- Speaker #0
Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneurs. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 11 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Lucie Plancher de Soon Wedding Wedding Planner. C'est la première Wedding Planner que j'accueille dans mon émission et je suis ravie de la voir avec moi aujourd'hui parce que l'on a parlé d'un sujet assez important qui est en fait de mettre un peu plus de soi, un peu plus de fun, un peu plus de sa personnalité dans sa communication. surtout dans le métier de wedding planner où cela demande de la rigueur et une certaine transparence. Le fait de mettre un peu plus de sa personnalité justement, vous allez voir que ça lui permet finalement de se démarquer encore plus de ses consoeurs, confrères. Alors par contre, petit point, j'avais complètement oublié que c'était les vacances scolaires. aujourd'hui. Donc à la maison, j'ai mon fils qui est en vacances, j'ai mon conjoint râleur qui est en vacances. Donc je m'excuse d'avance. Il y a certains endroits, je pense, dans cet enregistrement où on entend des petits bruits parasites. Donc je m'en excuse d'avance. Mais voilà, on a fait comme on a pu, on a dû s'interrompre plusieurs fois. Mais voilà, on y est quand même arrivé et je remercie beaucoup Lucie pour sa patience. Mais c'est vrai que j'avais complètement oublié que c'était les vacances scolaires. Voilà. comment gérer, en fait, voilà, ça c'est un futur sujet, justement, du podcast qui pourrait être hyper intéressant, gérer sa vie pro et sa vie professionnelle pendant les vacances scolaires. Non, au moins, ça m'aura appris que, voilà, il ne faut pas que j'enregistre pendant les vacances scolaires, c'est dead, c'est mort, c'est la dernière fois, première et dernière fois que je le fais. Mais en tout cas, c'était super, en tout cas, d'échanger avec Lucie de ce sujet-là. J'espère que cet épisode va vous plaire comme tous les autres. Je vous remercie infiniment pour tous vos retours vraiment que vous me faites sur ce podcast. Vraiment, n'oubliez pas, parce que je reçois beaucoup de retours par MP, Instagram, etc. Mais ce qui va vraiment, réellement aider le podcast, c'est si vous laissez un avis. C'est un peu comme quand vous demandez à vos mariés de laisser un avis sur Google. Et bien là, aujourd'hui, moi, je vous demande pour soutenir ce podcast de laisser un avis sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer. Peu importe. Et si vous laissez un avis et que je ne le vois pas, n'hésitez pas à me le renvoyer sur Instagram. C'est avec grand plaisir que je vous lirai, que je lirai les retours dans un prochain épisode. En attendant, je vais tout simplement vous informer comme à chaque fois que vous allez retrouver les informations de Lucie, notre invitée d'aujourd'hui, dans les notes de cet épisode ainsi que toutes mes informations également dans les notes de cet épisode. Je vous souhaite une belle écoute. Bonjour Lucie, comment tu vas ?
- Speaker #1
Bonjour Valentina, ça va et toi ?
- Speaker #0
Ça va, merci. Je suis trop contente de t'avoir avec moi aujourd'hui du coup. Voilà, donc... Donc toi, tu es Wedding Planner. Je crois que tu es la première Wedding Planner que j'ai en interview. Voilà. Donc on va pouvoir échanger de sujets intéressants. Donc aujourd'hui, on va aborder surtout le fait de mettre un peu plus de sa personnalité et de fun dans sa communication. parce que j'étais tombée sur une story que tu avais mise il y a quelques temps où tu disais que tu as changé un peu ton programme de bienvenue, comment tu faisais pour accueillir tes clientes et que tu avais même mis un gif de chat, c'est ça ?
- Speaker #1
Tout à fait il y a un gif de chat à la fin qui dit let's go en mettant des lunettes de soleil et comment ça t'est venu de mettre ça du coup ?
- Speaker #0
Qu'est-ce qui a été le déclic pour faire ça ? Qu'est-ce qui t'a amenée à faire ça ?
- Speaker #1
Le déclic, c'est un autre podcast. J'écoutais un podcast, le Wedding Divan, et Magali recevait une photographe. C'était justement sur la partie séquence de bienvenue, les premiers contacts qu'on a avec nos prospects. et cette photographe disait qu'elle faisait des formations à destination d'autres photographes pour les aider à se distinguer les uns des autres et qu'elle avait remarqué que la plupart des mails c'était bonjour, félicitations pour votre mariage merci pour votre demande, je suis bien disponible pour votre date et c'était un peu ce que tout le monde répondait et j'ai regardé ce que je faisais et je faisais exactement ça c'est à dire que moi j'ai un mail type que j'envoie je personnalise un peu en fonction des infos que j'ai mais les premières lignes c'était ça et je me suis dit mais en fait effectivement les gens quand ils prospectent 4, 5 personnes différentes et qu'ils reçoivent le même mail, qu'est-ce qui leur permet de faire un choix est-ce qu'ils vont vraiment jusqu'à savoir ou Le tarif, le service, mais moi je n'ai pas envie que mes clients me choisissent uniquement pour des questions de tarif. J'ai aussi envie qu'ils me choisissent pour un feeling, une vision, etc. Donc, j'ai décidé de changer tout ça. Et le premier truc que j'ai changé, c'est mon mail de bienvenue que j'envoie à mes prospects qui me contactent par mariage.net, par mon site internet, etc. Et je l'ai placé sur un ton bien plus chaleureux. Je commence en leur disant « Eh, salut, vous avez trouvé la personne qui fait battre votre cœur. C'est super. Un mariage, c'est compliqué à organiser, mais je suis là pour vous aider. Il y a un gif avec quelqu'un qui jette des paillettes. » Enfin, voilà. Et j'ai mis des émojis. J'ai mis aussi une partie que je n'avais pas du tout mise avant sur... Qu'est-ce que c'est que mon entreprise, depuis quand elle existe, comment je procède, et puis aussi ce que j'aime dans mon métier. En me disant que ça permettait de personnaliser un peu plus, et qu'en fait on dit souvent qu'on attire les clients qui nous ressemblent. Et au final, je n'ai pas forcément envie d'avoir des clones de moi-même comme client, mais en tout cas il y a une certaine dynamique que je recherche un petit peu. et c'est vrai que je me suis dit qu'en mettant un peu plus de moi en arrêtant d'avoir peur de ne pas être consensuelle et bien j'arriverais à avoir un peu plus de avoir une meilleure accroche avec les clients et je me rends compte que ça fonctionne plusieurs fois, ça fait peut-être deux mois que j'ai fait ça j'ai eu plusieurs fois des retours qui me disaient ah merci pour ce super mail j'ai signé des trucs c'est super
- Speaker #0
Oui, carrément, parce que du coup, tu deviens mémorable et tu te distingues de tous ces mails qui sont des copiés-collés, qu'on envoie de manière automatique finalement. Et juste, on change le prénom, on change deux, trois petits détails, mais finalement, ça reste les mêmes copiés-collés qu'on envoie à tout le monde. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Et du coup, généralement, souvent, je commence par poser la question. qui est justement Lucie qui est cette Lucie qui a voulu mettre un peu plus d'ailes dans cette communication qui était Lucie avant de devenir wedding planner raconte-nous un peu ton parcours comment tu es arrivée à devenir la Lucie aujourd'hui qui met des gifs avec des paillettes et des Ausha dans
- Speaker #1
