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Bulles de vie : le podcast qui parle du handicap et bien +

S1E15 : Liberté, Bien-être et Accompagnement : Au-Delà des Apparences

S1E15 : Liberté, Bien-être et Accompagnement : Au-Delà des Apparences

09min |19/08/2024|

55

Play
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Description

Dans cet épisode, je partage une expérience marquante vécue au Maroc, où j'ai redécouvert le véritable sens du bien-être, de l'autonomie et de l'accompagnement. À travers mes réflexions sur le handicap, la solidarité, et l'importance d'un soutien adapté, je vous invite à explorer comment un accompagnement humain et chaleureux peut transformer notre quotidien bien au-delà du confort matériel. Rejoignez-moi pour une discussion sincère sur la liberté, le bien-être, et la redéfinition de l'essentiel.


Si vous aimez ce podcast, et que vous souhaitez en écouter d'autres, abonnez-vous dès à présent à ma chaîne Bulles de vie. N'hésitez pas également à en parler autour de vous.


Si vous souhaitez rejoindre ma communauté ou intervenir sur ce podcast, retrouvez-moi sur mon site HandiCoaching+


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur ce podcast où je vous partage une expérience personnelle marquante, un voyage au Maroc qui a bouleversé ma perception du bien-être et de l'accompagnement au quotidien. Prenez quelques instants pour m'accompagner dans cette réflexion profonde. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Bulles de Vie, le podcast où nous éclatons les bulles de préjugés pour laisser place à un regard neuf sur le monde du handicap. Je m'appelle Jenny Madani, je suis lourdement handicapée, mariée depuis 15 ans, maman d'une petite fille de 10 ans et je suis entrepreneur à plein temps. J'ai décidé de mettre mes années d'expérience personnelle et professionnelle à profit en devenant consultante handicap et coach pour les personnes handicapées. À travers ce podcast, je souhaite éveiller les consciences de ceux qui ne côtoient pas forcément le handicap au quotidien. Alors rejoignez-moi chaque semaine pour une nouvelle bulle de vie où nous apprendrons, grandirons et évoluerons ensemble. Bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast. Aujourd'hui, je vais vous emmener dans un voyage intérieur, un voyage qui m'a profondément marquée. Récemment, j'ai passé un peu plus d'un mois au Maroc. Un pays qui m'a apporté bien plus que des souvenirs de vacances. Ce séjour m'a permis de me reconnecter avec une partie de moi-même que j'avais presque oubliée. Une partie qui a trouvé un apaisement que je cherche encore à comprendre. J'ai envie de partager cela avec vous, en espérant que mon expérience pourra résonner avec vous d'une manière ou d'une autre. En revenant de France, j'ai été submergée par un sentiment de nostalgie. mais aussi par de nombreuses questions. Pourquoi ce séjour au Maroc m'a-t-il autant apaisé ? Pourquoi, malgré les défis liés à mon handicap, ai-je ressenti un tel bien-être ? Le Maroc, ce n'est pas la France. Là-bas, l'accessibilité est un concept encore peu développé. Je ne peux pas entrer dans tous les magasins et je ne parle pas encore couramment la langue. Pourtant, au milieu de tout cela, Je me suis sentie plus vivante que jamais. J'ai beaucoup réfléchi à cette question. Qu'est-ce qui a bien pu provoquer ce sentiment de sérénité ? Depuis deux ans, je me sens mieux, plus alignée avec moi-même, en grande partie grâce à l'accompagnement que je reçois. Mais il y a autre chose. Le Maroc m'a offert une perspective différente sur la vie. Là-bas, je ne suis pas une curiosité. Je ne suis pas seulement une personne en situation de handicap. Je suis avant tout une personne, un être humain complet, et cela, ça change tout. L'année dernière, j'ai rencontré une jeune femme au Maroc, une personne que l'on m'a recommandée pour m'aider lors de mon séjour. Au début, j'étais pleine d'appréhension, comme à chaque fois qu'une nouvelle personne entre dans ma vie pour m'accompagner. Depuis 2007, j'ai eu recours à de nombreuses assistantes de vie, chacune avec ses forces, ses faiblesses. ses particularités. Et chaque nouvelle relation est un défi. C'est un stress constant de devoir tout réexpliquer. Comment je fonctionne, ce que j'attends, ce qui est important pour moi. Cette jeune femme, contre toute attente, a su s'intégrer dans ma vie d'une manière exceptionnelle. En moins d'un mois et demi, elle avait déjà compris tout ce qu'il fallait savoir pour s'occuper de moi. Elle est devenue une véritable... extension de moi-même. C'était comme si elle anticipait mes besoins avant