- #Jenny
Aujourd'hui, je reçois Matilde, paraplégique incomplète et amputée d'une jambe suite à un accident de la vie. Ancienne guide touristique, elle ne pourra malheureusement plus exercer son métier. Elle nous explique comment elle a réappris à vivre avec son handicap. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Bulles de Vie, le podcast où nous éclatons les bulles de préjugés pour laisser place à un regard neuf sur le monde du handicap. Je m'appelle Jenny Madani, je suis lourdement handicapée, mariée depuis 15 ans, maman d'une petite fille de 10 ans et je suis entrepreneur à plein temps. J'ai décidé de mettre mes années d'expérience personnelle et professionnelle à profit en devenant consultante handicap. et coach pour les personnes handicapées. À travers ce podcast, je souhaite éveiller les consciences de ceux qui ne côtoient pas forcément le handicap au quotidien. Alors rejoignez-moi chaque semaine pour une nouvelle bulle de vie où nous apprendrons, grandirons et évoluerons ensemble. Bonjour Mathilde, ravie de te recevoir aujourd'hui. Peux-tu me parler de toi avant ton accident ?
- #Matilde
Bonjour Jenny, merci à toi de me recevoir. Alors, pour répondre à ta question, je pense pouvoir dire que j'étais une jeune fille assez dynamique, curieuse, avenante, mais je pense que j'étais beaucoup trop occupée par mes tracas quotidiens. Et je pense pouvoir dire aussi, a posteriori, que je ne profitais pas assez de ma vie et de ma mobilité. Mais ça, c'est le handicap qui me fait parler. Après, c'est vrai que j'étais très occupée par... Je pense que je menais une vie un peu superficielle finalement et que je ne profitais pas pleinement, en fait, tout simplement.
- #Jenny
À ton réveil, lorsqu'on t'a annoncé les conséquences de cet accident, comment t'as réagi ?
- #Matilde
Alors, je n'ai pas su vraiment... Je n'ai pas la sensation d'avoir ce moment-là. Est-ce que mon esprit l'a occulté ou est-ce que... J'ai vraiment notion de me réveiller dans le brouillard, en réanimation, et de voir mes proches. J'ai cette image-là, mais je n'ai absolument plus l'image de personnes qui viennent m'annoncer ce qui va en être parce que je pense que c'était l'inconnu aussi. Et je ne suis pas certaine qu'ils me l'aient dit à ce moment-là, mais un peu plus tard. Après, au moment où c'est intervenu, la notion que j'ai eue de mon handicap, je me suis dit, oula, c'est une nouvelle vie qui commence. C'est une page qui se tourne et une autre qui va s'ouvrir. Voilà, quelle a été ma réaction.
- #Jenny
Et je suppose que tu as eu une longue rééducation ?
- #Matilde
Oh oui, la rééducation a été longue et douloureuse, il faut le dire, parce qu'il y a des douleurs corporelles malgré tout, le corps étant fait de muscles, et les muscles, quand on ne les utilise pas, ça perd en fonctionnalité. Donc il a fallu réapprendre à se remuscler, il a fallu réapprendre... à manier un fauteuil, à s'asseoir, parce que j'étais allongée pendant très longtemps, et également à remarcher par la suite, bien sûr, un petit peu, me remettre debout, faire mes transferts, des choses comme ça que je ne faisais pas quand j'étais valide.
- #Jenny
Oui, tout à fait. Te souviens-tu combien de temps ça a duré à peu près toute cette rééducation ?
- #Matilde
Alors ça s'est fait en deux temps, il y a eu la rééducation après l'accident et la rééducation après l'amputation puisqu'il m'a fallu un an et demi pour prendre cette décision de me faire amputer. J'avais le choix sans l'avoir, il faut bien le dire. Donc au total, on peut dire que ça fait 11 mois d'hospitalisation à temps plein et après j'ai eu 5 mois d'hospitalisation de jour, plus de la kiné de ville. où là, du coup, je n'étais pas à l'hôpital.
