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144. STOP à l'obsession de la 3D : pourquoi tu peux réussir comme décoratrice sans logiciel cover
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Bonjour ma nouvelle vie de décoratrice

144. STOP à l'obsession de la 3D : pourquoi tu peux réussir comme décoratrice sans logiciel

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21min |05/05/2025
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Bonjour ma nouvelle vie de décoratrice

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Description

Tu crois que maîtriser un logiciel 3D est LA compétence indispensable pour devenir décoratrice d'intérieur ? Dans cet épisode coup de cœur (et coup de gueule !), je démystifie cette croyance limitante qui bloque tant de futures décoratrices.


Découvre pourquoi la 3D n'est qu'un outil parmi d'autres et comment des compétences comme la compréhension client, l'expertise en couleurs et matériaux ou la pédagogie sont BIEN PLUS PRÉCIEUSES pour réussir dans ce métier. Je partage mon expérience concrète de projets réussis sans 3D et des alternatives efficaces et abordables pour communiquer tes visions créatives à tes clients.


Un épisode libérateur pour toutes celles qui pensent que la 3D est un frein à leur reconversion en déco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Je crois que j'ai quand même envie de pousser un coup de gueule sur un sujet qui me tient vraiment à cœur. Et c'est un coup de gueule, certes, mais ça va aussi et surtout pour objectif de vous rassurer sur le sujet. Mon coup de gueule, c'est et si on arrêtait de penser qu'il faut absolument maîtriser un logiciel de 3D pour être décoratrice d'inférieure ? Et si on arrêtait de vraiment focaliser sur cette... fichue 3D. En fait, j'ai souvent l'impression que faire de la 3D, c'est la préoccupation numéro 1 que je rencontre quand j'échange avec des futures décoratrices intérieures. C'est la préoccupation numéro 1 au moment de choisir sa formation et c'est aussi la préoccupation numéro 1 quand on se lance comme décoratrice intérieure. Alors, je ne vais vraiment pas y aller par quatre chemins, mais je ne suis pas du tout Merci. du tout d'accord avec cette préoccupation-là. Et pourtant, j'ai moi aussi investi dans un logiciel hyper performant que j'avais payé de mémoire à peu près 5 000 euros à l'époque. Donc vraiment, je n'avais pas lésiné. Mais j'ai investi dans ce logiciel au bout de plusieurs années de pratique du métier. Quand j'étais lancée, quand j'avais de la trésorerie et que globalement, c'était mon levier de progression à ce moment-là. Mais j'avais déjà acquis. beaucoup, beaucoup de choses. Donc, on peut déjà parler du fait de choisir sa formation en fonction du logiciel enseigné. Se poser la question est évidemment possible, voire même tout à fait légitime, il n'y a pas de problème avec ça, mais en faire une très grande préoccupation, c'est très clairement, je trouve, passer à côté de plein d'autres choses. Alors oui, peut-être que tu seras formé sur SketchUp, ça, oui, c'est possible. mais si tu ne sais pas créer une harmonie colorée à quoi bon ? qu'est-ce que tu vas mettre comme couleur sur ta 3D si tu ne sais pas faire une harmonie colorée audacieuse, pertinente, hyper poussée pareil, qu'est-ce que tu vas mettre sur ta 3D si tu as des lacunes en matériaux si tout ce à quoi tu penses c'est mettre un parquet enfin un parquet ou je dis ça ou alors juste un canapé en tissu il y a plein plein d'autres choses qu'on peut proposer et qu'on se doit d'être hyper performant au niveau des matériaux et à quoi bon faire de la 3D si on n'est pas expert dans ces domaines là. Pareil si tu sais pas trouver tes fournisseurs et que le seul mobilier que tu mets sur ta 3D c'est du Ikea ou de Maisons du Monde, à quoi bon ? Alors oui peut-être que ta 3D sera jolie visuellement mais si on ne t'apprend pas à mener un projet si tu ne sais pas gérer tes clients Si tu ne sais pas gérer leurs demandes, leurs besoins, si tu ne sais pas les cadrer, à quoi bon encore une fois ? Et je vais aussi aller plus loin, dans une vraie grosse problématique. Si tu ne sais pas tarifer correctement, tu vas proposer de la 3D à tes clients, mais bien souvent il y a deux conséquences à ça. Si tu automatises de la 3D dans chacun de tes projets et que systématiquement tu leur vends, si tu systématises de la 3D, soit tu vas tarifer correctement, Et tu seras payé à ta juste valeur en fonction du nombre d'heures passées. Et là, très cool. Mais il y a fort à parier que ça va te faire grossir, gonfler énormément tes devis. Et que du coup, il y a beaucoup de devis qui ne vont pas passer. Parce que les clients refuseront de mettre ce prix-là pour changer leur décoration. Alors que, entendons-nous bien, une décoratrice doit savoir faire un projet. et faire en sorte qu'il se passe bien sans passer par de la 3D. Je vais faire ma vieille décoratrice à deux balles, mais comment faisait-on il y a 10-15 ans ? Je veux dire, très clairement il y a 15 ans, ou même beaucoup plus vieux que ça, donc bien avant moi, les archis d'intérieur, les décorateurs n'avaient pas de 3D. Et on faisait des tout aussi gros projets qu'aujourd'hui. Et on prenait soin de nos clients tout autant sans 3D. donc là à un moment il faut arrêter de penser qu'on ne sait pas être percutant et être pertinent, être efficace avec nos clients sans 3D. Ça ne fait aucun sens. Donc soit tu tarifies très bien mais il y a fort à parier quand même que tu passes à côté d'un paquet de devis, un paquet de projets, juste parce que ça va être trop cher pour les clients. Et puis n'oublions pas quand même qu'on est un petit peu en crise économique et que on est quand même un petit peu dans une situation en compte. complexe en ce moment avec un certain pessimisme où la déco ne fait pas partie de la priorité au quotidien de beaucoup de personnes, ce qui est absolument légitime et tout à fait entendable. Donc soit tu tarifies bien, mais il y a ce revers de médaille là, soit tu fais des devis d'un point de vue du client qui sont beaucoup plus raisonnables, beaucoup plus acceptables et qui vont être validés, mais tu ne seras pas vivre de ton activité. Aucune décoratrice d'intérieur se permet de passer 10 heures sur une 3D pour être payé 200 balles pour ça. Ça fait l'équivalent de 20 euros de l'heure. On ne peut pas être rentable avec des tarifs comme ça. Et puis du coup, ça veut dire aussi qu'on met toute notre énergie sur de la 3D alors qu'il y a un paquet d'autres actions et que notre zone de talent, elle est bien ailleurs que sur de la 3D. Normalement, si tu es décoratrice d'intérieur, ton job... c'est de prendre soin de tes clients, mais c'est aussi de développer ton activité, d'aller chercher des nouveaux clients, de communiquer sur toi, de te rendre visible. Et il y a beaucoup, beaucoup de choses qu'on doit faire au quotidien, qui est, je trouve, et ce n'est que mon point de vue, mais beaucoup plus prioritaire que d'aller peaufiner et être tatillon sur une 3D. Donc si tu suis mon raisonnement, proposer de la 3D n'est en rien un gage de réussite. C'est juste un outil parmi plein d'autres, mais en aucun cas ta 3D ne va être la garantie que tes clients seront contents. C'est aussi une croyance qu'on a, que les clients demandent tous de la 3D. Combien de fois j'entends ça ? Oui, mais les clients attendent de la 3D. C'est faux, c'est archi faux. Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire, je le vis en permanent, je le vis au quotidien. Moi, je fais des projets sans 3D. Je peux en proposer de la 3D, bien sûr. Mais j'ai tellement mené de projets sans 3D, et encore très très récemment, donc je ne suis pas en train de raconter une histoire d'il y a 10 ans, en ce moment même, les clients comprennent où on veut les emmener, même sans 3D. Donc voilà, quand on nous rabâche, on ne nous parle que de 3D, on nous rabâche les oreilles avec la 3D, comme si c'était un passage obligé, alors qu'encore une fois, j'en suis tellement, tellement pas convaincue. Et j'ai au contraire la preuve de tout le contraire. Et en plus, c'est penser qu'il n'y a que la 3D pour communiquer avec nos clients. Parce que oui, c'est un outil, mais un outil parmi plein d'autres. Il y a des planches d'inspiration, il y a des planches d'ambiance, il y a tous les échantillons. Donc ça, c'est déjà des supports visuels qu'on peut utiliser pour nos clients. Et ce n'est pas du tout pareil de faire une planche d'ambiance que de faire de la 3D au niveau... chronophage au niveau du temps. On met une planche d'ambiance, on va mettre une heure, allez deux maximum, grand grand grand maximum à les faire, alors qu'une 3D on va mettre des heures, des heures et des heures. Et on va plutôt aller vers le 10 heures largement pour peu que l'espace soit un peu complexe. On va être beaucoup plus élevé que ça au niveau nombre d'heures. Et puis il y a un truc qu'en général on ne t'apprend pas, mais qui est pour moi beaucoup plus puissant par rapport aux clients, c'est la pédagogie. C'est le temps qu'on passe avec les clients à leur expliquer, à les rassurer, à les faire participer aussi au projet. Ils peuvent très bien concevoir le projet avec nous. Et là, une fois qu'on prend le temps nécessaire d'expliquer à nos clients, en fait ils nous suivent. Alors qu'une 3D... peut ne pas être très lisible pour eux. Ils peuvent ne pas tout comprendre. Alors que s'il y a leurs questions, nos réponses, nos explications, l'histoire qu'on leur raconte, là, je peux te promettre qu'ils nous suivent. Ils nous suivent sans aucun problème. Alors oui, par contre, effectivement, je passe du temps avec mes clients. J'ai des rendez-vous qui durent largement deux heures en moyenne. Et je ne leur balance pas un projet comme ça par email. Comme je sais que certains le font en envoyant juste de la 3D. Oui, ça demande une autre forme d'implication. Je suis entièrement d'accord avec ça, mais pour le coup, je suis convaincue que la compréhension du projet, la compréhension de ce qu'on a imaginé, conçu pour eux, où on vient expliciter les choses, on vient relever ce qu'on a compris de leur projet, peut-être qu'on se trompe en plus, peut-être qu'on a mal compris certaines choses, donc c'est