- Speaker #0
Bienvenue dans Balance Tag, le podcast de deux filles pétillantes dans lequel on vous partage nos déséquilibres du moment, nos réflexions et nos actions. On le fait en toute légèreté et d'humilité pour vous inspirer, vous aider à trouver votre propre balance et quitter être vrai. Bonjour les balancées, salut Sarah !
- Speaker #1
Salut Lila ! Bienvenue dans ce deuxième épisode dédié au style d'attachement.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Puisqu'il y eut un épisode précédent.
- Speaker #1
bien sûr, dans lequel on explique les quatre styles d'attachement. Et aujourd'hui, on explique, on propose, on réfléchit à comment faire en fonction de notre style d'attachement pour peut-être guérir quelque part. Ce qui nous embête. Ce qui nous embête, cette blessure. Et qui nous embête. Ce qui fait qu'on a des comportements peut-être qui nous dérangent, nous desservent, que ce soit de nous à nous ou de nous aux autres. Forcément. Donc. On y va ? Go ! Allez, on commence. La première étape, comme toujours, c'est l'introspection. Donc c'est de se dire, ok, quel est mon style d'attachement ? Soit en écoutant le premier épisode, vous vous êtes dit, ah oui,
- Speaker #0
ça… Évidence pour moi.
- Speaker #1
Je suis absolument là. Soit vous vous êtes dit, je me sens un peu partout.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Soit vous vous êtes dit, ça, ça ne me concerne pas. Pas du tout.
- Speaker #0
Mais si,
- Speaker #1
ça concerne tout le monde. C'est sûr à 100%. Et donc peut-être que ça vous donne une indication sur votre style d'attachement. Blague à part. Vous pouvez faire un test. Oui, tout à fait. On met ça dans les ressources de l'épisode pour que vous puissiez aller répondre à une bonne vingtaine de questions. Oui,
- Speaker #0
une petite vingtaine de questions. Et ces questions vont vous aider à mettre en avant le style d'attachement qui est et qui serait le vôtre. Alors souvent, on va faire ce test parce qu'on se rend compte que dans notre attachement à l'autre, en couple, en amitié, On a des difficultés, on a des comportements en tout cas qui s'imposent à nous sans qu'on ait forcément tout à fait conscience et la volonté de les mettre en action. Ici, si vous découvrez les styles d'attachement par le biais de notre épisode, n'hésitez pas à y aller aussi. L'idée, c'est de répondre à ces questions de manière très instinctive, sans trop réfléchir. Et répondre vraiment spontanément. Oui,
- Speaker #1
exact. Et ça vous donnera une bonne indication sur votre style d'attachement. et c'est bien le principe de l'introspection, de comprendre un peu mieux certains de vos comportements, avec l'objectif derrière ça de déculpabiliser aussi un petit peu. C'est-à-dire que, imaginons, je suis quelqu'un qui est très anxieux relationnellement, qui a vraiment peur d'être abandonné, rejeté, de ne pas être aimé, etc. Ça me pourrit peut-être un peu la vie, ça la pourrit probablement un petit peu pour celles et ceux de mon entourage. C'est de comprendre qu'en fait, il y a une histoire à cette difficulté dans ce style d'attachement. Et je trouve que ça déleste déjà d'un poids. De se dire que ce n'est pas une faute, ce n'est pas moi qui fais juste tout mal. C'est ma vision du monde en fait. Elle a été façonnée au travers de ce style d'attachement. Donc ça, je pense que c'est vraiment une première bonne étape pour du coup pouvoir décider ou pas, si on décide, de mettre en place peut-être certaines petites actions pour nous permettre de... de, je vais dire, de reformater, mais de redessiner un petit peu ce style d'attachement et de l'orienter vers quelque chose de plus sécure.
- Speaker #0
Et de plus sain pour nous. Et donc, oui, ça déculpabilise, mais aussi, ça a une tendance, ça, c'est quelque chose qui nous est souvent rapporté, à normaliser. À partir du moment où il y a une théorie qui existe, et des gens qui sont dans un, deux, trois, quatre styles d'attachement, eh bien, je ne suis pas hors norme, je ne suis pas fou. Souvent, les gens demandent est-ce que je suis fou ? Eh bien, je ne suis pas fou, je corresponds à quelque chose d'étudié, de reconnu, d'existant. Et je trouve que c'est plus facile de se dire, et quand on se dit, on finit par mieux se comprendre, mieux s'attacher aux autres. Bref, on rentre dans ce processus.
