- Speaker #0
bonsoir merci d'être là ce soir à ce podcast en bas en public ce soir je reçois j'ai essayé de golden collection Bonsoir, je suis ravie de vous avoir avec nous ce soir. Ça me fait vraiment plaisir de pouvoir savoir un petit peu plus sur votre parcours, comment vous avez décidé de lancer votre boîte, cette amitié que vous avez entre vous. Ce soir, ça me fait plaisir de mettre en avant ce que vous faites, votre travail. Donc merci d'avoir répondu à l'invitation.
- Speaker #1
Merci à toi de nous avoir invité.
- Speaker #2
Avec plaisir.
- Speaker #0
Pour démarrer, je vous dis une première chose. L'épisode sera mis en ligne d'ici quelques semaines. Vous pourrez l'écouter sur toutes les plateformes d'écoute. Et puis, on vous laissera un temps d'échange à la fin pour poser vos questions et pour échanger avec nous parce que ce que je veux, c'est que ce soit collaboratif. Je tiens à remercier l'équipe qui est avec moi, donc Lise, Philippine, Thibaut qui m'accompagnent ce soir. Donc merci. Je tiens à vous remercier de votre présence et puis on va démarrer. Alors, racontez-nous un petit peu comment a commencé l'aventure Golden Connection ?
- Speaker #2
Assez simplement, tout simplement, parce qu'en fait, on a toujours regardé beaucoup de blogs de mode, on aimait énormément la mode, on consommait énormément chez Zara aussi, avec des pièces qu'on achetait beaucoup suite à notre argent de babysitting. Et un jour, j'ai tout simplement proposé, et si on faisait aussi... notre blog, notre chaîne YouTube, ce à quoi elle a répondu oui de manière spontanée. Et c'est comme ça qu'on a cherché un nom et qu'on a trouvé Galen Connection.
- Speaker #0
D'accord. Vous étiez des amis de collège, si je ne me trompe pas.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. On s'est connus au collège, on s'est connus très jeunes. Et du coup, on a commencé le blog il y a maintenant huit ans. Et depuis, voilà.
- Speaker #0
Ça vous a paru une évidence de travailler à deux ? Enfin, ce n'était pas un projet que vous voyiez faire seul ?
- Speaker #1
On a toujours voulu travailler à deux. On ne savait pas du tout vers quoi on allait s'orienter au moment où on avait l'idée de travailler à deux. Et ensuite, quand elle a proposé cette idée-là, ça nous a paru vraiment naturel de commencer cette aventure à deux. Et ça ne nous a jamais passé par la tête d'arrêter ou de le faire individuellement, chacune de notre côté.
- Speaker #0
D'accord. Est-ce que vous avez senti un peu... La force que ça peut donner d'avoir justement une entreprise en business ou un projet à deux, est-ce que ça vous a donné plus de force ?
- Speaker #2
Oui, totalement, dans le sens où en fait, quand tu es à deux déjà, vous avez deux cerveaux et au niveau de la créativité, ça n'a rien à voir. Quand tu es seule dans ton coin, tu as des idées, tu les mets en place. Mais quand une personne te challenge par rapport à tes idées et t'apporte aussi du renouveau, un regard nouveau et surtout une autre perspective, ça change tout.
- Speaker #1
Et puis surtout, disons qu'on se soutient beaucoup dans chacune de nos idées. Donc quand l'une va apporter une idée, l'autre va être tout de suite enthousiaste. Donc il n'y aura pas de frein, à part si vraiment c'est une idée très farfelue, ça n'arrive pas. Mais il n'y a pas de frein. Donc disons que les idées affluent et on essaie vraiment de les mettre en place parce qu'on ne se freine pas, disons.
- Speaker #0
D'accord, vous êtes dans l'entraide. C'est ça. La créativité en duo. Et c'est vraiment où vous avez trouvé cette complémentarité qui vous permet de créer des contenus aujourd'hui ?
- Speaker #1
En fait, notre complémentarité vient aussi de nos caractères respectifs. D'accord. Parce qu'on est déjà complémentaires dans la vie de tous les jours, en termes de caractères. Et donc forcément, dans la manière de travailler, ça va se ressentir aussi. Donc ça sera très fluide finalement.
- Speaker #0
D'accord. Je sais que des fois dans des business, et qu'il y a un duo, il y a toujours un qui est plus comptard. Et un qui est plus créatif. Est-ce que c'est le cas pour vous ? Ou vous complétez dans cette...
- Speaker #2
Franchement, pas vraiment. C'était plus au début, quand, par exemple, moi, j'étais plus photo et elle plus vidéo. Mais après, au fur et à mesure, on s'est formées toutes les deux sur les deux aspects du coup de la création de contenu. Après, pour tout ce qui est administratif, on partage. On n'a pas vraiment ce point de vue-là. Ce serait plus au niveau des caractères, comme tu le disais. C'est-à-dire que moi, j'aurais plus tendance à... à laisser couler certaines choses par rapport à par exemple à des feedbacks qu'on peut avoir d'abonnés ou de non abonnés et elle sera beaucoup plus réactif donc il y en a une qui va temporiser l'autre en fait c'est ça un peu enfin oui on va dire ça oui donc
- Speaker #0
c'est vraiment la complémentarité vraiment au niveau des caractères qui fait que peut-être d'office il y en a une qui va plus prendre le lead sur un sur un sujet plutôt que l'autre ?
- Speaker #1
Non, vraiment, pas forcément sur un sujet. Ça sera plus sur la manière de voir les choses, peut-être. Enfin, même pas voir les choses. Je ne saurais pas vraiment comment expliquer, mais ce n'est pas du tout sur un sujet. Ce n'est pas, par exemple, l'une sera plus axée DA et l'autre sera plus axée post-prod. Non, on est vraiment... On fait vraiment tout à, entre guillemets, 50-50, si on peut dire ça comme ça. C'est plus,
- Speaker #2
par exemple, s'il y a une vidéo à monter, on se dit direct, c'est toi qui la montes, c'est moi qui la montes. C'est juste comme ça.
- Speaker #0
vous n'êtes pas jumelles non pas du tout on n'est même pas de la même origine d'accord parce qu'en fait moi je vois souvent ce caractère là chez les jumeaux je sais pas si je me trompe ou pas mais c'est vraiment il y en a un qui pense un truc l'autre le pense en même temps enfin j'ai l'impression que ça me donne Quand vous parlez l'une de l'autre, en fait, ça fait trop bizarre. Enfin, pas bizarre, mais c'est cool de pouvoir penser comme ça.
