Speaker #0Bienvenue dans Balade de cerveau, le podcast qui explore la compréhension de l'expérience humaine avec légèreté et profondeur. Chaque vendredi à midi, je vous partage des réflexions, des outils pratiques et des anecdotes pour mieux se comprendre. Je suis Charline, coach passionnée par l'introspection et le développement personnel depuis plus de 10 ans. Si l'épisode vous inspire, pensez à le partager ou à laisser un avis. Alors, prêts et prêtes pour cette nouvelle balade ? Hello à tous et à toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode de balade de cerveau. Je suis actuellement... dans mon lit, c'est la première fois que j'enregistre une épisode de podcast dans mon lit car c'est la fin de la journée j'ai travaillé avec les enfants au centre de loisirs et voilà en fait je me dis que j'aurai pas un autre moment dans la semaine pour enregistrer cet épisode, j'essayais vraiment de vous poser mais là le truc bouge là, ça commence mal du coup voilà je me suis dit que j'allais en profiter pour le tourner avant de me coucher et j'ai Hâte après de dormir, je pense que je vais faire une nuit incroyable. L'épisode de cette semaine, j'avais vraiment envie d'aborder le thème du syndrome de l'imposteur, parce qu'on l'entend souvent, on en entend souvent parler. Et en fait, clairement, c'est mes coachings qui m'inspirent souvent les thèmes des épisodes et aussi le fait de parler avec mes proches ou des personnes sur Instagram. Et en tout cas, si vous avez envie d'avoir des podcasts personnalisés par rapport à vos problématiques ou à vos blocages, prenez des séances de coaching avec moi parce que mes coachés ont la chance de m'avoir en coaching et en même temps avoir des podcasts dans la semaine spécialisée sur leur thématique donc voilà donc on va parler un peu du syndrome de l'imposteur le syndrome de l'imposteur c'est quoi c'est une distorsion cognitive donc des pensées qui sont déformées qui va pousser une personne à douter de ses compétences de sa légitimité ou de sa valeur malgré parfois avec des preuves objectives de réussite. C'est un mécanisme psychologique d'auto sabotage. En fait même quand on réussit, il y a une petite voix qui nous dit qu'on n'a rien fait de spécial, qu'on a eu de la chance, ou que les autres ils vont bientôt découvrir qu'on est en fait pas à la hauteur et qu'on est un peu des usurpateurs. C'est comme ça qu'on dit ? Ur-zu-pa ? Ur-zu-pater ? Ur-zu-res-ma ? J'utilise des mots comme ça aussi. Ravantez une heure là, avant d'enregistrer un podcast pour le... Bref, qu'on est des mythos, quoi. Voilà. Je vais le dire avec mes mots. Donc voilà, c'est vraiment ce moment où tu fais un truc bien, que tout le monde te félicite, mais au fond, toi, tu te dis, ouais, ils ne se rendent pas compte. J'ai juste eu du bol, ou je suis juste un mytho, ils vont découvrir que je mens, etc. Donc bref, ça, c'est un peu le syndrome de l'imposteur, genre un peu la définition que moi, je donnerais au syndrome de l'imposteur. Et du coup, pourquoi ça arrive ? Donc les causes profondes de ça. Moi, j'ai noté plusieurs choses. La première chose, c'est l'éducation et les attentes familiales. On peut avoir une enfance marquée par des attentes élevées, soit un perfectionnisme parental, où nos parents sont un peu perfectionnistes, ils ont voulu un peu qu'on soit perfectionnistes nous aussi, ou comme des compliments conditionnés. Par exemple, bravo si tu réussis. Et à l'inverse, du coup, on n'a pas été accepté dans l'environnement où l'erreur n'était pas valorisée, voire qui était punie. Donc en fait, on a mis une notion de bien et de mal sur la réussite et l'échec. Et voilà, ça peut provenir de l'éducation et des attentes familiales. Par exemple, c'est on vous a appris que vous deviez toujours faire mieux. Donc en fait, aujourd'hui, vous ne vous sentez pas assez, par exemple. La deuxième cause que j'ai identifiée, c'est le contexte scolaire. Contexte scolaire. Putain, là à 21h30, moi qui bafouille même quand je ne suis pas fatiguée, là ça va être exceptionnel. Bref, désolée par avance, je vais vraiment essayer d'articuler. Le contexte scolaire ou professionnel. Donc soit à l'école, un contexte très compétitif. une notation constante, etc. Ou un peu des espaces où les réussites sont banalisées et où les échecs sont pointés du doigt. Surtout avec ce système de notation, on ne va pas parler de... du contexte scolaire mais bon je pense que vous voyez bien de quoi on veut parler c'est un peu ce truc de même quand on a 17 sur 20 je vais avoir peur qu'on me dise que c'est pas suffisant ou moi j'ai déjà entendu cette phrase aussi et je pense qu'on est beaucoup on est plusieurs personnes en tout cas à avoir vécu ça c'est genre bah pourquoi t'as pas eu 18 pourquoi t'as pas eu 19 pourquoi t'as pas eu 20 quoi on va tout de suite pointer le fait qu'on n'a pas réussi assez la troisième cause profonde de pourquoi ça arrive c'est les expériences sociale et le regard des autres, la comparaison constante aux autres notamment en plus là avec l'ère des réseaux sociaux etc on est en plein dedans mais bon ça a toujours été le cas mais on va dire cette tendance a été un peu augmentée avec la présence des réseaux sociaux et donc forcément il y a une sensibilité accrue au jugement je vais me comparer je vais voir que les autres ils sont plus légitimes donc je vais me dire que moi je suis nulle ou que je fais semblant etc et donc ouais ça va fonctionner par la comparaison et si on reprend l'exemple des notes pourquoi t'as pas eu 18 19 ou 20 les autres ils ont eu combien ? ah bah mon pote il a eu 19 qu'est ce qui fait que ton pote il a eu 19 et que toi t'as eu 17 donc il ya ce truc de comparaison qui va faire qu'on va se sentir pas assez et la dernière chose que j'ai la dernière chose que j'ai noté par rapport aux causes profondes c'est les schémas internes donc tout ce qui est croyances Le manque d'estime et les drivers. Je vais parler un peu plus après de ce que c'est les drivers. Donc en fait, par rapport aux croyances, c'est