55.  De journaliste à entrepreneuse : Comment créer un média en ligne ? - avec Myriam Roche - Les gens d’internet cover
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Business de Meufs

55. De journaliste à entrepreneuse : Comment créer un média en ligne ? - avec Myriam Roche - Les gens d’internet

55. De journaliste à entrepreneuse : Comment créer un média en ligne ? - avec Myriam Roche - Les gens d’internet

40min |08/04/2025
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55.  De journaliste à entrepreneuse : Comment créer un média en ligne ? - avec Myriam Roche - Les gens d’internet cover
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55. De journaliste à entrepreneuse : Comment créer un média en ligne ? - avec Myriam Roche - Les gens d’internet

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40min |08/04/2025
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Description

Dans cet épisode, je reçois Myriam, la fondatrice d’un média pionnier dans le secteur du marketing d’influence et de la création de contenu.


Ancienne journaliste, Myriam nous raconte son parcours fascinant : passer d'une simple curiosité pour les influenceurs à un véritable média de décryptage sur le marketing d’influence.


N’ayant aucune expérience en gestion de médias, elle a dû tout apprendre sur le tas – du business model à la vente d’espaces publicitaires, en passant par la négociation avec les partenaires.


Entre recherches approfondies et rencontres avec des professionnels du secteur, elle a su bâtir le premier magazine de référence dans le domaine, devenu aujourd’hui une source incontournable pour des milliers d’experts.


Une aventure inspirante qui prouve que la passion, la persévérance et l’apprentissage constant ouvrent la voie à des opportunités inédites.


Et cerise sur le gâteau : elle génère aujourd’hui de l’emploi dans un secteur en pleine expansion.


Ne manquez pas cette interview captivante ! 🎧✨

__________


L'invitée : Myriam Roche

Entreprise : Les gens d’internet

Site internet  : https://gensdinternet.fr

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les meufs, aujourd'hui je me reçois Myriam qui est la fondatrice de Légendes Internet. Ça fait bizarre de dire de Légendes Internet.

  • Speaker #1

    Ouais mais je tiens à ce que les gens disent le lait.

  • Speaker #0

    Donc je me suis demandé si j'avais fait la liaison ou pas, mais du coup je garde bien les gens d'internet. Bonjour Myria, merci d'être là aujourd'hui dans ce nouvel épisode de podcast.

  • Speaker #1

    Hello Astrid, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors on va commencer par une petite présentation. Les gens d'internet, qu'est-ce que c'est

  • Speaker #1

    peut-être commencer par me présenter moi et après on va présenter les gens d'internet.

  • Speaker #0

    Ça me va parfaitement.

  • Speaker #1

    Du coup, je m'appelle Myriam, Myriam Roche et je suis journaliste de formation. J'ai travaillé pendant presque cinq ans à la rubrique société du site Huffington Post en France. Et en 2020, quelques mois avant, toute fin 2019, j'ai décidé de lancer un blog pour parler des réseaux sociaux et des influenceurs, créateurs de contenu. J'ai décidé d'ouvrir ce blog pourquoi En fait, j'ai grandi avec l'arrivée de toutes les nouvelles plateformes qu'on connaît, à savoir YouTube, Instagram. Et avant, avec tous les blogueurs et blogueuses, il y avait les Skyblog. Après, il y avait les Blogspot. Je ne sais pas si ça parle à grand monde, mais en tout cas, j'étais à fond là-dessus. Et j'ai toujours suivi des créateurs, des créatrices en me disant, mais c'est fou, ils ont réussi à créer leur propre journal en ligne sur... sur les réseaux sociaux, à parler d'un sujet, à le décrypter. Il y a des youtubeurs tech, des youtubeuses beauté, etc. Et vu que j'ai toujours voulu être journaliste, ça m'a toujours fascinée de me dire, il y a des personnes qui ont eu cette possibilité de pouvoir créer leurs propres médias en partant de zéro, parce qu'à la base, on ne les connaissait pas du tout. Et petit à petit, j'ai toujours voulu devenir journaliste. Donc, je suis arrivée à la rubrique société du site Le Love Post. Et arrive le Covid. Et donc, qui dit rubrique société dit, tu vas parler beaucoup de Covid, de confinement et de tout ce qui va avec. Donc, c'était très challengeant puisque c'était tout nouveau pour une journaliste comme moi, parce qu'il n'y avait pas une actualité similaire qui s'était passée les années précédentes. Mais au bout de quelques semaines, je me suis dit, bon, c'est très challengeant, c'est très intéressant. Mais par contre, il va falloir que tu t'aères la tête avec un sujet plus que léger pour éviter d'être tout le temps à fond derrière les actus, les prises de parole, de casse-texte, etc. Donc je me suis dit, reprends ce blog que tu avais laissé un peu quelques semaines auparavant et parle des influenceurs et des créateurs de contenu et des réseaux sociaux. Donc c'est ce que j'ai fait. Et on va dire, à la fin du premier confinement, j'avais quelques centaines de visites par jour, donc j'étais très contente. Et là, je reçois un mail d'un mec qui travaille dans une agence de com à Paris, qui me dit, mais c'est qui les gens d'Internet Vous faites quoi Vous êtes une agence Comment est-ce qu'on peut travailler avec vous Donc c'était vraiment une liste de questions comme ça. Un bonjour et une liste de questions. Un petit kétchouk. Voilà, donc je lui dis, tu te prends ça en pleine figure, tu te dis, bon, je ne sais pas si la personne a été maladroite ou si vraiment elle a été sous les jours-là, mais je vais quand même lui répondre. Et je vais lui demander, est-ce que tu serais partante pour faire une visio de 30 minutes avec moi et pour que tu expliques qu'est-ce que sont les gens d'Internet et ce qu'on fait. Donc il accepte et je lui présente et il me dit, non mais tu sais, moi je lis ton blog parce que je travaille dans l'influence et les socials médias. En gros, c'est une personne qui conçoit des stratégies pour les marques et pour qu'elles puissent travailler avec des créateurs de contenu. Et pendant le confinement, c'était des demandes qui avaient explosé parce que tous les budgets comme des entreprises avaient été, on va dire, coupés sur de l'affichage traditionnel parce que personne ne prenait le bus, personne n'allait dans le métro. Et donc, tous ces budgets-là avaient été réinvestis sur les réseaux sociaux. Et donc, il y avait énormément de marques qui sollicitaient les agences de com pour leur dire, j'ai envie de travailler avec des influenceurs, je pense que là, c'est le bon moment, mais comment on fait, etc. Donc lui, il était un peu enseveli de ce type de demandes et il cherchait un média, comme il peut exister des stratégies, des CB News sur de la com traditionnelle, mais il cherchait un média sur l'influence et le social media. Et il est tombé sur le blog en Internet, qui faisait finalement un peu office. de médias puisque là je décryptais les campagnes, j'avais un regard très pro alors qu'à la base c'était pas forcément ce que je voulais mais je décryptais les campagnes, j'expliquais pourquoi telle marque travaillait avec tel influenceur, les dernières fonctionnalités des réseaux sociaux etc. Et donc, il me dit, tu tiens quelque chose et développe-le à fond parce qu'il n'y a pas de média 100% dédié à ce monde professionnel. Et du coup, pendant deux ans, j'ai développé ce média avant de me lancer à temps plein. Là, il y a presque, maintenant, il y a deux ans et demi. Tout ça pour expliquer ce que sont les gens d'Internet. Donc, les gens d'Internet, c'est un média pro qui est destiné aux professionnels de la comédie marketing où tous les jours, on traite de l'actualité, social media et influence pour les aider à comprendre l'évolution des réseaux sociaux et surtout les aider à... communiquer sur ces plateformes-là, puisqu'il y a des millions et des millions de personnes qui se connectent tous les jours sur ces plateformes. Et quand on veut communiquer au plus grand nombre, on est obligé de passer, aujourd'hui en tout cas, par du Instagram, par du TikTok, par du Facebook, etc. Et aujourd'hui, on est fiers. Donc, on est une petite équipe de trois et on est fiers de dire qu'on a 80 000 visiteurs par mois uniques sur notre site. Donc, ce qui fait de nous le premier média pro sur cette verticale.

