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BEAUCIETY

06 - De coiffeuse à domicile à Coach business pour les coiffeuses privées avec Erika FLEURY

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1h16 |19/02/2025
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Description

Hellooo vous !


Avec Erika aujourd'hui nous avons échangé sur la coiffure à domicile à quel point c'était une niche sous-estimée qui est en train d'éclore de jour en jour !


Retrouve ses infos ici ⬇️


👥 Mon invitée du jour : Erika FLEURY

Son Instagram : https://www.instagram.com/erikafleury_coachcoiffeuse/

Son freebie : https://www.erikafleury-formations.com/checklist


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


Tu souhaites m'aider à faire bouger les choses dans notre métier ?!

Réponds à ce questionnaire en quelque minutes : https://tally.so/r/nPbxox


À très vite 🌸


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Les supports :


📝 Template Contrat prestation de service : Juste ICI


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📩 Mon guide gratuit pour un appel découverte réussi : Guide Call Secrets

✅ Ma check-list pour ne plus jamais avoir peur des périodes creuses : Check-list


La Communauté :


👉 Me rejoindre sur Instagram : @valentinadenisbeauty

👯‍♀️ Rejoindre la communauté des Artistes beauté : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik

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✨ Le matériel que j'utilise :

Le micro : https://amzn.to/4auyN1v

Montage : GarageBand

__________


🎶 Musique:

Jingle:

So Smooth - Cantroll

https://icones8.fr/music/track/so-smooth--1

Fugue :

https://icones8.fr/music


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 6 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Erika Fleury qui est coiffeuse privée et qui est aussi coach pour les coiffeuses privées. Avant, elle se définissait en tant que coiffeuse à domicile parce que c'est le terme que l'on connaît le plus. Mais depuis quelques temps maintenant, depuis un an, deux ans, depuis en tout cas qu'elle chamboule ce milieu, on entend de plus en plus parler des coiffeuses privées. pour redorer l'image de la coiffure à domicile, la coiffure privée, parce que la coiffure à domicile est une privatisation d'un professionnel qui vient à votre domicile. Donc c'est quelque chose, c'est du luxe en fait. Et aujourd'hui avec Erika, nous avons échangé sur les idées reçues à propos de ce statut de coiffeuse à domicile ou coiffeuse privée. Nous avons échangé sur le fait de... de qu'est-ce qui est important avant de se lancer dans cette grande aventure qu'est l'entrepreneuriat. Bref, c'était un échange qui était riche et que j'ai vraiment adoré. J'espère que ça va vous plaire. Je ne vous retiens pas plus longtemps, parce que c'est déjà un échange qui a duré pas mal de temps, mais je vous l'assure, ça vaut le détour. Mais avant tout, je vous dis que vous allez retrouver toutes les informations de Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources, comme toujours, dans les notes de cet épisode. Je vous souhaite une... très belle écoute. Hello Erika, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Valentina, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, c'est trop bien. Depuis le temps que j'attendais de t'avoir ici, je crois que tu faisais partie des premières personnes que j'ai invitées, vraiment quand j'ai commencé à travailler sur le projet. Donc je suis ravie de t'avoir ici aujourd'hui avec moi. Tu es tellement solaire, tellement pétillante, j'adore discuter avec toi. Du coup, aujourd'hui on va aborder le sujet des coiffeuses à domicile parce que toi-même tu es, enfin tu étais coiffeuse à domicile, mais maintenant tu es coiffeuse privée et aussi coach pour les coiffeuses privées pour qu'elles pètent tous les compteurs et les faire sortir de l'ombre et les faire briller parce qu'elles sont nées pour briller. Donc voilà, raconte-moi un peu qui était Erika ? avant toutes ces étiquettes qui étaient Érika avant et comment est-ce que tu as fini à arriver jusqu'à ce point ?

  • Speaker #1

    Alors, tout d'abord, merci beaucoup pour cette invitation. Franchement, c'est quelque chose que je ne m'attendais pas du tout. J'avais noté énormément de choses. On est début 2025, je m'étais noté tous mes objectifs, etc., ma vision pour cette année et le chemin accompli l'année dernière et tout. Et là, quand tu m'as dit, je voudrais participer à mon podcast, J'étais carrément choquée, même un peu flippée. Et je suis tellement fière de pouvoir être ici aujourd'hui. Franchement, ça me fait vraiment plaisir d'être avec toi, enfin de participer à ça avec toi. Franchement, c'est vraiment chouette. Donc, qui est Erika ? Erika, c'est un petit bout de bonne femme qui a découvert l'année dernière qu'elle était hypersensible, mais à l'origine qui est très timide, bourrée de doutes, de peurs, de sensibilité, etc. et qui, à 21 ans, a voulu ouvrir son entreprise de coiffure à domicile. Donc, j'ai fait un apprentissage. Le départ est important. Premier apprentissage, j'ai commencé à 15 ans et demi. J'étais, du coup, chez une patronne qui me faisait peur. Elle était très lunatique. En fait, quand j'arrivais le matin, je ne savais pas comment elle allait être. Elle ne m'a rien appris littéralement. J'ai fait tout le côté par lequel on doit commencer. C'est OK, mais bon, bref. le ménage, les shampoings, le balayage, etc. Et le lavage de petits papiers alus qu'il fallait réutiliser et pas jeter. Bon bref.

  • Speaker #0

    On l'a tous connu ça, je crois.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai eu mon CAP grâce à mes collègues qui me faisaient faire venir des modèles pendant qu'elle était en vacances. Et j'ai surtout eu mon CAP grâce au tra et que j'ai fourni. Sur ce coup-là, j'ai quand même eu de la chance. Et en même temps, je dis toujours, en fait, la coiffure, il y a le truc en plus. Tu sais, il y a... t'as la coiffure, la personne qui veut devenir coiffeuse, et puis t'as la personne qui a le truc en plus quoi. Le truc dans les mains, voilà. Donc j'ai passé mon CAP et ça comme ça, et après je suis partie du coup dans une... C'était un salon de coiffure de campagne, enfin mini-mini-ville, avec trois patronnes, trois drôles de dames, où j'ai appris les bases du côté homme. C'était vraiment... J'ai appris de très belles bases au niveau des coupes, etc. Par contre, j'ai appris toutes les bêtises et les erreurs qu'il ne fallait pas faire, que j'ai reproduites après à la suite. Voilà, c'est pour ça que c'était important de commencer par là. Donc, se mettre dans le porte-monnaie de la cliente, essayer d'aller le plus vite possible, blinder les rendez-vous, enfin voilà. tout ce qu'il fallait pas faire, n'avoir aucune notion des chiffres, ne pas savoir vendre, voilà, la totale quoi, la totale.

  • Speaker #0

    Toutes les erreurs qu'on peut faire, c'est bon, ça y est, tu les as faites, c'est bon, donc ça y est, t'es aguerrie à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, je suis aguerrie. Donc quand j'ai commencé, j'ai commencé à 21 ans du coup, mars 2009, j'ai lancé mon entreprise de coiffure à domicile. Je voulais en fait un peu dépoussiérer le monde du domicile et puis je m'étais dit, ouais, moi je vais faire ça. puis je vais travailler tel jour, et puis je ne vais même pas rentrer le midi. Et puis, en fait, j'étais restée vraiment sur ce qu'on m'avait montré. À cette époque-là, c'était OK, c'était comme ça pour moi. Donc, j'ai démarré comme ça. Érika, il n'y en a pas beaucoup, là où j'habitais en campagne. J'étais près de Faux-Vilanco, en pleine Seine-Maritime, en pleine campagne normande. Et j'avais aussi les cheveux rouges et noirs, parce que... Alors, pardon. C'était la mode du...

  • Speaker #0

    En rouge et noir, il n'y a plus d'espoir.

  • Speaker #1

    J'avais une voiture tape à l'œil, j'avais un look très tape à l'œil, alors que j'étais quand même très timide à la base, tu vois, c'est très contradictoire. Et voilà, du coup, j'ai percé assez vite. Par contre, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc, au bout de plusieurs années, je me suis aperçue que je m'étais plutôt renfermée à ce que les clients voulaient tout de suite maintenant. Et pas forcément, j'ai oublié un petit peu ma vision révolutionnaire du domicile. Et pendant plusieurs années, je me suis un peu laissée, on va dire, soumise un peu à la clientèle.

  • Speaker #0

    Pris dans le truc, quoi. Ok, ok, ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est ok. Qu'est-ce que je peux te dire d'autre de plus ? Mais après, c'était bien. Enfin, le domicile, je rêvais vraiment de liberté. C'était ok. Ça se passait bien. Mais en fait, quand tu gagnes moins d'un smig à la fin, tu te dis, mais à un moment donné, je crois que j'ai loupé un truc, quoi. Ce n'était pas carré. Et en 2020, donc ça a mis longtemps quand même, de 2009 à 2020, j'ai commencé à me développer et à apprendre un peu sur tout ce qui était développement personnel. Et j'ai commencé aussi les formations de balayage, parce qu'il faut dire qu'avant, je ne me formais pas. J'avais en fait, même, toute cette vision de petit, de petit, de précarité du domicile. Et je ne me formais pas. Et à partir de 2020, j'ai commencé à me former. Je me suis d'abord formée au niveau des balayages parce que je pensais que ça allait vraiment m'amener un truc en plus dans mon entreprise, que j'allais pouvoir facturer tout de suite beaucoup plus, gagner plus d'argent, etc. Parce que j'avais en fait cette soif-là à cette époque-là de dire je veux plus d'argent, je veux gagner plus quand même Et en fin de compte, à un peu plus de 10-15 formations de balayage, ça n'a rien vraiment changé dans ma vie.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    je ne savais pas les mettre en place tout simplement. Donc apprendre la technique, soit, mais à ce moment-là, du coup, je ne savais pas forcément les mettre en place. Donc ça a continué dans cette lancée-là. J'ai continué les différentes formations. Après, je suis tombée vraiment sur le développement personnel. Et là, ça a été une révélation. Parce que c'est vrai que par rapport à ce que tu... Comment tu m'as décrit tout à l'heure, on croirait que je suis quelqu'un d'assez extraverti, mais pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, tu m'aurais dit, tu seras dans un podcast, tu feras des lives sur Facebook. Je n'ai pas encore fait Instagram. Tu feras de la formation, etc. J'aurais dit,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    pas du tout. J'aurais mis un gros phare sur les joues. Je dirais, non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas ça. Et donc, je me suis déjà, moi, ouverte. Et j'ai appris à me connaître, moi, avant de pouvoir continuer à développer mon entreprise. Donc, voilà, ça, c'était un... C'était une grosse partie, ça a mis quelques mois et en même temps ça a été assez rapide. Et c'est une vraie révélation. Je me sens quand même beaucoup mieux dans ma peau, dans le personnage que je suis. Même si je ne suis pas vraiment un personnage, mais j'ai l'impression des fois d'être un personnage quand je me vois à travers un écran.

  • Speaker #0

    T'as adopté ta Sacha Fier sans toi. Mais en fait moi ce qui est marrant c'est que... Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu parler devant un écran parce que moi je t'ai connu pendant tes lives. Donc j'étais là à tes premiers lives et je vois la différence entre il y a deux ans, même pas, il y a un an et demi.

  • Speaker #1

    Alors il y a un an et demi que j'aide les coiffeuses à domicile à se développer et ça va faire presque deux ans. Ouais, ça va faire deux ans au mois de mai. que j'ai commencé les lives.

  • Speaker #0

    Et je me souviens des premiers lives, je vois clairement la différence entre les premiers lives, tu étais là, plutôt, tu tenais les mains, on voyait que tu essayais de machin, tu bougais dans tous les sens, tu étais vite distraite par autre chose. Et là, en fait, clairement, là, c'est Erika la conférencière que j'ai devant moi.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être pas quand même,

  • Speaker #0

    mais... On voit la différence, c'était genre ta glow-up de ouf. et c'est vraiment beau à voir du coup du coup annoncé les cheveux mais oui sont plus pareils mais oui les cheveux oui tu avais là tu avais la mèche là devant là elle est vraiment derrière dégage tu me gênes alors qu'avant elle était plus devant pour c'est un peu de la physionomie en fait la mèche elle était là un peu pour rassurer c'était un doudou finalement et maintenant bah là je te vois tu la dégage carrément

  • Speaker #1

    Elle est moins dans le contrôle, etc. Oui, c'est ça. Oui, c'est vraiment une grosse transformation.

  • Speaker #0

    Oui, franchement. Et c'est ça que... En fait, cet aspect-là, ça manque vachement dans notre métier parce que, comme tu dis, tu as fait 15 formations balayage, mais ce n'est pas ça qui va t'apprendre à facturer un balayage ou à le mettre en place. Moi, tu vois ce que je... Alors, moi, je... Je me suis imposée au minimum une à deux formations par an à chaque fois, mais le problème que je rencontre souvent dans chaque formation d'ailleurs, c'est justement ce côté business, ce côté développement qui est pauvre, voire quasi inexistant, c'est qu'en fait, voilà, on va te dire, voilà, tu fais ton balayage comme ça, et quand t'arrives au moment où tu poses la question combien tu factures ça, combien on pourrait facturer ça, c'est le moment qui dure cinq minutes, la personne elle va te dire, moi je facture tant. Mais elle ne va pas te dire comment elle est arrivée à facturer ça. En fait, ça dure cinq minutes, ça y est, ciao, bye bye. Tu rentres dans ton salon et après, la formation que tu as prise, elle va prendre la poussière parce que oui, OK, elle t'a formée, elle t'a dit qu'elle facturait ça 500 boules. Mais si toi, tu factures un balayage de 100 euros, comment tu passes de 100 euros à 500 euros ? C'est ça qui manque toujours dans les formations. Et en fait, ce qui amène ça, c'est le développement de soi, le développement personnel. Et de prendre confiance en soi et prendre confiance en son travail, en fait. Donc, c'est vachement important, quoi.

  • Speaker #1

    Après, tu sais, c'est un peu normal. Je rebondis sur ce que tu viens de dire par rapport aux formations. Et je ne m'en apercevais pas forcément avant, mais maintenant, oui. C'est normal. En fait, quand tu fais une formation de technique, de coupe, de chignon, etc., ils sont là pour t'apprendre vraiment leur côté spécifique à eux. Donc ça, tu sais. Mais au final... Ils ne sont pas là pour t'apprendre l'autre partie, le côté développement, le côté structure de l'entreprise. Et ça, d'abord, c'est ce qui nous manque à tout. Dans tout le monde de la coiffure, c'est ce qui nous manque. C'est la structuration de l'entreprise, des méthodes, des actions, des stratégies qu'on doit mettre en place. Parce qu'en fait, on arrive à la base, on se dit Ok, on va aller coiffer Sauf que ça, c'était avant, quand j'ai commencé, il y a plusieurs années maintenant. Mais c'est plus ce qui fonctionne vraiment aujourd'hui. Ils ne peuvent pas, en fait, ils ne peuvent pas te dire, Bon, ben voilà, oui, moi, je facture 500 euros, toi, tu devrais faire ça. Ben non, ça ne fonctionne pas parce que, du coup, on ne sait pas, déjà, quelle est la base, quels sont les besoins de la coiffeuse si elle, elle doit facturer, peut-être, je ne sais pas, j'ai une connerie, 300, 400, 700, enfin voilà. 700 euros, ça dépend de beaucoup de choses, en fait. Ça dépend des besoins d'entreprise, ça dépend des besoins de la personne et ça dépend aussi du talent et de l'expertise qu'il y a derrière. Mais

  • Speaker #0

    Carla...

  • Speaker #1

    Tu vois, d'un sens, ça comprend, mais ce que les coiffeuses aujourd'hui ne comprennent pas, c'est qu'il n'y a pas que le côté technique et nouvelles techniques de coloration, nouveaux balayages, etc. qui viennent sortir. C'est l'erreur que j'ai faite. En fait, je pensais que ça allait m'aider et ça allait continuer à me faire développer mon entreprise, enfin développer et me faire rentrer plus de clientes, etc. Sauf que… Si mon parcours client, l'expérience client, mes stratégies ne sont pas bonnes derrière, en fait, ça ne change rien du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. L'expérience client. Voilà, ça, c'est un point aussi qui manque aussi souvent. J'ai ma cliente, je vais chez elle, je lui fais sa coupe et au revoir. Alors qu'en fait, on ne pense pas à créer un parcours en se disant bonjour. De créer vraiment un... Est-ce qu'on met un massage en place dans le forfait ? Est-ce que... je sais pas est-ce qu'on impose les soins par exemple voilà pour vraiment créer un parce que à domicile on se dit oh bah je peux rien faire en fait j'ai bah si on peut tellement faire des choses je sais pas moi par exemple j'ai le côté esthétique donc moi ce que je faisais c'est que dans mes forfaits j'ai inclué par exemple pendant que la couleur elle pose je lui fais les ongles et hop ça me fait 30 euros de plus je suis au même endroit de toute façon je peux pas faire autre chose donc hop je lui fais une petite manicure vite fait comme ça elle a les ongles tout joli etc voilà mais qu'est ce qu'on peut amener d'autre enfin Et c'est vrai que souvent à domicile on se dit bon bah la couleur elle pose donc j'attends. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses à faire tellement de potentiel.

  • Speaker #0

    exactement exactement et c est maintenant on est dans une époque où si t'as pas un truc pour te différencier en fait bah en fait la cliente et va juste venir perçoit vers toi pour ton prix et du moment où si tu augmente même de 2 euros elle ira voir ailleurs parce que c'est tout ce qui l'intéresse alors que si tu mets en place un truc où elle se dit je me suis senti bien avec erika je me suis senti bien avec valentina je me suis senti bien avec je pas linda enfin voilà bref si tu lui provoque pas une émotion lors du rendez-vous, demain le moindre truc elle va voir ailleurs. Et même quand tu crées de l'émotion, la vie fait que il y a des fois, il y a des personnes qui sont dans notre chemin et puis à un moment donné, elles changent de chemin. Donc même si tu crées une expérience client, mais en créant une expérience client, tu as quand même plus de chances d'avoir vraiment une vraie clientèle qui est fidélisée, qui est là pour toi et qui ne jure que par toi. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est vraiment une très bonne stratégie, ça, le parcours client. Je suis en train de… Alors, il ne faut pas le dire. Alors, j'ai un problème, moi, c'est que je suis sans filtre. C'est-à-dire, j'ai tendance à aller dire les choses, mais il ne faut pas forcément les dire tout de suite. Normalement, tu te vois quand tu travailles sur les réseaux, les choses comme ça, des fois, tu te dis, il ne faut pas le dire tout de suite. Il faut d'abord que tu le contextualises, tu le mettes en place, etc. Bref, ce matin, j'étais en train de travailler sur deux choses sont oubliés et pour le coup ça correspond. Je suis en train de travailler sur l'acquisition client vraiment pour les domiciles pour agrémenter en fait l'accompagnement que j'ai déjà aujourd'hui et sur le parcours et l'expérience client. Bref, allez mise à part, on en parlera plus tard. Non mais c'est bien. Ouais, c'est parce que je m'aperçois au fur et à mesure et par rapport aux personnes avec qui je parle soit en DM soit du coup en appel découverte qu'il y a en fait un manque. La globalité, il y a un manque de structuration sur les entreprises. Les coiffeuses à domicile ne sont pas juste là pour coiffer et elles ne sont pas juste là pour se mettre en tant que coiffeuse à domicile pour être libre. Parce que si tu veux être libre, il faut d'abord structurer ton entreprise avant de pouvoir penser à ça. Sinon, tu feras les mêmes erreurs que, peut-être pas autant, mais peut-être les mêmes erreurs qu'on a fait certaines comme moi au départ.

  • Speaker #0

    Mais oui, oui. Et l'acquisition client, c'est… c'est hyper important parce que à domicile pour le coup contrairement au salon on n'a pas de vitrine donc notre vitrine nous c'est google internet les réseaux sociaux et si ça s'est pas alimenté bah en fait il n'y a pas d'acquisition client moi là je vois la différence parce que maintenant comme je passe je bascule vraiment côté mariage et que je parle je que mariage quasiment maintenant mais en fait je vois la différence que ben en fait j'ai pas d'acquisition client une nouvelle clientèle en prestations classiques. Et même ma clientèle actuelle, parfois, quand je mets de temps en temps le travail de ce que je fais, parce que je ne montre même plus ce que je fais en prestations classiques, il y en a qui sont là, Ah, mais je ne pensais pas que tu faisais encore ! Je dis, Ben si, mais je n'en parle pas trop ! Je n'en parle pas trop parce que je n'ai plus très envie. Mais en fait, si on ne se montre pas, il n'y a personne qui sait ce qu'on fait. Et du coup, l'acquisition de clients, c'est vraiment... un travail de longue haleine quand même. Ça demande une structure et de l'organisation pour ne pas, par exemple, poster... Tu testes le matin, est-ce que j'ai envie de poster aujourd'hui ? Tu testes la température ? Non, non, c'est vraiment, il faut avoir un planning, etc. pour bien s'organiser.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Justement, c'est ce que je disais à une de mes filles qui avait en suivi juste avant toi, juste avant le podcast. c'est que les réseaux sociaux, son site internet, Google, c'est sa vitrine. Et s'il ne s'est pas alimenté, s'il ne s'est pas mis à jour, et s'elle ne diffuse pas le message qu'elle veut diffuser, en fait, elle ne pourra pas attirer la clientèle qu'elle veut vraiment. Tu vois, la preuve, ça fonctionne avec toi. Toi, du coup, tu t'alimentes tes réseaux avec vraiment des photos magnifiques, de mariés, de modèles, etc. Et bien, du coup, qu'est-ce que… voilà, ça tape directement en visuel, du coup, tu attires ce genre de clientèle-là. Et la preuve, tu vois, une de tes clientes te dit, je ne savais pas trop si tu faisais encore... Oui, oui. Il y a une barrière, en fait, tu sais, de se dire entre... Ce que je lui ai expliqué tout à l'heure, j'ai dit, il faut discuter, il faut échanger avec la personne et il faut surtout diffuser vraiment un message pour être sûre que tu sois comprise, il faut que tu sois comprise des deux côtés.

  • Speaker #0

    Et encore, tu peux diffuser autant que tu veux, parce que souvent, il y a ça, c'est un truc où j'avais du mal un peu, je me disais, il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée, une nouvelle idée, une nouvelle idée, mais sauf qu'en fait, instagram c'est tellement éphémère que tu peux récycler autant que tu veux il y aura toujours une ou deux personnes qui te diront ah bah j'avais pas vu donc en fait il faut pas avoir peur aussi de se répéter parfois maintenant je commence à le faire aussi parce que voilà je me forme un peu plus de ce côté là mais avant je me disais il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée chaque jour machin alors que maintenant c'est quoi Au bout d'un moment, quand j'en ai marre, quand j'ai pas d'idée, que j'ai la flemme, en fait, je prends un truc que j'ai déjà posté, hop, soit je mets exactement le même, soit je remets une autre sauce, mais voilà, comme ça, c'est bouclé en cinq minutes, même pas. Donc voilà, il faut qu'elles comprennent aussi que c'est pas si difficile non plus, c'est juste, il faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça doit être intégré, en fait, dans le planning. Exactement. C'est comme le sacontat, même si c'est pas la partie qu'on préfère, on est d'accord, mais c'est hyper important. d'avoir un plan clair de savoir où est-ce qu'on a. Travailler sur les réseaux sociaux, ça fait partie intégrante maintenant pour les coiffeuses à domicile. Et ça, ça ne devrait plus forcément passer à côté. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Pareil, ce matin, j'avais un message, un DM Instagram. Est-ce qu'on est obligé d'avoir les réseaux sociaux ? En fait, c'était... Là, c'était mauvais ciblage parce que c'est une personne en salon qui me parlait. Du coup, je lui ai dit... Excuse-moi, j'ai dit... Là, je dis de toute façon, les réseaux, si tu as un manque de visibilité, il faut que tu communiques. Voilà, donc tu communiques où tu veux communiquer selon ta clientèle aussi à toi, et tu communiques. Et je dis là, pour le coup, moi, je ne peux pas trop t'aider, parce que moi, je suis spécialisée dans la coiffure à domicile et pas du coup dans les salons. Ça vaut pour tout le monde pareil.

  • Speaker #0

    Et du coup, je profite un peu, vu qu'on est un peu sur ce sujet-là, mais quelle serait la meilleure astuce de... de productivité d'après toi du coup pour que déjà quelqu'un qui veut changer les choses puisse déjà se dire je peux déjà mettre ça en place dès maintenant après avoir écouté cet épisode je vais m'étouffer voilà

  • Speaker #1

    alors la première chose ça serait de se poser déjà et de se dire qu'est-ce que je veux vraiment, qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je ne veux pas déjà, pour moi et pour mon entreprise... Après, quel est le but de tout ça ? Mon entreprise, c'est pour faire quoi ? Est-ce que du coup, je vais travailler dedans comme une malade jusqu'à en crever ? Ou est-ce que du coup, mon entreprise va me servir à vivre à côté ? Parce que j'entends toujours, je veux plus de clients, je veux plus de clients, je veux plus de clients. Je veux booker, booker, booker mon planning. Mais ça, c'est des conneries parce que du coup, tu ne peux pas que travailler dans la vie. Moi, j'aime bien dire, c'est quoi d'autre ? Qu'est-ce que tu fais d'autre que coiffer ? C'est quoi ton autre truc ? Bon bref, tu vois, je dérive un petit peu, mais… C'est pour ça de structurer son planning, de savoir, de se dire, moi je sais que le lundi matin, je me pose, j'ai comme un planner où je marque, aujourd'hui je dois faire ça, ça, ça, ça, ça, et après je répartis le reste sur la semaine. Donc là, le lundi matin, je commence toujours de la même façon. Je travaille d'abord sur ma comptabilité, je check tout. Moi, comme je fonctionne beaucoup en virement instantané, j'ai très peu d'argent à aller déposer, j'ai quelques chèques encore, et je bannis quasiment l'espèce, l'espèce, je n'en veux pas. Moi, je veux que ça arrive directement sur mon compte. Donc, du coup, j'ai très peu de remise de chèques, versement d'espèces à faire. Mais je fais d'abord ma compta, je regarde si tout est OK, tout est checké et je vois quand il y a des problèmes. Je travaille, je suis en train de programmer. Quand j'arrive, j'avoue, quand j'arrive à programmer tous mes postes de la semaine, c'est compliqué. Mais je programme, j'essaie de noter toutes mes idées pour la semaine et de programmer au moins sur une ou deux journées. de structurer tout ça, de savoir où est-ce qu'on va au niveau du planning. Ok. Voilà, pour commencer. Et ensuite, de se dire, est-ce que je veux continuer à coiffer encore tout le monde ou est-ce qu'il y a quelque chose que j'aimerais vraiment développer dans mon entreprise dans laquelle j'excelle le mieux ? C'est vraiment de partir sur de la spécialisation parce que c'est ce qui me fera démarquer des autres pour plus tard. carrément. Moi je partirais là dessus. Définir vraiment un planning, définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas pour pouvoir après voir qui est ce qu'on kiffe le plus pour faire ça dans sa vie parce que quand tu es d'accord, je pense que tu es d'accord, normalement quand tu te lances à domicile tu te lances par une certaine liberté. de façon d'exercer notre métier. Pourquoi aller sans kikiner, à continuer à faire comme si on était en salon ? Parce que la plupart du temps, c'est ce qui se passe.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    Définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. Et puis après, faire partie intégrante dans le planning de tout ce qui est dire, Bon, ben voilà, j'ai besoin de faire tant de chiffres d'affaires. Pour faire ce tant de chiffres d'affaires-là, il faut que je fasse rentrer 30 clients. Ou alors, il faut que je dise, si c'est que de la coupe, il va me falloir tant de coupes pour y arriver, il va me falloir tant de balayages pour y arriver, tant de personnes. Enfin, voilà, dans ce sens-là, de structurer un petit peu les chiffres. Et surtout, je dirais plutôt même, c'est de, s'il y a des choses qu'on ne comprend pas, c'est d'aller se former là-dessus. Parce que partir à l'aveuglette en 2025, pour moi, c'est terminé.

  • Speaker #0

    Ce n'est plus possible. Là, tu vois, par exemple, dans la formation en ligne, on dit que... l'argent est dans les mails mais dans notre cas je dirais que l'argent est dans le planning donc donc comme tu dis en fait c'est pas tant aller chercher plus de clients plus plus plus plus de clients mais c'est de vraiment se poser comme tu dis et de voilà qu'est ce que j'ai besoin qu'est ce que j'ai plus envie qu'est ce que j'ai envie de faire et de poser tout ça sur papier de poser ça sur ton planning prendre des rendez vous avec soi et comme tu dis souvent qu'est ce que tu fais à part coiffer la plupart des gens ils vont dire bah je sais pas obligé vraiment de faire les réseaux sociaux bas ouais ouais ouais mais en fait ça se planifie ça se planifie en fait Moi je sais que c'est que moi j'ai toujours enfin moi c'est surtout parce que j'ai une mémoire de poisson rouge donc s'il note pas j'oublie tout Mais finalement c'est une force parce que du coup vu que tout est noté bah t'as pas le choix en fait c'est Il y a quelqu'un qui me disait il n'y a pas longtemps, c'est que l'esprit humain, ce n'est pas qu'il a peur du vide, mais en gros, quand il y a un truc vide, il faut absolument qu'il le remplisse. Donc si sur leur planning, elles ont des moments vides, tu sais, pendant les périodes creuses, la question qui tue, Oh là là, c'est comment chez vous en ce moment ? Ici, c'est très calme. En fait, moi, je n'ai pas le temps de me poser cette question. Quand c'est calme, j'adore les moments calmes parce que du coup, j'ai mon moment préféré où j'ai mes plaides. Je me... pose devant mon ordi et c'est là où ça m'a permis de créer ce podcast, c'est là où ça me permet d'aller chercher une clientèle haut de gamme qui est prête à payer des centaines voire des milliers sur les prestations donc les périodes calmes mais c'est une mine d'or et c'est ça que les coiffeuses à domicile ne comprennent pas, c'est que les temps calmes, c'est une putain de mine d'or en fait, c'est là où t'as le temps de te poser vraiment et de te demander... qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je veux plus, et d'aller chercher ce que tu veux, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, c'est pour ça, il n'y a aucun... On m'a appris dans la vie, il n'y a aucun... Ma mère, elle dit toujours, chaque problème, sa solution. Et il n'y a aucun... En fait, c'est fini. Les blocages, on se les met nous-mêmes. Nos propres limites, c'est nous qui nous les mettons. Et moi, je suis la première. Je suis la première à douter, je suis la première à avoir peur. J'ai fait un truc de folie le 31 décembre 2024. Moi, j'adore le j'aime bien contrôler Je note tout, je dois contrôler, etc. Et j'ai fait de la patinoire. Et ça, c'est un truc, c'est compliqué. La glisse, pour moi, c'est compliqué. C'est pas que la glisse ne m'aime pas, mais de lâcher prise, de se laisser aller. Alors, je me laisse aller, je sais lâcher prise à certains moments. Mais ça, ce truc-là, juste pour kiffer l'instant, ça, c'est compliqué pour moi. Mais je l'ai fait. Je me suis dit, allez, Erika, t'as passé une putain de bonne année, la 2024. Là, il est temps de finir en beauté. Et j'y suis. Alors, ça a été dur. Je me suis dit, bête. Mais je suis restée au bord, j'avoue. J'ai fait une dizaine de fois le tour au bord, mais je l'ai fait. Et ça, c'est hyper jouissif de se dire. En fait, je me mettais cette barrière-là de dire, non, je ne vais pas le faire. Qu'est-ce qu'ils vont penser, machin ? Non, ce n'est pas possible. Moi, je ne vais pas y arriver. Enfin, tout ce que... toutes tes petites pensées, la négative, cette petite croyance que tu te mets dans la tête, en fait, tout est possible. La preuve, parce que du coup, j'ai réussi à faire un truc. Moi, j'ai une phobie. Je raconte ça tout le temps dans mes formations. Ça permet de se rendre compte des choses. J'ai une phobie du toboggan, pareil. Le toboggan,

  • Speaker #0

    c'est ma phobie. Ah oui, je me souviens, ouais. Mais ça aussi, tu l'avais réussi.

  • Speaker #1

    Et j'en fais depuis deux ans. Alors, attention, je fais que des petits trucs tranquilles. Mais du coup, et je freine avec mes pieds, mes pieds sont comme ça, je freine. Mais en tout cas, enfin voilà, je l'ai fait et j'ai réussi. Et en fait, c'est important de se dire qu'il n'y a aucune limite dans la vie. Il faut juste se créer des opportunités. C'est pas mal celle-là. Elle est bien.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup. Elle est bien beaucoup. J'aime beaucoup. En fait, les peurs... C'est là-dedans. C'est juste là. Moi, tu sais, maintenant qu'on parle de phobie, moi, si tu veux, j'ai la phobie des animaux. Enfin, particulièrement des chiens. Parce que quand j'étais petite, en fait, à chaque fois que je voyais un chien, le souvenir qui revient, c'est que j'étais en train de jouer et d'un coup, j'avais une amie et d'un coup, le chien qu'on avait à l'époque s'est mis à courser une amie à moi et l'a mordu. Et du coup, le chien, je crois, il a dû se faire abattre parce qu'après, je ne l'ai plus revu. Enfin, bref. Mais du coup, à partir de là, j'avais peur des chiens et ça s'est transmis sur tous les autres animaux. Il y a encore cinq ans en arrière, si je voyais un chien arriver sur le même trottoir que moi, je changeais de trottoir. Jusqu'à petit à petit, j'ai dit non, je reste sur le même trottoir et jusqu'à arriver à... Bon, je reste à un mètre et jusqu'à... J'ai réussi à caresser et aujourd'hui, j'ai mes amis, ils ont un chien. clairement elle me voit ça y est elle passe tout son temps sur moi et tu vois et pour dire en fait les peurs les phobies tout ça etc bon tout dépend du niveau mais c'est là dedans c'est là dedans c'est à nous c'est nous qui choisissons si on se laisse maîtriser par la peur ou si on va au delà de la peur et toi pour les toboggans pour la glisse etc enfin ça a l'air anodin comme ça mais si on allant par dessus des peurs comme ça dans nos vies personnelle, etc., ou même dans les vies pro, qu'en fait, on avance, en fait, parce que si on reste bloqué, on ne peut pas avancer.

  • Speaker #1

    Exactement. Et après, ce n'est pas facile, c'est sûr. Ce que tu as fait, ce n'est pas facile, mais c'est possible. Et c'est ça qu'il faut en faire. Et de toute façon, on aura toujours peur de quelque chose. C'est ancré en nous, depuis longtemps. On aura peur d'un truc. C'est juste, il faut savoir maintenant, si la peur t'arrête tout de suite, ou si tu vas... faire un truc, un allié ou l'opportunité de se dire, bon ben voilà, j'ai peur, mais pourquoi ? Mais c'est peut-être une bonne peur justement pour aller de l'avant et sortir du moment présent en fait, sortir de cet instant, sortir de ta zone de confort, pardon, je cherchais mes mots.

  • Speaker #0

    Et puis même, je me dis à partir du moment où on n'a plus peur, c'est quand on est dans une zone de confort et c'est limite plus dangereux je dirais en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'a fait, vu qu'on est un peu dans la philosophie, qu'est-ce qui t'a fait sentir inspirée récemment ? Je pose des questions, tu ne t'attendais pas.

  • Speaker #1

    Je n'ai même pas répondu quand même comment je suis devenue coach.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Tu vois, je suis partie.

  • Speaker #0

    Mais t'inquiète, on allait y revenir. On y reviendra. Ouais,

  • Speaker #1

    En fait, je me suis tout simplement, j'ai pris du temps pour moi et je me suis écoutée. Donc en fait, je me suis pris, comme tu dis, il y a des sortes de rendez-vous pour moi. Alors moi, j'écris. Alors il faut savoir que j'ai beaucoup plus de facilité à écrire qu'à parler. Voilà. Mais bon, pour l'instant, ça ne se passe pas trop mal. Donc j'écris beaucoup. J'analyse énormément. En fait, je m'écoute. Mais je m'écoute dans le bon sens, c'est-à-dire je m'écoute pas Oh, elle a flemme aujourd'hui, vas-y, mode canapé, plaide et au pied du poil. Je m'écoute se dire Pourquoi je ressens ça aujourd'hui ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre, c'est dans ma tête, ça dure quelques secondes en général. Mais de se dire là, souvent, par exemple, la semaine dernière, il y a encore 15 jours, je tombais énormément sur des heures miroir. Il y a des périodes comme ça. Il y a quelque chose. Mais en fait, quand tu n'as pas… plein, il faut se dire, qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce qui fait que je reçois tout ça aujourd'hui. Quand on reçoit plein d'heures de miroir, j'ai appris. Parce que du coup, je consomme énormément de contenu, beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu. Autre que des conneries, je consomme énormément de choses, je n'aime pas regarder des trucs pour rien. Bon, bref. Et je me dis, donc ça, ça veut dire que tu es alignée et tu as fait quelque chose qui fait que tu vas être sur le bon chemin. Donc, moi, ce qui est réellement fait, c'est depuis... l'automne dernier.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça, depuis l'automne dernier. Et le après Cancun, ce fameux séminaire de Julie Véron de Cancun, le après ça, il y a eu un avant et un après. Tu vois, rien que dans l'aspect physique. Quand j'ai commencé à me développer en 2020 et jusqu'à aujourd'hui, j'ai subi deux transformations physiques. Au niveau de mes cheveux surtout. C'est bizarre, mais c'est comme ça. J'avais les cheveux au carré au niveau des épaules, j'ai tout coupé pour vraiment faire une coupe totalement différente et donner un bon coup de peps. Et là, j'ai lâché le contrôle, lâché prise pour laisser mes cheveux revenir au naturel. Alors je ne me souvenais pas du tout qu'ils étaient un peu frisés. J'ai même un peu plus de difficulté à les dompter parce que ce n'est pas la partie que je préfère ou dans laquelle j'excellais. mais j'apprends j'apprends au fur et à mesure à les mettre en place donc tu vois au début ils sont bien mais après ils se mettent un peu dans tous les sens bref en fait je m'écoute et je me pose et je note énormément Ouais, c'est vraiment ça. Et j'écoute beaucoup de choses qui m'inspirent.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour la bascule, quel a été le déclencheur pour que tu deviennes coach du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un switch. C'est fin, début, tout début de 2023. Et je ne me souviens pas de ce switch-là, tu sais, comme un palier passé. Et d'un seul coup, je me suis dit, mais... Parce que... Alors, attends. On va revenir sur autre chose. Normalement, quand j'ai commencé à me développer, à structurer, parce qu'il y a un jour où j'ai pris une formation pour me développer personnellement et pour structurer mon entreprise. Le but, pour moi, c'était à un moment donné de basculer et d'ouvrir, de reprendre un salon ou d'ouvrir un salon. Ça ne s'est pas passé comme ça. Des signes se sont mis sur mon chemin. J'ai eu trois signes. Je ne vais pas forcément rentrer dans les détails parce que je n'ai pas forcément envie aujourd'hui. Mais le troisième signe, je me suis dit à un moment donné, à quel moment tu n'as pas compris ? que les salons ne sont pas faits pour toi, toi c'est le domicile. Voilà, donc après une fois que j'ai passé ce palier-là, j'ai continué mon chemin, etc. Et après je me suis dit, quand j'ai vu que j'avais bien évolué en très très peu de temps, je me suis dit mais en fait c'est ça, j'ai dit mais si toi Érika, coiffeuse au fin fond de ta campagne, Normande, etc. tu as réussi. à te développer et à pouvoir te rémunérer correctement enfin, à développer du chiffre, à avoir une clientèle qui te respecte, qui respecte ton travail, à avoir appris à fixer des limites, à dire non, etc. Mais en fait, moi, je peux le faire, les autres, elles peuvent le faire aussi. Sauf qu'il existait encore très peu de personnes qui parlaient au domicile. Parce que c'est ça le problème en fait. C'est que personne ne parlait au coiffeur à domicile. Maintenant, ça commence à...

