tirer un ou plusieurs enseignements. Et c'est un vrai changement de posture, je trouve, de passer d'une vision punitive de « je suis nulle et ce n'est pas pour moi » à une lecture plus objective de… et constructive un petit peu de ce que tu es en train de vivre. Et voilà. Et je trouve qu'il y a vachement ce truc-là de l'école, aussi de notation. On va te mettre une note qui est moins bonne, pour te dire que tu as échoué. Et des fois, on ne te dit pas forcément comment tu pourrais t'améliorer. Et je trouve qu'il y a vraiment ce truc, que ça soit... en normes sociétales ou sociales, etc. Ou même dans l'entreprise, on va vachement te punir quand tu fais une erreur et fais un échec. Surtout en France, je trouve. Moi, pour illustrer peut-être un événement perso qui m'est arrivé, ma première sensation d'échec entrepreneurial, c'était juste après le Covid, j'ai rejoint un projet d'ancien ami. Et au bout de huit mois, j'ai quitté le projet parce qu'il y a eu diverses frictions, etc. et en fait à la rupture à cette fin de la vie de huit mois de projet entrepreneurial avec ses anciens amis, j'ai eu la sensation d'avoir échoué. J'ai eu une sensation d'échec folle dans ma vie. Mais en fait, ce que je n'avais pas compris à l'instant T, c'est que cette expérience entrepreneuriale, elle m'a appris plusieurs choses. Elle m'a appris à respecter mes besoins, mes aspirations et mes valeurs, parce que je suis partie du projet, parce que ce n'était plus en adéquation avec mes valeurs. Et partir, ça a été aussi me respecter et me choisir moi. Et donc du coup, c'est aussi augmenter ma confiance et mon estime de moi-même. J'ai quitté parce que ça ne me correspondait plus. J'étais au début attirée par l'effervescence de ce projet entrepreneurial sans moi créer cette effervescence en moi. Et je l'ai plutôt par éponge pris par les autres et leur effervescence à eux. Et en fait, du coup, ça m'a montré que non, mais c'était à moi de créer cette effervescence dans un projet entrepreneurial et pas de venir en éponge absorber ce que certains étaient en train de créer. Ça, c'est une autre... un autre apprentissage que j'ai eu de cette expérience. Et ça m'a aussi appris à poser mes limites avec les autres, me respecter, me faire respecter, signer des papiers importants. Et ne pas reproduire peut-être ce schéma amitié et subordination dans une entreprise, dans le domaine pro, etc. Et donc tu vois que cette expérience où j'ai eu une sensation d'échec, ça m'a appris énormément de compétences et de connaissances de moi-même et de valorisation de qui je suis. Et du coup, l'impact concret que ça a de remasteriser un peu sa notion d'échec, tu vas réduire ton anxiété liée à la performance. Tu as peur de mal faire. En fait, ça va diminuer de ouf parce qu'en fait, tu t'en fiches, tu vas juste essayer et tu vas apprendre. Tu vas gagner du coup en résilience parce que chaque échec que tu vas vivre, ça va devenir une occasion soit d'ajuster ta stratégie, soit de grandir, soit de comprendre quelque chose de la vie, de toi-même, des autres, des relations. Et du coup, tu vas développer à ce moment-là une confiance hyper solide qui va te pousser en plus, ça va être un cercle vertueux où tu vas encore plus oser passer à l'action. Tu vas encore plus expérimenter sans attendre la perfection. Et donc forcément, tu vas créer un engrenage qui va beaucoup plus vite. Et donc, beaucoup plus vite aussi vers tes objectifs. Donc ça, c'était la quatrième clé que je voulais te partager par rapport à l'échec. Et la cinquième clé que j'aimerais te partager, c'est de nommer plutôt les progrès plutôt que tes résultats. Les progrès, le processus que tu es en train de mettre en place, il est plutôt moteur par rapport à... une perfection idéalisée immédiate. En gros, tu vas essayer de te focaliser sur ce que tu fais déjà de bien, sur ce que tu as déjà réussi. Parce que des fois, on se focalise trop sur « je ne suis pas encore là, je ne suis pas encore à ce stade, je n'ai pas encore réussi ça, je n'ai pas encore rien » , mais on oublie ce qu'on fait déjà de bien et ce qu'on met déjà, nos réussites en fait, nos progrès actuels. Ce n'est pas encore ta réussite ultime, mais tes progrès actuels, si tu n'en prends pas conscience, tu n'actives pas cette notion de réussite et de récompense à l'intérieur de toi. Et en fait, il y a un