Speaker #0Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur. Pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Situées à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Hello ! Alors, l'épisode d'aujourd'hui m'a été inspirée grâce à un appel découverte que j'ai fait la semaine dernière. Et du coup, j'ai envie de te raconter cet appel parce que peut-être que ça peut t'aider toi aussi à y voir clair si tu es dans la situation aujourd'hui, de te demander, de te poser la question si le métier de décoratrice d'intérieur est fait pour toi ou pas, si c'est une bonne idée de te reconvertir ou pas. Je fais évidemment très régulièrement des appels, j'en ai plusieurs fois par semaine et... Et c'est toujours avec des femmes qui veulent se reconvertir dans la décoration. Et le but de cet appel, c'est le but premier, c'est toujours de savoir si ce métier est fait pour elles. Alors évidemment, après, je peux parler du programme, si c'est ok pour que je puisse accompagner cette personne. Si c'est une bonne idée, si cette personne est faite pour le programme aussi, parce qu'à aucun moment je ne choisis des personnes avec qui ça ne serait pas un bon fit, un bon match, et que ni elle ni moi on serait hyper heureuse. Mais vraiment l'objectif premier, c'est vraiment de savoir est-ce que le projet tient la route ? Est-ce que c'est assez constructif ? Est-ce que c'est pertinent pour cette personne de penser à se reconvertir comme décoratrice d'ailleurs ? Et d'ailleurs, si toi aussi tu veux réserver un moment avec moi pour échanger sur ton projet, je t'invite tout de suite à réserver un appel. Tu trouveras mon lien Calendly, il est un peu partout sur Instagram, mais il est aussi sur mon site internet, à la page contact. Tu verras, il y a un formulaire, mais il y a aussi le lien Calendly pour réserver tout de suite un créneau avec moi. Donc aujourd'hui, je vais te raconter cet appel. Et j'ai su en quelques minutes que le projet de cette personne-là ne tenait pas du tout la route. et que ce ne serait pas du tout positif pour elle, un, de chercher à devenir décoratrice intérieure et encore moins de rejoindre mon programme et que clairement, je n'étais pas du tout la bonne personne pour la compagnie. En fait, je l'ai su en trois phrases. La première phrase qu'elle m'a dite tout de suite, c'est « Je ne veux pas faire de formation et passer beaucoup de temps à apprendre. » Deuxième phrase, « Je ne veux pas être entrepreneur. » Et troisième phrase, « Je ne suis pas prête à investir du temps et de l'argent. » Bon alors on est d'accord, il n'y a pas besoin d'être méga forte et super devin pour comprendre que ce n'était pas un bon plan, mais ça me permet quand même d'être claire sur les prérequis qui sont hyper importants quand tu veux te reconvertir comme décoratrice d'intérieur. Et pour savoir si ton projet tient la route, il faut d'abord que tu sois ok, premier point, il faut que tu sois ok avec l'idée de faire. plusieurs mois de formation. Alors évidemment, je ne parle pas de 3 ans d'études, on est bien d'accord que ce n'est pas du tout cette durée-là, on n'a pas besoin de plusieurs années, mais à l'inverse, ce n'est pas non plus 3 mois. Et je sais qu'il y a un paquet de formations en plus qui te proposent de devenir décoratrice en quelques mois. Et en fait, il n'y a pas de doute, ces formations, c'est bidon. J'avoue que c'est quelque chose qui me met vraiment en colère, parce que, en fait... Non seulement ça tire vers le bas le métier, et puis en plus ça donne le message que c'est un métier facile. Et ce n'est pas juste parce que ce n'est pas vrai. Quand on est décoratrice d'intérieur, on a plein de choses à maîtriser et on n'est pas juste les nanas à mettre trois coussins sur un canapé. Donc en fait, ça vient dévaloriser tout ce qu'on fait, ça vient dévaloriser notre créativité, toutes nos compétences qu'on peut acquérir. Et en plus, je trouve que ces formations qui te promettent qu'en deux, trois mois, tu peux devenir décoratrice intérieure, en fait, c'est aussi te faire des fausses promesses. Parce qu'évidemment, les personnes qui ont fait ces formations-là ne réussissent pas derrière à en vivre. Elles ont des sentiments d'illégitimité énormes parce qu'elles sentent qu'elles manquent de compétences, ce qui est bien normal, bien