- Speaker #1
Et se permettre de se réajuster aussi en cours de route, de se voir fonctionner, de se dire, ok, alors là je rejoue, je suis dans ceci ou dans cela. Et soit je l'accepte, mon besoin il est là, mon besoin c'est d'être rassuré, tu es mon partenaire et je trouve que dans ma relation, c'est normal que tu me rassures par exemple, et toi tu es ok. Tu m'as choisi aussi pour ça. Mais ça peut être chouette de se voir fonctionner et de se dire, voilà ce qui est en train de se passer, voilà à quel besoin ça répond. Et ou de se dire, c'est en train de se passer, voilà à quel besoin ça répond. Mais en fait, ça me fatigue. C'est pas OK pour moi, ça m'use. Et donc, je voudrais pouvoir modifier un petit peu ma façon de voir et de penser les choses. Ça se travaille.
- Speaker #0
Et alors justement, ça se travaille. La première chose qu'on a envie de mettre en avant, et en tout cas qui est notre... façon de voir le changement. Il y a des écoles différentes et différents points de vue sur cette question. Mais en tout cas, nous, on pense vraiment que le changement, il passe par l'action. Oui,
- Speaker #1
clairement.
- Speaker #0
Que pour pouvoir... abandonner, laisser de côté, nuancer des choses qu'on a acquises par l'apprentissage en fait, par ce qu'on a vu, par ce qu'on a observé, par ce qu'on a expérimenté, eh bien il faut expérimenter, voir, observer d'autres choses, des messages qui nuancent ce qu'on a vu, des messages qui sont en contradiction avec ce qu'on a vu et expérimenté. Et donc la première chose qu'on vous invite à faire, c'est passer à l'action, mettre en place des choses concrètes dans votre environnement qui, une fois qu'on a identifié son style d'attachement, vont à l'encontre d'une vision du monde qui s'impose à nous.
- Speaker #1
Oui, et passer à l'action, ça peut être en parler à quelqu'un. Ce qui m'amène à la troisième piste d'action qu'on propose, c'est celle de, quelque part, se guérir au travers de sa relation aux autres, ou à un autre, ou à quelques autres. Plus précisément, ça peut être au travers d'une thérapie, évidemment. Ça reste un espace sécure où on peut expérimenter, travailler, réfléchir nos pensées et nos comportements, sans aucun doute. Mais en fait, ça peut aussi se faire dans sa relation avec son partenaire ou dans une amitié.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Par exemple, moi, je me suis complètement réparée.
- Speaker #0
Grâce à...
- Speaker #1
T'es conne, t'as pas réparé, tu m'as abîmée.
- Speaker #0
C'est gentil de me dire ça en public. On va en parler, hein.
- Speaker #1
Laissons tomber le sujet, j'ai des choses à te dire.
- Speaker #0
J'ai des choses à te dire.
- Speaker #1
Non, blague à part. Mon style d'attachement, par exemple, anxieux, ambivalent... Tu voulais dire que je te fais du bien quand même. Ouais, peut-être un peu. Un petit peu sur certains aspects. Mon style d'attachement, par exemple, anxieux ou évitant, et donc pas déviant, qui est toujours le mot que j'ai envie de dire et qui n'est tellement pas juste du tout, évitant, eh bien, je peux soigner un petit peu ces blessures dans une relation avec quelqu'un qui est sécure. Parce qu'en fait, ce sécure va être constant, il va être cohérent, il va être cette figure d'attachement que je n'ai pas eue, petite, et qui m'a donné ce style d'attachement anxieux ou évitant. Et donc, peut-être qu'au travers, je vais pouvoir expérimenter la relation rassurante. Sécure, pleine d'amour Ou quand je vais bien ou quand je vais mal Quand je suis là ou quand je ne suis pas là L'autre en fait il reste là Et il est toujours ok Et s'il n'est pas d'accord, il ne peut pas être d'accord Et il pourra me le dire Et donc doucement dans le temps ça peut m'aider A me réparer Et je pense que c'est d'autant plus vrai Si on le fait avec conscience Du coup on a cet oeil observateur supplémentaire C'est ça,
- Speaker #0
complètement Alors on va peut-être aborder style d'attachement par style d'attachement avec des petites clés. Je vais vraiment essayer de me baser plus spécifiquement sur mes notes pour essayer d'être vraiment la plus complète possible. Alors plus spécifiquement pour le style anxieux ambivalent, l'idée c'est d'apprendre à se réguler et à se recentrer sur soi. C'est vraiment les pistes. Le style anxieux, en fait, il est à la base, si vous vous souvenez du premier épisode où on en a parlé, il est marqué par une dépendance émotionnelle qui est très, très, très forte. Et donc, il a peur d'être rejeté, peur qu'on finisse par l'abandonner. C'est vraiment avec cette peur-là qu'il commence, débute en transformation.
- Speaker #1
J'ai même envie de dire, est-ce qu'il a peur de finir par être abandonné ou est-ce qu'il croit qu'il finira abandonné ? Donc, ça va arriver à un moment donné.
