Speaker #0Hello à tous, j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Comme je l'ai annoncé sur Instagram, actuellement je suis en vacances au Maroc pour trois semaines, où je travaille un peu pour mon entreprise de coaching, je fais quelques coachings, j'enregistre aussi les épisodes de podcast, mais je profite aussi et je me détends et je me repose et ça me fait beaucoup de bien. En tout cas, il fait très beau ici au Maroc, je suis à Marrakech en ce moment. Et... Et du coup, j'ai annoncé sur Instagram que j'allais faire des épisodes de podcast parce que j'avais quand même envie de garder le rythme d'un épisode par semaine. Mais j'avais aussi envie de le faire peut-être d'une manière moins structurée, selon le format que je fais d'habitude, qui est le fait de développer, en tout cas d'apporter des connaissances sur un thème précis, de parler de mon expérience personnelle, ainsi qu'à un outil de coaching ou des questions introspectives à se poser par rapport à ça. Là, j'ai réfléchi quand même un peu dans ma tête pour garder un peu cette structure, mais ça va être peut-être un peu décousu. Je ne vais pas forcément aborder les choses une fois à la suite. Ça va peut-être un peu tout être mélangé. Mais il y a des personnes qui m'ont dit qu'ils aimaient bien cet aspect-là d'un petit peu décousu, etc. En tout cas, j'espère que vous m'entendez bien. Pour tout vous dire, pour être 100% transparente, l'épisode de podcast, il va sortir dans une heure. Mais je ne suis pas stressée du tout, donc je pense que les vacances me vont bien. J'ai essayé d'enregistrer l'épisode de podcast hier, mais en fait, il y avait énormément de bruit. Actuellement, je suis dans un riad, mais c'est une auberge de jeunesse, donc en fait, c'est assez grand, mais du coup, il y a beaucoup de gens partout. Là, je suis dans un coin où j'essaie de m'isoler le plus possible des personnes, mais bon, forcément, des fois, il va y avoir du passage. Il y a un bruit de fond derrière moi, donc j'espère que l'écoute sera quand même agréable. Donc voilà un peu pour la mise en contexte actuelle. Donc voilà, je vous laisse découvrir un petit peu l'épisode. Du coup, j'ai commencé à me poser des questions, même avant de partir en vacances, en me disant, bon, d'habitude, je vous fais des sondages sur Instagram pour vous demander un petit peu votre préférence, les thèmes que vous avez envie d'aborder. Je sais qu'il y a des personnes aussi qui me partagent en DM leurs problématiques, ce qu'ils ont en train de vivre. Et des fois, ça m'inspire pour faire les épisodes de podcast. Puis ensuite, je vous propose souvent un questionnaire. Un sondage plutôt pour que vous choisissez le thème de cette semaine. Là, je ne le fais pas parce qu'hier, déjà, je n'avais plus Internet. Il y avait une coupure d'électricité dans le Riyad où je suis, donc je n'avais plus du tout Internet. Je n'ai même pas pu faire ma séance de coaching. Donc là, c'est revenu un peu aujourd'hui, mais c'est un peu fébrile. Donc, je me suis dit, bon, je ne vais pas, pendant mes vacances, je ne vais pas forcément poser une question en sondage, etc. J'essaie aussi de moins travailler. j'ai commencé à réfléchir à un thème avant les vacances qui était de parler de la solitude. J'ai trouvé ça marrant quand je me suis rendue compte hier que j'allais sortir l'épisode de podcast sur la solitude alors qu'aujourd'hui c'est la Saint-Valentin. Bonne Saint-Valentin à tout le monde. Et du coup, peut-être que je suis dans le thème, peut-être que je ne suis pas du tout dans le thème. En tout cas, moi personnellement, je suis dans le thème. Et donc du coup, j'ai trouvé ça assez marrant de me rendre compte que c'est la Saint-Valentin aujourd'hui et que je vais sortir un épisode là-dessus. Mais bon, je me dis, bon. Il n'y a peut-être pas de hasard, c'est comme ça. Et pourquoi ça m'a inspiré ce thème ? Parce que là, je voyage seule du coup au Maroc. Ce n'est pas mon premier voyage solo. Je suis seule pour l'instant, mais après, à la fin du mois, il y a une amie qui me rejoint aussi au Maroc pour passer quelques jours ensemble. Et du coup, la solitude, je trouve que c'est un thème super intéressant parce que quand je me suis posée avec moi-même, souvent, il y a des réactions par rapport aux autres où ils me disent « Ah, mais tu pars avec qui en vacances ? Tu pars avec qui au Maroc ? » je pars toute seule. Il y a tout type de réactions. Il y en a qui s'inspirent, il y en a qui auraient envie de faire aussi la même chose, il y en a qui font déjà la même chose, il y en a qui se disent « moi, je n'aimerais pas, je pense que ce n'est pas pour moi » , etc. Il y a aussi ma première expérience de voyage solo qui a été énormément transformative pour moi. Et donc, j'ai commencé à me dire que c'était un thème intéressant parce