quand même beaucoup plus facile de corriger le tir derrière. Donc avec tout ce temps passé, cette relation humaine, Je pense que la solution, elle est là. Et puis, un point qui me vient, tu n'es pas sans savoir qu'il y a un petit truc qui s'appelle intelligence artificielle, qui n'en est probablement qu'à ses débuts et qui est exponentielle dans la capacité à créer un visuel sur un espace, tout simplement, que nous, petits êtres humains, il est évident qu'on va être largués là-dessus. Je pense qu'on est déjà largué, déjà premier point. Mais ça, c'est que ma croyance à moi, mais on va l'être encore plus à l'avenir. Donc, je n'arrive pas à penser que les êtres humains que nous sommes, notre plus-value, elle est sur un outil numérique. Moi, je pense que notre plus-value d'être humain, c'est dans les relations concrètes, c'est dans la compréhension de ce que nous disent les clients et dans ce qu'ils ne nous disent pas, dans les sous-entendus, dans la gestion des relations, par exemple, au sein d'un couple du client. Si c'est un entrepreneur qui nous demande de refaire la déco, dans la compréhension de son business, dans notre intuition, la finesse de nos analyses, ça, aucune IA ne va être capable d'avoir cette dimension psychologique que nous, êtres humains, nous avons. Donc mettre toute son énergie sur des logiciels 3D alors que très clairement on va être largué par rapport à cette IA, je trouve que c'est mettre... pas mener le bon combat en fait. Par contre, apprendre à gérer un projet, à le construire, à avoir des process, à avoir un premier rendez-vous hyper qualitatif avec le client où on a tout compris à la fin et que du coup on a juste une proposition à faire et qu'on va taper dans le mille tout de suite parce qu'on a tellement passé de temps à comprendre nos clients que globalement la bonne réponse pour ce projet-là, pour ce client-là, elle s'impose relativement facilement. au final, je pense que c'est là-dessus qu'il faut mettre notre énergie. Et encore une fois, j'en ai fait et j'en fais toujours de la 3D. Les logiciels, je peux les utiliser, un, principalement pour faire des plans en 2D au sol. J'ai besoin de placer du mobilier, j'ai besoin de vérifier la circulation, j'ai besoin de me rendre compte comment tout ça va s'agencer et comment le mobilier va s'implémenter. Donc ça, bien sûr que je fais des plans à ce niveau-là. Pour vérifier ces éléments-là, je fais aussi des plans quand les projets sont gros. Je pense à un projet d'hôtel que j'avais au Luxembourg, où mon projet passait devant une assemblée générale, et il fallait beaucoup de support visuel, parce que moi je n'y étais pas en plus dans cette assemblée générale. Je ne pouvais pas argumenter mon projet, je l'avais juste argumenté au directeur de l'hôtel, mais je ne pouvais pas le présenter et le développer à une dizaine de personnes. qui le validaient lors de l'Assemblée Générale. Donc là, oui, évidemment, j'ai fait de la 3D. Et j'en ai même fait beaucoup pour être sûre que le projet soit bien validé. Alors, parfois, je l'ai fait moi-même, parce que quand les espaces ne sont pas trop complexes, j'avais beaucoup plus de bénéfices à le faire moi-même. Mais je l'ai aussi délégué tout simplement. Il y a quand même des gens dont c'est le métier, toute la journée, de faire des rendus 3D. Comme ils ne font que ça, ils sont beaucoup plus performants que nous. Ils sont beaucoup plus pointus, ils ont des réflexes, des automatismes que moi je n'aurais jamais, très clairement. Ils ont une capacité à rendre les rendus très réalistes, alors que nous avec certains outils, les rendus couleur n'est pas top, le rendu matière est loin d'être top aussi. Il n'y a pas de jeu de lumière et d'ombre, donc ça fait un truc assez dégueulasse au final. Il y a des gens... dont c'est l'expertise. Donc délégons ça, on fait payer le client du coup ce montant-là qu'on délègue, c'est complètement indolore pour nous, et nous on n'y laisse pas notre âme et notre énergie à faire un truc pour lequel on n'est pas les plus percutantes. Ce n'est pas là que se joue notre talent de décoratrice d'intérieur. Et d'ailleurs dans la formation que je propose, c'est les choix que j'ai faits. Enfin, j'imagine bien que vous vous en doutez que c'est les choix que j'ai faits parce que je peux pas proposer quelque chose auquel je crois pas. Donc oui, je forme mes élèves à un logiciel pour faire des plans en 2D. Moi j'ai fait le choix de les former à Archifacile parce que comme son nom l'indique, c'est super facile, Archifacile. Ça veut dire qu'il y a un investissement en argent qui est, je ne sais plus de mémoire, mais je crois que c'est 10-15 euros, donc complètement indolore. Ce n'est pas hyper poussé. Mais c'est l'objectif. Moi, je n'arrive pas à comprendre des formations de décorateurs d'intérieur, en décoration, je ne parle pas des formations d'archi, qui forment avec AutoCAD. AutoCAD est un outil d'architecte. En tant que décoratrice d'intérieur, nous n'avons pas le droit de faire des plans. Donc du coup, à quoi bon se former sur un outil aussi puissant que AutoCAD, et aussi performant, et un outil vraiment d'architecte ? C'est un vrai outil important pour les archi. mais pas pour nous en tant que décoratrice. Donc pour moi, on est complètement à côté de la plaque. Ça ne fait pas beaucoup de sens. Et puis l'autre solution sur laquelle moi je forme mes élèves, c'est Procreate. C'est une application sur iPad. Il y a quelque chose d'hyper intuitif, d'hyper créatif, plutôt ludique et pas chronophage parce que quand tu es pris main par la main, step by step, ça va très très vite. quelques heures, on le maîtrise Procreate. C'est pas quelque chose qu'on oublie d'une fois sur l'autre, comme toutes les fonctionnalités des outils 3D. Et puis on peut prendre une photo de la maison de nos clients, on sait tout de suite faire un petit croquis pendant qu'on est avec eux, parce qu'en plus c'est semi-dirigé les croquis, donc du coup on peut pas se planter dans nos perspectives. Il y a quelque chose de beaucoup plus efficace, intuitif, agréable aussi à utiliser. C'est souvent les feedbacks que j'ai, en tout cas de mes élèves qui ont essayé SketchUp, ou alors des élèves d'autres formations que moi je retrouve, notamment dans la formation couleur par exemple, où elles me disent que oui, elles ont appris SketchUp, mais ça ne les passionne pas. Donc elles l'abandonnent au bout d'un moment parce qu'elles trouvent ça tellement pas fun. En fait, c'est ok d'aimer SketchUp. Il n'y a aucune critique là-dessus, sauf que bien souvent en tant que décoratrice d'intérieur, ce qui nous fait kiffer. Je sais qu'il y en a parmi vous qui adorent, mais bien souvent, ce qui nous fait kiffer, ce n'est pas de faire de la 3D, c'est vraiment de faire un vrai boulot de décoratrice d'intérieur. Donc voilà, et puis un outil comme Procreate, mais ça ne vaut trois fois rien. On n'a pas des licences à payer tous les ans qui coûtent une fortune. Là, encore une fois, c'est 20 balles par an, c'est vraiment un dolor. Il y a le seul truc, c'est qu'il y a une tablette iPad à acheter. Mais bon, en plus, maintenant, on en trouve tellement reconditionnés qu'on n'est plus du tout sur des prix délirants comme avant. Donc, ça fonctionne, je trouve, très, très bien. Et je vois bien que mes élèves sont hyper satisfaites de cette solution qui est vraiment clé en main, qui est hyper accessible aussi pour le client, qui nous permet par un jeu de calque de superposer nos propositions, de tester plein de choses. Donc, il y a quelque chose aussi pour nous. C'est un outil qui fonctionne quand même très, très bien. Donc, en tant que décoratrice interne, vraiment je ne dis pas qu'il ne faut pas utiliser de 3D, donc là vraiment ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je pense que mon meilleur conseil, c'est vraiment de ne pas donner à cette 3D une importance exagérée. Donc pour moi, redonne à la 3D sa place d'outil de communication. parmi plein d'autres, encore une fois que tu as le droit, vers lequel tu as le droit de vouloir aller. Mais ce n'est rien de plus qu'un outil parmi tout un écosystème du métier de décoratrice d'intérieur. C'est un détail, enfin c'est un élément, un détail c'est un petit peu pessimiste dans ma bouche, donc je ne voudrais pas aller trop loin non plus, mais c'est un élément parmi des dizaines et des dizaines d'autres. Et ce n'est pas normal qu'il ait un poids... exacerbée par rapport à tous les éléments que j'ai mentionnés. Donc pour moi une décoratrice d'honneur a tellement d'autres qualités à développer qui pour le coup seront vitales pour vraiment réussir à vivre de son activité et de vivre de sa passion. Donc vraiment remet juste les priorités à leur place. Et j'ai, encore une fois, j'ai tellement mené de projets sans proposer de la 3D à mes clients, et pour avoir des clients hyper satisfaits, donc je suis vraiment sûre à 100% sur ce coup-là, que ce n'est pas un passage obligé de faire de la 3D. donc le message c'était ce petit coup de gueule que ça me saoule qu'on ne parle que de 3D mais c'est aussi pour venir te rassurer si tu sens que la 3D c'est pas ton truc Si tu n'as pas trop envie d'y aller, si ça te saoule ou si tu es déjà formé en 3D, mais que vraiment ça te saoule, mais tu as plein d'autres façons de communiquer avec tes clients et que ce soit des clients heureux de bosser avec toi et qu'à la fin, le projet soit canon et qu'ils te fassent complètement confiance. Donc voilà, c'était ça mon message aujourd'hui. Si tu as envie d'en parler, tu peux réserver un appel découverte. Comme d'habitude, avec grand plaisir, on peut parler de ton projet de reconversion, on peut parler des envies de formation, on peut parler de ta posture de décoratrice, comment tu vois les choses. Je pourrais vraiment t'aider à savoir ce qui est le meilleur plan d'action pour toi. Mais vraiment, s'il vous plaît, ne vous prenez pas la tête avec la 3D. Mettez le focus sur toutes les autres compétences qui vont faire que vraiment, vous allez réussir à vivre de votre métier. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout, et donc je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles, ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance.

