- Speaker #0
Bienvenue pour cette nouvelle exploration, cette discussion approfondie. Aujourd'hui, on se plonge dans les sources qu'on a reçues sur Caroline Berger de Fémini. Sa vie y est décrite comme un tissage. C'est assez joli comme image, non ? Où chaque fil, c'est une culture, une langue, une discipline. Le portrait d'une femme plurielle, voilà, c'est ça qui revient souvent.
- Speaker #1
Absolument, et c'est une image qui semble très juste d'après ce qu'on a lu.
- Speaker #0
Alors notre objectif, c'est de décrypter un peu ce parcours. Singulier, c'est le mot. Pas une ligne droite, mais plutôt une spirale. Une vie construite souffle après souffle, c'est ce qu'elle dit. Toujours en mouvement, toujours à apprendre, à chercher la connexion, par-delà les frontières. Et cette idée qu'elle a, que son travail, comme son corps, puisse parler plusieurs langues. C'est intriguant quand même.
- Speaker #1
Tout à fait. Et les documents brossent le portrait d'une pédagogue, passionnée, visiblement, et inspirée. Sa voix, son travail, tout ça semble chercher à unir les langues, les... corps, les territoires. On va essayer de comprendre ensemble comment toutes ces racines, ces expériences si diverses, comment tout ça nourrit son approche très personnelle du mouvement et puis de la transmission aussi.
- Speaker #0
D'accord. Alors commençons par le début, si on peut dire, les origines. Les textes parlent de trois nationalités, française, tunisienne, suisse. Mais elle, elle apporte une nuance que je trouve magnifique. Elle dit « je n'ai pas trois nationalités » . J'ai trois manières de respirer.
- Speaker #1
Ah oui, c'est une très belle formule. Ça pose tout de suite les choses différemment. Et cette triple appartenance, ça semble vraiment être au cœur de son éthique personnelle. Un concept qu'elle nomme la justesse.
- Speaker #0
La justesse.
- Speaker #1
Oui. Les sources suggèrent que c'est sa capacité à naviguer, à jongler en quelque sorte entre différentes visions du monde. Le côté méditerrané, le côté Alpes peut-être, une certaine rationalité et puis une sensibilité plus poétique. C'est ça qui lui permet de créer des ponts. De traduire, d'incarner ces influences diverses. Ce n'est pas juste une addition, c'est une intégration, vous voyez.
- Speaker #0
Je vois. Elle ne les collectionne pas, elle les vit, elle les tisse ensemble.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et encore, ça, c'était juste les nationalités. Parce que quand on regarde du côté des ancêtres, ouh là là !
- Speaker #1
C'est un voyage.
- Speaker #0
Algérie, Tunisie, Niger, Mali, Égypte, France, Angleterre, Portugal, Espagne, Italie, Suisse, Belgique, Allemagne, Norvège et même la Russie. Une mémoire sans frontières, c'est son expression. D'ailleurs, elle parle d'un lien très fort avec la Russie. Mais pas parce qu'elle y est allée, c'est un héritage familial, transmis par sa mère qui venait de son arrière-grand-père à elle. Un héritage fait d'amour des livres, de la culture, du respect du savoir. Et même de l'appréciation pour, je cite, l'intensité du silence. Elle dit carrément ça. La Russie vit en moi, même si je n'y suis jamais allée.
- Speaker #1
Et ça, c'est un point fascinant, vraiment. L'idée qu'un héritage culturel puisse nous façonner si profondément, même sans contact direct avec le lieu, c'est une mémoire transmise, presque viscérale on pourrait dire. Ça influence sa sensibilité, son approche. Ça montre bien que l'identité c'est complexe. C'est un tissage, oui, avec des fils visibles, d'autres moins. Et ça vient de loin parfois. Ça nourrit sans doute sa quête de justesse, justement. Cette capacité à intégrer des perspectives multiples.
