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Bombo - créer le bon et le beau avec passion !

Comme un slurp de gourmandise et de détermination avec Lucie Van Damme

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1h09 |10/11/2024
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Description

Dans ce nouvel épisode de Bombo 🍋, j’ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l’agence SlurpCo, gourmande, modeuse et gestionnaire hors pair de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes pour ses clients,  ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre 📖

Petite fille fonceuse qui s’est construite avec détermination et bien décidée à s’appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d’abord avec un client puis des dizaines. Le boum se marque durant le covid période fracassante pour l’horeca. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a insufflé un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d’entreprenariat et de son plaisir pour la nourriture.


Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante 🔥 qui vous nourrira longtemps.

Bonne écoute 🎧


Liens externes ⤵️

Site de Slurp : https://www.slurpco.be  Communication | Slurp Co | Belgique

Instagram de Slurp : https://www.instagram.com/slurpco_

Instagram de Lucie : https://www.instagram.com/lucievd

Cup28 ☕️: https://www.instagram.com/cup28.bx


➡️ Rejoignez la communauté Bombo Podcast sur Instagram : https://www.instagram.com/bombopodcast/


Bombo est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music .. Si vous avez aimé cet épisode, laissez moi des étoiles ⭐ et abonnez-vous pour ne rater aucun nouvel épisode.


Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de bonbeau, un monde de bon et de beau. Ici, on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et on œuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérice Carnère et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce nouvel épisode de Bombo, j'ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l'agence Slurp, gourmande, modeuse, et gestionnaire hors... père de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes, pour ses clients, ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre. Petite fille fonceuse qui s'est construite à une détermination et bien décidée à s'appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d'abord avec un client, et puis des dizaines, voire des centaines. Le boom se marque durant le Covid, période fracassante pour l'horeca. où Lucie était côte à côte avec ses clients. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a supplié un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d'entrepreneuriat et de son plaisir pour la nourriture. Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante qui vous nourrira longtemps. Bonne écoute ! Bonjour Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Ça va bien. Oui ? Ouais, ça va très bien. Je suis ravie de faire mon premier podcast avec toi. Voilà. Moi aussi.

  • Speaker #0

    Il y a une question que je pose tout le temps à mes invités, parce que je trouve qu'elle est... Je sais pas, je trouve qu'elle révèle quand même beaucoup sur nous. C'est quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Quelle petite fille j'étais ? J'ai été différents types de petites filles. J'étais une petite fille qui n'était pas très bien dans sa peau au tout début. C'est une histoire que maintenant j'ai plus de mal à raconter, mais on m'a donné un prénom de garçon quand je suis née, en se disant que c'était plus facile dans la vie d'être un garçon. C'était une croyance de ma maman, sur laquelle elle a travaillé par la suite. Et donc à 7 ans, de ma propre décision, j'ai décidé de changer de prénom et de m'appeler Lucie. Voilà, donc c'était déjà en tant que petite fille, il y avait déjà un petit bagage derrière, et déjà un sacré caractère, on va dire, parce que je pense que même encore aujourd'hui... Je me dis, tiens, à 7 ans d'avoir pris cette décision et d'avoir parlé à mes parents et qu'on est continué dans la direction, qu'ils m'ont écoutée. J'étais très sûre de moi à l'époque. C'est un des trucs dont je me rappelle encore aujourd'hui. Même si j'étais très jeune, d'être très sûre d'avoir pris cette décision. Et du coup, je n'ai pas changé d'avis depuis. Donc, c'était que j'étais déjà assez décidée, bien décidée, on va dire. Donc, je pense que les années qui ont précédé ça, j'étais pas mal, j'étais pas hyper bien dans ma peau. Je pense que c'est un peu... Puis il y a eu encore quelques années après ça où je me rappelle pas être facilement comprise. Et ça, c'est quelque chose qui a peut-être encore suivi par la suite. J'ai réalisé que très récemment que j'ai des manières de fonctionner qui sont très propres à moi et à certaines personnes. Mais j'ai très vite tendance à m'isoler. et pas avoir facile à me mettre dans un groupe. Donc, en tant que petite fille, quand tu es beaucoup avec tes groupes, ce n'est pas toujours facile. Mais pas que c'était nécessairement que ça arrivait à chaque fois. Mais il y a eu des moments où c'était vraiment... J'ai besoin d'être très entourée tout autant que j'ai besoin d'avoir vraiment des moments d'isolement. Et ça, c'est encore aujourd'hui. Mais donc, en tant qu'enfant, quand tu ne sais pas trop ce qui se passe dans ta tête et tes besoins, ce n'était pas toujours facile à vivre si je devais vivre en communauté. Donc voilà, en tant que petite fille, il y a eu des moments où j'ai toujours été très solaire et très souriante. Et donc ça, je pense que c'est quelque chose qui me correspond et me représente depuis toujours. Mais toujours avec cette dualité où il y avait des moments où j'avais vraiment besoin de m'isoler et d'être seule dans mon coin. Et est-ce que j'ai des rêves ? J'ai eu beaucoup de rêves qui étaient très liés à ma réussite professionnelle. J'ai toujours pris mon papa comme exemple et c'était vraiment pendant des années j'ai vraiment poussé à atteindre mes objectifs professionnels au maximum.

  • Speaker #0

    Déjà aux études ?

  • Speaker #1

    Toujours. En fait, toujours, toujours. J'ai toujours eu vraiment des idées précises dans ma tête de ce que je voulais. Quand j'étais très jeune, je voulais partir aux États-Unis en tant qu'étudiante d'échange, ce que j'ai fait. Après, quand j'ai découvert le marketing aux États-Unis, je me suis dit « Ok, je vais étudier le marketing » . J'ai toujours su que je voulais avoir ma propre société. Puis, je rêvais d'avoir une relativement grosse société, beaucoup d'employés, et d'avoir un certain type de réussite qui était établi dans ma tête. Jusqu'au jour où, il y a quelques années, j'ai eu une espèce de burn-out, pas complet, mais je suis arrivée juste à la limite où ça aurait pu être, je pense, beaucoup plus grave. Et puis là, tout s'est vachement remis en question. Je me suis beaucoup remise en question, j'ai beaucoup travaillé sur moi. Et du coup, tous les rêves que je m'étais toujours fixés, du coup, c'était un peu écroulé parce que j'ai réalisé qu'au fil des années, j'avais atteint pas mal de rêves. mais qu'il y avait toujours le suivant qui devait du coup se renchérir et que du coup il n'y avait jamais ce côté où je prenais conscience de me dire ah mais c'est super, j'ai déjà fait ça et de ce côté un peu où on peut être fière de soi, de dire j'ai déjà fait ça, mais il fallait toujours aller plus loin et et donc du coup c'est quelque chose qui a été un peu très lourd pendant un moment de me dire toujours que je devais aller plus, plus, plus et donc j'ai vraiment remis à plein de choses à plat. J'ai complètement changé ma manière de travailler, mon équipe. Voilà, comme je faisais tout à l'heure, on travaille du mardi au jeudi. Le lundi, généralement, je suis toute seule en pyjama à la maison. Tu vois ? J'ai toujours des objectifs. Je pense que j'ai un rêve de manière générale. C'est très basique, mais d'être heureuse de manière, par rapport à tout, ce que j'entreprends dans ma vie. C'est pas mal. ce qui est déjà pas mal et ce qui est pas extrêmement facile à atteindre au quotidien mais voilà et j'ai plus autant d'avoir ce besoin en fait de me mettre des rêves qui devenaient des objectifs qui prenaient du coup peut-être un drive interne que j'ai toujours par rapport à tout ce que je fais mais j'ai un peu moins ça qu'avant parce que j'ai réalisé que finalement à chaque fois me mettre des rêves et des objectifs ... Finalement, dès quand je les atteignais, je ne faisais que fixer le prochain. Sans prendre le temps d'apprécier en fait. Là où tu étais déjà. Où tu étais déjà. Et donc, ce que j'ai fait avant, il y a quelques années, je le sais, mais en fait, tout ce que j'ai fait, c'est déjà pas mal. Et donc, je vais apprécier ça déjà et prendre le temps d'apprécier ça. Et puis, peut-être que j'aurai d'autres objectifs, d'autres rêves que j'aurai envie d'atteindre. Mais là, pour le moment, c'est vraiment le fait de me dire que tout ce qui vient est très bien. Et d'apprécier la vie telle qu'elle est et de me dire que j'ai envie d'être heureuse. Voilà.

  • Speaker #0

    Et tu penses que ça t'appartient, cette quête d'objectifs tout au long supérieur ? Ou c'est plus quelque chose que tu as...

  • Speaker #1

    Non, je pense que ça m'appartient. Je pense que j'avais pas mal de choses que moi, j'avais envie de me prouver et que j'avais envie de prouver aux autres. Comme je disais, je pense que j'ai... Alors, j'ai toujours été un peu la fille, la fille un peu peut-être faux-folle, qui s'est toujours un peu habillée différemment, qui rigole beaucoup. Et donc, du coup, c'est vraiment parce que j'en parlais avec ma soeur il n'y a pas longtemps, qu'on va peut-être moins prendre au sérieux et qu'on va peut-être moins se dire, ah ben tiens, elle, elle peut achever certaines choses. Oui, oui, oui. Voilà. Est-ce qu'elle peut vraiment être, je suis dans l'entreprise, est-ce qu'elle peut attendre tous ces trucs-là ? et donc je pense que moi j'avais vraiment besoin de prouver à moi-même et aux autres que j'étais capable qu'aujourd'hui j'ai plus du tout ce besoin-là alors évidemment j'aime bien être fière de moi et j'aime bien qu'on soit fière de moi ça ne changera pas mais j'ai pas autant ce besoin de cette quête de reconnaissance que j'ai pu avoir pendant longtemps parce que comme je disais à partir du moment où j'avais la reconnaissance des autres je ne réalisais même plus c'est la mienne mais je pense que si c'est important d'avoir aussi une certaine reconnaissance en tout cas sur mon maison et de le reconnaître ce que j'ai appris à faire aussi mais que voilà c'est ça qui était dingue c'est qu'à partir d'un moment en fait j'ai réalisé même plus justement qu'il y avait cette reconnaissance des gens parce que j'étais tellement dans ma tête à me fixer les prochains objectifs quoi donc voilà

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui tu es dans la food ? Quel a été ton parcours jusqu'à Slurp ? Et comment tu es arrivée à monter ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai toujours aimé manger. Ça, c'est quelque chose qui fait partie en termes de moi, que je sais qu'on m'a déjà rappelée. De manière, ma mère, elle m'a déjà dit qu'elle était inquiète. Annéan, j'étais petite et je me disais, j'ai faim tout le temps. C'est vrai que j'avais faim tout le temps, j'avais juste tout le temps envie de manger. Voilà. Et pouvant avoir des gens de ma famille qui, peut-être, ont un peu de problèmes de poids, ma mère était un peu inquiète. Et ça a toujours été aussi un espèce de réconfort d'aller vers ça, si ça n'allait pas. Voilà. Donc ça, c'est une première chose. C'est vraiment toujours quelque chose qui m'a plu. C'est vrai marrant parce que j'ai ce souvenir de m'y manger depuis toujours, mais je n'ai pas le souvenir... qu'on m'a pu me rappeler de me dire tiens t'aimes bien venir en cuisine voir ce qu'il se passe que ce soit dans les restaurants que ce soit à la maison voilà je m'ai bien aidé mes parents à cuisiner je pense mais voilà et donc je pense que c'est quelque chose qui de manière générale toujours fait partie de moi j'adore aller au restaurant ça c'est aussi quelque chose qui voilà quand on était petit bon ben on vivait mais oui j'ai grandi je vis au châtelain donc les ans puis toujours on a sorti un peu le précédent pendant un an mais De mes 0 à mes 8 ans, j'ai grandi au Washington et on a toujours été dans un quartier avec beaucoup de restaurants. Quand j'étais petite, tous les vendredis, on allait au restaurant en famille. C'était vraiment un truc, voilà. Et j'ai toujours adoré ça. C'était vraiment un truc que j'adorais et que je me suis fait la rêver. Pour moi, c'était quelque chose que tout le monde adorait. Et j'ai pas réalisé, jusqu'à ce que je sois un peu plus âgée, où j'ai réalisé qu'il y avait d'autres enfants qui n'y venaient pas. pas aller au restaurant. Et j'étais là, mais en fait, moi, je pensais que c'était évident que tout le monde adorait ça. Et en fait, c'était peut-être quelque chose qui était déjà très lié à moi. Donc voilà, ça, je me rappelle effectivement que depuis toujours, c'est quelque chose que j'adore. C'était vraiment le fait de se dire « J'ai tout ce qu'on veut, quoi ! » « Il y a un choix ! » « On peut choisir ! » C'est un truc de fou. Voilà. Donc ça, ouais, depuis toujours. Et puis quand j'en suis arrivée là, Donc, j'ai... Moi, j'ai étudié le marketing. C'était ma première étape. Quand j'étais plus jeune, on va dire 16, 15, 16 ans, je ne sais pas, il y avait les premiers blogs, mais qui étaient un peu les choses que tu partages avec tes copains. Voilà. Et puis, je suis partie aux États-Unis. J'ai créé un blog sur ma vie aux États-Unis. J'étais partie en tant que client d'échange. Et ce blog avait commencé d'avoir pas mal de gens qui le suivaient. Puis, je suis rentrée. Et j'aimais vraiment toujours tout ce qui était lié à vraiment cet univers-là. Je suis rentrée, j'ai fait mes études de marketing. Et puis, j'ai découvert les blogs, mais qui n'étaient plus du coup uniquement sur le fait de partager tellement avec des copines, mais qui étaient un endroit pour partager ta passion. Et moi, en grandissant, même si tout ce qui était lié à la nourriture était vraiment quelque chose qui faisait partie intégrante de moi, pour moi, ce n'était pas ma passion première. Ma passion première, c'est la mode. pendant très très longtemps. Et donc moi, à la base, quand je fais mes études de marketing, c'était après pour évoluer dans la mode. Et là, du coup, j'ai commencé à découvrir et à suivre des blogs de mode, mais qui n'étaient pas du tout en Belgique. C'était au début, c'était à Paris, aux Etats-Unis. Les premiers blogs. Les premiers blogs. Et j'adorais ça. Et puis, j'avais ma troisième année d'études qui arrivait et je me suis dit, mais en fait, Ça pourrait être trop bien de prendre des magasins et de pouvoir leur proposer qu'on fasse des collaborations avec des blogueurs. Ce qui est aujourd'hui le marketing d'aujourd'hui avec les influenceurs, avec tout ça, les créateurs de contenu. Mais à l'époque, ça n'existait pas, puisque déjà, il y avait, je ne sais pas moi, chez la 30blog, en tout cas, c'est peut-être plus, mais c'était vraiment, vraiment tout au début. Et donc, j'avais eu envie de développer ça. Je suis partie à Paris pour développer ça pour un site de vente en ligne. Ça ne s'est pas fait. Et je suis rentrée à Bruxelles et j'ai travaillé pour un magasin qui s'appelle Lady Dandy, où j'ai fait mon stage. Enfin, je ne travaillais pas, je faisais mon stage chez elle. Et elle m'avait dit, tu as carte blanche pour faire ce que tu veux. Au niveau de la communication, have fun.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc, elle m'a dit, je n'ai pas de budget, tu fais ce que tu veux. Et donc, j'ai créé un blog et on a commencé à trouver quelques blogueuses qui existaient en Belgique à l'époque. Et on a un peu démarré comme ça. Et donc là, j'ai géré ce blog-là. Et puis en terminant mon stage et en terminant mes études, je me suis dit, bon, je vais peut-être lancer mon propre blog. Je ne le faisais pas avant. J'en avais créé un tout petit, un peu sur la mode, pendant mes études. Mais c'était tellement difficile à assumer parce que c'était tellement quelque chose qui n'était pas... encore accepté de... enfin voilà il y a personne qui le faisait à l'époque. Tu ne l'essayais pas ? Non, je n'avais dit à personne, je ne soumets pas du tout et puis un jour la question me dit je suis tombée sur une photo de toi sur un site et j'étais là Oh mon dieu, je ne l'assume pas du tout. Donc voilà, j'avais un peu mis ça de côté mais le concept m'intéressait énormément. Et tout ce qu'on pouvait faire au niveau du marketing autour évidemment. Et donc... Donc j'ai travaillé pour Lady Dandy, on a développé ça au niveau de mon sage et j'ai adoré. Et on avait commencé à prendre des photos, comme je disais, avec des blogueuses, ou parfois pas des blogueuses mais mes copines, et on postait ou sur le blog ou sur la page Facebook, et pas encore Instagram. Et donc ça c'était en fait les prémices de ce que je fais aujourd'hui, mais sans savoir que je faisais un album de bruitier qui allait faire ma carrière et puis qu'aujourd'hui plein de gens feraient. C'est vraiment, en fait, j'essaye de trouver des solutions pour communiquer autour de moi. Et donc, voilà, je suis sortie de mes études, j'ai lancé mon blog. Et de là, mon copain d'époque avait un site qui permet de référencer les commerces qu'il y avait à Bruxelles. Et donc, il m'a vraiment aussi un peu motivée à aller, parce que moi, j'étais vraiment liée à la mode. J'adorais manger, mais donc il y avait plein d'endroits de Bruxelles que je n'avais pas nécessairement. Et à me dire, tiens, on va découvrir ci, on va découvrir ça. C'est des trucs comme des restaurants. Enfin, voilà. Genre, je me rappelle qu'on allait manger des sandwiches au Suisse, alors que, genre, de ma vie, je n'avais jamais été, parce que ce n'est pas un sport. J'allais dans le centre, mais pas régulièrement. Et voilà. Et donc, ça, ça m'a un peu déjà ouverte à me dire, tiens, je vais aller dans des quartiers dans lesquels je ne vais pas nécessairement. Je vais aller découvrir des lieux.

  • Speaker #0

    Et des nouveaux restaurants.

  • Speaker #1

    Des nouveaux restaurants, etc. Et donc, en continuant mon blog, je continue à partager des lieux comme ça. Et puis, quelques années plus tard, j'ai eu l'envie de créer un guide de Bruxelles avec mes bonnes adresses, parce que ma femme se les partageait sur les réseaux sociaux. On me demandait souvent mes bonnes adresses. Je me disais, tiens, pourquoi pas faire un guide de Bruxelles ? Il n'y en a pas beaucoup. Et qui ne parle pas seulement de nourriture. Bon, c'était la majorité de mes adresses. Mais c'était aussi des hôtels, des magasins. Et donc, j'ai investi autant... tout éditer un guide sur Bruxelles qui s'appelait Bonjour Bruxelles et il disait c'est l'enfer ailleurs en soit et donc en commençant à lire et en fait du coup j'ai tout le temps à la salle je faisais des photos et en même temps j'étais un peu en train de développer mon activité de community manager dans

  • Speaker #0

    la mode encore ?

  • Speaker #1

    et à la base c'est ça j'ai ouvert à tout et en fait au tout début j'ai voulu me lancer j'ai fait d'autres choses après enfin entre temps et puis J'ai été serveuse dans une boîte de nuit pendant des années, donc j'avais toujours eu aussi ce lien avec la restauration, l'hospitalité, l'horeca, pendant très longtemps. Et donc, j'avais des amis qui travaillaient au détournil. Ils n'avaient pas encore été repris par le propriétaire de ville, qui avait son ancien propriétaire. Et à l'époque, ça n'allait pas super bien. Et je me rappelle leur avoir dit, tiens, si vous voulez bien... J'ai besoin un peu de faire quelque chose qui m'excite un peu là, parce que le travail que j'avais à l'époque, ça n'allait pas trop. Laissez-moi m'occuper du compte Instagram et on va voir. En fait, ça ne vous coûte rien. Moi, je t'en prie beaucoup et puis on voit. Et donc là, les actes, c'était hôtel, restaurant, bar. Pas mal. Voilà, pas mal. Et du coup, j'ai adoré. Et alors, ce qui était génial, c'est que j'ai commencé vraiment à m'en occuper à fond. Et puis, en fait, on a vu les résultats sur le compte et puis sur place. C'était en fait, il y a un truc là, il y a un truc. Peut-être que mon idée de faire ça, un job, entre guillemets, ça peut vraiment avoir de l'impact. Mais c'était encore il y a longtemps et c'était encore compliqué d'imaginer qu'on pouvait être payé pour ça. C'était en quelle année ? Ça, c'était... Je te dirais 2016.

  • Speaker #0

    Il y a plus ou moins une petite dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Une petite dizaine d'années. 2016 ou 2017 peut-être. Et puis, les choses ont avancé. J'ai perdu mon autre job. Et alors, c'est très personnel, mais j'avais une maman aux Etats-Unis qui était ma mère d'accueil et qui était vraiment très proche à mon cœur et qui avait toujours très très fort cœur en moi. Et pendant des années, justement, je ne faisais pas grand-chose. Je travaillais en tant que serviteur de mode de nuit, je faisais beaucoup la fête. Et malgré ça, elle m'a toujours dit, je sais que tu as fait un des choses incroyables de ta vie, mais là, ça n'a pas l'air d'être. Le top, ce qui se passe pour le roman, tout ce que je vois, c'est que tu sors et que tu fumes des clopes et que tu bois. C'était pas dingue, effectivement. Et je me rappelle, je perds mon job, ce qui était très dur à vivre parce que c'est la première fois que je me faisais virer. Mais en même temps, je n'aimais pas du tout ce que je faisais vraiment. Et ça a été un peu comme une délivrance. Et genre quelques jours plus tard, donc tu sais, quand tu es viré, tu touches un peu d'argent, parce que je n'avais pas beaucoup d'argent à l'époque. Je touche un peu d'argent du fait d'être viril, et puis en quelques jours, j'apprends que ma mère d'accueil est très très mal à l'hôpital. Et qu'on me dit, si ça se trouve, elle peut y passer d'un jour à l'autre. Et je réfléchis pas, je prends des billets. J'ai l'argent en fait, je viens de toucher de l'argent, je prends des billets, j'y vais, je vais l'avoir. Et c'était vraiment, c'était très dur, mais en même temps, ça m'a fait beaucoup de bien, ça m'a un peu recentrée. Et en fait, je suis rentrée à Bruxelles et elle est morte le lendemain de mon retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment...

  • Speaker #1

    Oui, et là déjà, je me rappelle, je suis aux États-Unis et je vais dans des librairies et je vais retrouver des livres sur les réseaux sociaux en me disant, là maintenant, c'est bon. Et je me suis dit que je lui devais, d'une certaine manière, de me poutre un coup de pied au cul et de ne pas avoir peur et de me lancer parce que si elle croyait en moi, c'est que c'était possible pour elle. et que voilà et donc ça a été vraiment un peu le truc déclencheur donc je suis rentrée et là je me suis donnée à fond et j'ai plus jamais arrêté en fait après ça et ouais et donc du coup ouais c'était après ça comme je dis donc j'avais eu ce client qui était au détourneau qui était pas vraiment clair mais voilà et puis j'ai commencé à me mettre à fond je touchais le chômage donc j'étais un peu en sécurité quand même et Et puis je travaillais, je suivais dans le quartier, j'étais jatelaine, et puis tous les jours j'allais chez queux 28. Travailler depuis chez eux. Ils avaient ouvert pas longtemps avant. Et puis à partir d'un moment, je commence à leur expliquer ce que je fais, et puis ils m'ont dit « bon, si tu veux, tu peux reprendre nos réseaux » . Alors que ça a été mes vrais premiers clients. Et je travaille encore aujourd'hui avec eux quand ils ont des lancements, quand on doit développer certaines choses. Ils ont repris une partie grosse partie de leur communication interne puisque depuis, ils se sont beaucoup développés aussi. Mais c'est vraiment devenu des amis avec le temps. Et voilà. Et donc, ça, ça a été vraiment la première étape. Et puis, au fur et à mesure, j'ai trouvé d'autres clients. Et puis, ça faisait bouche à oreille. Et en fait, tout au début, je m'étais dit, je vais prendre de tout comme client. Et puis, très vite, j'ai réalisé que moi, quand je gérais seule ce que je faisais, j'étais la meilleure dans le secteur de l'horeca. Pour faire une comparaison, aujourd'hui, je ne suis plus seule à gérer ce qu'on fait. Et donc, du coup, on a la capacité de pouvoir prendre des clients. Parce que développer une stratégie de diffusion sur les réseaux sociaux, peu importe quel type de secteur, pour moi, ça m'excite de manière générale. Donc, on est fait pour tous les types de secteurs. C'est vrai que quand j'étais seule, c'était vraiment au secteur de l'horeca que ça fonctionnait. Il fallait que ça apparaisse à ses tripes post. Oui, Et aujourd'hui, même peu importe qui nous contacte, la première chose que je fais, c'est que j'en parle avec mon équipe. Et je dis, OK, est-ce que le projet vous parle ? Est-ce que ça vous botte ? Si ce n'est pas le cas, moi, ça ne me dérange pas de refuser la personne, le client. On peut se le permettre aujourd'hui, mais c'est hyper important pour moi que vous soyez en accord avec les clients que je prends. Parce qu'il n'y a pas que moi qui travaille dessus, on travaille tous dessus. Donc ça, c'est vraiment là. Et donc voilà, ça, c'était un peu le début de ce leurre. Et puis, alors je ne sais pas où je vais m'arrêter parce qu'on a eu après une très, très bonne évolution. Il y a eu plein de choses avec Deo et Neva. Là, c'était en tout cas, comment j'en suis arrivée à Slurp, c'était ça. Les premiers clients ont démarré comme ça. Et puis du coup, comme j'étais seule et que vraiment axée vers l'horeca, je me suis dit, OK, je vais trouver un nom anglais. Et j'ai trouvé avec la fille de ma mère d'accueil aux États-Unis. Voilà, j'étais aux États-Unis à ce moment-là. Un bon clin d'œil. c'était il y a 6 ans aujourd'hui je passe mon mois d'août et je suis rentrée et en septembre j'ai lancé Slurp officiellement c'était 2 mois plus tard mais voilà et on était déjà dans ces bureaux ici.

  • Speaker #0

    Et tu étais toute seule ou tu as engagé direct ?

  • Speaker #1

    J'étais toute seule j'ai eu pas mal de stagiaires pendant des années j'ai eu quelqu'un que j'apprécie beaucoup et que encore aujourd'hui c'est vraiment quelqu'un qui est très important pour moi qui s'appelle Emma ... et qui était stagiaire, mais qui était stagiaire améliorée aussi pendant plusieurs années, et qui a démarré Slurp et qui est resté pendant vraiment les quatre premières années avec moi, et puis on a eu d'autres personnes qui tournaient. Et puis les premiers employés sont vraiment arrivés. Post-Covid. Puisque nous, c'est là que la société a vraiment changé du tout au tout.

  • Speaker #0

    Tu veux bien nous en parler ?

  • Speaker #1

    Du coup, on va dire que je me suis lancée fin 2018. Moi, j'ai eu vraiment une grosse année avant Covid. Avec des hauts et des bas, on a commencé. On a eu pas mal de clients assez rapidement. On était avec des mutuos aussi qui étaient très différents d'aujourd'hui. Mais ça allait relativement bien. Et puis je me rappelle, on arrive fin 2019, donc plus ou moins un an après la création de la société, on perd quelques clients. Je pars en vacances, parce que je pars toujours fin d'année. Et là je me dis, ok, il y a deux ou trois choses que je dois remettre un peu pour aider au développement de ma société. Et une des choses c'était de... Je donnais déjà des formations, je donnais des formations depuis le tout début de ma... ma société, parce que pour moi, je n'aime pas pouvoir dire à quelqu'un qui a envie de réseaux sociaux et d'aider ou de se développer, que parce que nos prix sont trop chers, entre guillemets, parce qu'ils viennent de se lancer ou parce qu'ils ont envie d'y aller eux-mêmes dans les réseaux sociaux, je ne peux pas les aider du tout. Et donc, du coup, l'idée, c'était très vite de me dire tiens, je vais voir comment ce que moi j'applique au quotidien, je vais pouvoir aider à d'autres gens à le faire pour qu'en fait, ils peuvent gérer eux-mêmes. Je ne m'étais jamais imaginé donner des formations, donner des cours, quoi que ce soit. Mais voilà, je me suis dit, je vais voir comment je peux faire ça. Et puis donc, j'avais donné une première formation, mais mes prix étaient déjà relativement élevés, puisque moi, je m'imaginais que voilà, vu mes prix mensuels, je ne pouvais pas donner non plus tout mon savoir entre les mêmes, donc rien du tout. Donc, voilà. Et puis à ce moment-là, je me suis dit, tiens, j'avais donné une ou deux fois une partie de ma formation au L'Actif Forum. Et là, il y a des gens qui sont venus me voir en disant « Ok, j'avais déjà voulu suivre ta formation, mais c'était cher. » Et je ne savais pas à quoi m'attendre. Alors que là, en fait, j'ai en dessous une heure. C'est incroyable. J'ai appris, mais beaucoup plus que ce que j'imaginais. Tu donnes des trucs super pertinents, etc. Et là, je me suis dit « Ok, en fait, je dois avoir un truc d'appel. » Et donc, j'ai repensé complètement les formations. Je les ai faites en plusieurs niveaux. Voilà. Et là, il y a... Et c'est comme ça que j'ai commencé l'année 2020. Et puis, je me rappelle, la situation financière de ma société n'était pas dingue. Et je gagne un séjour à Bali, qui est vraiment aussi mon endroit très cher, auquel moi je me ressource à fond et qui me permet aussi d'avoir un bon équilibre. Et je gagne un nouvel hôtel qui fait du yoga, une retraite de yoga, un truc de fou qui vaut super cher. Et je me dis, je vais y aller. Et mes parents sont là, mais putain, Lucie, ta situation financière n'est pas dingue. C'est vraiment le pire moment pour y aller. C'est vraiment pas malin. J'étais partie quasiment trois semaines en janvier. Je restais deux semaines et je repartais. Parce que c'était à ce moment-là que je t'ai invitée. Enfin, que je gagnais le coup. Je me suis dit, je sens que je dois le faire. Donc, je pars. Même si je me dis que je me mets un peu en difficulté financièrement, mais je le fais. Puis à ce moment-là, je n'avais pas d'employé vraiment. Je pars et en fait, c'est à ce moment-là que le Covid démarre. Et en fait, du coup, ça m'a aussi permis de partir avant tout.

  • Speaker #0

    C'était en janvier ?

  • Speaker #1

    C'était en février.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, je me rappelle, je suis partie avec KT Airlines, qui passe par Hong Kong. Et donc, je passais par la Chine. Mes avions retour étaient tous annulés. Enfin, j'ai finalement réussi à en avoir, mais voilà. Et j'étais rentrée vraiment fin février. Donc, deux, trois semaines avant le bord des... Oui, parce qu'en Chine, ça se développait déjà. D'où l'annulation de la plupart des vols. Mais du coup, j'ai pu faire ça avant que tout démarre. Et donc, ça m'a quand même permis d'avoir un peu soufflé avant tout ça. Et j'en suis encore très contente d'avoir pris cette décision. Et puis, je suis rentrée, donc le Covid a démarré. Et en fait, déjà là, j'avais prévu une formation destinée à ce moment-là. co-restaurateur. Fin mars. Le Covid tombe. Moi, première réaction, alors, très... Moi, je suis toujours dans la manière de réfléchir, même avec mon équipe, c'est qu'il n'y a pas de problème, il n'y a qu'il y a des solutions. Donc, en fait, tout tombe. On apprend la nouvelle que les restants doivent faire mieux. La première chose que je fais, c'est que je revois en mai là tous mes clés. Le soir, même, devant la télé, en apprenant ça, j'écoutais « Voilà, je suis là. » Peu importe ce qui se passe, je suis là. Si vous voulez commencer à démarrer... du thé que oui. Mais quoi que ce soit en place, n'hésitez pas à m'appeler. Je serai disponible pour vous.

  • Speaker #0

    Et très vite, j'en ai aussi, on annule toute facturation. Parce que si, enfin, très rapidement après, je pense que ce n'est peut-être pas le premier soir, mais quand on voit qu'eux ne peuvent plus avoir de rentrée, on ne sait pas les aides qu'il va pouvoir y avoir. Moi, je voulais vraiment me dire que je ne voulais pas qu'ils aient un stress supplémentaire par rapport à moi, mais que ça n'allait pas empêcher que je n'allais pas pouvoir les aider.

  • Speaker #1

    C'était une vraie relation. Voilà.

  • Speaker #0

    Et mes clients, encore certains de l'époque, sont encore mes clients aujourd'hui. Et puis, on a toujours gardé des bons liens. Et avec beaucoup, c'est des liens aussi très naturels. Ce n'est pas nécessairement un lien client-soziologique. En tout cas, ce n'est pas comme ça que j'ai envie d'imaginer. Et donc, très vite, je me dis OK, on va faire ça. Et puis, j'avais la formation qui était prévue. Donc, je ne sais pas, je commence à avoir plein de temps qui s'en suivent parce que j'ai dit bon, on va garder la formation. Je crois qu'elle était censée être en présentiel. Je ne sais plus encore exactement. Mais j'ai dit voilà on va la passer en digital et donc voilà, et j'ouvre les places. Il y avait déjà une partie des places qui était prise, donc là je me rends compte que ça va avoir plein de places qui sont prises. Et puis là je me dis bon ben, j'ai pas envie de pouvoir aider uniquement les restaurants, parce que là tout le monde est dans la merde. Donc comme je viens de développer ma formation en niveau rendez-vous, ben je vais donner un ou deux niveaux gratuitement. Et j'ouvre les places. Et là en fait, explosion de... de participation, je commence à avoir planifié une autre formation la semaine suivante, et puis une autre la semaine suivante, et puis tout est rempli 2-3 semaines à l'avance, donc je commence à faire d'autres dates, enfin voilà. Et je vois que les gens sont contents, je vois que ça a de l'impact, je vois que ça peut les aider. Et voilà, et donc ça, ça a été vraiment aussi un gros... Et puis moi, on m'a... Première réaction vraiment à cette époque-là, je n'avais pas spécialement peur pour moi, mais je voyais vraiment qu'il y avait un impact pour les business. Donc j'ai aussi commencé à annoncer sur mes réseaux quels restaurants mettaient en place des takeaways, qui faisaient quoi. Et donc en fait, même avec des restaurants que je ne connaissais pas, j'ai scruté les réseaux sociaux et je regardais et je demandais comment on voit. Et donc je faisais des visuels, des maps, des trucs. Mais donc ce qui m'a permis aussi de rentrer en contact avec pas mal de restaurants que je ne connaissais pas non plus. Ce n'était pas l'intérêt de base, mais c'est chouette parce qu'il y avait un côté où je me suis dit, je peux aider avec ma visibilité, avec des gens qui sont très axés aussi sur la restauration. Puisque c'est aussi, comme je dis, depuis quelques années, vraiment ce sur quoi je me focusse. J'avais pas mal de gens qui me suivaient pour ça. Et puis, c'était vraiment très cool. Et donc, à partir de ce moment-là, nous, on a vraiment fait un bout parce que les formations, du coup... Je donnais la 1 et la 2 gratuites. Et puis, j'ai quand même eu des gens qui m'ont dit, si on reçoit Blast.org, comment ? Là, je fais payer un peu quand même. Mais j'ai commencé à vendre les premières formations depuis le tout début. Et puis de là, tout s'est vraiment goupillé à partir de là. On est sortis du premier confinement. On a commencé à avoir des demandes de nouveaux clients. Plus de demandes de formation, des formations privées. Après quelques mois, j'ai bougé de mon petit bureau qui était celui au tout début du couloir. Pour le grand, comme ça, je pouvais donner des formations en présentiel. Enfin, voilà. Et puis, vraiment, au fur et à mesure, on avait plus de demandes de clients, plus de demandes de formations. En un an, je crois que j'ai formé plus de 1500 personnes. Total. Puisqu'après, il y a eu le deuxième confinement, tout ça. De là, j'ai eu aussi l'idée de vouloir faire un livre. Parce que je me suis dit, je vais pouvoir aussi donner l'opportunité à plus de gens de suivre. Ce que je propose est un budget aussi moindre et avec toute la matière, d'où l'idée du livre. Et puis, en fin d'année 2020, j'ai été contactée par le groupe Bale, qui est Baby Bale, Weshkiri, Boursin, Mareto et tout ça, pour qu'on entre une offre pour leur marketing d'influence. Pour cinq ou six marques. Et j'aurais fait une proposition générale avec le marketing d'influence, mais aussi la gestion de leurs réseaux sociaux qui n'étaient pas du tout gérés. J'aurais dit, mais c'est une combinaison qu'on ne peut pas négliger. Et donc, face à plein d'agences de marketing d'influence, et de marketing digital, etc., qui existaient déjà depuis des années, on a gagné l'offre en tant que mini-agence. Et je pense qu'à l'époque, je n'avais peut-être même pas encore eu d'employé, vraiment signé employé. J'avais déjà pas mal de gens, enfin j'avais deux, trois stagiaires qui étaient rémunérés, mais pas en tant qu'employés. Et donc, de là, on s'est dit ok, ça, ça m'a changé un peu la vie de la société, parce que c'était très gros budget, c'était très grosse mise en place.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est plusieurs. marques en un coup ? Oui,

  • Speaker #0

    donc là on avait je dirais au moins 5 marques à gérer et face à un très très gros groupe avec une mise en place qui est très différente de ce qu'on avait l'habitude de faire. C'était un challenge méga intéressant, j'ai appris beaucoup sur moi et puis on est passé, vraiment on était quasiment deux ou trois chez Slurp. Quasiment après presque dix total entre les employés, moi, les stagiaires, les freelances, pour gérer ça plus les autres clients. À ce moment-là aussi, on a décidé de créer le studio en bas, qui est un studio, un espace de création de contenu avec une cuisine qu'on a fait construire, etc. Mais aussi un espace de formation, un espace de dîner, un espace de plein de choses. Et voilà, on a travaillé avec Bell pendant un an et demi, quasiment deux ans, enfin on fait de total quasiment deux ans. Mais après un an et demi, il y a eu la crise de l'énergie qui a vraiment beaucoup impacté les produits, dont les produits laitiers. Et donc du coup, en fait, ça a très fort impacté le prix en interne chez Bell, des budgets qu'ils avaient, etc. Et en fait, moi, ça a été aussi à ce moment-là que je me suis dit que travailler avec une entreprise comme celle-là et gérer une équipe aussi grande que ça, ce n'était pas ce pourquoi je faisais ce que je faisais. C'était très intéressant, en fait. Et comme je le disais, je suis hyper fière de moi d'en être arrivée là. Et c'est un peu ça que je disais tout à l'heure. C'est que j'avais ici un rêve de grandeur, de grande équipe, de travailler avec des super grandes boîtes, des multinationales en soi. Il y avait une certaine fierté de pouvoir faire ça. Et puis en fait, de me dire à ce moment-là, tiens, en fait, est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? Au quotidien, est-ce que je me retrouve là-dedans ?