  • Speaker #0

    Ça commence,

  • Speaker #1

    oui. Je pense que je suis une des pionnières. Mais là, ça commence à venir. Il va falloir pareil de se démarquer au niveau de ce côté-là. Mais c'est vraiment ça. Je me suis dit, si moi, je l'ai pu le faire, les autres peuvent le faire. Et peuvent peut-être faire le même chemin que moi. Ou du moins, adapter tout ce qui fonctionne pour nous, pour le domicile. Ça a commencé comme ça. Ça a commencé avec le programme DOMS que j'ai mis en place. J'ai développé un groupe. C'était les Dom Sœurs de Longues, sur un groupe Facebook, un groupe privé. Et puis après, depuis seulement l'année dernière, je développe Instagram. Instagram, je ne connaissais pas du tout. Donc, je suis aussi en apprentissage d'Instagram, moi, pour le coup. Mais entre-temps, depuis fin 2023, j'ai accompagné plusieurs dizaines de coiffeuses à domicile à développer leur entreprise. Voilà.

  • Speaker #0

    et vu que tu parlais de pionnières mais je sais pas toi mais c'est vrai que justement être le pilier pionnières dans ces domaines qui sont inexistants dans les métiers de la coiffure moi ce que j'ai trouvé dur parce que alors autant il ya voilà ça commence à venir de côté coiffure etc et commencer à avoir pas mal de coachs qui commencent à germer mais du coup moi j'ai choisi encore une niche dans la niche un peu comme toi avec la coiffure à domicile parce que c'est une niche dans la niche c'est ma niche donc moi j'ai choisi la partie mariage parce que c'est là où je m'éclate le plus etc et je sens que voilà en fait il y a un côté éducation il faut déjà éduquer le public à ce genre de domaine et leur amener une réflexion avant même de se dire même on va leur vendre une formation pour développer parce qu'il faut déjà qu'elle soit familière avec ce métier à ce milieu là parce que le plus souvent ce qui sort c'est encore un coach ça y est l'autre elle sort et elle se met coach et puis voilà mais en fait n'importe qui peut être coach mais mais ça demande quand même un travail sur soi en amont et il faut que les gens comprennent que bah c'est pas on se met pas coach juste pour dire que c'est sympa juste pour dire Non, il y a vraiment un travail en amont qui a été fait sur plusieurs années, souvent, parce que le développement personnel, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi, par exemple, les chiens, ça m'a pris des années à ne plus avoir peur des chiens. Et encore aujourd'hui, j'en ai peur. Ça dépend des chiens. Mais voilà, je trouve que ce qui est difficile, c'est qu'il y a déjà ce travail d'éducation à faire où il faut amener cette réflexion qui est parfois inexistante auprès de notre public. avant de commencer alors donc c'est cette partie là qui est parfois épuisante qui est parfois turame quoi en fait il faut répéter je dis toujours j'ai toujours cette image mais en fait c'est vraiment ça c'est c'est comme les enfants en fait il faut répéter régulièrement les

  • Speaker #1

    choses pour que ça rentre Et je suis assez contente. Il y a une chose qui ressort, ça fait depuis 2022 que je fais ça, c'est de dire que la coiffure à domicile est un service privatif. Et ça commence depuis l'automne 2024 à faire écho. Quand je vois certains groupes sur Facebook, je commence à voir que ça fait écho parce que du coup, moi, je vais quasiment plus sur Facebook. Souvent, je l'ouvre, je fais 1, 2, 3, Instagram ou TikTok. Bref. Mais je vois que ça commence à faire écho. Effectivement, tout le travail fait en amont a fait écho. Ce n'est qu'un début. En fait, il faut avoir conscience vraiment de la réalité, de se dire, effectivement, si aujourd'hui m'arrive ça, c'est peut-être que je ne fais pas les bonnes choses ou peut-être que j'ai un problème. Après, la suite, c'est comment je peux sortir de ça qui je vais aller voir pour me faire aider. On est là.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    on est là.

  • Speaker #0

    On est là. Érika pour le domicile, moi pour les mariages.

  • Speaker #1

    Et coach, en fait, au début, j'ai eu un problème avec ce mot-là parce qu'effectivement, coach, on en voit partout. Sauf qu'en fait, on est reconnaissable par ce mot-là maintenant. Et moi, je suis donc coach en développement des entreprises de coiffure à domicile. C'est vraiment ça l'idée. Parce que moi, je vais vraiment travailler plutôt la partie de structuration, la partie tarification. Mais en même temps, au début... faire comme moi j'ai fait, c'est-à-dire travailler sur le développement personnel pour retirer et balayer certains blocages. Après, on passe sur le côté plus stratégique. Parce que du coup, si moi je t'amène, même dans le podcast, si je dis tout ce qu'il faut faire pile poil, si la personne n'est pas dans sa tête consciente qu'elle doit changer ou qu'elle va changer, elle ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Mais chasse le naturel et reviens en galop. comme on dit. Et il faut changer le naturel, donc il faut aller à la source et changer le naturel, c'est-à-dire que il faut changer, faire un... pas un lavage de cerveau, mais il faut un reset de la façon de penser, parce qu'il y a tellement je trouve, surtout dans la coiffure à domicile, autant en salon ça va, mais dans la coiffure à domicile, il y a du boulot à faire, c'est qu'il faut vraiment changer les mentalités. Parce que d'ailleurs, l'idée reçue qu'on a le plus souvent dans la coiffure à domicile, c'est que ça ne doit pas être cher. C'est qu'on n'est pas cher. C'est l'idée reçue numéro un qu'on a sur notre métier. Après, si tu en as d'autres, vas-y, dis-nous. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Celui-là, je l'adore. La coiffure à domicile, il ne faut pas être cher. Et puis encore, même la semaine dernière, tu vois, lundi dernier, j'ai partagé une série de stories. C'était une de mes consoeurs. une consœur en salon qui disait bah ouais mais tu es plus cher que nous et alors non mais sérieux mais c'est quoi le délire en fait nous donc comme je disais tout à l'heure c'est un service privatif on fait on sait ce qu'on se rend pas forcément compte on fait déplacer une professionnelle du cheveu chez soi rien pour soi déjà rien que ça ça doit tilter dans l'idée de se dire merde normalement normalement c'est censé être plus cher c'est privatif c'est comme on l'a déjà entendu plein de fois, mais c'est un coach sportif, un chef de cuisine qui vient chez toi. J'aimerais ça. Ils viennent faire la...

  • Speaker #0

    Le médecin, quand il vient chez toi, c'est plus cher.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ça, c'est des préjugés qui ont la vie hyper dure. Mais en fait, au fur et à mesure, moi, je dis toujours, c'est ce que j'apprends à mes filles, une personne après l'autre, une cliente après l'autre, toujours le même message et en force, en fait, à le marteler un peu, et ça va rentrer, ça va venir.

  • Speaker #0

    Non, non, mais ça... Ça rentre, ça rentre, je le vois. Enfin, il y a des choses, elles bougent.

  • Speaker #1

    Oui, ça change. Ça change. Déjà, moi, quand je les vois en appel, quand je les ai en appel découvertes, déjà, je vois la différence entre les premières que j'ai eues en 2023 et aujourd'hui. Voilà. Sauf que, je voudrais mettre une petite aparté, c'est qu'en fait, dans la vie, tout est possible, mais il n'y a rien de facile. Il faut juste avoir la volonté d'y arriver. Moi... je suis comme tout le monde en fait je suis aussi maman de trois enfants, donc deux réellement à moi et puis ma belle-fille qui vit à la maison j'ai un mari, j'ai une maison j'ai pas de chien parce que je suis allergique aux poils de chien j'ai une maison, je suis maman je suis entrepreneur, je suis coiffeuse on a tout un tas de casquettes là mais en fait quand on veut, on peut mais il faut savoir en fait rien n'est facile, on peut pas dire du jour au lendemain je vais avoir 10 000 abonnés je vais avoir 10 000 sur mon compte C'est possible de se développer, mais il faut être conscient de passer par des phases compliquées. C'est pour ça qu'en fait maintenant, j'ai comme, on va dire... tout ce que j'ai fait moi ou j'ai réussi à me développer parce que je me suis fait accompagner, j'ai voulu retransmettre différemment, mais à la façon du domicile, pour les autres coiffeuses. Et ça fonctionne. C'est comme ça que c'est venu, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, parce que souvent, la question qui revenait souvent, je trouve, dans les groupes Facebook, la question qui tue, c'est Ah, je viens de faire ma tarification, est-ce que vous pouvez regarder ? Est-ce que ça va pour vous ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors, tu as deux ou trois sortes. La seule qui va dire, ouais, c'est OK. Moi, je suis moins cher. C'est plus cher. Tu vois, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais en fait, à quoi ça va t'avancer ? Ce n'est pas ton prix en lui-même qui va faire que tu vas gagner plus. C'est comment tu vas l'amener. C'est ce qu'on disait tout à l'heure. C'est ça. C'est l'expérience client. Et aussi, un développement sur toi. Parce que déjà, si tu augmentes, il faut assumer l'augmentation que tu vas apporter. Parce que tu sais, à la caisse, là, il faut faire un travail sur toi pour assumer, chiffrer à ta juste valeur. Parce que ce que je trouve dommage souvent dans le métier, c'est que j'en vois tellement qui font un travail de dingue, un travail magnifique. Des fois, je vois sur des groupes, elles te font un blond polaire, mais même moi, je n'ai jamais fait un blond polaire aussi beau. 90 euros, je dis à un moment donné j'ai envie de tout jeter là.

  • Speaker #1

    Il y a un travail sur elle à faire d'abord parce que du coup souvent elles ont peur de de manquer de clients parce qu'elles vont être plus chères que les autres.

  • Speaker #0

    C'est ça mais si tu mets trois fois plus tu auras besoin d'une seule cliente à la place de trois. Voilà donc c'est la différence, tu gagneras autant, tu seras moins épuisé et plus épanoui au final donc voilà. Et c'est pour ça que ce podcast est important parce qu'au moins ça... En fait, avec ce podcast, je voulais déclencher des réflexions. Avoir en ayant les histoires de chacune, déclencher des réflexions. Et en fait, finalement, on se rend compte qu'on a un peu toutes la même histoire finalement. Et c'est ça qui est fou parce qu'on a toutes la même histoire, mais au final, on est souvent chacune de notre côté au final.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fin de compte, on n'invente rien. C'est juste qu'on a repris des choses qui existent déjà et on a repris dans le bon sens. C'est-à-dire que… Comment je pourrais dire ça ? Oui, nos parcours, les états par lesquels on passe, en fait, se ressemblent parce qu'à un moment donné, qu'est-ce qui fait que ça ne fonctionne plus ? C'est qu'il y a un travail sur soi à faire d'abord. Et après, une fois que tu es OK avec ça, comme tu dis… Tu peux faire un travail sur ton entreprise. Et il y a quelque chose que je vois, j'ai vu une vidéo ce matin de Margot Klein, c'est une entrepreneur, qui expliquait qu'il y a de plus en plus de personnes qui se lancent à leur compte pour de mauvaises raisons.

  • Speaker #0

    Oh, mais ça, oui.

  • Speaker #1

    Alors, beaucoup de micro-entrepreneurs qui se lancent de mauvaises raisons, en fait, qui veulent. gagner, je vais pas reprendre exactement ces mots, mais je veux reprendre l'idée de ce qu'elle a dit et j'ai trouvé, je me suis dit tiens faut que j'en parle aujourd'hui c'est obligé parce que c'est exactement ce qui se passe dans le monde du domicile c'est que des nanas veulent se lancer à leur compte pour être indépendant, pour se sentir libre, pour gagner un peu ce qu'elle gagne aujourd'hui, voir un petit peu plus mais en fait ce sont tout simplement des salariés déguisés ouais en fait elles veulent la même chose sauf qu'elles veulent pas de patron dessus de leur tête sauf que entrepreneur, la vision d'entrepreneur et l'entreprenariat, c'est loin d'être la vision du salarié. C'est-à-dire qu'il va falloir aller se bouger le cul-cul pour pouvoir aller bien faire les choses correctement, pour pouvoir développer du chiffre d'affaires, développer de la clientèle, etc. Et je me dis, ce qu'elle a dit, c'est ça. Et à domicile, depuis quelques temps, c'est exactement ce qui se passe. C'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de coiffeuses qui se mettent à domicile par question de liberté de pleuvoir.

  • Speaker #0

    Depuis le Covid, surtout.

  • Speaker #1

    surtout depuis le coût là il ya une grosse montée de dernière j'en ai énormément qui viennent en dm qu'est ce que comment attendent comment ils viennent souvent comment vous avez fait pour vous lancer ouais c'est ça qu'est ce que je dois faire tu vas à la chambre des métiers tu leur demande non mais après je leur dis souvent les choses basiques c'est des qui tu veux coiffé qu'est ce que tu veux qu'est ce que ce qu'on a dit tout à l'heure parce que c'est vraiment c'est la base mais du coup c'est vraiment ça c est ce Elle veut être indépendante, mais elle ne se rend pas compte dans quoi elle se met dans les... Au niveau de... Je suis en train de m'embrouiller là. Elle ne se rend pas compte vraiment dans quoi elle met les pieds. C'est vraiment ça. Et ce qui va se passer, c'est comme ce qui s'est passé il y a quelques années et comme ce qu'il y a là au niveau des salons. C'est-à-dire que plus on est, en fait, plus il y a de choix pour la clientèle autour et il y en a qui vont gagner. Et il y en a qui vont perdre. Pourquoi il y a plein de salons qui ferment et à un moment donné, ça a poussé comme des champignons les salons. Et là, les gens, ils veulent une expérience. Ils veulent du coup qu'on prenne soin d'eux, qu'on soit là que pour eux. Donc il y a énormément de salons privés qui se développent et le domicile qui se développe. Sauf qu'il n'y aura pas de la place pour tout le monde. Et ça, je le dis, il est temps de se démarquer, de se spécialiser dans un truc ou d'avoir un truc en plus, la différence qui fera que... La cliente t'appellera toi et pas la personne d'à côté. Là, il va se passer exactement ce qui s'est passé il y a quelques temps avec les salons. C'est-à-dire qu'il y en a plein qui vont…

  • Speaker #0

    Là, ça va vite arriver parce qu'on en parlait tout à l'heure avec Jessica du même sujet, qu'il y a plein de salariés déguisés qui se lancent à leur compte. Et que là, du coup, je ne sais pas si tu as vu, mais le seuil de TVA va baisser. Apparemment, il va passer à 25 000, je crois. Je vais rire, pardon. Parce que le fameux truc qu'elle dit souvent les coiffées à domicile, ah non, mais je ne vais pas mettre trop cher, parce que sinon après, je ne vais pas aller à la TVA. Du coup, non, mais je vais rester en dessous pour ne pas payer la TVA.

  • Speaker #1

    Je ne dis rien parce que je n'étais pas réavent. Je me disais, en fait, on a une mauvaise éducation au niveau de l'argent et de l'éducation financière. Et comme en fait, quand tu te lances, tu ne sais pas vraiment dans quoi tu t'embarques. Tu répercutes les erreurs que tu as apprises quand tu étais en apprentissage ou plus jeune, etc. Et tout va bien. La TVA, c'est nos stress. En fin de compte, la TVA, normalement, ce n'est pas nous qui la payons, c'est les clients. C'est juste qu'on l'a effectuée. Ça fait partie du jeu d'entrepreneuriat. Pour moi, ça fait partie de ça. On la stocke pour redonner à l'État. C'est comme ça. En France, c'est tout. Et si tu n'es pas en accord avec ça, soit tu t'en vas ailleurs ou soit tu restes à ton mode salarié.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, laisse la place à ceux qui veulent vraiment payer la TVA. Moi franchement, quand je me suis lancée, mon objectif c'était d'atteindre le seuil le plus vite possible. Quand je me suis lancée, je me suis dit, si j'ai la TVA, ça veut dire que je suis un bon. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça en fait. C'est de dire que tu as développé suffisamment de chiffres déjà pour tribunérer correctement. Et de ne pas avoir ce fameux smig des coiffeuses.

  • Speaker #0

    C'est clair. pas mal discuté, mais du coup là j'ai quelques questions, on va dire un peu brand voice, un peu des questions que je pose un peu à tout le monde pour finir un peu l'interview. Donc l'une des premières questions c'est si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre, qu'est-ce que ce serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Un seul, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut choisir, attends.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment la chose que tu veux ?

  • Speaker #0

    waouh ah j'en ai des frissons c'est vrai ah ouais non franchement c'est ça est ce que c'est ce que tu veux vraiment et c'est ça ouais est ce que tu te vois ouais waouh c'est vrai c'est une vraie question mais

  • Speaker #1

    oui mais alors si ça paraît pour certaines personnes lambda on va dire pardon de dire ça mais vraiment ça peut paraître en fait vague les molles nues les molles nues ouais c'est bien ça c'est ça qu'est ce que tu veux vrai En fait, est-ce que c'est ce qui va te correspondre ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pas juste pour, soit disant, être libre, ou soit disant, puis avoir le patron sur le dos, c'est pas ça. Là, il faut remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est pas comme ça. Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Non mais c'est ça, moi tu vois par exemple la coiffure à domicile, on en a déjà parlé, mais moi pour moi j'avais un patron qui me disait les coiffeuses à domicile c'est juste des coiffeuses ratées qui peuvent pas travailler en salon, qui font n'importe quoi etc. Donc moi c'était ça que j'avais comme vision de la coiffure à domicile, j'ai jamais voulu travailler à domicile. Donc c'est vrai que cette question-là, quand tu l'as posée, j'avais l'impression que tu me l'as posée à moi. Est-ce que c'est ce que tu veux vraiment ? Ben non, ce n'est pas ce que je veux, être coiffeuse à domicile. Moi, je veux être impératrice, bordel ! Mais bon, je n'ai pas le choix, je vais faire du domicile. Mais non, non, vraiment, c'est vraiment... L'image que j'avais de la coiffure à domicile, c'était vraiment ça. Pour moi, c'était les coiffeuses ratées qui ne peuvent pas travailler en salon parce qu'elles n'ont pas les compétences pour, et du coup, elles se lancent à domicile. Et parce que tous les jours, tout le temps, il disait ça. Il le disait même aux clients. Tu vois, c'est le genre de patron bien misogyne, bien tout ce que tu veux. Voilà, les femmes, c'est là. Et voilà, moi, je suis un bonhomme. Enfin bref. Et du coup, c'est vrai que quand je me suis lancée à domicile, déjà, je ne voulais pas ça. Mais moi, j'ai toujours su que je ne suis pas faite pour être salariée. Vraiment, même ça m'est déjà arrivé. Le nombre de fois où je me suis dit je vais refaire mes CV, que je vais postuler quelque part. Même maintenant aujourd'hui, alors que j'arrive à faire des contrats à plusieurs milliers, il y a des jours où j'en ai marre parce que le domicile, je n'aime pas ça. Il y a des jours où je me dis je vais faire un CV et puis dans la seconde après, je suis mort de rire parce que clairement, je ne suis pas faite pour être salariée. Ce n'est même pas un rêve, ce n'est absolument pas possible. Et c'est vrai que si on ne trouve pas vraiment le truc qui nous tient, on ne va pas tenir longtemps. Et moi, ça va, j'ai trouvé le truc qui me tient. Et j'essaie toujours de me développer, de me renouveler, parce que moi, la routine, clairement, ça me tue.

  • Speaker #1

    Toi, tu as toujours besoin d'un nouveau projet. Tu as toujours besoin d'avoir l'esprit occupé, de faire de nouveaux trucs et de le faire avant tout le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, c'est ça. Ah, tu as bien vu le truc. Moi, c'est vraiment… Moi, je suis une perpétuelle pionnière. J'ai envie de tout le temps, de l'innovation, en fait, de me dire, mais attends, mais… Mais en fait, moi, c'est le truc que j'ai dans la tête, c'est que genre, je vais parler avec quelqu'un et sur une minute où je parle avec quelqu'un, j'ai déjà 10 idées de boîtes que je pourrais ouvrir dans la seconde. C'est ça le problème aussi parfois, c'est qu'en fait, il y a trop d'idées, mais pas assez de temps, pas assez d'énergie pour tout faire. Donc voilà, mais ouais, c'est se poser si on veut, qu'est-ce qu'on veut réellement, quoi, si on veut réellement ça.

  • Speaker #1

    Franchement, ça serait, en résumé, c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est le meilleur conseil que tu puisses donner vraiment à quelqu'un. Parce que se lancer pour faire de l'argent, je m'entends quand je dis ça, parce que moi, j'adore l'argent. Mais se lancer juste parce que je veux faire de l'argent ou juste parce que je ne veux plus de patron,

  • Speaker #1

    ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Il faut un big why.

  • Speaker #1

    Du coup, ça peut vraiment faire un filtre de ça, de la personne qui veut vraiment se lancer à domicile pour une belle raison ou celle qui se dit, non, c'est juste, de toute façon, je n'en ai marre d'être là où je suis. Voilà, ça sera bien, c'est facile le domicile.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, pas du tout, pas du tout. Toi par exemple, tu as voulu lancer ton salon et au final tu t'es dit je suis faite pour le domicile. Ça c'est vraiment ton truc. Moi je le savais d'avance que je n'étais pas faite pour ça. Moi clairement, au bout de six mois où j'étais à mon compte, j'ai déjà lancé un autre projet parce que le domicile, je savais très bien que je n'allais pas tenir longtemps. Là pour le coup, je suis encore à domicile, pas par choix. par obligation, mais en fait à chaque fois je continue de chercher une échappatoire pour faire le moins de domicile possible parce que c'est pas ce que je veux réellement finalement. Et c'est vrai que c'est une vraie question à se poser. Ou alors si c'est pas ce qu'on veut réellement, est-ce que c'est quelque chose qui va nous aider à atteindre nos buts ? Et moi c'est ce qui me tient à domicile parce que c'est quelque chose qui va m'aider à atteindre mes buts futurs quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que toi t'as adapté en fait le domicile, enfin t'as adapté le domicile pour toi ? C'est-à-dire que tu as fixé tes propres règles à toi. Et c'est ce qui est hyper inspirant. Non, mais hyper inspirant. Et moi, j'entends parler de toi des fois quand je suis en appel découverte. T'as rien ? Oui, je suis telle personne et tout. Je connais, c'est Valentina. En fait, du moins sur les coiffeuses qui veulent vraiment se spécialiser au niveau de l'événementiel, du coup, elles te suivent la plupart du temps, celles que j'ai en appel. Je n'en ai pas énormément de ce côté-là, mais à chaque fois, du coup, elles me parlent de toi. Je dis, mais oui, mais en fait, c'est ça. C'est tu. peux poser tes propres règles. C'est ça la liberté du domicile, tu peux imposer tes propres choix. C'est juste qu'il faut avoir le bon mental, la bonne posture pour pouvoir continuer à l'affirmer dans le temps. Et comme tu disais tout à l'heure, le message que divulguait ton ancien patron, le message, c'est hyper important. Qu'est-ce qu'on dit à la cliente ? Je le dis tout le temps à mes filles. Faites attention aux messages. Même quand on reçoit des messages privés pour dire c'est combien, c'est cher, machin. En fait, mais non. C'est déjà toi dans ta mentalité, dans ta façon de faire et dans ce que tu dis. Est-ce que tu dis déjà tout le temps, ça c'est cher, je suis allée faire les courses, etc. Tu sais, tout le temps en train de parler de ça. Il faut se faire attention. à ce qu'on dit.

  • Speaker #0

    On assure que l'on est. C'est ça, on attire ce qu'on lui en est, les personnes auxquelles on ressent, moi je dis.

  • Speaker #1

    Exactement. Non, non, mais c'est carrément ça. Si elles disent tout le temps que c'est cher, elles n'auront que des gens qui leur ont dit.

  • Speaker #0

    Et ils n'auront que ça.

  • Speaker #1

    Il faut dire, ce n'est pas de mon budget, c'est différent. Et moi, tu vois, à ce niveau-là, par exemple, là, tu vois, dans les mariages, je suis, dans ma ville, je suis la plus chère. Ça, c'est un des meilleurs. Moi,

  • Speaker #0

    je dis archi bien, tu démarques totalement. Il y a là,

  • Speaker #1

    il y a là. Et tu vois, ce que j'aime... Même dans les personnes, ça fait... Au début, j'avais des gens qui me disaient c'est cher. Aujourd'hui, dans les personnes qui me refusent parce que je ne suis pas dans leur budget, limite j'ai envie de leur faire un câlin. Parce qu'elles me disent... Déjà, elles me disent que je ne suis pas dans leur budget, mais elles m'écrivent un message. Oui, bonjour, j'ai vraiment adoré notre échange, etc. Malheureusement, vous n'êtes pas dans mon budget, etc. Elles font un petit message. Des fois, elles font des messages, j'ai envie de pleurer. Tellement c'est beau ce qu'elles écrivent. Elles ne se rendent pas compte les mariées de l'impact que ça a pour moi. Juste de me dire vous n'êtes pas dans mon budget. Certaines elles ont peur de le dire parce qu'elles ont peur de te froisser etc. Mais pour moi c'est vraiment une mine d'or. Des fois il y a des messages que je capture tellement c'est beau alors que je viens de prendre un refus. Mais en fait c'est tellement beau parce que je suis à un point où je sais pertinemment que je suis chère. Je suis... Je ne vais pas attirer tout le monde et c'est ce que je veux. Mais il y a des personnes où je sais que ça aurait super bien matché en tant que cliente, mais il y a toujours ce côté budget qui bloque, mais c'est OK et ça me va très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est OK, c'est l'entrée.

  • Speaker #1

    Mais il faut être OK avec ça. Moi, je sais que je ne vais pas avoir 15 000 mariés par an et ce n'est pas ce que je veux. Et c'est OK d'avoir des refus, peu importe le prix. Mais par contre, quelqu'un qui te dit non, juste, j'ai trop fière. ou alors quand tu reçois le message combien, même pas être bonjour s'il vous plaît voilà et franchement il ne faut pas avoir d'avoir un refus en fait, un non égal à un grand oui après moi je dis tout le temps c'est ça hum non on en a déjà un petit peu parlé, tac tac tac ça aussi, qu'est-ce qui a fait que tu hum Qu'est-ce qui a été vraiment, du coup, on en a déjà un peu parlé quand même, le game change, vraiment, si tu avais vraiment un petit truc à nous dire qui a vraiment fait pour changer un peu ta perspective.

  • Speaker #0

    C'est le travail sur soi, enfin, on en revient, ouais, c'est le travail sur soi. C'est vraiment, bah ouais, le développement personnel. J'étais vraiment très, enfin, je suis très, ouais, très timide. J'ai appris à se connaître. La preuve, j'ai découvert au printemps dernier. Alors, ça a été très compliqué. Les six premiers mois l'année dernière, j'ai découvert qu'il était hypersensible. Alors, j'ai un problème avec les maladies, moi. C'est quand tu me poses un diagnostic. Moi, je ne vais pas vous coucher le médecin. Moi, je dis, mais je me porte. Par contre, quand il me voit, il ne me loupe pas. Mais je suis en bonne santé, donc tout va bien. Mais quand on m'a posé ça, l'hypersensibilité, au début, le monde m'est tombé sur la tête parce qu'on m'a posé un truc là. Et je me suis dit mais wow. Et après, j'ai eu un petit peu de temps à m'en remettre. Et là, je suis totalement d'accord avec ça. Et en fin de compte, c'est vrai. C'est exactement moi. Et le fait d'avoir su que j'étais, entre autres, hypersensible, il y a plein de choses qui se sont alignées et venues à moi. En fait, c'est bizarre. Quoi qu'il veut, mais tout ce qui est vibrations, tout ce qui est visualisation, etc. En fait, si tu te dis, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, tu vas y aller, ma cocotte. Tu vas foncer dans le mur. Que si, du coup, tu vois au-delà du mur et que tu vois vraiment ce que tu veux vraiment, tu vas y arriver. Alors, ça va peut-être être plus ou moins long. Moi, j'ai trouvé que ça a été... Ça paraît assez rapide, mais moi, j'ai trouvé de mon côté que c'était assez long. Mais au final, ça dépend. Tout est une question de perspective. Mais j'ai vu... Comment je peux... Je viens de regarder parce que mon téléphone vient de basculer. Il est finit. Mais comment dire ? Vraiment, je ne sais plus ce que je disais du coup, ces malheurs. Tu vois, ça c'est moi.

  • Speaker #1

    Ah, je retrouve la Érika. Je retrouve la vraie Érika.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été... Je perds le fil, une fois que je perds le fil c'est mort.

  • Speaker #1

    Bah même moi je sais plus ce que tu disais mais par rapport à tout ça, les messages, enfin...

  • Speaker #0

    Ouais faut regarder en fait, faut regarder au-delà. Faut pas s'arrêter à ce qu'on voit tout de suite devant notre nez. Il faut aller voir plus loin ce qui s'y passe, ce qu'on veut vraiment. Moi je veux mon but final, on n'a pas parlé tiens de ça. C'est ce que j'ai commencé dès le départ. Ma mission ultime, en fait, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est-à-dire être au même stade. Là, vous ne voyez pas parce que ça va être un podcast, mais je dis toujours, il y a le salon et tout en bas, là, tu as le domicile. Mon but principal, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. Et après, c'est de créer tout un univers qui nous correspond. C'est-à-dire, ça existe déjà un peu, mais il y a encore du potentiel là-dedans. C'est de développer, pourquoi pas, des formations exprès pour le domicile. du putain de matériel vraiment adéquat pour le domicile, parce que c'est quand même compliqué de trouver du matériel qualitatif, je trouve. C'est quand même… En fait, on a du matériel transportable qui n'est pas fait pour être transportable. Mais bon, ça fait encore une fois. De créer tout un univers et tout ce qu'il faut pour nous, tout ce qu'on a manqué depuis tant d'années, en fait. Et ça, c'est vrai que depuis quelques temps, la tendance se renverse, mine de rien. C'est quand même bien.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est une très très belle bascule parce que, qu'est-ce qui attend Erika du futur ? Qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ?

  • Speaker #0

    Ah, qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ? Alors Erika... Même plus si tu veux. Comment ?

  • Speaker #1

    Ou même plus si tu veux.

  • Speaker #0

    Dans 5 ans, c'est déjà pas mal. Erika dans 5 ans, déjà un de mes premiers objectifs que j'ai atteint, c'était le premier, c'était d'avoir plus de temps pour moi. parce que je courais beaucoup, maman, entrepreneur, coiffeuse, etc. Je courais énormément, je rentrais très tard, etc. Donc de continuer à pouvoir structurer mon temps et d'avoir du temps rien que pour moi, toute seule, sans personne autour de moi. Et de pouvoir... Donc ça, c'est toujours d'actualité, même si je l'ai, c'est toujours d'actualité. Et je veux encore, dans cinq ans, pouvoir faire ça. Je veux, même si j'ai une famille avec qui j'aime énormément, je veux pouvoir voyager moi toute seule une fois par an, ce que je fais déjà. Mais en fait, je l'ai déjà. J'avoue, c'est dur parce que je n'ai pas encore visualisé, tu vois, sur cinq ans, vraiment. Personnellement, pour l'instant, j'ai tout ce que je veux. Ça se passe bien, ouais. Et professionnellement, allez, on va partir là-dessus, j'ai mis sur mon tableau des rêves. Alors, il est lointain celui-là, mais je me suis mis en train de faire une conférence.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #0

    girl !

  • Speaker #1

    Let's go ! Oui ! Donc, c'est grand.

  • Speaker #0

    Allez, conférence. Et après, si vraiment on veut partir vraiment dans le truc où aligner avec moi, comme j'ai vraiment plus de facilité à écrire, pourquoi pas un livre ? Alors, sur quoi, je ne sais pas. Ouais. Mais pourquoi pas un livre ? Une coiffeuse qui a fait un livre, tiens. Pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Elle est juste coiffeuse. Elle est gentille. Moi, c'était ça. C'est le switch qu'il y a fait aussi, tiens, le jour… Ah oui, ce switch-là. Pardon, excuse-moi. Tu vois, je pense toujours à des trucs qui en reviennent. C'est quand on m'a dit… Non, une personne m'a dit qu'on m'a dit ça va, Erika, elle n'est pas chère Et là, j'ai vrillé dans ma tête et je me suis dit ce n'est plus possible Moi, je ne suis pas un prix. Je ne suis pas une chose. Enfin, on ne m'achète pas. Et quand on m'a dit… Erika, elle n'est pas chère. Je lui ai dit Non, ce n'était pas possible. Et ce client, c'était un client, ce n'est pas vraiment des amis, c'est des amis d'amis maintenant. Et je lui ai dit un jour, quand j'ai changé, quand j'ai vraiment augmenté, je lui ai dit Tu sais, c'est à cause de toi.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit C'est de ta faute.

  • Speaker #0

    Quand j'ai eu écho, tu avais dit Ça va, Erika, elle n'est pas chère.

  • Speaker #1

    En gros, il avait recommandé quelqu'un en disant Ça va, Erika, elle n'est pas chère. C'est ça.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un moment donné, parce qu'il y a un moment donné dans sa vie d'entrepreneur, quand on augmente, il y en a qui vont suivre parce que du coup, tout est OK. Et il y en a une petite poignée qui vont s'en aller. Et cette personne-là avait regardé pour avoir moins cher. Mais en fin de compte, c'était aperçu déjà de la qualité, enfin, si je peux dire ça, pardon, la qualité qu'il avait. En fin de compte que du coup, je me déplaçais pour lui, ses deux enfants. Donc à ce moment-là, de se rendre compte qu'il avait la possibilité d'avoir quelqu'un qui vienne chez lui, sans se déplacer avec les enfants et attendre après tout le monde, qu'au final, des fois quand tu coiffes une famille... les enfants peuvent faire ce qu'ils veulent à côté etc. C'est quand même plus cool que de se dire, t'es assis dans le fauteuil d'attente chez le coiffeur et puis t'attends que tout le monde passe les uns après derrière les autres. Voilà, bon il s'était aperçu de ça et puis il s'était aperçu que de changer c'est pas toujours évident parce qu'on sait ce qu'on quitte mais on sait pas ce qu'on gagne, ça va dans tous les sens, autant pro que perso.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Voilà. Et bah merci monsieur, je sais pas comment il s'appelle mais merci du coup.

  • Speaker #0

    Thierry, merci Thierry !

  • Speaker #1

    il nous écoutera pas c'est pas grave c'est pas grave il va avoir les oreilles qui s'y ptent c'est ça dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast d'après toi qu'est-ce que nos auditrices elles devraient mettre en action, enfin retenir de cet épisode et mettre en action pour passer à un niveau supérieur, pour résumer en gros ouais attends je je

  • Speaker #0

    j'évite de réfléchir un peu pour être sûre de dire la bonne chose et parce que pareil c'est une question piège je ne peux pas dire en une seule chose ça revient un peu quand même à ce que j'ai dit tout à l'heure mais je dirais si si elles ont un problème si elles veulent changer et qu'elles ne savent pas comment changer moi je vais faire ma pub venez me voir on sent la on sent la coulisse

  • Speaker #1

    Allez, venez voir, allez, allez voir. Non,

  • Speaker #0

    mais si vraiment, que ce soit un projet d'ouverture, que ce soit un début d'entreprise, une entreprise en vitesse de croisière, il y a toujours quelque chose à optimiser, améliorer, à structurer. Donc tout dépend de ce qu'elles veulent et vraiment c'est ça, tout dépend de ce qu'elles veulent. Il faut vraiment qu'elles pensent d'abord, est-ce qu'elles ont vraiment envie et après d'aller se diriger vers les personnes qui ont déjà fait un chemin. qu'elles veulent atteindre en fait. Vraiment ça. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ah j'adore, j'adore parce que ça c'est... Moi, comme tu sais, moi je suis anglophone de base, donc j'ai vraiment une mentalité à l'américaine etc. Donc c'est que quand j'ai besoin d'apprendre quelque chose, je vais auprès des personnes qui savent, enfin qui sont déjà là où j'ai envie d'être. Et c'est vrai que j'ai l'impression que c'est pas très français ça. C'est vraiment... je suis dans la merde, je reste dans la merde, je vais travailler dur et je vais sortir de la merde. Sauf que le temps que tu fasses ça, le temps que tu sors de la merde, tu aurais eu le temps d'en sortir au moins dix fois. Et moi, je suis plutôt, ok, je suis dans la merde, comment je fais pour sortir de la merde ? Je vais chercher un mentor, je vais investir dans un mentor pour aller vers ce que j'ai envie parce que c'est la façon la plus rapide d'obtenir ce qu'on veut, c'est d'aller vers quelqu'un qui a déjà ce qu'on veut. Et pas de se dire, non, en fait... cette personne est mieux que moi. Oui,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas. Ou je lui demandais mon mari. Ah oui !

  • Speaker #1

    Ah, mais j'ai des enfants.

  • Speaker #0

    Je leur dis, je leur dis, pardon, mais est-ce que c'est ton mari qui gère ton entreprise ? Est-ce que c'est lui, c'est à son nom l'entreprise ? Non, mais... Oui, mais... C'est comme les enfants, ça. Oui, mais... Non, pardon, je ne juge pas. Mais pour le coup, c'est vraiment ça. C'est de se dire... Mais en fait, par exemple, quand tu prends un appel découvert, quand tu prends une décision, la décision t'appartient à toi, toi seule. Tu dois savoir si c'est le moment ou ce n'est pas le moment, si c'est écrit comme ça ou pas écrit comme ça. Il ne faut pas dire je vais demander à quelqu'un son avis Son avis sera totalement différent. Dans une histoire, il y a toujours deux versions, je dis toujours ça.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas les codes, il n'aura pas le décodeur pour te voir.

  • Speaker #0

    Non. Et puis moi, j'ai un mari pur et dur salarié. Il a aussi évolué, mais sinon, il serait tout de suite...

  • Speaker #1

    Il est fonctionnaire, s'il te plaît. Il est fonctionnaire, mais si seulement il savait la moitié de tout ce que je fais. Mais en fait, déjà, il n'a pas le temps de suivre ce que je fais parce qu'il ne comprend rien. Mais si je devais attendre son aval pour... Même moi, des fois, je ne comprends rien.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aurais jamais fait... Et toi non plus, je suis sûre. Je n'aurais jamais fait ce qu'on a fait. Sauf que du coup, en fait, encore une fois, tout est possible. Il faut juste s'en donner les moyens. J'aime bien dire ça aussi. Tout est possible, encore faut-il s'en donner les moyens.

  • Speaker #1

    Et on va rester sur cette belle phrase de fin. Très bien. Tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Voilà. Exactement. Merci beaucoup, Erika. C'était super. J'ai adoré échanger avec toi. J'ai passé un super moment. J'espère que toi aussi.

  • Speaker #0

    Franchement. J'ai passé un excellent moment. J'en faisais quand même un petit peu parce que c'est toujours un petit peu stressant. Mais bon, la preuve, quand tu vois, il ne faut jamais s'arrêter à une peur, à un stress, etc. Il faut le faire parce qu'on ne sait jamais ce qu'il se passe demain. Donc, j'ai merci beaucoup. C'était vraiment très intéressant pour mon premier podcast. Je suis contente !

  • Speaker #1

    je suis trop contente de t'avoir parmi mes premières invitées c'est trop bien et puis je te souhaite une très belle journée Erika merci, ciao encore une fois chaque interview que je mène à chaque fois j'en ai des frissons parce que encore une fois ce qui en ressort c'est qu'il y a beaucoup de ressemblances dans les histoires, il y a beaucoup de similitude dans chaque parcours et c'est vraiment ça c'est la puissance de ce podcast c'est de encore une fois, trouver une représentation parce que là si vous voulez je poste je fais les interviews un peu dans le désordre parce que je pense que ça se sent aussi parce que l'épisode d'Erika là c'est le meilleur épisode niveau sono que j'ai fait et où j'étais vraiment bien parce que du coup j'ai eu de l'entraînement avec les autres aux interviews. Donc c'est vraiment, il ne faut pas attendre d'être prêt pour faire quelque chose, il faut le faire quand on le sent et surtout quand on a envie de faire quelque chose, il suffit de s'en donner les moyens et c'est une belle fin qu'on a fait avec Erika. C'est vraiment, il suffit tout simplement de se donner les moyens quand on a envie de faire quelque chose. Et c'est ce que j'ai vraiment envie de vous apporter avec ce podcast, et c'est un message qui ressort dans chaque interview, c'est que tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Et c'est vraiment quelque chose qui me fait vibrer, et c'est vraiment ma mission de vous faire comprendre que tout est possible dans la vie. Il suffit, encore une fois, de se donner les moyens. Je viens de le répéter au moins dix fois en l'espace d'une minute. Mais il faut que ça rentre dans vos esprits, dans vos oreilles. tel que c'est le cas actuellement. En tout cas, je vous remercie d'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous invite à retrouver toutes les informations d'Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition sur mon site, notamment les guides, les contrats, les templates, etc. Retrouvez toutes ces informations dans les notes de mes épisodes. Et si vous êtes coiffés à domicile, je vous invite à contacter Erika ou ne serait-ce que prendre un appel découvert, parce qu'un appel... peut changer toute votre vie. Je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

Hellooo vous !


Avec Erika aujourd'hui nous avons échangé sur la coiffure à domicile à quel point c'était une niche sous-estimée qui est en train d'éclore de jour en jour !


Retrouve ses infos ici ⬇️


👥 Mon invitée du jour : Erika FLEURY

Son Instagram : https://www.instagram.com/erikafleury_coachcoiffeuse/

Son freebie : https://www.erikafleury-formations.com/checklist


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


Tu souhaites m'aider à faire bouger les choses dans notre métier ?!

Réponds à ce questionnaire en quelque minutes : https://tally.so/r/nPbxox


À très vite 🌸


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Les supports :


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🌐 Mes différents Guides et Templates : Valentina ONLINE ACADEMY


📩 Mon guide gratuit pour un appel découverte réussi : Guide Call Secrets

✅ Ma check-list pour ne plus jamais avoir peur des périodes creuses : Check-list


La Communauté :


👉 Me rejoindre sur Instagram : @valentinadenisbeauty

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✨ Le matériel que j'utilise :

Le micro : https://amzn.to/4auyN1v

Montage : GarageBand

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🎶 Musique:

Jingle:

So Smooth - Cantroll

https://icones8.fr/music/track/so-smooth--1

Fugue :

https://icones8.fr/music


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 6 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Erika Fleury qui est coiffeuse privée et qui est aussi coach pour les coiffeuses privées. Avant, elle se définissait en tant que coiffeuse à domicile parce que c'est le terme que l'on connaît le plus. Mais depuis quelques temps maintenant, depuis un an, deux ans, depuis en tout cas qu'elle chamboule ce milieu, on entend de plus en plus parler des coiffeuses privées. pour redorer l'image de la coiffure à domicile, la coiffure privée, parce que la coiffure à domicile est une privatisation d'un professionnel qui vient à votre domicile. Donc c'est quelque chose, c'est du luxe en fait. Et aujourd'hui avec Erika, nous avons échangé sur les idées reçues à propos de ce statut de coiffeuse à domicile ou coiffeuse privée. Nous avons échangé sur le fait de... de qu'est-ce qui est important avant de se lancer dans cette grande aventure qu'est l'entrepreneuriat. Bref, c'était un échange qui était riche et que j'ai vraiment adoré. J'espère que ça va vous plaire. Je ne vous retiens pas plus longtemps, parce que c'est déjà un échange qui a duré pas mal de temps, mais je vous l'assure, ça vaut le détour. Mais avant tout, je vous dis que vous allez retrouver toutes les informations de Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources, comme toujours, dans les notes de cet épisode. Je vous souhaite une... très belle écoute. Hello Erika, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Valentina, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, c'est trop bien. Depuis le temps que j'attendais de t'avoir ici, je crois que tu faisais partie des premières personnes que j'ai invitées, vraiment quand j'ai commencé à travailler sur le projet. Donc je suis ravie de t'avoir ici aujourd'hui avec moi. Tu es tellement solaire, tellement pétillante, j'adore discuter avec toi. Du coup, aujourd'hui on va aborder le sujet des coiffeuses à domicile parce que toi-même tu es, enfin tu étais coiffeuse à domicile, mais maintenant tu es coiffeuse privée et aussi coach pour les coiffeuses privées pour qu'elles pètent tous les compteurs et les faire sortir de l'ombre et les faire briller parce qu'elles sont nées pour briller. Donc voilà, raconte-moi un peu qui était Erika ? avant toutes ces étiquettes qui étaient Érika avant et comment est-ce que tu as fini à arriver jusqu'à ce point ?

  • Speaker #1

    Alors, tout d'abord, merci beaucoup pour cette invitation. Franchement, c'est quelque chose que je ne m'attendais pas du tout. J'avais noté énormément de choses. On est début 2025, je m'étais noté tous mes objectifs, etc., ma vision pour cette année et le chemin accompli l'année dernière et tout. Et là, quand tu m'as dit, je voudrais participer à mon podcast, J'étais carrément choquée, même un peu flippée. Et je suis tellement fière de pouvoir être ici aujourd'hui. Franchement, ça me fait vraiment plaisir d'être avec toi, enfin de participer à ça avec toi. Franchement, c'est vraiment chouette. Donc, qui est Erika ? Erika, c'est un petit bout de bonne femme qui a découvert l'année dernière qu'elle était hypersensible, mais à l'origine qui est très timide, bourrée de doutes, de peurs, de sensibilité, etc. et qui, à 21 ans, a voulu ouvrir son entreprise de coiffure à domicile. Donc, j'ai fait un apprentissage. Le départ est important. Premier apprentissage, j'ai commencé à 15 ans et demi. J'étais, du coup, chez une patronne qui me faisait peur. Elle était très lunatique. En fait, quand j'arrivais le matin, je ne savais pas comment elle allait être. Elle ne m'a rien appris littéralement. J'ai fait tout le côté par lequel on doit commencer. C'est OK, mais bon, bref. le ménage, les shampoings, le balayage, etc. Et le lavage de petits papiers alus qu'il fallait réutiliser et pas jeter. Bon bref.

  • Speaker #0

    On l'a tous connu ça, je crois.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai eu mon CAP grâce à mes collègues qui me faisaient faire venir des modèles pendant qu'elle était en vacances. Et j'ai surtout eu mon CAP grâce au tra et que j'ai fourni. Sur ce coup-là, j'ai quand même eu de la chance. Et en même temps, je dis toujours, en fait, la coiffure, il y a le truc en plus. Tu sais, il y a... t'as la coiffure, la personne qui veut devenir coiffeuse, et puis t'as la personne qui a le truc en plus quoi. Le truc dans les mains, voilà. Donc j'ai passé mon CAP et ça comme ça, et après je suis partie du coup dans une... C'était un salon de coiffure de campagne, enfin mini-mini-ville, avec trois patronnes, trois drôles de dames, où j'ai appris les bases du côté homme. C'était vraiment... J'ai appris de très belles bases au niveau des coupes, etc. Par contre, j'ai appris toutes les bêtises et les erreurs qu'il ne fallait pas faire, que j'ai reproduites après à la suite. Voilà, c'est pour ça que c'était important de commencer par là. Donc, se mettre dans le porte-monnaie de la cliente, essayer d'aller le plus vite possible, blinder les rendez-vous, enfin voilà. tout ce qu'il fallait pas faire, n'avoir aucune notion des chiffres, ne pas savoir vendre, voilà, la totale quoi, la totale.

  • Speaker #0

    Toutes les erreurs qu'on peut faire, c'est bon, ça y est, tu les as faites, c'est bon, donc ça y est, t'es aguerrie à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, je suis aguerrie. Donc quand j'ai commencé, j'ai commencé à 21 ans du coup, mars 2009, j'ai lancé mon entreprise de coiffure à domicile. Je voulais en fait un peu dépoussiérer le monde du domicile et puis je m'étais dit, ouais, moi je vais faire ça. puis je vais travailler tel jour, et puis je ne vais même pas rentrer le midi. Et puis, en fait, j'étais restée vraiment sur ce qu'on m'avait montré. À cette époque-là, c'était OK, c'était comme ça pour moi. Donc, j'ai démarré comme ça. Érika, il n'y en a pas beaucoup, là où j'habitais en campagne. J'étais près de Faux-Vilanco, en pleine Seine-Maritime, en pleine campagne normande. Et j'avais aussi les cheveux rouges et noirs, parce que... Alors, pardon. C'était la mode du...

  • Speaker #0

    En rouge et noir, il n'y a plus d'espoir.

  • Speaker #1

    J'avais une voiture tape à l'œil, j'avais un look très tape à l'œil, alors que j'étais quand même très timide à la base, tu vois, c'est très contradictoire. Et voilà, du coup, j'ai percé assez vite. Par contre, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc, au bout de plusieurs années, je me suis aperçue que je m'étais plutôt renfermée à ce que les clients voulaient tout de suite maintenant. Et pas forcément, j'ai oublié un petit peu ma vision révolutionnaire du domicile. Et pendant plusieurs années, je me suis un peu laissée, on va dire, soumise un peu à la clientèle.

  • Speaker #0

    Pris dans le truc, quoi. Ok, ok, ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est ok. Qu'est-ce que je peux te dire d'autre de plus ? Mais après, c'était bien. Enfin, le domicile, je rêvais vraiment de liberté. C'était ok. Ça se passait bien. Mais en fait, quand tu gagnes moins d'un smig à la fin, tu te dis, mais à un moment donné, je crois que j'ai loupé un truc, quoi. Ce n'était pas carré. Et en 2020, donc ça a mis longtemps quand même, de 2009 à 2020, j'ai commencé à me développer et à apprendre un peu sur tout ce qui était développement personnel. Et j'ai commencé aussi les formations de balayage, parce qu'il faut dire qu'avant, je ne me formais pas. J'avais en fait, même, toute cette vision de petit, de petit, de précarité du domicile. Et je ne me formais pas. Et à partir de 2020, j'ai commencé à me former. Je me suis d'abord formée au niveau des balayages parce que je pensais que ça allait vraiment m'amener un truc en plus dans mon entreprise, que j'allais pouvoir facturer tout de suite beaucoup plus, gagner plus d'argent, etc. Parce que j'avais en fait cette soif-là à cette époque-là de dire je veux plus d'argent, je veux gagner plus quand même Et en fin de compte, à un peu plus de 10-15 formations de balayage, ça n'a rien vraiment changé dans ma vie.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    je ne savais pas les mettre en place tout simplement. Donc apprendre la technique, soit, mais à ce moment-là, du coup, je ne savais pas forcément les mettre en place. Donc ça a continué dans cette lancée-là. J'ai continué les différentes formations. Après, je suis tombée vraiment sur le développement personnel. Et là, ça a été une révélation. Parce que c'est vrai que par rapport à ce que tu... Comment tu m'as décrit tout à l'heure, on croirait que je suis quelqu'un d'assez extraverti, mais pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, tu m'aurais dit, tu seras dans un podcast, tu feras des lives sur Facebook. Je n'ai pas encore fait Instagram. Tu feras de la formation, etc. J'aurais dit,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    pas du tout. J'aurais mis un gros phare sur les joues. Je dirais, non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas ça. Et donc, je me suis déjà, moi, ouverte. Et j'ai appris à me connaître, moi, avant de pouvoir continuer à développer mon entreprise. Donc, voilà, ça, c'était un... C'était une grosse partie, ça a mis quelques mois et en même temps ça a été assez rapide. Et c'est une vraie révélation. Je me sens quand même beaucoup mieux dans ma peau, dans le personnage que je suis. Même si je ne suis pas vraiment un personnage, mais j'ai l'impression des fois d'être un personnage quand je me vois à travers un écran.

  • Speaker #0

    T'as adopté ta Sacha Fier sans toi. Mais en fait moi ce qui est marrant c'est que... Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu parler devant un écran parce que moi je t'ai connu pendant tes lives. Donc j'étais là à tes premiers lives et je vois la différence entre il y a deux ans, même pas, il y a un an et demi.

  • Speaker #1

    Alors il y a un an et demi que j'aide les coiffeuses à domicile à se développer et ça va faire presque deux ans. Ouais, ça va faire deux ans au mois de mai. que j'ai commencé les lives.

  • Speaker #0

    Et je me souviens des premiers lives, je vois clairement la différence entre les premiers lives, tu étais là, plutôt, tu tenais les mains, on voyait que tu essayais de machin, tu bougais dans tous les sens, tu étais vite distraite par autre chose. Et là, en fait, clairement, là, c'est Erika la conférencière que j'ai devant moi.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être pas quand même,

  • Speaker #0

    mais... On voit la différence, c'était genre ta glow-up de ouf. et c'est vraiment beau à voir du coup du coup annoncé les cheveux mais oui sont plus pareils mais oui les cheveux oui tu avais là tu avais la mèche là devant là elle est vraiment derrière dégage tu me gênes alors qu'avant elle était plus devant pour c'est un peu de la physionomie en fait la mèche elle était là un peu pour rassurer c'était un doudou finalement et maintenant bah là je te vois tu la dégage carrément

  • Speaker #1

    Elle est moins dans le contrôle, etc. Oui, c'est ça. Oui, c'est vraiment une grosse transformation.

  • Speaker #0

    Oui, franchement. Et c'est ça que... En fait, cet aspect-là, ça manque vachement dans notre métier parce que, comme tu dis, tu as fait 15 formations balayage, mais ce n'est pas ça qui va t'apprendre à facturer un balayage ou à le mettre en place. Moi, tu vois ce que je... Alors, moi, je... Je me suis imposée au minimum une à deux formations par an à chaque fois, mais le problème que je rencontre souvent dans chaque formation d'ailleurs, c'est justement ce côté business, ce côté développement qui est pauvre, voire quasi inexistant, c'est qu'en fait, voilà, on va te dire, voilà, tu fais ton balayage comme ça, et quand t'arrives au moment où tu poses la question combien tu factures ça, combien on pourrait facturer ça, c'est le moment qui dure cinq minutes, la personne elle va te dire, moi je facture tant. Mais elle ne va pas te dire comment elle est arrivée à facturer ça. En fait, ça dure cinq minutes, ça y est, ciao, bye bye. Tu rentres dans ton salon et après, la formation que tu as prise, elle va prendre la poussière parce que oui, OK, elle t'a formée, elle t'a dit qu'elle facturait ça 500 boules. Mais si toi, tu factures un balayage de 100 euros, comment tu passes de 100 euros à 500 euros ? C'est ça qui manque toujours dans les formations. Et en fait, ce qui amène ça, c'est le développement de soi, le développement personnel. Et de prendre confiance en soi et prendre confiance en son travail, en fait. Donc, c'est vachement important, quoi.

  • Speaker #1

    Après, tu sais, c'est un peu normal. Je rebondis sur ce que tu viens de dire par rapport aux formations. Et je ne m'en apercevais pas forcément avant, mais maintenant, oui. C'est normal. En fait, quand tu fais une formation de technique, de coupe, de chignon, etc., ils sont là pour t'apprendre vraiment leur côté spécifique à eux. Donc ça, tu sais. Mais au final... Ils ne sont pas là pour t'apprendre l'autre partie, le côté développement, le côté structure de l'entreprise. Et ça, d'abord, c'est ce qui nous manque à tout. Dans tout le monde de la coiffure, c'est ce qui nous manque. C'est la structuration de l'entreprise, des méthodes, des actions, des stratégies qu'on doit mettre en place. Parce qu'en fait, on arrive à la base, on se dit Ok, on va aller coiffer Sauf que ça, c'était avant, quand j'ai commencé, il y a plusieurs années maintenant. Mais c'est plus ce qui fonctionne vraiment aujourd'hui. Ils ne peuvent pas, en fait, ils ne peuvent pas te dire, Bon, ben voilà, oui, moi, je facture 500 euros, toi, tu devrais faire ça. Ben non, ça ne fonctionne pas parce que, du coup, on ne sait pas, déjà, quelle est la base, quels sont les besoins de la coiffeuse si elle, elle doit facturer, peut-être, je ne sais pas, j'ai une connerie, 300, 400, 700, enfin voilà. 700 euros, ça dépend de beaucoup de choses, en fait. Ça dépend des besoins d'entreprise, ça dépend des besoins de la personne et ça dépend aussi du talent et de l'expertise qu'il y a derrière. Mais

  • Speaker #0

    Carla...

  • Speaker #1

    Tu vois, d'un sens, ça comprend, mais ce que les coiffeuses aujourd'hui ne comprennent pas, c'est qu'il n'y a pas que le côté technique et nouvelles techniques de coloration, nouveaux balayages, etc. qui viennent sortir. C'est l'erreur que j'ai faite. En fait, je pensais que ça allait m'aider et ça allait continuer à me faire développer mon entreprise, enfin développer et me faire rentrer plus de clientes, etc. Sauf que… Si mon parcours client, l'expérience client, mes stratégies ne sont pas bonnes derrière, en fait, ça ne change rien du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. L'expérience client. Voilà, ça, c'est un point aussi qui manque aussi souvent. J'ai ma cliente, je vais chez elle, je lui fais sa coupe et au revoir. Alors qu'en fait, on ne pense pas à créer un parcours en se disant bonjour. De créer vraiment un... Est-ce qu'on met un massage en place dans le forfait ? Est-ce que... je sais pas est-ce qu'on impose les soins par exemple voilà pour vraiment créer un parce que à domicile on se dit oh bah je peux rien faire en fait j'ai bah si on peut tellement faire des choses je sais pas moi par exemple j'ai le côté esthétique donc moi ce que je faisais c'est que dans mes forfaits j'ai inclué par exemple pendant que la couleur elle pose je lui fais les ongles et hop ça me fait 30 euros de plus je suis au même endroit de toute façon je peux pas faire autre chose donc hop je lui fais une petite manicure vite fait comme ça elle a les ongles tout joli etc voilà mais qu'est ce qu'on peut amener d'autre enfin Et c'est vrai que souvent à domicile on se dit bon bah la couleur elle pose donc j'attends. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses à faire tellement de potentiel.

  • Speaker #0

    exactement exactement et c est maintenant on est dans une époque où si t'as pas un truc pour te différencier en fait bah en fait la cliente et va juste venir perçoit vers toi pour ton prix et du moment où si tu augmente même de 2 euros elle ira voir ailleurs parce que c'est tout ce qui l'intéresse alors que si tu mets en place un truc où elle se dit je me suis senti bien avec erika je me suis senti bien avec valentina je me suis senti bien avec je pas linda enfin voilà bref si tu lui provoque pas une émotion lors du rendez-vous, demain le moindre truc elle va voir ailleurs. Et même quand tu crées de l'émotion, la vie fait que il y a des fois, il y a des personnes qui sont dans notre chemin et puis à un moment donné, elles changent de chemin. Donc même si tu crées une expérience client, mais en créant une expérience client, tu as quand même plus de chances d'avoir vraiment une vraie clientèle qui est fidélisée, qui est là pour toi et qui ne jure que par toi. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est vraiment une très bonne stratégie, ça, le parcours client. Je suis en train de… Alors, il ne faut pas le dire. Alors, j'ai un problème, moi, c'est que je suis sans filtre. C'est-à-dire, j'ai tendance à aller dire les choses, mais il ne faut pas forcément les dire tout de suite. Normalement, tu te vois quand tu travailles sur les réseaux, les choses comme ça, des fois, tu te dis, il ne faut pas le dire tout de suite. Il faut d'abord que tu le contextualises, tu le mettes en place, etc. Bref, ce matin, j'étais en train de travailler sur deux choses sont oubliés et pour le coup ça correspond. Je suis en train de travailler sur l'acquisition client vraiment pour les domiciles pour agrémenter en fait l'accompagnement que j'ai déjà aujourd'hui et sur le parcours et l'expérience client. Bref, allez mise à part, on en parlera plus tard. Non mais c'est bien. Ouais, c'est parce que je m'aperçois au fur et à mesure et par rapport aux personnes avec qui je parle soit en DM soit du coup en appel découverte qu'il y a en fait un manque. La globalité, il y a un manque de structuration sur les entreprises. Les coiffeuses à domicile ne sont pas juste là pour coiffer et elles ne sont pas juste là pour se mettre en tant que coiffeuse à domicile pour être libre. Parce que si tu veux être libre, il faut d'abord structurer ton entreprise avant de pouvoir penser à ça. Sinon, tu feras les mêmes erreurs que, peut-être pas autant, mais peut-être les mêmes erreurs qu'on a fait certaines comme moi au départ.

  • Speaker #0

    Mais oui, oui. Et l'acquisition client, c'est… c'est hyper important parce que à domicile pour le coup contrairement au salon on n'a pas de vitrine donc notre vitrine nous c'est google internet les réseaux sociaux et si ça s'est pas alimenté bah en fait il n'y a pas d'acquisition client moi là je vois la différence parce que maintenant comme je passe je bascule vraiment côté mariage et que je parle je que mariage quasiment maintenant mais en fait je vois la différence que ben en fait j'ai pas d'acquisition client une nouvelle clientèle en prestations classiques. Et même ma clientèle actuelle, parfois, quand je mets de temps en temps le travail de ce que je fais, parce que je ne montre même plus ce que je fais en prestations classiques, il y en a qui sont là, Ah, mais je ne pensais pas que tu faisais encore ! Je dis, Ben si, mais je n'en parle pas trop ! Je n'en parle pas trop parce que je n'ai plus très envie. Mais en fait, si on ne se montre pas, il n'y a personne qui sait ce qu'on fait. Et du coup, l'acquisition de clients, c'est vraiment... un travail de longue haleine quand même. Ça demande une structure et de l'organisation pour ne pas, par exemple, poster... Tu testes le matin, est-ce que j'ai envie de poster aujourd'hui ? Tu testes la température ? Non, non, c'est vraiment, il faut avoir un planning, etc. pour bien s'organiser.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Justement, c'est ce que je disais à une de mes filles qui avait en suivi juste avant toi, juste avant le podcast. c'est que les réseaux sociaux, son site internet, Google, c'est sa vitrine. Et s'il ne s'est pas alimenté, s'il ne s'est pas mis à jour, et s'elle ne diffuse pas le message qu'elle veut diffuser, en fait, elle ne pourra pas attirer la clientèle qu'elle veut vraiment. Tu vois, la preuve, ça fonctionne avec toi. Toi, du coup, tu t'alimentes tes réseaux avec vraiment des photos magnifiques, de mariés, de modèles, etc. Et bien, du coup, qu'est-ce que… voilà, ça tape directement en visuel, du coup, tu attires ce genre de clientèle-là. Et la preuve, tu vois, une de tes clientes te dit, je ne savais pas trop si tu faisais encore... Oui, oui. Il y a une barrière, en fait, tu sais, de se dire entre... Ce que je lui ai expliqué tout à l'heure, j'ai dit, il faut discuter, il faut échanger avec la personne et il faut surtout diffuser vraiment un message pour être sûre que tu sois comprise, il faut que tu sois comprise des deux côtés.

  • Speaker #0

    Et encore, tu peux diffuser autant que tu veux, parce que souvent, il y a ça, c'est un truc où j'avais du mal un peu, je me disais, il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée, une nouvelle idée, une nouvelle idée, mais sauf qu'en fait, instagram c'est tellement éphémère que tu peux récycler autant que tu veux il y aura toujours une ou deux personnes qui te diront ah bah j'avais pas vu donc en fait il faut pas avoir peur aussi de se répéter parfois maintenant je commence à le faire aussi parce que voilà je me forme un peu plus de ce côté là mais avant je me disais il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée chaque jour machin alors que maintenant c'est quoi Au bout d'un moment, quand j'en ai marre, quand j'ai pas d'idée, que j'ai la flemme, en fait, je prends un truc que j'ai déjà posté, hop, soit je mets exactement le même, soit je remets une autre sauce, mais voilà, comme ça, c'est bouclé en cinq minutes, même pas. Donc voilà, il faut qu'elles comprennent aussi que c'est pas si difficile non plus, c'est juste, il faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça doit être intégré, en fait, dans le planning. Exactement. C'est comme le sacontat, même si c'est pas la partie qu'on préfère, on est d'accord, mais c'est hyper important. d'avoir un plan clair de savoir où est-ce qu'on a. Travailler sur les réseaux sociaux, ça fait partie intégrante maintenant pour les coiffeuses à domicile. Et ça, ça ne devrait plus forcément passer à côté. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Pareil, ce matin, j'avais un message, un DM Instagram. Est-ce qu'on est obligé d'avoir les réseaux sociaux ? En fait, c'était... Là, c'était mauvais ciblage parce que c'est une personne en salon qui me parlait. Du coup, je lui ai dit... Excuse-moi, j'ai dit... Là, je dis de toute façon, les réseaux, si tu as un manque de visibilité, il faut que tu communiques. Voilà, donc tu communiques où tu veux communiquer selon ta clientèle aussi à toi, et tu communiques. Et je dis là, pour le coup, moi, je ne peux pas trop t'aider, parce que moi, je suis spécialisée dans la coiffure à domicile et pas du coup dans les salons. Ça vaut pour tout le monde pareil.

  • Speaker #0

    Et du coup, je profite un peu, vu qu'on est un peu sur ce sujet-là, mais quelle serait la meilleure astuce de... de productivité d'après toi du coup pour que déjà quelqu'un qui veut changer les choses puisse déjà se dire je peux déjà mettre ça en place dès maintenant après avoir écouté cet épisode je vais m'étouffer voilà

  • Speaker #1

    alors la première chose ça serait de se poser déjà et de se dire qu'est-ce que je veux vraiment, qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je ne veux pas déjà, pour moi et pour mon entreprise... Après, quel est le but de tout ça ? Mon entreprise, c'est pour faire quoi ? Est-ce que du coup, je vais travailler dedans comme une malade jusqu'à en crever ? Ou est-ce que du coup, mon entreprise va me servir à vivre à côté ? Parce que j'entends toujours, je veux plus de clients, je veux plus de clients, je veux plus de clients. Je veux booker, booker, booker mon planning. Mais ça, c'est des conneries parce que du coup, tu ne peux pas que travailler dans la vie. Moi, j'aime bien dire, c'est quoi d'autre ? Qu'est-ce que tu fais d'autre que coiffer ? C'est quoi ton autre truc ? Bon bref, tu vois, je dérive un petit peu, mais… C'est pour ça de structurer son planning, de savoir, de se dire, moi je sais que le lundi matin, je me pose, j'ai comme un planner où je marque, aujourd'hui je dois faire ça, ça, ça, ça, ça, et après je répartis le reste sur la semaine. Donc là, le lundi matin, je commence toujours de la même façon. Je travaille d'abord sur ma comptabilité, je check tout. Moi, comme je fonctionne beaucoup en virement instantané, j'ai très peu d'argent à aller déposer, j'ai quelques chèques encore, et je bannis quasiment l'espèce, l'espèce, je n'en veux pas. Moi, je veux que ça arrive directement sur mon compte. Donc, du coup, j'ai très peu de remise de chèques, versement d'espèces à faire. Mais je fais d'abord ma compta, je regarde si tout est OK, tout est checké et je vois quand il y a des problèmes. Je travaille, je suis en train de programmer. Quand j'arrive, j'avoue, quand j'arrive à programmer tous mes postes de la semaine, c'est compliqué. Mais je programme, j'essaie de noter toutes mes idées pour la semaine et de programmer au moins sur une ou deux journées. de structurer tout ça, de savoir où est-ce qu'on va au niveau du planning. Ok. Voilà, pour commencer. Et ensuite, de se dire, est-ce que je veux continuer à coiffer encore tout le monde ou est-ce qu'il y a quelque chose que j'aimerais vraiment développer dans mon entreprise dans laquelle j'excelle le mieux ? C'est vraiment de partir sur de la spécialisation parce que c'est ce qui me fera démarquer des autres pour plus tard. carrément. Moi je partirais là dessus. Définir vraiment un planning, définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas pour pouvoir après voir qui est ce qu'on kiffe le plus pour faire ça dans sa vie parce que quand tu es d'accord, je pense que tu es d'accord, normalement quand tu te lances à domicile tu te lances par une certaine liberté. de façon d'exercer notre métier. Pourquoi aller sans kikiner, à continuer à faire comme si on était en salon ? Parce que la plupart du temps, c'est ce qui se passe.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    Définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. Et puis après, faire partie intégrante dans le planning de tout ce qui est dire, Bon, ben voilà, j'ai besoin de faire tant de chiffres d'affaires. Pour faire ce tant de chiffres d'affaires-là, il faut que je fasse rentrer 30 clients. Ou alors, il faut que je dise, si c'est que de la coupe, il va me falloir tant de coupes pour y arriver, il va me falloir tant de balayages pour y arriver, tant de personnes. Enfin, voilà, dans ce sens-là, de structurer un petit peu les chiffres. Et surtout, je dirais plutôt même, c'est de, s'il y a des choses qu'on ne comprend pas, c'est d'aller se former là-dessus. Parce que partir à l'aveuglette en 2025, pour moi, c'est terminé.

  • Speaker #0

    Ce n'est plus possible. Là, tu vois, par exemple, dans la formation en ligne, on dit que... l'argent est dans les mails mais dans notre cas je dirais que l'argent est dans le planning donc donc comme tu dis en fait c'est pas tant aller chercher plus de clients plus plus plus plus de clients mais c'est de vraiment se poser comme tu dis et de voilà qu'est ce que j'ai besoin qu'est ce que j'ai plus envie qu'est ce que j'ai envie de faire et de poser tout ça sur papier de poser ça sur ton planning prendre des rendez vous avec soi et comme tu dis souvent qu'est ce que tu fais à part coiffer la plupart des gens ils vont dire bah je sais pas obligé vraiment de faire les réseaux sociaux bas ouais ouais ouais mais en fait ça se planifie ça se planifie en fait Moi je sais que c'est que moi j'ai toujours enfin moi c'est surtout parce que j'ai une mémoire de poisson rouge donc s'il note pas j'oublie tout Mais finalement c'est une force parce que du coup vu que tout est noté bah t'as pas le choix en fait c'est Il y a quelqu'un qui me disait il n'y a pas longtemps, c'est que l'esprit humain, ce n'est pas qu'il a peur du vide, mais en gros, quand il y a un truc vide, il faut absolument qu'il le remplisse. Donc si sur leur planning, elles ont des moments vides, tu sais, pendant les périodes creuses, la question qui tue, Oh là là, c'est comment chez vous en ce moment ? Ici, c'est très calme. En fait, moi, je n'ai pas le temps de me poser cette question. Quand c'est calme, j'adore les moments calmes parce que du coup, j'ai mon moment préféré où j'ai mes plaides. Je me... pose devant mon ordi et c'est là où ça m'a permis de créer ce podcast, c'est là où ça me permet d'aller chercher une clientèle haut de gamme qui est prête à payer des centaines voire des milliers sur les prestations donc les périodes calmes mais c'est une mine d'or et c'est ça que les coiffeuses à domicile ne comprennent pas, c'est que les temps calmes, c'est une putain de mine d'or en fait, c'est là où t'as le temps de te poser vraiment et de te demander... qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je veux plus, et d'aller chercher ce que tu veux, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, c'est pour ça, il n'y a aucun... On m'a appris dans la vie, il n'y a aucun... Ma mère, elle dit toujours, chaque problème, sa solution. Et il n'y a aucun... En fait, c'est fini. Les blocages, on se les met nous-mêmes. Nos propres limites, c'est nous qui nous les mettons. Et moi, je suis la première. Je suis la première à douter, je suis la première à avoir peur. J'ai fait un truc de folie le 31 décembre 2024. Moi, j'adore le j'aime bien contrôler Je note tout, je dois contrôler, etc. Et j'ai fait de la patinoire. Et ça, c'est un truc, c'est compliqué. La glisse, pour moi, c'est compliqué. C'est pas que la glisse ne m'aime pas, mais de lâcher prise, de se laisser aller. Alors, je me laisse aller, je sais lâcher prise à certains moments. Mais ça, ce truc-là, juste pour kiffer l'instant, ça, c'est compliqué pour moi. Mais je l'ai fait. Je me suis dit, allez, Erika, t'as passé une putain de bonne année, la 2024. Là, il est temps de finir en beauté. Et j'y suis. Alors, ça a été dur. Je me suis dit, bête. Mais je suis restée au bord, j'avoue. J'ai fait une dizaine de fois le tour au bord, mais je l'ai fait. Et ça, c'est hyper jouissif de se dire. En fait, je me mettais cette barrière-là de dire, non, je ne vais pas le faire. Qu'est-ce qu'ils vont penser, machin ? Non, ce n'est pas possible. Moi, je ne vais pas y arriver. Enfin, tout ce que... toutes tes petites pensées, la négative, cette petite croyance que tu te mets dans la tête, en fait, tout est possible. La preuve, parce que du coup, j'ai réussi à faire un truc. Moi, j'ai une phobie. Je raconte ça tout le temps dans mes formations. Ça permet de se rendre compte des choses. J'ai une phobie du toboggan, pareil. Le toboggan,

  • Speaker #0

    c'est ma phobie. Ah oui, je me souviens, ouais. Mais ça aussi, tu l'avais réussi.

  • Speaker #1

    Et j'en fais depuis deux ans. Alors, attention, je fais que des petits trucs tranquilles. Mais du coup, et je freine avec mes pieds, mes pieds sont comme ça, je freine. Mais en tout cas, enfin voilà, je l'ai fait et j'ai réussi. Et en fait, c'est important de se dire qu'il n'y a aucune limite dans la vie. Il faut juste se créer des opportunités. C'est pas mal celle-là. Elle est bien.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup. Elle est bien beaucoup. J'aime beaucoup. En fait, les peurs... C'est là-dedans. C'est juste là. Moi, tu sais, maintenant qu'on parle de phobie, moi, si tu veux, j'ai la phobie des animaux. Enfin, particulièrement des chiens. Parce que quand j'étais petite, en fait, à chaque fois que je voyais un chien, le souvenir qui revient, c'est que j'étais en train de jouer et d'un coup, j'avais une amie et d'un coup, le chien qu'on avait à l'époque s'est mis à courser une amie à moi et l'a mordu. Et du coup, le chien, je crois, il a dû se faire abattre parce qu'après, je ne l'ai plus revu. Enfin, bref. Mais du coup, à partir de là, j'avais peur des chiens et ça s'est transmis sur tous les autres animaux. Il y a encore cinq ans en arrière, si je voyais un chien arriver sur le même trottoir que moi, je changeais de trottoir. Jusqu'à petit à petit, j'ai dit non, je reste sur le même trottoir et jusqu'à arriver à... Bon, je reste à un mètre et jusqu'à... J'ai réussi à caresser et aujourd'hui, j'ai mes amis, ils ont un chien. clairement elle me voit ça y est elle passe tout son temps sur moi et tu vois et pour dire en fait les peurs les phobies tout ça etc bon tout dépend du niveau mais c'est là dedans c'est là dedans c'est à nous c'est nous qui choisissons si on se laisse maîtriser par la peur ou si on va au delà de la peur et toi pour les toboggans pour la glisse etc enfin ça a l'air anodin comme ça mais si on allant par dessus des peurs comme ça dans nos vies personnelle, etc., ou même dans les vies pro, qu'en fait, on avance, en fait, parce que si on reste bloqué, on ne peut pas avancer.

  • Speaker #1

    Exactement. Et après, ce n'est pas facile, c'est sûr. Ce que tu as fait, ce n'est pas facile, mais c'est possible. Et c'est ça qu'il faut en faire. Et de toute façon, on aura toujours peur de quelque chose. C'est ancré en nous, depuis longtemps. On aura peur d'un truc. C'est juste, il faut savoir maintenant, si la peur t'arrête tout de suite, ou si tu vas... faire un truc, un allié ou l'opportunité de se dire, bon ben voilà, j'ai peur, mais pourquoi ? Mais c'est peut-être une bonne peur justement pour aller de l'avant et sortir du moment présent en fait, sortir de cet instant, sortir de ta zone de confort, pardon, je cherchais mes mots.

  • Speaker #0

    Et puis même, je me dis à partir du moment où on n'a plus peur, c'est quand on est dans une zone de confort et c'est limite plus dangereux je dirais en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'a fait, vu qu'on est un peu dans la philosophie, qu'est-ce qui t'a fait sentir inspirée récemment ? Je pose des questions, tu ne t'attendais pas.

  • Speaker #1

    Je n'ai même pas répondu quand même comment je suis devenue coach.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Tu vois, je suis partie.

  • Speaker #0

    Mais t'inquiète, on allait y revenir. On y reviendra. Ouais,

  • Speaker #1

    En fait, je me suis tout simplement, j'ai pris du temps pour moi et je me suis écoutée. Donc en fait, je me suis pris, comme tu dis, il y a des sortes de rendez-vous pour moi. Alors moi, j'écris. Alors il faut savoir que j'ai beaucoup plus de facilité à écrire qu'à parler. Voilà. Mais bon, pour l'instant, ça ne se passe pas trop mal. Donc j'écris beaucoup. J'analyse énormément. En fait, je m'écoute. Mais je m'écoute dans le bon sens, c'est-à-dire je m'écoute pas Oh, elle a flemme aujourd'hui, vas-y, mode canapé, plaide et au pied du poil. Je m'écoute se dire Pourquoi je ressens ça aujourd'hui ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre, c'est dans ma tête, ça dure quelques secondes en général. Mais de se dire là, souvent, par exemple, la semaine dernière, il y a encore 15 jours, je tombais énormément sur des heures miroir. Il y a des périodes comme ça. Il y a quelque chose. Mais en fait, quand tu n'as pas… plein, il faut se dire, qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce qui fait que je reçois tout ça aujourd'hui. Quand on reçoit plein d'heures de miroir, j'ai appris. Parce que du coup, je consomme énormément de contenu, beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu. Autre que des conneries, je consomme énormément de choses, je n'aime pas regarder des trucs pour rien. Bon, bref. Et je me dis, donc ça, ça veut dire que tu es alignée et tu as fait quelque chose qui fait que tu vas être sur le bon chemin. Donc, moi, ce qui est réellement fait, c'est depuis... l'automne dernier.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça, depuis l'automne dernier. Et le après Cancun, ce fameux séminaire de Julie Véron de Cancun, le après ça, il y a eu un avant et un après. Tu vois, rien que dans l'aspect physique. Quand j'ai commencé à me développer en 2020 et jusqu'à aujourd'hui, j'ai subi deux transformations physiques. Au niveau de mes cheveux surtout. C'est bizarre, mais c'est comme ça. J'avais les cheveux au carré au niveau des épaules, j'ai tout coupé pour vraiment faire une coupe totalement différente et donner un bon coup de peps. Et là, j'ai lâché le contrôle, lâché prise pour laisser mes cheveux revenir au naturel. Alors je ne me souvenais pas du tout qu'ils étaient un peu frisés. J'ai même un peu plus de difficulté à les dompter parce que ce n'est pas la partie que je préfère ou dans laquelle j'excellais. mais j'apprends j'apprends au fur et à mesure à les mettre en place donc tu vois au début ils sont bien mais après ils se mettent un peu dans tous les sens bref en fait je m'écoute et je me pose et je note énormément Ouais, c'est vraiment ça. Et j'écoute beaucoup de choses qui m'inspirent.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour la bascule, quel a été le déclencheur pour que tu deviennes coach du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un switch. C'est fin, début, tout début de 2023. Et je ne me souviens pas de ce switch-là, tu sais, comme un palier passé. Et d'un seul coup, je me suis dit, mais... Parce que... Alors, attends. On va revenir sur autre chose. Normalement, quand j'ai commencé à me développer, à structurer, parce qu'il y a un jour où j'ai pris une formation pour me développer personnellement et pour structurer mon entreprise. Le but, pour moi, c'était à un moment donné de basculer et d'ouvrir, de reprendre un salon ou d'ouvrir un salon. Ça ne s'est pas passé comme ça. Des signes se sont mis sur mon chemin. J'ai eu trois signes. Je ne vais pas forcément rentrer dans les détails parce que je n'ai pas forcément envie aujourd'hui. Mais le troisième signe, je me suis dit à un moment donné, à quel moment tu n'as pas compris ? que les salons ne sont pas faits pour toi, toi c'est le domicile. Voilà, donc après une fois que j'ai passé ce palier-là, j'ai continué mon chemin, etc. Et après je me suis dit, quand j'ai vu que j'avais bien évolué en très très peu de temps, je me suis dit mais en fait c'est ça, j'ai dit mais si toi Érika, coiffeuse au fin fond de ta campagne, Normande, etc. tu as réussi. à te développer et à pouvoir te rémunérer correctement enfin, à développer du chiffre, à avoir une clientèle qui te respecte, qui respecte ton travail, à avoir appris à fixer des limites, à dire non, etc. Mais en fait, moi, je peux le faire, les autres, elles peuvent le faire aussi. Sauf qu'il existait encore très peu de personnes qui parlaient au domicile. Parce que c'est ça le problème en fait. C'est que personne ne parlait au coiffeur à domicile. Maintenant, ça commence à...

  • Speaker #0

    Ça commence,

  • Speaker #1

    oui. Je pense que je suis une des pionnières. Mais là, ça commence à venir. Il va falloir pareil de se démarquer au niveau de ce côté-là. Mais c'est vraiment ça. Je me suis dit, si moi, je l'ai pu le faire, les autres peuvent le faire. Et peuvent peut-être faire le même chemin que moi. Ou du moins, adapter tout ce qui fonctionne pour nous, pour le domicile. Ça a commencé comme ça. Ça a commencé avec le programme DOMS que j'ai mis en place. J'ai développé un groupe. C'était les Dom Sœurs de Longues, sur un groupe Facebook, un groupe privé. Et puis après, depuis seulement l'année dernière, je développe Instagram. Instagram, je ne connaissais pas du tout. Donc, je suis aussi en apprentissage d'Instagram, moi, pour le coup. Mais entre-temps, depuis fin 2023, j'ai accompagné plusieurs dizaines de coiffeuses à domicile à développer leur entreprise. Voilà.

  • Speaker #0

    et vu que tu parlais de pionnières mais je sais pas toi mais c'est vrai que justement être le pilier pionnières dans ces domaines qui sont inexistants dans les métiers de la coiffure moi ce que j'ai trouvé dur parce que alors autant il ya voilà ça commence à venir de côté coiffure etc et commencer à avoir pas mal de coachs qui commencent à germer mais du coup moi j'ai choisi encore une niche dans la niche un peu comme toi avec la coiffure à domicile parce que c'est une niche dans la niche c'est ma niche donc moi j'ai choisi la partie mariage parce que c'est là où je m'éclate le plus etc et je sens que voilà en fait il y a un côté éducation il faut déjà éduquer le public à ce genre de domaine et leur amener une réflexion avant même de se dire même on va leur vendre une formation pour développer parce qu'il faut déjà qu'elle soit familière avec ce métier à ce milieu là parce que le plus souvent ce qui sort c'est encore un coach ça y est l'autre elle sort et elle se met coach et puis voilà mais en fait n'importe qui peut être coach mais mais ça demande quand même un travail sur soi en amont et il faut que les gens comprennent que bah c'est pas on se met pas coach juste pour dire que c'est sympa juste pour dire Non, il y a vraiment un travail en amont qui a été fait sur plusieurs années, souvent, parce que le développement personnel, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi, par exemple, les chiens, ça m'a pris des années à ne plus avoir peur des chiens. Et encore aujourd'hui, j'en ai peur. Ça dépend des chiens. Mais voilà, je trouve que ce qui est difficile, c'est qu'il y a déjà ce travail d'éducation à faire où il faut amener cette réflexion qui est parfois inexistante auprès de notre public. avant de commencer alors donc c'est cette partie là qui est parfois épuisante qui est parfois turame quoi en fait il faut répéter je dis toujours j'ai toujours cette image mais en fait c'est vraiment ça c'est c'est comme les enfants en fait il faut répéter régulièrement les

  • Speaker #1

    choses pour que ça rentre Et je suis assez contente. Il y a une chose qui ressort, ça fait depuis 2022 que je fais ça, c'est de dire que la coiffure à domicile est un service privatif. Et ça commence depuis l'automne 2024 à faire écho. Quand je vois certains groupes sur Facebook, je commence à voir que ça fait écho parce que du coup, moi, je vais quasiment plus sur Facebook. Souvent, je l'ouvre, je fais 1, 2, 3, Instagram ou TikTok. Bref. Mais je vois que ça commence à faire écho. Effectivement, tout le travail fait en amont a fait écho. Ce n'est qu'un début. En fait, il faut avoir conscience vraiment de la réalité, de se dire, effectivement, si aujourd'hui m'arrive ça, c'est peut-être que je ne fais pas les bonnes choses ou peut-être que j'ai un problème. Après, la suite, c'est comment je peux sortir de ça qui je vais aller voir pour me faire aider. On est là.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    on est là.

  • Speaker #0

    On est là. Érika pour le domicile, moi pour les mariages.

  • Speaker #1

    Et coach, en fait, au début, j'ai eu un problème avec ce mot-là parce qu'effectivement, coach, on en voit partout. Sauf qu'en fait, on est reconnaissable par ce mot-là maintenant. Et moi, je suis donc coach en développement des entreprises de coiffure à domicile. C'est vraiment ça l'idée. Parce que moi, je vais vraiment travailler plutôt la partie de structuration, la partie tarification. Mais en même temps, au début... faire comme moi j'ai fait, c'est-à-dire travailler sur le développement personnel pour retirer et balayer certains blocages. Après, on passe sur le côté plus stratégique. Parce que du coup, si moi je t'amène, même dans le podcast, si je dis tout ce qu'il faut faire pile poil, si la personne n'est pas dans sa tête consciente qu'elle doit changer ou qu'elle va changer, elle ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Mais chasse le naturel et reviens en galop. comme on dit. Et il faut changer le naturel, donc il faut aller à la source et changer le naturel, c'est-à-dire que il faut changer, faire un... pas un lavage de cerveau, mais il faut un reset de la façon de penser, parce qu'il y a tellement je trouve, surtout dans la coiffure à domicile, autant en salon ça va, mais dans la coiffure à domicile, il y a du boulot à faire, c'est qu'il faut vraiment changer les mentalités. Parce que d'ailleurs, l'idée reçue qu'on a le plus souvent dans la coiffure à domicile, c'est que ça ne doit pas être cher. C'est qu'on n'est pas cher. C'est l'idée reçue numéro un qu'on a sur notre métier. Après, si tu en as d'autres, vas-y, dis-nous. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Celui-là, je l'adore. La coiffure à domicile, il ne faut pas être cher. Et puis encore, même la semaine dernière, tu vois, lundi dernier, j'ai partagé une série de stories. C'était une de mes consoeurs. une consœur en salon qui disait bah ouais mais tu es plus cher que nous et alors non mais sérieux mais c'est quoi le délire en fait nous donc comme je disais tout à l'heure c'est un service privatif on fait on sait ce qu'on se rend pas forcément compte on fait déplacer une professionnelle du cheveu chez soi rien pour soi déjà rien que ça ça doit tilter dans l'idée de se dire merde normalement normalement c'est censé être plus cher c'est privatif c'est comme on l'a déjà entendu plein de fois, mais c'est un coach sportif, un chef de cuisine qui vient chez toi. J'aimerais ça. Ils viennent faire la...

  • Speaker #0

    Le médecin, quand il vient chez toi, c'est plus cher.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ça, c'est des préjugés qui ont la vie hyper dure. Mais en fait, au fur et à mesure, moi, je dis toujours, c'est ce que j'apprends à mes filles, une personne après l'autre, une cliente après l'autre, toujours le même message et en force, en fait, à le marteler un peu, et ça va rentrer, ça va venir.

  • Speaker #0

    Non, non, mais ça... Ça rentre, ça rentre, je le vois. Enfin, il y a des choses, elles bougent.

  • Speaker #1

    Oui, ça change. Ça change. Déjà, moi, quand je les vois en appel, quand je les ai en appel découvertes, déjà, je vois la différence entre les premières que j'ai eues en 2023 et aujourd'hui. Voilà. Sauf que, je voudrais mettre une petite aparté, c'est qu'en fait, dans la vie, tout est possible, mais il n'y a rien de facile. Il faut juste avoir la volonté d'y arriver. Moi... je suis comme tout le monde en fait je suis aussi maman de trois enfants, donc deux réellement à moi et puis ma belle-fille qui vit à la maison j'ai un mari, j'ai une maison j'ai pas de chien parce que je suis allergique aux poils de chien j'ai une maison, je suis maman je suis entrepreneur, je suis coiffeuse on a tout un tas de casquettes là mais en fait quand on veut, on peut mais il faut savoir en fait rien n'est facile, on peut pas dire du jour au lendemain je vais avoir 10 000 abonnés je vais avoir 10 000 sur mon compte C'est possible de se développer, mais il faut être conscient de passer par des phases compliquées. C'est pour ça qu'en fait maintenant, j'ai comme, on va dire... tout ce que j'ai fait moi ou j'ai réussi à me développer parce que je me suis fait accompagner, j'ai voulu retransmettre différemment, mais à la façon du domicile, pour les autres coiffeuses. Et ça fonctionne. C'est comme ça que c'est venu, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, parce que souvent, la question qui revenait souvent, je trouve, dans les groupes Facebook, la question qui tue, c'est Ah, je viens de faire ma tarification, est-ce que vous pouvez regarder ? Est-ce que ça va pour vous ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors, tu as deux ou trois sortes. La seule qui va dire, ouais, c'est OK. Moi, je suis moins cher. C'est plus cher. Tu vois, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais en fait, à quoi ça va t'avancer ? Ce n'est pas ton prix en lui-même qui va faire que tu vas gagner plus. C'est comment tu vas l'amener. C'est ce qu'on disait tout à l'heure. C'est ça. C'est l'expérience client. Et aussi, un développement sur toi. Parce que déjà, si tu augmentes, il faut assumer l'augmentation que tu vas apporter. Parce que tu sais, à la caisse, là, il faut faire un travail sur toi pour assumer, chiffrer à ta juste valeur. Parce que ce que je trouve dommage souvent dans le métier, c'est que j'en vois tellement qui font un travail de dingue, un travail magnifique. Des fois, je vois sur des groupes, elles te font un blond polaire, mais même moi, je n'ai jamais fait un blond polaire aussi beau. 90 euros, je dis à un moment donné j'ai envie de tout jeter là.

  • Speaker #1

    Il y a un travail sur elle à faire d'abord parce que du coup souvent elles ont peur de de manquer de clients parce qu'elles vont être plus chères que les autres.

  • Speaker #0

    C'est ça mais si tu mets trois fois plus tu auras besoin d'une seule cliente à la place de trois. Voilà donc c'est la différence, tu gagneras autant, tu seras moins épuisé et plus épanoui au final donc voilà. Et c'est pour ça que ce podcast est important parce qu'au moins ça... En fait, avec ce podcast, je voulais déclencher des réflexions. Avoir en ayant les histoires de chacune, déclencher des réflexions. Et en fait, finalement, on se rend compte qu'on a un peu toutes la même histoire finalement. Et c'est ça qui est fou parce qu'on a toutes la même histoire, mais au final, on est souvent chacune de notre côté au final.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fin de compte, on n'invente rien. C'est juste qu'on a repris des choses qui existent déjà et on a repris dans le bon sens. C'est-à-dire que… Comment je pourrais dire ça ? Oui, nos parcours, les états par lesquels on passe, en fait, se ressemblent parce qu'à un moment donné, qu'est-ce qui fait que ça ne fonctionne plus ? C'est qu'il y a un travail sur soi à faire d'abord. Et après, une fois que tu es OK avec ça, comme tu dis… Tu peux faire un travail sur ton entreprise. Et il y a quelque chose que je vois, j'ai vu une vidéo ce matin de Margot Klein, c'est une entrepreneur, qui expliquait qu'il y a de plus en plus de personnes qui se lancent à leur compte pour de mauvaises raisons.

  • Speaker #0

    Oh, mais ça, oui.

  • Speaker #1

    Alors, beaucoup de micro-entrepreneurs qui se lancent de mauvaises raisons, en fait, qui veulent. gagner, je vais pas reprendre exactement ces mots, mais je veux reprendre l'idée de ce qu'elle a dit et j'ai trouvé, je me suis dit tiens faut que j'en parle aujourd'hui c'est obligé parce que c'est exactement ce qui se passe dans le monde du domicile c'est que des nanas veulent se lancer à leur compte pour être indépendant, pour se sentir libre, pour gagner un peu ce qu'elle gagne aujourd'hui, voir un petit peu plus mais en fait ce sont tout simplement des salariés déguisés ouais en fait elles veulent la même chose sauf qu'elles veulent pas de patron dessus de leur tête sauf que entrepreneur, la vision d'entrepreneur et l'entreprenariat, c'est loin d'être la vision du salarié. C'est-à-dire qu'il va falloir aller se bouger le cul-cul pour pouvoir aller bien faire les choses correctement, pour pouvoir développer du chiffre d'affaires, développer de la clientèle, etc. Et je me dis, ce qu'elle a dit, c'est ça. Et à domicile, depuis quelques temps, c'est exactement ce qui se passe. C'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de coiffeuses qui se mettent à domicile par question de liberté de pleuvoir.

  • Speaker #0

    Depuis le Covid, surtout.

  • Speaker #1

    surtout depuis le coût là il ya une grosse montée de dernière j'en ai énormément qui viennent en dm qu'est ce que comment attendent comment ils viennent souvent comment vous avez fait pour vous lancer ouais c'est ça qu'est ce que je dois faire tu vas à la chambre des métiers tu leur demande non mais après je leur dis souvent les choses basiques c'est des qui tu veux coiffé qu'est ce que tu veux qu'est ce que ce qu'on a dit tout à l'heure parce que c'est vraiment c'est la base mais du coup c'est vraiment ça c est ce Elle veut être indépendante, mais elle ne se rend pas compte dans quoi elle se met dans les... Au niveau de... Je suis en train de m'embrouiller là. Elle ne se rend pas compte vraiment dans quoi elle met les pieds. C'est vraiment ça. Et ce qui va se passer, c'est comme ce qui s'est passé il y a quelques années et comme ce qu'il y a là au niveau des salons. C'est-à-dire que plus on est, en fait, plus il y a de choix pour la clientèle autour et il y en a qui vont gagner. Et il y en a qui vont perdre. Pourquoi il y a plein de salons qui ferment et à un moment donné, ça a poussé comme des champignons les salons. Et là, les gens, ils veulent une expérience. Ils veulent du coup qu'on prenne soin d'eux, qu'on soit là que pour eux. Donc il y a énormément de salons privés qui se développent et le domicile qui se développe. Sauf qu'il n'y aura pas de la place pour tout le monde. Et ça, je le dis, il est temps de se démarquer, de se spécialiser dans un truc ou d'avoir un truc en plus, la différence qui fera que... La cliente t'appellera toi et pas la personne d'à côté. Là, il va se passer exactement ce qui s'est passé il y a quelques temps avec les salons. C'est-à-dire qu'il y en a plein qui vont…

  • Speaker #0

    Là, ça va vite arriver parce qu'on en parlait tout à l'heure avec Jessica du même sujet, qu'il y a plein de salariés déguisés qui se lancent à leur compte. Et que là, du coup, je ne sais pas si tu as vu, mais le seuil de TVA va baisser. Apparemment, il va passer à 25 000, je crois. Je vais rire, pardon. Parce que le fameux truc qu'elle dit souvent les coiffées à domicile, ah non, mais je ne vais pas mettre trop cher, parce que sinon après, je ne vais pas aller à la TVA. Du coup, non, mais je vais rester en dessous pour ne pas payer la TVA.

  • Speaker #1

    Je ne dis rien parce que je n'étais pas réavent. Je me disais, en fait, on a une mauvaise éducation au niveau de l'argent et de l'éducation financière. Et comme en fait, quand tu te lances, tu ne sais pas vraiment dans quoi tu t'embarques. Tu répercutes les erreurs que tu as apprises quand tu étais en apprentissage ou plus jeune, etc. Et tout va bien. La TVA, c'est nos stress. En fin de compte, la TVA, normalement, ce n'est pas nous qui la payons, c'est les clients. C'est juste qu'on l'a effectuée. Ça fait partie du jeu d'entrepreneuriat. Pour moi, ça fait partie de ça. On la stocke pour redonner à l'État. C'est comme ça. En France, c'est tout. Et si tu n'es pas en accord avec ça, soit tu t'en vas ailleurs ou soit tu restes à ton mode salarié.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, laisse la place à ceux qui veulent vraiment payer la TVA. Moi franchement, quand je me suis lancée, mon objectif c'était d'atteindre le seuil le plus vite possible. Quand je me suis lancée, je me suis dit, si j'ai la TVA, ça veut dire que je suis un bon. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça en fait. C'est de dire que tu as développé suffisamment de chiffres déjà pour tribunérer correctement. Et de ne pas avoir ce fameux smig des coiffeuses.

  • Speaker #0

    C'est clair. pas mal discuté, mais du coup là j'ai quelques questions, on va dire un peu brand voice, un peu des questions que je pose un peu à tout le monde pour finir un peu l'interview. Donc l'une des premières questions c'est si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre, qu'est-ce que ce serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Un seul, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut choisir, attends.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment la chose que tu veux ?

  • Speaker #0

    waouh ah j'en ai des frissons c'est vrai ah ouais non franchement c'est ça est ce que c'est ce que tu veux vraiment et c'est ça ouais est ce que tu te vois ouais waouh c'est vrai c'est une vraie question mais

  • Speaker #1

    oui mais alors si ça paraît pour certaines personnes lambda on va dire pardon de dire ça mais vraiment ça peut paraître en fait vague les molles nues les molles nues ouais c'est bien ça c'est ça qu'est ce que tu veux vrai En fait, est-ce que c'est ce qui va te correspondre ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pas juste pour, soit disant, être libre, ou soit disant, puis avoir le patron sur le dos, c'est pas ça. Là, il faut remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est pas comme ça. Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Non mais c'est ça, moi tu vois par exemple la coiffure à domicile, on en a déjà parlé, mais moi pour moi j'avais un patron qui me disait les coiffeuses à domicile c'est juste des coiffeuses ratées qui peuvent pas travailler en salon, qui font n'importe quoi etc. Donc moi c'était ça que j'avais comme vision de la coiffure à domicile, j'ai jamais voulu travailler à domicile. Donc c'est vrai que cette question-là, quand tu l'as posée, j'avais l'impression que tu me l'as posée à moi. Est-ce que c'est ce que tu veux vraiment ? Ben non, ce n'est pas ce que je veux, être coiffeuse à domicile. Moi, je veux être impératrice, bordel ! Mais bon, je n'ai pas le choix, je vais faire du domicile. Mais non, non, vraiment, c'est vraiment... L'image que j'avais de la coiffure à domicile, c'était vraiment ça. Pour moi, c'était les coiffeuses ratées qui ne peuvent pas travailler en salon parce qu'elles n'ont pas les compétences pour, et du coup, elles se lancent à domicile. Et parce que tous les jours, tout le temps, il disait ça. Il le disait même aux clients. Tu vois, c'est le genre de patron bien misogyne, bien tout ce que tu veux. Voilà, les femmes, c'est là. Et voilà, moi, je suis un bonhomme. Enfin bref. Et du coup, c'est vrai que quand je me suis lancée à domicile, déjà, je ne voulais pas ça. Mais moi, j'ai toujours su que je ne suis pas faite pour être salariée. Vraiment, même ça m'est déjà arrivé. Le nombre de fois où je me suis dit je vais refaire mes CV, que je vais postuler quelque part. Même maintenant aujourd'hui, alors que j'arrive à faire des contrats à plusieurs milliers, il y a des jours où j'en ai marre parce que le domicile, je n'aime pas ça. Il y a des jours où je me dis je vais faire un CV et puis dans la seconde après, je suis mort de rire parce que clairement, je ne suis pas faite pour être salariée. Ce n'est même pas un rêve, ce n'est absolument pas possible. Et c'est vrai que si on ne trouve pas vraiment le truc qui nous tient, on ne va pas tenir longtemps. Et moi, ça va, j'ai trouvé le truc qui me tient. Et j'essaie toujours de me développer, de me renouveler, parce que moi, la routine, clairement, ça me tue.

  • Speaker #1

    Toi, tu as toujours besoin d'un nouveau projet. Tu as toujours besoin d'avoir l'esprit occupé, de faire de nouveaux trucs et de le faire avant tout le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, c'est ça. Ah, tu as bien vu le truc. Moi, c'est vraiment… Moi, je suis une perpétuelle pionnière. J'ai envie de tout le temps, de l'innovation, en fait, de me dire, mais attends, mais… Mais en fait, moi, c'est le truc que j'ai dans la tête, c'est que genre, je vais parler avec quelqu'un et sur une minute où je parle avec quelqu'un, j'ai déjà 10 idées de boîtes que je pourrais ouvrir dans la seconde. C'est ça le problème aussi parfois, c'est qu'en fait, il y a trop d'idées, mais pas assez de temps, pas assez d'énergie pour tout faire. Donc voilà, mais ouais, c'est se poser si on veut, qu'est-ce qu'on veut réellement, quoi, si on veut réellement ça.

  • Speaker #1

    Franchement, ça serait, en résumé, c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est le meilleur conseil que tu puisses donner vraiment à quelqu'un. Parce que se lancer pour faire de l'argent, je m'entends quand je dis ça, parce que moi, j'adore l'argent. Mais se lancer juste parce que je veux faire de l'argent ou juste parce que je ne veux plus de patron,

  • Speaker #1

    ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Il faut un big why.

  • Speaker #1

    Du coup, ça peut vraiment faire un filtre de ça, de la personne qui veut vraiment se lancer à domicile pour une belle raison ou celle qui se dit, non, c'est juste, de toute façon, je n'en ai marre d'être là où je suis. Voilà, ça sera bien, c'est facile le domicile.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, pas du tout, pas du tout. Toi par exemple, tu as voulu lancer ton salon et au final tu t'es dit je suis faite pour le domicile. Ça c'est vraiment ton truc. Moi je le savais d'avance que je n'étais pas faite pour ça. Moi clairement, au bout de six mois où j'étais à mon compte, j'ai déjà lancé un autre projet parce que le domicile, je savais très bien que je n'allais pas tenir longtemps. Là pour le coup, je suis encore à domicile, pas par choix. par obligation, mais en fait à chaque fois je continue de chercher une échappatoire pour faire le moins de domicile possible parce que c'est pas ce que je veux réellement finalement. Et c'est vrai que c'est une vraie question à se poser. Ou alors si c'est pas ce qu'on veut réellement, est-ce que c'est quelque chose qui va nous aider à atteindre nos buts ? Et moi c'est ce qui me tient à domicile parce que c'est quelque chose qui va m'aider à atteindre mes buts futurs quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que toi t'as adapté en fait le domicile, enfin t'as adapté le domicile pour toi ? C'est-à-dire que tu as fixé tes propres règles à toi. Et c'est ce qui est hyper inspirant. Non, mais hyper inspirant. Et moi, j'entends parler de toi des fois quand je suis en appel découverte. T'as rien ? Oui, je suis telle personne et tout. Je connais, c'est Valentina. En fait, du moins sur les coiffeuses qui veulent vraiment se spécialiser au niveau de l'événementiel, du coup, elles te suivent la plupart du temps, celles que j'ai en appel. Je n'en ai pas énormément de ce côté-là, mais à chaque fois, du coup, elles me parlent de toi. Je dis, mais oui, mais en fait, c'est ça. C'est tu. peux poser tes propres règles. C'est ça la liberté du domicile, tu peux imposer tes propres choix. C'est juste qu'il faut avoir le bon mental, la bonne posture pour pouvoir continuer à l'affirmer dans le temps. Et comme tu disais tout à l'heure, le message que divulguait ton ancien patron, le message, c'est hyper important. Qu'est-ce qu'on dit à la cliente ? Je le dis tout le temps à mes filles. Faites attention aux messages. Même quand on reçoit des messages privés pour dire c'est combien, c'est cher, machin. En fait, mais non. C'est déjà toi dans ta mentalité, dans ta façon de faire et dans ce que tu dis. Est-ce que tu dis déjà tout le temps, ça c'est cher, je suis allée faire les courses, etc. Tu sais, tout le temps en train de parler de ça. Il faut se faire attention. à ce qu'on dit.

  • Speaker #0

    On assure que l'on est. C'est ça, on attire ce qu'on lui en est, les personnes auxquelles on ressent, moi je dis.

  • Speaker #1

    Exactement. Non, non, mais c'est carrément ça. Si elles disent tout le temps que c'est cher, elles n'auront que des gens qui leur ont dit.

  • Speaker #0

    Et ils n'auront que ça.

  • Speaker #1

    Il faut dire, ce n'est pas de mon budget, c'est différent. Et moi, tu vois, à ce niveau-là, par exemple, là, tu vois, dans les mariages, je suis, dans ma ville, je suis la plus chère. Ça, c'est un des meilleurs. Moi,

  • Speaker #0

    je dis archi bien, tu démarques totalement. Il y a là,

  • Speaker #1

    il y a là. Et tu vois, ce que j'aime... Même dans les personnes, ça fait... Au début, j'avais des gens qui me disaient c'est cher. Aujourd'hui, dans les personnes qui me refusent parce que je ne suis pas dans leur budget, limite j'ai envie de leur faire un câlin. Parce qu'elles me disent... Déjà, elles me disent que je ne suis pas dans leur budget, mais elles m'écrivent un message. Oui, bonjour, j'ai vraiment adoré notre échange, etc. Malheureusement, vous n'êtes pas dans mon budget, etc. Elles font un petit message. Des fois, elles font des messages, j'ai envie de pleurer. Tellement c'est beau ce qu'elles écrivent. Elles ne se rendent pas compte les mariées de l'impact que ça a pour moi. Juste de me dire vous n'êtes pas dans mon budget. Certaines elles ont peur de le dire parce qu'elles ont peur de te froisser etc. Mais pour moi c'est vraiment une mine d'or. Des fois il y a des messages que je capture tellement c'est beau alors que je viens de prendre un refus. Mais en fait c'est tellement beau parce que je suis à un point où je sais pertinemment que je suis chère. Je suis... Je ne vais pas attirer tout le monde et c'est ce que je veux. Mais il y a des personnes où je sais que ça aurait super bien matché en tant que cliente, mais il y a toujours ce côté budget qui bloque, mais c'est OK et ça me va très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est OK, c'est l'entrée.

  • Speaker #1

    Mais il faut être OK avec ça. Moi, je sais que je ne vais pas avoir 15 000 mariés par an et ce n'est pas ce que je veux. Et c'est OK d'avoir des refus, peu importe le prix. Mais par contre, quelqu'un qui te dit non, juste, j'ai trop fière. ou alors quand tu reçois le message combien, même pas être bonjour s'il vous plaît voilà et franchement il ne faut pas avoir d'avoir un refus en fait, un non égal à un grand oui après moi je dis tout le temps c'est ça hum non on en a déjà un petit peu parlé, tac tac tac ça aussi, qu'est-ce qui a fait que tu hum Qu'est-ce qui a été vraiment, du coup, on en a déjà un peu parlé quand même, le game change, vraiment, si tu avais vraiment un petit truc à nous dire qui a vraiment fait pour changer un peu ta perspective.

  • Speaker #0

    C'est le travail sur soi, enfin, on en revient, ouais, c'est le travail sur soi. C'est vraiment, bah ouais, le développement personnel. J'étais vraiment très, enfin, je suis très, ouais, très timide. J'ai appris à se connaître. La preuve, j'ai découvert au printemps dernier. Alors, ça a été très compliqué. Les six premiers mois l'année dernière, j'ai découvert qu'il était hypersensible. Alors, j'ai un problème avec les maladies, moi. C'est quand tu me poses un diagnostic. Moi, je ne vais pas vous coucher le médecin. Moi, je dis, mais je me porte. Par contre, quand il me voit, il ne me loupe pas. Mais je suis en bonne santé, donc tout va bien. Mais quand on m'a posé ça, l'hypersensibilité, au début, le monde m'est tombé sur la tête parce qu'on m'a posé un truc là. Et je me suis dit mais wow. Et après, j'ai eu un petit peu de temps à m'en remettre. Et là, je suis totalement d'accord avec ça. Et en fin de compte, c'est vrai. C'est exactement moi. Et le fait d'avoir su que j'étais, entre autres, hypersensible, il y a plein de choses qui se sont alignées et venues à moi. En fait, c'est bizarre. Quoi qu'il veut, mais tout ce qui est vibrations, tout ce qui est visualisation, etc. En fait, si tu te dis, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, tu vas y aller, ma cocotte. Tu vas foncer dans le mur. Que si, du coup, tu vois au-delà du mur et que tu vois vraiment ce que tu veux vraiment, tu vas y arriver. Alors, ça va peut-être être plus ou moins long. Moi, j'ai trouvé que ça a été... Ça paraît assez rapide, mais moi, j'ai trouvé de mon côté que c'était assez long. Mais au final, ça dépend. Tout est une question de perspective. Mais j'ai vu... Comment je peux... Je viens de regarder parce que mon téléphone vient de basculer. Il est finit. Mais comment dire ? Vraiment, je ne sais plus ce que je disais du coup, ces malheurs. Tu vois, ça c'est moi.

  • Speaker #1

    Ah, je retrouve la Érika. Je retrouve la vraie Érika.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été... Je perds le fil, une fois que je perds le fil c'est mort.

  • Speaker #1

    Bah même moi je sais plus ce que tu disais mais par rapport à tout ça, les messages, enfin...

  • Speaker #0

    Ouais faut regarder en fait, faut regarder au-delà. Faut pas s'arrêter à ce qu'on voit tout de suite devant notre nez. Il faut aller voir plus loin ce qui s'y passe, ce qu'on veut vraiment. Moi je veux mon but final, on n'a pas parlé tiens de ça. C'est ce que j'ai commencé dès le départ. Ma mission ultime, en fait, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est-à-dire être au même stade. Là, vous ne voyez pas parce que ça va être un podcast, mais je dis toujours, il y a le salon et tout en bas, là, tu as le domicile. Mon but principal, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. Et après, c'est de créer tout un univers qui nous correspond. C'est-à-dire, ça existe déjà un peu, mais il y a encore du potentiel là-dedans. C'est de développer, pourquoi pas, des formations exprès pour le domicile. du putain de matériel vraiment adéquat pour le domicile, parce que c'est quand même compliqué de trouver du matériel qualitatif, je trouve. C'est quand même… En fait, on a du matériel transportable qui n'est pas fait pour être transportable. Mais bon, ça fait encore une fois. De créer tout un univers et tout ce qu'il faut pour nous, tout ce qu'on a manqué depuis tant d'années, en fait. Et ça, c'est vrai que depuis quelques temps, la tendance se renverse, mine de rien. C'est quand même bien.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est une très très belle bascule parce que, qu'est-ce qui attend Erika du futur ? Qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ?

  • Speaker #0

    Ah, qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ? Alors Erika... Même plus si tu veux. Comment ?

  • Speaker #1

    Ou même plus si tu veux.

  • Speaker #0

    Dans 5 ans, c'est déjà pas mal. Erika dans 5 ans, déjà un de mes premiers objectifs que j'ai atteint, c'était le premier, c'était d'avoir plus de temps pour moi. parce que je courais beaucoup, maman, entrepreneur, coiffeuse, etc. Je courais énormément, je rentrais très tard, etc. Donc de continuer à pouvoir structurer mon temps et d'avoir du temps rien que pour moi, toute seule, sans personne autour de moi. Et de pouvoir... Donc ça, c'est toujours d'actualité, même si je l'ai, c'est toujours d'actualité. Et je veux encore, dans cinq ans, pouvoir faire ça. Je veux, même si j'ai une famille avec qui j'aime énormément, je veux pouvoir voyager moi toute seule une fois par an, ce que je fais déjà. Mais en fait, je l'ai déjà. J'avoue, c'est dur parce que je n'ai pas encore visualisé, tu vois, sur cinq ans, vraiment. Personnellement, pour l'instant, j'ai tout ce que je veux. Ça se passe bien, ouais. Et professionnellement, allez, on va partir là-dessus, j'ai mis sur mon tableau des rêves. Alors, il est lointain celui-là, mais je me suis mis en train de faire une conférence.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #0

    girl !

  • Speaker #1

    Let's go ! Oui ! Donc, c'est grand.

  • Speaker #0

    Allez, conférence. Et après, si vraiment on veut partir vraiment dans le truc où aligner avec moi, comme j'ai vraiment plus de facilité à écrire, pourquoi pas un livre ? Alors, sur quoi, je ne sais pas. Ouais. Mais pourquoi pas un livre ? Une coiffeuse qui a fait un livre, tiens. Pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Elle est juste coiffeuse. Elle est gentille. Moi, c'était ça. C'est le switch qu'il y a fait aussi, tiens, le jour… Ah oui, ce switch-là. Pardon, excuse-moi. Tu vois, je pense toujours à des trucs qui en reviennent. C'est quand on m'a dit… Non, une personne m'a dit qu'on m'a dit ça va, Erika, elle n'est pas chère Et là, j'ai vrillé dans ma tête et je me suis dit ce n'est plus possible Moi, je ne suis pas un prix. Je ne suis pas une chose. Enfin, on ne m'achète pas. Et quand on m'a dit… Erika, elle n'est pas chère. Je lui ai dit Non, ce n'était pas possible. Et ce client, c'était un client, ce n'est pas vraiment des amis, c'est des amis d'amis maintenant. Et je lui ai dit un jour, quand j'ai changé, quand j'ai vraiment augmenté, je lui ai dit Tu sais, c'est à cause de toi.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit C'est de ta faute.

  • Speaker #0

    Quand j'ai eu écho, tu avais dit Ça va, Erika, elle n'est pas chère.

  • Speaker #1

    En gros, il avait recommandé quelqu'un en disant Ça va, Erika, elle n'est pas chère. C'est ça.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un moment donné, parce qu'il y a un moment donné dans sa vie d'entrepreneur, quand on augmente, il y en a qui vont suivre parce que du coup, tout est OK. Et il y en a une petite poignée qui vont s'en aller. Et cette personne-là avait regardé pour avoir moins cher. Mais en fin de compte, c'était aperçu déjà de la qualité, enfin, si je peux dire ça, pardon, la qualité qu'il avait. En fin de compte que du coup, je me déplaçais pour lui, ses deux enfants. Donc à ce moment-là, de se rendre compte qu'il avait la possibilité d'avoir quelqu'un qui vienne chez lui, sans se déplacer avec les enfants et attendre après tout le monde, qu'au final, des fois quand tu coiffes une famille... les enfants peuvent faire ce qu'ils veulent à côté etc. C'est quand même plus cool que de se dire, t'es assis dans le fauteuil d'attente chez le coiffeur et puis t'attends que tout le monde passe les uns après derrière les autres. Voilà, bon il s'était aperçu de ça et puis il s'était aperçu que de changer c'est pas toujours évident parce qu'on sait ce qu'on quitte mais on sait pas ce qu'on gagne, ça va dans tous les sens, autant pro que perso.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Voilà. Et bah merci monsieur, je sais pas comment il s'appelle mais merci du coup.

  • Speaker #0

    Thierry, merci Thierry !

  • Speaker #1

    il nous écoutera pas c'est pas grave c'est pas grave il va avoir les oreilles qui s'y ptent c'est ça dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast d'après toi qu'est-ce que nos auditrices elles devraient mettre en action, enfin retenir de cet épisode et mettre en action pour passer à un niveau supérieur, pour résumer en gros ouais attends je je

  • Speaker #0

    j'évite de réfléchir un peu pour être sûre de dire la bonne chose et parce que pareil c'est une question piège je ne peux pas dire en une seule chose ça revient un peu quand même à ce que j'ai dit tout à l'heure mais je dirais si si elles ont un problème si elles veulent changer et qu'elles ne savent pas comment changer moi je vais faire ma pub venez me voir on sent la on sent la coulisse

  • Speaker #1

    Allez, venez voir, allez, allez voir. Non,

  • Speaker #0

    mais si vraiment, que ce soit un projet d'ouverture, que ce soit un début d'entreprise, une entreprise en vitesse de croisière, il y a toujours quelque chose à optimiser, améliorer, à structurer. Donc tout dépend de ce qu'elles veulent et vraiment c'est ça, tout dépend de ce qu'elles veulent. Il faut vraiment qu'elles pensent d'abord, est-ce qu'elles ont vraiment envie et après d'aller se diriger vers les personnes qui ont déjà fait un chemin. qu'elles veulent atteindre en fait. Vraiment ça. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ah j'adore, j'adore parce que ça c'est... Moi, comme tu sais, moi je suis anglophone de base, donc j'ai vraiment une mentalité à l'américaine etc. Donc c'est que quand j'ai besoin d'apprendre quelque chose, je vais auprès des personnes qui savent, enfin qui sont déjà là où j'ai envie d'être. Et c'est vrai que j'ai l'impression que c'est pas très français ça. C'est vraiment... je suis dans la merde, je reste dans la merde, je vais travailler dur et je vais sortir de la merde. Sauf que le temps que tu fasses ça, le temps que tu sors de la merde, tu aurais eu le temps d'en sortir au moins dix fois. Et moi, je suis plutôt, ok, je suis dans la merde, comment je fais pour sortir de la merde ? Je vais chercher un mentor, je vais investir dans un mentor pour aller vers ce que j'ai envie parce que c'est la façon la plus rapide d'obtenir ce qu'on veut, c'est d'aller vers quelqu'un qui a déjà ce qu'on veut. Et pas de se dire, non, en fait... cette personne est mieux que moi. Oui,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas. Ou je lui demandais mon mari. Ah oui !

  • Speaker #1

    Ah, mais j'ai des enfants.

  • Speaker #0

    Je leur dis, je leur dis, pardon, mais est-ce que c'est ton mari qui gère ton entreprise ? Est-ce que c'est lui, c'est à son nom l'entreprise ? Non, mais... Oui, mais... C'est comme les enfants, ça. Oui, mais... Non, pardon, je ne juge pas. Mais pour le coup, c'est vraiment ça. C'est de se dire... Mais en fait, par exemple, quand tu prends un appel découvert, quand tu prends une décision, la décision t'appartient à toi, toi seule. Tu dois savoir si c'est le moment ou ce n'est pas le moment, si c'est écrit comme ça ou pas écrit comme ça. Il ne faut pas dire je vais demander à quelqu'un son avis Son avis sera totalement différent. Dans une histoire, il y a toujours deux versions, je dis toujours ça.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas les codes, il n'aura pas le décodeur pour te voir.

  • Speaker #0

    Non. Et puis moi, j'ai un mari pur et dur salarié. Il a aussi évolué, mais sinon, il serait tout de suite...

  • Speaker #1

    Il est fonctionnaire, s'il te plaît. Il est fonctionnaire, mais si seulement il savait la moitié de tout ce que je fais. Mais en fait, déjà, il n'a pas le temps de suivre ce que je fais parce qu'il ne comprend rien. Mais si je devais attendre son aval pour... Même moi, des fois, je ne comprends rien.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aurais jamais fait... Et toi non plus, je suis sûre. Je n'aurais jamais fait ce qu'on a fait. Sauf que du coup, en fait, encore une fois, tout est possible. Il faut juste s'en donner les moyens. J'aime bien dire ça aussi. Tout est possible, encore faut-il s'en donner les moyens.

  • Speaker #1

    Et on va rester sur cette belle phrase de fin. Très bien. Tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Voilà. Exactement. Merci beaucoup, Erika. C'était super. J'ai adoré échanger avec toi. J'ai passé un super moment. J'espère que toi aussi.

  • Speaker #0

    Franchement. J'ai passé un excellent moment. J'en faisais quand même un petit peu parce que c'est toujours un petit peu stressant. Mais bon, la preuve, quand tu vois, il ne faut jamais s'arrêter à une peur, à un stress, etc. Il faut le faire parce qu'on ne sait jamais ce qu'il se passe demain. Donc, j'ai merci beaucoup. C'était vraiment très intéressant pour mon premier podcast. Je suis contente !

  • Speaker #1

    je suis trop contente de t'avoir parmi mes premières invitées c'est trop bien et puis je te souhaite une très belle journée Erika merci, ciao encore une fois chaque interview que je mène à chaque fois j'en ai des frissons parce que encore une fois ce qui en ressort c'est qu'il y a beaucoup de ressemblances dans les histoires, il y a beaucoup de similitude dans chaque parcours et c'est vraiment ça c'est la puissance de ce podcast c'est de encore une fois, trouver une représentation parce que là si vous voulez je poste je fais les interviews un peu dans le désordre parce que je pense que ça se sent aussi parce que l'épisode d'Erika là c'est le meilleur épisode niveau sono que j'ai fait et où j'étais vraiment bien parce que du coup j'ai eu de l'entraînement avec les autres aux interviews. Donc c'est vraiment, il ne faut pas attendre d'être prêt pour faire quelque chose, il faut le faire quand on le sent et surtout quand on a envie de faire quelque chose, il suffit de s'en donner les moyens et c'est une belle fin qu'on a fait avec Erika. C'est vraiment, il suffit tout simplement de se donner les moyens quand on a envie de faire quelque chose. Et c'est ce que j'ai vraiment envie de vous apporter avec ce podcast, et c'est un message qui ressort dans chaque interview, c'est que tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Et c'est vraiment quelque chose qui me fait vibrer, et c'est vraiment ma mission de vous faire comprendre que tout est possible dans la vie. Il suffit, encore une fois, de se donner les moyens. Je viens de le répéter au moins dix fois en l'espace d'une minute. Mais il faut que ça rentre dans vos esprits, dans vos oreilles. tel que c'est le cas actuellement. En tout cas, je vous remercie d'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous invite à retrouver toutes les informations d'Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition sur mon site, notamment les guides, les contrats, les templates, etc. Retrouvez toutes ces informations dans les notes de mes épisodes. Et si vous êtes coiffés à domicile, je vous invite à contacter Erika ou ne serait-ce que prendre un appel découvert, parce qu'un appel... peut changer toute votre vie. Je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Hellooo vous !


Avec Erika aujourd'hui nous avons échangé sur la coiffure à domicile à quel point c'était une niche sous-estimée qui est en train d'éclore de jour en jour !


Retrouve ses infos ici ⬇️


👥 Mon invitée du jour : Erika FLEURY

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✨ Le matériel que j'utilise :

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🎶 Musique:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 6 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Erika Fleury qui est coiffeuse privée et qui est aussi coach pour les coiffeuses privées. Avant, elle se définissait en tant que coiffeuse à domicile parce que c'est le terme que l'on connaît le plus. Mais depuis quelques temps maintenant, depuis un an, deux ans, depuis en tout cas qu'elle chamboule ce milieu, on entend de plus en plus parler des coiffeuses privées. pour redorer l'image de la coiffure à domicile, la coiffure privée, parce que la coiffure à domicile est une privatisation d'un professionnel qui vient à votre domicile. Donc c'est quelque chose, c'est du luxe en fait. Et aujourd'hui avec Erika, nous avons échangé sur les idées reçues à propos de ce statut de coiffeuse à domicile ou coiffeuse privée. Nous avons échangé sur le fait de... de qu'est-ce qui est important avant de se lancer dans cette grande aventure qu'est l'entrepreneuriat. Bref, c'était un échange qui était riche et que j'ai vraiment adoré. J'espère que ça va vous plaire. Je ne vous retiens pas plus longtemps, parce que c'est déjà un échange qui a duré pas mal de temps, mais je vous l'assure, ça vaut le détour. Mais avant tout, je vous dis que vous allez retrouver toutes les informations de Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources, comme toujours, dans les notes de cet épisode. Je vous souhaite une... très belle écoute. Hello Erika, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Valentina, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, c'est trop bien. Depuis le temps que j'attendais de t'avoir ici, je crois que tu faisais partie des premières personnes que j'ai invitées, vraiment quand j'ai commencé à travailler sur le projet. Donc je suis ravie de t'avoir ici aujourd'hui avec moi. Tu es tellement solaire, tellement pétillante, j'adore discuter avec toi. Du coup, aujourd'hui on va aborder le sujet des coiffeuses à domicile parce que toi-même tu es, enfin tu étais coiffeuse à domicile, mais maintenant tu es coiffeuse privée et aussi coach pour les coiffeuses privées pour qu'elles pètent tous les compteurs et les faire sortir de l'ombre et les faire briller parce qu'elles sont nées pour briller. Donc voilà, raconte-moi un peu qui était Erika ? avant toutes ces étiquettes qui étaient Érika avant et comment est-ce que tu as fini à arriver jusqu'à ce point ?

  • Speaker #1

    Alors, tout d'abord, merci beaucoup pour cette invitation. Franchement, c'est quelque chose que je ne m'attendais pas du tout. J'avais noté énormément de choses. On est début 2025, je m'étais noté tous mes objectifs, etc., ma vision pour cette année et le chemin accompli l'année dernière et tout. Et là, quand tu m'as dit, je voudrais participer à mon podcast, J'étais carrément choquée, même un peu flippée. Et je suis tellement fière de pouvoir être ici aujourd'hui. Franchement, ça me fait vraiment plaisir d'être avec toi, enfin de participer à ça avec toi. Franchement, c'est vraiment chouette. Donc, qui est Erika ? Erika, c'est un petit bout de bonne femme qui a découvert l'année dernière qu'elle était hypersensible, mais à l'origine qui est très timide, bourrée de doutes, de peurs, de sensibilité, etc. et qui, à 21 ans, a voulu ouvrir son entreprise de coiffure à domicile. Donc, j'ai fait un apprentissage. Le départ est important. Premier apprentissage, j'ai commencé à 15 ans et demi. J'étais, du coup, chez une patronne qui me faisait peur. Elle était très lunatique. En fait, quand j'arrivais le matin, je ne savais pas comment elle allait être. Elle ne m'a rien appris littéralement. J'ai fait tout le côté par lequel on doit commencer. C'est OK, mais bon, bref. le ménage, les shampoings, le balayage, etc. Et le lavage de petits papiers alus qu'il fallait réutiliser et pas jeter. Bon bref.

  • Speaker #0

    On l'a tous connu ça, je crois.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai eu mon CAP grâce à mes collègues qui me faisaient faire venir des modèles pendant qu'elle était en vacances. Et j'ai surtout eu mon CAP grâce au tra et que j'ai fourni. Sur ce coup-là, j'ai quand même eu de la chance. Et en même temps, je dis toujours, en fait, la coiffure, il y a le truc en plus. Tu sais, il y a... t'as la coiffure, la personne qui veut devenir coiffeuse, et puis t'as la personne qui a le truc en plus quoi. Le truc dans les mains, voilà. Donc j'ai passé mon CAP et ça comme ça, et après je suis partie du coup dans une... C'était un salon de coiffure de campagne, enfin mini-mini-ville, avec trois patronnes, trois drôles de dames, où j'ai appris les bases du côté homme. C'était vraiment... J'ai appris de très belles bases au niveau des coupes, etc. Par contre, j'ai appris toutes les bêtises et les erreurs qu'il ne fallait pas faire, que j'ai reproduites après à la suite. Voilà, c'est pour ça que c'était important de commencer par là. Donc, se mettre dans le porte-monnaie de la cliente, essayer d'aller le plus vite possible, blinder les rendez-vous, enfin voilà. tout ce qu'il fallait pas faire, n'avoir aucune notion des chiffres, ne pas savoir vendre, voilà, la totale quoi, la totale.

  • Speaker #0

    Toutes les erreurs qu'on peut faire, c'est bon, ça y est, tu les as faites, c'est bon, donc ça y est, t'es aguerrie à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, je suis aguerrie. Donc quand j'ai commencé, j'ai commencé à 21 ans du coup, mars 2009, j'ai lancé mon entreprise de coiffure à domicile. Je voulais en fait un peu dépoussiérer le monde du domicile et puis je m'étais dit, ouais, moi je vais faire ça. puis je vais travailler tel jour, et puis je ne vais même pas rentrer le midi. Et puis, en fait, j'étais restée vraiment sur ce qu'on m'avait montré. À cette époque-là, c'était OK, c'était comme ça pour moi. Donc, j'ai démarré comme ça. Érika, il n'y en a pas beaucoup, là où j'habitais en campagne. J'étais près de Faux-Vilanco, en pleine Seine-Maritime, en pleine campagne normande. Et j'avais aussi les cheveux rouges et noirs, parce que... Alors, pardon. C'était la mode du...

  • Speaker #0

    En rouge et noir, il n'y a plus d'espoir.

  • Speaker #1

    J'avais une voiture tape à l'œil, j'avais un look très tape à l'œil, alors que j'étais quand même très timide à la base, tu vois, c'est très contradictoire. Et voilà, du coup, j'ai percé assez vite. Par contre, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc, au bout de plusieurs années, je me suis aperçue que je m'étais plutôt renfermée à ce que les clients voulaient tout de suite maintenant. Et pas forcément, j'ai oublié un petit peu ma vision révolutionnaire du domicile. Et pendant plusieurs années, je me suis un peu laissée, on va dire, soumise un peu à la clientèle.

  • Speaker #0

    Pris dans le truc, quoi. Ok, ok, ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est ok. Qu'est-ce que je peux te dire d'autre de plus ? Mais après, c'était bien. Enfin, le domicile, je rêvais vraiment de liberté. C'était ok. Ça se passait bien. Mais en fait, quand tu gagnes moins d'un smig à la fin, tu te dis, mais à un moment donné, je crois que j'ai loupé un truc, quoi. Ce n'était pas carré. Et en 2020, donc ça a mis longtemps quand même, de 2009 à 2020, j'ai commencé à me développer et à apprendre un peu sur tout ce qui était développement personnel. Et j'ai commencé aussi les formations de balayage, parce qu'il faut dire qu'avant, je ne me formais pas. J'avais en fait, même, toute cette vision de petit, de petit, de précarité du domicile. Et je ne me formais pas. Et à partir de 2020, j'ai commencé à me former. Je me suis d'abord formée au niveau des balayages parce que je pensais que ça allait vraiment m'amener un truc en plus dans mon entreprise, que j'allais pouvoir facturer tout de suite beaucoup plus, gagner plus d'argent, etc. Parce que j'avais en fait cette soif-là à cette époque-là de dire je veux plus d'argent, je veux gagner plus quand même Et en fin de compte, à un peu plus de 10-15 formations de balayage, ça n'a rien vraiment changé dans ma vie.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    je ne savais pas les mettre en place tout simplement. Donc apprendre la technique, soit, mais à ce moment-là, du coup, je ne savais pas forcément les mettre en place. Donc ça a continué dans cette lancée-là. J'ai continué les différentes formations. Après, je suis tombée vraiment sur le développement personnel. Et là, ça a été une révélation. Parce que c'est vrai que par rapport à ce que tu... Comment tu m'as décrit tout à l'heure, on croirait que je suis quelqu'un d'assez extraverti, mais pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, tu m'aurais dit, tu seras dans un podcast, tu feras des lives sur Facebook. Je n'ai pas encore fait Instagram. Tu feras de la formation, etc. J'aurais dit,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    pas du tout. J'aurais mis un gros phare sur les joues. Je dirais, non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas ça. Et donc, je me suis déjà, moi, ouverte. Et j'ai appris à me connaître, moi, avant de pouvoir continuer à développer mon entreprise. Donc, voilà, ça, c'était un... C'était une grosse partie, ça a mis quelques mois et en même temps ça a été assez rapide. Et c'est une vraie révélation. Je me sens quand même beaucoup mieux dans ma peau, dans le personnage que je suis. Même si je ne suis pas vraiment un personnage, mais j'ai l'impression des fois d'être un personnage quand je me vois à travers un écran.

  • Speaker #0

    T'as adopté ta Sacha Fier sans toi. Mais en fait moi ce qui est marrant c'est que... Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu parler devant un écran parce que moi je t'ai connu pendant tes lives. Donc j'étais là à tes premiers lives et je vois la différence entre il y a deux ans, même pas, il y a un an et demi.

  • Speaker #1

    Alors il y a un an et demi que j'aide les coiffeuses à domicile à se développer et ça va faire presque deux ans. Ouais, ça va faire deux ans au mois de mai. que j'ai commencé les lives.

  • Speaker #0

    Et je me souviens des premiers lives, je vois clairement la différence entre les premiers lives, tu étais là, plutôt, tu tenais les mains, on voyait que tu essayais de machin, tu bougais dans tous les sens, tu étais vite distraite par autre chose. Et là, en fait, clairement, là, c'est Erika la conférencière que j'ai devant moi.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être pas quand même,

  • Speaker #0

    mais... On voit la différence, c'était genre ta glow-up de ouf. et c'est vraiment beau à voir du coup du coup annoncé les cheveux mais oui sont plus pareils mais oui les cheveux oui tu avais là tu avais la mèche là devant là elle est vraiment derrière dégage tu me gênes alors qu'avant elle était plus devant pour c'est un peu de la physionomie en fait la mèche elle était là un peu pour rassurer c'était un doudou finalement et maintenant bah là je te vois tu la dégage carrément

  • Speaker #1

    Elle est moins dans le contrôle, etc. Oui, c'est ça. Oui, c'est vraiment une grosse transformation.

  • Speaker #0

    Oui, franchement. Et c'est ça que... En fait, cet aspect-là, ça manque vachement dans notre métier parce que, comme tu dis, tu as fait 15 formations balayage, mais ce n'est pas ça qui va t'apprendre à facturer un balayage ou à le mettre en place. Moi, tu vois ce que je... Alors, moi, je... Je me suis imposée au minimum une à deux formations par an à chaque fois, mais le problème que je rencontre souvent dans chaque formation d'ailleurs, c'est justement ce côté business, ce côté développement qui est pauvre, voire quasi inexistant, c'est qu'en fait, voilà, on va te dire, voilà, tu fais ton balayage comme ça, et quand t'arrives au moment où tu poses la question combien tu factures ça, combien on pourrait facturer ça, c'est le moment qui dure cinq minutes, la personne elle va te dire, moi je facture tant. Mais elle ne va pas te dire comment elle est arrivée à facturer ça. En fait, ça dure cinq minutes, ça y est, ciao, bye bye. Tu rentres dans ton salon et après, la formation que tu as prise, elle va prendre la poussière parce que oui, OK, elle t'a formée, elle t'a dit qu'elle facturait ça 500 boules. Mais si toi, tu factures un balayage de 100 euros, comment tu passes de 100 euros à 500 euros ? C'est ça qui manque toujours dans les formations. Et en fait, ce qui amène ça, c'est le développement de soi, le développement personnel. Et de prendre confiance en soi et prendre confiance en son travail, en fait. Donc, c'est vachement important, quoi.

  • Speaker #1

    Après, tu sais, c'est un peu normal. Je rebondis sur ce que tu viens de dire par rapport aux formations. Et je ne m'en apercevais pas forcément avant, mais maintenant, oui. C'est normal. En fait, quand tu fais une formation de technique, de coupe, de chignon, etc., ils sont là pour t'apprendre vraiment leur côté spécifique à eux. Donc ça, tu sais. Mais au final... Ils ne sont pas là pour t'apprendre l'autre partie, le côté développement, le côté structure de l'entreprise. Et ça, d'abord, c'est ce qui nous manque à tout. Dans tout le monde de la coiffure, c'est ce qui nous manque. C'est la structuration de l'entreprise, des méthodes, des actions, des stratégies qu'on doit mettre en place. Parce qu'en fait, on arrive à la base, on se dit Ok, on va aller coiffer Sauf que ça, c'était avant, quand j'ai commencé, il y a plusieurs années maintenant. Mais c'est plus ce qui fonctionne vraiment aujourd'hui. Ils ne peuvent pas, en fait, ils ne peuvent pas te dire, Bon, ben voilà, oui, moi, je facture 500 euros, toi, tu devrais faire ça. Ben non, ça ne fonctionne pas parce que, du coup, on ne sait pas, déjà, quelle est la base, quels sont les besoins de la coiffeuse si elle, elle doit facturer, peut-être, je ne sais pas, j'ai une connerie, 300, 400, 700, enfin voilà. 700 euros, ça dépend de beaucoup de choses, en fait. Ça dépend des besoins d'entreprise, ça dépend des besoins de la personne et ça dépend aussi du talent et de l'expertise qu'il y a derrière. Mais

  • Speaker #0

    Carla...

  • Speaker #1

    Tu vois, d'un sens, ça comprend, mais ce que les coiffeuses aujourd'hui ne comprennent pas, c'est qu'il n'y a pas que le côté technique et nouvelles techniques de coloration, nouveaux balayages, etc. qui viennent sortir. C'est l'erreur que j'ai faite. En fait, je pensais que ça allait m'aider et ça allait continuer à me faire développer mon entreprise, enfin développer et me faire rentrer plus de clientes, etc. Sauf que… Si mon parcours client, l'expérience client, mes stratégies ne sont pas bonnes derrière, en fait, ça ne change rien du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. L'expérience client. Voilà, ça, c'est un point aussi qui manque aussi souvent. J'ai ma cliente, je vais chez elle, je lui fais sa coupe et au revoir. Alors qu'en fait, on ne pense pas à créer un parcours en se disant bonjour. De créer vraiment un... Est-ce qu'on met un massage en place dans le forfait ? Est-ce que... je sais pas est-ce qu'on impose les soins par exemple voilà pour vraiment créer un parce que à domicile on se dit oh bah je peux rien faire en fait j'ai bah si on peut tellement faire des choses je sais pas moi par exemple j'ai le côté esthétique donc moi ce que je faisais c'est que dans mes forfaits j'ai inclué par exemple pendant que la couleur elle pose je lui fais les ongles et hop ça me fait 30 euros de plus je suis au même endroit de toute façon je peux pas faire autre chose donc hop je lui fais une petite manicure vite fait comme ça elle a les ongles tout joli etc voilà mais qu'est ce qu'on peut amener d'autre enfin Et c'est vrai que souvent à domicile on se dit bon bah la couleur elle pose donc j'attends. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses à faire tellement de potentiel.

  • Speaker #0

    exactement exactement et c est maintenant on est dans une époque où si t'as pas un truc pour te différencier en fait bah en fait la cliente et va juste venir perçoit vers toi pour ton prix et du moment où si tu augmente même de 2 euros elle ira voir ailleurs parce que c'est tout ce qui l'intéresse alors que si tu mets en place un truc où elle se dit je me suis senti bien avec erika je me suis senti bien avec valentina je me suis senti bien avec je pas linda enfin voilà bref si tu lui provoque pas une émotion lors du rendez-vous, demain le moindre truc elle va voir ailleurs. Et même quand tu crées de l'émotion, la vie fait que il y a des fois, il y a des personnes qui sont dans notre chemin et puis à un moment donné, elles changent de chemin. Donc même si tu crées une expérience client, mais en créant une expérience client, tu as quand même plus de chances d'avoir vraiment une vraie clientèle qui est fidélisée, qui est là pour toi et qui ne jure que par toi. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est vraiment une très bonne stratégie, ça, le parcours client. Je suis en train de… Alors, il ne faut pas le dire. Alors, j'ai un problème, moi, c'est que je suis sans filtre. C'est-à-dire, j'ai tendance à aller dire les choses, mais il ne faut pas forcément les dire tout de suite. Normalement, tu te vois quand tu travailles sur les réseaux, les choses comme ça, des fois, tu te dis, il ne faut pas le dire tout de suite. Il faut d'abord que tu le contextualises, tu le mettes en place, etc. Bref, ce matin, j'étais en train de travailler sur deux choses sont oubliés et pour le coup ça correspond. Je suis en train de travailler sur l'acquisition client vraiment pour les domiciles pour agrémenter en fait l'accompagnement que j'ai déjà aujourd'hui et sur le parcours et l'expérience client. Bref, allez mise à part, on en parlera plus tard. Non mais c'est bien. Ouais, c'est parce que je m'aperçois au fur et à mesure et par rapport aux personnes avec qui je parle soit en DM soit du coup en appel découverte qu'il y a en fait un manque. La globalité, il y a un manque de structuration sur les entreprises. Les coiffeuses à domicile ne sont pas juste là pour coiffer et elles ne sont pas juste là pour se mettre en tant que coiffeuse à domicile pour être libre. Parce que si tu veux être libre, il faut d'abord structurer ton entreprise avant de pouvoir penser à ça. Sinon, tu feras les mêmes erreurs que, peut-être pas autant, mais peut-être les mêmes erreurs qu'on a fait certaines comme moi au départ.

  • Speaker #0

    Mais oui, oui. Et l'acquisition client, c'est… c'est hyper important parce que à domicile pour le coup contrairement au salon on n'a pas de vitrine donc notre vitrine nous c'est google internet les réseaux sociaux et si ça s'est pas alimenté bah en fait il n'y a pas d'acquisition client moi là je vois la différence parce que maintenant comme je passe je bascule vraiment côté mariage et que je parle je que mariage quasiment maintenant mais en fait je vois la différence que ben en fait j'ai pas d'acquisition client une nouvelle clientèle en prestations classiques. Et même ma clientèle actuelle, parfois, quand je mets de temps en temps le travail de ce que je fais, parce que je ne montre même plus ce que je fais en prestations classiques, il y en a qui sont là, Ah, mais je ne pensais pas que tu faisais encore ! Je dis, Ben si, mais je n'en parle pas trop ! Je n'en parle pas trop parce que je n'ai plus très envie. Mais en fait, si on ne se montre pas, il n'y a personne qui sait ce qu'on fait. Et du coup, l'acquisition de clients, c'est vraiment... un travail de longue haleine quand même. Ça demande une structure et de l'organisation pour ne pas, par exemple, poster... Tu testes le matin, est-ce que j'ai envie de poster aujourd'hui ? Tu testes la température ? Non, non, c'est vraiment, il faut avoir un planning, etc. pour bien s'organiser.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Justement, c'est ce que je disais à une de mes filles qui avait en suivi juste avant toi, juste avant le podcast. c'est que les réseaux sociaux, son site internet, Google, c'est sa vitrine. Et s'il ne s'est pas alimenté, s'il ne s'est pas mis à jour, et s'elle ne diffuse pas le message qu'elle veut diffuser, en fait, elle ne pourra pas attirer la clientèle qu'elle veut vraiment. Tu vois, la preuve, ça fonctionne avec toi. Toi, du coup, tu t'alimentes tes réseaux avec vraiment des photos magnifiques, de mariés, de modèles, etc. Et bien, du coup, qu'est-ce que… voilà, ça tape directement en visuel, du coup, tu attires ce genre de clientèle-là. Et la preuve, tu vois, une de tes clientes te dit, je ne savais pas trop si tu faisais encore... Oui, oui. Il y a une barrière, en fait, tu sais, de se dire entre... Ce que je lui ai expliqué tout à l'heure, j'ai dit, il faut discuter, il faut échanger avec la personne et il faut surtout diffuser vraiment un message pour être sûre que tu sois comprise, il faut que tu sois comprise des deux côtés.

  • Speaker #0

    Et encore, tu peux diffuser autant que tu veux, parce que souvent, il y a ça, c'est un truc où j'avais du mal un peu, je me disais, il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée, une nouvelle idée, une nouvelle idée, mais sauf qu'en fait, instagram c'est tellement éphémère que tu peux récycler autant que tu veux il y aura toujours une ou deux personnes qui te diront ah bah j'avais pas vu donc en fait il faut pas avoir peur aussi de se répéter parfois maintenant je commence à le faire aussi parce que voilà je me forme un peu plus de ce côté là mais avant je me disais il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée chaque jour machin alors que maintenant c'est quoi Au bout d'un moment, quand j'en ai marre, quand j'ai pas d'idée, que j'ai la flemme, en fait, je prends un truc que j'ai déjà posté, hop, soit je mets exactement le même, soit je remets une autre sauce, mais voilà, comme ça, c'est bouclé en cinq minutes, même pas. Donc voilà, il faut qu'elles comprennent aussi que c'est pas si difficile non plus, c'est juste, il faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça doit être intégré, en fait, dans le planning. Exactement. C'est comme le sacontat, même si c'est pas la partie qu'on préfère, on est d'accord, mais c'est hyper important. d'avoir un plan clair de savoir où est-ce qu'on a. Travailler sur les réseaux sociaux, ça fait partie intégrante maintenant pour les coiffeuses à domicile. Et ça, ça ne devrait plus forcément passer à côté. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Pareil, ce matin, j'avais un message, un DM Instagram. Est-ce qu'on est obligé d'avoir les réseaux sociaux ? En fait, c'était... Là, c'était mauvais ciblage parce que c'est une personne en salon qui me parlait. Du coup, je lui ai dit... Excuse-moi, j'ai dit... Là, je dis de toute façon, les réseaux, si tu as un manque de visibilité, il faut que tu communiques. Voilà, donc tu communiques où tu veux communiquer selon ta clientèle aussi à toi, et tu communiques. Et je dis là, pour le coup, moi, je ne peux pas trop t'aider, parce que moi, je suis spécialisée dans la coiffure à domicile et pas du coup dans les salons. Ça vaut pour tout le monde pareil.

  • Speaker #0

    Et du coup, je profite un peu, vu qu'on est un peu sur ce sujet-là, mais quelle serait la meilleure astuce de... de productivité d'après toi du coup pour que déjà quelqu'un qui veut changer les choses puisse déjà se dire je peux déjà mettre ça en place dès maintenant après avoir écouté cet épisode je vais m'étouffer voilà

  • Speaker #1

    alors la première chose ça serait de se poser déjà et de se dire qu'est-ce que je veux vraiment, qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je ne veux pas déjà, pour moi et pour mon entreprise... Après, quel est le but de tout ça ? Mon entreprise, c'est pour faire quoi ? Est-ce que du coup, je vais travailler dedans comme une malade jusqu'à en crever ? Ou est-ce que du coup, mon entreprise va me servir à vivre à côté ? Parce que j'entends toujours, je veux plus de clients, je veux plus de clients, je veux plus de clients. Je veux booker, booker, booker mon planning. Mais ça, c'est des conneries parce que du coup, tu ne peux pas que travailler dans la vie. Moi, j'aime bien dire, c'est quoi d'autre ? Qu'est-ce que tu fais d'autre que coiffer ? C'est quoi ton autre truc ? Bon bref, tu vois, je dérive un petit peu, mais… C'est pour ça de structurer son planning, de savoir, de se dire, moi je sais que le lundi matin, je me pose, j'ai comme un planner où je marque, aujourd'hui je dois faire ça, ça, ça, ça, ça, et après je répartis le reste sur la semaine. Donc là, le lundi matin, je commence toujours de la même façon. Je travaille d'abord sur ma comptabilité, je check tout. Moi, comme je fonctionne beaucoup en virement instantané, j'ai très peu d'argent à aller déposer, j'ai quelques chèques encore, et je bannis quasiment l'espèce, l'espèce, je n'en veux pas. Moi, je veux que ça arrive directement sur mon compte. Donc, du coup, j'ai très peu de remise de chèques, versement d'espèces à faire. Mais je fais d'abord ma compta, je regarde si tout est OK, tout est checké et je vois quand il y a des problèmes. Je travaille, je suis en train de programmer. Quand j'arrive, j'avoue, quand j'arrive à programmer tous mes postes de la semaine, c'est compliqué. Mais je programme, j'essaie de noter toutes mes idées pour la semaine et de programmer au moins sur une ou deux journées. de structurer tout ça, de savoir où est-ce qu'on va au niveau du planning. Ok. Voilà, pour commencer. Et ensuite, de se dire, est-ce que je veux continuer à coiffer encore tout le monde ou est-ce qu'il y a quelque chose que j'aimerais vraiment développer dans mon entreprise dans laquelle j'excelle le mieux ? C'est vraiment de partir sur de la spécialisation parce que c'est ce qui me fera démarquer des autres pour plus tard. carrément. Moi je partirais là dessus. Définir vraiment un planning, définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas pour pouvoir après voir qui est ce qu'on kiffe le plus pour faire ça dans sa vie parce que quand tu es d'accord, je pense que tu es d'accord, normalement quand tu te lances à domicile tu te lances par une certaine liberté. de façon d'exercer notre métier. Pourquoi aller sans kikiner, à continuer à faire comme si on était en salon ? Parce que la plupart du temps, c'est ce qui se passe.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    Définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. Et puis après, faire partie intégrante dans le planning de tout ce qui est dire, Bon, ben voilà, j'ai besoin de faire tant de chiffres d'affaires. Pour faire ce tant de chiffres d'affaires-là, il faut que je fasse rentrer 30 clients. Ou alors, il faut que je dise, si c'est que de la coupe, il va me falloir tant de coupes pour y arriver, il va me falloir tant de balayages pour y arriver, tant de personnes. Enfin, voilà, dans ce sens-là, de structurer un petit peu les chiffres. Et surtout, je dirais plutôt même, c'est de, s'il y a des choses qu'on ne comprend pas, c'est d'aller se former là-dessus. Parce que partir à l'aveuglette en 2025, pour moi, c'est terminé.

  • Speaker #0

    Ce n'est plus possible. Là, tu vois, par exemple, dans la formation en ligne, on dit que... l'argent est dans les mails mais dans notre cas je dirais que l'argent est dans le planning donc donc comme tu dis en fait c'est pas tant aller chercher plus de clients plus plus plus plus de clients mais c'est de vraiment se poser comme tu dis et de voilà qu'est ce que j'ai besoin qu'est ce que j'ai plus envie qu'est ce que j'ai envie de faire et de poser tout ça sur papier de poser ça sur ton planning prendre des rendez vous avec soi et comme tu dis souvent qu'est ce que tu fais à part coiffer la plupart des gens ils vont dire bah je sais pas obligé vraiment de faire les réseaux sociaux bas ouais ouais ouais mais en fait ça se planifie ça se planifie en fait Moi je sais que c'est que moi j'ai toujours enfin moi c'est surtout parce que j'ai une mémoire de poisson rouge donc s'il note pas j'oublie tout Mais finalement c'est une force parce que du coup vu que tout est noté bah t'as pas le choix en fait c'est Il y a quelqu'un qui me disait il n'y a pas longtemps, c'est que l'esprit humain, ce n'est pas qu'il a peur du vide, mais en gros, quand il y a un truc vide, il faut absolument qu'il le remplisse. Donc si sur leur planning, elles ont des moments vides, tu sais, pendant les périodes creuses, la question qui tue, Oh là là, c'est comment chez vous en ce moment ? Ici, c'est très calme. En fait, moi, je n'ai pas le temps de me poser cette question. Quand c'est calme, j'adore les moments calmes parce que du coup, j'ai mon moment préféré où j'ai mes plaides. Je me... pose devant mon ordi et c'est là où ça m'a permis de créer ce podcast, c'est là où ça me permet d'aller chercher une clientèle haut de gamme qui est prête à payer des centaines voire des milliers sur les prestations donc les périodes calmes mais c'est une mine d'or et c'est ça que les coiffeuses à domicile ne comprennent pas, c'est que les temps calmes, c'est une putain de mine d'or en fait, c'est là où t'as le temps de te poser vraiment et de te demander... qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je veux plus, et d'aller chercher ce que tu veux, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, c'est pour ça, il n'y a aucun... On m'a appris dans la vie, il n'y a aucun... Ma mère, elle dit toujours, chaque problème, sa solution. Et il n'y a aucun... En fait, c'est fini. Les blocages, on se les met nous-mêmes. Nos propres limites, c'est nous qui nous les mettons. Et moi, je suis la première. Je suis la première à douter, je suis la première à avoir peur. J'ai fait un truc de folie le 31 décembre 2024. Moi, j'adore le j'aime bien contrôler Je note tout, je dois contrôler, etc. Et j'ai fait de la patinoire. Et ça, c'est un truc, c'est compliqué. La glisse, pour moi, c'est compliqué. C'est pas que la glisse ne m'aime pas, mais de lâcher prise, de se laisser aller. Alors, je me laisse aller, je sais lâcher prise à certains moments. Mais ça, ce truc-là, juste pour kiffer l'instant, ça, c'est compliqué pour moi. Mais je l'ai fait. Je me suis dit, allez, Erika, t'as passé une putain de bonne année, la 2024. Là, il est temps de finir en beauté. Et j'y suis. Alors, ça a été dur. Je me suis dit, bête. Mais je suis restée au bord, j'avoue. J'ai fait une dizaine de fois le tour au bord, mais je l'ai fait. Et ça, c'est hyper jouissif de se dire. En fait, je me mettais cette barrière-là de dire, non, je ne vais pas le faire. Qu'est-ce qu'ils vont penser, machin ? Non, ce n'est pas possible. Moi, je ne vais pas y arriver. Enfin, tout ce que... toutes tes petites pensées, la négative, cette petite croyance que tu te mets dans la tête, en fait, tout est possible. La preuve, parce que du coup, j'ai réussi à faire un truc. Moi, j'ai une phobie. Je raconte ça tout le temps dans mes formations. Ça permet de se rendre compte des choses. J'ai une phobie du toboggan, pareil. Le toboggan,

  • Speaker #0

    c'est ma phobie. Ah oui, je me souviens, ouais. Mais ça aussi, tu l'avais réussi.

  • Speaker #1

    Et j'en fais depuis deux ans. Alors, attention, je fais que des petits trucs tranquilles. Mais du coup, et je freine avec mes pieds, mes pieds sont comme ça, je freine. Mais en tout cas, enfin voilà, je l'ai fait et j'ai réussi. Et en fait, c'est important de se dire qu'il n'y a aucune limite dans la vie. Il faut juste se créer des opportunités. C'est pas mal celle-là. Elle est bien.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup. Elle est bien beaucoup. J'aime beaucoup. En fait, les peurs... C'est là-dedans. C'est juste là. Moi, tu sais, maintenant qu'on parle de phobie, moi, si tu veux, j'ai la phobie des animaux. Enfin, particulièrement des chiens. Parce que quand j'étais petite, en fait, à chaque fois que je voyais un chien, le souvenir qui revient, c'est que j'étais en train de jouer et d'un coup, j'avais une amie et d'un coup, le chien qu'on avait à l'époque s'est mis à courser une amie à moi et l'a mordu. Et du coup, le chien, je crois, il a dû se faire abattre parce qu'après, je ne l'ai plus revu. Enfin, bref. Mais du coup, à partir de là, j'avais peur des chiens et ça s'est transmis sur tous les autres animaux. Il y a encore cinq ans en arrière, si je voyais un chien arriver sur le même trottoir que moi, je changeais de trottoir. Jusqu'à petit à petit, j'ai dit non, je reste sur le même trottoir et jusqu'à arriver à... Bon, je reste à un mètre et jusqu'à... J'ai réussi à caresser et aujourd'hui, j'ai mes amis, ils ont un chien. clairement elle me voit ça y est elle passe tout son temps sur moi et tu vois et pour dire en fait les peurs les phobies tout ça etc bon tout dépend du niveau mais c'est là dedans c'est là dedans c'est à nous c'est nous qui choisissons si on se laisse maîtriser par la peur ou si on va au delà de la peur et toi pour les toboggans pour la glisse etc enfin ça a l'air anodin comme ça mais si on allant par dessus des peurs comme ça dans nos vies personnelle, etc., ou même dans les vies pro, qu'en fait, on avance, en fait, parce que si on reste bloqué, on ne peut pas avancer.

  • Speaker #1

    Exactement. Et après, ce n'est pas facile, c'est sûr. Ce que tu as fait, ce n'est pas facile, mais c'est possible. Et c'est ça qu'il faut en faire. Et de toute façon, on aura toujours peur de quelque chose. C'est ancré en nous, depuis longtemps. On aura peur d'un truc. C'est juste, il faut savoir maintenant, si la peur t'arrête tout de suite, ou si tu vas... faire un truc, un allié ou l'opportunité de se dire, bon ben voilà, j'ai peur, mais pourquoi ? Mais c'est peut-être une bonne peur justement pour aller de l'avant et sortir du moment présent en fait, sortir de cet instant, sortir de ta zone de confort, pardon, je cherchais mes mots.

  • Speaker #0

    Et puis même, je me dis à partir du moment où on n'a plus peur, c'est quand on est dans une zone de confort et c'est limite plus dangereux je dirais en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'a fait, vu qu'on est un peu dans la philosophie, qu'est-ce qui t'a fait sentir inspirée récemment ? Je pose des questions, tu ne t'attendais pas.

  • Speaker #1

    Je n'ai même pas répondu quand même comment je suis devenue coach.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Tu vois, je suis partie.

  • Speaker #0

    Mais t'inquiète, on allait y revenir. On y reviendra. Ouais,

  • Speaker #1

    En fait, je me suis tout simplement, j'ai pris du temps pour moi et je me suis écoutée. Donc en fait, je me suis pris, comme tu dis, il y a des sortes de rendez-vous pour moi. Alors moi, j'écris. Alors il faut savoir que j'ai beaucoup plus de facilité à écrire qu'à parler. Voilà. Mais bon, pour l'instant, ça ne se passe pas trop mal. Donc j'écris beaucoup. J'analyse énormément. En fait, je m'écoute. Mais je m'écoute dans le bon sens, c'est-à-dire je m'écoute pas Oh, elle a flemme aujourd'hui, vas-y, mode canapé, plaide et au pied du poil. Je m'écoute se dire Pourquoi je ressens ça aujourd'hui ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre, c'est dans ma tête, ça dure quelques secondes en général. Mais de se dire là, souvent, par exemple, la semaine dernière, il y a encore 15 jours, je tombais énormément sur des heures miroir. Il y a des périodes comme ça. Il y a quelque chose. Mais en fait, quand tu n'as pas… plein, il faut se dire, qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce qui fait que je reçois tout ça aujourd'hui. Quand on reçoit plein d'heures de miroir, j'ai appris. Parce que du coup, je consomme énormément de contenu, beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu. Autre que des conneries, je consomme énormément de choses, je n'aime pas regarder des trucs pour rien. Bon, bref. Et je me dis, donc ça, ça veut dire que tu es alignée et tu as fait quelque chose qui fait que tu vas être sur le bon chemin. Donc, moi, ce qui est réellement fait, c'est depuis... l'automne dernier.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça, depuis l'automne dernier. Et le après Cancun, ce fameux séminaire de Julie Véron de Cancun, le après ça, il y a eu un avant et un après. Tu vois, rien que dans l'aspect physique. Quand j'ai commencé à me développer en 2020 et jusqu'à aujourd'hui, j'ai subi deux transformations physiques. Au niveau de mes cheveux surtout. C'est bizarre, mais c'est comme ça. J'avais les cheveux au carré au niveau des épaules, j'ai tout coupé pour vraiment faire une coupe totalement différente et donner un bon coup de peps. Et là, j'ai lâché le contrôle, lâché prise pour laisser mes cheveux revenir au naturel. Alors je ne me souvenais pas du tout qu'ils étaient un peu frisés. J'ai même un peu plus de difficulté à les dompter parce que ce n'est pas la partie que je préfère ou dans laquelle j'excellais. mais j'apprends j'apprends au fur et à mesure à les mettre en place donc tu vois au début ils sont bien mais après ils se mettent un peu dans tous les sens bref en fait je m'écoute et je me pose et je note énormément Ouais, c'est vraiment ça. Et j'écoute beaucoup de choses qui m'inspirent.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour la bascule, quel a été le déclencheur pour que tu deviennes coach du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un switch. C'est fin, début, tout début de 2023. Et je ne me souviens pas de ce switch-là, tu sais, comme un palier passé. Et d'un seul coup, je me suis dit, mais... Parce que... Alors, attends. On va revenir sur autre chose. Normalement, quand j'ai commencé à me développer, à structurer, parce qu'il y a un jour où j'ai pris une formation pour me développer personnellement et pour structurer mon entreprise. Le but, pour moi, c'était à un moment donné de basculer et d'ouvrir, de reprendre un salon ou d'ouvrir un salon. Ça ne s'est pas passé comme ça. Des signes se sont mis sur mon chemin. J'ai eu trois signes. Je ne vais pas forcément rentrer dans les détails parce que je n'ai pas forcément envie aujourd'hui. Mais le troisième signe, je me suis dit à un moment donné, à quel moment tu n'as pas compris ? que les salons ne sont pas faits pour toi, toi c'est le domicile. Voilà, donc après une fois que j'ai passé ce palier-là, j'ai continué mon chemin, etc. Et après je me suis dit, quand j'ai vu que j'avais bien évolué en très très peu de temps, je me suis dit mais en fait c'est ça, j'ai dit mais si toi Érika, coiffeuse au fin fond de ta campagne, Normande, etc. tu as réussi. à te développer et à pouvoir te rémunérer correctement enfin, à développer du chiffre, à avoir une clientèle qui te respecte, qui respecte ton travail, à avoir appris à fixer des limites, à dire non, etc. Mais en fait, moi, je peux le faire, les autres, elles peuvent le faire aussi. Sauf qu'il existait encore très peu de personnes qui parlaient au domicile. Parce que c'est ça le problème en fait. C'est que personne ne parlait au coiffeur à domicile. Maintenant, ça commence à...

  • Speaker #0

    Ça commence,

  • Speaker #1

    oui. Je pense que je suis une des pionnières. Mais là, ça commence à venir. Il va falloir pareil de se démarquer au niveau de ce côté-là. Mais c'est vraiment ça. Je me suis dit, si moi, je l'ai pu le faire, les autres peuvent le faire. Et peuvent peut-être faire le même chemin que moi. Ou du moins, adapter tout ce qui fonctionne pour nous, pour le domicile. Ça a commencé comme ça. Ça a commencé avec le programme DOMS que j'ai mis en place. J'ai développé un groupe. C'était les Dom Sœurs de Longues, sur un groupe Facebook, un groupe privé. Et puis après, depuis seulement l'année dernière, je développe Instagram. Instagram, je ne connaissais pas du tout. Donc, je suis aussi en apprentissage d'Instagram, moi, pour le coup. Mais entre-temps, depuis fin 2023, j'ai accompagné plusieurs dizaines de coiffeuses à domicile à développer leur entreprise. Voilà.

