- Speaker #0
Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 8 de Bossaïti. Aujourd'hui, nous accueillons Cindy Trier, coach des Miss Midi Pyrénées, mais également une auteure, une conférencière et une chroniqueuse d'une éloquence extraordinaire. Mais avant de commencer, je voulais vous dire que vous allez retrouver toutes les informations de Cindy ainsi que les livres conseillés lors de cet épisode dans les notes de cet épisode. N'oubliez pas de vous abonner pour ne rater aucun... épisode de ce podcast. J'avais vraiment envie de l'avoir dans mon podcast, car même si elle n'est pas directement liée au monde de la coiffure et du maquillage, son discours lors du séminaire des rêveuses entrepreneuses m'a beaucoup inspirée. En tant que coiffeuse, maquilleuse, nous sommes souvent les petites mains derrière une mariée épanouie et confiante. Les petites mains dans les coulisses d'un défilé ou d'une élection Miss France, par exemple, ou de la Fashion Week. J'ai toujours trouvé ce mot petit péjoratif jusqu'à ce que j'écoute Cindy. En fait, qui m'a fait me rendre compte que j'avais simplement peur et que cette peur n'avait pas lieu d'être. Car comme elle dit, on brille parce que derrière, vous nous faites briller. Et c'est ça que j'ai envie de vous dire. Donc n'ayez pas peur d'être la petite d'un grand. Sur ce, je vous souhaite une belle écoute. Bonjour Cindy, comment tu vas ?
- Speaker #1
Bonjour Valentina, merci infiniment pour cette invitation.
- Speaker #0
Je suis trop contente de te voir sur mon podcast. En plus, tu es la première que j'interview. Même si ton épisode sera mis en ligne le 5 mars prochain, tu es la première qui lance le bal des nombreux interviews qui sont prévues ce mois. Du coup, je suis trop contente de démarrer avec toi. Tu as toujours le sourire. Tu as jusqu'aux deux oreilles. Vraiment, j'adore. C'est un plaisir de t'écouter, de t'avoir sur mon premier interview podcast.
- Speaker #1
Tu es mignonne. Merci, c'est un honneur.
- Speaker #0
Du coup, pourquoi je t'ai invitée ici ? C'est parce qu'on s'est reconnus lors du séminaire des révues aux entrepreneuses. Et vraiment, c'est... J'ai... J'en parle, là, et j'ai des frissons. Vraiment, ton speech, du début à la fin, j'étais comme ça. Je te regardais, tu bougeais sur la scène, etc. Je te suivais de la tête, j'étais pendue à tes lèvres. Et c'était vraiment parfait. Et je voulais savoir, du coup, qu'est-ce que tu fais ? Explique-nous un peu ce que tu fais. Et qu'est-ce qui t'a menée à faire ce que tu fais aujourd'hui ? Qui était la Cindy d'avant ?
- Speaker #1
Ouh là, une belle question en introduction. écoute ma vie comme beaucoup de personnes n'a pas toujours été un long fleuve tranquille elle m'a poussé pour beaucoup dans mes retranchements et j'ai eu l'envie très tôt très vite de faire quelque chose de ma vie de me lever le matin en faisant en sorte que ça ait du sens et je crois que ce sens je l'ai trouvé il y a 11 années maintenant s'il te plaît ne regarde pas les petits fils d'argent qui sont sur le pourtour de mon visage on ne les voit pas Ça a été via l'entrepreneuriat. Je suis devenue chef d'entreprise, j'avais tout juste 28 ans. Et ce bonheur-là pour moi, c'était d'entreprendre à vocation, de lutter contre tous les affres, notamment professionnelles, qui avaient été les miens dans ma vie. Et c'est en ce sens qu'est né le cabinet conseil Prends plein carrière, à vocation notamment d'intervenir auprès des dirigeants d'entreprise pour les aider à asseoir leur posture managériale, apprendre à dire les choses avec le tact requis. pour que les salariés ne souffrent pas et n'aient pas envie de se recoucher sous la couette et de laisser 8 snous au téléphone. J'ai vécu beaucoup de choses qui ont fait que j'ai été extrêmement malheureuse et je voulais essayer modestement de participer à outiller les chefs d'entreprise qui parfois humainement n'ont juste pas appris à pouvoir accompagner leurs équipes. Mais vois-tu, pour répondre à ta question, Je suis une personne qui a besoin de se renouveler en permanence, qui s'épanouit dans la nouveauté. Je te vois faire les gros yeux. qui s'épanouit dans la nouveauté. Et dès que j'ai le sentiment d'avoir fait le tour d'un sujet, c'est important, intellectuellement parlant, de me lancer de nouveaux défis et de nouveaux challenges. Et pour répondre à ta question, aujourd'hui, il y a un certain nombre de casquettes qui, au fil des années, se sont cumulées. Et au-delà de ma casquette de consultante, je te le disais à l'instant, je suis chroniqueuse radio, je suis... animatrice micro, notamment pour le comité Miss Midi Pyrénées pour Miss France. Je suppose que nous y reviendrons. Je suis auteur depuis deux semaines, très exactement à la tête d'une émission podcast intitulée Les coulisses de l'audace, à vocation de mettre en lumière des personnalités atypiques. Et je suis auteur. Voilà, je ne dors pas beaucoup.
