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Brillantes Mésaventures

Elles N'ÉTAIENT pas PRÊTES à ME VOIR RÉUSSIR @Masterlee_lux

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43min |23/06/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    Puis elle m'a regardée comme ça en mode, mais elle est sérieuse.

  • Speaker #1

    Mais des fois je m'imagine comme ça sans sourcils.

  • Speaker #0

    Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance.

  • Speaker #1

    Je suis la meilleure, je le savais en fait. Pourquoi tu m'écoutes pas ?

  • Speaker #0

    Je parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Brillantes Mésaventures. Aujourd'hui on se retrouve avec une entrepreneuse qui est spécialisée dans le maquillage permanent. Bonjour Aurélia.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Ouais et toi ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on va du coup parler de tout ce qui est entourage. autour de créer un projet, etc.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans un premier temps, tu pourrais te présenter ? Quel âge as-tu ? Ton parcours ?

  • Speaker #0

    Donc, moi, c'est Aurélia, j'ai 36 ans, je suis infirmière et je suis entrepreneur dans tout ce qui est maquillage permanent. Et je me suis vraiment spécialisée dans les sourcils et la bouche pour le moment et je ne fais rien d'autre. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Et tu fais ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #0

    Depuis 2019. Donc, j'ai commencé, j'avais 30 ans. et j'en ai 36 aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, ça va être longtemps. De base, c'était localisé plus à Paris ?

  • Speaker #0

    Oui, sur Paris, parce que je ne suis pas du tout de la région. Moi, je suis arrivée il y a trois ans pour mes études d'inf.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je suis arrivée dans la région comme ça, par hasard.

  • Speaker #1

    Après deux ans d'entrepreneuriat dans le maquillage permanent, tu t'es dit, je vais peut-être faire un peu des études d'infirmière ?

  • Speaker #0

    Non, même pas. En fait, j'étais aide-soignante à la base et je travaillais en service d'oncologie. Donc ouais, ça reste pas très compliqué. Et en fait, plusieurs fois, j'ai eu affaire à des femmes qui avaient ce problème, ce rapport au corps et en fait au changement physique qui vient après la chimiothérapie. Donc du coup, j'ai décidé de me former justement pour recréer des sourcils et pour qu'elles puissent être bien dans leur peau tout simplement. Et en fait, à la base, j'ai commencé à l'hôpital. Et ensuite, ça a pris un petit peu plus d'ampleur. Donc voilà, je le fais pour le grand public maintenant.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait pas forcément directement par passion, mais plutôt par besoin. En fait, tu as eu un besoin. Je t'ai dit,

  • Speaker #0

    je voulais l'aider. C'est ça, ouais. Et puis au final, j'ai adoré ce que je faisais. Donc j'ai continué.

  • Speaker #1

    C'est cool ça. Et au tout départ, à tes 18 ans, tu as fait des études de...

  • Speaker #0

    Rien à voir.

  • Speaker #1

    Là, on va reprendre au niveau des bases, bases, bases, pour refaire un petit... Un petit parcours de qui tu étais au début et qui tu es maintenant pour vraiment qu'on puisse voir ton évolution et voir en fait que rien n'est déterminé en fait dès le départ, juste après les études.

  • Speaker #0

    Mais vraiment rien. Moi de base, je viens d'une zone d'éducation prioritaire.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je viens du 91 à Évry, à l'époque c'était un petit peu la zone. Et en fait ensuite je suis allée au lycée en général, j'ai fait ma seconde générale. mais ensuite, je n'avais pas les notes qu'il fallait pour continuer dans le général. Donc on m'a mis en STG. Je ne sais pas si ça dit ça encore.

  • Speaker #1

    C'est comme le STMG maintenant et ça a basculé complètement.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et du coup, j'étais dans la communication, mais je n'ai pas du tout aimé ce parcours-là. Ensuite, j'ai fait un BTS MUC qui ne m'a servi à rien. J'ai quand même travaillé dans le commerce 2-3 ans et ensuite, j'ai enchaîné plein de jobs différents. Je suis passée de poissonnière, j'ai été pionne. J'ai travaillé dans tout ce qui est une boîte qui s'appelle Action Logement, je crois que c'est Astria maintenant.

  • Speaker #1

    Action Logement, je vois c'est quoi.

  • Speaker #0

    Donc je travaillais là-bas dans du management.

  • Speaker #1

    Oui, t'es passée de... un petit peu partout. Mais c'est drôle parce que quand même, au niveau du coup de la base de base de base, c'est un peu quand t'es en STMG, STG, on t'apprend au niveau de la gestion d'entreprise, on t'apprend quand même un petit peu les bases. Je ne sais pas comment c'était avant.

  • Speaker #0

    Oui, on t'apprend aussi beaucoup le management et tout. Mais en fait, je pense que j'étais quelqu'un... Je n'aimais pas l'école. Je n'ai jamais été à l'école. Je n'ai jamais suivi. J'ai toujours été l'étudiante moyenne, voire médiocre. Et en fait... C'est bien que tu le dis. Oui, mais je suis sûre qu'il y a plein de professeurs aujourd'hui... À l'époque, ils ne donnaient pas cher de ma peau. C'était en mode, tu vas finir juste le caissière au McDo. Tu vois, c'est dramatique, en fait, de dire ça à un gosse de 18 ans. Donc, voilà. Alors qu'en fait, t'es juste perdue, tu sais pas trop ce que tu veux faire. Clairement. Et en fait, on veut te mettre dans une case.

  • Speaker #1

    Après, c'est dans la société, école ou pas école.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime pas ça.

  • Speaker #1

    On veut te mettre dans une case. Ouais. Je comprends. Et après, le BTS Mug, t'as fait 2-3 ans, du coup, en tant que commerciale. Ouais. OK. Et ça t'a pas du tout, du tout plu ? Du tout, du tout. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le côté contact avec une certaine clientèle.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, ouais, non, j'aimais pas ça. Je le faisais parce qu'il fallait le faire et que j'avais besoin d'argent. Et toutes ces années où j'ai travaillé, j'ai fait plein de jobs différents et tout, ça me servait juste vraiment à voyager. J'ai vraiment profité de mes 18 jusqu'à mes 30 ans à peu près. Et ensuite, je me suis posée et puis j'ai commencé à faire l'école AS et ensuite l'école d'inf.

  • Speaker #1

    Et pourquoi du coup, tu t'es dit, vas-y, let's go, je vais retourner à l'école pour faire infirmière ?

  • Speaker #0

    C'est grâce à ma meilleure amie, ça, qui est infirmière depuis maintenant, ça va faire 16 ans.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et un jour, on a eu une très grande conversation, elle et moi, qui n'était pas trop plaisante parce qu'elle m'a mis devant le fait accompli que j'arrivais à un certain âge et il faut que j'ai une situation. Ouais, voilà. Donc, voilà, on s'est un peu pris la tête et tout, etc. Mais au final...

  • Speaker #1

    Je n'imagine pas comment c'était.

  • Speaker #0

    Mais au final, elle a eu raison de le faire parce que je l'ai écouté. Et j'ai passé mes concours. Et puis, voilà.

  • Speaker #1

    Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Oui, franchement, ça a été une révélation. Depuis 2019, je suis diplômée de soignante. Et ensuite, j'ai fait l'école d'inf. Deux ans après mon diplôme. OK. Oui. Mais vraiment, le milieu du soin, au début, franchement, de trois mois, je me disais, mais je ne peux pas.

  • Speaker #1

    C'est dur, surtout depuis le Covid. Moi, je regarde les interviews d'infirmières, d'aides-soignantes et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'était compliqué le Covid.

  • Speaker #1

    Et en plus de ça, ma mère, elle, elle aide à la personne. Donc, elle va aider les personnes âgées. directement à domicile, c'est catastrophique. En fait, psychologiquement, c'est hyper dégradant, que ce soit pour la personne âgée que pour les dentes. Parce que des fois, tu arrives dans des situations où tu es face à des personnes qui... qui sont soit malveillantes.

  • Speaker #0

    Ah oui, t'en as beaucoup.

  • Speaker #1

    Surtout quand t'es une femme. T'as beaucoup de personnes malveillantes parce qu'elles se disent de toute façon, je vais partout mourir. Et aussi, des fois, t'es face à des personnes âgées qui sont complètement abandonnées de la société.

  • Speaker #0

    Par leur famille, ouais.

  • Speaker #1

    C'est hyper... Moi, je pourrais pleurer pour ça.

  • Speaker #0

    Après, il faut savoir mettre une barrière. Après, c'est facile à dire. Mais je pense que plus tu fais ce métier-là, plus il faut te protéger, en fait. Parce que sinon, on arrive facilement à te bouffer. Ou soit, les problèmes des gens viennent chez toi. Et à partir de ce moment-là... C'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ah bah ça c'est sûr. Que ce soit dans le cadre médical, que dans n'importe quel cadre, parce que ça, que ce soit du coup dans ton business perso, ou même dans une entreprise en tant que salarié, à partir du moment que les... problèmes de l'entreprise, rentrer à la maison, t'es dans la merde.

  • Speaker #0

    Ça, c'est sûr. Ça peut te détruire un foyer ou même les liens avec certaines personnes.

  • Speaker #1

    Même soi-même. Même soi-même, ça, c'est sûr à 100%. On voit des personnes qui sont... dans ce cas-là.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment prioriser sa santé mentale quand tu rentres dans ce genre de métier.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que le podcast existe ! Du coup, tu as commencé en 2019 à faire les sourcils et la bouche. Trois ans après, tu t'es dit, vas-y, je vais sécuriser. Deux ans après, tu vas sécuriser ton avenir. Et tu fais quand même encore infirmière.

  • Speaker #0

    Et à côté, je fais le maquillage toujours à... côté. C'est vraiment quelque chose que je ne veux pas arrêter parce que c'est, comment dire,

  • Speaker #1

    un petit plaisir, un petit passe-temps.

  • Speaker #0

    Ouais, enfin moi je vois plus ça comme une passion, tu vois, parce que j'aime vraiment sublimer le regard des gens et même, enfin, puis je me dis aussi c'est un peu une sorte de thérapie pour les femmes qui viennent parce que ça dure quand même entre 2h30, 3h, donc on a le temps vraiment de papoter et tout, etc. Et même elles, je pense que ça leur fait du elles ont des sourcils tout neufs et puis à la fin elles sont contentes parce qu'on a bien discuté et puis parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde mais surtout que je trouve en plus de ça les sourcils c'est le truc du visage oui s'il

  • Speaker #1

    y avait un seul truc que je pourrais choisir sur mon visage c'est il faut toujours que les sourcils soient bien faits si les sourcils sont mal faits C'est automatiquement pas de pire usage. Mais bon. Des fois, je m'imagine comme ça sans sourcils. Je suis en mode, oulala, oulala. Je serais tellement pas belle. Je le ferais directement, mais j'ai beaucoup peur au niveau de faire... Parce que là, on ne voit pas, je suis maquillée, mais je n'ai pas de sourcils. Ah ouais ?

  • Speaker #0

    On ne dirait pas ?

  • Speaker #1

    Ma mère, elle, elle a trois poils. Au niveau des sourcils, elle a vraiment trois poils. Tu vois, c'est hyper fin. Et du coup, moi, je me dis, si je fais du maquillage permanent, j'ai trop peur de ressembler... aux personnes qui font du... Tu vois l'image ? L'image des personnes qui ont juste une barrette de chien pour la place des sourcils. J'ai tellement peur de faire ça.

  • Speaker #0

    Après, chacune a sa technique. Moi, ça s'appelle le powder brow. Donc ça reste vraiment ultra naturel, ce que je fais. On va dire que le pigment s'estompe au fil du temps. Je ne vais pas faire un truc ultra foncé. Je commence toujours sur une base ultra claire. Et si après, la cliente elle veut accentuer en fait l'effet maquillé, à ce moment là on le fait à la deuxième ou troisième séance. Mais je commence toujours par quelque chose de très léger pour que ça cicatrise bien et que au final, que ça fasse naturel quoi avec le visage.

  • Speaker #1

    Et avec le temps ça ne vie pas ?

  • Speaker #0

    Non tout dépend des pigments que tu prends. Ok. Parce que tu as des praticiennes qui vont prendre des pigments qui sont peu chers. ou qui vont commander je ne sais où, donc le pigment va virer au vert, violet ou rose. Moi quand même pour 10 à 15 ml, ta bouteille de pigment tu la payes au moins 50 euros. Donc quand tu veux de la qualité. Des fois c'est même plus cher.

  • Speaker #1

    Après de toute manière c'est permanent, il y a ce milieu du visage donc je suis en mode prenez mon argent. Si c'est pour que je sois belle,

  • Speaker #0

    prenez mon argent. Ouais non après il faut vraiment choisir sa praticienne.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tu te bases sur des photos, souvent sur un site internet ou sur Instagram.

  • Speaker #1

    Et tu ne sais pas si ça vient vraiment de la personne ou pas. Voilà. C'est vraiment galère. Et toi, du coup, tu avais déjà ta clientèle à Paris. Oui. Et maintenant, tu as déménagé à Thionville.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout le même secteur.

  • Speaker #0

    Du tout.

  • Speaker #1

    Là, c'est hyper compliqué, parce que je sais que ma sœur, elle est prothésiste ongulaire. Et elle, elle est à Reims. Oui. Elle ne peut pas déménager, parce que toute sa clientèle est au niveau de ce secteur-là. C'est hyper compliqué.

  • Speaker #0

    Bah c'est dur de se refaire un... carnet d'adresse là je reprends petit à petit j'ai de la chance de tourner dans les hôpitaux ou dans les ehpad ah bah oui et de me dire que je côtoie à 90% du temps des femmes donc je leur en parle je leur donne ma carte de visite et tout etc donc ouais mais si j'avais fait un autre métier ou ou... en fait j'aurais trouvé... personne quoi parce que je suis pas du tout quelqu'un qui va se vendre et qui sait se vendre surtout.

  • Speaker #1

    Bah oui surtout du coup toi ta clientèle t'as pas besoin de la chercher elle vient automatiquement à toi ou sinon elle est dans ton quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc c'est ça qui est bien. Ouais.

  • Speaker #1

    T'as pas besoin de trop de délicates.

  • Speaker #0

    Ouais mais j'ai de la chance là dessus. Franchement.

  • Speaker #1

    Et du coup t'es à Thurnville depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait trois ans.

  • Speaker #1

    Ok donc depuis tes études.

  • Speaker #0

    Depuis le début des études ouais.

  • Speaker #1

    Ok. T'as décidé d'aller au Luxembourg ?

  • Speaker #0

    Ouais. Il faut. Mais franchement, de toi, moi, je ne connaissais pas du tout cette région avant d'arriver. Ah oui ? Ah oui, non, mais je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Ferré. Moi, dommage, je ne viens pas de Thionville, je viens de Nancy-Épinal, donc c'est un peu plus en bas. C'est ça. Et on m'a toujours dit soit tu vas au Luxembourg, soit tu vas en Suisse. Pour avoir un bon salaire, quand t'es jeune, pars. Et du coup, la Suisse, c'est beaucoup trop loin. Et en plus de ça, c'est pas assez accessible,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, ça reste quand même fermé. Parce qu'il y a trop de Français. Tout le monde est parti là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de racisme contre les Français. Beaucoup. Alors qu'au Luxembourg, je trouve qu'il y a une ambiance un petit peu bizarre de... Si tu travailles pas au Luxembourg, on te voit bizarre en mode... L'opportunité est juste à côté de toi,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu y vas pas ?

  • Speaker #0

    Ouais, souvent, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Et quand tu y vas, on te regarde en mode... T'as un meilleur salaire que moi... Un peu l'aspect de... Pourquoi tu y vas ? Pourquoi tu renie ? Genre, tu habites en France, mais tu vas travailler autre part.

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est la mentalité française. Malheureusement. Je pense qu'il y a beaucoup de gens en France qui ont du mal avec l'évolution. Et, en fait, t'en as beaucoup, en fait, ils sont... C'est malheureux à dire, mais ils sont aigris. Et en fait, ils sont sur un poste toute une vie. Ils ne vont pas chercher à évoluer ou peut-être à voir autre part dans un autre pays. Moi,

  • Speaker #1

    je ne comprends pas les gens.

  • Speaker #0

    Pour un meilleur, en fait. Pour un plus. Moi non plus, je ne les comprends pas.

  • Speaker #1

    Moi, je suis l'homme. Comment tu fais dans ta vie ? Tu te réveilles le matin. Tu te dis, OK, je vais travailler. Je vais rentrer et je vais faire ça tous les jours de la semaine. Et je vais faire ça... toutes les semaines du mois et tous les mois de l'année, pendant des années et des années. C'est hyper compliqué. Il y a vraiment zéro évolution et zéro évolution de compétences. Tu n'utilises pas ton cerveau.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je trouve ça triste. Après, il faut de tout dans la vie.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il faut qu'il y ait des personnes comme ça pour faire tourner la société normalement. C'est malheureux, mais il y a des personnes qui veulent être comme ça et qui sont très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça leur va en fait. Ça me va pour eux. Mais moi, ça ne me va pas. Non.

  • Speaker #1

    T'as déjà pensé à aller dans ton école ?

  • Speaker #0

    Mon ancienne école, le lycée ? Oui. Oui, oui, plusieurs fois, ouais.

  • Speaker #1

    Faut y retourner ?

  • Speaker #0

    Non, du tout.

  • Speaker #1

    Faut y retourner.

  • Speaker #0

    Je pense pas que les professeurs soient encore là, tu vois, donc...

  • Speaker #1

    Tu penses qu'ils diraient quoi de toi, maintenant ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'il ne pensait pas du tout. Aujourd'hui, maintenant, quand même, tu es infirmière au Luxembourg. Tu es maquilleuse permanente. Donc, c'est une belle évolution. En plus de ça, tu viens quand même d'un quartier.

  • Speaker #0

    Oui. Non, mais je te dis, il n'y a vraiment personne qui...

  • Speaker #1

    Est fière de toi, j'espère.

  • Speaker #0

    Sincèrement, oui. Oui, oui. Parce que je pense que j'ai fermé beaucoup de bouches. au fil du temps.

  • Speaker #1

    Mais je pense que quand t'es une femme d'un quartier, ta seule motivation pour réussir, déjà, c'est de fermer leur bouche. Et ensuite, après, tu trouves la motivation d'avoir la fierté de toi-même, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Après, t'es...

  • Speaker #1

    Parce que je viens d'un quartier aussi. Je viens d'un petit quartier à côté de Nancy, où du coup, quand tu dis que tu viens de là, c'est pas des très bonnes écoles, les profs, ils sont bons. Ils sont pas oufs et tout. Et en plus de ça, j'étais au niveau du lycée, j'ai fait STMJ aussi. On ne pensait pas grand-chose de moi, de positif. Et maintenant, juste que je me dise, ok, j'ai un podcast, même si... Je ne suis pas infirmière au Luxembourg.

  • Speaker #0

    Je le sais déjà.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, le peu de choses que j'ai réussi à faire, j'ai quand même fait des études supérieures, j'ai déménagé dans plusieurs villes. J'ai maintenant mon podcast sur l'entrepreneuriat au féminin. Donc, je suis quand même assez fière de moi. J'espère que je vais évoluer.

  • Speaker #0

    Et t'es jeune ! Le faire jeune, moi ça c'est un truc à ton âge que j'aurais jamais fait. Ah ouais ? Parce que j'étais trop, je pense, peut-être bridée, où j'avais peur de beaucoup de choses, et j'avais surtout peur des on-dit des gens, et même du regard des gens. Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance, en fait. Et je me dis en fait, si j'avais commencé bien avant et que je n'avais pas écouté les on-dit, mais ça se trouve, je ne sais pas, peut-être que je serais en train de faire... les sourcils de Rihanna ou Ciara ou un truc comme ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Mais tu sais que je pense exactement la même chose que toi, puisque j'ai commencé YouTube à 13 ans. Et je l'ai arrêté, on dit, à cause du regard des gens. Et de mes 13 ans, du coup, jusqu'à mes 23 ans... ans, j'arrêtais pas d'avoir cette idée dans la tête de « purée, tu serais où là si t'avais pas arrêté ? »

  • Speaker #0

    Regarde l'éna situation.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je crois que j'avais commencé à peu près dans la même période que Maya Dorago. Donc je suis là en fait « je suis passée à souhaiter de peut-être quelque chose en fait. » Et autre du fait que peut-être je suis passée à côté de quelque chose, je me dis « mais en fait j'aurais... » À ce niveau, à ce niveau de compétence, à ce niveau de qualité de podcast, où même je ne serais pas... Il y aurait plein de choses qui seraient totalement différentes. J'ai beaucoup regretté, mais le principal, je pense que c'est d'actionner. C'est ça. Et de... Ok, bon, je pensais ça, je vivais de cette manière-là, je n'avais pas confiance avant. Le principal, maintenant, c'est que c'est plus...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est que tu te relèves et puis tu fais le taf, en fait. Le principal, c'est de... Et tu y vas. Ouais.

  • Speaker #1

    De y aller, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et au niveau de tout ton parcours...

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    J'imagine que ça a bougé au niveau de ton entourage, de la famille, tes amis, etc.

  • Speaker #0

    Oui, surtout les amis.

  • Speaker #1

    Tu avais beaucoup d'amis avant ?

  • Speaker #0

    J'étais très, très entourée. Je sortais beaucoup.

  • Speaker #1

    De quel âge à quel âge environ ?

  • Speaker #0

    On va dire de mes 18 jusqu'à mes... Jusqu'à ce que je quitte Paris, en fait. Jusqu'à mes... Jusqu'à 2021.

  • Speaker #1

    OK, donc c'est depuis très peu que...

  • Speaker #0

    33. Ouais, mes 33 ans, j'étais très entourée, je sortais beaucoup et j'étais toujours à droite, à gauche, en train de faire des trucs et tout. Et en fait, au moment où j'ai lancé la bouteille à la mer en disant que je quittais la région, que je faisais des études, et qu'en plus de ça, mon entreprise, sur le côté, ça a commencé à marcher un petit peu. Il y a beaucoup de gens qui se sont...

  • Speaker #1

    En fait, quand t'as commencé à évoluer, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Quand t'as arrêté de stagner et tu t'es sortie...

  • Speaker #0

    C'est ça, je pense que j'étais la copine un peu... Tu sais, j'étais un peu perdue. Je faisais des boulots à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Ça rassurait, je pense, ton entourage.

  • Speaker #0

    Elle sait pas ce qu'elle veut, donc vas-y, tranquille.

  • Speaker #1

    Je pense que ça, c'est triste de se dire que ça me rassure que tu sois dans la merde.

  • Speaker #0

    Ah mais t'en as beaucoup qui sont comme ça, mais je sais même pas s'ils le pensent consciemment, tu vois. Mais ça les rassure de se dire qu'il y a quelqu'un qui est un petit peu plus bac. Et à partir du moment où toi, tu veux évoluer et que tu fais les choses pour, et qu'en plus ça marche, ça dérange.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une situation en particulier que tu pourrais nous raconter ? Où là, tu as vu que c'était... Genre flagrant. Mais c'est du foutage de gueule, quoi. Encouragez-moi au lieu de vouloir me rabaisser, au lieu d'agir comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, j'en ai une.

  • Speaker #1

    Moment story time.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Pour le moment, si j'avais ma... Si j'avais ma pote Gina qui était là, elle aurait pu raconter le truc et tout avec moi. Et en fait, j'annonçais que je partais faire mes études dans une autre région. Et on s'était donné... Oh ! On s'était donné rendez-vous à Bercy Village avec mes copines de l'époque. On était 8 ou 9 autour d'une table.