sa communication de wedding planner et bien qui je suis vaste question je suis quelqu'un avec plein de facettes je veux Avant d'être wedding planner, je bossais dans l'immobilier. J'ai d'abord fait de l'immobilier commercial et puis après, j'ai voulu me rapprocher un petit peu plus de mes valeurs et je suis partie dans le social où j'avais à la fin un job administratif et un job plutôt technique de suivi de chantiers, d'artisans, etc. J'en parle souvent à mes clients parce que je trouve aussi que c'est rassurant. Moi, ça fait cinq ans que je suis wedding planner maintenant, donc je n'ai plus trop besoin de leur dire d'où je viens avant ça. Mais quand on en parle, souvent je leur dis que c'est un peu la même chose, c'est-à-dire gérer des plannings, gérer des budgets, gérer des corps de métiers différents et des gens qui doivent être contents à la fin. En tout cas sur la partie wedding, sur la partie déco et officielle, c'est un petit peu différent. Et c'est vrai que c'était déjà de la gestion de projet, en fait. C'était juste de la gestion de projet où il fallait choisir du lino plutôt que choisir des fleurs. C'était forcément un peu moins fun. Et moi, je voulais garder cette partie-là. Il s'avère qu'il y a eu un plan social. J'ai dit, moi, je veux partir. Je suis partie et j'avais ce projet de me former pour devenir wedding planner. Donc, je me suis formée sur une formation ultra-intensive de trois mois, plus une autre formation en distanciel. Et voilà, j'ai lancé ma boîte. Et depuis le début, en fait, moi, ce qui me fait vibrer dans mon job, c'est de... Comment dire ? C'est de pouvoir faire en sorte que les mariés se révèlent dans leur mariage. Je trouve que le mariage, c'est beaucoup un domaine dans lequel on estime qu'il y a des passages obligés. Il faut forcément des photos de groupe, il faut forcément faire une cérémonie religieuse ou laïque, etc. Il faut qu'il y ait un repas assis, enfin voilà, il y a beaucoup d'injonctions en fait pour les mariés. Et moi ce que j'aime c'est que les gens fassent comme ils ont envie. Ça peut être un mariage méga traditionnel parce que c'est ce que les gens aiment. Voilà, ça leur parle, ça leur fait plaisir, ça leur fait du bien. Et bien, c'est super, ça leur ressemble. Mais ça peut être aussi... Moi, j'ai eu des mariés qui m'ont dit, ah, on n'aime pas danser. On n'aime pas danser, vraiment, on n'aime pas ça, ça nous stresse. Et bien, en fait, vous n'allez pas passer votre journée à stresser. On va faire autre chose. Par contre, c'était des grands joueurs, donc on a fait un escape game à la place. Avec tous les invités. Ce n'est pas forcément le délire de tout le monde. Et moi, je ne suis pas là pour imposer quoi que ce soit. Mais en fait... Moi, je déteste, sur un mariage, voir des mariés qui vont stresser pour une des étapes, et pas juste stresser d'émotion, mais stresser parce qu'ils vont être mal à l'aise, en fait, dans cette étape-là. Et je me dis, bon, ben voilà, j'ai eu des mariés qui avaient besoin d'organiser un mariage un peu en last minute. On a fait ça en six mois. Eh ben, on avait un lieu qui nous permettait de rester que jusqu'à minuit, une heure du matin. Ça fait quelques années maintenant. Et bien, on a décidé de tout passer en journée. Donc, on a fait une espèce de grande garden party avec des ateliers culinaires tout au long de la journée. 21 heures, ils étaient sur la piste de danse. 1 heure du matin, ils étaient rincés, c'était fini. Et puis, ils ont pu profiter à fond de leur brunch le lendemain. Donc, on s'adapte à la fois aux contraintes qu'on peut avoir quand on a un lieu avec des contraintes ou quand on a, je ne sais pas, un marié aussi qui se mariait en hiver, qui n'était pas très couche-tard. Et l'hiver, il faudrait quand même adapter un peu le rythme tout simplement à la lumière. Et donc, on a décidé pareil de faire un mariage en journée parce qu'ils étaient en mode, en fait, nous, minuit, on va être couché parce qu'on ne va pas y arriver sinon. Et en fait, c'est ce que j'aime. Moi, c'est quand les gens me disent OK, ben voilà, nous, on est ça. Et ben, c'est après un mois, deux. pour détricoter les croyances qu'il y a sur le mariage, qu'il faut ceci, il faut cela, pour en faire autre chose, quelque chose qui ressemble au marié. Et après, souvent, la peur, c'est que les invités ne suivent pas ou soient un peu perdus. Et du coup, ça me permet aussi de pouvoir rassurer les mariés, de leur dire entre ce que je vais vous apporter, entre la manière dont on va communiquer sur la journée, entre la manière dont on va... créer l'atmosphère de la journée aussi en expliquant un petit peu comment ça va se passer au fur et à mesure. Ça peut être par de la signalétique, ça peut être par des annonces, ça peut être par de la communication en amont. Eh bien, vos invités, on va les embarquer dans votre univers. Et oui, vous êtes végétarien, ben non, vous n'allez pas acheter de la viande pour tout le monde, ça n'a aucun sens. On va faire un menu végé et ça ira à tout le monde. Enfin, voilà. Et c'est vrai que généralement, les gens se laissent assez bien porter. voire apprécient. Moi, j'ai souvent des retours sur les mariages d'invités qui viennent me dire « Ah là là, moi, je me fais toujours chier sur les mariages. » Et là, en fait, non. Parce que ça change, parce qu'on sent qu'il n'y a pas de passage obligé. Et voilà. Et c'est ça que moi, j'aime bien dans mon métier. Et je suis plus... Enfin, voilà. C'est un peu un type, quand même, notre question. Qui je suis ? Je suis quelqu'un qui aime bien des fois casser les codes, je suis quelqu'un qui aime, qui est pas mal à l'écoute des gens et qui aime, et ben je sais pas, faire au mieux pour que les gens soient le mieux possible autour de moi, donc ça passe par tout un tas de valeurs et Et puis, accessoirement, j'aime bien m'amuser. Et c'est ça qui est aussi chouette dans mon métier, c'est qu'il faut être à la fois hyper carré, en orga, on ne peut pas laisser quoi que ce soit au hasard, mais en même temps, ça permet aussi d'avoir accès tout le temps à des nouvelles animations, des prestataires qui vont proposer des nouvelles choses, etc. Et donc, laisser parler un peu sa créativité et puis d'avoir du fun dans son métier.
- Speaker #0
Mais carrément, mais finalement, en fait, en t'entendant parler, finalement, ce côté fun, etc. et apporter plus de sa personnalité, c'est quelque chose que tu... que tu véhicules déjà par ton métier en fait finalement en montrant la voie à tes mariés en leur montrant qu'en fait on n'est pas obligé de de suivre les traditions faire tel truc tel truc tel truc et finalement en fait c'est quelque chose qui te qui te porte en fait finalement et moi ça me fait rire parce que là j'organise mon mariage aussi et à chaque fois je dis mais moi je veux une pyjama party À chaque fois que je dis ça, mes témoins me disent « Oh, Valentina a réagi ! » Mais quoi en fait ? Moi, je suis une mamie, je suis tout le temps chez moi, je suis hyper casanière comme personne. Et pourtant, je travaille dans un milieu qui demande à être hyper souvent dans des soirées ou les samedis pour les mariages. Mais moi, ce que je préfère le plus, c'est être chez moi, dans mon pyjama, avec mon plaid pilou-pilou.
- Speaker #1
Et c'est possible.
- Speaker #0
Mais oui,
- Speaker #1
tout à fait. Imaginez que passer une certaine heure, on a quand même envie souvent de se saper un peu sur un mariage, mais passer une certaine heure sur un truc plus confort, pourquoi pas en fait ?
- Speaker #0
Oui, carrément, carrément, carrément, trop fort. Et même aussi le fait de passer d'agent immobilier à wedding planner, finalement, en vrai, souvent il y a des parcours atypiques où on passe vraiment d'un truc totalement différent au mariage. Là, pour le coup, tu vois, ça m'a pas fait... Ça me paraissait logique, tu vois, comme transition, parce que comme tu dis, en fait, au lieu de choisir du recarlage, tu choisis des fleurs. Enfin, c'est un peu pareil. Et attends, petit exclu, parce que vu que tu en as parlé tout à l'heure, Magali, je la reçois dans pas longtemps, en plus. Trop bien. Ouais, ouais, ouais. On s'est eues là dans la semaine. Et ça y est, elle a réservé son interview. Donc je vais la voir dans pas longtemps, du coup, trop cool. Trop bien. L'excuse révélée dans l'épisode.
- Speaker #1
Je vais lui dire que je te tombe.
- Speaker #0
Quelle est la fausse idée la plus récurrente dans ton domaine, justement ? Parce que, tu vois, moi, wedding planner, en tant que coiffeuse maquilleuse, alors déjà, il y a un truc que j'entends souvent. Alors les wedding planners, oh là là.