toutes les croyances limitantes, comme je ne sais pas, je dois tout savoir, tout connaître sur un sujet avant de parler. Je dois mériter ma place dans cette entreprise ou dans la vie ou avec cette personne. Bref, c'est des croyances, des pensées, des affirmations qu'on pense vraies dans notre système, dans notre cerveau, dans notre vie. Et du coup, ça va modeler qui... les perceptions du monde et de nous-mêmes en fait. Les croyances limitantes, peut-être qu'un jour je ferai un épisode là-dessus pour en parler plus intense, mais en fait c'est souvent l'une des causes profondes de plein de blocages dans notre vie, de pourquoi on ne passe pas à l'action, de pourquoi on ne réalise pas les choses qu'on a envie de réaliser. C'est parce qu'on a des croyances limitantes qui nous bloquent en fait et même des fois qu'on n'est même pas conscient de ça. Nous en coaching, moi notamment en coaching, avec la formation que j'ai eue, on travaille justement sur ça. sur le fait d'identifier les croyances aidantes et limitantes et d'aller ramollir, de tenter de ramollir au maximum les phrases et du coup de changer un peu de perception, d'avoir des nouvelles phrases, des nouvelles affirmations pour avoir une nouvelle réalité et donc une nouvelle réalité de vie et d'autres perceptions. Si jamais vous avez des phrases comme celle-ci qui vous bloquent ou des schémas dans vos têtes qui vous bloquent, n'hésitez pas à prendre une séance de coaching avec moi parce que c'est le genre de choses sur lesquelles on peut travailler. Et du coup les schémas internes, il y a aussi les drivers. Les drivers, je crois qu'on appelle ça aussi les messages contraignants. C'est en fait des phrases qui nourrissent le doute et qui alimentent le syndrome de l'imposteur. C'est un peu les messages contraignants qu'on a intégrés inconsciemment pendant notre enfance. Et ils vont influencer un peu notre manière d'agir. Et donc forcément nourrir un petit peu ce sentiment d'illégit. Oula, je vais encore utiliser un mot compliqué. D'illégitimité. Oh ça va, je l'ai bien réussi celui-là. Le fait de ne pas se sentir légitime. Et il y en a plusieurs, je pense qu'un qui est connu c'est soit parfait et soit parfaite. C'est-à-dire qu'on va se mettre une pression énorme sur le fait de tout maîtriser, de tout connaître, de tout savoir. Et donc le résultat c'est qu'on ne va jamais oser se lancer parce qu'on va avoir l'impression que ce n'est jamais assez bien. qu'on ne sait jamais assez de choses, qu'on n'a pas assez de certitude pour passer à l'action. Donc en fait, on va rester dans ce schéma qui porte le nom de l'épisode d'avant qui est perfectionnisme, procrastination, culpabilité, autosabotage. Et donc du coup, ça c'est un peu le driver soit parfait, parfaite. Il y a aussi un driver qui est fait plaisir. Donc là, on va avoir peur de déranger, d'imposer, que ce soit notre réussite ou autre chose. On va s'effacer pour pas prendre trop de place, on va penser que nos succès doivent être minimisés, enfin voilà, on va juste mettre les autres en priorité par rapport à nous. Et il y a un autre driver qui est connu, il y en a cinq de mémoire, enfin cinq que je connais en tout cas, et le dernier que je voulais parler là c'est soit fort, soit forte. On va éviter de montrer nos faiblesses, on va douter, on va se dire que le doute c'est un signe de faiblesse, que si... qu'on a peur que du coup ça montre ça dévoile un peu notre manque de légitimité etc. Donc en fait on va être fort, on va être forte, et ça implique plein de choses. Bref, ces drivers-là, ces messages contraignants, ils nous maintiennent dans un cercle vicieux du syndrome de l'imposteur, car ils nous poussent à être quelqu'un qu'on n'est pas vraiment, par peur du jugement des autres ou par peur d'être rejeté. Bref, c'est un sujet hyper intéressant, en vrai ça pourrait être un épisode de podcast à part entière, donc si jamais vous avez envie de creuse, que je creuse, que je creuse... Rires que je creuse ce sujet plus en détail, dites-le-moi par message privé sur Instagram et je vous ferai un épisode complet là-dessus. Mais voilà, je trouvais ça important d'aller plus en profondeur sur ces notions-là. Et du coup, ce syndrome de l'imposteur, comment ça s'exprime ? Un peu les symptômes classiques que moi j'ai remarqués, ça va être le fait de douter de nos réussites. On va penser qu'elles sont dues à la chance, on va penser que c'est dû au contexte. à la gentillesse des autres. Bref, on va penser que c'est grâce à quelque chose à l'extérieur, que ce soit une personne ou autre chose, mais pas forcément à nous. On ne va pas relier la réussite avec nous-mêmes. Ça, c'est un premier symptôme. On va avoir peur d'être démasqué. On a l'impression que, ouais, on est un fraudeur. Enfin, on vit dans l'angoisse qu'un jour, il y a quelqu'un qui nous dit « Ah, en fait, tu n'es pas si compétent de ça. Ah, en fait, tu n'es pas si intelligent que ça. Ah, en fait, tu nous as menti. » En fait, on a... On a l'impression de renvoyer une image à l'extérieur qui est différente de celle à l'intérieur. Et c'est la réalité en vrai. C'est une mauvaise perception de nous-mêmes. Donc en fait, la perception que les gens ont de nous, c'est pas du tout la même perception que nous on a de nous-mêmes. Donc on a peur d'être démasqué en fait. Un autre symptôme que j'ai remarqué, c'est le fait que soit on va être dans un fonctionnement de procrastination, voire après de sur... comment on peut dire ? Comment je l'écris ? Parce que j'ai écrit schéma procrastination, putain je m'aide pas aussi là. Le fait de surcompenser après, de faire les choses hyper vite, de s'infliger beaucoup de travail. On va être dans tout l'un et tout l'autre en fait, c'est ça que je voulais dire. On va être soit dans la procrastination intense, soit dans le fait de faire trop, trop vite, trop fort. On va être dans le too much en fait. On va beaucoup trop faire pour être sûr de nous etc. Et on va osciller en fait entre les deux. entre ne rien faire ou de trop faire. On va aussi beaucoup refuser les compliments. On va répondre que non, c'est pas grand-chose d'avoir fait ci, d'avoir fait ça, quand on nous parle d'une qualité ou quand on nous dit quelque chose physiquement de positif. Moi, je me souviens même à l'époque, bon, normalement, je suis censée faire une phase entière sur le fait de parler d'une anecdote personnelle, mais moi, je me souviens même qu'à l'époque, quand on me faisait un compliment positif sur moi, donc un compliment, Moi, à l'intérieur, je vivais ça comme quelque chose de négatif parce que je le transformais et je me disais que cette personne, elle a tort. Et du coup, je retournais ce truc-là en mode négatif par rapport à moi. Ce n'est même pas que je refusais le compliment, je me disais non, il a faux. Je prenais le compliment et je me le tordais dans tous les sens pour me faire du mal. Donc vraiment, on n'accepte pas les compliments, on refuse les compliments, on voit qu'on se fait du mal avec ça. Et un dernier symptôme que j'ai identifié, c'est que du coup, on n'ose pas se montrer. On va avoir peur de faire les choses dont on a envie ou dont on a besoin. Par exemple, on ne va pas oser poster sur les réseaux sociaux. On va avoir peur de parler de nous-mêmes. On va avoir la peur de dire, moi je suis ci, je travaille là. On va avoir peur de se montrer, de dire par exemple, je suis expert dans ça, moi j'ai des compétences dans ci. Même si c'est vrai et qu'on a des compétences, on ne va pas se mettre en avant. Donc ça, c'est un peu les symptômes que j'ai remarqués par rapport au syndrome de l'imposteur. Et donc les conséquences sur le long terme, c'est que ça peut avoir de... On peut avoir de l'épuisement, de l'anxiété. On peut se suradapter aux personnes, au contexte. On va modifier... En tout cas, on va prendre ce que l'autre veut qu'on soit et on va lui donner. Et donc du coup, il y a une forme de... On se travestit pour l'autre pour qu'il nous apprécie. Mais du coup, à ce moment-là, quand on fait ça, on déprécie notre estime de nous. Donc en fait, du coup, c'est un cercle vicieux. On change qui on est, on adapte qui on est, et donc du coup, forcément, on est validé pour une version de nous qui n'est pas nous. Donc forcément, ça diminue notre confiance et notre estime de nous-mêmes. Une autre conséquence sur le long terme, c'est de l'auto-sabotage. On ne va pas oser postuler à ce travail-là en disant « moi je suis trop nulle pour avoir ce travail-là » . On ne va pas oser lancer notre projet, on ne va pas réaliser nos projets, on ne va pas se mettre en action parce qu'on se dit « à quoi bon ? De toute façon, je ne suis qu'une merde, ça ne sert à rien » . les conséquences aussi c'est, bah du coup on a une incapacité à savourer nos réussites donc en fait le circuit de la récompense il est pas fini Le fait de passer à l'action, réaliser quelque chose, apprendre ou réussir. Et si on a une incapacité à savourer cette réussite, on ne termine pas la boucle. Donc on ne se valorise pas et on a encore plus de mal après pour passer à l'action et réaliser des choses parce qu'on se déprécie en faisant ça. Et une autre conséquence, c'est qu'il y a une déconnexion avec notre identité profonde. parce qu'on va rester dans des rôles soit qui étouffe soit comme on parlait de la suradaptation juste avant Et voilà une des conséquences ça va être dire une des phrases qu'on pourrait se dire c'est moi je travaille comme un dingue ou comme une dingue avoir l'impression qu'on fait plein de choses qu'on met beaucoup d'efforts en place mais pourtant j'ai toujours l'impression de ne pas être assez que je ne fais pas assez etc et parce qu'en fait on utilise de l'énergie pas sainement dans ce contexte là Il y avait une partie 2 où je voulais parler un peu plus de ce qui se passe dans notre cerveau. J'ai un peu la voix cassée. J'ai ça depuis le début de la semaine. Attendez, je bois. J'ai pas ouvert ma gourde, vous m'en voulez pas. Ça fait un couinement horrible, je le sais, mais... J'ai pas envie que mon eau, elle se déverse dans mon lit, quoi. Vous comprenez un peu. Déjà, là, la dégaine... Attendez, je fais une pause deux secondes. J'ai une bouillotte sur le ventre. Le micro il est sur le coussin et je suis en position semi-allongée. J'espère quand même que je vais vous transmettre un peu d'énergie même si j'ai un peu de doute. Et c'est soit ça soit il n'y a pas d'épisode de podcast. Alors on va faire avec. Donc la partie 2. Allez on avance parce que moi j'ai quand même envie de me coucher. Je vous adore mais j'ai quand même envie de dormir. Je me suis fait à 6h. Il va être 22h j'en peux plus là. Alors côté cerveau. Pourquoi notre cerveau se sabote comme ça ? J'avais envie de parler un peu de choses par rapport à ça. La première chose, c'est que le cerveau n'aime pas le changement. En tout cas, c'est inconfortable pour lui. Tout ce qui est changement d'identité, encore plus, c'est inconfortable. Chaque fois qu'on va devoir changer de rôle, chaque fois que, je ne sais pas, par exemple, on est salarié dans une nouvelle entreprise, on devient entrepreneur, entrepreneuse, on devient manager, on change de... de poste etc bref c'est que des exemples notre système nerveux à ce moment là il va percevoir le changement comme un danger pourquoi ? parce qu'en fait notre cerveau il est un peu conservateur il préfère le connu même si c'est inconfortable même si ça nous nuit même si ça nous apporte plein de merde dans notre vie plutôt qu'au nouveau même si c'est bénéfique en fait il va être il va se dire je suis plus à l'aise à rester dans petite que de briser petite sans montrer ma valeur, sans montrer qui je suis, plutôt que de me mettre en lumière. En fait, il va juste choisir la facilité et ce qu'il connaît. Donc ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est que du coup, il y a une zone du cerveau qui s'appelle l'amidale, et bien ça va s'activer. Et donc du coup, c'est ça qui va engendrer une réaction au stress. En fait, quand on va s'exposer, par exemple, prendre la parole en