- Speaker #0
Alors, explorons justement les lieux qui ont marqué ce parcours. Un parcours en spirale. Tunis, pour commencer. Son axe, elle dit. Pas juste un lieu de vacances, non ? Un retour chaque semaine auprès de sa mère. Un vrai point d'ancrage.
- Speaker #1
Oui, un ancrage essentiel apparemment. C'est là qu'elle se dépose, qu'elle retrouve une forme d'unité, d'après les sources. Et ce n'est pas qu'un lien humain, il y a aussi son cheval, Gandour.
- Speaker #0
Ah oui, Gandour. L'histoire est belle. Un cheval sauvé des courses qu'elle entraîne maintenant avec des principes inspirés du Pilate. Elle parle de proprioception, la conscience du corps dans l'espace, d'étirement, de respiration. Pour elle, il est élève, miroir et professeur. C'est une jolie métaphore de sa propre approche, non ?
- Speaker #1
Absolument. Une approche consciente, patiente, très présente.
- Speaker #0
Ensuite, on change complètement de décor, direction la Suisse italienne, Ascona, au bord du lac majeur. Un lieu qu'elle associe à la lenteur habitée, la mesure, la précision. C'est d'ailleurs à Genève qu'elle a débuté sa formation Stott Pilates.
- Speaker #1
Alors Stott Pilates, oui, pour ceux qui connaissent peut-être moins, c'est une approche contemporaine du Pilates, basée sur les principes de Joseph Pilates, bien sûr, mais enrichie avec les connaissances actuelles en biomécanique, en anatomie. C'est très axé sur la précision, l'alignement.
- Speaker #0
D'accord. Et elle ne s'est pas arrêtée là. Elle a continué à se former un peu partout dans le monde. Puis elle s'est formée aussi au gyrotonique et gyrokinésis. à athénie.
- Speaker #1
Encore d'autres méthodes spécifiques. Le gyrotonique, ça se pratique sur des machines un peu particulières avec des pois, des poulies. Le gyrokinésis, c'est plutôt sur un tabouret au sol. Les deux insistent beaucoup sur des mouvements en trois dimensions, circulaires, très fluides. Ça vise à augmenter la mobilité des articulations, la souplesse de la colonne. On sent déjà comment ces approches peuvent dialoguer. Précision du stott, fluidité du giro.
- Speaker #0
Oui, on commence à voir le tissage se faire.
- Speaker #1
Voilà. Tunis et la Suisse italienne, ça pourrait être deux pôles. L'ancrage, d'un côté, et la précision, de l'autre.
- Speaker #0
Et puis il y a eu l'Espagne, très jeune, à 14 ans. El Rossio, en Andalousie. Elle décrit ça comme... un choc, un feu intérieur qui s'allume. La découverte des chevaux, des danses comme les Céveillanas. Elle dit aujourd'hui que quand elle prépare ses contenus en espagnol pour son podcast, c'est comme renouer avec une partie de moi.
- Speaker #1
La langue comme fil conducteur vers une émotion passée. C'est fort.
- Speaker #0
Et on trouve aussi une connexion avec le Portugal. Même si elle ne parle pas couramment la langue, c'est la littérature qui l'appelle. Pessoa, Saramago, Camoès. Une connexion pressentie, elle dit. Et elle l'explore concrètement dans son travail, en collaborant avec une certaine Jessica Cruz, qui fait la partie portugaise du podcast.
- Speaker #1
C'est intéressant, ça montre bien sa démarche. Une intuition culturelle forte et puis une action pour tisser le lien, même si ce n'est pas directement par elle. Ça montre aussi sa philosophie du partage.
- Speaker #0
Tout à fait. Allez, cap sur l'Asie maintenant. Plusieurs influences importantes là-bas. La Chine, d'abord. Ça la fascine. On trouve mention du savoir médical ancien, comme le Wang Diné Jing. C'est un texte classique de médecine traditionnelle chinoise, c'est ça, Agèle ? Avec l'équilibre corps-esprit, le yin et le yang, le ki, l'énergie vitale ?