compréhensible. Et puis, forcément, il y a un syndrome de l'imposteur qui est énormissime. donc ça malmène, ça donne l'impression d'être mauvaise alors que... C'est pas qu'elles sont mauvaises, c'est juste qu'elles n'ont pas assez appris, elles n'ont pas acquis assez de connaissances. Et puis il y a un truc qui me perturbe, quand là cette personne en appel découverte m'a dit je ne veux pas prendre le temps d'apprendre, j'avais envie de lui dire comment crois-tu pouvoir gérer la concurrence des autres décoratrices d'intérieur, et je ne parle même pas des archives d'intérieur qui ont encore fait des études plus longues. avec juste de vagues connaissances. Donc je suis vraiment désolée, mais si tu veux réussir, alors je lui ai dit sous d'autres formes, on est bien d'accord que j'ai été beaucoup plus soft que ça, mais je lui ai quand même passé le message que si elle voulait se reconvertir comme décoratrice d'intérieur, en fait il n'y avait pas que d'autres choix que d'aller chercher l'excellence. Parce qu'en fait sinon, c'est voué à l'échec dès le début. Et clairement, ce n'est pas en deux mois qu'on peut acquérir cette excellence. Donc voilà. On va quand même, je trouve que c'est important de dire tout ça, et c'est clairement pas parce que c'est joli chez toi, parce que tu as décoré une ou deux maisons, que tu es capable d'en faire ton métier. Et que surtout, tu peux te faire payer pour ça. Par contre, à l'inverse, avoir décoré sa maison, C'est un premier pas hyper important, on est bien d'accord. On a tout démarré comme ça, on a tout démarré parce qu'on a senti que grâce à nos maisons, ou grâce à des conseils chez des amis ou de la famille, ça a vibré tellement fort en nous, il y avait tellement une passion, il y avait quelque chose d'évident, que l'idée est venue d'en faire notre métier derrière. Donc c'est la première marche, on est bien d'accord, et ça en général c'est quelque chose aussi que je viens de checker. Il faut cette envie et cette passion, cette forte attirance pour la déco. Mais c'est juste la première marche. Derrière, il y en a un paquet à gravir. Donc voilà, ça c'était la première réponse que je lui ai faite, que sans envie d'apprendre, et apprendre prend entre 6 mois, 9 mois, 1 an, en fonction des disponibilités de chacune, mais moi je dis toujours à peu près 9 mois en moyenne, sans ce temps relativement long. Mais on n'est pas non plus sur 5 ans, on n'a pas le temps d'acquérir toutes les compétences, toutes les connaissances techniques et les connaissances du métier précis suffisamment, on n'a pas le temps d'acquérir des connaissances suffisamment fortes, suffisamment ancrées pour pouvoir en vivre. Deuxième point, et suite à sa remarque, qui était je ne veux pas devenir, je ne veux pas être entrepreneur. Donc là c'est pareil Je C'est possible de trouver un job salarié. Je ne veux pas non plus faire mon oiseau de mauvaise augure et faire la fille pessimiste, alors qu'en plus ce n'est pas du tout mon caractère. Mais honnêtement, je sais à quel point c'est dur de trouver un job salarié et que personnellement, j'ai quand même du mal à y croire. Oui, c'est possible de trouver un job salarié, mais à ce moment-là, c'est souvent dans des boutiques, dans des magasins de meubles ou de décorations et le métier devient plus un métier de vendeuse. que vraiment de décoratrice d'intérieur donc c'est toujours possible mais mais c'est quand même vraiment pas la facilité est vraiment pas la priorité par contre c'est complètement ok de pas vouloir être entrepreneur. Parce qu'en fait, le statut d'entrepreneur n'est clairement pas fait pour tout le monde. Il ne faut pas se mentir là-dessus. Encore une fois, ce n'est pas évident. Donc en fait, si dès le début, tu sens que ce n'est pas fait pour toi d'être entrepreneur, c'est que tu as probablement raison et que ce serait te faire courir à l'échec que de ne pas te dire cette vérité-là. Donc on ne va pas se mentir et se voiler la face. Être entrepreneur, ça implique pas mal de concessions et d'acceptations sur certains sujets. Ça implique notamment la notion d'insécurité. Forcément, il n'y a pas un salaire qui tombe à la fin de chaque mois. Il y a une notion d'insécurité parce qu'effectivement, il va falloir, on ne nous présente pas des clients sur un plateau