public, poster un réel sur Instagram, demander une augmentation à son patron, L'amygdale, donc la zone du cerveau, elle va percevoir une menace, une menace sociale. Elle va déclencher du coup une réaction au stress. On va avoir, je ne sais pas, le cœur qui bat plus vite, on peut avoir de la tension, on va avoir des pensées parasites. Et en fait, tout ça, c'est l'activation du système limbique. Et ça, c'est une réponse en fait à un système de lutte et de fuite à l'intérieur de nous. Et donc en fait, il y a vraiment le changement du coup, il initie une... une sensation physique corporelle due à des stimulations du cerveau. Donc en fait, on se sent mal, on se sent... Enfin vraiment, c'est inconfortable. Pour autant, on doit passer par là pour agir, mais en fait, c'est inconfortable. Donc si on reste sur les sensations corporelles de « c'est inconfortable, donc je ne passe pas à l'action » , en fait, il n'y a rien qui change. Autre chose par rapport au cerveau, c'est que du coup, on a des biais cognitifs. J'en parle dans plein d'épisodes. D'ailleurs, je pense que je pourrais faire un épisode de podcast aussi sur les biais cognitifs. c'est que notre cerveau va filtrer la réalité. Par exemple, dès qu'on me fait une remarque, je vais la garder en boucle pendant des jours. Je vais y penser, y penser, y penser, y penser. Même si dans le message qu'on m'a envoyé, je ne sais pas, de 10 minutes, il y a... Une fois où on m'a fait une remarque dans le message de 10 minutes, je vais garder juste cette phrase-là, je vais y penser pendant des jours et des jours et des jours. Et en fait, même si tout le reste du message était positif, je n'ai rien retenu de ça. Ça, c'est le biais de confirmation. On va rechercher les informations qui confirment que t'es pas légitime, que t'es pas une bonne personne, que t'es nulle dans ceci. Donc en fait, notre cerveau, notre biais cognitif, il va faire en sorte qu'on va se focaliser que sur les choses qui rassurent ce qu'on sait déjà. Comme on l'a vu, on n'aime pas le changement. Donc en fait, on va prendre ce qu'on sait déjà. Il y a aussi le biais de la négativité, le fait de retenir plus une critique que dix compliments. Si quelqu'un vous parle et vous fait dix compliments et une critique, vous allez plus facilement retenir la critique que les dix compliments, même s'ils sont en supériorité numérique. Et il y a l'effet Dunning-Kruger qui est inversé aussi, c'est que souvent les gens compétents, ils doutent beaucoup plus souvent que ceux qui ne le sont pas. Je pense que pour moi, il y a toujours des gens qui... On a toujours un domaine de compétence quelque part, je pense que les gens nuls ou... totalement nul ou vraiment pas intelligent ou stupide je pense que c'est faux ils savent quand même des choses sur des domaines etc mais c'est qu'en fait plus on va être doué et compétent dans quelque chose plus souvent c'est là où on va douter en fait j'avais un truc dans mon cerveau mais je sais plus comment ça s'appelle parce qu'en fait des fois je fais une trame d'épisodes et des fois il y a des trucs qui m'arrivent en cours et que j'ai envie de partager donc je me dis que c'est le moment c'était quoi que je voulais dire Voilà je commence à être fatiguée, si j'ai des trucs qui pop j'allais vous les en parler et le truc est déjà parti. Bon c'est pas grave si ça revient je reparlerai à ce moment là. Le dernier point de le côté cerveau, pourquoi notre cerveau il sabote etc c'est la dissonance cognitive. C'est en fait quand quand ton cerveau il bug un petit peu, je sais pas le fait que Je sais pas, on me dit que je suis brillante dans ce domaine par exemple, mais dans ma tête, c'est encore la petite fille qui doute, etc. Et donc du coup, je sais reconnaître que peut-être la personne, elle dit que je suis brillante, dans ça j'ai des compétences, et je me dis, ah c'est peut-être vrai. Et en même temps, je doute. Le fait d'avoir les opposés à l'intérieur de sa tête, le fait de penser une chose et son contraire, et du coup ça crée une dissonance cognitive. C'est le fait par exemple de se voir comme un débutant ou une débutante. mais en fait qu'on est en même temps en train de devenir professionnel. Et bien le cerveau il bug, il se dit mais en fait c'est paradoxal là ce que tu me dis. Tu me dis une chose et son contraire quoi. Il va rejeter les compliments, il va résister à la légitimité, mais en fait on va tenter à ce moment là de se rapprocher de notre identité, de notre ancien nous. En fait des fois je trouve que quand on a une chose et son contraire, quand on est en deux séances cognitives, c'est qu'il y a une ancienne version de nous. Je ne sais pas trop comment l'exprimer ce truc-là, mais vous savez, des fois, on est en mutation. Il y a des fois, on transmute des choses, on évolue. Avant, on était comme ça, et puis à un moment donné, on passe par un chemin de transformation, et après, on devient une nouvelle... On a une nouvelle peau d'identité, je ne sais pas trop comment dire ça. Et du coup, des fois, quand on est en transformation, comme ça, à l'intérieur de nous, et qu'on évolue, des fois, on a des dissonances cognitives entre... Il y a mon ancien moi qui pensait ça, de moi, et il y a mon nouveau moi qui pense ça. Et pendant une période, on va penser un peu les deux. Et donc en fait, c'est le conflit entre les croyances internes et les faits externes. Il y a quelqu'un qui va nous dire quelque chose, et nous, il y a un fait interne qui va faire qu'on est en dissonance cognitive. Bref, vous me direz si ça vous parle ou pas. Attendez, je me remonte un peu parce que c'est bizarre, je suis en même temps en train de travailler et en même temps je suis en train de dormir. Bon allez, je m'active là, 22 minutes. Est-ce que avant de raconter une petite anecdote personnelle, je bourrais pas un petit con ? J'adore cette expression, boire un petit coup. Quand on parle tout seul comme ça, je vous jure, faites l'expérience. Parce qu'il y en a qui se foutent de ma gueule parce que je ne fais que de