- Speaker #0
Vous retrouverez de toute façon toutes les informations de Cindy dans... dans les notes de l'épisode. Mais oui, en fait, j'adore parce que ça me rassure d'un certain côté parce qu'en fait, je suis un peu pareil. Dès que j'ai fait le tour de quelque chose, j'ai ce besoin énorme d'avoir des nouveaux challenges. Et c'est vrai que je suis une personne qui s'ennuie hyper vite. Et c'est peut-être pour ça aussi que j'ai beaucoup aimé ce que tu fais parce que tu fais plein de choses, mais en même temps, tu fais... bien fait quoi, c'est super bien et ouais j'adore j'adore, j'adore et du coup attends mais ça pour le côté auteur j'ai une petite question après qui va venir mais bon on le laisse pour après d'accord pour ton discours qui m'a beaucoup frappé, c'était le titre de cet épisode n'aie pas peur d'être la petite d'un grand parce que si tu veux nous dans notre métier de coiffeuse maquilleuse on est souvent les petites mains dans l'ombre lors d'un mariage parce que c'est souvent on est là le matin et puis on voit personne d'autre on voit pas les autres prestataires on voit pas forcément tous les invités on voit juste celles qui viennent pour se maquiller ou alors par exemple pour les Miss, les Miss France ou les Miss régionale etc quand on travaille sur ce genre d'événement on est les petites mains de l'ombre qu'on ne voit pas pareil pour les fashion week pour tout défilé ou événement important On est toujours là, mais on ne nous voit pas. Et c'est vrai que moi, je me suis toujours dit, quand j'ai au téléphone quelqu'un qui me dit « j'aimerais juste un petit maquillage, un petit truc, un petit nain » , j'ai toujours trouvé ça péjoratif. Et en fait, quand je t'ai écoutée, je me suis dit « mais en fait, si je trouvais ça péjoratif, c'est parce que j'avais peur. » C'est parce que j'avais peur, en fait. Et en fait, finalement, il ne faut pas avoir peur parce que ces petites mains, c'est ce qui permet à une mariée de se sentir la plus belle le jour de son mariage. Ces petites mains, elles sont importantes en fait.
- Speaker #1
Pardon, excuse-moi, je t'ai coupée parce que ce que tu dis, c'est tellement vrai, c'est tellement juste. Et pour toutes les personnes qui écouteront, moi je voudrais vraiment Valentina du fond du cœur, et c'est la raison pour laquelle j'étais à ce point enthousiasmée que tu m'invites, c'est que ces petites mains dans l'ombre, comme tu dis, ce sont elles qui nous mettent en lumière. Et pour ma casquette de présentatrice micro, lorsque l'on me... part de mes plus beaux atouts parce que, vois-tu, je suis un peu un garçon manqué, donc je ne sais pas me maquiller, je ne sais pas très bien faire. Mais quand je vois le avant et le après, quand je vois la passion que vous mettez dans vos gestes, quand je vois le rendu, je me dis, mais bon sang de bonsoir, je voudrais que vous soyez plus encore valorisés parce qu'on brille, parce que derrière vous, vous nous faites briller. Donc à toute la communauté des coiffeuses, des maquilleuses, toutes celles qui font qu'on se sent bien dans notre peau.