qu'on peut autant l'appliquer au voyage comme là où je suis actuellement, où je voyage seule, mais ça peut aussi être par rapport au quotidien. Je vais développer un peu ce propos dans l'épisode. Mais je me suis dit que ça ne concernait pas forcément que le voyage existe aussi à la maison, chez soi. Est-ce qu'on accepte notre propre solitude ? Et puis si on a peur des fois d'être seul, peut-être que c'est intéressant de se demander qu'est-ce qui fait peur ? Qu'est-ce qu'on fuit à l'intérieur de soi ? Qu'est-ce qu'on se dit aussi intérieurement ? C'est quoi notre dialogue interne ? Et quels sont un peu les avantages, les désavantages ? d'être seule, d'apprécier sa solitude. Du coup, voilà, c'est un peu tous ces questionnements que je me suis dit que ce serait intéressant d'aborder un peu dans cet épisode du jour. Je commence déjà par boire parce que le minibal en ce moment... Il y en a qui me disent que ça leur fait trop rire quand je dis ça dans l'épisode, mais je n'ai pas du tout envie de monter l'épisode et encore moins envie de le monter en vacances, donc ça va être nature peinture. Et du coup, voilà. Donc la première chose que je me suis dit et que j'ai remarqué et que j'ai constaté en tout cas dans ma vie, parce que du coup, je parle toujours de mon expérience ou des choses que j'ai apprises en formation, mais... pour creuser un petit peu un sujet et du coup j'ai identifié qu'il y avait différentes formes de solitude. Il y a une solitude, je parle proche du micro là, j'espère que ça ne grésille pas trop du coup. Je vais peut-être m'éloigner un peu. Bon, c'est les réglages, en plus là je suis, pour tout vous dire, j'ai trois livres en guise de support micro pour le surélever. On dirait une main, je suis là, je ne sais pas, j'ai les fils qui pendent. Bref, c'est un peu drôle, je vous ferai une photo sur Instagram. Du coup, il y a la solitude intérieure, se sentir seule à l'intérieur de soi, même si on est entouré de monde autour de nous. Ça, je l'ai déjà remarqué... Oula, ben voilà, ça commence, il faut que j'enlève le micro de son de mon ordi. Hop, voilà, c'est bon. Ouais, j'ai remarqué il y a quelques années que j'avais une forme de solitude qui était différente, qui est de... Je n'étais pas seule physiquement. Je vivais chez ma famille, j'avais tous mes amis encore quasiment dans la même ville, j'avais plein de potes, j'allais à l'école, etc. Donc j'étais entourée physiquement de plein de personnes, mais j'avais une solitude à l'intérieur qui était profonde même si j'étais entourée. Et cette solitude intérieure, elle m'a fait un peu me sentir déconnectée des autres, mais ce que je ne savais pas c'est que c'est parce que j'étais déconnectée aussi un peu de moi-même. Je me sentais incomprise, incomprise par les autres, mais du coup incomprise par moi-même aussi. Je me sentais en décalage, j'avais l'impression que ce que je reflétais à l'extérieur, c'était pas vraiment qui j'étais. Je sentais de trop grandes différences et du coup tout ça, ça m'a amenée aussi à une solitude intérieure. De ne pas partager ce que je ressens, ce que je vis, etc. De ne pas demander de l'aide à l'extérieur, je me sentais hyper seule avec moi-même. Et du coup, je trouve que cette solitude intérieure, elle peut être douloureuse. Elle n'est pas tout le temps que douloureuse, il y a des personnes qui la vivent bien. Je trouve qu'elle nous pousse à nous questionner pour savoir qu'est-ce qui me manque, pourquoi est-ce que je ressens ce vide, qui je suis aussi, qui je suis, qu'est-ce qui ne va pas fondamentalement. Et du coup voilà, ça c'est la première forme de solitude que j'ai expérimentée il y a quelques années et que je trouvais important de mentionner. Et il y a aussi cette solitude, il y a une solitude différente qui est la solitude physique, qui est d'être seule géographiquement, d'être... d'être seule, séparée des autres, qui peut être soit du coup subie, ça peut être une décision qui est subie et on n'a pas forcément choisi d'être éloignée géographiquement des autres, mais ça peut être aussi une solitude choisie, comme par exemple là, le fait que moi je puisse, ou que j'ai envie de partir en voyage en solo, etc. Et je trouve que... Ah mais j'ai un chat dans la gorge, c'est désagréable. Et je trouve que du coup, c'est une expérience qui nous met face à nous-mêmes. Là, le fait de voyager seule, par exemple, c'est une expérience qui bouscule. Et je pense que du coup, ça va être un peu... Je vais vous raconter, je pense, ma première anecdote de voyage par rapport à ça. Comment ça s'est passé pour moi. Parce que je trouve qu'il y a plein de choses intéressantes à dire par rapport à ça. Et en fait, moi, j'ai beaucoup voyagé. J'ai beaucoup voyagé soit avec des amis... J'avais en soi déjà voyagé seule quand j'avais 17-18 ans, parce que