  • Speaker #0

    Donc, l'idée de Légendes Internet, c'était vraiment de pouvoir accompagner des personnes qui souhaitaient... Je suis lancée en tant qu'influenceur.

  • Speaker #1

    C'était plus destiné aux marques.

  • Speaker #0

    D'accord, à comprendre comment fonctionnaient les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que c'est que cette stratégie Pourquoi est-ce que tu as mon concurrent qui travaille avec tel ou tel YouTuber, Instagrammeur, TikToker Et pourquoi moi, est-ce que je ne le fais pas Ou est-ce que comment je peux le faire Donc, de leur expliquer via des exemples de campagne, via des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. De leur expliquer un peu les strates qui sont mises en place sur ces plateformes-là.

  • Speaker #0

    D'accord, comment eux, ils pouvaient s'approprier en fait les techniques qui existaient sur les réseaux sociaux, de manière à ce qu'ils puissent en fait les utiliser pour leurs marques.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et initialement, tu avais déjà touché au domaine de l'influence ou pas du tout Comment le domaine de l'influence est venu à toi Parce que tu étais passionnée, mais est-ce qu'à un moment, tu as géré une campagne d'influence, tu as fait quelque chose de technique dedans Jamais.

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    C'était plutôt l'analyse et décortiquer un peu comment ça a fonctionné, de comprendre la mécanique qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, d'avoir un regard, on va dire, un peu plus neutre et se mettre en position, prendre un peu plus de hauteur par rapport à tout ce qui pouvait se faire dans ce milieu-là, puisque avant que les gens d'Internet n'arrivent, les personnes qui prenaient la parole, c'est des personnes en agence ou des créateurs ou des plateformes d'influence qui peuvent exister, moi je ne vais pas rentrer trop dans les détails, il n'y avait pas de regard neutre, c'est-à-dire un média ou quelqu'un qui n'avait pas à vendre des campagnes.

  • Speaker #0

    Qui n'avait pas d'intérêt à plancher sur tel ou tel sujet. Oui, oui. Parce que souvent, quand on voit des astuces qui sont données, quand on regarde dire que c'est un partenariat qu'il y a eu avec telle marque, etc., donc ce n'est pas forcément un contenu neutre. Donc là, il y avait vraiment l'aspect journalistique où tu avais un devoir de neutralité finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, au-delà du devoir de neutralité, nous, ce qui nous tient à cœur, c'est de faire de l'actu chaude. C'est-à-dire que là, je te dis n'importe quoi, il y a Instagram qui sort une nouvelle fonctionnalité. Nous, dans la journée, il faut qu'on soit capable de, à la fois, présenter cette nouvelle fonctionnalité, mais expliquer à une marque ou à une agence comment l'utiliser avec des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. Donc il y a à la fois aller chercher la bonne information et aussi savoir la décrypter et savoir ce qui peut être un plus pour les personnes qui vont nous lire. Donc on se met une double pression en se disant qu'il faut qu'on soit toujours en alerte sur les dernières fonctionnalités, les dernières tendances, les dernières choses qui se passent en termes professionnels sur les réseaux sociaux. pour qu'on puisse le retranscrire et que les personnes qui nous lisent se disent Ok, les gens d'Internet, si un jour j'ai une question parce que tu as Instagram qui sent un nouveau truc ce jour-là, je vais sur les gens d'Internet et je suis sûre de trouver l'info.

  • Speaker #0

    D'accord, donc en fait, ça vous pousse à tout le temps être à l'affût de tout parce que les réseaux sociaux, il n'y a pas un domaine qui change autant en fait.

  • Speaker #1

    Exactement, ça évolue tout le temps. Mais on est certes très connectés à ces plateformes-là puisqu'on est obligés, mais par contre, on a mis en place... des outils de veille, on sait quels sont les sites qu'il faut regarder. On est dans les boucles mail, pareil, des relations presse. Donc on reçoit les communiqués de presse quand il y a une nouvelle fonctionnalité. On a également beaucoup de contacts en agence qui peuvent nous dire, regardez, tel jour, il y a telle campagne qui sort, ça peut être intéressant pour vous. Donc on a travaillé aussi notre relationnel pour qu'on puisse... avoir des informations en amont et en tout cas anticiper un peu sur le mois à venir ce qui va arriver. Et après, au jour le jour, comme tout métier de journaliste, tu dois prendre un petit peu le pouls de ce qui se passe dans ton secteur d'activité, en tout cas dans celui que tu analyses, et être capable de retranscrire les grandes informations. Donc après, ça c'est le métier. Nous, on a le nez dans les réseaux sociaux, mais si tu parles à un journaliste économique ou à un journaliste culture, il a la tête soit dans les chiffres, soit au cinéma, au théâtre, etc. Donc nous, c'est la même chose, mais effectivement sur des applications très connectées.

  • Speaker #0

    Et quand tu as démarré l'activité, parce que finalement, tu n'avais pas dans l'idée de créer un média, finalement. Non, tu avais juste dans l'idée de créer un blog.

  • Speaker #1

    Exactement, juste un échappatoire, on va dire, pendant le Covid, où j'avais besoin de parler d'un truc qui me semblait léger, mais il n'y avait pas d'ambition derrière, aucune.