- #Jenny
Et quel était ton état d'esprit pendant cette rééducation déjà ?
- #Matilde
Alors, je crois que je suis restée positive, en fait. Mais surtout, je me suis dit, au fond de moi, c'est comme ça. Maintenant, il va falloir te battre. Et je pense que ça a été ce qui m'a aidée dans la rééducation. C'est que je n'ai rien lâché, en fait.
- #Jenny
Et le retour à la maison, comment ça s'est passé ?
- #Matilde
Alors d'abord, à l'époque, j'habitais au cinquième étage d'un appartement avec ascenseur certes, mais c'était à 7 heures de route de chez mes parents. Et suite à l'épreuve, mes parents ont jugé bon de me faire rapatrier dans ma région natale, au niveau de la Charente. Et en fait, j'ai un petit peu accusé le coup de retourner chez mes parents, parce que finalement, c'était un retour en arrière. J'avais cette sensation... je ne sais pas si on peut dire d'échec, mais en tout cas de retour en arrière. Mais en même temps, j'étais très entourée et je l'ai vécu comme une libération, le fait de sortir de l'hôpital et de ne plus être dépendante des permissions autorisées et de tout un système qui est mis en place pour la rééducation, qui, somme toute, est très bien.
- #Jenny
Et la maison a été aménagée ou il y a eu des aménagements à faire ?
- #Matilde
Elle était de plein pied, mais alors ce qu'on appelle un faux plein pied. Il y avait une marche pour accéder à la terrasse, il y avait des seuils à passer, deux marches pour accéder à la salle de bain et aux toilettes. Donc il a fallu compenser tout ça avec quelques aménagements, effectivement. Mais on n'a pas dû casser de cloisons ou de faire de gros travaux. Mes parents ont simplement investi, enfin on a investi dans des rampes principalement.
- #Jenny
Au bout de combien de temps tu as pu avoir un retour à la vie normale c'est-à-dire penser à ton avenir, penser à retrouver un chez-toi ? Ça a duré combien de temps tout ça ?
- #Matilde
Ça a pris du temps. Alors, me projeter, je dirais que ça a intervenu entre 3 et 6 mois après le retour à la maison. Parce que déjà, il a fallu que j'accepte ce retour à la maison. et le fait de se dire je ne suis plus complètement indépendante puisque je suis de retour chez papa et maman mais pour le fait de vivre toute seule honnêtement même encore aujourd'hui parce que j'ai la chance d'avoir un compagnon qui m'aide beaucoup d'abord j'ai cette peur d'être seule d'origine avant l'accident donc ça m'est compliqué de me projeter seule dans un appartement par contre Je l'ai envisagé de partir de chez moi, mais je ne me voyais pas habiter seule. Et je ne me vois, à l'heure actuelle, toujours pas habiter seule. Ça me fait énormément peur.
- #Jenny
C'est par rapport à ton handicap ou c'est une sensation intrinsèque ?
- #Matilde
Alors, c'est vraiment par rapport à mon handicap, en fait. Notamment la gestion des courses pour porter les... En fait, aller faire les courses ou faire un drive, c'est envisageable. Maintenant, il faut quand même se débrouiller pour décharger le coffre une fois qu'on est tout seul à la maison. Donc, il ne faut pas faire un trop gros drive dans tous les cas. Enfin, ça implique un tas de choses, parce que la vie quotidienne fait qu'on a besoin d'une certaine forme de mobilité et que les aménagements, tout ce qui existe, les objets sont généralement conçus pour des valides. Donc, c'est vrai que changer une couette, par exemple, ça me faisait peur aussi. Faire mon ménage, des petites choses de la vie de tous les jours auxquelles on ne pense pas quand on est valide, finalement.
- #Jenny
Parfait. Et au niveau du travail, tu as songé à retourner dans la vie professionnelle au bout de combien de temps ?