j'avais un ancien petit copain qui habitait au Maroc. C'est pour ça que je suis venue 7-8 fois au Maroc déjà, parce que j'avais un ex il y a 10 ans qui habitait au Maroc et qui étudiait au Maroc. Donc du coup, j'avais été le rendre visite. Donc déjà à 17 ans, je me mettais dans un avion seule et j'allais au Maroc. Mais pour moi, ce n'est pas voyager seule. Je faisais juste le chemin dans un avion seule et quelqu'un venait me récupérer ou je prenais un taxi et je venais rejoindre quelqu'un. Donc, je ne compte pas ça comme ma première expérience de voyage en solitaire, ni même mon premier stage à l'étranger qui a été en Irlande, puis ensuite à Montréal. Parce que j'y allais pour un stage, donc rapidement, au bout d'un jour, je rencontrais des collègues et j'avais quand même ce truc d'être entourée physiquement de personnes dans un cadre sécurisant qui est un stage, etc. Au Canada, je suis aussi partie seule, mais j'étais en colloque avec deux personnes, deux amis de mon école de commerce. Donc, en fait... J'étais pas vraiment seule dans un voyage. Mon premier voyage seul, ça s'est fait juste après mes études supérieures. J'avais 19 ans. C'était en... Je sais plus quelle année, ça devait être 2017. Bah du coup j'avais... Ouais, je suis un peu nulle en date. Ouais, c'était ça, début 2017. C'était après mes études supérieures et du coup j'avais fini... mon école de commerce. Je me questionnais pour faire potentiellement un master, mais je n'avais pas forcément envie tout de suite. J'avais envie de faire une pause après les années de collège, primaire, collège, lycée. Moi, le lycée, ça a été assez compliqué pour moi. J'ai direct enchaîné sur les études supérieures. J'ai fait trois ans, j'ai obtenu mon année et je me suis dit non, mais moi, j'ai besoin d'une pause. J'ai besoin de fuir une ville. J'ai besoin de me retrouver avec moi-même. J'ai besoin d'expérimenter d'autres choses. J'ai besoin de rencontrer des gens qui ne connaissent pas mon histoire. et qui n'ont pas son regard biaisé par rapport à moi. J'avais juste un grand besoin de bouffer d'air frais parce que je me sentais étouffée à l'intérieur de moi-même dans mon quotidien, dans la ville où j'ai grandi avec mes parents. Et voilà, même si j'aimais beaucoup mes proches, etc., j'avais juste besoin de partir, de quitter tout. Et donc je me suis dit, je vais prendre un sac à dos et je vais partir à l'autre bout du monde, voyager en solitaire à 19 ans. et sans but précis. Pas de stage, pas de work away pour travailler quelque part. Juste, j'avais économisé de l'argent en intérim. J'ai coupé du poulet, j'ai fait de la soudure, j'ai fait du brasage. Je mettais plein de sous de côté, je dépensais rien. J'avais aussi la chance, parce que je pense que c'est vraiment une chance, et c'est d'être privilégiée aussi d'avoir des parents qui ont accepté le fait que je continue de vivre chez eux malgré le fait que j'avais 19 ans. Et donc, du coup, j'ai pu mettre tous ces sous de côté et... et prendre un billet d'avion pour Bali. Et puis après, j'ai été en Malaisie et à Singapour. Et du coup, je suis partie deux mois, sans but précis. Juste le but de respirer. Et je pensais que ça allait... Il y avait une forme à l'intérieur de moi, je me disais, ça va alléger tous mes soucis, ça va être que du positif. Bon, vous allez voir finalement que c'était aussi très challengeant. Mais au début, je me disais, ça va juste être trop bien. Je vais... Je quitte le quotidien qui m'enferme et qui m'étouffe. Donc en fait, je voyais ça que comme une libération, pas comme autre chose. C'est une libération, mais j'ai très mal vécu le début et je vais vous dire pourquoi. Et ouais, j'ai commencé à dire ça à mes proches. Bien sûr, ma mère, qui est un peu mère poule, elle a commencé à avoir très peur parce que je partais seule à l'étranger. En Asie, je n'avais jamais découvert ce continent, etc. Et du coup, quand je disais ça à tout le monde, je sentais la peur dans mes proches parce qu'ils s'inquiétaient pour moi, ce qui est normal, je pense. Et donc moi, j'étais vachement dans cette posture de réassurance en disant mais non, tout va bien se passer. Et je pense que du coup, en le faisant aux autres, je l'ai aussi fait avec moi-même. Je me suis dit mais non, tout va bien se passer. C'est que du positif, etc. Donc, je prépare mon voyage, je prends un billet d'avion, j'achète mon sac à dos, j'achète des trucs comme ça utiles pour le voyage. Et pour rassurer ma mère, parce que ma mère, ça la rassurait. Elle voulait que je prenne les 3-4 premières nuits dans un hôtel à Bali. Parce que je me suis dit, pour commencer, je savais que Bali, c'était une destination assez touristique. Je me suis dit, pour un premier voyage solo, je n'avais pas envie de me mettre dans un inconfort, dans une ville peu