  • Speaker #1

    Vous étiez vraiment quand même bien entourées.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il y avait ma pote Gina qui était vraiment à l'autre bout. Et là, je leur dis « Ouais les filles, j'ai un truc à vous dire et tout. » Tout le monde me regarde et tout. « Je pars. » C'est pour faire mes deux études d'enfants en fait. Et en fait, t'en as, y'a pas eu de sourire, y'a rien eu sur leur visage, mais vraiment aucune émotion. Et ma pote Gina, qui était à l'autre bout, elle était trop contente, elle a sauté dans tous les sens, limite elle était en train de pleurer, c'est trop bien meuf, je suis grave contente. pour toi et tout. Et toutes les autres, il n'y a eu aucune félicitation. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit, ces personnes-là, il faut que ça parte. Après, le tri, c'est... fait avec d'autres histoires et tout derrière. Mais cette première histoire-là, ça m'a ouvert les yeux, en fait.

  • Speaker #1

    Là, en fait, c'est vraiment que ça t'a montré. C'est pas genre... C'est pas des on-dit ou... Ouais, je pense que... Non, là, c'était...

  • Speaker #0

    Non, là, c'était flagrant, là. Il y a personne qui m'a fait un sourire, qui était... Oh, félicitations, je suis grave contente pour toi. Rien.

  • Speaker #1

    En plus, j'imagine que t'étais contente de leur annoncer ça. Bah oui,

  • Speaker #0

    parce que c'était mes amis, en fait. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ah, ça fait mal, les histoires comme ça. Ouais, ouais. Tu penses que c'est une pote, mais finalement...

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Si demain, il t'arrive quelque chose de bien, elle sera jamais contente pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais par contre, quand t'as des trucs de merde, elle est là en train d'entendre...

  • Speaker #0

    Bah oui, ça les nourrit, en fait. Et ils sont contents.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de vices. Entre les femmes, des fois, il y a du fait. Beaucoup, beaucoup. On est déjà discriminées juste parce qu'on est des femmes. S'il vous plaît, arrêtez de vouloir nous mettre des bâtons dans les roues entre nous.

  • Speaker #0

    Oui, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    On est dans la même équipe. Ça ne sert à rien de se rabaisser les unes et les autres.

  • Speaker #0

    Mais malheureusement, je pense que ça n'évoluera pas plus que ça.

  • Speaker #1

    Et maintenant avec le temps ? Honnêtement,

  • Speaker #0

    je ne regrette rien. Je ne regrette rien. Honnêtement, de toi à moi, je ne regrette pas d'avoir perdu ces personnes-là. Parce qu'il y avait déjà quand même des petits sins avant-coureurs, avant que tout ça ne s'enclenche. Franchement, je me suis sentie... C'est méchant à dire, mais je me suis sentie libérée de ne plus être en contact avec ces personnes-là.

  • Speaker #1

    Mais au moins, quand tu te sens libérée d'une situation, tu te dis en fait, là, j'étais pas dans une bonne situation. À partir du moment où tu te sens libérée, tu te dis j'ai fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement,

  • Speaker #1

    c'est juste grâce à ce sentiment, t'es sûre de la situation, t'es sûre de ta décision. C'est ça.

  • Speaker #0

    Doute pas. Mais le seul truc que je regrette, c'est de pas avoir pris cette décision plus tôt. Parce que je suis restée, parce que je l'ai considérée comme mes sœurs, de vraies amies qui connaissent toute ma vie, je connais leur vie, etc. Mais je regrette vraiment de ne pas avoir pris cette décision plus tôt.

  • Speaker #1

    Après, je pense que tu n'en avais pas la capacité.

  • Speaker #0

    Oui, soit je ne le voyais pas, ou... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu penses que ton entourage fait que tu aurais avancé beaucoup plus vite et beaucoup plus loin si elles n'étaient pas là ? Tu t'imagines comment si elles n'étaient pas là ?

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que j'aurais avancé beaucoup plus vite. Tu aurais fait tes études ? L'entourage que j'ai aujourd'hui, ce sont les mêmes personnes que je connais depuis que j'ai... Il y en a que je connais depuis la maternelle, tu vois. Et ensuite, il y en a que je connais depuis 18 ans. Et en fait, si j'avais retiré ce petit noyau de personnes, bien avant, je pense que j'aurais évolué beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Mais du coup, là, je suis en train de me poser la question de est-ce que je suis là où je suis parce que je suis tout l'inverse de toi ? Moi, toutes les copines de collège, de primaire, moi je les ai vite dégagées. Moi, en fait, le fait, c'est que dès qu'on me fait un petit truc, dès qu'il y a un petit signe de vie, je suis en mode, allez, tu files sur le bas côté et je te fais plus de ma vie. Et ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai pas de copine. Demain, je veux sortir, je sors toute seule.

  • Speaker #0

    Ouais, mais moi, je trouve que c'est mieux. Franchement, je trouve que c'est mieux pour toi.

  • Speaker #1

    C'est mieux pour l'aspect professionnel, etc. Mais par exemple, demain... t'es pas bien ou je ne sais quoi, il n'y a personne. Il ne peut prendre que sur toi, en fait. Demain, il m'arrive quelque chose, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller fêter mon anniversaire dans un autre pays, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller au restaurant avec des copines, mes copines, c'est moi.

  • Speaker #0

    C'est triste.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas me prendre en mode pitié, mais je suis très bien. C'est un choix de vivre comme ça. C'est un choix parce qu'en soi, je suis très sociable, donc je pourrais me faire 50 000 copines, mais je ne peux pas dire... Je ne sais pas si tu vois de « Demain, j'ai envie de fêter mon anniversaire. Je vais fêter mon anniversaire avec mes copines. » Il y a les copines et il y a les copines. Et moi, je n'ai pas les copines. Je n'ai que les copines. Il y a des petits liens.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les petits noyaux durs autour de toi. Mais je pense que ça peut toujours se construire.

  • Speaker #1

    Parce que c'est mon caractère aussi. Comment ? Je pense que c'est mon caractère aussi.

  • Speaker #0

    Oh, peut-être pas, mais il y a aussi les gens que tu vas rencontrer, en fait, sur tes podcasts ou même dans le milieu du travail et tout. Ça peut devenir de très bonnes amies.

  • Speaker #1

    Ça, je trouve que ce n'est pas vraiment des copines. Oui. Je pense que c'est juste des copines qui... On va s'entraider, etc. Ça va être vraiment des copines hyper cool. Mais par exemple, demain, si je les invite à mon anniversaire, elles ne viendront pas. Parce que les relations, elles ne sont pas créées depuis des années et des années.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, je pense que c'est votre génération qui est comme ça. Ah ouais ? Oui, je pense. Parce que moi, je vois à mon âge, les amis que j'ai, comme je te disais, ce sont des gens que je connais depuis très très longtemps. Aujourd'hui, à 36 ans, en ayant fait trois ans d'études, niveau lien social avec les gens, j'ai vraiment eu du mal. Il y a beaucoup d'hypocrisie, il y a beaucoup de gens qui parlent dans ton dos, qui vont te faire de sales coups. C'est très compliqué de tisser des liens avec des gens aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est un fait. Et moi, je suis reconnaissante, honnêtement, d'avoir un entourage qui est ultra solide. Parce que j'aurais été toute seule, en vrai. Je pense.

  • Speaker #1

    Mais tu l'aurais fait quand même, de faire tes études, de faire ton entreprise, etc. Oui.

  • Speaker #0

    Toute seule, je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Parce que j'étais quelqu'un de très introvertie, timide, et manque de confiance. Vraiment, manque de confiance, plus, plus, plus. Tu me faisais une critique, je le prenais au pied de la lettre. Et en fait, la personne avait raison. Ah.

  • Speaker #1

    Et t'as fait comment, petit à petit, de gérer le fait, en fait, le regard des autres, c'est le regard des autres. Genre, les critiques, c'est leur critique à eux. Je suis pas obligée de les écouter, obligée de les entendre, obligée surtout de faire comme eux, ils veulent.

  • Speaker #0

    Ouais, bah là, c'est plus du travail personnel. J'ai lu beaucoup de choses, j'ai regardé beaucoup de vidéos sur ça. Et ce qui m'a vraiment, vraiment aidée à prendre confiance en moi, c'est quand j'ai... commencé le handball à 17 ou 18 ans et j'ai eu un coach extrêmement bon il était dur mais vraiment bien et grâce à lui en fait niveau prise de confiance c'était le top du top en fait et après c'est petit à petit avec les lectures avec moi c'est ça plus cher un travail sur toi en fait tu

  • Speaker #1

    as des livres tu as des vidéos à conseiller des personnes à conseiller en fait c'est beaucoup sur Instagram que je regardais les trucs.

  • Speaker #0

    Donc, tu vois, c'est des trucs... ouais donc perso c'est trop important ouais donc mais déjà rien que le livre soit c'est les cinq accords de toltec à 5 encore toltec les blessures de l'âme donc cela je les ai lu tu vois donc c'est top est allu les basiques les livres de def perso ben ouais t'en penses quoi du coup Moi, franchement, j'ai aimé.

  • Speaker #1

    Concrètement ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai aimé. Après, il y a certaines choses avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord, parce qu'on a tous notre perception des choses. Mais oui, je pense que quand quelqu'un est vraiment perdu ou qu'il a envie d'évoluer sur certains points de son état d'esprit ou sur sa mentalité,

  • Speaker #1

    c'est les bases à aller.

  • Speaker #0

    Je trouve aussi parce que quand j'ai commencé à m'intéresser aux devs perso et surtout à commencer à me dire ok bon bah j'ai envie d'évoluer, j'ai commencé le dev perso avec du coup les 4 records Toltec, les 5 blessures de l'âme, j'ai commencé à m'intéresser à plein de petits livres que tout le monde parle sur les réseaux sociaux. Je trouve que c'est beaucoup théorique et c'est beaucoup de blabla, c'est beaucoup de... On dit, on redit, on redit, on redit.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tous les livres se ressemblent un peu aujourd'hui, on va dire.

  • Speaker #0

    Beaucoup trop. Beaucoup trop. On dirait que c'est Chad GPT qui a tout. C'est horrible. Mais le pire, c'est que j'ai dépensé beaucoup d'argent dans tous ces livres. Oui. Vraiment. Et quand maintenant je les relis tous, est-ce qu'il y en a un qui m'a vraiment aidée ? Il n'y en a pas tant que ça. Il n'y en a qu'un seul. C'est Écoute ton corps de Lise Bourbeau.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est le... Merci. Eh ben non, je ne l'ai pas. Je pensais que je l'avais évoquée, parce que je commence à le relire, puisqu'il m'a beaucoup aidée à prendre confiance en moi, mais surtout, à enlever les idées, à enlever les pensées limitantes que j'avais, qui ne me concernent pas. En fait, ce ne sont pas des pensées limitantes qui viennent de moi, ce sont des pensées limitantes qui viennent de ma famille, du comportement de mon père, du comportement de ma mère, de mon entourage, tout ce qui ne vient pas. pas de moi, ça m'a vraiment permis de faire le lien entre eux. Est-ce que c'est vraiment moi ou est-ce que c'est ce qu'on m'a transmis ? Et c'est pépite parce que des fois, je suis en mode... En fait, des fois, je m'énervais pour rien. Et je m'énervais pas parce que ça me tenait à cœur. C'est parce que des fois, ça tenait juste à cœur à ma mère. Tout bête. Manger en famille, chaque soir. Moi, je m'en fous. Mais par contre, ça tenait beaucoup à cœur à ma mère. Et du coup, je m'énervais pour ça. Je voulais toujours, avec mon chéri, je veux toujours manger avec lui. C'est pas lui qui mange de son côté et moi, je mange de mon côté. On est obligés. obligé de manger au même moment. Même si t'as pas faim ou quoi, si on mange toujours au même moment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais ça vient pas de moi. Parce que moi, finalement, si j'ai pas faim, j'ai pas faim. Ou terminer son assiette. Des fois, je suis en mode je rembille mon assiette de ouf. Et je suis obligée de la terminer. Parce que ma mère, elle m'a toujours dit de terminer mon assiette.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas gâcher.

  • Speaker #0

    Mais finalement, en soi, que ça termine dans mon gosier ou ça termine à la poubelle, ça va finir au même endroit. Mais c'est juste que ça va... Je ne respecte pas mon corps en faisant ça. Il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut retrouver dans des livres de devs perso qui nous permettent de faire le lien entre ce qui est vraiment nous et ce qui n'est pas nous. Et ça aide beaucoup au niveau de la confiance en soi, etc.

  • Speaker #1

    Non, clairement. beaucoup

  • Speaker #0

    T'as une petite autre histoire, une petite brillante mésaventure en lien avec ton entreprise actuelle ?

  • Speaker #1

    Oui, j'en ai une autre avec le même groupe de copines. Cette fois, on était moins, on était 4 ou 5. Et en fait,

  • Speaker #0

    on est partis...

  • Speaker #1

    En fait, sur le week-end, c'était prévu qu'on soit un petit peu plus et au final, on s'est retrouvés à 4 ou 5. Et en fait, on est partis en Normandie chez une de ces filles-là. Donc, on a passé trois jours là-bas, trois ou quatre jours. Et en fait, un soir, on est là en train de prendre l'apéro, ce qui est le plus banal. Et j'avais une autre copine qui avait ouvert son entreprise dans tout ce qui est développement personnel, soins holistiques, enfin, tu vois, des trucs comme ça. et tout le monde savait que moi aussi, j'avais une entreprise à côté. Et ce soir-là, t'en as une qui sort. Ah bah, vas-y. Venez, on fait un maximum de pubs sur nos réseaux sociaux pour... On va l'appeler Sarah. Pour Sarah. Allez, prenez vos téléphones, on le fait et tout. Et il y avait encore cette copine Gina qui était là, qui a vu. Et qui a entendu et puis elle m'a regardée comme ça en mode mais elle est sérieuse. Et le soir après elle me dit mais attends mais elle a pas parlé de toi et tout. Tout le monde a fait de la pime pour Sarah mais personne pour toi. Je lui ai dit écoute meuf au bout d'un moment faut pas forcer.

  • Speaker #0

    Je vous imagine là c'est le sang.

  • Speaker #1

    Ouais c'est ma gossure.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. D'un grill.

  • Speaker #1

    Non ouais, ce genre de truc là. Et honnêtement ça, ça m'a vraiment vraiment blessée.

  • Speaker #0

    Surtout que t'avais ton entreprise, en fait les situations, elles étaient vraiment identiques. Ouais. Donc y'avait pas d'excuses valables. Ouais. De oui mais elle, oui mais elle.

  • Speaker #1

    Non non non, c'est euh... Ben non, on fait de la pub pour elle, en sachant que moi aussi j'ai mon truc, mais personne ne m'a calculé ce soir-là. Ah. Ouais.

  • Speaker #0

    Faut lui faire de la pub. On va commencer à... Ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Non, mais franchement, c'est une situation qui m'a vraiment chagrinée sur le coup.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais maintenant, avec le recul... Maintenant, tu réussis du coup à faire... Généralement, quand t'es une femme, au fur et à mesure du temps, avec l'expérience, tu réussis directement à voir la personne et te dire... Là, je la sens pas. Elle, c'est pas une bonne personne.

  • Speaker #1

    Ah, clairement, j'ai une intuition de fou. J'ai un sixième sens.

  • Speaker #0

    Mais maintenant, ça y est, avec tout ce qui s'est passé, c'est encore plus ancré chez toi ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Une personne, je pense qu'elle va me dire « Bonjour, ça va ? » Je vais savoir si je vais avoir une discussion longue avec elle ou pas. Honnêtement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça moi j'arrive pas trop à le faire encore.

  • Speaker #1

    Ouais parce que t'es jeune, ça va venir avec le temps.

  • Speaker #0

    Par contre j'essaie ça, j'arrive à le faire, mais pas pour moi. Oui pour les autres. Pour les autres. Il m'est arrivé plusieurs histoires comme ça avec les potes de mon père. genre je rencontre un pote à mon père je lui dis papa lui je le sens pas et le pire c'est que tu vois moi je suis un peu la fifia au papa et du coup il m'écoute mais c'est quand même un homme en plus de ça c'est un homme arabe donc il a de la fierté donc il va m'écouter mais sans trop m'écouter il va attendre d'être dans la mienne pour me dire j'aurais dû écouter ma fille qui est beaucoup plus jeune que moi ouais non mais ouais Et du coup, après, il vient avec le temps. Il me dit, ouais, lui, nanana, et tout, il me raconte. Je suis en mode...

  • Speaker #1

    T'avais raison.

  • Speaker #0

    Je suis la meilleure. Je le savais, en fait. Pourquoi tu ne m'écoutes pas ? Et ça arrive tout le temps, mais que avec les potes de mon père. Mais avec mes potes ou autres situations...

  • Speaker #1

    Ouais, t'arrives pas encore à le sentir, quoi.

  • Speaker #0

    Et peut-être avec le temps.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que ça se travaille avec le temps. Parce que moi, au début, c'était la même chose. Avec les gens autour de moi, c'était... Ouais, elle, je la sens pas, ou lui, je le sens pas. On me disait souvent que j'étais jalouse, mais au final quand les gens se retrouvaient dans le caca, ah bah t'avais raison. Et pour moi j'avais beaucoup de mal, la preuve. J'ai eu un entourage bancal, des copines bancales pendant je sais pas combien d'années.

  • Speaker #0

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #1

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #0

    Et tu réussis maintenant à définir comment tu fais pour avoir ce... Tu arrives à dire quand tu la sens pas, quand tu la sens pas. Est-ce qu'il y a quelque chose chez toi qui change ? Par exemple, je sais que moi... quand je sais que la personne, je vais bien l'aimer, j'ai des frissons. Genre, tout bête, j'ai des frissons. Est-ce que t'arrives à le faire ressentir comme ça ? T'as le cœur qui palpite.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est mon corps qui parle. Soit je vais avoir mal au ventre, des trucs tout cons, ou soit même la personne, elle va me parler, je vais avoir une espèce de, tu sais, une aura autour de ma tête et en fait, ça va me déranger.

  • Speaker #0

    Ouais, tu vas être dérangée.

  • Speaker #1

    Donc, ouais, voilà. Il y aura toujours un petit truc qui fera que la personne je la sens pas pas mon corps il va parler directement tu vas voir des personnes qui font du magnétisme qui travaillent dans l'énergie etc j'en ai vu à une époque mais maintenant là non je du tout parce que moi je m'intéresse à ça depuis des années et c'est vrai que niveau tout ce qui est soin énergétique j'arrive à me le faire moi même après c'est vrai qu'il faudrait que je trouve quelqu'un Après, je suis plus de... Je viens d'arriver dans la région.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'as pas tes... Mes repères. Tes repères. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à faire ça toute seule, du coup ? À faire tes soins énergétiques toute seule ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, généralement, soit je le fais au pendule. et après c'est une fille Isabelle Serre qui a sorti tout un tout un fascicule avec des explications pour faire son propre soin énergétique donc généralement je prends vraiment le temps de le faire et

  • Speaker #0

    après je suis KO et ça repart de plus belle je ne connaissais pas du tout ça tu peux le faire toi même en plus j'ai un pendule à la maison je ne fais jamais de soin énergétique à tout de suite. de seul ouais mais je le fais aux autres de temps en temps je suis encore très je vais pas entendre parler de ça ouais mais c'est ça dans un autre côté de ma tête s'il vous plaît ne m'en parlez pas je suis vraiment loin de ça parce que j'ai peur tout simplement j'ai peur je n'ai en fait je suis sceptique ouais pour moi même tu voyais des personnes qui sont sont très sceptiques sur sur tout ce qui est énergie, tout ce qui est fantômes, etc. malgré le fait qu'il leur ait passé des situations particulières. Ils ont déjà vu leur grand-mère au bord du lit. Des petites histoires comme ça. Il leur est déjà arrivé des histoires comme ça, mais par contre, ils n'y croivent pas. Moi, c'est la même chose, mais avec moi. Il s'est déjà passé des choses bizarres où j'ai réussi à guérir quelqu'un. Mais par contre, je n'y crois pas. C'est des histoires comme ça. Après, petit à petit, l'oiseau fait son nid. Je pense que ce sera la citation du podcast.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense aussi. De toute manière, le temps a fait bien les choses.

  • Speaker #1

    C'est ça. Quoi qu'il arrive. En vrai, oui.

  • Speaker #0

    Que ce soit au niveau de l'entourage, que ce soit au niveau d'augmenter en compétences, de tout.

  • Speaker #1

    Clairement, il faut laisser le temps au temps. Il ne faut pas se dire parce que je n'y arrive pas aujourd'hui, je n'y arriverai pas demain. C'est une belle phrase.

  • Speaker #0

    Tu te la dis tout le temps ? Quand tu doutes un peu de toi ?

  • Speaker #1

    Je me la suis dite pendant trois ans, pendant mes études.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui t'a aidé à tenir le coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, honnêtement. Et puis j'avais des personnes autour de moi dans ma promo quand même. On était un petit groupe. Et ils m'ont vraiment, vraiment boostée. Parce que moi, je suis quelqu'un, je ne suis pas du tout scolaire. Donc ça veut dire que... que j'ai eu énormément de rattrapage et même je pense que certains de mes formateurs ellipsis ils se sont dit mais sera jamais infirmière cette meuf mais il ya personne qui croit mais voilà mais au final je suis je suis en place, j'ai mes connaissances, mais moi, dès que tu me mets devant une feuille pour réciter du par cœur, en fait, ça ne fonctionne pas avec moi.

  • Speaker #0

    T'as besoin de comprendre que de réciter par cœur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Après, c'est une façon d'apprendre. Malheureusement, tu fais pas partie du coup de la nouvelle génération. Ouais, non. Mais la nouvelle génération, maintenant, je pense qu'ils ont compris que chacun a sa façon d'apprendre. Ouais. C'est pas parce que celui de la gauche, il travaille de manière à apprendre tout par cœur, que tout. toi, tu vas travailler de cette manière-là. Il y a différentes manières d'apprendre les choses.

  • Speaker #1

    Moi, c'était l'époque du par cœur, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais. Même encore ma génération à moi.

  • Speaker #1

    Oui, t'en as beaucoup qui le font.

  • Speaker #0

    Durant toutes mes études, on n'arrêtait pas de me dire, bon, mais c'est par cœur. Alors que moi, la façon pour que j'apprenne et que j'assimile, c'est qu'il faut que je le lise plusieurs fois et que je le mime.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ou que je me mets devant un tableau. Il y a un truc, c'est que je me mets devant un tableau, tu me dis, ouais, explique-moi ça. te l'explique. Mais par contre, de te l'expliquer à haute voix ou de devoir le faire sur une feuille, vraiment, tu me donnes la même équation sur une feuille et sur le tableau. Sur le tableau, je vais réussir, mais sur une feuille, non.

  • Speaker #1

    Sur une feuille, tu n'y arrives pas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je n'ai pas fait Bacchus. Ah !

  • Speaker #1

    C'est trop dur, ça.

  • Speaker #0

    C'est trop compliqué. Je ne connais pas mes tables encore.

  • Speaker #1

    Ah non, les maths...

  • Speaker #0

    C'est notre histoire, on n'est pas comptable.

  • Speaker #1

    Ah non, du tout.

  • Speaker #0

    On essaye juste de réussir, d'entreprendre un projet qui nous tient à cœur. Oui. C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup, moi je trouve. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    On sous-estime beaucoup. Oui. En tout cas, moi je sous-estime beaucoup. quoi est-ce que je fais ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas. Franchement, il ne faut pas. Je me dis, tu pars toujours de rien et avec ce rien, tu peux faire de très grandes choses. En fait, chaque graine que tu vas planter, peu importe où tu les plantes, ça va forcément donner quelque chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Belle fin. Très très belle fin. On va terminer sur ça ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast de Briante Mise à Venture. Merci. Je vous dis à dans deux semaines pour parler avec une autre entrepreneuse. Ciao, ciao !

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Transcription

  • Speaker #0

    Puis elle m'a regardée comme ça en mode, mais elle est sérieuse.