  • Speaker #0

    Aucune, et quand tu as vu qu'il y avait un engouement, en fait, pour ça, comment tu t'es organisée pour te dire, ok, il y a peut-être quelque chose ici, je vais m'investir et peut-être que ça va donner une entreprise plus tard

  • Speaker #1

    Ça a pris des mois déjà, parce que quand tu es journaliste, on t'apprend à écrire et à traiter l'information, mais on ne t'apprend pas à créer une entreprise. Donc j'ai accueilli, on va dire, cette information. Je me suis dit, ok, je sais qu'il y a quelque chose à faire, mais comment on fait Donc comme une bonne journaliste, je me suis renseignée. J'ai été poser des questions, j'ai été rencontrer d'autres personnes au sein d'agences, de plateformes, etc. Pour un petit peu comprendre leur manière de travailler, ce qui pouvait les intéresser. Comment est-ce que moi, avec mon blog à l'époque et le média en devenir, je pouvais les aider Est-ce que je pouvais leur apporter Donc ça a été d'abord un travail de recherche et aussi de prise de contact pour se faire connaître. Et après, moi, j'ai beaucoup misé sur le contenu. Je me suis dit, OK, personne n'attend Myriam Roche dans le domaine de l'influence. C'est personne. Personne n'attend les gens d'Internet. On n'en a pas forcément besoin. Donc moi, je vais prouver à cette industrie que je peux leur apporter quelque chose de bénéfique. Et ce que je sais faire, c'est écrire des articles, aller chercher les bonnes informations, faire des interviews, etc. Donc pendant deux ans, je me suis tous les jours levée un peu plus tôt avant de partir au travail pour écrire les trois articles de la journée. Le soir, pareil. Et en me disant, c'est comme ça que tu vas te faire une place, c'est comme ça que tu vas te faire remarquer. Et c'est ce qui a fonctionné. C'est-à-dire que de bouche à oreille, et à force aussi de créer du contenu, sur des mots-clés bien précis. influence marketing, influenceur en France, etc. Les articles remontaient. Et donc, ce travail sur le long terme, ça a payé. Et en parallèle, j'ai aussi assisté à pas mal d'événements. Puisqu'à la fin du Covid, il y a eu une reprise des événements et tout ce qui était webinar qu'on pouvait avoir en ligne, on préférait le faire en mode petit déjeuner ou en mode soirée. Bon, j'y allais en présentant. Je suis mis à la broche, les gens d'Internet. J'ai parlé de vous à ce moment-là, je suis contente de vous rencontrer. Et petit à petit, ça a fonctionné. Et surtout, ce qui nous a aidé, c'est qu'on est les seuls à avoir cette ligne éditoriale-là. C'est-à-dire qu'on a très peu de concurrents en presse. Et une fois qu'on tombe sur notre site et qu'on a trouvé un article qui peut nous aider, je pense que c'est très facile de s'abonner à notre newsletter et de partager l'article en interne, au sein de l'agence, au sein de la marque, etc. Donc petit à petit et de bouche à oreille, on a réussi à se faire une place.

  • Speaker #0

    Donc c'était la régularité et puis le fait que tu inities des mises en relation, d'aller voir les personnes, de te mettre en réseau, d'expliquer un peu ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est parce que tu connais le HuffPost, mais c'est un pur player, donc c'est le pur player du monde, donc il n'y a pas de papier. Et donc nous, notre travail était analysé, on va dire, par performance. Si le sujet ou l'angle que tu avais trouvé a fait tant de lectures, ça veut dire que ton article a bien fonctionné. Donc on était très driveés par ces chiffres. Et je me suis dit, si mon site, il faut qu'il ait de l'intérêt, il faut que dessus, je sois capable de dire qu'il y a tant de visites par mois.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu t'es fixé un objectif par rapport aux connaissances que tu avais.

  • Speaker #1

    Exactement. Je me suis dit, grâce à ton contenu, grâce au partage, grâce aux personnes que tu vas rencontrer, ça va permettre au site de grandir petit à petit. Mais ça, c'était vraiment la première étape. Et après la seconde étape, ça a été de réfléchir à ok, donc là maintenant j'ai à peu près 40 000 visiteurs uniques par mois, ce qui est pas mal, mais comment est-ce que je vais monétiser ce site-là Et ça, ça a été un autre travail, un autre sujet. Ah, un autre sujet,

  • Speaker #0

    ouais. T'avais pas forcément d'idée, enfin t'avais un objectif, c'est-à-dire de résultat, tu voulais tant de personnes sur ta plateforme. Après comment t'as agencé un peu le business model Je pense médias aujourd'hui, on pense à un média uniquement en ligne, mais après quand je t'ai dit, est-ce qu'il faut que je me développe aussi sur Instagram, sur LinkedIn, sur YouTube, enfin voilà. Je pense qu'au bout d'un moment, tu as dû sélectionner un peu tes champs d'action, comment ça s'est fait Exactement.

  • Speaker #1

    Au début, j'étais toute seule et je travaillais encore à côté, donc la partie monétisation, elle est venue après. Je me suis dit, de toute façon, tu ne peux pas monétiser un site s'il n'a pas de visite. Si tu n'as pas de communauté, pas de lecteur, ça ne sert à rien d'aller chercher des potentiels sponsors. Et surtout, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait, que je ne savais pas faire. Donc, il fallait aussi que je me forme et que je comprenne le business model des médias. Parce que même en étant journaliste dans un média, on ne t'explique pas comment l'équipe marketing fonctionne. Non, je n'avais aucune idée de quel était le business model du HuffPost. En tout cas, je savais que c'était via de la publicité. Mais comment est-ce que la publicité arrivait sur le site J'en savais rien. Non,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    J'avais certainement une équipe au cinquième, mais je n'avais rien rencontré. Donc, avec qui je ne pouvais pas échanger. Après avoir travaillé tout ce contenu-là, je me suis dit, bon, il faut que tu te fasses connaître, que tu te fasses voir. Et donc, il faut que tu passes par des plateformes qui peuvent t'aider et donc sélectionner les bons réseaux sociaux pour te développer et pour attirer de potentiels sponsors. Donc, la première plateforme que j'ai développée, c'est LinkedIn. Avec un compte où je n'avais pas ma photo, ou en tout cas, j'étais une photo de dos, parce que j'étais encore au F-Post et je n'avais pas envie qu'on sache que j'étais en train de développer ce genre d'activité. Donc, en fait, il n'y avait pas mon nom. C'était Myriam, les gens d'Internet. Mais personne ne connaissait mon nom et c'est comme ça que j'ai commencé sur LinkedIn à partager, à faire des posts, etc. Donc ça, c'était la première étape.

  • Speaker #0

    Ton parent connu avec les deux dos Non. D'accord.

  • Speaker #1

    Mais de toute façon, c'était une thématique qui intéresse très peu les journalistes.