touristique, etc. Je me suis dit, c'est bien, j'adore le surf. Je vais comme ça facilement rencontrer des gens. Et ça m'a mis en confiance. Donc, j'ai booké 4 premiers jours d'hôtel pour rassurer ma mère qui savait au moins où j'atterrissais et où est-ce que j'allais dormir. Et voilà, je suis partie, ma mère m'a déposée, je crois qu'elle m'a déposée à la gare de Nantes, puis après j'étais à Paris, puis après j'ai pris mon vol, etc. Je crois que j'avais été dormir chez une copine de mémoire. Et donc me voilà partie pour mon périple, donc au début ça va parce que bon, à prendre le train pour voyager en France, tout le monde parle la langue et tout, il n'y a aucun problème. Et puis me v'là dans l'avion, direction d'abord, je crois que ma première escale, c'était peut-être Shanghai. La première escale, c'était Shanghai. Parce qu'en fait, le voyage est trop long pour le faire d'une traite. Je crois que j'avais fait Charles de Gaulle, Shanghai, Shanghai, Bali. Et j'arrivais à minuit et demi, je crois, pendant la nuit. Donc, on me voit là-bas pendant, je crois que c'est 18 heures de voyage. Pardon, j'ai un chat dans la gorge, ça va pas, ça. 18 heures de voyage, donc... Et en fait, c'est dans l'avion. Vous voyez, je ne sais pas si c'est pour ceux qui ont eu la chance de prendre l'avion, mais vous avez des fois une petite map monde où vous avez votre avion en plein vol qui vous montre où est-ce que vous êtes et il se déplace petit à petit. Et du coup, je visualise ça, je le fasse un petit peu dans ça. Désolée, j'ai dû mettre pause à l'enregistrement parce que sur un grand rooftop, il y a... Là, actuellement, je suis seule. Il y a des gens à l'opposé. Il y a des gens qui ont décidé de venir juste à côté de moi. Donc, je leur ai gentiment demandé s'ils pouvaient se mettre à une autre table. Voilà, voilà. Bon, bref, je reprends mon histoire. Donc, j'étais dans cet avion et je vois en fait l'avion qui se déplace au fur et à mesure. Et du coup, je pense que tout ce que j'avais mis de côté, mes émotions, j'étais pas encore à fond dans les émotions, ces trucs-là, tout ce que j'avais réassuré chez tout le monde, je pouvais enfin accueillir pleinement ce que moi, je ressentais, mes peurs, mes craintes, mes sensations en fait. Et donc là, je vois cet avion se déplacer. Et là, en fait, je pense que c'est vraiment le moment où je conscientise que je suis en plein dans les airs. Et que là, je vais partir de moi. Et que je n'ai pas de but précis. Et cette sensation, elle est très particulière. Parce que je pense que tout le monde en rêve d'avoir cette liberté géographique de temps. Tout le monde se dit, ouais, je vais kiffer, etc. Mais en fait, quand tu l'expérimentes, c'est très particulier. C'est très particulier et ça m'a... Quand on est toujours habitué à aller à l'école, depuis des années, depuis qu'on est tout petit, on va à l'école. L'école se termine, ensuite on a le travail. Mais quand on n'a plus le travail non plus, c'est très bizarre, on ne sait pas à quoi se raccrocher. Et donc là, je me rends compte que je vais à l'autre bout du monde, pour moi, pas à l'autre bout, mais quand même assez loin, que je suis toute seule, que j'ai 19 ans, que je n'ai pas de travail, que je n'ai pas d'études, que je viens pour rien, à part profiter et voyager. Et cette compréhension de ce qui se passe dans ma tête, ça a été incroyablement fort. Et j'ai juste conscientisé le fait que c'était hyper intense pour moi. Donc voilà, bref, j'arrive. Et en fait, les deux premiers jours sont horribles. Ça a été très difficile parce qu'en fait, je pense que j'ai pris toutes mes peurs. J'ai senti qu'il fallait que je me responsabilise. Et je me suis dit, si jamais j'ai un problème, il se passe quoi que ce soit, je suis toute seule en fait. Et donc pendant deux jours, j'ai été face à moi-même, face à mon expérimentation de je ne sais pas ce que je vais faire. Est-ce que je vais réussir à parler avec les gens ? Est-ce que je vais réussir à demander ce que je veux ? S'il m'arrive quelque chose, comment je réagis ? Comment je me connecte à mon intuition ? Comment je sais ce qui est bon pour moi ? Comment je sais si... Si je peux faire telle ou telle chose. En fait, je me suis pris toutes mes peurs face à moi-même. Et donc, bref, ce qui s'est passé, c'est que pendant deux jours, j'ai accueilli toutes mes émotions. Je savais que j'étais dans un cadre paradisiaque, mais pour autant, j'étais hyper chamboulée. Je vivais un rêve, mais en fait, à l'intérieur, c'était un cauchemar. Et c'était très difficile. Et bref, j'ai accueilli toutes mes émotions. J'ai essayé de... de m'auto-coacher à l'époque parce que j'avais toujours pas ma formation coaching, mais je me suis un peu auto-coachée. J'ai accueilli tout ça et je me suis dit, en fait, ma grande, tu décides. C'est soit ça