changement de focus à faire par rapport à ça. Plutôt que d'être hyper dure et rigide envers soi-même, c'est plutôt adopter cette posture de bravo, continue en fait. Genre tu es sur la bonne voie. Moi, je te donne un exemple. Un exemple. Peut-être dans ma routine sportive. Moi, avant de déménager et de rejoindre ce co-living d'entrepreneur, j'étais à cinq séances par semaine de sport. Et ce, depuis à peu près deux, trois ans. Donc, c'était vraiment installé, etc. Les changements, les incertitudes, les machins, les trucs font qu'au mois de juillet, j'ai eu… Allez, je ne peux même pas dire que j'ai fait du sport. J'ai dû faire trois séances dans le mois. Donc, on va partir du postulat que j'ai quasiment rien fait. J'aurais pu me dire « Putain, j'ai fait zéro séance en juillet. C'est naze, etc. Mais en fait, j'ai aussi accepté que j'étais dans une période d'incertitude et que je ne pouvais pas être sur tous les fronts et qu'il y avait des priorités. Donc ça, déjà, je l'ai accepté premièrement. Et deuxièmement, en août, je me suis dit, tiens, j'aimerais bien réincorporer le sport parce que je sais tous les bénéfices que ça m'apporte. Donc, j'ai décidé de me remettre au sport en saisissant une opportunité de Morgane, coucou si tu passes par là, qui m'a invité samedi dernier à faire du crossfit avec elle. J'ai dit oui et ça a insufflé une énergie de, allez, je vais me remettre au sport. Et donc du coup ? Je me suis fait un protocole, ok je vais me faire lundi telle séance, mardi, mercredi, jeudi, vendredi. Tu vois dimanche soir je ne me suis rien inscrit dans un cours de pole dance que j'ai vendredi midi, donc c'est demain. Et donc du coup, lundi je me suis levée le matin, j'ai fait une séance de muscu, haut du corps. Le mardi j'ai fait une séance bas du corps. Le mercredi j'ai eu une séance de coaching, ça a modifié ma routine parce que du coup c'était aux mêmes heures et après je n'ai pas réincorporé. ma séance de sport et ce matin j'avais envie de dormir donc je me suis reposée et j'ai écouté mon besoin et tu vois j'aurais pu être là en mode ouais je suis pas à cinq séances comme avant en plus hier j'ai pas fait sport en plus ce matin j'ai pas fait sport j'aurais pu générer un focus là dessus mais en fait j'ai décidé de me féliciter d'avoir déjà fait lundi et mardi et demain d'aller à la pôle je suis hyper contente Tu vois, c'est deux focus totalement différents. Je ne mets pas mon attention au même endroit. Et ça, c'est un effort peut-être au début, quand tu as un état d'esprit fixe, tu vas vachement te fixer sur ce que tu n'as pas réussi à faire et les manquements que tu as eus. Ça te va demander un effort au début, mais plus tu vas mettre ta conscience sur ce que tu as déjà réussi, plus ça va être facile et simple de le mettre en place. Et ça aussi, par rapport aux autres, de te le faire à toi-même, tu vas pouvoir aussi... booster mieux les autres aussi, valoriser leur processus, valoriser leur effort visible et pas juste final. Et ça, ça va créer un climat où l'erreur, elle est normale autant pour toi que pour les autres. Et l'effort, il est reconnu. Et la motivation, si tu te focuses là-dessus, la motivation va grimper beaucoup plus vite et beaucoup plus fort. Et donc l'impact que ça a concrètement dans ta vie, c'est que tu vas booster ta motivation sur la durée. Ça va s'inscrire beaucoup plus sur la durée parce que tu vas te féliciter pour chaque petit pas que tu as mis en place. Et du coup, tu vas créer une culture un peu plus positive autour de toi, autour de tes actions au quotidien. Voilà. et que ce soit dans tes relations, à ton travail, tu l'adaptes dans tous les domaines de ta vie. Et forcément, de se focaliser sur ce que tu as déjà fait de bien, ça va diminuer ta peur de l'échec, parce que tu vas plutôt te concentrer sur l'évolution plutôt que sur ta perfection. Voilà, donc ça c'était les cinq clés essentielles, je trouve, pour accéder un petit peu à un état d'esprit de croissance. Donc la première chose, je le répète, là je l'ai sous les yeux, c'est tes pensées ne sont pas vraies tout le temps. créer une boucle action-retour-adaptation, te responsabiliser sans te blâmer, changer ta relation à l'échec et nommer plutôt tes progrès plutôt que tes manquements et tes résultats finaux que tu n'as pas encore atteints dans ta vie. Et pourquoi c'est