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Tu crois que maîtriser un logiciel 3D est LA compétence indispensable pour devenir décoratrice d'intérieur ? Dans cet épisode coup de cœur (et coup de gueule !), je démystifie cette croyance limitante qui bloque tant de futures décoratrices.


Découvre pourquoi la 3D n'est qu'un outil parmi d'autres et comment des compétences comme la compréhension client, l'expertise en couleurs et matériaux ou la pédagogie sont BIEN PLUS PRÉCIEUSES pour réussir dans ce métier. Je partage mon expérience concrète de projets réussis sans 3D et des alternatives efficaces et abordables pour communiquer tes visions créatives à tes clients.


Un épisode libérateur pour toutes celles qui pensent que la 3D est un frein à leur reconversion en déco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Je crois que j'ai quand même envie de pousser un coup de gueule sur un sujet qui me tient vraiment à cœur. Et c'est un coup de gueule, certes, mais ça va aussi et surtout pour objectif de vous rassurer sur le sujet. Mon coup de gueule, c'est et si on arrêtait de penser qu'il faut absolument maîtriser un logiciel de 3D pour être décoratrice d'inférieure ? Et si on arrêtait de vraiment focaliser sur cette... fichue 3D. En fait, j'ai souvent l'impression que faire de la 3D, c'est la préoccupation numéro 1 que je rencontre quand j'échange avec des futures décoratrices intérieures. C'est la préoccupation numéro 1 au moment de choisir sa formation et c'est aussi la préoccupation numéro 1 quand on se lance comme décoratrice intérieure. Alors, je ne vais vraiment pas y aller par quatre chemins, mais je ne suis pas du tout Merci. du tout d'accord avec cette préoccupation-là. Et pourtant, j'ai moi aussi investi dans un logiciel hyper performant que j'avais payé de mémoire à peu près 5 000 euros à l'époque. Donc vraiment, je n'avais pas lésiné. Mais j'ai investi dans ce logiciel au bout de plusieurs années de pratique du métier. Quand j'étais lancée, quand j'avais de la trésorerie et que globalement, c'était mon levier de progression à ce moment-là. Mais j'avais déjà acquis. beaucoup, beaucoup de choses. Donc, on peut déjà parler du fait de choisir sa formation en fonction du logiciel enseigné. Se poser la question est évidemment possible, voire même tout à fait légitime, il n'y a pas de problème avec ça, mais en faire une très grande préoccupation, c'est très clairement, je trouve, passer à côté de plein d'autres choses. Alors oui, peut-être que tu seras formé sur SketchUp, ça, oui, c'est possible. mais si tu ne sais pas créer une harmonie colorée à quoi bon ? qu'est-ce que tu vas mettre comme couleur sur ta 3D si tu ne sais pas faire une harmonie colorée audacieuse, pertinente, hyper poussée pareil, qu'est-ce que tu vas mettre sur ta 3D si tu as des lacunes en matériaux si tout ce à quoi tu penses c'est mettre un parquet enfin un parquet ou je dis ça ou alors juste un canapé en tissu il y a plein plein d'autres choses qu'on peut proposer et qu'on se doit d'être hyper performant au niveau des matériaux et à quoi bon faire de la 3D si on n'est pas expert dans ces domaines là. Pareil si tu sais pas trouver tes fournisseurs et que le seul mobilier que tu mets sur ta 3D c'est du Ikea ou de Maisons du Monde, à quoi bon ? Alors oui peut-être que ta 3D sera jolie visuellement mais si on ne t'apprend pas à mener un projet si tu ne sais pas gérer tes clients Si tu ne sais pas gérer leurs demandes, leurs besoins, si tu ne sais pas les cadrer, à quoi bon encore une fois ? Et je vais aussi aller plus loin, dans une vraie grosse problématique. Si tu ne sais pas tarifer correctement, tu vas proposer de la 3D à tes clients, mais bien souvent il y a deux conséquences à ça. Si tu automatises de la 3D dans chacun de tes projets et que systématiquement tu leur vends, si tu systématises de la 3D, soit tu vas tarifer correctement, Et tu seras payé à ta juste valeur en fonction du nombre d'heures passées. Et là, très cool. Mais il y a fort à parier que ça va te faire grossir, gonfler énormément tes devis. Et que du coup, il y a beaucoup de devis qui ne vont pas passer. Parce que les clients refuseront de mettre ce prix-là pour changer leur décoration. Alors que, entendons-nous bien, une décoratrice doit savoir faire un projet. et faire en sorte qu'il se passe bien sans passer par de la 3D. Je vais faire ma vieille décoratrice à deux balles, mais comment faisait-on il y a 10-15 ans ? Je veux dire, très clairement il y a 15 ans, ou même beaucoup plus vieux que ça, donc bien avant moi, les archis d'intérieur, les décorateurs n'avaient pas de 3D. Et on faisait des tout aussi gros projets qu'aujourd'hui. Et on prenait soin de nos clients tout autant sans 3D. donc là à un moment il faut arrêter de penser qu'on ne sait pas être percutant et être pertinent, être efficace avec nos clients sans 3D. Ça ne fait aucun sens. Donc soit tu tarifies très bien mais il y a fort à parier quand même que tu passes à côté d'un paquet de devis, un paquet de projets, juste parce que ça va être trop cher pour les clients. Et puis n'oublions pas quand même qu'on est un petit peu en crise économique et que on est quand même un petit peu dans une situation en compte. complexe en ce moment avec un certain pessimisme où la déco ne fait pas partie de la priorité au quotidien de beaucoup de personnes, ce qui est absolument légitime et tout à fait entendable. Donc soit tu tarifies bien, mais il y a ce revers de médaille là, soit tu fais des devis d'un point de vue du client qui sont beaucoup plus raisonnables, beaucoup plus acceptables et qui vont être validés, mais tu ne seras pas vivre de ton activité. Aucune décoratrice d'intérieur se permet de passer 10 heures sur une 3D pour être payé 200 balles pour ça. Ça fait l'équivalent de 20 euros de l'heure. On ne peut pas être rentable avec des tarifs comme ça. Et puis du coup, ça veut dire aussi qu'on met toute notre énergie sur de la 3D alors qu'il y a un paquet d'autres actions et que notre zone de talent, elle est bien ailleurs que sur de la 3D. Normalement, si tu es décoratrice d'intérieur, ton job... c'est de prendre soin de tes clients, mais c'est aussi de développer ton activité, d'aller chercher des nouveaux clients, de communiquer sur toi, de te rendre visible. Et il y a beaucoup, beaucoup de choses qu'on doit faire au quotidien, qui est, je trouve, et ce n'est que mon point de vue, mais beaucoup plus prioritaire que d'aller peaufiner et être tatillon sur une 3D. Donc si tu suis mon raisonnement, proposer de la 3D n'est en rien un gage de réussite. C'est juste un outil parmi plein d'autres, mais en aucun cas ta 3D ne va être la garantie que tes clients seront contents. C'est aussi une croyance qu'on a, que les clients demandent tous de la 3D. Combien de fois j'entends ça ? Oui, mais les clients attendent de la 3D. C'est faux, c'est archi faux. Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire, je le vis en permanent, je le vis au quotidien. Moi, je fais des projets sans 3D. Je peux en proposer de la 3D, bien sûr. Mais j'ai tellement mené de projets sans 3D, et encore très très récemment, donc je ne suis pas en train de raconter une histoire d'il y a 10 ans, en ce moment même, les clients comprennent où on veut les emmener, même sans 3D. Donc voilà, quand on nous rabâche, on ne nous parle que de 3D, on nous rabâche les oreilles avec la 3D, comme si c'était un passage obligé, alors qu'encore une fois, j'en suis tellement, tellement pas convaincue. Et j'ai au contraire la preuve de tout le contraire. Et en plus, c'est penser qu'il n'y a que la 3D pour communiquer avec nos clients. Parce que oui, c'est un outil, mais un outil parmi plein d'autres. Il y a des planches d'inspiration, il y a des planches d'ambiance, il y a tous les échantillons. Donc ça, c'est déjà des supports visuels qu'on peut utiliser pour nos clients. Et ce n'est pas du tout pareil de faire une planche d'ambiance que de faire de la 3D au niveau... chronophage au niveau du temps. On met une planche d'ambiance, on va mettre une heure, allez deux maximum, grand grand grand maximum à les faire, alors qu'une 3D on va mettre des heures, des heures et des heures. Et on va plutôt aller vers le 10 heures largement pour peu que l'espace soit un peu complexe. On va être beaucoup plus élevé que ça au niveau nombre d'heures. Et puis il y a un truc qu'en général on ne t'apprend pas, mais qui est pour moi beaucoup plus puissant par rapport aux clients, c'est la pédagogie. C'est le temps qu'on passe avec les clients à leur expliquer, à les rassurer, à les faire participer aussi au projet. Ils peuvent très bien concevoir le projet avec nous. Et là, une fois qu'on prend le temps nécessaire d'expliquer à nos clients, en fait ils nous suivent. Alors qu'une 3D... peut ne pas être très lisible pour eux. Ils peuvent ne pas tout comprendre. Alors que s'il y a leurs questions, nos réponses, nos explications, l'histoire qu'on leur raconte, là, je peux te promettre qu'ils nous suivent. Ils nous suivent sans aucun problème. Alors oui, par contre, effectivement, je passe du temps avec mes clients. J'ai des rendez-vous qui durent largement deux heures en moyenne. Et je ne leur balance pas un projet comme ça par email. Comme je sais que certains le font en envoyant juste de la 3D. Oui, ça demande une autre forme d'implication. Je suis entièrement d'accord avec ça, mais pour le coup, je suis convaincue que la compréhension du projet, la compréhension de ce qu'on a imaginé, conçu pour eux, où on vient expliciter les choses, on vient relever ce qu'on a compris de leur projet, peut-être qu'on se trompe en plus, peut-être qu'on a mal compris certaines choses, donc c'est quand même beaucoup plus facile de corriger le tir derrière. Donc avec tout ce temps passé, cette relation humaine, Je pense que la solution, elle est là. Et puis, un point qui me vient, tu n'es pas sans savoir qu'il y a un petit truc qui s'appelle