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Garder du Temps pour Soi | Ep 01 cover
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Battants : le podcast de tous les aidants

Garder du Temps pour Soi | Ep 01

Garder du Temps pour Soi | Ep 01

04min |15/12/2022
Play
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Battants : le podcast de tous les aidants

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04min |15/12/2022
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Description

Comment éviter de péter un câble quand on est aidant ? 

C'est la question que Laurent pose à Christelle.

Et ses conseils sont pleins de bon sens.


Que vous soyez aidant d'un parent dépendant, de votre conjoint ou d'un enfant, la tentation est grande de vouloir tout gérer. C'est hélas le meilleur moyen de vous épuiser.

Pour éviter d'en arriver là, gardez du temps pour vous !


Sport ou actvité culturelle, essayez de ne pas trop perturber vos bonnes habitudes. 

Vous pouvez aussi vous rendre dans un groupe de parole d'aidants ou en créer un.
Idem : vous pouvez toquer à la porte d'une association d'aidants. 


Enfin, que ce soit clair une bonne fois pour toute : penser aussi à soi, ce n'est pas être égoïste.

Au contraire, penser à vous, c'est mieux penser à l'autre. 

En outre, se résumer uniquement à votre job d'aidant, quel enfer !


Si vous avez des proches aidants outour de vous ou que vous l'êtes vous-même, n'oubliez pas de partager cet épisode et de noter 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify.


Pour vous abonner à la newsletter de Battants : cliquez ici. 


Christelle et Laurent 


Retranscription de l'épisode

- Salut Christelle

- Salut Laurent.

- Comment va ?

- Ca va. Et toi?

- Ca pourrait aller mieux. Ma femme a un cancer du sein et je suis en train de péter un câble en tant qu’aidant et en tant que compagnon. Tu ne connais pas ça et tant mieux mais est-ce que tu n’aurais pas 1 ou 2 tips à me filer? Parce que là, j'en peux plus.

- Tu rencontres la surcharge des aidants. Le conseil, c'est de garder un temps pour soi, d'avoir une activité à soi. Or, quand on est aidant, c'est un peu contre-intuitif. On se dit : « Je ne suis ni malade ni en perte d’autonomie, je ne vais pas dire que ça ne va pas ! ». Sauf que si. Il faut garder un temps pour soi. Une activité physique, culturelle, que sais-je. Vraiment te garder un temps pour toi. Un rendez-vous avec toi-même, dans la semaine, et que tu honores tout le temps. Ce peut être aussi groupe de paroles pour aidants. Il y en a beaucoup et ça fait un bien fou. Ça permet de lâcher la pression.

- Toi par rapport à ta mère en EHPAD, tu as eu recours à des groupes de paroles? Qu'est-ce que tu as fait pour t'en sortir si je puis dire?

-  J'ai écrit le livre « Devenir le parent de son parent ou presque.» J'ai aussi monté un groupe de paroles avec d'autres aidantes rencontrées sur Instagram. Ça m'a fait un bien fou et redonné de l'énergie. Ce sont des personnes avec qui je suis encore en contact et du coup quand ça ne va pas, on se parle. J’ai aussi gardé ma pratique sportive. L’idée, c’est de continuer à être dans le monde, dans la vie et dans mon corps pour pouvoir bien accompagner ma mère.

- Christelle, tu es en train de dire que lorsqu'on est aidant, on ne peut pas être résumé à ça, il faut se ménager des plages personnelles pour justement éviter de péter un câble et ça ne veut pas dire pour autant qu'on est égoïste ?

- Exactement. Ce n'est pas de l'égoïsme. Dans toutes les enquêtes, les aidants te disent qu'ils ne veulent pas être résumés à cette unique identité parce qu'ils sont pleins de choses : travailleur, parent, en couple, célibataire, chanteur, artiste. Etre ramené à cette seule fonction d’aidants, c'est appauvrissant. Donc, il faut se garder du temps pour soi. Une amie aidante, elle va marcher tous les jours une demi-heure ; voilà son temps à elle.

- Moi je fais de la musique, toi des sports de combat, tu viens de résumer très bien les choses. Si vous êtes nouvellement aidant, pensez à vous. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est aussi penser à l'autre. Et, la meilleure manière de penser à l'autre, c'est aussi de penser à soi. C'est comme ça qu'on réussit à embrasser « cette carrière » à laquelle on n'est jamais destiné. Un dernier rappel, nous serons tous un jour ou l'autre aidés ou aidants. Merci à toi Christelle. On se dit à très bientôt pour un nouvel épisode de Battants, le podcast de tous les aidants. 

