- Speaker #0
Bonjour à tous et à toutes, aujourd'hui on plonge dans un sujet qui fait pas mal parler dans les formations pilates, l'examen blanc Stott-Pilate.
- Speaker #1
Ah oui, le fameux examen blanc. C'est vrai qu'on entend souvent la question, est-ce que c'est juste un entraînement ou est-ce que c'est vraiment indispensable ?
- Speaker #0
Exactement, est-ce que c'est une simple répétition ou un passage obligé ? C'est ce qu'on va essayer de décortiquer ensemble.
- Speaker #1
Bonne idée, parce que son rôle, bon, il est parfois un peu flou pour les candidats. Formalité ou étape décisive ?
- Speaker #0
Notre mission donc, c'est de comprendre ce qu'il y a derrière cet examen blanc. On va regarder sa structure, pourquoi certains le voient comme essentiel. On s'appuiera notamment sur le point de vue de Gandour, mentionné dans nos sources.
- Speaker #1
Tout à fait, et surtout, on va voir comment s'y préparer au mieux, concrètement.
- Speaker #0
On va donc aborder les règles du jeu, le déroulement pratique, les petits pièges à éviter, et bien sûr, quelques conseils pour mettre toutes les chances de son côté.
- Speaker #1
Parfait. On va essayer d'être le plus clair possible.
- Speaker #0
Alors ? Alors, allons-y. Pourquoi cet examen blanc est si important ? Est-ce que c'est juste pour se rassurer avant le grand jour ou il y a une raison plus fondamentale ? Guindour utilise une image assez parlante. Il m'exemple.
- Speaker #1
Oui, c'est l'analogie du cavalier. Il dit en gros qu'un cavalier qui découvre sa reprise de dressage le jour J, il a peu de chances de performer.
- Speaker #0
Logique.
- Speaker #1
L'examen blanc, c'est exactement ça. C'est le galop d'essai. C'est indispensable pour répéter toute la chorégraphie, on va dire, dans des conditions qui sont... quasi celle de l'examen final.
- Speaker #0
Un galop d'essai, donc c'est plus qu'une simple lecture de la partition, c'est une vraie mise à l'épreuve alors ?
- Speaker #1
Exactement, c'est bien plus qu'une formalité. C'est une étape cruciale pour reprendre ses termes. Pourquoi ? Parce que ça simule très fidèlement l'environnement de l'examen.
- Speaker #0
C'est-à-dire ?
- Speaker #1
La gestion du temps, par exemple, qui est hyper précise, le respect de la structure imposée, les attentes de l'examinateur. C'est vraiment le moment ou jamais d'apprendre à gérer la pression. La pression qui est inévitable dans une évaluation.
- Speaker #0
D'accord. Donc le but, c'est de passer de la théorie, de ce qu'on sait, à une compétence qu'on peut montrer, même sous stress.
- Speaker #1
C'est tout l'enjeu, oui. Sans cette simulation, le risque, c'est d'être complètement dépassé le jour J. L'examen blanc, ça permet justement de voir où sont les points faibles, de réajuster son rythme, de rendre sa pédagogie plus fluide, plus efficace dans un temps limité.
- Speaker #0
On passe du savoir au savoir-faire visible, en quelque sorte.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Observable et évaluable. Bon.
- Speaker #0
L'importance est claire. Mais pour que ce galope d'essai soit considéré comme réussi, il y a des critères, j'imagine. C'est quoi les règles de validation ?
- Speaker #1
Alors, les critères, ils visent un équilibre. L'exigence principale, c'est d'avoir une moyenne générale d'au moins 80%.
- Speaker #0
80% sur l'ensemble ? Pratique et théorie confondues ?
- Speaker #1
C'est ça. Mais attention !
- Speaker #0
Ah ? Il y a un mais ?
- Speaker #1
Je m'en doutais. Oui,
- Speaker #0
et il est de taille. Atteindre 80% de moyenne... ça ne suffit pas. Il faut aussi avoir un score minimum de 75% dans chacune des deux parties.
- Speaker #1
Ah oui, d'accord. 75% minimum en pratique et 75% minimum en théorie.
- Speaker #0
Exactement. On ne peut pas compenser une grosse faibleuse dans un domaine par une super note dans l'autre.