intelligence artificielle, qui n'en est probablement qu'à ses débuts et qui est exponentielle dans la capacité à créer un visuel sur un espace, tout simplement, que nous, petits êtres humains, il est évident qu'on va être largués là-dessus. Je pense qu'on est déjà largué, déjà premier point. Mais ça, c'est que ma croyance à moi, mais on va l'être encore plus à l'avenir. Donc, je n'arrive pas à penser que les êtres humains que nous sommes, notre plus-value, elle est sur un outil numérique. Moi, je pense que notre plus-value d'être humain, c'est dans les relations concrètes, c'est dans la compréhension de ce que nous disent les clients et dans ce qu'ils ne nous disent pas, dans les sous-entendus, dans la gestion des relations, par exemple, au sein d'un couple du client. Si c'est un entrepreneur qui nous demande de refaire la déco, dans la compréhension de son business, dans notre intuition, la finesse de nos analyses, ça, aucune IA ne va être capable d'avoir cette dimension psychologique que nous, êtres humains, nous avons. Donc mettre toute son énergie sur des logiciels 3D alors que très clairement on va être largué par rapport à cette IA, je trouve que c'est mettre... pas mener le bon combat en fait. Par contre, apprendre à gérer un projet, à le construire, à avoir des process, à avoir un premier rendez-vous hyper qualitatif avec le client où on a tout compris à la fin et que du coup on a juste une proposition à faire et qu'on va taper dans le mille tout de suite parce qu'on a tellement passé de temps à comprendre nos clients que globalement la bonne réponse pour ce projet-là, pour ce client-là, elle s'impose relativement facilement. au final, je pense que c'est là-dessus qu'il faut mettre notre énergie. Et encore une fois, j'en ai fait et j'en fais toujours de la 3D. Les logiciels, je peux les utiliser, un, principalement pour faire des plans en 2D au sol. J'ai besoin de placer du mobilier, j'ai besoin de vérifier la circulation, j'ai besoin de me rendre compte comment tout ça va s'agencer et comment le mobilier va s'implémenter. Donc ça, bien sûr que je fais des plans à ce niveau-là. Pour vérifier ces éléments-là, je fais aussi des plans quand les projets sont gros. Je pense à un projet d'hôtel que j'avais au Luxembourg, où mon projet passait devant une assemblée générale, et il fallait beaucoup de support visuel, parce que moi je n'y étais pas en plus dans cette assemblée générale. Je ne pouvais pas argumenter mon projet, je l'avais juste argumenté au directeur de l'hôtel, mais je ne pouvais pas le présenter et le développer à une dizaine de personnes. qui le validaient lors de l'Assemblée Générale. Donc là, oui, évidemment, j'ai fait de la 3D. Et j'en ai même fait beaucoup pour être sûre que le projet soit bien validé. Alors, parfois, je l'ai fait moi-même, parce que quand les espaces ne sont pas trop complexes, j'avais beaucoup plus de bénéfices à le faire moi-même. Mais je l'ai aussi délégué tout simplement. Il y a quand même des gens dont c'est le métier, toute la journée, de faire des rendus 3D. Comme ils ne font que ça, ils sont beaucoup plus performants que nous. Ils sont beaucoup plus pointus, ils ont des réflexes, des automatismes que moi je n'aurais jamais, très clairement. Ils ont une capacité à rendre les rendus très réalistes, alors que nous avec certains outils, les rendus couleur n'est pas top, le rendu matière est loin d'être top aussi. Il n'y a pas de jeu de lumière et d'ombre, donc ça fait un truc assez dégueulasse au final. Il y a des gens... dont c'est l'expertise. Donc délégons ça, on fait payer le client du coup ce montant-là qu'on délègue, c'est complètement indolore pour nous, et nous on n'y laisse pas notre âme et notre énergie à faire un truc pour lequel on n'est pas les plus percutantes. Ce n'est pas là que se joue notre talent de décoratrice d'intérieur. Et d'ailleurs dans la formation que je propose, c'est les choix que j'ai faits. Enfin, j'imagine bien que vous vous en doutez que c'est les choix que j'ai faits parce que je peux pas proposer quelque chose auquel je crois pas. Donc oui, je forme mes élèves à un logiciel pour faire des plans en 2D. Moi j'ai fait le choix de les former à Archifacile parce que comme son nom l'indique, c'est super facile, Archifacile. Ça veut dire qu'il y a un investissement en argent qui est, je ne sais plus de mémoire, mais je crois que c'est 10-15 euros, donc complètement indolore. Ce n'est pas hyper poussé. Mais c'est l'objectif. Moi, je n'arrive pas à comprendre des formations de décorateurs d'intérieur, en décoration, je ne parle pas des formations d'archi, qui forment avec AutoCAD. AutoCAD est un outil d'architecte. En tant que décoratrice d'intérieur, nous n'avons pas le droit de faire des plans. Donc du coup, à quoi bon se former sur un outil aussi puissant que AutoCAD, et aussi performant, et un outil vraiment d'architecte ? C'est un vrai outil important pour les archi. mais pas pour nous en tant que décoratrice. Donc pour moi, on est complètement à côté de la plaque. Ça ne fait pas beaucoup de sens. Et puis l'autre solution sur laquelle moi je forme mes élèves, c'est Procreate. C'est une application sur iPad. Il y a quelque chose d'hyper intuitif, d'hyper créatif, plutôt ludique et pas chronophage parce que quand tu es pris main par la main, step by step, ça va très très vite. quelques heures, on le maîtrise Procreate. C'est pas quelque chose qu'on oublie d'une fois sur l'autre, comme toutes les fonctionnalités des outils 3D. Et puis on peut prendre une photo de la maison de nos clients, on sait tout de suite faire un petit croquis pendant qu'on est avec eux, parce qu'en plus c'est semi-dirigé les croquis, donc du coup on peut pas se planter dans nos perspectives. Il y a quelque chose de beaucoup plus efficace, intuitif, agréable aussi à utiliser. C'est souvent les feedbacks que j'ai, en tout cas de mes élèves qui ont essayé SketchUp, ou alors des élèves d'autres formations que moi je retrouve, notamment dans la formation couleur par exemple, où elles me disent que oui, elles ont appris SketchUp, mais ça ne les passionne pas. Donc elles l'abandonnent au bout d'un moment parce qu'elles trouvent ça tellement pas fun. En fait, c'est ok d'aimer SketchUp. Il n'y a aucune critique là-dessus, sauf que bien souvent en tant que décoratrice d'intérieur, ce qui nous fait kiffer. Je sais qu'il y en a parmi vous qui adorent, mais bien souvent, ce qui nous fait kiffer, ce n'est pas de faire de la 3D, c'est vraiment de faire un vrai boulot de décoratrice d'intérieur. Donc voilà, et puis un outil comme Procreate, mais ça ne vaut trois fois rien. On n'a pas des licences à payer tous les ans qui coûtent une fortune. Là, encore une fois, c'est 20 balles par an, c'est vraiment un dolor. Il y a le seul truc, c'est qu'il y a une tablette iPad à acheter. Mais bon, en plus, maintenant, on en trouve tellement reconditionnés qu'on n'est plus du tout sur des prix délirants comme avant. Donc, ça fonctionne, je trouve, très, très bien. Et je vois bien que mes élèves sont hyper satisfaites de cette solution qui est vraiment clé en main, qui est hyper accessible aussi pour le client, qui nous permet par un jeu de calque de superposer nos propositions, de tester plein de choses. Donc, il y a quelque chose aussi pour nous. C'est un outil qui fonctionne quand même très, très bien. Donc, en tant que décoratrice interne, vraiment je ne dis pas qu'il ne faut pas utiliser de 3D, donc là vraiment ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je pense que mon meilleur conseil, c'est vraiment de ne pas donner à cette 3D une importance exagérée. Donc pour moi, redonne à la 3D sa place d'outil de communication. parmi plein d'autres, encore une fois que tu as le droit, vers lequel tu as le droit de vouloir aller. Mais ce n'est rien de plus qu'un outil parmi tout un écosystème du métier de décoratrice d'intérieur. C'est un détail, enfin c'est un élément, un détail c'est un petit peu pessimiste dans ma bouche, donc je ne voudrais pas aller trop loin non plus, mais c'est un élément parmi des dizaines et des dizaines d'autres. Et ce n'est pas normal qu'il ait un poids... exacerbée par rapport à tous les éléments que j'ai mentionnés. Donc pour moi une décoratrice d'honneur a tellement d'autres qualités à développer qui pour le coup seront vitales pour vraiment réussir à vivre de son activité et de vivre de sa passion. Donc vraiment remet juste les priorités à leur place. Et j'ai, encore une fois, j'ai tellement mené de projets sans proposer de la 3D à mes clients, et pour avoir des clients hyper satisfaits, donc je suis vraiment sûre à 100% sur ce coup-là, que ce n'est pas un passage obligé de faire de la 3D. donc le message c'était ce petit coup de gueule que ça me saoule qu'on ne parle que de 3D mais c'est aussi pour venir te rassurer si tu sens que la 3D c'est pas ton truc Si tu n'as pas trop envie d'y aller, si ça te saoule ou si tu es déjà formé en 3D, mais que vraiment ça te saoule, mais tu as plein d'autres façons de communiquer avec tes clients et que ce soit des clients heureux de bosser avec toi et qu'à la fin, le projet soit canon et qu'ils te fassent complètement confiance. Donc voilà, c'était ça mon message aujourd'hui. Si tu as envie d'en parler, tu peux réserver un appel découverte. Comme d'habitude, avec grand plaisir, on peut parler de ton projet de reconversion, on peut parler des envies de formation, on peut parler de ta posture de décoratrice, comment tu vois les choses. Je pourrais vraiment t'aider à savoir ce qui est le meilleur plan d'action pour toi. Mais vraiment, s'il vous plaît, ne vous prenez pas la tête avec la 3D. Mettez le focus sur toutes les autres compétences qui vont faire que vraiment, vous allez réussir à vivre de votre métier. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout, et donc je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles, ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance.