- Speaker #1
Exactement, des concepts millénaires qui insistent sur l'harmonie, la prévention, une vision globale de la santé qui doit certainement résonner avec son approche du corps par le mouvement.
- Speaker #0
Oui, et il n'y a pas que ça. L'art de la stratégie de Sun Tzu l'interpelle aussi. Elle glisse même. Si j'avais vécu dans un autre temps, j'aurais aimé être stratège.
- Speaker #1
Ah oui, quand même.
- Speaker #0
Et enfin, très concrètement, la pratique du Tai Chi Chuan pendant ses études. C'était pour elle un espace pour se poser, trouver de la clarté, de la fluidité.
- Speaker #1
Ce triptyque chinois médecine holistique, pensée stratégique, mouvement méditatif, ça semble lui fournir des outils conceptuels importants en effet. L'équilibre, l'observation fine, la fluidité dans la force. On imagine bien comment ça peut infuser sa pédagogie.
- Speaker #0
Changement radical d'ambiance avec sa rencontre. avec la communauté perse à Paris, quand elle avait une vingtaine d'années. Un vrai choc culturel, dit-elle. Une implosion positive face à la richesse artistique, la musique, elle cite le tombac, le daf, le tambour, ce sont des instruments traditionnels, la danse, la fête du Nouvel An en eau rouge, la poésie. Elle dit avoir adopté leur devise, la joie de vivre et le partage.
- Speaker #1
La joie de vivre et le partage, d'accord.
- Speaker #0
Ça a l'air d'avoir été une période d'immersion artistique hyper intense. Les sources parlent de visites quasi quotidiennes au théâtre de la ville pendant 15 ans, l'Opéra Bastille, Garnier, les expos. Elle a même appris le persan.
- Speaker #1
Le persan, carrément ?
- Speaker #0
Oui, ce fut une des plus belles périodes de ma vie, confie-t-elle. Une vie vraiment tournée vers la création, l'émotion artistique.
- Speaker #1
Cette influence perse, ça ajoute un fil essentiel à son tissage, à l'impression. Celui de la vitalité, de la célébration. de l'expression joyeuse. Ça complète peut-être la rigueur ou la recherche d'équilibre trouvée ailleurs.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Une autre couleur indispensable à sa palette. On voit bien comment ses influences ne font pas que s'empiler, elles dialoguent entre elles.
- Speaker #0
Plus récemment, et c'est assez touchant je trouve, la Corée est entrée dans sa vie. Pas par un voyage, mais par les séries télé, les dramas et le groupe de K-pop
- Speaker #1
BTS. Ah BTS hein !
- Speaker #0
Oui. Et c'est devenu un lien familial très fort. Sa mère, plus de 80 ans, est fan absolue de BTS. Sa sœur apprend le coréen. Sa nièce lui donne des secrets de K-beauty. Elle peint même des scènes de dramas pour sa mère.
- Speaker #1
C'est formidable. Ça montre bien comment la culture populaire aujourd'hui peut créer des ponts inattendus, même entre générations. Un pays non visité, mais vécu de manière très présente, très affective.
- Speaker #0
Exactement. Le Japon, par contre, c'est une présence plus ancienne. Dès l'adolescence, avec le karaté Shotokan. Puis plus tard, adulte avec le kendo, cet art martial avec le sabre en bambou très exigeant. Elle y trouve la rigueur, l'endurance, la discipline du souffle, l'importance du geste juste. Et elle en tire cette leçon. Le Japon m'a appris qu'on peut être fort sans bruit.
- Speaker #1
Fort sans bruit, c'est une belle formule aussi.
- Speaker #0
Oui, mais le Japon, ce n'est pas que les arts martiaux pour elle. C'est aussi un art de vivre qui transparaît dans son quotidien. Les textes mentionnent son utilisation de soins kainébo depuis l'âge de 18 ans. Elle y voit du raffinement, de la délicatesse. Et son amour pour la cuisine japonaise, pour sa vérité, sa simplicité. Elle a aussi accompagné professionnellement un danseur franco-japonais pendant 10 ans.