- Speaker #0
merci ah là ça me met des frissons ah ça commence fort ça me met des frissons j'en ai presque envie de pleurer mais non j'étais pas pour j'adore bah du coup oui tu bah en fait tu as déjà répondu un peu à cette question là donc on va on va un peu la survoler mais mais comme je te disais tout à l'heure en off c'est que en fait oui tu es tu es chroniqueuse tu es auteur tu es bah coach pour les Miss Pyrénées, consultante, etc. Donc, tu es un peu ce qu'on appelle multipotentiel.
- Speaker #1
Et je t'ai répondu en off, je crois. Multi, je veux bien, potentiel, je ne sais pas. Je n'ai pas toujours la lumière qui connecte à tous les étages, mais je fais de mon mieux.
- Speaker #0
J'adore. Donc, tu fais partie de... Je crois qu'après cette interview, on va faire une réunion de... de multi anonymes c'est ça avec plusieurs personnes dans leur tête donc ça c'est vraiment cool et du coup ça fait combien de temps que qu'est-ce qui a été le déclencheur en fait pour faire ce que tu fais ?
- Speaker #1
Alors, le déclencheur pour créer l'entreprise, ça a été le harcèlement moral, ça a été les licenciements abusifs, ça a été la mise au placard, ça a été tous ces aspects destructeurs de ma vie pendant près de dix années, qui ont fait que, indépendamment du fait que j'étais passionnée par tous ces mécanismes et ces rouages de la psychologie, j'étais presque capable, Valentina, c'est ça qui est assez déroutant, d'observer complètement presque la déchéance intellectuelle qui était la mienne. de l'observer comme si je voyais ce qui se passait, mais en étant tellement en souffrance que je n'étais pas capable à ce moment-là de lutter. Et c'est ce pourquoi j'ai absolument, entre autres, voulu m'en sortir, indépendamment de cette anecdote dont je parlais lors de cette conférence dont tu parles depuis les débuts, le fait que j'ai travaillé pour Médecins du Monde et qu'auprès des personnes qui se prostituaient sur Montpellier, c'était une expérience. extraordinaire, magnifique, humainement incroyable. J'étais soumise finalement à devoir garder pour moi cette expérience parce que mon petit ami de l'époque, parce que mes parents n'auraient pas pu je pense supporter la violence à laquelle j'étais soumise chaque nuit eu égard à ces fonctions qui étaient les miennes devraient pour soulager, soutenir, accompagner ces personnes qui se prostituaient. Et je le racontais, je vais le faire assez rapidement, parce que c'est toujours quelque chose de très émouvant et de très douloureux pour moi. J'ai perdu sur le terrain cinq femmes, cinq hommes, cinq travestis. Et cette violence à laquelle je n'étais pas préparée, tout cela en une seule nuit, je le précise, m'a poussée terriblement dans mes retranchements et m'a fait fuir, tout simplement. Je n'étais pas capable d'endurer cette souffrance. Et les années aidant, j'ai vraiment voulu vivre. Vivre pour deux, vivre pour trois. vivre pour cinq, vivre pour toutes ces personnes qui n'étaient plus en capacité de pouvoir honorer leur rêve. Et pour répondre à ta question, au fil du temps, ces différentes casquettes, elles se sont greffées sous le couvert Valentina de petits oui qui se sont succédés. Tu sais, il y a des personnes qui apprennent à dire non. Moi, j'ai voulu apprendre à dire oui. Pourquoi ? Parce que souvent, on est dans notre zone de confort, dans nos peurs, dans nos doutes, dans nos appréhensions du quotidien. Et pour moi... de dire à la nouveauté, tu as été bien les tremplins qui ont fait qu'au fur et à mesure, j'ai pu cumuler ces casquettes. Sans doute, ne l'aurais-je pas fait de ma propre initiative. Mais tu vois, j'ai écrit un livre, par exemple. Il est passé en radio. J'ai été invitée. Le directeur a été captivé. Il était mignon. Il m'a fait