  • Speaker #0

    Non, ça m'a intéressée les agences de com.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, j'étais sûre que c'est... Mais au cas où, je voulais quand même travailler ce truc-là dans l'ombre et que personne ne le sache. Donc, j'avais créé un compte LinkedIn. Ce qui m'a aidée à avoir aussi une belle communauté sur la plateforme, à me faire des contacts, etc. Mais vient le sujet de la monétisation, parce que c'est bien beau de construire une communauté, mais comment tu fais derrière Et donc, je me suis dit, il y a très peu de monde qui peut t'aider. Donc, qu'est-ce que tu vas faire Tu vas analyser des médias étrangers qui sont soit dans la com, soit dans le marketing, et tu vas regarder un petit peu comment ils font. Et je me suis mise à télécharger leur kit média. On me dit, ils ont un kit média, je vais voir ce qu'ils expliquent dessus. Et donc là, évidemment, ils présentent leur communauté, tant de pourcentages de personnes qui travaillent dans des agences, dans des marques, etc. Donc je me suis dit, OK, il faut que je sois capable de dire, dans ma communauté, j'ai tant de personnes qui travaillent au sein des marques, tant de personnes qui travaillent au sein d'agences, tant de pourcents de créateurs de contenu qui habitent dans telle ville, dans telle ville, qui ont tel âge, qui ont des postes de décideurs, de machins, de trucs de bidules. Donc de segmenter l'audience. Deuxième point, c'est qu'il y a un truc qui revenait assez régulièrement, c'était les newsletters. Donc tous les médias ont une newsletter pour relayer leurs articles, mais aussi parce que ça permet de vendre des espaces publicitaires. Dans ta newsletter, tu peux mettre une bannière. Et surtout, ce qui est intéressant pour les personnes qui payent dans ta newsletter, c'est que tu as une vue sur qui s'est abonné à ta newsletter. Donc tu es capable de dire sur les 3000 personnes qui me suivent dans la newsletter, C'est pareil, j'ai tant d'agences, tant de marques, tant de machines, tant de trucs. Et vu que c'est des personnes qui ont choisi de s'abonner à la newsletter, potentiellement, ils sont capables de l'ouvrir à chaque fois que tu leur envoies et de cliquer sur les liens. Donc je me suis dit, il faut que moi aussi je crée ma newsletter qui relaie dans un premier temps les articles, mais qui après peut être sponsorisée par des sponsors. Donc j'ai créé ma newsletter. Elle existe encore aujourd'hui, on va y aller tous les mercredis. Où il y a possibilité d'avoir des encas. Donc ça, c'est pareil, je l'ai fait. Et après, il y avait un autre point qui était récurrent. tous ces médias-là font de l'événementiel. C'est-à-dire qu'ils créent des petits déjeuners, ils créent des déjeuners, ils créent des soirées, ils créent des événements sur une journée. Et ces événements, il y a des sponsors, donc minimum trois, et il y a la vente de billets.

  • Speaker #0

    Enfin, là, c'est plus enquête d'investigation.

  • Speaker #1

    Mais bien évidemment, si tu veux comprendre, tu fais comment Tu pars de zéro. Moi,

  • Speaker #0

    je cours en impair.

  • Speaker #1

    Avec une loupe. Une loupe. Mais non, mais en vrai, c'était un travail hyper intéressant. Donc je me suis dit, voilà, il y a aussi cette partie événementielle, donc ils font des événements parce que c'est pareil, ça leur permet de se rémunérer. Et après, il y a tout ce qui est basique, on va dire, au sein de la presse, donc des articles sponsorisés, des dossiers sponsorisés, tout ce qui peut être sponsorisé sur le site. Donc ça, c'était les trois éléments où je me suis dit, ok, donc sur mon site, il faut que je sois capable de dire à tel endroit, il peut y avoir une bannière sponsorisée. Là, il peut y avoir un carousel d'articles sponsorisés. Dans ma newsletter, c'est pareil, il peut y avoir tel espace, tel espace de sponsorisés. Et on va faire de l'événementiel parce que ça peut être aussi intéressant de faire de l'événementiel.

  • Speaker #0

    C'est un partenariat que tu fais avec une marque C'est un partenariat que tu fais.

  • Speaker #1

    Alors nous, on a une partie événementielle qui s'appelle le café. Le café de l'influence et le café du social media. Et c'est des agences et des plateformes qui nous sponsorisent pour être visibles lors de l'événement.

  • Speaker #0

    D'accord. Ils animent l'atelier,

  • Speaker #1

    par exemple Ils animent soit une conférence, soit ils animent l'espace de networking, soit ils animent la soirée. Enfin, ça dépend du... D'accord. Parce que pareil, j'ai téléchargé les kits médias d'un événement et je me suis rendu compte que c'était très segmenté, il y avait plusieurs possibilités, etc. Donc je suis exactement pareil.

  • Speaker #0

    D'accord. Et c'est après que, quand tu as compilé tout ça, que tu t'es dit que tu allais faire ton business model avec ça

  • Speaker #1

    Exactement. Ça a pris quand même pas mal de mois pour comprendre. C'était un long travail et il y a aussi eu pas mal de tests. Il y a pareil des médias qui ont lancé des clubs. Au début, j'avais lancé un club, ça n'a pas marché, j'avais quatre personnes, donc autant dire que ça n'avait pas monétisé grand-chose. Je me suis dit que cette partie-là, on va peut-être la mettre de côté. Les premiers sponsors que j'ai eus, c'était de l'achat de bannières, de l'achat d'articles. Et aussi de l'écriture de livres blancs en marque blanche. C'est-à-dire que tu avais des agences d'influence qui me contactaient pour me dire J'aime bien la manière dont tu écris, la vision que tu as de l'industrie. Est-ce que ça te dit d'écrire mon livre blanc pour les fins d'année D'ailleurs, mon premier sponsor, c'était ça. C'était l'écriture d'un livre blanc pour une plateforme d'influence en décembre.

  • Speaker #0

    Et tout ça, tu faisais ça en même temps que tu travaillais Oui. D'accord.

  • Speaker #1

    C'était des journées énormes.

  • Speaker #0

    Un cycle par jour pour…

  • Speaker #1

    Trois.

  • Speaker #0

    Trois articles.

  • Speaker #1

    Un le matin, un le midi et un le soir. Il fallait que tu m'aides dans la journée. Les gens, ils arrivaient sur le site le matin, ils trouvaient un nouvel article. Sur la pause de dej, ils pouvaient en parler à leurs collègues. Bim, nouvel article. Le soir en fin de journée, quand ils partent et que je sais pas, passé 17h ou 18h, ils ont envie de faire un dernier tour de veille. Paf, nouvel article. Pour qu'ils aient l'impression que le site vive et que ce soit pas un simple blog.

  • Speaker #0

    D'accord. Et qu'on n'ait pas l'impression qu'il y ait une seule personne derrière.

  • Speaker #1

    généralement c'est donc j'écrivais les trois articles le matin avant de partir et je les programmais en fait ce qui est bien le matin quand tu te réveilles c'est que les Etats-Unis eux ont fini la journée leur journée dans la nuit donc en fait souvent il y a des prises de parole de n'importe quoi de celui qui gère Instagram qui va présenter un nouvel outil et nous on l'a que le matin parce qu'il a pris la parole à 15h à Los Angeles et 3h je sais plus quoi Donc ça me permettait d'anticiper déjà les actus de la journée et après j'essayais aussi de prouver la veille des sujets que je pouvais traiter le lendemain dans la journée. On a l'impression que c'est énorme mais au HuffPost on était parfois à 8 articles par jour. Donc en fait écrire vite et trouver l'info, dans des médias comme ça, t'es habitué quoi. Donc tu vois en une heure et demie les trois articles ils étaient faits.

  • Speaker #0

    Une heure trente pour écrire un article

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça dingue, pour écrire trois.

  • Speaker #0

    Non mais à la sommet, moi je prends une journée pour en écrire un.