d'argent, il va falloir aller les chercher, aller les chercher parfois avec les dents, il va falloir déployer pas mal d'énergie. Donc si cette posture d'entrepreneur n'est pas faite pour toi et tu sens que ça va venir trop te malmener, trop te challenger et que c'est trop en dehors de tes valeurs, en dehors de tes motivations, Là, encore une fois, il y a zéro jugement, c'est complètement ok, mais il faut mieux le savoir tout de suite. Être entrepreneur veut dire aussi gérer plein de choses, gérer du marketing, gérer de la communication, être probablement assez organisé aussi, parce qu'en fait, il n'y a que nous sur lesquels tout repose. Donc voilà, il y a vraiment... Et ça, c'est quelque chose que je cherche à vérifier toujours en appel découverte, parce que jamais je ne te conseillerais de te reconvertir si ça, ça ne parle pas. Si vraiment tu me réponds, et c'est ce qu'a fait cette personne-là, en me disant « ben non, en fait, moi je ne veux pas être entrepreneur » , c'est à ce moment-là que je lui ai dit « j'ai aucune envie de t'envoyer vers une galère, de te faire miroiter quelque chose, si dès maintenant tu sens que ce n'est pas fait pour toi, ben en fait, fin de la discussion, et c'est complètement ok » . Par contre, j'ai quand même relativisé, ça ne veut pas dire que tu as besoin de maîtriser toutes les casquettes de l'entrepreneur aujourd'hui. Ça veut juste dire que tu dois être ok avec ce statut-là et que tu dois être ok avec le besoin d'apprendre, le besoin de t'entourer, de te faire accompagner et de réfléchir business et pas seulement déco. En fait, c'est ça, c'est avoir besoin de penser business en plus de penser déco et de penser de ta passion. Et dernier point qu'elle m'avait mentionné, qui a été pour moi vraiment un red flag, c'est quand elle m'a dit qu'elle ne voulait pas du tout investir. Et elle ne voulait pas s'investir, sous-entendu de l'énergie. Donc encore une fois, si dès le début tu me dis que tu n'as pas le temps, que tu n'as pas de temps à débloquer pour une formation, pour une nouvelle activité, en fait je pense que ça veut dire que ce n'est pas une bonne idée. Et en plus, la notion de... j'ai pas le temps, il y a une chose s'il y a bien une chose qui est égalitaire pour nous tous, c'est bien le temps on a toutes 24h dans notre journée donc le j'ai pas le temps en fait c'est juste une excuse la vérité c'est quand je dis si je dis j'ai pas le temps de faire du sport c'est pas que j'ai pas le temps, enfin il y en a d'autres qui le font donc ils ont le même temps que moi, c'est juste que je ne prends pas le temps, je choisis de ne pas le prendre et je choisis de ne pas en faire une priorité et encore une fois, c'est complètement ok, il y a Merci. aucun jugement là-dessus, mais il ne faut pas se mentir à soi-même. C'est juste que ce n'est pas suffisamment important pour toi pour que tu considères que tu as besoin d'en faire une priorité et de dégager du temps avec ça. Et puis quand elle me disait aussi qu'elle ne voulait pas investir, sous-entendu de l'argent, sous-entendu payer une formation, là c'est pareil, c'est complètement ok de ne pas vouloir payer une formation, mais Euh... Mais en fait, c'est un passage obligé. Et puis en plus, si tu n'as pas l'argent pour une formation, il y a fort à parier qu'il te manquera aussi de l'argent pour toute la suite. Parce que la formation à payer, c'est la première étape. Mais ensuite, il y aura ton site internet, il y aura des cartes de visite, il y aura peut-être des inscriptions à des réseaux d'entrepreneurs pour se faire connaître. Il faudra peut-être payer un shooting photo à un moment. Il y aura des événements auxquels on a besoin de s'inscrire. Tu auras besoin de logiciels éventuellement. Tu auras peut-être besoin d'un iPad, tu auras besoin d'une assurance, tu auras besoin après quand tu es en société de payer un comptable, de mettre de l'essence dans ta voiture pour aller chez des clients. Donc en fait, on a besoin d'un minimum d'argent. Décoratrice d'intérieur, ce n'est pas un métier où on a besoin de débloquer des dizaines de milliers d'euros. Pas du tout, il y a des entreprises qui ont du stock, qui ont tout de suite besoin d'embaucher des gens. Donc il y a besoin de vraiment une très forte trésorerie et un gros apport financier au départ. Ce