- #Matilde
Au bout de combien de temps ? Alors, je me suis un peu laissée porter, on peut dire, parce que pendant trois ans, j'étais en arrêt de travail suite à mon emploi. Puisque c'est intervenu, j'étais en emploi. Donc, j'ai profité de ces trois ans pour me reconstruire. D'abord, il y a eu toute la rééducation qui a pris énormément de temps. Et puis, pour essayer de cheminer aussi dans ma tête pour une reprise d'emploi. Mais au moment où on m'a annoncé que les trois ans arrivaient à terme et qu'il a fallu que j'envisage un chômage, toutes les démarches pour retrouver du travail éventuellement, parce que j'envisageais quand même de retourner au travail. Mais alors, j'ai été prise d'une angoisse. Et ça, c'était trois ans après l'accident, finalement. Donc voilà Dire que j'étais vraiment prête ça a presque pris un an
- #Jenny
Donc comme j'ai dit au tout début tu étais une ancienne guide touristique il a fallu penser à la reconversion puisque la plupart des monuments historiques ne sont pas accessibles donc tu ne pouvais pas reprendre ton ancien travail
- #Matilde
J'aurais pu le reprendre, mais pas dans le contexte que j'aimais. C'est-à-dire que j'aimais beaucoup tout ce qui était église, cathédrale, château, tout ce qui n'est plus accessible aujourd'hui, pour des raisons évidentes, des raisons de préservation du bâtiment. Mais effectivement, il a fallu ressonger à ce que j'allais faire par la suite, à une reconversion. Mais alors là, ça a été, là encore, une étape, parce qu'il a fallu que je me dise, mais là... qu'est-ce que je vais faire, en fait ? Parce que mes premiers amours, c'est tout ce qui est parler les langues étrangères, apprendre des choses aux gens et que les gens m'apprennent des choses en retour parce que c'est un échange, finalement. Mais voilà, ça a été une étape, vraiment.
- #Jenny
Tu as été aidée à ce niveau-là pour ta reconversion ?
- #Matilde
Oui, j'ai eu la chance d'être accompagnée par Cap Emploi. Aujourd'hui, c'est refondu avec Pôle Emploi dans France Travail. Mais à l'époque, c'était deux entités bien distinctes qui étaient en lien néanmoins. Mais Cap Emploi a un très bon accompagnement. Et je pense pouvoir dire que c'est assez national parce que j'ai été dans deux régions différentes pour trouver du travail. Et à chaque fois, j'ai eu la chance d'avoir des conseillers. Alors, vous savez que je suis tombée sur les bonnes conseillères aussi. Mais en tout cas, j'ai été vraiment, vraiment bien accompagnée. et c'est grâce d'ailleurs à Cap Emploi que j'ai obtenu l'emploi à temps partiel que j'occupe actuellement
- #Jenny
Et qu'est-ce que tu fais actuellement, justement ?
- #Matilde
Eh bien, j'ai changé complètement de voie. Je suis secrétaire et standardiste dans une clinique privée.
- #Jenny
Ça fait combien de temps aujourd'hui que tu travailles dans cette clinique, justement ?
- #Matilde
Dans cette clinique, ça fait trois ans. Ça va faire trois ans au mois de juin. Mais j'avais déjà repris un autre métier avant. J'étais aussi au standard, tout ce qui est secrétariat, secrétariat médical, standard. Des tâches administratives qui sont beaucoup plus accessibles de toute façon. qu'un poste de guidage.
- #Jenny
Tout à fait.
- #Matilde
Généralement.
- #Jenny
Oui, surtout en fauteuil, c'est clair.
- #Matilde
C'est ça.
- #Jenny
Donc, au cours de ta reconstruction, enfin, la reconstruction de ta vie, plus précisément, donc, ça a débuté déjà par apprendre à vivre au quotidien. Ta priorité dans ta reconstruction, c'était quoi ?