- Speaker #1
C'est intéressant ça. Ça force à être bon partout en somme. Fini le temps où on pouvait être un super technicien mais nul en théorie ou l'inverse. Ben, c'est un peu l'idée, oui. Gandour, il reprend son image du cheval éli. Il doit avancer droit sur ses quatre pattes. Si une patte flanche, l'ensemble est bancal.
- Speaker #0
C'est parlant. Oui.
- Speaker #1
Et cette double exigence, ça pousse à une préparation vraiment complète. Il faut maîtriser la technique des exercices, bien sûr, mais aussi être clair dans sa pédagogie et comprendre la théorie derrière. C'est exigeant, c'est sûr, mais ça vise à former des instructeurs solides sur tous les plans.
- Speaker #0
Logique, en effet. Même si ça met la pression. Bon, maintenant, entrons dans le concret. Comment ça se passe cette partie pratique ? Quelles sont les étapes au début ?
- Speaker #1
Alors, la partie pratique, elle démarre avec une séquence assez cadrée. Trois étapes initiales, plutôt courtes, 5 à 10 minutes chacune, à peu près.
- Speaker #0
D'accord. Une sorte de mise en route structurée.
- Speaker #1
C'est ça. Avant d'attaquer le gros de la séance.
- Speaker #0
Et quelles sont ces trois étapes ?
- Speaker #1
Avec la personne qui joue le rôle du client.
- Speaker #0
D'accord. On lui pose des questions ?
- Speaker #1
Oui, des questions précises. Antécédents, objectifs, douleurs, limitations. Contre-indications éventuelles. Et là, l'écoute active est primordiale. Il faut repérer les drapeaux rouges, comme on dit.
- Speaker #0
Les drapeaux rouges ? C'est-à-dire ?
- Speaker #1
Une lombalgie active, une prothèse récente, ce genre de choses. Tout ce qui va nécessiter d'adapter la séance ensuite. Cette première phase, elle conditionne vraiment la suite.
- Speaker #0
Je vois. C'est la base. Et après cette collecte d'infos ?
- Speaker #1
Deuxième étape, l'analyse posturale. Attention, le but n'est pas de faire un bilan de kiné complet.
- Speaker #0
Non, juste une observation globale.
- Speaker #1
Voilà. Observez les grands alignements, les déséquilibres visibles. On regarde de profil les courbures, la position de la tête, du bassin. Deux phases, deux dos, la symétrie des épaules, des hanches, comment sont placées les homoplates.
- Speaker #0
Et il faut juste regarder ?
- Speaker #1
Non, justement, le point crucial ici, c'est de verbaliser ces observations clés, à voix haute, pour l'examinateur. Il faut montrer qu'on voit, qu'on interprète et que ça va orienter ce qu'on va faire après.
- Speaker #0
D'accord, donc pas une simple check-list dans sa tête, il faut montrer son raisonnement en direct. Et la troisième étape de ce démarrage ?
- Speaker #1
C'est la présentation des cinq principes de base Stott-Pilatz. Et l'attention, dans l'ordre.
- Speaker #0
Dans l'ordre, c'est important. Oui,
- Speaker #1
c'est la convention. Donc, respiration, placement du bassin, placement de la cage thoracique, stabilisation et mobilité des scapulas, et enfin, placement de la tête et des cervicales.
- Speaker #0
Et il suffit de les lister.
- Speaker #1
Ah non, surtout pas. Il faut les expliquer clairement, utiliser une image qui parle, une analogie, et surtout les faire ressentir à la personne. Avec une consigne simple et un petit mouvement, un micro-mouvement.
- Speaker #0
C'est là que la pédagogie commence vraiment à être évaluée, j'imagine. Ces principes, c'est un peu la fondation de tout, non ? On peut peut-être rappeler rapidement ces images associées, celles qui aident à comprendre ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Pour la respiration, on utilise souvent l'image de l'expansion 3D de la cage thoracique, comme des ailes qui s'ouvrent sur les côtés et dans le dos, et l'expiration qui vient engager le transverse, le misque profond.
- Speaker #0
D'accord. Et pour le bassin ?
- Speaker #1
Pubis. et les deux os des hanches au même niveau, ou celle des quatre sabots au sol de Gandour, ça marche bien. Et on précise bien que l'empreinte, l'imprint, c'est un outil pour certains exercices, pas la position par défaut.
- Speaker #0
Compris. Et pour le haut du corps, cage thoracique et homoplate ?