  • Speaker #1

    Ah oui mais après l'écriture, moi ce que j'aime bien dire c'est que c'est comme le vélo en fait. Plus tu écris, plus tu vas écrire vite, et plus les mots ils vont venir... Enfin nous on passe notre journée à écrire. Donc en fait tu vois, au bout d'un moment, les phrases tu les réfléchis même plus. Tu prends les mêmes formulations,

  • Speaker #0

    les mêmes machines, c'est le même style et tout, et après tu en reprends. Mais combien de mots tu mets dans des articles Parce que moi ça me perturbe ces trois articles en une heure.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est quatre par un généralement.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est assez court. Après nos articles les plus longs c'est quand on fait du reportage ou qu'on a une interview. Ok. Mais ça on prend le temps de le faire.

  • Speaker #0

    Mais après quand tu as une activité que tu ne vois pas comme du travail entre guillemets.

  • Speaker #1

    Clairement, et puis c'était surtout challengeant de se dire attends mais là je vais construire un truc et je vais apprendre. Parce que dans des métiers dans lesquels tu es depuis plusieurs années, tu es un peu confortable. Le matin, tu sais quoi faire. Quand tu arrives, tu es très peu challengée. Et en tout cas, c'était vraiment une période où j'étais très peu challengée. Donc en fait, mon temps de cerveau, je pouvais le donner aux gens d'Internet. Et le reste de la journée, franchement, j'étais en mode machine. Tu vois,

  • Speaker #0

    il n'y avait pas de ménage.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Et c'était ça qui me... Je me disais, mais c'est hyper stimulant parce que tu apprends des trucs.

  • Speaker #0

    En fait, ton coup de boost, tu le trouvais en dehors. Ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc quand t'as construit tout ce business model, là tu t'es dit ok, là je tiens quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors je tiens quelque chose, mais j'ai quand même attendu de me dire est-ce que c'est stable ou pas. Parce que le premier mois tu peux te dire ah bah tiens j'ai une collab, tant mieux, ça va me payer mon premier mois, mais après tu fais quoi. Donc j'ai quand même attendu, je crois c'était 7 mois. Donc j'ai lancé, j'étais en auto-entreprise, il fallait que je demande l'autorisation à mes chefs pour lancer l'auto-entreprise. Donc c'est pour ça que j'ai un peu tardé on va dire. Donc ils ont accepté et pendant 7 mois du coup j'avais une rentrée d'argent en parallèle de mon CDI. Et au bout de 7 mois je me suis dit bon bah en fait tu commences à gagner plus avec ton autre entreprise que ton CDI. Tu vas pas pouvoir faire les deux parce que ça fait 2 ans que tu fais ça et qu'au bout d'un moment ton CDI il est très bien, l'équipe est très bien, tu te sens bien mais c'est vraiment pas ce qui te stimule. Et là en fait c'est le moment de te lancer. En tout cas, j'ai quitté mon CDI au moment où j'étais en train de lancer la première édition du Café. Donc je me suis dit, il va y avoir une assez grosse rentrée d'argent en septembre. Et je suis partie en mai pour bien préparer l'event, etc.

  • Speaker #0

    Et puis ça va te demander plus de temps. Exactement. Donc là, tu ne veux plus te permettre.

  • Speaker #1

    Et puis j'avais accepté de donner des cours, j'avais accepté de faire des conférences en juin. Donc je me suis dit, au bout d'un moment, tu ne vas pas cramer tous tes jours de congé pour aller faire des trucs à côté. Donc, vas-y, pars sereinement. Je ne suis pas partie sereinement du tout. Mais par contre, c'était un gros saut dans le vide où je me suis dit, ouais, là, tu sais... Au petit bar.

  • Speaker #0

    Tu pars, tu reviens.

  • Speaker #1

    Oui, après, dans le secteur du journalisme, ce qui est un peu chiant, c'est que c'est vraiment un secteur très tendu et que tu as un CDI, c'est le Graal, quoi. Tu t'accroches.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je sais que si je devais y retourner, ce sera certainement très compliqué. Mais par contre, j'ai développé tellement d'autres choses à côté que je pourrais accéder à d'autres. poste tout aussi pertinent et surtout moi ce que j'aime bien c'est le challenge, j'ai jamais été trop challengée dans les dernières années où j'étais en contrat et là c'est le cas et je me dis en fait c'est hyper simulaire.

  • Speaker #0

    Mais tu n'as pas dit quand tu t'es lancée, j'aurais peut-être dû le faire avant

  • Speaker #1

    Ou tu t'es dit bon c'est le bon moment Non, c'était le bon moment. Parce qu'avant, je n'aurais pas pris autant de temps pour réfléchir et me poser sur ok. Qu'est-ce que les gens d'internet T'aurais pu citer dans l'urgence, de tout essayer et de ne pas avoir de vision. Après aujourd'hui, deux ans après, je suis encore en train de réfléchir, notamment à notre strat sur les réseaux sociaux. Là on développe toute la partie vidéo, c'est un gros chantier aussi, mais t'es toujours en train de réfléchir à comment tu fais.

  • Speaker #0

    Je pense pas qu'avant, ça aurait été judicieux.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu t'es fait aider au moment de ton lancement T'as tout fait toute seule Non,

  • Speaker #0

    j'ai tout fait toute seule,

  • Speaker #1

    ouais. Ok. T'as jamais eu envie de t'intégrer à un incubateur Parce que maintenant, il y a des incubateurs pour médias qui existent.

  • Speaker #0

    J'avais regardé et en fait, moi, j'ai toujours eu peur qu'on me juge sur la thématique que je traitais. Les réseaux sociaux, les influenceurs, c'est pas le truc où tu te dis Ok, c'est hyper smart, je vais pas prendre des trucs de ouf Et donc, je me suis dit, dans ces incubateurs-là, on va se dédier aux médias, en tout cas, on va te juger parce que si tu regardes bien, c'est des personnes qui vont traiter de la politique, du social, du machin. Moi, je vais arriver avec mon média sur les influenceurs, on va me dire, mais c'est midi, il n'y a aucun avenir. Et j'étais tellement prise dans le quotidien que j'ai dû regarder et après, en fait, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit que ton business model fonctionnait déjà. Oui, après,

  • Speaker #0

    c'est toujours bien, je pense, d'avoir un regard extérieur, de se dire... Et puis d'avoir aussi les bases sur plein de trucs, parce qu'il y a plein de trucs que j'ai appris en faisant. Oui,

  • Speaker #1

    par exemple, tu t'es demandé aussi si il te fallait une carte presse, etc. Comment tu te présentais

  • Speaker #0

    Comment tu te présentes, comment tu fais à la fois le journaliste et la personne qui vend des espaces pubs sur ton site. Enfin voilà, il faut vraiment être... au clair dans sa tête pour se dire je vais faire ça un temps, les deux vont être un peu limite limite, mais moi je vais savoir mettre une barrière et dans les faits peut-être que les personnes ne vont pas le comprendre mais moi je sais qu'il y a une barrière entre ce que je vends et ce que je peux écrire moi de mon côté mais c'est un travail, en tout cas je me suis dit, t'es obligé de passer par cette étape là parce que tu peux pas payer quelqu'un, en tout cas pas encore aujourd'hui, tu peux te payer toi mais tu peux pas payer quelqu'un en plus quoi

  • Speaker #1

    Pour s'occuper de la partie.

  • Speaker #0

    S'occuper, ouais. Ou même être le journaliste du média.