va pas du tout, et auquel cas tu prends un... Désolée, il y a des gens autour, j'espère que vous entendez pas trop. Soit tu prends un vol retour et tu rentres parce que c'est trop pour toi. Soit t'as deux mois là où tu vas profiter et il va falloir en faire quelque chose. Donc, comment tu transformes ça ? Et pendant 24 heures, j'ai été en transformation intérieure de... de me dire différentes pensées pour vraiment changer ma perception des choses. Déjà, j'étais dans un hôtel, pas du tout pratique pour rencontrer des gens. Et le premier choix que j'ai pris, c'est je quitte mon hôtel et je vais dans une auberge de jeunesse pour rencontrer des gens. Et ma première étape, alors que j'étais très terrifiée, j'avais peur d'aller à la plage à pied. Je me disais, je ne connais pas la route, j'ai peur. J'avais peur de louer un scooter. J'avais peur de demander à manger dans la rue un petit boui-boui qui vend un truc. J'avais peur de tout. Alors que dans mon quotidien, entourée des personnes que j'aime à côté de ma maison, j'étais quelqu'un d'hyper sociable, je pouvais parler à tout le monde, etc. Mais le fait d'être à l'autre bout du monde, je n'avais plus aucun cadre et de réassurance. Et c'était assez perturbant. Et donc, j'ai été dans cette auberge de jeunesse, j'ai booké. Et mon seul objectif, ça a été de me dire, la première personne que je rencontre, je lui souris et je lui dis bonjour. Et à l'intérieur de moi, c'était hyper difficile rien que de faire ça. Et ça a été le premier move que j'ai fait. Et la personne en chemin pour aller à l'hostel à qui j'ai dit bonjour, c'était un Brésilien. Un Brésilien et un Anglais, ils étaient tous les deux. Et j'ai dit bonjour et je leur ai souri. Enfin, j'ai dit bonjour en Anglais et je leur ai souri. Et en fait, ça a été avéré que cinq minutes après, ils sont rentrés dans la même chambre que moi. Et donc, en fait, ils m'ont dit qu'est-ce que tu fais ce soir ? J'ai dit je n'ai rien prévu. Ils m'ont dit t'as qu'à venir avec nous, on va aller boire un verre ici et manger là. Et après mon voyage, il a commencé. Et au fur et à mesure... ça te débloque en fait des choses intérieurement ou t'es plus du tout tu te dis mais en fait j'avais peur de ça je l'ai fait et il s'est rien passé t'expérimentes juste le fait que ta peur elle est irréelle ou infondée même si c'est ok de la ressentir et c'est normal mais que en fait si tu fais ce qui te fait peur Après, ça ne te fait plus peur. Et en fait, mon voyage pendant deux mois, ça n'a été que ça. Expérimenter quelque chose qui me faisait peur, me rendre compte qu'en fait, ça ne faisait pas peur. Donc, réapprendre à mon cerveau que c'était OK. Et donc, j'ai fait ça pendant deux mois et ça a été une transformation pour moi. Et donc, ça m'a fait devenir pleinement responsable de moi-même. Ça m'a connectée à mon intuition. Je me suis plus ouverte face aux autres. Je suis devenue pleinement responsable de moi-même. Et le fait de ressentir l'inconfort de certaines situations. De sortir de cette zone de confort, ça a développé des capacités nombreuses en moi, comme augmenter ma confiance en moi, augmenter ma capacité d'adaptation, augmenter mon niveau d'anglais, d'ouverture aux autres. Bref, il y a plein de choses qui ont changé à l'intérieur de moi. Et je pense que cet inconfort, il est un peu la clé de tout. Là, je vous parle d'une expérience dans le voyage, mais il faut voir vraiment ça aussi dans votre vie. L'inconfort, quand on se retrouve en dehors de notre zone de confort et qu'on doit s'adapter à une situation qui est inconnue, qui peut nous faire peur, On réalise à quel point on est capable quand on passe à l'action. Et je pense que le cerveau, il fonctionne un peu comme ça. Chaque fois qu'on fait quelque chose qu'on pensait impossible, on envoie un message interne à notre cerveau qui est puissant, qui dit mais en fait j'ai réussi. Donc ça veut dire que c'est possible, donc ça veut dire que je peux. Et si je peux faire ça, peut-être que je peux faire autre chose. Et après ça rentre dans un cercle vertueux. Et je pense que c'est comme ça que la confiance en soi, elle grandit. Pas forcément uniquement en se répétant des affirmations positives devant le miroir. Je sais que moi, je m'en suis un peu dit quand j'étais à Bali pour me changer d'état d'esprit, mais je pense que si tu ne dis que des affirmations, mais que tu ne passes pas à l'action, ça ne va pas faire grand-chose. Et donc, si tu agis et que tu testes, et que tu vois concrètement par l'expérience que tu peux le faire, en fait, ça va changer plein de choses à l'intérieur de toi. Et du coup, je pense qu'il y a plein d'avantages. Voilà un peu mon anecdote. Et je pense qu'il y a plein d'avantages d'être seule, en règle générale, que ce soit dans votre quotidien. Ou en voyage, etc. Parce