- Speaker #1
Ça, pareil. Je m'entends aussi. C'est un métier qui a assez mauvaise presse. Pourquoi exactement ? Je ne saurais pas le dire. Notamment auprès des prestataires de mariage. Alors, moi, je ne vais pas aller taper sur mes consoeurs ou sur leur manière de travailler. Mais par contre, c'est vrai que souvent, c'est un métier qui est associé à ça ne sert à rien. Ou on veut jouer les chefs. où on est là à se tourner les pouces et à prendre des photos et en fait on fait rien. C'est quand même très faux. Nous, sur les mariages, souvent on vient à deux, la plupart du temps même. On vient à deux, on marche entre 15 et 20 kilomètres sur la journée chacun. Moi, je suis présente la veille aussi. C'est des journées qui sont très longues. On a beaucoup de manutention aussi. On imagine souvent que c'est un métier un peu bling-bling de paillettes, etc. Mais en fait, l'envers du décor, c'est aussi qu'on porte des chaises, on marche beaucoup. Sur la journée, on a souvent le temps de rien. Alors moi, j'aime bien ce Ausha. Avant tout ça, j'ai fait aussi de la restauration. C'était un truc que j'aimais bien. Mais voilà, il faut être un peu accepté de faire des journées de 15 heures, tout simplement. Et c'est vrai que souvent, moi je sais que des fois quand les mariés font appel à leurs propres prestataires et que moi j'interviens pour la coordination, etc. ou que j'ai fait une partie de la sélection des prestataires, mais pas tous, j'ai des prestataires qui me disent « Wedding planner, non mais moi j'ai pas besoin, j'ai l'habitude, j'ai mon process, etc. » Moi, ce que je dis souvent aux mariés, c'est qu'effectivement, on peut se marier sans une wedding planner. Ça fonctionne tout à fait. Il y a plein de gens qui le font. Souvent, ils ressortent sur les rotules, mais ils le font. Par contre, moi, mon rôle là-dedans, ça ne va pas être ni d'être caporal des différents prestataires, ni de donner des ordres à qui que ce soit. C'est vraiment d'être l'huile dans les rouages, c'est-à-dire typiquement l'entrée dans la salle. Sur la plupart des mariages, il y a une entrée dans la salle qui est festive. encore une fois, ce n'est pas un passage obligé, mais ça arrive quand même souvent. Et cette entrée dans la salle... Il faut que le DJ soit prêt avec la musique, il faut que les invités soient rentrés, donc il faut leur indiquer, parce que même si on fait une annonce micro, il ne faut pas croire que 100 personnes, ça ne bouge pas en deux secondes. Il faut leur indiquer, etc. Vous avez le plan de table ici, finissez votre cigarette et puis vous viendrez après. Le tout avec le sourire. Et puis, s'assurer qu'après l'entrée des mariés, le traiteur est bien prêt à... À servir, s'assurer aussi que, par exemple, il n'y a aucun prestataire qui en pose pipi à ce moment-là, que le photographe a bien le bon objectif au passé de dehors à dedans, etc. Mon job, ce n'est pas de dire à qui que ce soit comment faire son boulot. C'est tout simplement de checker. OK, est-ce que c'est le bon moment pour toi ? Ouais, OK, c'est le bon moment pour tous les prestataires. Là, c'est bon, on y va. Et top départ. Et bien entendu aussi d'anticiper tout ça en amont, en envoyant. Un planning, en faisant un briefing, souvent par téléphone, quelques jours avant, etc. Et en fait, alors je ne sais pas, j'imagine que tout le monde dans son métier a ses process, ses envies, son besoin d'autonomie aussi. Ce n'est pas pour rien qu'on a des entreprises et qu'on n'est pas salarié. Mais souvent, effectivement, c'est un métier qui a mauvaise presse. Tout le monde a des anecdotes, y compris des gens que j'ai en prospect. On s'est croisés il y a quelques semaines sur un salon. Il y a des gens qui ont discuté assez longuement avec moi pour me dire à quel point c'était horrible les deux derniers mariages qu'ils ont faits où il y avait des wedding planners.
- Speaker #0
Oui, à ce moment.
- Speaker #1
Bon, les gens ont forcément une expérience affreuse, mais en même temps, on a tous une expérience affreuse avec un traiteur où ce n'était pas bon, avec des photos qui étaient ratées. ça arrive. Je pense que c'est aussi un métier sur lequel il y a beaucoup l'impression que tout soit parfait. Bon, c'est l'idéal, évidemment, mais sur un mariage, il y a toujours un ou deux petits trucs qui ne se passent pas comme prévu.
- Speaker #0
Oui, rien n'est parfait, ça c'est sûr. Moi, pour le coup, après, c'est vrai que je n'ai pas tant d'a priori que ça sur le métier de wedding planner. Je pense que c'est comme n'importe quel métier, en fait. peu importe le métier il ya des bons et il ya des cons voilà c'est aussi simple ça faut dire ce qui est c'est que moi pour le coup la plupart des wedding planner que j'ai eus sur les mariages ce s'est plutôt bien passé parce que finalement finalement en fait avec nous les coiffeuses maquilleuses bas il n'y a pas tant de liens que ça en fait si s'il ya un contact ça se fait ouais quelques jours avant pour appeler vous dire voilà c'est Et moi, comme on a eu nous deux, par exemple, pour le mariage de Sophie, c'était pour dire, voilà, c'est moi qui me charge du mariage de telle personne. J'ai eu des mariages, par exemple, où j'ai découvert le jour J qu'il y avait une wedding planner sur le mariage. Ah ouais, ça m'est arrivé. J'ai eu plusieurs mariages comme ça, où ce sont les mariés qui ont pris contact avec moi, qui m'ont trouvé, etc. Et même, il y en avait même une. en fait je faisais un shooting inspiration avec les wedding planner et en parlant s'est rendu compte qu'en fait on avait la même mariée et mais elle a trouvé quelqu'un je ne savais pas si bah oui j'en ai des anecdotes après c'est pas c'est pas non plus dramatique mais c'est vrai que c'est vrai que voilà j'ai pas j'ai pas forcément d'a priori sur le métier moi je me dis simplement c'est en fait c'est en fonction de la personne c'est soit la personne elle est bonne Soit la personne, elle est...
- Speaker #1
De toute façon, c'est aussi un métier de beaucoup de relationnels. Aussi, travailler en collaboration avec les autres prestataires, évidemment. S'ils ont décidé de mettre des bâtons dans les roues, ils mettent des bâtons dans les roues. C'est ça, c'est ça. Et aussi vis-à-vis des mariés. Tu vois, tout à l'heure, tu disais qu'effectivement, chaque mariage est unique, etc. Et en fait, il y a autant de... Enfin, il y a beaucoup de prestataires de mariages. et si on est beaucoup à survivre là-dedans, c'est aussi tout simplement parce que le relationnel, c'est très important. Moi, je dis souvent à mes clients, des wedding planners, il y en a plein. Si vous ne le sentez pas avec moi, surtout quand il y a une cérémonie en jeu, l'orgas, à la rigueur, on peut rester cordial, on n'est pas obligé de faire du lien de fou. Mais par contre, on va quand même travailler six mois, un an, deux ans ensemble. Donc c'est sûr que si ça passe pas, c'est pas hyper agréable. Et donc je leur dis souvent, voilà, pour une cérémonie, vous êtes obligés de vous sentir bien avec moi parce qu'il faut arriver à me confier quelque chose qui est quand même très intime, c'est-à-dire votre histoire. Pour le reste, c'est quand même mieux si ça passe. Et puis le relationnel, c'est hyper important. Le relationnel et les manières de travailler, parce qu'on travaille pas toutes de la même manière. On reste pas toutes la même longueur sur une journée, enfin la même durée, pardon, sur une journée. On n'a pas toutes les mêmes outils, il y a des grandes lignes, mais effectivement, c'est un peu chacun sa sauce.
- Speaker #0
Et toi, du coup, tu prends combien de mariages par an ? Parce que ça demande quand même de l'organisation. Déjà, organiser son propre mariage, c'est une organisation. Mais en organiser 5, 10, 15, 20, j'espère pas 20, mais...