- Speaker #1
Effectivement. On voit bien comment chaque culture semble lui apporter une clé spécifique, un élément distinct qui enrichit sa vision du monde et, on imagine, sa pratique, la stratégie chinoise. la joie perse, la discipline japonaise, l'ancrage tunisien, tous ces fils s'entremêlent.
- Speaker #0
Il y a aussi eu un séjour marquant à Alep, en Syrie, avant la guerre bien sûr. Elle le décrit comme une initiation par les sens, dans un palais mamelouk. Les odeurs, le pain chaud, le savon d'Alep, les épices, le jasmin, l'art de vivre. Et un détail surprenant, des décos de Noël partout, très lumineuses. elle avait l'impression d'être dans le village du Père Noël. C'est là aussi qu'elle découvre la poésie arabe et le son du canon, cette sitar.
- Speaker #1
Cette expérience syrienne semble avoir été une immersion sensorielle, émotionnelle, assez profonde. Ça ajoute encore une texture orientale pleine de chaleur, de tradition, à son parcours déjà si riche.
- Speaker #0
Et pour finir ce tour du monde des influences, un saut en Tasmanie. Pas une retraite spirituelle, mais pour retrouver de la famille, une tante, des cousins. C'est décrit comme un lieu pour se recentrer, marcher, respirer dans une nature sauvage, paisible. Un lieu de dépouillement fertile.
- Speaker #1
Encore une fois, un lieu qui n'est pas choisi pour l'exotisme, mais pour les racines affectives. Ça renforce cette idée d'un parcours où les lieux sont toujours connectés à une dimension humaine, familiale ou culturelle profonde. Ce n'est pas juste une collection de destinations.
- Speaker #0
Et toute cette richesse, tout ce tissage dont on parle depuis le début, Ça devait bien trouver une expression concrète, professionnelle. Ce qui nous amène à son parcours. Elle a d'abord fondé sa compagnie de danse contemporaine, les Ballets El Malika.
- Speaker #1
Une aventure collective, si j'ai bien compris, marquée par des créations engagées comme celle sur sept femmes influentes du monde arabo-musulman. Le geste qui devient hommage, peut-être même une forme de manifeste poétique.
- Speaker #0
Oui. Puis elle a ouvert son studio à Paris, Biopilates Paris. décrit comme un havre de p... paix, un lieu humain avec ses imperfections mais authentiques. C'est là qu'elle enseigne les méthodes qu'on a citées, stott pilates, gyrotonique, gyrokinésis, et qu'elle forme aussi de futurs instructeurs. Un lieu pour se reconnecter à soi, dans un esprit d'accueil sans jugement.
- Speaker #1
On voit ici très clairement comment sa philosophie prend forme, prend corps, pourrait-on dire, la transmission, la pédagogie, mais aussi la création d'un espace physique qui incarne ses valeurs, l'écoute, l'accueil. Cette fameuse justesse dans l'approche du corps.
- Speaker #0
Et pour aller encore plus loin dans la compréhension du corps, elle s'est formée à l'éthiopathie, à Paris.
- Speaker #1
L'éthiopathie, oui, c'est une thérapie manuelle assez particulière. Elle se distingue par sa méthode d'analyse très rigoureuse, qui cherche à identifier la cause première d'un problème, d'une pathologie, plutôt que de traiter juste les symptômes. L'éthiopathe remonte la chaîne des causes et effets pour trouver l'origine. Une démarche presque mécanique, logique. Elle dit « soignée par le sens » .
- Speaker #0
Elle exprime d'ailleurs un immense respect pour ses enseignants et cette approche causale. On sent bien la cohérence avec sa recherche de compréhension profonde des mécanismes du corps.