- Et on n'oublie pas de mettre 5 étoiles Sur Apple Podcast et Spotify.

- Ciao !

Description

Comment éviter de péter un câble quand on est aidant ? 

C'est la question que Laurent pose à Christelle.

Et ses conseils sont pleins de bon sens.


Que vous soyez aidant d'un parent dépendant, de votre conjoint ou d'un enfant, la tentation est grande de vouloir tout gérer. C'est hélas le meilleur moyen de vous épuiser.

Pour éviter d'en arriver là, gardez du temps pour vous !


Sport ou actvité culturelle, essayez de ne pas trop perturber vos bonnes habitudes. 

Vous pouvez aussi vous rendre dans un groupe de parole d'aidants ou en créer un.
Idem : vous pouvez toquer à la porte d'une association d'aidants. 


Enfin, que ce soit clair une bonne fois pour toute : penser aussi à soi, ce n'est pas être égoïste.

Au contraire, penser à vous, c'est mieux penser à l'autre. 

En outre, se résumer uniquement à votre job d'aidant, quel enfer !


Si vous avez des proches aidants outour de vous ou que vous l'êtes vous-même, n'oubliez pas de partager cet épisode et de noter 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify.


Pour vous abonner à la newsletter de Battants : cliquez ici. 


Christelle et Laurent 


Retranscription de l'épisode

- Salut Christelle

- Salut Laurent.

- Comment va ?

- Ca va. Et toi?

- Ca pourrait aller mieux. Ma femme a un cancer du sein et je suis en train de péter un câble en tant qu’aidant et en tant que compagnon. Tu ne connais pas ça et tant mieux mais est-ce que tu n’aurais pas 1 ou 2 tips à me filer? Parce que là, j'en peux plus.

- Tu rencontres la surcharge des aidants. Le conseil, c'est de garder un temps pour soi, d'avoir une activité à soi. Or, quand on est aidant, c'est un peu contre-intuitif. On se dit : « Je ne suis ni malade ni en perte d’autonomie, je ne vais pas dire que ça ne va pas ! ». Sauf que si. Il faut garder un temps pour soi. Une activité physique, culturelle, que sais-je. Vraiment te garder un temps pour toi. Un rendez-vous avec toi-même, dans la semaine, et que tu honores tout le temps. Ce peut être aussi groupe de paroles pour aidants. Il y en a beaucoup et ça fait un bien fou. Ça permet de lâcher la pression.

- Toi par rapport à ta mère en EHPAD, tu as eu recours à des groupes de paroles? Qu'est-ce que tu as fait pour t'en sortir si je puis dire?

-  J'ai écrit le livre « Devenir le parent de son parent ou presque.» J'ai aussi monté un groupe de paroles avec d'autres aidantes rencontrées sur Instagram. Ça m'a fait un bien fou et redonné de l'énergie. Ce sont des personnes avec qui je suis encore en contact et du coup quand ça ne va pas, on se parle. J’ai aussi gardé ma pratique sportive. L’idée, c’est de continuer à être dans le monde, dans la vie et dans mon corps pour pouvoir bien accompagner ma mère.

- Christelle, tu es en train de dire que lorsqu'on est aidant, on ne peut pas être résumé à ça, il faut se ménager des plages personnelles pour justement éviter de péter un câble et ça ne veut pas dire pour autant qu'on est égoïste ?

- Exactement. Ce n'est pas de l'égoïsme. Dans toutes les enquêtes, les aidants te disent qu'ils ne veulent pas être résumés à cette unique identité parce qu'ils sont pleins de choses : travailleur, parent, en couple, célibataire, chanteur, artiste. Etre ramené à cette seule fonction d’aidants, c'est appauvrissant. Donc, il faut se garder du temps pour soi. Une amie aidante, elle va marcher tous les jours une demi-heure ; voilà son temps à elle.

- Moi je fais de la musique, toi des sports de combat, tu viens de résumer très bien les choses. Si vous êtes nouvellement aidant, pensez à vous. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est aussi penser à l'autre. Et, la meilleure manière de penser à l'autre, c'est aussi de penser à soi. C'est comme ça qu'on réussit à embrasser « cette carrière » à laquelle on n'est jamais destiné. Un dernier rappel, nous serons tous un jour ou l'autre aidés ou aidants. Merci à toi Christelle. On se dit à très bientôt pour un nouvel épisode de Battants, le podcast de tous les aidants. 