  • Speaker #1

    Mais des fois je m'imagine comme ça sans sourcils.

  • Speaker #0

    Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance.

  • Speaker #1

    Je suis la meilleure, je le savais en fait. Pourquoi tu m'écoutes pas ?

  • Speaker #0

    Je parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Brillantes Mésaventures. Aujourd'hui on se retrouve avec une entrepreneuse qui est spécialisée dans le maquillage permanent. Bonjour Aurélia.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Ouais et toi ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on va du coup parler de tout ce qui est entourage. autour de créer un projet, etc.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans un premier temps, tu pourrais te présenter ? Quel âge as-tu ? Ton parcours ?

  • Speaker #0

    Donc, moi, c'est Aurélia, j'ai 36 ans, je suis infirmière et je suis entrepreneur dans tout ce qui est maquillage permanent. Et je me suis vraiment spécialisée dans les sourcils et la bouche pour le moment et je ne fais rien d'autre. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Et tu fais ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #0

    Depuis 2019. Donc, j'ai commencé, j'avais 30 ans. et j'en ai 36 aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, ça va être longtemps. De base, c'était localisé plus à Paris ?

  • Speaker #0

    Oui, sur Paris, parce que je ne suis pas du tout de la région. Moi, je suis arrivée il y a trois ans pour mes études d'inf.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je suis arrivée dans la région comme ça, par hasard.

  • Speaker #1

    Après deux ans d'entrepreneuriat dans le maquillage permanent, tu t'es dit, je vais peut-être faire un peu des études d'infirmière ?

  • Speaker #0

    Non, même pas. En fait, j'étais aide-soignante à la base et je travaillais en service d'oncologie. Donc ouais, ça reste pas très compliqué. Et en fait, plusieurs fois, j'ai eu affaire à des femmes qui avaient ce problème, ce rapport au corps et en fait au changement physique qui vient après la chimiothérapie. Donc du coup, j'ai décidé de me former justement pour recréer des sourcils et pour qu'elles puissent être bien dans leur peau tout simplement. Et en fait, à la base, j'ai commencé à l'hôpital. Et ensuite, ça a pris un petit peu plus d'ampleur. Donc voilà, je le fais pour le grand public maintenant.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait pas forcément directement par passion, mais plutôt par besoin. En fait, tu as eu un besoin. Je t'ai dit,

  • Speaker #0

    je voulais l'aider. C'est ça, ouais. Et puis au final, j'ai adoré ce que je faisais. Donc j'ai continué.

  • Speaker #1

    C'est cool ça. Et au tout départ, à tes 18 ans, tu as fait des études de...

  • Speaker #0

    Rien à voir.

  • Speaker #1

    Là, on va reprendre au niveau des bases, bases, bases, pour refaire un petit... Un petit parcours de qui tu étais au début et qui tu es maintenant pour vraiment qu'on puisse voir ton évolution et voir en fait que rien n'est déterminé en fait dès le départ, juste après les études.

  • Speaker #0

    Mais vraiment rien. Moi de base, je viens d'une zone d'éducation prioritaire.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je viens du 91 à Évry, à l'époque c'était un petit peu la zone. Et en fait ensuite je suis allée au lycée en général, j'ai fait ma seconde générale. mais ensuite, je n'avais pas les notes qu'il fallait pour continuer dans le général. Donc on m'a mis en STG. Je ne sais pas si ça dit ça encore.

  • Speaker #1

    C'est comme le STMG maintenant et ça a basculé complètement.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et du coup, j'étais dans la communication, mais je n'ai pas du tout aimé ce parcours-là. Ensuite, j'ai fait un BTS MUC qui ne m'a servi à rien. J'ai quand même travaillé dans le commerce 2-3 ans et ensuite, j'ai enchaîné plein de jobs différents. Je suis passée de poissonnière, j'ai été pionne. J'ai travaillé dans tout ce qui est une boîte qui s'appelle Action Logement, je crois que c'est Astria maintenant.

  • Speaker #1

    Action Logement, je vois c'est quoi.

  • Speaker #0

    Donc je travaillais là-bas dans du management.

  • Speaker #1

    Oui, t'es passée de... un petit peu partout. Mais c'est drôle parce que quand même, au niveau du coup de la base de base de base, c'est un peu quand t'es en STMG, STG, on t'apprend au niveau de la gestion d'entreprise, on t'apprend quand même un petit peu les bases. Je ne sais pas comment c'était avant.

  • Speaker #0

    Oui, on t'apprend aussi beaucoup le management et tout. Mais en fait, je pense que j'étais quelqu'un... Je n'aimais pas l'école. Je n'ai jamais été à l'école. Je n'ai jamais suivi. J'ai toujours été l'étudiante moyenne, voire médiocre. Et en fait... C'est bien que tu le dis. Oui, mais je suis sûre qu'il y a plein de professeurs aujourd'hui... À l'époque, ils ne donnaient pas cher de ma peau. C'était en mode, tu vas finir juste le caissière au McDo. Tu vois, c'est dramatique, en fait, de dire ça à un gosse de 18 ans. Donc, voilà. Alors qu'en fait, t'es juste perdue, tu sais pas trop ce que tu veux faire. Clairement. Et en fait, on veut te mettre dans une case.

  • Speaker #1

    Après, c'est dans la société, école ou pas école.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime pas ça.

  • Speaker #1

    On veut te mettre dans une case. Ouais. Je comprends. Et après, le BTS Mug, t'as fait 2-3 ans, du coup, en tant que commerciale. Ouais. OK. Et ça t'a pas du tout, du tout plu ? Du tout, du tout. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le côté contact avec une certaine clientèle.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, ouais, non, j'aimais pas ça. Je le faisais parce qu'il fallait le faire et que j'avais besoin d'argent. Et toutes ces années où j'ai travaillé, j'ai fait plein de jobs différents et tout, ça me servait juste vraiment à voyager. J'ai vraiment profité de mes 18 jusqu'à mes 30 ans à peu près. Et ensuite, je me suis posée et puis j'ai commencé à faire l'école AS et ensuite l'école d'inf.

  • Speaker #1

    Et pourquoi du coup, tu t'es dit, vas-y, let's go, je vais retourner à l'école pour faire infirmière ?

  • Speaker #0

    C'est grâce à ma meilleure amie, ça, qui est infirmière depuis maintenant, ça va faire 16 ans.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et un jour, on a eu une très grande conversation, elle et moi, qui n'était pas trop plaisante parce qu'elle m'a mis devant le fait accompli que j'arrivais à un certain âge et il faut que j'ai une situation. Ouais, voilà. Donc, voilà, on s'est un peu pris la tête et tout, etc. Mais au final...

  • Speaker #1

    Je n'imagine pas comment c'était.

  • Speaker #0

    Mais au final, elle a eu raison de le faire parce que je l'ai écouté. Et j'ai passé mes concours. Et puis, voilà.

  • Speaker #1

    Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Oui, franchement, ça a été une révélation. Depuis 2019, je suis diplômée de soignante. Et ensuite, j'ai fait l'école d'inf. Deux ans après mon diplôme. OK. Oui. Mais vraiment, le milieu du soin, au début, franchement, de trois mois, je me disais, mais je ne peux pas.

  • Speaker #1

    C'est dur, surtout depuis le Covid. Moi, je regarde les interviews d'infirmières, d'aides-soignantes et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'était compliqué le Covid.

  • Speaker #1

    Et en plus de ça, ma mère, elle, elle aide à la personne. Donc, elle va aider les personnes âgées. directement à domicile, c'est catastrophique. En fait, psychologiquement, c'est hyper dégradant, que ce soit pour la personne âgée que pour les dentes. Parce que des fois, tu arrives dans des situations où tu es face à des personnes qui... qui sont soit malveillantes.

  • Speaker #0

    Ah oui, t'en as beaucoup.

  • Speaker #1

    Surtout quand t'es une femme. T'as beaucoup de personnes malveillantes parce qu'elles se disent de toute façon, je vais partout mourir. Et aussi, des fois, t'es face à des personnes âgées qui sont complètement abandonnées de la société.

  • Speaker #0

    Par leur famille, ouais.

  • Speaker #1

    C'est hyper... Moi, je pourrais pleurer pour ça.

  • Speaker #0

    Après, il faut savoir mettre une barrière. Après, c'est facile à dire. Mais je pense que plus tu fais ce métier-là, plus il faut te protéger, en fait. Parce que sinon, on arrive facilement à te bouffer. Ou soit, les problèmes des gens viennent chez toi. Et à partir de ce moment-là... C'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ah bah ça c'est sûr. Que ce soit dans le cadre médical, que dans n'importe quel cadre, parce que ça, que ce soit du coup dans ton business perso, ou même dans une entreprise en tant que salarié, à partir du moment que les... problèmes de l'entreprise, rentrer à la maison, t'es dans la merde.

  • Speaker #0

    Ça, c'est sûr. Ça peut te détruire un foyer ou même les liens avec certaines personnes.

  • Speaker #1

    Même soi-même. Même soi-même, ça, c'est sûr à 100%. On voit des personnes qui sont... dans ce cas-là.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment prioriser sa santé mentale quand tu rentres dans ce genre de métier.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que le podcast existe ! Du coup, tu as commencé en 2019 à faire les sourcils et la bouche. Trois ans après, tu t'es dit, vas-y, je vais sécuriser. Deux ans après, tu vas sécuriser ton avenir. Et tu fais quand même encore infirmière.

  • Speaker #0

    Et à côté, je fais le maquillage toujours à... côté. C'est vraiment quelque chose que je ne veux pas arrêter parce que c'est, comment dire,

  • Speaker #1

    un petit plaisir, un petit passe-temps.

  • Speaker #0

    Ouais, enfin moi je vois plus ça comme une passion, tu vois, parce que j'aime vraiment sublimer le regard des gens et même, enfin, puis je me dis aussi c'est un peu une sorte de thérapie pour les femmes qui viennent parce que ça dure quand même entre 2h30, 3h, donc on a le temps vraiment de papoter et tout, etc. Et même elles, je pense que ça leur fait du elles ont des sourcils tout neufs et puis à la fin elles sont contentes parce qu'on a bien discuté et puis parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde mais surtout que je trouve en plus de ça les sourcils c'est le truc du visage oui s'il

  • Speaker #1

    y avait un seul truc que je pourrais choisir sur mon visage c'est il faut toujours que les sourcils soient bien faits si les sourcils sont mal faits C'est automatiquement pas de pire usage. Mais bon. Des fois, je m'imagine comme ça sans sourcils. Je suis en mode, oulala, oulala. Je serais tellement pas belle. Je le ferais directement, mais j'ai beaucoup peur au niveau de faire... Parce que là, on ne voit pas, je suis maquillée, mais je n'ai pas de sourcils. Ah ouais ?

  • Speaker #0

    On ne dirait pas ?

  • Speaker #1

    Ma mère, elle, elle a trois poils. Au niveau des sourcils, elle a vraiment trois poils. Tu vois, c'est hyper fin. Et du coup, moi, je me dis, si je fais du maquillage permanent, j'ai trop peur de ressembler... aux personnes qui font du... Tu vois l'image ? L'image des personnes qui ont juste une barrette de chien pour la place des sourcils. J'ai tellement peur de faire ça.

  • Speaker #0

    Après, chacune a sa technique. Moi, ça s'appelle le powder brow. Donc ça reste vraiment ultra naturel, ce que je fais. On va dire que le pigment s'estompe au fil du temps. Je ne vais pas faire un truc ultra foncé. Je commence toujours sur une base ultra claire. Et si après, la cliente elle veut accentuer en fait l'effet maquillé, à ce moment là on le fait à la deuxième ou troisième séance. Mais je commence toujours par quelque chose de très léger pour que ça cicatrise bien et que au final, que ça fasse naturel quoi avec le visage.

  • Speaker #1

    Et avec le temps ça ne vie pas ?

  • Speaker #0

    Non tout dépend des pigments que tu prends. Ok. Parce que tu as des praticiennes qui vont prendre des pigments qui sont peu chers. ou qui vont commander je ne sais où, donc le pigment va virer au vert, violet ou rose. Moi quand même pour 10 à 15 ml, ta bouteille de pigment tu la payes au moins 50 euros. Donc quand tu veux de la qualité. Des fois c'est même plus cher.

  • Speaker #1

    Après de toute manière c'est permanent, il y a ce milieu du visage donc je suis en mode prenez mon argent. Si c'est pour que je sois belle,

  • Speaker #0

    prenez mon argent. Ouais non après il faut vraiment choisir sa praticienne.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tu te bases sur des photos, souvent sur un site internet ou sur Instagram.

  • Speaker #1

    Et tu ne sais pas si ça vient vraiment de la personne ou pas. Voilà. C'est vraiment galère. Et toi, du coup, tu avais déjà ta clientèle à Paris. Oui. Et maintenant, tu as déménagé à Thionville.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout le même secteur.

  • Speaker #0

    Du tout.

  • Speaker #1

    Là, c'est hyper compliqué, parce que je sais que ma sœur, elle est prothésiste ongulaire. Et elle, elle est à Reims. Oui. Elle ne peut pas déménager, parce que toute sa clientèle est au niveau de ce secteur-là. C'est hyper compliqué.

  • Speaker #0

    Bah c'est dur de se refaire un... carnet d'adresse là je reprends petit à petit j'ai de la chance de tourner dans les hôpitaux ou dans les ehpad ah bah oui et de me dire que je côtoie à 90% du temps des femmes donc je leur en parle je leur donne ma carte de visite et tout etc donc ouais mais si j'avais fait un autre métier ou ou... en fait j'aurais trouvé... personne quoi parce que je suis pas du tout quelqu'un qui va se vendre et qui sait se vendre surtout.

  • Speaker #1

    Bah oui surtout du coup toi ta clientèle t'as pas besoin de la chercher elle vient automatiquement à toi ou sinon elle est dans ton quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc c'est ça qui est bien. Ouais.

  • Speaker #1

    T'as pas besoin de trop de délicates.

  • Speaker #0

    Ouais mais j'ai de la chance là dessus. Franchement.

  • Speaker #1

    Et du coup t'es à Thurnville depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait trois ans.

  • Speaker #1

    Ok donc depuis tes études.

  • Speaker #0

    Depuis le début des études ouais.

  • Speaker #1

    Ok. T'as décidé d'aller au Luxembourg ?

  • Speaker #0

    Ouais. Il faut. Mais franchement, de toi, moi, je ne connaissais pas du tout cette région avant d'arriver. Ah oui ? Ah oui, non, mais je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Ferré. Moi, dommage, je ne viens pas de Thionville, je viens de Nancy-Épinal, donc c'est un peu plus en bas. C'est ça. Et on m'a toujours dit soit tu vas au Luxembourg, soit tu vas en Suisse. Pour avoir un bon salaire, quand t'es jeune, pars. Et du coup, la Suisse, c'est beaucoup trop loin. Et en plus de ça, c'est pas assez accessible,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, ça reste quand même fermé. Parce qu'il y a trop de Français. Tout le monde est parti là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de racisme contre les Français. Beaucoup. Alors qu'au Luxembourg, je trouve qu'il y a une ambiance un petit peu bizarre de... Si tu travailles pas au Luxembourg, on te voit bizarre en mode... L'opportunité est juste à côté de toi,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu y vas pas ?

  • Speaker #0

    Ouais, souvent, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Et quand tu y vas, on te regarde en mode... T'as un meilleur salaire que moi... Un peu l'aspect de... Pourquoi tu y vas ? Pourquoi tu renie ? Genre, tu habites en France, mais tu vas travailler autre part.

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est la mentalité française. Malheureusement. Je pense qu'il y a beaucoup de gens en France qui ont du mal avec l'évolution. Et, en fait, t'en as beaucoup, en fait, ils sont... C'est malheureux à dire, mais ils sont aigris. Et en fait, ils sont sur un poste toute une vie. Ils ne vont pas chercher à évoluer ou peut-être à voir autre part dans un autre pays. Moi,

  • Speaker #1

    je ne comprends pas les gens.

  • Speaker #0

    Pour un meilleur, en fait. Pour un plus. Moi non plus, je ne les comprends pas.

  • Speaker #1

    Moi, je suis l'homme. Comment tu fais dans ta vie ? Tu te réveilles le matin. Tu te dis, OK, je vais travailler. Je vais rentrer et je vais faire ça tous les jours de la semaine. Et je vais faire ça... toutes les semaines du mois et tous les mois de l'année, pendant des années et des années. C'est hyper compliqué. Il y a vraiment zéro évolution et zéro évolution de compétences. Tu n'utilises pas ton cerveau.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je trouve ça triste. Après, il faut de tout dans la vie.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il faut qu'il y ait des personnes comme ça pour faire tourner la société normalement. C'est malheureux, mais il y a des personnes qui veulent être comme ça et qui sont très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça leur va en fait. Ça me va pour eux. Mais moi, ça ne me va pas. Non.

  • Speaker #1

    T'as déjà pensé à aller dans ton école ?

  • Speaker #0

    Mon ancienne école, le lycée ? Oui. Oui, oui, plusieurs fois, ouais.

  • Speaker #1

    Faut y retourner ?

  • Speaker #0

    Non, du tout.

  • Speaker #1

    Faut y retourner.

  • Speaker #0

    Je pense pas que les professeurs soient encore là, tu vois, donc...

  • Speaker #1

    Tu penses qu'ils diraient quoi de toi, maintenant ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'il ne pensait pas du tout. Aujourd'hui, maintenant, quand même, tu es infirmière au Luxembourg. Tu es maquilleuse permanente. Donc, c'est une belle évolution. En plus de ça, tu viens quand même d'un quartier.

  • Speaker #0

    Oui. Non, mais je te dis, il n'y a vraiment personne qui...

  • Speaker #1

    Est fière de toi, j'espère.

  • Speaker #0

    Sincèrement, oui. Oui, oui. Parce que je pense que j'ai fermé beaucoup de bouches. au fil du temps.

  • Speaker #1

    Mais je pense que quand t'es une femme d'un quartier, ta seule motivation pour réussir, déjà, c'est de fermer leur bouche. Et ensuite, après, tu trouves la motivation d'avoir la fierté de toi-même, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Après, t'es...

  • Speaker #1

    Parce que je viens d'un quartier aussi. Je viens d'un petit quartier à côté de Nancy, où du coup, quand tu dis que tu viens de là, c'est pas des très bonnes écoles, les profs, ils sont bons. Ils sont pas oufs et tout. Et en plus de ça, j'étais au niveau du lycée, j'ai fait STMJ aussi. On ne pensait pas grand-chose de moi, de positif. Et maintenant, juste que je me dise, ok, j'ai un podcast, même si... Je ne suis pas infirmière au Luxembourg.

  • Speaker #0

    Je le sais déjà.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, le peu de choses que j'ai réussi à faire, j'ai quand même fait des études supérieures, j'ai déménagé dans plusieurs villes. J'ai maintenant mon podcast sur l'entrepreneuriat au féminin. Donc, je suis quand même assez fière de moi. J'espère que je vais évoluer.

  • Speaker #0

    Et t'es jeune ! Le faire jeune, moi ça c'est un truc à ton âge que j'aurais jamais fait. Ah ouais ? Parce que j'étais trop, je pense, peut-être bridée, où j'avais peur de beaucoup de choses, et j'avais surtout peur des on-dit des gens, et même du regard des gens. Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance, en fait. Et je me dis en fait, si j'avais commencé bien avant et que je n'avais pas écouté les on-dit, mais ça se trouve, je ne sais pas, peut-être que je serais en train de faire... les sourcils de Rihanna ou Ciara ou un truc comme ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Mais tu sais que je pense exactement la même chose que toi, puisque j'ai commencé YouTube à 13 ans. Et je l'ai arrêté, on dit, à cause du regard des gens. Et de mes 13 ans, du coup, jusqu'à mes 23 ans... ans, j'arrêtais pas d'avoir cette idée dans la tête de « purée, tu serais où là si t'avais pas arrêté ? »

  • Speaker #0

    Regarde l'éna situation.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je crois que j'avais commencé à peu près dans la même période que Maya Dorago. Donc je suis là en fait « je suis passée à souhaiter de peut-être quelque chose en fait. » Et autre du fait que peut-être je suis passée à côté de quelque chose, je me dis « mais en fait j'aurais... » À ce niveau, à ce niveau de compétence, à ce niveau de qualité de podcast, où même je ne serais pas... Il y aurait plein de choses qui seraient totalement différentes. J'ai beaucoup regretté, mais le principal, je pense que c'est d'actionner. C'est ça. Et de... Ok, bon, je pensais ça, je vivais de cette manière-là, je n'avais pas confiance avant. Le principal, maintenant, c'est que c'est plus...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est que tu te relèves et puis tu fais le taf, en fait. Le principal, c'est de... Et tu y vas. Ouais.

  • Speaker #1

    De y aller, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et au niveau de tout ton parcours...

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    J'imagine que ça a bougé au niveau de ton entourage, de la famille, tes amis, etc.

  • Speaker #0

    Oui, surtout les amis.

  • Speaker #1

    Tu avais beaucoup d'amis avant ?

  • Speaker #0

    J'étais très, très entourée. Je sortais beaucoup.

  • Speaker #1

    De quel âge à quel âge environ ?

  • Speaker #0

    On va dire de mes 18 jusqu'à mes... Jusqu'à ce que je quitte Paris, en fait. Jusqu'à mes... Jusqu'à 2021.

  • Speaker #1

    OK, donc c'est depuis très peu que...

  • Speaker #0

    33. Ouais, mes 33 ans, j'étais très entourée, je sortais beaucoup et j'étais toujours à droite, à gauche, en train de faire des trucs et tout. Et en fait, au moment où j'ai lancé la bouteille à la mer en disant que je quittais la région, que je faisais des études, et qu'en plus de ça, mon entreprise, sur le côté, ça a commencé à marcher un petit peu. Il y a beaucoup de gens qui se sont...

  • Speaker #1

    En fait, quand t'as commencé à évoluer, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Quand t'as arrêté de stagner et tu t'es sortie...

  • Speaker #0

    C'est ça, je pense que j'étais la copine un peu... Tu sais, j'étais un peu perdue. Je faisais des boulots à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Ça rassurait, je pense, ton entourage.

  • Speaker #0

    Elle sait pas ce qu'elle veut, donc vas-y, tranquille.

  • Speaker #1

    Je pense que ça, c'est triste de se dire que ça me rassure que tu sois dans la merde.

  • Speaker #0

    Ah mais t'en as beaucoup qui sont comme ça, mais je sais même pas s'ils le pensent consciemment, tu vois. Mais ça les rassure de se dire qu'il y a quelqu'un qui est un petit peu plus bac. Et à partir du moment où toi, tu veux évoluer et que tu fais les choses pour, et qu'en plus ça marche, ça dérange.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une situation en particulier que tu pourrais nous raconter ? Où là, tu as vu que c'était... Genre flagrant. Mais c'est du foutage de gueule, quoi. Encouragez-moi au lieu de vouloir me rabaisser, au lieu d'agir comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, j'en ai une.

  • Speaker #1

    Moment story time.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Pour le moment, si j'avais ma... Si j'avais ma pote Gina qui était là, elle aurait pu raconter le truc et tout avec moi. Et en fait, j'annonçais que je partais faire mes études dans une autre région. Et on s'était donné... Oh ! On s'était donné rendez-vous à Bercy Village avec mes copines de l'époque. On était 8 ou 9 autour d'une table.

  • Speaker #1

    Vous étiez vraiment quand même bien entourées.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il y avait ma pote Gina qui était vraiment à l'autre bout. Et là, je leur dis « Ouais les filles, j'ai un truc à vous dire et tout. » Tout le monde me regarde et tout. « Je pars. » C'est pour faire mes deux études d'enfants en fait. Et en fait, t'en as, y'a pas eu de sourire, y'a rien eu sur leur visage, mais vraiment aucune émotion. Et ma pote Gina, qui était à l'autre bout, elle était trop contente, elle a sauté dans tous les sens, limite elle était en train de pleurer, c'est trop bien meuf, je suis grave contente. pour toi et tout. Et toutes les autres, il n'y a eu aucune félicitation. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit, ces personnes-là, il faut que ça parte. Après, le tri, c'est... fait avec d'autres histoires et tout derrière. Mais cette première histoire-là, ça m'a ouvert les yeux, en fait.

