- Speaker #0
Bienvenue à cette nouvelle exploration. Alors aujourd'hui, on va s'intéresser à un univers assez fascinant et exigeant, celui du pilates et de son équipement.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Pour camper un peu le décor, imaginez le salon du fitness de Paris, l'édition 2025. C'est une vraie fourmilière, partout des démos, des machines très colorées, beaucoup de promesses techno.
- Speaker #1
Oui, ça bouillonne toujours dans ce genre de salon. Et au milieu de tout ça, un stand qui détonne un peu par son calme, sa sobriété. celui de Meritio. Et c'est justement ce stand qui est au cœur de notre source du jour. On va s'appuyer sur une interview, une interview assez poussée, de Caroline Berger, de Fémini.
- Speaker #0
Ah oui, une figure reconnue dans le monde du pilates, formatrice, propriétaire de studio.
- Speaker #1
Exactement. Et elle a passé trois jours complets sur ce stand Meritio pendant le salon. Donc elle nous livre une analyse vraiment pointue, qui est nourrie par, tenez-vous bien, 25 ans d'expérience avec cette marque.
- Speaker #0
25 ans quand même !
- Speaker #1
Oui, c'est pas rien. La question qui va nous guider, c'est assez simple, mais cruciale, surtout vu le marché actuel qui est plein d'options. Qu'est-ce qui, pour elle, pour cette experte, distingue vraiment les équipements méritiaux ? Pourquoi cette fidélité au fond ?
- Speaker #0
Voilà, pourquoi ce choix spécifique est maintenu dans le temps ?
- Speaker #1
Notre mission, si on peut dire, c'est donc de déplier un peu sa pensée. On va regarder comment elle voit la philosophie de la marque, la conception des appareils eux-mêmes, le reformeur surtout.
- Speaker #0
Le fameux reformeur.
- Speaker #1
Oui. Et puis... et c'est peut-être le plus important, comment ce choix de matériel, ça influence concrètement sa façon d'enseigner et puis l'expérience des élèves. On va essayer de saisir ce qui, pour elle, fait vraiment la différence.
- Speaker #0
Parfait. Alors, attaquons directement avec ce qu'elle appelle la philosophie méritiou. Elle a une phrase assez forte, je trouve. Elle dit que méritiou, ce n'est pas juste vendre de belles machines.
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
C'est vendre une logique biomécanique. C'est ça, cette cohérence. qu'il l'aurait convaincu il y a un quart de siècle. Et apparemment, ça n'a pas changé. C'est vraiment le point de départ de son analyse, cette cohérence. Elle insiste là-dessus. La constance dans l'approche, stabilité, précision du mouvement, fluidité. Ce ne sont pas juste des arguments marketing du moment. Non, pour elle, ce sont des qualités intrinsèques qui durent. Et c'est là qu'elle amène une idée que je trouve très, très intéressante. La machine grandit avec le corps.
- Speaker #1
Oui, cette formule m'a interpellée aussi. Comment une machine un objet inerte peut grandir. C'est une image forte. Qu'est-ce qu'elle veut dire par là concrètement ?
- Speaker #0
Elle explique que le réformeur méritio, il est pensé pour, comment dire, pour accompagner l'évolution du pratiquant. Vraiment à toutes les étapes de sa vie, de sa pratique.
- Speaker #1
C'est-à-dire, ça peut être quelqu'un en rééducation, après une blessure, là, il faut du soutien, de la douceur, des réglages très fins.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Mais ce même appareil, parce que les ressorts sont de qualité, parce que la conception... est bonne, il pourrait être utilisé par la même personne des années plus tard, pour un travail de force vraiment intense, ou pour chercher des amplitudes de souplesse très avancées.
- Speaker #0
Ah oui, je vois.
- Speaker #1
Cette polyvalence, cette capacité d'adaptation sans perdre en qualité de mouvement, c'est ça qu'elle appelle grandir avec le corps.
- Speaker #0
Donc une machine qui n'est pas cantonnée à un seul usage, ou à niveau débutant par exemple, elle peut suivre une progression sur des années ?
- Speaker #1
Exactement. et elle oppose ça d'ailleurs à d'autres machines qui, selon elle, fatigue.
- Speaker #0
Fatiguant. Qu'est-ce que ça veut dire pour une machine ?
- Speaker #1
Elle décrit des choses qu'elle a observées ailleurs. Des vibrations qui apparaissent, des grincements, une fluidité ou une stabilité qui se perdent peu à peu. Le genre de petits bruits qui peuvent être agaçants ou même inquiétants.
- Speaker #0
Voilà. Et cette fatigue mécanique, pour elle, ça nuit au confort bien sûr, mais surtout à la précision du travail. A l'inverse, elle pense que la longévité des méritus vient de choix de conception assez radicaux.
- Speaker #1
Comme quoi, par exemple ?
- Speaker #0
Une construction volontairement lourde pour bien ancrer la machine, l'utilisation d'acier trempé pour les ressorts, des matériaux choisis pour résister à l'usure, tout simplement.
- Speaker #1
Et cette durabilité, ce n'est pas juste une question de fonctionnement optimal plus longtemps. Il y a autre chose derrière, si je comprends bien.
- Speaker #0
Elle fait un lien direct avec la confiance.
- Speaker #1
Tout à fait. La confiance, c'est un mot qui revient très souvent dans son discours. En Pilates, on travaille en profondeur, on explore ses capacités, parfois ses limites.
- Speaker #0
Donc, Donc, se sentir en sécurité, c'est la base.
- Speaker #1
Absolument fondamentale. Si la machine est stable, si elle est fiable, si sa réponse est prévisible, le pratiquant peut lâcher prise mentalement. Il peut se concentrer sur ses sensations, sur son geste, sans être parasité par une appréhension liée au matériel.
- Speaker #0
Cette confiance mécanique libère à l'esprit, en quelque sorte.
- Speaker #1
C'est ça. Et ça favorise l'apprentissage, bien sûr.
- Speaker #0
Elle va même plus loin, elle connecte cette durabilité à une dimension éthique. Et écologique, c'est un parallèle intéressant.
- Speaker #1
CENI, c'est un choix responsable. C'est refuser l'obsolescence programmée, l'idée de devoir jeter et racheter souvent. Ce qu'elle dit, c'est « on n'achète pas pour jeter, mais pour entretenir » . Exactement. Et ça, ça colle bien avec les valeurs du pilates. Le respect du corps, la patience, le travail dans la durée. Donc il y aurait une cohérence entre la pédagogie, l'éthique et le choix du matériel. C'est un tout.
- Speaker #0
Et cette idée de durabilité, de qualité constante, ça viendrait de loin chez Mary Tew. Il y a une histoire derrière.
- Speaker #1
Oui, elle rend hommage à Lindsay Meritiu, le cofondateur. Apparemment, il aurait conçu le tout premier reformeur pour Moira Meritiu, qui a fondé la méthode Stott-Pilat, avec déjà cette idée d'un appareil intemporel.
- Speaker #0
Ah d'accord.
- Speaker #1
Et selon CBF, les principes de design et de fonctionnement de cette première gamme sont toujours valables aujourd'hui, parce qu'ils étaient basés sur une compréhension biomécanique juste dès le départ.
- Speaker #0
Donc pas besoin de tout réinventer à chaque fois.
- Speaker #1
Voilà. Pour elle, cette fidélité aux exigences initiales, élégance sobre, performance, c'est ça le vrai luxe. Ne pas céder au mode, ne pas trahir la qualité des débuts.
- Speaker #0
Intéressant. Passons maintenant à la conception elle-même, à la biomécanique. CBF insiste beaucoup, vous l'avez dit, sur la stabilité. Et elle relie ça directement au poids du châssis. Pourquoi ce poids est si crucial ?
- Speaker #1
Son explication est vraiment ancrée dans la science du mouvement. Surtout la proprioception.
- Speaker #0
La proprioception, c'est notre poids. perception du corps dans l'espace, c'est ça ?
- Speaker #1
Exactement. La position, le mouvement, un châssis lourd, bien stable, ça donne un référentiel fixe, fiable. Si la machine elle-même bouge un peu, même très légèrement, pendant un exercice,
- Speaker #0
le cerveau reçoit des infos contradictoires.
- Speaker #1
Voilà. Il va essayer de compenser ces micro-mouvements sans qu'on s'en rende compte. Et ça, ça perturbe le recrutement musculaire précis qu'on cherche en pilates. L'effort est moins pur, la correction moins efficace.
- Speaker #0
Donc la stabilité, ce n'est pas juste pour le confort ?
- Speaker #1
Non, c'est un prérequis pour la justesse du travail et pour la sécurité. C'est la base sur laquelle on peut construire la mobilité. Et puis comme elle le dit, ça joue aussi sur la durée de vie de l'appareil. Moins de vibrations, moins d'usure.
- Speaker #0
Logique. Et au-delà de cette stabilité fondamentale, comment elle décrit le design, l'esthétique de ces machines ? On sent bien que ce n'est pas juste une question de look pour elle.