- Speaker #1
Non, effectivement, on n'est pas jumelles du tout. Et on nous le dit souvent. Et en fait, on ne s'en rendait pas compte quand on est à deux et qu'on se connaît depuis longtemps et qu'on a grandi ensemble, etc. On ne se rend pas compte de notre dynamique, disons. Et c'est plutôt le monde extérieur qui nous l'a fait remarquer. Et du coup, on se dit, ah, OK, d'accord, pourquoi pas. On prend la remarque. Mais c'est vrai que nous, dans notre quotidien, on ne s'en rend pas compte du tout.
- Speaker #0
Oui, mais c'est l'effet que ça me donne quand je vous entends, quand je vois comment vous travaillez. Et du coup, quand vous avez démarré, est-ce que ça ne vous avait pas fait peur de vous lancer directement sur les réseaux sociaux ? Parce que ce que vous proposez, c'était assez innovant. Parce que comme vous me le disiez un petit peu en amont, les duos, on les connaît souvent pour des couples. Et moins souvent pour les amitiés. Comment ça a été reçu et comment vous avez décidé de vous dire que c'est ça qui allait être votre force en fait ?
- Speaker #2
En vérité, on ne s'est pas du tout dit que c'était notre force, on s'est juste lancé. On ne s'est pas posé de questions, on était complètement naïves, on ne s'est pas dit « Ah, on ne sera pas d'accord, etc. » Déjà, à l'époque où on a commencé en 2016, du coup, il n'y avait pas toutes ces informations autour de « une amitié doit être comme ci, si votre ami vous fait ça, ça ne devrait pas être comme ça » , il n'y avait pas tout ça. Il n'y avait pas tout ça, on était un peu dans notre bulle, on vivait notre amitié à 100% et en fait, on ne s'est pas posé de questions en se disant, c'est quelque chose qui est hyper innovant. C'est après, quand on a commencé, qu'on a vu qu'il y avait d'autres duos qui existaient et on s'est dit, ah ok, il y a d'autres duos d'amitié. Après, de l'autre côté, c'est que duos amicaux, il y en a, mais souvent, ce qui fait que ces duos se séparent, c'est une question de vision à la part du temps. Il y a une personne qui va aller beaucoup plus loin que l'autre. Et forcément, quand toi, tu as une vision assez ambitieuse, si l'autre personne avec toi n'a pas envie d'aller plus loin, ça va forcément capoter. Dans le sens où il faudra mettre plus d'énergie, il faudra consacrer beaucoup plus de temps. Si la personne avec toi n'a pas envie de consacrer toute cette énergie-là, vous n'allez plus être aligné. Et forcément, ça va...
- Speaker #0
Est-ce que vous faites régulièrement des checks ? Un peu comme on fait quand on est en couple, on fait un check de notre couple pour voir comment ça fonctionne. Est-ce qu'on est d'accord ? Est-ce qu'on a la même vision ? Est-ce qu'on va dans le même… ou ça se fait naturellement en fait ? Non,
- Speaker #1
honnêtement, ça se fait naturellement parce que déjà… Non mais c'est pas possible ! Non mais c'est pas parfait, mais franchement, c'est sans embûche, vraiment. Je vais même pas mentir, c'est sans embûche. Parce que, en fait, on se… On a réussi à faire la distinction déjà entre amitié et business. Donc, on arrive à faire la part des choses. On arrive à être très objectif quand il s'agit de business. Bon, ce que tu proposes, ça ne me plaît pas. Je vais te le dire en arrondissant les angles, bien sûr. Mais du coup, comme on fait des réunions régulièrement, toutes les semaines, en termes de business, on va très vite se dire, ah bon, cette idée, OK, mettons-la en place rapidement. Ah bon, on a un empêchement. on ajuste. Donc, disons que non, on n'a pas besoin de check, genre, pas hebdomadaire, mais semestriel ou trimestriel, parce que ça se fait au fil de l'eau, en fait, finalement.
- Speaker #0
Et vous vous tenez régulièrement en courant, si c'est toutes les semaines ?
- Speaker #1
Déjà, on se parle tous les jours.
- Speaker #0
D'accord, ok. Donc, vous savez comment l'une va.
- Speaker #1
Ah non, mais on se parle tous les jours. Je pense que c'est mon premier message de la journée, et c'est sûrement mon dernier. On est plutôt à ligne. En fait, c'est... On l'explique toujours comme ça, c'est qu'on s'est connus tellement jeunes. C'est comme si on avait développé une troisième personnalité, mais commune.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #1
Il y a moi, il y a elle et il y a cette autre personnalité. Cette entité. Cette entité, voilà.
- Speaker #2
Le business,
- Speaker #1
en fait. Qui est le business, mais qui représente tout, en fait. Le business, l'amitié. Et du coup, disons qu'on se comprend très bien. On n'a pas besoin de parler beaucoup.
- Speaker #0
D'accord. Donc, vous avez grandi ensemble finalement, vous vous êtes construite ensemble. Est-ce que vous avez fait des études communes ou pas du tout ?
- Speaker #2
Plus ou moins. Non, non, pour le moment, mais en fait, on est repartis toutes les deux en marketing digital. Voilà, et on n'était pas du tout dans la même école, dans l'étude supérieure.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Non, oui, initialement, on était, enfin, moi, j'étais en langue et commerce internationale, elle, elle était en droit, et en fait, en construisant Golden Connection, on s'est dit qu'il fallait qu'on s'oriente un peu plus vers le digital, et si... par la suite qu'on a fait des études de digital mais pas du tout dans les mêmes endroits.
- Speaker #0
D'accord, donc vous avez commencé des cursus qui étaient complètement différents. Opposés, oui. Et après, vous avez fait peut-être pas au même endroit, mais vous avez fait la même spécialité en fait.
- Speaker #2
Je dis pas vraiment la même parce qu'en fait dans le digital, il y a vraiment… Parce que toi, c'était plus management ?
- Speaker #1
Oui, plus management, marketing digital vraiment.
- Speaker #2
Et moi, c'était plus e-business avec un petit peu de code.
- Speaker #0
D'accord. Oui. Et le choix de vos études, ça s'est fait en même temps que vous avez construit votre business ou c'est venu un petit peu après ?