  • Speaker #1

    Oui. Après, c'est vrai que quand on commence à regrossir et qu'on n'est plus sur le terrain, on perd un peu de matière. C'est comme quand on démarre une activité, qu'on monte petit à petit et qu'on devient manager. Au final, on perd cet aspect terrain. Et je pense que ça aussi, c'est quelque chose qui est important pour toi. Quand tu vends un espace pub, tu sais...

  • Speaker #0

    ce que tu vends tu sais pourquoi tu le vends donc tu vois c'est ça aussi qui est le sait à qui je le vois aussi je connais la pertinence je comprends pourquoi est ce qu'ils veulent être partenaire du site ce qu'on peut leur apporter etc mais je n'arrête pas le terrain pour autant enfin en tout cas là où il ya une journaliste qui est son job c'est d'écrire les articles de faire le contenu et ses mains vous êtes à combien d'articles on est à 5 et généralement j'en écris un ou deux par jour le matin quand j'arrive up Et après, du coup, je gère toute la partie market et développement commercial où je suis à 100%. Et où c'est à moi d'aller chercher des nouveaux sponsors, de réfléchir à des offres. D'accord,

  • Speaker #1

    tout le reste.

  • Speaker #0

    Tout le reste, oui.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé pour ton premier recrutement, du coup

  • Speaker #0

    Alors, mon premier recrutement, c'était une alternante qui s'appelle Emma, qui est restée un an avec moi. Et en fait, c'était le moment où, je pense, là, j'aurais clairement dû avoir un regard extérieur parce que je me suis dit... Là c'est bien, tu sais écrire des articles, mais ce qu'il te faut c'est de la visibilité. Donc tu vas aller chercher quelqu'un qui fait de la com. Quelqu'un qui fait de la com, donc ça va pouvoir te faire vivre tes réseaux sociaux, faire vivre ton LinkedIn, enfin faire vivre ton média. Et en fait c'était beaucoup trop tôt pour avoir quelqu'un en com parce qu'il y avait tellement d'autres choses à faire à côté. qu'il n'y avait aucun intérêt à avoir quelqu'un 100% dédié à la com. C'est bien qu'Emma, au bout de six mois, je crois qu'elle commençait à écrire des articles parce que je lui disais, là, j'ai besoin d'aide sur l'écriture d'articles parce que je ne peux pas vendre des espaces pubs, gérer le marketing et écrire des articles. Et donc, c'est pendant son contrat que je me suis dit, en fait, là, tu as mal géré ton recrutement. Ce dont tu as besoin, c'est un journaliste. une journaliste qui soit avec toi et donc c'est ce que j'ai fait la deuxième année donc Clara est arrivée la deuxième année en septembre 2023 et elle est aujourd'hui en contrat donc c'est la journaliste officielle des gens d'internet donc elle est restée avec moi et c'est clairement enfin je pense que j'aurais eu Clara dès la première année, ça m'aurait permis d'aller encore plus vite mais c'est, voilà j'avais demandé conseil à personne Je savais qu'il me fallait quelqu'un pour avancer parce que je ne pouvais pas tout faire tout seul. Mais par contre, je n'avais pas choisi mon profil. Et ça, ce n'est pas éminent pour moi. Mais je pense que du coup, tu vois, typiquement dans un incubateur où quelqu'un qui aurait pu te coacher ou former aurait pu te dire est-ce que tu as vraiment besoin de quelqu'un en com et est-ce que tu n'as pas besoin de quelqu'un dans l'opérationnel davantage.

  • Speaker #1

    Non mais après un média il a besoin de... T'as besoin de quelqu'un pour t'aider à faire du contenu mais en même temps t'as besoin de quelqu'un pour valoriser ses contenus. Donc je t'aurais même pas dit un mais deux.

  • Speaker #0

    Ah oui Ouais bah écoute je ne pouvais que un mais je pense que voilà il y avait aussi un besoin de réflexion de ma part sur le contenu sur le site il est bien produit mais comment est-ce que tu le traduis sur les réseaux sociaux et ça c'était de mon côté où c'était pas ultra clair et tu peux pas embaucher quelqu'un. en n'ayant pas une vision claire de la personne en face de toi, elle va pas pouvoir te trouver l'idée comme ça de génie.

  • Speaker #1

    Surtout quand c'est un apprenti.

  • Speaker #0

    Surtout quand c'est un apprenti et que tu dois le former en fait. Donc voilà, mais après cette toute première embauche ça m'a permis de clarifier plein de choses.

  • Speaker #1

    Et comment t'as vécu un peu cette transition, le fait de devoir manager, driver quelqu'un

  • Speaker #0

    C'est stressant. Vraiment stressant parce que je me suis dit déjà c'est une alternante qui a envie d'apprendre et donc va falloir que tu lui apprennes des trucs. Déjà ce stress-là de te dire, elle te fait confiance, elle accepte ton alternance, parce que des alternances aujourd'hui il y en a partout, elle accepte ton alternance, elle accepte de travailler avec toi alors que t'es toute seule dans ta boîte et il n'y a pas d'équipe. L'équipe c'est moi. Donc elle accepte aussi d'être en duo avec toi. Donc il y avait plein d'une sorte de pression quand même de dire est-ce que ça va bien se passer est-ce qu'on va bien s'entendre, parce qu'un duo si tu t'entends pas avec la personne c'est vachement dur et puis c'est surtout une toute jeune étudiante qui a envie de découvrir ce milieu, qui a envie d'apprendre plein de trucs et il faut être capable de le matin lui dire clairement quoi faire, à quoi ça va servir, comment est-ce que elle va reproduire ça dans une autre entreprise plus tard etc. J'avais plein de pression, à la fois du côté formation, management, connaissances.

  • Speaker #1

    Et tu t'es formée pour ça ou

  • Speaker #0

    Non, toujours pas.

  • Speaker #1

    T'as pris ton impair

  • Speaker #0

    Pas du tout, je me suis dit, vas-y, profil, ça va le faire. Bon, c'est la fait, c'est juste problème de profil. Ouais.

  • Speaker #1

    Après, je pense que t'avais besoin aussi, j'ai l'impression que t'es vraiment dans l'action, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Tu fais ta... Ok. Tu fais, t'apprends et tu vois ce que ça donne et puis t'apprends, c'est bon, c'est pas bon, ça rend techniquement.

  • Speaker #0

    Ouais, elle monte quoi. Exactement. Tu vas bien cerner.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Parce qu'on a toujours tendance à trop réfléchir, au final on fait rien parce qu'on réfléchit trop.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est bien aussi de réfléchir parfois quand même.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu peux être dans l'action mais de prendre le temps de réfléchir un peu avant pour savoir ce que tu fais, c'est aussi ce que j'ai appris ces deux dernières années, tu vois, c'est de me dire, ok, il y a à faire. Mais est-ce que tu prendrais pas une semaine supplémentaire pour juste réfléchir vraiment à la direction

  • Speaker #1

    Tu poses le truc et tu te dis, est-ce que dans une semaine, j'aurai encore la même idée Ça veut dire que c'est parti, non Et pareil,

  • Speaker #0

    tu vois, je fais ça tous les trois mois aussi, de me poser et de me dire, ok, donc là, le dernier trimestre, c'était quoi tes objectifs Est-ce que tu les as atteints Qu'est-ce qui a fonctionné Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné Qu'est-ce que tu peux réitérer Qu'est-ce que tu dois changer Et ça, c'est des choses que je faisais pas avant, tu vois, quand j'étais en...