même que je les exprime. Cela m'a apporté une paix intérieure incroyable. Ce qui m'amène à une réflexion plus large sur la difficulté d'avoir plusieurs personnes qui s'occupent de moi au quotidien. Ici en France, j'ai souvent trois assistantes de vie différentes. Trois personnes, cela signifie trois personnalités différentes. Trois manières de faire, trois approches du travail et de l'accompagnement. Ce n'est pas que le travail soit mal fait, au contraire, mais cela complique énormément les choses. Chaque jour, je dois m'adapter à chacune de ces personnes, et elles doivent s'adapter à moi. Cela demande une énergie considérable. Il faut constamment... expliquer, réexpliquer les mêmes choses, les mêmes besoins. Et au bout d'un moment, je ne sais plus à qui j'ai dit quoi. Cette répétition incessante devient épuisante. Ce n'est pas seulement une question d'efficacité, c'est aussi une charge mentale qui s'ajoute à tout le reste. Au Maroc, avec cette jeune femme qui s'occupait de moi, je n'avais pas à gérer cela. Il n'y avait qu'une seule personne, une seule manière de faire. Et cette simplicité m'a apporté un soulagement immense. Cette année, en retrouvant cette jeune femme, j'ai ressenti une joie immense. Nous avons passé du temps ensemble dans un petit appartement, loin de la maison familiale. Là, elle a géré tout ce que je ne peux pas faire : préparer le repas, tenir la maison. Et tout d'un coup, j'ai senti une légèreté incroyable. La charge mentale qui m'accable tant en France avait disparu. Cette simplicité, cette continuité dans l'accompagnement, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Tout était pris en charge, je pouvais enfin me concentrer sur l'essentiel, vivre, vivre à mon rythme, savourer chaque instant, sans la pression constante de devoir tout gérer. Et voilà, je suis rentrée en France et la réalité m'a rattrapée. La charge mentale est revenue, plus lourde que jamais. Gérer les repas, les tâches administratives, l'organisation de la maison, tout cela est redevenu mon quotidien. Et avec trois assistantes de vie, cette complexité s'est intensifiée. Je me retrouve à devoir jongler avec les personnalités, les savoir-faire, et cela devient un véritable casse-tête. Et ce n'est pas seulement cela. Au Maroc, j'avais une vie sociale riche. Je sortais presque tous les soirs. Je rencontrais des gens, je discutais, je vivais. Ici à la campagne, je me sens isolée, seule. La solitude est oppressante. Le confort matériel que j'ai ici ne compense en rien ce manque de relation humaine, cette absence de chaleur et de simplicité. Ce séjour au Maroc m'a permis de comprendre quelque chose de fondamental : le confort matériel ne fait pas le bonheur. Ce qui compte vraiment... Ce sont les relations humaines, la solidarité, le soutien et la simplicité dans l'accompagnement. Avoir une seule personne sur qui compter, une personne qui comprend mes besoins, sans que je doive constamment réexpliquer, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Je veux conclure ce podcast en adressant un message à toutes les personnes qui travaillent comme assistantes de vie. Vous avez un rôle... essentiel à jouer dans la vie des personnes que vous accompagnez. Votre travail est bien plus qu'un simple accompagnement physique. Vous êtes des soutiens, des piliers dans nos vies. Vous avez la capacité de transformer notre quotidien, de le rendre plus doux, plus supportable ou au contraire plus difficile. Prenez conscience de l'importance de votre rôle, de l'impact que vous avez sur nos vies. Vous n'êtes pas simplement là pour nous aider physiquement. mais pour nous permettre de vivre pleinement, de nous sentir compris, reconnu et respecté. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si ce podcast vous a touché, si vous avez ressenti ce que j'ai voulu partager, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager. Prenez soin de vous et souvenez-vous que le bonheur se trouve souvent dans les choses les plus simples, dans la chaleur humaine et la solidarité. À très bientôt pour un nouvel épisode. J'espère que ce dernier épisode de Bulles de Vie vous a enchanté. Votre avis est précieux, alors n'hésitez pas à partager vos réflexions et commentaires sur la plateforme où vous suivez ce podcast. De plus, je vous encourage chaleureusement à faire découvrir cette expérience à vos proches, afin qu'eux aussi puissent s'ouvrir au monde du handicap. J'ai hâte de vous retrouver très bientôt pour un nouvel épisode de Bulles de Vie. Restez à l'écoute ! Et continuons ensemble à créer un monde où chacun est traité avec équité et considération. À bientôt !

Description

Dans cet épisode, je partage une expérience marquante vécue au Maroc, où j'ai redécouvert le véritable sens du bien-être, de l'autonomie et de l'accompagnement. À travers mes réflexions sur le handicap, la solidarité, et l'importance d'un soutien adapté, je vous invite à explorer comment un accompagnement humain et chaleureux peut transformer notre quotidien bien au-delà du confort matériel. Rejoignez-moi pour une discussion sincère sur la liberté, le bien-être, et la redéfinition de l'essentiel.


Si vous aimez ce podcast, et que vous souhaitez en écouter d'autres, abonnez-vous dès à présent à ma chaîne Bulles de vie. N'hésitez pas également à en parler autour de vous.


Si vous souhaitez rejoindre ma communauté ou intervenir sur ce podcast, retrouvez-moi sur mon site HandiCoaching+


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  • Speaker #0

    Bienvenue sur ce podcast où je vous partage une expérience personnelle marquante, un voyage au Maroc qui a bouleversé ma perception du bien-être et de l'accompagnement au quotidien. Prenez quelques instants pour m'accompagner dans cette réflexion profonde. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Bulles de Vie, le podcast où nous éclatons les bulles de préjugés pour laisser place à un regard neuf sur le monde du handicap. Je m'appelle Jenny Madani, je suis lourdement handicapée, mariée depuis 15 ans, maman d'une petite fille de 10 ans et je suis entrepreneur à plein temps. J'ai décidé de mettre mes années d'expérience personnelle et professionnelle à profit en devenant consultante handicap et coach pour les personnes handicapées. À travers ce podcast, je souhaite éveiller les consciences de ceux qui ne côtoient pas forcément le handicap au quotidien. Alors rejoignez-moi chaque semaine pour une nouvelle bulle de vie où nous apprendrons, grandirons et évoluerons ensemble. Bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast. Aujourd'hui, je vais vous emmener dans un voyage intérieur, un voyage qui m'a profondément marquée. Récemment, j'ai passé un peu plus d'un mois au Maroc. Un pays qui m'a apporté bien plus que des souvenirs de vacances. Ce séjour m'a permis de me reconnecter avec une partie de moi-même que j'avais presque oubliée. Une partie qui a trouvé un apaisement que je cherche encore à comprendre. J'ai envie de partager cela avec vous, en espérant que mon expérience pourra résonner avec vous d'une manière ou d'une autre. En revenant de France, j'ai été submergée par un sentiment de nostalgie. mais aussi par de nombreuses questions. Pourquoi ce séjour au Maroc m'a-t-il autant apaisé ? Pourquoi, malgré les défis liés à mon handicap, ai-je ressenti un tel bien-être ? Le Maroc, ce n'est pas la France. Là-bas, l'accessibilité est un concept encore peu développé. Je ne peux pas entrer dans tous les magasins et je ne parle pas encore couramment la langue. Pourtant, au milieu de tout cela, Je me suis sentie plus vivante que jamais. J'ai beaucoup réfléchi à cette question. Qu'est-ce qui a bien pu provoquer ce sentiment de sérénité ? Depuis deux ans, je me sens mieux, plus alignée avec moi-même, en grande partie grâce à l'accompagnement que je reçois. Mais il y a autre chose. Le Maroc m'a offert une perspective différente sur la vie. Là-bas, je ne suis pas une curiosité. Je ne suis pas seulement une personne en situation de handicap. Je suis avant tout une personne, un être humain complet, et cela, ça change tout. L'année dernière, j'ai rencontré une jeune femme au Maroc, une personne que l'on m'a recommandée pour m'aider lors de mon séjour. Au début, j'étais pleine d'appréhension, comme à chaque fois qu'une nouvelle personne entre dans ma vie pour m'accompagner. Depuis 2007, j'ai eu recours à de nombreuses assistantes de vie, chacune avec ses forces, ses faiblesses. ses particularités. Et chaque nouvelle relation est un défi. C'est un stress constant de devoir tout réexpliquer. Comment je fonctionne, ce que j'attends, ce qui est important pour moi. Cette jeune femme, contre toute attente, a su s'intégrer dans ma vie d'une manière exceptionnelle. En moins d'un mois et demi, elle avait déjà compris tout ce qu'il fallait savoir pour s'occuper de moi. Elle est devenue une véritable... extension de moi-même. C'était comme si elle anticipait mes besoins avant même que je les exprime. Cela m'a apporté une paix intérieure incroyable. Ce qui m'amène à une réflexion plus large sur la difficulté d'avoir plusieurs personnes qui s'occupent de moi au quotidien. Ici en France, j'ai souvent trois assistantes de vie différentes. Trois personnes, cela signifie trois personnalités différentes. Trois manières de faire, trois approches du travail et de l'accompagnement. Ce n'est pas que le travail soit mal fait, au contraire, mais cela complique énormément les choses. Chaque jour, je dois m'adapter à chacune de ces personnes, et elles doivent s'adapter à moi. Cela demande une énergie considérable. Il faut constamment... expliquer, réexpliquer les mêmes choses, les mêmes besoins. Et au bout d'un moment, je ne sais plus à qui j'ai dit quoi. Cette répétition incessante devient épuisante. Ce n'est pas seulement une question d'efficacité, c'est aussi une charge mentale qui s'ajoute à tout le reste. Au Maroc, avec cette jeune femme qui s'occupait de moi, je n'avais pas à gérer cela. Il n'y avait qu'une seule personne, une seule manière de faire. Et cette simplicité m'a apporté un soulagement immense. Cette année, en retrouvant cette jeune femme, j'ai ressenti une joie immense. Nous avons passé du temps ensemble dans un petit appartement, loin de la maison familiale. Là, elle a géré tout ce que je ne peux pas faire : préparer le repas, tenir la maison. Et tout d'un coup, j'ai senti une légèreté incroyable. La charge mentale qui m'accable tant en France avait disparu. Cette simplicité, cette continuité dans l'accompagnement, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Tout était pris en charge, je pouvais enfin me concentrer sur l'essentiel, vivre, vivre à mon rythme, savourer chaque instant, sans la pression constante de devoir tout gérer. Et voilà, je suis rentrée en France et la réalité m'a rattrapée. La charge mentale est revenue, plus lourde que jamais. Gérer les repas, les tâches administratives, l'organisation de la maison, tout cela est redevenu mon quotidien. Et avec trois assistantes de vie, cette complexité s'est intensifiée. Je me retrouve à devoir jongler avec les personnalités, les savoir-faire, et cela devient un véritable casse-tête. Et ce n'est pas seulement cela. Au Maroc, j'avais une vie sociale riche. Je sortais presque tous les soirs. Je rencontrais des gens, je discutais, je vivais. Ici à la campagne, je me sens isolée, seule. La solitude est oppressante. Le confort matériel que j'ai ici ne compense en rien ce manque de relation humaine, cette absence de chaleur et de simplicité. Ce séjour au Maroc m'a permis de comprendre quelque chose de fondamental : le confort matériel ne fait pas le bonheur. Ce qui compte vraiment... Ce sont les relations humaines, la solidarité, le soutien et la simplicité dans l'accompagnement. Avoir une seule personne sur qui compter, une personne qui comprend mes besoins, sans que je doive constamment réexpliquer, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Je veux conclure ce podcast en adressant un message à toutes les personnes qui travaillent comme assistantes de vie. Vous avez un rôle... essentiel à jouer dans la vie des personnes que vous accompagnez. Votre travail est bien plus qu'un simple accompagnement physique. Vous êtes des soutiens, des piliers dans nos vies. Vous avez la capacité de transformer notre quotidien, de le rendre plus doux, plus supportable ou au contraire plus difficile. Prenez conscience de l'importance de votre rôle, de l'impact que vous avez sur nos vies. Vous n'êtes pas simplement là pour nous aider physiquement. mais pour nous permettre de vivre pleinement, de nous sentir compris, reconnu et respecté. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si ce podcast vous a touché, si vous avez ressenti ce que j'ai voulu partager, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager. Prenez soin de vous et souvenez-vous que le bonheur se trouve souvent dans les choses les plus simples, dans la chaleur humaine et la solidarité. À très bientôt pour un nouvel épisode. J'espère que ce dernier épisode de Bulles de Vie vous a enchanté. Votre avis est précieux, alors n'hésitez pas à partager vos réflexions et commentaires sur la plateforme où vous suivez ce podcast. De plus, je vous encourage chaleureusement à faire découvrir cette expérience à vos proches, afin qu'eux aussi puissent s'ouvrir au monde du handicap. J'ai hâte de vous retrouver très bientôt pour un nouvel épisode de Bulles de Vie. Restez à l'écoute ! Et continuons ensemble à créer un monde où chacun est traité avec équité et considération. À bientôt !

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Dans cet épisode, je partage une expérience marquante vécue au Maroc, où j'ai redécouvert le véritable sens du bien-être, de l'autonomie et de l'accompagnement. À travers mes réflexions sur le handicap, la solidarité, et l'importance d'un soutien adapté, je vous invite à explorer comment un accompagnement humain et chaleureux peut transformer notre quotidien bien au-delà du confort matériel. Rejoignez-moi pour une discussion sincère sur la liberté, le bien-être, et la redéfinition de l'essentiel.


Si vous aimez ce podcast, et que vous souhaitez en écouter d'autres, abonnez-vous dès à présent à ma chaîne Bulles de vie. N'hésitez pas également à en parler autour de vous.


Si vous souhaitez rejoindre ma communauté ou intervenir sur ce podcast, retrouvez-moi sur mon site HandiCoaching+


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur ce podcast où je vous partage une expérience personnelle marquante, un voyage au Maroc qui a bouleversé ma perception du bien-être et de l'accompagnement au quotidien. Prenez quelques instants pour m'accompagner dans cette réflexion profonde. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Bulles de Vie, le podcast où nous éclatons les bulles de préjugés pour laisser place à un regard neuf sur le monde du handicap. Je m'appelle Jenny Madani, je suis lourdement handicapée, mariée depuis 15 ans, maman d'une petite fille de 10 ans et je suis entrepreneur à plein temps. J'ai décidé de mettre mes années d'expérience personnelle et professionnelle à profit en devenant consultante handicap et coach pour les personnes handicapées. À travers ce podcast, je souhaite éveiller les consciences de ceux qui ne côtoient pas forcément le handicap au quotidien. Alors rejoignez-moi chaque semaine pour une nouvelle bulle de vie où nous apprendrons, grandirons et évoluerons ensemble. Bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast. Aujourd'hui, je vais vous emmener dans un voyage intérieur, un voyage qui m'a profondément marquée. Récemment, j'ai passé un peu plus d'un mois au Maroc. Un pays qui m'a apporté bien plus que des souvenirs de vacances. Ce séjour m'a permis de me reconnecter avec une partie de moi-même que j'avais presque oubliée. Une partie qui a trouvé un apaisement que je cherche encore à comprendre. J'ai envie de partager cela avec vous, en espérant que mon expérience pourra résonner avec vous d'une manière ou d'une autre. En revenant de France, j'ai été submergée par un sentiment de nostalgie. mais aussi par de nombreuses questions. Pourquoi ce séjour au Maroc m'a-t-il autant apaisé ? Pourquoi, malgré les défis liés à mon handicap, ai-je ressenti un tel bien-être ? Le Maroc, ce n'est pas la France. Là-bas, l'accessibilité est un concept encore peu développé. Je ne peux pas entrer dans tous les magasins et je ne parle pas encore couramment la langue. Pourtant, au milieu de tout cela, Je me suis sentie plus vivante que jamais. J'ai beaucoup réfléchi à cette question. Qu'est-ce qui a bien pu provoquer ce sentiment de sérénité ? Depuis deux ans, je me sens mieux, plus alignée avec moi-même, en grande partie grâce à l'accompagnement que je reçois. Mais il y a autre chose. Le Maroc m'a offert une perspective différente sur la vie. Là-bas, je ne suis pas une curiosité. Je ne suis pas seulement une personne en situation de handicap. Je suis avant tout une personne, un être humain complet, et cela, ça change tout. L'année dernière, j'ai rencontré une jeune femme au Maroc, une personne que l'on m'a recommandée pour m'aider lors de mon séjour. Au début, j'étais pleine d'appréhension, comme à chaque fois qu'une nouvelle personne entre dans ma vie pour m'accompagner. Depuis 2007, j'ai eu recours à de nombreuses assistantes de vie, chacune avec ses forces, ses faiblesses. ses particularités. Et chaque nouvelle relation est un défi. C'est un stress constant de devoir tout réexpliquer. Comment je fonctionne, ce que j'attends, ce qui est important pour moi. Cette jeune femme, contre toute attente, a su s'intégrer dans ma vie d'une manière exceptionnelle. En moins d'un mois et demi, elle avait déjà compris tout ce qu'il fallait savoir pour s'occuper de moi. Elle est devenue une véritable... extension de moi-même. C'était comme si elle anticipait mes besoins avant même que je les exprime. Cela m'a apporté une paix intérieure incroyable. Ce qui m'amène à une réflexion plus large sur la difficulté d'avoir plusieurs personnes qui s'occupent de moi au quotidien. Ici en France, j'ai souvent trois assistantes de vie différentes. Trois personnes, cela signifie trois personnalités différentes. Trois manières de faire, trois approches du travail et de l'accompagnement. Ce n'est pas que le travail soit mal fait, au contraire, mais cela complique énormément les choses. Chaque jour, je dois m'adapter à chacune de ces personnes, et elles doivent s'adapter à moi. Cela demande une énergie considérable. Il faut constamment... expliquer, réexpliquer les mêmes choses, les mêmes besoins. Et au bout d'un moment, je ne sais plus à qui j'ai dit quoi. Cette répétition incessante devient épuisante. Ce n'est pas seulement une question d'efficacité, c'est aussi une charge mentale qui s'ajoute à tout le reste. Au Maroc, avec cette jeune femme qui s'occupait de moi, je n'avais pas à gérer cela. Il n'y avait qu'une seule personne, une seule manière de faire. Et cette simplicité m'a apporté un soulagement immense. Cette année, en retrouvant cette jeune femme, j'ai ressenti une joie immense. Nous avons passé du temps ensemble dans un petit appartement, loin de la maison familiale. Là, elle a géré tout ce que je ne peux pas faire : préparer le repas, tenir la maison. Et tout d'un coup, j'ai senti une légèreté incroyable. La charge mentale qui m'accable tant en France avait disparu. Cette simplicité, cette continuité dans l'accompagnement, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Tout était pris en charge, je pouvais enfin me concentrer sur l'essentiel, vivre, vivre à mon rythme, savourer chaque instant, sans la pression constante de devoir tout gérer. Et voilà, je suis rentrée en France et la réalité m'a rattrapée. La charge mentale est revenue, plus lourde que jamais. Gérer les repas, les tâches administratives, l'organisation de la maison, tout cela est redevenu mon quotidien. Et avec trois assistantes de vie, cette complexité s'est intensifiée. Je me retrouve à devoir jongler avec les personnalités, les savoir-faire, et cela devient un véritable casse-tête. Et ce n'est pas seulement cela. Au Maroc, j'avais une vie sociale riche. Je sortais presque tous les soirs. Je rencontrais des gens, je discutais, je vivais. Ici à la campagne, je me sens isolée, seule. La solitude est oppressante. Le confort matériel que j'ai ici ne compense en rien ce manque de relation humaine, cette absence de chaleur et de simplicité. Ce séjour au Maroc m'a permis de comprendre quelque chose de fondamental : le confort matériel ne fait pas le bonheur. Ce qui compte vraiment... Ce sont les relations humaines, la solidarité, le soutien et la simplicité dans l'accompagnement. Avoir une seule personne sur qui compter, une personne qui comprend mes besoins, sans que je doive constamment réexpliquer, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Je veux conclure ce podcast en adressant un message à toutes les personnes qui travaillent comme assistantes de vie. Vous avez un rôle... essentiel à jouer dans la vie des personnes que vous accompagnez. Votre travail est bien plus qu'un simple accompagnement physique. Vous êtes des soutiens, des piliers dans nos vies. Vous avez la capacité de transformer notre quotidien, de le rendre plus doux, plus supportable ou au contraire plus difficile. Prenez conscience de l'importance de votre rôle, de l'impact que vous avez sur nos vies. Vous n'êtes pas simplement là pour nous aider physiquement. mais pour nous permettre de vivre pleinement, de nous sentir compris, reconnu et respecté. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si ce podcast vous a touché, si vous avez ressenti ce que j'ai voulu partager, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager. Prenez soin de vous et souvenez-vous que le bonheur se trouve souvent dans les choses les plus simples, dans la chaleur humaine et la solidarité. À très bientôt pour un nouvel épisode. J'espère que ce dernier épisode de Bulles de Vie vous a enchanté. Votre avis est précieux, alors n'hésitez pas à partager vos réflexions et commentaires sur la plateforme où vous suivez ce podcast. De plus, je vous encourage chaleureusement à faire découvrir cette expérience à vos proches, afin qu'eux aussi puissent s'ouvrir au monde du handicap. J'ai hâte de vous retrouver très bientôt pour un nouvel épisode de Bulles de Vie. Restez à l'écoute ! Et continuons ensemble à créer un monde où chacun est traité avec équité et considération. À bientôt !

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Dans cet épisode, je partage une expérience marquante vécue au Maroc, où j'ai redécouvert le véritable sens du bien-être, de l'autonomie et de l'accompagnement. À travers mes réflexions sur le handicap, la solidarité, et l'importance d'un soutien adapté, je vous invite à explorer comment un accompagnement humain et chaleureux peut transformer notre quotidien bien au-delà du confort matériel. Rejoignez-moi pour une discussion sincère sur la liberté, le bien-être, et la redéfinition de l'essentiel.


Si vous aimez ce podcast, et que vous souhaitez en écouter d'autres, abonnez-vous dès à présent à ma chaîne Bulles de vie. N'hésitez pas également à en parler autour de vous.


Si vous souhaitez rejoindre ma communauté ou intervenir sur ce podcast, retrouvez-moi sur mon site HandiCoaching+


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur ce podcast où je vous partage une expérience personnelle marquante, un voyage au Maroc qui a bouleversé ma perception du bien-être et de l'accompagnement au quotidien. Prenez quelques instants pour m'accompagner dans cette réflexion profonde. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Bulles de Vie, le podcast où nous éclatons les bulles de préjugés pour laisser place à un regard neuf sur le monde du handicap. Je m'appelle Jenny Madani, je suis lourdement handicapée, mariée depuis 15 ans, maman d'une petite fille de 10 ans et je suis entrepreneur à plein temps. J'ai décidé de mettre mes années d'expérience personnelle et professionnelle à profit en devenant consultante handicap et coach pour les personnes handicapées. À travers ce podcast, je souhaite éveiller les consciences de ceux qui ne côtoient pas forcément le handicap au quotidien. Alors rejoignez-moi chaque semaine pour une nouvelle bulle de vie où nous apprendrons, grandirons et évoluerons ensemble. Bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast. Aujourd'hui, je vais vous emmener dans un voyage intérieur, un voyage qui m'a profondément marquée. Récemment, j'ai passé un peu plus d'un mois au Maroc. Un pays qui m'a apporté bien plus que des souvenirs de vacances. Ce séjour m'a permis de me reconnecter avec une partie de moi-même que j'avais presque oubliée. Une partie qui a trouvé un apaisement que je cherche encore à comprendre. J'ai envie de partager cela avec vous, en espérant que mon expérience pourra résonner avec vous d'une manière ou d'une autre. En revenant de France, j'ai été submergée par un sentiment de nostalgie. mais aussi par de nombreuses questions. Pourquoi ce séjour au Maroc m'a-t-il autant apaisé ? Pourquoi, malgré les défis liés à mon handicap, ai-je ressenti un tel bien-être ? Le Maroc, ce n'est pas la France. Là-bas, l'accessibilité est un concept encore peu développé. Je ne peux pas entrer dans tous les magasins et je ne parle pas encore couramment la langue. Pourtant, au milieu de tout cela, Je me suis sentie plus vivante que jamais. J'ai beaucoup réfléchi à cette question. Qu'est-ce qui a bien pu provoquer ce sentiment de sérénité ? Depuis deux ans, je me sens mieux, plus alignée avec moi-même, en grande partie grâce à l'accompagnement que je reçois. Mais il y a autre chose. Le Maroc m'a offert une perspective différente sur la vie. Là-bas, je ne suis pas une curiosité. Je ne suis pas seulement une personne en situation de handicap. Je suis avant tout une personne, un être humain complet, et cela, ça change tout. L'année dernière, j'ai rencontré une jeune femme au Maroc, une personne que l'on m'a recommandée pour m'aider lors de mon séjour. Au début, j'étais pleine d'appréhension, comme à chaque fois qu'une nouvelle personne entre dans ma vie pour m'accompagner. Depuis 2007, j'ai eu recours à de nombreuses assistantes de vie, chacune avec ses forces, ses faiblesses. ses particularités. Et chaque nouvelle relation est un défi. C'est un stress constant de devoir tout réexpliquer. Comment je fonctionne, ce que j'attends, ce qui est important pour moi. Cette jeune femme, contre toute attente, a su s'intégrer dans ma vie d'une manière exceptionnelle. En moins d'un mois et demi, elle avait déjà compris tout ce qu'il fallait savoir pour s'occuper de moi. Elle est devenue une véritable... extension de moi-même. C'était comme si elle anticipait mes besoins avant même que je les exprime. Cela m'a apporté une paix intérieure incroyable. Ce qui m'amène à une réflexion plus large sur la difficulté d'avoir plusieurs personnes qui s'occupent de moi au quotidien. Ici en France, j'ai souvent trois assistantes de vie différentes. Trois personnes, cela signifie trois personnalités différentes. Trois manières de faire, trois approches du travail et de l'accompagnement. Ce n'est pas que le travail soit mal fait, au contraire, mais cela complique énormément les choses. Chaque jour, je dois m'adapter à chacune de ces personnes, et elles doivent s'adapter à moi. Cela demande une énergie considérable. Il faut constamment... expliquer, réexpliquer les mêmes choses, les mêmes besoins. Et au bout d'un moment, je ne sais plus à qui j'ai dit quoi. Cette répétition incessante devient épuisante. Ce n'est pas seulement une question d'efficacité, c'est aussi une charge mentale qui s'ajoute à tout le reste. Au Maroc, avec cette jeune femme qui s'occupait de moi, je n'avais pas à gérer cela. Il n'y avait qu'une seule personne, une seule manière de faire. Et cette simplicité m'a apporté un soulagement immense. Cette année, en retrouvant cette jeune femme, j'ai ressenti une joie immense. Nous avons passé du temps ensemble dans un petit appartement, loin de la maison familiale. Là, elle a géré tout ce que je ne peux pas faire : préparer le repas, tenir la maison. Et tout d'un coup, j'ai senti une légèreté incroyable. La charge mentale qui m'accable tant en France avait disparu. Cette simplicité, cette continuité dans l'accompagnement, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Tout était pris en charge, je pouvais enfin me concentrer sur l'essentiel, vivre, vivre à mon rythme, savourer chaque instant, sans la pression constante de devoir tout gérer. Et voilà, je suis rentrée en France et la réalité m'a rattrapée. La charge mentale est revenue, plus lourde que jamais. Gérer les repas, les tâches administratives, l'organisation de la maison, tout cela est redevenu mon quotidien. Et avec trois assistantes de vie, cette complexité s'est intensifiée. Je me retrouve à devoir jongler avec les personnalités, les savoir-faire, et cela devient un véritable casse-tête. Et ce n'est pas seulement cela. Au Maroc, j'avais une vie sociale riche. Je sortais presque tous les soirs. Je rencontrais des gens, je discutais, je vivais. Ici à la campagne, je me sens isolée, seule. La solitude est oppressante. Le confort matériel que j'ai ici ne compense en rien ce manque de relation humaine, cette absence de chaleur et de simplicité. Ce séjour au Maroc m'a permis de comprendre quelque chose de fondamental : le confort matériel ne fait pas le bonheur. Ce qui compte vraiment... Ce sont les relations humaines, la solidarité, le soutien et la simplicité dans l'accompagnement. Avoir une seule personne sur qui compter, une personne qui comprend mes besoins, sans que je doive constamment réexpliquer, c'est cela qui m'a permis de me sentir aussi bien. Je veux conclure ce podcast en adressant un message à toutes les personnes qui travaillent comme assistantes de vie. Vous avez un rôle... essentiel à jouer dans la vie des personnes que vous accompagnez. Votre travail est bien plus qu'un simple accompagnement physique. Vous êtes des soutiens, des piliers dans nos vies. Vous avez la capacité de transformer notre quotidien, de le rendre plus doux, plus supportable ou au contraire plus difficile. Prenez conscience de l'importance de votre rôle, de l'impact que vous avez sur nos vies. Vous n'êtes pas simplement là pour nous aider physiquement. mais pour nous permettre de vivre pleinement, de nous sentir compris, reconnu et respecté. Merci de m'avoir écouté aujourd'hui. Si ce podcast vous a touché, si vous avez ressenti ce que j'ai voulu partager, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager. Prenez soin de vous et souvenez-vous que le bonheur se trouve souvent dans les choses les plus simples, dans la chaleur humaine et la solidarité. À très bientôt pour un nouvel épisode. J'espère que ce dernier épisode de Bulles de Vie vous a enchanté. Votre avis est précieux, alors n'hésitez pas à partager vos réflexions et commentaires sur la plateforme où vous suivez ce podcast. De plus, je vous encourage chaleureusement à faire découvrir cette expérience à vos proches, afin qu'eux aussi puissent s'ouvrir au monde du handicap. J'ai hâte de vous retrouver très bientôt pour un nouvel épisode de Bulles de Vie. Restez à l'écoute ! Et continuons ensemble à créer un monde où chacun est traité avec équité et considération. À bientôt !

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