- Speaker #1
Ça dépend pas mal d'une année sur l'autre, parce que ça dépend aussi du type de prestation. Si une année, j'ai que des mariages, organisation complète, plus cérémonie... Bon, forcément, je peux en prendre moins que quand j'ai une petite coordination jour J par-ci, par-là, ou juste une cérémonie, ou des co-jour J. Et généralement, sur les trois dernières années, qui étaient des saisons à peu près complètes, 2022, c'était quasi complet, pas tout à fait. 2023, c'était complet. 2024 aussi. J'ai pris entre 15 et 20 mariages par an. Je ne suis pas allée à 20, je suis allée à 18. Je pense que vraiment, c'est ma limite, dans le sens où il y a un moment où il y a à la fois pouvoir assurer la saison, donc physiquement, pouvoir tenir, ce que ça veut dire, parce qu'on travaille dans la chaleur, sur des journées qui sont très longues, c'est physique, etc. Plus, ça carbure aussi un petit peu là-haut, c'est quand même une charge mentale un peu importante. Donc il faut à la fois tenir la saison et il faut aussi arriver à faire en amont. tout ce qui est nécessaire pour les marier. C'est-à-dire les visites de lieux, les recherches de traiteurs, se déplacer en dégustation, toutes les recherches de prestataires, la déco quand il y en a besoin, etc. Et ça, c'est quand même des choses... C'est pareil, souvent... Tu vois, tout à l'heure, on parlait de l'image des wedding planners. Souvent, on imagine qu'en basse saison, on ne travaille pas.
- Speaker #0
Non, non, non.
- Speaker #1
Voilà. Et en fait... En basse saison, moi, j'ai le même volume horaire. Juste, je ne travaille pas au même endroit et je ne fais pas la même chose. Je suis beaucoup plus, effectivement, au pyjama pilou-pilou derrière mon bureau, à mon bureau, chez moi, de manière plus tranquille. Et effectivement, je fais un peu moins d'heures parce que j'essaie de préserver mes week-ends. Mais par contre, je travaille un temps plein, largement.
- Speaker #0
Non mais oui, de toute façon, en basse saison, ça c'est vraiment le truc des prestataires de mariage, les gens pensent qu'on travaille que le samedi, alors que finalement, là tu vois par exemple, même si je passe le plus clair de mon temps devant mon ordinateur ces derniers jours, mais en fait tout le temps que je passe derrière mon ordinateur, c'est le temps que je ne vais pas passer pendant cet été où je vais être dans le rush avec les mariages, etc. Au plus on s'avance au mieux, on aura une saison... une saison moins stressante. Et du coup, ça c'est un tuyau d'organisation. Est-ce que toi, justement, en tant que wedding planner, tu aurais un tuyau pour s'organiser en tant que wedding planner ou en tant que coiffeuse maquilleuse, vu que c'est l'audimat ciblé ?
- Speaker #1
Alors tuyaux, coiffure, maquillage, franchement prenez-vous-y à l'avance. Vous ne dites pas, ah six mois ça suffit, ce n'est pas le cas. Merci.
- Speaker #0
Franchement,
- Speaker #1
ça dépend. Merci. J'ai cru que tu me disais, ah bah si.
- Speaker #0
Non, non, non, merci parce que c'est la première fois que j'entends une mondial planner différente.
- Speaker #1
Clairement, on trouve le lieu, on trouve le traiteur et après, on lance en parallèle, mais dans les mois qui suivent, photo DJ maquillage. Et pour moi, il faut même limite que la maquilleuse soit réservée avant la robe. Vraiment, je me suis fait piéger une ou deux fois, soit par des mariages où j'avais peu de temps pour les organiser, parce que les mariés sont venus me voir tard. Ils avaient déjà leur lieu, ils avaient déjà leur traiteur, ils étaient tranquilles, puis ils se sont laissés complètement déborder et ils arrivent vers moi. on n'a pas la tenue, on n'a pas le maquillage, etc. Je confirme que c'est plus difficile d'arriver à trouver une maquilleuse qu'une robe de mariée. Et c'est vrai que pour tout ce qui est orga, c'est pareil, c'est savoir prioriser. Je ne vais pas dire le truc bateau qui est prenez une wedding planner parce que ce sera quelqu'un qui va vous donner...
- Speaker #0
Tu peux dire le n'importe où là.
- Speaker #1
Mais... C'est ça, c'est vraiment savoir prioriser. La priorité, c'est bien évidemment d'avoir un lieu pour pouvoir avoir une date. Après, d'enchaîner avec les prestataires principaux et aussi d'étaler dans l'année. C'est-à-dire que moi, si je travaille aussi l'hiver, c'est qu'une grosse partie de mon travail, c'est justement de ne pas tout faire en même temps pour les marier. C'est-à-dire sinon, ils vont s'épuiser, puis après, ils vont perdre complètement leur mariage de vue. Puis après, il y a un autre moment un peu court de fond avant la fin. Et c'est vrai que l'idée, c'est aussi de jalonner l'année de différentes étapes pour que ce ne soit pas le gros rush à des moments et panique à bord complète.
- Speaker #0
Mais oui, oui, carrément, carrément.
- Speaker #1
Enfin, pardon, je te coupe, mais deuxième conseil que j'ai toujours à mémorier. Bon, évidemment, prévoyez la météo, plan A, plan B, pensez, ça, c'est sûr. Mais aussi, ne faites pas votre plan de table trop longtemps à l'avance. Ça ne sert à rien. Vous allez le voir 15 fois. Ça prend du temps. C'est un casse-tête. Attendez un peu après la date à laquelle vous avez les retours de vos invités, parce qu'il y a toujours des gens qu'il va falloir relancer. Donc, l'idéal, pour moi, c'est de le faire... deux mois à l'avance, quelque chose comme ça. Et personne ne m'écoute là-dessus. Le marié ne m'écoute pas. C'est-à-dire que j'ai un marié qui se marie dans six mois, dans un an. Ah, mais le plan de table est prêt.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est pas celui qui aura lieu le jour J, je t'assure.
- Speaker #0
Oui, oui. En plus, là, tu vois, par exemple, maintenant, les plans de table, par exemple, après, moi, je sais que, pour mon mariage, par exemple, ce que je m'étais dit de faire, c'était, à la rigueur, juste mettre les prénoms sur une table. Et après, les gens se débrouillent pour s'asseoir. Et aussi, un truc que j'ai bien aimé et que j'avais entendu parler, c'était par exemple de laisser des chaises, une à deux chaises vides sur chaque table pour qu'on puisse tourner entre nos invités, etc. Ça, ça peut être cool aussi.
- Speaker #1
Ça peut être sympa. Moi, je l'ai déjà fait. Gros avantage, vous voyez tous vos invités, puis vous avez un peu le temps de vous poser avec eux. Inconvénient, il ne faut pas que les chaises, il faut les couverts aussi. Bien que votre traiteur puisse vous servir là où vous êtes installés. Et les mariés ne mangent pas ensemble.
- Speaker #0
Oh ça !
- Speaker #1
Mais souvent, ils me disent, ça va, on a tout le reste de notre vie pour le faire. Ouais,
- Speaker #0
voilà, j'allais dire la même chose.
- Speaker #1
Ce jour-là, j'essaye toujours de préserver un petit peu des temps communs aux mariés pour qu'ils soient justement uniquement tournés vers leurs invités, mais aussi un peu tournés vers eux. Donc, on aménage des petites bulles dans la journée comme ça. et c'est vrai que voilà il faut l'avoir en tête il y a des gens à qui ça va très bien il y a des gens qui disent ah ouais c'est notre premier repas en tant que mari et femme allez voilà et du coup c'est ce que tu vois moi en tant que coiffeuse maquilleuse je
- Speaker #0
crois que c'est depuis l'année dernière que je commence à avoir des wedding planners qui viennent me contacter pour leur mari etc et parfois on me dit j'ai ce côté tu vois où je me dis je suis là toute bonjour madame parce qu'il y a des wedding planners qui sont parfois impressionnantes je sais pas comment expliquer c'est pas qu'elles font peur ouais non non mais tu te dis justement parce que toi t'avais quand même ce côté justement même si tu as commencé à mettre ce côté fun dans ta communication il y a que deux mois euh je trouvais que déjà en fait ça se ressentait. Je sais pas comment expliquer mais tu as d'autres wedding planner où on sent que c'est vraiment tac tac, carré, rigueur, machin, pas un cheveu qui dépasse c'est tac tac tac tac tac et du coup toi t'es là en mode euh bonjour et du coup des fois ça peut être intimidant en fait de contacter les wedding planner parfois. Qu'est ce que tu conseillerais à une coiffeuse maquilleuse qui aimerait rentrer en contact justement Avec une wedding planner pour justement prendre contact, pour agrandir son réseau et pouvoir se proposer dans ta liste de prestataires à Communicate et Marier.