confiance. Il m'a dit, mais Cindy, est-ce que tu ne voudrais pas devenir chroniqueuse sur notre radio ? Bon sang ! Et puis là, j'écris. une chronique sur la prise de parole en public et la dame qui est devenue Karine Dariusque, je salue de tout mon cœur qui est devenue depuis lors la déléguée régionale du comité Miss Midi Pyrénées pour Miss France entend cette chronique, appelle le directeur de radio et lui dit cette petite je la veux pour coacher mes miss le directeur m'appelle et me dit Cindy est-ce que tu veux coacher des jeunes femmes qui mesurent 1m80 et qui sont sublimes Bon, le ridicule ne tue en pas, j'ai accepté du haut de mes 1m62. Et en suivant, au-delà du coaching, crois-le ou non Valentina, le Covid a eu un aspect assez fou dans ma vie. C'est que lorsque les salles ont pu être réouvertes, toutes les dates de mises et d'élections qui avaient été mises en suspens se sont toutes retrouvées positionnées au même moment. L'animateur de l'époque, qui couvrait déjà la région Languedoc et Roussillon, ne pouvait pas être au four et au moulin. Et donc, on m'a dit, Cindy, tu coaches les miss sur la prise de parole en public, tu dois être capable de monter sur une scène. Veux-tu devenir l'animatrice officielle ? Eh bien, je n'ai pas dormi de la nuit, mais j'ai dit oui. Et toutes ces choses ont fait qu'aujourd'hui, je vis une vie trépidante, épuisante, mais épanouissante.
- Speaker #0
Et j'adore parce que tu as dit, je n'ai pas dormi de la nuit, mais j'ai dit oui. Tu avais peur,
- Speaker #1
mais tu as dit oui. Les gens souvent, tu sais, derrière le sourire naturel qui peut être le mien, pensent souvent que c'est facile, que c'est aisé. Mais en réalité, c'est un combat de chaque instant contre mes propres insécurités, contre mes angoisses personnelles. Mais toi, je me laisse manger par ces angoisses et par ces peurs et par ces appréhensions. Soit je me dis advienne que pourra, il me dit ne regrette pas. Et donc du coup, je m'essaye. Et puis une fois que j'ai essayé, des fois je prends un mur en béton armé. C'est là où le maquillage entre en ligne de compte, vois-tu.
- Speaker #0
Ça,
- Speaker #1
c'est à vous. Ce n'est pas grave. Mais le plus souvent, ce sont des expériences humaines incroyables. Et pour rien au monde, je ne voudrais changer de vie. Ce n'est jamais simple, mais c'est tellement beau de s'essayer.
- Speaker #0
Oh, j'adore. J'adore, j'adore. En fait, c'est un message que j'aime beaucoup dire. C'est que même si on a peur, il faut y aller, il faut dire oui. C'est ce petit oui, en fait, qui peut se transformer en plein de belles choses. Moi, j'ai simplement dit oui à me reposer lors d'une retraite où j'ai rencontré Cécile. Ce oui pour cette retraite, j'ai rencontré Cécile qui m'a invitée à la grande motte, j'ai dit oui. Ce petit oui s'est transformé, j'ai connu, je t'ai connue sur la scène, etc. M'a menée à t'interviewer. Un petit oui de rien du tout qui, pour le moment, était juste pour me reposer, m'a amenée à un grand oui aujourd'hui. Et c'est ça aussi que j'aimerais faire comprendre à mes consoeurs, c'est qu'elles ont souvent peur d'aller vers l'inconnu, elles aiment leur train-train, elles ont souvent peur. Mais c'est quand on a peur de quelque chose, souvent, qu'on a le plus besoin. Et parfois, juste de dire oui et de prendre ce petit temps de se reposer et que son entreprise ne marche plus, parce que quand on se repose, il n'y a personne pour maquiller à notre place. Mais ce n'est pas grave, s'il y a besoin de ce repos-là, il faut le prendre et dire oui. parce que d'avoir dit oui au repos m'a mené à aujourd'hui, devant toi, à ces grandes choses qui vont venir pour moi par la suite. Donc, il ne faut pas avoir peur de dire oui, en fait. Et c'est beau, j'adore.
- Speaker #1
Mais tu sais, c'est un message que tu communiques parce que tu rayonnes et on sent que tu portes ce que tu fais. Et même dans la façon dont tu m'as contactée, c'était lumineux, c'était stolaire, c'était pétillant. Tu m'as fait rire toute seule en écoutant tes vocaux. Et c'est là où... quand on dit oui quelque part à la vie, quand on dit oui à l'expérience, à l'apprentissage, on sort en fait de cette zone un petit peu étriquée. Et quand on sort de cette zone étriquée, eh bien oui, ça met les pétoches, mais quelque part, on peut atteindre en suivant ce que l'on appelle, tu sais, une zone de génie, une zone dans laquelle finalement on se retrouve et on se dit que même si on devait le faire gratuitement, ou même si on était finalement un millionnaire, on aurait... quand même envie de l'initier, on aurait quand même envie de maintenir tout ceci. Et ça, ça fait vibrer et je crois que Valentina, pour toutes les entrepreneuses qui nous écoutent, pour toutes les dames ou les messieurs qui sont à leur compte, le seul fait de savoir pourquoi on se lève le matin, la fatigue n'est pas la même. Ça fait 11 ans que je travaille 80 heures par semaine. Je ne sais pas combien de temps mon petit corps sera capable de tenir cette cadence, mais s'il le tient pour l'heure, je crois. C'est parce que je sais pourquoi je fais les choses. Et donc, dites oui aux expériences et puis advienne que pourra.
- Speaker #0
Bien, trop bien. Merci beaucoup, merci beaucoup. Vraiment, c'est un très beau message. Et je profite, vu que tu as parlé 80 heures, etc., parce que le corps fatigue, etc. Quand le corps fatigue, on a besoin de douceur, de pyjama pilou-pilou. Comment ça ?
- Speaker #1
Tu saurais que je suis une adepte du pilou-pilou ?
- Speaker #0
Non ? C'est une très belle bascule pour aller vers cette question.
- Speaker #1
Ah mais même, ça leur référait. Très sérieux.
- Speaker #0
Il faut que tu écoutes attentivement. Combien d'enfilages de pyjamas pilou-pilou as-tu mené pour terminer ton dernier roman que le jour se lève la mémoire en bagage ?
- Speaker #1
Elle est magnifique cette question. Je crois qu'aucun journaliste de ma vie ne me posait cette question-là. C'est une première. Combien d'enfilages de pilou-pilou ? Je crois que mes pilou-pilou n'ont plus de couleur, tellement ils sont passés en machine à laver. Je crois qu'ils n'ont même plus de poils, à vrai dire. Je pense qu'ils sont en rébellion, voire en dépression. Parce que quand j'écris, je suis tellement concentrée et je le fais souvent très tôt dans le matin. Ça peut être 5h ou 6h du matin. Ou alors la nuit, que j'ai froid. J'ai toujours froid. Donc, du coup, le pilou-pilou hyper sexy, je l'ai mis... des centaines et des centaines de fois. Alors attention, j'ai celui qui est rose avec des petites vaches, j'ai celui qui ressemble à des koalas, celui qui ressemble à un nounours, je suis parée.
- Speaker #0
Ah, j'ai adoré quand je suis tombée sur ton post sur Instagram, j'ai dit, il faut absolument que je lui pose la question parce que moi, je suis une adepte, j'ai mon petit plaid pilou que j'appelle, que j'ai tout le temps avec moi et que je travaille avec. Aujourd'hui, j'ai failli le mettre pour l'interview. Mais bon, il fait un peu chaud chez moi aujourd'hui, donc je n'ai pas fait. Mais quand je suis sur mon ordinateur, j'ai mon petit plat de pilou là. J'ai mon petit plat de pilou à manches que je mets devant. Et puis,
- Speaker #1
je suis sur l'ordi. Mais tu sais, moi, j'adore ça. Et alors, pour la petite anecdote rigolote, j'ai un mari très complice qui me suit dans toutes mes aventures. Et en fait, arrivé au mois d'avril, quand il commence quand même à faire chaud. disons-nous le, et que j'enlève mon pyjama pilou-pilou au profit d'un short ou d'un t-shirt, il me dit, Cindy, de la peau. Eh bien oui, pour le sexy, on repassera, mais qu'est-ce que tu veux ? Ça tient chaud. Et il y a les chaussettes, bien évidemment aussi.