  • Speaker #1

    Là, en fait, c'est vraiment que ça t'a montré. C'est pas genre... C'est pas des on-dit ou... Ouais, je pense que... Non, là, c'était...

  • Speaker #0

    Non, là, c'était flagrant, là. Il y a personne qui m'a fait un sourire, qui était... Oh, félicitations, je suis grave contente pour toi. Rien.

  • Speaker #1

    En plus, j'imagine que t'étais contente de leur annoncer ça. Bah oui,

  • Speaker #0

    parce que c'était mes amis, en fait. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ah, ça fait mal, les histoires comme ça. Ouais, ouais. Tu penses que c'est une pote, mais finalement...

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Si demain, il t'arrive quelque chose de bien, elle sera jamais contente pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais par contre, quand t'as des trucs de merde, elle est là en train d'entendre...

  • Speaker #0

    Bah oui, ça les nourrit, en fait. Et ils sont contents.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de vices. Entre les femmes, des fois, il y a du fait. Beaucoup, beaucoup. On est déjà discriminées juste parce qu'on est des femmes. S'il vous plaît, arrêtez de vouloir nous mettre des bâtons dans les roues entre nous.

  • Speaker #0

    Oui, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    On est dans la même équipe. Ça ne sert à rien de se rabaisser les unes et les autres.

  • Speaker #0

    Mais malheureusement, je pense que ça n'évoluera pas plus que ça.

  • Speaker #1

    Et maintenant avec le temps ? Honnêtement,

  • Speaker #0

    je ne regrette rien. Je ne regrette rien. Honnêtement, de toi à moi, je ne regrette pas d'avoir perdu ces personnes-là. Parce qu'il y avait déjà quand même des petits sins avant-coureurs, avant que tout ça ne s'enclenche. Franchement, je me suis sentie... C'est méchant à dire, mais je me suis sentie libérée de ne plus être en contact avec ces personnes-là.

  • Speaker #1

    Mais au moins, quand tu te sens libérée d'une situation, tu te dis en fait, là, j'étais pas dans une bonne situation. À partir du moment où tu te sens libérée, tu te dis j'ai fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement,

  • Speaker #1

    c'est juste grâce à ce sentiment, t'es sûre de la situation, t'es sûre de ta décision. C'est ça.

  • Speaker #0

    Doute pas. Mais le seul truc que je regrette, c'est de pas avoir pris cette décision plus tôt. Parce que je suis restée, parce que je l'ai considérée comme mes sœurs, de vraies amies qui connaissent toute ma vie, je connais leur vie, etc. Mais je regrette vraiment de ne pas avoir pris cette décision plus tôt.

  • Speaker #1

    Après, je pense que tu n'en avais pas la capacité.

  • Speaker #0

    Oui, soit je ne le voyais pas, ou... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu penses que ton entourage fait que tu aurais avancé beaucoup plus vite et beaucoup plus loin si elles n'étaient pas là ? Tu t'imagines comment si elles n'étaient pas là ?

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que j'aurais avancé beaucoup plus vite. Tu aurais fait tes études ? L'entourage que j'ai aujourd'hui, ce sont les mêmes personnes que je connais depuis que j'ai... Il y en a que je connais depuis la maternelle, tu vois. Et ensuite, il y en a que je connais depuis 18 ans. Et en fait, si j'avais retiré ce petit noyau de personnes, bien avant, je pense que j'aurais évolué beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Mais du coup, là, je suis en train de me poser la question de est-ce que je suis là où je suis parce que je suis tout l'inverse de toi ? Moi, toutes les copines de collège, de primaire, moi je les ai vite dégagées. Moi, en fait, le fait, c'est que dès qu'on me fait un petit truc, dès qu'il y a un petit signe de vie, je suis en mode, allez, tu files sur le bas côté et je te fais plus de ma vie. Et ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai pas de copine. Demain, je veux sortir, je sors toute seule.

  • Speaker #0

    Ouais, mais moi, je trouve que c'est mieux. Franchement, je trouve que c'est mieux pour toi.

  • Speaker #1

    C'est mieux pour l'aspect professionnel, etc. Mais par exemple, demain... t'es pas bien ou je ne sais quoi, il n'y a personne. Il ne peut prendre que sur toi, en fait. Demain, il m'arrive quelque chose, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller fêter mon anniversaire dans un autre pays, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller au restaurant avec des copines, mes copines, c'est moi.

  • Speaker #0

    C'est triste.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas me prendre en mode pitié, mais je suis très bien. C'est un choix de vivre comme ça. C'est un choix parce qu'en soi, je suis très sociable, donc je pourrais me faire 50 000 copines, mais je ne peux pas dire... Je ne sais pas si tu vois de « Demain, j'ai envie de fêter mon anniversaire. Je vais fêter mon anniversaire avec mes copines. » Il y a les copines et il y a les copines. Et moi, je n'ai pas les copines. Je n'ai que les copines. Il y a des petits liens.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les petits noyaux durs autour de toi. Mais je pense que ça peut toujours se construire.

  • Speaker #1

    Parce que c'est mon caractère aussi. Comment ? Je pense que c'est mon caractère aussi.

  • Speaker #0

    Oh, peut-être pas, mais il y a aussi les gens que tu vas rencontrer, en fait, sur tes podcasts ou même dans le milieu du travail et tout. Ça peut devenir de très bonnes amies.

  • Speaker #1

    Ça, je trouve que ce n'est pas vraiment des copines. Oui. Je pense que c'est juste des copines qui... On va s'entraider, etc. Ça va être vraiment des copines hyper cool. Mais par exemple, demain, si je les invite à mon anniversaire, elles ne viendront pas. Parce que les relations, elles ne sont pas créées depuis des années et des années.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, je pense que c'est votre génération qui est comme ça. Ah ouais ? Oui, je pense. Parce que moi, je vois à mon âge, les amis que j'ai, comme je te disais, ce sont des gens que je connais depuis très très longtemps. Aujourd'hui, à 36 ans, en ayant fait trois ans d'études, niveau lien social avec les gens, j'ai vraiment eu du mal. Il y a beaucoup d'hypocrisie, il y a beaucoup de gens qui parlent dans ton dos, qui vont te faire de sales coups. C'est très compliqué de tisser des liens avec des gens aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est un fait. Et moi, je suis reconnaissante, honnêtement, d'avoir un entourage qui est ultra solide. Parce que j'aurais été toute seule, en vrai. Je pense.

  • Speaker #1

    Mais tu l'aurais fait quand même, de faire tes études, de faire ton entreprise, etc. Oui.

  • Speaker #0

    Toute seule, je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Parce que j'étais quelqu'un de très introvertie, timide, et manque de confiance. Vraiment, manque de confiance, plus, plus, plus. Tu me faisais une critique, je le prenais au pied de la lettre. Et en fait, la personne avait raison. Ah.

  • Speaker #1

    Et t'as fait comment, petit à petit, de gérer le fait, en fait, le regard des autres, c'est le regard des autres. Genre, les critiques, c'est leur critique à eux. Je suis pas obligée de les écouter, obligée de les entendre, obligée surtout de faire comme eux, ils veulent.

  • Speaker #0

    Ouais, bah là, c'est plus du travail personnel. J'ai lu beaucoup de choses, j'ai regardé beaucoup de vidéos sur ça. Et ce qui m'a vraiment, vraiment aidée à prendre confiance en moi, c'est quand j'ai... commencé le handball à 17 ou 18 ans et j'ai eu un coach extrêmement bon il était dur mais vraiment bien et grâce à lui en fait niveau prise de confiance c'était le top du top en fait et après c'est petit à petit avec les lectures avec moi c'est ça plus cher un travail sur toi en fait tu

  • Speaker #1

    as des livres tu as des vidéos à conseiller des personnes à conseiller en fait c'est beaucoup sur Instagram que je regardais les trucs.

  • Speaker #0

    Donc, tu vois, c'est des trucs... ouais donc perso c'est trop important ouais donc mais déjà rien que le livre soit c'est les cinq accords de toltec à 5 encore toltec les blessures de l'âme donc cela je les ai lu tu vois donc c'est top est allu les basiques les livres de def perso ben ouais t'en penses quoi du coup Moi, franchement, j'ai aimé.

  • Speaker #1

    Concrètement ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai aimé. Après, il y a certaines choses avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord, parce qu'on a tous notre perception des choses. Mais oui, je pense que quand quelqu'un est vraiment perdu ou qu'il a envie d'évoluer sur certains points de son état d'esprit ou sur sa mentalité,

  • Speaker #1

    c'est les bases à aller.

  • Speaker #0

    Je trouve aussi parce que quand j'ai commencé à m'intéresser aux devs perso et surtout à commencer à me dire ok bon bah j'ai envie d'évoluer, j'ai commencé le dev perso avec du coup les 4 records Toltec, les 5 blessures de l'âme, j'ai commencé à m'intéresser à plein de petits livres que tout le monde parle sur les réseaux sociaux. Je trouve que c'est beaucoup théorique et c'est beaucoup de blabla, c'est beaucoup de... On dit, on redit, on redit, on redit.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tous les livres se ressemblent un peu aujourd'hui, on va dire.

  • Speaker #0

    Beaucoup trop. Beaucoup trop. On dirait que c'est Chad GPT qui a tout. C'est horrible. Mais le pire, c'est que j'ai dépensé beaucoup d'argent dans tous ces livres. Oui. Vraiment. Et quand maintenant je les relis tous, est-ce qu'il y en a un qui m'a vraiment aidée ? Il n'y en a pas tant que ça. Il n'y en a qu'un seul. C'est Écoute ton corps de Lise Bourbeau.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est le... Merci. Eh ben non, je ne l'ai pas. Je pensais que je l'avais évoquée, parce que je commence à le relire, puisqu'il m'a beaucoup aidée à prendre confiance en moi, mais surtout, à enlever les idées, à enlever les pensées limitantes que j'avais, qui ne me concernent pas. En fait, ce ne sont pas des pensées limitantes qui viennent de moi, ce sont des pensées limitantes qui viennent de ma famille, du comportement de mon père, du comportement de ma mère, de mon entourage, tout ce qui ne vient pas. pas de moi, ça m'a vraiment permis de faire le lien entre eux. Est-ce que c'est vraiment moi ou est-ce que c'est ce qu'on m'a transmis ? Et c'est pépite parce que des fois, je suis en mode... En fait, des fois, je m'énervais pour rien. Et je m'énervais pas parce que ça me tenait à cœur. C'est parce que des fois, ça tenait juste à cœur à ma mère. Tout bête. Manger en famille, chaque soir. Moi, je m'en fous. Mais par contre, ça tenait beaucoup à cœur à ma mère. Et du coup, je m'énervais pour ça. Je voulais toujours, avec mon chéri, je veux toujours manger avec lui. C'est pas lui qui mange de son côté et moi, je mange de mon côté. On est obligés. obligé de manger au même moment. Même si t'as pas faim ou quoi, si on mange toujours au même moment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais ça vient pas de moi. Parce que moi, finalement, si j'ai pas faim, j'ai pas faim. Ou terminer son assiette. Des fois, je suis en mode je rembille mon assiette de ouf. Et je suis obligée de la terminer. Parce que ma mère, elle m'a toujours dit de terminer mon assiette.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas gâcher.

  • Speaker #0

    Mais finalement, en soi, que ça termine dans mon gosier ou ça termine à la poubelle, ça va finir au même endroit. Mais c'est juste que ça va... Je ne respecte pas mon corps en faisant ça. Il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut retrouver dans des livres de devs perso qui nous permettent de faire le lien entre ce qui est vraiment nous et ce qui n'est pas nous. Et ça aide beaucoup au niveau de la confiance en soi, etc.

  • Speaker #1

    Non, clairement. beaucoup

  • Speaker #0

    T'as une petite autre histoire, une petite brillante mésaventure en lien avec ton entreprise actuelle ?

  • Speaker #1

    Oui, j'en ai une autre avec le même groupe de copines. Cette fois, on était moins, on était 4 ou 5. Et en fait,

  • Speaker #0

    on est partis...

  • Speaker #1

    En fait, sur le week-end, c'était prévu qu'on soit un petit peu plus et au final, on s'est retrouvés à 4 ou 5. Et en fait, on est partis en Normandie chez une de ces filles-là. Donc, on a passé trois jours là-bas, trois ou quatre jours. Et en fait, un soir, on est là en train de prendre l'apéro, ce qui est le plus banal. Et j'avais une autre copine qui avait ouvert son entreprise dans tout ce qui est développement personnel, soins holistiques, enfin, tu vois, des trucs comme ça. et tout le monde savait que moi aussi, j'avais une entreprise à côté. Et ce soir-là, t'en as une qui sort. Ah bah, vas-y. Venez, on fait un maximum de pubs sur nos réseaux sociaux pour... On va l'appeler Sarah. Pour Sarah. Allez, prenez vos téléphones, on le fait et tout. Et il y avait encore cette copine Gina qui était là, qui a vu. Et qui a entendu et puis elle m'a regardée comme ça en mode mais elle est sérieuse. Et le soir après elle me dit mais attends mais elle a pas parlé de toi et tout. Tout le monde a fait de la pime pour Sarah mais personne pour toi. Je lui ai dit écoute meuf au bout d'un moment faut pas forcer.

  • Speaker #0

    Je vous imagine là c'est le sang.

  • Speaker #1

    Ouais c'est ma gossure.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. D'un grill.

  • Speaker #1

    Non ouais, ce genre de truc là. Et honnêtement ça, ça m'a vraiment vraiment blessée.

  • Speaker #0

    Surtout que t'avais ton entreprise, en fait les situations, elles étaient vraiment identiques. Ouais. Donc y'avait pas d'excuses valables. Ouais. De oui mais elle, oui mais elle.

  • Speaker #1

    Non non non, c'est euh... Ben non, on fait de la pub pour elle, en sachant que moi aussi j'ai mon truc, mais personne ne m'a calculé ce soir-là. Ah. Ouais.

  • Speaker #0

    Faut lui faire de la pub. On va commencer à... Ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Non, mais franchement, c'est une situation qui m'a vraiment chagrinée sur le coup.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais maintenant, avec le recul... Maintenant, tu réussis du coup à faire... Généralement, quand t'es une femme, au fur et à mesure du temps, avec l'expérience, tu réussis directement à voir la personne et te dire... Là, je la sens pas. Elle, c'est pas une bonne personne.

  • Speaker #1

    Ah, clairement, j'ai une intuition de fou. J'ai un sixième sens.

  • Speaker #0

    Mais maintenant, ça y est, avec tout ce qui s'est passé, c'est encore plus ancré chez toi ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Une personne, je pense qu'elle va me dire « Bonjour, ça va ? » Je vais savoir si je vais avoir une discussion longue avec elle ou pas. Honnêtement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça moi j'arrive pas trop à le faire encore.

  • Speaker #1

    Ouais parce que t'es jeune, ça va venir avec le temps.

  • Speaker #0

    Par contre j'essaie ça, j'arrive à le faire, mais pas pour moi. Oui pour les autres. Pour les autres. Il m'est arrivé plusieurs histoires comme ça avec les potes de mon père. genre je rencontre un pote à mon père je lui dis papa lui je le sens pas et le pire c'est que tu vois moi je suis un peu la fifia au papa et du coup il m'écoute mais c'est quand même un homme en plus de ça c'est un homme arabe donc il a de la fierté donc il va m'écouter mais sans trop m'écouter il va attendre d'être dans la mienne pour me dire j'aurais dû écouter ma fille qui est beaucoup plus jeune que moi ouais non mais ouais Et du coup, après, il vient avec le temps. Il me dit, ouais, lui, nanana, et tout, il me raconte. Je suis en mode...

  • Speaker #1

    T'avais raison.

  • Speaker #0

    Je suis la meilleure. Je le savais, en fait. Pourquoi tu ne m'écoutes pas ? Et ça arrive tout le temps, mais que avec les potes de mon père. Mais avec mes potes ou autres situations...

  • Speaker #1

    Ouais, t'arrives pas encore à le sentir, quoi.

  • Speaker #0

    Et peut-être avec le temps.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que ça se travaille avec le temps. Parce que moi, au début, c'était la même chose. Avec les gens autour de moi, c'était... Ouais, elle, je la sens pas, ou lui, je le sens pas. On me disait souvent que j'étais jalouse, mais au final quand les gens se retrouvaient dans le caca, ah bah t'avais raison. Et pour moi j'avais beaucoup de mal, la preuve. J'ai eu un entourage bancal, des copines bancales pendant je sais pas combien d'années.

  • Speaker #0

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #1

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #0

    Et tu réussis maintenant à définir comment tu fais pour avoir ce... Tu arrives à dire quand tu la sens pas, quand tu la sens pas. Est-ce qu'il y a quelque chose chez toi qui change ? Par exemple, je sais que moi... quand je sais que la personne, je vais bien l'aimer, j'ai des frissons. Genre, tout bête, j'ai des frissons. Est-ce que t'arrives à le faire ressentir comme ça ? T'as le cœur qui palpite.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est mon corps qui parle. Soit je vais avoir mal au ventre, des trucs tout cons, ou soit même la personne, elle va me parler, je vais avoir une espèce de, tu sais, une aura autour de ma tête et en fait, ça va me déranger.

  • Speaker #0

    Ouais, tu vas être dérangée.

  • Speaker #1

    Donc, ouais, voilà. Il y aura toujours un petit truc qui fera que la personne je la sens pas pas mon corps il va parler directement tu vas voir des personnes qui font du magnétisme qui travaillent dans l'énergie etc j'en ai vu à une époque mais maintenant là non je du tout parce que moi je m'intéresse à ça depuis des années et c'est vrai que niveau tout ce qui est soin énergétique j'arrive à me le faire moi même après c'est vrai qu'il faudrait que je trouve quelqu'un Après, je suis plus de... Je viens d'arriver dans la région.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'as pas tes... Mes repères. Tes repères. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à faire ça toute seule, du coup ? À faire tes soins énergétiques toute seule ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, généralement, soit je le fais au pendule. et après c'est une fille Isabelle Serre qui a sorti tout un tout un fascicule avec des explications pour faire son propre soin énergétique donc généralement je prends vraiment le temps de le faire et

  • Speaker #0

    après je suis KO et ça repart de plus belle je ne connaissais pas du tout ça tu peux le faire toi même en plus j'ai un pendule à la maison je ne fais jamais de soin énergétique à tout de suite. de seul ouais mais je le fais aux autres de temps en temps je suis encore très je vais pas entendre parler de ça ouais mais c'est ça dans un autre côté de ma tête s'il vous plaît ne m'en parlez pas je suis vraiment loin de ça parce que j'ai peur tout simplement j'ai peur je n'ai en fait je suis sceptique ouais pour moi même tu voyais des personnes qui sont sont très sceptiques sur sur tout ce qui est énergie, tout ce qui est fantômes, etc. malgré le fait qu'il leur ait passé des situations particulières. Ils ont déjà vu leur grand-mère au bord du lit. Des petites histoires comme ça. Il leur est déjà arrivé des histoires comme ça, mais par contre, ils n'y croivent pas. Moi, c'est la même chose, mais avec moi. Il s'est déjà passé des choses bizarres où j'ai réussi à guérir quelqu'un. Mais par contre, je n'y crois pas. C'est des histoires comme ça. Après, petit à petit, l'oiseau fait son nid. Je pense que ce sera la citation du podcast.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense aussi. De toute manière, le temps a fait bien les choses.

  • Speaker #1

    C'est ça. Quoi qu'il arrive. En vrai, oui.

  • Speaker #0

    Que ce soit au niveau de l'entourage, que ce soit au niveau d'augmenter en compétences, de tout.

  • Speaker #1

    Clairement, il faut laisser le temps au temps. Il ne faut pas se dire parce que je n'y arrive pas aujourd'hui, je n'y arriverai pas demain. C'est une belle phrase.

  • Speaker #0

    Tu te la dis tout le temps ? Quand tu doutes un peu de toi ?

  • Speaker #1

    Je me la suis dite pendant trois ans, pendant mes études.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui t'a aidé à tenir le coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, honnêtement. Et puis j'avais des personnes autour de moi dans ma promo quand même. On était un petit groupe. Et ils m'ont vraiment, vraiment boostée. Parce que moi, je suis quelqu'un, je ne suis pas du tout scolaire. Donc ça veut dire que... que j'ai eu énormément de rattrapage et même je pense que certains de mes formateurs ellipsis ils se sont dit mais sera jamais infirmière cette meuf mais il ya personne qui croit mais voilà mais au final je suis je suis en place, j'ai mes connaissances, mais moi, dès que tu me mets devant une feuille pour réciter du par cœur, en fait, ça ne fonctionne pas avec moi.

  • Speaker #0

    T'as besoin de comprendre que de réciter par cœur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Après, c'est une façon d'apprendre. Malheureusement, tu fais pas partie du coup de la nouvelle génération. Ouais, non. Mais la nouvelle génération, maintenant, je pense qu'ils ont compris que chacun a sa façon d'apprendre. Ouais. C'est pas parce que celui de la gauche, il travaille de manière à apprendre tout par cœur, que tout. toi, tu vas travailler de cette manière-là. Il y a différentes manières d'apprendre les choses.

  • Speaker #1

    Moi, c'était l'époque du par cœur, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais. Même encore ma génération à moi.

  • Speaker #1

    Oui, t'en as beaucoup qui le font.

  • Speaker #0

    Durant toutes mes études, on n'arrêtait pas de me dire, bon, mais c'est par cœur. Alors que moi, la façon pour que j'apprenne et que j'assimile, c'est qu'il faut que je le lise plusieurs fois et que je le mime.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ou que je me mets devant un tableau. Il y a un truc, c'est que je me mets devant un tableau, tu me dis, ouais, explique-moi ça. te l'explique. Mais par contre, de te l'expliquer à haute voix ou de devoir le faire sur une feuille, vraiment, tu me donnes la même équation sur une feuille et sur le tableau. Sur le tableau, je vais réussir, mais sur une feuille, non.

  • Speaker #1

    Sur une feuille, tu n'y arrives pas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je n'ai pas fait Bacchus. Ah !

  • Speaker #1

    C'est trop dur, ça.

  • Speaker #0

    C'est trop compliqué. Je ne connais pas mes tables encore.

  • Speaker #1

    Ah non, les maths...

  • Speaker #0

    C'est notre histoire, on n'est pas comptable.

  • Speaker #1

    Ah non, du tout.

  • Speaker #0

    On essaye juste de réussir, d'entreprendre un projet qui nous tient à cœur. Oui. C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup, moi je trouve. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    On sous-estime beaucoup. Oui. En tout cas, moi je sous-estime beaucoup. quoi est-ce que je fais ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas. Franchement, il ne faut pas. Je me dis, tu pars toujours de rien et avec ce rien, tu peux faire de très grandes choses. En fait, chaque graine que tu vas planter, peu importe où tu les plantes, ça va forcément donner quelque chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Belle fin. Très très belle fin. On va terminer sur ça ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast de Briante Mise à Venture. Merci. Je vous dis à dans deux semaines pour parler avec une autre entrepreneuse. Ciao, ciao !

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Transcription

  • Speaker #0

    Puis elle m'a regardée comme ça en mode, mais elle est sérieuse.

  • Speaker #1

    Mais des fois je m'imagine comme ça sans sourcils.

  • Speaker #0

    Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance.

  • Speaker #1

    Je suis la meilleure, je le savais en fait. Pourquoi tu m'écoutes pas ?