- Speaker #1
Alors, la cage thoracique, elle doit rester connectée aux abdos, pas partir vers l'avant. On dit souvent « respirer dans le dos » . Pour les scapulas, les homoplates, l'idée c'est qu'elles glissent. Un peu comme une selle sur le dos du cheval, sur les côtes. Ni bloqué, ni complètement lâché. Un équilibre entre mobilité et contrôle.
- Speaker #0
Et la tête, pour finir ?
- Speaker #1
Tête et cervicale. On cherche l'alignement, la nuque longue, le menton rentré très légèrement, sans tension, aligné avec le reste de la colonne. Pour chaque principe, la source insiste bien. Il faut une image, une consigne claire. et faire ressentir quelque chose. C'est ça la structure pédagogique attendue.
- Speaker #0
Très clair. Une fois que ces bases sont posées, expliquées, on passe au cœur de l'épreuve, le workout, la séance d'exercice elle-même, comment ça se déroule ?
- Speaker #1
Oui, là, on entre dans le vif du sujet. C'est le moment de construire et de guider la séance, le grand galop si on reprend l'image équestre. La durée, elle, dépend du module qu'on passe.
- Speaker #0
Ah oui ? Ça varie beaucoup ?
- Speaker #1
Oui. Pour le matwork seul, donc au tapis, ou le reformer seul, c'est environ 40 à 50 minutes de workout.
- Speaker #0
D'accord. Et si on passe un examen combiné, mat et reformer par exemple ?
- Speaker #1
Alors les temps s'additionnent. Pour mat et les formers, on est plutôt sur 70 à 80 minutes. Et pour l'examen complet, avec tous les appareils, Cadillac, Cher, Barrels, ça peut monter jusqu'à 110 minutes. C'est long, hein ?
- Speaker #0
Effectivement, c'est un vrai marathon. J'imagine qu'il ne s'agit pas juste de remplir ce temps. Il y a des exigences sur le contenu, le nombre d'exercices ?
- Speaker #1
Absolument. Il y a un nombre minimal d'exercices à présenter. Ça varie selon le niveau, essentiel, intermédiaire, avancé, et le module. Par exemple, pour un examen maths, essentiel, intermédiaire, c'est souvent quelque chose comme 8 exercices essentiels et 4 intermédiaires.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et attention, un point important. Une série d'un exercice, même si on met des variations dedans, Ça compte pour un seul exercice.
- Speaker #0
Ah d'accord, on ne peut pas tricher en multipliant les petites variations pour gonfler le nombre.
- Speaker #1
Non, exactement. Ça oblige à faire de vrais choix stratégiques dans les exercices.
- Speaker #0
Justement, ces choix, comment on évite le piège de juste dérouler un catalogue d'exercices qu'on a appris par cœur ?
- Speaker #1
C'est la question clé en effet. Ce que l'examinateur attend, c'est une séance qui soit cohérente, équilibrée, et surtout qui découle logiquement de ce qu'on a vu dans l'analyse posturale et des objectifs qu'on a fixés au début.
- Speaker #0
Il faut un fil conducteur.
- Speaker #1
Voilà. Il faut montrer qu'on a pensé la séance pour la personne qu'on a en face de soi. Intégrer différents plans de mouvement, flexion, extension, rotation. Penser à la stabilité, construire une progression logique. C'est ça qui est évalué. La capacité à construire, pas juste à réciter. Même si on n'a pas à justifier chaque choix à voix haute, la construction de la séance doit parler d'elle-même.
- Speaker #0
C'est là qu'on voit vraiment la réflexion de l'instructeur derrière. D'ailleurs, en parlant de ce qui peut coincer, quels sont les pièges les plus courants ? Les erreurs qui coûtent cher dans cet examen blanc.
- Speaker #1
Et on a plusieurs qui reviennent souvent, d'après la source. Un grand classique, la mauvaise gestion du temps au début.
- Speaker #0
Trop de temps sur l'anamnèse ou l'analyse. Oui,
- Speaker #1
on se laisse emporter et après il manque du temps pour le workout, qui est quand même le cœur de l'épreuve pratique. Autre écueil, réciter les cinq principes de façon trop scolaire, trop théorique, sans vraiment les faire vivre, les faire ressentir.
- Speaker #0
D'accord, et pendant la séance elle-même, le workout ?
- Speaker #1
Alors, un oubli fréquent, ne pas intégrer les petits accessoires obligatoires, comme le flex band, le fitness circle. Ça, c'est une faute.
- Speaker #0
Ah oui, il faut y penser.