- Speaker #2
En fait, on s'est tout simplement, on a voulu professionnaliser notre business dans le sens où comme on venait de cursus littéraire, on s'est dit qu'en fait, il fallait qu'on gagne en compétences dans le digital puisqu'en fait, on était tout le temps dans les livres. Et forcément, le digital et les réseaux sociaux, ça n'a rien à voir avec ce que tu trouves, en tout cas à l'époque, dans les livres. Et c'est la raison pour laquelle on a cherché des orientations qui pourraient, en fait, nous faire monter en compétence sur les réseaux.
- Speaker #0
Pour continuer un petit peu ce que vous avez engagé. Et justement, ce positionnement sur les réseaux sociaux, vous avez dit que ça s'est fait naturellement, mais comment vous avez réussi à vous positionner sur le marché en général ? Parce qu'on sait que c'est monopolisé par certaines personnes. Comment vous avez réussi à faire votre place ?
- Speaker #1
Disons que dès le début, on était extrêmement motivés, vraiment extrêmement motivés. Déjà, on avait deux emplois du temps complètement différents, on est encore une fois de personnalités différentes. Donc, on a commencé sans savoir le travail que ça allait demander. Donc, on était vraiment blind, vraiment. On se dit, on y va et puis on verra. Et au fil du temps, on s'est rendu compte du travail que ça demandait, mais on était vraiment très motivés. C'est-à-dire que... Le matin, avant d'aller au travail ou à l'école, on se croisait à 7h30 pour shooter. Et après, on allait au travail et même parfois à la pause du midi, on va se rejoindre pour shooter aussi. Le soir, quand on va rentrer, on va faire une petite réunion. Et ça, on était déterminés. Et en hiver, c'est-à-dire qu'on veut vraiment attraper le soleil qui se lève avant de courir au travail. Donc non, on était super. Super motivé. Et si, enfin, en général, pour ceux qui commencent un business, n'importe quel business, vous n'êtes pas motivé comme ça, ça ne sert à rien parce que vraiment, ça va… Non,
- Speaker #0
mais on peut se motiver à partir de 10 heures.
- Speaker #1
Ben non, comment tu fais pour te motiver à partir de 10 heures si tu as un travail ?
- Speaker #0
Ah oui, si tu as un site.
- Speaker #1
Si tu as un travail ou si tu es à l'école ou autre, tu ne peux pas. Et du coup, c'est ce qui a fait qu'on publiait assez régulièrement, même très régulièrement. Il y a un moment donné où on publiait jusqu'à deux fois par jour. Ok, même trois fois. Oui, trois fois par jour.
- Speaker #0
Sur Insta ou sur Pinterest ? Parce que je sais que sur Pinterest, vous avez aussi...
- Speaker #1
On a commencé d'abord sur Insta et ensuite, on est passé sur Pinterest, bien plus tard quand même. Ok. Mais c'était vraiment full Insta. Après, on a commencé par le blog, mais après, c'était vraiment full Insta et on était vraiment à fond, à fond, à fond.
- Speaker #0
Donc du coup, vous avez commencé par un blog, après que vous avez décliné sur Insta, après sur Pinterest. Oui, c'est ça. Qu'est-ce qui vous a semblé le plus simple à mettre en place, le plus rapide ? Si demain, quelqu'un se dit « je vais me lancer dans l'influence » , aujourd'hui, c'est quoi le levier pour vous le plus pertinent ?
- Speaker #2
Ça dépend vraiment de la niche dans laquelle la personne se trouve et quel type de personne elle veut atteindre et sur quels produits elle veut vendre in fine, disons. D'accord. Si c'est une personne qui aime bien parler face cam, je lui dirais TikTok.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Et je pense que toi aussi. Chaque réseau a ses codes. D'accord. Et en fait, il faut comprendre le code de chacun des réseaux. TikTok, c'est plus être vrai, se montrer, etc. Spontané. Spontané, tu n'as pas besoin de choses qui sont très léchées. Tu n'as pas besoin d'avoir une esthétique parfaite. Tu viens tel que tu es. Et si tu es régulière, et si tu analyses aussi, parce qu'en fait, mine de rien, les personnes qui montent sur TikTok analysent ce qui fonctionne.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Ça va le faire pour toi. Après, sur Instagram, aujourd'hui, tu ne peux pas venir avec des photos floues ou des vidéos qui sont approximatives.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #2
tu ne peux absolument pas. Tu ne peux pas.
- Speaker #1
Non,
- Speaker #2
tu ne peux pas.
- Speaker #1
Tu peux, mais franchement, ça ne vaut pas. D'accord, oui. Parce qu'en fait, le travail que tu vas mettre derrière, l'énergie que tu vas mettre derrière pour avoir vraiment très, très peu de retours parce que le contenu n'est pas qualitatif, ça risque de te démotiver en fait. D'accord. Là où on en est aujourd'hui, Instagram, c'est très… Les gens sont déjà très professionnels dessus, ont déjà une esthétique très propre, très… très belle. Donc, si tu arrives avec ton contenu TikTok sur Instagram, ça ne va pas fonctionner.
- Speaker #0
D'accord. OK, c'est vraiment... TikTok, c'est vraiment... Viens comme tu es. Tu veux te réveiller. Tu n'es pas maquillée. Bref.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Tu es encore en pisse dans ton lit. C'est ça. C'est ton truc.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et Instagram, tu mets tes talons, tu te mets dans Paris, tu fais ton... ton truc.
- Speaker #1
Disons que c'est ça. Après, chaque personne a sa...
- Speaker #0
Sa patte.
- Speaker #1
Oui, voilà, à sa patte, à sa personnalité, à quelque chose à apporter. Ça se trouve qu'une personne là qui va se lancer sur Instagram, qui va être aussi naturelle que sur TikTok, ça peut fonctionner parce qu'on ne sait pas comment ça va évoluer.
- Speaker #0
Voilà,
- Speaker #1
exactement. Ça se fait tellement vite. Mais c'est vrai que... aujourd'hui, disons, les codes que nous on connaît, qui ne sont pas la vérité incarnée, mais de ce qu'on a pu analyser, c'est que Instagram faut que ce soit un peu plus esthétique,
- Speaker #0
il faut investir dans du matériel.
- Speaker #2
Instagram, c'est plus une carte de visite. C'est-à-dire qu'il y a des codes et aussi, en fait, la population sur Instagram... Enfin, quand une personne va sur Instagram, elle n'a pas le même comportement d'une personne qui va sur TikTok. Une personne qui va sur TikTok vient pour se divertir, voire chercher des réponses. C'est-à-dire que Le moteur de recherche, ça fonctionne super bien. C'est comme Google. Tu peux trouver ta réponse, etc. Si tu as aimé ton registre, tu likes. Sur Instagram, tu viens voir du beau. Si le contenu n'est pas beau, une personne ne va pas liker. D'accord. En fait, elle ne va pas avoir envie de partager. En fait, quand une personne partage aussi sur Instagram, elle est fière de partager. Elle veut montrer qu'elle a vu quelque chose. Et donc, du coup, le mettre en story, c'est dire que, ah ben, regardez ce que j'ai vu, ça en vaut la peine. Après, vous faites ce que vous voulez de ce contenu-là, mais c'est un contenu que je vous invite aussi à regarder.
- Speaker #0
D'accord, ok. Et comment vous avez réussi à faire décoller un peu votre visibilité sur Pinterest ? Parce que les codes sont un peu différents aussi d'Insta maintenant.
- Speaker #2
Pinterest, c'est plus du mérite de la régularité.
- Speaker #0
D'accord,
- Speaker #2
ok. Pinterest aussi, c'est beaucoup de beau. C'est-à-dire que quand tout le monde est parti sur Pinterest pour un sujet quelconque, que ce soit de la décoration, vous déménagez, vous avez envie d'avoir de l'inspiration pour décorer chez vous, etc. Vous cherchez peut-être des looks aussi. Pinterest, c'est vraiment de la régularité. C'est-à-dire que si tu postes tous les jours, tu peux en plus aujourd'hui programmer tes posts. C'est là où tu seras beaucoup plus récompensé. D'accord. Après, ce qui est important aussi, c'est tout ce qui est mots-clés, descriptions, mettre aussi des liens. Par exemple, si tu portes une certaine tenue, parce que nous, on est dans la mode, du coup, si tu portes une certaine tenue, que le lien redirige vers cette tenue-là, ça peut être intéressant. C'est plus des choses comme ça sur Pinterest. D'accord. Le beau.
- Speaker #0
Le beau.
- Speaker #2
Bien répertorié.
- Speaker #0
D'accord. Le beau.
- Speaker #2
Le beau. Le beau.
- Speaker #0
D'accord. SEO le beau, d'accord. C'est hyper efficace parce que quand vous expliquez, tout de suite ça parle sur quels sont les leviers qu'on peut actionner justement pour avoir une communauté qui nous suit. Et comment vous prenez les décisions au niveau des marques, au niveau des collabs que vous avez à voir ? Comment vous faites un petit peu votre tri au départ, comment ça s'est passé et comment ça évolue maintenant ?
- Speaker #1
Alors au départ, on a eu notre première collaboration, je ne sais pas, cinq, six mois après qu'on se soit lancé. C'était des petits bracelets de rien du tout, mais c'était notre première collaboration. On était trop contentes au début parce qu'on avait 50 likes et tout, même pas 50 likes, donc vraiment trop contentes. On venait vraiment à peine de commencer. Donc disons qu'au début, on prenait pas tout, mais vraiment on prenait... La plupart des choses qu'on nous proposait, on prenait parce que ça s'inscrivait quand même dans notre direction. C'était soit de la mode, la beauté ou des accessoires, etc. Aujourd'hui, disons qu'avec notre contenu qui a évolué, nous aussi on a évolué, on a grandi, on a mûri, disons pour ne pas dire vieillir. On a mûri et du coup, on consomme autrement déjà. on consomme autrement. Donc forcément, les collaborations qu'on va privilégier, ce sera des produits ou des services que nous-mêmes, on aurait payé pour.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
On a construit une communauté pendant tout ce temps. On n'a pas envie de « vendre » ou de proposer n'importe quoi aux gens. Si ce n'est pas quelque chose qu'on aurait consommé de nous-mêmes, on ne va pas le recommander. Et disons qu'encore une fois, notre communauté... assez alignée sur tout. On sait déjà, quand elle va voir un mail passer, elle sait déjà que... Elle va m'en parler, parce qu'elle va quand même se dire « Bon, il y a ça qui est passé, mais bon, voilà. » Voilà,
- Speaker #0
ça passe pas.
- Speaker #1
Mais du coup, on sait là où on veut s'orienter, et du coup, c'est assez facile de faire le tri.
- Speaker #0
Du coup, maintenant, c'est beaucoup plus facile d'avoir des collabs. Ça vous a pris combien de temps pour construire la communauté, entre guillemets ?
- Speaker #2
Je dirais que c'est peut-être les... Deux dernières années où on a shifté en termes de stratégie. Avant, on avait une stratégie, mais c'était une stratégie dont on poste ce qui nous fait plaisir. Aujourd'hui, on a plus une stratégie qui répond à la demande de nos abonnés à notre cible. Donc, c'est vraiment là où ça a pris un tournant les deux dernières années.
- Speaker #1
Après, on a beaucoup de DM. Donc, en général, on parle beaucoup, beaucoup avec nos abonnés. Donc, on arrive assez facilement à cibler. ce qu'elles veulent, ce qu'elles recherchent, elles ou ils, quand elles viennent sur notre compte. Et puis, on fait aussi des boîtes à questions toutes les semaines. Donc, on a quand même des sujets qui reviennent assez régulièrement. Donc, on sait à peu près vers où s'orienter.
- Speaker #0
D'accord, ça vous a permis déjà peut-être d'évoluer de votre côté niveau contenu, mais de coller au maximum. avec les besoins de votre communauté.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et c'est bien d'avoir cette éthique-là, de se dire, en fait, on va communiquer, on va pouvoir parler de produits que nous-mêmes, on aurait pu consommer. Parce que maintenant, avec l'influence, c'est facile de se dire qu'on va vendre quelque chose ou proposer quelque chose qui correspond. Juste pour avoir un cachet derrière. Donc, c'est bien d'avoir cette éthique-là. OK, très bien. Aujourd'hui, Golden Collection, c'est un compte Insta, c'est la stratégie de l'influence. Demain, quels sont vos projets ? Sur quoi vous avez envie de vous lancer ?
- Speaker #2
Alors demain, et ce sur quoi on est en train de travailler en ce moment, c'est que, comme on le disait, c'est qu'on veut proposer quelque chose qui répond davantage à nos abonnés. C'est-à-dire que le sujet principal, enfin un des sujets principaux qui touche nos abonnés, c'est comment s'habiller en fonction de sa morphologie. Et en fait, on s'est rendu compte que... Toutes les femmes, quel que soit le domaine où elles travaillent, quelle que soit l'entreprise où elles travaillent, leur statut, peu importe, a besoin d'avoir quelques pièces, même pas d'être fan de mode, mais d'avoir quelques pièces dans lesquelles elles se sentent bien, pour pouvoir affronter le monde, tout simplement.
- Speaker #0
Le vêtement, c'est un outil de combat, on est d'accord ? Ah oui,
- Speaker #1
totalement.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec cette opinion que le vêtement, c'est un outil pour combattre tous les défis de la vie. Tout le monde est d'accord avec ça. Non mais c'est vrai que c'est important de pouvoir proposer ça. Ça c'est vraiment quelque chose que vous voyez comment ? Ce sera un accompagnement ?
- Speaker #1
Alors là déjà cet été on a commencé par des accompagnements personnalisés. Donc on a fait un peu un appel à candidature parmi nos abonnés. On en a sélectionné quelques-unes pour vraiment répondre à leurs besoins de changement. Par exemple, pour une fille qui passe de la vie étudiante à la vie professionnelle. Elle a une vision, elle voudrait s'habiller de telle manière. Donc, on va sonder un petit peu quelles sont ses attentes, quelle est sa taille, sa morphologie, etc. Et donc, on les a accompagnées en magasin pour leur proposer deux, trois looks, leur permettre d'essayer des pièces pour leur montrer ce qui va avec leur morphologie, avec leur vision. Et ainsi, leur permettre de... de visualiser et de se visualiser dans ce look qu'elles veulent adopter, disons.
- Speaker #0
Est-ce que ça va plus correspondre à des moments de transition de vie ?
- Speaker #1
Non, pas forcément, pour tout.
- Speaker #2
En fait, on s'est rendu compte que ces femmes-là, enfin, toute femme de manière générale, a des complexes. C'est-à-dire, il y avait par exemple une personne qui a des complexes par rapport à son ventre, ou alors ses genoux, ses mollets, etc. Et quand on a beaucoup de complexes et qu'on est dans le... dans la course de la vie au quotidien, métro, boulot, enfants, etc., tu n'as pas le temps d'aller en magasin, sélectionner des vêtements. Quand c'est samedi, tu dois t'occuper des enfants, tu ne peux pas aller en magasin le matin, ça te frustre peut-être aussi d'aller en cabine d'essayage parce qu'en fait, tu seras face à une réalité, sachant qu'en plus, la lumière des cabines d'essayage,
- Speaker #1
ce n'est pas la lumière de trèfle. Franchement.
- Speaker #2
La lumière est très mauvaise là-bas.
- Speaker #0
Oui, en fait.
- Speaker #1
Ne vous fiez pas à votre reflet en cabine.
- Speaker #2
Et donc, du coup, en fait, on s'est vraiment rendu compte qu'avoir les pièces adaptées à sa morphologie et surtout dans lesquelles on se sent bien, c'est hyper important parce qu'en fait, le vêtement, la tenue que tu construis, c'est le premier pas pour avoir plus confiance en toi. Avoir confiance en soi prend du temps. On ne peut pas dire qu'on n'a personne à confiance en soi sur tous les pans de sa vie. Mais au moins avoir une tenue dans laquelle tu te sens bien, dans laquelle tu marches droit, dans laquelle tu ne te caches pas. Ça pourra te permettre aussi de prendre la parole en public, prendre la parole en réunion, t'adresser à certaines personnes qui devraient ne pas s'adresser à toi. Ça te permet en fait de faire plein de choses. Tu ne peux pas avoir confiance en toi en 360, mais au moins quand tu sentiras bien dans ta tenue, ce sera déjà un pas de gagné.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec ça. Surtout que j'aime faire du shopping. Mon banquier va moins apprécier ça, mais c'est bon. Est-ce qu'il y a des questions dans le public par rapport à l'influence, etc. ? Oui, Mélanie ? Oui, j'arrive avec le micro. Bon, salut déjà, merci pour votre interview. Ça a pris des notes. Oui,
- Speaker #2
carrément.
- Speaker #0
Bon, moi, je vais poser vraiment des questions purement business. Est-ce qu'aujourd'hui, ça représente 100%
- Speaker #2
de votre chiffre d'affaires ?
- Speaker #0
Est-ce que vous faites autre chose à côté ? Est-ce que c'est de l'influence avec, je ne sais pas, des offres, comme vous avez dit ? Est-ce que c'est autre chose ? Ça m'intéresse d'avoir un peu les coulisses.
- Speaker #1
Alors aujourd'hui, oui, c'est 100% de notre chiffre d'affaires. Récemment, moi, je me suis lancée dans, comment on appelle ça ? L'onglerie, voilà. Donc je fais les ongles, mais parce que j'aime ça. Donc c'est plus par, entre guillemets, passion que je le fais, mais c'est vrai que depuis quelques années, ça a constitué l'intégralité de notre revenu, oui. Après, très honnêtement, c'est pas du tout facile de vivre de l'influence. en général et surtout, il faut quand même le préciser, quand on est des femmes noires, parce que forcément les contrats ne sont pas les mêmes, les propositions ne sont pas les mêmes, les revenus ne sont pas les mêmes, il faut savoir se vendre, il faut savoir négocier, et il ne faut pas avoir peur tout simplement de donner de la valeur à son travail. Mais on a de la chance. Déjà on est deux donc on se soutient et on se sauce disons mutuellement en se disant mais non on peut on peut avoir enfin on peut faire mieux etc mais mais c'est pas facile ouais.
- Speaker #0
Et à partir de quel moment vous vous êtes dit justement ouais ça peut être grave rentable comme activité de faire ça en fait à temps plein au final ?
- Speaker #2
Bah en fait on s'en est rendu compte quand fait quand on a commencé on ne savait pas que les gens étaient payés pour ça on suivait énormément de blagues mais ça se disait pas En 2016, et même avant, personne ne le disait. Tu voyais des personnes voyager, avoir des vêtements, mais tu disais, voilà, ces vêtements.
- Speaker #1
Mais ça ne se disait même pas jusqu'en 2020. Même jusqu'en 2020, c'est très récent.
- Speaker #2
C'est là maintenant, depuis un an, où tu dois dire que tu es rémunérée, tu dois dire que ça a été offert, etc. Qui est-ce qui doit avoir cette transparence-là ?
- Speaker #1
Mais jusqu'à aujourd'hui, il n'y a pas une... sorte de grille officielle. C'est vraiment, tu navigues dans les vagues, tu ne sais pas trop, tu écoutes un peu ce qui se passe là-bas.
