- Speaker #0
Bonjour et bienvenue à toutes et à tous. Aujourd'hui, on plonge dans l'univers du pilates. Bonjour. On va explorer ça en profondeur, notamment grâce à un entretien avec Caroline Berger de Fémini, une experte, dont on a l'analyse dans le document « Réussir en pilates » .
- Speaker #1
Oui, un document très riche.
- Speaker #0
L'idée, c'est vraiment de décortiquer tout ça. Pourquoi ça marche bien, c'est quoi les bases, les bénéfices réels, et puis toutes ces variantes qui apparaissent, le hot pilates. Pilates, le wall Pilates et même quelles sont les opportunités pour ceux qui voudraient l'enseigner. Tout à fait. Et d'ailleurs, pour commencer fort, il y a cette phrase de Caroline Berger de Fémini qui m'a vraiment interpellée. Elle dit 99% de la population devrait faire du Pilates.
- Speaker #1
Ah oui, c'est direct.
- Speaker #0
Carrément, non ? Qu'est-ce qui peut justifier une affirmation pareille ? Ça, ça demande qu'on creve un peu, je trouve.
- Speaker #1
Effectivement, ça pose question. D'après l'entretien, sa conviction repose sur trois grands aspects du Pilates. Son côté universel, sa modularité et aussi sa sécurité.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
L'idée maîtresse, en fait, c'est que le pilates, ce n'est pas un truc rigide. C'est plutôt comme une boîte à outils super adaptable.
- Speaker #0
Une boîte à outils, j'aime bien l'image. Oui,
- Speaker #1
et du coup, on peut l'ajuster à quasiment tout le monde, peu importe la condition physique ou les besoins spécifiques.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Et ça, ça nous amène directement à regarder de plus près cette fameuse adaptabilité et puis l'impact réel sur la posture. Et au final, sur la qualité de vie, tout simplement.
- Speaker #0
Justement, l'adaptabilité. Le document dit que ça marche pour les seniors, les sportifs de haut niveau, les femmes enceintes, même en rééducation.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'est un spectre énorme. Comment une seule méthode peut couvrir autant de cas différents ? C'est quoi le noyau dur de la technique ?
- Speaker #1
Alors, c'est là qu'on touche aux principes fondamentaux. Le secret, il est là. Les principes de base du Pilates sont constants. Mais leur application, elle... est super modulable. L'entretien met l'accent sur plusieurs points clés. D'abord, un travail très fin sur l'alignement du corps. Ensuite, une respiration très particulière, la respiration latérale thoracique.
- Speaker #0
Latérale thoracique ?
- Speaker #1
Oui, c'est-à-dire qu'on cherche à ouvrir la cage thoracique sur les côtés quand on inspire. Ça permet d'engager les muscles profonds sans pour autant gonfler le ventre. C'est différent de la respiration abdominale classique.
- Speaker #0
D'accord, je vois.
- Speaker #1
Et puis, il y a le contrôle de chaque mouvement, la fluidité et surtout, Le renforcement de ce fameux centre, le powerhouse comme on dit parfois.
- Speaker #0
Ah oui, le centre, le powerhouse, on entend beaucoup ça. Peux-tu nous en dire un peu plus ? C'est quoi exactement ?
- Speaker #1
Absolument. En gros, le centre, ce sont les muscles profonds de l'abdomen et du dos. Ils forment une espèce de gaine naturelle autour de la colonne vertébrale.
- Speaker #0
Une gaine naturelle ?
- Speaker #1
C'est ça. Et le renforcer, c'est comme construire les fondations d'une maison. C'est la base pour tout le corps.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
L'interview explique bien que c'est crucial pour stabiliser le bassin, Pour protéger la colonne en respectant ses courbes naturelles. Et ça, ça aide énormément à prévenir ou soulager les douleurs de posture. Le mal de dos classique quoi.
- Speaker #0
Ce qui touche tellement de monde.
- Speaker #1
Exactement. Les bénéfices cités y vont vraiment dans ce sens. Une amélioration concrète du quotidien. Et l'experte le rappelle bien, attention, c'est pas juste une mode. Non,
- Speaker #0
c'est sûr.
- Speaker #1
Ça a plus de 100 ans, il y a des études cliniques derrière. Ça a quand même plus de poids que la dernière tendance fitness du moment.
- Speaker #0
C'est clair, ça pose la méthode. Et cette solidité, ça explique sans doute en partie pourquoi on voit des studios de Pilates ouvrir un peu partout, non ? L'entretien en parle. C'est quoi les moteurs de cette croissance d'après elle ?
- Speaker #1
Oui, elle en identifie trois principaux, qui se combinent en fait. Le premier, c'est simple, ça répond à une demande de la société qui, elle, explose.
- Speaker #0
Ah bon ?
- Speaker #1
Bah oui, on passe nos vies assis, on est stressé. Les troubles musculosquelétiques, les fameux TMS, ça augmente. Les gens cherchent des solutions. Des solutions durables, préventives et, on peut le dire, plus intelligentes pour leur corps. Des trucs qui ne les cassent pas à long terme.
- Speaker #0
Oui, qui respectent le corps.
- Speaker #1
Voilà. Et le pilates y coche pas mal de ses cases.
- Speaker #0
Et le deuxième moteur ?
- Speaker #1
Le deuxième, on en a déjà un peu parlé, c'est cette incroyable capacité d'adaptation de la méthode. Que tu préfères bosser au sol, sur un tapis, le matwork... ou sur des machines spécifiques, avec des ressorts comme le réformeur. Ah oui,
- Speaker #0
les machines, ça a l'air impressionnant parfois.
- Speaker #1
Oui, mais c'est très progressif. Et que tu cherches une pratique douce, ou au contraire quelque chose de très intense, très athlétique, le Pilates peut s'adapter. D'accord. Cette polyvalence, ça lui permet de séduire des publics hyper variés, avec des attentes différentes, des niveaux différents. C'est une force énorme, à la fois pratique et marketing, on peut dire.
- Speaker #0
Logique. Et le troisième ?
- Speaker #1
Alors le troisième, il est peut-être moins visible, mais il est essentiel. C'est la maturation économique du secteur. C'est-à-dire ? L'interview souligne une vraie professionnalisation. Les formations pour devenir prof de pilates sont devenues plus sérieuses, plus cadrées, avec des standards.
- Speaker #0
Ça rassure, j'imagine ?
- Speaker #1
Exactement. Ça rassure le public, ça tire le niveau vers le haut, et qui, du professionnalisation, dit aussi création d'emplois, ouverture de studios qui sont plus que de simples salles de sport. Ce sont de vrais centres dédiés au bien-être, à l'éducation du corps. Ça crée un cercle vertueux en fait.
- Speaker #0
C'est intéressant cette idée de maturation. Mais bon, qui dit succès, expansion, dit aussi souvent variation, adaptation, parfois un peu éloigné de l'original, non ? L'entretien mentionne le Pilates Booty, le Wall Pilates, Pilates Bar, même le Hot Pilates.
- Speaker #1
Oui, la liste s'allonge.
- Speaker #0
Est-ce que c'est un signe de vitalité ? Une opportunité pour attirer encore plus de monde ? Où est-ce qu'on risque de perdre l'essence de la méthode ? Une sorte de dilution ? Qu'en dit l'experte ?
- Speaker #1
Ah, c'est la tension classique quand quelque chose devient populaire. La position de Caroline Berger de Féuny, telle qu'elle est rapportée, elle est assez pragmatique.
- Speaker #0
C'est-à-dire ?
- Speaker #1
Elle voit ses dérivés surtout comme des portes d'entrée.
- Speaker #0
Des portes d'entrée ? Oui.
- Speaker #1
L'idée, c'est que quelqu'un qui est attiré par le côté boudi ou par l'originalité de bosser sur un mur pourrait découvrir les bienfaits du Pilates par ce biais. Et peut-être... aller ensuite vers une pratique plus fondamentale.
- Speaker #0
D'accord, comme un premier pas.
- Speaker #1
C'est ça. Par contre, et ça elle insiste vraiment dessus, il y a une condition sine qua non pour que ça reste pertinente, il faut que le tronc commun du pilates soit préservé.
- Speaker #0
Le tronc commun. Oui,
- Speaker #1
c'est-à-dire la fameuse respiration latérale thoracique, le placement correct du corps, la précision dans le mouvement, le contrôle.
- Speaker #0
Les fondamentaux quoi.
- Speaker #1
Exactement. Si ces fondamentaux sont bien enseignés, Même dans un cours de haute pilates bar fusion, alors on peut se dire que ces variantes ont un rôle. Elles parlent à des motivations différentes, l'esthétique, la nouveauté, l'envie de transpirer, sans complètement trahir les principes. Le vrai risque de dilution, il arrive si le prof, lui, n'est pas super solide sur les bases.
- Speaker #0
Donc encore une fois, la qualité de l'enseignement, c'est vraiment la clé, même pour ces formats un peu hybrides, c'est logique.
- Speaker #1
Absolument.
- Speaker #0
Et dans tout ce paysage assez diversifié, l'interview fait un zoom. sur une approche spécifique, Stott-Pilates, qu'est-ce qui la rend si particulière pour qu'on en parle comme ça ?
- Speaker #1
Alors, Stott-Pilates est présenté comme une évolution contemporaine de la méthode originale de Joseph Pilates. L'idée, ce n'est pas de renier l'héritage, au contraire.
- Speaker #0
Non, bien sûr.
- Speaker #1
C'est plutôt de l'actualiser en intégrant les connaissances qu'on a aujourd'hui en biomécanique, en anatomie fonctionnelle, en rééducation. Ah, d'accord. C'est une démarche qui se veut fidèle à l'esprit de départ, mais enrichie par la science moderne du mouvement. On pourrait dire que c'est une approche qui cherche à optimiser la sécurité et l'efficacité en se basant sur des principes scientifiques validés.
- Speaker #0
Une sorte de pilatesse mise à jour par la science, quoi. Et apparemment, cette approche, elle est particulièrement valorisée sur le marché. L'entretien parle de tarifs horaires pour les instructeurs certifiés stop pilatesse qui peuvent monter jusqu'à 60 euros hors taxes. C'est pas rien dans le secteur.
- Speaker #1
Non, c'est significatif.
- Speaker #0
Comment l'experte explique cette reconnaissance économique ?
- Speaker #1
La justification qui est avancée, elle repose sur la notion de qualité perçue et mesurée.
- Speaker #0
Qualité perçue et mesurée ? Oui.
- Speaker #1
Plusieurs choses expliquent pourquoi les clients ou les studios qui emploient sont prêts à payer plus cher pour cette certification. D'abord, la formation elle-même est réputée très complète, très exigeante, avec des examens sérieux.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Ensuite, elle offre une structure de progression très claire pour ceux qui pratiquent. Ils savent où ils vont, comment ils évoluent. Les résultats sont vus comme plus observables, plus tangibles. Et surtout, le fait de mettre l'accent sur ces principes biomécaniques modernes, ça renforce le sentiment de sécurité. Ce qui est super important quand on travaille avec le corps des gens.
- Speaker #0
C'est crucial,
- Speaker #1
oui. En gros, le marché identifie STTP Let's comme un label de qualité, d'expertise et il est prêt à y mettre le pli. C'est un bon exemple de comment la spécialisation et une formation poussée peuvent créer de la valeur ajoutée.
- Speaker #0
C'est fascinant de voir comment une approche spécifique Merci. peut se distinguer comme ça. Mais au-delà de l'aspect financier, l'interview parle aussi d'autre chose, de peut-être plus surprenant, la qualité de vie des professionnels du Pilates, surtout ceux qui suivent ce genre de formation exigeante. Elle serait potentiellement meilleure que dans d'autres métiers du fitness.
- Speaker #1
Oui, c'est un point intéressant.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui soutient cette idée ?
- Speaker #1
D'après l'entretien, plusieurs éléments y contribueraient. D'abord, il y aurait une plus grande flexibilité dans l'organisation du travail.
- Speaker #0
La flexibilité ? Oui.
- Speaker #1
Beaucoup d'instructeurs pilates peuvent construire leur propre emploi du temps, choisir leur créneau, ça permet un meilleur équilibre vie pro-vie perso, ce qui est quand même assez rare dans beaucoup de métiers de service.
- Speaker #0
C'est précieux ça ?
- Speaker #1
Tout à fait. Ensuite, il y a la possibilité de diversifier ses activités. Faire des cours collectifs, bien sûr, mais aussi des cours particuliers qui sont souvent mieux payés et permettent un travail plus fin. Ou intervenir en entreprise.
- Speaker #0
Ah oui, ça évite la routine.
- Speaker #1
Exactement. Ça évite la routine et ça permet aussi de moduler ses revenus. Et enfin, il y a l'environnement de travail lui-même.
- Speaker #0
Comment ça ?
- Speaker #1
Les studios de Pilates sont souvent décrits comme des lieux plus calmes, plus lumineux, avec une ambiance moins… Moins stressantes ou compétitives que les grosses salles de sport traditionnelles axées sur la performance pure.
- Speaker #0
C'est vrai que l'ambiance est souvent différente.
- Speaker #1
Voilà. Et travailler dans un environnement serein, ça joue énormément sur le bien-être au quotidien.
- Speaker #0
Flexibilité, diversification, environnement plus apaisant, ça donne une image assez séduisante du métier, c'est vrai, loin de certains clichés sur le monde du fitness.
- Speaker #1
Oui, ça nuance pas mal.
- Speaker #0
Et pour ceux qui seraient tentés de se lancer, d'ouvrir leur propre studio. Est-ce que l'expert donne des clés, des ingrédients pour réussir ?
- Speaker #1
Oui, l'entretien résume ça en trois piliers essentiels, selon elle, pour qu'un studio de Pilates marche bien et dure aujourd'hui. Le premier, sans surprise, mais absolument fondamental, la pédagogie.
- Speaker #0
La qualité de l'enseignement.
- Speaker #1
Irréprochable. C'est le cœur du réacteur. Si ça c'est pas bon, rien ne tient à long terme.
- Speaker #0
Logique. Le deuxième...
- Speaker #1
Le deuxième pilier, c'est la cohérence. Ça englobe tout. L'image de marque du studio, la clarté de l'offre de cours, la... communication, tout doit être aligné.
- Speaker #0
Pour que ce soit clair pour les clients.
- Speaker #1
Voilà, pour qu'ils comprennent bien ce qu'on leur propose et pour créer une identité forte, reconnaissable, fiable.
- Speaker #0
D'accord et le troisième pilier ?
- Speaker #1
C'est la relation. L'experte insiste beaucoup là-dessus. Créer un lien authentique avec les clients, construire une vraie petite communauté autour du studio.
- Speaker #0
Ah l'aspect humain !
- Speaker #1
Exactement, le pilates comme c'est souvent en petits groupes ou en individuels, ça se prête bien à ça. Un studio qui marche c'est pas juste un un endroit où on fait des exercices. C'est un lieu où on se sent bien, accueilli, écouté, où on a envie de revenir.
- Speaker #0
Pédagogie, cohérence, relation. C'est un bon résumé.
- Speaker #1
Le triptyque gagnant selon elle.
- Speaker #0
Pédagogie, cohérence, relation. C'est une feuille de route claire, mais ça doit demander un travail constant pour maintenir tout ça au top niveau, j'imagine. Ah,
- Speaker #1
c'est sûr. C'est un engagement de tous les jours.
- Speaker #0
Si on se projette un peu maintenant vers l'avenir, est-ce que l'entretien donne des pistes sur les innovations, les évolutions à venir dans le monde du pilates ? Vers quoi on va ?
- Speaker #1
L'interview suggère deux grands axes d'évolution. Ils peuvent paraître un peu contradictoires au premier abord, mais en fait ils sont plutôt complémentaires.
- Speaker #0
Ah, lesquels ?
- Speaker #1
Le premier axe, c'est le numérique. Mais attention, un numérique qu'elle qualifie d'utile.
- Speaker #0
Numérique utile, c'est-à-dire pas des gadgets ?
- Speaker #1
Voilà, l'idée c'est pas d'inonder les studios de trucs technologiques ou de remplacer l'humain, c'est plutôt d'utiliser la technologie de manière ciblée pour enrichir l'expérience.
- Speaker #0
Par exemple ?
- Speaker #1
De petits capteurs biomécaniques pour aider à prendre conscience d'un mouvement précis. Ou encore des outils pour faire des bilans posturaux simplifiés à distance, pour un meilleur suivi.
- Speaker #0
D'accord. La technologie au service de la pédagogie.
- Speaker #1
C'est ça. Et de l'accessibilité. Pas l'inverse.
- Speaker #0
Et le deuxième axe alors ?
- Speaker #1
Le deuxième axe, c'est l'ancrage territorial. C'est presque le contre-pied, mais en fait non. En parallèle de ces outils numériques, l'avenir du Pilates passerait aussi par un renforcement de sa dimension locale, de proximité.
- Speaker #0
Intéressant.
- Speaker #1
Le développement de studios de quartier, Bien intégrés dans leur environnement social, c'est vu comme une tendance forte.