- Speaker #0
Arnaud découvre donc ta peau l'été.
- Speaker #1
Ça fait 15 ans qu'il me dit, oh, de la peau.
- Speaker #0
J'adore, j'adore. quels sont du coup, pour rester dans la thématique des lectures, etc. Quels sont les trois livres que tu conseillerais à mes auditrices et pourquoi ?
- Speaker #1
Oh là, tu me prends de court. Tu me prends de court, Valentina. Pourquoi ? Parce que je lis tellement, je dis bien je lis tellement, que je suis presque incapable de te redire les titres et les auteurs que je lis. J'en ai toujours trois ou quatre au pied du lit. Oh wow ! Ah oui, et je ne regarde pas la télé, je me couche comme les poules et je lis énormément. Donc, trois livres, trois livres, trois livres. Il y en a un qui m'a fait rire. Ce n'est pas le meilleur que j'ai lu, mais pour une anecdote, il a retenu mon attention. La semaine des quatre heures où l'auteur, l'auteur Valentina, à un moment donné, et je suis partie, mais d'un fou rire, vraiment un fou rire sincère, dit les chefs d'entreprise et les entrepreneurs sont les seules catégories sociales qui peuvent se permettre de poser une après-midi lorsqu'ils le veulent. Et ce sont les seules personnes qui jamais, finalement, ne se l'autorisent. Et ça, c'était bien sûr beaucoup mieux formulé que je ne le fais là, mais ça m'a fait partir d'un fou rire parce que quand j'ai des gens, tu sais, qui viennent à mon cabinet et qui veulent se reconvertir... Sous le couvert de l'argument « je veux être mon propre patron pour pouvoir mieux gérer mon temps » , c'est souvent, je le leur dis avec tout mon cœur, mais ce n'est pas l'argument que je peux valider parce qu'on travaille sans doute deux fois, trois fois, quatre fois plus qu'un salarié. Et ce n'est pas une compétition, c'est juste une réalité. Si on veut manger à la fin du mois, si on veut trouver de nouveaux clients, si on veut être à la hauteur de nos défis et de nos engagements, Faut-il se donner les moyens ? Et là, pour le coup, ce livre m'avait fait rire à ce sujet.
- Speaker #0
Et c'est vrai ce que tu dis, parce que moi, j'essaie toujours quand même de séparer pro, perso, etc. au maximum, parce que c'est important quand même de faire la distinction. Mais c'est vrai que même si on peut mettre tout le cœur qu'on veut pour faire cette distinction, c'est que c'est quand même mêlé, en fait. Le matin, on se réveille, on pense à notre entreprise. on mange, on pense à notre entreprise on se douche, on y pense le moindre au moindre moment surtout quand on est dans un métier créatif on est en train de conduire, on a une idée qui sort ça s'arrête jamais en fait on travaille tout le temps de manière active ou de manière passive et c'est vrai que parfois moi le dimanche comme tu disais tout à l'heure, tu écris souvent le matin moi c'est souvent le matin où je suis le plus inspirée, le plus motivée pour travailler et souvent le matin en fait, quand je sais que j'ai quelque chose d'important à faire, le matin je me réveille, je vais directement sur mon ordinateur, je ne mange pas jusqu'à ce que j'ai fini ce que j'ai à faire parce que je sais que si je m'arrête pour revenir dessus c'est compliqué et va-t-il ça si t'es patron et que ton patron te dit il y a ça d'important à faire tu te réveilles demain à 5h et tu me le finis au plus vite possible, on va jamais le faire alors qu'à son compte c'est naturel c'est logique
- Speaker #1
C'est vrai, c'est vrai. La charge de travail, la capacité en fait d'adaptation aux aléas, elle est plus grande, je crois, mais simplement parce qu'on n'a pas le choix. C'est ça. C'est presque de la survie en fait, et la survie au sens où je me bats pour créer quelque chose, et puis une fois que tu l'as créé, tu ne veux pas le lâcher parce que c'est ton bébé. Donc il y a plein de choses. Je pourrais te dire aussi Le moine qui a vendu sa Ferrari, c'est un livre qui m'a marquée. En ce sens que je me souviens avoir lu les 60 premières pages, j'ai failli l'arrêter, sincèrement, parce que je le trouvais lourd, je le trouvais répétitif, redondant, j'avais du mal à rentrer dedans et j'ai