- Speaker #1
Ah non, pas du tout. Elle utilise des mots comme sobre, harmonieux. presque architecturales. Ça évoque une forme qui est vraiment pensée pour la fonction.
- Speaker #0
Des exemples concrets ?
- Speaker #1
Elle parle de lignes pures, d'angles qui semblent étudiés pour guider la posture, pour ne pas gêner le mouvement. Elle mentionne aussi des choses plus sensorielles, la glisse du chariot sur les rails, silencieuse, fluide, la netteté des réglages, la sensation des sangles, sans à-coups. Chaque détail compte.
- Speaker #0
Oui, on sent une approche où tout est pensé pour l'interaction avec le corps.
- Speaker #1
Elle parle aussi des matériaux, je crois ?
- Speaker #0
Oui. Elle souligne cette combinaison de matériaux qu'elle juge nobles, le bois massif, souvent de l'érable, pour la chaleur, la solidité, le métal poli pour la rigueur, la durabilité, la mousse des coussins haute densité pour un confort qui dure, même le revêtement a son importance.
- Speaker #1
Apparemment oui. La texture du revêtement du chariot, elle serait pensée pour donner une bonne adhérence, mais sans freiner les mouvements, sans gêner les transitions. C'est vraiment une conception globale. où l'esthétique découle de la fonction et du respect de la biomécanique. Chaque élément est là pour servir le mouvement, la respiration, le cœur du pilates.
- Speaker #0
Et cette approche très centrée sur la fonction, la biomécanique pure, elle l'oppose un peu au marketing parfois visible chez d'autres marques. Elle parle d'honnêteté de la mécanique chez Meritiu. Qu'est-ce que ça recouvre, par exemple, pour les ressorts ?
- Speaker #1
L'honnêteté de la mécanique, comme elle dit, c'est cette fidélité aux principes biomécaniques, sans artifices pour séduire ou promettre monts et merveilles. Pour les ressorts, c'est un point essentiel. Elle explique que ceux de Meritiu sont calibrés très précisément.
- Speaker #0
Calibrés comment ?
- Speaker #1
Pour offrir une résistance progressive qui suit les courbes de tension naturelles du muscle. En gros, la résistance augmente de façon proportionnelle et harmonieuse quand le muscle s'allonge et se contracte.
- Speaker #0
Ce qui évite les à-coups, les moments où ça devient soudain trop dur ou trop facile.
- Speaker #1
Exactement. L'idée, c'est d'accompagner le travail musculaire le plus naturellement et le plus sûrement possible. Pas de pic de tension. pas de relâchement brusque qui pourrait faire perdre le contrôle ou même blesser.
- Speaker #0
Et cette calibration fine, ce serait le fruit de longues recherches ?
- Speaker #1
Oui, selon CBF, c'est le résultat de plus des 30 ans de recherche et développement chez Meritio. Ce n'est pas une nouveauté, c'est ancré dans leur culture d'entreprise, cette compréhension du corps en mouvement. C'est cette cohérence scientifique qu'elle appelle honnêteté. Une conception aussi poussée, ça doit forcément se ressentir dans la façon d'enseigner et dans ce que vivent les pratiquants. CBF a une autre image très forte. Le réformeur enseigne avec moi. Oui, c'est très parlant.
- Speaker #0
Qu'est-ce que ça veut dire cette collaboration entre l'instructeur et la machine ?
- Speaker #1
Ça suggère qu'un appareil qui est précis, fiable, honnête comme elle dit, eh bien il devient un vrai partenaire pour l'enseignant. Quand l'instructeur donne une consigne, une correction, la machine, par sa réponse fluide et prévisible, elle aide l'élève à impégrer l'info.
- Speaker #0
Il n'y a pas de bruit qui parasite le message.
- Speaker #1
C'est ça. Pas de vibrations, pas de résistance bizarre, pas de jeu. La machine traduit fidèlement l'intention de l'exercice et la consigne. Du coup, l'élève... peut mieux se concentrer sur la sensation juste, sur l'exécution correcte. La clarté de la machine renforce la clarté de l'enseignement. Et cette idée de cohérence, elle l'applique aussi à l'échelle de son propre studio à Paris. Il est très bien équipé, 14 réformeurs, mais aussi des chairs, des barrels, une cadillac. Elle dit bien que ce n'est pas de la démesure, non, elle parle de logique pédagogique.
- Speaker #0
Pouvez-vous nous expliquer cette logique ?