boire pendant le même podcast. Mais ça donne trop soif de parler tout seul comme ça. En plus, moi, je parle hyper vite. Bref, on s'en fiche. Moi, à la fois, j'ai eu beaucoup... À l'époque, quand j'étais adolescente, jeune adulte jusqu'à la vingtaine... le syndrome de l'imposteur c'était vraiment tout moi j'avais ces dissonances cognitives les gens ils me faisaient des compliments ils me valorisaient ils me parlaient de mes compétences mais moi je me suis trouvée nulle je pourrais faire un épisode de podcast anti là dessus où je raconterais toutes mes anecdotes mais ouais moi toute mon enfance ma scolarité je me disais que j'étais nulle que j'étais une bonne à rien les devoirs je pleurais je vais vous passer un détail ça fait partie d'une Ça a été une grande partie de ma vie. Et je trouve ça fou aujourd'hui de voir... la valeur que je m'apporte aujourd'hui je sais prendre les compliments je sais reconnaître ma valeur je sais ce que j'apporte j'ose me montrer enfin bref j'ai vraiment transmuté plein de choses là dessus donc je suis vraiment hyper fière je pense que la dernière fois où je me suis sentie un peu avec un syndrome de l'imposteur je vais prendre ma dernière expérience parce qu'elle est assez récente au final c'est quand j'ai commencé ma formation de coaching en 2023 donc il y a deux ans et et en fait je me sentais pas légitime donc je me suis fait accompagner En même temps, j'avais envie de ce nouveau projet professionnel, j'avais envie de me former, j'avais envie de postuler pour une formation, mais en fait je me disais, moi je suis qui pour coacher des gens ? Je n'avais pas du tout connaissance de ma valeur par rapport à ce domaine-là, et du coup je me suis fait accompagner par une coach qui formait des futurs coachs pendant un an, donc ça m'a énormément débloqué. Ça m'a débloqué sur un aspect parce que du coup j'ai créé mon premier... comment je peux appeler ça ? Ma première envie pro, qui est toujours d'actualité, ça a été de coacher les enfants. Je me suis dit que je suis légitime à coacher les enfants parce que je n'ai même pas 30 ans, ils sont plus jeunes que moi, donc je me sens légitime à coacher des personnes qui sont plus jeunes que moi. Mais coacher à ce moment-là des personnes qui ont mon âge, voire plus, je me disais mais je suis qui en fait ? Je vais leur apprendre la vie alors que je viens d'être quoi. Je me disais ça dans ma tête. Et donc, voilà, mon projet professionnel, c'était de coacher les enfants. Je me sentais à l'aise avec cette idée, donc je me inscris à cette formation. Et je fais ma formation en distanciel, avec 11 jours de présentiel à Paris, dont 3 séminaires, coupés en 3 séminaires. Donc, mon premier séminaire à Paris, je rencontre toute ma promotion. Coucou, s'il y a des gens de la promo qui passent par là et qui m'écoutent. On était vraiment la meilleure promo, c'était un truc de ouf. Et j'ai trop hâte de tous vous revoir en octobre, parce que j'organise un... un séminaire annuel de coaching avec tous les membres, etc. Oui, apparemment, je travaille pas assez, je crois. Pourquoi je fais ça ? Trop d'énergie dans ce corps. Bref. Et donc, du coup, premier séminaire de coaching avec ma promo, etc. Donc, une vingtaine de personnes. Et en fait, là, je me rends compte que je suis la plus jeune de ma promo. Je me rends compte que je suis avec des gens qui ont l'âge de mes parents. Alors, pas tous. Ils ne sont pas tous comme ça, mais ça va de la retraite jusqu'à moi, à ce moment-là, j'avais 26 ans. 26 ans jusqu'à une personne qui était en retraite. Et donc, il y a en même temps des managers, des gens qui ont travaillé 20-30 ans dans une boîte, plein d'expériences professionnelles. Il y en a qui sont thérapeutes. Du coup, il y a plein de casquettes différentes. Et moi, je me dis, mais moi, je suis une petite meuf. Enfin, qu'est-ce que je fous là, quoi ? Et donc du coup, on a dû travailler sur notre légitimité. Enfin non, pas du tout, je recommence. Je mélange tout en même temps. On a dû expérimenter notre méthodologie de coaching sur nous-mêmes. Donc en fait, il y a eu des journées où en fait, entière, on était en trio. Et en fait, on faisait la personne coachée, le coach, un observateur. Et on tournait comme ça. Et pour, on va dire... tester la véracité un peu de nos outils, de méthodologie. On travaillait, si on avait envie bien sûr, sur des vraies thématiques personnelles, sur des vraies croyances limitantes, sur des vrais blocages personnels. Et moi, mon premier trio dans cette formation de coaching, je vais y arriver, il faut vraiment que ça se termine parce que là, je sens que mon cerveau me lâche, ça a été de travailler sur le fait que je ne me sentais pas légitime. Je ne me sentais pas légitime d'être là. je ne reconnaissais pas ma valeur, etc. Et donc bref, ce premier séminaire de coaching, ça m'a vraiment aidée à travailler sur ça, à travailler sur mes croyances limitantes, grâce à mes collègues de promotion. Et ensuite, en fait, ce que j'ai remarqué, et ça a été vraiment libérateur pour moi, c'est qu'en fait, il y a eu des faits externes pendant les séminaires qui m'ont permis de me rendre compte de ma valeur, c'est que j'ai laissé au tout début, parce que ça n'a pas duré très longtemps. Au tout début, je laissais beaucoup les autres s'exprimer, j'observais beaucoup les gens, je ne faisais pas prendre la parole pour dire ce que je pensais, même j'avais peur aussi de me tromper, parce que je me disais, mais en fait, je n'ai rien à foutre là, je n'ai même pas envie de lever la main pour dire quelque chose qui va être faux, qui va encore plus renforcer le fait que je ne me sens pas légitime. Donc en fait, je ne levais pas la main, je ne parlais pas trop, je me faisais assez discrète. Au début, parce que ça n'a pas duré longtemps et eux-mêmes le savent après de qui je suis, etc. Et donc, en fait, il y a eu une fois où notre formateur nous pose des questions. On est un peu en intelligence collective. On essaie de travailler dans ça, etc. Il pose une question en