- Speaker #0
C'est un peu à la tête.
- Speaker #1
C'est ça. C'est ça.
- Speaker #2
Et en fait aussi, c'est hyper important de parler à d'autres créateurs de contenu pour savoir en fait qu'est-ce qu'il en est. Les agences aussi aident beaucoup, les talent managers aussi aident beaucoup pour en fait savoir dans quel champ tu peux te positionner. Ok.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #2
Bonsoir les filles.
- Speaker #1
Bonsoir.
- Speaker #2
C'était canon.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #2
Et en plus pour moi qui suis absolument nulle en communication, c'était concret. La première question que je me demandais, c'est comment vous réussissez encore à comprendre et à apprivoiser l'algorithme Instagram ? Parce que moi, j'ai l'impression qu'il change tout le temps, que c'est très nébuleux. Et la deuxième des choses, en termes de, parce que vous parliez du coup de collaboration commerciale et que vous travaillez uniquement avec des marques que vous consommez, est-ce que par exemple, il y a une façon de faire pour, déjà pour vous approcher, mais surtout comment vous, vous vivez le produit, est-ce que vous le testez pendant plusieurs semaines et après vous envisagez de communiquer dessus ou pas ? Voilà, merci beaucoup. En fait, pour tout ce qui est algorithme, je pense qu'il y a énormément de mythes autour de ça et je pense que tu es d'accord avec moi. L'algorithme est le suivant. Quand tu publies ta vidéo, Instagram va d'abord le partager à quelques personnes de tes abonnés. Si tes abonnés réagissent, on va parler positivement, tes abonnés réagissent, ils vont dans la deuxième heure le partager à davantage d'abonnés. Si ces abonnés-là réagissent, c'est-à-dire like, maintenant ce qui est très important c'est les partages, Instagram va encore le diffuser à une troisième partie des abonnés. Si tes abonnés réagissent encore, c'est là où Instagram va... beaucoup plus de publiés au niveau de l'explorer, au niveau de personnes qui ne te suivent pas. Et donc, du coup, c'est là où tu vas gagner en visibilité. Parfois, on dit qu'on n'a pas de visibilité, mais c'est parce qu'en fait, au premier stade, la première heure, ta vidéo n'a pas plu aux quelques followers qui ont regardé ta vidéo. C'est ça, en fait. C'est tout ce que tu dois comprendre. Parce qu'en fait, tous les jours, on va te dire, oui, l'algorithme ceci, l'algorithme cela. Alors qu'avant, ce n'était pas comme ça. Tu publiais ta vidéo, on le distribuait à tes abonnés. C'est ça qui a changé depuis 2020. Pourquoi ? Parce qu'en fait, à l'époque du Covid, les gens sont devenus beaucoup plus micro-ondes. C'est-à-dire qu'il y avait tellement de contenus qui ont été produits parce que tout le monde était à la maison, qu'en fait, on avait cette facilité à scroller. Avant, on scrollait beaucoup moins. On voyait un truc, même si c'était nul, tu regardes un peu jusqu'à la fin. Même si ce n'est pas quelque chose qui te plaît véritablement, tu regardes jusqu'à la fin. Aujourd'hui, il y a tellement de choses. En même temps que tu postes ton contenu, il y a un million de contenus qui sont postés en même temps que toi. Donc... Qu'est-ce qui fait que quand on va voir les premières secondes de ta vidéo, on va rester dessus ?
- Speaker #1
Et c'est pour ça aussi qu'on parle souvent de hook, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, mais les hook vidéo, c'est-à-dire dans les deux premières secondes, si ta vidéo n'a pas retenu l'attention, ça va être compliqué. Et c'est vraiment hyper important d'utiliser ces hook, il y en a des millions, on peut tous les trouver sur TikTok ou même sur Insta. C'est ce qui va vraiment faire que ta vidéo va retenir l'attention, même si les gens vont se perdre après un petit peu dans ta vidéo, mais vraiment les... première seconde, c'est ce qui sera déterminant pour toi.
- Speaker #2
Et un autre truc aussi, c'est qu'il faut aussi étudier quelles sont les tendances de l'année. En 2025, les tendances, ça va être beaucoup le storytelling. Les gens ont vu beaucoup de hooks, ça a beaucoup fonctionné, mais en parallèle des hooks, ce qui fonctionne maintenant, c'est le storytelling. Vous voyez que les gens mettent des tac, tac, tac, tac, plein de mouvements dans la vidéo dès les premières secondes. C'est ce que les gens adorent parce que les personnes qui viennent ... sur Instagram, une personne qui vient sur TikTok, elle vient aussi pour se détendre. Elle veut que l'information soit belle, qu'elle soit esthétique, etc. Et en fait, quand tu parles d'une histoire, une histoire, c'est vraiment personnel, c'est quelque chose d'unique. Et donc, du coup, quand une personne tombe sur ta vidéo, elle tombe sur quelque chose d'unique. Elle ne se dit pas que c'est la même chose que notre personne. C'est pour ça qu'on voit des trucs du style « je vous emmène décorer ma maison parce que je n'ai pas les moyens d'acheter des trucs, donc je vais seulement aller chez le bon coin et je vous montre comment je vais faire » . Et forcément, en fait, c'est tellement personnel, c'est tellement une histoire qu'en fait, on reste dessus et on a envie de connaître la suite. Tout ce qui est série aussi. Série, storytelling, se mettre en avant, faire du facecam, c'est ce qui fonctionne. Plutôt que de rester en retrait, faire des trucs où il n'y a pas de personnalité.
- Speaker #1
Ah oui, non, ça, aujourd'hui, il faut oublier. Vraiment, vraiment. Et c'est dur parce qu'il y a plein de gens qui ne sont pas à l'aise avec le fait de se montrer, de montrer leur image, etc. Mais honnêtement, si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, il doit y avoir 1% de créateurs de contenu qui arrivent aujourd'hui à percer, entre guillemets, sans se montrer. Mais c'est très, très rare parce qu'aujourd'hui, on a besoin de s'identifier. On a besoin de s'identifier à la personne qui poste le contenu. On a besoin de savoir qui tu es, pourquoi tu me parles, qu'est-ce que j'ai à apprendre de toi. Et de se reconnaître aussi en la personne de qui on voit le contenu. Déjà, si tu ne me ressembles pas trop, qu'est-ce que tu fais dans ta vie que je pourrais assimiler à la mienne ? Et s'il n'y a rien de tout ça, pourquoi je m'abonnerais ? Et malheureusement, c'est comme ça que les gens réfléchissent et que les gens fonctionnent aujourd'hui. Donc vraiment, s'ils ne se reconnaissent pas en vous, en votre contenu même, parce que... Je dis ça, mais moi, ça m'arrive de consommer des contenus rien à voir. Mais parce qu'encore une fois, il y a un storytelling. Donc, c'est soit on se reconnaît dans le contenu de la personne qu'on regarde, soit il y a un storytelling qui est assez pertinent pour nous porter. Voilà, exactement.