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Description

Tu crois que maîtriser un logiciel 3D est LA compétence indispensable pour devenir décoratrice d'intérieur ? Dans cet épisode coup de cœur (et coup de gueule !), je démystifie cette croyance limitante qui bloque tant de futures décoratrices.


Découvre pourquoi la 3D n'est qu'un outil parmi d'autres et comment des compétences comme la compréhension client, l'expertise en couleurs et matériaux ou la pédagogie sont BIEN PLUS PRÉCIEUSES pour réussir dans ce métier. Je partage mon expérience concrète de projets réussis sans 3D et des alternatives efficaces et abordables pour communiquer tes visions créatives à tes clients.


Un épisode libérateur pour toutes celles qui pensent que la 3D est un frein à leur reconversion en déco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Je crois que j'ai quand même envie de pousser un coup de gueule sur un sujet qui me tient vraiment à cœur. Et c'est un coup de gueule, certes, mais ça va aussi et surtout pour objectif de vous rassurer sur le sujet. Mon coup de gueule, c'est et si on arrêtait de penser qu'il faut absolument maîtriser un logiciel de 3D pour être décoratrice d'inférieure ? Et si on arrêtait de vraiment focaliser sur cette... fichue 3D. En fait, j'ai souvent l'impression que faire de la 3D, c'est la préoccupation numéro 1 que je rencontre quand j'échange avec des futures décoratrices intérieures. C'est la préoccupation numéro 1 au moment de choisir sa formation et c'est aussi la préoccupation numéro 1 quand on se lance comme décoratrice intérieure. Alors, je ne vais vraiment pas y aller par quatre chemins, mais je ne suis pas du tout Merci. du tout d'accord avec cette préoccupation-là. Et pourtant, j'ai moi aussi investi dans un logiciel hyper performant que j'avais payé de mémoire à peu près 5 000 euros à l'époque. Donc vraiment, je n'avais pas lésiné. Mais j'ai investi dans ce logiciel au bout de plusieurs années de pratique du métier. Quand j'étais lancée, quand j'avais de la trésorerie et que globalement, c'était mon levier de progression à ce moment-là. Mais j'avais déjà acquis. beaucoup, beaucoup de choses. Donc, on peut déjà parler du fait de choisir sa formation en fonction du logiciel enseigné. Se poser la question est évidemment possible, voire même tout à fait légitime, il n'y a pas de problème avec ça, mais en faire une très grande préoccupation, c'est très clairement, je trouve, passer à côté de plein d'autres choses. Alors oui, peut-être que tu seras formé sur SketchUp, ça, oui, c'est possible. mais si tu ne sais pas créer une harmonie colorée à quoi bon ? qu'est-ce que tu vas mettre comme couleur sur ta 3D si tu ne sais pas faire une harmonie colorée audacieuse, pertinente, hyper poussée pareil, qu'est-ce que tu vas mettre sur ta 3D si tu as des lacunes en matériaux si tout ce à quoi tu penses c'est mettre un parquet enfin un parquet ou je dis ça ou alors juste un canapé en tissu il y a plein plein d'autres choses qu'on peut proposer et qu'on se doit d'être hyper performant au niveau des matériaux et à quoi bon faire de la 3D si on n'est pas expert dans ces domaines là. Pareil si tu sais pas trouver tes fournisseurs et que le seul mobilier que tu mets sur ta 3D c'est du Ikea ou de Maisons du Monde, à quoi bon ? Alors oui peut-être que ta 3D sera jolie visuellement mais si on ne t'apprend pas à mener un projet si tu ne sais pas gérer tes clients Si tu ne sais pas gérer leurs demandes, leurs besoins, si tu ne sais pas les cadrer, à quoi bon encore une fois ? Et je vais aussi aller plus loin, dans une vraie grosse problématique. Si tu ne sais pas tarifer correctement, tu vas proposer de la 3D à tes clients, mais bien souvent il y a deux conséquences à ça. Si tu automatises de la 3D dans chacun de tes projets et que systématiquement tu leur vends, si tu systématises de la 3D, soit tu vas tarifer correctement, Et tu seras payé à ta juste valeur en fonction du nombre d'heures passées. Et là, très cool. Mais il y a fort à parier que ça va te faire grossir, gonfler énormément tes devis. Et que du coup, il y a beaucoup de devis qui ne vont pas passer. Parce que les clients refuseront de mettre ce prix-là pour changer leur décoration. Alors que, entendons-nous bien, une décoratrice doit savoir faire un projet. et faire en sorte qu'il se passe bien sans passer par de la 3D. Je vais faire ma vieille décoratrice à deux balles, mais comment faisait-on il y a 10-15 ans ? Je veux dire, très clairement il y a 15 ans, ou même beaucoup plus vieux que ça, donc bien avant moi, les archis d'intérieur, les décorateurs n'avaient pas de 3D. Et on faisait des tout aussi gros projets qu'aujourd'hui. Et on prenait soin de nos clients tout autant sans 3D. donc là à un moment il faut arrêter de penser qu'on ne sait pas être percutant et être pertinent, être efficace avec nos clients sans 3D. Ça ne fait aucun sens. Donc soit tu tarifies très bien mais il y a fort à parier quand même que tu passes à côté d'un paquet de devis, un paquet de projets, juste parce que ça va être trop cher pour les clients. Et puis n'oublions pas quand même qu'on est un petit peu en crise économique et que on est quand même un petit peu dans une situation en compte. complexe en ce moment avec un certain pessimisme où la déco ne fait pas partie de la priorité au quotidien de beaucoup de personnes, ce qui est absolument légitime et tout à fait entendable. Donc soit tu tarifies bien, mais il y a ce revers de médaille là, soit tu fais des devis d'un point de vue du client qui sont beaucoup plus raisonnables, beaucoup plus acceptables et qui vont être validés, mais tu ne seras pas vivre de ton activité. Aucune décoratrice d'intérieur se permet de passer 10 heures sur une 3D pour être payé 200 balles pour ça. Ça fait l'équivalent de 20 euros de l'heure. On ne peut pas être rentable avec des tarifs comme ça. Et puis du coup, ça veut dire aussi qu'on met toute notre énergie sur de la 3D alors qu'il y a un paquet d'autres actions et que notre zone de talent, elle est bien ailleurs que sur de la 3D. Normalement, si tu es décoratrice d'intérieur, ton job... c'est de prendre soin de tes clients, mais c'est aussi de développer ton activité, d'aller chercher des nouveaux clients, de communiquer sur toi, de te rendre visible. Et il y a beaucoup, beaucoup de choses qu'on doit faire au quotidien, qui est, je trouve, et ce n'est que mon point de vue, mais beaucoup plus prioritaire que d'aller peaufiner et être tatillon sur une 3D. Donc si tu suis mon raisonnement, proposer de la 3D n'est en rien un gage de réussite. C'est juste un outil parmi plein d'autres, mais en aucun cas ta 3D ne va être la garantie que tes clients seront contents. C'est aussi une croyance qu'on a, que les clients demandent tous de la 3D. Combien de fois j'entends ça ? Oui, mais les clients attendent de la 3D. C'est faux, c'est archi faux. Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire, je le vis en permanent, je le vis au quotidien. Moi, je fais des projets sans 3D. Je peux en proposer de la 3D, bien sûr. Mais j'ai tellement mené de projets sans 3D, et encore très très récemment, donc je ne suis pas en train de raconter une histoire d'il y a 10 ans, en ce moment même, les clients comprennent où on veut les emmener, même sans 3D. Donc voilà, quand on nous rabâche, on ne nous parle que de 3D, on nous rabâche les oreilles avec la 3D, comme si c'était un passage obligé, alors qu'encore une fois, j'en suis tellement, tellement pas convaincue. Et j'ai au contraire la preuve de tout le contraire. Et en plus, c'est penser qu'il n'y a que la 3D pour communiquer avec nos clients. Parce que oui, c'est un outil, mais un outil parmi plein d'autres. Il y a des planches d'inspiration, il y a des planches d'ambiance, il y a tous les échantillons. Donc ça, c'est déjà des supports visuels qu'on peut utiliser pour nos clients. Et ce n'est pas du tout pareil de faire une planche d'ambiance que de faire de la 3D au niveau... chronophage au niveau du temps. On met une planche d'ambiance, on va mettre une heure, allez deux maximum, grand grand grand maximum à les faire, alors qu'une 3D on va mettre des heures, des heures et des heures. Et on va plutôt aller vers le 10 heures largement pour peu que l'espace soit un peu complexe. On va être beaucoup plus élevé que ça au niveau nombre d'heures. Et puis il y a un truc qu'en général on ne t'apprend pas, mais qui est pour moi beaucoup plus puissant par rapport aux clients, c'est la pédagogie. C'est le temps qu'on passe avec les clients à leur expliquer, à les rassurer, à les faire participer aussi au projet. Ils peuvent très bien concevoir le projet avec nous. Et là, une fois qu'on prend le temps nécessaire d'expliquer à nos clients, en fait ils nous suivent. Alors qu'une 3D... peut ne pas être très lisible pour eux. Ils peuvent ne pas tout comprendre. Alors que s'il y a leurs questions, nos réponses, nos explications, l'histoire qu'on leur raconte, là, je peux te promettre qu'ils nous suivent. Ils nous suivent sans aucun problème. Alors oui, par contre, effectivement, je passe du temps avec mes clients. J'ai des rendez-vous qui durent largement deux heures en moyenne. Et je ne leur balance pas un projet comme ça par email. Comme je sais que certains le font en envoyant juste de la 3D. Oui, ça demande une autre forme d'implication. Je suis entièrement d'accord avec ça, mais pour le coup, je suis convaincue que la compréhension du projet, la compréhension de ce qu'on a imaginé, conçu pour eux, où on vient expliciter les choses, on vient relever ce qu'on a compris de leur projet, peut-être qu'on se trompe en plus, peut-être qu'on a mal compris certaines choses, donc c'est quand même beaucoup plus facile de corriger le tir derrière. Donc avec tout ce temps passé, cette relation humaine, Je pense que la solution, elle est là. Et puis, un point qui me vient, tu n'es pas sans savoir qu'il y a un petit truc qui s'appelle