  • Speaker #0

    Je parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Brillantes Mésaventures. Aujourd'hui on se retrouve avec une entrepreneuse qui est spécialisée dans le maquillage permanent. Bonjour Aurélia.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Ouais et toi ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on va du coup parler de tout ce qui est entourage. autour de créer un projet, etc.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans un premier temps, tu pourrais te présenter ? Quel âge as-tu ? Ton parcours ?

  • Speaker #0

    Donc, moi, c'est Aurélia, j'ai 36 ans, je suis infirmière et je suis entrepreneur dans tout ce qui est maquillage permanent. Et je me suis vraiment spécialisée dans les sourcils et la bouche pour le moment et je ne fais rien d'autre. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Et tu fais ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #0

    Depuis 2019. Donc, j'ai commencé, j'avais 30 ans. et j'en ai 36 aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, ça va être longtemps. De base, c'était localisé plus à Paris ?

  • Speaker #0

    Oui, sur Paris, parce que je ne suis pas du tout de la région. Moi, je suis arrivée il y a trois ans pour mes études d'inf.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je suis arrivée dans la région comme ça, par hasard.

  • Speaker #1

    Après deux ans d'entrepreneuriat dans le maquillage permanent, tu t'es dit, je vais peut-être faire un peu des études d'infirmière ?

  • Speaker #0

    Non, même pas. En fait, j'étais aide-soignante à la base et je travaillais en service d'oncologie. Donc ouais, ça reste pas très compliqué. Et en fait, plusieurs fois, j'ai eu affaire à des femmes qui avaient ce problème, ce rapport au corps et en fait au changement physique qui vient après la chimiothérapie. Donc du coup, j'ai décidé de me former justement pour recréer des sourcils et pour qu'elles puissent être bien dans leur peau tout simplement. Et en fait, à la base, j'ai commencé à l'hôpital. Et ensuite, ça a pris un petit peu plus d'ampleur. Donc voilà, je le fais pour le grand public maintenant.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait pas forcément directement par passion, mais plutôt par besoin. En fait, tu as eu un besoin. Je t'ai dit,

  • Speaker #0

    je voulais l'aider. C'est ça, ouais. Et puis au final, j'ai adoré ce que je faisais. Donc j'ai continué.

  • Speaker #1

    C'est cool ça. Et au tout départ, à tes 18 ans, tu as fait des études de...

  • Speaker #0

    Rien à voir.

  • Speaker #1

    Là, on va reprendre au niveau des bases, bases, bases, pour refaire un petit... Un petit parcours de qui tu étais au début et qui tu es maintenant pour vraiment qu'on puisse voir ton évolution et voir en fait que rien n'est déterminé en fait dès le départ, juste après les études.

  • Speaker #0

    Mais vraiment rien. Moi de base, je viens d'une zone d'éducation prioritaire.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je viens du 91 à Évry, à l'époque c'était un petit peu la zone. Et en fait ensuite je suis allée au lycée en général, j'ai fait ma seconde générale. mais ensuite, je n'avais pas les notes qu'il fallait pour continuer dans le général. Donc on m'a mis en STG. Je ne sais pas si ça dit ça encore.

  • Speaker #1

    C'est comme le STMG maintenant et ça a basculé complètement.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et du coup, j'étais dans la communication, mais je n'ai pas du tout aimé ce parcours-là. Ensuite, j'ai fait un BTS MUC qui ne m'a servi à rien. J'ai quand même travaillé dans le commerce 2-3 ans et ensuite, j'ai enchaîné plein de jobs différents. Je suis passée de poissonnière, j'ai été pionne. J'ai travaillé dans tout ce qui est une boîte qui s'appelle Action Logement, je crois que c'est Astria maintenant.

  • Speaker #1

    Action Logement, je vois c'est quoi.

  • Speaker #0

    Donc je travaillais là-bas dans du management.

  • Speaker #1

    Oui, t'es passée de... un petit peu partout. Mais c'est drôle parce que quand même, au niveau du coup de la base de base de base, c'est un peu quand t'es en STMG, STG, on t'apprend au niveau de la gestion d'entreprise, on t'apprend quand même un petit peu les bases. Je ne sais pas comment c'était avant.

  • Speaker #0

    Oui, on t'apprend aussi beaucoup le management et tout. Mais en fait, je pense que j'étais quelqu'un... Je n'aimais pas l'école. Je n'ai jamais été à l'école. Je n'ai jamais suivi. J'ai toujours été l'étudiante moyenne, voire médiocre. Et en fait... C'est bien que tu le dis. Oui, mais je suis sûre qu'il y a plein de professeurs aujourd'hui... À l'époque, ils ne donnaient pas cher de ma peau. C'était en mode, tu vas finir juste le caissière au McDo. Tu vois, c'est dramatique, en fait, de dire ça à un gosse de 18 ans. Donc, voilà. Alors qu'en fait, t'es juste perdue, tu sais pas trop ce que tu veux faire. Clairement. Et en fait, on veut te mettre dans une case.

  • Speaker #1

    Après, c'est dans la société, école ou pas école.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime pas ça.

  • Speaker #1

    On veut te mettre dans une case. Ouais. Je comprends. Et après, le BTS Mug, t'as fait 2-3 ans, du coup, en tant que commerciale. Ouais. OK. Et ça t'a pas du tout, du tout plu ? Du tout, du tout. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le côté contact avec une certaine clientèle.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, ouais, non, j'aimais pas ça. Je le faisais parce qu'il fallait le faire et que j'avais besoin d'argent. Et toutes ces années où j'ai travaillé, j'ai fait plein de jobs différents et tout, ça me servait juste vraiment à voyager. J'ai vraiment profité de mes 18 jusqu'à mes 30 ans à peu près. Et ensuite, je me suis posée et puis j'ai commencé à faire l'école AS et ensuite l'école d'inf.

  • Speaker #1

    Et pourquoi du coup, tu t'es dit, vas-y, let's go, je vais retourner à l'école pour faire infirmière ?

  • Speaker #0

    C'est grâce à ma meilleure amie, ça, qui est infirmière depuis maintenant, ça va faire 16 ans.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et un jour, on a eu une très grande conversation, elle et moi, qui n'était pas trop plaisante parce qu'elle m'a mis devant le fait accompli que j'arrivais à un certain âge et il faut que j'ai une situation. Ouais, voilà. Donc, voilà, on s'est un peu pris la tête et tout, etc. Mais au final...

  • Speaker #1

    Je n'imagine pas comment c'était.

  • Speaker #0

    Mais au final, elle a eu raison de le faire parce que je l'ai écouté. Et j'ai passé mes concours. Et puis, voilà.

  • Speaker #1

    Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Oui, franchement, ça a été une révélation. Depuis 2019, je suis diplômée de soignante. Et ensuite, j'ai fait l'école d'inf. Deux ans après mon diplôme. OK. Oui. Mais vraiment, le milieu du soin, au début, franchement, de trois mois, je me disais, mais je ne peux pas.

  • Speaker #1

    C'est dur, surtout depuis le Covid. Moi, je regarde les interviews d'infirmières, d'aides-soignantes et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'était compliqué le Covid.

  • Speaker #1

    Et en plus de ça, ma mère, elle, elle aide à la personne. Donc, elle va aider les personnes âgées. directement à domicile, c'est catastrophique. En fait, psychologiquement, c'est hyper dégradant, que ce soit pour la personne âgée que pour les dentes. Parce que des fois, tu arrives dans des situations où tu es face à des personnes qui... qui sont soit malveillantes.

  • Speaker #0

    Ah oui, t'en as beaucoup.

  • Speaker #1

    Surtout quand t'es une femme. T'as beaucoup de personnes malveillantes parce qu'elles se disent de toute façon, je vais partout mourir. Et aussi, des fois, t'es face à des personnes âgées qui sont complètement abandonnées de la société.

  • Speaker #0

    Par leur famille, ouais.

  • Speaker #1

    C'est hyper... Moi, je pourrais pleurer pour ça.

  • Speaker #0

    Après, il faut savoir mettre une barrière. Après, c'est facile à dire. Mais je pense que plus tu fais ce métier-là, plus il faut te protéger, en fait. Parce que sinon, on arrive facilement à te bouffer. Ou soit, les problèmes des gens viennent chez toi. Et à partir de ce moment-là... C'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ah bah ça c'est sûr. Que ce soit dans le cadre médical, que dans n'importe quel cadre, parce que ça, que ce soit du coup dans ton business perso, ou même dans une entreprise en tant que salarié, à partir du moment que les... problèmes de l'entreprise, rentrer à la maison, t'es dans la merde.

  • Speaker #0

    Ça, c'est sûr. Ça peut te détruire un foyer ou même les liens avec certaines personnes.

  • Speaker #1

    Même soi-même. Même soi-même, ça, c'est sûr à 100%. On voit des personnes qui sont... dans ce cas-là.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment prioriser sa santé mentale quand tu rentres dans ce genre de métier.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que le podcast existe ! Du coup, tu as commencé en 2019 à faire les sourcils et la bouche. Trois ans après, tu t'es dit, vas-y, je vais sécuriser. Deux ans après, tu vas sécuriser ton avenir. Et tu fais quand même encore infirmière.

  • Speaker #0

    Et à côté, je fais le maquillage toujours à... côté. C'est vraiment quelque chose que je ne veux pas arrêter parce que c'est, comment dire,

  • Speaker #1

    un petit plaisir, un petit passe-temps.

  • Speaker #0

    Ouais, enfin moi je vois plus ça comme une passion, tu vois, parce que j'aime vraiment sublimer le regard des gens et même, enfin, puis je me dis aussi c'est un peu une sorte de thérapie pour les femmes qui viennent parce que ça dure quand même entre 2h30, 3h, donc on a le temps vraiment de papoter et tout, etc. Et même elles, je pense que ça leur fait du elles ont des sourcils tout neufs et puis à la fin elles sont contentes parce qu'on a bien discuté et puis parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde mais surtout que je trouve en plus de ça les sourcils c'est le truc du visage oui s'il

  • Speaker #1

    y avait un seul truc que je pourrais choisir sur mon visage c'est il faut toujours que les sourcils soient bien faits si les sourcils sont mal faits C'est automatiquement pas de pire usage. Mais bon. Des fois, je m'imagine comme ça sans sourcils. Je suis en mode, oulala, oulala. Je serais tellement pas belle. Je le ferais directement, mais j'ai beaucoup peur au niveau de faire... Parce que là, on ne voit pas, je suis maquillée, mais je n'ai pas de sourcils. Ah ouais ?

  • Speaker #0

    On ne dirait pas ?

  • Speaker #1

    Ma mère, elle, elle a trois poils. Au niveau des sourcils, elle a vraiment trois poils. Tu vois, c'est hyper fin. Et du coup, moi, je me dis, si je fais du maquillage permanent, j'ai trop peur de ressembler... aux personnes qui font du... Tu vois l'image ? L'image des personnes qui ont juste une barrette de chien pour la place des sourcils. J'ai tellement peur de faire ça.

  • Speaker #0

    Après, chacune a sa technique. Moi, ça s'appelle le powder brow. Donc ça reste vraiment ultra naturel, ce que je fais. On va dire que le pigment s'estompe au fil du temps. Je ne vais pas faire un truc ultra foncé. Je commence toujours sur une base ultra claire. Et si après, la cliente elle veut accentuer en fait l'effet maquillé, à ce moment là on le fait à la deuxième ou troisième séance. Mais je commence toujours par quelque chose de très léger pour que ça cicatrise bien et que au final, que ça fasse naturel quoi avec le visage.

  • Speaker #1

    Et avec le temps ça ne vie pas ?

  • Speaker #0

    Non tout dépend des pigments que tu prends. Ok. Parce que tu as des praticiennes qui vont prendre des pigments qui sont peu chers. ou qui vont commander je ne sais où, donc le pigment va virer au vert, violet ou rose. Moi quand même pour 10 à 15 ml, ta bouteille de pigment tu la payes au moins 50 euros. Donc quand tu veux de la qualité. Des fois c'est même plus cher.

  • Speaker #1

    Après de toute manière c'est permanent, il y a ce milieu du visage donc je suis en mode prenez mon argent. Si c'est pour que je sois belle,

  • Speaker #0

    prenez mon argent. Ouais non après il faut vraiment choisir sa praticienne.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tu te bases sur des photos, souvent sur un site internet ou sur Instagram.

  • Speaker #1

    Et tu ne sais pas si ça vient vraiment de la personne ou pas. Voilà. C'est vraiment galère. Et toi, du coup, tu avais déjà ta clientèle à Paris. Oui. Et maintenant, tu as déménagé à Thionville.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout le même secteur.

  • Speaker #0

    Du tout.

  • Speaker #1

    Là, c'est hyper compliqué, parce que je sais que ma sœur, elle est prothésiste ongulaire. Et elle, elle est à Reims. Oui. Elle ne peut pas déménager, parce que toute sa clientèle est au niveau de ce secteur-là. C'est hyper compliqué.

  • Speaker #0

    Bah c'est dur de se refaire un... carnet d'adresse là je reprends petit à petit j'ai de la chance de tourner dans les hôpitaux ou dans les ehpad ah bah oui et de me dire que je côtoie à 90% du temps des femmes donc je leur en parle je leur donne ma carte de visite et tout etc donc ouais mais si j'avais fait un autre métier ou ou... en fait j'aurais trouvé... personne quoi parce que je suis pas du tout quelqu'un qui va se vendre et qui sait se vendre surtout.

  • Speaker #1

    Bah oui surtout du coup toi ta clientèle t'as pas besoin de la chercher elle vient automatiquement à toi ou sinon elle est dans ton quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc c'est ça qui est bien. Ouais.

  • Speaker #1

    T'as pas besoin de trop de délicates.

  • Speaker #0

    Ouais mais j'ai de la chance là dessus. Franchement.

  • Speaker #1

    Et du coup t'es à Thurnville depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait trois ans.

  • Speaker #1

    Ok donc depuis tes études.

  • Speaker #0

    Depuis le début des études ouais.

  • Speaker #1

    Ok. T'as décidé d'aller au Luxembourg ?

  • Speaker #0

    Ouais. Il faut. Mais franchement, de toi, moi, je ne connaissais pas du tout cette région avant d'arriver. Ah oui ? Ah oui, non, mais je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Ferré. Moi, dommage, je ne viens pas de Thionville, je viens de Nancy-Épinal, donc c'est un peu plus en bas. C'est ça. Et on m'a toujours dit soit tu vas au Luxembourg, soit tu vas en Suisse. Pour avoir un bon salaire, quand t'es jeune, pars. Et du coup, la Suisse, c'est beaucoup trop loin. Et en plus de ça, c'est pas assez accessible,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, ça reste quand même fermé. Parce qu'il y a trop de Français. Tout le monde est parti là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de racisme contre les Français. Beaucoup. Alors qu'au Luxembourg, je trouve qu'il y a une ambiance un petit peu bizarre de... Si tu travailles pas au Luxembourg, on te voit bizarre en mode... L'opportunité est juste à côté de toi,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu y vas pas ?

  • Speaker #0

    Ouais, souvent, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Et quand tu y vas, on te regarde en mode... T'as un meilleur salaire que moi... Un peu l'aspect de... Pourquoi tu y vas ? Pourquoi tu renie ? Genre, tu habites en France, mais tu vas travailler autre part.

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est la mentalité française. Malheureusement. Je pense qu'il y a beaucoup de gens en France qui ont du mal avec l'évolution. Et, en fait, t'en as beaucoup, en fait, ils sont... C'est malheureux à dire, mais ils sont aigris. Et en fait, ils sont sur un poste toute une vie. Ils ne vont pas chercher à évoluer ou peut-être à voir autre part dans un autre pays. Moi,

  • Speaker #1

    je ne comprends pas les gens.

  • Speaker #0

    Pour un meilleur, en fait. Pour un plus. Moi non plus, je ne les comprends pas.

  • Speaker #1

    Moi, je suis l'homme. Comment tu fais dans ta vie ? Tu te réveilles le matin. Tu te dis, OK, je vais travailler. Je vais rentrer et je vais faire ça tous les jours de la semaine. Et je vais faire ça... toutes les semaines du mois et tous les mois de l'année, pendant des années et des années. C'est hyper compliqué. Il y a vraiment zéro évolution et zéro évolution de compétences. Tu n'utilises pas ton cerveau.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je trouve ça triste. Après, il faut de tout dans la vie.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il faut qu'il y ait des personnes comme ça pour faire tourner la société normalement. C'est malheureux, mais il y a des personnes qui veulent être comme ça et qui sont très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça leur va en fait. Ça me va pour eux. Mais moi, ça ne me va pas. Non.

  • Speaker #1

    T'as déjà pensé à aller dans ton école ?

  • Speaker #0

    Mon ancienne école, le lycée ? Oui. Oui, oui, plusieurs fois, ouais.

  • Speaker #1

    Faut y retourner ?

  • Speaker #0

    Non, du tout.

  • Speaker #1

    Faut y retourner.

  • Speaker #0

    Je pense pas que les professeurs soient encore là, tu vois, donc...

  • Speaker #1

    Tu penses qu'ils diraient quoi de toi, maintenant ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'il ne pensait pas du tout. Aujourd'hui, maintenant, quand même, tu es infirmière au Luxembourg. Tu es maquilleuse permanente. Donc, c'est une belle évolution. En plus de ça, tu viens quand même d'un quartier.

  • Speaker #0

    Oui. Non, mais je te dis, il n'y a vraiment personne qui...

  • Speaker #1

    Est fière de toi, j'espère.

  • Speaker #0

    Sincèrement, oui. Oui, oui. Parce que je pense que j'ai fermé beaucoup de bouches. au fil du temps.

  • Speaker #1

    Mais je pense que quand t'es une femme d'un quartier, ta seule motivation pour réussir, déjà, c'est de fermer leur bouche. Et ensuite, après, tu trouves la motivation d'avoir la fierté de toi-même, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Après, t'es...

  • Speaker #1

    Parce que je viens d'un quartier aussi. Je viens d'un petit quartier à côté de Nancy, où du coup, quand tu dis que tu viens de là, c'est pas des très bonnes écoles, les profs, ils sont bons. Ils sont pas oufs et tout. Et en plus de ça, j'étais au niveau du lycée, j'ai fait STMJ aussi. On ne pensait pas grand-chose de moi, de positif. Et maintenant, juste que je me dise, ok, j'ai un podcast, même si... Je ne suis pas infirmière au Luxembourg.

  • Speaker #0

    Je le sais déjà.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, le peu de choses que j'ai réussi à faire, j'ai quand même fait des études supérieures, j'ai déménagé dans plusieurs villes. J'ai maintenant mon podcast sur l'entrepreneuriat au féminin. Donc, je suis quand même assez fière de moi. J'espère que je vais évoluer.

  • Speaker #0

    Et t'es jeune ! Le faire jeune, moi ça c'est un truc à ton âge que j'aurais jamais fait. Ah ouais ? Parce que j'étais trop, je pense, peut-être bridée, où j'avais peur de beaucoup de choses, et j'avais surtout peur des on-dit des gens, et même du regard des gens. Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance, en fait. Et je me dis en fait, si j'avais commencé bien avant et que je n'avais pas écouté les on-dit, mais ça se trouve, je ne sais pas, peut-être que je serais en train de faire... les sourcils de Rihanna ou Ciara ou un truc comme ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Mais tu sais que je pense exactement la même chose que toi, puisque j'ai commencé YouTube à 13 ans. Et je l'ai arrêté, on dit, à cause du regard des gens. Et de mes 13 ans, du coup, jusqu'à mes 23 ans... ans, j'arrêtais pas d'avoir cette idée dans la tête de « purée, tu serais où là si t'avais pas arrêté ? »

  • Speaker #0

    Regarde l'éna situation.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je crois que j'avais commencé à peu près dans la même période que Maya Dorago. Donc je suis là en fait « je suis passée à souhaiter de peut-être quelque chose en fait. » Et autre du fait que peut-être je suis passée à côté de quelque chose, je me dis « mais en fait j'aurais... » À ce niveau, à ce niveau de compétence, à ce niveau de qualité de podcast, où même je ne serais pas... Il y aurait plein de choses qui seraient totalement différentes. J'ai beaucoup regretté, mais le principal, je pense que c'est d'actionner. C'est ça. Et de... Ok, bon, je pensais ça, je vivais de cette manière-là, je n'avais pas confiance avant. Le principal, maintenant, c'est que c'est plus...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est que tu te relèves et puis tu fais le taf, en fait. Le principal, c'est de... Et tu y vas. Ouais.

  • Speaker #1

    De y aller, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et au niveau de tout ton parcours...

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    J'imagine que ça a bougé au niveau de ton entourage, de la famille, tes amis, etc.

  • Speaker #0

    Oui, surtout les amis.

  • Speaker #1

    Tu avais beaucoup d'amis avant ?

  • Speaker #0

    J'étais très, très entourée. Je sortais beaucoup.

  • Speaker #1

    De quel âge à quel âge environ ?

  • Speaker #0

    On va dire de mes 18 jusqu'à mes... Jusqu'à ce que je quitte Paris, en fait. Jusqu'à mes... Jusqu'à 2021.

  • Speaker #1

    OK, donc c'est depuis très peu que...

  • Speaker #0

    33. Ouais, mes 33 ans, j'étais très entourée, je sortais beaucoup et j'étais toujours à droite, à gauche, en train de faire des trucs et tout. Et en fait, au moment où j'ai lancé la bouteille à la mer en disant que je quittais la région, que je faisais des études, et qu'en plus de ça, mon entreprise, sur le côté, ça a commencé à marcher un petit peu. Il y a beaucoup de gens qui se sont...

  • Speaker #1

    En fait, quand t'as commencé à évoluer, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Quand t'as arrêté de stagner et tu t'es sortie...

  • Speaker #0

    C'est ça, je pense que j'étais la copine un peu... Tu sais, j'étais un peu perdue. Je faisais des boulots à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Ça rassurait, je pense, ton entourage.

  • Speaker #0

    Elle sait pas ce qu'elle veut, donc vas-y, tranquille.

  • Speaker #1

    Je pense que ça, c'est triste de se dire que ça me rassure que tu sois dans la merde.

  • Speaker #0

    Ah mais t'en as beaucoup qui sont comme ça, mais je sais même pas s'ils le pensent consciemment, tu vois. Mais ça les rassure de se dire qu'il y a quelqu'un qui est un petit peu plus bac. Et à partir du moment où toi, tu veux évoluer et que tu fais les choses pour, et qu'en plus ça marche, ça dérange.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une situation en particulier que tu pourrais nous raconter ? Où là, tu as vu que c'était... Genre flagrant. Mais c'est du foutage de gueule, quoi. Encouragez-moi au lieu de vouloir me rabaisser, au lieu d'agir comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, j'en ai une.

  • Speaker #1

    Moment story time.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Pour le moment, si j'avais ma... Si j'avais ma pote Gina qui était là, elle aurait pu raconter le truc et tout avec moi. Et en fait, j'annonçais que je partais faire mes études dans une autre région. Et on s'était donné... Oh ! On s'était donné rendez-vous à Bercy Village avec mes copines de l'époque. On était 8 ou 9 autour d'une table.

  • Speaker #1

    Vous étiez vraiment quand même bien entourées.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il y avait ma pote Gina qui était vraiment à l'autre bout. Et là, je leur dis « Ouais les filles, j'ai un truc à vous dire et tout. » Tout le monde me regarde et tout. « Je pars. » C'est pour faire mes deux études d'enfants en fait. Et en fait, t'en as, y'a pas eu de sourire, y'a rien eu sur leur visage, mais vraiment aucune émotion. Et ma pote Gina, qui était à l'autre bout, elle était trop contente, elle a sauté dans tous les sens, limite elle était en train de pleurer, c'est trop bien meuf, je suis grave contente. pour toi et tout. Et toutes les autres, il n'y a eu aucune félicitation. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit, ces personnes-là, il faut que ça parte. Après, le tri, c'est... fait avec d'autres histoires et tout derrière. Mais cette première histoire-là, ça m'a ouvert les yeux, en fait.