qu'en fait, je me suis questionnée aussi, et pour être honnête, je trouve que dans mon quotidien, je ne suis pas souvent seule. Alors, d'une certaine manière, oui, parce que je vis seule et que j'ai deux travails. Il y en a un où je suis un auto-entrepreneur. Donc en fait, si je veux, je ne vois personne. J'ai juste le fait que je vais à la salle de sport quasiment tous les jours, cinq à six fois par semaine. Donc en fait, je vois quand même un peu des gens. Et le mercredi, au centre de loisirs, je vois des personnes aussi. je suis jamais seule, pourquoi ? Parce que soit je suis toujours entourée de personnes, soit il y a toujours de la musique, soit il y a toujours une vidéo YouTube, soit il y a toujours un podcast, il y a toujours un bruit. Et c'est ce bruit, ce stimulus qui fait qu'il y a toujours, qu'on n'est jamais seul en fait je trouve, même dans notre quotidien, au-delà des vacances. Et donc là j'adore le fait de partir en vacances et de me dire je prends pas de carte SIM, j'ai de la connexion que quand j'ai un peu de Wi-Fi, et les résultats je suis déconnectée parce que En fait, ce n'est pas un choix, c'est une obligation. Enfin, je fais le choix de ne pas en avoir plutôt, mais du coup, je le vis comme une obligation de « non, mais je n'en ai pas, c'est comme ça » . Et donc du coup, je peux plus facilement être avec moi-même et me connecter à moi. Et donc, je trouve que les avantages d'être seule, c'est déjà mieux se connaître. Tu comprends mieux tes envies sans influence extérieure. Tu n'as pas besoin de te caler sur les besoins des autres, comment répondre aux besoins des autres, comment ne pas gérer de compte. gérer le conflit, comment ne pas être en conflit avec l'autre, donc comment je peux faire pour le satisfaire, là il n'y a pas tout ça. T'apprends à mieux te connaître parce que c'est juste toi et toi-même. T'as envie de manger maintenant, t'as envie de manger à 15h, t'as envie d'aller faire cette excursion, t'as envie de faire cette balade, t'as envie de rester chez toi sous ta couette. C'est toi avec toi-même et toi avec tes envies. Donc ça c'est déjà mieux se connaître, mieux introspecter, mieux comprendre ses infils, sans influence extérieure. Tu développes aussi je trouve ton autonomie un peu émotionnelle parce que t'es pas biaisé par l'autre. Donc, tu es plus connecté à ton corps et à tes ressentis. Et tu n'as pas besoin de dépendre des autres pour te sentir bien. Et donc, par rapport aussi à l'anecdote que je vous ai dit, je trouve que ça renforce la confiance en soi. Chaque défi qui est relevé te prouve que tu es capable. Et ce n'est pas parce que tu étais à deux que tu étais capable, c'est parce que tu étais toute seule ou tout seul. Je trouve que ça stimule aussi la créativité et la clarté mentale. Tu as moins de distractions, tu as plus d'introspection. Et du coup, tu te reconnectes un peu à ton propre rythme où tu fais les choses pour toi et sans compromis. Donc ça, je pense que c'est tous les avantages que je trouve à être seule. Là, par exemple, en voyage, mais ça peut aussi s'appliquer à chez soi. Et je trouve les désavantages, par contre, de la solitude. En fait, ça va dépendre si vous êtes une personne qui est trop souvent seule, sans stimuli, c'est-à-dire sans musique, sans truc comme ça. Ce qui fait que peut-être que... que ça peut avoir un avantage en tout cas d'avoir plus d'ouverture envers les autres, mais d'être trop seul aussi, ça peut avoir des désavantages, comme tout ce qui est isolement social, le fait de couper des autres, le fait de manquer de soutien peut-être. Le désavantage de la solitude, c'est que plus on se coupe de ça, plus à un moment donné, les pensées vont être envahissantes. Dès qu'il va y avoir le moindre manquement de distraction. C'est pour ça d'ailleurs que je pense que les gens, ça leur fait un peu peur. Mais il y a plein de pensées envahissantes qui arrivent. Toutes les émotions, toutes les pensées qui n'ont pas été traitées en temps voulu ou qu'on a mis un peu sous le tapis. On s'est dit non, mais ça, je n'ai pas envie de le ressentir. Dès qu'on est seul, forcément, ça réapparaît. ça peut être inconfortable. Il peut y avoir une diminution aussi des compétences sociales, moins d'interaction, moins d'aisance aussi en société. Forcément, c'est l'expérience qui fait qu'on s'habitue. Donc voilà, il peut y avoir aussi toute cette sensation de vide à l'intérieur. Et donc si jamais vous êtes dans cette situation et que vous n'arrivez pas à vous en sortir, essayez de demander de l'aide à quelqu'un, soit un proche, soit un professionnel de santé. Je pense que c'est toujours important de se tourner en tout cas vers des personnes qui pourraient vous accompagner là-dedans. pour avoir plus de bien-être. Et voilà, je trouve que parfois, la solitude, elle peut