important je pense de développer un état d'esprit de croissance aujourd'hui ? Parce que notre monde il bouge, il évolue. Il part des fois un peu dans tous les sens et dans tout ce bazar, dans tout ce bordel qu'il y a. Ce qui compte, je pense, ce n'est pas d'avoir un talent brut, inné, où du coup, tu ne peux rien changer. C'est surtout cette capacité et le fait d'être capable de s'adapter et de moduler ça. Et du coup, cet état d'esprit de croissance, ce n'est pas juste une posture mignonne en mode « Ah, moi, je suis trop dans un état d'esprit de croissance » à afficher sur LinkedIn comment... Comment t'es devenu le super héros de ta vie ? C'est plutôt une vraie compétence à développer. C'est comme un muscle à entraîner. Et c'est pas un truc à atteindre. C'est un truc qui bouge tout le temps. Et du coup, il faut faire attention, je pense, à ne pas faire de raccourcis qui peuvent devenir toxiques potentiellement. De croire que tout peut changer dans ta vie aussi. Comme par magie, juste avec des efforts. Parce que ça, on tombe aussi dans le piège de la méritocratie. Le fait de mériter les choses et de croire que, et c'est surtout un biais cognitif, de croire que tous les efforts que tu as faits vont te mener à un résultat. Pas forcément. Et donc du coup, il ne faut pas tomber aussi dans ce biais, dans ce raccourci toxique dans ta vie. Ce n'est pas parce que tu crois que tu vas réussir des choses que ça va forcément marcher. Et ça, c'est un gros point aussi, je pense, à comprendre. Parce que du coup, on peut tomber dans le « ouais, du coup, ça sert à quoi de développer un état d'esprit de croissance ? » Bah tout ce que… Ah non, les guêpes, c'est bon là. Laissez-moi m'exciter un petit peu sur mon micro de podcast. Le gros point important du coup, ce que je disais, c'est que de croire que tu n'y arriveras pas, du coup tu te bloques tout de suite à t'empêcher d'avancer. Tu restes coincé à tourner en rond. Et du coup, c'est ça l'intérêt de développer un état d'esprit de croissance. Et pour finir, peut-être j'aimerais bien te proposer une expérimentation. Toi, de ton côté, peut-être, de choisir un domaine. L'avion, là. C'est ça d'être en pleine nature, finalement. Choisis-toi un domaine aujourd'hui où tu te dis, je ne suis pas faite pour ça. Vraiment, je ne sais pas comment je pourrais faire ça. Je me dis juste que ce n'est pas pour moi. Ça peut être, je ne sais pas, la prise en... de la prise de parole en public, un sport en particulier, un projet que tu as envie de lancer, peu importe en fait. Mais un truc qui compte, je pense que c'est un truc à identifier que c'est quelque chose qui est important pour toi, mais juste tu te dis, non en vrai je ne pourrais pas le développer. Et essaye de rechercher la pensée fixe qui te freine. Je suis nulle à ça, je n'arrive pas à faire ça, je ne me sens pas capable de faire ça. Et maintenant, essaye plutôt de reformuler cette pensée que tu as par rapport à ce domaine en mode croissance. Je n'ai peut-être pas encore essayé les bonnes méthodes pour progresser là-dessus. Essaye de le changer déjà au niveau de la formulation. Et là, ne t'arrête pas ici parce que ça ne va rien te donner dans ta vie. Parce que le cerveau, il ne va pas juste... Si tu restes juste dans ton mental et que tu changes avec cette phrase, ça ne va rien t'apporter. Tu auras juste changé la phrase dans ta tête, mais dans ta réalité, ça ne va rien t'apporter. Ce qu'il faut, c'est que tu te mettes en activation, en mouvement. Il faut que tu bouges, en fait. Il faut que tu bouges ton cul, en fait. Il faut que tu répètes cette expérimentation. C'est très simple, c'est la plasticité cérébrale, où en fait chaque micro-action que tu poses dans ta vie, ça va créer une nouvelle connexion neuronale, un nouveau chemin dans ton cerveau, dans ta tête, et du coup ça va affaiblir les anciens. Et plus tu vas répéter ces actions, plus ces nouvelles connexions neuronales vont s'intensifier, et donc c'est ça qui va faire que ta façon de te percevoir va changer véritablement. C'est par l'expérimentation. que ta croyance initiale se change. Voilà, jusque-là, j'espère que je ne vous ai pas suivi. Et donc, jusqu'à cette nouvelle croyance, en tout cas, nouvelle phrase que tu as écrite sur une feuille ou dans ton cahier, tu vas essayer de lister toutes les micro-actions ou toutes les