- #Matilde
Ma priorité, j'en avais deux un peu en tête. Il y avait retrouver quelqu'un. Ça, ça m'était très important parce que j'avais perdu beaucoup confiance en moi vis-à-vis du handicap. Puis j'ai eu un papa qui m'a aussi rappelé un peu des fois des petites choses un peu négatives. Et du coup, j'ai essayé de retrouver quelqu'un. Donc voilà, ça, c'était en tête. Mais surtout, avant tout, c'était de retrouver une indépendance au niveau des déplacements. Quand je parle de déplacement, ce n'est pas seulement au niveau du fauteuil. C'était plutôt au niveau de la voiture. Donc, j'ai pu passer ce qu'on appelle la régulation du permis. C'est les six heures complémentaires quand on a déjà son permis pour pouvoir conduire sur un équipement bien spécifique. Et dès que j'ai eu ma voiture, alors là, cette sensation de liberté. Pour moi, je considère que ma voiture, c'est mes jambes. C'est les jambes que je n'ai pas ou plus, dont je ne peux plus me servir comme je voudrais. Et c'est vraiment une liberté absolue.
- #Jenny
Et justement, au niveau de la voiture, je suppose que ça a eu un coût, cet aménagement. Est-ce que ça a été pris en charge ?
- #Matilde
Ça a été pris en charge. C'est ce que j'allais dire. En France, on a quand même la chance d'avoir de bons systèmes de remboursement au niveau notamment des véhicules. Fauteuil, c'est un peu plus compliqué, mais après, il y a quand même des choses qui existent. Et oui, c'est sûr que ça a un coût. Il a fallu faire l'avance. Mais en tout cas, c'était tellement important. Et puis voilà, ça a été pris en charge. Donc, ça m'a enlevé un poids aussi.
- #Jenny
Et quel est le système que tu utilises pour conduire, justement ?
- #Matilde
Alors, j'ai un accélérateur électronique au volant, c'est-à-dire qu'il n'est relié à aucune pédale, il fonctionne tout seul. Et un frein à pousser qui est relié à la pédale de frein, à côté du volant, en fait. Toutes les fonctions sont au volant, et évidemment, c'est une boîte automatique, puisque je ne peux plus me servir de mes pieds.
- #Jenny
D'accord. Je vais revenir sur les relations sentimentales, puisque tu les as exposées.
- #Matilde
Oui.
- #Jenny
Comment se passaient tes relations sentimentales ? Est-ce que tu allais chercher en face-à-face des rencontres ou est-ce que tu as utilisé Internet ?
- #Matilde
J'ai utilisé Internet. Alors, mon premier amour après le handicap, cette personne, je l'ai connue par le biais de son beau-père, qui était en centre de rééducation. donc il n'habitait pas dans la même région mais on a réussi à trouver un moment pour se voir et ça a tout de suite accroché on est resté quand même 6 ans ensemble mon avis a fait que on s'est séparés mais en tout cas Là, mon compagnon actuel, je l'ai rencontré par les sites de rencontres. Comme quoi, on fait de bonnes rencontres aussi sur les sites. Il faut se méfier, mais on peut quand même trouver la perle rare, on va dire.
- #Jenny
Est-ce que tu as annoncé ton handicap sur les sites ?
- #Matilde
Bien sûr, oui. Enfin, moi, ça paraissait une évidence, en tout cas. Parce que c'est un handicap qui se voit. Donc, je ne voulais pas, en fait, faire coucou, me voilà. Je ne me sentais pas à l'aise avec ça. Après, chacun voit la midi à sa porte, mais moi, en tout cas, ce n'était pas ma façon de voir. Donc, j'ai tout de suite annoncé et le fauteuil et l'amputation. Comme ça, pour moi, ça filtrait directement les mauvaises personnes
- #Jenny
Tu l'as annoncé dans ton annonce ou plus tard au cours de la conversation ?
- #Matilde
Alors, j'ai fait au tout début, je ne prenais que des photos de moi où on ne voyait pas le fauteuil ni ma jambe. et puis un jour j'ai une amie qui me dit non mais tu ferais bien de l'annoncer de montrer une photo de telle que tu es exactement en fait de façon à ce que là encore ça filtre beaucoup de profils donc finalement j'ai pris une photo de moi sans la prothèse et avec le fauteuil et en fin de compte mon compagnon actuel a accroché tout de suite aux photos et puis on a parlé donc du coup il était au courant déjà de ça et après c'était plus simple pour moi d'engager la conversation comme ça
- #Jenny
d'accord ça fait combien de temps que t'es avec ton compagnon aujourd'hui ?