- Speaker #1
Alors, moi j'ai souvent des prestataires, y compris des prestataires esthétiques, qui viennent me contacter pour me dire « Ah, j'existe, est-ce que vous savez ? » et « Est-ce que c'est possible à l'occasion de travailler ensemble ? » d'autres prestataires aussi, à savoir qu'on en reçoit beaucoup, des demandes comme ça. Moi, je ne sais pas, je dois en recevoir peut-être une cinquantaine à l'année. Pas de maquilleuse-coiffeuse, forcément, mais en tout cas, de prestataires divers et variés, y compris des qui envoient tous les six mois le même mail auquel on a déjà répondu, on a déjà les infos. Et du coup, on se dit un peu, OK, du coup, il est où le travail qualitatif là-dedans ? Non, non. Après, moi, j'ai eu quelques exemples de ce qu'il ne faut pas faire, c'est-à-dire ne pas passer par mariage.net ou les plateformes annuaires sur lesquelles on peut être inscrite et envoyer un mail comme si on était des mariés pour pouvoir, quand après, moi, je rappelle, me dire « Ah oui, non, en fait, je ne suis pas une mariée, je suis maquilleuse coiffeuse et je voudrais savoir comment vous fonctionnez. » Non, ne faites pas ça. Ne faites pas ça, allons-y, franchement. Et puis, avec un nom d'entreprise sur mariage.net, c'est OK de se servir de mariage.net pour trouver la liste des wedding planners de sa région. C'est tout à fait normal. Par contre, on tape dans Google, on prend le mail de la personne et puis on fait quelque chose d'un peu plus pro parce qu'en fait, sinon, ça augure rien de bon pour la suite. Et pareil, nous donner le plus d'informations possibles en amont. C'est-à-dire, OK, salut, moi, je suis une telle, je travaille de telle manière. Voici le lien vers mon site Internet, mes réseaux sociaux. Et voici ma plaquette avec mes tarifs. Parce que moi, souvent, on me dit, OK, j'existe. Mais en fait, des fois, même sur Instagram, sur le site Internet, sur la plaquette, je n'ai même pas la localisation de la personne. Donc, j'ai aucune manière de projeter son rayon d'action. Je sais bien que tout le monde ne se déplace pas France entière. Moi, j'essaye aussi de privilégier plutôt des prestataires locaux en fonction de là où sont placés les lieux de réception ou les lieux de préparatif de mes mariés. Et c'est vrai que des fois, on n'a même pas cette Ausha. Donc faire gaffe parce qu'on est bien le plus d'infos possible. J'essaye de privilégier les prestataires locaux le plus possible pour limiter aussi les frais de transport, etc. pour mes mariés. Et aussi, avoir le plus d'informations possibles, ça me permet de savoir d'emblée. Ah bah ok, là, je sais que je vais avoir cette année, je ne sais pas, des demandes dans telle région, des demandes pour des mariés qui ont tel budget, des demandes pour des mariés qui ont telles envies. Si dans le mail, j'ai déjà un aperçu du travail de la personne et que j'arrive à capter son style plus que j'ai un aperçu des tarifs, parce que c'est pareil, ça peut quand même beaucoup bouger, et un aperçu de la zone géographique, moi, c'est pour moi beaucoup plus simple que de rappeler la personne pour dire « Ok, là, je sais que ça peut coller » . Est-ce qu'on peut échanger un petit peu pour faire connaissance, etc. Et puis moi, je puisse voir quand même aussi si j'ai quelqu'un de pro et que ça colle au bout. Et est-ce que tu es dispo pour cette date ? Donc, c'est vrai que voilà, l'idée, c'est un peu de nous fournir une carte de visite la plus complète possible et bien clé en main pour que nous, on puisse garder en tête que là-dessus, on n'a pas à aller gratter pour obtenir... Des infos. Ah oui, mais OK, vous êtes où ? Ah, t'es en Bourgogne. Bon, moi, je suis à Grenoble. Enfin, ça ne marche pas. Enfin, ça ne marche pas, sauf si j'ai un mariage en Bourgogne, mais j'aurais voulu le savoir tout de suite. Donc, voilà. C'est vrai que... Et puis, d'une manière générale, y compris pour les mariés, moi, très souvent, je vois passer des prestataires sur Instagram, par exemple, et je me dis, ah, j'aime bien. J'aime bien ce que fait cette personne. Je trouve ça chouette. Je vais voir sa bio. Je n'ai pas d'indication géographique. Et je vois pourtant dans la publication que c'est quelqu'un qui a travaillé dans un lieu que je connais, où j'arrive à peu près à situer. Mais est-ce que cet endroit-là, cette personne, elle est au max de ce qu'elle peut faire en termes de distance ? Est-ce que ce n'est pas le cas ? Donc, voilà, c'est aussi... Nous donner le plus d'infos possible, c'est la manière la plus simple d'être sûre qu'on rappelle à un moment donné. Et pas perdre de vue aussi que... Moi, je sais, par exemple, admettons une année où j'ai 15 mariages. Là-dessus, je vais avoir forcément quelques mariés qui vont me dire « Ah, ben, j'ai déjà quelqu'un pour... » Enfin, voilà, je connais quelqu'un parce qu'une autre occasion, parce que la maquilleuse d'une copine, parce que... Enfin, voilà. Je connais déjà quelqu'un. Ou alors, et je vais aussi travailler dans des régions différentes avec des mariés qui ont des styles différents. Donc, il ne faut pas non plus... nous considérer comme la poule aux oeufs d'or. Même quand on aime beaucoup le travail de quelqu'un, c'est difficile pour nous, à moins qu'il y en ait qui fassent 30 mariages par an, je ne sais pas, mais c'est difficile pour nous entre ce que veulent nos mariés, leur style, le lieu, leur budget, le nombre de personnes à maquiller, etc. C'est difficile pour nous d'apporter, je ne sais pas, 10 mariages par an à la même personne. Oui, c'est pas possible. On n'y arrive pas avec les traiteurs, on n'y arrivera pas avec les maquilleuses. Et c'est chouette de mettre en place un lien de collaboration. Moi, j'aime toujours découvrir de nouveaux prestataires. Par contre, c'est vrai que je n'ai pas envie. Ça dépend de la période de l'année. En plus, quand on nous sollicite en pleine saison, j'avoue que moi, si je reçois quelque chose, bonjour, j'existe, mais c'est hyper incomplet. Donc là, c'est en me disant, je garde une trace, moi je garde tous ces trucs-là, parce que je me dis si un jour je suis coincée, et une fois par an, je fais le tri, j'intègre des gens à mon fichier, etc. Mais si je n'ai pas les infos... J'ai un peu moins d'énergie. Ça dépend du moment de l'année, mais allez chercher. C'est vous qui nous sollicitez.
- Speaker #0
Il faut que le travail soit prémâché. Il faut appeler en cas de besoin.
- Speaker #1
Ça ne veut pas dire qu'on a droit à l'erreur. Ce n'est pas grave. Mais ce serait vraiment mon conseil. Faire en sorte que la présentation soit la plus complète possible.
- Speaker #0
Ok. Et toi, pour le coup, qui es du coup été dans un autre domaine avant d'arriver dans le monde du mariage, qu'est-ce que tu conseillerais à quelqu'un qui souhaite quitter son travail pour se lancer, justement, peu importe le domaine, dans le milieu du mariage ou juste à son compte, en fait ?
- Speaker #1
Alors, dans le milieu du mariage, moi, ce que je dis souvent, c'est qu'il faut bien mesurer deux choses. La première, c'est qu'en tant que wedding, en tout cas, moi, j'ai des horaires qui sont hyper atypiques. et alors moi j'ai pas d'enfant mais on me demande comment c'est vraiment compatible avec une vie de famille, c'est-à-dire que moi je travaille quand mes clients travaillent pas donc j'ai beaucoup de rendez-vous pendant les vacances scolaires, j'ai beaucoup de rendez-vous entre midi et deux, j'ai beaucoup de rendez-vous en soirée, c'est pas rare que je finisse à 21h-22h j'ai des clients qui sont à l'étranger, je m'adapte à leur décalage horaire, je travaille les week-ends tout l'été, l'été c'est pas du tout une saison de repos et de vacances pour moi Donc voilà, il faut bien prendre en compte ce truc-là pour se dire, OK, est-ce que je suis prête à ça ? Est-ce que je suis prête à ce sacrifice ? Alors moi, je ne le vois pas comme ça, mais il y a des gens pour qui ça va l'être. Et si ça l'est, il faut se poser la question deux fois quand même pour être sûr que c'est bien bon et qu'on y va. Et le deuxième truc, c'est qu'on signe un mariage et il a lieu souvent un an, un an et demi, deux ans plus tard. et donc comment on fait financièrement quand on commence avec un ou deux contrats même si admettons, voilà, on est wedding planner, c'est des prestations qui peuvent être quand même chères, c'est souvent plusieurs milliers d'euros on est enfin, admettons qu'on se lance et qu'on ne casse pas les prix et ça c'est super et à ce moment-là bon Ok, admettons, je ne sais pas, on a une enveloppe de 3000 euros qui va tomber, on prend 30-40% de la signature du contrat, le reste, ça tombe dans deux ans. Et bien, dans l'intervalle, quand on est au début et qu'on signe peu et qu'on encaisse peu d'accomptes, mais que par contre, il faut commencer à travailler fort pour ces clients-là, plus éventuellement des projets sur lesquels on n'est pas rémunéré, typiquement les shootings dans Spi, tout ce qui est recherche de prestataires, établir son réseau, etc., c'est des choses qui prennent du temps. Et là-dessus, grosso modo, il faut avoir un peu l'air insolide et être patient. Moi, j'ai eu de la chance, je suis partie avec mon chômage de salarié. Ça m'a permis de tenir deux ans. Il y a un moment où j'ai repris un petit job parce qu'on était encore confinés, Covid, etc. C'était compliqué. Ça m'a permis aussi de recharger un petit peu pour pouvoir finir depuis deux, trois ans. Enfin, trois ans même. J'ai plus d'autres rentrées d'argent pour mon entreprise. Mais effectivement, sur cinq ans, ça m'a pris bien deux ans, deux ans et demi avant de pouvoir me dire, OK, je respire, je n'ai pas besoin d'activités à côté, etc. Et jongler avec une activité à côté, c'est intense.
- Speaker #0
Ah oui, là,
- Speaker #1
je connais. C'est vraiment de temps plein, voire plus. Donc, c'est pareil. Il faut aussi se dire, il faut avoir la capacité matérielle, tout simplement, parce qu'on ne peut pas demander à des gens de s'accrocher quand ils n'ont pas de quoi assurer leurs conditions d'existence, tout simplement. Mais par contre, c'est aussi à se dire que ça va prendre du temps. avant de pouvoir être vraiment rémunérateur.
- Speaker #0
Oui, parce que là, j'ai une amie qui est wedding planner qui s'est lancée. Là, ça devrait être sa première saison. Et à côté, elle a déjà deux jobs à côté, plus ça. Donc, je lui ai dit comment tu fais en fait, wedding planner. Ce n'est pas palpable. En plus, déjà, ce n'est pas un métier palpable, wedding planner. Mais en plus de ça, quand tu commences, c'est encore moins palpable parce que c'est sur le long terme. Alors qu'une coiffeuse ou maquilleuse, si elle démarre déjà dès la première année, tu peux déjà palper ce que tu fais. Tu peux déjà te garantir une rentrée d'art. Un mois plus tard,
- Speaker #1
tu peux avoir des contrats de signé.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça, c'est ça en fait. C'est ça qui est différent. Donc, c'est vrai que c'est difficile de se lancer en tant que wedding planner. Et du coup, combien de temps est-ce que… il t'a fallu réellement, sans parler Covid, parce que pour le coup, on va dire c'est particulier, combien de temps réellement il t'a fallu pour vraiment commencer à avoir une certaine, on va dire un certain nombre stable de mariages, entre guillemets ?
- Speaker #1
Eh bien, je dirais bien deux ans. Bien deux ans, sachant que moi, j'ai aussi investi beaucoup dans ma com. on en revient toujours à ça j'ai fait faire un site internet je l'ai payé j'ai fait faire un logo, une charte classique je l'ai payé je suis sur des annuaires qui promèvent mon entreprise je les paye cette année j'ai fait un salon c'était super d'ailleurs et ça recommence l'année prochaine tu en profites pour faire la pub hop hop hop en place donc voilà et en fait tout ça c'est de l'investissement et c'est aussi à prendre en compte quand on débute notamment de se dire je sais pas pour être transparente moi les annuaires ça me coûte
- Speaker #0
400 000 euros par an peut-être tu m'as fait peur j'ai dit 4 non pas
- Speaker #1
400 000 400 000 mais
- Speaker #0
J'avais compris 400 000, moi. Mais du coup, OK, oui. 4-5 000, OK, oui. Ça fait quand même déjà un haut budget au niveau de communication pour les annuaires. Et justement, les annuaires, est-ce que tu trouves qu'il y a un retour sur investissement ou pas tant que ça ?
- Speaker #1
Alors, moi, je sais qu'il y a un peu deux écoles là-dessus. Et moi, je trouve que oui. Je trouve que oui, parce que la plupart de mes clients viennent de là, ou en tout cas sont passés par là, et ça les a confortés de me trouver à différents endroits, de me trouver sur Google, de me trouver sur Instagram, puis de me trouver sur un annuaire. Même s'ils n'arrivent pas finalement par l'annuaire, ça les conforte quand même, ils m'ont quand même vu passer. Après, c'est sûr que je pense que ça marche, que si effectivement on prend une formule... j'allais dire de haut niveau, ce n'est pas pour hiérarchiser, mais en fait, effectivement, si la formule comprend et nous garantit d'être en page 2, ça ne sert à rien de payer. Donc voilà, si la formule comprend et nous garantit d'être dans le top 3, le top 5 ou le top 6, forcément, ça fonctionne mieux. Et moi, je sais que je le fais depuis le début parce que j'ai eu la... possibilité de mettre un peu d'argent là-dedans dès le début. C'est un sacré pari. Ça fait peur au départ de se dire « Ok, là, toutes mes petites économies, toute la petite trésorerie que j'ai pour ma boîte au départ, je vais la mettre là-dedans et on croise les doigts, on espère que ça marche. » Bon. Il s'avère que pour moi, plutôt, ça a marché. Ça a marché aussi parce que le reste de ma com, je pense, était cohérent avec ça. Et... Aussi, petit à petit, j'ai injecté de plus en plus. C'est-à-dire qu'au départ, j'étais sur mon département, donc l'ISER. J'ai ajouté la Drôme, j'ai ajouté une page en tant qu'officiante aussi plutôt sur l'ISER, parce qu'aller faire juste une cérémonie à 200 km de chez moi, c'est un peu moins intéressant. Mais c'est vrai que, voilà, et petit à petit, ça fait aussi un maillage qui fait que les gens nous voient. Après, il ne faut pas se leurrer. Moi, je reçois, je signe entre 15 et 18 mariages par an, on va dire. Et je reçois peut-être 130 demandes.
- Speaker #0
C'est ça qu'il y a beaucoup de... Il y a beaucoup de demandes non qualifiées, mais...