  • Speaker #1

    Là, en fait, c'est vraiment que ça t'a montré. C'est pas genre... C'est pas des on-dit ou... Ouais, je pense que... Non, là, c'était...

  • Speaker #0

    Non, là, c'était flagrant, là. Il y a personne qui m'a fait un sourire, qui était... Oh, félicitations, je suis grave contente pour toi. Rien.

  • Speaker #1

    En plus, j'imagine que t'étais contente de leur annoncer ça. Bah oui,

  • Speaker #0

    parce que c'était mes amis, en fait. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ah, ça fait mal, les histoires comme ça. Ouais, ouais. Tu penses que c'est une pote, mais finalement...

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Si demain, il t'arrive quelque chose de bien, elle sera jamais contente pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais par contre, quand t'as des trucs de merde, elle est là en train d'entendre...

  • Speaker #0

    Bah oui, ça les nourrit, en fait. Et ils sont contents.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de vices. Entre les femmes, des fois, il y a du fait. Beaucoup, beaucoup. On est déjà discriminées juste parce qu'on est des femmes. S'il vous plaît, arrêtez de vouloir nous mettre des bâtons dans les roues entre nous.

  • Speaker #0

    Oui, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    On est dans la même équipe. Ça ne sert à rien de se rabaisser les unes et les autres.

  • Speaker #0

    Mais malheureusement, je pense que ça n'évoluera pas plus que ça.

  • Speaker #1

    Et maintenant avec le temps ? Honnêtement,

  • Speaker #0

    je ne regrette rien. Je ne regrette rien. Honnêtement, de toi à moi, je ne regrette pas d'avoir perdu ces personnes-là. Parce qu'il y avait déjà quand même des petits sins avant-coureurs, avant que tout ça ne s'enclenche. Franchement, je me suis sentie... C'est méchant à dire, mais je me suis sentie libérée de ne plus être en contact avec ces personnes-là.

  • Speaker #1

    Mais au moins, quand tu te sens libérée d'une situation, tu te dis en fait, là, j'étais pas dans une bonne situation. À partir du moment où tu te sens libérée, tu te dis j'ai fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement,

  • Speaker #1

    c'est juste grâce à ce sentiment, t'es sûre de la situation, t'es sûre de ta décision. C'est ça.

  • Speaker #0

    Doute pas. Mais le seul truc que je regrette, c'est de pas avoir pris cette décision plus tôt. Parce que je suis restée, parce que je l'ai considérée comme mes sœurs, de vraies amies qui connaissent toute ma vie, je connais leur vie, etc. Mais je regrette vraiment de ne pas avoir pris cette décision plus tôt.

  • Speaker #1

    Après, je pense que tu n'en avais pas la capacité.

  • Speaker #0

    Oui, soit je ne le voyais pas, ou... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu penses que ton entourage fait que tu aurais avancé beaucoup plus vite et beaucoup plus loin si elles n'étaient pas là ? Tu t'imagines comment si elles n'étaient pas là ?

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que j'aurais avancé beaucoup plus vite. Tu aurais fait tes études ? L'entourage que j'ai aujourd'hui, ce sont les mêmes personnes que je connais depuis que j'ai... Il y en a que je connais depuis la maternelle, tu vois. Et ensuite, il y en a que je connais depuis 18 ans. Et en fait, si j'avais retiré ce petit noyau de personnes, bien avant, je pense que j'aurais évolué beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Mais du coup, là, je suis en train de me poser la question de est-ce que je suis là où je suis parce que je suis tout l'inverse de toi ? Moi, toutes les copines de collège, de primaire, moi je les ai vite dégagées. Moi, en fait, le fait, c'est que dès qu'on me fait un petit truc, dès qu'il y a un petit signe de vie, je suis en mode, allez, tu files sur le bas côté et je te fais plus de ma vie. Et ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai pas de copine. Demain, je veux sortir, je sors toute seule.

  • Speaker #0

    Ouais, mais moi, je trouve que c'est mieux. Franchement, je trouve que c'est mieux pour toi.

  • Speaker #1

    C'est mieux pour l'aspect professionnel, etc. Mais par exemple, demain... t'es pas bien ou je ne sais quoi, il n'y a personne. Il ne peut prendre que sur toi, en fait. Demain, il m'arrive quelque chose, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller fêter mon anniversaire dans un autre pays, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller au restaurant avec des copines, mes copines, c'est moi.

  • Speaker #0

    C'est triste.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas me prendre en mode pitié, mais je suis très bien. C'est un choix de vivre comme ça. C'est un choix parce qu'en soi, je suis très sociable, donc je pourrais me faire 50 000 copines, mais je ne peux pas dire... Je ne sais pas si tu vois de « Demain, j'ai envie de fêter mon anniversaire. Je vais fêter mon anniversaire avec mes copines. » Il y a les copines et il y a les copines. Et moi, je n'ai pas les copines. Je n'ai que les copines. Il y a des petits liens.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les petits noyaux durs autour de toi. Mais je pense que ça peut toujours se construire.

  • Speaker #1

    Parce que c'est mon caractère aussi. Comment ? Je pense que c'est mon caractère aussi.

  • Speaker #0

    Oh, peut-être pas, mais il y a aussi les gens que tu vas rencontrer, en fait, sur tes podcasts ou même dans le milieu du travail et tout. Ça peut devenir de très bonnes amies.

  • Speaker #1

    Ça, je trouve que ce n'est pas vraiment des copines. Oui. Je pense que c'est juste des copines qui... On va s'entraider, etc. Ça va être vraiment des copines hyper cool. Mais par exemple, demain, si je les invite à mon anniversaire, elles ne viendront pas. Parce que les relations, elles ne sont pas créées depuis des années et des années.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, je pense que c'est votre génération qui est comme ça. Ah ouais ? Oui, je pense. Parce que moi, je vois à mon âge, les amis que j'ai, comme je te disais, ce sont des gens que je connais depuis très très longtemps. Aujourd'hui, à 36 ans, en ayant fait trois ans d'études, niveau lien social avec les gens, j'ai vraiment eu du mal. Il y a beaucoup d'hypocrisie, il y a beaucoup de gens qui parlent dans ton dos, qui vont te faire de sales coups. C'est très compliqué de tisser des liens avec des gens aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est un fait. Et moi, je suis reconnaissante, honnêtement, d'avoir un entourage qui est ultra solide. Parce que j'aurais été toute seule, en vrai. Je pense.

  • Speaker #1

    Mais tu l'aurais fait quand même, de faire tes études, de faire ton entreprise, etc. Oui.

  • Speaker #0

    Toute seule, je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Parce que j'étais quelqu'un de très introvertie, timide, et manque de confiance. Vraiment, manque de confiance, plus, plus, plus. Tu me faisais une critique, je le prenais au pied de la lettre. Et en fait, la personne avait raison. Ah.

  • Speaker #1

    Et t'as fait comment, petit à petit, de gérer le fait, en fait, le regard des autres, c'est le regard des autres. Genre, les critiques, c'est leur critique à eux. Je suis pas obligée de les écouter, obligée de les entendre, obligée surtout de faire comme eux, ils veulent.

  • Speaker #0

    Ouais, bah là, c'est plus du travail personnel. J'ai lu beaucoup de choses, j'ai regardé beaucoup de vidéos sur ça. Et ce qui m'a vraiment, vraiment aidée à prendre confiance en moi, c'est quand j'ai... commencé le handball à 17 ou 18 ans et j'ai eu un coach extrêmement bon il était dur mais vraiment bien et grâce à lui en fait niveau prise de confiance c'était le top du top en fait et après c'est petit à petit avec les lectures avec moi c'est ça plus cher un travail sur toi en fait tu

  • Speaker #1

    as des livres tu as des vidéos à conseiller des personnes à conseiller en fait c'est beaucoup sur Instagram que je regardais les trucs.

  • Speaker #0

    Donc, tu vois, c'est des trucs... ouais donc perso c'est trop important ouais donc mais déjà rien que le livre soit c'est les cinq accords de toltec à 5 encore toltec les blessures de l'âme donc cela je les ai lu tu vois donc c'est top est allu les basiques les livres de def perso ben ouais t'en penses quoi du coup Moi, franchement, j'ai aimé.

  • Speaker #1

    Concrètement ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai aimé. Après, il y a certaines choses avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord, parce qu'on a tous notre perception des choses. Mais oui, je pense que quand quelqu'un est vraiment perdu ou qu'il a envie d'évoluer sur certains points de son état d'esprit ou sur sa mentalité,

  • Speaker #1

    c'est les bases à aller.

  • Speaker #0

    Je trouve aussi parce que quand j'ai commencé à m'intéresser aux devs perso et surtout à commencer à me dire ok bon bah j'ai envie d'évoluer, j'ai commencé le dev perso avec du coup les 4 records Toltec, les 5 blessures de l'âme, j'ai commencé à m'intéresser à plein de petits livres que tout le monde parle sur les réseaux sociaux. Je trouve que c'est beaucoup théorique et c'est beaucoup de blabla, c'est beaucoup de... On dit, on redit, on redit, on redit.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tous les livres se ressemblent un peu aujourd'hui, on va dire.

  • Speaker #0

    Beaucoup trop. Beaucoup trop. On dirait que c'est Chad GPT qui a tout. C'est horrible. Mais le pire, c'est que j'ai dépensé beaucoup d'argent dans tous ces livres. Oui. Vraiment. Et quand maintenant je les relis tous, est-ce qu'il y en a un qui m'a vraiment aidée ? Il n'y en a pas tant que ça. Il n'y en a qu'un seul. C'est Écoute ton corps de Lise Bourbeau.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est le... Merci. Eh ben non, je ne l'ai pas. Je pensais que je l'avais évoquée, parce que je commence à le relire, puisqu'il m'a beaucoup aidée à prendre confiance en moi, mais surtout, à enlever les idées, à enlever les pensées limitantes que j'avais, qui ne me concernent pas. En fait, ce ne sont pas des pensées limitantes qui viennent de moi, ce sont des pensées limitantes qui viennent de ma famille, du comportement de mon père, du comportement de ma mère, de mon entourage, tout ce qui ne vient pas. pas de moi, ça m'a vraiment permis de faire le lien entre eux. Est-ce que c'est vraiment moi ou est-ce que c'est ce qu'on m'a transmis ? Et c'est pépite parce que des fois, je suis en mode... En fait, des fois, je m'énervais pour rien. Et je m'énervais pas parce que ça me tenait à cœur. C'est parce que des fois, ça tenait juste à cœur à ma mère. Tout bête. Manger en famille, chaque soir. Moi, je m'en fous. Mais par contre, ça tenait beaucoup à cœur à ma mère. Et du coup, je m'énervais pour ça. Je voulais toujours, avec mon chéri, je veux toujours manger avec lui. C'est pas lui qui mange de son côté et moi, je mange de mon côté. On est obligés. obligé de manger au même moment. Même si t'as pas faim ou quoi, si on mange toujours au même moment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais ça vient pas de moi. Parce que moi, finalement, si j'ai pas faim, j'ai pas faim. Ou terminer son assiette. Des fois, je suis en mode je rembille mon assiette de ouf. Et je suis obligée de la terminer. Parce que ma mère, elle m'a toujours dit de terminer mon assiette.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas gâcher.

  • Speaker #0

    Mais finalement, en soi, que ça termine dans mon gosier ou ça termine à la poubelle, ça va finir au même endroit. Mais c'est juste que ça va... Je ne respecte pas mon corps en faisant ça. Il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut retrouver dans des livres de devs perso qui nous permettent de faire le lien entre ce qui est vraiment nous et ce qui n'est pas nous. Et ça aide beaucoup au niveau de la confiance en soi, etc.

  • Speaker #1

    Non, clairement. beaucoup

  • Speaker #0

    T'as une petite autre histoire, une petite brillante mésaventure en lien avec ton entreprise actuelle ?

  • Speaker #1

    Oui, j'en ai une autre avec le même groupe de copines. Cette fois, on était moins, on était 4 ou 5. Et en fait,

  • Speaker #0

    on est partis...

  • Speaker #1

    En fait, sur le week-end, c'était prévu qu'on soit un petit peu plus et au final, on s'est retrouvés à 4 ou 5. Et en fait, on est partis en Normandie chez une de ces filles-là. Donc, on a passé trois jours là-bas, trois ou quatre jours. Et en fait, un soir, on est là en train de prendre l'apéro, ce qui est le plus banal. Et j'avais une autre copine qui avait ouvert son entreprise dans tout ce qui est développement personnel, soins holistiques, enfin, tu vois, des trucs comme ça. et tout le monde savait que moi aussi, j'avais une entreprise à côté. Et ce soir-là, t'en as une qui sort. Ah bah, vas-y. Venez, on fait un maximum de pubs sur nos réseaux sociaux pour... On va l'appeler Sarah. Pour Sarah. Allez, prenez vos téléphones, on le fait et tout. Et il y avait encore cette copine Gina qui était là, qui a vu. Et qui a entendu et puis elle m'a regardée comme ça en mode mais elle est sérieuse. Et le soir après elle me dit mais attends mais elle a pas parlé de toi et tout. Tout le monde a fait de la pime pour Sarah mais personne pour toi. Je lui ai dit écoute meuf au bout d'un moment faut pas forcer.

  • Speaker #0

    Je vous imagine là c'est le sang.

  • Speaker #1

    Ouais c'est ma gossure.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. D'un grill.

  • Speaker #1

    Non ouais, ce genre de truc là. Et honnêtement ça, ça m'a vraiment vraiment blessée.

  • Speaker #0

    Surtout que t'avais ton entreprise, en fait les situations, elles étaient vraiment identiques. Ouais. Donc y'avait pas d'excuses valables. Ouais. De oui mais elle, oui mais elle.

  • Speaker #1

    Non non non, c'est euh... Ben non, on fait de la pub pour elle, en sachant que moi aussi j'ai mon truc, mais personne ne m'a calculé ce soir-là. Ah. Ouais.

  • Speaker #0

    Faut lui faire de la pub. On va commencer à... Ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Non, mais franchement, c'est une situation qui m'a vraiment chagrinée sur le coup.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais maintenant, avec le recul... Maintenant, tu réussis du coup à faire... Généralement, quand t'es une femme, au fur et à mesure du temps, avec l'expérience, tu réussis directement à voir la personne et te dire... Là, je la sens pas. Elle, c'est pas une bonne personne.

  • Speaker #1

    Ah, clairement, j'ai une intuition de fou. J'ai un sixième sens.

  • Speaker #0

    Mais maintenant, ça y est, avec tout ce qui s'est passé, c'est encore plus ancré chez toi ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Une personne, je pense qu'elle va me dire « Bonjour, ça va ? » Je vais savoir si je vais avoir une discussion longue avec elle ou pas. Honnêtement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça moi j'arrive pas trop à le faire encore.

  • Speaker #1

    Ouais parce que t'es jeune, ça va venir avec le temps.

  • Speaker #0

    Par contre j'essaie ça, j'arrive à le faire, mais pas pour moi. Oui pour les autres. Pour les autres. Il m'est arrivé plusieurs histoires comme ça avec les potes de mon père. genre je rencontre un pote à mon père je lui dis papa lui je le sens pas et le pire c'est que tu vois moi je suis un peu la fifia au papa et du coup il m'écoute mais c'est quand même un homme en plus de ça c'est un homme arabe donc il a de la fierté donc il va m'écouter mais sans trop m'écouter il va attendre d'être dans la mienne pour me dire j'aurais dû écouter ma fille qui est beaucoup plus jeune que moi ouais non mais ouais Et du coup, après, il vient avec le temps. Il me dit, ouais, lui, nanana, et tout, il me raconte. Je suis en mode...

  • Speaker #1

    T'avais raison.

  • Speaker #0

    Je suis la meilleure. Je le savais, en fait. Pourquoi tu ne m'écoutes pas ? Et ça arrive tout le temps, mais que avec les potes de mon père. Mais avec mes potes ou autres situations...

  • Speaker #1

    Ouais, t'arrives pas encore à le sentir, quoi.

  • Speaker #0

    Et peut-être avec le temps.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que ça se travaille avec le temps. Parce que moi, au début, c'était la même chose. Avec les gens autour de moi, c'était... Ouais, elle, je la sens pas, ou lui, je le sens pas. On me disait souvent que j'étais jalouse, mais au final quand les gens se retrouvaient dans le caca, ah bah t'avais raison. Et pour moi j'avais beaucoup de mal, la preuve. J'ai eu un entourage bancal, des copines bancales pendant je sais pas combien d'années.

  • Speaker #0

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #1

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #0

    Et tu réussis maintenant à définir comment tu fais pour avoir ce... Tu arrives à dire quand tu la sens pas, quand tu la sens pas. Est-ce qu'il y a quelque chose chez toi qui change ? Par exemple, je sais que moi... quand je sais que la personne, je vais bien l'aimer, j'ai des frissons. Genre, tout bête, j'ai des frissons. Est-ce que t'arrives à le faire ressentir comme ça ? T'as le cœur qui palpite.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est mon corps qui parle. Soit je vais avoir mal au ventre, des trucs tout cons, ou soit même la personne, elle va me parler, je vais avoir une espèce de, tu sais, une aura autour de ma tête et en fait, ça va me déranger.

  • Speaker #0

    Ouais, tu vas être dérangée.

  • Speaker #1

    Donc, ouais, voilà. Il y aura toujours un petit truc qui fera que la personne je la sens pas pas mon corps il va parler directement tu vas voir des personnes qui font du magnétisme qui travaillent dans l'énergie etc j'en ai vu à une époque mais maintenant là non je du tout parce que moi je m'intéresse à ça depuis des années et c'est vrai que niveau tout ce qui est soin énergétique j'arrive à me le faire moi même après c'est vrai qu'il faudrait que je trouve quelqu'un Après, je suis plus de... Je viens d'arriver dans la région.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'as pas tes... Mes repères. Tes repères. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à faire ça toute seule, du coup ? À faire tes soins énergétiques toute seule ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, généralement, soit je le fais au pendule. et après c'est une fille Isabelle Serre qui a sorti tout un tout un fascicule avec des explications pour faire son propre soin énergétique donc généralement je prends vraiment le temps de le faire et

  • Speaker #0

    après je suis KO et ça repart de plus belle je ne connaissais pas du tout ça tu peux le faire toi même en plus j'ai un pendule à la maison je ne fais jamais de soin énergétique à tout de suite. de seul ouais mais je le fais aux autres de temps en temps je suis encore très je vais pas entendre parler de ça ouais mais c'est ça dans un autre côté de ma tête s'il vous plaît ne m'en parlez pas je suis vraiment loin de ça parce que j'ai peur tout simplement j'ai peur je n'ai en fait je suis sceptique ouais pour moi même tu voyais des personnes qui sont sont très sceptiques sur sur tout ce qui est énergie, tout ce qui est fantômes, etc. malgré le fait qu'il leur ait passé des situations particulières. Ils ont déjà vu leur grand-mère au bord du lit. Des petites histoires comme ça. Il leur est déjà arrivé des histoires comme ça, mais par contre, ils n'y croivent pas. Moi, c'est la même chose, mais avec moi. Il s'est déjà passé des choses bizarres où j'ai réussi à guérir quelqu'un. Mais par contre, je n'y crois pas. C'est des histoires comme ça. Après, petit à petit, l'oiseau fait son nid. Je pense que ce sera la citation du podcast.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense aussi. De toute manière, le temps a fait bien les choses.

  • Speaker #1

    C'est ça. Quoi qu'il arrive. En vrai, oui.

  • Speaker #0

    Que ce soit au niveau de l'entourage, que ce soit au niveau d'augmenter en compétences, de tout.

  • Speaker #1

    Clairement, il faut laisser le temps au temps. Il ne faut pas se dire parce que je n'y arrive pas aujourd'hui, je n'y arriverai pas demain. C'est une belle phrase.

  • Speaker #0

    Tu te la dis tout le temps ? Quand tu doutes un peu de toi ?

  • Speaker #1

    Je me la suis dite pendant trois ans, pendant mes études.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui t'a aidé à tenir le coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, honnêtement. Et puis j'avais des personnes autour de moi dans ma promo quand même. On était un petit groupe. Et ils m'ont vraiment, vraiment boostée. Parce que moi, je suis quelqu'un, je ne suis pas du tout scolaire. Donc ça veut dire que... que j'ai eu énormément de rattrapage et même je pense que certains de mes formateurs ellipsis ils se sont dit mais sera jamais infirmière cette meuf mais il ya personne qui croit mais voilà mais au final je suis je suis en place, j'ai mes connaissances, mais moi, dès que tu me mets devant une feuille pour réciter du par cœur, en fait, ça ne fonctionne pas avec moi.

  • Speaker #0

    T'as besoin de comprendre que de réciter par cœur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Après, c'est une façon d'apprendre. Malheureusement, tu fais pas partie du coup de la nouvelle génération. Ouais, non. Mais la nouvelle génération, maintenant, je pense qu'ils ont compris que chacun a sa façon d'apprendre. Ouais. C'est pas parce que celui de la gauche, il travaille de manière à apprendre tout par cœur, que tout. toi, tu vas travailler de cette manière-là. Il y a différentes manières d'apprendre les choses.

  • Speaker #1

    Moi, c'était l'époque du par cœur, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais. Même encore ma génération à moi.

  • Speaker #1

    Oui, t'en as beaucoup qui le font.

  • Speaker #0

    Durant toutes mes études, on n'arrêtait pas de me dire, bon, mais c'est par cœur. Alors que moi, la façon pour que j'apprenne et que j'assimile, c'est qu'il faut que je le lise plusieurs fois et que je le mime.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ou que je me mets devant un tableau. Il y a un truc, c'est que je me mets devant un tableau, tu me dis, ouais, explique-moi ça. te l'explique. Mais par contre, de te l'expliquer à haute voix ou de devoir le faire sur une feuille, vraiment, tu me donnes la même équation sur une feuille et sur le tableau. Sur le tableau, je vais réussir, mais sur une feuille, non.

  • Speaker #1

    Sur une feuille, tu n'y arrives pas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je n'ai pas fait Bacchus. Ah !

  • Speaker #1

    C'est trop dur, ça.

  • Speaker #0

    C'est trop compliqué. Je ne connais pas mes tables encore.

  • Speaker #1

    Ah non, les maths...

  • Speaker #0

    C'est notre histoire, on n'est pas comptable.

  • Speaker #1

    Ah non, du tout.

  • Speaker #0

    On essaye juste de réussir, d'entreprendre un projet qui nous tient à cœur. Oui. C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup, moi je trouve. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    On sous-estime beaucoup. Oui. En tout cas, moi je sous-estime beaucoup. quoi est-ce que je fais ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas. Franchement, il ne faut pas. Je me dis, tu pars toujours de rien et avec ce rien, tu peux faire de très grandes choses. En fait, chaque graine que tu vas planter, peu importe où tu les plantes, ça va forcément donner quelque chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Belle fin. Très très belle fin. On va terminer sur ça ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast de Briante Mise à Venture. Merci. Je vous dis à dans deux semaines pour parler avec une autre entrepreneuse. Ciao, ciao !

Description


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Transcription

  • Speaker #0

    Puis elle m'a regardée comme ça en mode, mais elle est sérieuse.

  • Speaker #1

    Mais des fois je m'imagine comme ça sans sourcils.

  • Speaker #0

    Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance.

  • Speaker #1

    Je suis la meilleure, je le savais en fait. Pourquoi tu m'écoutes pas ?

  • Speaker #0

    Je parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Brillantes Mésaventures. Aujourd'hui on se retrouve avec une entrepreneuse qui est spécialisée dans le maquillage permanent. Bonjour Aurélia.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Ouais et toi ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on va du coup parler de tout ce qui est entourage. autour de créer un projet, etc.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans un premier temps, tu pourrais te présenter ? Quel âge as-tu ? Ton parcours ?