  • Speaker #0

    et vu que tu parlais de pionnières mais je sais pas toi mais c'est vrai que justement être le pilier pionnières dans ces domaines qui sont inexistants dans les métiers de la coiffure moi ce que j'ai trouvé dur parce que alors autant il ya voilà ça commence à venir de côté coiffure etc et commencer à avoir pas mal de coachs qui commencent à germer mais du coup moi j'ai choisi encore une niche dans la niche un peu comme toi avec la coiffure à domicile parce que c'est une niche dans la niche c'est ma niche donc moi j'ai choisi la partie mariage parce que c'est là où je m'éclate le plus etc et je sens que voilà en fait il y a un côté éducation il faut déjà éduquer le public à ce genre de domaine et leur amener une réflexion avant même de se dire même on va leur vendre une formation pour développer parce qu'il faut déjà qu'elle soit familière avec ce métier à ce milieu là parce que le plus souvent ce qui sort c'est encore un coach ça y est l'autre elle sort et elle se met coach et puis voilà mais en fait n'importe qui peut être coach mais mais ça demande quand même un travail sur soi en amont et il faut que les gens comprennent que bah c'est pas on se met pas coach juste pour dire que c'est sympa juste pour dire Non, il y a vraiment un travail en amont qui a été fait sur plusieurs années, souvent, parce que le développement personnel, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi, par exemple, les chiens, ça m'a pris des années à ne plus avoir peur des chiens. Et encore aujourd'hui, j'en ai peur. Ça dépend des chiens. Mais voilà, je trouve que ce qui est difficile, c'est qu'il y a déjà ce travail d'éducation à faire où il faut amener cette réflexion qui est parfois inexistante auprès de notre public. avant de commencer alors donc c'est cette partie là qui est parfois épuisante qui est parfois turame quoi en fait il faut répéter je dis toujours j'ai toujours cette image mais en fait c'est vraiment ça c'est c'est comme les enfants en fait il faut répéter régulièrement les

  • Speaker #1

    choses pour que ça rentre Et je suis assez contente. Il y a une chose qui ressort, ça fait depuis 2022 que je fais ça, c'est de dire que la coiffure à domicile est un service privatif. Et ça commence depuis l'automne 2024 à faire écho. Quand je vois certains groupes sur Facebook, je commence à voir que ça fait écho parce que du coup, moi, je vais quasiment plus sur Facebook. Souvent, je l'ouvre, je fais 1, 2, 3, Instagram ou TikTok. Bref. Mais je vois que ça commence à faire écho. Effectivement, tout le travail fait en amont a fait écho. Ce n'est qu'un début. En fait, il faut avoir conscience vraiment de la réalité, de se dire, effectivement, si aujourd'hui m'arrive ça, c'est peut-être que je ne fais pas les bonnes choses ou peut-être que j'ai un problème. Après, la suite, c'est comment je peux sortir de ça qui je vais aller voir pour me faire aider. On est là.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    on est là.

  • Speaker #0

    On est là. Érika pour le domicile, moi pour les mariages.

  • Speaker #1

    Et coach, en fait, au début, j'ai eu un problème avec ce mot-là parce qu'effectivement, coach, on en voit partout. Sauf qu'en fait, on est reconnaissable par ce mot-là maintenant. Et moi, je suis donc coach en développement des entreprises de coiffure à domicile. C'est vraiment ça l'idée. Parce que moi, je vais vraiment travailler plutôt la partie de structuration, la partie tarification. Mais en même temps, au début... faire comme moi j'ai fait, c'est-à-dire travailler sur le développement personnel pour retirer et balayer certains blocages. Après, on passe sur le côté plus stratégique. Parce que du coup, si moi je t'amène, même dans le podcast, si je dis tout ce qu'il faut faire pile poil, si la personne n'est pas dans sa tête consciente qu'elle doit changer ou qu'elle va changer, elle ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Mais chasse le naturel et reviens en galop. comme on dit. Et il faut changer le naturel, donc il faut aller à la source et changer le naturel, c'est-à-dire que il faut changer, faire un... pas un lavage de cerveau, mais il faut un reset de la façon de penser, parce qu'il y a tellement je trouve, surtout dans la coiffure à domicile, autant en salon ça va, mais dans la coiffure à domicile, il y a du boulot à faire, c'est qu'il faut vraiment changer les mentalités. Parce que d'ailleurs, l'idée reçue qu'on a le plus souvent dans la coiffure à domicile, c'est que ça ne doit pas être cher. C'est qu'on n'est pas cher. C'est l'idée reçue numéro un qu'on a sur notre métier. Après, si tu en as d'autres, vas-y, dis-nous. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Celui-là, je l'adore. La coiffure à domicile, il ne faut pas être cher. Et puis encore, même la semaine dernière, tu vois, lundi dernier, j'ai partagé une série de stories. C'était une de mes consoeurs. une consœur en salon qui disait bah ouais mais tu es plus cher que nous et alors non mais sérieux mais c'est quoi le délire en fait nous donc comme je disais tout à l'heure c'est un service privatif on fait on sait ce qu'on se rend pas forcément compte on fait déplacer une professionnelle du cheveu chez soi rien pour soi déjà rien que ça ça doit tilter dans l'idée de se dire merde normalement normalement c'est censé être plus cher c'est privatif c'est comme on l'a déjà entendu plein de fois, mais c'est un coach sportif, un chef de cuisine qui vient chez toi. J'aimerais ça. Ils viennent faire la...

  • Speaker #0

    Le médecin, quand il vient chez toi, c'est plus cher.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ça, c'est des préjugés qui ont la vie hyper dure. Mais en fait, au fur et à mesure, moi, je dis toujours, c'est ce que j'apprends à mes filles, une personne après l'autre, une cliente après l'autre, toujours le même message et en force, en fait, à le marteler un peu, et ça va rentrer, ça va venir.

  • Speaker #0

    Non, non, mais ça... Ça rentre, ça rentre, je le vois. Enfin, il y a des choses, elles bougent.

  • Speaker #1

    Oui, ça change. Ça change. Déjà, moi, quand je les vois en appel, quand je les ai en appel découvertes, déjà, je vois la différence entre les premières que j'ai eues en 2023 et aujourd'hui. Voilà. Sauf que, je voudrais mettre une petite aparté, c'est qu'en fait, dans la vie, tout est possible, mais il n'y a rien de facile. Il faut juste avoir la volonté d'y arriver. Moi... je suis comme tout le monde en fait je suis aussi maman de trois enfants, donc deux réellement à moi et puis ma belle-fille qui vit à la maison j'ai un mari, j'ai une maison j'ai pas de chien parce que je suis allergique aux poils de chien j'ai une maison, je suis maman je suis entrepreneur, je suis coiffeuse on a tout un tas de casquettes là mais en fait quand on veut, on peut mais il faut savoir en fait rien n'est facile, on peut pas dire du jour au lendemain je vais avoir 10 000 abonnés je vais avoir 10 000 sur mon compte C'est possible de se développer, mais il faut être conscient de passer par des phases compliquées. C'est pour ça qu'en fait maintenant, j'ai comme, on va dire... tout ce que j'ai fait moi ou j'ai réussi à me développer parce que je me suis fait accompagner, j'ai voulu retransmettre différemment, mais à la façon du domicile, pour les autres coiffeuses. Et ça fonctionne. C'est comme ça que c'est venu, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, parce que souvent, la question qui revenait souvent, je trouve, dans les groupes Facebook, la question qui tue, c'est Ah, je viens de faire ma tarification, est-ce que vous pouvez regarder ? Est-ce que ça va pour vous ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors, tu as deux ou trois sortes. La seule qui va dire, ouais, c'est OK. Moi, je suis moins cher. C'est plus cher. Tu vois, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais en fait, à quoi ça va t'avancer ? Ce n'est pas ton prix en lui-même qui va faire que tu vas gagner plus. C'est comment tu vas l'amener. C'est ce qu'on disait tout à l'heure. C'est ça. C'est l'expérience client. Et aussi, un développement sur toi. Parce que déjà, si tu augmentes, il faut assumer l'augmentation que tu vas apporter. Parce que tu sais, à la caisse, là, il faut faire un travail sur toi pour assumer, chiffrer à ta juste valeur. Parce que ce que je trouve dommage souvent dans le métier, c'est que j'en vois tellement qui font un travail de dingue, un travail magnifique. Des fois, je vois sur des groupes, elles te font un blond polaire, mais même moi, je n'ai jamais fait un blond polaire aussi beau. 90 euros, je dis à un moment donné j'ai envie de tout jeter là.

  • Speaker #1

    Il y a un travail sur elle à faire d'abord parce que du coup souvent elles ont peur de de manquer de clients parce qu'elles vont être plus chères que les autres.

  • Speaker #0

    C'est ça mais si tu mets trois fois plus tu auras besoin d'une seule cliente à la place de trois. Voilà donc c'est la différence, tu gagneras autant, tu seras moins épuisé et plus épanoui au final donc voilà. Et c'est pour ça que ce podcast est important parce qu'au moins ça... En fait, avec ce podcast, je voulais déclencher des réflexions. Avoir en ayant les histoires de chacune, déclencher des réflexions. Et en fait, finalement, on se rend compte qu'on a un peu toutes la même histoire finalement. Et c'est ça qui est fou parce qu'on a toutes la même histoire, mais au final, on est souvent chacune de notre côté au final.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fin de compte, on n'invente rien. C'est juste qu'on a repris des choses qui existent déjà et on a repris dans le bon sens. C'est-à-dire que… Comment je pourrais dire ça ? Oui, nos parcours, les états par lesquels on passe, en fait, se ressemblent parce qu'à un moment donné, qu'est-ce qui fait que ça ne fonctionne plus ? C'est qu'il y a un travail sur soi à faire d'abord. Et après, une fois que tu es OK avec ça, comme tu dis… Tu peux faire un travail sur ton entreprise. Et il y a quelque chose que je vois, j'ai vu une vidéo ce matin de Margot Klein, c'est une entrepreneur, qui expliquait qu'il y a de plus en plus de personnes qui se lancent à leur compte pour de mauvaises raisons.

  • Speaker #0

    Oh, mais ça, oui.

  • Speaker #1

    Alors, beaucoup de micro-entrepreneurs qui se lancent de mauvaises raisons, en fait, qui veulent. gagner, je vais pas reprendre exactement ces mots, mais je veux reprendre l'idée de ce qu'elle a dit et j'ai trouvé, je me suis dit tiens faut que j'en parle aujourd'hui c'est obligé parce que c'est exactement ce qui se passe dans le monde du domicile c'est que des nanas veulent se lancer à leur compte pour être indépendant, pour se sentir libre, pour gagner un peu ce qu'elle gagne aujourd'hui, voir un petit peu plus mais en fait ce sont tout simplement des salariés déguisés ouais en fait elles veulent la même chose sauf qu'elles veulent pas de patron dessus de leur tête sauf que entrepreneur, la vision d'entrepreneur et l'entreprenariat, c'est loin d'être la vision du salarié. C'est-à-dire qu'il va falloir aller se bouger le cul-cul pour pouvoir aller bien faire les choses correctement, pour pouvoir développer du chiffre d'affaires, développer de la clientèle, etc. Et je me dis, ce qu'elle a dit, c'est ça. Et à domicile, depuis quelques temps, c'est exactement ce qui se passe. C'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de coiffeuses qui se mettent à domicile par question de liberté de pleuvoir.

  • Speaker #0

    Depuis le Covid, surtout.

  • Speaker #1

    surtout depuis le coût là il ya une grosse montée de dernière j'en ai énormément qui viennent en dm qu'est ce que comment attendent comment ils viennent souvent comment vous avez fait pour vous lancer ouais c'est ça qu'est ce que je dois faire tu vas à la chambre des métiers tu leur demande non mais après je leur dis souvent les choses basiques c'est des qui tu veux coiffé qu'est ce que tu veux qu'est ce que ce qu'on a dit tout à l'heure parce que c'est vraiment c'est la base mais du coup c'est vraiment ça c est ce Elle veut être indépendante, mais elle ne se rend pas compte dans quoi elle se met dans les... Au niveau de... Je suis en train de m'embrouiller là. Elle ne se rend pas compte vraiment dans quoi elle met les pieds. C'est vraiment ça. Et ce qui va se passer, c'est comme ce qui s'est passé il y a quelques années et comme ce qu'il y a là au niveau des salons. C'est-à-dire que plus on est, en fait, plus il y a de choix pour la clientèle autour et il y en a qui vont gagner. Et il y en a qui vont perdre. Pourquoi il y a plein de salons qui ferment et à un moment donné, ça a poussé comme des champignons les salons. Et là, les gens, ils veulent une expérience. Ils veulent du coup qu'on prenne soin d'eux, qu'on soit là que pour eux. Donc il y a énormément de salons privés qui se développent et le domicile qui se développe. Sauf qu'il n'y aura pas de la place pour tout le monde. Et ça, je le dis, il est temps de se démarquer, de se spécialiser dans un truc ou d'avoir un truc en plus, la différence qui fera que... La cliente t'appellera toi et pas la personne d'à côté. Là, il va se passer exactement ce qui s'est passé il y a quelques temps avec les salons. C'est-à-dire qu'il y en a plein qui vont…

  • Speaker #0

    Là, ça va vite arriver parce qu'on en parlait tout à l'heure avec Jessica du même sujet, qu'il y a plein de salariés déguisés qui se lancent à leur compte. Et que là, du coup, je ne sais pas si tu as vu, mais le seuil de TVA va baisser. Apparemment, il va passer à 25 000, je crois. Je vais rire, pardon. Parce que le fameux truc qu'elle dit souvent les coiffées à domicile, ah non, mais je ne vais pas mettre trop cher, parce que sinon après, je ne vais pas aller à la TVA. Du coup, non, mais je vais rester en dessous pour ne pas payer la TVA.

  • Speaker #1

    Je ne dis rien parce que je n'étais pas réavent. Je me disais, en fait, on a une mauvaise éducation au niveau de l'argent et de l'éducation financière. Et comme en fait, quand tu te lances, tu ne sais pas vraiment dans quoi tu t'embarques. Tu répercutes les erreurs que tu as apprises quand tu étais en apprentissage ou plus jeune, etc. Et tout va bien. La TVA, c'est nos stress. En fin de compte, la TVA, normalement, ce n'est pas nous qui la payons, c'est les clients. C'est juste qu'on l'a effectuée. Ça fait partie du jeu d'entrepreneuriat. Pour moi, ça fait partie de ça. On la stocke pour redonner à l'État. C'est comme ça. En France, c'est tout. Et si tu n'es pas en accord avec ça, soit tu t'en vas ailleurs ou soit tu restes à ton mode salarié.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, laisse la place à ceux qui veulent vraiment payer la TVA. Moi franchement, quand je me suis lancée, mon objectif c'était d'atteindre le seuil le plus vite possible. Quand je me suis lancée, je me suis dit, si j'ai la TVA, ça veut dire que je suis un bon. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça en fait. C'est de dire que tu as développé suffisamment de chiffres déjà pour tribunérer correctement. Et de ne pas avoir ce fameux smig des coiffeuses.

  • Speaker #0

    C'est clair. pas mal discuté, mais du coup là j'ai quelques questions, on va dire un peu brand voice, un peu des questions que je pose un peu à tout le monde pour finir un peu l'interview. Donc l'une des premières questions c'est si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre, qu'est-ce que ce serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Un seul, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut choisir, attends.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment la chose que tu veux ?

  • Speaker #0

    waouh ah j'en ai des frissons c'est vrai ah ouais non franchement c'est ça est ce que c'est ce que tu veux vraiment et c'est ça ouais est ce que tu te vois ouais waouh c'est vrai c'est une vraie question mais

  • Speaker #1

    oui mais alors si ça paraît pour certaines personnes lambda on va dire pardon de dire ça mais vraiment ça peut paraître en fait vague les molles nues les molles nues ouais c'est bien ça c'est ça qu'est ce que tu veux vrai En fait, est-ce que c'est ce qui va te correspondre ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pas juste pour, soit disant, être libre, ou soit disant, puis avoir le patron sur le dos, c'est pas ça. Là, il faut remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est pas comme ça. Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Non mais c'est ça, moi tu vois par exemple la coiffure à domicile, on en a déjà parlé, mais moi pour moi j'avais un patron qui me disait les coiffeuses à domicile c'est juste des coiffeuses ratées qui peuvent pas travailler en salon, qui font n'importe quoi etc. Donc moi c'était ça que j'avais comme vision de la coiffure à domicile, j'ai jamais voulu travailler à domicile. Donc c'est vrai que cette question-là, quand tu l'as posée, j'avais l'impression que tu me l'as posée à moi. Est-ce que c'est ce que tu veux vraiment ? Ben non, ce n'est pas ce que je veux, être coiffeuse à domicile. Moi, je veux être impératrice, bordel ! Mais bon, je n'ai pas le choix, je vais faire du domicile. Mais non, non, vraiment, c'est vraiment... L'image que j'avais de la coiffure à domicile, c'était vraiment ça. Pour moi, c'était les coiffeuses ratées qui ne peuvent pas travailler en salon parce qu'elles n'ont pas les compétences pour, et du coup, elles se lancent à domicile. Et parce que tous les jours, tout le temps, il disait ça. Il le disait même aux clients. Tu vois, c'est le genre de patron bien misogyne, bien tout ce que tu veux. Voilà, les femmes, c'est là. Et voilà, moi, je suis un bonhomme. Enfin bref. Et du coup, c'est vrai que quand je me suis lancée à domicile, déjà, je ne voulais pas ça. Mais moi, j'ai toujours su que je ne suis pas faite pour être salariée. Vraiment, même ça m'est déjà arrivé. Le nombre de fois où je me suis dit je vais refaire mes CV, que je vais postuler quelque part. Même maintenant aujourd'hui, alors que j'arrive à faire des contrats à plusieurs milliers, il y a des jours où j'en ai marre parce que le domicile, je n'aime pas ça. Il y a des jours où je me dis je vais faire un CV et puis dans la seconde après, je suis mort de rire parce que clairement, je ne suis pas faite pour être salariée. Ce n'est même pas un rêve, ce n'est absolument pas possible. Et c'est vrai que si on ne trouve pas vraiment le truc qui nous tient, on ne va pas tenir longtemps. Et moi, ça va, j'ai trouvé le truc qui me tient. Et j'essaie toujours de me développer, de me renouveler, parce que moi, la routine, clairement, ça me tue.

  • Speaker #1

    Toi, tu as toujours besoin d'un nouveau projet. Tu as toujours besoin d'avoir l'esprit occupé, de faire de nouveaux trucs et de le faire avant tout le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, c'est ça. Ah, tu as bien vu le truc. Moi, c'est vraiment… Moi, je suis une perpétuelle pionnière. J'ai envie de tout le temps, de l'innovation, en fait, de me dire, mais attends, mais… Mais en fait, moi, c'est le truc que j'ai dans la tête, c'est que genre, je vais parler avec quelqu'un et sur une minute où je parle avec quelqu'un, j'ai déjà 10 idées de boîtes que je pourrais ouvrir dans la seconde. C'est ça le problème aussi parfois, c'est qu'en fait, il y a trop d'idées, mais pas assez de temps, pas assez d'énergie pour tout faire. Donc voilà, mais ouais, c'est se poser si on veut, qu'est-ce qu'on veut réellement, quoi, si on veut réellement ça.

  • Speaker #1

    Franchement, ça serait, en résumé, c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est le meilleur conseil que tu puisses donner vraiment à quelqu'un. Parce que se lancer pour faire de l'argent, je m'entends quand je dis ça, parce que moi, j'adore l'argent. Mais se lancer juste parce que je veux faire de l'argent ou juste parce que je ne veux plus de patron,

  • Speaker #1

    ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Il faut un big why.

  • Speaker #1

    Du coup, ça peut vraiment faire un filtre de ça, de la personne qui veut vraiment se lancer à domicile pour une belle raison ou celle qui se dit, non, c'est juste, de toute façon, je n'en ai marre d'être là où je suis. Voilà, ça sera bien, c'est facile le domicile.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, pas du tout, pas du tout. Toi par exemple, tu as voulu lancer ton salon et au final tu t'es dit je suis faite pour le domicile. Ça c'est vraiment ton truc. Moi je le savais d'avance que je n'étais pas faite pour ça. Moi clairement, au bout de six mois où j'étais à mon compte, j'ai déjà lancé un autre projet parce que le domicile, je savais très bien que je n'allais pas tenir longtemps. Là pour le coup, je suis encore à domicile, pas par choix. par obligation, mais en fait à chaque fois je continue de chercher une échappatoire pour faire le moins de domicile possible parce que c'est pas ce que je veux réellement finalement. Et c'est vrai que c'est une vraie question à se poser. Ou alors si c'est pas ce qu'on veut réellement, est-ce que c'est quelque chose qui va nous aider à atteindre nos buts ? Et moi c'est ce qui me tient à domicile parce que c'est quelque chose qui va m'aider à atteindre mes buts futurs quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que toi t'as adapté en fait le domicile, enfin t'as adapté le domicile pour toi ? C'est-à-dire que tu as fixé tes propres règles à toi. Et c'est ce qui est hyper inspirant. Non, mais hyper inspirant. Et moi, j'entends parler de toi des fois quand je suis en appel découverte. T'as rien ? Oui, je suis telle personne et tout. Je connais, c'est Valentina. En fait, du moins sur les coiffeuses qui veulent vraiment se spécialiser au niveau de l'événementiel, du coup, elles te suivent la plupart du temps, celles que j'ai en appel. Je n'en ai pas énormément de ce côté-là, mais à chaque fois, du coup, elles me parlent de toi. Je dis, mais oui, mais en fait, c'est ça. C'est tu. peux poser tes propres règles. C'est ça la liberté du domicile, tu peux imposer tes propres choix. C'est juste qu'il faut avoir le bon mental, la bonne posture pour pouvoir continuer à l'affirmer dans le temps. Et comme tu disais tout à l'heure, le message que divulguait ton ancien patron, le message, c'est hyper important. Qu'est-ce qu'on dit à la cliente ? Je le dis tout le temps à mes filles. Faites attention aux messages. Même quand on reçoit des messages privés pour dire c'est combien, c'est cher, machin. En fait, mais non. C'est déjà toi dans ta mentalité, dans ta façon de faire et dans ce que tu dis. Est-ce que tu dis déjà tout le temps, ça c'est cher, je suis allée faire les courses, etc. Tu sais, tout le temps en train de parler de ça. Il faut se faire attention. à ce qu'on dit.

  • Speaker #0

    On assure que l'on est. C'est ça, on attire ce qu'on lui en est, les personnes auxquelles on ressent, moi je dis.

  • Speaker #1

    Exactement. Non, non, mais c'est carrément ça. Si elles disent tout le temps que c'est cher, elles n'auront que des gens qui leur ont dit.

  • Speaker #0

    Et ils n'auront que ça.

  • Speaker #1

    Il faut dire, ce n'est pas de mon budget, c'est différent. Et moi, tu vois, à ce niveau-là, par exemple, là, tu vois, dans les mariages, je suis, dans ma ville, je suis la plus chère. Ça, c'est un des meilleurs. Moi,

  • Speaker #0

    je dis archi bien, tu démarques totalement. Il y a là,

  • Speaker #1

    il y a là. Et tu vois, ce que j'aime... Même dans les personnes, ça fait... Au début, j'avais des gens qui me disaient c'est cher. Aujourd'hui, dans les personnes qui me refusent parce que je ne suis pas dans leur budget, limite j'ai envie de leur faire un câlin. Parce qu'elles me disent... Déjà, elles me disent que je ne suis pas dans leur budget, mais elles m'écrivent un message. Oui, bonjour, j'ai vraiment adoré notre échange, etc. Malheureusement, vous n'êtes pas dans mon budget, etc. Elles font un petit message. Des fois, elles font des messages, j'ai envie de pleurer. Tellement c'est beau ce qu'elles écrivent. Elles ne se rendent pas compte les mariées de l'impact que ça a pour moi. Juste de me dire vous n'êtes pas dans mon budget. Certaines elles ont peur de le dire parce qu'elles ont peur de te froisser etc. Mais pour moi c'est vraiment une mine d'or. Des fois il y a des messages que je capture tellement c'est beau alors que je viens de prendre un refus. Mais en fait c'est tellement beau parce que je suis à un point où je sais pertinemment que je suis chère. Je suis... Je ne vais pas attirer tout le monde et c'est ce que je veux. Mais il y a des personnes où je sais que ça aurait super bien matché en tant que cliente, mais il y a toujours ce côté budget qui bloque, mais c'est OK et ça me va très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est OK, c'est l'entrée.

  • Speaker #1

    Mais il faut être OK avec ça. Moi, je sais que je ne vais pas avoir 15 000 mariés par an et ce n'est pas ce que je veux. Et c'est OK d'avoir des refus, peu importe le prix. Mais par contre, quelqu'un qui te dit non, juste, j'ai trop fière. ou alors quand tu reçois le message combien, même pas être bonjour s'il vous plaît voilà et franchement il ne faut pas avoir d'avoir un refus en fait, un non égal à un grand oui après moi je dis tout le temps c'est ça hum non on en a déjà un petit peu parlé, tac tac tac ça aussi, qu'est-ce qui a fait que tu hum Qu'est-ce qui a été vraiment, du coup, on en a déjà un peu parlé quand même, le game change, vraiment, si tu avais vraiment un petit truc à nous dire qui a vraiment fait pour changer un peu ta perspective.

  • Speaker #0

    C'est le travail sur soi, enfin, on en revient, ouais, c'est le travail sur soi. C'est vraiment, bah ouais, le développement personnel. J'étais vraiment très, enfin, je suis très, ouais, très timide. J'ai appris à se connaître. La preuve, j'ai découvert au printemps dernier. Alors, ça a été très compliqué. Les six premiers mois l'année dernière, j'ai découvert qu'il était hypersensible. Alors, j'ai un problème avec les maladies, moi. C'est quand tu me poses un diagnostic. Moi, je ne vais pas vous coucher le médecin. Moi, je dis, mais je me porte. Par contre, quand il me voit, il ne me loupe pas. Mais je suis en bonne santé, donc tout va bien. Mais quand on m'a posé ça, l'hypersensibilité, au début, le monde m'est tombé sur la tête parce qu'on m'a posé un truc là. Et je me suis dit mais wow. Et après, j'ai eu un petit peu de temps à m'en remettre. Et là, je suis totalement d'accord avec ça. Et en fin de compte, c'est vrai. C'est exactement moi. Et le fait d'avoir su que j'étais, entre autres, hypersensible, il y a plein de choses qui se sont alignées et venues à moi. En fait, c'est bizarre. Quoi qu'il veut, mais tout ce qui est vibrations, tout ce qui est visualisation, etc. En fait, si tu te dis, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, tu vas y aller, ma cocotte. Tu vas foncer dans le mur. Que si, du coup, tu vois au-delà du mur et que tu vois vraiment ce que tu veux vraiment, tu vas y arriver. Alors, ça va peut-être être plus ou moins long. Moi, j'ai trouvé que ça a été... Ça paraît assez rapide, mais moi, j'ai trouvé de mon côté que c'était assez long. Mais au final, ça dépend. Tout est une question de perspective. Mais j'ai vu... Comment je peux... Je viens de regarder parce que mon téléphone vient de basculer. Il est finit. Mais comment dire ? Vraiment, je ne sais plus ce que je disais du coup, ces malheurs. Tu vois, ça c'est moi.

  • Speaker #1

    Ah, je retrouve la Érika. Je retrouve la vraie Érika.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été... Je perds le fil, une fois que je perds le fil c'est mort.

  • Speaker #1

    Bah même moi je sais plus ce que tu disais mais par rapport à tout ça, les messages, enfin...

  • Speaker #0

    Ouais faut regarder en fait, faut regarder au-delà. Faut pas s'arrêter à ce qu'on voit tout de suite devant notre nez. Il faut aller voir plus loin ce qui s'y passe, ce qu'on veut vraiment. Moi je veux mon but final, on n'a pas parlé tiens de ça. C'est ce que j'ai commencé dès le départ. Ma mission ultime, en fait, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est-à-dire être au même stade. Là, vous ne voyez pas parce que ça va être un podcast, mais je dis toujours, il y a le salon et tout en bas, là, tu as le domicile. Mon but principal, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. Et après, c'est de créer tout un univers qui nous correspond. C'est-à-dire, ça existe déjà un peu, mais il y a encore du potentiel là-dedans. C'est de développer, pourquoi pas, des formations exprès pour le domicile. du putain de matériel vraiment adéquat pour le domicile, parce que c'est quand même compliqué de trouver du matériel qualitatif, je trouve. C'est quand même… En fait, on a du matériel transportable qui n'est pas fait pour être transportable. Mais bon, ça fait encore une fois. De créer tout un univers et tout ce qu'il faut pour nous, tout ce qu'on a manqué depuis tant d'années, en fait. Et ça, c'est vrai que depuis quelques temps, la tendance se renverse, mine de rien. C'est quand même bien.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est une très très belle bascule parce que, qu'est-ce qui attend Erika du futur ? Qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ?

  • Speaker #0

    Ah, qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ? Alors Erika... Même plus si tu veux. Comment ?

  • Speaker #1

    Ou même plus si tu veux.

  • Speaker #0

    Dans 5 ans, c'est déjà pas mal. Erika dans 5 ans, déjà un de mes premiers objectifs que j'ai atteint, c'était le premier, c'était d'avoir plus de temps pour moi. parce que je courais beaucoup, maman, entrepreneur, coiffeuse, etc. Je courais énormément, je rentrais très tard, etc. Donc de continuer à pouvoir structurer mon temps et d'avoir du temps rien que pour moi, toute seule, sans personne autour de moi. Et de pouvoir... Donc ça, c'est toujours d'actualité, même si je l'ai, c'est toujours d'actualité. Et je veux encore, dans cinq ans, pouvoir faire ça. Je veux, même si j'ai une famille avec qui j'aime énormément, je veux pouvoir voyager moi toute seule une fois par an, ce que je fais déjà. Mais en fait, je l'ai déjà. J'avoue, c'est dur parce que je n'ai pas encore visualisé, tu vois, sur cinq ans, vraiment. Personnellement, pour l'instant, j'ai tout ce que je veux. Ça se passe bien, ouais. Et professionnellement, allez, on va partir là-dessus, j'ai mis sur mon tableau des rêves. Alors, il est lointain celui-là, mais je me suis mis en train de faire une conférence.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #0

    girl !

  • Speaker #1

    Let's go ! Oui ! Donc, c'est grand.

  • Speaker #0

    Allez, conférence. Et après, si vraiment on veut partir vraiment dans le truc où aligner avec moi, comme j'ai vraiment plus de facilité à écrire, pourquoi pas un livre ? Alors, sur quoi, je ne sais pas. Ouais. Mais pourquoi pas un livre ? Une coiffeuse qui a fait un livre, tiens. Pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Elle est juste coiffeuse. Elle est gentille. Moi, c'était ça. C'est le switch qu'il y a fait aussi, tiens, le jour… Ah oui, ce switch-là. Pardon, excuse-moi. Tu vois, je pense toujours à des trucs qui en reviennent. C'est quand on m'a dit… Non, une personne m'a dit qu'on m'a dit ça va, Erika, elle n'est pas chère Et là, j'ai vrillé dans ma tête et je me suis dit ce n'est plus possible Moi, je ne suis pas un prix. Je ne suis pas une chose. Enfin, on ne m'achète pas. Et quand on m'a dit… Erika, elle n'est pas chère. Je lui ai dit Non, ce n'était pas possible. Et ce client, c'était un client, ce n'est pas vraiment des amis, c'est des amis d'amis maintenant. Et je lui ai dit un jour, quand j'ai changé, quand j'ai vraiment augmenté, je lui ai dit Tu sais, c'est à cause de toi.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit C'est de ta faute.

  • Speaker #0

    Quand j'ai eu écho, tu avais dit Ça va, Erika, elle n'est pas chère.

  • Speaker #1

    En gros, il avait recommandé quelqu'un en disant Ça va, Erika, elle n'est pas chère. C'est ça.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un moment donné, parce qu'il y a un moment donné dans sa vie d'entrepreneur, quand on augmente, il y en a qui vont suivre parce que du coup, tout est OK. Et il y en a une petite poignée qui vont s'en aller. Et cette personne-là avait regardé pour avoir moins cher. Mais en fin de compte, c'était aperçu déjà de la qualité, enfin, si je peux dire ça, pardon, la qualité qu'il avait. En fin de compte que du coup, je me déplaçais pour lui, ses deux enfants. Donc à ce moment-là, de se rendre compte qu'il avait la possibilité d'avoir quelqu'un qui vienne chez lui, sans se déplacer avec les enfants et attendre après tout le monde, qu'au final, des fois quand tu coiffes une famille... les enfants peuvent faire ce qu'ils veulent à côté etc. C'est quand même plus cool que de se dire, t'es assis dans le fauteuil d'attente chez le coiffeur et puis t'attends que tout le monde passe les uns après derrière les autres. Voilà, bon il s'était aperçu de ça et puis il s'était aperçu que de changer c'est pas toujours évident parce qu'on sait ce qu'on quitte mais on sait pas ce qu'on gagne, ça va dans tous les sens, autant pro que perso.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Voilà. Et bah merci monsieur, je sais pas comment il s'appelle mais merci du coup.

  • Speaker #0

    Thierry, merci Thierry !

  • Speaker #1

    il nous écoutera pas c'est pas grave c'est pas grave il va avoir les oreilles qui s'y ptent c'est ça dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast d'après toi qu'est-ce que nos auditrices elles devraient mettre en action, enfin retenir de cet épisode et mettre en action pour passer à un niveau supérieur, pour résumer en gros ouais attends je je

  • Speaker #0

    j'évite de réfléchir un peu pour être sûre de dire la bonne chose et parce que pareil c'est une question piège je ne peux pas dire en une seule chose ça revient un peu quand même à ce que j'ai dit tout à l'heure mais je dirais si si elles ont un problème si elles veulent changer et qu'elles ne savent pas comment changer moi je vais faire ma pub venez me voir on sent la on sent la coulisse

  • Speaker #1

    Allez, venez voir, allez, allez voir. Non,

  • Speaker #0

    mais si vraiment, que ce soit un projet d'ouverture, que ce soit un début d'entreprise, une entreprise en vitesse de croisière, il y a toujours quelque chose à optimiser, améliorer, à structurer. Donc tout dépend de ce qu'elles veulent et vraiment c'est ça, tout dépend de ce qu'elles veulent. Il faut vraiment qu'elles pensent d'abord, est-ce qu'elles ont vraiment envie et après d'aller se diriger vers les personnes qui ont déjà fait un chemin. qu'elles veulent atteindre en fait. Vraiment ça. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ah j'adore, j'adore parce que ça c'est... Moi, comme tu sais, moi je suis anglophone de base, donc j'ai vraiment une mentalité à l'américaine etc. Donc c'est que quand j'ai besoin d'apprendre quelque chose, je vais auprès des personnes qui savent, enfin qui sont déjà là où j'ai envie d'être. Et c'est vrai que j'ai l'impression que c'est pas très français ça. C'est vraiment... je suis dans la merde, je reste dans la merde, je vais travailler dur et je vais sortir de la merde. Sauf que le temps que tu fasses ça, le temps que tu sors de la merde, tu aurais eu le temps d'en sortir au moins dix fois. Et moi, je suis plutôt, ok, je suis dans la merde, comment je fais pour sortir de la merde ? Je vais chercher un mentor, je vais investir dans un mentor pour aller vers ce que j'ai envie parce que c'est la façon la plus rapide d'obtenir ce qu'on veut, c'est d'aller vers quelqu'un qui a déjà ce qu'on veut. Et pas de se dire, non, en fait... cette personne est mieux que moi. Oui,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas. Ou je lui demandais mon mari. Ah oui !

  • Speaker #1

    Ah, mais j'ai des enfants.

  • Speaker #0

    Je leur dis, je leur dis, pardon, mais est-ce que c'est ton mari qui gère ton entreprise ? Est-ce que c'est lui, c'est à son nom l'entreprise ? Non, mais... Oui, mais... C'est comme les enfants, ça. Oui, mais... Non, pardon, je ne juge pas. Mais pour le coup, c'est vraiment ça. C'est de se dire... Mais en fait, par exemple, quand tu prends un appel découvert, quand tu prends une décision, la décision t'appartient à toi, toi seule. Tu dois savoir si c'est le moment ou ce n'est pas le moment, si c'est écrit comme ça ou pas écrit comme ça. Il ne faut pas dire je vais demander à quelqu'un son avis Son avis sera totalement différent. Dans une histoire, il y a toujours deux versions, je dis toujours ça.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas les codes, il n'aura pas le décodeur pour te voir.

  • Speaker #0

    Non. Et puis moi, j'ai un mari pur et dur salarié. Il a aussi évolué, mais sinon, il serait tout de suite...

  • Speaker #1

    Il est fonctionnaire, s'il te plaît. Il est fonctionnaire, mais si seulement il savait la moitié de tout ce que je fais. Mais en fait, déjà, il n'a pas le temps de suivre ce que je fais parce qu'il ne comprend rien. Mais si je devais attendre son aval pour... Même moi, des fois, je ne comprends rien.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aurais jamais fait... Et toi non plus, je suis sûre. Je n'aurais jamais fait ce qu'on a fait. Sauf que du coup, en fait, encore une fois, tout est possible. Il faut juste s'en donner les moyens. J'aime bien dire ça aussi. Tout est possible, encore faut-il s'en donner les moyens.

  • Speaker #1

    Et on va rester sur cette belle phrase de fin. Très bien. Tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Voilà. Exactement. Merci beaucoup, Erika. C'était super. J'ai adoré échanger avec toi. J'ai passé un super moment. J'espère que toi aussi.

  • Speaker #0

    Franchement. J'ai passé un excellent moment. J'en faisais quand même un petit peu parce que c'est toujours un petit peu stressant. Mais bon, la preuve, quand tu vois, il ne faut jamais s'arrêter à une peur, à un stress, etc. Il faut le faire parce qu'on ne sait jamais ce qu'il se passe demain. Donc, j'ai merci beaucoup. C'était vraiment très intéressant pour mon premier podcast. Je suis contente !

  • Speaker #1

    je suis trop contente de t'avoir parmi mes premières invitées c'est trop bien et puis je te souhaite une très belle journée Erika merci, ciao encore une fois chaque interview que je mène à chaque fois j'en ai des frissons parce que encore une fois ce qui en ressort c'est qu'il y a beaucoup de ressemblances dans les histoires, il y a beaucoup de similitude dans chaque parcours et c'est vraiment ça c'est la puissance de ce podcast c'est de encore une fois, trouver une représentation parce que là si vous voulez je poste je fais les interviews un peu dans le désordre parce que je pense que ça se sent aussi parce que l'épisode d'Erika là c'est le meilleur épisode niveau sono que j'ai fait et où j'étais vraiment bien parce que du coup j'ai eu de l'entraînement avec les autres aux interviews. Donc c'est vraiment, il ne faut pas attendre d'être prêt pour faire quelque chose, il faut le faire quand on le sent et surtout quand on a envie de faire quelque chose, il suffit de s'en donner les moyens et c'est une belle fin qu'on a fait avec Erika. C'est vraiment, il suffit tout simplement de se donner les moyens quand on a envie de faire quelque chose. Et c'est ce que j'ai vraiment envie de vous apporter avec ce podcast, et c'est un message qui ressort dans chaque interview, c'est que tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Et c'est vraiment quelque chose qui me fait vibrer, et c'est vraiment ma mission de vous faire comprendre que tout est possible dans la vie. Il suffit, encore une fois, de se donner les moyens. Je viens de le répéter au moins dix fois en l'espace d'une minute. Mais il faut que ça rentre dans vos esprits, dans vos oreilles. tel que c'est le cas actuellement. En tout cas, je vous remercie d'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous invite à retrouver toutes les informations d'Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition sur mon site, notamment les guides, les contrats, les templates, etc. Retrouvez toutes ces informations dans les notes de mes épisodes. Et si vous êtes coiffés à domicile, je vous invite à contacter Erika ou ne serait-ce que prendre un appel découvert, parce qu'un appel... peut changer toute votre vie. Je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

Hellooo vous !


Avec Erika aujourd'hui nous avons échangé sur la coiffure à domicile à quel point c'était une niche sous-estimée qui est en train d'éclore de jour en jour !


Retrouve ses infos ici ⬇️


👥 Mon invitée du jour : Erika FLEURY

Son Instagram : https://www.instagram.com/erikafleury_coachcoiffeuse/

Son freebie : https://www.erikafleury-formations.com/checklist


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


Tu souhaites m'aider à faire bouger les choses dans notre métier ?!