être perçue comme un manque plutôt qu'une opportunité. Et passer par cet inconfort va vous permettre de voir qu'en fait, c'est une opportunité. Et du coup, j'ai réfléchi un peu pour savoir pourquoi on fuit la solitude. Je pense que des fois, on a peur du silence. Moi, dans mon quotidien, genre là, en vacances, j'arrive, je prends le temps d'être dans le silence, même si en vrai... J'étais trop contente de me dire que je vais être toute seule. Et au final, depuis que je suis arrivée, j'ai rencontré plein de gens, j'ai revu plein de potes, etc. Je pense que depuis, je ne sais pas combien de temps que je suis là, trois jours. Je suis arrivée mardi. Je pense que j'ai été peut-être quatre heures seule et la nuit pendant que je dors. Mais en fait, le reste du temps, c'est hyper facile de rencontrer des gens. Et ça, c'est aussi une idée reçue. Les gens pensent que tu pars seule en vacances, trois semaines au Maroc. Ils me disent, mais comment tu vas faire pour être seule trois semaines ? Mais à haut ! qu'un monde où je suis seule trois semaines. Tu rencontres tellement de gens où tu dors beaucoup plus facilement en auberge de jeunesse, mais tu vas dans le souk, tu rencontres des gens, tu parles à plein de gens. Limite, là, je ne sais plus où donner de la tête, les gens me proposent plusieurs trucs en même temps. Donc, c'est vraiment une idée reçue. On n'est jamais seul en vacances quand on part tout seul. Mais bref, pourquoi on fuit la solitude ? Souvent, on a peur du silence. Comme je disais tout à l'heure, je pense que ça fait émerger des pensées, des émotions qu'on préfère éviter. Et donc on va trouver des mécanismes d'être toujours occupé, de toujours être toujours avec du monde, de toujours être occupé par le travail, occupé par des loisirs, être toujours dans le bruit. Moi je suis souvent sur le bruit, je pense qu'un de mes mécanismes de fuite chez moi c'est de toujours avoir quelque chose à faire, même quand je ne fais rien. C'est-à-dire que je peux me reposer dans mon lit mais je vais me dire, tiens je vais écouter un podcast, j'avais envie de regarder cette vidéo sur ce sujet, ça avait l'air intéressant. Je fais toujours quelque chose et je pense que... Je me le dis à moi-même, là. C'est pas forcément à vous. Mais bon, le podcast, c'est aussi des trucs que je me dis à moi-même. Je pense que j'aimerais bien réincorporer dans mon quotidien plus de temps de silence, justement. J'en ai pas assez, là, en ce moment. Dans ma vie. Dans ma vie chez moi en France. Pas au Maroc, là. Et moi-même au Maroc, je pense que ça me ferait du bien aussi d'en avoir. Et pourquoi on fuit aussi la solitude ? Je pense qu'il y a un besoin constant de simulation, c'est ce que je disais. Par les écrans, le travail ou les oeuvres. En fait, on remplit chaque instant de manière à ne pas être dans cette solitude, justement. On fuit la solitude parce qu'on a besoin de validation extérieure. On a l'impression d'exister qu'à travers des fois le regard de l'autre. Qu'est-ce que l'autre en pense ? Qu'est-ce que l'autre a besoin ? Et se connecter aussi à ce qu'on a besoin, ce n'est pas toujours simple. Moi, je sais que j'ai commencé à faire le travail il y a quelques années, mais ce n'est pas pour autant que c'est toujours évident. Même là, il y a des journées où quand je me réveille, je suis toute seule, je me dis « putain, j'ai envie de prendre le petit déj en bas à 70 dirhams » ou alors je prends juste un café. Ce n'est pas si simple que ça. Et ça prend plus de temps aussi de savoir ce qu'on veut. Plutôt que quand on est avec quelqu'un, « Oh, t'as envie d'aller où, toi ? Tu manges là ? Ouais, ok, vas-y, ça me va. » Et du coup, c'est cette impression d'exister à travers le regard des autres. Et quand il n'y a plus de regard des autres parce qu'on est seul, on est là en mode « Qui me valide ? » Si je ne me donne jamais cette validation, qui va valider là ce que je dois faire ou ce que je dois ressentir ? Et c'est vrai que ça peut être perturbant, ça, au début. Et ça peut être une des raisons qui fait qu'on fuit la solitude. Et je pense qu'il y a aussi tout ce qui est conditionnement social. La solitude est souvent perçue comme négative ou anormale. Les gens sont tristes quand ils voient quelqu'un manger au resto. Alors qu'en fait, peut-être que cette personne, elle vit sa meilleure vie. Les gens, je leur fais de la peine quand je dis que je pars seule en vacances. Ils me disent « Oh ma pauvre, personne n'a pu venir avec toi » . Mais en fait, ce qu'ils ne savent pas, c'est que je suis super contente et que je l'ai juste décidé. Donc, on attribue ça à quelque chose de négatif ou d'anormal, alors qu'en fait, ce n'est peut-être pas toujours le cas. Ça peut être le cas, mais ce n'est peut-être pas toujours le cas. Et je pense que... Je pense qu'être