  • Speaker #0

    Donc, moi, c'est Aurélia, j'ai 36 ans, je suis infirmière et je suis entrepreneur dans tout ce qui est maquillage permanent. Et je me suis vraiment spécialisée dans les sourcils et la bouche pour le moment et je ne fais rien d'autre. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Et tu fais ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #0

    Depuis 2019. Donc, j'ai commencé, j'avais 30 ans. et j'en ai 36 aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, ça va être longtemps. De base, c'était localisé plus à Paris ?

  • Speaker #0

    Oui, sur Paris, parce que je ne suis pas du tout de la région. Moi, je suis arrivée il y a trois ans pour mes études d'inf.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc voilà, je suis arrivée dans la région comme ça, par hasard.

  • Speaker #1

    Après deux ans d'entrepreneuriat dans le maquillage permanent, tu t'es dit, je vais peut-être faire un peu des études d'infirmière ?

  • Speaker #0

    Non, même pas. En fait, j'étais aide-soignante à la base et je travaillais en service d'oncologie. Donc ouais, ça reste pas très compliqué. Et en fait, plusieurs fois, j'ai eu affaire à des femmes qui avaient ce problème, ce rapport au corps et en fait au changement physique qui vient après la chimiothérapie. Donc du coup, j'ai décidé de me former justement pour recréer des sourcils et pour qu'elles puissent être bien dans leur peau tout simplement. Et en fait, à la base, j'ai commencé à l'hôpital. Et ensuite, ça a pris un petit peu plus d'ampleur. Donc voilà, je le fais pour le grand public maintenant.

  • Speaker #1

    Tu l'as fait pas forcément directement par passion, mais plutôt par besoin. En fait, tu as eu un besoin. Je t'ai dit,

  • Speaker #0

    je voulais l'aider. C'est ça, ouais. Et puis au final, j'ai adoré ce que je faisais. Donc j'ai continué.

  • Speaker #1

    C'est cool ça. Et au tout départ, à tes 18 ans, tu as fait des études de...

  • Speaker #0

    Rien à voir.

  • Speaker #1

    Là, on va reprendre au niveau des bases, bases, bases, pour refaire un petit... Un petit parcours de qui tu étais au début et qui tu es maintenant pour vraiment qu'on puisse voir ton évolution et voir en fait que rien n'est déterminé en fait dès le départ, juste après les études.

  • Speaker #0

    Mais vraiment rien. Moi de base, je viens d'une zone d'éducation prioritaire.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je viens du 91 à Évry, à l'époque c'était un petit peu la zone. Et en fait ensuite je suis allée au lycée en général, j'ai fait ma seconde générale. mais ensuite, je n'avais pas les notes qu'il fallait pour continuer dans le général. Donc on m'a mis en STG. Je ne sais pas si ça dit ça encore.

  • Speaker #1

    C'est comme le STMG maintenant et ça a basculé complètement.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et du coup, j'étais dans la communication, mais je n'ai pas du tout aimé ce parcours-là. Ensuite, j'ai fait un BTS MUC qui ne m'a servi à rien. J'ai quand même travaillé dans le commerce 2-3 ans et ensuite, j'ai enchaîné plein de jobs différents. Je suis passée de poissonnière, j'ai été pionne. J'ai travaillé dans tout ce qui est une boîte qui s'appelle Action Logement, je crois que c'est Astria maintenant.

  • Speaker #1

    Action Logement, je vois c'est quoi.

  • Speaker #0

    Donc je travaillais là-bas dans du management.

  • Speaker #1

    Oui, t'es passée de... un petit peu partout. Mais c'est drôle parce que quand même, au niveau du coup de la base de base de base, c'est un peu quand t'es en STMG, STG, on t'apprend au niveau de la gestion d'entreprise, on t'apprend quand même un petit peu les bases. Je ne sais pas comment c'était avant.

  • Speaker #0

    Oui, on t'apprend aussi beaucoup le management et tout. Mais en fait, je pense que j'étais quelqu'un... Je n'aimais pas l'école. Je n'ai jamais été à l'école. Je n'ai jamais suivi. J'ai toujours été l'étudiante moyenne, voire médiocre. Et en fait... C'est bien que tu le dis. Oui, mais je suis sûre qu'il y a plein de professeurs aujourd'hui... À l'époque, ils ne donnaient pas cher de ma peau. C'était en mode, tu vas finir juste le caissière au McDo. Tu vois, c'est dramatique, en fait, de dire ça à un gosse de 18 ans. Donc, voilà. Alors qu'en fait, t'es juste perdue, tu sais pas trop ce que tu veux faire. Clairement. Et en fait, on veut te mettre dans une case.

  • Speaker #1

    Après, c'est dans la société, école ou pas école.

  • Speaker #0

    Moi, j'aime pas ça.

  • Speaker #1

    On veut te mettre dans une case. Ouais. Je comprends. Et après, le BTS Mug, t'as fait 2-3 ans, du coup, en tant que commerciale. Ouais. OK. Et ça t'a pas du tout, du tout plu ? Du tout, du tout. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le côté contact avec une certaine clientèle.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, ouais, non, j'aimais pas ça. Je le faisais parce qu'il fallait le faire et que j'avais besoin d'argent. Et toutes ces années où j'ai travaillé, j'ai fait plein de jobs différents et tout, ça me servait juste vraiment à voyager. J'ai vraiment profité de mes 18 jusqu'à mes 30 ans à peu près. Et ensuite, je me suis posée et puis j'ai commencé à faire l'école AS et ensuite l'école d'inf.

  • Speaker #1

    Et pourquoi du coup, tu t'es dit, vas-y, let's go, je vais retourner à l'école pour faire infirmière ?

  • Speaker #0

    C'est grâce à ma meilleure amie, ça, qui est infirmière depuis maintenant, ça va faire 16 ans.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et un jour, on a eu une très grande conversation, elle et moi, qui n'était pas trop plaisante parce qu'elle m'a mis devant le fait accompli que j'arrivais à un certain âge et il faut que j'ai une situation. Ouais, voilà. Donc, voilà, on s'est un peu pris la tête et tout, etc. Mais au final...

  • Speaker #1

    Je n'imagine pas comment c'était.

  • Speaker #0

    Mais au final, elle a eu raison de le faire parce que je l'ai écouté. Et j'ai passé mes concours. Et puis, voilà.

  • Speaker #1

    Et ça te plaît ?

  • Speaker #0

    Oui, franchement, ça a été une révélation. Depuis 2019, je suis diplômée de soignante. Et ensuite, j'ai fait l'école d'inf. Deux ans après mon diplôme. OK. Oui. Mais vraiment, le milieu du soin, au début, franchement, de trois mois, je me disais, mais je ne peux pas.

  • Speaker #1

    C'est dur, surtout depuis le Covid. Moi, je regarde les interviews d'infirmières, d'aides-soignantes et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'était compliqué le Covid.

  • Speaker #1

    Et en plus de ça, ma mère, elle, elle aide à la personne. Donc, elle va aider les personnes âgées. directement à domicile, c'est catastrophique. En fait, psychologiquement, c'est hyper dégradant, que ce soit pour la personne âgée que pour les dentes. Parce que des fois, tu arrives dans des situations où tu es face à des personnes qui... qui sont soit malveillantes.

  • Speaker #0

    Ah oui, t'en as beaucoup.

  • Speaker #1

    Surtout quand t'es une femme. T'as beaucoup de personnes malveillantes parce qu'elles se disent de toute façon, je vais partout mourir. Et aussi, des fois, t'es face à des personnes âgées qui sont complètement abandonnées de la société.

  • Speaker #0

    Par leur famille, ouais.

  • Speaker #1

    C'est hyper... Moi, je pourrais pleurer pour ça.

  • Speaker #0

    Après, il faut savoir mettre une barrière. Après, c'est facile à dire. Mais je pense que plus tu fais ce métier-là, plus il faut te protéger, en fait. Parce que sinon, on arrive facilement à te bouffer. Ou soit, les problèmes des gens viennent chez toi. Et à partir de ce moment-là... C'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ah bah ça c'est sûr. Que ce soit dans le cadre médical, que dans n'importe quel cadre, parce que ça, que ce soit du coup dans ton business perso, ou même dans une entreprise en tant que salarié, à partir du moment que les... problèmes de l'entreprise, rentrer à la maison, t'es dans la merde.

  • Speaker #0

    Ça, c'est sûr. Ça peut te détruire un foyer ou même les liens avec certaines personnes.

  • Speaker #1

    Même soi-même. Même soi-même, ça, c'est sûr à 100%. On voit des personnes qui sont... dans ce cas-là.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment prioriser sa santé mentale quand tu rentres dans ce genre de métier.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que le podcast existe ! Du coup, tu as commencé en 2019 à faire les sourcils et la bouche. Trois ans après, tu t'es dit, vas-y, je vais sécuriser. Deux ans après, tu vas sécuriser ton avenir. Et tu fais quand même encore infirmière.

  • Speaker #0

    Et à côté, je fais le maquillage toujours à... côté. C'est vraiment quelque chose que je ne veux pas arrêter parce que c'est, comment dire,

  • Speaker #1

    un petit plaisir, un petit passe-temps.

  • Speaker #0

    Ouais, enfin moi je vois plus ça comme une passion, tu vois, parce que j'aime vraiment sublimer le regard des gens et même, enfin, puis je me dis aussi c'est un peu une sorte de thérapie pour les femmes qui viennent parce que ça dure quand même entre 2h30, 3h, donc on a le temps vraiment de papoter et tout, etc. Et même elles, je pense que ça leur fait du elles ont des sourcils tout neufs et puis à la fin elles sont contentes parce qu'on a bien discuté et puis parle de certaines choses qu'elle ne parle pas forcément avec tout le monde mais surtout que je trouve en plus de ça les sourcils c'est le truc du visage oui s'il

  • Speaker #1

    y avait un seul truc que je pourrais choisir sur mon visage c'est il faut toujours que les sourcils soient bien faits si les sourcils sont mal faits C'est automatiquement pas de pire usage. Mais bon. Des fois, je m'imagine comme ça sans sourcils. Je suis en mode, oulala, oulala. Je serais tellement pas belle. Je le ferais directement, mais j'ai beaucoup peur au niveau de faire... Parce que là, on ne voit pas, je suis maquillée, mais je n'ai pas de sourcils. Ah ouais ?

  • Speaker #0

    On ne dirait pas ?

  • Speaker #1

    Ma mère, elle, elle a trois poils. Au niveau des sourcils, elle a vraiment trois poils. Tu vois, c'est hyper fin. Et du coup, moi, je me dis, si je fais du maquillage permanent, j'ai trop peur de ressembler... aux personnes qui font du... Tu vois l'image ? L'image des personnes qui ont juste une barrette de chien pour la place des sourcils. J'ai tellement peur de faire ça.

  • Speaker #0

    Après, chacune a sa technique. Moi, ça s'appelle le powder brow. Donc ça reste vraiment ultra naturel, ce que je fais. On va dire que le pigment s'estompe au fil du temps. Je ne vais pas faire un truc ultra foncé. Je commence toujours sur une base ultra claire. Et si après, la cliente elle veut accentuer en fait l'effet maquillé, à ce moment là on le fait à la deuxième ou troisième séance. Mais je commence toujours par quelque chose de très léger pour que ça cicatrise bien et que au final, que ça fasse naturel quoi avec le visage.

  • Speaker #1

    Et avec le temps ça ne vie pas ?

  • Speaker #0

    Non tout dépend des pigments que tu prends. Ok. Parce que tu as des praticiennes qui vont prendre des pigments qui sont peu chers. ou qui vont commander je ne sais où, donc le pigment va virer au vert, violet ou rose. Moi quand même pour 10 à 15 ml, ta bouteille de pigment tu la payes au moins 50 euros. Donc quand tu veux de la qualité. Des fois c'est même plus cher.

  • Speaker #1

    Après de toute manière c'est permanent, il y a ce milieu du visage donc je suis en mode prenez mon argent. Si c'est pour que je sois belle,

  • Speaker #0

    prenez mon argent. Ouais non après il faut vraiment choisir sa praticienne.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que tu te bases sur des photos, souvent sur un site internet ou sur Instagram.

  • Speaker #1

    Et tu ne sais pas si ça vient vraiment de la personne ou pas. Voilà. C'est vraiment galère. Et toi, du coup, tu avais déjà ta clientèle à Paris. Oui. Et maintenant, tu as déménagé à Thionville.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout le même secteur.

  • Speaker #0

    Du tout.

  • Speaker #1

    Là, c'est hyper compliqué, parce que je sais que ma sœur, elle est prothésiste ongulaire. Et elle, elle est à Reims. Oui. Elle ne peut pas déménager, parce que toute sa clientèle est au niveau de ce secteur-là. C'est hyper compliqué.

  • Speaker #0

    Bah c'est dur de se refaire un... carnet d'adresse là je reprends petit à petit j'ai de la chance de tourner dans les hôpitaux ou dans les ehpad ah bah oui et de me dire que je côtoie à 90% du temps des femmes donc je leur en parle je leur donne ma carte de visite et tout etc donc ouais mais si j'avais fait un autre métier ou ou... en fait j'aurais trouvé... personne quoi parce que je suis pas du tout quelqu'un qui va se vendre et qui sait se vendre surtout.

  • Speaker #1

    Bah oui surtout du coup toi ta clientèle t'as pas besoin de la chercher elle vient automatiquement à toi ou sinon elle est dans ton quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc c'est ça qui est bien. Ouais.

  • Speaker #1

    T'as pas besoin de trop de délicates.

  • Speaker #0

    Ouais mais j'ai de la chance là dessus. Franchement.

  • Speaker #1

    Et du coup t'es à Thurnville depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait trois ans.

  • Speaker #1

    Ok donc depuis tes études.

  • Speaker #0

    Depuis le début des études ouais.

  • Speaker #1

    Ok. T'as décidé d'aller au Luxembourg ?

  • Speaker #0

    Ouais. Il faut. Mais franchement, de toi, moi, je ne connaissais pas du tout cette région avant d'arriver. Ah oui ? Ah oui, non, mais je ne connaissais pas.

  • Speaker #1

    Ferré. Moi, dommage, je ne viens pas de Thionville, je viens de Nancy-Épinal, donc c'est un peu plus en bas. C'est ça. Et on m'a toujours dit soit tu vas au Luxembourg, soit tu vas en Suisse. Pour avoir un bon salaire, quand t'es jeune, pars. Et du coup, la Suisse, c'est beaucoup trop loin. Et en plus de ça, c'est pas assez accessible,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, ça reste quand même fermé. Parce qu'il y a trop de Français. Tout le monde est parti là-bas.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de racisme contre les Français. Beaucoup. Alors qu'au Luxembourg, je trouve qu'il y a une ambiance un petit peu bizarre de... Si tu travailles pas au Luxembourg, on te voit bizarre en mode... L'opportunité est juste à côté de toi,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu y vas pas ?

  • Speaker #0

    Ouais, souvent, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Et quand tu y vas, on te regarde en mode... T'as un meilleur salaire que moi... Un peu l'aspect de... Pourquoi tu y vas ? Pourquoi tu renie ? Genre, tu habites en France, mais tu vas travailler autre part.

  • Speaker #0

    Ah, mais ça, c'est la mentalité française. Malheureusement. Je pense qu'il y a beaucoup de gens en France qui ont du mal avec l'évolution. Et, en fait, t'en as beaucoup, en fait, ils sont... C'est malheureux à dire, mais ils sont aigris. Et en fait, ils sont sur un poste toute une vie. Ils ne vont pas chercher à évoluer ou peut-être à voir autre part dans un autre pays. Moi,

  • Speaker #1

    je ne comprends pas les gens.

  • Speaker #0

    Pour un meilleur, en fait. Pour un plus. Moi non plus, je ne les comprends pas.

  • Speaker #1

    Moi, je suis l'homme. Comment tu fais dans ta vie ? Tu te réveilles le matin. Tu te dis, OK, je vais travailler. Je vais rentrer et je vais faire ça tous les jours de la semaine. Et je vais faire ça... toutes les semaines du mois et tous les mois de l'année, pendant des années et des années. C'est hyper compliqué. Il y a vraiment zéro évolution et zéro évolution de compétences. Tu n'utilises pas ton cerveau.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je trouve ça triste. Après, il faut de tout dans la vie.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Il faut qu'il y ait des personnes comme ça pour faire tourner la société normalement. C'est malheureux, mais il y a des personnes qui veulent être comme ça et qui sont très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça leur va en fait. Ça me va pour eux. Mais moi, ça ne me va pas. Non.

  • Speaker #1

    T'as déjà pensé à aller dans ton école ?

  • Speaker #0

    Mon ancienne école, le lycée ? Oui. Oui, oui, plusieurs fois, ouais.

  • Speaker #1

    Faut y retourner ?

  • Speaker #0

    Non, du tout.

  • Speaker #1

    Faut y retourner.

  • Speaker #0

    Je pense pas que les professeurs soient encore là, tu vois, donc...

  • Speaker #1

    Tu penses qu'ils diraient quoi de toi, maintenant ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'il ne pensait pas du tout. Aujourd'hui, maintenant, quand même, tu es infirmière au Luxembourg. Tu es maquilleuse permanente. Donc, c'est une belle évolution. En plus de ça, tu viens quand même d'un quartier.

  • Speaker #0

    Oui. Non, mais je te dis, il n'y a vraiment personne qui...

  • Speaker #1

    Est fière de toi, j'espère.

  • Speaker #0

    Sincèrement, oui. Oui, oui. Parce que je pense que j'ai fermé beaucoup de bouches. au fil du temps.

  • Speaker #1

    Mais je pense que quand t'es une femme d'un quartier, ta seule motivation pour réussir, déjà, c'est de fermer leur bouche. Et ensuite, après, tu trouves la motivation d'avoir la fierté de toi-même, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Après, t'es...

  • Speaker #1

    Parce que je viens d'un quartier aussi. Je viens d'un petit quartier à côté de Nancy, où du coup, quand tu dis que tu viens de là, c'est pas des très bonnes écoles, les profs, ils sont bons. Ils sont pas oufs et tout. Et en plus de ça, j'étais au niveau du lycée, j'ai fait STMJ aussi. On ne pensait pas grand-chose de moi, de positif. Et maintenant, juste que je me dise, ok, j'ai un podcast, même si... Je ne suis pas infirmière au Luxembourg.

  • Speaker #0

    Je le sais déjà.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, le peu de choses que j'ai réussi à faire, j'ai quand même fait des études supérieures, j'ai déménagé dans plusieurs villes. J'ai maintenant mon podcast sur l'entrepreneuriat au féminin. Donc, je suis quand même assez fière de moi. J'espère que je vais évoluer.

  • Speaker #0

    Et t'es jeune ! Le faire jeune, moi ça c'est un truc à ton âge que j'aurais jamais fait. Ah ouais ? Parce que j'étais trop, je pense, peut-être bridée, où j'avais peur de beaucoup de choses, et j'avais surtout peur des on-dit des gens, et même du regard des gens. Moi ça, ça a été un très très gros problème pendant toute ma vie, ce problème de confiance, en fait. Et je me dis en fait, si j'avais commencé bien avant et que je n'avais pas écouté les on-dit, mais ça se trouve, je ne sais pas, peut-être que je serais en train de faire... les sourcils de Rihanna ou Ciara ou un truc comme ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Mais tu sais que je pense exactement la même chose que toi, puisque j'ai commencé YouTube à 13 ans. Et je l'ai arrêté, on dit, à cause du regard des gens. Et de mes 13 ans, du coup, jusqu'à mes 23 ans... ans, j'arrêtais pas d'avoir cette idée dans la tête de « purée, tu serais où là si t'avais pas arrêté ? »

  • Speaker #0

    Regarde l'éna situation.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, je crois que j'avais commencé à peu près dans la même période que Maya Dorago. Donc je suis là en fait « je suis passée à souhaiter de peut-être quelque chose en fait. » Et autre du fait que peut-être je suis passée à côté de quelque chose, je me dis « mais en fait j'aurais... » À ce niveau, à ce niveau de compétence, à ce niveau de qualité de podcast, où même je ne serais pas... Il y aurait plein de choses qui seraient totalement différentes. J'ai beaucoup regretté, mais le principal, je pense que c'est d'actionner. C'est ça. Et de... Ok, bon, je pensais ça, je vivais de cette manière-là, je n'avais pas confiance avant. Le principal, maintenant, c'est que c'est plus...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est que tu te relèves et puis tu fais le taf, en fait. Le principal, c'est de... Et tu y vas. Ouais.

  • Speaker #1

    De y aller, quoi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et au niveau de tout ton parcours...

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    J'imagine que ça a bougé au niveau de ton entourage, de la famille, tes amis, etc.

  • Speaker #0

    Oui, surtout les amis.

  • Speaker #1

    Tu avais beaucoup d'amis avant ?

  • Speaker #0

    J'étais très, très entourée. Je sortais beaucoup.

  • Speaker #1

    De quel âge à quel âge environ ?

  • Speaker #0

    On va dire de mes 18 jusqu'à mes... Jusqu'à ce que je quitte Paris, en fait. Jusqu'à mes... Jusqu'à 2021.

  • Speaker #1

    OK, donc c'est depuis très peu que...

  • Speaker #0

    33. Ouais, mes 33 ans, j'étais très entourée, je sortais beaucoup et j'étais toujours à droite, à gauche, en train de faire des trucs et tout. Et en fait, au moment où j'ai lancé la bouteille à la mer en disant que je quittais la région, que je faisais des études, et qu'en plus de ça, mon entreprise, sur le côté, ça a commencé à marcher un petit peu. Il y a beaucoup de gens qui se sont...

  • Speaker #1

    En fait, quand t'as commencé à évoluer, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Quand t'as arrêté de stagner et tu t'es sortie...

  • Speaker #0

    C'est ça, je pense que j'étais la copine un peu... Tu sais, j'étais un peu perdue. Je faisais des boulots à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Ça rassurait, je pense, ton entourage.

  • Speaker #0

    Elle sait pas ce qu'elle veut, donc vas-y, tranquille.

  • Speaker #1

    Je pense que ça, c'est triste de se dire que ça me rassure que tu sois dans la merde.

  • Speaker #0

    Ah mais t'en as beaucoup qui sont comme ça, mais je sais même pas s'ils le pensent consciemment, tu vois. Mais ça les rassure de se dire qu'il y a quelqu'un qui est un petit peu plus bac. Et à partir du moment où toi, tu veux évoluer et que tu fais les choses pour, et qu'en plus ça marche, ça dérange.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une situation en particulier que tu pourrais nous raconter ? Où là, tu as vu que c'était... Genre flagrant. Mais c'est du foutage de gueule, quoi. Encouragez-moi au lieu de vouloir me rabaisser, au lieu d'agir comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais, j'en ai une.

  • Speaker #1

    Moment story time.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Pour le moment, si j'avais ma... Si j'avais ma pote Gina qui était là, elle aurait pu raconter le truc et tout avec moi. Et en fait, j'annonçais que je partais faire mes études dans une autre région. Et on s'était donné... Oh ! On s'était donné rendez-vous à Bercy Village avec mes copines de l'époque. On était 8 ou 9 autour d'une table.

  • Speaker #1

    Vous étiez vraiment quand même bien entourées.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il y avait ma pote Gina qui était vraiment à l'autre bout. Et là, je leur dis « Ouais les filles, j'ai un truc à vous dire et tout. » Tout le monde me regarde et tout. « Je pars. » C'est pour faire mes deux études d'enfants en fait. Et en fait, t'en as, y'a pas eu de sourire, y'a rien eu sur leur visage, mais vraiment aucune émotion. Et ma pote Gina, qui était à l'autre bout, elle était trop contente, elle a sauté dans tous les sens, limite elle était en train de pleurer, c'est trop bien meuf, je suis grave contente. pour toi et tout. Et toutes les autres, il n'y a eu aucune félicitation. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit, ces personnes-là, il faut que ça parte. Après, le tri, c'est... fait avec d'autres histoires et tout derrière. Mais cette première histoire-là, ça m'a ouvert les yeux, en fait.