actions possibles que tu pourrais faire pour avancer sur ce point-là. Tu vas les lister, tu diras ok je pourrais faire ça, je pourrais demander à un tel, lui il est fort à faire ça, je pourrais regarder une vidéo YouTube sur ça, ça pourrait m'intéresser. Ah j'avais lu ce livre, j'avais vu qu'il y a un livre qui parlait de ça qui est hyper connu, je pourrais aller l'acheter par exemple. Voilà, tu vas lister plein d'actions que tu pourrais faire pour expérimenter et bouger ton gros cul. Pardon, désolé, j'ai dit trop tant en temps. Pour te mettre en action. Je rigole bien évidemment, les gens premier degré là, je rigole. C'est juste ma manière de communiquer. Et c'est OK en fait. Il est vite moins de temps que je termine, je commence à mettre un câble. Et donc voilà, dans cette liste d'actions, tu vas en choisir une qui t'appelle. Tu dis, ah vas-y, ça, je sens que c'est une micro-action qui est possible aujourd'hui dans ma vie. Et juste, tu vas la faire. Tu vas l'expérimenter. Et tu vas t'observer. Qu'est-ce que t'as appris de cette mini-action ? Qu'est-ce que ça t'a permis de faire ? L'important, c'est juste de tester. Peut-être que ça ne va pas améliorer ta situation initiale, mais juste ça va t'apprendre quelque chose. Et donc, tu vas observer ce que tu ressens, tu vas observer ce que tu apprends. Ce n'est pas forcément une performance, c'est juste un entraînement. Il n'y a aucune conséquence derrière, ça se trouve. Ce n'est pas grave, tu vois. Et c'est là que ton état d'esprit de croissance, il va s'ancrer dans l'action répétée et pas dans des discours intérieurs qui sont figés et qui ne bougent pas.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Qu'est-ce que je pourrais rajouter d'autre ? Je pense que non mais là ce que j'ai écrit après, le petit bullet point, je répète. Arrêtez de réfléchir aussi trop longtemps. Juste essayez quelque chose de nouveau. Ça se trouve ça ne va pas marcher mais ce n'est pas grave, au moins vous avancez. Et ça va être votre seule façon de littéralement changer votre perception des choses. Donc voilà, en conclusion, qu'est-ce que je pourrais dire ? Le mindset, ce mot à la mode, ce n'est pas une formule magique ou aussi simple qu'en un claquement de doigt. c'est de comprendre un peu comment ton cerveau fonctionne, c'est de faire des erreurs, et faire des erreurs c'est normal. Arrêtez de vous juger pour le fait de faire des erreurs. Faire des erreurs c'est être un être humain normal. Et l'important c'est juste de continuer à avancer, même si ce n'est pas parfait. La preuve, j'ai enregistré une vidéo YouTube où j'enregistre un podcast dans mon lit, parce que j'ai déménagé, et je l'ai publié, voilà on s'en fiche. C'est pas le fond YouTube que j'aurais aimé avoir, mais c'est le fond YouTube que j'ai aujourd'hui, de manière à avoir le fond YouTube que j'aurai peut-être plus tard. Ou peut-être que ça se trouve, je ne ferai plus de YouTube et j'aurai un potager et ça sera super. Bref, je divague. Mais le progrès, ce n'est pas une ligne droite. C'est plutôt un chemin avec des hauts et des bas. Et il prend l'échec comme une information, pas comme un verdict final. C'est ton état d'esprit qui va vraiment faire la différence. J'espère que cet épisode sur l'état d'esprit, le mindset fixe et de croissance, ça vous aura apporté quelque chose. Je vous laisse me faire des retours sur Instagram, me dire ce que vous avez pensé, avec quoi vous êtes d'accord, avec quoi vous n'êtes pas d'accord. Venez échanger avec moi parce que j'ai vraiment la sensation de parler toute seule. sur mon micro et une fois de temps en temps, j'ai quelqu'un qui me dit j'écoute tous tes podcasts, j'adore ! Mais venez me faire des retours sur chaque épisode, ça me ferait trop plaisir. Me dire ce que vous en avez pensé. Je vais voir aussi si normalement ça a bien filmé cette vidéo. Ça sera aussi disponible sur Youtube. Je vous mets tout dans la description. Si vous voulez faire un coaching avec moi, il n'y a pas de problème. J'ai de la place disponible. Envoyez-moi un message ou réservez directement un appel découverte gratuit et on discutera et on fera connaissance. En tout cas, je vous laisse et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Bye ! Je pense à toi Morgane. Moi à partir du moment où je vais dire comme ça, Bye ! Je vais vous péter les tympans.