  • Speaker #1

    De tes valeurs.

  • Speaker #0

    Voilà, et mes valeurs. Et puis même, on va dire, en dehors de mes valeurs, est-ce que je me fais kiffer au quotidien ? Oui, ça c'est vraiment pour moi la base de ce que je fais. Et en fait, j'avais un peu perdu ça. Et à cette époque-là, on avait commencé à travailler avec Bonbon, qui est le bodyguest. que, en fait, justement, avec qui j'avais commencé à échanger pendant le Covid, parce que j'avais mis en avant ce qu'il faisait. Il fallait que lui ou sa femme, je ne sais pas, il gérait plus ou moins le compte à deux, je ne sais plus trop, enfin, son ex-femme. Et donc, il me contacte, il me dit, voilà, on voudrait avoir un rendez-vous avec toi. En plus, je me rappelle, la première fois qu'il me contacte, c'est qu'il m'envoie un mail, il dit, voilà, on essaie de vous appeler plus d'un jour au bureau, et il n'y a personne qui répond. Je devais faire un arrêt cardiaque. Le genre, le téléphone était gros, c'était branché, je ne sais pas ce qui se passait. Et enfin, on revient. la seule fois de ma vie où ce genre de personnes m'appelle le téléphone est débranché je suis vraiment dégoûtée avec eux et à partir de ce moment là je me dis ok ça par contre pour le cours ce client là, parce que à ce moment là je ne faisais plus que la gestion de personnel et de la gestion de clients parce que le client de Bell nous prenait énormément de temps et de gestion on avait tous les budgets aussi parce qu'on payait les influenceurs donc c'était beaucoup de gestion Et que moi, sans la société, c'est la mienne toute seule. Donc, du coup, tout ce genre de choses, il n'y a que moi qui peux faire. Et en fait, tous mes clients social media, ce n'était plus que mon équipe qui gérait et je n'avais presque plus de vue dessus. Et donc, déjà, j'avais eu des retours de certains clients de mode. Là, on est venu chez toi parce que c'est toi. Enfin, parce qu'on a entendu que l'amant, tu avais une vraie valeur ajoutée. Et je commençais à réaliser que quand ce n'était plus moi, il n'y avait plus ça, il n'y avait plus la même chose. Et en dehors de ça, c'est quand je me suis dit qu'en accueillant comme bonbon Christophe Radicast arrive, c'était hyper important pour moi que je superabaisse un maximum. Et du coup, c'est vraiment moi qui gérais beaucoup ceux qui l'ont là dès le départ. Et en étant sur place et en refaisant des photos et en gérant vraiment un compte, je me suis dit, c'est ça qui me fait kiffer. En fait, c'était comme si un truc me tombait sur la tête en me disant, « Oh mais... » « Waouh, qu'est-ce que c'est génial ce que je suis en train de faire ! » Et j'avais complètement oublié, perdu cet amour de ce que je faisais. Et à ce moment-là, tout ça, ça arrivait un peu après cette espèce de petit burn-out que j'ai eu. Et j'ai été prendre un coach pour m'aider à voir un peu comment... Parce que je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait plus... Je n'étais plus totalement d'accord entre moi et ce que je faisais. Et tout ça, ça arrivait plus en même temps que justement que je reste compte pour bonbons et que j'ai été voir ce coach. Et à un moment il m'a dit, tu dois faire le choix aussi de voir qu'est-ce que tu veux, est-ce que tu veux travailler avec des gros groupes et te développer à fond là-dedans, si tu as des clients qui foncent, ou avec des plus petits clients, mais là tu es un peu au milieu des deux, tu fais tout tout seul, tu es en train de tirer sur la corde, mais si tu continues comme ça, ça ne va pas aller. Et donc voilà, et ça, ça arrivait comme je disais un peu aussi en même temps que la crise de l'énergie avec justement Bay qui devait faire des cuts dans leur budget. Il y a un moment, j'ai pris la décision de me dire que je n'allais plus continuer avec eux, parce que c'était une décision très difficile, dans le sens où je me savais que je me mettais vraiment en danger. Je perdais quasiment 70% de mon chiffre d'affaires. Donc, c'était une grosse, grosse décision. Mais je savais que j'allais avoir une liberté au niveau de ce que j'aimais faire et de ce que j'allais pouvoir faire au quotidien qui allait complètement changer. Ça voulait dire aussi que je devais vraiment me séparer de pas mal de personnes dans l'entreprise, parce qu'on n'allait plus pouvoir regarder autant de gens et puis ça n'avait pas l'intérêt.

  • Speaker #1

    Et puis de toute façon, il y avait moins de travail. Il y avait moins de travail,

  • Speaker #0

    donc voilà. Donc tout ça, ça a été vraiment pas mal de changements, mais pour un mieux, entre guillemets. Et puis voilà, donc au fur et à mesure des mois, on a remis un peu tout ça en place. Et en fait, naturellement aussi, ceux qui étaient venus en cours de route travailler chez Slurp pendant cette période belle aussi, c'était travailler avec une grosse équipe, être au bureau tous les jours, avoir un peu ces habitudes-là. Et qu'en fait, avec le changement que j'opérais, on n'allait plus du tout à Marseille. Donc en fait, finalement, tous les gens avec qui je travaillais et avec qui j'avais toujours travaillé sont finalement partis au fur et à mesure. Et donc, je me suis arrivée à la fin de, on est en 2020, avec une équipe qui était quasiment tout parti. Et en fin 2022, j'avais déjà Josiane, qui travaille toujours ici aujourd'hui, qui m'aidait. pour tout ce qui était un peu admin. J'avais quelqu'un qui travaillait full-time ici pour m'aider en admin, parce que je savais qu'on avait beaucoup d'admins avec les gros clients. Et je savais que j'avais besoin de beaucoup moins d'admin, mais j'ai besoin de quelqu'un qui gère un peu la partie papier, parce que j'ai réalisé beaucoup de choses avec le fait de gérer une entreprise, mais il y en a une, c'est que c'est bien qu'on fait les choses dans lesquelles on n'est pas les meilleurs, à des gens pour lesquels c'est le meilleur. Les meilleurs ou très bons. Et donc, Josiane était mon ancienne banquière. Et elle m'a dit, j'adore ce que tu fais. Si un jour tu as besoin de quelqu'un, même pas full time, je serai là. Enfin, j'aimerais bien en tout cas. Et donc, j'ai recontacté à ce moment-là et elle était ravie de revenir. Enfin, de venir travailler ici. Et donc, elle travaille très tard semaine. C'est le minimum qu'on peut avoir un CDI. Ah oui. Voilà. La petite info. Elle fait quasiment deux demi-journées par semaine. Déjà. Donc voilà, elle est arrivée à ce moment-là, mais au moment où tous les autres étaient partis. Et à partir de là, j'ai recréé une nouvelle équipe. Et puis, comme chaque année, fin d'année, je partais un mois à Bali, je prends à chaque fois le temps à ce moment-là de me dire comment j'ai envie d'imaginer la manière, qu'est-ce qu'on peut améliorer dans les idées, qu'est-ce que moi je peux améliorer par rapport à moi, qu'est-ce que je peux améliorer en général par rapport à tout, qu'est-ce qu'on peut apprendre et voir comment on peut. changer les choses. Et à partir de ce moment-là, j'ai imaginé d'avoir des semaines où on travaillait trois jours semaine, du mardi au jeudi, parce que, justement, on avait réduit nos budgets, on avait beaucoup moins de budget de la dernière grève, mais j'avais envie d'avoir, pour voir, comme je disais, les meilleures personnes dans certains aspects de notre travail. Je vous ai dit que j'avais l'aspect admin. J'avais besoin de quelqu'un qui était vraiment... excellent en photo et en vidéo. Je voulais même quelqu'un... Enfin, moi, je me trouve plutôt... Je m'en sors plutôt bien, mais je voulais quelqu'un qui soit encore meilleur que moi, qui ait encore plus d'expérience là-dedans. Donc, voilà. Et quelqu'un aussi, je voulais qu'il puisse faire de la super rédaction. Moi, j'écris bien en anglais, mais je me trouve beaucoup moins douée en français. Et je voulais quelqu'un qui soit, du coup, là, pour vraiment qu'il puisse faire de la rédaction. Après, on fait tous, tous, que ce soit des petites entreprises, c'est ça que j'aime bien aussi. Mais... quelqu'un repasse après je pouvais pas avoir une personne qui faisait tout super bien ça n'existe pas à ma connaissance et en même temps je pouvais pas rendre deux personnes tout le temps ou l'idée de partir sur trois jours de semaine du mardi au jeudi à partir de ce moment là et on est toujours sur le même modèle aujourd'hui qui fonctionne très très bien avec du coup la même équipe quasiment maintenant depuis deux ans Maxime qui fait les photos et les vidéos va faire deux ans à partir de... enfin quand on arrive aujourd'hui là. Et Nora vient de... ça fait maintenant un peu plus d'un an qu'elle fait plus tout ce qui est copywriting. Et on a une équipe qui est... On se retrouve tous assez bien dans ce qu'on fait. On est tous assez... Je pense qu'on a droit à un super bon équilibre. J'ai aussi fait encore un coaching de management parce que manager des gens, c'est encore un travail. Ça m'a donné directement... Mais on retrouve vraiment notre rythme, notre vitesse de croisière et ça se passe très bien. Voilà un peu l'évolution de Slurp.

  • Speaker #1

    C'est passionnant parce que justement, on est à... eu ce recul et cette intelligence de se dire, ok, en fait, on va redéfinir un petit peu les cases et qu'est-ce qui me fait aussi encore kiffer ? Qu'est-ce qui m'appelle aujourd'hui et pas ? Justement, t'aurais pu encore, entre guillemets, pas t'accepter d'autres gros clients et continuer à cette expansion et tout, et t'as réussi à...

  • Speaker #0

    Pour moi, j'ai tellement ce besoin de faire ce que j'aime au quotidien. C'est ça qui me drive, c'est ça qui me rembourse. C'est vraiment comme tu disais, ce n'est pas un aspect que j'ai mentionné, j'aimerais bien quand même un jour épouser, avoir une famille, etc. Mais c'est vrai que moi, mon objectif, depuis toujours, a été vraiment plus professionnel. Et donc, c'est là que je retrouve une grosse partie de ma satisfaction quotidienne. Et donc, si je ne fais pas ce que j'aime, dans ce que j'ai toujours mis en promis comme objectif, on m'a dit. En tout cas, pour la plupart de ma vie, c'est en train de changer, mais ça ne va pas. C'est un truc qui ne correspond pas. Parce que si je n'ai pas de vie, entre guillemets, privée et qu'en même temps, ma vie professionnelle qui prend toute ma vie ne me convient plus, ne me convient pas et que je ne suis pas heureuse là-dedans, alors il n'y a plus rien qui me rend heureuse, en fait. Ça n'a pas de sens. Donc, j'ai eu effectivement une Alors je lui ai passé par des périodes qui n'étaient pas racines, mais j'ai réussi à en prendre conscience. Comme je dis, j'ai vraiment ce souvenir de me retrouver chez Bonbon et travailler avec Christophe, avec qui je m'endors hyper bien aujourd'hui, que vraiment c'était un déclic énorme de dire, mais en fait, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Dans le sens où, qu'est-ce que c'est tous les autres trucs que je suis en train de faire ? Le quotidien, c'est ça en fait. C'est ça, de mon quotidien tout le temps. parce que c'est ça que je veux faire en fait c'est vraiment ça et entre temps en fait justement j'ai réussi à développer 100 milliards de fois plus ces aspects là de mon travail en même temps justement peut-être parfois des trucs en international en réussissant à faire plein d'autres choses du nouveau hyper bien par rapport à plein de choses qui étaient dans partie de mes rêves mais ... beaucoup plus en accord avec ce que j'avais vraiment envie de développer. Et ce qui me faisait vraiment kiffer, en fait. J'ai l'impression aussi,

  • Speaker #1

    quand tu parles, que c'est aussi l'humain qui est derrière le projet que tu as envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    C'est toujours ce que j'explique quand je travaille avec des gens. Moi, je suis quelqu'un de passionné. Je trouve aussi, c'est pour ça, je pense, c'est une des choses qui est très importante et c'est pour ça que j'aime le milieu de l'hospitalité et de l'horeca. C'est que c'est un milieu où, si tu n'es pas passionné, ce n'est pas possible. C'est quasiment pas possible tellement les horaires c'est dur, c'est bizarre, c'est machin. Et donc clairement, étant passionnée par ce que je fais, c'est un bonheur et je suis sur la même longueur d'onde avec des gens passionnés. Et donc du coup c'est là aussi qu'on trouve un émueur dans ce qu'on fait au quotidien. J'ai un souvenir par exemple, de commencer à travailler avec le Toucan et qui en travaille maintenant, Pierre-Henri Boum, et avec Charlotte, et avec qui je m'entendais déjà très bien et qui m'avaient dit... Je pense qu'on va travailler ensemble parce que je sens qu'on a un truc qui pourrait bien fonctionner. Le premier jour du footing, j'étais ultra excitée. On prenait en photo les fruits de mer, on faisait des photos d'hommes malades. Et je me rappelle que j'étais là, oh mon Dieu, ça tombe trop bien, les photos sont trop chouettes. Maxime qui était avec moi aussi en train de prendre des photos, on était tous les deux trop contents. Parce que quand on est là dans un environnement où on fait ce que nous on kiffe le plus faire, et que les gens... qu'on va mettre en valeur, faire ça avec beaucoup d'amour et beaucoup de passion, il n'y a rien de tel.

  • Speaker #1

    Oui, de la magie.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, quand je suis en train de prendre des photos d'un chef ou d'un plat, et que je vois pendant que je prends, que je crée mon contenu, que les photos, et que ça rend hyper bien déjà de ce que je vois, Je suis une diala, c'est trop j'aime bien, ça m'a donné trop bien, je suis trop excitée, je suis trop contente. Et puis après, j'ai tout l'aspect aussi, c'est un aspect plus créatif. Puis après, j'ai tout l'aspect plus stratégique, où je vois aussi tout l'impact de ce qu'on fait chez mon client. Et de nouveau aussi...

  • Speaker #1

    En termes de chiffres, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui, en termes de chiffres, en termes de visibilité, en termes d'impact, parce que moi j'analyse. C'est moi qui fais tous les rapports de mes clients. Et quand je vois en fin de mois que je ne sais pas moi... J'ai 500 clics sur le site internet en un mois, et le clic pour réserver. Je me dis, putain, c'est ça. C'est génial. Je suis trop contente. Je me dis, parce que pendant des années, j'avais au moins de matière, en tout cas, pour pouvoir montrer à mes clients, tiens, voilà, c'est ce que je peux vous apporter. Je sais que je vous apporte quelque chose, j'en suis certaine. Et je peux voir l'impact aussi de ce que les gens en parlent, etc. mais je n'avais pas de moyens chiffrés autant qu'aujourd'hui. Et aujourd'hui, et c'est pour ça d'ailleurs, dans les premières années de mon entreprise, je ne faisais pas de rapport. J'ai commencé il y a deux ans, je pense, parce qu'il y a deux ans, on a commencé à avoir vraiment des statistiques beaucoup plus précises. Et puis il y a deux ans aussi, la manière dont les réseaux sociaux fonctionnent ont complètement changé. On ne se basait plus sur des likes, mais on se basait sur plein d'autres choses. Et tout ce que je faisais qui avait de l'impact, qu'on voyait moins, comme on a vraiment commencé à le voir à ce moment-là, on s'est dit, je vais commencer à montrer à mes clients qu'est-ce que je fais au quotidien. Quand je fais du référencement, quand je mets certains hashtags, quand je vais activer le compte, c'est des trucs que tu ne vois pas à l'œil nu. J'ai dit, il faut que je montre à mes clients, parce que sinon, ils ne voient pas pourquoi ils payent. Donc tout ça fait que oui, effectivement. Quand on parle à des gens qui sont passionnés par ce qu'ils font et que moi, je viens tout autant passionnée par ce que je fais, mais pour les valoriser, clairement, il n'y a pas moyen que ça ne marche pas. Non, non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et toi qui es toujours dans le milieu de la food et de l'horeca et dans les restaurants, les nouvelles adresses, quel mangeuse es-tu ?

  • Speaker #0

    Pour moi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu apprécies encore d'aller au restaurant aussi souvent ? Et est-ce que tu es une mangeuse émotionnelle ? Je suis une mangeuse passionnée,

  • Speaker #0

    je pense que pour le reste, oui. J'adore ce moment où je vais pouvoir... Une des choses qui reste pour moi très très magique quand je vais manger dans un endroit, c'est de pouvoir découvrir un endroit. et de pouvoir le partager avec d'autres gens. Ça, ça reste un truc, c'est un kiff ultime. Quand, voilà, alors à Bruxelles, c'est un peu moins récurrent parce qu'on a beaucoup de choses qui ouvrent. Mais voilà. Et du coup, je fais ça via mes voyages, surtout. Donc, en voyage, là, j'étais à Hong Kong il y a quelques semaines. C'était un kiff, mais énorme de passer ma journée à découvrir des lieux et de pouvoir ensuite les partager. Et je voulais tout partager assez rapidement parce que... Je n'ai pas la même énergie quand je partage tout plus de l'art. À part quand c'est des vraies expériences, un restaurant qui a duré cinq heures, je ne peux pas le partager comme ça en deux temps, en premier moment. Donc ça, je prendrais moins de temps de le faire par la suite. Mais partager mes journées, mes expériences, ce que je vois, ce que je ressens, ce que je goûte, ça par contre, j'adore pouvoir le faire en direct. Et donc, je me rappelle, pendant mes quatre, cinq jours à Hong Kong, partir le matin, je prends de mon appareil photo. Je prenais une partie de photos, je faisais plein de choses, je rentrais à l'hôtel, je retouchais, je partageais sur mes réseaux, je repartais. Et alors comme ça, je retouchais des photos deux fois par jour, pour pouvoir les repartager directement. Et ça, c'était super chouette parce qu'on voit aussi qu'il y a un engouement parce que les gens aiment bien sûr ça aussi. Et le nombre de personnes qui m'ont dit « tiens, maintenant j'ai trop envie d'aller en France » . Ben oui,

  • Speaker #1

    moi je pense que c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Et ça se marquait parce que je me dis, je ne fais pas ça pour ça, mais c'est génial d'avoir ça comme retour, de pouvoir donner envie à d'autres gens de découvrir des choses, des cultures, des cuisines. Ça reste quelque chose que je trouve, qui me plaît en tout cas énormément. Et donc ça, quand je mange et que j'aime bien partager ces moments-là, ça reste un des trucs que je préfère. Maintenant, il y a toujours un énorme plaisir, en tout cas, d'aller manger. Ça reste pour moi mon préféré de la journée. Je l'ai toujours dit, ça m'a toujours fait bourrer. Il y a beaucoup de gens, mais genre, ça va être le matin, dire qu'est-ce que je mange ce midi, qu'est-ce que je mange ce soir. Je me pose directement la question. C'est le highlight de ma journée. Donc, j'ai envie que ce soit déjà fixé. Tu vois que je puisse me dire, OK, je vais look up to mon lunch. Oui, Clairement, ce matin, par exemple, j'ai envoyé un message à ma copine de Gspod en disant « Bonjour Aline, t'es là ce midi parce que je crois que j'ai envie de venir. » Tu vois, et dans le début, c'est mes petits moments et que j'ai...

  • Speaker #1

    C'est de la joie aussi, je crois.

  • Speaker #0

    C'est la joie du plaisir, 100%.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ton voyage à Hong Kong, c'est pas partager ton voyage et ses adresses, mais je trouve que c'est aussi même... partager l'intimité de ces restaurateurs parce que j'ai vu, tu vas dans les cuisines, c'est vraiment même des photos un peu privées comme ça,

  • Speaker #0

    un peu intimes. Ça dépend aussi qu'est-ce qu'on me laisse prendre et partager. Alors pour le coup, à Hong Kong, j'ai été invitée par des restaurateurs qui m'ont dit si tu repasses Hong Kong ou si tu passes par l'Asie, on aimerait vraiment pouvoir t'accueillir. Et ça, ça fait partie aussi d'un truc que j'aime beaucoup dans ce que je fais aujourd'hui, c'est de pouvoir avoir une dimension internationale à ce que je fais. Et donc, là, évidemment, la donne est un peu différente. Après, vraiment, il y a de trop. Il y a des gens avec qui je ne suis pas nécessairement invité et que je vais arriver dans un restaurant, je vais faire des photos, je vais leur parler parce que j'aime bien aussi savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Et eux d'eux-mêmes, ils vont me dire, attends, mais tiens, on va... te partager ça, on va te montrer ça, on va te montrer ça. Et c'est ça qui est chouette. Mais c'est toujours aussi quand on vous laisse l'opportunité de le faire. Je ne voulais jamais m'immiscer moi-même. Je voulais toujours rester dans mon coin. J'ai toujours peur entre guillemets de déranger. Mais par contre, s'il y a des gens qui viennent chez moi en me disant, tiens, j'ai envie de te partager ça, j'ai envie de te montrer ça, j'ai envie de te montrer ça. Alors là, elle est trop.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est quand même... En plus, c'est avec ces gens-là que tu connais certainement le plus. C'est ceux qui... entre guillemets, ouvrent leur cœur.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    à fond. Parce que ça se ressent dans tes photos et dans ce que tu partages. Et du coup, j'ai envie de te demander, est-ce que tu vas faire Bonjour Hong Kong ?

  • Speaker #0

    Non, là maintenant, pour être très honnête, je suis en train de regarder parce que c'est vrai que j'ai très souvent des demandes de mes adresses préférées, peu importe les villes. Je suis beaucoup à Paris aussi, je suis beaucoup à Bali aussi, et je voyage de manière générale pas mal. On a toujours des listes Google, Maps, que je peux partager, mais là je me suis dit, tiens, pourquoi pas en fait préparer quand j'ai vraiment des gens qui viennent à Bruxelles et qui veulent vraiment le top de mes adresses, qu'est-ce que je conseille pour dîner, pour aller boire un café, pourquoi j'aime bien telle adresse, pourquoi il faut aller ici, ou pourquoi il faut aller là. Mais un document PDF en trois pages, plus... Je pense que mon dernier livre, qui était celui de Prends Voir Son Business sur Instagram, qui est basé sur ma formation, a été une grosse base de mon petit burn-out. Donc l'idée de refaire un livre tout de suite n'est pas... Voilà, c'est pas ce qui m'excite le plus. Mais par contre, pouvoir partager et donner une source d'information très personnelle avec vraiment mes bonnes adresses, etc. C'est toujours quelque chose que j'ai toujours aimé. Et puis en fait, finalement, quand je dis « Tiens, tout est sur mon Instagram » , les gens se disent « Il y a trop d'informations, on ne sait pas où aller regarder » . Donc je me suis dit, voilà, ce serait l'idée de faire vraiment quelque chose de petit, que je pourrais vendre quand même, bien à l'aise. Mais à un prix très... genre très bas et comme ça, je pourrais donner accès à plein d'adresses un peu partout. Là, tout de suite, je suis en train de voir comment je peux mettre ça en place. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu ça tout à l'heure d'hier. Voilà. Oui, c'est juste une boutique, je crois,

  • Speaker #0

    avec un mail automatique. Voilà, mais il y a plus que ça du monde, de voir comment on fait. Est-ce qu'on fait un truc qui peut être téléchargé directement, ce que je trouverais vraiment pas mal, ou est-ce qu'il doit être envoyé, et que du coup, le règlement, c'est dans le format PDF. Enfin, je ne sais pas trop. je suis en plein de réflexion c'est toi qui dois voir quelle expérience tu veux donner aussi je crois je suis un peu en train de réfléchir à ça mais c'est vrai que pour une ville comme Hong Kong où j'ai été pendant 4 jours j'ai besoin de plus d'expérience dans la ville pour pouvoir il y a des adresses que j'aime bien pour dire ça c'est quelque chose auquel j'y vais souvent et je peux définir qu'assurément ça m'aide bien par exemple tu vois et donc on en Hong Kong, j'ai même donné plein de petites adresses comme ça, comme je le fais sur Instagram. Mais Paris, qui est une ville aussi, maintenant, je vais beaucoup, et que je connais très bien, j'ai aussi mes adresses un peu récurrentes, et j'ai envie de pouvoir dire, tiens, tu vas à Paris, ça, tu y vas, t'es sûre, tu vas les faire.

  • Speaker #1

    Que d'autres, tu n'as pas la maîtrise.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai moins la maîtrise. Il y a aussi, qui est un peu comme la maison, ça aussi, il faut aussi un endroit où on donne beaucoup. Donc voilà, d'avoir un peu des petits, des mini-guides, faciles d'utilisation. Facile à partager avec vraiment les chouettes petites adresses que je recommande dans les endroits que je connais très bien. Est-ce que tu as reçu cette passion de la gastronomie et de la cuisine en héritage ? Ou c'était plus, comme tu disais tout à l'heure, par les restaurants ? Non,

  • Speaker #1

    mes deux parents aiment beaucoup manger à l'île. Je ne vais pas dire l'aspect gastronomique. Ça, c'est quelque chose qui, pour moi, a vraiment été une découverte beaucoup plus tard dans la vie. C'est-à-dire que j'ai toujours été étonnée par la suite de voir des familles, des parents avec leurs enfants dans des restaurants gastronomiques. C'est quelque chose auquel on n'a pas du tout... ouvert à ça en étant petite mais en ouvert à la restauration vraiment comme tu te disais toujours emmenée au restaurant, j'ai toujours adoré ça, mais c'est vrai que pour moi, du coup et ça c'est une des parties que j'aime beaucoup et c'est d'amener dans ce que je communique et ce que je partage sur les restaurants aussi un peu plus gastro, fine dining c'est que j'ai envie de pouvoir dire à tout le monde que c'est ouvert à tout le monde, ça veut dire que même si mes parents gagnent très bien leur vie là Ils pouvaient tout à fait mettre, je pense, pour eux, de l'argent dans des restaurants. Je n'ai pas du tout été amenée à ça. Et donc, pour moi, ça a toujours été quelque chose qui ne m'était peut-être pas destinée. Et donc, je trouve que c'est un monde tout à fait à part, où il y a de l'excellence, mais aussi justement dans la passion de la cuisine, du partage, de la croissance, et auquel je n'avais pas du tout été amenée à découvrir en étant beaucoup plus jeune. Et que grâce à mes expériences en tant que créatrice de contenu, on a pu commencer à m'inviter à des données, et puis je me suis intéressée. Et donc aujourd'hui, je paye une grosse partie de mes additions au Cimetier Restaurant. Il y en a auxquelles je suis invitée, et à cette fois-ci aussi, évidemment. Mais j'ai aussi aucun souci à payer parce que c'est quelque chose que j'aime beaucoup et que j'ai envie d'encourager, mais que j'ai aussi envie de partager, toujours de manière très accessible. Ça c'est quelque chose qui est très important pour moi. Et du coup, quand je peux travailler avec ce type d'établissement aussi, j'ai envie de pouvoir montrer que ça reste, c'est destiné à tout le monde. Maintenant, il faut en avoir envie de l'apprécier, mettre le budget court. Mais voilà, ça c'était quelque chose d'assez important. Mais voilà, comme je disais, mes parents, ils ont toujours été très aimés à manger, sortir, etc. Et à cuisiner aussi à la maison. Et donc, j'ai toujours été... Je pense que, clairement, ça doit venir en partie de là. Je pense qu'après, moi aussi, c'est quelque chose que j'ai plus développé, peut-être. Mais on avait cet amour de bien manger à la maison.

  • Speaker #0

    C'était grand-mère qui t'a transmis aussi la cuisine ?

  • Speaker #1

    Une de mes grand-mères, oui. Parce que je n'ai jamais bien cuisiné aussi. Elle adorait cuisiner. Mais voilà, une des deux plus.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça symbolise pour toi, le bon et le beau ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, la première chose, c'est que... Dans ce que j'aime, dans tout ce que j'aime au niveau du milieu hospitalité, mais au milieu food, je ne veux dire plus de manière générale, c'est que le bon ne doit pas être beau. Et ça, ce n'est pas important pour moi. On est trop souvent confrontés, aujourd'hui, et surtout dans le milieu de la création de contenu, à montrer un endroit parce qu'il est beau, et du coup, ça donne bon.

  • Speaker #0

    Alors que parfois, pas.

  • Speaker #1

    Et alors que pas du tout, franchement. Et que justement, quand j'ai créé mon guide de Bruxelles, c'était un de mes trucs qui m'excitait le plus, entre guillemets, c'était de trouver des gens qui ne ressentent rien. Et de pouvoir dire, non, mais attends, vous n'êtes pas prêts, à quel point c'est dingue et que c'est drôle. Donc ça, c'est pour moi, effectivement, les comédies, en gros, je rentre dans les trucs, à des moments, je me dis, ok, je teste, je ne sais pas, est-ce que ça va être bon, est-ce que ça ne va pas être bon ? Pour moi, aujourd'hui, on a une culture... De l'esthétisme, vraiment pour moi, un peu lié aux réseaux sociaux, on prend tout en photo, tout doit être pris en photo. Alors que oui, bien sûr, j'aime bien ça et ça fait partie de mon travail, mais je n'ai pas envie de me limiter à ça. Et c'est pour moi, ça c'est quelque chose de tellement important de pouvoir dire, tiens, ça peut justement être pas beau du tout et tellement bon et la surprise, elle est encore meilleure.

  • Speaker #0

    C'est encore plus surprenant. Quand ça ne ressemble à rien et que...

  • Speaker #1

    Voilà, à fond. Et alors là, ça devient vraiment pour moi magique. Et là, ça devient encore plus excitant de le partager. Tu vois ? Oui, ça se fait.

  • Speaker #0

    Et dans cette vie un peu partout et un peu effrénée, quels sont les ingrédients indispensables pour ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Alors, depuis maintenant quelques années, le sport fait partie vraiment intégrante de mon besoin quasi quotidien. Qu'est-ce que j'aurais jamais imaginé pendant des années. Et de différentes manières, j'ai fait beaucoup de yoga, j'ai fait beaucoup d'entraînement plus intensif. J'ai fait un peu de cardio, ça bouge en fonction des années, mais ça fait, je fais du sport, je dirais minimum trois fois par semaine, ça c'est défense. Le fait de m'autoriser et d'assumer le fait de vouloir rester seule, comme je te disais, maintenant avec les années, c'est vraiment quelque chose que j'ai vraiment réellement compris à quel point c'est important pour moi, de voyager seule aussi. Peu importe que je sois en couple ou pas, ça reste quelque chose qui est très très important pour moi. Et alors, de m'écouter, et donc ça c'est un peu contradictoire, c'est que du coup je suis assez sensible à ce que je mange. Donc, de ne pas m'oublier dans l'envie de tout, de manger plein de choses, et de pouvoir aussi faire un peu la balance et de me dire, tiens, là maintenant, c'est être un peu... pas faire attention, parce que ça n'est jamais lié à ça, mais c'est beaucoup plus de dire, tiens, là, maintenant, parfois aussi, on peut arriver au stress. Je vais avoir envie de s'écrire, peut-être un peu plus grave, peut-être un peu plus lourd et réconfortant. Mais tiens, de me dire, tiens, finalement, ça me fait du bien sur le moment, mais sur le long terme, en fait, mon corps, il subit pas bien du tout ça. Je vais latiguer, l'université va dégérer, enfin, voilà. Il y a plein de choses comme ça que j'ai mis en place avec les années. Je peux le dire dans le temps, mais tant, tant, tant de choses, mais... qui sont effectivement liées à cette activité. Et c'est ça qui est un peu contradictoire. Mon activité principale, c'est de manger. Enfin, pas principale, mais une grosse partie. Et pourtant, c'est un truc qui peut vraiment me mettre mal. Parce que j'ai un enfant qui a toujours été sensible. Mais heureusement, j'arrive relativement bien à gérer ça. Mais c'est vrai que c'est quelque chose auquel je ne peux pas ne pas le prendre en compte pour mon bien-être quotidien. Ça, c'est vraiment hyper important. Mon bien-être passe aussi par le bien-être en vente. et nous avons des coups que ça ne va pas être un plaisir du moment, mais que je dois aussi penser à mon bien-être. Une des raisons, par exemple, pour laquelle je mange très souvent un viatique, parce que c'est un viatique pour moi qui est très facile. Je prends autant de plaisir que ça fait du bien. Ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est sûr que notre ventre... En fait, je pense que notre énergie aussi dépend tellement de ce qu'on mange. que justement, à mon avis, en tant que chef d'entreprise, tu ne peux pas déroger à ça, sinon...

  • Speaker #1

    Mais le plus important, au final, ça va être vraiment... Et mon sommeil aussi, c'est vrai que les années sont très importants. Ça, c'est clair. Mais je peux avoir peu de sommeil et de faire du sport et de bien manger, et ça va. Donc, c'est pour ça que le sommeil, ce n'est pas celui que je vais prendre en premier. Le sport va être la priorité pour mon bien de l'être mental et physique parce que... Le sport va me garder, en fait, en général. Il va me donner une énergie pour mes journées. Pas important. J'ai mal mangé même la veille. Si je vais faire une bonne soirée de sport, généralement, ça se calme. Donc, ça reste vraiment la priorité, le premier choix que je me lance aujourd'hui. Même quand je ne vais pas aller pour lui.

  • Speaker #0

    Alors, il faut y passer.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et quel est ton plus grand rêve aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Comme je te l'ai dit tout à l'heure, aujourd'hui, j'ai vraiment ce sentiment de me dire aussi que peu importe comment ma vie va tourner, je dois l'accepter d'être heureuse. C'est vraiment pour moi un truc très... Comme je te dis, j'ai tellement fixé certaines choses qui finalement n'étaient pas ce qui m'apportait le plus de plaisir ou qui m'apportait la plus recénitivité. Je trouve que fixer quelque chose pour après réaliser que ce n'est pas ça, je ne sais pas si j'ai encore envie de fonctionner comme ça. Maintenant, un des objectifs que j'ai envie de concrétiser, ça va être sans doute créer une famille, mais qui n'est pas non plus un objectif qui doit être fait demain. Oui, demain. Mais c'est vraiment quelque chose que j'ai envie de mettre en place. Mais avec aussi ma vision de comment j'ai envie de vivre ma vie et qui ne va pas être manquée. J'ai toujours envie d'être en tant que courriels, j'ai toujours envie de voyager. Pour moi, les yeux ne sont pas incompatibles, mais c'est sans doute une mise en place un peu plus grande de ce qu'on voit la plupart du temps aussi. Donc voilà, ça, clairement, c'est quelque chose, vous voyez, c'est un de mes objectifs. Mais un plus grand rêve, moi, vraiment, comme je dis, si je dois parler d'un rêve, c'est vraiment aussi simple que ça puisse se paraître, comme d'être heureux, de ne pas encore, comme moi, être heureux. Merci. C'était une très belle conversation. Ah oui, je suis ravie !