  • Speaker #1

    Là, en fait, c'est vraiment que ça t'a montré. C'est pas genre... C'est pas des on-dit ou... Ouais, je pense que... Non, là, c'était...

  • Speaker #0

    Non, là, c'était flagrant, là. Il y a personne qui m'a fait un sourire, qui était... Oh, félicitations, je suis grave contente pour toi. Rien.

  • Speaker #1

    En plus, j'imagine que t'étais contente de leur annoncer ça. Bah oui,

  • Speaker #0

    parce que c'était mes amis, en fait. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ah, ça fait mal, les histoires comme ça. Ouais, ouais. Tu penses que c'est une pote, mais finalement...

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Si demain, il t'arrive quelque chose de bien, elle sera jamais contente pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Mais par contre, quand t'as des trucs de merde, elle est là en train d'entendre...

  • Speaker #0

    Bah oui, ça les nourrit, en fait. Et ils sont contents.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de vices. Entre les femmes, des fois, il y a du fait. Beaucoup, beaucoup. On est déjà discriminées juste parce qu'on est des femmes. S'il vous plaît, arrêtez de vouloir nous mettre des bâtons dans les roues entre nous.

  • Speaker #0

    Oui, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #1

    On est dans la même équipe. Ça ne sert à rien de se rabaisser les unes et les autres.

  • Speaker #0

    Mais malheureusement, je pense que ça n'évoluera pas plus que ça.

  • Speaker #1

    Et maintenant avec le temps ? Honnêtement,

  • Speaker #0

    je ne regrette rien. Je ne regrette rien. Honnêtement, de toi à moi, je ne regrette pas d'avoir perdu ces personnes-là. Parce qu'il y avait déjà quand même des petits sins avant-coureurs, avant que tout ça ne s'enclenche. Franchement, je me suis sentie... C'est méchant à dire, mais je me suis sentie libérée de ne plus être en contact avec ces personnes-là.

  • Speaker #1

    Mais au moins, quand tu te sens libérée d'une situation, tu te dis en fait, là, j'étais pas dans une bonne situation. À partir du moment où tu te sens libérée, tu te dis j'ai fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement,

  • Speaker #1

    c'est juste grâce à ce sentiment, t'es sûre de la situation, t'es sûre de ta décision. C'est ça.

  • Speaker #0

    Doute pas. Mais le seul truc que je regrette, c'est de pas avoir pris cette décision plus tôt. Parce que je suis restée, parce que je l'ai considérée comme mes sœurs, de vraies amies qui connaissent toute ma vie, je connais leur vie, etc. Mais je regrette vraiment de ne pas avoir pris cette décision plus tôt.

  • Speaker #1

    Après, je pense que tu n'en avais pas la capacité.

  • Speaker #0

    Oui, soit je ne le voyais pas, ou... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Tu penses que ton entourage fait que tu aurais avancé beaucoup plus vite et beaucoup plus loin si elles n'étaient pas là ? Tu t'imagines comment si elles n'étaient pas là ?

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que j'aurais avancé beaucoup plus vite. Tu aurais fait tes études ? L'entourage que j'ai aujourd'hui, ce sont les mêmes personnes que je connais depuis que j'ai... Il y en a que je connais depuis la maternelle, tu vois. Et ensuite, il y en a que je connais depuis 18 ans. Et en fait, si j'avais retiré ce petit noyau de personnes, bien avant, je pense que j'aurais évolué beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Mais du coup, là, je suis en train de me poser la question de est-ce que je suis là où je suis parce que je suis tout l'inverse de toi ? Moi, toutes les copines de collège, de primaire, moi je les ai vite dégagées. Moi, en fait, le fait, c'est que dès qu'on me fait un petit truc, dès qu'il y a un petit signe de vie, je suis en mode, allez, tu files sur le bas côté et je te fais plus de ma vie. Et ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai pas de copine. Demain, je veux sortir, je sors toute seule.

  • Speaker #0

    Ouais, mais moi, je trouve que c'est mieux. Franchement, je trouve que c'est mieux pour toi.

  • Speaker #1

    C'est mieux pour l'aspect professionnel, etc. Mais par exemple, demain... t'es pas bien ou je ne sais quoi, il n'y a personne. Il ne peut prendre que sur toi, en fait. Demain, il m'arrive quelque chose, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller fêter mon anniversaire dans un autre pays, c'est moi et moi-même. Demain, je vais aller au restaurant avec des copines, mes copines, c'est moi.

  • Speaker #0

    C'est triste.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas me prendre en mode pitié, mais je suis très bien. C'est un choix de vivre comme ça. C'est un choix parce qu'en soi, je suis très sociable, donc je pourrais me faire 50 000 copines, mais je ne peux pas dire... Je ne sais pas si tu vois de « Demain, j'ai envie de fêter mon anniversaire. Je vais fêter mon anniversaire avec mes copines. » Il y a les copines et il y a les copines. Et moi, je n'ai pas les copines. Je n'ai que les copines. Il y a des petits liens.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas les petits noyaux durs autour de toi. Mais je pense que ça peut toujours se construire.

  • Speaker #1

    Parce que c'est mon caractère aussi. Comment ? Je pense que c'est mon caractère aussi.

  • Speaker #0

    Oh, peut-être pas, mais il y a aussi les gens que tu vas rencontrer, en fait, sur tes podcasts ou même dans le milieu du travail et tout. Ça peut devenir de très bonnes amies.

  • Speaker #1

    Ça, je trouve que ce n'est pas vraiment des copines. Oui. Je pense que c'est juste des copines qui... On va s'entraider, etc. Ça va être vraiment des copines hyper cool. Mais par exemple, demain, si je les invite à mon anniversaire, elles ne viendront pas. Parce que les relations, elles ne sont pas créées depuis des années et des années.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, je pense que c'est votre génération qui est comme ça. Ah ouais ? Oui, je pense. Parce que moi, je vois à mon âge, les amis que j'ai, comme je te disais, ce sont des gens que je connais depuis très très longtemps. Aujourd'hui, à 36 ans, en ayant fait trois ans d'études, niveau lien social avec les gens, j'ai vraiment eu du mal. Il y a beaucoup d'hypocrisie, il y a beaucoup de gens qui parlent dans ton dos, qui vont te faire de sales coups. C'est très compliqué de tisser des liens avec des gens aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est un fait. Et moi, je suis reconnaissante, honnêtement, d'avoir un entourage qui est ultra solide. Parce que j'aurais été toute seule, en vrai. Je pense.

  • Speaker #1

    Mais tu l'aurais fait quand même, de faire tes études, de faire ton entreprise, etc. Oui.

  • Speaker #0

    Toute seule, je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Parce que j'étais quelqu'un de très introvertie, timide, et manque de confiance. Vraiment, manque de confiance, plus, plus, plus. Tu me faisais une critique, je le prenais au pied de la lettre. Et en fait, la personne avait raison. Ah.

  • Speaker #1

    Et t'as fait comment, petit à petit, de gérer le fait, en fait, le regard des autres, c'est le regard des autres. Genre, les critiques, c'est leur critique à eux. Je suis pas obligée de les écouter, obligée de les entendre, obligée surtout de faire comme eux, ils veulent.

  • Speaker #0

    Ouais, bah là, c'est plus du travail personnel. J'ai lu beaucoup de choses, j'ai regardé beaucoup de vidéos sur ça. Et ce qui m'a vraiment, vraiment aidée à prendre confiance en moi, c'est quand j'ai... commencé le handball à 17 ou 18 ans et j'ai eu un coach extrêmement bon il était dur mais vraiment bien et grâce à lui en fait niveau prise de confiance c'était le top du top en fait et après c'est petit à petit avec les lectures avec moi c'est ça plus cher un travail sur toi en fait tu

  • Speaker #1

    as des livres tu as des vidéos à conseiller des personnes à conseiller en fait c'est beaucoup sur Instagram que je regardais les trucs.

  • Speaker #0

    Donc, tu vois, c'est des trucs... ouais donc perso c'est trop important ouais donc mais déjà rien que le livre soit c'est les cinq accords de toltec à 5 encore toltec les blessures de l'âme donc cela je les ai lu tu vois donc c'est top est allu les basiques les livres de def perso ben ouais t'en penses quoi du coup Moi, franchement, j'ai aimé.

  • Speaker #1

    Concrètement ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai aimé. Après, il y a certaines choses avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord, parce qu'on a tous notre perception des choses. Mais oui, je pense que quand quelqu'un est vraiment perdu ou qu'il a envie d'évoluer sur certains points de son état d'esprit ou sur sa mentalité,

  • Speaker #1

    c'est les bases à aller.

  • Speaker #0

    Je trouve aussi parce que quand j'ai commencé à m'intéresser aux devs perso et surtout à commencer à me dire ok bon bah j'ai envie d'évoluer, j'ai commencé le dev perso avec du coup les 4 records Toltec, les 5 blessures de l'âme, j'ai commencé à m'intéresser à plein de petits livres que tout le monde parle sur les réseaux sociaux. Je trouve que c'est beaucoup théorique et c'est beaucoup de blabla, c'est beaucoup de... On dit, on redit, on redit, on redit.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tous les livres se ressemblent un peu aujourd'hui, on va dire.

  • Speaker #0

    Beaucoup trop. Beaucoup trop. On dirait que c'est Chad GPT qui a tout. C'est horrible. Mais le pire, c'est que j'ai dépensé beaucoup d'argent dans tous ces livres. Oui. Vraiment. Et quand maintenant je les relis tous, est-ce qu'il y en a un qui m'a vraiment aidée ? Il n'y en a pas tant que ça. Il n'y en a qu'un seul. C'est Écoute ton corps de Lise Bourbeau.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas du tout.

  • Speaker #0

    C'est le... Merci. Eh ben non, je ne l'ai pas. Je pensais que je l'avais évoquée, parce que je commence à le relire, puisqu'il m'a beaucoup aidée à prendre confiance en moi, mais surtout, à enlever les idées, à enlever les pensées limitantes que j'avais, qui ne me concernent pas. En fait, ce ne sont pas des pensées limitantes qui viennent de moi, ce sont des pensées limitantes qui viennent de ma famille, du comportement de mon père, du comportement de ma mère, de mon entourage, tout ce qui ne vient pas. pas de moi, ça m'a vraiment permis de faire le lien entre eux. Est-ce que c'est vraiment moi ou est-ce que c'est ce qu'on m'a transmis ? Et c'est pépite parce que des fois, je suis en mode... En fait, des fois, je m'énervais pour rien. Et je m'énervais pas parce que ça me tenait à cœur. C'est parce que des fois, ça tenait juste à cœur à ma mère. Tout bête. Manger en famille, chaque soir. Moi, je m'en fous. Mais par contre, ça tenait beaucoup à cœur à ma mère. Et du coup, je m'énervais pour ça. Je voulais toujours, avec mon chéri, je veux toujours manger avec lui. C'est pas lui qui mange de son côté et moi, je mange de mon côté. On est obligés. obligé de manger au même moment. Même si t'as pas faim ou quoi, si on mange toujours au même moment.

  • Speaker #1

    Moi, je suis un peu comme ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais ça vient pas de moi. Parce que moi, finalement, si j'ai pas faim, j'ai pas faim. Ou terminer son assiette. Des fois, je suis en mode je rembille mon assiette de ouf. Et je suis obligée de la terminer. Parce que ma mère, elle m'a toujours dit de terminer mon assiette.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas gâcher.

  • Speaker #0

    Mais finalement, en soi, que ça termine dans mon gosier ou ça termine à la poubelle, ça va finir au même endroit. Mais c'est juste que ça va... Je ne respecte pas mon corps en faisant ça. Il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut retrouver dans des livres de devs perso qui nous permettent de faire le lien entre ce qui est vraiment nous et ce qui n'est pas nous. Et ça aide beaucoup au niveau de la confiance en soi, etc.

  • Speaker #1

    Non, clairement. beaucoup

  • Speaker #0

    T'as une petite autre histoire, une petite brillante mésaventure en lien avec ton entreprise actuelle ?

  • Speaker #1

    Oui, j'en ai une autre avec le même groupe de copines. Cette fois, on était moins, on était 4 ou 5. Et en fait,

  • Speaker #0

    on est partis...

  • Speaker #1

    En fait, sur le week-end, c'était prévu qu'on soit un petit peu plus et au final, on s'est retrouvés à 4 ou 5. Et en fait, on est partis en Normandie chez une de ces filles-là. Donc, on a passé trois jours là-bas, trois ou quatre jours. Et en fait, un soir, on est là en train de prendre l'apéro, ce qui est le plus banal. Et j'avais une autre copine qui avait ouvert son entreprise dans tout ce qui est développement personnel, soins holistiques, enfin, tu vois, des trucs comme ça. et tout le monde savait que moi aussi, j'avais une entreprise à côté. Et ce soir-là, t'en as une qui sort. Ah bah, vas-y. Venez, on fait un maximum de pubs sur nos réseaux sociaux pour... On va l'appeler Sarah. Pour Sarah. Allez, prenez vos téléphones, on le fait et tout. Et il y avait encore cette copine Gina qui était là, qui a vu. Et qui a entendu et puis elle m'a regardée comme ça en mode mais elle est sérieuse. Et le soir après elle me dit mais attends mais elle a pas parlé de toi et tout. Tout le monde a fait de la pime pour Sarah mais personne pour toi. Je lui ai dit écoute meuf au bout d'un moment faut pas forcer.

  • Speaker #0

    Je vous imagine là c'est le sang.

  • Speaker #1

    Ouais c'est ma gossure.

  • Speaker #0

    Ouais ouais. D'un grill.

  • Speaker #1

    Non ouais, ce genre de truc là. Et honnêtement ça, ça m'a vraiment vraiment blessée.

  • Speaker #0

    Surtout que t'avais ton entreprise, en fait les situations, elles étaient vraiment identiques. Ouais. Donc y'avait pas d'excuses valables. Ouais. De oui mais elle, oui mais elle.

  • Speaker #1

    Non non non, c'est euh... Ben non, on fait de la pub pour elle, en sachant que moi aussi j'ai mon truc, mais personne ne m'a calculé ce soir-là. Ah. Ouais.

  • Speaker #0

    Faut lui faire de la pub. On va commencer à... Ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Non, mais franchement, c'est une situation qui m'a vraiment chagrinée sur le coup.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Mais maintenant, avec le recul... Maintenant, tu réussis du coup à faire... Généralement, quand t'es une femme, au fur et à mesure du temps, avec l'expérience, tu réussis directement à voir la personne et te dire... Là, je la sens pas. Elle, c'est pas une bonne personne.

  • Speaker #1

    Ah, clairement, j'ai une intuition de fou. J'ai un sixième sens.

  • Speaker #0

    Mais maintenant, ça y est, avec tout ce qui s'est passé, c'est encore plus ancré chez toi ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Une personne, je pense qu'elle va me dire « Bonjour, ça va ? » Je vais savoir si je vais avoir une discussion longue avec elle ou pas. Honnêtement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça moi j'arrive pas trop à le faire encore.

  • Speaker #1

    Ouais parce que t'es jeune, ça va venir avec le temps.

  • Speaker #0

    Par contre j'essaie ça, j'arrive à le faire, mais pas pour moi. Oui pour les autres. Pour les autres. Il m'est arrivé plusieurs histoires comme ça avec les potes de mon père. genre je rencontre un pote à mon père je lui dis papa lui je le sens pas et le pire c'est que tu vois moi je suis un peu la fifia au papa et du coup il m'écoute mais c'est quand même un homme en plus de ça c'est un homme arabe donc il a de la fierté donc il va m'écouter mais sans trop m'écouter il va attendre d'être dans la mienne pour me dire j'aurais dû écouter ma fille qui est beaucoup plus jeune que moi ouais non mais ouais Et du coup, après, il vient avec le temps. Il me dit, ouais, lui, nanana, et tout, il me raconte. Je suis en mode...

  • Speaker #1

    T'avais raison.

  • Speaker #0

    Je suis la meilleure. Je le savais, en fait. Pourquoi tu ne m'écoutes pas ? Et ça arrive tout le temps, mais que avec les potes de mon père. Mais avec mes potes ou autres situations...

  • Speaker #1

    Ouais, t'arrives pas encore à le sentir, quoi.

  • Speaker #0

    Et peut-être avec le temps.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que ça se travaille avec le temps. Parce que moi, au début, c'était la même chose. Avec les gens autour de moi, c'était... Ouais, elle, je la sens pas, ou lui, je le sens pas. On me disait souvent que j'étais jalouse, mais au final quand les gens se retrouvaient dans le caca, ah bah t'avais raison. Et pour moi j'avais beaucoup de mal, la preuve. J'ai eu un entourage bancal, des copines bancales pendant je sais pas combien d'années.

  • Speaker #0

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #1

    Et je m'en suis sortie.

  • Speaker #0

    Et tu réussis maintenant à définir comment tu fais pour avoir ce... Tu arrives à dire quand tu la sens pas, quand tu la sens pas. Est-ce qu'il y a quelque chose chez toi qui change ? Par exemple, je sais que moi... quand je sais que la personne, je vais bien l'aimer, j'ai des frissons. Genre, tout bête, j'ai des frissons. Est-ce que t'arrives à le faire ressentir comme ça ? T'as le cœur qui palpite.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est mon corps qui parle. Soit je vais avoir mal au ventre, des trucs tout cons, ou soit même la personne, elle va me parler, je vais avoir une espèce de, tu sais, une aura autour de ma tête et en fait, ça va me déranger.

  • Speaker #0

    Ouais, tu vas être dérangée.

  • Speaker #1

    Donc, ouais, voilà. Il y aura toujours un petit truc qui fera que la personne je la sens pas pas mon corps il va parler directement tu vas voir des personnes qui font du magnétisme qui travaillent dans l'énergie etc j'en ai vu à une époque mais maintenant là non je du tout parce que moi je m'intéresse à ça depuis des années et c'est vrai que niveau tout ce qui est soin énergétique j'arrive à me le faire moi même après c'est vrai qu'il faudrait que je trouve quelqu'un Après, je suis plus de... Je viens d'arriver dans la région.

  • Speaker #0

    Donc, tu n'as pas tes... Mes repères. Tes repères. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui.

  • Speaker #0

    Et comment tu arrives à faire ça toute seule, du coup ? À faire tes soins énergétiques toute seule ?

  • Speaker #1

    En fait, moi, généralement, soit je le fais au pendule. et après c'est une fille Isabelle Serre qui a sorti tout un tout un fascicule avec des explications pour faire son propre soin énergétique donc généralement je prends vraiment le temps de le faire et

  • Speaker #0

    après je suis KO et ça repart de plus belle je ne connaissais pas du tout ça tu peux le faire toi même en plus j'ai un pendule à la maison je ne fais jamais de soin énergétique à tout de suite. de seul ouais mais je le fais aux autres de temps en temps je suis encore très je vais pas entendre parler de ça ouais mais c'est ça dans un autre côté de ma tête s'il vous plaît ne m'en parlez pas je suis vraiment loin de ça parce que j'ai peur tout simplement j'ai peur je n'ai en fait je suis sceptique ouais pour moi même tu voyais des personnes qui sont sont très sceptiques sur sur tout ce qui est énergie, tout ce qui est fantômes, etc. malgré le fait qu'il leur ait passé des situations particulières. Ils ont déjà vu leur grand-mère au bord du lit. Des petites histoires comme ça. Il leur est déjà arrivé des histoires comme ça, mais par contre, ils n'y croivent pas. Moi, c'est la même chose, mais avec moi. Il s'est déjà passé des choses bizarres où j'ai réussi à guérir quelqu'un. Mais par contre, je n'y crois pas. C'est des histoires comme ça. Après, petit à petit, l'oiseau fait son nid. Je pense que ce sera la citation du podcast.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense aussi. De toute manière, le temps a fait bien les choses.

  • Speaker #1

    C'est ça. Quoi qu'il arrive. En vrai, oui.

  • Speaker #0

    Que ce soit au niveau de l'entourage, que ce soit au niveau d'augmenter en compétences, de tout.

  • Speaker #1

    Clairement, il faut laisser le temps au temps. Il ne faut pas se dire parce que je n'y arrive pas aujourd'hui, je n'y arriverai pas demain. C'est une belle phrase.

  • Speaker #0

    Tu te la dis tout le temps ? Quand tu doutes un peu de toi ?

  • Speaker #1

    Je me la suis dite pendant trois ans, pendant mes études.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui t'a aidé à tenir le coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, honnêtement. Et puis j'avais des personnes autour de moi dans ma promo quand même. On était un petit groupe. Et ils m'ont vraiment, vraiment boostée. Parce que moi, je suis quelqu'un, je ne suis pas du tout scolaire. Donc ça veut dire que... que j'ai eu énormément de rattrapage et même je pense que certains de mes formateurs ellipsis ils se sont dit mais sera jamais infirmière cette meuf mais il ya personne qui croit mais voilà mais au final je suis je suis en place, j'ai mes connaissances, mais moi, dès que tu me mets devant une feuille pour réciter du par cœur, en fait, ça ne fonctionne pas avec moi.

  • Speaker #0

    T'as besoin de comprendre que de réciter par cœur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Après, c'est une façon d'apprendre. Malheureusement, tu fais pas partie du coup de la nouvelle génération. Ouais, non. Mais la nouvelle génération, maintenant, je pense qu'ils ont compris que chacun a sa façon d'apprendre. Ouais. C'est pas parce que celui de la gauche, il travaille de manière à apprendre tout par cœur, que tout. toi, tu vas travailler de cette manière-là. Il y a différentes manières d'apprendre les choses.

  • Speaker #1

    Moi, c'était l'époque du par cœur, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais. Même encore ma génération à moi.

  • Speaker #1

    Oui, t'en as beaucoup qui le font.

  • Speaker #0

    Durant toutes mes études, on n'arrêtait pas de me dire, bon, mais c'est par cœur. Alors que moi, la façon pour que j'apprenne et que j'assimile, c'est qu'il faut que je le lise plusieurs fois et que je le mime.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ou que je me mets devant un tableau. Il y a un truc, c'est que je me mets devant un tableau, tu me dis, ouais, explique-moi ça. te l'explique. Mais par contre, de te l'expliquer à haute voix ou de devoir le faire sur une feuille, vraiment, tu me donnes la même équation sur une feuille et sur le tableau. Sur le tableau, je vais réussir, mais sur une feuille, non.

  • Speaker #1

    Sur une feuille, tu n'y arrives pas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je n'ai pas fait Bacchus. Ah !

  • Speaker #1

    C'est trop dur, ça.

  • Speaker #0

    C'est trop compliqué. Je ne connais pas mes tables encore.

  • Speaker #1

    Ah non, les maths...

  • Speaker #0

    C'est notre histoire, on n'est pas comptable.

  • Speaker #1

    Ah non, du tout.

  • Speaker #0

    On essaye juste de réussir, d'entreprendre un projet qui nous tient à cœur. Oui. C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup, moi je trouve. Oui,

  • Speaker #0

    c'est déjà beaucoup.

  • Speaker #1

    C'est déjà beaucoup.

  • Speaker #0

    On sous-estime beaucoup. Oui. En tout cas, moi je sous-estime beaucoup. quoi est-ce que je fais ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas. Franchement, il ne faut pas. Je me dis, tu pars toujours de rien et avec ce rien, tu peux faire de très grandes choses. En fait, chaque graine que tu vas planter, peu importe où tu les plantes, ça va forcément donner quelque chose.

  • Speaker #0

    Ouais. Belle fin. Très très belle fin. On va terminer sur ça ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast de Briante Mise à Venture. Merci. Je vous dis à dans deux semaines pour parler avec une autre entrepreneuse. Ciao, ciao !

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