- Speaker #2
Et autre chose, maintenant que tu dis tout ça, c'est vrai qu'il y a énormément l'empathie qui joue. En fait, quand on regarde un contenu, souvent on se dit « Ah, et toi, il est trop bien cette vidéo. » Mais il faut se poser la question « Pourquoi je me suis arrêtée ? » Pourquoi je me suis arrêtée sur cette vidéo ? Qu'est-ce qui a fait dans les premières secondes que je me suis arrêtée ? Moi je me pose beaucoup la question et je sais que toi aussi pour analyser, mais en fait parfois on fait des contenus, on ne remet pas en question nos contenus. On pense qu'ils vont être perçus de la même manière dont nous on les a créés. Mais en fait il faut se mettre à la place du consommateur, se mettre à la place de notre cible pour se dire, ah moi si je suis ma cible, est-ce que moi je m'arrêterais sur ça ?
- Speaker #1
Il faut être honnête avec ça même. Ça c'est la clé parce que... même nous, jusqu'à aujourd'hui, ça peut nous arriver de pas avoir cette, disons, ce discernement, mais il faut être très honnête avec soi-même parce que souvent, on va parler à des gens qui vont nous dire, mais je comprends pas, mon contenu est trop bien et tout, et Ausha, vraiment. On va regarder le contenu, on va se dire ok, le contenu est bien, mais enfin, tu vois pas la... qu'il y a un petit souci. Bien sûr, si on peut, on le dit si on nous demande notre avis déjà, parce que qui sommes-nous en vrai ? Mais si on peut, on le dit. Mais parce qu'on pense que c'est de la même manière que quand on crée un produit, on pense que nous, on adore notre produit, notre bracelet, il est trop beau, c'est sûr que les gens vont kiffer, mais pas du tout.
- Speaker #2
Pas de mando marché. Oui,
- Speaker #1
voilà. Tu ne sais pas si les gens aiment plutôt l'or ou l'argent. Toi, tu aimes l'or, donc tu ne vas faire que de l'or. Qui a dit que les gens n'aiment que de l'or ? Et c'est pour ça que souvent, soit les contenus, soit les produits ne vont pas fonctionner. Parce qu'on est trop drivé par notre vision et très peu axé sur la vision client, entre guillemets, en fait, malheureusement. Et pour la deuxième question, c'était comment on gérait les collaborations ? Nous, personnellement, en général, disons que les collaborations sont beaucoup venues à nous. On a eu cette Ausha. Donc, par mail, par DM. Après, on réoriente les gens par mail. Mais aujourd'hui, disons en 2025, vraiment, le conseil, c'est qu'il ne faut pas avoir peur d'aller toquer aux portes. Parce que l'influence a commencé… Tout le monde était OK avec l'influence, OK, on donne des produits, on donne de l'argent. Allez, tel budget, on donne tout, on balance tout. Vraiment, vraiment, on jette les trucs comme ça. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. Aujourd'hui, il y a un recul de la part des marques, de la part des créateurs de contenu, de tout le monde. Il y a un recul qui fait qu'on se dit OK, ça ne fonctionne pas toujours. Ou il faut faire plutôt comme ça pour que ça fonctionne. Donc, il y a moins de... collaboration, disons, déjà. Il y a moins de collaboration rémunérée aussi. Après, ça dépend dans quelle niche, quel contenu, quel créateur, etc. Et c'est pour ça qu'il ne faut vraiment pas hésiter à aller Tokyo Port. S'il y a une marque, je ne sais pas, tu fais des bijoux, tu fais du voyage, imaginons, il y a un hôtel qui te plaît, tu écris ton mail de manière hyper professionnelle, hyper carré, etc. Tu shoots ton mail. et tu vois et t'attends. Mais bien sûr, en parallèle, il faut travailler son contenu, il faut travailler son Insta, il faut travailler, enfin, peu importe, ta plateforme. Parce que tu ne peux pas venir, bon, encore une fois, Ausha, tu ne peux pas venir avec un abonné des vidéos floues et dire à un hôtel 5 étoiles, prête-moi ta chambre. Ils vont te dire, non, mais ça ne va pas être possible. Mais voilà, donc vraiment, il ne faut pas hésiter à toquer aux portes et à montrer aussi son travail, tout simplement.
- Speaker #2
Mais ta question, il me semblait que c'était toi qui avais une marque. Ah voilà. Donc en fait, le mieux, c'est de contacter par mail. Contacter par mail. Peut-être aussi dire que tu as envoyé un mail en DM, si tu vois qu'il n'y a pas de réponse. Mais surtout, en fait, il faut que ton positionnement aussi donne envie. Tu vois, que ton contenu donne envie, que dans ton mail, on est directement le lien du site Internet, le lien de ta page Instagram, etc. Montre aussi que tu as regardé la page de la personne. pour personnaliser le mail et puis voilà, ne pas hésiter aussi à demander ce que le créateur de contenu voudrait faire avec toi. Pas forcément imposer la chose, mais peut-être travailler ensemble pour trouver une collaboration qui vous convienne à tous les deux ou à toutes les deux.
- Speaker #0
Merci, c'était une masterclass. Moi, j'écoutais et tout, j'étais là « Ah bon ? » Non, mais c'est hyper… Ah ben voilà, il y a encore des questions.
- Speaker #1
Quid ? de l'heure de publication maintenant ? Parce qu'on entendait avant que, oui, il faut partager à 18h, il faut partager à 21h, à midi, parce que les abonnés sont plus ou moins actifs. Est-ce que c'est toujours pertinent de faire ça ? Personnellement, moi, je pense que oui, parce que, déjà, tu dois regarder tes statistiques, tout simplement. En général, si tu vois que le mardi, c'est un jour qui fonctionne bien pour toi, mardi à 15h30... Tu postes mardi à 15h30. Ce n'est pas parce que X dit qu'il faut poster à 21h que toi, tu vas poster à 21h. Si toi, ton audience est plus active à 15h45, tu postes à 15h45. Mais c'est aussi important d'étudier sa communauté, d'étudier les heures à lesquelles sa communauté est présente. Après, je pense, je ne sais pas, tu diras, mais je pense qu'il y a quand même un créneau d'heures. qu'il faut respecter, tu ne vas pas poster à 1h du matin. Enfin après, bon, je ne sais pas, chacun fait ce qu'il veut, mais poster à 1h du matin, ce n'est pas la France que tu vas toucher, c'est d'autres pays.