- Speaker #0
Il s'y prépare, en fait. C'est ça. Et pour apaiser cette blessure... Mais il est essentiel d'apprendre à mieux s'autoréguler émotionnellement. Donc à développer, on en a déjà parlé dans des épisodes dédiés à ça, à développer ses compétences émotionnelles. À cultiver une relation qui est bienveillante par rapport à soi-même aussi. C'est vraiment les pistes qu'on vous invite à activer. Alors en termes d'action concrète, qu'est-ce qu'on vous invite à faire si vous vous reconnaissez dans le style anxieux ambivalent ? C'est, première chose... autorégulation au niveau émotionnel. Donc pratiquer des techniques comme la respiration consciente pour s'apaiser, se calmer. La méditation, ça peut être le yoga, pour calmer les états de débordement émotionnel, de panique dans lesquels on peut être pris.
- Speaker #1
D'hypervigilance.
- Speaker #0
C'est ça. Vraiment d'apprendre à apaiser son corps, à réguler son corps, en plus des compétences de gestion, de régulation émotionnelle qu'on a vues. dans le présent épisode et le précédent épisode et qu'on vous invite à aller écouter si ça vous intéresse.
- Speaker #1
Autre action concrète à faire, pas si facile, mais ça se travaille comme on l'a dit, c'est se donner la priorité. Pour ça, qu'est-ce qu'on peut faire ? On peut faire une liste de ses besoins. Ah,
- Speaker #0
ses besoins !
- Speaker #1
Il y en a bien encore et toujours.
- Speaker #0
On vous en a déjà parlé, il y a des critères qui peuvent aider à identifier ses besoins parce que parfois, on ne sait même pas ce qu'on peut mettre derrière ce terme besoin. Le fait de voir des cartes, et on mettra peut-être la référence dans cet épisode aussi, le fait de voir à travers les cartes l'étendue des besoins qui peuvent illustrer ce qu'on ressent et sur lesquels on a du mal à mettre un terme, un mot, ça peut aider.
- Speaker #1
Oui, mais donc ce travail d'analyser ses besoins peut être aidé par des cartes, mais il mérite d'être là. Et en fait, le message derrière, c'est... J'ai une place, j'existe, et quelque part, je peux exister par moi-même. J'ai de la valeur à mes propres yeux. Ma valeur ne dépend pas de ce que l'autre me donnera ou validera. Et ça, quand ce n'est pas naturel, ça demande beaucoup de travail. Mais un premier moyen, c'est de décider, on parlait d'action juste avant, de se donner cette place-là. Et de chercher à combler ses besoins par soi-même, et pas par quelqu'un d'autre. Comment est-ce que je cherche mon besoin de sécurité ? Et ça passe par des questions comme, ok, j'ai un besoin de sécurité. Comment est-ce qu'il se manifeste ce besoin ? Qu'est-ce que je peux mettre en place ? Est-ce qu'il y a des moments où je me sens plus en sécurité ? Qu'est-ce qui fait que je le suis ? Parfois, c'est un long cheminement, parce que ce n'est pas si évident que ça.
- Speaker #0
Ah non, c'est souvent un long cheminement.
- Speaker #1
Oui, et donc du coup, c'est d'identifier ça et de se dire, ok, en fait, moi, mon moment sécure, c'est quand je suis chez moi, tranquille, avec un bon thé, un bon café, que j'allume quelques bougies, au calme. Est-ce que je veille à m'octroyer ce type de moment dans la vie ?
- Speaker #0
Régulièrement.
- Speaker #1
Voilà. Parce que ça me fait une safe place, un endroit où être. Et où je suis acteur de mon propre sentiment de sécurité. Autre conseil, c'est travailler à découvrir qui l'on est. C'est dans cette même vague de se remettre au centre. Qui on est,
- Speaker #0
comment on fonctionne.
- Speaker #1
Quels sont mes goûts, quelles sont mes passions, pour autant que j'en ai. Je suis toujours prudente là-dessus, parce qu'il n'y a pas forcément de passion. Qu'est-ce que j'aime faire, qu'est-ce qui donne du sens à ma vie. On pourrait dans ce... type de ceci d'attachement entendre mais moi c'est les autres ok mais quoi les autres est ce que c'est être en relation avec les autres ou est ce que c'est et ok ou est ce que c'est être avec les autres parce qu'ils nourrissent mon besoin d'être aimé et donc auquel cas là on peut retravailler ok à quel autre moment je peux nourrir ce besoin différemment que dépendamment des autres était donc cette phrase ça va pas compris aussi mais elle était compréhensible Mais donc voilà, qu'est-ce qui me plaît ? Qu'est-ce qui me donne du sens ? Où sont mes talents ? Parce que oui, vous avez des talents.