- Speaker #1
Pour elle... Avoir une gamme complète d'équipements du même fabricant, qui partagent donc la même philosophie de conception, stabilité, résistance, matériaux, ça permet de construire des parcours d'apprentissage plus riches et plus cohérents pour les élèves.
- Speaker #0
Ils peuvent passer d'une machine à l'autre facilement. Oui, parfois même dans la même séance. Pour travailler différents aspects. Force, souplesse, équilibre. Tout en retrouvant des sensations familières. Ça crée une continuité. Ça évite de perdre du temps à s'adapter à chaque fois. Elle parle de construire un rythme. Une sorte de... « musique du corps » .
- Speaker #1
Ah, c'est une belle image, ça. Et cette cohérence matérielle, au final, ça renforce la confiance des élèves dans l'approche globale du studio ?
- Speaker #0
Et cette confiance, on la retrouve dans les retours des élèves. Elle cite cette phrase qui revient souvent, surtout chez ceux qui ont testé d'autres endroits. « On revient ici parce qu'on se sent en sécurité. » C'est fort comme témoignage.
- Speaker #1
Ah oui, c'est très fort.
- Speaker #0
Et cette sensation de sécurité, elle l'analyse comme découlant directement des qualités de l'équipement maritio. Le chariot qui glisse droit. les ressorts constants, l'absence de bruit suspect. Quand cette confiance de base...
- Speaker #1
L'élève se sent libre d'explorer, d'oser aller un peu plus loin dans un mouvement, de tenir une contraction, de mieux respirer. Cette sécurité physique, et psychologique aussi, c'est un moteur puissant pour la progression. On apprend plus vite, plus en profondeur. Et ça fidélise, forcément, parce que l'expérience est différente.
- Speaker #0
Il y a aussi une dimension un peu plus subtile, liée à l'esthétique des appareils. L'idée qu'un bel objet... Bien entretenue, ça inspire une certaine attitude.
- Speaker #1
Oui, elle pense qu'il y a un effet, peut-être inconscient mais réel. S'installer sur un reformeur qui est non seulement performant, mais aussi élégant, propre, ça peut inciter l'élève à se tenir mieux, à aborder la séance avec plus de respect. Pour soi, pour l'exercice.
- Speaker #0
Et pour l'image du studio aussi, j'imagine.
- Speaker #1
Bien sûr. L'esthétique soignée de l'ensemble, ça envoie un message de qualité, d'attention aux détails, de sérieux. Ça peut attirer une clientèle exigeante, sensible à cet environnement global de bien-être. L'esthétique, ça raconte aussi une histoire de cohérence. Abordons un point plus pratique, mais essentiel, le prix. Ces équipements séclaires représentent un sacré investissement. Quel conseil CBF donne aux jeunes instructeurs qui démarrent et qui n'ont pas forcément les moyens d'équiper tout leur studio au méritio tout de suite ? Son approche est assez pragmatique, je trouve. Elle ne dit pas c'est méritio ou rien, au contraire.
- Speaker #0
Ah bon ?
- Speaker #1
Elle conseille plutôt de commencer avec ce qu'on peut s'offrir, même si c'est plus basique. L'important, c'est de pouvoir commencer à enseigner, à se faire une clientèle, à roder sa pédagogie. Il faut se lancer, quoi.
- Speaker #0
Mais avec une idée derrière la tête.
- Speaker #1
Oui, c'est ça la nuance importante. C'est de garder « merit you » comme un objectif à plus long terme, comme un investissement pour la qualité et la durabilité de son enseignement. Ne pas se bloquer au départ, mais viser cette qualité dès que possible.
- Speaker #0
Elle utilise une analogie pour ça, celle de la voiture.
- Speaker #1
Oui, c'est assez parlant. Elle compare conduire une petite citadine, économique et fonctionnelle, et conduire une grande berline. La petite voiture, elle fait le job. Elle vous emmène d'un point A à un point B.
- Speaker #0
Mais la grande berline, c'est une autre expérience. Tenue de route, stabilité, silence, confort. Pour elle, c'est un peu pareil avec les reformers. Un modèle de base permet de faire les exercices. Mais un haut de gamme comme Meritiu, ça ouvre une autre dimension. Fluidité, précision, sécurité ressentie et bien sûr... Durabilité. Et elle précise bien que ce n'est pas du snobisme.
- Speaker #1
Non, c'est une différence tangible de performance et de longévité qui se ressent pour l'utilisateur et pour l'enseignant.
- Speaker #0
Et cette conviction, elle se l'applique à elle-même. Elle raconte qu'elle équipe un studio privé pour elle, chez elle, en Tunisie, entièrement en méritue, en profitant d'une occasion comme le Black Friday.
- Speaker #1
Oui, c'est très révélateur. Le fait qu'elle investisse là-dedans pour son propre espace de travail, de recherche personnelle, Ça montre à quel point elle juge cette qualité essentielle, pas seulement pour enseigner aux autres, mais pour son propre développement, sa propre pratique.
- Speaker #0
Elle dit qu'elle mérite cette qualité. C'est une forme de respect pour son propre travail.
- Speaker #1
Exactement. Ça montre que le matériel, ce n'est pas juste un outil externe. Ça fait partie intégrante de son environnement de travail, de réflexion.
- Speaker #0
Ce qui nous ramène à sa vision plus globale, presque philosophique, du Pilates. Pour elle, ce n'est pas juste une gym. C'est une éthique. Et le choix de Meritho fait partie de cette éthique.
- Speaker #1
C'est un peu le point d'orgue de sa réflexion. Elle parle de fidélité. Fidélité au principe du pilates, fidélité au corps, à ses lois biomécaniques, fidélité au temps long de l'apprentissage, et fidélité à la véracité du mouvement.
- Speaker #0
La véracité du mouvement.
- Speaker #1
Oui. Elle exprime ce désir d'enseigner et de pratiquer sur des machines qui disent la vérité. C'est-à-dire qu'il ne masque pas les difficultés, qu'il ne crée pas d'artefacts ou de compensations à cause de défauts mécaniques. Le matériel doit être un miroir honnête du travail du corps.
- Speaker #0
L'objectif, c'est une expérience sincère, authentique.
- Speaker #1
Voilà, alignée avec l'exigence du pilate. Et le choix de Meritio, pour elle, c'est le reflet matériel de cette quête de vérité et d'intégrité. Donc si on devait résumer l'analyse de Caroline Berger et de Fémini sur Meritio, ce serait ça. Bien plus qu'un fabricant, c'est une philosophie.
- Speaker #0
Oui, basée sur la précision biomécanique, la stabilité comme fondation de la sécurité, la durabilité comme choix réfléchi et une esthétique au service de la fonction.
- Speaker #1
C'est une excellente synthèse. Et le résultat de tout ça, précision, stabilité, durabilité, esthétique, c'est la création d'un climat de confiance. Confiance pour l'enseignant, qui a un outil fiable, et confiance pour le pratiquant. qui se sent en sécurité pour explorer et progresser.
- Speaker #0
Cette confiance mutuelle, permise par la machine, est vraiment au cœur de son expérience.
- Speaker #1
Absolument. Elle-même, CBF, elle résume sa vision de Meritiu par une formule très courte, la précision incarnée. C'est direct, hein ?
- Speaker #0
Une machine qui, pour elle, ne triche pas, vieillit bien, a de la tenue, et elle a trouvé la sensation juste. Ça dit bien la haute estime qu'elle a pour ses équipements, pas pour le prestige. mais pour leur capacité à servir l'objectif du pilates. La maîtrise consciente et précise du mouvement. Alors, pour finir notre discussion, projetons-nous un peu. CBF évoque l'avenir, l'intégration possible de plus de technologies dans le matériel de pilates. On peut penser à des capteurs, des écrans avec du feedback.
- Speaker #1
Oui, c'est une tendance qu'on voit dans beaucoup de domaines du fitness.
- Speaker #0
Mais elle exprime tout de suite une réserve, une crainte. La peur que l'écran, la donnée chiffrée, finisse par prendre le dessus sur l'écoute intérieure. Sur la proprioception fine, cette fameuse sensation juste.
- Speaker #1
Le risque de perdre le contact avec le ressenti profond.
- Speaker #0
C'est ça, elle dit espérer que Mary Tew, s'ils vont dans cette direction, seront innovés sans sacrifier la présence.
- Speaker #1
Et ça, ça soulève une question passionnante et fondamentale pour l'avenir de toutes ces pratiques corporelles basées sur la conscience. Comment la technologie peut-elle enrichir, peut-être avec de nouveaux outils d'analyse, de suivi, sans nous déconnecter de nous-mêmes ?
- Speaker #0
Comment s'assurer que l'innovation reste au service de cette connexion au corps, de cette vérité du geste dont elle parle ?
- Speaker #1
Et qu'elle ne nous en distrait pas ou qu'elle ne la remplace pas par une lecture purement externe, quantitative. Garder cet équilibre entre l'apport techno et l'essence de la pratique, c'est un vrai défi, pour Meritio et pour tout le secteur. Une réflexion à continuer, assurément.