mode, dans cette situation, sans avoir les connaissances, dans cette situation, vous avez tel coaché, etc. Quelles questions vous poserez ? Et donc là, tout le monde lève la main, enfin des personnes lèvent la main, plusieurs personnes, moi je dirais ça, ils disent oui c'est pas mal, c'est pas mal, c'est pas mal. Et moi j'ai une idée en tête, je sens que moi je poserai cette question quoi. Et j'attends que tout le monde donne un peu son idée et en fait à l'intérieur de moi il y a un duel qui se joue, il y a le duel de mais non mais parle pas, t'es pas légitime, de toute façon ce que tu dis c'est de la merde. Et il y a l'autre qui dit bah ouais mais en même temps je suis là pour apprendre en fait. Donc si je pense ça, au pire je dis j'ai faux et c'est pas grave en fait. J'ai assez observé la demi-journée les gens pour me juger ou pour me critiquer. On est tous là pour apprendre. Donc je lève la main et je décide de faire une action et de dire à voix haute devant tout le monde ce que moi je poserai comme question à mon coaché. Et donc je lève la main et je dis ce que je dirai, je poserai la question. Et là le formateur dit voilà, ça c'est excellent. Et là... Ce qui m'a en fait débloqué ce sentiment de légitimité, c'est de me dire qu'on n'avait pas les connaissances théoriques sur ça. Et j'ai seulement été chercher à l'intérieur de moi ce que j'aurais fait avec mon bon sens, avec mon écoute, en me plongeant dans cette situation de mon coaché, qu'est-ce que je lui aurais posé comme question. Et en fait, le fait d'être validé comme ça par quelqu'un qui, du coup... à moi dans mon regard, à les compétences nécessaires, il est formateur, la méthodologie, il a testé, il a coaché des millions de gens, etc. Le fait qu'il me dise, voilà, cette phrase, elle est excellente, en fait, c'est venu me valider tout de suite. Je me suis dit, OK, je suis peut-être la plus jeune, mais en fait, ça ne veut pas dire que je ne sais rien. Au contraire, j'ai eu des expériences de vie qui m'ont amenée à comprendre des choses sur la vie, peut-être plus vite, plus rapidement. J'ai transformé plein de choses à l'intérieur de moi, j'ai expérimenté plein de choses. Et même si j'ai à peine 30 ans aujourd'hui, en fait, je suis en capacité d'accompagner des personnes. Et même si elles sont plus âgées que moi, ça ne veut rien dire. Là, je ne veux rien dire. Et toute cette expérimentation de coaching avec mes collègues et cette validation de mon formateur, qui a été ensuite à d'autres reprises, deux ou trois fois pendant les séminaires, ça a été le cas. Et du coup, je me suis sentie validée. Et en fait, ça a complètement débloqué une nouvelle perspective dans ma... dans ma vie. Et du coup, aujourd'hui, je me sens super légitime. Demain, je me pourrais coacher quelqu'un qui a 50 ans. En fait, je sais que j'ai les compétences. Et donc voilà, ça c'était ma petite anecdote sur comment ça s'est traduit, en tout cas moi, dans ma vie, dans une expérience personnelle. Et la dernière partie que je voulais aborder, c'est la partie un peu outil. Du coup, comment sortir de ce syndrome de l'imposteur. J'espère en tout cas que vous vous reconnaissez dans ce que j'ai pu dire avant. et je voulais juste vous dire avant de commencer les outils que enfin respirer c'est normal ça arrive de se sentir comme ça encore moi aussi encore aujourd'hui je doute je pense que le doute ça fait partie de la vie aussi et je vais le dire juste après mais mais c'est vrai que le syndrome de l'imposteur il peut être vraiment handicapant et tout ce que je peux vous dire c'est que on peut s'en libérer et qu'il y a des outils concrets que moi j'utilise en coaching, que j'ai utilisée dans ma vie. Il y en a plein d'autres que je ne connais sûrement pas et qu'il y a plein de gens compétents qui vont vous permettre en tout cas de sortir de ce cercle vicieux, mais ne restez pas tout seul. Allez voir quelqu'un peut-être pour travailler dessus si c'est vraiment trop imbriqué dans votre vie. La première chose que je ferais, c'est de revenir à la réalité. Donc en fait, d'essayer de faire un recadrage cognitif et de rechercher des preuves concrètes. Par exemple, pardon, j'ai le OK. Par exemple ça pourrait être de lister vos réussites. Mais genre noir sur blanc, dans un carnet, sur une feuille, genre vous avez réussi quoi comme projet ? Vous avez eu quoi comme formation ? Vous avez vécu quoi comme transformation ? C'est quoi ce que vous avez réussi ? On a tous réussi des choses dans notre vie. Ça peut être quels sont les feedbacks qu'on vous a donné un jour, enfin les retours, enfin comment on dit ? Oh, t'as cherché trop l'américaine alors que je parle à peine anglais. Non, c'est faux. Je parle bien anglais, mais pourquoi je dis feedback ? Comment on dit en français ? Des commentaires ? Quels sont les retours de personnes ? Ouais, bon, vous avez compris, non ? Faites un effort, non ? Je ne sais pas. Aidez-moi. Tenez un dossier de fierté. Moi, je sais qu'à un moment donné, quand je recevais des messages de mes proches qui me touchaient, par exemple, j'ai fait ça aussi pour les messages d'anniversaire, les messages qui me touchent et qui... vraiment sont trop mignons et qui me valorisent, etc. Je faisais copier-coller, je les gardais dans mes notes de téléphone ou je faisais des captures d'écran. Et en fait, des fois, tu les relis et ça te fait juste du bien de dire qu'il y a quelqu'un qui t'aime et qui sait reconnaître ta valeur. Ça va permettre aussi, je pense que c'est compliqué peut-être au début quand on ne reconnaît pas nous-mêmes notre valeur, de passer par des gens qu'on aime et qui nous valorisent pour en fait te dire, tu penses que j'ai quoi comme qualité ? Tu penses que j'ai réussi quoi dans ma vie ? C'est toujours plus simple de demander à quelqu'un qu'on connaît et qui est bienveillant avec nous, encore une fois j'insiste là-dessus, mais ouais, il vous dit quoi comme complément ? Il trouve que vous avez quoi comme valeur et comme réussite ? Prenez-le en capture d'écran, discutez