- Speaker #0
Comment ça s'intègre ?
- Speaker #1
Poser du pilates au salarié sur place, des professionnels de santé, kinés et médecins, pour intégrer le pilates dans des parcours de soins ou de prévention, des associations locales.
- Speaker #0
Rendre le studio visible et utile dans son quartier.
- Speaker #1
Exactement. L'idée, c'est d'en faire un acteur reconnu, intégré dans la vie de son quartier et de sa ville. Donc on a cette double vision, des outils numériques pointus pour l'expérience individuelle, et en même temps un renforcement des liens humains et de la proximité.
- Speaker #0
C'est une vision assez équilibrée, ce mélange de technologies ciblées et de liens de proximité. Si on devait maintenant essayer de synthétiser l'essentiel de ce qu'on a retiré de cet entretien avec Caroline Berger, de Fememi, qu'est-ce qu'il faudrait retenir en priorité ?
- Speaker #1
Bonne question pour conclure.
- Speaker #0
De mon côté, ce que je retiens surtout, c'est cette image du Pilates comme une méthode hyper adaptable, vraiment loin d'être réservée à une élite ou à un seul type de personnes.
- Speaker #1
Oui, cette universalité.
- Speaker #0
Ensuite, la confirmation de ses bénéfices réels, profonds, sur la posture, la respiration, ce fameux centre. Et tout ça, validé par le temps et même par des études.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Et enfin, que son succès aujourd'hui, ce n'est pas juste un effet de mode. C'est vraiment la rencontre entre une demande de la société, la flexibilité de la méthode elle-même et une professionnalisation de plus en plus forte de ceux qui l'enseignent.
- Speaker #1
Je suis tout à fait d'accord. Et j'ajouterai peut-être quelques points saillants. D'abord, la façon dont des approches comme Stott-Pilates montrent comment intégrer la science actuelle peut non seulement améliorer une méthode, mais aussi lui donner une vraie valeur ajoutée sur le marché. Oui,
- Speaker #0
la valorisation par l'airpertise.
- Speaker #1
C'est ça. Ensuite, cette idée assez rare pour être notée d'une possible meilleure qualité de vie pour les professionnels du secteur, grâce à la flexibilité à l'environnement de travail. Et enfin, cette vision d'avenir qui ne mise pas tout sur le tout technologique, mais qui cherche plutôt à l'articuler avec un renforcement du local, des relations humaines. C'est un modèle de développement assez nuancé, je trouve.
- Speaker #0
Et pour finir, il y a une phrase de Caroline Berger de Fémini dans l'entretien qui m'a marquée. Je trouve qu'elle résume parfaitement la philosophie derrière Hassem. « Le pilate n'est pas la souffrance, c'est la conscience. Il ne vous demande pas d'être quelqu'un d'autre, il vous apprend à habiter votre corps avec exactitude. »
- Speaker #1
C'est une belle citation, très juste.
- Speaker #0
Ça met vraiment en lumière que le but, ce n'est pas la performance brute, mais plutôt une meilleure connaissance, une meilleure maîtrise de soi.
- Speaker #1
La conscience corporelle.
- Speaker #0
Et ça renforce cette double promesse dont on a parlé, améliorer la vie de ceux qui pratiquent, mais aussi potentiellement celle de ceux qui transmettent cette pratique. C'est assez unique.
- Speaker #1
Tout à fait. Et cette focalisation sur la conscience, sur habiter son corps avec exactitude, plutôt que sur la seule force ou l'endurance, ça ouvre une réflexion qui dépasse le pilotesse lui-même, non ?
- Speaker #0
Comment ça ? Bien.
- Speaker #1
Si le cœur de cette approche, c'est d'affiner l'écoute de soi, la proprioception, la précision du geste, on pourrait se demander, comment est-ce que cette philosophie qui valorise la qualité sur la quantité, la présence à soi sur l'exploit extérieur, pourrait infuser, ou au moins interroger, la manière dont notre société, en général, voit le rapport au corps, à l'activité physique, au bien-être ?
- Speaker #0
Hum, bonne question !
- Speaker #1
Est-ce que cette quête de conscience dans le mouvement, Ce ne serait pas une piste intéressante à explorer plus largement, surtout dans un monde souvent obsédé par la performance visible. Voilà, peut-être une question à laisser mûrir après notre discussion.