- Speaker #0
Oui, exactement. Et là, c'est pareil. Tu le disais quand je coupais l'orange dans une de nos publications sur Insta. Pour rire, évidemment. Mais en fait, les talents, c'est juste ce qu'on fait naturellement et qu'on a tendance, en fonction de notre style d'attachement, et de notre confiance en nous, à dévaloriser parfois, à analyser, en fait, c'est vraiment le terme, alors que c'est un talent pour certains.
- Speaker #1
Oui, clairement, donc se centrer là-dessus, ce n'est pas parce que vous le faites bien et parce que c'est facile que ce n'est pas un talent. En fait, c'est même le principe du talent, c'est que vous le faites bien et que c'est facile.
- Speaker #0
C'est facile pour vous.
- Speaker #1
Pas forcément pour quelqu'un d'autre. Mais donc, voilà, quels sont vos talents ? Quelles sont ces zones dans lesquelles vous avez la priorité ? Et quelque part, c'est un bon moyen aussi, cette analyse, je trouve, de travailler la confiance en soi. De nouveau, je reviens à « j'ai de la valeur » . De moi à moi, j'ai de la valeur. Elle ne dépend pas, ma valeur, du regard des autres. Ou en tout cas,
- Speaker #0
pas autant. Il y a toujours une partie de « évidemment, on a besoin de l'autre, on a besoin de reconnaissance, etc. » Mais elle ne dépend pas tout entière, ma valeur, de ce que l'autre va me renvoyer.
- Speaker #1
Et puis, dernier élément qu'on mettra en évidence ici, c'est le fait de revoir son dialogue intérieur. Cette petite voix intérieure. Alors, cette petite voix, quand même, c'est une petite voix. J'entends par là « ma voix à moi » . dans ma tête que je que j'active, que je peux désactiver et si on entend d'autres personnes là peut-être il faut aller discuter avec un professionnel de la santé entendons-nous, mais c'est vrai que ce dialogue intérieur on l'a toutes et tous et donc on peut travailler à le revoir et donc remplacer ses pensées donc quand je dis remplacer ses pensées ce serait par exemple quelque chose comme oui de toute façon c'est normal que cette personne ... ne veut pas passer plus de temps avec moi, c'est parce que je ne suis pas assez bien. Ça, c'est là, le truc direct. C'est moi le problème.
- Speaker #0
Et généralement, c'est moi le problème et c'est une généralité. Je ne suis pas assez bien. C'est un truc globalisant, pas du tout spécifique, en fait. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Tout moi, le tout moi n'est pas assez bien. Et je me remets en question et je réfléchis à ce que j'ai mal fait et je réfléchis à ce que je pourrais faire de mieux, etc., etc. En fait, non. Je te le dis.
- Speaker #0
J'arrête.
- Speaker #1
Vous êtes assez bien, tout le monde est assez bien. C'est peut-être l'autre qui cherche autre chose, c'est peut-être l'autre qui a besoin d'autre chose, peut-être plus la bonne relation, peu importe la raison. Et donc c'est de se dire, ok, ça c'est mon schéma habituel, automatiquement je me dévalorise, automatiquement je pense que c'est moi, je sais que je fonctionne comme ça. En fait, non, je réajuste mon propos. Alors au début, ce sera peut-être, c'est pas que je ne suis pas assez bien, c'est que je ne correspond peut-être pas à ce dont l'autre a besoin.
- Speaker #0
Ici et maintenant. Doucement,
- Speaker #1
mais sûrement. Et après, on peut aller vers d'autres types de pensées qui sont « En fait, je suis assez bien, mais c'est peut-être l'autre qui n'est pas assez bien pour moi ! » Passons pas à l'extrême-loure. Ah bon, d'accord.
- Speaker #0
Alors on va passer au second style d'attachement, le style évitant, avec comme idée clé pour le style d'attachement évitant de s'ouvrir à sa vulnérabilité et s'ouvrir aux relations. Vulnérabilité et relations, c'est vraiment les mots clés pour le style évitant.
- Speaker #1
Donc c'est aller rechercher ce qu'il y a à l'intérieur et lui permettre de vivre.
- Speaker #0
À l'extérieur. Ça me fait tellement penser à une pub. Ah, que je garderais pour moi. Alors, les personnes qui ont un style évitant, elles ont tendance, rappelez-vous le premier épisode, à minimiser leurs besoins émotionnels. Il y a une sorte de déconnexion entre moi et mes émotions. Et à privilégier, en fait, une indépendance. Pas là, une dépendance à l'autre. Une indépendance qui est excessive. Elles font cavalier seules, très autonomes, très fortes. vraiment privilégie le fait de ne pas avoir besoin de l'autre. Et donc, pour elle, pour évoluer vers un style plus sécure, ce qui va être crucial, ça va être d'apprendre à se reconnecter à soi, mais aussi à se reconnecter aux autres. Et donc, à entendre nos émotions, à entendre nos besoins derrière ces émotions, et aussi à aller se lier, aller rencontrer l'autre. Alors, en termes d'actions concrètes, on vous a dit, ce qu'on envisage, ce qu'on pense, c'est que ce sont les actions... qui nous permettent de faire évoluer ce qui est déplaisant pour nous au quotidien. Alors, première action, c'est se connecter à son corps et à ses émotions. Pratiquer en fait des activités corporelles comme la danse, marcher en pleine conscience, ressentir ce qui se passe à l'intérieur de soi avec par exemple le bodyscan. On identifie ce que nous dit notre corps, comment est-ce qu'il est, comment est-ce qu'il vit, qu'est-ce qu'il nous envoie comme message. Sentir qu'on est un corps et des émotions aussi, c'est une première étape pour pouvoir se reconnecter à soi.