intelligence artificielle, qui n'en est probablement qu'à ses débuts et qui est exponentielle dans la capacité à créer un visuel sur un espace, tout simplement, que nous, petits êtres humains, il est évident qu'on va être largués là-dessus. Je pense qu'on est déjà largué, déjà premier point. Mais ça, c'est que ma croyance à moi, mais on va l'être encore plus à l'avenir. Donc, je n'arrive pas à penser que les êtres humains que nous sommes, notre plus-value, elle est sur un outil numérique. Moi, je pense que notre plus-value d'être humain, c'est dans les relations concrètes, c'est dans la compréhension de ce que nous disent les clients et dans ce qu'ils ne nous disent pas, dans les sous-entendus, dans la gestion des relations, par exemple, au sein d'un couple du client. Si c'est un entrepreneur qui nous demande de refaire la déco, dans la compréhension de son business, dans notre intuition, la finesse de nos analyses, ça, aucune IA ne va être capable d'avoir cette dimension psychologique que nous, êtres humains, nous avons. Donc mettre toute son énergie sur des logiciels 3D alors que très clairement on va être largué par rapport à cette IA, je trouve que c'est mettre... pas mener le bon combat en fait. Par contre, apprendre à gérer un projet, à le construire, à avoir des process, à avoir un premier rendez-vous hyper qualitatif avec le client où on a tout compris à la fin et que du coup on a juste une proposition à faire et qu'on va taper dans le mille tout de suite parce qu'on a tellement passé de temps à comprendre nos clients que globalement la bonne réponse pour ce projet-là, pour ce client-là, elle s'impose relativement facilement. au final, je pense que c'est là-dessus qu'il faut mettre notre énergie. Et encore une fois, j'en ai fait et j'en fais toujours de la 3D. Les logiciels, je peux les utiliser, un, principalement pour faire des plans en 2D au sol. J'ai besoin de placer du mobilier, j'ai besoin de vérifier la circulation, j'ai besoin de me rendre compte comment tout ça va s'agencer et comment le mobilier va s'implémenter. Donc ça, bien sûr que je fais des plans à ce niveau-là. Pour vérifier ces éléments-là, je fais aussi des plans quand les projets sont gros. Je pense à un projet d'hôtel que j'avais au Luxembourg, où mon projet passait devant une assemblée générale, et il fallait beaucoup de support visuel, parce que moi je n'y étais pas en plus dans cette assemblée générale. Je ne pouvais pas argumenter mon projet, je l'avais juste argumenté au directeur de l'hôtel, mais je ne pouvais pas le présenter et le développer à une dizaine de personnes. qui le validaient lors de l'Assemblée Générale. Donc là, oui, évidemment, j'ai fait de la 3D. Et j'en ai même fait beaucoup pour être sûre que le projet soit bien validé. Alors, parfois, je l'ai fait moi-même, parce que quand les espaces ne sont pas trop complexes, j'avais beaucoup plus de bénéfices à le faire moi-même. Mais je l'ai aussi délégué tout simplement. Il y a quand même des gens dont c'est le métier, toute la journée, de faire des rendus 3D. Comme ils ne font que ça, ils sont beaucoup plus performants que nous. Ils sont beaucoup plus pointus, ils ont des réflexes, des automatismes que moi je n'aurais jamais, très clairement. Ils ont une capacité à rendre les rendus très réalistes, alors que nous avec certains outils, les rendus couleur n'est pas top, le rendu matière est loin d'être top aussi. Il n'y a pas de jeu de lumière et d'ombre, donc ça fait un truc assez dégueulasse au final. Il y a des gens... dont c'est l'expertise. Donc délégons ça, on fait payer le client du coup ce montant-là qu'on délègue, c'est complètement indolore pour nous, et nous on n'y laisse pas notre âme et notre énergie à faire un truc pour lequel on n'est pas les plus percutantes. Ce n'est pas là que se joue notre talent de décoratrice d'intérieur. Et d'ailleurs dans la formation que je propose, c'est les choix que j'ai faits. Enfin, j'imagine bien que vous vous en doutez que c'est les choix que j'ai faits parce que je peux pas proposer quelque chose auquel je crois pas. Donc oui, je forme mes élèves à un logiciel pour faire des plans en 2D. Moi j'ai fait le choix de les former à Archifacile parce que comme son nom l'indique, c'est super facile, Archifacile. Ça veut dire qu'il y a un investissement en argent qui est, je ne sais plus de mémoire, mais je crois que c'est 10-15 euros, donc complètement indolore. Ce n'est pas hyper poussé. Mais c'est l'objectif. Moi, je n'arrive pas à comprendre des formations de décorateurs d'intérieur, en décoration, je ne parle pas des formations d'archi, qui forment avec AutoCAD. AutoCAD est un outil d'architecte. En tant que décoratrice d'intérieur, nous n'avons pas le droit de faire des plans. Donc du coup, à quoi bon se former sur un outil aussi puissant que AutoCAD, et aussi performant, et un outil vraiment d'architecte ? C'est un vrai outil important pour les archi. mais pas pour nous en tant que décoratrice. Donc pour moi, on est complètement à côté de la plaque. Ça ne fait pas beaucoup de sens. Et puis l'autre solution sur laquelle moi je forme mes élèves, c'est Procreate. C'est une application sur iPad. Il y a quelque chose d'hyper intuitif, d'hyper créatif, plutôt ludique et pas chronophage parce que quand tu es pris main par la main, step by step, ça va très très vite. quelques heures, on le maîtrise Procreate. C'est pas quelque chose qu'on oublie d'une fois sur l'autre, comme toutes les fonctionnalités des outils 3D. Et puis on peut prendre une photo de la maison de nos clients, on sait tout de suite faire un petit croquis pendant qu'on est avec eux, parce qu'en plus c'est semi-dirigé les croquis, donc du coup on peut pas se planter dans nos perspectives. Il y a quelque chose de beaucoup plus efficace, intuitif, agréable aussi à utiliser. C'est souvent les feedbacks que j'ai, en tout cas de mes élèves qui ont essayé SketchUp, ou alors des élèves d'autres formations que moi je retrouve, notamment dans la formation couleur par exemple, où elles me disent que oui, elles ont appris SketchUp, mais ça ne les passionne pas. Donc elles l'abandonnent au bout d'un moment parce qu'elles trouvent ça tellement pas fun. En fait, c'est ok d'aimer SketchUp. Il n'y a aucune critique là-dessus, sauf que bien souvent en tant que décoratrice d'intérieur, ce qui nous fait kiffer. Je sais qu'il y en a parmi vous qui adorent, mais bien souvent, ce qui nous fait kiffer, ce n'est pas de faire de la 3D, c'est vraiment de faire un vrai boulot de décoratrice d'intérieur. Donc voilà, et puis un outil comme Procreate, mais ça ne vaut trois fois rien. On n'a pas des licences à payer tous les ans qui coûtent une fortune. Là, encore une fois, c'est 20 balles par an, c'est vraiment un dolor. Il y a le seul truc, c'est qu'il y a une tablette iPad à acheter. Mais bon, en plus, maintenant, on en trouve tellement reconditionnés qu'on n'est plus du tout sur des prix délirants comme avant. Donc, ça fonctionne, je trouve, très, très bien. Et je vois bien que mes élèves sont hyper satisfaites de cette solution qui est vraiment clé en main, qui est hyper accessible aussi pour le client, qui nous permet par un jeu de calque de superposer nos propositions, de tester plein de choses. Donc, il y a quelque chose aussi pour nous. C'est un outil qui fonctionne quand même très, très bien. Donc, en tant que décoratrice interne, vraiment je ne dis pas qu'il ne faut pas utiliser de 3D, donc là vraiment ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je pense que mon meilleur conseil, c'est vraiment de ne pas donner à cette 3D une importance exagérée. Donc pour moi, redonne à la 3D sa place d'outil de communication. parmi plein d'autres, encore une fois que tu as le droit, vers lequel tu as le droit de vouloir aller. Mais ce n'est rien de plus qu'un outil parmi tout un écosystème du métier de décoratrice d'intérieur. C'est un détail, enfin c'est un élément, un détail c'est un petit peu pessimiste dans ma bouche, donc je ne voudrais pas aller trop loin non plus, mais c'est un élément parmi des dizaines et des dizaines d'autres. Et ce n'est pas normal qu'il ait un poids... exacerbée par rapport à tous les éléments que j'ai mentionnés. Donc pour moi une décoratrice d'honneur a tellement d'autres qualités à développer qui pour le coup seront vitales pour vraiment réussir à vivre de son activité et de vivre de sa passion. Donc vraiment remet juste les priorités à leur place. Et j'ai, encore une fois, j'ai tellement mené de projets sans proposer de la 3D à mes clients, et pour avoir des clients hyper satisfaits, donc je suis vraiment sûre à 100% sur ce coup-là, que ce n'est pas un passage obligé de faire de la 3D. donc le message c'était ce petit coup de gueule que ça me saoule qu'on ne parle que de 3D mais c'est aussi pour venir te rassurer si tu sens que la 3D c'est pas ton truc Si tu n'as pas trop envie d'y aller, si ça te saoule ou si tu es déjà formé en 3D, mais que vraiment ça te saoule, mais tu as plein d'autres façons de communiquer avec tes clients et que ce soit des clients heureux de bosser avec toi et qu'à la fin, le projet soit canon et qu'ils te fassent complètement confiance. Donc voilà, c'était ça mon message aujourd'hui. Si tu as envie d'en parler, tu peux réserver un appel découverte. Comme d'habitude, avec grand plaisir, on peut parler de ton projet de reconversion, on peut parler des envies de formation, on peut parler de ta posture de décoratrice, comment tu vois les choses. Je pourrais vraiment t'aider à savoir ce qui est le meilleur plan d'action pour toi. Mais vraiment, s'il vous plaît, ne vous prenez pas la tête avec la 3D. Mettez le focus sur toutes les autres compétences qui vont faire que vraiment, vous allez réussir à vivre de votre métier. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout, et donc je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles, ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance.