Réponds à ce questionnaire en quelque minutes : https://tally.so/r/nPbxox


À très vite 🌸


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Les supports :


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🌐 Mes différents Guides et Templates : Valentina ONLINE ACADEMY


📩 Mon guide gratuit pour un appel découverte réussi : Guide Call Secrets

✅ Ma check-list pour ne plus jamais avoir peur des périodes creuses : Check-list


La Communauté :


👉 Me rejoindre sur Instagram : @valentinadenisbeauty

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✨ Le matériel que j'utilise :

Le micro : https://amzn.to/4auyN1v

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🎶 Musique:

Jingle:

So Smooth - Cantroll

https://icones8.fr/music/track/so-smooth--1

Fugue :

https://icones8.fr/music


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 6 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Erika Fleury qui est coiffeuse privée et qui est aussi coach pour les coiffeuses privées. Avant, elle se définissait en tant que coiffeuse à domicile parce que c'est le terme que l'on connaît le plus. Mais depuis quelques temps maintenant, depuis un an, deux ans, depuis en tout cas qu'elle chamboule ce milieu, on entend de plus en plus parler des coiffeuses privées. pour redorer l'image de la coiffure à domicile, la coiffure privée, parce que la coiffure à domicile est une privatisation d'un professionnel qui vient à votre domicile. Donc c'est quelque chose, c'est du luxe en fait. Et aujourd'hui avec Erika, nous avons échangé sur les idées reçues à propos de ce statut de coiffeuse à domicile ou coiffeuse privée. Nous avons échangé sur le fait de... de qu'est-ce qui est important avant de se lancer dans cette grande aventure qu'est l'entrepreneuriat. Bref, c'était un échange qui était riche et que j'ai vraiment adoré. J'espère que ça va vous plaire. Je ne vous retiens pas plus longtemps, parce que c'est déjà un échange qui a duré pas mal de temps, mais je vous l'assure, ça vaut le détour. Mais avant tout, je vous dis que vous allez retrouver toutes les informations de Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources, comme toujours, dans les notes de cet épisode. Je vous souhaite une... très belle écoute. Hello Erika, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Valentina, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, c'est trop bien. Depuis le temps que j'attendais de t'avoir ici, je crois que tu faisais partie des premières personnes que j'ai invitées, vraiment quand j'ai commencé à travailler sur le projet. Donc je suis ravie de t'avoir ici aujourd'hui avec moi. Tu es tellement solaire, tellement pétillante, j'adore discuter avec toi. Du coup, aujourd'hui on va aborder le sujet des coiffeuses à domicile parce que toi-même tu es, enfin tu étais coiffeuse à domicile, mais maintenant tu es coiffeuse privée et aussi coach pour les coiffeuses privées pour qu'elles pètent tous les compteurs et les faire sortir de l'ombre et les faire briller parce qu'elles sont nées pour briller. Donc voilà, raconte-moi un peu qui était Erika ? avant toutes ces étiquettes qui étaient Érika avant et comment est-ce que tu as fini à arriver jusqu'à ce point ?

  • Speaker #1

    Alors, tout d'abord, merci beaucoup pour cette invitation. Franchement, c'est quelque chose que je ne m'attendais pas du tout. J'avais noté énormément de choses. On est début 2025, je m'étais noté tous mes objectifs, etc., ma vision pour cette année et le chemin accompli l'année dernière et tout. Et là, quand tu m'as dit, je voudrais participer à mon podcast, J'étais carrément choquée, même un peu flippée. Et je suis tellement fière de pouvoir être ici aujourd'hui. Franchement, ça me fait vraiment plaisir d'être avec toi, enfin de participer à ça avec toi. Franchement, c'est vraiment chouette. Donc, qui est Erika ? Erika, c'est un petit bout de bonne femme qui a découvert l'année dernière qu'elle était hypersensible, mais à l'origine qui est très timide, bourrée de doutes, de peurs, de sensibilité, etc. et qui, à 21 ans, a voulu ouvrir son entreprise de coiffure à domicile. Donc, j'ai fait un apprentissage. Le départ est important. Premier apprentissage, j'ai commencé à 15 ans et demi. J'étais, du coup, chez une patronne qui me faisait peur. Elle était très lunatique. En fait, quand j'arrivais le matin, je ne savais pas comment elle allait être. Elle ne m'a rien appris littéralement. J'ai fait tout le côté par lequel on doit commencer. C'est OK, mais bon, bref. le ménage, les shampoings, le balayage, etc. Et le lavage de petits papiers alus qu'il fallait réutiliser et pas jeter. Bon bref.

  • Speaker #0

    On l'a tous connu ça, je crois.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai eu mon CAP grâce à mes collègues qui me faisaient faire venir des modèles pendant qu'elle était en vacances. Et j'ai surtout eu mon CAP grâce au tra et que j'ai fourni. Sur ce coup-là, j'ai quand même eu de la chance. Et en même temps, je dis toujours, en fait, la coiffure, il y a le truc en plus. Tu sais, il y a... t'as la coiffure, la personne qui veut devenir coiffeuse, et puis t'as la personne qui a le truc en plus quoi. Le truc dans les mains, voilà. Donc j'ai passé mon CAP et ça comme ça, et après je suis partie du coup dans une... C'était un salon de coiffure de campagne, enfin mini-mini-ville, avec trois patronnes, trois drôles de dames, où j'ai appris les bases du côté homme. C'était vraiment... J'ai appris de très belles bases au niveau des coupes, etc. Par contre, j'ai appris toutes les bêtises et les erreurs qu'il ne fallait pas faire, que j'ai reproduites après à la suite. Voilà, c'est pour ça que c'était important de commencer par là. Donc, se mettre dans le porte-monnaie de la cliente, essayer d'aller le plus vite possible, blinder les rendez-vous, enfin voilà. tout ce qu'il fallait pas faire, n'avoir aucune notion des chiffres, ne pas savoir vendre, voilà, la totale quoi, la totale.

  • Speaker #0

    Toutes les erreurs qu'on peut faire, c'est bon, ça y est, tu les as faites, c'est bon, donc ça y est, t'es aguerrie à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    C'est ça, je suis aguerrie. Donc quand j'ai commencé, j'ai commencé à 21 ans du coup, mars 2009, j'ai lancé mon entreprise de coiffure à domicile. Je voulais en fait un peu dépoussiérer le monde du domicile et puis je m'étais dit, ouais, moi je vais faire ça. puis je vais travailler tel jour, et puis je ne vais même pas rentrer le midi. Et puis, en fait, j'étais restée vraiment sur ce qu'on m'avait montré. À cette époque-là, c'était OK, c'était comme ça pour moi. Donc, j'ai démarré comme ça. Érika, il n'y en a pas beaucoup, là où j'habitais en campagne. J'étais près de Faux-Vilanco, en pleine Seine-Maritime, en pleine campagne normande. Et j'avais aussi les cheveux rouges et noirs, parce que... Alors, pardon. C'était la mode du...

  • Speaker #0

    En rouge et noir, il n'y a plus d'espoir.

  • Speaker #1

    J'avais une voiture tape à l'œil, j'avais un look très tape à l'œil, alors que j'étais quand même très timide à la base, tu vois, c'est très contradictoire. Et voilà, du coup, j'ai percé assez vite. Par contre, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Donc, au bout de plusieurs années, je me suis aperçue que je m'étais plutôt renfermée à ce que les clients voulaient tout de suite maintenant. Et pas forcément, j'ai oublié un petit peu ma vision révolutionnaire du domicile. Et pendant plusieurs années, je me suis un peu laissée, on va dire, soumise un peu à la clientèle.

  • Speaker #0

    Pris dans le truc, quoi. Ok, ok, ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est ok. Qu'est-ce que je peux te dire d'autre de plus ? Mais après, c'était bien. Enfin, le domicile, je rêvais vraiment de liberté. C'était ok. Ça se passait bien. Mais en fait, quand tu gagnes moins d'un smig à la fin, tu te dis, mais à un moment donné, je crois que j'ai loupé un truc, quoi. Ce n'était pas carré. Et en 2020, donc ça a mis longtemps quand même, de 2009 à 2020, j'ai commencé à me développer et à apprendre un peu sur tout ce qui était développement personnel. Et j'ai commencé aussi les formations de balayage, parce qu'il faut dire qu'avant, je ne me formais pas. J'avais en fait, même, toute cette vision de petit, de petit, de précarité du domicile. Et je ne me formais pas. Et à partir de 2020, j'ai commencé à me former. Je me suis d'abord formée au niveau des balayages parce que je pensais que ça allait vraiment m'amener un truc en plus dans mon entreprise, que j'allais pouvoir facturer tout de suite beaucoup plus, gagner plus d'argent, etc. Parce que j'avais en fait cette soif-là à cette époque-là de dire je veux plus d'argent, je veux gagner plus quand même Et en fin de compte, à un peu plus de 10-15 formations de balayage, ça n'a rien vraiment changé dans ma vie.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    je ne savais pas les mettre en place tout simplement. Donc apprendre la technique, soit, mais à ce moment-là, du coup, je ne savais pas forcément les mettre en place. Donc ça a continué dans cette lancée-là. J'ai continué les différentes formations. Après, je suis tombée vraiment sur le développement personnel. Et là, ça a été une révélation. Parce que c'est vrai que par rapport à ce que tu... Comment tu m'as décrit tout à l'heure, on croirait que je suis quelqu'un d'assez extraverti, mais pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Il y a quelques années, tu m'aurais dit, tu seras dans un podcast, tu feras des lives sur Facebook. Je n'ai pas encore fait Instagram. Tu feras de la formation, etc. J'aurais dit,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    pas du tout. J'aurais mis un gros phare sur les joues. Je dirais, non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas ça. Et donc, je me suis déjà, moi, ouverte. Et j'ai appris à me connaître, moi, avant de pouvoir continuer à développer mon entreprise. Donc, voilà, ça, c'était un... C'était une grosse partie, ça a mis quelques mois et en même temps ça a été assez rapide. Et c'est une vraie révélation. Je me sens quand même beaucoup mieux dans ma peau, dans le personnage que je suis. Même si je ne suis pas vraiment un personnage, mais j'ai l'impression des fois d'être un personnage quand je me vois à travers un écran.

  • Speaker #0

    T'as adopté ta Sacha Fier sans toi. Mais en fait moi ce qui est marrant c'est que... Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu parler devant un écran parce que moi je t'ai connu pendant tes lives. Donc j'étais là à tes premiers lives et je vois la différence entre il y a deux ans, même pas, il y a un an et demi.

  • Speaker #1

    Alors il y a un an et demi que j'aide les coiffeuses à domicile à se développer et ça va faire presque deux ans. Ouais, ça va faire deux ans au mois de mai. que j'ai commencé les lives.

  • Speaker #0

    Et je me souviens des premiers lives, je vois clairement la différence entre les premiers lives, tu étais là, plutôt, tu tenais les mains, on voyait que tu essayais de machin, tu bougais dans tous les sens, tu étais vite distraite par autre chose. Et là, en fait, clairement, là, c'est Erika la conférencière que j'ai devant moi.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être pas quand même,

  • Speaker #0

    mais... On voit la différence, c'était genre ta glow-up de ouf. et c'est vraiment beau à voir du coup du coup annoncé les cheveux mais oui sont plus pareils mais oui les cheveux oui tu avais là tu avais la mèche là devant là elle est vraiment derrière dégage tu me gênes alors qu'avant elle était plus devant pour c'est un peu de la physionomie en fait la mèche elle était là un peu pour rassurer c'était un doudou finalement et maintenant bah là je te vois tu la dégage carrément

  • Speaker #1

    Elle est moins dans le contrôle, etc. Oui, c'est ça. Oui, c'est vraiment une grosse transformation.

  • Speaker #0

    Oui, franchement. Et c'est ça que... En fait, cet aspect-là, ça manque vachement dans notre métier parce que, comme tu dis, tu as fait 15 formations balayage, mais ce n'est pas ça qui va t'apprendre à facturer un balayage ou à le mettre en place. Moi, tu vois ce que je... Alors, moi, je... Je me suis imposée au minimum une à deux formations par an à chaque fois, mais le problème que je rencontre souvent dans chaque formation d'ailleurs, c'est justement ce côté business, ce côté développement qui est pauvre, voire quasi inexistant, c'est qu'en fait, voilà, on va te dire, voilà, tu fais ton balayage comme ça, et quand t'arrives au moment où tu poses la question combien tu factures ça, combien on pourrait facturer ça, c'est le moment qui dure cinq minutes, la personne elle va te dire, moi je facture tant. Mais elle ne va pas te dire comment elle est arrivée à facturer ça. En fait, ça dure cinq minutes, ça y est, ciao, bye bye. Tu rentres dans ton salon et après, la formation que tu as prise, elle va prendre la poussière parce que oui, OK, elle t'a formée, elle t'a dit qu'elle facturait ça 500 boules. Mais si toi, tu factures un balayage de 100 euros, comment tu passes de 100 euros à 500 euros ? C'est ça qui manque toujours dans les formations. Et en fait, ce qui amène ça, c'est le développement de soi, le développement personnel. Et de prendre confiance en soi et prendre confiance en son travail, en fait. Donc, c'est vachement important, quoi.

  • Speaker #1

    Après, tu sais, c'est un peu normal. Je rebondis sur ce que tu viens de dire par rapport aux formations. Et je ne m'en apercevais pas forcément avant, mais maintenant, oui. C'est normal. En fait, quand tu fais une formation de technique, de coupe, de chignon, etc., ils sont là pour t'apprendre vraiment leur côté spécifique à eux. Donc ça, tu sais. Mais au final... Ils ne sont pas là pour t'apprendre l'autre partie, le côté développement, le côté structure de l'entreprise. Et ça, d'abord, c'est ce qui nous manque à tout. Dans tout le monde de la coiffure, c'est ce qui nous manque. C'est la structuration de l'entreprise, des méthodes, des actions, des stratégies qu'on doit mettre en place. Parce qu'en fait, on arrive à la base, on se dit Ok, on va aller coiffer Sauf que ça, c'était avant, quand j'ai commencé, il y a plusieurs années maintenant. Mais c'est plus ce qui fonctionne vraiment aujourd'hui. Ils ne peuvent pas, en fait, ils ne peuvent pas te dire, Bon, ben voilà, oui, moi, je facture 500 euros, toi, tu devrais faire ça. Ben non, ça ne fonctionne pas parce que, du coup, on ne sait pas, déjà, quelle est la base, quels sont les besoins de la coiffeuse si elle, elle doit facturer, peut-être, je ne sais pas, j'ai une connerie, 300, 400, 700, enfin voilà. 700 euros, ça dépend de beaucoup de choses, en fait. Ça dépend des besoins d'entreprise, ça dépend des besoins de la personne et ça dépend aussi du talent et de l'expertise qu'il y a derrière. Mais

  • Speaker #0

    Carla...

  • Speaker #1

    Tu vois, d'un sens, ça comprend, mais ce que les coiffeuses aujourd'hui ne comprennent pas, c'est qu'il n'y a pas que le côté technique et nouvelles techniques de coloration, nouveaux balayages, etc. qui viennent sortir. C'est l'erreur que j'ai faite. En fait, je pensais que ça allait m'aider et ça allait continuer à me faire développer mon entreprise, enfin développer et me faire rentrer plus de clientes, etc. Sauf que… Si mon parcours client, l'expérience client, mes stratégies ne sont pas bonnes derrière, en fait, ça ne change rien du tout.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. L'expérience client. Voilà, ça, c'est un point aussi qui manque aussi souvent. J'ai ma cliente, je vais chez elle, je lui fais sa coupe et au revoir. Alors qu'en fait, on ne pense pas à créer un parcours en se disant bonjour. De créer vraiment un... Est-ce qu'on met un massage en place dans le forfait ? Est-ce que... je sais pas est-ce qu'on impose les soins par exemple voilà pour vraiment créer un parce que à domicile on se dit oh bah je peux rien faire en fait j'ai bah si on peut tellement faire des choses je sais pas moi par exemple j'ai le côté esthétique donc moi ce que je faisais c'est que dans mes forfaits j'ai inclué par exemple pendant que la couleur elle pose je lui fais les ongles et hop ça me fait 30 euros de plus je suis au même endroit de toute façon je peux pas faire autre chose donc hop je lui fais une petite manicure vite fait comme ça elle a les ongles tout joli etc voilà mais qu'est ce qu'on peut amener d'autre enfin Et c'est vrai que souvent à domicile on se dit bon bah la couleur elle pose donc j'attends. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de choses à faire tellement de potentiel.

  • Speaker #0

    exactement exactement et c est maintenant on est dans une époque où si t'as pas un truc pour te différencier en fait bah en fait la cliente et va juste venir perçoit vers toi pour ton prix et du moment où si tu augmente même de 2 euros elle ira voir ailleurs parce que c'est tout ce qui l'intéresse alors que si tu mets en place un truc où elle se dit je me suis senti bien avec erika je me suis senti bien avec valentina je me suis senti bien avec je pas linda enfin voilà bref si tu lui provoque pas une émotion lors du rendez-vous, demain le moindre truc elle va voir ailleurs. Et même quand tu crées de l'émotion, la vie fait que il y a des fois, il y a des personnes qui sont dans notre chemin et puis à un moment donné, elles changent de chemin. Donc même si tu crées une expérience client, mais en créant une expérience client, tu as quand même plus de chances d'avoir vraiment une vraie clientèle qui est fidélisée, qui est là pour toi et qui ne jure que par toi. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est vraiment une très bonne stratégie, ça, le parcours client. Je suis en train de… Alors, il ne faut pas le dire. Alors, j'ai un problème, moi, c'est que je suis sans filtre. C'est-à-dire, j'ai tendance à aller dire les choses, mais il ne faut pas forcément les dire tout de suite. Normalement, tu te vois quand tu travailles sur les réseaux, les choses comme ça, des fois, tu te dis, il ne faut pas le dire tout de suite. Il faut d'abord que tu le contextualises, tu le mettes en place, etc. Bref, ce matin, j'étais en train de travailler sur deux choses sont oubliés et pour le coup ça correspond. Je suis en train de travailler sur l'acquisition client vraiment pour les domiciles pour agrémenter en fait l'accompagnement que j'ai déjà aujourd'hui et sur le parcours et l'expérience client. Bref, allez mise à part, on en parlera plus tard. Non mais c'est bien. Ouais, c'est parce que je m'aperçois au fur et à mesure et par rapport aux personnes avec qui je parle soit en DM soit du coup en appel découverte qu'il y a en fait un manque. La globalité, il y a un manque de structuration sur les entreprises. Les coiffeuses à domicile ne sont pas juste là pour coiffer et elles ne sont pas juste là pour se mettre en tant que coiffeuse à domicile pour être libre. Parce que si tu veux être libre, il faut d'abord structurer ton entreprise avant de pouvoir penser à ça. Sinon, tu feras les mêmes erreurs que, peut-être pas autant, mais peut-être les mêmes erreurs qu'on a fait certaines comme moi au départ.

  • Speaker #0

    Mais oui, oui. Et l'acquisition client, c'est… c'est hyper important parce que à domicile pour le coup contrairement au salon on n'a pas de vitrine donc notre vitrine nous c'est google internet les réseaux sociaux et si ça s'est pas alimenté bah en fait il n'y a pas d'acquisition client moi là je vois la différence parce que maintenant comme je passe je bascule vraiment côté mariage et que je parle je que mariage quasiment maintenant mais en fait je vois la différence que ben en fait j'ai pas d'acquisition client une nouvelle clientèle en prestations classiques. Et même ma clientèle actuelle, parfois, quand je mets de temps en temps le travail de ce que je fais, parce que je ne montre même plus ce que je fais en prestations classiques, il y en a qui sont là, Ah, mais je ne pensais pas que tu faisais encore ! Je dis, Ben si, mais je n'en parle pas trop ! Je n'en parle pas trop parce que je n'ai plus très envie. Mais en fait, si on ne se montre pas, il n'y a personne qui sait ce qu'on fait. Et du coup, l'acquisition de clients, c'est vraiment... un travail de longue haleine quand même. Ça demande une structure et de l'organisation pour ne pas, par exemple, poster... Tu testes le matin, est-ce que j'ai envie de poster aujourd'hui ? Tu testes la température ? Non, non, c'est vraiment, il faut avoir un planning, etc. pour bien s'organiser.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Justement, c'est ce que je disais à une de mes filles qui avait en suivi juste avant toi, juste avant le podcast. c'est que les réseaux sociaux, son site internet, Google, c'est sa vitrine. Et s'il ne s'est pas alimenté, s'il ne s'est pas mis à jour, et s'elle ne diffuse pas le message qu'elle veut diffuser, en fait, elle ne pourra pas attirer la clientèle qu'elle veut vraiment. Tu vois, la preuve, ça fonctionne avec toi. Toi, du coup, tu t'alimentes tes réseaux avec vraiment des photos magnifiques, de mariés, de modèles, etc. Et bien, du coup, qu'est-ce que… voilà, ça tape directement en visuel, du coup, tu attires ce genre de clientèle-là. Et la preuve, tu vois, une de tes clientes te dit, je ne savais pas trop si tu faisais encore... Oui, oui. Il y a une barrière, en fait, tu sais, de se dire entre... Ce que je lui ai expliqué tout à l'heure, j'ai dit, il faut discuter, il faut échanger avec la personne et il faut surtout diffuser vraiment un message pour être sûre que tu sois comprise, il faut que tu sois comprise des deux côtés.

  • Speaker #0

    Et encore, tu peux diffuser autant que tu veux, parce que souvent, il y a ça, c'est un truc où j'avais du mal un peu, je me disais, il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée, une nouvelle idée, une nouvelle idée, mais sauf qu'en fait, instagram c'est tellement éphémère que tu peux récycler autant que tu veux il y aura toujours une ou deux personnes qui te diront ah bah j'avais pas vu donc en fait il faut pas avoir peur aussi de se répéter parfois maintenant je commence à le faire aussi parce que voilà je me forme un peu plus de ce côté là mais avant je me disais il fallait tout le temps trouver une nouvelle idée chaque jour machin alors que maintenant c'est quoi Au bout d'un moment, quand j'en ai marre, quand j'ai pas d'idée, que j'ai la flemme, en fait, je prends un truc que j'ai déjà posté, hop, soit je mets exactement le même, soit je remets une autre sauce, mais voilà, comme ça, c'est bouclé en cinq minutes, même pas. Donc voilà, il faut qu'elles comprennent aussi que c'est pas si difficile non plus, c'est juste, il faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça doit être intégré, en fait, dans le planning. Exactement. C'est comme le sacontat, même si c'est pas la partie qu'on préfère, on est d'accord, mais c'est hyper important. d'avoir un plan clair de savoir où est-ce qu'on a. Travailler sur les réseaux sociaux, ça fait partie intégrante maintenant pour les coiffeuses à domicile. Et ça, ça ne devrait plus forcément passer à côté. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Pareil, ce matin, j'avais un message, un DM Instagram. Est-ce qu'on est obligé d'avoir les réseaux sociaux ? En fait, c'était... Là, c'était mauvais ciblage parce que c'est une personne en salon qui me parlait. Du coup, je lui ai dit... Excuse-moi, j'ai dit... Là, je dis de toute façon, les réseaux, si tu as un manque de visibilité, il faut que tu communiques. Voilà, donc tu communiques où tu veux communiquer selon ta clientèle aussi à toi, et tu communiques. Et je dis là, pour le coup, moi, je ne peux pas trop t'aider, parce que moi, je suis spécialisée dans la coiffure à domicile et pas du coup dans les salons. Ça vaut pour tout le monde pareil.

  • Speaker #0

    Et du coup, je profite un peu, vu qu'on est un peu sur ce sujet-là, mais quelle serait la meilleure astuce de... de productivité d'après toi du coup pour que déjà quelqu'un qui veut changer les choses puisse déjà se dire je peux déjà mettre ça en place dès maintenant après avoir écouté cet épisode je vais m'étouffer voilà

  • Speaker #1

    alors la première chose ça serait de se poser déjà et de se dire qu'est-ce que je veux vraiment, qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je ne veux pas déjà, pour moi et pour mon entreprise... Après, quel est le but de tout ça ? Mon entreprise, c'est pour faire quoi ? Est-ce que du coup, je vais travailler dedans comme une malade jusqu'à en crever ? Ou est-ce que du coup, mon entreprise va me servir à vivre à côté ? Parce que j'entends toujours, je veux plus de clients, je veux plus de clients, je veux plus de clients. Je veux booker, booker, booker mon planning. Mais ça, c'est des conneries parce que du coup, tu ne peux pas que travailler dans la vie. Moi, j'aime bien dire, c'est quoi d'autre ? Qu'est-ce que tu fais d'autre que coiffer ? C'est quoi ton autre truc ? Bon bref, tu vois, je dérive un petit peu, mais… C'est pour ça de structurer son planning, de savoir, de se dire, moi je sais que le lundi matin, je me pose, j'ai comme un planner où je marque, aujourd'hui je dois faire ça, ça, ça, ça, ça, et après je répartis le reste sur la semaine. Donc là, le lundi matin, je commence toujours de la même façon. Je travaille d'abord sur ma comptabilité, je check tout. Moi, comme je fonctionne beaucoup en virement instantané, j'ai très peu d'argent à aller déposer, j'ai quelques chèques encore, et je bannis quasiment l'espèce, l'espèce, je n'en veux pas. Moi, je veux que ça arrive directement sur mon compte. Donc, du coup, j'ai très peu de remise de chèques, versement d'espèces à faire. Mais je fais d'abord ma compta, je regarde si tout est OK, tout est checké et je vois quand il y a des problèmes. Je travaille, je suis en train de programmer. Quand j'arrive, j'avoue, quand j'arrive à programmer tous mes postes de la semaine, c'est compliqué. Mais je programme, j'essaie de noter toutes mes idées pour la semaine et de programmer au moins sur une ou deux journées. de structurer tout ça, de savoir où est-ce qu'on va au niveau du planning. Ok. Voilà, pour commencer. Et ensuite, de se dire, est-ce que je veux continuer à coiffer encore tout le monde ou est-ce qu'il y a quelque chose que j'aimerais vraiment développer dans mon entreprise dans laquelle j'excelle le mieux ? C'est vraiment de partir sur de la spécialisation parce que c'est ce qui me fera démarquer des autres pour plus tard. carrément. Moi je partirais là dessus. Définir vraiment un planning, définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas pour pouvoir après voir qui est ce qu'on kiffe le plus pour faire ça dans sa vie parce que quand tu es d'accord, je pense que tu es d'accord, normalement quand tu te lances à domicile tu te lances par une certaine liberté. de façon d'exercer notre métier. Pourquoi aller sans kikiner, à continuer à faire comme si on était en salon ? Parce que la plupart du temps, c'est ce qui se passe.

  • Speaker #0

    C'est sûr.

  • Speaker #1

    Définir ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. Et puis après, faire partie intégrante dans le planning de tout ce qui est dire, Bon, ben voilà, j'ai besoin de faire tant de chiffres d'affaires. Pour faire ce tant de chiffres d'affaires-là, il faut que je fasse rentrer 30 clients. Ou alors, il faut que je dise, si c'est que de la coupe, il va me falloir tant de coupes pour y arriver, il va me falloir tant de balayages pour y arriver, tant de personnes. Enfin, voilà, dans ce sens-là, de structurer un petit peu les chiffres. Et surtout, je dirais plutôt même, c'est de, s'il y a des choses qu'on ne comprend pas, c'est d'aller se former là-dessus. Parce que partir à l'aveuglette en 2025, pour moi, c'est terminé.

  • Speaker #0

    Ce n'est plus possible. Là, tu vois, par exemple, dans la formation en ligne, on dit que... l'argent est dans les mails mais dans notre cas je dirais que l'argent est dans le planning donc donc comme tu dis en fait c'est pas tant aller chercher plus de clients plus plus plus plus de clients mais c'est de vraiment se poser comme tu dis et de voilà qu'est ce que j'ai besoin qu'est ce que j'ai plus envie qu'est ce que j'ai envie de faire et de poser tout ça sur papier de poser ça sur ton planning prendre des rendez vous avec soi et comme tu dis souvent qu'est ce que tu fais à part coiffer la plupart des gens ils vont dire bah je sais pas obligé vraiment de faire les réseaux sociaux bas ouais ouais ouais mais en fait ça se planifie ça se planifie en fait Moi je sais que c'est que moi j'ai toujours enfin moi c'est surtout parce que j'ai une mémoire de poisson rouge donc s'il note pas j'oublie tout Mais finalement c'est une force parce que du coup vu que tout est noté bah t'as pas le choix en fait c'est Il y a quelqu'un qui me disait il n'y a pas longtemps, c'est que l'esprit humain, ce n'est pas qu'il a peur du vide, mais en gros, quand il y a un truc vide, il faut absolument qu'il le remplisse. Donc si sur leur planning, elles ont des moments vides, tu sais, pendant les périodes creuses, la question qui tue, Oh là là, c'est comment chez vous en ce moment ? Ici, c'est très calme. En fait, moi, je n'ai pas le temps de me poser cette question. Quand c'est calme, j'adore les moments calmes parce que du coup, j'ai mon moment préféré où j'ai mes plaides. Je me... pose devant mon ordi et c'est là où ça m'a permis de créer ce podcast, c'est là où ça me permet d'aller chercher une clientèle haut de gamme qui est prête à payer des centaines voire des milliers sur les prestations donc les périodes calmes mais c'est une mine d'or et c'est ça que les coiffeuses à domicile ne comprennent pas, c'est que les temps calmes, c'est une putain de mine d'or en fait, c'est là où t'as le temps de te poser vraiment et de te demander... qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je veux plus, et d'aller chercher ce que tu veux, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parce qu'en fait, c'est pour ça, il n'y a aucun... On m'a appris dans la vie, il n'y a aucun... Ma mère, elle dit toujours, chaque problème, sa solution. Et il n'y a aucun... En fait, c'est fini. Les blocages, on se les met nous-mêmes. Nos propres limites, c'est nous qui nous les mettons. Et moi, je suis la première. Je suis la première à douter, je suis la première à avoir peur. J'ai fait un truc de folie le 31 décembre 2024. Moi, j'adore le j'aime bien contrôler Je note tout, je dois contrôler, etc. Et j'ai fait de la patinoire. Et ça, c'est un truc, c'est compliqué. La glisse, pour moi, c'est compliqué. C'est pas que la glisse ne m'aime pas, mais de lâcher prise, de se laisser aller. Alors, je me laisse aller, je sais lâcher prise à certains moments. Mais ça, ce truc-là, juste pour kiffer l'instant, ça, c'est compliqué pour moi. Mais je l'ai fait. Je me suis dit, allez, Erika, t'as passé une putain de bonne année, la 2024. Là, il est temps de finir en beauté. Et j'y suis. Alors, ça a été dur. Je me suis dit, bête. Mais je suis restée au bord, j'avoue. J'ai fait une dizaine de fois le tour au bord, mais je l'ai fait. Et ça, c'est hyper jouissif de se dire. En fait, je me mettais cette barrière-là de dire, non, je ne vais pas le faire. Qu'est-ce qu'ils vont penser, machin ? Non, ce n'est pas possible. Moi, je ne vais pas y arriver. Enfin, tout ce que... toutes tes petites pensées, la négative, cette petite croyance que tu te mets dans la tête, en fait, tout est possible. La preuve, parce que du coup, j'ai réussi à faire un truc. Moi, j'ai une phobie. Je raconte ça tout le temps dans mes formations. Ça permet de se rendre compte des choses. J'ai une phobie du toboggan, pareil. Le toboggan,

  • Speaker #0

    c'est ma phobie. Ah oui, je me souviens, ouais. Mais ça aussi, tu l'avais réussi.

  • Speaker #1

    Et j'en fais depuis deux ans. Alors, attention, je fais que des petits trucs tranquilles. Mais du coup, et je freine avec mes pieds, mes pieds sont comme ça, je freine. Mais en tout cas, enfin voilà, je l'ai fait et j'ai réussi. Et en fait, c'est important de se dire qu'il n'y a aucune limite dans la vie. Il faut juste se créer des opportunités. C'est pas mal celle-là. Elle est bien.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup. Elle est bien beaucoup. J'aime beaucoup. En fait, les peurs... C'est là-dedans. C'est juste là. Moi, tu sais, maintenant qu'on parle de phobie, moi, si tu veux, j'ai la phobie des animaux. Enfin, particulièrement des chiens. Parce que quand j'étais petite, en fait, à chaque fois que je voyais un chien, le souvenir qui revient, c'est que j'étais en train de jouer et d'un coup, j'avais une amie et d'un coup, le chien qu'on avait à l'époque s'est mis à courser une amie à moi et l'a mordu. Et du coup, le chien, je crois, il a dû se faire abattre parce qu'après, je ne l'ai plus revu. Enfin, bref. Mais du coup, à partir de là, j'avais peur des chiens et ça s'est transmis sur tous les autres animaux. Il y a encore cinq ans en arrière, si je voyais un chien arriver sur le même trottoir que moi, je changeais de trottoir. Jusqu'à petit à petit, j'ai dit non, je reste sur le même trottoir et jusqu'à arriver à... Bon, je reste à un mètre et jusqu'à... J'ai réussi à caresser et aujourd'hui, j'ai mes amis, ils ont un chien. clairement elle me voit ça y est elle passe tout son temps sur moi et tu vois et pour dire en fait les peurs les phobies tout ça etc bon tout dépend du niveau mais c'est là dedans c'est là dedans c'est à nous c'est nous qui choisissons si on se laisse maîtriser par la peur ou si on va au delà de la peur et toi pour les toboggans pour la glisse etc enfin ça a l'air anodin comme ça mais si on allant par dessus des peurs comme ça dans nos vies personnelle, etc., ou même dans les vies pro, qu'en fait, on avance, en fait, parce que si on reste bloqué, on ne peut pas avancer.

  • Speaker #1

    Exactement. Et après, ce n'est pas facile, c'est sûr. Ce que tu as fait, ce n'est pas facile, mais c'est possible. Et c'est ça qu'il faut en faire. Et de toute façon, on aura toujours peur de quelque chose. C'est ancré en nous, depuis longtemps. On aura peur d'un truc. C'est juste, il faut savoir maintenant, si la peur t'arrête tout de suite, ou si tu vas... faire un truc, un allié ou l'opportunité de se dire, bon ben voilà, j'ai peur, mais pourquoi ? Mais c'est peut-être une bonne peur justement pour aller de l'avant et sortir du moment présent en fait, sortir de cet instant, sortir de ta zone de confort, pardon, je cherchais mes mots.

  • Speaker #0

    Et puis même, je me dis à partir du moment où on n'a plus peur, c'est quand on est dans une zone de confort et c'est limite plus dangereux je dirais en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'a fait, vu qu'on est un peu dans la philosophie, qu'est-ce qui t'a fait sentir inspirée récemment ? Je pose des questions, tu ne t'attendais pas.

  • Speaker #1

    Je n'ai même pas répondu quand même comment je suis devenue coach.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Tu vois, je suis partie.

  • Speaker #0

    Mais t'inquiète, on allait y revenir. On y reviendra. Ouais,

  • Speaker #1

    En fait, je me suis tout simplement, j'ai pris du temps pour moi et je me suis écoutée. Donc en fait, je me suis pris, comme tu dis, il y a des sortes de rendez-vous pour moi. Alors moi, j'écris. Alors il faut savoir que j'ai beaucoup plus de facilité à écrire qu'à parler. Voilà. Mais bon, pour l'instant, ça ne se passe pas trop mal. Donc j'écris beaucoup. J'analyse énormément. En fait, je m'écoute. Mais je m'écoute dans le bon sens, c'est-à-dire je m'écoute pas Oh, elle a flemme aujourd'hui, vas-y, mode canapé, plaide et au pied du poil. Je m'écoute se dire Pourquoi je ressens ça aujourd'hui ? Qu'est-ce qui se passe ? C'est bizarre, c'est dans ma tête, ça dure quelques secondes en général. Mais de se dire là, souvent, par exemple, la semaine dernière, il y a encore 15 jours, je tombais énormément sur des heures miroir. Il y a des périodes comme ça. Il y a quelque chose. Mais en fait, quand tu n'as pas… plein, il faut se dire, qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce qui fait que je reçois tout ça aujourd'hui. Quand on reçoit plein d'heures de miroir, j'ai appris. Parce que du coup, je consomme énormément de contenu, beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu. Autre que des conneries, je consomme énormément de choses, je n'aime pas regarder des trucs pour rien. Bon, bref. Et je me dis, donc ça, ça veut dire que tu es alignée et tu as fait quelque chose qui fait que tu vas être sur le bon chemin. Donc, moi, ce qui est réellement fait, c'est depuis... l'automne dernier.

  • Speaker #0

    Pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça, depuis l'automne dernier. Et le après Cancun, ce fameux séminaire de Julie Véron de Cancun, le après ça, il y a eu un avant et un après. Tu vois, rien que dans l'aspect physique. Quand j'ai commencé à me développer en 2020 et jusqu'à aujourd'hui, j'ai subi deux transformations physiques. Au niveau de mes cheveux surtout. C'est bizarre, mais c'est comme ça. J'avais les cheveux au carré au niveau des épaules, j'ai tout coupé pour vraiment faire une coupe totalement différente et donner un bon coup de peps. Et là, j'ai lâché le contrôle, lâché prise pour laisser mes cheveux revenir au naturel. Alors je ne me souvenais pas du tout qu'ils étaient un peu frisés. J'ai même un peu plus de difficulté à les dompter parce que ce n'est pas la partie que je préfère ou dans laquelle j'excellais. mais j'apprends j'apprends au fur et à mesure à les mettre en place donc tu vois au début ils sont bien mais après ils se mettent un peu dans tous les sens bref en fait je m'écoute et je me pose et je note énormément Ouais, c'est vraiment ça. Et j'écoute beaucoup de choses qui m'inspirent.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour la bascule, quel a été le déclencheur pour que tu deviennes coach du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est un switch. C'est fin, début, tout début de 2023. Et je ne me souviens pas de ce switch-là, tu sais, comme un palier passé. Et d'un seul coup, je me suis dit, mais... Parce que... Alors, attends. On va revenir sur autre chose. Normalement, quand j'ai commencé à me développer, à structurer, parce qu'il y a un jour où j'ai pris une formation pour me développer personnellement et pour structurer mon entreprise. Le but, pour moi, c'était à un moment donné de basculer et d'ouvrir, de reprendre un salon ou d'ouvrir un salon. Ça ne s'est pas passé comme ça. Des signes se sont mis sur mon chemin. J'ai eu trois signes. Je ne vais pas forcément rentrer dans les détails parce que je n'ai pas forcément envie aujourd'hui. Mais le troisième signe, je me suis dit à un moment donné, à quel moment tu n'as pas compris ? que les salons ne sont pas faits pour toi, toi c'est le domicile. Voilà, donc après une fois que j'ai passé ce palier-là, j'ai continué mon chemin, etc. Et après je me suis dit, quand j'ai vu que j'avais bien évolué en très très peu de temps, je me suis dit mais en fait c'est ça, j'ai dit mais si toi Érika, coiffeuse au fin fond de ta campagne, Normande, etc. tu as réussi. à te développer et à pouvoir te rémunérer correctement enfin, à développer du chiffre, à avoir une clientèle qui te respecte, qui respecte ton travail, à avoir appris à fixer des limites, à dire non, etc. Mais en fait, moi, je peux le faire, les autres, elles peuvent le faire aussi. Sauf qu'il existait encore très peu de personnes qui parlaient au domicile. Parce que c'est ça le problème en fait. C'est que personne ne parlait au coiffeur à domicile. Maintenant, ça commence à...

  • Speaker #0

    Ça commence,

  • Speaker #1

    oui. Je pense que je suis une des pionnières. Mais là, ça commence à venir. Il va falloir pareil de se démarquer au niveau de ce côté-là. Mais c'est vraiment ça. Je me suis dit, si moi, je l'ai pu le faire, les autres peuvent le faire. Et peuvent peut-être faire le même chemin que moi. Ou du moins, adapter tout ce qui fonctionne pour nous, pour le domicile. Ça a commencé comme ça. Ça a commencé avec le programme DOMS que j'ai mis en place. J'ai développé un groupe. C'était les Dom Sœurs de Longues, sur un groupe Facebook, un groupe privé. Et puis après, depuis seulement l'année dernière, je développe Instagram. Instagram, je ne connaissais pas du tout. Donc, je suis aussi en apprentissage d'Instagram, moi, pour le coup. Mais entre-temps, depuis fin 2023, j'ai accompagné plusieurs dizaines de coiffeuses à domicile à développer leur entreprise. Voilà.