- Speaker #1
Oui, alors se reconnecter à soi et puis après, idéalement, verbaliser. Je disais, prendre ce qui est à l'intérieur et le sortir à l'extérieur pour le faire vivre parce que ça a de la valeur. aussi et c'est même très intéressant pour les autres de savoir ce qui se passe parce que ça permet aux autres de s'ajuster peut-être d'être plus souple dans la compréhension ou quand on n'a aucune info on va faire des hypothèses voilà on peut être plus bousculant pour essayer d'obtenir encore de l'info alors que ça va renfermer encore un peu plus la personne donc voilà c'est vraiment aussi aider l'autre à nous comprendre aider l'autre à être dans la relation avec nous qui nous fait du bien donc c'est du win-win exact donc verbaliser ses émotions ses pensées et Et on peut commencer par des petites choses comme « je ne me sens pas bien aujourd'hui » . Juste dire déjà « je ne me sens pas bien » , « j'ai besoin de silence » , « j'ai besoin de m'enfermer un petit peu dans mon coin et on pourra peut-être en discuter un peu plus tard » . C'est déjà de dire plutôt que de faire l'huître en fait. Tu vois, plus un mot et de vivre.
- Speaker #0
Souvent parce que nous-mêmes, on n'est pas connectés à nous, on ne sait pas comment l'expliquer et donc on n'explique rien. De dire « je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai besoin de solitude » , « je ne sais pas ce qui se passe, mais là, je n'ai pas du tout envie de parler » . Au moins l'autre sait qu'il y a quelque chose qui se passe, qu'il ne se fait pas des films, il ne part pas dans des hypothèses où il va tester des choses qui ne vont pas fonctionner et qui vont altérer votre relation.
- Speaker #1
Oui c'est ça, et peut-être du coup ça le rendra moins pushy, parce qu'on a quand même exprimé quelque chose et fait une demande claire, on peut ajouter « ah et donc j'ai besoin de tranquillité maintenant, ne me pose pas de questions, je n'ai pas de réponse à te donner, même si je comprends que tu en aies besoin, là ça ne va juste pas » . Et voilà, donc ça a commencé par verbaliser, et on ne doit pas faire des longs monologues, et commencer à exprimer tous les bas-fonds de nos émotions internes qu'on ne comprend pas nous-mêmes. Non, évidemment, on ne saute pas ce pas. Et puis, on peut aussi travailler, là c'est peut-être encore un peu plus chaud, mais à demander de l'aide. Alors pour des petites choses, mais c'est de se dire, ok, j'observe que je ne vais pas bien, ou que ça ne va pas sur tel ou tel aspect de ma vie, peut-être que ça dure depuis un certain temps. quelques semaines, quelques mois, quelques années, et je ne m'en sors pas seule. Parce que parfois on s'en sort seule. Et je ne m'en sors pas seule, mais comme je ne verbalise pas, comme je ne dis pas vraiment ce qui se passe, comme peut-être moi-même je ne comprends pas forcément très bien ce qui fait que c'est difficile.
- Speaker #0
Parce que j'enfouis.
- Speaker #1
J'enfouis les choses, parce que ce n'est pas le moment, parce qu'il y a d'autres priorités, parce que de toute façon, voilà.
- Speaker #0
Parce que j'ai peur d'ouvrir ce pan-là.
- Speaker #1
Et parce que j'ai appris que c'était secondaire, et que ça n'avait peut-être pas de place. Donc, redonner de la place, et après, permettre à l'autre, quel que soit cet autre. Idéalement quelqu'un avec qui on se sent en relation, son partenaire, un parent, un ami proche, un thérapeute. pour avoir de l'aide sur certains sujets. Et ça ne veut pas dire que ça doit être des sujets très graves, ça peut concerner, je ne sais pas moi, une question au boulot, peu importe.
- Speaker #0
Et ce qui empêche parfois de le faire, c'est justement parce que le sujet, on ne le connaît pas. C'est un flou comme ça. Je vais aller voir un psy, je vais lui raconter quoi, je ne sais même pas ce que j'ai à raconter, je sais juste que ça ne va pas, je ne me sens pas bien, je me sens triste, etc. Allez-y, parce que ça sert aussi à ça d'aller voir un thérapeute ou de commencer un dialogue avec quelqu'un en qui on a confiance. ça permet de structurer sa pensée et peut-être d'y voir un peu plus clair en bout de course. La course pouvant être une, deux, trois, quatre, cinq, six séances. Mais en tout cas, de commencer déjà à rendre plus clair ce dont il s'agit. C'est quoi le sujet en fait ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et on disait tout à l'heure passer à l'action. C'est un moyen de passer à l'action. À son propre rythme. Alors, le principe du thérapeute en plus, c'est qu'il est quand même là aussi vraiment pour suivre votre rythme. Et donc, voilà, ça peut être aussi apprendre à exprimer les choses.
- Speaker #0
Et quand tu dis à son propre rythme, j'ai vraiment envie d'insister. Je sais qu'on est dans une société où la santé mentale, le développement personnel, c'est un yaka, si tu veux, tu peux. C'est long de faire ce travail-là. Il faut s'attendre à ce que ce soit long, à ce qu'il y ait des allers-retours, à ce que ce n'est pas une évidence. Aujourd'hui, vous décidez d'avoir un attachement sécure, alors que vous venez de l'attachement désorganisé. Demain, vous êtes sécure. Pas du tout. C'est un long chemin, mais chaque étape du chemin fait du bien et vous vous rapproche de la personne que vous avez envie d'être. et du bien-être que vous avez envie de ressentir dans votre vie.
- Speaker #1
Tout à fait d'accord avec toi. Donc, demander de l'aide, on l'a évoqué. Et puis aussi, comme à chaque fois, on le proposera, cultiver des relations qui sont justement sécures, sécurisantes et dans lesquelles on peut expérimenter ces changements. Parce qu'on est avec des personnes qu'on considère comme fiables et avec qui on pourra peut-être doucement, mais sûrement, pratiquer une forme d'intimité émotionnelle où on pourra se livrer et où l'autre en face va pouvoir accueillir Et donner de la valeur à ce qu'on dit. Parce que si vous avez un style évitant, le message c'est ce que vous ressentez a de la valeur. C'est important et donc ça peut prendre de la place.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Alors dernier style, on a dit, ça concerne donc 5% de la population, c'est le style désorganisé. L'idée c'est vraiment de guérir les traumatismes sur base duquel on a construit ce style et de reconstruire la confiance en soi. Le style désorganisé, pour rappel, il est donc lié à des traumatismes et c'est un travail en profondeur. Là, vraiment, je vais avoir tendance à renvoyer les personnes qui ont ce style vers des thérapeutes et des thérapeutes qui sont formés à la gestion des événements traumatisants pour vous, pour vous aider à guérir vos blessures de manière profonde et pas superficielle, sans quoi on risque de retomber dans... dans ses travers et dans ses acquis, dans ses appris, plus vite qu'on ne l'espère. Donc l'objectif, c'est de réapprendre à se fier à la fois à soi-même, avoir confiance en son propre jugement, donc nourrir cette confiance, cette estime de soi, et à la fois aux autres, pouvoir entrer en relation. Ce ne sera certainement pas du jour au lendemain, mais progressivement, en se disant que l'autre n'est pas forcément un danger. Quelle action concrète ? Oui. Prendre conscience toujours de ses ressources. Qu'est-ce qui fait que je suis un adulte ? Qu'est-ce qui m'a aidée à devenir un adulte ? Qu'est-ce qui a fait que malgré ces traumatismes, finalement, j'ai un certain développement, une certaine adaptabilité qui font qu'aujourd'hui, je suis à l'âge adulte ? Et dresser vraiment une liste de ses ressources, de ses forces, de ses réussites et des personnes de confiance qu'on a rencontrées. peut-être qui se sont installés dans nos vies, plus ou moins proches, ça aide en fait à se rattacher, à se construire un socle intérieur. Et ça, évidemment, ça peut tout à fait se faire accompagné d'un thérapeute.
- Speaker #1
Oui, on peut aussi oser tisser des liens de confiance. Et pour ça, ça demandera probablement une expérimentation en douceur. Et donc, c'est peut-être commencer par des relations. peu engageantes, comme celle du voisin, la voisine, pour expérimenter des relations bienveillantes. Bon, alors si t'as pas de bol, tu tombes sur le voisin qui est un vrai... dédicaces. Mais, on va plutôt souhaiter, la plupart des gens je crois en tout cas sont plutôt bienveillants.
- Speaker #0
Tu viens de nous dire ton style d'attachement.