Description

Tu crois que maîtriser un logiciel 3D est LA compétence indispensable pour devenir décoratrice d'intérieur ? Dans cet épisode coup de cœur (et coup de gueule !), je démystifie cette croyance limitante qui bloque tant de futures décoratrices.


Découvre pourquoi la 3D n'est qu'un outil parmi d'autres et comment des compétences comme la compréhension client, l'expertise en couleurs et matériaux ou la pédagogie sont BIEN PLUS PRÉCIEUSES pour réussir dans ce métier. Je partage mon expérience concrète de projets réussis sans 3D et des alternatives efficaces et abordables pour communiquer tes visions créatives à tes clients.


Un épisode libérateur pour toutes celles qui pensent que la 3D est un frein à leur reconversion en déco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Je crois que j'ai quand même envie de pousser un coup de gueule sur un sujet qui me tient vraiment à cœur. Et c'est un coup de gueule, certes, mais ça va aussi et surtout pour objectif de vous rassurer sur le sujet. Mon coup de gueule, c'est et si on arrêtait de penser qu'il faut absolument maîtriser un logiciel de 3D pour être décoratrice d'inférieure ? Et si on arrêtait de vraiment focaliser sur cette... fichue 3D. En fait, j'ai souvent l'impression que faire de la 3D, c'est la préoccupation numéro 1 que je rencontre quand j'échange avec des futures décoratrices intérieures. C'est la préoccupation numéro 1 au moment de choisir sa formation et c'est aussi la préoccupation numéro 1 quand on se lance comme décoratrice intérieure. Alors, je ne vais vraiment pas y aller par quatre chemins, mais je ne suis pas du tout Merci. du tout d'accord avec cette préoccupation-là. Et pourtant, j'ai moi aussi investi dans un logiciel hyper performant que j'avais payé de mémoire à peu près 5 000 euros à l'époque. Donc vraiment, je n'avais pas lésiné. Mais j'ai investi dans ce logiciel au bout de plusieurs années de pratique du métier. Quand j'étais lancée, quand j'avais de la trésorerie et que globalement, c'était mon levier de progression à ce moment-là. Mais j'avais déjà acquis. beaucoup, beaucoup de choses. Donc, on peut déjà parler du fait de choisir sa formation en fonction du logiciel enseigné. Se poser la question est évidemment possible, voire même tout à fait légitime, il n'y a pas de problème avec ça, mais en faire une très grande préoccupation, c'est très clairement, je trouve, passer à côté de plein d'autres choses. Alors oui, peut-être que tu seras formé sur SketchUp, ça, oui, c'est possible. mais si tu ne sais pas créer une harmonie colorée à quoi bon ? qu'est-ce que tu vas mettre comme couleur sur ta 3D si tu ne sais pas faire une harmonie colorée audacieuse, pertinente, hyper poussée pareil, qu'est-ce que tu vas mettre sur ta 3D si tu as des lacunes en matériaux si tout ce à quoi tu penses c'est mettre un parquet enfin un parquet ou je dis ça ou alors juste un canapé en tissu il y a plein plein d'autres choses qu'on peut proposer et qu'on se doit d'être hyper performant au niveau des matériaux et à quoi bon faire de la 3D si on n'est pas expert dans ces domaines là. Pareil si tu sais pas trouver tes fournisseurs et que le seul mobilier que tu mets sur ta 3D c'est du Ikea ou de Maisons du Monde, à quoi bon ? Alors oui peut-être que ta 3D sera jolie visuellement mais si on ne t'apprend pas à mener un projet si tu ne sais pas gérer tes clients Si tu ne sais pas gérer leurs demandes, leurs besoins, si tu ne sais pas les cadrer, à quoi bon encore une fois ? Et je vais aussi aller plus loin, dans une vraie grosse problématique. Si tu ne sais pas tarifer correctement, tu vas proposer de la 3D à tes clients, mais bien souvent il y a deux conséquences à ça. Si tu automatises de la 3D dans chacun de tes projets et que systématiquement tu leur vends, si tu systématises de la 3D, soit tu vas tarifer correctement, Et tu seras payé à ta juste valeur en fonction du nombre d'heures passées. Et là, très cool. Mais il y a fort à parier que ça va te faire grossir, gonfler énormément tes devis. Et que du coup, il y a beaucoup de devis qui ne vont pas passer. Parce que les clients refuseront de mettre ce prix-là pour changer leur décoration. Alors que, entendons-nous bien, une décoratrice doit savoir faire un projet. et faire en sorte qu'il se passe bien sans passer par de la 3D. Je vais faire ma vieille décoratrice à deux balles, mais comment faisait-on il y a 10-15 ans ? Je veux dire, très clairement il y a 15 ans, ou même beaucoup plus vieux que ça, donc bien avant moi, les archis d'intérieur, les décorateurs n'avaient pas de 3D. Et on faisait des tout aussi gros projets qu'aujourd'hui. Et on prenait soin de nos clients tout autant sans 3D. donc là à un moment il faut arrêter de penser qu'on ne sait pas être percutant et être pertinent, être efficace avec nos clients sans 3D. Ça ne fait aucun sens. Donc soit tu tarifies très bien mais il y a fort à parier quand même que tu passes à côté d'un paquet de devis, un paquet de projets, juste parce que ça va être trop cher pour les clients. Et puis n'oublions pas quand même qu'on est un petit peu en crise économique et que on est quand même un petit peu dans une situation en compte. complexe en ce moment avec un certain pessimisme où la déco ne fait pas partie de la priorité au quotidien de beaucoup de personnes, ce qui est absolument légitime et tout à fait entendable. Donc soit tu tarifies bien, mais il y a ce revers de médaille là, soit tu fais des devis d'un point de vue du client qui sont beaucoup plus raisonnables, beaucoup plus acceptables et qui vont être validés, mais tu ne seras pas vivre de ton activité. Aucune décoratrice d'intérieur se permet de passer 10 heures sur une 3D pour être payé 200 balles pour ça. Ça fait l'équivalent de 20 euros de l'heure. On ne peut pas être rentable avec des tarifs comme ça. Et puis du coup, ça veut dire aussi qu'on met toute notre énergie sur de la 3D alors qu'il y a un paquet d'autres actions et que notre zone de talent, elle est bien ailleurs que sur de la 3D. Normalement, si tu es décoratrice d'intérieur, ton job... c'est de prendre soin de tes clients, mais c'est aussi de développer ton activité, d'aller chercher des nouveaux clients, de communiquer sur toi, de te rendre visible. Et il y a beaucoup, beaucoup de choses qu'on doit faire au quotidien, qui est, je trouve, et ce n'est que mon point de vue, mais beaucoup plus prioritaire que d'aller peaufiner et être tatillon sur une 3D. Donc si tu suis mon raisonnement, proposer de la 3D n'est en rien un gage de réussite. C'est juste un outil parmi plein d'autres, mais en aucun cas ta 3D ne va être la garantie que tes clients seront contents. C'est aussi une croyance qu'on a, que les clients demandent tous de la 3D. Combien de fois j'entends ça ? Oui, mais les clients attendent de la 3D. C'est faux, c'est archi faux. Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire, je le vis en permanent, je le vis au quotidien. Moi, je fais des projets sans 3D. Je peux en proposer de la 3D, bien sûr. Mais j'ai tellement mené de projets sans 3D, et encore très très récemment, donc je ne suis pas en train de raconter une histoire d'il y a 10 ans, en ce moment même, les clients comprennent où on veut les emmener, même sans 3D. Donc voilà, quand on nous rabâche, on ne nous parle que de 3D, on nous rabâche les oreilles avec la 3D, comme si c'était un passage obligé, alors qu'encore une fois, j'en suis tellement, tellement pas convaincue. Et j'ai au contraire la preuve de tout le contraire. Et en plus, c'est penser qu'il n'y a que la 3D pour communiquer avec nos clients. Parce que oui, c'est un outil, mais un outil parmi plein d'autres. Il y a des planches d'inspiration, il y a des planches d'ambiance, il y a tous les échantillons. Donc ça, c'est déjà des supports visuels qu'on peut utiliser pour nos clients. Et ce n'est pas du tout pareil de faire une planche d'ambiance que de faire de la 3D au niveau... chronophage au niveau du temps. On met une planche d'ambiance, on va mettre une heure, allez deux maximum, grand grand grand maximum à les faire, alors qu'une 3D on va mettre des heures, des heures et des heures. Et on va plutôt aller vers le 10 heures largement pour peu que l'espace soit un peu complexe. On va être beaucoup plus élevé que ça au niveau nombre d'heures. Et puis il y a un truc qu'en général on ne t'apprend pas, mais qui est pour moi beaucoup plus puissant par rapport aux clients, c'est la pédagogie. C'est le temps qu'on passe avec les clients à leur expliquer, à les rassurer, à les faire participer aussi au projet. Ils peuvent très bien concevoir le projet avec nous. Et là, une fois qu'on prend le temps nécessaire d'expliquer à nos clients, en fait ils nous suivent. Alors qu'une 3D... peut ne pas être très lisible pour eux. Ils peuvent ne pas tout comprendre. Alors que s'il y a leurs questions, nos réponses, nos explications, l'histoire qu'on leur raconte, là, je peux te promettre qu'ils nous suivent. Ils nous suivent sans aucun problème. Alors oui, par contre, effectivement, je passe du temps avec mes clients. J'ai des rendez-vous qui durent largement deux heures en moyenne. Et je ne leur balance pas un projet comme ça par email. Comme je sais que certains le font en envoyant juste de la 3D. Oui, ça demande une autre forme d'implication. Je suis entièrement d'accord avec ça, mais pour le coup, je suis convaincue que la compréhension du projet, la compréhension de ce qu'on a imaginé, conçu pour eux, où on vient expliciter les choses, on vient relever ce qu'on a compris de leur projet, peut-être qu'on se trompe en plus, peut-être qu'on a mal compris certaines choses, donc c'est quand même beaucoup plus facile de corriger le tir derrière. Donc avec tout ce temps passé, cette relation humaine, Je pense que la solution, elle est là. Et puis, un point qui me vient, tu n'es pas sans savoir qu'il y a un petit truc qui s'appelle intelligence artificielle, qui n'en est probablement