- Speaker #1
Absolument. Cette formation en éthiopathie, ça ajoute une dimension thérapeutique pointue à son profil. Ça lui donne sans doute des outils en plus pour lire le corps, comprendre les déséquilibres, affiner son travail sur le mouvement. Pas seulement sous l'angle du bien-être, mais aussi de la santé fondamentale.
- Speaker #0
Et tout ça, on dirait... que ça converge aujourd'hui dans son projet le plus récent et peut-être le plus emblématique, ce podcast quotidien et multilingue Biopilates Deep Dive. Il est décrit comme alliant pédagogie du mouvement, rigueur anatomique, poésie du geste, intelligence du souffle. Et apparemment, ça marche puisqu'il est écouté dans plus de 80 pays.
- Speaker #1
Impressionnant.
- Speaker #0
Le choix des langues est très révélateur d'ailleurs. L'allemand, en hommage à Joseph Pilates, Mais aussi le qui-soit-li, le ossa, l'africance des langues liées à la formation d'instructeurs africains qu'elle accompagne, l'espagnol, ce lien personnel retrouvé, et le portugais via sa collaboratrice.
- Speaker #1
Ce choix des langues n'est rien d'anodin, effectivement. Ça illustre parfaitement le tissage, ça reflète son histoire, ses collaborations, mais surtout ça pointe vers un objectif très clair d'accessibilité, de partage à l'échelle mondiale. Ce n'est pas juste une collection, c'est une stratégie de diffusion.
- Speaker #0
Oui, parce qu'un but fondamental est mentionné explicitement. Offrir une ressource à celles et ceux, notamment les femmes, qui dans certaines régions du monde n'ont pas facilement accès à l'éducation ou à des cours de mouvement. Elle raconte avoir été très émue de voir des téléchargements en Afghanistan, au Yémen. Son ambition, c'est d'expliquer les exercices de base du Pilates, le matwork, dans le plus de langues possibles. Il y a cette phrase très forte qui résume son intention. S'il vous est interdit de parler ou de sortir, On ne vous interdit pas de bouger.
- Speaker #1
C'est puissant comme message, une affirmation du potentiel émancipateur du mouvement, de la connaissance de son propre corps.
- Speaker #0
Oui, elle annonce d'ailleurs aussi un nouveau volet dédié aux pilates prénatales et post-natales.
- Speaker #1
Ce projet de podcast, ça incarne magnifiquement la synthèse de tout son parcours, on dirait. C'est la convergence de ses compétences pédagogiques, de son expérience multiculturelle si riche, et de cette volonté de transmission, d'accessibilité universelle. Le mouvement devient ici un langage vraiment universel. rendu disponible même dans le silence ou la contrainte. C'est le tissage rendu audible, partageable au plus grand nombre.
- Speaker #0
Alors, au terme de cette exploration des sources, oui, le parcours de Caroline Berger de Fémini apparaît vraiment comme cette spirale riche, dense, une vie nourrie par une curiosité insatiable pour les cultures, les langues, et ce qu'elle appelle le mouvement juste. C'est une trajectoire dédiée à tisser des liens, en fait, entre les disciplines, entre les savoirs, et surtout entre les êtres humains. par-delà les frontières.
- Speaker #1
C'est une illustration assez remarquable, je trouve, de la façon dont l'intégration consciente, assumée de multiples identités, de multiples influences, peut générer une approche unique, cohérente et porteuse de sens. Ça invite à réfléchir à la richesse qui peut naître de la rencontre des différences, que ce soit en nous-mêmes ou dans nos interactions. Plutôt que de chercher à lisser, à choisir, elle semble avoir fait de sa pluralité une vraie force créatrice.
- Speaker #0
Et pour finir, peut-être une petite question à laisser en fusée. Inspirée par tout ça, comment est-ce que le fait d'embrasser plus consciemment les multiples langues qui nous habitent, qu'elles soient culturelles, professionnelles, émotionnelles ou même corporelles, pourquoi pas, comment est-ce que ça pourrait ouvrir de nouvelles voies, des voies de compréhension, d'expression et peut-être de justesse dans nos propres vies ?