  • Speaker #0

    et vu que tu parlais de pionnières mais je sais pas toi mais c'est vrai que justement être le pilier pionnières dans ces domaines qui sont inexistants dans les métiers de la coiffure moi ce que j'ai trouvé dur parce que alors autant il ya voilà ça commence à venir de côté coiffure etc et commencer à avoir pas mal de coachs qui commencent à germer mais du coup moi j'ai choisi encore une niche dans la niche un peu comme toi avec la coiffure à domicile parce que c'est une niche dans la niche c'est ma niche donc moi j'ai choisi la partie mariage parce que c'est là où je m'éclate le plus etc et je sens que voilà en fait il y a un côté éducation il faut déjà éduquer le public à ce genre de domaine et leur amener une réflexion avant même de se dire même on va leur vendre une formation pour développer parce qu'il faut déjà qu'elle soit familière avec ce métier à ce milieu là parce que le plus souvent ce qui sort c'est encore un coach ça y est l'autre elle sort et elle se met coach et puis voilà mais en fait n'importe qui peut être coach mais mais ça demande quand même un travail sur soi en amont et il faut que les gens comprennent que bah c'est pas on se met pas coach juste pour dire que c'est sympa juste pour dire Non, il y a vraiment un travail en amont qui a été fait sur plusieurs années, souvent, parce que le développement personnel, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi, par exemple, les chiens, ça m'a pris des années à ne plus avoir peur des chiens. Et encore aujourd'hui, j'en ai peur. Ça dépend des chiens. Mais voilà, je trouve que ce qui est difficile, c'est qu'il y a déjà ce travail d'éducation à faire où il faut amener cette réflexion qui est parfois inexistante auprès de notre public. avant de commencer alors donc c'est cette partie là qui est parfois épuisante qui est parfois turame quoi en fait il faut répéter je dis toujours j'ai toujours cette image mais en fait c'est vraiment ça c'est c'est comme les enfants en fait il faut répéter régulièrement les

  • Speaker #1

    choses pour que ça rentre Et je suis assez contente. Il y a une chose qui ressort, ça fait depuis 2022 que je fais ça, c'est de dire que la coiffure à domicile est un service privatif. Et ça commence depuis l'automne 2024 à faire écho. Quand je vois certains groupes sur Facebook, je commence à voir que ça fait écho parce que du coup, moi, je vais quasiment plus sur Facebook. Souvent, je l'ouvre, je fais 1, 2, 3, Instagram ou TikTok. Bref. Mais je vois que ça commence à faire écho. Effectivement, tout le travail fait en amont a fait écho. Ce n'est qu'un début. En fait, il faut avoir conscience vraiment de la réalité, de se dire, effectivement, si aujourd'hui m'arrive ça, c'est peut-être que je ne fais pas les bonnes choses ou peut-être que j'ai un problème. Après, la suite, c'est comment je peux sortir de ça qui je vais aller voir pour me faire aider. On est là.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    on est là.

  • Speaker #0

    On est là. Érika pour le domicile, moi pour les mariages.

  • Speaker #1

    Et coach, en fait, au début, j'ai eu un problème avec ce mot-là parce qu'effectivement, coach, on en voit partout. Sauf qu'en fait, on est reconnaissable par ce mot-là maintenant. Et moi, je suis donc coach en développement des entreprises de coiffure à domicile. C'est vraiment ça l'idée. Parce que moi, je vais vraiment travailler plutôt la partie de structuration, la partie tarification. Mais en même temps, au début... faire comme moi j'ai fait, c'est-à-dire travailler sur le développement personnel pour retirer et balayer certains blocages. Après, on passe sur le côté plus stratégique. Parce que du coup, si moi je t'amène, même dans le podcast, si je dis tout ce qu'il faut faire pile poil, si la personne n'est pas dans sa tête consciente qu'elle doit changer ou qu'elle va changer, elle ne le fera pas.

  • Speaker #0

    Mais chasse le naturel et reviens en galop. comme on dit. Et il faut changer le naturel, donc il faut aller à la source et changer le naturel, c'est-à-dire que il faut changer, faire un... pas un lavage de cerveau, mais il faut un reset de la façon de penser, parce qu'il y a tellement je trouve, surtout dans la coiffure à domicile, autant en salon ça va, mais dans la coiffure à domicile, il y a du boulot à faire, c'est qu'il faut vraiment changer les mentalités. Parce que d'ailleurs, l'idée reçue qu'on a le plus souvent dans la coiffure à domicile, c'est que ça ne doit pas être cher. C'est qu'on n'est pas cher. C'est l'idée reçue numéro un qu'on a sur notre métier. Après, si tu en as d'autres, vas-y, dis-nous. Mais voilà.

  • Speaker #1

    Celui-là, je l'adore. La coiffure à domicile, il ne faut pas être cher. Et puis encore, même la semaine dernière, tu vois, lundi dernier, j'ai partagé une série de stories. C'était une de mes consoeurs. une consœur en salon qui disait bah ouais mais tu es plus cher que nous et alors non mais sérieux mais c'est quoi le délire en fait nous donc comme je disais tout à l'heure c'est un service privatif on fait on sait ce qu'on se rend pas forcément compte on fait déplacer une professionnelle du cheveu chez soi rien pour soi déjà rien que ça ça doit tilter dans l'idée de se dire merde normalement normalement c'est censé être plus cher c'est privatif c'est comme on l'a déjà entendu plein de fois, mais c'est un coach sportif, un chef de cuisine qui vient chez toi. J'aimerais ça. Ils viennent faire la...

  • Speaker #0

    Le médecin, quand il vient chez toi, c'est plus cher.

  • Speaker #1

    Voilà. Et ça, c'est des préjugés qui ont la vie hyper dure. Mais en fait, au fur et à mesure, moi, je dis toujours, c'est ce que j'apprends à mes filles, une personne après l'autre, une cliente après l'autre, toujours le même message et en force, en fait, à le marteler un peu, et ça va rentrer, ça va venir.

  • Speaker #0

    Non, non, mais ça... Ça rentre, ça rentre, je le vois. Enfin, il y a des choses, elles bougent.

  • Speaker #1

    Oui, ça change. Ça change. Déjà, moi, quand je les vois en appel, quand je les ai en appel découvertes, déjà, je vois la différence entre les premières que j'ai eues en 2023 et aujourd'hui. Voilà. Sauf que, je voudrais mettre une petite aparté, c'est qu'en fait, dans la vie, tout est possible, mais il n'y a rien de facile. Il faut juste avoir la volonté d'y arriver. Moi... je suis comme tout le monde en fait je suis aussi maman de trois enfants, donc deux réellement à moi et puis ma belle-fille qui vit à la maison j'ai un mari, j'ai une maison j'ai pas de chien parce que je suis allergique aux poils de chien j'ai une maison, je suis maman je suis entrepreneur, je suis coiffeuse on a tout un tas de casquettes là mais en fait quand on veut, on peut mais il faut savoir en fait rien n'est facile, on peut pas dire du jour au lendemain je vais avoir 10 000 abonnés je vais avoir 10 000 sur mon compte C'est possible de se développer, mais il faut être conscient de passer par des phases compliquées. C'est pour ça qu'en fait maintenant, j'ai comme, on va dire... tout ce que j'ai fait moi ou j'ai réussi à me développer parce que je me suis fait accompagner, j'ai voulu retransmettre différemment, mais à la façon du domicile, pour les autres coiffeuses. Et ça fonctionne. C'est comme ça que c'est venu, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, parce que souvent, la question qui revenait souvent, je trouve, dans les groupes Facebook, la question qui tue, c'est Ah, je viens de faire ma tarification, est-ce que vous pouvez regarder ? Est-ce que ça va pour vous ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors, tu as deux ou trois sortes. La seule qui va dire, ouais, c'est OK. Moi, je suis moins cher. C'est plus cher. Tu vois, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Mais en fait, à quoi ça va t'avancer ? Ce n'est pas ton prix en lui-même qui va faire que tu vas gagner plus. C'est comment tu vas l'amener. C'est ce qu'on disait tout à l'heure. C'est ça. C'est l'expérience client. Et aussi, un développement sur toi. Parce que déjà, si tu augmentes, il faut assumer l'augmentation que tu vas apporter. Parce que tu sais, à la caisse, là, il faut faire un travail sur toi pour assumer, chiffrer à ta juste valeur. Parce que ce que je trouve dommage souvent dans le métier, c'est que j'en vois tellement qui font un travail de dingue, un travail magnifique. Des fois, je vois sur des groupes, elles te font un blond polaire, mais même moi, je n'ai jamais fait un blond polaire aussi beau. 90 euros, je dis à un moment donné j'ai envie de tout jeter là.

  • Speaker #1

    Il y a un travail sur elle à faire d'abord parce que du coup souvent elles ont peur de de manquer de clients parce qu'elles vont être plus chères que les autres.

  • Speaker #0

    C'est ça mais si tu mets trois fois plus tu auras besoin d'une seule cliente à la place de trois. Voilà donc c'est la différence, tu gagneras autant, tu seras moins épuisé et plus épanoui au final donc voilà. Et c'est pour ça que ce podcast est important parce qu'au moins ça... En fait, avec ce podcast, je voulais déclencher des réflexions. Avoir en ayant les histoires de chacune, déclencher des réflexions. Et en fait, finalement, on se rend compte qu'on a un peu toutes la même histoire finalement. Et c'est ça qui est fou parce qu'on a toutes la même histoire, mais au final, on est souvent chacune de notre côté au final.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fin de compte, on n'invente rien. C'est juste qu'on a repris des choses qui existent déjà et on a repris dans le bon sens. C'est-à-dire que… Comment je pourrais dire ça ? Oui, nos parcours, les états par lesquels on passe, en fait, se ressemblent parce qu'à un moment donné, qu'est-ce qui fait que ça ne fonctionne plus ? C'est qu'il y a un travail sur soi à faire d'abord. Et après, une fois que tu es OK avec ça, comme tu dis… Tu peux faire un travail sur ton entreprise. Et il y a quelque chose que je vois, j'ai vu une vidéo ce matin de Margot Klein, c'est une entrepreneur, qui expliquait qu'il y a de plus en plus de personnes qui se lancent à leur compte pour de mauvaises raisons.

  • Speaker #0

    Oh, mais ça, oui.

  • Speaker #1

    Alors, beaucoup de micro-entrepreneurs qui se lancent de mauvaises raisons, en fait, qui veulent. gagner, je vais pas reprendre exactement ces mots, mais je veux reprendre l'idée de ce qu'elle a dit et j'ai trouvé, je me suis dit tiens faut que j'en parle aujourd'hui c'est obligé parce que c'est exactement ce qui se passe dans le monde du domicile c'est que des nanas veulent se lancer à leur compte pour être indépendant, pour se sentir libre, pour gagner un peu ce qu'elle gagne aujourd'hui, voir un petit peu plus mais en fait ce sont tout simplement des salariés déguisés ouais en fait elles veulent la même chose sauf qu'elles veulent pas de patron dessus de leur tête sauf que entrepreneur, la vision d'entrepreneur et l'entreprenariat, c'est loin d'être la vision du salarié. C'est-à-dire qu'il va falloir aller se bouger le cul-cul pour pouvoir aller bien faire les choses correctement, pour pouvoir développer du chiffre d'affaires, développer de la clientèle, etc. Et je me dis, ce qu'elle a dit, c'est ça. Et à domicile, depuis quelques temps, c'est exactement ce qui se passe. C'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de coiffeuses qui se mettent à domicile par question de liberté de pleuvoir.

  • Speaker #0

    Depuis le Covid, surtout.

  • Speaker #1

    surtout depuis le coût là il ya une grosse montée de dernière j'en ai énormément qui viennent en dm qu'est ce que comment attendent comment ils viennent souvent comment vous avez fait pour vous lancer ouais c'est ça qu'est ce que je dois faire tu vas à la chambre des métiers tu leur demande non mais après je leur dis souvent les choses basiques c'est des qui tu veux coiffé qu'est ce que tu veux qu'est ce que ce qu'on a dit tout à l'heure parce que c'est vraiment c'est la base mais du coup c'est vraiment ça c est ce Elle veut être indépendante, mais elle ne se rend pas compte dans quoi elle se met dans les... Au niveau de... Je suis en train de m'embrouiller là. Elle ne se rend pas compte vraiment dans quoi elle met les pieds. C'est vraiment ça. Et ce qui va se passer, c'est comme ce qui s'est passé il y a quelques années et comme ce qu'il y a là au niveau des salons. C'est-à-dire que plus on est, en fait, plus il y a de choix pour la clientèle autour et il y en a qui vont gagner. Et il y en a qui vont perdre. Pourquoi il y a plein de salons qui ferment et à un moment donné, ça a poussé comme des champignons les salons. Et là, les gens, ils veulent une expérience. Ils veulent du coup qu'on prenne soin d'eux, qu'on soit là que pour eux. Donc il y a énormément de salons privés qui se développent et le domicile qui se développe. Sauf qu'il n'y aura pas de la place pour tout le monde. Et ça, je le dis, il est temps de se démarquer, de se spécialiser dans un truc ou d'avoir un truc en plus, la différence qui fera que... La cliente t'appellera toi et pas la personne d'à côté. Là, il va se passer exactement ce qui s'est passé il y a quelques temps avec les salons. C'est-à-dire qu'il y en a plein qui vont…

  • Speaker #0

    Là, ça va vite arriver parce qu'on en parlait tout à l'heure avec Jessica du même sujet, qu'il y a plein de salariés déguisés qui se lancent à leur compte. Et que là, du coup, je ne sais pas si tu as vu, mais le seuil de TVA va baisser. Apparemment, il va passer à 25 000, je crois. Je vais rire, pardon. Parce que le fameux truc qu'elle dit souvent les coiffées à domicile, ah non, mais je ne vais pas mettre trop cher, parce que sinon après, je ne vais pas aller à la TVA. Du coup, non, mais je vais rester en dessous pour ne pas payer la TVA.

  • Speaker #1

    Je ne dis rien parce que je n'étais pas réavent. Je me disais, en fait, on a une mauvaise éducation au niveau de l'argent et de l'éducation financière. Et comme en fait, quand tu te lances, tu ne sais pas vraiment dans quoi tu t'embarques. Tu répercutes les erreurs que tu as apprises quand tu étais en apprentissage ou plus jeune, etc. Et tout va bien. La TVA, c'est nos stress. En fin de compte, la TVA, normalement, ce n'est pas nous qui la payons, c'est les clients. C'est juste qu'on l'a effectuée. Ça fait partie du jeu d'entrepreneuriat. Pour moi, ça fait partie de ça. On la stocke pour redonner à l'État. C'est comme ça. En France, c'est tout. Et si tu n'es pas en accord avec ça, soit tu t'en vas ailleurs ou soit tu restes à ton mode salarié.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, laisse la place à ceux qui veulent vraiment payer la TVA. Moi franchement, quand je me suis lancée, mon objectif c'était d'atteindre le seuil le plus vite possible. Quand je me suis lancée, je me suis dit, si j'ai la TVA, ça veut dire que je suis un bon. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça en fait. C'est de dire que tu as développé suffisamment de chiffres déjà pour tribunérer correctement. Et de ne pas avoir ce fameux smig des coiffeuses.

  • Speaker #0

    C'est clair. pas mal discuté, mais du coup là j'ai quelques questions, on va dire un peu brand voice, un peu des questions que je pose un peu à tout le monde pour finir un peu l'interview. Donc l'une des premières questions c'est si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre, qu'est-ce que ce serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Un seul, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut choisir, attends.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vraiment la chose que tu veux ?

  • Speaker #0

    waouh ah j'en ai des frissons c'est vrai ah ouais non franchement c'est ça est ce que c'est ce que tu veux vraiment et c'est ça ouais est ce que tu te vois ouais waouh c'est vrai c'est une vraie question mais

  • Speaker #1

    oui mais alors si ça paraît pour certaines personnes lambda on va dire pardon de dire ça mais vraiment ça peut paraître en fait vague les molles nues les molles nues ouais c'est bien ça c'est ça qu'est ce que tu veux vrai En fait, est-ce que c'est ce qui va te correspondre ?

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est pas juste pour, soit disant, être libre, ou soit disant, puis avoir le patron sur le dos, c'est pas ça. Là, il faut remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est pas comme ça. Ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Non mais c'est ça, moi tu vois par exemple la coiffure à domicile, on en a déjà parlé, mais moi pour moi j'avais un patron qui me disait les coiffeuses à domicile c'est juste des coiffeuses ratées qui peuvent pas travailler en salon, qui font n'importe quoi etc. Donc moi c'était ça que j'avais comme vision de la coiffure à domicile, j'ai jamais voulu travailler à domicile. Donc c'est vrai que cette question-là, quand tu l'as posée, j'avais l'impression que tu me l'as posée à moi. Est-ce que c'est ce que tu veux vraiment ? Ben non, ce n'est pas ce que je veux, être coiffeuse à domicile. Moi, je veux être impératrice, bordel ! Mais bon, je n'ai pas le choix, je vais faire du domicile. Mais non, non, vraiment, c'est vraiment... L'image que j'avais de la coiffure à domicile, c'était vraiment ça. Pour moi, c'était les coiffeuses ratées qui ne peuvent pas travailler en salon parce qu'elles n'ont pas les compétences pour, et du coup, elles se lancent à domicile. Et parce que tous les jours, tout le temps, il disait ça. Il le disait même aux clients. Tu vois, c'est le genre de patron bien misogyne, bien tout ce que tu veux. Voilà, les femmes, c'est là. Et voilà, moi, je suis un bonhomme. Enfin bref. Et du coup, c'est vrai que quand je me suis lancée à domicile, déjà, je ne voulais pas ça. Mais moi, j'ai toujours su que je ne suis pas faite pour être salariée. Vraiment, même ça m'est déjà arrivé. Le nombre de fois où je me suis dit je vais refaire mes CV, que je vais postuler quelque part. Même maintenant aujourd'hui, alors que j'arrive à faire des contrats à plusieurs milliers, il y a des jours où j'en ai marre parce que le domicile, je n'aime pas ça. Il y a des jours où je me dis je vais faire un CV et puis dans la seconde après, je suis mort de rire parce que clairement, je ne suis pas faite pour être salariée. Ce n'est même pas un rêve, ce n'est absolument pas possible. Et c'est vrai que si on ne trouve pas vraiment le truc qui nous tient, on ne va pas tenir longtemps. Et moi, ça va, j'ai trouvé le truc qui me tient. Et j'essaie toujours de me développer, de me renouveler, parce que moi, la routine, clairement, ça me tue.

  • Speaker #1

    Toi, tu as toujours besoin d'un nouveau projet. Tu as toujours besoin d'avoir l'esprit occupé, de faire de nouveaux trucs et de le faire avant tout le monde.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, c'est ça. Ah, tu as bien vu le truc. Moi, c'est vraiment… Moi, je suis une perpétuelle pionnière. J'ai envie de tout le temps, de l'innovation, en fait, de me dire, mais attends, mais… Mais en fait, moi, c'est le truc que j'ai dans la tête, c'est que genre, je vais parler avec quelqu'un et sur une minute où je parle avec quelqu'un, j'ai déjà 10 idées de boîtes que je pourrais ouvrir dans la seconde. C'est ça le problème aussi parfois, c'est qu'en fait, il y a trop d'idées, mais pas assez de temps, pas assez d'énergie pour tout faire. Donc voilà, mais ouais, c'est se poser si on veut, qu'est-ce qu'on veut réellement, quoi, si on veut réellement ça.

  • Speaker #1

    Franchement, ça serait, en résumé, c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est le meilleur conseil que tu puisses donner vraiment à quelqu'un. Parce que se lancer pour faire de l'argent, je m'entends quand je dis ça, parce que moi, j'adore l'argent. Mais se lancer juste parce que je veux faire de l'argent ou juste parce que je ne veux plus de patron,

  • Speaker #1

    ce n'est pas suffisant.

  • Speaker #0

    Il faut un big why.

  • Speaker #1

    Du coup, ça peut vraiment faire un filtre de ça, de la personne qui veut vraiment se lancer à domicile pour une belle raison ou celle qui se dit, non, c'est juste, de toute façon, je n'en ai marre d'être là où je suis. Voilà, ça sera bien, c'est facile le domicile.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, pas du tout, pas du tout. Toi par exemple, tu as voulu lancer ton salon et au final tu t'es dit je suis faite pour le domicile. Ça c'est vraiment ton truc. Moi je le savais d'avance que je n'étais pas faite pour ça. Moi clairement, au bout de six mois où j'étais à mon compte, j'ai déjà lancé un autre projet parce que le domicile, je savais très bien que je n'allais pas tenir longtemps. Là pour le coup, je suis encore à domicile, pas par choix. par obligation, mais en fait à chaque fois je continue de chercher une échappatoire pour faire le moins de domicile possible parce que c'est pas ce que je veux réellement finalement. Et c'est vrai que c'est une vraie question à se poser. Ou alors si c'est pas ce qu'on veut réellement, est-ce que c'est quelque chose qui va nous aider à atteindre nos buts ? Et moi c'est ce qui me tient à domicile parce que c'est quelque chose qui va m'aider à atteindre mes buts futurs quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que toi t'as adapté en fait le domicile, enfin t'as adapté le domicile pour toi ? C'est-à-dire que tu as fixé tes propres règles à toi. Et c'est ce qui est hyper inspirant. Non, mais hyper inspirant. Et moi, j'entends parler de toi des fois quand je suis en appel découverte. T'as rien ? Oui, je suis telle personne et tout. Je connais, c'est Valentina. En fait, du moins sur les coiffeuses qui veulent vraiment se spécialiser au niveau de l'événementiel, du coup, elles te suivent la plupart du temps, celles que j'ai en appel. Je n'en ai pas énormément de ce côté-là, mais à chaque fois, du coup, elles me parlent de toi. Je dis, mais oui, mais en fait, c'est ça. C'est tu. peux poser tes propres règles. C'est ça la liberté du domicile, tu peux imposer tes propres choix. C'est juste qu'il faut avoir le bon mental, la bonne posture pour pouvoir continuer à l'affirmer dans le temps. Et comme tu disais tout à l'heure, le message que divulguait ton ancien patron, le message, c'est hyper important. Qu'est-ce qu'on dit à la cliente ? Je le dis tout le temps à mes filles. Faites attention aux messages. Même quand on reçoit des messages privés pour dire c'est combien, c'est cher, machin. En fait, mais non. C'est déjà toi dans ta mentalité, dans ta façon de faire et dans ce que tu dis. Est-ce que tu dis déjà tout le temps, ça c'est cher, je suis allée faire les courses, etc. Tu sais, tout le temps en train de parler de ça. Il faut se faire attention. à ce qu'on dit.

  • Speaker #0

    On assure que l'on est. C'est ça, on attire ce qu'on lui en est, les personnes auxquelles on ressent, moi je dis.

  • Speaker #1

    Exactement. Non, non, mais c'est carrément ça. Si elles disent tout le temps que c'est cher, elles n'auront que des gens qui leur ont dit.

  • Speaker #0

    Et ils n'auront que ça.

  • Speaker #1

    Il faut dire, ce n'est pas de mon budget, c'est différent. Et moi, tu vois, à ce niveau-là, par exemple, là, tu vois, dans les mariages, je suis, dans ma ville, je suis la plus chère. Ça, c'est un des meilleurs. Moi,

  • Speaker #0

    je dis archi bien, tu démarques totalement. Il y a là,

  • Speaker #1

    il y a là. Et tu vois, ce que j'aime... Même dans les personnes, ça fait... Au début, j'avais des gens qui me disaient c'est cher. Aujourd'hui, dans les personnes qui me refusent parce que je ne suis pas dans leur budget, limite j'ai envie de leur faire un câlin. Parce qu'elles me disent... Déjà, elles me disent que je ne suis pas dans leur budget, mais elles m'écrivent un message. Oui, bonjour, j'ai vraiment adoré notre échange, etc. Malheureusement, vous n'êtes pas dans mon budget, etc. Elles font un petit message. Des fois, elles font des messages, j'ai envie de pleurer. Tellement c'est beau ce qu'elles écrivent. Elles ne se rendent pas compte les mariées de l'impact que ça a pour moi. Juste de me dire vous n'êtes pas dans mon budget. Certaines elles ont peur de le dire parce qu'elles ont peur de te froisser etc. Mais pour moi c'est vraiment une mine d'or. Des fois il y a des messages que je capture tellement c'est beau alors que je viens de prendre un refus. Mais en fait c'est tellement beau parce que je suis à un point où je sais pertinemment que je suis chère. Je suis... Je ne vais pas attirer tout le monde et c'est ce que je veux. Mais il y a des personnes où je sais que ça aurait super bien matché en tant que cliente, mais il y a toujours ce côté budget qui bloque, mais c'est OK et ça me va très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est OK, c'est l'entrée.

  • Speaker #1

    Mais il faut être OK avec ça. Moi, je sais que je ne vais pas avoir 15 000 mariés par an et ce n'est pas ce que je veux. Et c'est OK d'avoir des refus, peu importe le prix. Mais par contre, quelqu'un qui te dit non, juste, j'ai trop fière. ou alors quand tu reçois le message combien, même pas être bonjour s'il vous plaît voilà et franchement il ne faut pas avoir d'avoir un refus en fait, un non égal à un grand oui après moi je dis tout le temps c'est ça hum non on en a déjà un petit peu parlé, tac tac tac ça aussi, qu'est-ce qui a fait que tu hum Qu'est-ce qui a été vraiment, du coup, on en a déjà un peu parlé quand même, le game change, vraiment, si tu avais vraiment un petit truc à nous dire qui a vraiment fait pour changer un peu ta perspective.

  • Speaker #0

    C'est le travail sur soi, enfin, on en revient, ouais, c'est le travail sur soi. C'est vraiment, bah ouais, le développement personnel. J'étais vraiment très, enfin, je suis très, ouais, très timide. J'ai appris à se connaître. La preuve, j'ai découvert au printemps dernier. Alors, ça a été très compliqué. Les six premiers mois l'année dernière, j'ai découvert qu'il était hypersensible. Alors, j'ai un problème avec les maladies, moi. C'est quand tu me poses un diagnostic. Moi, je ne vais pas vous coucher le médecin. Moi, je dis, mais je me porte. Par contre, quand il me voit, il ne me loupe pas. Mais je suis en bonne santé, donc tout va bien. Mais quand on m'a posé ça, l'hypersensibilité, au début, le monde m'est tombé sur la tête parce qu'on m'a posé un truc là. Et je me suis dit mais wow. Et après, j'ai eu un petit peu de temps à m'en remettre. Et là, je suis totalement d'accord avec ça. Et en fin de compte, c'est vrai. C'est exactement moi. Et le fait d'avoir su que j'étais, entre autres, hypersensible, il y a plein de choses qui se sont alignées et venues à moi. En fait, c'est bizarre. Quoi qu'il veut, mais tout ce qui est vibrations, tout ce qui est visualisation, etc. En fait, si tu te dis, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, je vais foncer dans le mur, tu vas y aller, ma cocotte. Tu vas foncer dans le mur. Que si, du coup, tu vois au-delà du mur et que tu vois vraiment ce que tu veux vraiment, tu vas y arriver. Alors, ça va peut-être être plus ou moins long. Moi, j'ai trouvé que ça a été... Ça paraît assez rapide, mais moi, j'ai trouvé de mon côté que c'était assez long. Mais au final, ça dépend. Tout est une question de perspective. Mais j'ai vu... Comment je peux... Je viens de regarder parce que mon téléphone vient de basculer. Il est finit. Mais comment dire ? Vraiment, je ne sais plus ce que je disais du coup, ces malheurs. Tu vois, ça c'est moi.

  • Speaker #1

    Ah, je retrouve la Érika. Je retrouve la vraie Érika.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été... Je perds le fil, une fois que je perds le fil c'est mort.

  • Speaker #1

    Bah même moi je sais plus ce que tu disais mais par rapport à tout ça, les messages, enfin...

  • Speaker #0

    Ouais faut regarder en fait, faut regarder au-delà. Faut pas s'arrêter à ce qu'on voit tout de suite devant notre nez. Il faut aller voir plus loin ce qui s'y passe, ce qu'on veut vraiment. Moi je veux mon but final, on n'a pas parlé tiens de ça. C'est ce que j'ai commencé dès le départ. Ma mission ultime, en fait, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. C'est-à-dire être au même stade. Là, vous ne voyez pas parce que ça va être un podcast, mais je dis toujours, il y a le salon et tout en bas, là, tu as le domicile. Mon but principal, c'est de remonter l'image de la coiffure à domicile. Et après, c'est de créer tout un univers qui nous correspond. C'est-à-dire, ça existe déjà un peu, mais il y a encore du potentiel là-dedans. C'est de développer, pourquoi pas, des formations exprès pour le domicile. du putain de matériel vraiment adéquat pour le domicile, parce que c'est quand même compliqué de trouver du matériel qualitatif, je trouve. C'est quand même… En fait, on a du matériel transportable qui n'est pas fait pour être transportable. Mais bon, ça fait encore une fois. De créer tout un univers et tout ce qu'il faut pour nous, tout ce qu'on a manqué depuis tant d'années, en fait. Et ça, c'est vrai que depuis quelques temps, la tendance se renverse, mine de rien. C'est quand même bien.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est une très très belle bascule parce que, qu'est-ce qui attend Erika du futur ? Qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ?

  • Speaker #0

    Ah, qu'est-ce qui attend la Erika dans 5 ans ? Alors Erika... Même plus si tu veux. Comment ?

  • Speaker #1

    Ou même plus si tu veux.

  • Speaker #0

    Dans 5 ans, c'est déjà pas mal. Erika dans 5 ans, déjà un de mes premiers objectifs que j'ai atteint, c'était le premier, c'était d'avoir plus de temps pour moi. parce que je courais beaucoup, maman, entrepreneur, coiffeuse, etc. Je courais énormément, je rentrais très tard, etc. Donc de continuer à pouvoir structurer mon temps et d'avoir du temps rien que pour moi, toute seule, sans personne autour de moi. Et de pouvoir... Donc ça, c'est toujours d'actualité, même si je l'ai, c'est toujours d'actualité. Et je veux encore, dans cinq ans, pouvoir faire ça. Je veux, même si j'ai une famille avec qui j'aime énormément, je veux pouvoir voyager moi toute seule une fois par an, ce que je fais déjà. Mais en fait, je l'ai déjà. J'avoue, c'est dur parce que je n'ai pas encore visualisé, tu vois, sur cinq ans, vraiment. Personnellement, pour l'instant, j'ai tout ce que je veux. Ça se passe bien, ouais. Et professionnellement, allez, on va partir là-dessus, j'ai mis sur mon tableau des rêves. Alors, il est lointain celui-là, mais je me suis mis en train de faire une conférence.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #0

    girl !

  • Speaker #1

    Let's go ! Oui ! Donc, c'est grand.

  • Speaker #0

    Allez, conférence. Et après, si vraiment on veut partir vraiment dans le truc où aligner avec moi, comme j'ai vraiment plus de facilité à écrire, pourquoi pas un livre ? Alors, sur quoi, je ne sais pas. Ouais. Mais pourquoi pas un livre ? Une coiffeuse qui a fait un livre, tiens. Pas mal, ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Elle est juste coiffeuse. Elle est gentille. Moi, c'était ça. C'est le switch qu'il y a fait aussi, tiens, le jour… Ah oui, ce switch-là. Pardon, excuse-moi. Tu vois, je pense toujours à des trucs qui en reviennent. C'est quand on m'a dit… Non, une personne m'a dit qu'on m'a dit ça va, Erika, elle n'est pas chère Et là, j'ai vrillé dans ma tête et je me suis dit ce n'est plus possible Moi, je ne suis pas un prix. Je ne suis pas une chose. Enfin, on ne m'achète pas. Et quand on m'a dit… Erika, elle n'est pas chère. Je lui ai dit Non, ce n'était pas possible. Et ce client, c'était un client, ce n'est pas vraiment des amis, c'est des amis d'amis maintenant. Et je lui ai dit un jour, quand j'ai changé, quand j'ai vraiment augmenté, je lui ai dit Tu sais, c'est à cause de toi.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit C'est de ta faute.

  • Speaker #0

    Quand j'ai eu écho, tu avais dit Ça va, Erika, elle n'est pas chère.

  • Speaker #1

    En gros, il avait recommandé quelqu'un en disant Ça va, Erika, elle n'est pas chère. C'est ça.

  • Speaker #0

    En fait, il y a un moment donné, parce qu'il y a un moment donné dans sa vie d'entrepreneur, quand on augmente, il y en a qui vont suivre parce que du coup, tout est OK. Et il y en a une petite poignée qui vont s'en aller. Et cette personne-là avait regardé pour avoir moins cher. Mais en fin de compte, c'était aperçu déjà de la qualité, enfin, si je peux dire ça, pardon, la qualité qu'il avait. En fin de compte que du coup, je me déplaçais pour lui, ses deux enfants. Donc à ce moment-là, de se rendre compte qu'il avait la possibilité d'avoir quelqu'un qui vienne chez lui, sans se déplacer avec les enfants et attendre après tout le monde, qu'au final, des fois quand tu coiffes une famille... les enfants peuvent faire ce qu'ils veulent à côté etc. C'est quand même plus cool que de se dire, t'es assis dans le fauteuil d'attente chez le coiffeur et puis t'attends que tout le monde passe les uns après derrière les autres. Voilà, bon il s'était aperçu de ça et puis il s'était aperçu que de changer c'est pas toujours évident parce qu'on sait ce qu'on quitte mais on sait pas ce qu'on gagne, ça va dans tous les sens, autant pro que perso.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Voilà. Et bah merci monsieur, je sais pas comment il s'appelle mais merci du coup.

  • Speaker #0

    Thierry, merci Thierry !

  • Speaker #1

    il nous écoutera pas c'est pas grave c'est pas grave il va avoir les oreilles qui s'y ptent c'est ça dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast d'après toi qu'est-ce que nos auditrices elles devraient mettre en action, enfin retenir de cet épisode et mettre en action pour passer à un niveau supérieur, pour résumer en gros ouais attends je je

  • Speaker #0

    j'évite de réfléchir un peu pour être sûre de dire la bonne chose et parce que pareil c'est une question piège je ne peux pas dire en une seule chose ça revient un peu quand même à ce que j'ai dit tout à l'heure mais je dirais si si elles ont un problème si elles veulent changer et qu'elles ne savent pas comment changer moi je vais faire ma pub venez me voir on sent la on sent la coulisse

  • Speaker #1

    Allez, venez voir, allez, allez voir. Non,

  • Speaker #0

    mais si vraiment, que ce soit un projet d'ouverture, que ce soit un début d'entreprise, une entreprise en vitesse de croisière, il y a toujours quelque chose à optimiser, améliorer, à structurer. Donc tout dépend de ce qu'elles veulent et vraiment c'est ça, tout dépend de ce qu'elles veulent. Il faut vraiment qu'elles pensent d'abord, est-ce qu'elles ont vraiment envie et après d'aller se diriger vers les personnes qui ont déjà fait un chemin. qu'elles veulent atteindre en fait. Vraiment ça. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ah j'adore, j'adore parce que ça c'est... Moi, comme tu sais, moi je suis anglophone de base, donc j'ai vraiment une mentalité à l'américaine etc. Donc c'est que quand j'ai besoin d'apprendre quelque chose, je vais auprès des personnes qui savent, enfin qui sont déjà là où j'ai envie d'être. Et c'est vrai que j'ai l'impression que c'est pas très français ça. C'est vraiment... je suis dans la merde, je reste dans la merde, je vais travailler dur et je vais sortir de la merde. Sauf que le temps que tu fasses ça, le temps que tu sors de la merde, tu aurais eu le temps d'en sortir au moins dix fois. Et moi, je suis plutôt, ok, je suis dans la merde, comment je fais pour sortir de la merde ? Je vais chercher un mentor, je vais investir dans un mentor pour aller vers ce que j'ai envie parce que c'est la façon la plus rapide d'obtenir ce qu'on veut, c'est d'aller vers quelqu'un qui a déjà ce qu'on veut. Et pas de se dire, non, en fait... cette personne est mieux que moi. Oui,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas. Ou je lui demandais mon mari. Ah oui !

  • Speaker #1

    Ah, mais j'ai des enfants.

  • Speaker #0

    Je leur dis, je leur dis, pardon, mais est-ce que c'est ton mari qui gère ton entreprise ? Est-ce que c'est lui, c'est à son nom l'entreprise ? Non, mais... Oui, mais... C'est comme les enfants, ça. Oui, mais... Non, pardon, je ne juge pas. Mais pour le coup, c'est vraiment ça. C'est de se dire... Mais en fait, par exemple, quand tu prends un appel découvert, quand tu prends une décision, la décision t'appartient à toi, toi seule. Tu dois savoir si c'est le moment ou ce n'est pas le moment, si c'est écrit comme ça ou pas écrit comme ça. Il ne faut pas dire je vais demander à quelqu'un son avis Son avis sera totalement différent. Dans une histoire, il y a toujours deux versions, je dis toujours ça.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas les codes, il n'aura pas le décodeur pour te voir.

  • Speaker #0

    Non. Et puis moi, j'ai un mari pur et dur salarié. Il a aussi évolué, mais sinon, il serait tout de suite...

  • Speaker #1

    Il est fonctionnaire, s'il te plaît. Il est fonctionnaire, mais si seulement il savait la moitié de tout ce que je fais. Mais en fait, déjà, il n'a pas le temps de suivre ce que je fais parce qu'il ne comprend rien. Mais si je devais attendre son aval pour... Même moi, des fois, je ne comprends rien.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aurais jamais fait... Et toi non plus, je suis sûre. Je n'aurais jamais fait ce qu'on a fait. Sauf que du coup, en fait, encore une fois, tout est possible. Il faut juste s'en donner les moyens. J'aime bien dire ça aussi. Tout est possible, encore faut-il s'en donner les moyens.

  • Speaker #1

    Et on va rester sur cette belle phrase de fin. Très bien. Tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Voilà. Exactement. Merci beaucoup, Erika. C'était super. J'ai adoré échanger avec toi. J'ai passé un super moment. J'espère que toi aussi.

  • Speaker #0

    Franchement. J'ai passé un excellent moment. J'en faisais quand même un petit peu parce que c'est toujours un petit peu stressant. Mais bon, la preuve, quand tu vois, il ne faut jamais s'arrêter à une peur, à un stress, etc. Il faut le faire parce qu'on ne sait jamais ce qu'il se passe demain. Donc, j'ai merci beaucoup. C'était vraiment très intéressant pour mon premier podcast. Je suis contente !

  • Speaker #1

    je suis trop contente de t'avoir parmi mes premières invitées c'est trop bien et puis je te souhaite une très belle journée Erika merci, ciao encore une fois chaque interview que je mène à chaque fois j'en ai des frissons parce que encore une fois ce qui en ressort c'est qu'il y a beaucoup de ressemblances dans les histoires, il y a beaucoup de similitude dans chaque parcours et c'est vraiment ça c'est la puissance de ce podcast c'est de encore une fois, trouver une représentation parce que là si vous voulez je poste je fais les interviews un peu dans le désordre parce que je pense que ça se sent aussi parce que l'épisode d'Erika là c'est le meilleur épisode niveau sono que j'ai fait et où j'étais vraiment bien parce que du coup j'ai eu de l'entraînement avec les autres aux interviews. Donc c'est vraiment, il ne faut pas attendre d'être prêt pour faire quelque chose, il faut le faire quand on le sent et surtout quand on a envie de faire quelque chose, il suffit de s'en donner les moyens et c'est une belle fin qu'on a fait avec Erika. C'est vraiment, il suffit tout simplement de se donner les moyens quand on a envie de faire quelque chose. Et c'est ce que j'ai vraiment envie de vous apporter avec ce podcast, et c'est un message qui ressort dans chaque interview, c'est que tout est possible à partir du moment où on se donne les moyens. Et c'est vraiment quelque chose qui me fait vibrer, et c'est vraiment ma mission de vous faire comprendre que tout est possible dans la vie. Il suffit, encore une fois, de se donner les moyens. Je viens de le répéter au moins dix fois en l'espace d'une minute. Mais il faut que ça rentre dans vos esprits, dans vos oreilles. tel que c'est le cas actuellement. En tout cas, je vous remercie d'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous invite à retrouver toutes les informations d'Erika dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition sur mon site, notamment les guides, les contrats, les templates, etc. Retrouvez toutes ces informations dans les notes de mes épisodes. Et si vous êtes coiffés à domicile, je vous invite à contacter Erika ou ne serait-ce que prendre un appel découvert, parce qu'un appel... peut changer toute votre vie. Je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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