- Et on n'oublie pas de mettre 5 étoiles Sur Apple Podcast et Spotify.

- Ciao !

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Description

Comment éviter de péter un câble quand on est aidant ? 

C'est la question que Laurent pose à Christelle.

Et ses conseils sont pleins de bon sens.


Que vous soyez aidant d'un parent dépendant, de votre conjoint ou d'un enfant, la tentation est grande de vouloir tout gérer. C'est hélas le meilleur moyen de vous épuiser.

Pour éviter d'en arriver là, gardez du temps pour vous !


Sport ou actvité culturelle, essayez de ne pas trop perturber vos bonnes habitudes. 

Vous pouvez aussi vous rendre dans un groupe de parole d'aidants ou en créer un.
Idem : vous pouvez toquer à la porte d'une association d'aidants. 


Enfin, que ce soit clair une bonne fois pour toute : penser aussi à soi, ce n'est pas être égoïste.

Au contraire, penser à vous, c'est mieux penser à l'autre. 

En outre, se résumer uniquement à votre job d'aidant, quel enfer !


Si vous avez des proches aidants outour de vous ou que vous l'êtes vous-même, n'oubliez pas de partager cet épisode et de noter 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify.


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Christelle et Laurent 


Retranscription de l'épisode

- Salut Christelle

- Salut Laurent.

- Comment va ?

- Ca va. Et toi?

- Ca pourrait aller mieux. Ma femme a un cancer du sein et je suis en train de péter un câble en tant qu’aidant et en tant que compagnon. Tu ne connais pas ça et tant mieux mais est-ce que tu n’aurais pas 1 ou 2 tips à me filer? Parce que là, j'en peux plus.

- Tu rencontres la surcharge des aidants. Le conseil, c'est de garder un temps pour soi, d'avoir une activité à soi. Or, quand on est aidant, c'est un peu contre-intuitif. On se dit : « Je ne suis ni malade ni en perte d’autonomie, je ne vais pas dire que ça ne va pas ! ». Sauf que si. Il faut garder un temps pour soi. Une activité physique, culturelle, que sais-je. Vraiment te garder un temps pour toi. Un rendez-vous avec toi-même, dans la semaine, et que tu honores tout le temps. Ce peut être aussi groupe de paroles pour aidants. Il y en a beaucoup et ça fait un bien fou. Ça permet de lâcher la pression.

- Toi par rapport à ta mère en EHPAD, tu as eu recours à des groupes de paroles? Qu'est-ce que tu as fait pour t'en sortir si je puis dire?

-  J'ai écrit le livre « Devenir le parent de son parent ou presque.» J'ai aussi monté un groupe de paroles avec d'autres aidantes rencontrées sur Instagram. Ça m'a fait un bien fou et redonné de l'énergie. Ce sont des personnes avec qui je suis encore en contact et du coup quand ça ne va pas, on se parle. J’ai aussi gardé ma pratique sportive. L’idée, c’est de continuer à être dans le monde, dans la vie et dans mon corps pour pouvoir bien accompagner ma mère.

- Christelle, tu es en train de dire que lorsqu'on est aidant, on ne peut pas être résumé à ça, il faut se ménager des plages personnelles pour justement éviter de péter un câble et ça ne veut pas dire pour autant qu'on est égoïste ?

- Exactement. Ce n'est pas de l'égoïsme. Dans toutes les enquêtes, les aidants te disent qu'ils ne veulent pas être résumés à cette unique identité parce qu'ils sont pleins de choses : travailleur, parent, en couple, célibataire, chanteur, artiste. Etre ramené à cette seule fonction d’aidants, c'est appauvrissant. Donc, il faut se garder du temps pour soi. Une amie aidante, elle va marcher tous les jours une demi-heure ; voilà son temps à elle.

- Moi je fais de la musique, toi des sports de combat, tu viens de résumer très bien les choses. Si vous êtes nouvellement aidant, pensez à vous. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est aussi penser à l'autre. Et, la meilleure manière de penser à l'autre, c'est aussi de penser à soi. C'est comme ça qu'on réussit à embrasser « cette carrière » à laquelle on n'est jamais destiné. Un dernier rappel, nous serons tous un jour ou l'autre aidés ou aidants. Merci à toi Christelle. On se dit à très bientôt pour un nouvel épisode de Battants, le podcast de tous les aidants. 