- Speaker #1
J'ai un 10% de... Enfin, j'ai un 10% de taux de transformation, à peu près. Donc, il faut aussi optimiser un peu tout ça et penser au fait que, bah oui, c'est bien de personnaliser, notamment sa séquence d'accueil. C'est ce que j'ai fait et j'en suis contente. J'ai l'impression d'avoir plus de retours depuis. Mais effectivement... Pensez aussi à automatiser quand même pas mal de choses, parce que c'est vrai que c'est un moment où on ne peut pas passer un quart d'heure, une demi-heure à rédiger un mail sur la base de « Bonjour, on se marie à telle date, on n'est même pas sûr que la date soit définitive ou pas,
- Speaker #0
et on voudrait les tarifs. »
- Speaker #1
Et bien, oui, OK, mais la prestation, ce n'est pas que le tarif. Et puis, on va... Ouais, c'est ça. C'est qu'on ne peut pas perdre une heure à envoyer un mail à chaque prospect quand on est sur ce type de plateforme parce que c'est une grosse perte de temps pour un rendement assez faible. Par contre, une fois qu'on a un prospect au téléphone ou en direct, il y a un petit geste d'hameçon avec ma main qui n'est pas très drôle.
- Speaker #0
Une fois que la hame sonne.
- Speaker #1
Le but, ce n'est pas non plus ça. Mais par contre, ce n'est pas de ferrer le client absolument. Mais une fois qu'on a un contact un petit peu qualifié avec les gens, généralement, quand on arrive à être en rendez-vous, après, des fois, on est mis en concurrence et ce n'est pas forcément un taux de transformation de 100 %, mais justement, là, c'est le relationnel qui va jouer plus. Et c'est pour ça aussi que c'est important d'être cohérent là-dessus. Moi, je suis plutôt chaleureuse et détendue tout en étant carrée dans mes outils. J'ai envie que ça se voit tout de suite. Parce que si les mariés veulent quelqu'un qui va être plutôt très... Je ne sais pas comment dire, très focus, sans fantaisie, etc. Ou qui va les vouvoyer tout du long, ce n'est pas moi.
- Speaker #0
carrément oui parce que du coup le vouvoiement ça met quand même une certaine distance aussi entre entre toi et les mariés en fait finalement alors que si vous êtes amené à collaborer pendant deux ans,
- Speaker #1
deux ans à vouvoyer quelqu'un c'est long moi généralement je me suis posé la question même sur mon mail de bienvenue là vu que c'était ça dont on parlait au départ de passer au tutoiement direct j'ai pas osé voilà Parce que j'ai quand même une cible qui est assez large. Pareil sur mes réseaux, je me suis posé la question de passer au tutoiement. L'avantage, c'est que je parle à des couples. Je peux dire vous et c'est un vous pluriel et pas forcément un vous de politesse. Mais c'est vrai que généralement, avant j'attendais qu'on ait signé le contrat pour leur dire c'est bon, on se tutoie. Maintenant on fait le premier rendez-vous, la première question c'est bonjour, et ça vous va si on se tutoie ? C'est plus simple pour moi. Et pareil sur les mariages, les témoins, les gens avec qui j'ai fait un bout de l'installation, que j'ai déjà eu au téléphone, souvent on se tutoie, parce que c'est pareil, on appelle 10, bonjour, vous avez une surprise, etc. Une fois sur place, on ne sait plus qui on tutoie, qui on vouvoie, en tout cas moi je me suis perdu le compte. Donc je fais le choix de rester évidemment respectueuse et professionnelle mais d'être dans quelque chose d'un peu détendu. Je préviens les mariés par rapport à ça, ils me disent souvent pas de problème.
- Speaker #0
Moi j'avoue avec le tutoiement j'ai encore un peu de mal des fois. Cette année il y a un peu plus de tutoiement dans ma com avec les mariés mais c'est encore un travail. Parce que moi, j'ai le vouvoiement, la déformation professionnelle du vouvoiement. Donc, je vouvoie tout le monde. Même parfois, les enfants, quand tu es préparé, je dis les enfants, mais entre 10 et 18 ans, des fois, il m'arrive d'en vouvoyer, tu vois, pour dire à quel point. Mais bon, je travaille sur ça. Je me pose justement sur Instagram, je me pose plus la question. Mais en réel, quand je vois les personnes, c'est le vouvoiement qui vient le plus. Même parfois, ils me disent, tu peux me tutoyer. Moi, je dis, oh, vous pouvez me tutoyer, mais moi, je vais vous tuer.
- Speaker #1
Moi, je fais ma sauce et puis...
- Speaker #0
Je dis, moi, je vais aider vous, parce que du coup, c'est vous, tu machin. Voilà, machin. Et du coup, pour les questions de la fin, qu'est-ce qui attend la future Lucie qui met des Ausha ?
- Speaker #1
Ça t'a marqué cette histoire.
- Speaker #0
Est-ce que la prochaine... Ah oui, non, mais vraiment, elle m'a marqué. Non, non, après, j'adore. Mais qu'est-ce qui attend la future Lucie ? Qu'est-ce que tu as envie d'apporter de plus dans ta communication ? Et qu'est-ce que tu as envie d'apporter de plus pour tes mariés et même pour toi dans l'avenir ? Imaginons dans cinq ans, comment est-ce que tu te vois, où est-ce que tu te vois, etc.
- Speaker #1
Je pense que ce que j'aimerais pour l'avenir, c'est justement gagner encore un peu en assurance. Et ça, ça se fait avec l'expérience. Pour pouvoir inclure justement encore un peu plus de moi. Dans le sens peut-être... passer plus sereinement les moments où je me dis « Ouh là là, là, est-ce que je fais quelque chose d'assez grand public ? » Enfin voilà, peut-être me spécialiser un peu. J'ai pas forcément envie de me spécialiser sur les mariages atypiques parce que déjà, il y a beaucoup de wedding planners qui le font, qui le font très bien. Et puis moi, j'ai pas de problème. Enfin, c'est un peu ce que je disais tout à l'heure, les mariages tradis, pourquoi pas ? Si c'est vraiment le délire des gens, quoi. Enfin, ils ont envie d'aller dans ce sens-là. Mais je pense que j'ai quand même un peu envie de me spécialiser sur certains trucs. Notamment, j'ai fait beaucoup de mariages à domicile et j'adore ça. Je trouve qu'il y a vraiment une ambiance particulière sur ces mariages-là. Tous les ans, j'en ai un ou deux. Et j'aimerais bien arriver à communiquer un petit peu plus là-dessus. Typiquement, mon blog sur mon site internet est à l'abandon total. J'aimerais bien communiquer un peu plus là-dessus pour pouvoir... peut-être en faire plus et en faire justement une spécialité. Et aussi, j'aimerais bien célébrer d'autres moments de la vie. Je suis en questionnement par rapport à ça. Je ne sais pas encore trop comment ça va fonctionner. C'est vraiment le début d'une début. C'est l'exclus du début de début de ce qu'il y a dans ma tête. Mais je me pose la question aussi. Il y a plein de formes d'amour à célébrer dans la vie. et je me pose cette question-là. Et j'aimerais, en termes de com, arriver à faire un truc j'allais dire cohérent, c'est pas ça le mot et je vais le chercher là, alors qu'on est à la fin et que t'as pas envie de faire ton assmoule. J'aimerais un truc plus régulier sur Instagram. Peut-être aussi arriver à sortir d'Instagram et Trouver un... En fait, j'ai plein de petites pistes comme ça que je n'arrive pas trop à mettre en œuvre maintenant parce que je suis quand même souvent la tête dans le guidon. Mais voilà. Et aussi peut-être communiquer un peu plus clairement justement sur mes valeurs, sur ce qui est important pour moi, la bienveillance, l'inclusivité, etc. Je trouve que c'est... Parler tant qu'il court, c'est un peu nécessaire. Et donc, j'ai envie d'aller un peu plus dans ce sens-là.