de vive voix, mettez-le dans vos notes, dans les mails, enfin je sais pas, vous voulez, bref des témoignages de résultats que vous avez eus par le passé. Et juste écrivez ça noir sur blanc et juste rappelez-vous quoi, tout ce que vous avez fait, des fois on a tendance à oublier tout ce qu'on a accompli. Et le recadrage mental, ça va être plutôt, dès que vous pensez, je ne suis pas légitime, je me trouve nulle dans ça, je suis moche, etc. Toutes les phrases dévalorisantes que vous dites sur vous-même, transformez-les. Prenez conscience déjà de ces phrases-là, notez-les quelque part, essayez de les rechercher et transformez-les en, j'ai encore des choses à apprendre, mais je suis déjà compétent pour ça. Vous voyez, transformez-le de manière plus positive. Et changez votre dialogue intérieur, c'est hyper important. Donc oui, vous doutez, mais basez-vous sur des faits concrets qui disent le contraire. Il y a une autre chose aussi que je faisais. À l'intérieur de nous, vous savez, on a un petit avocat intérieur, genre le persécuteur, le procureur. Dans le syndrome de l'imposteur, on a une petite voix intérieure qui nous dit des choses. même pas que dans le syndrome de l'interpeau, même quand on doute, etc. On a cette petite voix-là qui nous critique et qui dit des choses sur nous-mêmes. Eh bien, cette petite voix, on peut la rééquilibrer. Déjà, c'est important, je pense, de comprendre que la petite voix dans notre tête, ce n'est pas nous entièrement. Je ne sais pas si vous voyez la subtilité, mais des fois, on s'accroche trop à cette voix en disant « c'est moi tout entier à 100% » . Non, non, non. C'est la voix du syndrome de l'interpeau. Oula, vas-y, répète deux secondes. C'est la voix du syndrome de l'imposteur, c'est la voix de la personne qui doute, c'est le moi qui veut me persécuter, c'est le moi qui est en train de m'auto-saboter, c'est pas moi tout entier, je suis pas composée que de ça. Donc déjà il y a une perception à rééquilibrer par rapport à ça. Moi personnellement, il y a un moment donné quand j'ai travaillé sur cette voix-là à l'intérieur de moi, déjà je lui ai donné un nom. Je lui ai donné... Honnêtement je me souviens même plus du nom tellement ça fait loin et j'arrive même plus à me souvenir mais bref, je crois que je lui avais donné un genre... Je ne sais plus, Catherine ou un truc comme ça. J'avais trop envie de... Le prénom un peu d'une meuf de la compta, parce que pour moi, c'était une meuf de la compta, tu vois. Bref, j'ai personnifié la petite voix dans ma tête, parce que des fois, ça permet... Déjà, ça permet en fait de scinder le fait que ça ne soit pas vous entièrement. C'est une voix. Donc, c'est Catherine de la compta qui vous parle et qui vous persécute. OK. Donc déjà, on met de la distance par rapport à soi. Et moi, quand j'ai travaillé sur elle, vous vous souvenez de ce que j'ai fait ? C'est hilarant. J'en avais trop marre qu'elle prenne trop de place dans ma tête. Donc, le jour où j'ai voulu travailler dessus, j'ai organisé une visualisation. Une visualisation, c'est juste le fait de fermer les yeux et d'imaginer quelque chose avec son cerveau. J'ai fait une visualisation pour le pot de départ de Catherine. C'est hilarant. Mais en fait, je me suis dit, Catherine, elle part à la retraite. C'est hilarant comme anecdote. Catherine elle part à la retraite et je me suis fait toute une visualisation de allez c'est le pot de départ de Catherine, elle dégage, elle prend sa petite valise et elle arrête de prendre trop de place dans ma vie. Et bah je vous jure que ça m'a aidé. Je vous jure que ça m'a aidé, je l'ai fait encore et encore et encore et en fait le fait d'à chaque fois qu'il y a cette fois qu'il parle, j'ai dit oh Catherine c'est bon tu t'es. Bah en fait ça met de la distance par rapport à nous donc ça franchement essayez de faire ça, je vous jure moi ça ça m'a aidé en tout cas. et recalibrer, changer votre dialogue intérieur. Il y a du coup le travail de l'identité et les croyances. Il y a par rapport au driver aussi que je parlais, sur le soit fort, soit parfait, parfaite, etc. Fais plaisir, etc. En fait, c'est changer ces drivers en affirmations qui vont plutôt vous libérer. J'ai le droit d'apprendre parce que j'ai le droit de faire... Attendez, j'ai le droit d'apprendre même si je fais des erreurs. Je suis légitime même quand je ne sais pas tout. Je suis intelligente même quand je ne sais pas tout. Mes émotions font partie de mon humanité. Voilà. Voilà. Qu'est-ce que je voulais rajouter ? Ah, mais j'ai reparlé de la visualisation. Ouais, écoutez, refaites une visualisation. Je l'ai dit juste avant parce que je ne l'avais pas noté dans ma trame. Et en fait, je parlais de la visualisation après. Faites une visualisation identitaire, ça s'attire. Fermez les yeux, visualisez-vous en étant confiant et confiante. Si c'est difficile de vous imaginer, dites-vous que c'est juste pour la visualisation, que c'est juste un jeu. Et qu'est-ce que vous... Là, imaginez-vous confiant, confiante. Fermez les yeux. Et qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? Comment vous agissez ? Comment vous parlez avec les autres ? Qu'est-ce que vous faites ? Imaginez-vous rayonnante, imaginez-vous faire les choses qui vous feront peur, etc. De parler de votre métier, de vous mettre en avant avec fierté, etc. Juste faites-vous des mini rêves de visualisation. Pourquoi la visualisation c'est important ? C'est pas juste un exercice mental juste pour le faire et après on a fait un rêve et hi hi ha ho, c'était rigolo et notre vie elle a pas changé. En fait, la visualisation elle active des zones précises dans notre cerveau. quand on va fermer les yeux et qu'on imagine en train de réussir, je sais pas, notre nouveau poste professionnel, notre nouveau projet professionnel, je sais pas, qu'on a des nouvelles habitudes saines dans notre vie, etc. Notre cerveau, il va activer les mêmes zones du cerveau que si on vivait véritablement cette expérience. C'est un peu comme si tu faisais déjà