Description

Dans ce nouvel épisode de Bombo 🍋, j’ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l’agence SlurpCo, gourmande, modeuse et gestionnaire hors pair de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes pour ses clients,  ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre 📖

Petite fille fonceuse qui s’est construite avec détermination et bien décidée à s’appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d’abord avec un client puis des dizaines. Le boum se marque durant le covid période fracassante pour l’horeca. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a insufflé un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d’entreprenariat et de son plaisir pour la nourriture.


Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante 🔥 qui vous nourrira longtemps.

Bonne écoute 🎧


Liens externes ⤵️

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Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de bonbeau, un monde de bon et de beau. Ici, on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et on œuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérice Carnère et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce nouvel épisode de Bombo, j'ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l'agence Slurp, gourmande, modeuse, et gestionnaire hors... père de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes, pour ses clients, ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre. Petite fille fonceuse qui s'est construite à une détermination et bien décidée à s'appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d'abord avec un client, et puis des dizaines, voire des centaines. Le boom se marque durant le Covid, période fracassante pour l'horeca. où Lucie était côte à côte avec ses clients. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a supplié un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d'entrepreneuriat et de son plaisir pour la nourriture. Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante qui vous nourrira longtemps. Bonne écoute ! Bonjour Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Ça va bien. Oui ? Ouais, ça va très bien. Je suis ravie de faire mon premier podcast avec toi. Voilà. Moi aussi.

  • Speaker #0

    Il y a une question que je pose tout le temps à mes invités, parce que je trouve qu'elle est... Je sais pas, je trouve qu'elle révèle quand même beaucoup sur nous. C'est quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Quelle petite fille j'étais ? J'ai été différents types de petites filles. J'étais une petite fille qui n'était pas très bien dans sa peau au tout début. C'est une histoire que maintenant j'ai plus de mal à raconter, mais on m'a donné un prénom de garçon quand je suis née, en se disant que c'était plus facile dans la vie d'être un garçon. C'était une croyance de ma maman, sur laquelle elle a travaillé par la suite. Et donc à 7 ans, de ma propre décision, j'ai décidé de changer de prénom et de m'appeler Lucie. Voilà, donc c'était déjà en tant que petite fille, il y avait déjà un petit bagage derrière, et déjà un sacré caractère, on va dire, parce que je pense que même encore aujourd'hui... Je me dis, tiens, à 7 ans d'avoir pris cette décision et d'avoir parlé à mes parents et qu'on est continué dans la direction, qu'ils m'ont écoutée. J'étais très sûre de moi à l'époque. C'est un des trucs dont je me rappelle encore aujourd'hui. Même si j'étais très jeune, d'être très sûre d'avoir pris cette décision. Et du coup, je n'ai pas changé d'avis depuis. Donc, c'était que j'étais déjà assez décidée, bien décidée, on va dire. Donc, je pense que les années qui ont précédé ça, j'étais pas mal, j'étais pas hyper bien dans ma peau. Je pense que c'est un peu... Puis il y a eu encore quelques années après ça où je me rappelle pas être facilement comprise. Et ça, c'est quelque chose qui a peut-être encore suivi par la suite. J'ai réalisé que très récemment que j'ai des manières de fonctionner qui sont très propres à moi et à certaines personnes. Mais j'ai très vite tendance à m'isoler. et pas avoir facile à me mettre dans un groupe. Donc, en tant que petite fille, quand tu es beaucoup avec tes groupes, ce n'est pas toujours facile. Mais pas que c'était nécessairement que ça arrivait à chaque fois. Mais il y a eu des moments où c'était vraiment... J'ai besoin d'être très entourée tout autant que j'ai besoin d'avoir vraiment des moments d'isolement. Et ça, c'est encore aujourd'hui. Mais donc, en tant qu'enfant, quand tu ne sais pas trop ce qui se passe dans ta tête et tes besoins, ce n'était pas toujours facile à vivre si je devais vivre en communauté. Donc voilà, en tant que petite fille, il y a eu des moments où j'ai toujours été très solaire et très souriante. Et donc ça, je pense que c'est quelque chose qui me correspond et me représente depuis toujours. Mais toujours avec cette dualité où il y avait des moments où j'avais vraiment besoin de m'isoler et d'être seule dans mon coin. Et est-ce que j'ai des rêves ? J'ai eu beaucoup de rêves qui étaient très liés à ma réussite professionnelle. J'ai toujours pris mon papa comme exemple et c'était vraiment pendant des années j'ai vraiment poussé à atteindre mes objectifs professionnels au maximum.

  • Speaker #0

    Déjà aux études ?

  • Speaker #1

    Toujours. En fait, toujours, toujours. J'ai toujours eu vraiment des idées précises dans ma tête de ce que je voulais. Quand j'étais très jeune, je voulais partir aux États-Unis en tant qu'étudiante d'échange, ce que j'ai fait. Après, quand j'ai découvert le marketing aux États-Unis, je me suis dit « Ok, je vais étudier le marketing » . J'ai toujours su que je voulais avoir ma propre société. Puis, je rêvais d'avoir une relativement grosse société, beaucoup d'employés, et d'avoir un certain type de réussite qui était établi dans ma tête. Jusqu'au jour où, il y a quelques années, j'ai eu une espèce de burn-out, pas complet, mais je suis arrivée juste à la limite où ça aurait pu être, je pense, beaucoup plus grave. Et puis là, tout s'est vachement remis en question. Je me suis beaucoup remise en question, j'ai beaucoup travaillé sur moi. Et du coup, tous les rêves que je m'étais toujours fixés, du coup, c'était un peu écroulé parce que j'ai réalisé qu'au fil des années, j'avais atteint pas mal de rêves. mais qu'il y avait toujours le suivant qui devait du coup se renchérir et que du coup il n'y avait jamais ce côté où je prenais conscience de me dire ah mais c'est super, j'ai déjà fait ça et de ce côté un peu où on peut être fière de soi, de dire j'ai déjà fait ça, mais il fallait toujours aller plus loin et et donc du coup c'est quelque chose qui a été un peu très lourd pendant un moment de me dire toujours que je devais aller plus, plus, plus et donc j'ai vraiment remis à plein de choses à plat. J'ai complètement changé ma manière de travailler, mon équipe. Voilà, comme je faisais tout à l'heure, on travaille du mardi au jeudi. Le lundi, généralement, je suis toute seule en pyjama à la maison. Tu vois ? J'ai toujours des objectifs. Je pense que j'ai un rêve de manière générale. C'est très basique, mais d'être heureuse de manière, par rapport à tout, ce que j'entreprends dans ma vie. C'est pas mal. ce qui est déjà pas mal et ce qui est pas extrêmement facile à atteindre au quotidien mais voilà et j'ai plus autant d'avoir ce besoin en fait de me mettre des rêves qui devenaient des objectifs qui prenaient du coup peut-être un drive interne que j'ai toujours par rapport à tout ce que je fais mais j'ai un peu moins ça qu'avant parce que j'ai réalisé que finalement à chaque fois me mettre des rêves et des objectifs ... Finalement, dès quand je les atteignais, je ne faisais que fixer le prochain. Sans prendre le temps d'apprécier en fait. Là où tu étais déjà. Où tu étais déjà. Et donc, ce que j'ai fait avant, il y a quelques années, je le sais, mais en fait, tout ce que j'ai fait, c'est déjà pas mal. Et donc, je vais apprécier ça déjà et prendre le temps d'apprécier ça. Et puis, peut-être que j'aurai d'autres objectifs, d'autres rêves que j'aurai envie d'atteindre. Mais là, pour le moment, c'est vraiment le fait de me dire que tout ce qui vient est très bien. Et d'apprécier la vie telle qu'elle est et de me dire que j'ai envie d'être heureuse. Voilà.

  • Speaker #0

    Et tu penses que ça t'appartient, cette quête d'objectifs tout au long supérieur ? Ou c'est plus quelque chose que tu as...

  • Speaker #1

    Non, je pense que ça m'appartient. Je pense que j'avais pas mal de choses que moi, j'avais envie de me prouver et que j'avais envie de prouver aux autres. Comme je disais, je pense que j'ai... Alors, j'ai toujours été un peu la fille, la fille un peu peut-être faux-folle, qui s'est toujours un peu habillée différemment, qui rigole beaucoup. Et donc, du coup, c'est vraiment parce que j'en parlais avec ma soeur il n'y a pas longtemps, qu'on va peut-être moins prendre au sérieux et qu'on va peut-être moins se dire, ah ben tiens, elle, elle peut achever certaines choses. Oui, oui, oui. Voilà. Est-ce qu'elle peut vraiment être, je suis dans l'entreprise, est-ce qu'elle peut attendre tous ces trucs-là ? et donc je pense que moi j'avais vraiment besoin de prouver à moi-même et aux autres que j'étais capable qu'aujourd'hui j'ai plus du tout ce besoin-là alors évidemment j'aime bien être fière de moi et j'aime bien qu'on soit fière de moi ça ne changera pas mais j'ai pas autant ce besoin de cette quête de reconnaissance que j'ai pu avoir pendant longtemps parce que comme je disais à partir du moment où j'avais la reconnaissance des autres je ne réalisais même plus c'est la mienne mais je pense que si c'est important d'avoir aussi une certaine reconnaissance en tout cas sur mon maison et de le reconnaître ce que j'ai appris à faire aussi mais que voilà c'est ça qui était dingue c'est qu'à partir d'un moment en fait j'ai réalisé même plus justement qu'il y avait cette reconnaissance des gens parce que j'étais tellement dans ma tête à me fixer les prochains objectifs quoi donc voilà

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui tu es dans la food ? Quel a été ton parcours jusqu'à Slurp ? Et comment tu es arrivée à monter ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai toujours aimé manger. Ça, c'est quelque chose qui fait partie en termes de moi, que je sais qu'on m'a déjà rappelée. De manière, ma mère, elle m'a déjà dit qu'elle était inquiète. Annéan, j'étais petite et je me disais, j'ai faim tout le temps. C'est vrai que j'avais faim tout le temps, j'avais juste tout le temps envie de manger. Voilà. Et pouvant avoir des gens de ma famille qui, peut-être, ont un peu de problèmes de poids, ma mère était un peu inquiète. Et ça a toujours été aussi un espèce de réconfort d'aller vers ça, si ça n'allait pas. Voilà. Donc ça, c'est une première chose. C'est vraiment toujours quelque chose qui m'a plu. C'est vrai marrant parce que j'ai ce souvenir de m'y manger depuis toujours, mais je n'ai pas le souvenir... qu'on m'a pu me rappeler de me dire tiens t'aimes bien venir en cuisine voir ce qu'il se passe que ce soit dans les restaurants que ce soit à la maison voilà je m'ai bien aidé mes parents à cuisiner je pense mais voilà et donc je pense que c'est quelque chose qui de manière générale toujours fait partie de moi j'adore aller au restaurant ça c'est aussi quelque chose qui voilà quand on était petit bon ben on vivait mais oui j'ai grandi je vis au châtelain donc les ans puis toujours on a sorti un peu le précédent pendant un an mais De mes 0 à mes 8 ans, j'ai grandi au Washington et on a toujours été dans un quartier avec beaucoup de restaurants. Quand j'étais petite, tous les vendredis, on allait au restaurant en famille. C'était vraiment un truc, voilà. Et j'ai toujours adoré ça. C'était vraiment un truc que j'adorais et que je me suis fait la rêver. Pour moi, c'était quelque chose que tout le monde adorait. Et j'ai pas réalisé, jusqu'à ce que je sois un peu plus âgée, où j'ai réalisé qu'il y avait d'autres enfants qui n'y venaient pas. pas aller au restaurant. Et j'étais là, mais en fait, moi, je pensais que c'était évident que tout le monde adorait ça. Et en fait, c'était peut-être quelque chose qui était déjà très lié à moi. Donc voilà, ça, je me rappelle effectivement que depuis toujours, c'est quelque chose que j'adore. C'était vraiment le fait de se dire « J'ai tout ce qu'on veut, quoi ! » « Il y a un choix ! » « On peut choisir ! » C'est un truc de fou. Voilà. Donc ça, ouais, depuis toujours. Et puis quand j'en suis arrivée là, Donc, j'ai... Moi, j'ai étudié le marketing. C'était ma première étape. Quand j'étais plus jeune, on va dire 16, 15, 16 ans, je ne sais pas, il y avait les premiers blogs, mais qui étaient un peu les choses que tu partages avec tes copains. Voilà. Et puis, je suis partie aux États-Unis. J'ai créé un blog sur ma vie aux États-Unis. J'étais partie en tant que client d'échange. Et ce blog avait commencé d'avoir pas mal de gens qui le suivaient. Puis, je suis rentrée. Et j'aimais vraiment toujours tout ce qui était lié à vraiment cet univers-là. Je suis rentrée, j'ai fait mes études de marketing. Et puis, j'ai découvert les blogs, mais qui n'étaient plus du coup uniquement sur le fait de partager tellement avec des copines, mais qui étaient un endroit pour partager ta passion. Et moi, en grandissant, même si tout ce qui était lié à la nourriture était vraiment quelque chose qui faisait partie intégrante de moi, pour moi, ce n'était pas ma passion première. Ma passion première, c'est la mode. pendant très très longtemps. Et donc moi, à la base, quand je fais mes études de marketing, c'était après pour évoluer dans la mode. Et là, du coup, j'ai commencé à découvrir et à suivre des blogs de mode, mais qui n'étaient pas du tout en Belgique. C'était au début, c'était à Paris, aux Etats-Unis. Les premiers blogs. Les premiers blogs. Et j'adorais ça. Et puis, j'avais ma troisième année d'études qui arrivait et je me suis dit, mais en fait, Ça pourrait être trop bien de prendre des magasins et de pouvoir leur proposer qu'on fasse des collaborations avec des blogueurs. Ce qui est aujourd'hui le marketing d'aujourd'hui avec les influenceurs, avec tout ça, les créateurs de contenu. Mais à l'époque, ça n'existait pas, puisque déjà, il y avait, je ne sais pas moi, chez la 30blog, en tout cas, c'est peut-être plus, mais c'était vraiment, vraiment tout au début. Et donc, j'avais eu envie de développer ça. Je suis partie à Paris pour développer ça pour un site de vente en ligne. Ça ne s'est pas fait. Et je suis rentrée à Bruxelles et j'ai travaillé pour un magasin qui s'appelle Lady Dandy, où j'ai fait mon stage. Enfin, je ne travaillais pas, je faisais mon stage chez elle. Et elle m'avait dit, tu as carte blanche pour faire ce que tu veux. Au niveau de la communication, have fun.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc, elle m'a dit, je n'ai pas de budget, tu fais ce que tu veux. Et donc, j'ai créé un blog et on a commencé à trouver quelques blogueuses qui existaient en Belgique à l'époque. Et on a un peu démarré comme ça. Et donc là, j'ai géré ce blog-là. Et puis en terminant mon stage et en terminant mes études, je me suis dit, bon, je vais peut-être lancer mon propre blog. Je ne le faisais pas avant. J'en avais créé un tout petit, un peu sur la mode, pendant mes études. Mais c'était tellement difficile à assumer parce que c'était tellement quelque chose qui n'était pas... encore accepté de... enfin voilà il y a personne qui le faisait à l'époque. Tu ne l'essayais pas ? Non, je n'avais dit à personne, je ne soumets pas du tout et puis un jour la question me dit je suis tombée sur une photo de toi sur un site et j'étais là Oh mon dieu, je ne l'assume pas du tout. Donc voilà, j'avais un peu mis ça de côté mais le concept m'intéressait énormément. Et tout ce qu'on pouvait faire au niveau du marketing autour évidemment. Et donc... Donc j'ai travaillé pour Lady Dandy, on a développé ça au niveau de mon sage et j'ai adoré. Et on avait commencé à prendre des photos, comme je disais, avec des blogueuses, ou parfois pas des blogueuses mais mes copines, et on postait ou sur le blog ou sur la page Facebook, et pas encore Instagram. Et donc ça c'était en fait les prémices de ce que je fais aujourd'hui, mais sans savoir que je faisais un album de bruitier qui allait faire ma carrière et puis qu'aujourd'hui plein de gens feraient. C'est vraiment, en fait, j'essaye de trouver des solutions pour communiquer autour de moi. Et donc, voilà, je suis sortie de mes études, j'ai lancé mon blog. Et de là, mon copain d'époque avait un site qui permet de référencer les commerces qu'il y avait à Bruxelles. Et donc, il m'a vraiment aussi un peu motivée à aller, parce que moi, j'étais vraiment liée à la mode. J'adorais manger, mais donc il y avait plein d'endroits de Bruxelles que je n'avais pas nécessairement. Et à me dire, tiens, on va découvrir ci, on va découvrir ça. C'est des trucs comme des restaurants. Enfin, voilà. Genre, je me rappelle qu'on allait manger des sandwiches au Suisse, alors que, genre, de ma vie, je n'avais jamais été, parce que ce n'est pas un sport. J'allais dans le centre, mais pas régulièrement. Et voilà. Et donc, ça, ça m'a un peu déjà ouverte à me dire, tiens, je vais aller dans des quartiers dans lesquels je ne vais pas nécessairement. Je vais aller découvrir des lieux.

  • Speaker #0

    Et des nouveaux restaurants.

  • Speaker #1

    Des nouveaux restaurants, etc. Et donc, en continuant mon blog, je continue à partager des lieux comme ça. Et puis, quelques années plus tard, j'ai eu l'envie de créer un guide de Bruxelles avec mes bonnes adresses, parce que ma femme se les partageait sur les réseaux sociaux. On me demandait souvent mes bonnes adresses. Je me disais, tiens, pourquoi pas faire un guide de Bruxelles ? Il n'y en a pas beaucoup. Et qui ne parle pas seulement de nourriture. Bon, c'était la majorité de mes adresses. Mais c'était aussi des hôtels, des magasins. Et donc, j'ai investi autant... tout éditer un guide sur Bruxelles qui s'appelait Bonjour Bruxelles et il disait c'est l'enfer ailleurs en soit et donc en commençant à lire et en fait du coup j'ai tout le temps à la salle je faisais des photos et en même temps j'étais un peu en train de développer mon activité de community manager dans

  • Speaker #0

    la mode encore ?

  • Speaker #1

    et à la base c'est ça j'ai ouvert à tout et en fait au tout début j'ai voulu me lancer j'ai fait d'autres choses après enfin entre temps et puis J'ai été serveuse dans une boîte de nuit pendant des années, donc j'avais toujours eu aussi ce lien avec la restauration, l'hospitalité, l'horeca, pendant très longtemps. Et donc, j'avais des amis qui travaillaient au détournil. Ils n'avaient pas encore été repris par le propriétaire de ville, qui avait son ancien propriétaire. Et à l'époque, ça n'allait pas super bien. Et je me rappelle leur avoir dit, tiens, si vous voulez bien... J'ai besoin un peu de faire quelque chose qui m'excite un peu là, parce que le travail que j'avais à l'époque, ça n'allait pas trop. Laissez-moi m'occuper du compte Instagram et on va voir. En fait, ça ne vous coûte rien. Moi, je t'en prie beaucoup et puis on voit. Et donc là, les actes, c'était hôtel, restaurant, bar. Pas mal. Voilà, pas mal. Et du coup, j'ai adoré. Et alors, ce qui était génial, c'est que j'ai commencé vraiment à m'en occuper à fond. Et puis, en fait, on a vu les résultats sur le compte et puis sur place. C'était en fait, il y a un truc là, il y a un truc. Peut-être que mon idée de faire ça, un job, entre guillemets, ça peut vraiment avoir de l'impact. Mais c'était encore il y a longtemps et c'était encore compliqué d'imaginer qu'on pouvait être payé pour ça. C'était en quelle année ? Ça, c'était... Je te dirais 2016.

  • Speaker #0

    Il y a plus ou moins une petite dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Une petite dizaine d'années. 2016 ou 2017 peut-être. Et puis, les choses ont avancé. J'ai perdu mon autre job. Et alors, c'est très personnel, mais j'avais une maman aux Etats-Unis qui était ma mère d'accueil et qui était vraiment très proche à mon cœur et qui avait toujours très très fort cœur en moi. Et pendant des années, justement, je ne faisais pas grand-chose. Je travaillais en tant que serviteur de mode de nuit, je faisais beaucoup la fête. Et malgré ça, elle m'a toujours dit, je sais que tu as fait un des choses incroyables de ta vie, mais là, ça n'a pas l'air d'être. Le top, ce qui se passe pour le roman, tout ce que je vois, c'est que tu sors et que tu fumes des clopes et que tu bois. C'était pas dingue, effectivement. Et je me rappelle, je perds mon job, ce qui était très dur à vivre parce que c'est la première fois que je me faisais virer. Mais en même temps, je n'aimais pas du tout ce que je faisais vraiment. Et ça a été un peu comme une délivrance. Et genre quelques jours plus tard, donc tu sais, quand tu es viré, tu touches un peu d'argent, parce que je n'avais pas beaucoup d'argent à l'époque. Je touche un peu d'argent du fait d'être viril, et puis en quelques jours, j'apprends que ma mère d'accueil est très très mal à l'hôpital. Et qu'on me dit, si ça se trouve, elle peut y passer d'un jour à l'autre. Et je réfléchis pas, je prends des billets. J'ai l'argent en fait, je viens de toucher de l'argent, je prends des billets, j'y vais, je vais l'avoir. Et c'était vraiment, c'était très dur, mais en même temps, ça m'a fait beaucoup de bien, ça m'a un peu recentrée. Et en fait, je suis rentrée à Bruxelles et elle est morte le lendemain de mon retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment...

  • Speaker #1

    Oui, et là déjà, je me rappelle, je suis aux États-Unis et je vais dans des librairies et je vais retrouver des livres sur les réseaux sociaux en me disant, là maintenant, c'est bon. Et je me suis dit que je lui devais, d'une certaine manière, de me poutre un coup de pied au cul et de ne pas avoir peur et de me lancer parce que si elle croyait en moi, c'est que c'était possible pour elle. et que voilà et donc ça a été vraiment un peu le truc déclencheur donc je suis rentrée et là je me suis donnée à fond et j'ai plus jamais arrêté en fait après ça et ouais et donc du coup ouais c'était après ça comme je dis donc j'avais eu ce client qui était au détourneau qui était pas vraiment clair mais voilà et puis j'ai commencé à me mettre à fond je touchais le chômage donc j'étais un peu en sécurité quand même et Et puis je travaillais, je suivais dans le quartier, j'étais jatelaine, et puis tous les jours j'allais chez queux 28. Travailler depuis chez eux. Ils avaient ouvert pas longtemps avant. Et puis à partir d'un moment, je commence à leur expliquer ce que je fais, et puis ils m'ont dit « bon, si tu veux, tu peux reprendre nos réseaux » . Alors que ça a été mes vrais premiers clients. Et je travaille encore aujourd'hui avec eux quand ils ont des lancements, quand on doit développer certaines choses. Ils ont repris une partie grosse partie de leur communication interne puisque depuis, ils se sont beaucoup développés aussi. Mais c'est vraiment devenu des amis avec le temps. Et voilà. Et donc, ça, ça a été vraiment la première étape. Et puis, au fur et à mesure, j'ai trouvé d'autres clients. Et puis, ça faisait bouche à oreille. Et en fait, tout au début, je m'étais dit, je vais prendre de tout comme client. Et puis, très vite, j'ai réalisé que moi, quand je gérais seule ce que je faisais, j'étais la meilleure dans le secteur de l'horeca. Pour faire une comparaison, aujourd'hui, je ne suis plus seule à gérer ce qu'on fait. Et donc, du coup, on a la capacité de pouvoir prendre des clients. Parce que développer une stratégie de diffusion sur les réseaux sociaux, peu importe quel type de secteur, pour moi, ça m'excite de manière générale. Donc, on est fait pour tous les types de secteurs. C'est vrai que quand j'étais seule, c'était vraiment au secteur de l'horeca que ça fonctionnait. Il fallait que ça apparaisse à ses tripes post. Oui, Et aujourd'hui, même peu importe qui nous contacte, la première chose que je fais, c'est que j'en parle avec mon équipe. Et je dis, OK, est-ce que le projet vous parle ? Est-ce que ça vous botte ? Si ce n'est pas le cas, moi, ça ne me dérange pas de refuser la personne, le client. On peut se le permettre aujourd'hui, mais c'est hyper important pour moi que vous soyez en accord avec les clients que je prends. Parce qu'il n'y a pas que moi qui travaille dessus, on travaille tous dessus. Donc ça, c'est vraiment là. Et donc voilà, ça, c'était un peu le début de ce leurre. Et puis, alors je ne sais pas où je vais m'arrêter parce qu'on a eu après une très, très bonne évolution. Il y a eu plein de choses avec Deo et Neva. Là, c'était en tout cas, comment j'en suis arrivée à Slurp, c'était ça. Les premiers clients ont démarré comme ça. Et puis du coup, comme j'étais seule et que vraiment axée vers l'horeca, je me suis dit, OK, je vais trouver un nom anglais. Et j'ai trouvé avec la fille de ma mère d'accueil aux États-Unis. Voilà, j'étais aux États-Unis à ce moment-là. Un bon clin d'œil. c'était il y a 6 ans aujourd'hui je passe mon mois d'août et je suis rentrée et en septembre j'ai lancé Slurp officiellement c'était 2 mois plus tard mais voilà et on était déjà dans ces bureaux ici.

  • Speaker #0

    Et tu étais toute seule ou tu as engagé direct ?

  • Speaker #1

    J'étais toute seule j'ai eu pas mal de stagiaires pendant des années j'ai eu quelqu'un que j'apprécie beaucoup et que encore aujourd'hui c'est vraiment quelqu'un qui est très important pour moi qui s'appelle Emma ... et qui était stagiaire, mais qui était stagiaire améliorée aussi pendant plusieurs années, et qui a démarré Slurp et qui est resté pendant vraiment les quatre premières années avec moi, et puis on a eu d'autres personnes qui tournaient. Et puis les premiers employés sont vraiment arrivés. Post-Covid. Puisque nous, c'est là que la société a vraiment changé du tout au tout.

  • Speaker #0

    Tu veux bien nous en parler ?

  • Speaker #1

    Du coup, on va dire que je me suis lancée fin 2018. Moi, j'ai eu vraiment une grosse année avant Covid. Avec des hauts et des bas, on a commencé. On a eu pas mal de clients assez rapidement. On était avec des mutuos aussi qui étaient très différents d'aujourd'hui. Mais ça allait relativement bien. Et puis je me rappelle, on arrive fin 2019, donc plus ou moins un an après la création de la société, on perd quelques clients. Je pars en vacances, parce que je pars toujours fin d'année. Et là je me dis, ok, il y a deux ou trois choses que je dois remettre un peu pour aider au développement de ma société. Et une des choses c'était de... Je donnais déjà des formations, je donnais des formations depuis le tout début de ma... ma société, parce que pour moi, je n'aime pas pouvoir dire à quelqu'un qui a envie de réseaux sociaux et d'aider ou de se développer, que parce que nos prix sont trop chers, entre guillemets, parce qu'ils viennent de se lancer ou parce qu'ils ont envie d'y aller eux-mêmes dans les réseaux sociaux, je ne peux pas les aider du tout. Et donc, du coup, l'idée, c'était très vite de me dire tiens, je vais voir comment ce que moi j'applique au quotidien, je vais pouvoir aider à d'autres gens à le faire pour qu'en fait, ils peuvent gérer eux-mêmes. Je ne m'étais jamais imaginé donner des formations, donner des cours, quoi que ce soit. Mais voilà, je me suis dit, je vais voir comment je peux faire ça. Et puis donc, j'avais donné une première formation, mais mes prix étaient déjà relativement élevés, puisque moi, je m'imaginais que voilà, vu mes prix mensuels, je ne pouvais pas donner non plus tout mon savoir entre les mêmes, donc rien du tout. Donc, voilà. Et puis à ce moment-là, je me suis dit, tiens, j'avais donné une ou deux fois une partie de ma formation au L'Actif Forum. Et là, il y a des gens qui sont venus me voir en disant « Ok, j'avais déjà voulu suivre ta formation, mais c'était cher. » Et je ne savais pas à quoi m'attendre. Alors que là, en fait, j'ai en dessous une heure. C'est incroyable. J'ai appris, mais beaucoup plus que ce que j'imaginais. Tu donnes des trucs super pertinents, etc. Et là, je me suis dit « Ok, en fait, je dois avoir un truc d'appel. » Et donc, j'ai repensé complètement les formations. Je les ai faites en plusieurs niveaux. Voilà. Et là, il y a... Et c'est comme ça que j'ai commencé l'année 2020. Et puis, je me rappelle, la situation financière de ma société n'était pas dingue. Et je gagne un séjour à Bali, qui est vraiment aussi mon endroit très cher, auquel moi je me ressource à fond et qui me permet aussi d'avoir un bon équilibre. Et je gagne un nouvel hôtel qui fait du yoga, une retraite de yoga, un truc de fou qui vaut super cher. Et je me dis, je vais y aller. Et mes parents sont là, mais putain, Lucie, ta situation financière n'est pas dingue. C'est vraiment le pire moment pour y aller. C'est vraiment pas malin. J'étais partie quasiment trois semaines en janvier. Je restais deux semaines et je repartais. Parce que c'était à ce moment-là que je t'ai invitée. Enfin, que je gagnais le coup. Je me suis dit, je sens que je dois le faire. Donc, je pars. Même si je me dis que je me mets un peu en difficulté financièrement, mais je le fais. Puis à ce moment-là, je n'avais pas d'employé vraiment. Je pars et en fait, c'est à ce moment-là que le Covid démarre. Et en fait, du coup, ça m'a aussi permis de partir avant tout.

  • Speaker #0

    C'était en janvier ?

  • Speaker #1

    C'était en février.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, je me rappelle, je suis partie avec KT Airlines, qui passe par Hong Kong. Et donc, je passais par la Chine. Mes avions retour étaient tous annulés. Enfin, j'ai finalement réussi à en avoir, mais voilà. Et j'étais rentrée vraiment fin février. Donc, deux, trois semaines avant le bord des... Oui, parce qu'en Chine, ça se développait déjà. D'où l'annulation de la plupart des vols. Mais du coup, j'ai pu faire ça avant que tout démarre. Et donc, ça m'a quand même permis d'avoir un peu soufflé avant tout ça. Et j'en suis encore très contente d'avoir pris cette décision. Et puis, je suis rentrée, donc le Covid a démarré. Et en fait, déjà là, j'avais prévu une formation destinée à ce moment-là. co-restaurateur. Fin mars. Le Covid tombe. Moi, première réaction, alors, très... Moi, je suis toujours dans la manière de réfléchir, même avec mon équipe, c'est qu'il n'y a pas de problème, il n'y a qu'il y a des solutions. Donc, en fait, tout tombe. On apprend la nouvelle que les restants doivent faire mieux. La première chose que je fais, c'est que je revois en mai là tous mes clés. Le soir, même, devant la télé, en apprenant ça, j'écoutais « Voilà, je suis là. » Peu importe ce qui se passe, je suis là. Si vous voulez commencer à démarrer... du thé que oui. Mais quoi que ce soit en place, n'hésitez pas à m'appeler. Je serai disponible pour vous.

  • Speaker #0

    Et très vite, j'en ai aussi, on annule toute facturation. Parce que si, enfin, très rapidement après, je pense que ce n'est peut-être pas le premier soir, mais quand on voit qu'eux ne peuvent plus avoir de rentrée, on ne sait pas les aides qu'il va pouvoir y avoir. Moi, je voulais vraiment me dire que je ne voulais pas qu'ils aient un stress supplémentaire par rapport à moi, mais que ça n'allait pas empêcher que je n'allais pas pouvoir les aider.

  • Speaker #1

    C'était une vraie relation. Voilà.

  • Speaker #0

    Et mes clients, encore certains de l'époque, sont encore mes clients aujourd'hui. Et puis, on a toujours gardé des bons liens. Et avec beaucoup, c'est des liens aussi très naturels. Ce n'est pas nécessairement un lien client-soziologique. En tout cas, ce n'est pas comme ça que j'ai envie d'imaginer. Et donc, très vite, je me dis OK, on va faire ça. Et puis, j'avais la formation qui était prévue. Donc, je ne sais pas, je commence à avoir plein de temps qui s'en suivent parce que j'ai dit bon, on va garder la formation. Je crois qu'elle était censée être en présentiel. Je ne sais plus encore exactement. Mais j'ai dit voilà on va la passer en digital et donc voilà, et j'ouvre les places. Il y avait déjà une partie des places qui était prise, donc là je me rends compte que ça va avoir plein de places qui sont prises. Et puis là je me dis bon ben, j'ai pas envie de pouvoir aider uniquement les restaurants, parce que là tout le monde est dans la merde. Donc comme je viens de développer ma formation en niveau rendez-vous, ben je vais donner un ou deux niveaux gratuitement. Et j'ouvre les places. Et là en fait, explosion de... de participation, je commence à avoir planifié une autre formation la semaine suivante, et puis une autre la semaine suivante, et puis tout est rempli 2-3 semaines à l'avance, donc je commence à faire d'autres dates, enfin voilà. Et je vois que les gens sont contents, je vois que ça a de l'impact, je vois que ça peut les aider. Et voilà, et donc ça, ça a été vraiment aussi un gros... Et puis moi, on m'a... Première réaction vraiment à cette époque-là, je n'avais pas spécialement peur pour moi, mais je voyais vraiment qu'il y avait un impact pour les business. Donc j'ai aussi commencé à annoncer sur mes réseaux quels restaurants mettaient en place des takeaways, qui faisaient quoi. Et donc en fait, même avec des restaurants que je ne connaissais pas, j'ai scruté les réseaux sociaux et je regardais et je demandais comment on voit. Et donc je faisais des visuels, des maps, des trucs. Mais donc ce qui m'a permis aussi de rentrer en contact avec pas mal de restaurants que je ne connaissais pas non plus. Ce n'était pas l'intérêt de base, mais c'est chouette parce qu'il y avait un côté où je me suis dit, je peux aider avec ma visibilité, avec des gens qui sont très axés aussi sur la restauration. Puisque c'est aussi, comme je dis, depuis quelques années, vraiment ce sur quoi je me focusse. J'avais pas mal de gens qui me suivaient pour ça. Et puis, c'était vraiment très cool. Et donc, à partir de ce moment-là, nous, on a vraiment fait un bout parce que les formations, du coup... Je donnais la 1 et la 2 gratuites. Et puis, j'ai quand même eu des gens qui m'ont dit, si on reçoit Blast.org, comment ? Là, je fais payer un peu quand même. Mais j'ai commencé à vendre les premières formations depuis le tout début. Et puis de là, tout s'est vraiment goupillé à partir de là. On est sortis du premier confinement. On a commencé à avoir des demandes de nouveaux clients. Plus de demandes de formation, des formations privées. Après quelques mois, j'ai bougé de mon petit bureau qui était celui au tout début du couloir. Pour le grand, comme ça, je pouvais donner des formations en présentiel. Enfin, voilà. Et puis, vraiment, au fur et à mesure, on avait plus de demandes de clients, plus de demandes de formations. En un an, je crois que j'ai formé plus de 1500 personnes. Total. Puisqu'après, il y a eu le deuxième confinement, tout ça. De là, j'ai eu aussi l'idée de vouloir faire un livre. Parce que je me suis dit, je vais pouvoir aussi donner l'opportunité à plus de gens de suivre. Ce que je propose est un budget aussi moindre et avec toute la matière, d'où l'idée du livre. Et puis, en fin d'année 2020, j'ai été contactée par le groupe Bale, qui est Baby Bale, Weshkiri, Boursin, Mareto et tout ça, pour qu'on entre une offre pour leur marketing d'influence. Pour cinq ou six marques. Et j'aurais fait une proposition générale avec le marketing d'influence, mais aussi la gestion de leurs réseaux sociaux qui n'étaient pas du tout gérés. J'aurais dit, mais c'est une combinaison qu'on ne peut pas négliger. Et donc, face à plein d'agences de marketing d'influence, et de marketing digital, etc., qui existaient déjà depuis des années, on a gagné l'offre en tant que mini-agence. Et je pense qu'à l'époque, je n'avais peut-être même pas encore eu d'employé, vraiment signé employé. J'avais déjà pas mal de gens, enfin j'avais deux, trois stagiaires qui étaient rémunérés, mais pas en tant qu'employés. Et donc, de là, on s'est dit ok, ça, ça m'a changé un peu la vie de la société, parce que c'était très gros budget, c'était très grosse mise en place.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est plusieurs. marques en un coup ? Oui,

  • Speaker #0

    donc là on avait je dirais au moins 5 marques à gérer et face à un très très gros groupe avec une mise en place qui est très différente de ce qu'on avait l'habitude de faire. C'était un challenge méga intéressant, j'ai appris beaucoup sur moi et puis on est passé, vraiment on était quasiment deux ou trois chez Slurp. Quasiment après presque dix total entre les employés, moi, les stagiaires, les freelances, pour gérer ça plus les autres clients. À ce moment-là aussi, on a décidé de créer le studio en bas, qui est un studio, un espace de création de contenu avec une cuisine qu'on a fait construire, etc. Mais aussi un espace de formation, un espace de dîner, un espace de plein de choses. Et voilà, on a travaillé avec Bell pendant un an et demi, quasiment deux ans, enfin on fait de total quasiment deux ans. Mais après un an et demi, il y a eu la crise de l'énergie qui a vraiment beaucoup impacté les produits, dont les produits laitiers. Et donc du coup, en fait, ça a très fort impacté le prix en interne chez Bell, des budgets qu'ils avaient, etc. Et en fait, moi, ça a été aussi à ce moment-là que je me suis dit que travailler avec une entreprise comme celle-là et gérer une équipe aussi grande que ça, ce n'était pas ce pourquoi je faisais ce que je faisais. C'était très intéressant, en fait. Et comme je le disais, je suis hyper fière de moi d'en être arrivée là. Et c'est un peu ça que je disais tout à l'heure. C'est que j'avais ici un rêve de grandeur, de grande équipe, de travailler avec des super grandes boîtes, des multinationales en soi. Il y avait une certaine fierté de pouvoir faire ça. Et puis en fait, de me dire à ce moment-là, tiens, en fait, est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? Au quotidien, est-ce que je me retrouve là-dedans ?

  • Speaker #1

    De tes valeurs.

  • Speaker #0

    Voilà, et mes valeurs. Et puis même, on va dire, en dehors de mes valeurs, est-ce que je me fais kiffer au quotidien ? Oui, ça c'est vraiment pour moi la base de ce que je fais. Et en fait, j'avais un peu perdu ça. Et à cette époque-là, on avait commencé à travailler avec Bonbon, qui est le bodyguest. que, en fait, justement, avec qui j'avais commencé à échanger pendant le Covid, parce que j'avais mis en avant ce qu'il faisait. Il fallait que lui ou sa femme, je ne sais pas, il gérait plus ou moins le compte à deux, je ne sais plus trop, enfin, son ex-femme. Et donc, il me contacte, il me dit, voilà, on voudrait avoir un rendez-vous avec toi. En plus, je me rappelle, la première fois qu'il me contacte, c'est qu'il m'envoie un mail, il dit, voilà, on essaie de vous appeler plus d'un jour au bureau, et il n'y a personne qui répond. Je devais faire un arrêt cardiaque. Le genre, le téléphone était gros, c'était branché, je ne sais pas ce qui se passait. Et enfin, on revient. la seule fois de ma vie où ce genre de personnes m'appelle le téléphone est débranché je suis vraiment dégoûtée avec eux et à partir de ce moment là je me dis ok ça par contre pour le cours ce client là, parce que à ce moment là je ne faisais plus que la gestion de personnel et de la gestion de clients parce que le client de Bell nous prenait énormément de temps et de gestion on avait tous les budgets aussi parce qu'on payait les influenceurs donc c'était beaucoup de gestion Et que moi, sans la société, c'est la mienne toute seule. Donc, du coup, tout ce genre de choses, il n'y a que moi qui peux faire. Et en fait, tous mes clients social media, ce n'était plus que mon équipe qui gérait et je n'avais presque plus de vue dessus. Et donc, déjà, j'avais eu des retours de certains clients de mode. Là, on est venu chez toi parce que c'est toi. Enfin, parce qu'on a entendu que l'amant, tu avais une vraie valeur ajoutée. Et je commençais à réaliser que quand ce n'était plus moi, il n'y avait plus ça, il n'y avait plus la même chose. Et en dehors de ça, c'est quand je me suis dit qu'en accueillant comme bonbon Christophe Radicast arrive, c'était hyper important pour moi que je superabaisse un maximum. Et du coup, c'est vraiment moi qui gérais beaucoup ceux qui l'ont là dès le départ. Et en étant sur place et en refaisant des photos et en gérant vraiment un compte, je me suis dit, c'est ça qui me fait kiffer. En fait, c'était comme si un truc me tombait sur la tête en me disant, « Oh mais... » « Waouh, qu'est-ce que c'est génial ce que je suis en train de faire ! » Et j'avais complètement oublié, perdu cet amour de ce que je faisais. Et à ce moment-là, tout ça, ça arrivait un peu après cette espèce de petit burn-out que j'ai eu. Et j'ai été prendre un coach pour m'aider à voir un peu comment... Parce que je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait plus... Je n'étais plus totalement d'accord entre moi et ce que je faisais. Et tout ça, ça arrivait plus en même temps que justement que je reste compte pour bonbons et que j'ai été voir ce coach. Et à un moment il m'a dit, tu dois faire le choix aussi de voir qu'est-ce que tu veux, est-ce que tu veux travailler avec des gros groupes et te développer à fond là-dedans, si tu as des clients qui foncent, ou avec des plus petits clients, mais là tu es un peu au milieu des deux, tu fais tout tout seul, tu es en train de tirer sur la corde, mais si tu continues comme ça, ça ne va pas aller. Et donc voilà, et ça, ça arrivait comme je disais un peu aussi en même temps que la crise de l'énergie avec justement Bay qui devait faire des cuts dans leur budget. Il y a un moment, j'ai pris la décision de me dire que je n'allais plus continuer avec eux, parce que c'était une décision très difficile, dans le sens où je me savais que je me mettais vraiment en danger. Je perdais quasiment 70% de mon chiffre d'affaires. Donc, c'était une grosse, grosse décision. Mais je savais que j'allais avoir une liberté au niveau de ce que j'aimais faire et de ce que j'allais pouvoir faire au quotidien qui allait complètement changer. Ça voulait dire aussi que je devais vraiment me séparer de pas mal de personnes dans l'entreprise, parce qu'on n'allait plus pouvoir regarder autant de gens et puis ça n'avait pas l'intérêt.

  • Speaker #1

    Et puis de toute façon, il y avait moins de travail. Il y avait moins de travail,

  • Speaker #0

    donc voilà. Donc tout ça, ça a été vraiment pas mal de changements, mais pour un mieux, entre guillemets. Et puis voilà, donc au fur et à mesure des mois, on a remis un peu tout ça en place. Et en fait, naturellement aussi, ceux qui étaient venus en cours de route travailler chez Slurp pendant cette période belle aussi, c'était travailler avec une grosse équipe, être au bureau tous les jours, avoir un peu ces habitudes-là. Et qu'en fait, avec le changement que j'opérais, on n'allait plus du tout à Marseille. Donc en fait, finalement, tous les gens avec qui je travaillais et avec qui j'avais toujours travaillé sont finalement partis au fur et à mesure. Et donc, je me suis arrivée à la fin de, on est en 2020, avec une équipe qui était quasiment tout parti. Et en fin 2022, j'avais déjà Josiane, qui travaille toujours ici aujourd'hui, qui m'aidait. pour tout ce qui était un peu admin. J'avais quelqu'un qui travaillait full-time ici pour m'aider en admin, parce que je savais qu'on avait beaucoup d'admins avec les gros clients. Et je savais que j'avais besoin de beaucoup moins d'admin, mais j'ai besoin de quelqu'un qui gère un peu la partie papier, parce que j'ai réalisé beaucoup de choses avec le fait de gérer une entreprise, mais il y en a une, c'est que c'est bien qu'on fait les choses dans lesquelles on n'est pas les meilleurs, à des gens pour lesquels c'est le meilleur. Les meilleurs ou très bons. Et donc, Josiane était mon ancienne banquière. Et elle m'a dit, j'adore ce que tu fais. Si un jour tu as besoin de quelqu'un, même pas full time, je serai là. Enfin, j'aimerais bien en tout cas. Et donc, j'ai recontacté à ce moment-là et elle était ravie de revenir. Enfin, de venir travailler ici. Et donc, elle travaille très tard semaine. C'est le minimum qu'on peut avoir un CDI. Ah oui. Voilà. La petite info. Elle fait quasiment deux demi-journées par semaine. Déjà. Donc voilà, elle est arrivée à ce moment-là, mais au moment où tous les autres étaient partis. Et à partir de là, j'ai recréé une nouvelle équipe. Et puis, comme chaque année, fin d'année, je partais un mois à Bali, je prends à chaque fois le temps à ce moment-là de me dire comment j'ai envie d'imaginer la manière, qu'est-ce qu'on peut améliorer dans les idées, qu'est-ce que moi je peux améliorer par rapport à moi, qu'est-ce que je peux améliorer en général par rapport à tout, qu'est-ce qu'on peut apprendre et voir comment on peut. changer les choses. Et à partir de ce moment-là, j'ai imaginé d'avoir des semaines où on travaillait trois jours semaine, du mardi au jeudi, parce que, justement, on avait réduit nos budgets, on avait beaucoup moins de budget de la dernière grève, mais j'avais envie d'avoir, pour voir, comme je disais, les meilleures personnes dans certains aspects de notre travail. Je vous ai dit que j'avais l'aspect admin. J'avais besoin de quelqu'un qui était vraiment... excellent en photo et en vidéo. Je voulais même quelqu'un... Enfin, moi, je me trouve plutôt... Je m'en sors plutôt bien, mais je voulais quelqu'un qui soit encore meilleur que moi, qui ait encore plus d'expérience là-dedans. Donc, voilà. Et quelqu'un aussi, je voulais qu'il puisse faire de la super rédaction. Moi, j'écris bien en anglais, mais je me trouve beaucoup moins douée en français. Et je voulais quelqu'un qui soit, du coup, là, pour vraiment qu'il puisse faire de la rédaction. Après, on fait tous, tous, que ce soit des petites entreprises, c'est ça que j'aime bien aussi. Mais... quelqu'un repasse après je pouvais pas avoir une personne qui faisait tout super bien ça n'existe pas à ma connaissance et en même temps je pouvais pas rendre deux personnes tout le temps ou l'idée de partir sur trois jours de semaine du mardi au jeudi à partir de ce moment là et on est toujours sur le même modèle aujourd'hui qui fonctionne très très bien avec du coup la même équipe quasiment maintenant depuis deux ans Maxime qui fait les photos et les vidéos va faire deux ans à partir de... enfin quand on arrive aujourd'hui là. Et Nora vient de... ça fait maintenant un peu plus d'un an qu'elle fait plus tout ce qui est copywriting. Et on a une équipe qui est... On se retrouve tous assez bien dans ce qu'on fait. On est tous assez... Je pense qu'on a droit à un super bon équilibre. J'ai aussi fait encore un coaching de management parce que manager des gens, c'est encore un travail. Ça m'a donné directement... Mais on retrouve vraiment notre rythme, notre vitesse de croisière et ça se passe très bien. Voilà un peu l'évolution de Slurp.

  • Speaker #1

    C'est passionnant parce que justement, on est à... eu ce recul et cette intelligence de se dire, ok, en fait, on va redéfinir un petit peu les cases et qu'est-ce qui me fait aussi encore kiffer ? Qu'est-ce qui m'appelle aujourd'hui et pas ? Justement, t'aurais pu encore, entre guillemets, pas t'accepter d'autres gros clients et continuer à cette expansion et tout, et t'as réussi à...

  • Speaker #0

    Pour moi, j'ai tellement ce besoin de faire ce que j'aime au quotidien. C'est ça qui me drive, c'est ça qui me rembourse. C'est vraiment comme tu disais, ce n'est pas un aspect que j'ai mentionné, j'aimerais bien quand même un jour épouser, avoir une famille, etc. Mais c'est vrai que moi, mon objectif, depuis toujours, a été vraiment plus professionnel. Et donc, c'est là que je retrouve une grosse partie de ma satisfaction quotidienne. Et donc, si je ne fais pas ce que j'aime, dans ce que j'ai toujours mis en promis comme objectif, on m'a dit. En tout cas, pour la plupart de ma vie, c'est en train de changer, mais ça ne va pas. C'est un truc qui ne correspond pas. Parce que si je n'ai pas de vie, entre guillemets, privée et qu'en même temps, ma vie professionnelle qui prend toute ma vie ne me convient plus, ne me convient pas et que je ne suis pas heureuse là-dedans, alors il n'y a plus rien qui me rend heureuse, en fait. Ça n'a pas de sens. Donc, j'ai eu effectivement une Alors je lui ai passé par des périodes qui n'étaient pas racines, mais j'ai réussi à en prendre conscience. Comme je dis, j'ai vraiment ce souvenir de me retrouver chez Bonbon et travailler avec Christophe, avec qui je m'endors hyper bien aujourd'hui, que vraiment c'était un déclic énorme de dire, mais en fait, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Dans le sens où, qu'est-ce que c'est tous les autres trucs que je suis en train de faire ? Le quotidien, c'est ça en fait. C'est ça, de mon quotidien tout le temps. parce que c'est ça que je veux faire en fait c'est vraiment ça et entre temps en fait justement j'ai réussi à développer 100 milliards de fois plus ces aspects là de mon travail en même temps justement peut-être parfois des trucs en international en réussissant à faire plein d'autres choses du nouveau hyper bien par rapport à plein de choses qui étaient dans partie de mes rêves mais ... beaucoup plus en accord avec ce que j'avais vraiment envie de développer. Et ce qui me faisait vraiment kiffer, en fait. J'ai l'impression aussi,

  • Speaker #1

    quand tu parles, que c'est aussi l'humain qui est derrière le projet que tu as envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    C'est toujours ce que j'explique quand je travaille avec des gens. Moi, je suis quelqu'un de passionné. Je trouve aussi, c'est pour ça, je pense, c'est une des choses qui est très importante et c'est pour ça que j'aime le milieu de l'hospitalité et de l'horeca. C'est que c'est un milieu où, si tu n'es pas passionné, ce n'est pas possible. C'est quasiment pas possible tellement les horaires c'est dur, c'est bizarre, c'est machin. Et donc clairement, étant passionnée par ce que je fais, c'est un bonheur et je suis sur la même longueur d'onde avec des gens passionnés. Et donc du coup c'est là aussi qu'on trouve un émueur dans ce qu'on fait au quotidien. J'ai un souvenir par exemple, de commencer à travailler avec le Toucan et qui en travaille maintenant, Pierre-Henri Boum, et avec Charlotte, et avec qui je m'entendais déjà très bien et qui m'avaient dit... Je pense qu'on va travailler ensemble parce que je sens qu'on a un truc qui pourrait bien fonctionner. Le premier jour du footing, j'étais ultra excitée. On prenait en photo les fruits de mer, on faisait des photos d'hommes malades. Et je me rappelle que j'étais là, oh mon Dieu, ça tombe trop bien, les photos sont trop chouettes. Maxime qui était avec moi aussi en train de prendre des photos, on était tous les deux trop contents. Parce que quand on est là dans un environnement où on fait ce que nous on kiffe le plus faire, et que les gens... qu'on va mettre en valeur, faire ça avec beaucoup d'amour et beaucoup de passion, il n'y a rien de tel.

  • Speaker #1

    Oui, de la magie.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, quand je suis en train de prendre des photos d'un chef ou d'un plat, et que je vois pendant que je prends, que je crée mon contenu, que les photos, et que ça rend hyper bien déjà de ce que je vois, Je suis une diala, c'est trop j'aime bien, ça m'a donné trop bien, je suis trop excitée, je suis trop contente. Et puis après, j'ai tout l'aspect aussi, c'est un aspect plus créatif. Puis après, j'ai tout l'aspect plus stratégique, où je vois aussi tout l'impact de ce qu'on fait chez mon client. Et de nouveau aussi...

  • Speaker #1

    En termes de chiffres, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui, en termes de chiffres, en termes de visibilité, en termes d'impact, parce que moi j'analyse. C'est moi qui fais tous les rapports de mes clients. Et quand je vois en fin de mois que je ne sais pas moi... J'ai 500 clics sur le site internet en un mois, et le clic pour réserver. Je me dis, putain, c'est ça. C'est génial. Je suis trop contente. Je me dis, parce que pendant des années, j'avais au moins de matière, en tout cas, pour pouvoir montrer à mes clients, tiens, voilà, c'est ce que je peux vous apporter. Je sais que je vous apporte quelque chose, j'en suis certaine. Et je peux voir l'impact aussi de ce que les gens en parlent, etc. mais je n'avais pas de moyens chiffrés autant qu'aujourd'hui. Et aujourd'hui, et c'est pour ça d'ailleurs, dans les premières années de mon entreprise, je ne faisais pas de rapport. J'ai commencé il y a deux ans, je pense, parce qu'il y a deux ans, on a commencé à avoir vraiment des statistiques beaucoup plus précises. Et puis il y a deux ans aussi, la manière dont les réseaux sociaux fonctionnent ont complètement changé. On ne se basait plus sur des likes, mais on se basait sur plein d'autres choses. Et tout ce que je faisais qui avait de l'impact, qu'on voyait moins, comme on a vraiment commencé à le voir à ce moment-là, on s'est dit, je vais commencer à montrer à mes clients qu'est-ce que je fais au quotidien. Quand je fais du référencement, quand je mets certains hashtags, quand je vais activer le compte, c'est des trucs que tu ne vois pas à l'œil nu. J'ai dit, il faut que je montre à mes clients, parce que sinon, ils ne voient pas pourquoi ils payent. Donc tout ça fait que oui, effectivement. Quand on parle à des gens qui sont passionnés par ce qu'ils font et que moi, je viens tout autant passionnée par ce que je fais, mais pour les valoriser, clairement, il n'y a pas moyen que ça ne marche pas. Non, non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et toi qui es toujours dans le milieu de la food et de l'horeca et dans les restaurants, les nouvelles adresses, quel mangeuse es-tu ?

  • Speaker #0

    Pour moi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu apprécies encore d'aller au restaurant aussi souvent ? Et est-ce que tu es une mangeuse émotionnelle ? Je suis une mangeuse passionnée,

  • Speaker #0

    je pense que pour le reste, oui. J'adore ce moment où je vais pouvoir... Une des choses qui reste pour moi très très magique quand je vais manger dans un endroit, c'est de pouvoir découvrir un endroit. et de pouvoir le partager avec d'autres gens. Ça, ça reste un truc, c'est un kiff ultime. Quand, voilà, alors à Bruxelles, c'est un peu moins récurrent parce qu'on a beaucoup de choses qui ouvrent. Mais voilà. Et du coup, je fais ça via mes voyages, surtout. Donc, en voyage, là, j'étais à Hong Kong il y a quelques semaines. C'était un kiff, mais énorme de passer ma journée à découvrir des lieux et de pouvoir ensuite les partager. Et je voulais tout partager assez rapidement parce que... Je n'ai pas la même énergie quand je partage tout plus de l'art. À part quand c'est des vraies expériences, un restaurant qui a duré cinq heures, je ne peux pas le partager comme ça en deux temps, en premier moment. Donc ça, je prendrais moins de temps de le faire par la suite. Mais partager mes journées, mes expériences, ce que je vois, ce que je ressens, ce que je goûte, ça par contre, j'adore pouvoir le faire en direct. Et donc, je me rappelle, pendant mes quatre, cinq jours à Hong Kong, partir le matin, je prends de mon appareil photo. Je prenais une partie de photos, je faisais plein de choses, je rentrais à l'hôtel, je retouchais, je partageais sur mes réseaux, je repartais. Et alors comme ça, je retouchais des photos deux fois par jour, pour pouvoir les repartager directement. Et ça, c'était super chouette parce qu'on voit aussi qu'il y a un engouement parce que les gens aiment bien sûr ça aussi. Et le nombre de personnes qui m'ont dit « tiens, maintenant j'ai trop envie d'aller en France » . Ben oui,

  • Speaker #1

    moi je pense que c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Et ça se marquait parce que je me dis, je ne fais pas ça pour ça, mais c'est génial d'avoir ça comme retour, de pouvoir donner envie à d'autres gens de découvrir des choses, des cultures, des cuisines. Ça reste quelque chose que je trouve, qui me plaît en tout cas énormément. Et donc ça, quand je mange et que j'aime bien partager ces moments-là, ça reste un des trucs que je préfère. Maintenant, il y a toujours un énorme plaisir, en tout cas, d'aller manger. Ça reste pour moi mon préféré de la journée. Je l'ai toujours dit, ça m'a toujours fait bourrer. Il y a beaucoup de gens, mais genre, ça va être le matin, dire qu'est-ce que je mange ce midi, qu'est-ce que je mange ce soir. Je me pose directement la question. C'est le highlight de ma journée. Donc, j'ai envie que ce soit déjà fixé. Tu vois que je puisse me dire, OK, je vais look up to mon lunch. Oui, Clairement, ce matin, par exemple, j'ai envoyé un message à ma copine de Gspod en disant « Bonjour Aline, t'es là ce midi parce que je crois que j'ai envie de venir. » Tu vois, et dans le début, c'est mes petits moments et que j'ai...

  • Speaker #1

    C'est de la joie aussi, je crois.

  • Speaker #0

    C'est la joie du plaisir, 100%.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ton voyage à Hong Kong, c'est pas partager ton voyage et ses adresses, mais je trouve que c'est aussi même... partager l'intimité de ces restaurateurs parce que j'ai vu, tu vas dans les cuisines, c'est vraiment même des photos un peu privées comme ça,

  • Speaker #0

    un peu intimes. Ça dépend aussi qu'est-ce qu'on me laisse prendre et partager. Alors pour le coup, à Hong Kong, j'ai été invitée par des restaurateurs qui m'ont dit si tu repasses Hong Kong ou si tu passes par l'Asie, on aimerait vraiment pouvoir t'accueillir. Et ça, ça fait partie aussi d'un truc que j'aime beaucoup dans ce que je fais aujourd'hui, c'est de pouvoir avoir une dimension internationale à ce que je fais. Et donc, là, évidemment, la donne est un peu différente. Après, vraiment, il y a de trop. Il y a des gens avec qui je ne suis pas nécessairement invité et que je vais arriver dans un restaurant, je vais faire des photos, je vais leur parler parce que j'aime bien aussi savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Et eux d'eux-mêmes, ils vont me dire, attends, mais tiens, on va... te partager ça, on va te montrer ça, on va te montrer ça. Et c'est ça qui est chouette. Mais c'est toujours aussi quand on vous laisse l'opportunité de le faire. Je ne voulais jamais m'immiscer moi-même. Je voulais toujours rester dans mon coin. J'ai toujours peur entre guillemets de déranger. Mais par contre, s'il y a des gens qui viennent chez moi en me disant, tiens, j'ai envie de te partager ça, j'ai envie de te montrer ça, j'ai envie de te montrer ça. Alors là, elle est trop.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est quand même... En plus, c'est avec ces gens-là que tu connais certainement le plus. C'est ceux qui... entre guillemets, ouvrent leur cœur.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    à fond. Parce que ça se ressent dans tes photos et dans ce que tu partages. Et du coup, j'ai envie de te demander, est-ce que tu vas faire Bonjour Hong Kong ?

  • Speaker #0

    Non, là maintenant, pour être très honnête, je suis en train de regarder parce que c'est vrai que j'ai très souvent des demandes de mes adresses préférées, peu importe les villes. Je suis beaucoup à Paris aussi, je suis beaucoup à Bali aussi, et je voyage de manière générale pas mal. On a toujours des listes Google, Maps, que je peux partager, mais là je me suis dit, tiens, pourquoi pas en fait préparer quand j'ai vraiment des gens qui viennent à Bruxelles et qui veulent vraiment le top de mes adresses, qu'est-ce que je conseille pour dîner, pour aller boire un café, pourquoi j'aime bien telle adresse, pourquoi il faut aller ici, ou pourquoi il faut aller là. Mais un document PDF en trois pages, plus... Je pense que mon dernier livre, qui était celui de Prends Voir Son Business sur Instagram, qui est basé sur ma formation, a été une grosse base de mon petit burn-out. Donc l'idée de refaire un livre tout de suite n'est pas... Voilà, c'est pas ce qui m'excite le plus. Mais par contre, pouvoir partager et donner une source d'information très personnelle avec vraiment mes bonnes adresses, etc. C'est toujours quelque chose que j'ai toujours aimé. Et puis en fait, finalement, quand je dis « Tiens, tout est sur mon Instagram » , les gens se disent « Il y a trop d'informations, on ne sait pas où aller regarder » . Donc je me suis dit, voilà, ce serait l'idée de faire vraiment quelque chose de petit, que je pourrais vendre quand même, bien à l'aise. Mais à un prix très... genre très bas et comme ça, je pourrais donner accès à plein d'adresses un peu partout. Là, tout de suite, je suis en train de voir comment je peux mettre ça en place. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu ça tout à l'heure d'hier. Voilà. Oui, c'est juste une boutique, je crois,

  • Speaker #0

    avec un mail automatique. Voilà, mais il y a plus que ça du monde, de voir comment on fait. Est-ce qu'on fait un truc qui peut être téléchargé directement, ce que je trouverais vraiment pas mal, ou est-ce qu'il doit être envoyé, et que du coup, le règlement, c'est dans le format PDF. Enfin, je ne sais pas trop. je suis en plein de réflexion c'est toi qui dois voir quelle expérience tu veux donner aussi je crois je suis un peu en train de réfléchir à ça mais c'est vrai que pour une ville comme Hong Kong où j'ai été pendant 4 jours j'ai besoin de plus d'expérience dans la ville pour pouvoir il y a des adresses que j'aime bien pour dire ça c'est quelque chose auquel j'y vais souvent et je peux définir qu'assurément ça m'aide bien par exemple tu vois et donc on en Hong Kong, j'ai même donné plein de petites adresses comme ça, comme je le fais sur Instagram. Mais Paris, qui est une ville aussi, maintenant, je vais beaucoup, et que je connais très bien, j'ai aussi mes adresses un peu récurrentes, et j'ai envie de pouvoir dire, tiens, tu vas à Paris, ça, tu y vas, t'es sûre, tu vas les faire.

  • Speaker #1

    Que d'autres, tu n'as pas la maîtrise.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai moins la maîtrise. Il y a aussi, qui est un peu comme la maison, ça aussi, il faut aussi un endroit où on donne beaucoup. Donc voilà, d'avoir un peu des petits, des mini-guides, faciles d'utilisation. Facile à partager avec vraiment les chouettes petites adresses que je recommande dans les endroits que je connais très bien. Est-ce que tu as reçu cette passion de la gastronomie et de la cuisine en héritage ? Ou c'était plus, comme tu disais tout à l'heure, par les restaurants ? Non,

  • Speaker #1

    mes deux parents aiment beaucoup manger à l'île. Je ne vais pas dire l'aspect gastronomique. Ça, c'est quelque chose qui, pour moi, a vraiment été une découverte beaucoup plus tard dans la vie. C'est-à-dire que j'ai toujours été étonnée par la suite de voir des familles, des parents avec leurs enfants dans des restaurants gastronomiques. C'est quelque chose auquel on n'a pas du tout... ouvert à ça en étant petite mais en ouvert à la restauration vraiment comme tu te disais toujours emmenée au restaurant, j'ai toujours adoré ça, mais c'est vrai que pour moi, du coup et ça c'est une des parties que j'aime beaucoup et c'est d'amener dans ce que je communique et ce que je partage sur les restaurants aussi un peu plus gastro, fine dining c'est que j'ai envie de pouvoir dire à tout le monde que c'est ouvert à tout le monde, ça veut dire que même si mes parents gagnent très bien leur vie là Ils pouvaient tout à fait mettre, je pense, pour eux, de l'argent dans des restaurants. Je n'ai pas du tout été amenée à ça. Et donc, pour moi, ça a toujours été quelque chose qui ne m'était peut-être pas destinée. Et donc, je trouve que c'est un monde tout à fait à part, où il y a de l'excellence, mais aussi justement dans la passion de la cuisine, du partage, de la croissance, et auquel je n'avais pas du tout été amenée à découvrir en étant beaucoup plus jeune. Et que grâce à mes expériences en tant que créatrice de contenu, on a pu commencer à m'inviter à des données, et puis je me suis intéressée. Et donc aujourd'hui, je paye une grosse partie de mes additions au Cimetier Restaurant. Il y en a auxquelles je suis invitée, et à cette fois-ci aussi, évidemment. Mais j'ai aussi aucun souci à payer parce que c'est quelque chose que j'aime beaucoup et que j'ai envie d'encourager, mais que j'ai aussi envie de partager, toujours de manière très accessible. Ça c'est quelque chose qui est très important pour moi. Et du coup, quand je peux travailler avec ce type d'établissement aussi, j'ai envie de pouvoir montrer que ça reste, c'est destiné à tout le monde. Maintenant, il faut en avoir envie de l'apprécier, mettre le budget court. Mais voilà, ça c'était quelque chose d'assez important. Mais voilà, comme je disais, mes parents, ils ont toujours été très aimés à manger, sortir, etc. Et à cuisiner aussi à la maison. Et donc, j'ai toujours été... Je pense que, clairement, ça doit venir en partie de là. Je pense qu'après, moi aussi, c'est quelque chose que j'ai plus développé, peut-être. Mais on avait cet amour de bien manger à la maison.

  • Speaker #0

    C'était grand-mère qui t'a transmis aussi la cuisine ?

  • Speaker #1

    Une de mes grand-mères, oui. Parce que je n'ai jamais bien cuisiné aussi. Elle adorait cuisiner. Mais voilà, une des deux plus.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça symbolise pour toi, le bon et le beau ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, la première chose, c'est que... Dans ce que j'aime, dans tout ce que j'aime au niveau du milieu hospitalité, mais au milieu food, je ne veux dire plus de manière générale, c'est que le bon ne doit pas être beau. Et ça, ce n'est pas important pour moi. On est trop souvent confrontés, aujourd'hui, et surtout dans le milieu de la création de contenu, à montrer un endroit parce qu'il est beau, et du coup, ça donne bon.

  • Speaker #0

    Alors que parfois, pas.

  • Speaker #1

    Et alors que pas du tout, franchement. Et que justement, quand j'ai créé mon guide de Bruxelles, c'était un de mes trucs qui m'excitait le plus, entre guillemets, c'était de trouver des gens qui ne ressentent rien. Et de pouvoir dire, non, mais attends, vous n'êtes pas prêts, à quel point c'est dingue et que c'est drôle. Donc ça, c'est pour moi, effectivement, les comédies, en gros, je rentre dans les trucs, à des moments, je me dis, ok, je teste, je ne sais pas, est-ce que ça va être bon, est-ce que ça ne va pas être bon ? Pour moi, aujourd'hui, on a une culture... De l'esthétisme, vraiment pour moi, un peu lié aux réseaux sociaux, on prend tout en photo, tout doit être pris en photo. Alors que oui, bien sûr, j'aime bien ça et ça fait partie de mon travail, mais je n'ai pas envie de me limiter à ça. Et c'est pour moi, ça c'est quelque chose de tellement important de pouvoir dire, tiens, ça peut justement être pas beau du tout et tellement bon et la surprise, elle est encore meilleure.

  • Speaker #0

    C'est encore plus surprenant. Quand ça ne ressemble à rien et que...

  • Speaker #1

    Voilà, à fond. Et alors là, ça devient vraiment pour moi magique. Et là, ça devient encore plus excitant de le partager. Tu vois ? Oui, ça se fait.

  • Speaker #0

    Et dans cette vie un peu partout et un peu effrénée, quels sont les ingrédients indispensables pour ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Alors, depuis maintenant quelques années, le sport fait partie vraiment intégrante de mon besoin quasi quotidien. Qu'est-ce que j'aurais jamais imaginé pendant des années. Et de différentes manières, j'ai fait beaucoup de yoga, j'ai fait beaucoup d'entraînement plus intensif. J'ai fait un peu de cardio, ça bouge en fonction des années, mais ça fait, je fais du sport, je dirais minimum trois fois par semaine, ça c'est défense. Le fait de m'autoriser et d'assumer le fait de vouloir rester seule, comme je te disais, maintenant avec les années, c'est vraiment quelque chose que j'ai vraiment réellement compris à quel point c'est important pour moi, de voyager seule aussi. Peu importe que je sois en couple ou pas, ça reste quelque chose qui est très très important pour moi. Et alors, de m'écouter, et donc ça c'est un peu contradictoire, c'est que du coup je suis assez sensible à ce que je mange. Donc, de ne pas m'oublier dans l'envie de tout, de manger plein de choses, et de pouvoir aussi faire un peu la balance et de me dire, tiens, là maintenant, c'est être un peu... pas faire attention, parce que ça n'est jamais lié à ça, mais c'est beaucoup plus de dire, tiens, là, maintenant, parfois aussi, on peut arriver au stress. Je vais avoir envie de s'écrire, peut-être un peu plus grave, peut-être un peu plus lourd et réconfortant. Mais tiens, de me dire, tiens, finalement, ça me fait du bien sur le moment, mais sur le long terme, en fait, mon corps, il subit pas bien du tout ça. Je vais latiguer, l'université va dégérer, enfin, voilà. Il y a plein de choses comme ça que j'ai mis en place avec les années. Je peux le dire dans le temps, mais tant, tant, tant de choses, mais... qui sont effectivement liées à cette activité. Et c'est ça qui est un peu contradictoire. Mon activité principale, c'est de manger. Enfin, pas principale, mais une grosse partie. Et pourtant, c'est un truc qui peut vraiment me mettre mal. Parce que j'ai un enfant qui a toujours été sensible. Mais heureusement, j'arrive relativement bien à gérer ça. Mais c'est vrai que c'est quelque chose auquel je ne peux pas ne pas le prendre en compte pour mon bien-être quotidien. Ça, c'est vraiment hyper important. Mon bien-être passe aussi par le bien-être en vente. et nous avons des coups que ça ne va pas être un plaisir du moment, mais que je dois aussi penser à mon bien-être. Une des raisons, par exemple, pour laquelle je mange très souvent un viatique, parce que c'est un viatique pour moi qui est très facile. Je prends autant de plaisir que ça fait du bien. Ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est sûr que notre ventre... En fait, je pense que notre énergie aussi dépend tellement de ce qu'on mange. que justement, à mon avis, en tant que chef d'entreprise, tu ne peux pas déroger à ça, sinon...

  • Speaker #1

    Mais le plus important, au final, ça va être vraiment... Et mon sommeil aussi, c'est vrai que les années sont très importants. Ça, c'est clair. Mais je peux avoir peu de sommeil et de faire du sport et de bien manger, et ça va. Donc, c'est pour ça que le sommeil, ce n'est pas celui que je vais prendre en premier. Le sport va être la priorité pour mon bien de l'être mental et physique parce que... Le sport va me garder, en fait, en général. Il va me donner une énergie pour mes journées. Pas important. J'ai mal mangé même la veille. Si je vais faire une bonne soirée de sport, généralement, ça se calme. Donc, ça reste vraiment la priorité, le premier choix que je me lance aujourd'hui. Même quand je ne vais pas aller pour lui.

  • Speaker #0

    Alors, il faut y passer.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et quel est ton plus grand rêve aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Comme je te l'ai dit tout à l'heure, aujourd'hui, j'ai vraiment ce sentiment de me dire aussi que peu importe comment ma vie va tourner, je dois l'accepter d'être heureuse. C'est vraiment pour moi un truc très... Comme je te dis, j'ai tellement fixé certaines choses qui finalement n'étaient pas ce qui m'apportait le plus de plaisir ou qui m'apportait la plus recénitivité. Je trouve que fixer quelque chose pour après réaliser que ce n'est pas ça, je ne sais pas si j'ai encore envie de fonctionner comme ça. Maintenant, un des objectifs que j'ai envie de concrétiser, ça va être sans doute créer une famille, mais qui n'est pas non plus un objectif qui doit être fait demain. Oui, demain. Mais c'est vraiment quelque chose que j'ai envie de mettre en place. Mais avec aussi ma vision de comment j'ai envie de vivre ma vie et qui ne va pas être manquée. J'ai toujours envie d'être en tant que courriels, j'ai toujours envie de voyager. Pour moi, les yeux ne sont pas incompatibles, mais c'est sans doute une mise en place un peu plus grande de ce qu'on voit la plupart du temps aussi. Donc voilà, ça, clairement, c'est quelque chose, vous voyez, c'est un de mes objectifs. Mais un plus grand rêve, moi, vraiment, comme je dis, si je dois parler d'un rêve, c'est vraiment aussi simple que ça puisse se paraître, comme d'être heureux, de ne pas encore, comme moi, être heureux. Merci. C'était une très belle conversation. Ah oui, je suis ravie !

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Dans ce nouvel épisode de Bombo 🍋, j’ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l’agence SlurpCo, gourmande, modeuse et gestionnaire hors pair de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes pour ses clients,  ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre 📖

Petite fille fonceuse qui s’est construite avec détermination et bien décidée à s’appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d’abord avec un client puis des dizaines. Le boum se marque durant le covid période fracassante pour l’horeca. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a insufflé un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d’entreprenariat et de son plaisir pour la nourriture.


Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante 🔥 qui vous nourrira longtemps.

Bonne écoute 🎧


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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de bonbeau, un monde de bon et de beau. Ici, on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et on œuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérice Carnère et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce nouvel épisode de Bombo, j'ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l'agence Slurp, gourmande, modeuse, et gestionnaire hors... père de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes, pour ses clients, ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre. Petite fille fonceuse qui s'est construite à une détermination et bien décidée à s'appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d'abord avec un client, et puis des dizaines, voire des centaines. Le boom se marque durant le Covid, période fracassante pour l'horeca. où Lucie était côte à côte avec ses clients. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a supplié un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d'entrepreneuriat et de son plaisir pour la nourriture. Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante qui vous nourrira longtemps. Bonne écoute ! Bonjour Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Ça va bien. Oui ? Ouais, ça va très bien. Je suis ravie de faire mon premier podcast avec toi. Voilà. Moi aussi.

  • Speaker #0

    Il y a une question que je pose tout le temps à mes invités, parce que je trouve qu'elle est... Je sais pas, je trouve qu'elle révèle quand même beaucoup sur nous. C'est quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Quelle petite fille j'étais ? J'ai été différents types de petites filles. J'étais une petite fille qui n'était pas très bien dans sa peau au tout début. C'est une histoire que maintenant j'ai plus de mal à raconter, mais on m'a donné un prénom de garçon quand je suis née, en se disant que c'était plus facile dans la vie d'être un garçon. C'était une croyance de ma maman, sur laquelle elle a travaillé par la suite. Et donc à 7 ans, de ma propre décision, j'ai décidé de changer de prénom et de m'appeler Lucie. Voilà, donc c'était déjà en tant que petite fille, il y avait déjà un petit bagage derrière, et déjà un sacré caractère, on va dire, parce que je pense que même encore aujourd'hui... Je me dis, tiens, à 7 ans d'avoir pris cette décision et d'avoir parlé à mes parents et qu'on est continué dans la direction, qu'ils m'ont écoutée. J'étais très sûre de moi à l'époque. C'est un des trucs dont je me rappelle encore aujourd'hui. Même si j'étais très jeune, d'être très sûre d'avoir pris cette décision. Et du coup, je n'ai pas changé d'avis depuis. Donc, c'était que j'étais déjà assez décidée, bien décidée, on va dire. Donc, je pense que les années qui ont précédé ça, j'étais pas mal, j'étais pas hyper bien dans ma peau. Je pense que c'est un peu... Puis il y a eu encore quelques années après ça où je me rappelle pas être facilement comprise. Et ça, c'est quelque chose qui a peut-être encore suivi par la suite. J'ai réalisé que très récemment que j'ai des manières de fonctionner qui sont très propres à moi et à certaines personnes. Mais j'ai très vite tendance à m'isoler. et pas avoir facile à me mettre dans un groupe. Donc, en tant que petite fille, quand tu es beaucoup avec tes groupes, ce n'est pas toujours facile. Mais pas que c'était nécessairement que ça arrivait à chaque fois. Mais il y a eu des moments où c'était vraiment... J'ai besoin d'être très entourée tout autant que j'ai besoin d'avoir vraiment des moments d'isolement. Et ça, c'est encore aujourd'hui. Mais donc, en tant qu'enfant, quand tu ne sais pas trop ce qui se passe dans ta tête et tes besoins, ce n'était pas toujours facile à vivre si je devais vivre en communauté. Donc voilà, en tant que petite fille, il y a eu des moments où j'ai toujours été très solaire et très souriante. Et donc ça, je pense que c'est quelque chose qui me correspond et me représente depuis toujours. Mais toujours avec cette dualité où il y avait des moments où j'avais vraiment besoin de m'isoler et d'être seule dans mon coin. Et est-ce que j'ai des rêves ? J'ai eu beaucoup de rêves qui étaient très liés à ma réussite professionnelle. J'ai toujours pris mon papa comme exemple et c'était vraiment pendant des années j'ai vraiment poussé à atteindre mes objectifs professionnels au maximum.

  • Speaker #0

    Déjà aux études ?

  • Speaker #1

    Toujours. En fait, toujours, toujours. J'ai toujours eu vraiment des idées précises dans ma tête de ce que je voulais. Quand j'étais très jeune, je voulais partir aux États-Unis en tant qu'étudiante d'échange, ce que j'ai fait. Après, quand j'ai découvert le marketing aux États-Unis, je me suis dit « Ok, je vais étudier le marketing » . J'ai toujours su que je voulais avoir ma propre société. Puis, je rêvais d'avoir une relativement grosse société, beaucoup d'employés, et d'avoir un certain type de réussite qui était établi dans ma tête. Jusqu'au jour où, il y a quelques années, j'ai eu une espèce de burn-out, pas complet, mais je suis arrivée juste à la limite où ça aurait pu être, je pense, beaucoup plus grave. Et puis là, tout s'est vachement remis en question. Je me suis beaucoup remise en question, j'ai beaucoup travaillé sur moi. Et du coup, tous les rêves que je m'étais toujours fixés, du coup, c'était un peu écroulé parce que j'ai réalisé qu'au fil des années, j'avais atteint pas mal de rêves. mais qu'il y avait toujours le suivant qui devait du coup se renchérir et que du coup il n'y avait jamais ce côté où je prenais conscience de me dire ah mais c'est super, j'ai déjà fait ça et de ce côté un peu où on peut être fière de soi, de dire j'ai déjà fait ça, mais il fallait toujours aller plus loin et et donc du coup c'est quelque chose qui a été un peu très lourd pendant un moment de me dire toujours que je devais aller plus, plus, plus et donc j'ai vraiment remis à plein de choses à plat. J'ai complètement changé ma manière de travailler, mon équipe. Voilà, comme je faisais tout à l'heure, on travaille du mardi au jeudi. Le lundi, généralement, je suis toute seule en pyjama à la maison. Tu vois ? J'ai toujours des objectifs. Je pense que j'ai un rêve de manière générale. C'est très basique, mais d'être heureuse de manière, par rapport à tout, ce que j'entreprends dans ma vie. C'est pas mal. ce qui est déjà pas mal et ce qui est pas extrêmement facile à atteindre au quotidien mais voilà et j'ai plus autant d'avoir ce besoin en fait de me mettre des rêves qui devenaient des objectifs qui prenaient du coup peut-être un drive interne que j'ai toujours par rapport à tout ce que je fais mais j'ai un peu moins ça qu'avant parce que j'ai réalisé que finalement à chaque fois me mettre des rêves et des objectifs ... Finalement, dès quand je les atteignais, je ne faisais que fixer le prochain. Sans prendre le temps d'apprécier en fait. Là où tu étais déjà. Où tu étais déjà. Et donc, ce que j'ai fait avant, il y a quelques années, je le sais, mais en fait, tout ce que j'ai fait, c'est déjà pas mal. Et donc, je vais apprécier ça déjà et prendre le temps d'apprécier ça. Et puis, peut-être que j'aurai d'autres objectifs, d'autres rêves que j'aurai envie d'atteindre. Mais là, pour le moment, c'est vraiment le fait de me dire que tout ce qui vient est très bien. Et d'apprécier la vie telle qu'elle est et de me dire que j'ai envie d'être heureuse. Voilà.

  • Speaker #0

    Et tu penses que ça t'appartient, cette quête d'objectifs tout au long supérieur ? Ou c'est plus quelque chose que tu as...

  • Speaker #1

    Non, je pense que ça m'appartient. Je pense que j'avais pas mal de choses que moi, j'avais envie de me prouver et que j'avais envie de prouver aux autres. Comme je disais, je pense que j'ai... Alors, j'ai toujours été un peu la fille, la fille un peu peut-être faux-folle, qui s'est toujours un peu habillée différemment, qui rigole beaucoup. Et donc, du coup, c'est vraiment parce que j'en parlais avec ma soeur il n'y a pas longtemps, qu'on va peut-être moins prendre au sérieux et qu'on va peut-être moins se dire, ah ben tiens, elle, elle peut achever certaines choses. Oui, oui, oui. Voilà. Est-ce qu'elle peut vraiment être, je suis dans l'entreprise, est-ce qu'elle peut attendre tous ces trucs-là ? et donc je pense que moi j'avais vraiment besoin de prouver à moi-même et aux autres que j'étais capable qu'aujourd'hui j'ai plus du tout ce besoin-là alors évidemment j'aime bien être fière de moi et j'aime bien qu'on soit fière de moi ça ne changera pas mais j'ai pas autant ce besoin de cette quête de reconnaissance que j'ai pu avoir pendant longtemps parce que comme je disais à partir du moment où j'avais la reconnaissance des autres je ne réalisais même plus c'est la mienne mais je pense que si c'est important d'avoir aussi une certaine reconnaissance en tout cas sur mon maison et de le reconnaître ce que j'ai appris à faire aussi mais que voilà c'est ça qui était dingue c'est qu'à partir d'un moment en fait j'ai réalisé même plus justement qu'il y avait cette reconnaissance des gens parce que j'étais tellement dans ma tête à me fixer les prochains objectifs quoi donc voilà

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui tu es dans la food ? Quel a été ton parcours jusqu'à Slurp ? Et comment tu es arrivée à monter ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai toujours aimé manger. Ça, c'est quelque chose qui fait partie en termes de moi, que je sais qu'on m'a déjà rappelée. De manière, ma mère, elle m'a déjà dit qu'elle était inquiète. Annéan, j'étais petite et je me disais, j'ai faim tout le temps. C'est vrai que j'avais faim tout le temps, j'avais juste tout le temps envie de manger. Voilà. Et pouvant avoir des gens de ma famille qui, peut-être, ont un peu de problèmes de poids, ma mère était un peu inquiète. Et ça a toujours été aussi un espèce de réconfort d'aller vers ça, si ça n'allait pas. Voilà. Donc ça, c'est une première chose. C'est vraiment toujours quelque chose qui m'a plu. C'est vrai marrant parce que j'ai ce souvenir de m'y manger depuis toujours, mais je n'ai pas le souvenir... qu'on m'a pu me rappeler de me dire tiens t'aimes bien venir en cuisine voir ce qu'il se passe que ce soit dans les restaurants que ce soit à la maison voilà je m'ai bien aidé mes parents à cuisiner je pense mais voilà et donc je pense que c'est quelque chose qui de manière générale toujours fait partie de moi j'adore aller au restaurant ça c'est aussi quelque chose qui voilà quand on était petit bon ben on vivait mais oui j'ai grandi je vis au châtelain donc les ans puis toujours on a sorti un peu le précédent pendant un an mais De mes 0 à mes 8 ans, j'ai grandi au Washington et on a toujours été dans un quartier avec beaucoup de restaurants. Quand j'étais petite, tous les vendredis, on allait au restaurant en famille. C'était vraiment un truc, voilà. Et j'ai toujours adoré ça. C'était vraiment un truc que j'adorais et que je me suis fait la rêver. Pour moi, c'était quelque chose que tout le monde adorait. Et j'ai pas réalisé, jusqu'à ce que je sois un peu plus âgée, où j'ai réalisé qu'il y avait d'autres enfants qui n'y venaient pas. pas aller au restaurant. Et j'étais là, mais en fait, moi, je pensais que c'était évident que tout le monde adorait ça. Et en fait, c'était peut-être quelque chose qui était déjà très lié à moi. Donc voilà, ça, je me rappelle effectivement que depuis toujours, c'est quelque chose que j'adore. C'était vraiment le fait de se dire « J'ai tout ce qu'on veut, quoi ! » « Il y a un choix ! » « On peut choisir ! » C'est un truc de fou. Voilà. Donc ça, ouais, depuis toujours. Et puis quand j'en suis arrivée là, Donc, j'ai... Moi, j'ai étudié le marketing. C'était ma première étape. Quand j'étais plus jeune, on va dire 16, 15, 16 ans, je ne sais pas, il y avait les premiers blogs, mais qui étaient un peu les choses que tu partages avec tes copains. Voilà. Et puis, je suis partie aux États-Unis. J'ai créé un blog sur ma vie aux États-Unis. J'étais partie en tant que client d'échange. Et ce blog avait commencé d'avoir pas mal de gens qui le suivaient. Puis, je suis rentrée. Et j'aimais vraiment toujours tout ce qui était lié à vraiment cet univers-là. Je suis rentrée, j'ai fait mes études de marketing. Et puis, j'ai découvert les blogs, mais qui n'étaient plus du coup uniquement sur le fait de partager tellement avec des copines, mais qui étaient un endroit pour partager ta passion. Et moi, en grandissant, même si tout ce qui était lié à la nourriture était vraiment quelque chose qui faisait partie intégrante de moi, pour moi, ce n'était pas ma passion première. Ma passion première, c'est la mode. pendant très très longtemps. Et donc moi, à la base, quand je fais mes études de marketing, c'était après pour évoluer dans la mode. Et là, du coup, j'ai commencé à découvrir et à suivre des blogs de mode, mais qui n'étaient pas du tout en Belgique. C'était au début, c'était à Paris, aux Etats-Unis. Les premiers blogs. Les premiers blogs. Et j'adorais ça. Et puis, j'avais ma troisième année d'études qui arrivait et je me suis dit, mais en fait, Ça pourrait être trop bien de prendre des magasins et de pouvoir leur proposer qu'on fasse des collaborations avec des blogueurs. Ce qui est aujourd'hui le marketing d'aujourd'hui avec les influenceurs, avec tout ça, les créateurs de contenu. Mais à l'époque, ça n'existait pas, puisque déjà, il y avait, je ne sais pas moi, chez la 30blog, en tout cas, c'est peut-être plus, mais c'était vraiment, vraiment tout au début. Et donc, j'avais eu envie de développer ça. Je suis partie à Paris pour développer ça pour un site de vente en ligne. Ça ne s'est pas fait. Et je suis rentrée à Bruxelles et j'ai travaillé pour un magasin qui s'appelle Lady Dandy, où j'ai fait mon stage. Enfin, je ne travaillais pas, je faisais mon stage chez elle. Et elle m'avait dit, tu as carte blanche pour faire ce que tu veux. Au niveau de la communication, have fun.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc, elle m'a dit, je n'ai pas de budget, tu fais ce que tu veux. Et donc, j'ai créé un blog et on a commencé à trouver quelques blogueuses qui existaient en Belgique à l'époque. Et on a un peu démarré comme ça. Et donc là, j'ai géré ce blog-là. Et puis en terminant mon stage et en terminant mes études, je me suis dit, bon, je vais peut-être lancer mon propre blog. Je ne le faisais pas avant. J'en avais créé un tout petit, un peu sur la mode, pendant mes études. Mais c'était tellement difficile à assumer parce que c'était tellement quelque chose qui n'était pas... encore accepté de... enfin voilà il y a personne qui le faisait à l'époque. Tu ne l'essayais pas ? Non, je n'avais dit à personne, je ne soumets pas du tout et puis un jour la question me dit je suis tombée sur une photo de toi sur un site et j'étais là Oh mon dieu, je ne l'assume pas du tout. Donc voilà, j'avais un peu mis ça de côté mais le concept m'intéressait énormément. Et tout ce qu'on pouvait faire au niveau du marketing autour évidemment. Et donc... Donc j'ai travaillé pour Lady Dandy, on a développé ça au niveau de mon sage et j'ai adoré. Et on avait commencé à prendre des photos, comme je disais, avec des blogueuses, ou parfois pas des blogueuses mais mes copines, et on postait ou sur le blog ou sur la page Facebook, et pas encore Instagram. Et donc ça c'était en fait les prémices de ce que je fais aujourd'hui, mais sans savoir que je faisais un album de bruitier qui allait faire ma carrière et puis qu'aujourd'hui plein de gens feraient. C'est vraiment, en fait, j'essaye de trouver des solutions pour communiquer autour de moi. Et donc, voilà, je suis sortie de mes études, j'ai lancé mon blog. Et de là, mon copain d'époque avait un site qui permet de référencer les commerces qu'il y avait à Bruxelles. Et donc, il m'a vraiment aussi un peu motivée à aller, parce que moi, j'étais vraiment liée à la mode. J'adorais manger, mais donc il y avait plein d'endroits de Bruxelles que je n'avais pas nécessairement. Et à me dire, tiens, on va découvrir ci, on va découvrir ça. C'est des trucs comme des restaurants. Enfin, voilà. Genre, je me rappelle qu'on allait manger des sandwiches au Suisse, alors que, genre, de ma vie, je n'avais jamais été, parce que ce n'est pas un sport. J'allais dans le centre, mais pas régulièrement. Et voilà. Et donc, ça, ça m'a un peu déjà ouverte à me dire, tiens, je vais aller dans des quartiers dans lesquels je ne vais pas nécessairement. Je vais aller découvrir des lieux.

  • Speaker #0

    Et des nouveaux restaurants.

  • Speaker #1

    Des nouveaux restaurants, etc. Et donc, en continuant mon blog, je continue à partager des lieux comme ça. Et puis, quelques années plus tard, j'ai eu l'envie de créer un guide de Bruxelles avec mes bonnes adresses, parce que ma femme se les partageait sur les réseaux sociaux. On me demandait souvent mes bonnes adresses. Je me disais, tiens, pourquoi pas faire un guide de Bruxelles ? Il n'y en a pas beaucoup. Et qui ne parle pas seulement de nourriture. Bon, c'était la majorité de mes adresses. Mais c'était aussi des hôtels, des magasins. Et donc, j'ai investi autant... tout éditer un guide sur Bruxelles qui s'appelait Bonjour Bruxelles et il disait c'est l'enfer ailleurs en soit et donc en commençant à lire et en fait du coup j'ai tout le temps à la salle je faisais des photos et en même temps j'étais un peu en train de développer mon activité de community manager dans

  • Speaker #0

    la mode encore ?

  • Speaker #1

    et à la base c'est ça j'ai ouvert à tout et en fait au tout début j'ai voulu me lancer j'ai fait d'autres choses après enfin entre temps et puis J'ai été serveuse dans une boîte de nuit pendant des années, donc j'avais toujours eu aussi ce lien avec la restauration, l'hospitalité, l'horeca, pendant très longtemps. Et donc, j'avais des amis qui travaillaient au détournil. Ils n'avaient pas encore été repris par le propriétaire de ville, qui avait son ancien propriétaire. Et à l'époque, ça n'allait pas super bien. Et je me rappelle leur avoir dit, tiens, si vous voulez bien... J'ai besoin un peu de faire quelque chose qui m'excite un peu là, parce que le travail que j'avais à l'époque, ça n'allait pas trop. Laissez-moi m'occuper du compte Instagram et on va voir. En fait, ça ne vous coûte rien. Moi, je t'en prie beaucoup et puis on voit. Et donc là, les actes, c'était hôtel, restaurant, bar. Pas mal. Voilà, pas mal. Et du coup, j'ai adoré. Et alors, ce qui était génial, c'est que j'ai commencé vraiment à m'en occuper à fond. Et puis, en fait, on a vu les résultats sur le compte et puis sur place. C'était en fait, il y a un truc là, il y a un truc. Peut-être que mon idée de faire ça, un job, entre guillemets, ça peut vraiment avoir de l'impact. Mais c'était encore il y a longtemps et c'était encore compliqué d'imaginer qu'on pouvait être payé pour ça. C'était en quelle année ? Ça, c'était... Je te dirais 2016.

  • Speaker #0

    Il y a plus ou moins une petite dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Une petite dizaine d'années. 2016 ou 2017 peut-être. Et puis, les choses ont avancé. J'ai perdu mon autre job. Et alors, c'est très personnel, mais j'avais une maman aux Etats-Unis qui était ma mère d'accueil et qui était vraiment très proche à mon cœur et qui avait toujours très très fort cœur en moi. Et pendant des années, justement, je ne faisais pas grand-chose. Je travaillais en tant que serviteur de mode de nuit, je faisais beaucoup la fête. Et malgré ça, elle m'a toujours dit, je sais que tu as fait un des choses incroyables de ta vie, mais là, ça n'a pas l'air d'être. Le top, ce qui se passe pour le roman, tout ce que je vois, c'est que tu sors et que tu fumes des clopes et que tu bois. C'était pas dingue, effectivement. Et je me rappelle, je perds mon job, ce qui était très dur à vivre parce que c'est la première fois que je me faisais virer. Mais en même temps, je n'aimais pas du tout ce que je faisais vraiment. Et ça a été un peu comme une délivrance. Et genre quelques jours plus tard, donc tu sais, quand tu es viré, tu touches un peu d'argent, parce que je n'avais pas beaucoup d'argent à l'époque. Je touche un peu d'argent du fait d'être viril, et puis en quelques jours, j'apprends que ma mère d'accueil est très très mal à l'hôpital. Et qu'on me dit, si ça se trouve, elle peut y passer d'un jour à l'autre. Et je réfléchis pas, je prends des billets. J'ai l'argent en fait, je viens de toucher de l'argent, je prends des billets, j'y vais, je vais l'avoir. Et c'était vraiment, c'était très dur, mais en même temps, ça m'a fait beaucoup de bien, ça m'a un peu recentrée. Et en fait, je suis rentrée à Bruxelles et elle est morte le lendemain de mon retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment...

  • Speaker #1

    Oui, et là déjà, je me rappelle, je suis aux États-Unis et je vais dans des librairies et je vais retrouver des livres sur les réseaux sociaux en me disant, là maintenant, c'est bon. Et je me suis dit que je lui devais, d'une certaine manière, de me poutre un coup de pied au cul et de ne pas avoir peur et de me lancer parce que si elle croyait en moi, c'est que c'était possible pour elle. et que voilà et donc ça a été vraiment un peu le truc déclencheur donc je suis rentrée et là je me suis donnée à fond et j'ai plus jamais arrêté en fait après ça et ouais et donc du coup ouais c'était après ça comme je dis donc j'avais eu ce client qui était au détourneau qui était pas vraiment clair mais voilà et puis j'ai commencé à me mettre à fond je touchais le chômage donc j'étais un peu en sécurité quand même et Et puis je travaillais, je suivais dans le quartier, j'étais jatelaine, et puis tous les jours j'allais chez queux 28. Travailler depuis chez eux. Ils avaient ouvert pas longtemps avant. Et puis à partir d'un moment, je commence à leur expliquer ce que je fais, et puis ils m'ont dit « bon, si tu veux, tu peux reprendre nos réseaux » . Alors que ça a été mes vrais premiers clients. Et je travaille encore aujourd'hui avec eux quand ils ont des lancements, quand on doit développer certaines choses. Ils ont repris une partie grosse partie de leur communication interne puisque depuis, ils se sont beaucoup développés aussi. Mais c'est vraiment devenu des amis avec le temps. Et voilà. Et donc, ça, ça a été vraiment la première étape. Et puis, au fur et à mesure, j'ai trouvé d'autres clients. Et puis, ça faisait bouche à oreille. Et en fait, tout au début, je m'étais dit, je vais prendre de tout comme client. Et puis, très vite, j'ai réalisé que moi, quand je gérais seule ce que je faisais, j'étais la meilleure dans le secteur de l'horeca. Pour faire une comparaison, aujourd'hui, je ne suis plus seule à gérer ce qu'on fait. Et donc, du coup, on a la capacité de pouvoir prendre des clients. Parce que développer une stratégie de diffusion sur les réseaux sociaux, peu importe quel type de secteur, pour moi, ça m'excite de manière générale. Donc, on est fait pour tous les types de secteurs. C'est vrai que quand j'étais seule, c'était vraiment au secteur de l'horeca que ça fonctionnait. Il fallait que ça apparaisse à ses tripes post. Oui, Et aujourd'hui, même peu importe qui nous contacte, la première chose que je fais, c'est que j'en parle avec mon équipe. Et je dis, OK, est-ce que le projet vous parle ? Est-ce que ça vous botte ? Si ce n'est pas le cas, moi, ça ne me dérange pas de refuser la personne, le client. On peut se le permettre aujourd'hui, mais c'est hyper important pour moi que vous soyez en accord avec les clients que je prends. Parce qu'il n'y a pas que moi qui travaille dessus, on travaille tous dessus. Donc ça, c'est vraiment là. Et donc voilà, ça, c'était un peu le début de ce leurre. Et puis, alors je ne sais pas où je vais m'arrêter parce qu'on a eu après une très, très bonne évolution. Il y a eu plein de choses avec Deo et Neva. Là, c'était en tout cas, comment j'en suis arrivée à Slurp, c'était ça. Les premiers clients ont démarré comme ça. Et puis du coup, comme j'étais seule et que vraiment axée vers l'horeca, je me suis dit, OK, je vais trouver un nom anglais. Et j'ai trouvé avec la fille de ma mère d'accueil aux États-Unis. Voilà, j'étais aux États-Unis à ce moment-là. Un bon clin d'œil. c'était il y a 6 ans aujourd'hui je passe mon mois d'août et je suis rentrée et en septembre j'ai lancé Slurp officiellement c'était 2 mois plus tard mais voilà et on était déjà dans ces bureaux ici.

  • Speaker #0

    Et tu étais toute seule ou tu as engagé direct ?

  • Speaker #1

    J'étais toute seule j'ai eu pas mal de stagiaires pendant des années j'ai eu quelqu'un que j'apprécie beaucoup et que encore aujourd'hui c'est vraiment quelqu'un qui est très important pour moi qui s'appelle Emma ... et qui était stagiaire, mais qui était stagiaire améliorée aussi pendant plusieurs années, et qui a démarré Slurp et qui est resté pendant vraiment les quatre premières années avec moi, et puis on a eu d'autres personnes qui tournaient. Et puis les premiers employés sont vraiment arrivés. Post-Covid. Puisque nous, c'est là que la société a vraiment changé du tout au tout.

  • Speaker #0

    Tu veux bien nous en parler ?

  • Speaker #1

    Du coup, on va dire que je me suis lancée fin 2018. Moi, j'ai eu vraiment une grosse année avant Covid. Avec des hauts et des bas, on a commencé. On a eu pas mal de clients assez rapidement. On était avec des mutuos aussi qui étaient très différents d'aujourd'hui. Mais ça allait relativement bien. Et puis je me rappelle, on arrive fin 2019, donc plus ou moins un an après la création de la société, on perd quelques clients. Je pars en vacances, parce que je pars toujours fin d'année. Et là je me dis, ok, il y a deux ou trois choses que je dois remettre un peu pour aider au développement de ma société. Et une des choses c'était de... Je donnais déjà des formations, je donnais des formations depuis le tout début de ma... ma société, parce que pour moi, je n'aime pas pouvoir dire à quelqu'un qui a envie de réseaux sociaux et d'aider ou de se développer, que parce que nos prix sont trop chers, entre guillemets, parce qu'ils viennent de se lancer ou parce qu'ils ont envie d'y aller eux-mêmes dans les réseaux sociaux, je ne peux pas les aider du tout. Et donc, du coup, l'idée, c'était très vite de me dire tiens, je vais voir comment ce que moi j'applique au quotidien, je vais pouvoir aider à d'autres gens à le faire pour qu'en fait, ils peuvent gérer eux-mêmes. Je ne m'étais jamais imaginé donner des formations, donner des cours, quoi que ce soit. Mais voilà, je me suis dit, je vais voir comment je peux faire ça. Et puis donc, j'avais donné une première formation, mais mes prix étaient déjà relativement élevés, puisque moi, je m'imaginais que voilà, vu mes prix mensuels, je ne pouvais pas donner non plus tout mon savoir entre les mêmes, donc rien du tout. Donc, voilà. Et puis à ce moment-là, je me suis dit, tiens, j'avais donné une ou deux fois une partie de ma formation au L'Actif Forum. Et là, il y a des gens qui sont venus me voir en disant « Ok, j'avais déjà voulu suivre ta formation, mais c'était cher. » Et je ne savais pas à quoi m'attendre. Alors que là, en fait, j'ai en dessous une heure. C'est incroyable. J'ai appris, mais beaucoup plus que ce que j'imaginais. Tu donnes des trucs super pertinents, etc. Et là, je me suis dit « Ok, en fait, je dois avoir un truc d'appel. » Et donc, j'ai repensé complètement les formations. Je les ai faites en plusieurs niveaux. Voilà. Et là, il y a... Et c'est comme ça que j'ai commencé l'année 2020. Et puis, je me rappelle, la situation financière de ma société n'était pas dingue. Et je gagne un séjour à Bali, qui est vraiment aussi mon endroit très cher, auquel moi je me ressource à fond et qui me permet aussi d'avoir un bon équilibre. Et je gagne un nouvel hôtel qui fait du yoga, une retraite de yoga, un truc de fou qui vaut super cher. Et je me dis, je vais y aller. Et mes parents sont là, mais putain, Lucie, ta situation financière n'est pas dingue. C'est vraiment le pire moment pour y aller. C'est vraiment pas malin. J'étais partie quasiment trois semaines en janvier. Je restais deux semaines et je repartais. Parce que c'était à ce moment-là que je t'ai invitée. Enfin, que je gagnais le coup. Je me suis dit, je sens que je dois le faire. Donc, je pars. Même si je me dis que je me mets un peu en difficulté financièrement, mais je le fais. Puis à ce moment-là, je n'avais pas d'employé vraiment. Je pars et en fait, c'est à ce moment-là que le Covid démarre. Et en fait, du coup, ça m'a aussi permis de partir avant tout.

  • Speaker #0

    C'était en janvier ?

  • Speaker #1

    C'était en février.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, je me rappelle, je suis partie avec KT Airlines, qui passe par Hong Kong. Et donc, je passais par la Chine. Mes avions retour étaient tous annulés. Enfin, j'ai finalement réussi à en avoir, mais voilà. Et j'étais rentrée vraiment fin février. Donc, deux, trois semaines avant le bord des... Oui, parce qu'en Chine, ça se développait déjà. D'où l'annulation de la plupart des vols. Mais du coup, j'ai pu faire ça avant que tout démarre. Et donc, ça m'a quand même permis d'avoir un peu soufflé avant tout ça. Et j'en suis encore très contente d'avoir pris cette décision. Et puis, je suis rentrée, donc le Covid a démarré. Et en fait, déjà là, j'avais prévu une formation destinée à ce moment-là. co-restaurateur. Fin mars. Le Covid tombe. Moi, première réaction, alors, très... Moi, je suis toujours dans la manière de réfléchir, même avec mon équipe, c'est qu'il n'y a pas de problème, il n'y a qu'il y a des solutions. Donc, en fait, tout tombe. On apprend la nouvelle que les restants doivent faire mieux. La première chose que je fais, c'est que je revois en mai là tous mes clés. Le soir, même, devant la télé, en apprenant ça, j'écoutais « Voilà, je suis là. » Peu importe ce qui se passe, je suis là. Si vous voulez commencer à démarrer... du thé que oui. Mais quoi que ce soit en place, n'hésitez pas à m'appeler. Je serai disponible pour vous.

  • Speaker #0

    Et très vite, j'en ai aussi, on annule toute facturation. Parce que si, enfin, très rapidement après, je pense que ce n'est peut-être pas le premier soir, mais quand on voit qu'eux ne peuvent plus avoir de rentrée, on ne sait pas les aides qu'il va pouvoir y avoir. Moi, je voulais vraiment me dire que je ne voulais pas qu'ils aient un stress supplémentaire par rapport à moi, mais que ça n'allait pas empêcher que je n'allais pas pouvoir les aider.

  • Speaker #1

    C'était une vraie relation. Voilà.

  • Speaker #0

    Et mes clients, encore certains de l'époque, sont encore mes clients aujourd'hui. Et puis, on a toujours gardé des bons liens. Et avec beaucoup, c'est des liens aussi très naturels. Ce n'est pas nécessairement un lien client-soziologique. En tout cas, ce n'est pas comme ça que j'ai envie d'imaginer. Et donc, très vite, je me dis OK, on va faire ça. Et puis, j'avais la formation qui était prévue. Donc, je ne sais pas, je commence à avoir plein de temps qui s'en suivent parce que j'ai dit bon, on va garder la formation. Je crois qu'elle était censée être en présentiel. Je ne sais plus encore exactement. Mais j'ai dit voilà on va la passer en digital et donc voilà, et j'ouvre les places. Il y avait déjà une partie des places qui était prise, donc là je me rends compte que ça va avoir plein de places qui sont prises. Et puis là je me dis bon ben, j'ai pas envie de pouvoir aider uniquement les restaurants, parce que là tout le monde est dans la merde. Donc comme je viens de développer ma formation en niveau rendez-vous, ben je vais donner un ou deux niveaux gratuitement. Et j'ouvre les places. Et là en fait, explosion de... de participation, je commence à avoir planifié une autre formation la semaine suivante, et puis une autre la semaine suivante, et puis tout est rempli 2-3 semaines à l'avance, donc je commence à faire d'autres dates, enfin voilà. Et je vois que les gens sont contents, je vois que ça a de l'impact, je vois que ça peut les aider. Et voilà, et donc ça, ça a été vraiment aussi un gros... Et puis moi, on m'a... Première réaction vraiment à cette époque-là, je n'avais pas spécialement peur pour moi, mais je voyais vraiment qu'il y avait un impact pour les business. Donc j'ai aussi commencé à annoncer sur mes réseaux quels restaurants mettaient en place des takeaways, qui faisaient quoi. Et donc en fait, même avec des restaurants que je ne connaissais pas, j'ai scruté les réseaux sociaux et je regardais et je demandais comment on voit. Et donc je faisais des visuels, des maps, des trucs. Mais donc ce qui m'a permis aussi de rentrer en contact avec pas mal de restaurants que je ne connaissais pas non plus. Ce n'était pas l'intérêt de base, mais c'est chouette parce qu'il y avait un côté où je me suis dit, je peux aider avec ma visibilité, avec des gens qui sont très axés aussi sur la restauration. Puisque c'est aussi, comme je dis, depuis quelques années, vraiment ce sur quoi je me focusse. J'avais pas mal de gens qui me suivaient pour ça. Et puis, c'était vraiment très cool. Et donc, à partir de ce moment-là, nous, on a vraiment fait un bout parce que les formations, du coup... Je donnais la 1 et la 2 gratuites. Et puis, j'ai quand même eu des gens qui m'ont dit, si on reçoit Blast.org, comment ? Là, je fais payer un peu quand même. Mais j'ai commencé à vendre les premières formations depuis le tout début. Et puis de là, tout s'est vraiment goupillé à partir de là. On est sortis du premier confinement. On a commencé à avoir des demandes de nouveaux clients. Plus de demandes de formation, des formations privées. Après quelques mois, j'ai bougé de mon petit bureau qui était celui au tout début du couloir. Pour le grand, comme ça, je pouvais donner des formations en présentiel. Enfin, voilà. Et puis, vraiment, au fur et à mesure, on avait plus de demandes de clients, plus de demandes de formations. En un an, je crois que j'ai formé plus de 1500 personnes. Total. Puisqu'après, il y a eu le deuxième confinement, tout ça. De là, j'ai eu aussi l'idée de vouloir faire un livre. Parce que je me suis dit, je vais pouvoir aussi donner l'opportunité à plus de gens de suivre. Ce que je propose est un budget aussi moindre et avec toute la matière, d'où l'idée du livre. Et puis, en fin d'année 2020, j'ai été contactée par le groupe Bale, qui est Baby Bale, Weshkiri, Boursin, Mareto et tout ça, pour qu'on entre une offre pour leur marketing d'influence. Pour cinq ou six marques. Et j'aurais fait une proposition générale avec le marketing d'influence, mais aussi la gestion de leurs réseaux sociaux qui n'étaient pas du tout gérés. J'aurais dit, mais c'est une combinaison qu'on ne peut pas négliger. Et donc, face à plein d'agences de marketing d'influence, et de marketing digital, etc., qui existaient déjà depuis des années, on a gagné l'offre en tant que mini-agence. Et je pense qu'à l'époque, je n'avais peut-être même pas encore eu d'employé, vraiment signé employé. J'avais déjà pas mal de gens, enfin j'avais deux, trois stagiaires qui étaient rémunérés, mais pas en tant qu'employés. Et donc, de là, on s'est dit ok, ça, ça m'a changé un peu la vie de la société, parce que c'était très gros budget, c'était très grosse mise en place.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est plusieurs. marques en un coup ? Oui,

  • Speaker #0

    donc là on avait je dirais au moins 5 marques à gérer et face à un très très gros groupe avec une mise en place qui est très différente de ce qu'on avait l'habitude de faire. C'était un challenge méga intéressant, j'ai appris beaucoup sur moi et puis on est passé, vraiment on était quasiment deux ou trois chez Slurp. Quasiment après presque dix total entre les employés, moi, les stagiaires, les freelances, pour gérer ça plus les autres clients. À ce moment-là aussi, on a décidé de créer le studio en bas, qui est un studio, un espace de création de contenu avec une cuisine qu'on a fait construire, etc. Mais aussi un espace de formation, un espace de dîner, un espace de plein de choses. Et voilà, on a travaillé avec Bell pendant un an et demi, quasiment deux ans, enfin on fait de total quasiment deux ans. Mais après un an et demi, il y a eu la crise de l'énergie qui a vraiment beaucoup impacté les produits, dont les produits laitiers. Et donc du coup, en fait, ça a très fort impacté le prix en interne chez Bell, des budgets qu'ils avaient, etc. Et en fait, moi, ça a été aussi à ce moment-là que je me suis dit que travailler avec une entreprise comme celle-là et gérer une équipe aussi grande que ça, ce n'était pas ce pourquoi je faisais ce que je faisais. C'était très intéressant, en fait. Et comme je le disais, je suis hyper fière de moi d'en être arrivée là. Et c'est un peu ça que je disais tout à l'heure. C'est que j'avais ici un rêve de grandeur, de grande équipe, de travailler avec des super grandes boîtes, des multinationales en soi. Il y avait une certaine fierté de pouvoir faire ça. Et puis en fait, de me dire à ce moment-là, tiens, en fait, est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? Au quotidien, est-ce que je me retrouve là-dedans ?

  • Speaker #1

    De tes valeurs.

  • Speaker #0

    Voilà, et mes valeurs. Et puis même, on va dire, en dehors de mes valeurs, est-ce que je me fais kiffer au quotidien ? Oui, ça c'est vraiment pour moi la base de ce que je fais. Et en fait, j'avais un peu perdu ça. Et à cette époque-là, on avait commencé à travailler avec Bonbon, qui est le bodyguest. que, en fait, justement, avec qui j'avais commencé à échanger pendant le Covid, parce que j'avais mis en avant ce qu'il faisait. Il fallait que lui ou sa femme, je ne sais pas, il gérait plus ou moins le compte à deux, je ne sais plus trop, enfin, son ex-femme. Et donc, il me contacte, il me dit, voilà, on voudrait avoir un rendez-vous avec toi. En plus, je me rappelle, la première fois qu'il me contacte, c'est qu'il m'envoie un mail, il dit, voilà, on essaie de vous appeler plus d'un jour au bureau, et il n'y a personne qui répond. Je devais faire un arrêt cardiaque. Le genre, le téléphone était gros, c'était branché, je ne sais pas ce qui se passait. Et enfin, on revient. la seule fois de ma vie où ce genre de personnes m'appelle le téléphone est débranché je suis vraiment dégoûtée avec eux et à partir de ce moment là je me dis ok ça par contre pour le cours ce client là, parce que à ce moment là je ne faisais plus que la gestion de personnel et de la gestion de clients parce que le client de Bell nous prenait énormément de temps et de gestion on avait tous les budgets aussi parce qu'on payait les influenceurs donc c'était beaucoup de gestion Et que moi, sans la société, c'est la mienne toute seule. Donc, du coup, tout ce genre de choses, il n'y a que moi qui peux faire. Et en fait, tous mes clients social media, ce n'était plus que mon équipe qui gérait et je n'avais presque plus de vue dessus. Et donc, déjà, j'avais eu des retours de certains clients de mode. Là, on est venu chez toi parce que c'est toi. Enfin, parce qu'on a entendu que l'amant, tu avais une vraie valeur ajoutée. Et je commençais à réaliser que quand ce n'était plus moi, il n'y avait plus ça, il n'y avait plus la même chose. Et en dehors de ça, c'est quand je me suis dit qu'en accueillant comme bonbon Christophe Radicast arrive, c'était hyper important pour moi que je superabaisse un maximum. Et du coup, c'est vraiment moi qui gérais beaucoup ceux qui l'ont là dès le départ. Et en étant sur place et en refaisant des photos et en gérant vraiment un compte, je me suis dit, c'est ça qui me fait kiffer. En fait, c'était comme si un truc me tombait sur la tête en me disant, « Oh mais... » « Waouh, qu'est-ce que c'est génial ce que je suis en train de faire ! » Et j'avais complètement oublié, perdu cet amour de ce que je faisais. Et à ce moment-là, tout ça, ça arrivait un peu après cette espèce de petit burn-out que j'ai eu. Et j'ai été prendre un coach pour m'aider à voir un peu comment... Parce que je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait plus... Je n'étais plus totalement d'accord entre moi et ce que je faisais. Et tout ça, ça arrivait plus en même temps que justement que je reste compte pour bonbons et que j'ai été voir ce coach. Et à un moment il m'a dit, tu dois faire le choix aussi de voir qu'est-ce que tu veux, est-ce que tu veux travailler avec des gros groupes et te développer à fond là-dedans, si tu as des clients qui foncent, ou avec des plus petits clients, mais là tu es un peu au milieu des deux, tu fais tout tout seul, tu es en train de tirer sur la corde, mais si tu continues comme ça, ça ne va pas aller. Et donc voilà, et ça, ça arrivait comme je disais un peu aussi en même temps que la crise de l'énergie avec justement Bay qui devait faire des cuts dans leur budget. Il y a un moment, j'ai pris la décision de me dire que je n'allais plus continuer avec eux, parce que c'était une décision très difficile, dans le sens où je me savais que je me mettais vraiment en danger. Je perdais quasiment 70% de mon chiffre d'affaires. Donc, c'était une grosse, grosse décision. Mais je savais que j'allais avoir une liberté au niveau de ce que j'aimais faire et de ce que j'allais pouvoir faire au quotidien qui allait complètement changer. Ça voulait dire aussi que je devais vraiment me séparer de pas mal de personnes dans l'entreprise, parce qu'on n'allait plus pouvoir regarder autant de gens et puis ça n'avait pas l'intérêt.

  • Speaker #1

    Et puis de toute façon, il y avait moins de travail. Il y avait moins de travail,

  • Speaker #0

    donc voilà. Donc tout ça, ça a été vraiment pas mal de changements, mais pour un mieux, entre guillemets. Et puis voilà, donc au fur et à mesure des mois, on a remis un peu tout ça en place. Et en fait, naturellement aussi, ceux qui étaient venus en cours de route travailler chez Slurp pendant cette période belle aussi, c'était travailler avec une grosse équipe, être au bureau tous les jours, avoir un peu ces habitudes-là. Et qu'en fait, avec le changement que j'opérais, on n'allait plus du tout à Marseille. Donc en fait, finalement, tous les gens avec qui je travaillais et avec qui j'avais toujours travaillé sont finalement partis au fur et à mesure. Et donc, je me suis arrivée à la fin de, on est en 2020, avec une équipe qui était quasiment tout parti. Et en fin 2022, j'avais déjà Josiane, qui travaille toujours ici aujourd'hui, qui m'aidait. pour tout ce qui était un peu admin. J'avais quelqu'un qui travaillait full-time ici pour m'aider en admin, parce que je savais qu'on avait beaucoup d'admins avec les gros clients. Et je savais que j'avais besoin de beaucoup moins d'admin, mais j'ai besoin de quelqu'un qui gère un peu la partie papier, parce que j'ai réalisé beaucoup de choses avec le fait de gérer une entreprise, mais il y en a une, c'est que c'est bien qu'on fait les choses dans lesquelles on n'est pas les meilleurs, à des gens pour lesquels c'est le meilleur. Les meilleurs ou très bons. Et donc, Josiane était mon ancienne banquière. Et elle m'a dit, j'adore ce que tu fais. Si un jour tu as besoin de quelqu'un, même pas full time, je serai là. Enfin, j'aimerais bien en tout cas. Et donc, j'ai recontacté à ce moment-là et elle était ravie de revenir. Enfin, de venir travailler ici. Et donc, elle travaille très tard semaine. C'est le minimum qu'on peut avoir un CDI. Ah oui. Voilà. La petite info. Elle fait quasiment deux demi-journées par semaine. Déjà. Donc voilà, elle est arrivée à ce moment-là, mais au moment où tous les autres étaient partis. Et à partir de là, j'ai recréé une nouvelle équipe. Et puis, comme chaque année, fin d'année, je partais un mois à Bali, je prends à chaque fois le temps à ce moment-là de me dire comment j'ai envie d'imaginer la manière, qu'est-ce qu'on peut améliorer dans les idées, qu'est-ce que moi je peux améliorer par rapport à moi, qu'est-ce que je peux améliorer en général par rapport à tout, qu'est-ce qu'on peut apprendre et voir comment on peut. changer les choses. Et à partir de ce moment-là, j'ai imaginé d'avoir des semaines où on travaillait trois jours semaine, du mardi au jeudi, parce que, justement, on avait réduit nos budgets, on avait beaucoup moins de budget de la dernière grève, mais j'avais envie d'avoir, pour voir, comme je disais, les meilleures personnes dans certains aspects de notre travail. Je vous ai dit que j'avais l'aspect admin. J'avais besoin de quelqu'un qui était vraiment... excellent en photo et en vidéo. Je voulais même quelqu'un... Enfin, moi, je me trouve plutôt... Je m'en sors plutôt bien, mais je voulais quelqu'un qui soit encore meilleur que moi, qui ait encore plus d'expérience là-dedans. Donc, voilà. Et quelqu'un aussi, je voulais qu'il puisse faire de la super rédaction. Moi, j'écris bien en anglais, mais je me trouve beaucoup moins douée en français. Et je voulais quelqu'un qui soit, du coup, là, pour vraiment qu'il puisse faire de la rédaction. Après, on fait tous, tous, que ce soit des petites entreprises, c'est ça que j'aime bien aussi. Mais... quelqu'un repasse après je pouvais pas avoir une personne qui faisait tout super bien ça n'existe pas à ma connaissance et en même temps je pouvais pas rendre deux personnes tout le temps ou l'idée de partir sur trois jours de semaine du mardi au jeudi à partir de ce moment là et on est toujours sur le même modèle aujourd'hui qui fonctionne très très bien avec du coup la même équipe quasiment maintenant depuis deux ans Maxime qui fait les photos et les vidéos va faire deux ans à partir de... enfin quand on arrive aujourd'hui là. Et Nora vient de... ça fait maintenant un peu plus d'un an qu'elle fait plus tout ce qui est copywriting. Et on a une équipe qui est... On se retrouve tous assez bien dans ce qu'on fait. On est tous assez... Je pense qu'on a droit à un super bon équilibre. J'ai aussi fait encore un coaching de management parce que manager des gens, c'est encore un travail. Ça m'a donné directement... Mais on retrouve vraiment notre rythme, notre vitesse de croisière et ça se passe très bien. Voilà un peu l'évolution de Slurp.

  • Speaker #1

    C'est passionnant parce que justement, on est à... eu ce recul et cette intelligence de se dire, ok, en fait, on va redéfinir un petit peu les cases et qu'est-ce qui me fait aussi encore kiffer ? Qu'est-ce qui m'appelle aujourd'hui et pas ? Justement, t'aurais pu encore, entre guillemets, pas t'accepter d'autres gros clients et continuer à cette expansion et tout, et t'as réussi à...

  • Speaker #0

    Pour moi, j'ai tellement ce besoin de faire ce que j'aime au quotidien. C'est ça qui me drive, c'est ça qui me rembourse. C'est vraiment comme tu disais, ce n'est pas un aspect que j'ai mentionné, j'aimerais bien quand même un jour épouser, avoir une famille, etc. Mais c'est vrai que moi, mon objectif, depuis toujours, a été vraiment plus professionnel. Et donc, c'est là que je retrouve une grosse partie de ma satisfaction quotidienne. Et donc, si je ne fais pas ce que j'aime, dans ce que j'ai toujours mis en promis comme objectif, on m'a dit. En tout cas, pour la plupart de ma vie, c'est en train de changer, mais ça ne va pas. C'est un truc qui ne correspond pas. Parce que si je n'ai pas de vie, entre guillemets, privée et qu'en même temps, ma vie professionnelle qui prend toute ma vie ne me convient plus, ne me convient pas et que je ne suis pas heureuse là-dedans, alors il n'y a plus rien qui me rend heureuse, en fait. Ça n'a pas de sens. Donc, j'ai eu effectivement une Alors je lui ai passé par des périodes qui n'étaient pas racines, mais j'ai réussi à en prendre conscience. Comme je dis, j'ai vraiment ce souvenir de me retrouver chez Bonbon et travailler avec Christophe, avec qui je m'endors hyper bien aujourd'hui, que vraiment c'était un déclic énorme de dire, mais en fait, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Dans le sens où, qu'est-ce que c'est tous les autres trucs que je suis en train de faire ? Le quotidien, c'est ça en fait. C'est ça, de mon quotidien tout le temps. parce que c'est ça que je veux faire en fait c'est vraiment ça et entre temps en fait justement j'ai réussi à développer 100 milliards de fois plus ces aspects là de mon travail en même temps justement peut-être parfois des trucs en international en réussissant à faire plein d'autres choses du nouveau hyper bien par rapport à plein de choses qui étaient dans partie de mes rêves mais ... beaucoup plus en accord avec ce que j'avais vraiment envie de développer. Et ce qui me faisait vraiment kiffer, en fait. J'ai l'impression aussi,

  • Speaker #1

    quand tu parles, que c'est aussi l'humain qui est derrière le projet que tu as envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    C'est toujours ce que j'explique quand je travaille avec des gens. Moi, je suis quelqu'un de passionné. Je trouve aussi, c'est pour ça, je pense, c'est une des choses qui est très importante et c'est pour ça que j'aime le milieu de l'hospitalité et de l'horeca. C'est que c'est un milieu où, si tu n'es pas passionné, ce n'est pas possible. C'est quasiment pas possible tellement les horaires c'est dur, c'est bizarre, c'est machin. Et donc clairement, étant passionnée par ce que je fais, c'est un bonheur et je suis sur la même longueur d'onde avec des gens passionnés. Et donc du coup c'est là aussi qu'on trouve un émueur dans ce qu'on fait au quotidien. J'ai un souvenir par exemple, de commencer à travailler avec le Toucan et qui en travaille maintenant, Pierre-Henri Boum, et avec Charlotte, et avec qui je m'entendais déjà très bien et qui m'avaient dit... Je pense qu'on va travailler ensemble parce que je sens qu'on a un truc qui pourrait bien fonctionner. Le premier jour du footing, j'étais ultra excitée. On prenait en photo les fruits de mer, on faisait des photos d'hommes malades. Et je me rappelle que j'étais là, oh mon Dieu, ça tombe trop bien, les photos sont trop chouettes. Maxime qui était avec moi aussi en train de prendre des photos, on était tous les deux trop contents. Parce que quand on est là dans un environnement où on fait ce que nous on kiffe le plus faire, et que les gens... qu'on va mettre en valeur, faire ça avec beaucoup d'amour et beaucoup de passion, il n'y a rien de tel.

  • Speaker #1

    Oui, de la magie.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, quand je suis en train de prendre des photos d'un chef ou d'un plat, et que je vois pendant que je prends, que je crée mon contenu, que les photos, et que ça rend hyper bien déjà de ce que je vois, Je suis une diala, c'est trop j'aime bien, ça m'a donné trop bien, je suis trop excitée, je suis trop contente. Et puis après, j'ai tout l'aspect aussi, c'est un aspect plus créatif. Puis après, j'ai tout l'aspect plus stratégique, où je vois aussi tout l'impact de ce qu'on fait chez mon client. Et de nouveau aussi...

  • Speaker #1

    En termes de chiffres, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui, en termes de chiffres, en termes de visibilité, en termes d'impact, parce que moi j'analyse. C'est moi qui fais tous les rapports de mes clients. Et quand je vois en fin de mois que je ne sais pas moi... J'ai 500 clics sur le site internet en un mois, et le clic pour réserver. Je me dis, putain, c'est ça. C'est génial. Je suis trop contente. Je me dis, parce que pendant des années, j'avais au moins de matière, en tout cas, pour pouvoir montrer à mes clients, tiens, voilà, c'est ce que je peux vous apporter. Je sais que je vous apporte quelque chose, j'en suis certaine. Et je peux voir l'impact aussi de ce que les gens en parlent, etc. mais je n'avais pas de moyens chiffrés autant qu'aujourd'hui. Et aujourd'hui, et c'est pour ça d'ailleurs, dans les premières années de mon entreprise, je ne faisais pas de rapport. J'ai commencé il y a deux ans, je pense, parce qu'il y a deux ans, on a commencé à avoir vraiment des statistiques beaucoup plus précises. Et puis il y a deux ans aussi, la manière dont les réseaux sociaux fonctionnent ont complètement changé. On ne se basait plus sur des likes, mais on se basait sur plein d'autres choses. Et tout ce que je faisais qui avait de l'impact, qu'on voyait moins, comme on a vraiment commencé à le voir à ce moment-là, on s'est dit, je vais commencer à montrer à mes clients qu'est-ce que je fais au quotidien. Quand je fais du référencement, quand je mets certains hashtags, quand je vais activer le compte, c'est des trucs que tu ne vois pas à l'œil nu. J'ai dit, il faut que je montre à mes clients, parce que sinon, ils ne voient pas pourquoi ils payent. Donc tout ça fait que oui, effectivement. Quand on parle à des gens qui sont passionnés par ce qu'ils font et que moi, je viens tout autant passionnée par ce que je fais, mais pour les valoriser, clairement, il n'y a pas moyen que ça ne marche pas. Non, non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et toi qui es toujours dans le milieu de la food et de l'horeca et dans les restaurants, les nouvelles adresses, quel mangeuse es-tu ?

  • Speaker #0

    Pour moi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu apprécies encore d'aller au restaurant aussi souvent ? Et est-ce que tu es une mangeuse émotionnelle ? Je suis une mangeuse passionnée,

  • Speaker #0

    je pense que pour le reste, oui. J'adore ce moment où je vais pouvoir... Une des choses qui reste pour moi très très magique quand je vais manger dans un endroit, c'est de pouvoir découvrir un endroit. et de pouvoir le partager avec d'autres gens. Ça, ça reste un truc, c'est un kiff ultime. Quand, voilà, alors à Bruxelles, c'est un peu moins récurrent parce qu'on a beaucoup de choses qui ouvrent. Mais voilà. Et du coup, je fais ça via mes voyages, surtout. Donc, en voyage, là, j'étais à Hong Kong il y a quelques semaines. C'était un kiff, mais énorme de passer ma journée à découvrir des lieux et de pouvoir ensuite les partager. Et je voulais tout partager assez rapidement parce que... Je n'ai pas la même énergie quand je partage tout plus de l'art. À part quand c'est des vraies expériences, un restaurant qui a duré cinq heures, je ne peux pas le partager comme ça en deux temps, en premier moment. Donc ça, je prendrais moins de temps de le faire par la suite. Mais partager mes journées, mes expériences, ce que je vois, ce que je ressens, ce que je goûte, ça par contre, j'adore pouvoir le faire en direct. Et donc, je me rappelle, pendant mes quatre, cinq jours à Hong Kong, partir le matin, je prends de mon appareil photo. Je prenais une partie de photos, je faisais plein de choses, je rentrais à l'hôtel, je retouchais, je partageais sur mes réseaux, je repartais. Et alors comme ça, je retouchais des photos deux fois par jour, pour pouvoir les repartager directement. Et ça, c'était super chouette parce qu'on voit aussi qu'il y a un engouement parce que les gens aiment bien sûr ça aussi. Et le nombre de personnes qui m'ont dit « tiens, maintenant j'ai trop envie d'aller en France » . Ben oui,

  • Speaker #1

    moi je pense que c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Et ça se marquait parce que je me dis, je ne fais pas ça pour ça, mais c'est génial d'avoir ça comme retour, de pouvoir donner envie à d'autres gens de découvrir des choses, des cultures, des cuisines. Ça reste quelque chose que je trouve, qui me plaît en tout cas énormément. Et donc ça, quand je mange et que j'aime bien partager ces moments-là, ça reste un des trucs que je préfère. Maintenant, il y a toujours un énorme plaisir, en tout cas, d'aller manger. Ça reste pour moi mon préféré de la journée. Je l'ai toujours dit, ça m'a toujours fait bourrer. Il y a beaucoup de gens, mais genre, ça va être le matin, dire qu'est-ce que je mange ce midi, qu'est-ce que je mange ce soir. Je me pose directement la question. C'est le highlight de ma journée. Donc, j'ai envie que ce soit déjà fixé. Tu vois que je puisse me dire, OK, je vais look up to mon lunch. Oui, Clairement, ce matin, par exemple, j'ai envoyé un message à ma copine de Gspod en disant « Bonjour Aline, t'es là ce midi parce que je crois que j'ai envie de venir. » Tu vois, et dans le début, c'est mes petits moments et que j'ai...

  • Speaker #1

    C'est de la joie aussi, je crois.

  • Speaker #0

    C'est la joie du plaisir, 100%.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ton voyage à Hong Kong, c'est pas partager ton voyage et ses adresses, mais je trouve que c'est aussi même... partager l'intimité de ces restaurateurs parce que j'ai vu, tu vas dans les cuisines, c'est vraiment même des photos un peu privées comme ça,

  • Speaker #0

    un peu intimes. Ça dépend aussi qu'est-ce qu'on me laisse prendre et partager. Alors pour le coup, à Hong Kong, j'ai été invitée par des restaurateurs qui m'ont dit si tu repasses Hong Kong ou si tu passes par l'Asie, on aimerait vraiment pouvoir t'accueillir. Et ça, ça fait partie aussi d'un truc que j'aime beaucoup dans ce que je fais aujourd'hui, c'est de pouvoir avoir une dimension internationale à ce que je fais. Et donc, là, évidemment, la donne est un peu différente. Après, vraiment, il y a de trop. Il y a des gens avec qui je ne suis pas nécessairement invité et que je vais arriver dans un restaurant, je vais faire des photos, je vais leur parler parce que j'aime bien aussi savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Et eux d'eux-mêmes, ils vont me dire, attends, mais tiens, on va... te partager ça, on va te montrer ça, on va te montrer ça. Et c'est ça qui est chouette. Mais c'est toujours aussi quand on vous laisse l'opportunité de le faire. Je ne voulais jamais m'immiscer moi-même. Je voulais toujours rester dans mon coin. J'ai toujours peur entre guillemets de déranger. Mais par contre, s'il y a des gens qui viennent chez moi en me disant, tiens, j'ai envie de te partager ça, j'ai envie de te montrer ça, j'ai envie de te montrer ça. Alors là, elle est trop.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est quand même... En plus, c'est avec ces gens-là que tu connais certainement le plus. C'est ceux qui... entre guillemets, ouvrent leur cœur.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    à fond. Parce que ça se ressent dans tes photos et dans ce que tu partages. Et du coup, j'ai envie de te demander, est-ce que tu vas faire Bonjour Hong Kong ?

  • Speaker #0

    Non, là maintenant, pour être très honnête, je suis en train de regarder parce que c'est vrai que j'ai très souvent des demandes de mes adresses préférées, peu importe les villes. Je suis beaucoup à Paris aussi, je suis beaucoup à Bali aussi, et je voyage de manière générale pas mal. On a toujours des listes Google, Maps, que je peux partager, mais là je me suis dit, tiens, pourquoi pas en fait préparer quand j'ai vraiment des gens qui viennent à Bruxelles et qui veulent vraiment le top de mes adresses, qu'est-ce que je conseille pour dîner, pour aller boire un café, pourquoi j'aime bien telle adresse, pourquoi il faut aller ici, ou pourquoi il faut aller là. Mais un document PDF en trois pages, plus... Je pense que mon dernier livre, qui était celui de Prends Voir Son Business sur Instagram, qui est basé sur ma formation, a été une grosse base de mon petit burn-out. Donc l'idée de refaire un livre tout de suite n'est pas... Voilà, c'est pas ce qui m'excite le plus. Mais par contre, pouvoir partager et donner une source d'information très personnelle avec vraiment mes bonnes adresses, etc. C'est toujours quelque chose que j'ai toujours aimé. Et puis en fait, finalement, quand je dis « Tiens, tout est sur mon Instagram » , les gens se disent « Il y a trop d'informations, on ne sait pas où aller regarder » . Donc je me suis dit, voilà, ce serait l'idée de faire vraiment quelque chose de petit, que je pourrais vendre quand même, bien à l'aise. Mais à un prix très... genre très bas et comme ça, je pourrais donner accès à plein d'adresses un peu partout. Là, tout de suite, je suis en train de voir comment je peux mettre ça en place. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu ça tout à l'heure d'hier. Voilà. Oui, c'est juste une boutique, je crois,

  • Speaker #0

    avec un mail automatique. Voilà, mais il y a plus que ça du monde, de voir comment on fait. Est-ce qu'on fait un truc qui peut être téléchargé directement, ce que je trouverais vraiment pas mal, ou est-ce qu'il doit être envoyé, et que du coup, le règlement, c'est dans le format PDF. Enfin, je ne sais pas trop. je suis en plein de réflexion c'est toi qui dois voir quelle expérience tu veux donner aussi je crois je suis un peu en train de réfléchir à ça mais c'est vrai que pour une ville comme Hong Kong où j'ai été pendant 4 jours j'ai besoin de plus d'expérience dans la ville pour pouvoir il y a des adresses que j'aime bien pour dire ça c'est quelque chose auquel j'y vais souvent et je peux définir qu'assurément ça m'aide bien par exemple tu vois et donc on en Hong Kong, j'ai même donné plein de petites adresses comme ça, comme je le fais sur Instagram. Mais Paris, qui est une ville aussi, maintenant, je vais beaucoup, et que je connais très bien, j'ai aussi mes adresses un peu récurrentes, et j'ai envie de pouvoir dire, tiens, tu vas à Paris, ça, tu y vas, t'es sûre, tu vas les faire.

  • Speaker #1

    Que d'autres, tu n'as pas la maîtrise.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai moins la maîtrise. Il y a aussi, qui est un peu comme la maison, ça aussi, il faut aussi un endroit où on donne beaucoup. Donc voilà, d'avoir un peu des petits, des mini-guides, faciles d'utilisation. Facile à partager avec vraiment les chouettes petites adresses que je recommande dans les endroits que je connais très bien. Est-ce que tu as reçu cette passion de la gastronomie et de la cuisine en héritage ? Ou c'était plus, comme tu disais tout à l'heure, par les restaurants ? Non,

  • Speaker #1

    mes deux parents aiment beaucoup manger à l'île. Je ne vais pas dire l'aspect gastronomique. Ça, c'est quelque chose qui, pour moi, a vraiment été une découverte beaucoup plus tard dans la vie. C'est-à-dire que j'ai toujours été étonnée par la suite de voir des familles, des parents avec leurs enfants dans des restaurants gastronomiques. C'est quelque chose auquel on n'a pas du tout... ouvert à ça en étant petite mais en ouvert à la restauration vraiment comme tu te disais toujours emmenée au restaurant, j'ai toujours adoré ça, mais c'est vrai que pour moi, du coup et ça c'est une des parties que j'aime beaucoup et c'est d'amener dans ce que je communique et ce que je partage sur les restaurants aussi un peu plus gastro, fine dining c'est que j'ai envie de pouvoir dire à tout le monde que c'est ouvert à tout le monde, ça veut dire que même si mes parents gagnent très bien leur vie là Ils pouvaient tout à fait mettre, je pense, pour eux, de l'argent dans des restaurants. Je n'ai pas du tout été amenée à ça. Et donc, pour moi, ça a toujours été quelque chose qui ne m'était peut-être pas destinée. Et donc, je trouve que c'est un monde tout à fait à part, où il y a de l'excellence, mais aussi justement dans la passion de la cuisine, du partage, de la croissance, et auquel je n'avais pas du tout été amenée à découvrir en étant beaucoup plus jeune. Et que grâce à mes expériences en tant que créatrice de contenu, on a pu commencer à m'inviter à des données, et puis je me suis intéressée. Et donc aujourd'hui, je paye une grosse partie de mes additions au Cimetier Restaurant. Il y en a auxquelles je suis invitée, et à cette fois-ci aussi, évidemment. Mais j'ai aussi aucun souci à payer parce que c'est quelque chose que j'aime beaucoup et que j'ai envie d'encourager, mais que j'ai aussi envie de partager, toujours de manière très accessible. Ça c'est quelque chose qui est très important pour moi. Et du coup, quand je peux travailler avec ce type d'établissement aussi, j'ai envie de pouvoir montrer que ça reste, c'est destiné à tout le monde. Maintenant, il faut en avoir envie de l'apprécier, mettre le budget court. Mais voilà, ça c'était quelque chose d'assez important. Mais voilà, comme je disais, mes parents, ils ont toujours été très aimés à manger, sortir, etc. Et à cuisiner aussi à la maison. Et donc, j'ai toujours été... Je pense que, clairement, ça doit venir en partie de là. Je pense qu'après, moi aussi, c'est quelque chose que j'ai plus développé, peut-être. Mais on avait cet amour de bien manger à la maison.

  • Speaker #0

    C'était grand-mère qui t'a transmis aussi la cuisine ?

  • Speaker #1

    Une de mes grand-mères, oui. Parce que je n'ai jamais bien cuisiné aussi. Elle adorait cuisiner. Mais voilà, une des deux plus.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça symbolise pour toi, le bon et le beau ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, la première chose, c'est que... Dans ce que j'aime, dans tout ce que j'aime au niveau du milieu hospitalité, mais au milieu food, je ne veux dire plus de manière générale, c'est que le bon ne doit pas être beau. Et ça, ce n'est pas important pour moi. On est trop souvent confrontés, aujourd'hui, et surtout dans le milieu de la création de contenu, à montrer un endroit parce qu'il est beau, et du coup, ça donne bon.

  • Speaker #0

    Alors que parfois, pas.

  • Speaker #1

    Et alors que pas du tout, franchement. Et que justement, quand j'ai créé mon guide de Bruxelles, c'était un de mes trucs qui m'excitait le plus, entre guillemets, c'était de trouver des gens qui ne ressentent rien. Et de pouvoir dire, non, mais attends, vous n'êtes pas prêts, à quel point c'est dingue et que c'est drôle. Donc ça, c'est pour moi, effectivement, les comédies, en gros, je rentre dans les trucs, à des moments, je me dis, ok, je teste, je ne sais pas, est-ce que ça va être bon, est-ce que ça ne va pas être bon ? Pour moi, aujourd'hui, on a une culture... De l'esthétisme, vraiment pour moi, un peu lié aux réseaux sociaux, on prend tout en photo, tout doit être pris en photo. Alors que oui, bien sûr, j'aime bien ça et ça fait partie de mon travail, mais je n'ai pas envie de me limiter à ça. Et c'est pour moi, ça c'est quelque chose de tellement important de pouvoir dire, tiens, ça peut justement être pas beau du tout et tellement bon et la surprise, elle est encore meilleure.

  • Speaker #0

    C'est encore plus surprenant. Quand ça ne ressemble à rien et que...

  • Speaker #1

    Voilà, à fond. Et alors là, ça devient vraiment pour moi magique. Et là, ça devient encore plus excitant de le partager. Tu vois ? Oui, ça se fait.

  • Speaker #0

    Et dans cette vie un peu partout et un peu effrénée, quels sont les ingrédients indispensables pour ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Alors, depuis maintenant quelques années, le sport fait partie vraiment intégrante de mon besoin quasi quotidien. Qu'est-ce que j'aurais jamais imaginé pendant des années. Et de différentes manières, j'ai fait beaucoup de yoga, j'ai fait beaucoup d'entraînement plus intensif. J'ai fait un peu de cardio, ça bouge en fonction des années, mais ça fait, je fais du sport, je dirais minimum trois fois par semaine, ça c'est défense. Le fait de m'autoriser et d'assumer le fait de vouloir rester seule, comme je te disais, maintenant avec les années, c'est vraiment quelque chose que j'ai vraiment réellement compris à quel point c'est important pour moi, de voyager seule aussi. Peu importe que je sois en couple ou pas, ça reste quelque chose qui est très très important pour moi. Et alors, de m'écouter, et donc ça c'est un peu contradictoire, c'est que du coup je suis assez sensible à ce que je mange. Donc, de ne pas m'oublier dans l'envie de tout, de manger plein de choses, et de pouvoir aussi faire un peu la balance et de me dire, tiens, là maintenant, c'est être un peu... pas faire attention, parce que ça n'est jamais lié à ça, mais c'est beaucoup plus de dire, tiens, là, maintenant, parfois aussi, on peut arriver au stress. Je vais avoir envie de s'écrire, peut-être un peu plus grave, peut-être un peu plus lourd et réconfortant. Mais tiens, de me dire, tiens, finalement, ça me fait du bien sur le moment, mais sur le long terme, en fait, mon corps, il subit pas bien du tout ça. Je vais latiguer, l'université va dégérer, enfin, voilà. Il y a plein de choses comme ça que j'ai mis en place avec les années. Je peux le dire dans le temps, mais tant, tant, tant de choses, mais... qui sont effectivement liées à cette activité. Et c'est ça qui est un peu contradictoire. Mon activité principale, c'est de manger. Enfin, pas principale, mais une grosse partie. Et pourtant, c'est un truc qui peut vraiment me mettre mal. Parce que j'ai un enfant qui a toujours été sensible. Mais heureusement, j'arrive relativement bien à gérer ça. Mais c'est vrai que c'est quelque chose auquel je ne peux pas ne pas le prendre en compte pour mon bien-être quotidien. Ça, c'est vraiment hyper important. Mon bien-être passe aussi par le bien-être en vente. et nous avons des coups que ça ne va pas être un plaisir du moment, mais que je dois aussi penser à mon bien-être. Une des raisons, par exemple, pour laquelle je mange très souvent un viatique, parce que c'est un viatique pour moi qui est très facile. Je prends autant de plaisir que ça fait du bien. Ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est sûr que notre ventre... En fait, je pense que notre énergie aussi dépend tellement de ce qu'on mange. que justement, à mon avis, en tant que chef d'entreprise, tu ne peux pas déroger à ça, sinon...

  • Speaker #1

    Mais le plus important, au final, ça va être vraiment... Et mon sommeil aussi, c'est vrai que les années sont très importants. Ça, c'est clair. Mais je peux avoir peu de sommeil et de faire du sport et de bien manger, et ça va. Donc, c'est pour ça que le sommeil, ce n'est pas celui que je vais prendre en premier. Le sport va être la priorité pour mon bien de l'être mental et physique parce que... Le sport va me garder, en fait, en général. Il va me donner une énergie pour mes journées. Pas important. J'ai mal mangé même la veille. Si je vais faire une bonne soirée de sport, généralement, ça se calme. Donc, ça reste vraiment la priorité, le premier choix que je me lance aujourd'hui. Même quand je ne vais pas aller pour lui.

  • Speaker #0

    Alors, il faut y passer.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et quel est ton plus grand rêve aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Comme je te l'ai dit tout à l'heure, aujourd'hui, j'ai vraiment ce sentiment de me dire aussi que peu importe comment ma vie va tourner, je dois l'accepter d'être heureuse. C'est vraiment pour moi un truc très... Comme je te dis, j'ai tellement fixé certaines choses qui finalement n'étaient pas ce qui m'apportait le plus de plaisir ou qui m'apportait la plus recénitivité. Je trouve que fixer quelque chose pour après réaliser que ce n'est pas ça, je ne sais pas si j'ai encore envie de fonctionner comme ça. Maintenant, un des objectifs que j'ai envie de concrétiser, ça va être sans doute créer une famille, mais qui n'est pas non plus un objectif qui doit être fait demain. Oui, demain. Mais c'est vraiment quelque chose que j'ai envie de mettre en place. Mais avec aussi ma vision de comment j'ai envie de vivre ma vie et qui ne va pas être manquée. J'ai toujours envie d'être en tant que courriels, j'ai toujours envie de voyager. Pour moi, les yeux ne sont pas incompatibles, mais c'est sans doute une mise en place un peu plus grande de ce qu'on voit la plupart du temps aussi. Donc voilà, ça, clairement, c'est quelque chose, vous voyez, c'est un de mes objectifs. Mais un plus grand rêve, moi, vraiment, comme je dis, si je dois parler d'un rêve, c'est vraiment aussi simple que ça puisse se paraître, comme d'être heureux, de ne pas encore, comme moi, être heureux. Merci. C'était une très belle conversation. Ah oui, je suis ravie !

Description

Dans ce nouvel épisode de Bombo 🍋, j’ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l’agence SlurpCo, gourmande, modeuse et gestionnaire hors pair de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes pour ses clients,  ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre 📖

Petite fille fonceuse qui s’est construite avec détermination et bien décidée à s’appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d’abord avec un client puis des dizaines. Le boum se marque durant le covid période fracassante pour l’horeca. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a insufflé un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d’entreprenariat et de son plaisir pour la nourriture.


Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante 🔥 qui vous nourrira longtemps.

Bonne écoute 🎧


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Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de bonbeau, un monde de bon et de beau. Ici, on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et on œuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérice Carnère et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce nouvel épisode de Bombo, j'ai rencontré Lucie Van Damme, fondatrice de l'agence Slurp, gourmande, modeuse, et gestionnaire hors... père de vos stratégies digitales. Lucie propage sa passion pour la food, les bonnes adresses et les algorithmes, pour ses clients, ses abonnés et tout un chacun lors de ses formations et dans son livre. Petite fille fonceuse qui s'est construite à une détermination et bien décidée à s'appeler Lucie. Elle crée son agence de communication digitale dans la food, d'abord avec un client, et puis des dizaines, voire des centaines. Le boom se marque durant le Covid, période fracassante pour l'horeca. où Lucie était côte à côte avec ses clients. Avec Lucie, on a parlé de solitude, de sa maman américaine qui lui a supplié un vrai changement dans sa vie, du secteur horeca, d'entrepreneuriat et de son plaisir pour la nourriture. Je vous invite à plonger dans cette passion déterminante qui vous nourrira longtemps. Bonne écoute ! Bonjour Lucie.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Ça va bien. Oui ? Ouais, ça va très bien. Je suis ravie de faire mon premier podcast avec toi. Voilà. Moi aussi.

  • Speaker #0

    Il y a une question que je pose tout le temps à mes invités, parce que je trouve qu'elle est... Je sais pas, je trouve qu'elle révèle quand même beaucoup sur nous. C'est quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Quelle petite fille j'étais ? J'ai été différents types de petites filles. J'étais une petite fille qui n'était pas très bien dans sa peau au tout début. C'est une histoire que maintenant j'ai plus de mal à raconter, mais on m'a donné un prénom de garçon quand je suis née, en se disant que c'était plus facile dans la vie d'être un garçon. C'était une croyance de ma maman, sur laquelle elle a travaillé par la suite. Et donc à 7 ans, de ma propre décision, j'ai décidé de changer de prénom et de m'appeler Lucie. Voilà, donc c'était déjà en tant que petite fille, il y avait déjà un petit bagage derrière, et déjà un sacré caractère, on va dire, parce que je pense que même encore aujourd'hui... Je me dis, tiens, à 7 ans d'avoir pris cette décision et d'avoir parlé à mes parents et qu'on est continué dans la direction, qu'ils m'ont écoutée. J'étais très sûre de moi à l'époque. C'est un des trucs dont je me rappelle encore aujourd'hui. Même si j'étais très jeune, d'être très sûre d'avoir pris cette décision. Et du coup, je n'ai pas changé d'avis depuis. Donc, c'était que j'étais déjà assez décidée, bien décidée, on va dire. Donc, je pense que les années qui ont précédé ça, j'étais pas mal, j'étais pas hyper bien dans ma peau. Je pense que c'est un peu... Puis il y a eu encore quelques années après ça où je me rappelle pas être facilement comprise. Et ça, c'est quelque chose qui a peut-être encore suivi par la suite. J'ai réalisé que très récemment que j'ai des manières de fonctionner qui sont très propres à moi et à certaines personnes. Mais j'ai très vite tendance à m'isoler. et pas avoir facile à me mettre dans un groupe. Donc, en tant que petite fille, quand tu es beaucoup avec tes groupes, ce n'est pas toujours facile. Mais pas que c'était nécessairement que ça arrivait à chaque fois. Mais il y a eu des moments où c'était vraiment... J'ai besoin d'être très entourée tout autant que j'ai besoin d'avoir vraiment des moments d'isolement. Et ça, c'est encore aujourd'hui. Mais donc, en tant qu'enfant, quand tu ne sais pas trop ce qui se passe dans ta tête et tes besoins, ce n'était pas toujours facile à vivre si je devais vivre en communauté. Donc voilà, en tant que petite fille, il y a eu des moments où j'ai toujours été très solaire et très souriante. Et donc ça, je pense que c'est quelque chose qui me correspond et me représente depuis toujours. Mais toujours avec cette dualité où il y avait des moments où j'avais vraiment besoin de m'isoler et d'être seule dans mon coin. Et est-ce que j'ai des rêves ? J'ai eu beaucoup de rêves qui étaient très liés à ma réussite professionnelle. J'ai toujours pris mon papa comme exemple et c'était vraiment pendant des années j'ai vraiment poussé à atteindre mes objectifs professionnels au maximum.

  • Speaker #0

    Déjà aux études ?

  • Speaker #1

    Toujours. En fait, toujours, toujours. J'ai toujours eu vraiment des idées précises dans ma tête de ce que je voulais. Quand j'étais très jeune, je voulais partir aux États-Unis en tant qu'étudiante d'échange, ce que j'ai fait. Après, quand j'ai découvert le marketing aux États-Unis, je me suis dit « Ok, je vais étudier le marketing » . J'ai toujours su que je voulais avoir ma propre société. Puis, je rêvais d'avoir une relativement grosse société, beaucoup d'employés, et d'avoir un certain type de réussite qui était établi dans ma tête. Jusqu'au jour où, il y a quelques années, j'ai eu une espèce de burn-out, pas complet, mais je suis arrivée juste à la limite où ça aurait pu être, je pense, beaucoup plus grave. Et puis là, tout s'est vachement remis en question. Je me suis beaucoup remise en question, j'ai beaucoup travaillé sur moi. Et du coup, tous les rêves que je m'étais toujours fixés, du coup, c'était un peu écroulé parce que j'ai réalisé qu'au fil des années, j'avais atteint pas mal de rêves. mais qu'il y avait toujours le suivant qui devait du coup se renchérir et que du coup il n'y avait jamais ce côté où je prenais conscience de me dire ah mais c'est super, j'ai déjà fait ça et de ce côté un peu où on peut être fière de soi, de dire j'ai déjà fait ça, mais il fallait toujours aller plus loin et et donc du coup c'est quelque chose qui a été un peu très lourd pendant un moment de me dire toujours que je devais aller plus, plus, plus et donc j'ai vraiment remis à plein de choses à plat. J'ai complètement changé ma manière de travailler, mon équipe. Voilà, comme je faisais tout à l'heure, on travaille du mardi au jeudi. Le lundi, généralement, je suis toute seule en pyjama à la maison. Tu vois ? J'ai toujours des objectifs. Je pense que j'ai un rêve de manière générale. C'est très basique, mais d'être heureuse de manière, par rapport à tout, ce que j'entreprends dans ma vie. C'est pas mal. ce qui est déjà pas mal et ce qui est pas extrêmement facile à atteindre au quotidien mais voilà et j'ai plus autant d'avoir ce besoin en fait de me mettre des rêves qui devenaient des objectifs qui prenaient du coup peut-être un drive interne que j'ai toujours par rapport à tout ce que je fais mais j'ai un peu moins ça qu'avant parce que j'ai réalisé que finalement à chaque fois me mettre des rêves et des objectifs ... Finalement, dès quand je les atteignais, je ne faisais que fixer le prochain. Sans prendre le temps d'apprécier en fait. Là où tu étais déjà. Où tu étais déjà. Et donc, ce que j'ai fait avant, il y a quelques années, je le sais, mais en fait, tout ce que j'ai fait, c'est déjà pas mal. Et donc, je vais apprécier ça déjà et prendre le temps d'apprécier ça. Et puis, peut-être que j'aurai d'autres objectifs, d'autres rêves que j'aurai envie d'atteindre. Mais là, pour le moment, c'est vraiment le fait de me dire que tout ce qui vient est très bien. Et d'apprécier la vie telle qu'elle est et de me dire que j'ai envie d'être heureuse. Voilà.

  • Speaker #0

    Et tu penses que ça t'appartient, cette quête d'objectifs tout au long supérieur ? Ou c'est plus quelque chose que tu as...

  • Speaker #1

    Non, je pense que ça m'appartient. Je pense que j'avais pas mal de choses que moi, j'avais envie de me prouver et que j'avais envie de prouver aux autres. Comme je disais, je pense que j'ai... Alors, j'ai toujours été un peu la fille, la fille un peu peut-être faux-folle, qui s'est toujours un peu habillée différemment, qui rigole beaucoup. Et donc, du coup, c'est vraiment parce que j'en parlais avec ma soeur il n'y a pas longtemps, qu'on va peut-être moins prendre au sérieux et qu'on va peut-être moins se dire, ah ben tiens, elle, elle peut achever certaines choses. Oui, oui, oui. Voilà. Est-ce qu'elle peut vraiment être, je suis dans l'entreprise, est-ce qu'elle peut attendre tous ces trucs-là ? et donc je pense que moi j'avais vraiment besoin de prouver à moi-même et aux autres que j'étais capable qu'aujourd'hui j'ai plus du tout ce besoin-là alors évidemment j'aime bien être fière de moi et j'aime bien qu'on soit fière de moi ça ne changera pas mais j'ai pas autant ce besoin de cette quête de reconnaissance que j'ai pu avoir pendant longtemps parce que comme je disais à partir du moment où j'avais la reconnaissance des autres je ne réalisais même plus c'est la mienne mais je pense que si c'est important d'avoir aussi une certaine reconnaissance en tout cas sur mon maison et de le reconnaître ce que j'ai appris à faire aussi mais que voilà c'est ça qui était dingue c'est qu'à partir d'un moment en fait j'ai réalisé même plus justement qu'il y avait cette reconnaissance des gens parce que j'étais tellement dans ma tête à me fixer les prochains objectifs quoi donc voilà

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui tu es dans la food ? Quel a été ton parcours jusqu'à Slurp ? Et comment tu es arrivée à monter ton entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai toujours aimé manger. Ça, c'est quelque chose qui fait partie en termes de moi, que je sais qu'on m'a déjà rappelée. De manière, ma mère, elle m'a déjà dit qu'elle était inquiète. Annéan, j'étais petite et je me disais, j'ai faim tout le temps. C'est vrai que j'avais faim tout le temps, j'avais juste tout le temps envie de manger. Voilà. Et pouvant avoir des gens de ma famille qui, peut-être, ont un peu de problèmes de poids, ma mère était un peu inquiète. Et ça a toujours été aussi un espèce de réconfort d'aller vers ça, si ça n'allait pas. Voilà. Donc ça, c'est une première chose. C'est vraiment toujours quelque chose qui m'a plu. C'est vrai marrant parce que j'ai ce souvenir de m'y manger depuis toujours, mais je n'ai pas le souvenir... qu'on m'a pu me rappeler de me dire tiens t'aimes bien venir en cuisine voir ce qu'il se passe que ce soit dans les restaurants que ce soit à la maison voilà je m'ai bien aidé mes parents à cuisiner je pense mais voilà et donc je pense que c'est quelque chose qui de manière générale toujours fait partie de moi j'adore aller au restaurant ça c'est aussi quelque chose qui voilà quand on était petit bon ben on vivait mais oui j'ai grandi je vis au châtelain donc les ans puis toujours on a sorti un peu le précédent pendant un an mais De mes 0 à mes 8 ans, j'ai grandi au Washington et on a toujours été dans un quartier avec beaucoup de restaurants. Quand j'étais petite, tous les vendredis, on allait au restaurant en famille. C'était vraiment un truc, voilà. Et j'ai toujours adoré ça. C'était vraiment un truc que j'adorais et que je me suis fait la rêver. Pour moi, c'était quelque chose que tout le monde adorait. Et j'ai pas réalisé, jusqu'à ce que je sois un peu plus âgée, où j'ai réalisé qu'il y avait d'autres enfants qui n'y venaient pas. pas aller au restaurant. Et j'étais là, mais en fait, moi, je pensais que c'était évident que tout le monde adorait ça. Et en fait, c'était peut-être quelque chose qui était déjà très lié à moi. Donc voilà, ça, je me rappelle effectivement que depuis toujours, c'est quelque chose que j'adore. C'était vraiment le fait de se dire « J'ai tout ce qu'on veut, quoi ! » « Il y a un choix ! » « On peut choisir ! » C'est un truc de fou. Voilà. Donc ça, ouais, depuis toujours. Et puis quand j'en suis arrivée là, Donc, j'ai... Moi, j'ai étudié le marketing. C'était ma première étape. Quand j'étais plus jeune, on va dire 16, 15, 16 ans, je ne sais pas, il y avait les premiers blogs, mais qui étaient un peu les choses que tu partages avec tes copains. Voilà. Et puis, je suis partie aux États-Unis. J'ai créé un blog sur ma vie aux États-Unis. J'étais partie en tant que client d'échange. Et ce blog avait commencé d'avoir pas mal de gens qui le suivaient. Puis, je suis rentrée. Et j'aimais vraiment toujours tout ce qui était lié à vraiment cet univers-là. Je suis rentrée, j'ai fait mes études de marketing. Et puis, j'ai découvert les blogs, mais qui n'étaient plus du coup uniquement sur le fait de partager tellement avec des copines, mais qui étaient un endroit pour partager ta passion. Et moi, en grandissant, même si tout ce qui était lié à la nourriture était vraiment quelque chose qui faisait partie intégrante de moi, pour moi, ce n'était pas ma passion première. Ma passion première, c'est la mode. pendant très très longtemps. Et donc moi, à la base, quand je fais mes études de marketing, c'était après pour évoluer dans la mode. Et là, du coup, j'ai commencé à découvrir et à suivre des blogs de mode, mais qui n'étaient pas du tout en Belgique. C'était au début, c'était à Paris, aux Etats-Unis. Les premiers blogs. Les premiers blogs. Et j'adorais ça. Et puis, j'avais ma troisième année d'études qui arrivait et je me suis dit, mais en fait, Ça pourrait être trop bien de prendre des magasins et de pouvoir leur proposer qu'on fasse des collaborations avec des blogueurs. Ce qui est aujourd'hui le marketing d'aujourd'hui avec les influenceurs, avec tout ça, les créateurs de contenu. Mais à l'époque, ça n'existait pas, puisque déjà, il y avait, je ne sais pas moi, chez la 30blog, en tout cas, c'est peut-être plus, mais c'était vraiment, vraiment tout au début. Et donc, j'avais eu envie de développer ça. Je suis partie à Paris pour développer ça pour un site de vente en ligne. Ça ne s'est pas fait. Et je suis rentrée à Bruxelles et j'ai travaillé pour un magasin qui s'appelle Lady Dandy, où j'ai fait mon stage. Enfin, je ne travaillais pas, je faisais mon stage chez elle. Et elle m'avait dit, tu as carte blanche pour faire ce que tu veux. Au niveau de la communication, have fun.

  • Speaker #0

    Trop bien.

  • Speaker #1

    Donc, elle m'a dit, je n'ai pas de budget, tu fais ce que tu veux. Et donc, j'ai créé un blog et on a commencé à trouver quelques blogueuses qui existaient en Belgique à l'époque. Et on a un peu démarré comme ça. Et donc là, j'ai géré ce blog-là. Et puis en terminant mon stage et en terminant mes études, je me suis dit, bon, je vais peut-être lancer mon propre blog. Je ne le faisais pas avant. J'en avais créé un tout petit, un peu sur la mode, pendant mes études. Mais c'était tellement difficile à assumer parce que c'était tellement quelque chose qui n'était pas... encore accepté de... enfin voilà il y a personne qui le faisait à l'époque. Tu ne l'essayais pas ? Non, je n'avais dit à personne, je ne soumets pas du tout et puis un jour la question me dit je suis tombée sur une photo de toi sur un site et j'étais là Oh mon dieu, je ne l'assume pas du tout. Donc voilà, j'avais un peu mis ça de côté mais le concept m'intéressait énormément. Et tout ce qu'on pouvait faire au niveau du marketing autour évidemment. Et donc... Donc j'ai travaillé pour Lady Dandy, on a développé ça au niveau de mon sage et j'ai adoré. Et on avait commencé à prendre des photos, comme je disais, avec des blogueuses, ou parfois pas des blogueuses mais mes copines, et on postait ou sur le blog ou sur la page Facebook, et pas encore Instagram. Et donc ça c'était en fait les prémices de ce que je fais aujourd'hui, mais sans savoir que je faisais un album de bruitier qui allait faire ma carrière et puis qu'aujourd'hui plein de gens feraient. C'est vraiment, en fait, j'essaye de trouver des solutions pour communiquer autour de moi. Et donc, voilà, je suis sortie de mes études, j'ai lancé mon blog. Et de là, mon copain d'époque avait un site qui permet de référencer les commerces qu'il y avait à Bruxelles. Et donc, il m'a vraiment aussi un peu motivée à aller, parce que moi, j'étais vraiment liée à la mode. J'adorais manger, mais donc il y avait plein d'endroits de Bruxelles que je n'avais pas nécessairement. Et à me dire, tiens, on va découvrir ci, on va découvrir ça. C'est des trucs comme des restaurants. Enfin, voilà. Genre, je me rappelle qu'on allait manger des sandwiches au Suisse, alors que, genre, de ma vie, je n'avais jamais été, parce que ce n'est pas un sport. J'allais dans le centre, mais pas régulièrement. Et voilà. Et donc, ça, ça m'a un peu déjà ouverte à me dire, tiens, je vais aller dans des quartiers dans lesquels je ne vais pas nécessairement. Je vais aller découvrir des lieux.

  • Speaker #0

    Et des nouveaux restaurants.

  • Speaker #1

    Des nouveaux restaurants, etc. Et donc, en continuant mon blog, je continue à partager des lieux comme ça. Et puis, quelques années plus tard, j'ai eu l'envie de créer un guide de Bruxelles avec mes bonnes adresses, parce que ma femme se les partageait sur les réseaux sociaux. On me demandait souvent mes bonnes adresses. Je me disais, tiens, pourquoi pas faire un guide de Bruxelles ? Il n'y en a pas beaucoup. Et qui ne parle pas seulement de nourriture. Bon, c'était la majorité de mes adresses. Mais c'était aussi des hôtels, des magasins. Et donc, j'ai investi autant... tout éditer un guide sur Bruxelles qui s'appelait Bonjour Bruxelles et il disait c'est l'enfer ailleurs en soit et donc en commençant à lire et en fait du coup j'ai tout le temps à la salle je faisais des photos et en même temps j'étais un peu en train de développer mon activité de community manager dans

  • Speaker #0

    la mode encore ?

  • Speaker #1

    et à la base c'est ça j'ai ouvert à tout et en fait au tout début j'ai voulu me lancer j'ai fait d'autres choses après enfin entre temps et puis J'ai été serveuse dans une boîte de nuit pendant des années, donc j'avais toujours eu aussi ce lien avec la restauration, l'hospitalité, l'horeca, pendant très longtemps. Et donc, j'avais des amis qui travaillaient au détournil. Ils n'avaient pas encore été repris par le propriétaire de ville, qui avait son ancien propriétaire. Et à l'époque, ça n'allait pas super bien. Et je me rappelle leur avoir dit, tiens, si vous voulez bien... J'ai besoin un peu de faire quelque chose qui m'excite un peu là, parce que le travail que j'avais à l'époque, ça n'allait pas trop. Laissez-moi m'occuper du compte Instagram et on va voir. En fait, ça ne vous coûte rien. Moi, je t'en prie beaucoup et puis on voit. Et donc là, les actes, c'était hôtel, restaurant, bar. Pas mal. Voilà, pas mal. Et du coup, j'ai adoré. Et alors, ce qui était génial, c'est que j'ai commencé vraiment à m'en occuper à fond. Et puis, en fait, on a vu les résultats sur le compte et puis sur place. C'était en fait, il y a un truc là, il y a un truc. Peut-être que mon idée de faire ça, un job, entre guillemets, ça peut vraiment avoir de l'impact. Mais c'était encore il y a longtemps et c'était encore compliqué d'imaginer qu'on pouvait être payé pour ça. C'était en quelle année ? Ça, c'était... Je te dirais 2016.

  • Speaker #0

    Il y a plus ou moins une petite dizaine d'années.

  • Speaker #1

    Une petite dizaine d'années. 2016 ou 2017 peut-être. Et puis, les choses ont avancé. J'ai perdu mon autre job. Et alors, c'est très personnel, mais j'avais une maman aux Etats-Unis qui était ma mère d'accueil et qui était vraiment très proche à mon cœur et qui avait toujours très très fort cœur en moi. Et pendant des années, justement, je ne faisais pas grand-chose. Je travaillais en tant que serviteur de mode de nuit, je faisais beaucoup la fête. Et malgré ça, elle m'a toujours dit, je sais que tu as fait un des choses incroyables de ta vie, mais là, ça n'a pas l'air d'être. Le top, ce qui se passe pour le roman, tout ce que je vois, c'est que tu sors et que tu fumes des clopes et que tu bois. C'était pas dingue, effectivement. Et je me rappelle, je perds mon job, ce qui était très dur à vivre parce que c'est la première fois que je me faisais virer. Mais en même temps, je n'aimais pas du tout ce que je faisais vraiment. Et ça a été un peu comme une délivrance. Et genre quelques jours plus tard, donc tu sais, quand tu es viré, tu touches un peu d'argent, parce que je n'avais pas beaucoup d'argent à l'époque. Je touche un peu d'argent du fait d'être viril, et puis en quelques jours, j'apprends que ma mère d'accueil est très très mal à l'hôpital. Et qu'on me dit, si ça se trouve, elle peut y passer d'un jour à l'autre. Et je réfléchis pas, je prends des billets. J'ai l'argent en fait, je viens de toucher de l'argent, je prends des billets, j'y vais, je vais l'avoir. Et c'était vraiment, c'était très dur, mais en même temps, ça m'a fait beaucoup de bien, ça m'a un peu recentrée. Et en fait, je suis rentrée à Bruxelles et elle est morte le lendemain de mon retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment...

  • Speaker #1

    Oui, et là déjà, je me rappelle, je suis aux États-Unis et je vais dans des librairies et je vais retrouver des livres sur les réseaux sociaux en me disant, là maintenant, c'est bon. Et je me suis dit que je lui devais, d'une certaine manière, de me poutre un coup de pied au cul et de ne pas avoir peur et de me lancer parce que si elle croyait en moi, c'est que c'était possible pour elle. et que voilà et donc ça a été vraiment un peu le truc déclencheur donc je suis rentrée et là je me suis donnée à fond et j'ai plus jamais arrêté en fait après ça et ouais et donc du coup ouais c'était après ça comme je dis donc j'avais eu ce client qui était au détourneau qui était pas vraiment clair mais voilà et puis j'ai commencé à me mettre à fond je touchais le chômage donc j'étais un peu en sécurité quand même et Et puis je travaillais, je suivais dans le quartier, j'étais jatelaine, et puis tous les jours j'allais chez queux 28. Travailler depuis chez eux. Ils avaient ouvert pas longtemps avant. Et puis à partir d'un moment, je commence à leur expliquer ce que je fais, et puis ils m'ont dit « bon, si tu veux, tu peux reprendre nos réseaux » . Alors que ça a été mes vrais premiers clients. Et je travaille encore aujourd'hui avec eux quand ils ont des lancements, quand on doit développer certaines choses. Ils ont repris une partie grosse partie de leur communication interne puisque depuis, ils se sont beaucoup développés aussi. Mais c'est vraiment devenu des amis avec le temps. Et voilà. Et donc, ça, ça a été vraiment la première étape. Et puis, au fur et à mesure, j'ai trouvé d'autres clients. Et puis, ça faisait bouche à oreille. Et en fait, tout au début, je m'étais dit, je vais prendre de tout comme client. Et puis, très vite, j'ai réalisé que moi, quand je gérais seule ce que je faisais, j'étais la meilleure dans le secteur de l'horeca. Pour faire une comparaison, aujourd'hui, je ne suis plus seule à gérer ce qu'on fait. Et donc, du coup, on a la capacité de pouvoir prendre des clients. Parce que développer une stratégie de diffusion sur les réseaux sociaux, peu importe quel type de secteur, pour moi, ça m'excite de manière générale. Donc, on est fait pour tous les types de secteurs. C'est vrai que quand j'étais seule, c'était vraiment au secteur de l'horeca que ça fonctionnait. Il fallait que ça apparaisse à ses tripes post. Oui, Et aujourd'hui, même peu importe qui nous contacte, la première chose que je fais, c'est que j'en parle avec mon équipe. Et je dis, OK, est-ce que le projet vous parle ? Est-ce que ça vous botte ? Si ce n'est pas le cas, moi, ça ne me dérange pas de refuser la personne, le client. On peut se le permettre aujourd'hui, mais c'est hyper important pour moi que vous soyez en accord avec les clients que je prends. Parce qu'il n'y a pas que moi qui travaille dessus, on travaille tous dessus. Donc ça, c'est vraiment là. Et donc voilà, ça, c'était un peu le début de ce leurre. Et puis, alors je ne sais pas où je vais m'arrêter parce qu'on a eu après une très, très bonne évolution. Il y a eu plein de choses avec Deo et Neva. Là, c'était en tout cas, comment j'en suis arrivée à Slurp, c'était ça. Les premiers clients ont démarré comme ça. Et puis du coup, comme j'étais seule et que vraiment axée vers l'horeca, je me suis dit, OK, je vais trouver un nom anglais. Et j'ai trouvé avec la fille de ma mère d'accueil aux États-Unis. Voilà, j'étais aux États-Unis à ce moment-là. Un bon clin d'œil. c'était il y a 6 ans aujourd'hui je passe mon mois d'août et je suis rentrée et en septembre j'ai lancé Slurp officiellement c'était 2 mois plus tard mais voilà et on était déjà dans ces bureaux ici.

  • Speaker #0

    Et tu étais toute seule ou tu as engagé direct ?

  • Speaker #1

    J'étais toute seule j'ai eu pas mal de stagiaires pendant des années j'ai eu quelqu'un que j'apprécie beaucoup et que encore aujourd'hui c'est vraiment quelqu'un qui est très important pour moi qui s'appelle Emma ... et qui était stagiaire, mais qui était stagiaire améliorée aussi pendant plusieurs années, et qui a démarré Slurp et qui est resté pendant vraiment les quatre premières années avec moi, et puis on a eu d'autres personnes qui tournaient. Et puis les premiers employés sont vraiment arrivés. Post-Covid. Puisque nous, c'est là que la société a vraiment changé du tout au tout.

  • Speaker #0

    Tu veux bien nous en parler ?

  • Speaker #1

    Du coup, on va dire que je me suis lancée fin 2018. Moi, j'ai eu vraiment une grosse année avant Covid. Avec des hauts et des bas, on a commencé. On a eu pas mal de clients assez rapidement. On était avec des mutuos aussi qui étaient très différents d'aujourd'hui. Mais ça allait relativement bien. Et puis je me rappelle, on arrive fin 2019, donc plus ou moins un an après la création de la société, on perd quelques clients. Je pars en vacances, parce que je pars toujours fin d'année. Et là je me dis, ok, il y a deux ou trois choses que je dois remettre un peu pour aider au développement de ma société. Et une des choses c'était de... Je donnais déjà des formations, je donnais des formations depuis le tout début de ma... ma société, parce que pour moi, je n'aime pas pouvoir dire à quelqu'un qui a envie de réseaux sociaux et d'aider ou de se développer, que parce que nos prix sont trop chers, entre guillemets, parce qu'ils viennent de se lancer ou parce qu'ils ont envie d'y aller eux-mêmes dans les réseaux sociaux, je ne peux pas les aider du tout. Et donc, du coup, l'idée, c'était très vite de me dire tiens, je vais voir comment ce que moi j'applique au quotidien, je vais pouvoir aider à d'autres gens à le faire pour qu'en fait, ils peuvent gérer eux-mêmes. Je ne m'étais jamais imaginé donner des formations, donner des cours, quoi que ce soit. Mais voilà, je me suis dit, je vais voir comment je peux faire ça. Et puis donc, j'avais donné une première formation, mais mes prix étaient déjà relativement élevés, puisque moi, je m'imaginais que voilà, vu mes prix mensuels, je ne pouvais pas donner non plus tout mon savoir entre les mêmes, donc rien du tout. Donc, voilà. Et puis à ce moment-là, je me suis dit, tiens, j'avais donné une ou deux fois une partie de ma formation au L'Actif Forum. Et là, il y a des gens qui sont venus me voir en disant « Ok, j'avais déjà voulu suivre ta formation, mais c'était cher. » Et je ne savais pas à quoi m'attendre. Alors que là, en fait, j'ai en dessous une heure. C'est incroyable. J'ai appris, mais beaucoup plus que ce que j'imaginais. Tu donnes des trucs super pertinents, etc. Et là, je me suis dit « Ok, en fait, je dois avoir un truc d'appel. » Et donc, j'ai repensé complètement les formations. Je les ai faites en plusieurs niveaux. Voilà. Et là, il y a... Et c'est comme ça que j'ai commencé l'année 2020. Et puis, je me rappelle, la situation financière de ma société n'était pas dingue. Et je gagne un séjour à Bali, qui est vraiment aussi mon endroit très cher, auquel moi je me ressource à fond et qui me permet aussi d'avoir un bon équilibre. Et je gagne un nouvel hôtel qui fait du yoga, une retraite de yoga, un truc de fou qui vaut super cher. Et je me dis, je vais y aller. Et mes parents sont là, mais putain, Lucie, ta situation financière n'est pas dingue. C'est vraiment le pire moment pour y aller. C'est vraiment pas malin. J'étais partie quasiment trois semaines en janvier. Je restais deux semaines et je repartais. Parce que c'était à ce moment-là que je t'ai invitée. Enfin, que je gagnais le coup. Je me suis dit, je sens que je dois le faire. Donc, je pars. Même si je me dis que je me mets un peu en difficulté financièrement, mais je le fais. Puis à ce moment-là, je n'avais pas d'employé vraiment. Je pars et en fait, c'est à ce moment-là que le Covid démarre. Et en fait, du coup, ça m'a aussi permis de partir avant tout.

  • Speaker #0

    C'était en janvier ?

  • Speaker #1

    C'était en février.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Et en plus, je me rappelle, je suis partie avec KT Airlines, qui passe par Hong Kong. Et donc, je passais par la Chine. Mes avions retour étaient tous annulés. Enfin, j'ai finalement réussi à en avoir, mais voilà. Et j'étais rentrée vraiment fin février. Donc, deux, trois semaines avant le bord des... Oui, parce qu'en Chine, ça se développait déjà. D'où l'annulation de la plupart des vols. Mais du coup, j'ai pu faire ça avant que tout démarre. Et donc, ça m'a quand même permis d'avoir un peu soufflé avant tout ça. Et j'en suis encore très contente d'avoir pris cette décision. Et puis, je suis rentrée, donc le Covid a démarré. Et en fait, déjà là, j'avais prévu une formation destinée à ce moment-là. co-restaurateur. Fin mars. Le Covid tombe. Moi, première réaction, alors, très... Moi, je suis toujours dans la manière de réfléchir, même avec mon équipe, c'est qu'il n'y a pas de problème, il n'y a qu'il y a des solutions. Donc, en fait, tout tombe. On apprend la nouvelle que les restants doivent faire mieux. La première chose que je fais, c'est que je revois en mai là tous mes clés. Le soir, même, devant la télé, en apprenant ça, j'écoutais « Voilà, je suis là. » Peu importe ce qui se passe, je suis là. Si vous voulez commencer à démarrer... du thé que oui. Mais quoi que ce soit en place, n'hésitez pas à m'appeler. Je serai disponible pour vous.

  • Speaker #0

    Et très vite, j'en ai aussi, on annule toute facturation. Parce que si, enfin, très rapidement après, je pense que ce n'est peut-être pas le premier soir, mais quand on voit qu'eux ne peuvent plus avoir de rentrée, on ne sait pas les aides qu'il va pouvoir y avoir. Moi, je voulais vraiment me dire que je ne voulais pas qu'ils aient un stress supplémentaire par rapport à moi, mais que ça n'allait pas empêcher que je n'allais pas pouvoir les aider.

  • Speaker #1

    C'était une vraie relation. Voilà.

  • Speaker #0

    Et mes clients, encore certains de l'époque, sont encore mes clients aujourd'hui. Et puis, on a toujours gardé des bons liens. Et avec beaucoup, c'est des liens aussi très naturels. Ce n'est pas nécessairement un lien client-soziologique. En tout cas, ce n'est pas comme ça que j'ai envie d'imaginer. Et donc, très vite, je me dis OK, on va faire ça. Et puis, j'avais la formation qui était prévue. Donc, je ne sais pas, je commence à avoir plein de temps qui s'en suivent parce que j'ai dit bon, on va garder la formation. Je crois qu'elle était censée être en présentiel. Je ne sais plus encore exactement. Mais j'ai dit voilà on va la passer en digital et donc voilà, et j'ouvre les places. Il y avait déjà une partie des places qui était prise, donc là je me rends compte que ça va avoir plein de places qui sont prises. Et puis là je me dis bon ben, j'ai pas envie de pouvoir aider uniquement les restaurants, parce que là tout le monde est dans la merde. Donc comme je viens de développer ma formation en niveau rendez-vous, ben je vais donner un ou deux niveaux gratuitement. Et j'ouvre les places. Et là en fait, explosion de... de participation, je commence à avoir planifié une autre formation la semaine suivante, et puis une autre la semaine suivante, et puis tout est rempli 2-3 semaines à l'avance, donc je commence à faire d'autres dates, enfin voilà. Et je vois que les gens sont contents, je vois que ça a de l'impact, je vois que ça peut les aider. Et voilà, et donc ça, ça a été vraiment aussi un gros... Et puis moi, on m'a... Première réaction vraiment à cette époque-là, je n'avais pas spécialement peur pour moi, mais je voyais vraiment qu'il y avait un impact pour les business. Donc j'ai aussi commencé à annoncer sur mes réseaux quels restaurants mettaient en place des takeaways, qui faisaient quoi. Et donc en fait, même avec des restaurants que je ne connaissais pas, j'ai scruté les réseaux sociaux et je regardais et je demandais comment on voit. Et donc je faisais des visuels, des maps, des trucs. Mais donc ce qui m'a permis aussi de rentrer en contact avec pas mal de restaurants que je ne connaissais pas non plus. Ce n'était pas l'intérêt de base, mais c'est chouette parce qu'il y avait un côté où je me suis dit, je peux aider avec ma visibilité, avec des gens qui sont très axés aussi sur la restauration. Puisque c'est aussi, comme je dis, depuis quelques années, vraiment ce sur quoi je me focusse. J'avais pas mal de gens qui me suivaient pour ça. Et puis, c'était vraiment très cool. Et donc, à partir de ce moment-là, nous, on a vraiment fait un bout parce que les formations, du coup... Je donnais la 1 et la 2 gratuites. Et puis, j'ai quand même eu des gens qui m'ont dit, si on reçoit Blast.org, comment ? Là, je fais payer un peu quand même. Mais j'ai commencé à vendre les premières formations depuis le tout début. Et puis de là, tout s'est vraiment goupillé à partir de là. On est sortis du premier confinement. On a commencé à avoir des demandes de nouveaux clients. Plus de demandes de formation, des formations privées. Après quelques mois, j'ai bougé de mon petit bureau qui était celui au tout début du couloir. Pour le grand, comme ça, je pouvais donner des formations en présentiel. Enfin, voilà. Et puis, vraiment, au fur et à mesure, on avait plus de demandes de clients, plus de demandes de formations. En un an, je crois que j'ai formé plus de 1500 personnes. Total. Puisqu'après, il y a eu le deuxième confinement, tout ça. De là, j'ai eu aussi l'idée de vouloir faire un livre. Parce que je me suis dit, je vais pouvoir aussi donner l'opportunité à plus de gens de suivre. Ce que je propose est un budget aussi moindre et avec toute la matière, d'où l'idée du livre. Et puis, en fin d'année 2020, j'ai été contactée par le groupe Bale, qui est Baby Bale, Weshkiri, Boursin, Mareto et tout ça, pour qu'on entre une offre pour leur marketing d'influence. Pour cinq ou six marques. Et j'aurais fait une proposition générale avec le marketing d'influence, mais aussi la gestion de leurs réseaux sociaux qui n'étaient pas du tout gérés. J'aurais dit, mais c'est une combinaison qu'on ne peut pas négliger. Et donc, face à plein d'agences de marketing d'influence, et de marketing digital, etc., qui existaient déjà depuis des années, on a gagné l'offre en tant que mini-agence. Et je pense qu'à l'époque, je n'avais peut-être même pas encore eu d'employé, vraiment signé employé. J'avais déjà pas mal de gens, enfin j'avais deux, trois stagiaires qui étaient rémunérés, mais pas en tant qu'employés. Et donc, de là, on s'est dit ok, ça, ça m'a changé un peu la vie de la société, parce que c'était très gros budget, c'était très grosse mise en place.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est plusieurs. marques en un coup ? Oui,

  • Speaker #0

    donc là on avait je dirais au moins 5 marques à gérer et face à un très très gros groupe avec une mise en place qui est très différente de ce qu'on avait l'habitude de faire. C'était un challenge méga intéressant, j'ai appris beaucoup sur moi et puis on est passé, vraiment on était quasiment deux ou trois chez Slurp. Quasiment après presque dix total entre les employés, moi, les stagiaires, les freelances, pour gérer ça plus les autres clients. À ce moment-là aussi, on a décidé de créer le studio en bas, qui est un studio, un espace de création de contenu avec une cuisine qu'on a fait construire, etc. Mais aussi un espace de formation, un espace de dîner, un espace de plein de choses. Et voilà, on a travaillé avec Bell pendant un an et demi, quasiment deux ans, enfin on fait de total quasiment deux ans. Mais après un an et demi, il y a eu la crise de l'énergie qui a vraiment beaucoup impacté les produits, dont les produits laitiers. Et donc du coup, en fait, ça a très fort impacté le prix en interne chez Bell, des budgets qu'ils avaient, etc. Et en fait, moi, ça a été aussi à ce moment-là que je me suis dit que travailler avec une entreprise comme celle-là et gérer une équipe aussi grande que ça, ce n'était pas ce pourquoi je faisais ce que je faisais. C'était très intéressant, en fait. Et comme je le disais, je suis hyper fière de moi d'en être arrivée là. Et c'est un peu ça que je disais tout à l'heure. C'est que j'avais ici un rêve de grandeur, de grande équipe, de travailler avec des super grandes boîtes, des multinationales en soi. Il y avait une certaine fierté de pouvoir faire ça. Et puis en fait, de me dire à ce moment-là, tiens, en fait, est-ce que c'est vraiment ce dont j'ai envie ? Au quotidien, est-ce que je me retrouve là-dedans ?