  • Speaker #1

    positionnement pour savoir à quel niveau de performance tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien Sinon, tu avances en faisant des actions, mais tu ne sais pas si elles sont pertinentes ou pas. Si ça ne marche pas, tu ne peux pas dire que ça ne marche pas parce que… Oui, ça ne marche pas, mais c'est parce que tu n'as pas essayé autrement. Ok.

  • Speaker #1

    Donc, tous les trois mois, en début de trimestre, on va dire, tu te fixes des objectifs et après, trois mois après, tu regardes si des objectifs sont à temps. Exactement. Donc, tu as des objectifs, tu te dis,

  • Speaker #0

    je vais faire des objectifs, tu vas faire des Ok. Ça, j'ai dû le lire dans un livre. Non mais, je ne sais pas si j'ai inventé.

  • Speaker #1

    Non mais, c'est très bien, c'est très ça en fait. Et puis, ça te permet de voir comment tu avances, si c'est efficace, si c'est pas efficace. Parce qu'au final, quand tu es toute seule, il n'y a personne pour te draguer, pour te dire ce que tu fais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est un problème que j'ai eu, de me dire, en fait, tu ne peux réfléchir parfois qu'avec toi-même.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Là, par exemple, ce mardi après-midi, et ce soir, j'ai un ancien collègue qui... qui gère tout le social media de l'INA. Je ne sais pas si tu vois les vidéos, là. Et donc, il est très fort en stratégie social media, etc. Et donc, je vais déjeuner, dîner avec lui. Et je vais, en même temps, lui poser la question de lui dire, bon, ben voilà, est-ce qu'on peut faire un travail tous les deux Regarde ce qu'on fait sur nos réseaux sociaux. Je te donne, moi, la stratégie qu'on voudrait mettre en place à partir de janvier 2025. C'est quoi, Tertou Et en fait, avec ces regards extérieurs, j'ai, on va dire, une sorte de... de retour un peu construit sur est-ce qu'on va dans la bonne direction, est-ce que... Parce qu'à force d'être tellement enfermée dans ce que tu fais, c'est compliqué de prendre de la hauteur.

  • Speaker #1

    De prendre du recul pour faire.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc quand je sens que là je ne peux pas réfléchir en moi-même, ou que Clara ou Estelle ne peuvent pas, on ne peut pas aller plus loin dans nos réflexions parce qu'on est tellement enfermée dans ce qu'on fait, bon ben il faut solliciter une aide extérieure. Et il y a toujours un copain, ou même moi mon copain, il ne connaît rien à l'influence et aux réseaux sociaux. D'accord. Mais vraiment rien du tout quoi. Et je l'avais fait regarder un contenu qu'on avait fait sur Kaizen d'Innoxtag. l'analyse qu'on en avait fait et lui dire et je lui dis est-ce que tu te trouves ça pertinent et il m'avait fait plein de retours parfois assez pushy mais de regard assez dur.

  • Speaker #1

    Je me demande pourquoi tu lui as montré déjà.

  • Speaker #0

    Oui mais après je me dis ok c'est des bonnes réflexions parce que je ne les aurais pas eues moi-même et ça ça aide aussi à évoluer. Enfin moi je suis persuadée qu'une entreprise elle est toujours en évolution en fait donc si tu te poses pas ou si tu... poses pas les bonnes questions et que tu as peur des réponses et tu as peur que les personnes te disent bon bah là en fait je prends la mauvaise direction ce que tu fais c'est nul autant le savoir quoi ça veut dire que tu es dans la mouture prend la mauvaise direction et qu'il ya quelque chose à changer d'accord tu prends du recul et analyse vraiment ce que tu fais pour savoir si tu es encore pertinente

  • Speaker #1

    dans ce que tu proposes exactement moins stressant est ce que tu prévois d'embaucher maintenant vous êtes à combien dans ta structure vous êtes trois oui

  • Speaker #0

    Donc il y a une journaliste et mon associé sur la partie événementielle.

  • Speaker #1

    D'accord, qui s'occupe de toute la gestion événementielle. Exactement. Est-ce que tu as des projets d'embaucher d'autres personnes ou pas

  • Speaker #0

    Alors on a lancé une plateforme qui s'appelle Tendantiel. En quelques mots, c'est... On est du coup tous les jours sur les réseaux sociaux et on voit des tendances en termes de contenu popper comme ça un peu tous les jours et on n'en parle pas sur les gens d'Internet. Et on s'est dit c'est dommage parce que ces tendances, en les analysant, on peut se dire Ok, aujourd'hui sur TikTok... Les utilisateurs apprécient plus ce type de vidéos parce que l'algorithme a changé, parce que... Et donc, on a créé une plateforme qui est accessible sur abonnement et qui est aujourd'hui utilisée par une centaine d'agences et qui paye du coup l'abonnement pour accéder à toute l'analyse des tendances que nous, on répertorie sur ce site-là.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et l'idée, c'est de pouvoir avoir une personne qui puisse être dédiée à Tendancielle pour animer davantage la communauté. Donc, faire du webinar, faire des petits-déj, faire ce genre de trucs. Donc, pour le moment, ce n'est pas possible financièrement, mais j'espère que prochainement, ça va l'être.

  • Speaker #1

    Quand tu as lancé il y a quatre ans, c'était un secteur dans le niche. Maintenant, tu dois avoir de nouvelles personnes, de nouveaux entrants. Comment tu vis ça Est-ce que tu te dis, c'est bien, ça me challenge Ou tu te dis, merde Tu te dis, ce n'est pas grave, en fait, c'est-à-dire qu'il y a un marché et que c'est cool.

  • Speaker #0

    Je pense que depuis le début, il y a toujours eu des concurrents de près ou de loin. Mais c'est bien d'en avoir déjà, comme dans tous les marchés, parce que c'est stimulant et challengeant. Mais après, je me dis que nous, avec notre savoir-faire, les gens d'Internet, ils ne peuvent pas l'avoir. Ils peuvent certes traiter les mêmes infos ou être aux mêmes événements que nous, mais ils ne font jamais la même chose que nous. Et inversement, on ne fera jamais la même chose qu'eux parce qu'on n'a pas leur savoir-faire, etc. Et si aujourd'hui, on a 80 000 visites sur notre site, c'est qu'on a notre place. et qu'on n'a pas à espérer être un tel ou un tel. Donc c'est à la fois challengeant. Après, je trouve qu'en France, ça va, c'est gentillet. Les concurrents se connaissent, on se serre la main, on se dit bonjour, on chine. Enfin voilà, on n'est pas concurrent, mauvais concurrent. Et après, ce que ça dit de l'industrie, moi, depuis que je m'intéresse à cette industrie, En fait, elle change pratiquement tous les trimestres. Donc, on n'est pas à l'abri qu'il y ait d'autres concurrents qui arrivent, qui fassent différemment, que ça continue d'évoluer. Mais en tout cas, ce que je vois, c'est que le secteur se professionnalise de plus en plus et que c'est intéressant du coup d'être là pendant cette professionnalisation parce qu'on voit tout ce qui se passe de la loi du 9 juin 2023 en passant par la DG6RF qui réprimande tel ou tel créateur de contenu. Donc, il y a plein d'actu, plein de choses à faire. Et ça va continuer d'évoluer, donc on va voir ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'il y a à la suite pour les gens d'Internet Les gens d'Internet,

  • Speaker #0

    moi j'ai envie que ce soit la marque, le nom qu'on a sur les lèvres quand on pense aux réseaux sociaux. C'est-à-dire, tu penses aux réseaux sociaux, tu veux savoir ce qui se passe sur Instagram, bim, tu penses aux gens d'Internet.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc un matraquage...