cette action. Tu faisais un demi-pas sur le fait de faire l'action. Et en fait, il y a des recherches qui montrent que la visualisation, elle active le cortex moteur, donc du coup, qui est le contrôle du mouvement, l'hippocampe aussi, de mémoire. Oui, l'hippocampe, c'est lié à la mémoire. Il y a la gestion, enfin le contrôle des émotions, etc. Enfin, gestion, contrôle, on n'aime pas trop ces mots-là, mais bref, l'activation des émotions. Et l'amidale, qui est associée à la gestion de la peur. Et en fait, ces zones, elles sont en lien avec l'apprentissage, la mémoire, la compréhension des émotions, etc. Voilà. Et en fait, ça va permettre de renforcer notre confiance et d'ancrer de nouveaux comportements dans notre cerveau. Plus on va pratiquer une visualisation régulièrement, plus on va préparer notre cerveau à passer à l'action avec plus de facilité. Parce qu'en fait, il va s'habituer à cette version plus confiante et plus compétente de soi. Donc en fait, ça ne coûte rien d'être dans son canapé et d'être dans son lit et d'imaginer. Et plus vous allez le faire, plus le cerveau, on en revient un peu au début, puis il va se dire, mais en fait, ça, je connais ça. J'ai déjà fait un chemin neuronal. Donc en fait, ça va être moins difficile de changer. Et ça va ancrer plus facilement le changement, et ça va ancrer plus facilement l'action. Donc faites des visualisations, c'est hyper important. Et vous pouvez en faire de tout type, n'importe quoi. Je vous ai donné un exemple avec le pot de départ. Mais en fait, la visualisation, ça peut être hyper dans la création. Vas-y, j'ai bafouillé 10 000 fois là. Ça peut être dans la création, vous pouvez imaginer n'importe quelle visualisation tant qu'elle est tournée positivement et que ça vous ancre dans la version, dans la transformation que vous voulez obtenir. Et après, du coup, c'est un peu ce que je vous disais dans moi, dans mon exemple personnel, dans le fait que je lève la main et que je dis à voix haute ce que j'ai dans ma tête, c'est de se confronter à l'action malgré la peur. En fait, il faut se dire cette phrase, je fais et la confiance, elle viendra après. en marchant. Vous ne pouvez pas attendre d'avoir confiance et d'estime de vous pour passer à l'action. C'est le fait de passer à l'action qui va engendrer de la confiance et de l'estime de vous-même. Et pour ça, lancez-vous des tout petits pas, même si c'est inconfortable. Par semaine, vous pouvez vous mettre une chose inconfortable que vous devez faire pour nourrir quelque chose qui est positif, que ce soit dans le fait d'être ou de faire, ou d'avoir, mais faites quelque chose qui est un peu inconfortable. Postez le réel qui vous fait peur. vous présenter à quelqu'un à une réunion envoyer le mail à je sais pas qui oser dire moi je suis coach moi je suis salarié dans telle entreprise en fait plus vous allez passer à l'action plus vous allez être à l'aise plus vous allez oser plus vous allez ancrer cette nouvelle réalité c'est sûr qu'au début vous allez être inconfortable vous allez faire l'action vous allez dire c'est bon j'ai pas gagné non plus 100% de confiance en moi c'est sûr mais plus vous allez le faire une fois deux fois trois fois quatre fois c'est ça qui va engendrer de la confiance en vous Pour ça, mettez-vous des mini-plans d'action. Peut-être que c'est une action par semaine, peut-être que c'est une action par jour, peut-être que c'est trois. Sentez en fait ce qui est challengeant pour vous, il faut que ça soit de la tension positive, il faut que ça fasse peur mais que ça soit faisable en fait. Il faut trouver le juste milieu entre les deux. Et pour ça, moi je vous lance là un mini plan d'action, c'est quoi l'action là qui vous fait peur en ce moment ? Que vous sentez que vous avez quand même peut-être les capacités de le faire mais ça vous fait un tout petit peu peur. Et bien juste faites-la cette semaine. Et après... ça va demander juste un tout petit dépassement de soi et après observer ce que ça vous a apporté et moi je suis hyper curieuse si jamais vous avez envie de partager ça avec moi dans dans mes DM instagram sur charlindolle2l c'est mon instagram n'hésitez pas à venir me parler de ça et si jamais même vous avez envie de passer à l'action vous n'arrivez pas écrivez moi un message on en discute donc voilà c'était un peu ça mon premier épisode sur le syndrome de l'imposteur en résumé ce que je pourrais dire c'est que pour se libérer de ce syndrome je suis très contente de pouvoir vous parler de ce syndrome Faut prendre conscience de ses pensées, de ses croyances, de comment on fonctionne, de ses schémas, qui sont parfois limitants pour nous. Il y a une autre chose, c'est de normaliser le doute. Même quand on a énormément confiance en nous et qu'on a énormément d'estime de nous, on doute encore. Ça fait partie de la vie. Donc normaliser le doute, c'est ok. Agir petit à petit, et c'est plutôt ça. Douter c'est ok, douter ne pas agir, c'est ça qui devient un problématique. On peut douter, on peut être... immobile à un moment donné, une journée, une semaine, un mois si vraiment, mais à un moment donné il faut passer à l'action et agir petit à petit avec des toutes petites actions. Célébrez les victoires parce que c'est ça qui va faire que vous allez obtenir des points de valeur et d'estime et de confiance en vous. Si vous ne célébrez pas les victoires, en fait il n'y a pas le circuit de la récompense qui se finit. Et du coup ça renforcera votre estime de vous-même et votre confiance en vous. C'est un processus qui prend du temps. Mais avec de la patience, de la pratique, c'est la répétition qui va vraiment faire que ça va devenir de plus en plus facile de se sentir légitime dans tout ce qu'on fait et dans ce qu'on est et dans les versions de nous qu'on a envie d'atteindre. Donc voilà. J'espère que cet épisode vous a plu. Je suis ravie d'avoir papoté avec vous. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et moi, je vais me coucher. Bonne nuit et puis bonne semaine à vous. Salut !