- Speaker #1
Autre chose, construire une séance qui semble complètement déconnectée de l'analyse posturale du début. Si on a vu des épaules enroulées et qu'on ne fait rien qui adresse ça, Ça pose question.
- Speaker #0
Manque de cohérence.
- Speaker #1
Exactement. Et enfin, une erreur de pédagogie assez courante, vouloir tout corriger en même temps.
- Speaker #0
Le fameux bombardement de correction.
- Speaker #1
C'est ça. On voit trois choses à corriger, on donne les trois consignes d'un coup. Résultat, la personne est perdue et ça montre que le candidat ne s'est pas priorisé. Mieux vaut une seule correction à la fois, claire et bien ciblée.
- Speaker #0
D'accord, ce sont des points de vigilance importants. Alors, face à ces défis, quelles seraient les stratégies gagnantes ? Les conseils pour bien se préparer et bien performer le jour J.
- Speaker #1
La source donne des conseils très concrets. Premièrement, s'entraîner avec un chrono. Encore et encore, pour bien avoir le timing de chaque partie dans la peau.
- Speaker #0
Intégrer la gestion du temps.
- Speaker #1
Voilà. Deuxièmement, se préparer une petite trame. Un pense-bête pour l'anamnèse, pour être sûr de ne rien oublier d'essentiel, sans y passer trois heures. Troisièmement, pour les principes, maîtriser cette fameuse structure, images, consignes, sensations. S'entraîner à les expliquer de façon vivante.
- Speaker #0
Et pour guider la séance, le workout, quelle est la clé ?
- Speaker #1
La règle d'or, c'est une correction pertinente à la fois, claire, concise, et si possible, liée à l'objectif de l'exercice ou au focus qu'on a choisi pour la séance. La cohérence, c'est vraiment le maître mot.
- Speaker #0
Annoncer un focus et s'y tenir, en quelque sorte ?
- Speaker #1
C'est ça. Si, après l'analyse posturale, on décide de mettre l'accent sur, disons, la stabilité des homoplates, Eh bien, ça doit se voir dans le choix des exercices et dans les corrections qu'on donne. Il faut montrer qu'on adapte réellement.
- Speaker #0
Justement, cette capacité d'adaptation, c'est peut-être ça le plus important, non ? Les exemples donnés dans la source sont assez parlants à ce sujet.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Ils sont très concrets. Par exemple, si l'analyse a montré des épaules enroulées vers l'avant.
- Speaker #0
Ce qui est fréquent.
- Speaker #1
Très fréquent. Eh bien, le candidat peut choisir de mettre un accent particulier sur l'ouverture de la poitrine, la stabilisation des omoplates, Il va peut-être choisir des exercices comme le swan dive prep ou le breaststroke prep et guider avec ce focus en tête.
- Speaker #0
D'accord. Et un autre exemple ?
- Speaker #1
Si la personne a plutôt tendance à avoir le bassin basculé en arrière, en rétroversion…
- Speaker #0
Aussi fréquent.
- Speaker #1
Oui. Là, le focus pourrait être sur la recherche et du neutre, le contrôle entre le bassin et les lombaires. On pourrait choisir des exercices comme le leg slide, en insistant sur cette stabilité lombo-pelvienne. Ou encore, un dernier exemple… Face à un sportif peut-être très souple, mais qui manque un peu de contrôle, de gainage.
- Speaker #0
Le cliché du sportif tout mot en pilates.
- Speaker #1
Un peu ça, oui. Léger sourire. Là, on pourrait axer la séance sur la stabilité du tronc. Peut-être même utiliser un accessoire comme le fitness circle pour ajouter un défi de stabilité. Ce qui compte, c'est de montrer qu'on a analysé, réfléchi et adapté. Pas juste dérouler un programme standard.
- Speaker #0
Ça illustre parfaitement ce passage de la théorie à une pratique réfléchie et personnalisée. Il reste une dimension importante à aborder, le stress. Comment l'examen blanc aide à gérer cette pression du jour J, qui est quand même bien réelle ?
- Speaker #1
C'est un de ses bénéfices majeurs en fait. Si on reprend l'image de Gandour, le stress c'est normal, comme un cheval avant une course. Mais il faut l'apprivoiser.
- Speaker #0
Et l'examen blanc sert à ça ?
- Speaker #1
Exactement. En recréant les conditions, le chrono, l'examinateur, l'enjeu, ça permet de se familiariser avec cette pression, de la démystifier un peu. Ce qui est inconnu fait peur, ce qui est répété devient plus gérable.