  • Speaker #1

    De tes valeurs.

  • Speaker #0

    Voilà, et mes valeurs. Et puis même, on va dire, en dehors de mes valeurs, est-ce que je me fais kiffer au quotidien ? Oui, ça c'est vraiment pour moi la base de ce que je fais. Et en fait, j'avais un peu perdu ça. Et à cette époque-là, on avait commencé à travailler avec Bonbon, qui est le bodyguest. que, en fait, justement, avec qui j'avais commencé à échanger pendant le Covid, parce que j'avais mis en avant ce qu'il faisait. Il fallait que lui ou sa femme, je ne sais pas, il gérait plus ou moins le compte à deux, je ne sais plus trop, enfin, son ex-femme. Et donc, il me contacte, il me dit, voilà, on voudrait avoir un rendez-vous avec toi. En plus, je me rappelle, la première fois qu'il me contacte, c'est qu'il m'envoie un mail, il dit, voilà, on essaie de vous appeler plus d'un jour au bureau, et il n'y a personne qui répond. Je devais faire un arrêt cardiaque. Le genre, le téléphone était gros, c'était branché, je ne sais pas ce qui se passait. Et enfin, on revient. la seule fois de ma vie où ce genre de personnes m'appelle le téléphone est débranché je suis vraiment dégoûtée avec eux et à partir de ce moment là je me dis ok ça par contre pour le cours ce client là, parce que à ce moment là je ne faisais plus que la gestion de personnel et de la gestion de clients parce que le client de Bell nous prenait énormément de temps et de gestion on avait tous les budgets aussi parce qu'on payait les influenceurs donc c'était beaucoup de gestion Et que moi, sans la société, c'est la mienne toute seule. Donc, du coup, tout ce genre de choses, il n'y a que moi qui peux faire. Et en fait, tous mes clients social media, ce n'était plus que mon équipe qui gérait et je n'avais presque plus de vue dessus. Et donc, déjà, j'avais eu des retours de certains clients de mode. Là, on est venu chez toi parce que c'est toi. Enfin, parce qu'on a entendu que l'amant, tu avais une vraie valeur ajoutée. Et je commençais à réaliser que quand ce n'était plus moi, il n'y avait plus ça, il n'y avait plus la même chose. Et en dehors de ça, c'est quand je me suis dit qu'en accueillant comme bonbon Christophe Radicast arrive, c'était hyper important pour moi que je superabaisse un maximum. Et du coup, c'est vraiment moi qui gérais beaucoup ceux qui l'ont là dès le départ. Et en étant sur place et en refaisant des photos et en gérant vraiment un compte, je me suis dit, c'est ça qui me fait kiffer. En fait, c'était comme si un truc me tombait sur la tête en me disant, « Oh mais... » « Waouh, qu'est-ce que c'est génial ce que je suis en train de faire ! » Et j'avais complètement oublié, perdu cet amour de ce que je faisais. Et à ce moment-là, tout ça, ça arrivait un peu après cette espèce de petit burn-out que j'ai eu. Et j'ai été prendre un coach pour m'aider à voir un peu comment... Parce que je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait plus... Je n'étais plus totalement d'accord entre moi et ce que je faisais. Et tout ça, ça arrivait plus en même temps que justement que je reste compte pour bonbons et que j'ai été voir ce coach. Et à un moment il m'a dit, tu dois faire le choix aussi de voir qu'est-ce que tu veux, est-ce que tu veux travailler avec des gros groupes et te développer à fond là-dedans, si tu as des clients qui foncent, ou avec des plus petits clients, mais là tu es un peu au milieu des deux, tu fais tout tout seul, tu es en train de tirer sur la corde, mais si tu continues comme ça, ça ne va pas aller. Et donc voilà, et ça, ça arrivait comme je disais un peu aussi en même temps que la crise de l'énergie avec justement Bay qui devait faire des cuts dans leur budget. Il y a un moment, j'ai pris la décision de me dire que je n'allais plus continuer avec eux, parce que c'était une décision très difficile, dans le sens où je me savais que je me mettais vraiment en danger. Je perdais quasiment 70% de mon chiffre d'affaires. Donc, c'était une grosse, grosse décision. Mais je savais que j'allais avoir une liberté au niveau de ce que j'aimais faire et de ce que j'allais pouvoir faire au quotidien qui allait complètement changer. Ça voulait dire aussi que je devais vraiment me séparer de pas mal de personnes dans l'entreprise, parce qu'on n'allait plus pouvoir regarder autant de gens et puis ça n'avait pas l'intérêt.

  • Speaker #1

    Et puis de toute façon, il y avait moins de travail. Il y avait moins de travail,

  • Speaker #0

    donc voilà. Donc tout ça, ça a été vraiment pas mal de changements, mais pour un mieux, entre guillemets. Et puis voilà, donc au fur et à mesure des mois, on a remis un peu tout ça en place. Et en fait, naturellement aussi, ceux qui étaient venus en cours de route travailler chez Slurp pendant cette période belle aussi, c'était travailler avec une grosse équipe, être au bureau tous les jours, avoir un peu ces habitudes-là. Et qu'en fait, avec le changement que j'opérais, on n'allait plus du tout à Marseille. Donc en fait, finalement, tous les gens avec qui je travaillais et avec qui j'avais toujours travaillé sont finalement partis au fur et à mesure. Et donc, je me suis arrivée à la fin de, on est en 2020, avec une équipe qui était quasiment tout parti. Et en fin 2022, j'avais déjà Josiane, qui travaille toujours ici aujourd'hui, qui m'aidait. pour tout ce qui était un peu admin. J'avais quelqu'un qui travaillait full-time ici pour m'aider en admin, parce que je savais qu'on avait beaucoup d'admins avec les gros clients. Et je savais que j'avais besoin de beaucoup moins d'admin, mais j'ai besoin de quelqu'un qui gère un peu la partie papier, parce que j'ai réalisé beaucoup de choses avec le fait de gérer une entreprise, mais il y en a une, c'est que c'est bien qu'on fait les choses dans lesquelles on n'est pas les meilleurs, à des gens pour lesquels c'est le meilleur. Les meilleurs ou très bons. Et donc, Josiane était mon ancienne banquière. Et elle m'a dit, j'adore ce que tu fais. Si un jour tu as besoin de quelqu'un, même pas full time, je serai là. Enfin, j'aimerais bien en tout cas. Et donc, j'ai recontacté à ce moment-là et elle était ravie de revenir. Enfin, de venir travailler ici. Et donc, elle travaille très tard semaine. C'est le minimum qu'on peut avoir un CDI. Ah oui. Voilà. La petite info. Elle fait quasiment deux demi-journées par semaine. Déjà. Donc voilà, elle est arrivée à ce moment-là, mais au moment où tous les autres étaient partis. Et à partir de là, j'ai recréé une nouvelle équipe. Et puis, comme chaque année, fin d'année, je partais un mois à Bali, je prends à chaque fois le temps à ce moment-là de me dire comment j'ai envie d'imaginer la manière, qu'est-ce qu'on peut améliorer dans les idées, qu'est-ce que moi je peux améliorer par rapport à moi, qu'est-ce que je peux améliorer en général par rapport à tout, qu'est-ce qu'on peut apprendre et voir comment on peut. changer les choses. Et à partir de ce moment-là, j'ai imaginé d'avoir des semaines où on travaillait trois jours semaine, du mardi au jeudi, parce que, justement, on avait réduit nos budgets, on avait beaucoup moins de budget de la dernière grève, mais j'avais envie d'avoir, pour voir, comme je disais, les meilleures personnes dans certains aspects de notre travail. Je vous ai dit que j'avais l'aspect admin. J'avais besoin de quelqu'un qui était vraiment... excellent en photo et en vidéo. Je voulais même quelqu'un... Enfin, moi, je me trouve plutôt... Je m'en sors plutôt bien, mais je voulais quelqu'un qui soit encore meilleur que moi, qui ait encore plus d'expérience là-dedans. Donc, voilà. Et quelqu'un aussi, je voulais qu'il puisse faire de la super rédaction. Moi, j'écris bien en anglais, mais je me trouve beaucoup moins douée en français. Et je voulais quelqu'un qui soit, du coup, là, pour vraiment qu'il puisse faire de la rédaction. Après, on fait tous, tous, que ce soit des petites entreprises, c'est ça que j'aime bien aussi. Mais... quelqu'un repasse après je pouvais pas avoir une personne qui faisait tout super bien ça n'existe pas à ma connaissance et en même temps je pouvais pas rendre deux personnes tout le temps ou l'idée de partir sur trois jours de semaine du mardi au jeudi à partir de ce moment là et on est toujours sur le même modèle aujourd'hui qui fonctionne très très bien avec du coup la même équipe quasiment maintenant depuis deux ans Maxime qui fait les photos et les vidéos va faire deux ans à partir de... enfin quand on arrive aujourd'hui là. Et Nora vient de... ça fait maintenant un peu plus d'un an qu'elle fait plus tout ce qui est copywriting. Et on a une équipe qui est... On se retrouve tous assez bien dans ce qu'on fait. On est tous assez... Je pense qu'on a droit à un super bon équilibre. J'ai aussi fait encore un coaching de management parce que manager des gens, c'est encore un travail. Ça m'a donné directement... Mais on retrouve vraiment notre rythme, notre vitesse de croisière et ça se passe très bien. Voilà un peu l'évolution de Slurp.

  • Speaker #1

    C'est passionnant parce que justement, on est à... eu ce recul et cette intelligence de se dire, ok, en fait, on va redéfinir un petit peu les cases et qu'est-ce qui me fait aussi encore kiffer ? Qu'est-ce qui m'appelle aujourd'hui et pas ? Justement, t'aurais pu encore, entre guillemets, pas t'accepter d'autres gros clients et continuer à cette expansion et tout, et t'as réussi à...

  • Speaker #0

    Pour moi, j'ai tellement ce besoin de faire ce que j'aime au quotidien. C'est ça qui me drive, c'est ça qui me rembourse. C'est vraiment comme tu disais, ce n'est pas un aspect que j'ai mentionné, j'aimerais bien quand même un jour épouser, avoir une famille, etc. Mais c'est vrai que moi, mon objectif, depuis toujours, a été vraiment plus professionnel. Et donc, c'est là que je retrouve une grosse partie de ma satisfaction quotidienne. Et donc, si je ne fais pas ce que j'aime, dans ce que j'ai toujours mis en promis comme objectif, on m'a dit. En tout cas, pour la plupart de ma vie, c'est en train de changer, mais ça ne va pas. C'est un truc qui ne correspond pas. Parce que si je n'ai pas de vie, entre guillemets, privée et qu'en même temps, ma vie professionnelle qui prend toute ma vie ne me convient plus, ne me convient pas et que je ne suis pas heureuse là-dedans, alors il n'y a plus rien qui me rend heureuse, en fait. Ça n'a pas de sens. Donc, j'ai eu effectivement une Alors je lui ai passé par des périodes qui n'étaient pas racines, mais j'ai réussi à en prendre conscience. Comme je dis, j'ai vraiment ce souvenir de me retrouver chez Bonbon et travailler avec Christophe, avec qui je m'endors hyper bien aujourd'hui, que vraiment c'était un déclic énorme de dire, mais en fait, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Dans le sens où, qu'est-ce que c'est tous les autres trucs que je suis en train de faire ? Le quotidien, c'est ça en fait. C'est ça, de mon quotidien tout le temps. parce que c'est ça que je veux faire en fait c'est vraiment ça et entre temps en fait justement j'ai réussi à développer 100 milliards de fois plus ces aspects là de mon travail en même temps justement peut-être parfois des trucs en international en réussissant à faire plein d'autres choses du nouveau hyper bien par rapport à plein de choses qui étaient dans partie de mes rêves mais ... beaucoup plus en accord avec ce que j'avais vraiment envie de développer. Et ce qui me faisait vraiment kiffer, en fait. J'ai l'impression aussi,

  • Speaker #1

    quand tu parles, que c'est aussi l'humain qui est derrière le projet que tu as envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    C'est toujours ce que j'explique quand je travaille avec des gens. Moi, je suis quelqu'un de passionné. Je trouve aussi, c'est pour ça, je pense, c'est une des choses qui est très importante et c'est pour ça que j'aime le milieu de l'hospitalité et de l'horeca. C'est que c'est un milieu où, si tu n'es pas passionné, ce n'est pas possible. C'est quasiment pas possible tellement les horaires c'est dur, c'est bizarre, c'est machin. Et donc clairement, étant passionnée par ce que je fais, c'est un bonheur et je suis sur la même longueur d'onde avec des gens passionnés. Et donc du coup c'est là aussi qu'on trouve un émueur dans ce qu'on fait au quotidien. J'ai un souvenir par exemple, de commencer à travailler avec le Toucan et qui en travaille maintenant, Pierre-Henri Boum, et avec Charlotte, et avec qui je m'entendais déjà très bien et qui m'avaient dit... Je pense qu'on va travailler ensemble parce que je sens qu'on a un truc qui pourrait bien fonctionner. Le premier jour du footing, j'étais ultra excitée. On prenait en photo les fruits de mer, on faisait des photos d'hommes malades. Et je me rappelle que j'étais là, oh mon Dieu, ça tombe trop bien, les photos sont trop chouettes. Maxime qui était avec moi aussi en train de prendre des photos, on était tous les deux trop contents. Parce que quand on est là dans un environnement où on fait ce que nous on kiffe le plus faire, et que les gens... qu'on va mettre en valeur, faire ça avec beaucoup d'amour et beaucoup de passion, il n'y a rien de tel.

  • Speaker #1

    Oui, de la magie.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, quand je suis en train de prendre des photos d'un chef ou d'un plat, et que je vois pendant que je prends, que je crée mon contenu, que les photos, et que ça rend hyper bien déjà de ce que je vois, Je suis une diala, c'est trop j'aime bien, ça m'a donné trop bien, je suis trop excitée, je suis trop contente. Et puis après, j'ai tout l'aspect aussi, c'est un aspect plus créatif. Puis après, j'ai tout l'aspect plus stratégique, où je vois aussi tout l'impact de ce qu'on fait chez mon client. Et de nouveau aussi...

  • Speaker #1

    En termes de chiffres, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Oui, en termes de chiffres, en termes de visibilité, en termes d'impact, parce que moi j'analyse. C'est moi qui fais tous les rapports de mes clients. Et quand je vois en fin de mois que je ne sais pas moi... J'ai 500 clics sur le site internet en un mois, et le clic pour réserver. Je me dis, putain, c'est ça. C'est génial. Je suis trop contente. Je me dis, parce que pendant des années, j'avais au moins de matière, en tout cas, pour pouvoir montrer à mes clients, tiens, voilà, c'est ce que je peux vous apporter. Je sais que je vous apporte quelque chose, j'en suis certaine. Et je peux voir l'impact aussi de ce que les gens en parlent, etc. mais je n'avais pas de moyens chiffrés autant qu'aujourd'hui. Et aujourd'hui, et c'est pour ça d'ailleurs, dans les premières années de mon entreprise, je ne faisais pas de rapport. J'ai commencé il y a deux ans, je pense, parce qu'il y a deux ans, on a commencé à avoir vraiment des statistiques beaucoup plus précises. Et puis il y a deux ans aussi, la manière dont les réseaux sociaux fonctionnent ont complètement changé. On ne se basait plus sur des likes, mais on se basait sur plein d'autres choses. Et tout ce que je faisais qui avait de l'impact, qu'on voyait moins, comme on a vraiment commencé à le voir à ce moment-là, on s'est dit, je vais commencer à montrer à mes clients qu'est-ce que je fais au quotidien. Quand je fais du référencement, quand je mets certains hashtags, quand je vais activer le compte, c'est des trucs que tu ne vois pas à l'œil nu. J'ai dit, il faut que je montre à mes clients, parce que sinon, ils ne voient pas pourquoi ils payent. Donc tout ça fait que oui, effectivement. Quand on parle à des gens qui sont passionnés par ce qu'ils font et que moi, je viens tout autant passionnée par ce que je fais, mais pour les valoriser, clairement, il n'y a pas moyen que ça ne marche pas. Non, non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et toi qui es toujours dans le milieu de la food et de l'horeca et dans les restaurants, les nouvelles adresses, quel mangeuse es-tu ?

  • Speaker #0

    Pour moi, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu apprécies encore d'aller au restaurant aussi souvent ? Et est-ce que tu es une mangeuse émotionnelle ? Je suis une mangeuse passionnée,

  • Speaker #0

    je pense que pour le reste, oui. J'adore ce moment où je vais pouvoir... Une des choses qui reste pour moi très très magique quand je vais manger dans un endroit, c'est de pouvoir découvrir un endroit. et de pouvoir le partager avec d'autres gens. Ça, ça reste un truc, c'est un kiff ultime. Quand, voilà, alors à Bruxelles, c'est un peu moins récurrent parce qu'on a beaucoup de choses qui ouvrent. Mais voilà. Et du coup, je fais ça via mes voyages, surtout. Donc, en voyage, là, j'étais à Hong Kong il y a quelques semaines. C'était un kiff, mais énorme de passer ma journée à découvrir des lieux et de pouvoir ensuite les partager. Et je voulais tout partager assez rapidement parce que... Je n'ai pas la même énergie quand je partage tout plus de l'art. À part quand c'est des vraies expériences, un restaurant qui a duré cinq heures, je ne peux pas le partager comme ça en deux temps, en premier moment. Donc ça, je prendrais moins de temps de le faire par la suite. Mais partager mes journées, mes expériences, ce que je vois, ce que je ressens, ce que je goûte, ça par contre, j'adore pouvoir le faire en direct. Et donc, je me rappelle, pendant mes quatre, cinq jours à Hong Kong, partir le matin, je prends de mon appareil photo. Je prenais une partie de photos, je faisais plein de choses, je rentrais à l'hôtel, je retouchais, je partageais sur mes réseaux, je repartais. Et alors comme ça, je retouchais des photos deux fois par jour, pour pouvoir les repartager directement. Et ça, c'était super chouette parce qu'on voit aussi qu'il y a un engouement parce que les gens aiment bien sûr ça aussi. Et le nombre de personnes qui m'ont dit « tiens, maintenant j'ai trop envie d'aller en France » . Ben oui,

  • Speaker #1

    moi je pense que c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Et ça se marquait parce que je me dis, je ne fais pas ça pour ça, mais c'est génial d'avoir ça comme retour, de pouvoir donner envie à d'autres gens de découvrir des choses, des cultures, des cuisines. Ça reste quelque chose que je trouve, qui me plaît en tout cas énormément. Et donc ça, quand je mange et que j'aime bien partager ces moments-là, ça reste un des trucs que je préfère. Maintenant, il y a toujours un énorme plaisir, en tout cas, d'aller manger. Ça reste pour moi mon préféré de la journée. Je l'ai toujours dit, ça m'a toujours fait bourrer. Il y a beaucoup de gens, mais genre, ça va être le matin, dire qu'est-ce que je mange ce midi, qu'est-ce que je mange ce soir. Je me pose directement la question. C'est le highlight de ma journée. Donc, j'ai envie que ce soit déjà fixé. Tu vois que je puisse me dire, OK, je vais look up to mon lunch. Oui, Clairement, ce matin, par exemple, j'ai envoyé un message à ma copine de Gspod en disant « Bonjour Aline, t'es là ce midi parce que je crois que j'ai envie de venir. » Tu vois, et dans le début, c'est mes petits moments et que j'ai...

  • Speaker #1

    C'est de la joie aussi, je crois.

  • Speaker #0

    C'est la joie du plaisir, 100%.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ton voyage à Hong Kong, c'est pas partager ton voyage et ses adresses, mais je trouve que c'est aussi même... partager l'intimité de ces restaurateurs parce que j'ai vu, tu vas dans les cuisines, c'est vraiment même des photos un peu privées comme ça,

  • Speaker #0

    un peu intimes. Ça dépend aussi qu'est-ce qu'on me laisse prendre et partager. Alors pour le coup, à Hong Kong, j'ai été invitée par des restaurateurs qui m'ont dit si tu repasses Hong Kong ou si tu passes par l'Asie, on aimerait vraiment pouvoir t'accueillir. Et ça, ça fait partie aussi d'un truc que j'aime beaucoup dans ce que je fais aujourd'hui, c'est de pouvoir avoir une dimension internationale à ce que je fais. Et donc, là, évidemment, la donne est un peu différente. Après, vraiment, il y a de trop. Il y a des gens avec qui je ne suis pas nécessairement invité et que je vais arriver dans un restaurant, je vais faire des photos, je vais leur parler parce que j'aime bien aussi savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Et eux d'eux-mêmes, ils vont me dire, attends, mais tiens, on va... te partager ça, on va te montrer ça, on va te montrer ça. Et c'est ça qui est chouette. Mais c'est toujours aussi quand on vous laisse l'opportunité de le faire. Je ne voulais jamais m'immiscer moi-même. Je voulais toujours rester dans mon coin. J'ai toujours peur entre guillemets de déranger. Mais par contre, s'il y a des gens qui viennent chez moi en me disant, tiens, j'ai envie de te partager ça, j'ai envie de te montrer ça, j'ai envie de te montrer ça. Alors là, elle est trop.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est quand même... En plus, c'est avec ces gens-là que tu connais certainement le plus. C'est ceux qui... entre guillemets, ouvrent leur cœur.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    à fond. Parce que ça se ressent dans tes photos et dans ce que tu partages. Et du coup, j'ai envie de te demander, est-ce que tu vas faire Bonjour Hong Kong ?

  • Speaker #0

    Non, là maintenant, pour être très honnête, je suis en train de regarder parce que c'est vrai que j'ai très souvent des demandes de mes adresses préférées, peu importe les villes. Je suis beaucoup à Paris aussi, je suis beaucoup à Bali aussi, et je voyage de manière générale pas mal. On a toujours des listes Google, Maps, que je peux partager, mais là je me suis dit, tiens, pourquoi pas en fait préparer quand j'ai vraiment des gens qui viennent à Bruxelles et qui veulent vraiment le top de mes adresses, qu'est-ce que je conseille pour dîner, pour aller boire un café, pourquoi j'aime bien telle adresse, pourquoi il faut aller ici, ou pourquoi il faut aller là. Mais un document PDF en trois pages, plus... Je pense que mon dernier livre, qui était celui de Prends Voir Son Business sur Instagram, qui est basé sur ma formation, a été une grosse base de mon petit burn-out. Donc l'idée de refaire un livre tout de suite n'est pas... Voilà, c'est pas ce qui m'excite le plus. Mais par contre, pouvoir partager et donner une source d'information très personnelle avec vraiment mes bonnes adresses, etc. C'est toujours quelque chose que j'ai toujours aimé. Et puis en fait, finalement, quand je dis « Tiens, tout est sur mon Instagram » , les gens se disent « Il y a trop d'informations, on ne sait pas où aller regarder » . Donc je me suis dit, voilà, ce serait l'idée de faire vraiment quelque chose de petit, que je pourrais vendre quand même, bien à l'aise. Mais à un prix très... genre très bas et comme ça, je pourrais donner accès à plein d'adresses un peu partout. Là, tout de suite, je suis en train de voir comment je peux mettre ça en place. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu ça tout à l'heure d'hier. Voilà. Oui, c'est juste une boutique, je crois,

  • Speaker #0

    avec un mail automatique. Voilà, mais il y a plus que ça du monde, de voir comment on fait. Est-ce qu'on fait un truc qui peut être téléchargé directement, ce que je trouverais vraiment pas mal, ou est-ce qu'il doit être envoyé, et que du coup, le règlement, c'est dans le format PDF. Enfin, je ne sais pas trop. je suis en plein de réflexion c'est toi qui dois voir quelle expérience tu veux donner aussi je crois je suis un peu en train de réfléchir à ça mais c'est vrai que pour une ville comme Hong Kong où j'ai été pendant 4 jours j'ai besoin de plus d'expérience dans la ville pour pouvoir il y a des adresses que j'aime bien pour dire ça c'est quelque chose auquel j'y vais souvent et je peux définir qu'assurément ça m'aide bien par exemple tu vois et donc on en Hong Kong, j'ai même donné plein de petites adresses comme ça, comme je le fais sur Instagram. Mais Paris, qui est une ville aussi, maintenant, je vais beaucoup, et que je connais très bien, j'ai aussi mes adresses un peu récurrentes, et j'ai envie de pouvoir dire, tiens, tu vas à Paris, ça, tu y vas, t'es sûre, tu vas les faire.

  • Speaker #1

    Que d'autres, tu n'as pas la maîtrise.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai moins la maîtrise. Il y a aussi, qui est un peu comme la maison, ça aussi, il faut aussi un endroit où on donne beaucoup. Donc voilà, d'avoir un peu des petits, des mini-guides, faciles d'utilisation. Facile à partager avec vraiment les chouettes petites adresses que je recommande dans les endroits que je connais très bien. Est-ce que tu as reçu cette passion de la gastronomie et de la cuisine en héritage ? Ou c'était plus, comme tu disais tout à l'heure, par les restaurants ? Non,

  • Speaker #1

    mes deux parents aiment beaucoup manger à l'île. Je ne vais pas dire l'aspect gastronomique. Ça, c'est quelque chose qui, pour moi, a vraiment été une découverte beaucoup plus tard dans la vie. C'est-à-dire que j'ai toujours été étonnée par la suite de voir des familles, des parents avec leurs enfants dans des restaurants gastronomiques. C'est quelque chose auquel on n'a pas du tout... ouvert à ça en étant petite mais en ouvert à la restauration vraiment comme tu te disais toujours emmenée au restaurant, j'ai toujours adoré ça, mais c'est vrai que pour moi, du coup et ça c'est une des parties que j'aime beaucoup et c'est d'amener dans ce que je communique et ce que je partage sur les restaurants aussi un peu plus gastro, fine dining c'est que j'ai envie de pouvoir dire à tout le monde que c'est ouvert à tout le monde, ça veut dire que même si mes parents gagnent très bien leur vie là Ils pouvaient tout à fait mettre, je pense, pour eux, de l'argent dans des restaurants. Je n'ai pas du tout été amenée à ça. Et donc, pour moi, ça a toujours été quelque chose qui ne m'était peut-être pas destinée. Et donc, je trouve que c'est un monde tout à fait à part, où il y a de l'excellence, mais aussi justement dans la passion de la cuisine, du partage, de la croissance, et auquel je n'avais pas du tout été amenée à découvrir en étant beaucoup plus jeune. Et que grâce à mes expériences en tant que créatrice de contenu, on a pu commencer à m'inviter à des données, et puis je me suis intéressée. Et donc aujourd'hui, je paye une grosse partie de mes additions au Cimetier Restaurant. Il y en a auxquelles je suis invitée, et à cette fois-ci aussi, évidemment. Mais j'ai aussi aucun souci à payer parce que c'est quelque chose que j'aime beaucoup et que j'ai envie d'encourager, mais que j'ai aussi envie de partager, toujours de manière très accessible. Ça c'est quelque chose qui est très important pour moi. Et du coup, quand je peux travailler avec ce type d'établissement aussi, j'ai envie de pouvoir montrer que ça reste, c'est destiné à tout le monde. Maintenant, il faut en avoir envie de l'apprécier, mettre le budget court. Mais voilà, ça c'était quelque chose d'assez important. Mais voilà, comme je disais, mes parents, ils ont toujours été très aimés à manger, sortir, etc. Et à cuisiner aussi à la maison. Et donc, j'ai toujours été... Je pense que, clairement, ça doit venir en partie de là. Je pense qu'après, moi aussi, c'est quelque chose que j'ai plus développé, peut-être. Mais on avait cet amour de bien manger à la maison.

  • Speaker #0

    C'était grand-mère qui t'a transmis aussi la cuisine ?

  • Speaker #1

    Une de mes grand-mères, oui. Parce que je n'ai jamais bien cuisiné aussi. Elle adorait cuisiner. Mais voilà, une des deux plus.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça symbolise pour toi, le bon et le beau ?

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, la première chose, c'est que... Dans ce que j'aime, dans tout ce que j'aime au niveau du milieu hospitalité, mais au milieu food, je ne veux dire plus de manière générale, c'est que le bon ne doit pas être beau. Et ça, ce n'est pas important pour moi. On est trop souvent confrontés, aujourd'hui, et surtout dans le milieu de la création de contenu, à montrer un endroit parce qu'il est beau, et du coup, ça donne bon.

  • Speaker #0

    Alors que parfois, pas.

  • Speaker #1

    Et alors que pas du tout, franchement. Et que justement, quand j'ai créé mon guide de Bruxelles, c'était un de mes trucs qui m'excitait le plus, entre guillemets, c'était de trouver des gens qui ne ressentent rien. Et de pouvoir dire, non, mais attends, vous n'êtes pas prêts, à quel point c'est dingue et que c'est drôle. Donc ça, c'est pour moi, effectivement, les comédies, en gros, je rentre dans les trucs, à des moments, je me dis, ok, je teste, je ne sais pas, est-ce que ça va être bon, est-ce que ça ne va pas être bon ? Pour moi, aujourd'hui, on a une culture... De l'esthétisme, vraiment pour moi, un peu lié aux réseaux sociaux, on prend tout en photo, tout doit être pris en photo. Alors que oui, bien sûr, j'aime bien ça et ça fait partie de mon travail, mais je n'ai pas envie de me limiter à ça. Et c'est pour moi, ça c'est quelque chose de tellement important de pouvoir dire, tiens, ça peut justement être pas beau du tout et tellement bon et la surprise, elle est encore meilleure.

  • Speaker #0

    C'est encore plus surprenant. Quand ça ne ressemble à rien et que...

  • Speaker #1

    Voilà, à fond. Et alors là, ça devient vraiment pour moi magique. Et là, ça devient encore plus excitant de le partager. Tu vois ? Oui, ça se fait.

  • Speaker #0

    Et dans cette vie un peu partout et un peu effrénée, quels sont les ingrédients indispensables pour ton bien-être ?

  • Speaker #1

    Alors, depuis maintenant quelques années, le sport fait partie vraiment intégrante de mon besoin quasi quotidien. Qu'est-ce que j'aurais jamais imaginé pendant des années. Et de différentes manières, j'ai fait beaucoup de yoga, j'ai fait beaucoup d'entraînement plus intensif. J'ai fait un peu de cardio, ça bouge en fonction des années, mais ça fait, je fais du sport, je dirais minimum trois fois par semaine, ça c'est défense. Le fait de m'autoriser et d'assumer le fait de vouloir rester seule, comme je te disais, maintenant avec les années, c'est vraiment quelque chose que j'ai vraiment réellement compris à quel point c'est important pour moi, de voyager seule aussi. Peu importe que je sois en couple ou pas, ça reste quelque chose qui est très très important pour moi. Et alors, de m'écouter, et donc ça c'est un peu contradictoire, c'est que du coup je suis assez sensible à ce que je mange. Donc, de ne pas m'oublier dans l'envie de tout, de manger plein de choses, et de pouvoir aussi faire un peu la balance et de me dire, tiens, là maintenant, c'est être un peu... pas faire attention, parce que ça n'est jamais lié à ça, mais c'est beaucoup plus de dire, tiens, là, maintenant, parfois aussi, on peut arriver au stress. Je vais avoir envie de s'écrire, peut-être un peu plus grave, peut-être un peu plus lourd et réconfortant. Mais tiens, de me dire, tiens, finalement, ça me fait du bien sur le moment, mais sur le long terme, en fait, mon corps, il subit pas bien du tout ça. Je vais latiguer, l'université va dégérer, enfin, voilà. Il y a plein de choses comme ça que j'ai mis en place avec les années. Je peux le dire dans le temps, mais tant, tant, tant de choses, mais... qui sont effectivement liées à cette activité. Et c'est ça qui est un peu contradictoire. Mon activité principale, c'est de manger. Enfin, pas principale, mais une grosse partie. Et pourtant, c'est un truc qui peut vraiment me mettre mal. Parce que j'ai un enfant qui a toujours été sensible. Mais heureusement, j'arrive relativement bien à gérer ça. Mais c'est vrai que c'est quelque chose auquel je ne peux pas ne pas le prendre en compte pour mon bien-être quotidien. Ça, c'est vraiment hyper important. Mon bien-être passe aussi par le bien-être en vente. et nous avons des coups que ça ne va pas être un plaisir du moment, mais que je dois aussi penser à mon bien-être. Une des raisons, par exemple, pour laquelle je mange très souvent un viatique, parce que c'est un viatique pour moi qui est très facile. Je prends autant de plaisir que ça fait du bien. Ça fait du bien.

  • Speaker #0

    C'est sûr que notre ventre... En fait, je pense que notre énergie aussi dépend tellement de ce qu'on mange. que justement, à mon avis, en tant que chef d'entreprise, tu ne peux pas déroger à ça, sinon...

  • Speaker #1

    Mais le plus important, au final, ça va être vraiment... Et mon sommeil aussi, c'est vrai que les années sont très importants. Ça, c'est clair. Mais je peux avoir peu de sommeil et de faire du sport et de bien manger, et ça va. Donc, c'est pour ça que le sommeil, ce n'est pas celui que je vais prendre en premier. Le sport va être la priorité pour mon bien de l'être mental et physique parce que... Le sport va me garder, en fait, en général. Il va me donner une énergie pour mes journées. Pas important. J'ai mal mangé même la veille. Si je vais faire une bonne soirée de sport, généralement, ça se calme. Donc, ça reste vraiment la priorité, le premier choix que je me lance aujourd'hui. Même quand je ne vais pas aller pour lui.

  • Speaker #0

    Alors, il faut y passer.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et quel est ton plus grand rêve aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Comme je te l'ai dit tout à l'heure, aujourd'hui, j'ai vraiment ce sentiment de me dire aussi que peu importe comment ma vie va tourner, je dois l'accepter d'être heureuse. C'est vraiment pour moi un truc très... Comme je te dis, j'ai tellement fixé certaines choses qui finalement n'étaient pas ce qui m'apportait le plus de plaisir ou qui m'apportait la plus recénitivité. Je trouve que fixer quelque chose pour après réaliser que ce n'est pas ça, je ne sais pas si j'ai encore envie de fonctionner comme ça. Maintenant, un des objectifs que j'ai envie de concrétiser, ça va être sans doute créer une famille, mais qui n'est pas non plus un objectif qui doit être fait demain. Oui, demain. Mais c'est vraiment quelque chose que j'ai envie de mettre en place. Mais avec aussi ma vision de comment j'ai envie de vivre ma vie et qui ne va pas être manquée. J'ai toujours envie d'être en tant que courriels, j'ai toujours envie de voyager. Pour moi, les yeux ne sont pas incompatibles, mais c'est sans doute une mise en place un peu plus grande de ce qu'on voit la plupart du temps aussi. Donc voilà, ça, clairement, c'est quelque chose, vous voyez, c'est un de mes objectifs. Mais un plus grand rêve, moi, vraiment, comme je dis, si je dois parler d'un rêve, c'est vraiment aussi simple que ça puisse se paraître, comme d'être heureux, de ne pas encore, comme moi, être heureux. Merci. C'était une très belle conversation. Ah oui, je suis ravie !

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