- Speaker #1
Et donc, en fait, c'est un moyen de retrouver un peu foi dans la bienveillance humaine. Mais il faut l'expérimenter. Il faut oser aller vers l'autre. Voilà, tisser des nouveaux liens de confiance. Travailler sur ses traumas. tu l'as évoqué tout à l'heure et pour ça il est vraiment vivement conseillé de se faire accompagner d'un thérapeute pas de n'importe quel thérapeute ça je pense qu'il faut bien le choisir un thérapeute qui est formé un thérapeute qui traite de la question du trauma et surtout celui allié à l'enfance qui est souvent complexe oui c'est ça et avec qui on se sent en sécurité et donc là on en profite pour faire une petite parenthèse trouver un psy C'est pas forcément aller prendre le psy au coin de la rue. Alors on peut, et ça peut fonctionner, mais c'est vraiment le principe d'avoir une relation de confiance, et donc on peut, ça peut ne pas fonctionner. Moi, le tout premier psy que j'ai été voir, je me souviens que j'étais encore à l'UNIF, je suis rentrée dans ce truc, il a parlé 80% du temps, alors que j'étais en plus dans mes études de psy, je me dis, à mon avis, c'est pas comme ça que c'est censé se passer. Bref, je me suis pas sentie à ma place, et j'ai pas eu envie, à cet âge-là, j'avais pas la maturité de me dire, donc je veux aller voir... Non, je me suis juste dit, ok, c'est bon,
- Speaker #0
je vais me débrouiller toute seule. C'est pas pour moi,
- Speaker #1
ce truc-là.
- Speaker #0
C'est ça qu'on a envie de... De déconstruire ici.
- Speaker #1
Exact. Et donc du coup, trouver un thérapeute de confiance, ce n'est pas forcément facile et ça peut nécessiter d'aller en voir un, deux ou trois avant de se dire « Ok, là, je me sens bien. » On doit se sentir à l'aise.
- Speaker #0
On va souvent conseiller le bouche à oreille, mais là aussi, un psychothérapeute qui a fonctionné pour Sarah ne fonctionnera pas forcément pour moi. Donc c'est vraiment d'aller à la recherche, à la fois de quelqu'un qui a en l'occurrence ici des compétences liées à la gestion des traumas, mais aussi quelqu'un avec qui ça match, ça colle, ça passe. Oui. Et attention avec votre petit style désorganisé, alors vous vous avenir, ça ne marchera pas du premier coup. Vous allez tester votre thérapeute, vous allez le critiquer, vous allez observer tout ce qu'il fait. Ça fait partie du chemin et donc soyez indulgents, patients. La relation spécifiquement pour le style d'attachement désorganisé, elle ne se crée pas du jour au lendemain. Ça ne veut pas dire qu'il faut persévérer des années quand on n'a pas trouvé le bon thérapeute pour nous, mais ça veut dire ne pas... abandonner trop vite. Laissez-vous cinq séances au moins avant de vous dire que vraiment la personne n'est pas faite pour vous.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et puis, on peut aussi veiller à vivre des expériences positives et donc à se mettre dans des situations où la bienveillance et l'entraide sont de mise. Alors, est-ce que ça passe par le club de paddle ? Est-ce que ça passe par des ateliers créatifs ? Est-ce que ça passe par des groupes de parole ? Est-ce que... Bon, là, peu importe.
- Speaker #0
Généralement, c'est dans un endroit où on aura une mission commune. une SBL où on aura une mission commune et où il n'y aura pas trop d'enjeux. C'est vraiment la première chose par laquelle on invite à entrer en relation à l'autre de manière sécure. C'est quand on est ensemble pour un projet qui nous mobilise tous et où il n'y a pas d'enjeux interpersonnels.
- Speaker #1
Alors, peut-être juste une petite parenthèse. On n'a évidemment pas parlé ici du style d'attachement sécure puisqu'a priori il n'a pas vraiment besoin d'être là-dessus. Il a certainement tout un tas d'autres questions qu'il souhaite travailler et qui pourraient lui poser souci. Mais en tout cas, le style d'attachement, a priori, n'en est pas un. Par contre, on a vu que c'était à peu près la moitié de la population, en tout cas dans cette dernière étude importante qui avait été faite. Ça veut dire aussi que celui qui a le style d'attachement sécure gagne à comprendre qu'il y a d'autres styles d'attachement. Et que ce qui pour lui est très naturel et peut-être même très violent, c'est-à-dire que quand tu débarques avec ton style... tout va bien, le monde est beau et tout le monde est gentil, moi je ne veux que du bien, je ne comprends pas pourquoi tu as besoin d'être assurée 25 fois, je te dis que je t'aime, c'est bon, une fois, non ? En fait non, ils rencontrent d'autres styles d'attachement qui ont d'autres types de besoins et c'est ça qui est peut-être en train de se jouer, ça ne veut pas dire que c'est cette personne-là qui fait mal des choses, ni la personne qui a ce style d'attachement-là, ni la personne qui a l'autre style d'attachement. Le principe c'est que c'est quelque chose qui nous drive au-delà de nous-mêmes. Je pense que ça peut être un peu... Le travail pour celui qui a le style d'attachement sécure, c'est d'être attentif aux autres styles d'attachement.