- Speaker #0
Oui, mais carrément. Mais puis de toute façon, parce que... C'est vrai que moi je suis beaucoup plus du côté business, marketing, etc. Et j'assiste souvent à des conférences, que ce soit en ligne ou en présentiel, etc. Et souvent ce qui ressort, parce que là actuellement pour le moment c'est les millennials qui se marient, donc ma génération. Mais il y a maintenant la Gen Z qui commence à se marier. Et cette génération-là, elle est plutôt portée sur, on en parlait tous ce matin avec Fanny, justement, encore une fois, la communication. Il y a le branding, il y a le personnel branding. Et maintenant, ce qui est plus recherché, c'est justement les personnes qui sont derrière, qui est derrière Sun Wedding, qui est derrière Roxy Beauty Truck, qui est derrière Fanny Wong Beauty, qui est derrière le professionnel, en fait. Et du coup, mettre plus de fun. plus de sa personnalité, plus de son histoire, plus de soi en fait, plus de ses valeurs dans sa communication. C'est quelque chose d'hyper important parce que c'est ce que les futurs mariés qui vont venir recherchent finalement. Et que maintenant, les personnes n'achètent pas justement, ils n'achètent pas juste pour un prix, ils n'achètent pas juste parce que je cherche Wedding Planner 38, combien ? C'est que je recherche la Wedding Planner. qui sera adapté à ma personnalité, à mon mariage. Enfin, tu vois, c'est plutôt ça, quoi.
- Speaker #1
Oui, les gens veulent savoir où va leur argent. Et quand on est sur des entreprises où on est tout seul, ça joue forcément aussi en fonction de la personnalité.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, carrément. Et du coup, après tout ça, après avoir écouté ce podcast, qu'est-ce que selon toi, en fait, les auditrices devraient retenir justement de cet épisode ?
- Speaker #1
Je vais faire la faillote, mais réservez votre maquilleuse coiffeuse à l'avance. Les prestataires principaux, n'attendez pas les trois derniers mois. Je ne sais pas, effectivement, peut-être, moi, c'est aussi le conseil que je donne à mes mariés. Oui, oui. Aussi pourquoi je ne travaille pas toujours avec les mêmes prestataires. Entourez-vous de prestataires avec lesquels vous êtes à l'aise. Un mariage, c'est un jour dans une vie.
- Speaker #0
théoriquement, ou deux ou trois, mais quoi qu'il en soit, ce n'est pas souvent. Et c'est un jour sur lequel on se met beaucoup la pression qu'il y a une grosse portée symbolique et ça se passe mieux si vous êtes hyper à l'aise avec vos prestataires pour pouvoir dire « Ah ben... » Moi, j'ai vraiment envie de ça. Marchez pas sur des oeufs avec vos prestataires. On est là pour s'adapter à vous et faire ce dont vous avez besoin. Si en fait, vous avez quelqu'un qui vous dit « Ah non, c'est pas comme ça qu'il faut faire » , soit voir s'il y a une bonne raison technique à ça derrière, une vraie contrainte, ou alors, next.
- Speaker #1
Oui, avoir confiance dans ce qu'on propose et ce qu'on... et ce qu'on véhicule est pour donner confiance aux futurs marais, en fait, simplement.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis, en tant que prestataire, aussi, accepter de se dire tout le monde n'est pas mon client. Au début, quand on est un peu pris à la gorge financièrement, notamment, c'est pas simple d'arriver à se mettre ça en tête. Mais moi, je sais maintenant qu'il y a effectivement des rendez-vous que je fais et où je me dis je suis pas sûre, là. Alors, on peut y aller. on peut y aller et ça peut très bien se passer mais tout le monde n'est pas mon client et il y a des gens au téléphone déjà d'accord et je donne moi dans ces cas là en
- Speaker #1
tout cas je vois tout à fait il y a parfois des appels découverts on se dit oh je vais peut-être pas relancer à la fin. Moi,
- Speaker #0
j'ai vu quelqu'un au téléphone la semaine dernière qui m'a dit « Ah, mais putain, là, je suis au travail, je peux pas parler. » J'ai dit « Bah, écoutez, merci pour votre accueil, je vous souhaite une très bonne journée. » J'ai même pas envoyé le mail.
- Speaker #1
Ah, non, mais oui.
- Speaker #0
L'accueil, on me disait « Ah, mais putain, bah non, en fait. »
- Speaker #1
Ah, oui, oui.
- Speaker #0
« Je peux pas aller. »
- Speaker #1
Oui, oui, non, mais c'est ça. Mais même parfois, tu vois, quand on reçoit des demandes de devis, on disait tout à l'heure sur les... sur les sites parfois on reçoit des demandes de devis déjà on a reçu une demande de vie d'herbe donc à partir de ce moment là pour moi c'est que tu me donnes l'accord de prendre contact avec toi donc moi généralement le premier contact c'est j'envoie un message pour dire est ce qu'on peut s'appeler et là il arrive parfois que j'ai quelqu'un qui va me dire oh je n'ai pas le temps je travaille j'ai pas moi aussi je travaille mais quand tu finis le travail tu auras le temps d'appeler donc Donc, généralement, ce genre de message, je n'insiste pas. Je dis, elle n'est pas faite pour moi. Elle ne s'est pas faite pour moi. Et oui, c'est aussi un autre message important, c'est de vraiment connaître sa clientèle cible et de vraiment cibler les gens avec qui on veut travailler parce que les mariés nous choisissent, mais nous aussi, on choisit nos mariés.
- Speaker #0
On choisit en tout cas à qui on s'adresse quand on communique. Oui,
- Speaker #1
carrément, En tout cas, c'était chouette. J'ai passé un très bon moment. Merci beaucoup d'avoir pris le temps pour cette interview.
- Speaker #2
Je te souhaite une très belle journée. Merci.
- Speaker #1
Je te dis à très vite.
- Speaker #2
Merci beaucoup.
- Speaker #0
À bientôt.
- Speaker #3
Ciao.
- Speaker #2
Encore un épisode hyper intéressant. Et comme vous pouvez le voir, enfin plutôt entendre, encore une fois, ce qui l'en ressort, c'est que le plus important pour réussir dans le milieu du mariage, Que ce soit en tant que coiffeuse maquilleuse ou même wedding planner, parce que là, pour le coup, c'est intéressant de voir aussi le regard de quelqu'un d'autre qui n'est pas dans notre branche. C'est qu'encore une fois, les atouts principaux à travailler, ce sont la communication et la confiance en soi. Ce sont les choses les plus importantes, en fait, pour réussir à se démarquer. Parce qu'une fois qu'on a confiance en soi, eh bien, on... On campe sur ses valeurs en fait, on a envie de mettre en avant ses propres valeurs, pas de militer mais on a vraiment envie de mettre plus de soi, plus de sa personnalité et c'est ça qui vend de nos jours, c'est mettre plus de sa personnalité dans sa communication, mettre en avant ses valeurs. Alors je t'invite dès aujourd'hui en fait à travailler sur ta communication et surtout si tu veux être référencié par des wedding planners. suis les conseils qui ont été donnés par Lucie. En fait, quand tu prends contact avec un autre prestataire, que ce soit wedding planner, que ce soit robe de mariée, que ce soit photographe, vidéaste, peu importe, traiteur, comme tu veux, mais il faut que tu sois le plus clair possible dans ta communication. Si toi-même, tu ne sais pas ce que tu proposes, si toi-même, tu n'es pas sûr de ta tarification, comment veux-tu qu'une mariée ou alors un autre prestataire puissent te recommander ou puissent te choisir. Donc vraiment, travaille sur ta communication, travaille sur la confiance en toi et travaille sur ta tarification et cela va te permettre d'aller beaucoup plus loin que ce que tu imagines, que ce que tu pourrais... Ouais, ce que tu pourrais imaginer en fait, parce que vraiment, comme je l'ai déjà dit dans d'autres épisodes, je n'aurais jamais cru être au point où j'en suis aujourd'hui en si peu de temps. Et ce qui m'a beaucoup aidée, c'est le fait de ne pas avoir peur de me mettre plus moi en avant et pas seulement mes années d'expérience, parce que pour le coup, ceux qui péchaient pour ma part étaient les années d'expérience. Et j'en ai fait une force parce que... En disant que j'ai peu d'expérience dans le milieu, mais au même temps, regardez où j'en suis. Voilà ce qui m'a démarqué en fait. Ce qui m'a démarqué, c'est moi et personne d'autre. Donc ce qui va te démarquer, c'est toi et personne d'autre. Donc mets un peu plus de fun, mets un peu plus de spontanéité, mets un peu plus de toi dans ta communication et dans ton travail. Je te souhaite une excellente journée et je te dis à très bientôt.
- Speaker #3
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.