- Speaker #2
Oui, grave d'accord avec toi, totalement. Moi, je dirais encore une fois qu'il faut être empathique, c'est-à-dire qu'il faut te mettre à la place des personnes que tu veux toucher. Tu ne vas pas commencer à mettre une vidéo de 2 minutes sur l'histoire de France à 7h du matin. À 7h du matin, les gens sont en route pour aller au travail, ils sont en train de se préparer. Si on reprend tout ce qu'on disait autour de l'algorithme, à 7h du matin, tu n'es pas prêt à recevoir un site d'information. Peut-être que ça va t'intéresser, mais tu vas scroller sans liker. Du coup, la personne qui a créé le contenu perd de son engagement dès la première heure. Il y a ça. Moi, je dirais que ce qui est aussi important, c'est prendre en compte l'emploi du temps d'une personne classique, pause du déjeuner, pause déjeuner avec quelque chose de pas trop lourd, tout en sachant qu'il y a des contenus qui peuvent... qui peuvent être consommées seulement en mettant les écouteurs. Il faut aussi prendre en compte qu'au travail, tout le monde regarde son téléphone, donc les gens peuvent aussi liker au moment de travailler. Mais si c'est un contenu qui est avec beaucoup d'informations, qui est assez lourd, ce n'est pas à 15h45. Par exemple, on va commencer à se mettre à liker alors que tu dois répondre à Charles sur Teams. Pareil pour les transports, donc on sait que vers 18h, 19h, les gens sont dans les transports en commun, ils peuvent éventuellement mettre leurs écouteurs. Là, oui, tu pourras mettre des contenus un peu plus lourds, un peu plus poussés et du coup, favoriser, mettre les chances de ton côté au niveau de l'algorithme et de l'engagement dès la première heure de tes abonnés. Donc vraiment, cette empathie, se dire que, est-ce que moi, à 7h du matin, je like un contenu comme ça ? Est-ce que moi, à midi, je suis disponible pour regarder un contenu comme ça ? C'est comme ça qu'il faut réfléchir, c'est comme ça qu'on réfléchit maintenant, plutôt que de se dire « Ah ben, j'ai trouvé la solution, c'est publié à 20h » . Non, en fait, ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionne pas forcément pour l'autre, et pour toi tout simplement.
- Speaker #0
Vous avez une dernière question, c'est de savoir, est-ce que vous avez appelé ça un talent manager ou un manager ? Ça sert à quelque chose finalement. Ou est-ce qu'on peut se débrouiller seule ?
- Speaker #1
Nous, quand on a commencé, on a commencé seule et on a été seule pendant un bon moment.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et ça fonctionnait parce qu'à ce moment précis, ça fonctionnait. Comme je disais, les marques étaient moins réductantes. Voilà, elles envoyaient, il y avait des collaborations, etc. Aujourd'hui, ça a beaucoup changé. Aujourd'hui, les marques ou même les agences vont passer par des agences ou par des talent managers. pour atteindre un créateur de contenu. Ce n'est pas à 100% le cas parce qu'il y a encore des créateurs de contenu qui sont indépendants. Mais c'est vrai que si tu as une agence ou si tu as un talent manager, ce sera, disons, plus facile parce que déjà, le talent manager ou l'agence va aller chercher aussi les contrats pour toi, va aller discuter la rémunération pour toi et aura aussi plus de contacts, tout simplement. Et ça fera toujours un peu plus pro. entre guillemets, si le talent manager ou si l'agence parle, disons, au nom de l'influenceur. C'est ce qu'on a compris en tout cas aujourd'hui.
- Speaker #0
Ça vous donne un crédit supplémentaire par rapport aux marques et de dire on a quelqu'un qui nous représente. Je me suis toujours posé la question parce que moi je connais beaucoup de caractères de contenu qui n'en ont pas finalement et ils sont toujours en train de se poser la question, est-ce que ça vaut le coup, est-ce que ça vaut pas le coup ? Parce que aussi c'est du temps qu'on n'a pas à aller démarcher des marques et
- Speaker #1
Après, tout dépend des valeurs de l'agence ou du talent manager. Il faut aussi que les deux parties s'entendent, sur le business en tout cas. Il faut vraiment travailler avec des gens avec qui on est aligné sur nos valeurs. Il y a des créateurs de contenu qui vont être très « mon contenu, j'y mets beaucoup de principes, beaucoup de valeurs, donc je n'ai pas envie d'en faire quelque chose de mainstream juste. » pour avoir des vues. Donc, il faut aussi être aligné avec ton talent manager. Si ton talent manager, c'est que du chiffre, du chiffre et de l'argent, il va te brusquer, tu vois, et ça va être bizarre l'ambiance. Mais vraiment, le plus important, c'est d'être aligné avec les personnes avec qui on travaille.
- Speaker #0
D'accord, c'est d'avoir un bon feeling, de dire, OK, cette personne va bien me représenter, a bien compris mon ambition, ce que j'ai envie de mettre en place.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et on peut collaborer sereinement.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
OK, très bien. Bon. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
C'était très instructif de vous parler. Je vous remercie beaucoup de nous avoir partagé les coulisses de votre business, les coulisses de votre compte Instagram, de votre stratégie d'influence. Est-ce qu'il y a encore des questions avant qu'on termine ? Non, dernier appel. Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose avant qu'on termine ou nous parler d'une actu que vous allez bientôt avoir ?
- Speaker #2
ça c'est l'instant promo en bas restez connectés pour le produit qu'on en train de préparer pour répondre à la demande de plusieurs femmes et et on espère que ça vous plaira merci
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté ce premier podcast de la nouvelle saison de Business de Meuf. Je vous attends nombreuses pour écouter cet épisode. Et puis, la prochaine session aura lieu en mars. Donc, restez connectés. Merci beaucoup et bonne soirée. N'hésitez pas à networker maintenant.
- Speaker #2
Merci.
- Speaker #1
Merci pour l'invitation.