failli abandonner, vraiment. Et puis je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé de poursuivre. Et en suivant, je me suis dit, waouh, c'est quand même un livre qui partage un certain nombre de philosophies de vie, mais qui sont finalement très accessibles dans la façon dont c'est dit. Ce n'est pas envolé, ce n'est pas olé-olé. C'est assez sans le vouloir finalement, c'est pas pragmatique mais presque. Et du coup, c'est un livre qui a aussi marqué mon attention. Mais là franchement, je pourrais t'en lister un parchemin tant je trouve que lire peut nous offrir... de grandir. Parfois, tu sais, il y a des bouquins, des chapitres, une phrase, une citation, quelque chose qui fait que l'on peut rebondir. Et j'invite tout le monde à essayer de lire, vraiment.
- Speaker #0
Super. Du coup, la semaine de 4 heures et un moine qui a vendu sa Ferrari.
- Speaker #1
Le moine qui a vendu sa Ferrari. Je ne sais plus comment c'est formulé. Là, je suis en train de lire un livre sur des penguins. et qui est formidable pour tous les entrepreneurs, tous les chefs d'équipe, tous les chefs d'entreprise qui voient leurs équipes grandir et être confrontées à du changement. C'est un livre qui finalement est transformé sous le couvert d'une fable dont les personnages sont des penguins sur la banquise. La banquise, elles font et du coup, eux qui n'ont jamais été mobiles, comprennent que s'ils restent sur cette banquise, ils peuvent peut-être mourir. Et donc, du coup, c'est l'histoire du changement racontée de façon ludique. Et je pense vraiment que pour toutes les formations que je vais réaliser sur ce sujet, je vais rajouter ceci dans la bibliographie parce que c'est tellement simple d'accès, c'est tellement ludique et pédagogique que ça vaut son pesanteur. Je vous invite à le trouver.
- Speaker #0
Eh bien, on a les trois, du coup. Voilà, finalement. Finalement. Une autre question qui risque de te poser une colle.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
S et H. Non, attends. Tu sais à qui tu parles. Ça fait dix ans que j'interview. Non, je rigole.
- Speaker #1
Je t'écoute.
- Speaker #0
Donc, qu'est-ce qui attend la Cindy du futur ?
- Speaker #1
Moi. Ouais.
- Speaker #0
Moi.
- Speaker #1
Alors, je n'ai pas la moindre idée de ce qui m'attend. En revanche, je peux te dire une chose. C'est qu'il y a... Une phrase que je me répète très souvent, les grands rêves et les grands espoirs font les grands destins. Et je trouve cette phrase magique, magnifique, elle me met du baume au cœur, parce que j'ai toujours rêvé de faire quelque chose de grand. Et quand je dis quelque chose de grand, ce n'est pas quelque chose de prétentieux, ça ne se traduit pas en voulant marcher sur un tapis rouge ou en gagnant des millions. Pour moi, c'est de me dire qu'un jour, je suis capable. d'inspirer suffisamment fort les gens pour qu'eux-mêmes puissent croire en leurs rêves et en leur parcours, alors j'aurai réussi ma vie. Donc, qu'est-ce qui m'attend ? Je n'en sais rien, mais j'œuvre de tout mon cœur à faire en sorte qu'un jour, je puisse être cette Cindy qui accompagne avec son cœur intelligemment les entrepreneurs, les indépendants, tous ces actifs qui ont l'envie de rêver fort, de rêver grand, de rêver loin. Oui, parce que tu sais, j'ai lu une citation il y a deux jours, je ne l'avais jamais entendue. « Les rêves font la courte échelle aux rêves » . Il m'a fallu la relire deux fois pour comprendre ce que ça voulait dire. Tu sais, parfois, on imagine un grand rêve qui semble être complètement inatteignable. C'est comme si c'était une montagne, c'était quelque chose d'irréaliste, quelque chose d'impossible. Mais d'avoir de grands rêves, c'est déjà d'oser rêver petit. Rêver encore, rêver encore, encore pour que chaque échelle du barreau permette de gravir finalement ces échelons qui peuvent autoriser ce grand rêve. Et bien écoute, voilà, je t'ai partagé finalement ces petites choses qui font mon quotidien et qui me donnent l'envie de me battre modestement, humblement, mais de le faire avec de la conviction et de l'abnégation.