- Speaker #0
Et conscient qu'il y en a d'autres.
- Speaker #1
Conscient qu'il y en a d'autres et quelque part conscient de sa valeur parce que, comme on l'a expliqué, ces personnes-là, donc la moitié de la population, c'est quand même vraiment pas rien, sont des opportunités pour les autres personnes avec d'autres styles d'attachement de guérir en fait. Aussi. Et donc ensemble, il peut y avoir une entraide certainement sur tout un tas de questions parce que même avec un style d'attachement anxieux, on a tout un tas de qualités, de talents pour accompagner les autres dans... dans leur propre réflexion, dans leur pérégrination. Je n'ai pas d'où me... Non, c'est un dessin animé. Pardon. Voilà, c'était la parenthèse. Je la ferme.
- Speaker #0
Merci, Sarah. La parenthèse.
- Speaker #1
La parenthèse, bien sûr.
- Speaker #0
Donc vous l'aurez compris, ces blessures d'attachement, quand on les conscientise, quand on les travaille pour les faire évoluer, elles peuvent vraiment devenir des forces, des leviers de croissance personnelle. Elles vont nous apprendre à mieux nous comprendre et donc à mieux accepter. toutes les facettes de notre être, y compris nos vulnérabilités. Elles vont renforcer notre résilience, notre capacité à faire, à continuer à être et à grandir, même différemment, malgré les difficultés qu'on peut rencontrer sur notre parcours. Donc elles vont vraiment renforcer cette résilience. Et elles vont nous permettre de construire des relations qui seront plus profondes, plus authentiques, et donc plus épanouissantes. plus sécurisante pour nous tout au long de notre vie. Plus vite on identifie son style d'attachement et on y travaille s'il nous handicap au quotidien, plus on a de chances dans sa vie d'avoir une période longue de relations épanouissantes et sécurisantes.
- Speaker #1
Merci Lila sur ces derniers mots qui vont clôturer cet épisode. Ce qu'on espère en tout cas, c'est que ces deux épisodes liés au style d'attachement vous auront peut-être permis d'identifier des comportements ou des pensées chez vous que vous pourriez du coup peut-être gagner à travailler et qui peut-être aussi vous déculpabilise normalise, c'est toujours l'objectif à Valence Tavis c'est de se dire ok en fait on est tous dans le même bateau et on galère tous à certains moments sur certaines questions sur certaines questions, pas qu'un estienne mais en fait tous on en a oui ça c'est clair oui j'allais faire une blague que je vais pas faire mais donc voilà un message important c'est de se rappeler que nos blessures du passé ne définissent pas Tout notre avenir. Et j'ai sélectionné une petite phrase que j'aime bien de Carl Gustav Jung. Alors, je ne partage pas toutes ses idées, mais j'aime bien ce qu'il a dit ici. Ce n'est pas ce qui nous est arrivé qui définit qui nous sommes, mais ce que nous choisissons d'en faire. Alors, il y a un travail entre deux. Il ne suffit pas de décider pour faire les choses autrement. Mais on a un pouvoir d'action. Pour autant qu'on soit prêt et qu'on puisse se mobiliser à ce moment-là.
- Speaker #0
Et qu'on soit... indulgent avec soi-même parce que le discours de Yaka et ça va vite, c'est pas vrai en santé mentale, ça prend du temps et c'est un chemin qui doit être vu à chaque étape comme quelque chose qui nous permet d'évoluer, une victoire en soi et dont on peut se réjouir en fait
- Speaker #1
Et sur ce, nous vous vendons notre petite pilule à santé mentale pour la modique somme de 1233 euros 1233 1233 Et c'est un prix vraiment peu élevé que vous prenez. Et après, vous êtes en bonne santé mentale pour toute la vie.
- Speaker #0
Ah oui, t'as la totale. C'est même pas juste lié l'attachement. C'est la pilule qui...
- Speaker #1
Ah, c'est la pilule de la santé mentale.
- Speaker #0
Pour 1200 seulement.
- Speaker #1
1233. Ok. Il faut comprendre l'offre qu'elle est là.
- Speaker #0
Je l'achète. Oui ? Oui, je l'achète.
- Speaker #1
Vendu.
- Speaker #2
Sur ce,
- Speaker #1
allez, salut. Bonne journée.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté cette épisode. On a à cœur qui vous est inspiré. Si c'est le cas... Pensez à le partager autour de vous, à déposer vos étoiles et à vous abonner pour ne rien manquer. On se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode et d'ici là, sur Instagram et YouTube. A bientôt !