- Et on n'oublie pas de mettre 5 étoiles Sur Apple Podcast et Spotify.

- Ciao !

Description

Comment éviter de péter un câble quand on est aidant ? 

C'est la question que Laurent pose à Christelle.

Et ses conseils sont pleins de bon sens.


Que vous soyez aidant d'un parent dépendant, de votre conjoint ou d'un enfant, la tentation est grande de vouloir tout gérer. C'est hélas le meilleur moyen de vous épuiser.

Pour éviter d'en arriver là, gardez du temps pour vous !


Sport ou actvité culturelle, essayez de ne pas trop perturber vos bonnes habitudes. 

Vous pouvez aussi vous rendre dans un groupe de parole d'aidants ou en créer un.
Idem : vous pouvez toquer à la porte d'une association d'aidants. 


Enfin, que ce soit clair une bonne fois pour toute : penser aussi à soi, ce n'est pas être égoïste.

Au contraire, penser à vous, c'est mieux penser à l'autre. 

En outre, se résumer uniquement à votre job d'aidant, quel enfer !


Si vous avez des proches aidants outour de vous ou que vous l'êtes vous-même, n'oubliez pas de partager cet épisode et de noter 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify.


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Retranscription de l'épisode

- Salut Christelle

- Salut Laurent.

- Comment va ?

- Ca va. Et toi?

- Ca pourrait aller mieux. Ma femme a un cancer du sein et je suis en train de péter un câble en tant qu’aidant et en tant que compagnon. Tu ne connais pas ça et tant mieux mais est-ce que tu n’aurais pas 1 ou 2 tips à me filer? Parce que là, j'en peux plus.

- Tu rencontres la surcharge des aidants. Le conseil, c'est de garder un temps pour soi, d'avoir une activité à soi. Or, quand on est aidant, c'est un peu contre-intuitif. On se dit : « Je ne suis ni malade ni en perte d’autonomie, je ne vais pas dire que ça ne va pas ! ». Sauf que si. Il faut garder un temps pour soi. Une activité physique, culturelle, que sais-je. Vraiment te garder un temps pour toi. Un rendez-vous avec toi-même, dans la semaine, et que tu honores tout le temps. Ce peut être aussi groupe de paroles pour aidants. Il y en a beaucoup et ça fait un bien fou. Ça permet de lâcher la pression.

- Toi par rapport à ta mère en EHPAD, tu as eu recours à des groupes de paroles? Qu'est-ce que tu as fait pour t'en sortir si je puis dire?

-  J'ai écrit le livre « Devenir le parent de son parent ou presque.» J'ai aussi monté un groupe de paroles avec d'autres aidantes rencontrées sur Instagram. Ça m'a fait un bien fou et redonné de l'énergie. Ce sont des personnes avec qui je suis encore en contact et du coup quand ça ne va pas, on se parle. J’ai aussi gardé ma pratique sportive. L’idée, c’est de continuer à être dans le monde, dans la vie et dans mon corps pour pouvoir bien accompagner ma mère.

- Christelle, tu es en train de dire que lorsqu'on est aidant, on ne peut pas être résumé à ça, il faut se ménager des plages personnelles pour justement éviter de péter un câble et ça ne veut pas dire pour autant qu'on est égoïste ?

- Exactement. Ce n'est pas de l'égoïsme. Dans toutes les enquêtes, les aidants te disent qu'ils ne veulent pas être résumés à cette unique identité parce qu'ils sont pleins de choses : travailleur, parent, en couple, célibataire, chanteur, artiste. Etre ramené à cette seule fonction d’aidants, c'est appauvrissant. Donc, il faut se garder du temps pour soi. Une amie aidante, elle va marcher tous les jours une demi-heure ; voilà son temps à elle.

- Moi je fais de la musique, toi des sports de combat, tu viens de résumer très bien les choses. Si vous êtes nouvellement aidant, pensez à vous. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est aussi penser à l'autre. Et, la meilleure manière de penser à l'autre, c'est aussi de penser à soi. C'est comme ça qu'on réussit à embrasser « cette carrière » à laquelle on n'est jamais destiné. Un dernier rappel, nous serons tous un jour ou l'autre aidés ou aidants. Merci à toi Christelle. On se dit à très bientôt pour un nouvel épisode de Battants, le podcast de tous les aidants. 

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