- #Matilde
et bien on va fêter nos deux ans à la fin du mois c'est bien oui on te souhaite encore beaucoup de bonheur avec lui
- #Jenny
Et des projets de devenir maman ?
- #Matilde
Alors, oui, projet de devenir maman, évidemment, ça en fait partie. Mais là encore, je dois un peu travailler quand même sur moi parce qu'il faut que j'arrive à… Ça fait des années que je me pose la question, mais c'est vrai que le handicap me met des barrières dans la tête en me disant j'ai très envie d'un enfant, mais attention, parce que c'est toute une réorganisation Donc, j'y pense régulièrement et je cogite beaucoup à ce sujet.
- #Jenny
Si tu avais un message à faire passer aux personnes qui se retrouvent comme toi du jour au lendemain en situation de handicap ?
- #Matilde
Ce serait surtout ne baisser pas les bras. Il y a une vie avant, une vie après. Moi, je considère que ma vie d'avant n'était pas assez riche, que je m'enfermais dans quelque chose qui m'a bouffée. Et aujourd'hui, je considère que j'ai laissé une partie de moi de côté et qu'une autre partie est apparue. Ça m'a révélé des aspects de la personnalité. Ça a révélé, je pense, une forme de force, parce qu'il a fallu la mobiliser, cette force. Et elle est là aujourd'hui. elle est là aujourd'hui pour plein de combats dans la vie, notamment j'essaie de perdre un peu de poids et j'essaie de garder en tête que j'ai réussi à me battre contre le handicap, pas contre le handicap, pour le handicap et aussi pour réapprendre à vivre en général. Donc voilà, surtout ne lâchez rien, la vie est belle.
- #Jenny
Quelle belle expression de fin. Effectivement, la vie est belle et quand on peut... s'en donner les moyens, il faut continuer à vivre malgré le handicap. Écoute, je te remercie énormément pour cette interview et je te souhaite une belle et longue vie encore à réaliser tous tes rêves et tous tes projets.
- #Matilde
Merci beaucoup Jenny et je te souhaite évidemment la même chose, bien sûr.
- #Jenny
Merci.
- #Matilde
Je te souhaite de continuer à vivre et à profiter de chaque instant surtout.
- #Jenny
Merci beaucoup. Comme vous avez pu le constater, le témoignage de Matilde prouve qu'il peut y avoir une vie avant et après le handicap. La vie après le handicap n'est pas forcément négative, elle est juste différente. Certains, et moi la première, trouveront que Matilde a eu quelques facilités, notamment au niveau de l'aménagement de son véhicule. Il est clair que pour une personne en fauteuil, un aménagement de véhicule est beaucoup plus lourd financièrement que pour une personne qui est capable de s'installer sur le siège avant passager. Elle a eu également un très bon suivi avec Cap Emploi, ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde. Je garderai cependant une réflexion sur son témoignage. Si elle a réussi, c'est que c'est possible également pour nous. Nous avons chacun nos peurs et nos victoires, à force de s'écouter mutuellement lors de témoignages comme celui-ci. Peut-être pourrions-nous prendre les forces de certains et certaines, afin d'avoir un peu moins peur. J'espère que ce dernier épisode de Bulle de Vie vous a enchanté. Votre avis est précieux, alors n'hésitez pas à partager vos réflexions et commentaires sur la plateforme où vous suivez ce podcast. De plus, je vous encourage chaleureusement à faire découvrir cette expérience à vos proches, afin qu'eux aussi puissent s'ouvrir au monde du handicap. J'ai hâte de vous retrouver très bientôt pour un nouvel épisode de Bulle de Vie. Restez à l'écoute et continuons ensemble à créer un monde où chacun est traité avec équité et considération. À bientôt !