- Speaker #0
Oh wow, j'adore. Ah là là là là, c'est... donc dernière question pour la route ok qu'est-ce que mes auditrices devraient retenir de ce podcast parmi tous ceux dont on a échangé aujourd'hui il y a beaucoup de choses à garder mais pour toi quel serait le message le plus important du coup qu'elles devraient retenir de cet épisode le
- Speaker #1
fait que oser sortir de sa zone de confort c'est quelque chose qui peut
- Speaker #0
nous révéler, nous pousser dans nos retranchements, certes, mais nous offrir finalement d'aller tellement plus loin que ce que l'on aurait pu t'imaginer. Et quand on va plus loin, quand on le fait surtout avec son cœur, eh bien, on amène dans notre sillon les gens qui nous font confiance. Et donc, en se tirant, nous, vers le haut, en trouvant cette force d'essayer de le faire, eh bien, on peut aussi permettre aux gens qui nous entourent de réaliser de belles choses. Et je trouve que c'est une... façon constructive de s'entraider mutuellement et de créer une émulation positive. Donc mesdames, messieurs, allez de l'avant, sortez de votre zone de confort. Une zone de confort, ce n'est pas une zone confortable, c'est juste un pourtour, des jalons que l'on maîtrise et le jour où vous direz votre premier oui, vous verrez, le second sera beaucoup plus aisé.
- Speaker #1
Merci beaucoup Cindy, c'était incroyable. Je n'en demandais pas tant pour une première interview. J'en ai des frissons vraiment. Tout le long, j'avais des frissons et je me dis wow. J'ai hâte que tout le monde entende cet épisode et merci infiniment de m'avoir dit oui. Je sens que cette année avec ce podcast va être vraiment très riche. Merci infiniment. oui, dites oui, vraiment,
- Speaker #0
dites oui dites oui et dites oui à Valentina en vous abonnant à sa chaîne parce qu'elle le mérite aussi au centuble merci là c'est
- Speaker #1
vrai que pour les interviews j'aime mieux mettre en valeur les personnes interviewées,
- Speaker #0
du coup merci ben non mais c'est mérité c'est du travail, c'est de l'investissement tes mails, même quand tu nous invites, sont magnifiquement tournés. On sent que tu as à cœur de faire les choses bien. Et continue, j'espère te lancer. Et merci de m'avoir fait confiance.
- Speaker #1
Merci. Simplement, waouh. Je ne sais pas si vous aussi, vous avez eu des frissons pendant cet épisode, mais moi, en tout cas, même là, pendant que j'enregistre, après, j'en ai des frissons. Tellement c'était une discussion inspirante. J'espère que ça vous inspirera autant que moi cela m'a inspiré. Mais si moi je dois retenir une seule chose de cet épisode, c'est vraiment d'oser et de rêver. Dire oui aux bonnes choses et surtout que, en fait, encore une fois, tout est possible. Et ne restez pas dans une case. Si vous avez envie de faire quelque chose, faites-le. Dites oui à vous-même, dites oui à la vie et vous verrez un petit oui se transformera en un grand oui. Certainement le oui va vous faire dire non à autre chose, mais il faut savoir dire non, un petit non à quelque chose qui n'est pas très important pour vous, vous mène à un petit oui qui vous mènera à un grand oui. Je vous souhaite une très belle journée. Et je vous dis à très bientôt. Pensez à vous abonner à la chaîne et à très vite. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.