seule, il y a des bénéfices qui sont immenses. Je pense que ça nous oblige aussi, là il y a d'autres choses qui me viennent, mais ça nous oblige un peu à voir ce qu'on évite habituellement. On ne regarde pas nos peurs, on ne regarde pas nos blessures non guéries, on ne regarde pas nos doutes. Et forcément, on refoule un peu tout ce qui émerge, les émotions et les pensées. Et ce que je voulais dire, c'est qu'en fait, il y a des bénéfices immenses là-dedans. Parce que c'est dans ces moments qu'on apprend vraiment à se connaître. qu'on découvre nos vrais besoins, même si ça prend du temps de les écouter, parfois, sans l'influence des autres. Et on développe aussi une autonomie émotionnelle, cette capacité d'être bien avec soi-même, sans avoir besoin d'une validation extérieure. Et on devient pleinement responsable de soi-même aussi. Moi, je pense que c'est l'une des choses que ça m'a vraiment appris. En fait, c'est bon, je compte sur moi maintenant. Je n'ai pas besoin de quelqu'un d'autre pour compter sur quelqu'un d'autre. Je le fais ponctuellement quand j'en ai besoin. Quand j'ai besoin d'un soutien émotionnel, quand j'ai besoin de parler à quelqu'un, je le fais toujours. Mais d'une manière plus raisonnée dans mon quotidien, je sais être responsable de moi-même. Et du coup, en conclusion un peu de tout ça, je pense que je vous invite en tout cas à apprivoiser cette solitude. Ça m'intéresserait en tout cas de savoir sur Instagram, n'hésitez pas à venir échanger avec moi. Comment vous êtes par rapport à votre solitude ? Est-ce que pour vous, vous êtes vraiment à l'aise d'être dans le silence, de faire des choses seules ? Qu'est-ce que ça vous apporte aussi ? Et si vraiment c'est challengeant pour vous et que vous voyez qu'il y a quelque chose à faire ou qu'il y a quelque chose à aller creuser mais que c'est inconfortable, essayez d'apprivoiser cette solitude. Au lieu de la fuir déjà, essayez de la voir comme un espace de croissance. Même si vous n'en avez pas fait encore l'expérience, peut-être que tout ce que je vous ai dit, ça vous a apporté peut-être une nouvelle perception de cette notion. Et essayez de voir pourquoi vous fuyez cette solitude. Essayez de mettre le doigt exactement sur ce que vous fuyez. Et peut-être que commencez par expérimenter quelque chose seul. Ça peut être, là, vas-y, il y a un resto qui me tente, il n'y a personne qui est dispo. Même si je suis à 20 minutes de chez moi, est-ce que je peux aller manger au resto toute seule ? Quelle action vous pouvez faire seule pour la première fois ? Et après, trouver un équilibre entre les moments seuls et les connexions avec les autres. Parce que le but, ce n'est pas d'être seul tout le temps. Au contraire, je pense qu'on est des êtres sociaux, on a besoin d'être en connexion. Moi, je le vois là, quand je rencontre des personnes de différentes cultures, de différentes nationalités, j'adore échanger avec les gens, c'est incroyable. Donc, trouver ce ratio entre du temps seul pour recharger son énergie. Ah, il y a ça aussi. Moi, je sais que je recharge mon énergie seule, presque parce que j'ai une tendance à être... Je crois que je suis un peu ambivertie parce que je suis introvertie quand j'ai besoin de me recharger, mais j'adore essayer de trouver le contact des autres. Si vous êtes extravertie, peut-être que vous avez besoin justement du contact des autres pour vous recharger. Mais bref, donnez-vous le droit d'être seule sans culpabiliser. Et au final, ce que j'avais envie de dire, c'est que la solitude, c'est sûr qu'elle peut être vécue comme une expérience qui est douloureuse. Pour quelqu'un, si vous la subissez et que ça vous rend vraiment malheureux ou malheureuse, essayez de trouver en tout cas une mini-action à mettre en place de manière à vous faire accompagner par quelqu'un, d'en parler à quelqu'un de proche ou juste de trouver un professionnel de santé par rapport à ça. Mais en tout cas, elle peut aussi devenir un puissant outil de transformation, de connexion à soi, de connexion au monde, d'ouverture des... d'ouverture d'esprit en général. Et voilà, je vous conseille en tout cas, si je peux vous donner un conseil, de l'apprivoiser, de passer à travers cet inconfort et de voir ce que ça vous a apporté. Et venez me dire sur Instagram comment vous vouliez la chose. Et j'espère qu'en tout cas, cet épisode un petit peu décousu et juste de dérouler un peu le flot de ma pensée vous a apporté quelque chose. J'espère que les bruits environnants n'étaient pas trop désagréables à l'écoute. Faites-moi aussi des retours. par rapport à ça, vu que j'en ai deux autres à faire en vacances. Je veillerai en tout cas à faire attention par rapport à ça. Et je vous souhaite une très bonne journée, et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Salut !