n'est pas le cas du métier de décoratrice d'intérieur. On peut démarrer avec trois fois rien, mais le trois fois rien représente quand même plusieurs milliers d'euros inévitablement. Donc là encore une fois, il n'y a pas besoin d'une grosse fortune, mais on ne peut pas démarrer avec zéro trésorerie et zéro euro à investir dans cette reconversion. Donc tout ça, ça s'anticipe. On peut trouver des financements, il y a des banques qui peuvent faire des prêts, on peut trouver des ressources, je sais qu'il y a plein de personnes qui demandent de l'aide de leur famille par exemple pour pouvoir financer des choses, donc le financement souvent. On finit par le trouver, mais là encore une fois, c'est juste une question de motivation, de priorité. Et je le répète, il n'y a zéro jugement sur le fait de ne pas avoir envie d'en faire une priorité. Mais mon rôle à moi, quand vous m'appelez comme ça en appel découverte, c'est de vous dire toutes ces vérités-là. Et c'est aussi à ça qu'on remarque la solidité d'un projet. Donc c'est une solidité en motivation. en énergie, en ressources, en temps et en ressources financières. Donc en fait, je le répète, il faut aussi un matelas de sécurité parce que tu ne vivras pas de ton activité les premiers mois. Très loin de là. Il faut compter. Alors il y aura des projets qui vont arriver, mais ce n'est pas parce qu'on décroche un projet à 1000 ou 2000 euros qu'on en vit pendant 6 mois, on est bien d'accord. Donc il faut ce matelas de sécurité, peut-être des périodes de chômage qui permettent de compenser. Il y a tout ça qui doit s'étudier pour être sûr de ne pas être malmené. Et voilà, le but, ce n'est pas de manger des patates à la fin du mois ou de dormir sous les ponts. Ce n'est quand même pas ça l'ambition. On veut se challenger, mais on ne veut pas non plus se maltraiter. Donc voilà. C'est un peu tout ça qu'on a échangé avec cette personne en appel découverte. Et la conclusion que je lui ai donnée, je lui ai dit, en fait, je pense que ce n'est pas fait pour toi. et elle l'a reconnu d'elle-même. Je pense qu'au fond, l'appel était hyper positif pour elle. Et je lui ai dit, je pense que le plan d'action pour toi pour la suite, c'est peut-être juste de continuer à aider tes amis, ta famille, de le faire en mode loisir et de juste prendre le plaisir maximal que tu peux avec ton entourage, sans chercher à en faire un métier. Des fois, on peut juste faire vivre une passion. Donc voilà. C'était un peu ça qui s'est passé. Je ne sais pas si ça t'aide, si ça répond à des questions que tu peux toi-même avoir. En tout cas, peut-être qu'à l'inverse, tu te dis que tu coches toutes les cases, que non seulement tu as envie de faire une formation et que tu es prête à y consacrer une année, que tu as envie de devenir entrepreneur, que tu es prête à débloquer du temps, de l'énergie, des finances pour ça. Si tu coches toutes ces cases-là, à l'inverse, ça veut dire que tu es carrément sur la bonne voie et que ton projet tient complètement la route. Alors encore une fois, si tu veux qu'on décortique tout ça beaucoup plus ensemble, n'hésite pas à réserver un appel, ça sera vraiment avec grand plaisir. On viendra étudier ton cas précis, parce que là je parle de généralité, de grandes lignes, parce que je sais que ça vous aide en général de connaître ces grandes lignes. Mais on a besoin d'être beaucoup plus précise et au cas par cas pour vraiment s'assurer que toutes les cases sont cochées. Et moi, à aucun moment, mon ambition sera de vous accompagner. s'il y a un risque d'échec. Le but, c'est que vous réussissiez derrière, à vous reconvertir, à vivre complètement de votre passion. Et surtout pas, mon but, ce ne sera jamais que tu te casses la figure en cours de route. Et moi, je ne suis pas du tout partie de ces programmes, de ces formations qui veulent rentrer des élèves sans se préoccuper de la réussite derrière. Ce n'est jamais ça l'ambition. C'est pour ça d'ailleurs qu'il y a cet appel découverte et que je prends le temps de m'assurer de tout ça avec toi. Je te souhaite une très bonne semaine. À très vite. Si tu entends ce message, c'est que t'as écouté l'épisode jusqu'au bout, et donc je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles, ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance.