26. Etudiant entrepreneur : Comment concilier entrepreneuriat et études en psychologie ?  - avec Waffa Nekka  - Wami cover
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Business de Meufs

26. Etudiant entrepreneur : Comment concilier entrepreneuriat et études en psychologie ? - avec Waffa Nekka - Wami

26. Etudiant entrepreneur : Comment concilier entrepreneuriat et études en psychologie ? - avec Waffa Nekka - Wami

17min |16/03/2021
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26. Etudiant entrepreneur : Comment concilier entrepreneuriat et études en psychologie ?  - avec Waffa Nekka  - Wami cover
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Description

Rencontre avec la pétillante Waffa, fondatrice de Wami, un service de mise en relation entre les étudiants et les entreprises. 

Etudiante en psychologie, Wafa décide de créer son entreprise en side project après un échange académique aux Etats-Unis. 

En fondant Wami, elle permet à des étudiants comme elle de proposer leurs services à des petites entreprises et des associations, afin de mettre à profit leurs expériences. 

Cette mise en relation win-win permet aux étudiants de pouvoir bénéficier d'une première expérience dans le monde de l'entreprise, de monter en compétences techniques, et de mettre un pied dans les entreprises qu'ils envisagent d'intégrer en tant que stagiaire ou alternant. 


Dans cet épisode, vous découvrirez : 

  • Comment elle gère au quotidien son statut d'étudiante et de cheffe d'entreprise.
  • Comment elle se fait aider pour développer son projet avec l'incubateur The Why not factory, le programme pépites ainsi que le programme de  l'incubateur French Tess qui souhaite promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes et chez les personnes issues des minorités. 

 

Bonne écoute. 

____

Actualités de Business de Meufs

Facebook l LinkedIn l Youtube I Instagram I Tipeee 

www.businessdemeufs.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Wafa !

  • Speaker #1

    Bonjour Astrid !

  • Speaker #0

    Merci d'être là aujourd'hui dans Business de Meuf. Donc aujourd'hui on va parler de ta société qui s'appelle Wamy. Donc est-ce que tu peux nous dire un petit peu qu'est-ce que Wamy ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, WAMI, c'est une plateforme qui met en lien des étudiants qui sont en cours de formation avec des startups ou des associations pour leur proposer des missions courtes et rémunérées. Donc, en fonction du domaine de compétence des étudiants et des besoins des entreprises à prix compétitif.

  • Speaker #0

    C'est un projet que tu as lancé il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Donc, ça fait environ un an qu'on travaille sur le projet, donc avec une équipe. Et on a vraiment lancé sur les réseaux sociaux, la communication, etc. à partir de septembre 2020.

  • Speaker #0

    Tu as lancé cette activité-là avec ton équipe, ton équipe qui est composée essentiellement d'étudiants ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'est un projet que tu mènes en parallèle à tes études ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, tu fais des études dans quel domaine d'activité ?

  • Speaker #1

    Je suis en Master 1 de Psychologie sociale au sein de l'Université de Paris. Donc c'est assez orienté aux recherches et en même temps sur le terrain. Donc recherche marketing, analyse des interventions et des bénéfices que ça peut avoir sur les organisations.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de lancer ce projet ?

  • Speaker #1

    Je me suis basée principalement sur mes expériences, c'est-à-dire que j'ai fait une licence de psychologie, mais pendant ma licence, j'ai eu l'occasion de faire des stages, j'ai eu l'occasion de m'engager associativement, et je me suis rendue compte que je pouvais développer des capacités et des compétences qui ne sont pas nécessairement enseignées soit dans ma filière, soit qui ne sont pas forcément pris en compte en me disant oui, je suis juste étudiante en psycho alors qu'il y a des gens en commerce. qui peuvent être mieux que moi, alors que finalement, je me suis rendu compte que c'était les mêmes compétences qui étaient demandées dans le monde professionnel. Et du coup, l'idée, c'était de permettre à d'autres étudiants de toutes les filières de pouvoir mettre en pratique toutes ces compétences-là au service justement d'autres organisations et de simplifier justement l'accès des organisations à des profils qualifiés.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ton idée, c'était de permettre à des étudiants de développer des compétences ? des compétences qu'ils ont pu acquérir en sein de stages et différentes activités professionnelles et de les mettre en lien avec des entreprises. Quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiellement des startups et des entreprises qui débutent, donc souvent qui ont besoin d'une certaine expertise, mais qui n'ont pas forcément le budget pour le faire, et des associations, donc pareil, qui sont un peu dans l'idée de l'économie sociale et solidaire, avec un partage des mêmes valeurs.

  • Speaker #0

    Donc l'idée, c'est d'accompagner les étudiants, de prendre en considération leurs compétences, de savoir ce qu'ils ont pu faire en entreprise pendant les stages, etc. Et ensuite les mettre en relation avec soit des entreprises ESS, dans l'économie sociale et solidaire, soit des petites structures, donc des petites ou des jeunes structures. Des jeunes structures, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, enfin les deux peuvent fonctionner.

  • Speaker #0

    D'accord, de pouvoir les mettre en relation avec ce type d'entreprise, de manière à ce qu'eux, ils puissent apporter un peu de compétences sur le terrain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Donc c'est la mise en relation. Et comment ça s'oriente entre les étudiants ? Est-ce qu'ils le font pour des projets tutorés ? Est-ce qu'ils le font à côté de leurs études ? À quel moment ils peuvent se mettre à disposition les entreprises ?

  • Speaker #1

    Donc en gros, les étudiants remplissent notre formulaire sur le site avec justement leur domaine de compétences, nous envoient leur CV. Ensuite, on fait passer des entretiens pour s'assurer de la motivation, des expériences, etc. Et de l'autre côté, quand on reçoit une demande de la part d'une entreprise... On peut leur recommander le jeûne et en fait on s'occupe du suivi de la mission pour s'assurer que le dialogue est bien présent, que les missions sont transmises correctement, qu'il n'y a pas soit du débordement du côté du client ou un travail qui n'est pas correct de la part de l'étudiant. Et en fait on s'engage pour le client à lui assurer un travail de qualité à la fin. C'est-à-dire que même si on se retrouve dans des situations où l'étudiant a lâché ou quoi que ce soit, on s'engage à retrouver un autre étudiant derrière pour la mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Et la mission, ça se passe comment ? L'étudiant, il doit se mettre en statut d'auto-entrepreneur ou on lui propose un CDD, un CDI, un temps partiel ou ça peut être aussi une alternance ou un stage ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, nous, pour l'instant, sachant qu'on est encore en train de débuter, on va travailler majoritairement avec des étudiants qui se mettent en auto-entrepreneur. L'idée derrière, c'est qu'en fonction de notre évolution, on peut éventuellement proposer des CDD. Mais l'objectif, en fait, c'est que l'émission soit courte, donc un mois maximum. puisse donner la possibilité aux entreprises de recruter justement l'étudiant derrière, soit pour un stage, soit pour une alternance ou pour un contrat longue durée, etc.

  • Speaker #0

    Donc ça permet un peu de tester, de voir si ça match avec l'étudiant pour le prendre, proposer une mission après à plus long terme. Voilà, exactement. Donc il coïncide bien avec son emploi du temps, ses demandes du moment, parce qu'on voit qu'il y a une croissance au niveau de l'alternance en ce moment. Donc c'est vraiment d'apporter cette logique-là à l'étudiant. Oui. Et de permettre à l'entreprise de s'assurer que l'étudiant est bien compatible avec sa demande. C'est ça. Ok, et du coup c'est uniquement vous proposer ça, uniquement... Il faut se mettre en statut auto-entrepreneur pour pouvoir débuter. Est-ce que vous proposez ça aussi en stage ? Peut-être des stages de deux mois, en fait, qui permettent aussi de...

  • Speaker #1

    Justement, pour l'instant, par rapport au stage, c'est encore en construction. On s'est d'abord dit auto-entrepreneur parce que, du coup, il y a l'aspect rémunération et il y a l'aspect montée en compétences, mais vraiment de façon ponctuelle, avec la possibilité pour l'étudiant de s'organiser comme il le souhaite pour sa mission. Alors que peut-être qu'un stage pourrait être un peu plus contraignant. en termes de temps, en termes de... enfin tous les éléments qu'ils pourraient apporter. C'est encore en construction, du coup on débute par auto-entrepreneur et en fonction de l'évolution on est quand même ouvert à d'autres statuts.

  • Speaker #0

    En tant qu'étudiant entrepreneur, quelle a été ta plus grande difficulté en fait ? C'est de concilier ta vie d'étudiante et ta vie de chef d'entreprise entre guillemets. Qu'est-ce qui te paraît le plus difficile à gérer ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, c'est-à-dire que j'ai eu un premier semestre de M1 assez chargé en termes de cours, etc. Du coup, il fallait libérer du temps à la fois pour m'occuper de mes missions, pour organiser des réunions avec le reste de l'équipe, pour être sûre que tout le monde est bien motivé, que même pour eux, il y a un bon partage des missions, c'est quelque chose qui leur correspond et tout. Donc en fait, il y a aussi une charge mentale qui est liée au cours, mais aussi la charge mentale de se dire Est-ce que l'équipe est quand même contente de travailler dessus ? Est-ce qu'ils veulent continuer ? Quelle mission leur convient le mieux en fait ?

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment un travail de chef de projet finalement. Chef d'entreprise, chef de projet, s'assurer que les bonnes compétences soient au bon endroit. Donc ça c'est vraiment un travail que tu fais à temps plein depuis 2019, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, fin 2019 oui.

  • Speaker #0

    Et ton équipe elle est composée essentiellement d'étudiants, d'experts ?

  • Speaker #1

    En fait, on est plusieurs dans l'équipe, mais comme on a tous des missions spécifiques, c'est-à-dire qu'on n'est jamais tous en temps plein. Et du coup, j'ai une étudiante qui est en droit, donc qui est intéressée justement par tout ce qui est domaine du droit et un peu sciences politiques, etc. Et j'en ai une autre justement par rapport à l'expertise. Donc j'ai un étudiant qui est ingénieur, donc c'est lui qui s'occupe de la partie base de données, la partie technique. Une étudiante qui est justement en communication. Et en fait, c'est sur eux... que je me base par rapport à l'expertise sur la communication, sur le côté technique. Et après, il y en a une qui est plus dans le côté commerce. Et les deux autres sont en psychologie, du coup, que j'ai connues. Enfin, c'est des anciens amis de psychologie et qui, justement, s'occupent de tout ce qui est suivi des étudiants, s'assurer qu'ils sont bien intégrés dans le processus, que ça se passe bien, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu es vraiment entourée d'une équipe d'étudiants, en fait. C'est ça. C'est une équipe d'étudiants qui fait un... Vous avez proposé finalement ce que vous n'avez pas pu trouver sur le marché.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'ai même un lycéen qui était intéressé par le projet et qui nous aide depuis septembre.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, vous avez développé un projet qui correspond finalement aux problématiques que peuvent rencontrer les étudiants aujourd'hui. Exactement. Et tu es accompagnée par YNet Factory. Est-ce que tu peux nous en dire plus par rapport aux personnes qui t'accompagnent sur ton projet ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai reçu le statut d'étudiant entrepreneur par le programme Pépites, donc en lien avec mon université. Et sinon, je suis suivie par la WhyNot Factory, que j'ai découvert aussi assez récemment, et aussi par l'incubateur FrenchTest, qui veut promouvoir l'engagement et l'entrepreneuriat chez les jeunes qui sont issus soit de quartiers populaires, soit qui sont issus des minorités. Et j'aime bien aussi l'idée générale qui est apportée par cet incubateur, mais après, on ne pouvait pas s'engager dans un programme complet d'incubation, justement en raison des emplois du temps. qui ne correspondent pas forcément pour l'instant. Donc on est surtout l'équipe à organiser et à apporter sa propre expertise. Et du coup, on planifie pour ce semestre ou le prochain, où vraiment être accompagnée pour vraiment monter encore plus en termes de compétitivité ou en termes d'organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Le programme Pépite, qu'est-ce qu'il t'apporte au niveau du statut, de l'organisation et qu'est-ce que ça t'ouvre comme porte ?

  • Speaker #1

    Déjà... Sur l'aspect matériel, on a possibilité d'avoir accès à des salles. On a des éléments qui sont à notre disposition. Et justement, le programme Pépite, on est régulièrement invité à des conférences, à des séances avec des spécialistes. Par exemple, on a eu l'occasion de parler avec une avocate pour lui présenter le projet. C'est à l'issue de ça qu'on prend aussi nos décisions derrière, c'est-à-dire, par exemple, plus commencer avec les auto-entrepreneurs, plus faire tel type de mission, etc. Et vraiment, on peut mieux cibler notre mission. Et notamment, par exemple, à travers des formations d'entrepreneuriat, comment monter son business plan, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, le programme Pépite, ça vous ouvre déjà l'accès à un statut particulier, celui d'étudiant entrepreneur, les locaux, et une structure aussi d'accompagnement. Donc, vous êtes accompagnée. C'est à quel rythme que vous êtes accompagnée sur ce type de...

  • Speaker #1

    C'est aussi par rapport à différents ateliers qui sont ouverts. Donc, en général, c'est un par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Et après, on est libre, en fait, de les contacter. justement si on a besoin de conseils spécifiques, etc.

  • Speaker #0

    Et comment tu envisages de développer cette activité après ? Là, tu disais que tu étais un master 1, l'année prochaine master 2, mémoire de fin d'année, panique à bord. Comment, je pense que tu as une formation initiale, donc en fait, comment tu vois les choses évoluer ? Est-ce que tu as envie de faire un master spécialisé en entrepreneuriat après ? Après, tu as la fac de psycho, est-ce que tu as envie de te lancer dans l'entrepreneuriat tout de suite ? Est-ce que tu as envie de faire ton stage de fin d'année ? peut-être tout en entreprise, parce que ça, c'est possible aussi avec le programme Pépite. Comment tu envisages un petit peu l'avenir ?

  • Speaker #1

    Comme chaque étudiant, c'est assez flou. Mais après, j'aimerais bien avoir la possibilité de voir si c'est possible de faire soit le M2, soit une année après le M2, pour valider le diplôme d'entrepreneuriat, qui est proposé justement aux étudiants qui ont le statut d'étudiant entrepreneur. Et de manière générale, j'aimerais bien développer ce projet pour en faire bénéficier un maximum de jeunes. Et le plus important pour moi, c'est que pendant la durée que je consacre au projet, il y a un maximum de jeunes qui bénéficient, un maximum de structures. Et en fait, c'est plus du coup le chemin que là où on va aller au final. Et après, c'est vrai qu'au niveau des études, c'est vrai que c'est un domaine de réflexion auquel, quand on est à fond dans le projet, dans le présent, on s'est dit, ah ouais, je ne sais pas exactement dans quoi je m'oriente. Mais d'un autre côté... Je trouve que la plupart des missions qu'on fait actuellement et tout cet aspect relationnel, en fait, ils rentrent dans ce que j'apprends en psycho. Du coup, ce que j'apprends dans les cours pendant la semaine, en fait, c'est ce que j'applique derrière, que ce soit des méthodes pour s'assurer que toute l'équipe fait bien ce qu'elle a envie de faire, etc. Et même au niveau de tout ce qui est comment on va manager les ressources humaines. Et même dans notre rapport aux étudiants, dans notre rapport aux clients, on a envie de créer une relation de confiance. et vraiment qui permettent de se dire que ce n'est pas juste je travaille et je fais une mission, mais il y a quelque chose de plus. Je fais la mission parce que j'en ai envie.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on appartient de la connaissance de l'étudiant, du besoin d'entreprise, et faire matcher les deux finalement. Mais vraiment de se baser sur quelque chose qui donne envie et qui est engageant aussi. Peut-être que ça pourrait mettre en lumière pas mal d'entreprises et la personnalité de certaines entreprises aussi. Ça, c'est vraiment intéressant de le mettre en avant comme ça. Qu'est-ce que tu pourrais dire à un étudiant qui a envie d'entreprendre demain ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de se lancer et de le faire parce que s'il attend, peut-être que l'envie partira. Donc, autant le faire au moment où il a envie de le faire. Et au final, il va forcément apprendre que ça marche ou que ça ne marche pas. Il y aura toujours des apprentissages de cette expérience. Et c'est aussi ce que je me dis, c'est-à-dire que je ne vais pas attendre de me lancer ou de faire mon projet. dans cinq ans, sachant que j'ai eu beaucoup de mal avant de commencer. Je me disais, mais non, je n'ai pas le temps. C'est une responsabilité, c'est machin. Et en fait, en rencontrant d'autres entrepreneurs qui montent eux aussi leurs projets et qui se donnent à fond, je me suis dit, si je ne le fais pas maintenant, si je ne commence pas maintenant, je ne commencerai jamais parce qu'il y a toujours des excuses. Et au final, on se lance et après, on voit ce qui se passe.

  • Speaker #0

    Actuellement, tu as quel type de statut ? Quelle forme de statut juridique ? Tu as monté une micro, une société ? Entreprise individuelle ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, comme mon associé qui est ingénieur, il a une micro-entreprise qui a son nom. Donc, on a débuté comme ça. Et sinon, on a prévu de commencer sur un modèle associatif vu que ça rentre dans les modalités. Parce que du coup, on aide les étudiants. Il y a toute une envie de sensibiliser derrière sur le monde du travail. Et on aimerait bien évoluer vers un statut de SA. éventuellement et en fait ça dépendra de l'évolution du projet.

  • Speaker #0

    De l'évolution du projet mais le choix de l'association c'est vraiment très très intéressant surtout pour des projets qui sont comme ça et qui aident forcément les étudiants à pouvoir s'intégrer dans le monde du travail et je pense que c'est une utilité c'est un bon ratio pour les étudiants et c'est une bonne opportunité de pouvoir aussi intégrer le monde d'entreprise et de voir comment ça se passe. On peut s'assurer aussi de voir si on est passionné ou pas par ce qu'on fait, qu'il y ait un lien entre ce qu'on a envie de faire et de voir si ça se passe vraiment comme ça dans la réalité. Donc je pense que ça pourrait plaire à pas mal de personnes.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais rajouter par rapport au statut d'association, c'est que quand j'ai vu qu'il y avait un étudiant qui était lycéen et qui était intéressé justement par le projet, ça m'a aussi fait prendre conscience qu'il y a d'autres jeunes qui sont encore plus jeunes que les étudiants. qui peuvent être intéressés et il était aussi motivé et déterminé. Et voir tout ça, ça permet même au sein de l'organisation de pouvoir planifier l'intégration de bénévoles pour faire marcher le projet et en même temps les faire monter en compétence dès le lycée, dès le début de l'université.

  • Speaker #0

    Pour des élèves qui seraient un petit peu matures sur le fait d'entreprendre, maintenant on incite pas mal les étudiants ou même les jeunes à faire des petits parcours un petit peu... d'entrepreneurs assez jeunes. Donc ça pourrait être une idée aussi pour pouvoir les intégrer dans des structures et de faciliter leur intégration. Donc le statut associatif, ça peut apporter pas mal de pistes. Et même pour l'étudiant qui avait 18 ans, c'est jeune, mais bon, au moins ça donne... Enfin, il n'y a pas d'âge pour entreprendre finalement. Il n'y a pas d'âge pour s'intéresser à ce type de structure. Donc le statut d'association, ça pourrait donner pas mal d'informations par rapport à cela. Est-ce que tu voulais rajouter autre chose ? Oui,

  • Speaker #1

    je vais juste remercier mon équipe. parce qu'avoir des gens motivés autour de soi, ça pousse...

  • Speaker #0

    Ah oui, l'enthousiasme d'une équipe, c'est vital.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça donne envie et c'est ça qui nous fait avancer, je pense.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Merci, Wafaa, d'avoir été là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast. Je vous invite à laisser dès maintenant vos avis pour nous dire ce que vous avez pensé. Si vous connaissiez les programmes... pépite, si vous êtes étudiant et que vous avez envie de vous lancer, n'hésitez pas à écouter Wafa et à aller voir ce qu'elle propose. N'hésitez pas à nous laisser vos avis et aussi de vous inscrire sur la plateforme pour savoir un petit peu quel métier vous pourrez faire dans l'avenir. Merci beaucoup à tous. Au revoir.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté ce nouveau podcast de Business de Meuf. Je vous invite dès maintenant à vous abonner pour ne rien rater des épisodes et puis je vous invite à nous suivre. aussi sur les réseaux sociaux donc Facebook, Instagram et LinkedIn pour avoir toutes les nouveautés et savoir ce qui se passe en coulisses et en parlant de nouveautés et de coulisses maintenant vous pouvez devenir contributeur et participer à la campagne Tipeee pour décider des contenus qu'on va mettre dans Business The Mug donc allez voir et puis je vous dis à dans deux semaines merci à tous au revoir

Description

Rencontre avec la pétillante Waffa, fondatrice de Wami, un service de mise en relation entre les étudiants et les entreprises. 

Etudiante en psychologie, Wafa décide de créer son entreprise en side project après un échange académique aux Etats-Unis. 

En fondant Wami, elle permet à des étudiants comme elle de proposer leurs services à des petites entreprises et des associations, afin de mettre à profit leurs expériences. 

Cette mise en relation win-win permet aux étudiants de pouvoir bénéficier d'une première expérience dans le monde de l'entreprise, de monter en compétences techniques, et de mettre un pied dans les entreprises qu'ils envisagent d'intégrer en tant que stagiaire ou alternant. 


Dans cet épisode, vous découvrirez : 

  • Comment elle gère au quotidien son statut d'étudiante et de cheffe d'entreprise.
  • Comment elle se fait aider pour développer son projet avec l'incubateur The Why not factory, le programme pépites ainsi que le programme de  l'incubateur French Tess qui souhaite promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes et chez les personnes issues des minorités. 

 

Bonne écoute. 

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www.businessdemeufs.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Wafa !

  • Speaker #1

    Bonjour Astrid !

  • Speaker #0

    Merci d'être là aujourd'hui dans Business de Meuf. Donc aujourd'hui on va parler de ta société qui s'appelle Wamy. Donc est-ce que tu peux nous dire un petit peu qu'est-ce que Wamy ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, WAMI, c'est une plateforme qui met en lien des étudiants qui sont en cours de formation avec des startups ou des associations pour leur proposer des missions courtes et rémunérées. Donc, en fonction du domaine de compétence des étudiants et des besoins des entreprises à prix compétitif.

  • Speaker #0

    C'est un projet que tu as lancé il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Donc, ça fait environ un an qu'on travaille sur le projet, donc avec une équipe. Et on a vraiment lancé sur les réseaux sociaux, la communication, etc. à partir de septembre 2020.

  • Speaker #0

    Tu as lancé cette activité-là avec ton équipe, ton équipe qui est composée essentiellement d'étudiants ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'est un projet que tu mènes en parallèle à tes études ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, tu fais des études dans quel domaine d'activité ?

  • Speaker #1

    Je suis en Master 1 de Psychologie sociale au sein de l'Université de Paris. Donc c'est assez orienté aux recherches et en même temps sur le terrain. Donc recherche marketing, analyse des interventions et des bénéfices que ça peut avoir sur les organisations.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de lancer ce projet ?

  • Speaker #1

    Je me suis basée principalement sur mes expériences, c'est-à-dire que j'ai fait une licence de psychologie, mais pendant ma licence, j'ai eu l'occasion de faire des stages, j'ai eu l'occasion de m'engager associativement, et je me suis rendue compte que je pouvais développer des capacités et des compétences qui ne sont pas nécessairement enseignées soit dans ma filière, soit qui ne sont pas forcément pris en compte en me disant oui, je suis juste étudiante en psycho alors qu'il y a des gens en commerce. qui peuvent être mieux que moi, alors que finalement, je me suis rendu compte que c'était les mêmes compétences qui étaient demandées dans le monde professionnel. Et du coup, l'idée, c'était de permettre à d'autres étudiants de toutes les filières de pouvoir mettre en pratique toutes ces compétences-là au service justement d'autres organisations et de simplifier justement l'accès des organisations à des profils qualifiés.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ton idée, c'était de permettre à des étudiants de développer des compétences ? des compétences qu'ils ont pu acquérir en sein de stages et différentes activités professionnelles et de les mettre en lien avec des entreprises. Quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiellement des startups et des entreprises qui débutent, donc souvent qui ont besoin d'une certaine expertise, mais qui n'ont pas forcément le budget pour le faire, et des associations, donc pareil, qui sont un peu dans l'idée de l'économie sociale et solidaire, avec un partage des mêmes valeurs.

  • Speaker #0

    Donc l'idée, c'est d'accompagner les étudiants, de prendre en considération leurs compétences, de savoir ce qu'ils ont pu faire en entreprise pendant les stages, etc. Et ensuite les mettre en relation avec soit des entreprises ESS, dans l'économie sociale et solidaire, soit des petites structures, donc des petites ou des jeunes structures. Des jeunes structures, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, enfin les deux peuvent fonctionner.

  • Speaker #0

    D'accord, de pouvoir les mettre en relation avec ce type d'entreprise, de manière à ce qu'eux, ils puissent apporter un peu de compétences sur le terrain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Donc c'est la mise en relation. Et comment ça s'oriente entre les étudiants ? Est-ce qu'ils le font pour des projets tutorés ? Est-ce qu'ils le font à côté de leurs études ? À quel moment ils peuvent se mettre à disposition les entreprises ?

  • Speaker #1

    Donc en gros, les étudiants remplissent notre formulaire sur le site avec justement leur domaine de compétences, nous envoient leur CV. Ensuite, on fait passer des entretiens pour s'assurer de la motivation, des expériences, etc. Et de l'autre côté, quand on reçoit une demande de la part d'une entreprise... On peut leur recommander le jeûne et en fait on s'occupe du suivi de la mission pour s'assurer que le dialogue est bien présent, que les missions sont transmises correctement, qu'il n'y a pas soit du débordement du côté du client ou un travail qui n'est pas correct de la part de l'étudiant. Et en fait on s'engage pour le client à lui assurer un travail de qualité à la fin. C'est-à-dire que même si on se retrouve dans des situations où l'étudiant a lâché ou quoi que ce soit, on s'engage à retrouver un autre étudiant derrière pour la mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Et la mission, ça se passe comment ? L'étudiant, il doit se mettre en statut d'auto-entrepreneur ou on lui propose un CDD, un CDI, un temps partiel ou ça peut être aussi une alternance ou un stage ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, nous, pour l'instant, sachant qu'on est encore en train de débuter, on va travailler majoritairement avec des étudiants qui se mettent en auto-entrepreneur. L'idée derrière, c'est qu'en fonction de notre évolution, on peut éventuellement proposer des CDD. Mais l'objectif, en fait, c'est que l'émission soit courte, donc un mois maximum. puisse donner la possibilité aux entreprises de recruter justement l'étudiant derrière, soit pour un stage, soit pour une alternance ou pour un contrat longue durée, etc.

  • Speaker #0

    Donc ça permet un peu de tester, de voir si ça match avec l'étudiant pour le prendre, proposer une mission après à plus long terme. Voilà, exactement. Donc il coïncide bien avec son emploi du temps, ses demandes du moment, parce qu'on voit qu'il y a une croissance au niveau de l'alternance en ce moment. Donc c'est vraiment d'apporter cette logique-là à l'étudiant. Oui. Et de permettre à l'entreprise de s'assurer que l'étudiant est bien compatible avec sa demande. C'est ça. Ok, et du coup c'est uniquement vous proposer ça, uniquement... Il faut se mettre en statut auto-entrepreneur pour pouvoir débuter. Est-ce que vous proposez ça aussi en stage ? Peut-être des stages de deux mois, en fait, qui permettent aussi de...

  • Speaker #1

    Justement, pour l'instant, par rapport au stage, c'est encore en construction. On s'est d'abord dit auto-entrepreneur parce que, du coup, il y a l'aspect rémunération et il y a l'aspect montée en compétences, mais vraiment de façon ponctuelle, avec la possibilité pour l'étudiant de s'organiser comme il le souhaite pour sa mission. Alors que peut-être qu'un stage pourrait être un peu plus contraignant. en termes de temps, en termes de... enfin tous les éléments qu'ils pourraient apporter. C'est encore en construction, du coup on débute par auto-entrepreneur et en fonction de l'évolution on est quand même ouvert à d'autres statuts.

  • Speaker #0

    En tant qu'étudiant entrepreneur, quelle a été ta plus grande difficulté en fait ? C'est de concilier ta vie d'étudiante et ta vie de chef d'entreprise entre guillemets. Qu'est-ce qui te paraît le plus difficile à gérer ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, c'est-à-dire que j'ai eu un premier semestre de M1 assez chargé en termes de cours, etc. Du coup, il fallait libérer du temps à la fois pour m'occuper de mes missions, pour organiser des réunions avec le reste de l'équipe, pour être sûre que tout le monde est bien motivé, que même pour eux, il y a un bon partage des missions, c'est quelque chose qui leur correspond et tout. Donc en fait, il y a aussi une charge mentale qui est liée au cours, mais aussi la charge mentale de se dire Est-ce que l'équipe est quand même contente de travailler dessus ? Est-ce qu'ils veulent continuer ? Quelle mission leur convient le mieux en fait ?

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment un travail de chef de projet finalement. Chef d'entreprise, chef de projet, s'assurer que les bonnes compétences soient au bon endroit. Donc ça c'est vraiment un travail que tu fais à temps plein depuis 2019, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, fin 2019 oui.

  • Speaker #0

    Et ton équipe elle est composée essentiellement d'étudiants, d'experts ?

  • Speaker #1

    En fait, on est plusieurs dans l'équipe, mais comme on a tous des missions spécifiques, c'est-à-dire qu'on n'est jamais tous en temps plein. Et du coup, j'ai une étudiante qui est en droit, donc qui est intéressée justement par tout ce qui est domaine du droit et un peu sciences politiques, etc. Et j'en ai une autre justement par rapport à l'expertise. Donc j'ai un étudiant qui est ingénieur, donc c'est lui qui s'occupe de la partie base de données, la partie technique. Une étudiante qui est justement en communication. Et en fait, c'est sur eux... que je me base par rapport à l'expertise sur la communication, sur le côté technique. Et après, il y en a une qui est plus dans le côté commerce. Et les deux autres sont en psychologie, du coup, que j'ai connues. Enfin, c'est des anciens amis de psychologie et qui, justement, s'occupent de tout ce qui est suivi des étudiants, s'assurer qu'ils sont bien intégrés dans le processus, que ça se passe bien, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu es vraiment entourée d'une équipe d'étudiants, en fait. C'est ça. C'est une équipe d'étudiants qui fait un... Vous avez proposé finalement ce que vous n'avez pas pu trouver sur le marché.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'ai même un lycéen qui était intéressé par le projet et qui nous aide depuis septembre.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, vous avez développé un projet qui correspond finalement aux problématiques que peuvent rencontrer les étudiants aujourd'hui. Exactement. Et tu es accompagnée par YNet Factory. Est-ce que tu peux nous en dire plus par rapport aux personnes qui t'accompagnent sur ton projet ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai reçu le statut d'étudiant entrepreneur par le programme Pépites, donc en lien avec mon université. Et sinon, je suis suivie par la WhyNot Factory, que j'ai découvert aussi assez récemment, et aussi par l'incubateur FrenchTest, qui veut promouvoir l'engagement et l'entrepreneuriat chez les jeunes qui sont issus soit de quartiers populaires, soit qui sont issus des minorités. Et j'aime bien aussi l'idée générale qui est apportée par cet incubateur, mais après, on ne pouvait pas s'engager dans un programme complet d'incubation, justement en raison des emplois du temps. qui ne correspondent pas forcément pour l'instant. Donc on est surtout l'équipe à organiser et à apporter sa propre expertise. Et du coup, on planifie pour ce semestre ou le prochain, où vraiment être accompagnée pour vraiment monter encore plus en termes de compétitivité ou en termes d'organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Le programme Pépite, qu'est-ce qu'il t'apporte au niveau du statut, de l'organisation et qu'est-ce que ça t'ouvre comme porte ?

  • Speaker #1

    Déjà... Sur l'aspect matériel, on a possibilité d'avoir accès à des salles. On a des éléments qui sont à notre disposition. Et justement, le programme Pépite, on est régulièrement invité à des conférences, à des séances avec des spécialistes. Par exemple, on a eu l'occasion de parler avec une avocate pour lui présenter le projet. C'est à l'issue de ça qu'on prend aussi nos décisions derrière, c'est-à-dire, par exemple, plus commencer avec les auto-entrepreneurs, plus faire tel type de mission, etc. Et vraiment, on peut mieux cibler notre mission. Et notamment, par exemple, à travers des formations d'entrepreneuriat, comment monter son business plan, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, le programme Pépite, ça vous ouvre déjà l'accès à un statut particulier, celui d'étudiant entrepreneur, les locaux, et une structure aussi d'accompagnement. Donc, vous êtes accompagnée. C'est à quel rythme que vous êtes accompagnée sur ce type de...

  • Speaker #1

    C'est aussi par rapport à différents ateliers qui sont ouverts. Donc, en général, c'est un par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Et après, on est libre, en fait, de les contacter. justement si on a besoin de conseils spécifiques, etc.

  • Speaker #0

    Et comment tu envisages de développer cette activité après ? Là, tu disais que tu étais un master 1, l'année prochaine master 2, mémoire de fin d'année, panique à bord. Comment, je pense que tu as une formation initiale, donc en fait, comment tu vois les choses évoluer ? Est-ce que tu as envie de faire un master spécialisé en entrepreneuriat après ? Après, tu as la fac de psycho, est-ce que tu as envie de te lancer dans l'entrepreneuriat tout de suite ? Est-ce que tu as envie de faire ton stage de fin d'année ? peut-être tout en entreprise, parce que ça, c'est possible aussi avec le programme Pépite. Comment tu envisages un petit peu l'avenir ?

  • Speaker #1

    Comme chaque étudiant, c'est assez flou. Mais après, j'aimerais bien avoir la possibilité de voir si c'est possible de faire soit le M2, soit une année après le M2, pour valider le diplôme d'entrepreneuriat, qui est proposé justement aux étudiants qui ont le statut d'étudiant entrepreneur. Et de manière générale, j'aimerais bien développer ce projet pour en faire bénéficier un maximum de jeunes. Et le plus important pour moi, c'est que pendant la durée que je consacre au projet, il y a un maximum de jeunes qui bénéficient, un maximum de structures. Et en fait, c'est plus du coup le chemin que là où on va aller au final. Et après, c'est vrai qu'au niveau des études, c'est vrai que c'est un domaine de réflexion auquel, quand on est à fond dans le projet, dans le présent, on s'est dit, ah ouais, je ne sais pas exactement dans quoi je m'oriente. Mais d'un autre côté... Je trouve que la plupart des missions qu'on fait actuellement et tout cet aspect relationnel, en fait, ils rentrent dans ce que j'apprends en psycho. Du coup, ce que j'apprends dans les cours pendant la semaine, en fait, c'est ce que j'applique derrière, que ce soit des méthodes pour s'assurer que toute l'équipe fait bien ce qu'elle a envie de faire, etc. Et même au niveau de tout ce qui est comment on va manager les ressources humaines. Et même dans notre rapport aux étudiants, dans notre rapport aux clients, on a envie de créer une relation de confiance. et vraiment qui permettent de se dire que ce n'est pas juste je travaille et je fais une mission, mais il y a quelque chose de plus. Je fais la mission parce que j'en ai envie.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on appartient de la connaissance de l'étudiant, du besoin d'entreprise, et faire matcher les deux finalement. Mais vraiment de se baser sur quelque chose qui donne envie et qui est engageant aussi. Peut-être que ça pourrait mettre en lumière pas mal d'entreprises et la personnalité de certaines entreprises aussi. Ça, c'est vraiment intéressant de le mettre en avant comme ça. Qu'est-ce que tu pourrais dire à un étudiant qui a envie d'entreprendre demain ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de se lancer et de le faire parce que s'il attend, peut-être que l'envie partira. Donc, autant le faire au moment où il a envie de le faire. Et au final, il va forcément apprendre que ça marche ou que ça ne marche pas. Il y aura toujours des apprentissages de cette expérience. Et c'est aussi ce que je me dis, c'est-à-dire que je ne vais pas attendre de me lancer ou de faire mon projet. dans cinq ans, sachant que j'ai eu beaucoup de mal avant de commencer. Je me disais, mais non, je n'ai pas le temps. C'est une responsabilité, c'est machin. Et en fait, en rencontrant d'autres entrepreneurs qui montent eux aussi leurs projets et qui se donnent à fond, je me suis dit, si je ne le fais pas maintenant, si je ne commence pas maintenant, je ne commencerai jamais parce qu'il y a toujours des excuses. Et au final, on se lance et après, on voit ce qui se passe.

  • Speaker #0

    Actuellement, tu as quel type de statut ? Quelle forme de statut juridique ? Tu as monté une micro, une société ? Entreprise individuelle ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, comme mon associé qui est ingénieur, il a une micro-entreprise qui a son nom. Donc, on a débuté comme ça. Et sinon, on a prévu de commencer sur un modèle associatif vu que ça rentre dans les modalités. Parce que du coup, on aide les étudiants. Il y a toute une envie de sensibiliser derrière sur le monde du travail. Et on aimerait bien évoluer vers un statut de SA. éventuellement et en fait ça dépendra de l'évolution du projet.

  • Speaker #0

    De l'évolution du projet mais le choix de l'association c'est vraiment très très intéressant surtout pour des projets qui sont comme ça et qui aident forcément les étudiants à pouvoir s'intégrer dans le monde du travail et je pense que c'est une utilité c'est un bon ratio pour les étudiants et c'est une bonne opportunité de pouvoir aussi intégrer le monde d'entreprise et de voir comment ça se passe. On peut s'assurer aussi de voir si on est passionné ou pas par ce qu'on fait, qu'il y ait un lien entre ce qu'on a envie de faire et de voir si ça se passe vraiment comme ça dans la réalité. Donc je pense que ça pourrait plaire à pas mal de personnes.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais rajouter par rapport au statut d'association, c'est que quand j'ai vu qu'il y avait un étudiant qui était lycéen et qui était intéressé justement par le projet, ça m'a aussi fait prendre conscience qu'il y a d'autres jeunes qui sont encore plus jeunes que les étudiants. qui peuvent être intéressés et il était aussi motivé et déterminé. Et voir tout ça, ça permet même au sein de l'organisation de pouvoir planifier l'intégration de bénévoles pour faire marcher le projet et en même temps les faire monter en compétence dès le lycée, dès le début de l'université.

  • Speaker #0

    Pour des élèves qui seraient un petit peu matures sur le fait d'entreprendre, maintenant on incite pas mal les étudiants ou même les jeunes à faire des petits parcours un petit peu... d'entrepreneurs assez jeunes. Donc ça pourrait être une idée aussi pour pouvoir les intégrer dans des structures et de faciliter leur intégration. Donc le statut associatif, ça peut apporter pas mal de pistes. Et même pour l'étudiant qui avait 18 ans, c'est jeune, mais bon, au moins ça donne... Enfin, il n'y a pas d'âge pour entreprendre finalement. Il n'y a pas d'âge pour s'intéresser à ce type de structure. Donc le statut d'association, ça pourrait donner pas mal d'informations par rapport à cela. Est-ce que tu voulais rajouter autre chose ? Oui,

  • Speaker #1

    je vais juste remercier mon équipe. parce qu'avoir des gens motivés autour de soi, ça pousse...

  • Speaker #0

    Ah oui, l'enthousiasme d'une équipe, c'est vital.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça donne envie et c'est ça qui nous fait avancer, je pense.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Merci, Wafaa, d'avoir été là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast. Je vous invite à laisser dès maintenant vos avis pour nous dire ce que vous avez pensé. Si vous connaissiez les programmes... pépite, si vous êtes étudiant et que vous avez envie de vous lancer, n'hésitez pas à écouter Wafa et à aller voir ce qu'elle propose. N'hésitez pas à nous laisser vos avis et aussi de vous inscrire sur la plateforme pour savoir un petit peu quel métier vous pourrez faire dans l'avenir. Merci beaucoup à tous. Au revoir.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté ce nouveau podcast de Business de Meuf. Je vous invite dès maintenant à vous abonner pour ne rien rater des épisodes et puis je vous invite à nous suivre. aussi sur les réseaux sociaux donc Facebook, Instagram et LinkedIn pour avoir toutes les nouveautés et savoir ce qui se passe en coulisses et en parlant de nouveautés et de coulisses maintenant vous pouvez devenir contributeur et participer à la campagne Tipeee pour décider des contenus qu'on va mettre dans Business The Mug donc allez voir et puis je vous dis à dans deux semaines merci à tous au revoir

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Description

Rencontre avec la pétillante Waffa, fondatrice de Wami, un service de mise en relation entre les étudiants et les entreprises. 

Etudiante en psychologie, Wafa décide de créer son entreprise en side project après un échange académique aux Etats-Unis. 

En fondant Wami, elle permet à des étudiants comme elle de proposer leurs services à des petites entreprises et des associations, afin de mettre à profit leurs expériences. 

Cette mise en relation win-win permet aux étudiants de pouvoir bénéficier d'une première expérience dans le monde de l'entreprise, de monter en compétences techniques, et de mettre un pied dans les entreprises qu'ils envisagent d'intégrer en tant que stagiaire ou alternant. 


Dans cet épisode, vous découvrirez : 

  • Comment elle gère au quotidien son statut d'étudiante et de cheffe d'entreprise.
  • Comment elle se fait aider pour développer son projet avec l'incubateur The Why not factory, le programme pépites ainsi que le programme de  l'incubateur French Tess qui souhaite promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes et chez les personnes issues des minorités. 

 

Bonne écoute. 

____

Actualités de Business de Meufs

Facebook l LinkedIn l Youtube I Instagram I Tipeee 

www.businessdemeufs.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Wafa !

  • Speaker #1

    Bonjour Astrid !

  • Speaker #0

    Merci d'être là aujourd'hui dans Business de Meuf. Donc aujourd'hui on va parler de ta société qui s'appelle Wamy. Donc est-ce que tu peux nous dire un petit peu qu'est-ce que Wamy ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, WAMI, c'est une plateforme qui met en lien des étudiants qui sont en cours de formation avec des startups ou des associations pour leur proposer des missions courtes et rémunérées. Donc, en fonction du domaine de compétence des étudiants et des besoins des entreprises à prix compétitif.

  • Speaker #0

    C'est un projet que tu as lancé il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Donc, ça fait environ un an qu'on travaille sur le projet, donc avec une équipe. Et on a vraiment lancé sur les réseaux sociaux, la communication, etc. à partir de septembre 2020.

  • Speaker #0

    Tu as lancé cette activité-là avec ton équipe, ton équipe qui est composée essentiellement d'étudiants ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'est un projet que tu mènes en parallèle à tes études ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, tu fais des études dans quel domaine d'activité ?

  • Speaker #1

    Je suis en Master 1 de Psychologie sociale au sein de l'Université de Paris. Donc c'est assez orienté aux recherches et en même temps sur le terrain. Donc recherche marketing, analyse des interventions et des bénéfices que ça peut avoir sur les organisations.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de lancer ce projet ?

  • Speaker #1

    Je me suis basée principalement sur mes expériences, c'est-à-dire que j'ai fait une licence de psychologie, mais pendant ma licence, j'ai eu l'occasion de faire des stages, j'ai eu l'occasion de m'engager associativement, et je me suis rendue compte que je pouvais développer des capacités et des compétences qui ne sont pas nécessairement enseignées soit dans ma filière, soit qui ne sont pas forcément pris en compte en me disant oui, je suis juste étudiante en psycho alors qu'il y a des gens en commerce. qui peuvent être mieux que moi, alors que finalement, je me suis rendu compte que c'était les mêmes compétences qui étaient demandées dans le monde professionnel. Et du coup, l'idée, c'était de permettre à d'autres étudiants de toutes les filières de pouvoir mettre en pratique toutes ces compétences-là au service justement d'autres organisations et de simplifier justement l'accès des organisations à des profils qualifiés.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ton idée, c'était de permettre à des étudiants de développer des compétences ? des compétences qu'ils ont pu acquérir en sein de stages et différentes activités professionnelles et de les mettre en lien avec des entreprises. Quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiellement des startups et des entreprises qui débutent, donc souvent qui ont besoin d'une certaine expertise, mais qui n'ont pas forcément le budget pour le faire, et des associations, donc pareil, qui sont un peu dans l'idée de l'économie sociale et solidaire, avec un partage des mêmes valeurs.

  • Speaker #0

    Donc l'idée, c'est d'accompagner les étudiants, de prendre en considération leurs compétences, de savoir ce qu'ils ont pu faire en entreprise pendant les stages, etc. Et ensuite les mettre en relation avec soit des entreprises ESS, dans l'économie sociale et solidaire, soit des petites structures, donc des petites ou des jeunes structures. Des jeunes structures, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, enfin les deux peuvent fonctionner.

  • Speaker #0

    D'accord, de pouvoir les mettre en relation avec ce type d'entreprise, de manière à ce qu'eux, ils puissent apporter un peu de compétences sur le terrain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Donc c'est la mise en relation. Et comment ça s'oriente entre les étudiants ? Est-ce qu'ils le font pour des projets tutorés ? Est-ce qu'ils le font à côté de leurs études ? À quel moment ils peuvent se mettre à disposition les entreprises ?

  • Speaker #1

    Donc en gros, les étudiants remplissent notre formulaire sur le site avec justement leur domaine de compétences, nous envoient leur CV. Ensuite, on fait passer des entretiens pour s'assurer de la motivation, des expériences, etc. Et de l'autre côté, quand on reçoit une demande de la part d'une entreprise... On peut leur recommander le jeûne et en fait on s'occupe du suivi de la mission pour s'assurer que le dialogue est bien présent, que les missions sont transmises correctement, qu'il n'y a pas soit du débordement du côté du client ou un travail qui n'est pas correct de la part de l'étudiant. Et en fait on s'engage pour le client à lui assurer un travail de qualité à la fin. C'est-à-dire que même si on se retrouve dans des situations où l'étudiant a lâché ou quoi que ce soit, on s'engage à retrouver un autre étudiant derrière pour la mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Et la mission, ça se passe comment ? L'étudiant, il doit se mettre en statut d'auto-entrepreneur ou on lui propose un CDD, un CDI, un temps partiel ou ça peut être aussi une alternance ou un stage ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, nous, pour l'instant, sachant qu'on est encore en train de débuter, on va travailler majoritairement avec des étudiants qui se mettent en auto-entrepreneur. L'idée derrière, c'est qu'en fonction de notre évolution, on peut éventuellement proposer des CDD. Mais l'objectif, en fait, c'est que l'émission soit courte, donc un mois maximum. puisse donner la possibilité aux entreprises de recruter justement l'étudiant derrière, soit pour un stage, soit pour une alternance ou pour un contrat longue durée, etc.

  • Speaker #0

    Donc ça permet un peu de tester, de voir si ça match avec l'étudiant pour le prendre, proposer une mission après à plus long terme. Voilà, exactement. Donc il coïncide bien avec son emploi du temps, ses demandes du moment, parce qu'on voit qu'il y a une croissance au niveau de l'alternance en ce moment. Donc c'est vraiment d'apporter cette logique-là à l'étudiant. Oui. Et de permettre à l'entreprise de s'assurer que l'étudiant est bien compatible avec sa demande. C'est ça. Ok, et du coup c'est uniquement vous proposer ça, uniquement... Il faut se mettre en statut auto-entrepreneur pour pouvoir débuter. Est-ce que vous proposez ça aussi en stage ? Peut-être des stages de deux mois, en fait, qui permettent aussi de...

  • Speaker #1

    Justement, pour l'instant, par rapport au stage, c'est encore en construction. On s'est d'abord dit auto-entrepreneur parce que, du coup, il y a l'aspect rémunération et il y a l'aspect montée en compétences, mais vraiment de façon ponctuelle, avec la possibilité pour l'étudiant de s'organiser comme il le souhaite pour sa mission. Alors que peut-être qu'un stage pourrait être un peu plus contraignant. en termes de temps, en termes de... enfin tous les éléments qu'ils pourraient apporter. C'est encore en construction, du coup on débute par auto-entrepreneur et en fonction de l'évolution on est quand même ouvert à d'autres statuts.

  • Speaker #0

    En tant qu'étudiant entrepreneur, quelle a été ta plus grande difficulté en fait ? C'est de concilier ta vie d'étudiante et ta vie de chef d'entreprise entre guillemets. Qu'est-ce qui te paraît le plus difficile à gérer ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, c'est-à-dire que j'ai eu un premier semestre de M1 assez chargé en termes de cours, etc. Du coup, il fallait libérer du temps à la fois pour m'occuper de mes missions, pour organiser des réunions avec le reste de l'équipe, pour être sûre que tout le monde est bien motivé, que même pour eux, il y a un bon partage des missions, c'est quelque chose qui leur correspond et tout. Donc en fait, il y a aussi une charge mentale qui est liée au cours, mais aussi la charge mentale de se dire Est-ce que l'équipe est quand même contente de travailler dessus ? Est-ce qu'ils veulent continuer ? Quelle mission leur convient le mieux en fait ?

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment un travail de chef de projet finalement. Chef d'entreprise, chef de projet, s'assurer que les bonnes compétences soient au bon endroit. Donc ça c'est vraiment un travail que tu fais à temps plein depuis 2019, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, fin 2019 oui.

  • Speaker #0

    Et ton équipe elle est composée essentiellement d'étudiants, d'experts ?

  • Speaker #1

    En fait, on est plusieurs dans l'équipe, mais comme on a tous des missions spécifiques, c'est-à-dire qu'on n'est jamais tous en temps plein. Et du coup, j'ai une étudiante qui est en droit, donc qui est intéressée justement par tout ce qui est domaine du droit et un peu sciences politiques, etc. Et j'en ai une autre justement par rapport à l'expertise. Donc j'ai un étudiant qui est ingénieur, donc c'est lui qui s'occupe de la partie base de données, la partie technique. Une étudiante qui est justement en communication. Et en fait, c'est sur eux... que je me base par rapport à l'expertise sur la communication, sur le côté technique. Et après, il y en a une qui est plus dans le côté commerce. Et les deux autres sont en psychologie, du coup, que j'ai connues. Enfin, c'est des anciens amis de psychologie et qui, justement, s'occupent de tout ce qui est suivi des étudiants, s'assurer qu'ils sont bien intégrés dans le processus, que ça se passe bien, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu es vraiment entourée d'une équipe d'étudiants, en fait. C'est ça. C'est une équipe d'étudiants qui fait un... Vous avez proposé finalement ce que vous n'avez pas pu trouver sur le marché.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'ai même un lycéen qui était intéressé par le projet et qui nous aide depuis septembre.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, vous avez développé un projet qui correspond finalement aux problématiques que peuvent rencontrer les étudiants aujourd'hui. Exactement. Et tu es accompagnée par YNet Factory. Est-ce que tu peux nous en dire plus par rapport aux personnes qui t'accompagnent sur ton projet ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai reçu le statut d'étudiant entrepreneur par le programme Pépites, donc en lien avec mon université. Et sinon, je suis suivie par la WhyNot Factory, que j'ai découvert aussi assez récemment, et aussi par l'incubateur FrenchTest, qui veut promouvoir l'engagement et l'entrepreneuriat chez les jeunes qui sont issus soit de quartiers populaires, soit qui sont issus des minorités. Et j'aime bien aussi l'idée générale qui est apportée par cet incubateur, mais après, on ne pouvait pas s'engager dans un programme complet d'incubation, justement en raison des emplois du temps. qui ne correspondent pas forcément pour l'instant. Donc on est surtout l'équipe à organiser et à apporter sa propre expertise. Et du coup, on planifie pour ce semestre ou le prochain, où vraiment être accompagnée pour vraiment monter encore plus en termes de compétitivité ou en termes d'organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Le programme Pépite, qu'est-ce qu'il t'apporte au niveau du statut, de l'organisation et qu'est-ce que ça t'ouvre comme porte ?

  • Speaker #1

    Déjà... Sur l'aspect matériel, on a possibilité d'avoir accès à des salles. On a des éléments qui sont à notre disposition. Et justement, le programme Pépite, on est régulièrement invité à des conférences, à des séances avec des spécialistes. Par exemple, on a eu l'occasion de parler avec une avocate pour lui présenter le projet. C'est à l'issue de ça qu'on prend aussi nos décisions derrière, c'est-à-dire, par exemple, plus commencer avec les auto-entrepreneurs, plus faire tel type de mission, etc. Et vraiment, on peut mieux cibler notre mission. Et notamment, par exemple, à travers des formations d'entrepreneuriat, comment monter son business plan, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, le programme Pépite, ça vous ouvre déjà l'accès à un statut particulier, celui d'étudiant entrepreneur, les locaux, et une structure aussi d'accompagnement. Donc, vous êtes accompagnée. C'est à quel rythme que vous êtes accompagnée sur ce type de...

  • Speaker #1

    C'est aussi par rapport à différents ateliers qui sont ouverts. Donc, en général, c'est un par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Et après, on est libre, en fait, de les contacter. justement si on a besoin de conseils spécifiques, etc.

  • Speaker #0

    Et comment tu envisages de développer cette activité après ? Là, tu disais que tu étais un master 1, l'année prochaine master 2, mémoire de fin d'année, panique à bord. Comment, je pense que tu as une formation initiale, donc en fait, comment tu vois les choses évoluer ? Est-ce que tu as envie de faire un master spécialisé en entrepreneuriat après ? Après, tu as la fac de psycho, est-ce que tu as envie de te lancer dans l'entrepreneuriat tout de suite ? Est-ce que tu as envie de faire ton stage de fin d'année ? peut-être tout en entreprise, parce que ça, c'est possible aussi avec le programme Pépite. Comment tu envisages un petit peu l'avenir ?

  • Speaker #1

    Comme chaque étudiant, c'est assez flou. Mais après, j'aimerais bien avoir la possibilité de voir si c'est possible de faire soit le M2, soit une année après le M2, pour valider le diplôme d'entrepreneuriat, qui est proposé justement aux étudiants qui ont le statut d'étudiant entrepreneur. Et de manière générale, j'aimerais bien développer ce projet pour en faire bénéficier un maximum de jeunes. Et le plus important pour moi, c'est que pendant la durée que je consacre au projet, il y a un maximum de jeunes qui bénéficient, un maximum de structures. Et en fait, c'est plus du coup le chemin que là où on va aller au final. Et après, c'est vrai qu'au niveau des études, c'est vrai que c'est un domaine de réflexion auquel, quand on est à fond dans le projet, dans le présent, on s'est dit, ah ouais, je ne sais pas exactement dans quoi je m'oriente. Mais d'un autre côté... Je trouve que la plupart des missions qu'on fait actuellement et tout cet aspect relationnel, en fait, ils rentrent dans ce que j'apprends en psycho. Du coup, ce que j'apprends dans les cours pendant la semaine, en fait, c'est ce que j'applique derrière, que ce soit des méthodes pour s'assurer que toute l'équipe fait bien ce qu'elle a envie de faire, etc. Et même au niveau de tout ce qui est comment on va manager les ressources humaines. Et même dans notre rapport aux étudiants, dans notre rapport aux clients, on a envie de créer une relation de confiance. et vraiment qui permettent de se dire que ce n'est pas juste je travaille et je fais une mission, mais il y a quelque chose de plus. Je fais la mission parce que j'en ai envie.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on appartient de la connaissance de l'étudiant, du besoin d'entreprise, et faire matcher les deux finalement. Mais vraiment de se baser sur quelque chose qui donne envie et qui est engageant aussi. Peut-être que ça pourrait mettre en lumière pas mal d'entreprises et la personnalité de certaines entreprises aussi. Ça, c'est vraiment intéressant de le mettre en avant comme ça. Qu'est-ce que tu pourrais dire à un étudiant qui a envie d'entreprendre demain ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de se lancer et de le faire parce que s'il attend, peut-être que l'envie partira. Donc, autant le faire au moment où il a envie de le faire. Et au final, il va forcément apprendre que ça marche ou que ça ne marche pas. Il y aura toujours des apprentissages de cette expérience. Et c'est aussi ce que je me dis, c'est-à-dire que je ne vais pas attendre de me lancer ou de faire mon projet. dans cinq ans, sachant que j'ai eu beaucoup de mal avant de commencer. Je me disais, mais non, je n'ai pas le temps. C'est une responsabilité, c'est machin. Et en fait, en rencontrant d'autres entrepreneurs qui montent eux aussi leurs projets et qui se donnent à fond, je me suis dit, si je ne le fais pas maintenant, si je ne commence pas maintenant, je ne commencerai jamais parce qu'il y a toujours des excuses. Et au final, on se lance et après, on voit ce qui se passe.

  • Speaker #0

    Actuellement, tu as quel type de statut ? Quelle forme de statut juridique ? Tu as monté une micro, une société ? Entreprise individuelle ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, comme mon associé qui est ingénieur, il a une micro-entreprise qui a son nom. Donc, on a débuté comme ça. Et sinon, on a prévu de commencer sur un modèle associatif vu que ça rentre dans les modalités. Parce que du coup, on aide les étudiants. Il y a toute une envie de sensibiliser derrière sur le monde du travail. Et on aimerait bien évoluer vers un statut de SA. éventuellement et en fait ça dépendra de l'évolution du projet.

  • Speaker #0

    De l'évolution du projet mais le choix de l'association c'est vraiment très très intéressant surtout pour des projets qui sont comme ça et qui aident forcément les étudiants à pouvoir s'intégrer dans le monde du travail et je pense que c'est une utilité c'est un bon ratio pour les étudiants et c'est une bonne opportunité de pouvoir aussi intégrer le monde d'entreprise et de voir comment ça se passe. On peut s'assurer aussi de voir si on est passionné ou pas par ce qu'on fait, qu'il y ait un lien entre ce qu'on a envie de faire et de voir si ça se passe vraiment comme ça dans la réalité. Donc je pense que ça pourrait plaire à pas mal de personnes.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais rajouter par rapport au statut d'association, c'est que quand j'ai vu qu'il y avait un étudiant qui était lycéen et qui était intéressé justement par le projet, ça m'a aussi fait prendre conscience qu'il y a d'autres jeunes qui sont encore plus jeunes que les étudiants. qui peuvent être intéressés et il était aussi motivé et déterminé. Et voir tout ça, ça permet même au sein de l'organisation de pouvoir planifier l'intégration de bénévoles pour faire marcher le projet et en même temps les faire monter en compétence dès le lycée, dès le début de l'université.

  • Speaker #0

    Pour des élèves qui seraient un petit peu matures sur le fait d'entreprendre, maintenant on incite pas mal les étudiants ou même les jeunes à faire des petits parcours un petit peu... d'entrepreneurs assez jeunes. Donc ça pourrait être une idée aussi pour pouvoir les intégrer dans des structures et de faciliter leur intégration. Donc le statut associatif, ça peut apporter pas mal de pistes. Et même pour l'étudiant qui avait 18 ans, c'est jeune, mais bon, au moins ça donne... Enfin, il n'y a pas d'âge pour entreprendre finalement. Il n'y a pas d'âge pour s'intéresser à ce type de structure. Donc le statut d'association, ça pourrait donner pas mal d'informations par rapport à cela. Est-ce que tu voulais rajouter autre chose ? Oui,

  • Speaker #1

    je vais juste remercier mon équipe. parce qu'avoir des gens motivés autour de soi, ça pousse...

  • Speaker #0

    Ah oui, l'enthousiasme d'une équipe, c'est vital.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça donne envie et c'est ça qui nous fait avancer, je pense.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Merci, Wafaa, d'avoir été là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast. Je vous invite à laisser dès maintenant vos avis pour nous dire ce que vous avez pensé. Si vous connaissiez les programmes... pépite, si vous êtes étudiant et que vous avez envie de vous lancer, n'hésitez pas à écouter Wafa et à aller voir ce qu'elle propose. N'hésitez pas à nous laisser vos avis et aussi de vous inscrire sur la plateforme pour savoir un petit peu quel métier vous pourrez faire dans l'avenir. Merci beaucoup à tous. Au revoir.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté ce nouveau podcast de Business de Meuf. Je vous invite dès maintenant à vous abonner pour ne rien rater des épisodes et puis je vous invite à nous suivre. aussi sur les réseaux sociaux donc Facebook, Instagram et LinkedIn pour avoir toutes les nouveautés et savoir ce qui se passe en coulisses et en parlant de nouveautés et de coulisses maintenant vous pouvez devenir contributeur et participer à la campagne Tipeee pour décider des contenus qu'on va mettre dans Business The Mug donc allez voir et puis je vous dis à dans deux semaines merci à tous au revoir

Description

Rencontre avec la pétillante Waffa, fondatrice de Wami, un service de mise en relation entre les étudiants et les entreprises. 

Etudiante en psychologie, Wafa décide de créer son entreprise en side project après un échange académique aux Etats-Unis. 

En fondant Wami, elle permet à des étudiants comme elle de proposer leurs services à des petites entreprises et des associations, afin de mettre à profit leurs expériences. 

Cette mise en relation win-win permet aux étudiants de pouvoir bénéficier d'une première expérience dans le monde de l'entreprise, de monter en compétences techniques, et de mettre un pied dans les entreprises qu'ils envisagent d'intégrer en tant que stagiaire ou alternant. 


Dans cet épisode, vous découvrirez : 

  • Comment elle gère au quotidien son statut d'étudiante et de cheffe d'entreprise.
  • Comment elle se fait aider pour développer son projet avec l'incubateur The Why not factory, le programme pépites ainsi que le programme de  l'incubateur French Tess qui souhaite promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes et chez les personnes issues des minorités. 

 

Bonne écoute. 

____

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www.businessdemeufs.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Wafa !

  • Speaker #1

    Bonjour Astrid !

  • Speaker #0

    Merci d'être là aujourd'hui dans Business de Meuf. Donc aujourd'hui on va parler de ta société qui s'appelle Wamy. Donc est-ce que tu peux nous dire un petit peu qu'est-ce que Wamy ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, WAMI, c'est une plateforme qui met en lien des étudiants qui sont en cours de formation avec des startups ou des associations pour leur proposer des missions courtes et rémunérées. Donc, en fonction du domaine de compétence des étudiants et des besoins des entreprises à prix compétitif.

  • Speaker #0

    C'est un projet que tu as lancé il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Donc, ça fait environ un an qu'on travaille sur le projet, donc avec une équipe. Et on a vraiment lancé sur les réseaux sociaux, la communication, etc. à partir de septembre 2020.

  • Speaker #0

    Tu as lancé cette activité-là avec ton équipe, ton équipe qui est composée essentiellement d'étudiants ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà, c'est un projet que tu mènes en parallèle à tes études ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, tu fais des études dans quel domaine d'activité ?

  • Speaker #1

    Je suis en Master 1 de Psychologie sociale au sein de l'Université de Paris. Donc c'est assez orienté aux recherches et en même temps sur le terrain. Donc recherche marketing, analyse des interventions et des bénéfices que ça peut avoir sur les organisations.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de lancer ce projet ?

  • Speaker #1

    Je me suis basée principalement sur mes expériences, c'est-à-dire que j'ai fait une licence de psychologie, mais pendant ma licence, j'ai eu l'occasion de faire des stages, j'ai eu l'occasion de m'engager associativement, et je me suis rendue compte que je pouvais développer des capacités et des compétences qui ne sont pas nécessairement enseignées soit dans ma filière, soit qui ne sont pas forcément pris en compte en me disant oui, je suis juste étudiante en psycho alors qu'il y a des gens en commerce. qui peuvent être mieux que moi, alors que finalement, je me suis rendu compte que c'était les mêmes compétences qui étaient demandées dans le monde professionnel. Et du coup, l'idée, c'était de permettre à d'autres étudiants de toutes les filières de pouvoir mettre en pratique toutes ces compétences-là au service justement d'autres organisations et de simplifier justement l'accès des organisations à des profils qualifiés.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ton idée, c'était de permettre à des étudiants de développer des compétences ? des compétences qu'ils ont pu acquérir en sein de stages et différentes activités professionnelles et de les mettre en lien avec des entreprises. Quel type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiellement des startups et des entreprises qui débutent, donc souvent qui ont besoin d'une certaine expertise, mais qui n'ont pas forcément le budget pour le faire, et des associations, donc pareil, qui sont un peu dans l'idée de l'économie sociale et solidaire, avec un partage des mêmes valeurs.

  • Speaker #0

    Donc l'idée, c'est d'accompagner les étudiants, de prendre en considération leurs compétences, de savoir ce qu'ils ont pu faire en entreprise pendant les stages, etc. Et ensuite les mettre en relation avec soit des entreprises ESS, dans l'économie sociale et solidaire, soit des petites structures, donc des petites ou des jeunes structures. Des jeunes structures, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, enfin les deux peuvent fonctionner.

  • Speaker #0

    D'accord, de pouvoir les mettre en relation avec ce type d'entreprise, de manière à ce qu'eux, ils puissent apporter un peu de compétences sur le terrain.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Donc c'est la mise en relation. Et comment ça s'oriente entre les étudiants ? Est-ce qu'ils le font pour des projets tutorés ? Est-ce qu'ils le font à côté de leurs études ? À quel moment ils peuvent se mettre à disposition les entreprises ?

  • Speaker #1

    Donc en gros, les étudiants remplissent notre formulaire sur le site avec justement leur domaine de compétences, nous envoient leur CV. Ensuite, on fait passer des entretiens pour s'assurer de la motivation, des expériences, etc. Et de l'autre côté, quand on reçoit une demande de la part d'une entreprise... On peut leur recommander le jeûne et en fait on s'occupe du suivi de la mission pour s'assurer que le dialogue est bien présent, que les missions sont transmises correctement, qu'il n'y a pas soit du débordement du côté du client ou un travail qui n'est pas correct de la part de l'étudiant. Et en fait on s'engage pour le client à lui assurer un travail de qualité à la fin. C'est-à-dire que même si on se retrouve dans des situations où l'étudiant a lâché ou quoi que ce soit, on s'engage à retrouver un autre étudiant derrière pour la mission.

  • Speaker #0

    D'accord. Et la mission, ça se passe comment ? L'étudiant, il doit se mettre en statut d'auto-entrepreneur ou on lui propose un CDD, un CDI, un temps partiel ou ça peut être aussi une alternance ou un stage ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, nous, pour l'instant, sachant qu'on est encore en train de débuter, on va travailler majoritairement avec des étudiants qui se mettent en auto-entrepreneur. L'idée derrière, c'est qu'en fonction de notre évolution, on peut éventuellement proposer des CDD. Mais l'objectif, en fait, c'est que l'émission soit courte, donc un mois maximum. puisse donner la possibilité aux entreprises de recruter justement l'étudiant derrière, soit pour un stage, soit pour une alternance ou pour un contrat longue durée, etc.

  • Speaker #0

    Donc ça permet un peu de tester, de voir si ça match avec l'étudiant pour le prendre, proposer une mission après à plus long terme. Voilà, exactement. Donc il coïncide bien avec son emploi du temps, ses demandes du moment, parce qu'on voit qu'il y a une croissance au niveau de l'alternance en ce moment. Donc c'est vraiment d'apporter cette logique-là à l'étudiant. Oui. Et de permettre à l'entreprise de s'assurer que l'étudiant est bien compatible avec sa demande. C'est ça. Ok, et du coup c'est uniquement vous proposer ça, uniquement... Il faut se mettre en statut auto-entrepreneur pour pouvoir débuter. Est-ce que vous proposez ça aussi en stage ? Peut-être des stages de deux mois, en fait, qui permettent aussi de...

  • Speaker #1

    Justement, pour l'instant, par rapport au stage, c'est encore en construction. On s'est d'abord dit auto-entrepreneur parce que, du coup, il y a l'aspect rémunération et il y a l'aspect montée en compétences, mais vraiment de façon ponctuelle, avec la possibilité pour l'étudiant de s'organiser comme il le souhaite pour sa mission. Alors que peut-être qu'un stage pourrait être un peu plus contraignant. en termes de temps, en termes de... enfin tous les éléments qu'ils pourraient apporter. C'est encore en construction, du coup on débute par auto-entrepreneur et en fonction de l'évolution on est quand même ouvert à d'autres statuts.

  • Speaker #0

    En tant qu'étudiant entrepreneur, quelle a été ta plus grande difficulté en fait ? C'est de concilier ta vie d'étudiante et ta vie de chef d'entreprise entre guillemets. Qu'est-ce qui te paraît le plus difficile à gérer ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, c'est-à-dire que j'ai eu un premier semestre de M1 assez chargé en termes de cours, etc. Du coup, il fallait libérer du temps à la fois pour m'occuper de mes missions, pour organiser des réunions avec le reste de l'équipe, pour être sûre que tout le monde est bien motivé, que même pour eux, il y a un bon partage des missions, c'est quelque chose qui leur correspond et tout. Donc en fait, il y a aussi une charge mentale qui est liée au cours, mais aussi la charge mentale de se dire Est-ce que l'équipe est quand même contente de travailler dessus ? Est-ce qu'ils veulent continuer ? Quelle mission leur convient le mieux en fait ?

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est vraiment un travail de chef de projet finalement. Chef d'entreprise, chef de projet, s'assurer que les bonnes compétences soient au bon endroit. Donc ça c'est vraiment un travail que tu fais à temps plein depuis 2019, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, fin 2019 oui.

  • Speaker #0

    Et ton équipe elle est composée essentiellement d'étudiants, d'experts ?

  • Speaker #1

    En fait, on est plusieurs dans l'équipe, mais comme on a tous des missions spécifiques, c'est-à-dire qu'on n'est jamais tous en temps plein. Et du coup, j'ai une étudiante qui est en droit, donc qui est intéressée justement par tout ce qui est domaine du droit et un peu sciences politiques, etc. Et j'en ai une autre justement par rapport à l'expertise. Donc j'ai un étudiant qui est ingénieur, donc c'est lui qui s'occupe de la partie base de données, la partie technique. Une étudiante qui est justement en communication. Et en fait, c'est sur eux... que je me base par rapport à l'expertise sur la communication, sur le côté technique. Et après, il y en a une qui est plus dans le côté commerce. Et les deux autres sont en psychologie, du coup, que j'ai connues. Enfin, c'est des anciens amis de psychologie et qui, justement, s'occupent de tout ce qui est suivi des étudiants, s'assurer qu'ils sont bien intégrés dans le processus, que ça se passe bien, etc.

  • Speaker #0

    Donc, tu es vraiment entourée d'une équipe d'étudiants, en fait. C'est ça. C'est une équipe d'étudiants qui fait un... Vous avez proposé finalement ce que vous n'avez pas pu trouver sur le marché.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'ai même un lycéen qui était intéressé par le projet et qui nous aide depuis septembre.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, vous avez développé un projet qui correspond finalement aux problématiques que peuvent rencontrer les étudiants aujourd'hui. Exactement. Et tu es accompagnée par YNet Factory. Est-ce que tu peux nous en dire plus par rapport aux personnes qui t'accompagnent sur ton projet ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai reçu le statut d'étudiant entrepreneur par le programme Pépites, donc en lien avec mon université. Et sinon, je suis suivie par la WhyNot Factory, que j'ai découvert aussi assez récemment, et aussi par l'incubateur FrenchTest, qui veut promouvoir l'engagement et l'entrepreneuriat chez les jeunes qui sont issus soit de quartiers populaires, soit qui sont issus des minorités. Et j'aime bien aussi l'idée générale qui est apportée par cet incubateur, mais après, on ne pouvait pas s'engager dans un programme complet d'incubation, justement en raison des emplois du temps. qui ne correspondent pas forcément pour l'instant. Donc on est surtout l'équipe à organiser et à apporter sa propre expertise. Et du coup, on planifie pour ce semestre ou le prochain, où vraiment être accompagnée pour vraiment monter encore plus en termes de compétitivité ou en termes d'organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Le programme Pépite, qu'est-ce qu'il t'apporte au niveau du statut, de l'organisation et qu'est-ce que ça t'ouvre comme porte ?

  • Speaker #1

    Déjà... Sur l'aspect matériel, on a possibilité d'avoir accès à des salles. On a des éléments qui sont à notre disposition. Et justement, le programme Pépite, on est régulièrement invité à des conférences, à des séances avec des spécialistes. Par exemple, on a eu l'occasion de parler avec une avocate pour lui présenter le projet. C'est à l'issue de ça qu'on prend aussi nos décisions derrière, c'est-à-dire, par exemple, plus commencer avec les auto-entrepreneurs, plus faire tel type de mission, etc. Et vraiment, on peut mieux cibler notre mission. Et notamment, par exemple, à travers des formations d'entrepreneuriat, comment monter son business plan, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, le programme Pépite, ça vous ouvre déjà l'accès à un statut particulier, celui d'étudiant entrepreneur, les locaux, et une structure aussi d'accompagnement. Donc, vous êtes accompagnée. C'est à quel rythme que vous êtes accompagnée sur ce type de...

  • Speaker #1

    C'est aussi par rapport à différents ateliers qui sont ouverts. Donc, en général, c'est un par semaine ou une fois toutes les deux semaines. Et après, on est libre, en fait, de les contacter. justement si on a besoin de conseils spécifiques, etc.

  • Speaker #0

    Et comment tu envisages de développer cette activité après ? Là, tu disais que tu étais un master 1, l'année prochaine master 2, mémoire de fin d'année, panique à bord. Comment, je pense que tu as une formation initiale, donc en fait, comment tu vois les choses évoluer ? Est-ce que tu as envie de faire un master spécialisé en entrepreneuriat après ? Après, tu as la fac de psycho, est-ce que tu as envie de te lancer dans l'entrepreneuriat tout de suite ? Est-ce que tu as envie de faire ton stage de fin d'année ? peut-être tout en entreprise, parce que ça, c'est possible aussi avec le programme Pépite. Comment tu envisages un petit peu l'avenir ?

  • Speaker #1

    Comme chaque étudiant, c'est assez flou. Mais après, j'aimerais bien avoir la possibilité de voir si c'est possible de faire soit le M2, soit une année après le M2, pour valider le diplôme d'entrepreneuriat, qui est proposé justement aux étudiants qui ont le statut d'étudiant entrepreneur. Et de manière générale, j'aimerais bien développer ce projet pour en faire bénéficier un maximum de jeunes. Et le plus important pour moi, c'est que pendant la durée que je consacre au projet, il y a un maximum de jeunes qui bénéficient, un maximum de structures. Et en fait, c'est plus du coup le chemin que là où on va aller au final. Et après, c'est vrai qu'au niveau des études, c'est vrai que c'est un domaine de réflexion auquel, quand on est à fond dans le projet, dans le présent, on s'est dit, ah ouais, je ne sais pas exactement dans quoi je m'oriente. Mais d'un autre côté... Je trouve que la plupart des missions qu'on fait actuellement et tout cet aspect relationnel, en fait, ils rentrent dans ce que j'apprends en psycho. Du coup, ce que j'apprends dans les cours pendant la semaine, en fait, c'est ce que j'applique derrière, que ce soit des méthodes pour s'assurer que toute l'équipe fait bien ce qu'elle a envie de faire, etc. Et même au niveau de tout ce qui est comment on va manager les ressources humaines. Et même dans notre rapport aux étudiants, dans notre rapport aux clients, on a envie de créer une relation de confiance. et vraiment qui permettent de se dire que ce n'est pas juste je travaille et je fais une mission, mais il y a quelque chose de plus. Je fais la mission parce que j'en ai envie.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on appartient de la connaissance de l'étudiant, du besoin d'entreprise, et faire matcher les deux finalement. Mais vraiment de se baser sur quelque chose qui donne envie et qui est engageant aussi. Peut-être que ça pourrait mettre en lumière pas mal d'entreprises et la personnalité de certaines entreprises aussi. Ça, c'est vraiment intéressant de le mettre en avant comme ça. Qu'est-ce que tu pourrais dire à un étudiant qui a envie d'entreprendre demain ?

  • Speaker #1

    Je lui dirais de se lancer et de le faire parce que s'il attend, peut-être que l'envie partira. Donc, autant le faire au moment où il a envie de le faire. Et au final, il va forcément apprendre que ça marche ou que ça ne marche pas. Il y aura toujours des apprentissages de cette expérience. Et c'est aussi ce que je me dis, c'est-à-dire que je ne vais pas attendre de me lancer ou de faire mon projet. dans cinq ans, sachant que j'ai eu beaucoup de mal avant de commencer. Je me disais, mais non, je n'ai pas le temps. C'est une responsabilité, c'est machin. Et en fait, en rencontrant d'autres entrepreneurs qui montent eux aussi leurs projets et qui se donnent à fond, je me suis dit, si je ne le fais pas maintenant, si je ne commence pas maintenant, je ne commencerai jamais parce qu'il y a toujours des excuses. Et au final, on se lance et après, on voit ce qui se passe.

  • Speaker #0

    Actuellement, tu as quel type de statut ? Quelle forme de statut juridique ? Tu as monté une micro, une société ? Entreprise individuelle ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, comme mon associé qui est ingénieur, il a une micro-entreprise qui a son nom. Donc, on a débuté comme ça. Et sinon, on a prévu de commencer sur un modèle associatif vu que ça rentre dans les modalités. Parce que du coup, on aide les étudiants. Il y a toute une envie de sensibiliser derrière sur le monde du travail. Et on aimerait bien évoluer vers un statut de SA. éventuellement et en fait ça dépendra de l'évolution du projet.

  • Speaker #0

    De l'évolution du projet mais le choix de l'association c'est vraiment très très intéressant surtout pour des projets qui sont comme ça et qui aident forcément les étudiants à pouvoir s'intégrer dans le monde du travail et je pense que c'est une utilité c'est un bon ratio pour les étudiants et c'est une bonne opportunité de pouvoir aussi intégrer le monde d'entreprise et de voir comment ça se passe. On peut s'assurer aussi de voir si on est passionné ou pas par ce qu'on fait, qu'il y ait un lien entre ce qu'on a envie de faire et de voir si ça se passe vraiment comme ça dans la réalité. Donc je pense que ça pourrait plaire à pas mal de personnes.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais rajouter par rapport au statut d'association, c'est que quand j'ai vu qu'il y avait un étudiant qui était lycéen et qui était intéressé justement par le projet, ça m'a aussi fait prendre conscience qu'il y a d'autres jeunes qui sont encore plus jeunes que les étudiants. qui peuvent être intéressés et il était aussi motivé et déterminé. Et voir tout ça, ça permet même au sein de l'organisation de pouvoir planifier l'intégration de bénévoles pour faire marcher le projet et en même temps les faire monter en compétence dès le lycée, dès le début de l'université.

  • Speaker #0

    Pour des élèves qui seraient un petit peu matures sur le fait d'entreprendre, maintenant on incite pas mal les étudiants ou même les jeunes à faire des petits parcours un petit peu... d'entrepreneurs assez jeunes. Donc ça pourrait être une idée aussi pour pouvoir les intégrer dans des structures et de faciliter leur intégration. Donc le statut associatif, ça peut apporter pas mal de pistes. Et même pour l'étudiant qui avait 18 ans, c'est jeune, mais bon, au moins ça donne... Enfin, il n'y a pas d'âge pour entreprendre finalement. Il n'y a pas d'âge pour s'intéresser à ce type de structure. Donc le statut d'association, ça pourrait donner pas mal d'informations par rapport à cela. Est-ce que tu voulais rajouter autre chose ? Oui,

  • Speaker #1

    je vais juste remercier mon équipe. parce qu'avoir des gens motivés autour de soi, ça pousse...

  • Speaker #0

    Ah oui, l'enthousiasme d'une équipe, c'est vital.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça donne envie et c'est ça qui nous fait avancer, je pense.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Merci, Wafaa, d'avoir été là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Merci à vous.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté le podcast. Je vous invite à laisser dès maintenant vos avis pour nous dire ce que vous avez pensé. Si vous connaissiez les programmes... pépite, si vous êtes étudiant et que vous avez envie de vous lancer, n'hésitez pas à écouter Wafa et à aller voir ce qu'elle propose. N'hésitez pas à nous laisser vos avis et aussi de vous inscrire sur la plateforme pour savoir un petit peu quel métier vous pourrez faire dans l'avenir. Merci beaucoup à tous. Au revoir.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté ce nouveau podcast de Business de Meuf. Je vous invite dès maintenant à vous abonner pour ne rien rater des épisodes et puis je vous invite à nous suivre. aussi sur les réseaux sociaux donc Facebook, Instagram et LinkedIn pour avoir toutes les nouveautés et savoir ce qui se passe en coulisses et en parlant de nouveautés et de coulisses maintenant vous pouvez devenir contributeur et participer à la campagne Tipeee pour décider des contenus qu'on va mettre dans Business The Mug donc allez voir et puis je vous dis à dans deux semaines merci à tous au revoir

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