- Speaker #0
La répétition réduit l'appréhension.
- Speaker #1
C'est ça. Ça transforme l'épreuve en une sorte de routine connue.
- Speaker #0
Et concrètement, pendant l'épreuve elle-même, est-ce qu'il y a des outils simples pour mieux gérer ce stress ?
- Speaker #1
La source suggère quelque chose de très physiologique. Pilates, finalement. Ah ! Utiliser pour soi-même le premier principe qu'on enseigne, la respiration. Prendre consciemment quelques respirations profondes, tridimensionnelles, avant de commencer. ou si on sent un petit coup de panique. Ça peut vraiment aider à réguler système nerveux.
- Speaker #0
Appliquer à soi-même ce qu'on enseigne aux autres.
- Speaker #1
Exactement. Et savoir précisément à quoi s'attendre, grâce à l'examen blanc, c'est déjà un énorme antistress.
- Speaker #0
Donc cet examen blanc, ce n'est pas juste une évaluation technique et pédagogique, c'est aussi un entraînement mental en quelque sorte. Si on devait résumer les points clés de notre discussion ?
- Speaker #1
Alors je dirais, premièrement, l'examen blanc c'est bien plus qu'un simple entraînement. C'est une simulation essentielle de l'examen final, cruciale pour maîtriser le temps, la structure, la pression.
- Speaker #0
D'accord. Ensuite ?
- Speaker #1
Règle un peu dure mais logique, du 75% minimum partout et 80% de moyenne générale. Pas de compensation possible.
- Speaker #0
Très important, ça.
- Speaker #1
Et sur le plan pratique ?
- Speaker #0
Troisièmement.
- Speaker #1
Il demande une exécution très structurée. Anamnèse ciblée, analyse posturale verbalisée, enseignement vivant des principes. Et tout ça doit mener à un workout qui soit cohérent et stratégiquement construit.
- Speaker #0
Et qui montre l'adaptation, la réflexion ?
- Speaker #1
Voilà, c'est le quatrième point. L'accent est mis sur l'adaptabilité, la réflexion pédagogique, plus que sur la simple récitation ou exécution mécanique. Et enfin ? Cinquièmement, son rôle dans la gestion du stress et la construction de la confiance n'est pas négligeable.
- Speaker #0
D'ailleurs, Gandour a une jolie formule pour conclure là-dessus, non ?
- Speaker #1
Oui, il parle de l'examen blanc comme d'un pont. Un pont qui permet de transformer le savoir en compétence.
- Speaker #0
Qu'on disait au début.
- Speaker #1
Exactement. Et ensuite, cette compétence validée, elle se transforme en confiance. Et c'est cette confiance, basée sur une préparation solide, qui permet d'arriver à l'examen final plus serein, plus assuré.
- Speaker #0
Ce qui fait le lien avec une réflexion un peu plus large. Cette rigueur, cette méthode qu'on développe pour l'examen, elle ne sert pas juste à passer un diplôme. Elle peut infuser toute la pratique d'instructeur après, non ?
- Speaker #1
Ah mais complètement ! La capacité d'analyse, d'adaptation, la clarté pédagogique, la gestion du temps. Tout ça, ce sont des compétences clés pour enseigner au quotidien, avec n'importe quel client. La confiance acquise aussi, bien sûr.
- Speaker #0
Ce qui nous amène peut-être à une dernière question, une pensée à laisser mûrir. Au-delà de la réussite à l'examen lui-même, comment est-ce que cette approche, cette structure, cette analyse, cette adaptation qu'on cultive pour l'examen blanc, comment peut-elle vraiment enrichir la manière dont un instructeur travaille avec chaque personne, chaque jour, dans son studio ou sa salle la mène ?
- Speaker #1
C'est une excellente question. Comment faire en sorte que cette exigence de personnalisation, de réflexion, ne reste pas juste pour l'examen, mais devienne vraiment un réflexe ? une seconde nature dans l'enseignement de tous les jours.
- Speaker #0
C'est une belle piste de réflexion, en effet.
- Speaker #1
Absolument. Merci beaucoup pour cet éclairage très complet et ces perspectives sur cet examen Blanstad Pilates. C'était passionnant.
- Speaker #0
Mais avec plaisir. C'était un plaisir d'échanger sur ce sujet important pour beaucoup de futurs instructeurs. Merci.