qu'à ses débuts et qui est exponentielle dans la capacité à créer un visuel sur un espace, tout simplement, que nous, petits êtres humains, il est évident qu'on va être largués là-dessus. Je pense qu'on est déjà largué, déjà premier point. Mais ça, c'est que ma croyance à moi, mais on va l'être encore plus à l'avenir. Donc, je n'arrive pas à penser que les êtres humains que nous sommes, notre plus-value, elle est sur un outil numérique. Moi, je pense que notre plus-value d'être humain, c'est dans les relations concrètes, c'est dans la compréhension de ce que nous disent les clients et dans ce qu'ils ne nous disent pas, dans les sous-entendus, dans la gestion des relations, par exemple, au sein d'un couple du client. Si c'est un entrepreneur qui nous demande de refaire la déco, dans la compréhension de son business, dans notre intuition, la finesse de nos analyses, ça, aucune IA ne va être capable d'avoir cette dimension psychologique que nous, êtres humains, nous avons. Donc mettre toute son énergie sur des logiciels 3D alors que très clairement on va être largué par rapport à cette IA, je trouve que c'est mettre... pas mener le bon combat en fait. Par contre, apprendre à gérer un projet, à le construire, à avoir des process, à avoir un premier rendez-vous hyper qualitatif avec le client où on a tout compris à la fin et que du coup on a juste une proposition à faire et qu'on va taper dans le mille tout de suite parce qu'on a tellement passé de temps à comprendre nos clients que globalement la bonne réponse pour ce projet-là, pour ce client-là, elle s'impose relativement facilement. au final, je pense que c'est là-dessus qu'il faut mettre notre énergie. Et encore une fois, j'en ai fait et j'en fais toujours de la 3D. Les logiciels, je peux les utiliser, un, principalement pour faire des plans en 2D au sol. J'ai besoin de placer du mobilier, j'ai besoin de vérifier la circulation, j'ai besoin de me rendre compte comment tout ça va s'agencer et comment le mobilier va s'implémenter. Donc ça, bien sûr que je fais des plans à ce niveau-là. Pour vérifier ces éléments-là, je fais aussi des plans quand les projets sont gros. Je pense à un projet d'hôtel que j'avais au Luxembourg, où mon projet passait devant une assemblée générale, et il fallait beaucoup de support visuel, parce que moi je n'y étais pas en plus dans cette assemblée générale. Je ne pouvais pas argumenter mon projet, je l'avais juste argumenté au directeur de l'hôtel, mais je ne pouvais pas le présenter et le développer à une dizaine de personnes. qui le validaient lors de l'Assemblée Générale. Donc là, oui, évidemment, j'ai fait de la 3D. Et j'en ai même fait beaucoup pour être sûre que le projet soit bien validé. Alors, parfois, je l'ai fait moi-même, parce que quand les espaces ne sont pas trop complexes, j'avais beaucoup plus de bénéfices à le faire moi-même. Mais je l'ai aussi délégué tout simplement. Il y a quand même des gens dont c'est le métier, toute la journée, de faire des rendus 3D. Comme ils ne font que ça, ils sont beaucoup plus performants que nous. Ils sont beaucoup plus pointus, ils ont des réflexes, des automatismes que moi je n'aurais jamais, très clairement. Ils ont une capacité à rendre les rendus très réalistes, alors que nous avec certains outils, les rendus couleur n'est pas top, le rendu matière est loin d'être top aussi. Il n'y a pas de jeu de lumière et d'ombre, donc ça fait un truc assez dégueulasse au final. Il y a des gens... dont c'est l'expertise. Donc délégons ça, on fait payer le client du coup ce montant-là qu'on délègue, c'est complètement indolore pour nous, et nous on n'y laisse pas notre âme et notre énergie à faire un truc pour lequel on n'est pas les plus percutantes. Ce n'est pas là que se joue notre talent de décoratrice d'intérieur. Et d'ailleurs dans la formation que je propose, c'est les choix que j'ai faits. Enfin, j'imagine bien que vous vous en doutez que c'est les choix que j'ai faits parce que je peux pas proposer quelque chose auquel je crois pas. Donc oui, je forme mes élèves à un logiciel pour faire des plans en 2D. Moi j'ai fait le choix de les former à Archifacile parce que comme son nom l'indique, c'est super facile, Archifacile. Ça veut dire qu'il y a un investissement en argent qui est, je ne sais plus de mémoire, mais je crois que c'est 10-15 euros, donc complètement indolore. Ce n'est pas hyper poussé. Mais c'est l'objectif. Moi, je n'arrive pas à comprendre des formations de décorateurs d'intérieur, en décoration, je ne parle pas des formations d'archi, qui forment avec AutoCAD. AutoCAD est un outil d'architecte. En tant que décoratrice d'intérieur, nous n'avons pas le droit de faire des plans. Donc du coup, à quoi bon se former sur un outil aussi puissant que AutoCAD, et aussi performant, et un outil vraiment d'architecte ? C'est un vrai outil important pour les archi. mais pas pour nous en tant que décoratrice. Donc pour moi, on est complètement à côté de la plaque. Ça ne fait pas beaucoup de sens. Et puis l'autre solution sur laquelle moi je forme mes élèves, c'est Procreate. C'est une application sur iPad. Il y a quelque chose d'hyper intuitif, d'hyper créatif, plutôt ludique et pas chronophage parce que quand tu es pris main par la main, step by step, ça va très très vite. quelques heures, on le maîtrise Procreate. C'est pas quelque chose qu'on oublie d'une fois sur l'autre, comme toutes les fonctionnalités des outils 3D. Et puis on peut prendre une photo de la maison de nos clients, on sait tout de suite faire un petit croquis pendant qu'on est avec eux, parce qu'en plus c'est semi-dirigé les croquis, donc du coup on peut pas se planter dans nos perspectives. Il y a quelque chose de beaucoup plus efficace, intuitif, agréable aussi à utiliser. C'est souvent les feedbacks que j'ai, en tout cas de mes élèves qui ont essayé SketchUp, ou alors des élèves d'autres formations que moi je retrouve, notamment dans la formation couleur par exemple, où elles me disent que oui, elles ont appris SketchUp, mais ça ne les passionne pas. Donc elles l'abandonnent au bout d'un moment parce qu'elles trouvent ça tellement pas fun. En fait, c'est ok d'aimer SketchUp. Il n'y a aucune critique là-dessus, sauf que bien souvent en tant que décoratrice d'intérieur, ce qui nous fait kiffer. Je sais qu'il y en a parmi vous qui adorent, mais bien souvent, ce qui nous fait kiffer, ce n'est pas de faire de la 3D, c'est vraiment de faire un vrai boulot de décoratrice d'intérieur. Donc voilà, et puis un outil comme Procreate, mais ça ne vaut trois fois rien. On n'a pas des licences à payer tous les ans qui coûtent une fortune. Là, encore une fois, c'est 20 balles par an, c'est vraiment un dolor. Il y a le seul truc, c'est qu'il y a une tablette iPad à acheter. Mais bon, en plus, maintenant, on en trouve tellement reconditionnés qu'on n'est plus du tout sur des prix délirants comme avant. Donc, ça fonctionne, je trouve, très, très bien. Et je vois bien que mes élèves sont hyper satisfaites de cette solution qui est vraiment clé en main, qui est hyper accessible aussi pour le client, qui nous permet par un jeu de calque de superposer nos propositions, de tester plein de choses. Donc, il y a quelque chose aussi pour nous. C'est un outil qui fonctionne quand même très, très bien. Donc, en tant que décoratrice interne, vraiment je ne dis pas qu'il ne faut pas utiliser de 3D, donc là vraiment ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je pense que mon meilleur conseil, c'est vraiment de ne pas donner à cette 3D une importance exagérée. Donc pour moi, redonne à la 3D sa place d'outil de communication. parmi plein d'autres, encore une fois que tu as le droit, vers lequel tu as le droit de vouloir aller. Mais ce n'est rien de plus qu'un outil parmi tout un écosystème du métier de décoratrice d'intérieur. C'est un détail, enfin c'est un élément, un détail c'est un petit peu pessimiste dans ma bouche, donc je ne voudrais pas aller trop loin non plus, mais c'est un élément parmi des dizaines et des dizaines d'autres. Et ce n'est pas normal qu'il ait un poids... exacerbée par rapport à tous les éléments que j'ai mentionnés. Donc pour moi une décoratrice d'honneur a tellement d'autres qualités à développer qui pour le coup seront vitales pour vraiment réussir à vivre de son activité et de vivre de sa passion. Donc vraiment remet juste les priorités à leur place. Et j'ai, encore une fois, j'ai tellement mené de projets sans proposer de la 3D à mes clients, et pour avoir des clients hyper satisfaits, donc je suis vraiment sûre à 100% sur ce coup-là, que ce n'est pas un passage obligé de faire de la 3D. donc le message c'était ce petit coup de gueule que ça me saoule qu'on ne parle que de 3D mais c'est aussi pour venir te rassurer si tu sens que la 3D c'est pas ton truc Si tu n'as pas trop envie d'y aller, si ça te saoule ou si tu es déjà formé en 3D, mais que vraiment ça te saoule, mais tu as plein d'autres façons de communiquer avec tes clients et que ce soit des clients heureux de bosser avec toi et qu'à la fin, le projet soit canon et qu'ils te fassent complètement confiance. Donc voilà, c'était ça mon message aujourd'hui. Si tu as envie d'en parler, tu peux réserver un appel découverte. Comme d'habitude, avec grand plaisir, on peut parler de ton projet de reconversion, on peut parler des envies de formation, on peut parler de ta posture de décoratrice, comment tu vois les choses. Je pourrais vraiment t'aider à savoir ce qui est le meilleur plan d'action pour toi. Mais vraiment, s'il vous plaît, ne vous prenez pas la tête avec la 3D. Mettez le focus sur toutes les autres compétences qui vont faire que vraiment, vous allez réussir à vivre de votre métier. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout, et donc je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles, ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance.

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