  • Speaker #0

    Voilà, ouais. Je vais matraquer, ouais. On va matraquer. Non mais que... Le curse, non Je ne sais pas, comme quand tu penses monde politique ou géopolitique, tu vas aller sur le monde pour savoir ce qui se passe. Nous, c'est exactement la même chose, mais avec les réseaux sociaux. J'ai envie qu'on soit la référence quand on pense créateur de contenu et réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Très bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à Stéphanie de s'être en couette.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi aussi, je trouvais ça très chouette. Merci de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à donner votre avis sur cet épisode. On est disponible sur Spotify, Apple Podcasts, YouTube, Deezer et sur toutes vos plateformes d'écoute préférées. Pensez aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux Instagram, LinkedIn. Posez vos questions, partagez votre expérience personnelle, écrivez-moi un mail, je suis là pour vous répondre. Et puis, grande nouveauté, j'ai ouvert un répondeur sur lequel vous pouvez poser des questions sur l'entreprenariat et que vous pouvez poser à notre invité. Donc, n'hésitez pas à nous laisser un message au 0756 96 90 91. Je serai là pour vous répondre, soit pendant... un épisode spécial où nous verrons comment nous ferons. Voilà, nous réaliserons cet exploit. Enfin, n'oubliez pas de partager cette émission autour de vous. Pour les nombreux purris, abonnez-vous à Business de Meufs et Naissez-nous des étoiles, s'il vous plaît, ça nous aide à garder le podcast vivant. Merci beaucoup, bonne écoute, ciao les meufs

  • Speaker #0

    Sous

Description

Dans cet épisode, je reçois Myriam, la fondatrice d’un média pionnier dans le secteur du marketing d’influence et de la création de contenu.


Ancienne journaliste, Myriam nous raconte son parcours fascinant : passer d'une simple curiosité pour les influenceurs à un véritable média de décryptage sur le marketing d’influence.


N’ayant aucune expérience en gestion de médias, elle a dû tout apprendre sur le tas – du business model à la vente d’espaces publicitaires, en passant par la négociation avec les partenaires.


Entre recherches approfondies et rencontres avec des professionnels du secteur, elle a su bâtir le premier magazine de référence dans le domaine, devenu aujourd’hui une source incontournable pour des milliers d’experts.


Une aventure inspirante qui prouve que la passion, la persévérance et l’apprentissage constant ouvrent la voie à des opportunités inédites.


Et cerise sur le gâteau : elle génère aujourd’hui de l’emploi dans un secteur en pleine expansion.


Ne manquez pas cette interview captivante ! 🎧✨

__________


L'invitée : Myriam Roche

Entreprise : Les gens d’internet

Site internet  : https://gensdinternet.fr

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les meufs, aujourd'hui je me reçois Myriam qui est la fondatrice de Légendes Internet. Ça fait bizarre de dire de Légendes Internet.

  • Speaker #1

    Ouais mais je tiens à ce que les gens disent le lait.

  • Speaker #0

    Donc je me suis demandé si j'avais fait la liaison ou pas, mais du coup je garde bien les gens d'internet. Bonjour Myria, merci d'être là aujourd'hui dans ce nouvel épisode de podcast.

  • Speaker #1

    Hello Astrid, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors on va commencer par une petite présentation. Les gens d'internet, qu'est-ce que c'est

  • Speaker #1

    peut-être commencer par me présenter moi et après on va présenter les gens d'internet.

  • Speaker #0

    Ça me va parfaitement.

  • Speaker #1

    Du coup, je m'appelle Myriam, Myriam Roche et je suis journaliste de formation. J'ai travaillé pendant presque cinq ans à la rubrique société du site Huffington Post en France. Et en 2020, quelques mois avant, toute fin 2019, j'ai décidé de lancer un blog pour parler des réseaux sociaux et des influenceurs, créateurs de contenu. J'ai décidé d'ouvrir ce blog pourquoi En fait, j'ai grandi avec l'arrivée de toutes les nouvelles plateformes qu'on connaît, à savoir YouTube, Instagram. Et avant, avec tous les blogueurs et blogueuses, il y avait les Skyblog. Après, il y avait les Blogspot. Je ne sais pas si ça parle à grand monde, mais en tout cas, j'étais à fond là-dessus. Et j'ai toujours suivi des créateurs, des créatrices en me disant, mais c'est fou, ils ont réussi à créer leur propre journal en ligne sur... sur les réseaux sociaux, à parler d'un sujet, à le décrypter. Il y a des youtubeurs tech, des youtubeuses beauté, etc. Et vu que j'ai toujours voulu être journaliste, ça m'a toujours fascinée de me dire, il y a des personnes qui ont eu cette possibilité de pouvoir créer leurs propres médias en partant de zéro, parce qu'à la base, on ne les connaissait pas du tout. Et petit à petit, j'ai toujours voulu devenir journaliste. Donc, je suis arrivée à la rubrique société du site Le Love Post. Et arrive le Covid. Et donc, qui dit rubrique société dit, tu vas parler beaucoup de Covid, de confinement et de tout ce qui va avec. Donc, c'était très challengeant puisque c'était tout nouveau pour une journaliste comme moi, parce qu'il n'y avait pas une actualité similaire qui s'était passée les années précédentes. Mais au bout de quelques semaines, je me suis dit, bon, c'est très challengeant, c'est très intéressant. Mais par contre, il va falloir que tu t'aères la tête avec un sujet plus que léger pour éviter d'être tout le temps à fond derrière les actus, les prises de parole, de casse-texte, etc. Donc je me suis dit, reprends ce blog que tu avais laissé un peu quelques semaines auparavant et parle des influenceurs et des créateurs de contenu et des réseaux sociaux. Donc c'est ce que j'ai fait. Et on va dire, à la fin du premier confinement, j'avais quelques centaines de visites par jour, donc j'étais très contente. Et là, je reçois un mail d'un mec qui travaille dans une agence de com à Paris, qui me dit, mais c'est qui les gens d'Internet Vous faites quoi Vous êtes une agence Comment est-ce qu'on peut travailler avec vous Donc c'était vraiment une liste de questions comme ça. Un bonjour et une liste de questions. Un petit kétchouk. Voilà, donc je lui dis, tu te prends ça en pleine figure, tu te dis, bon, je ne sais pas si la personne a été maladroite ou si vraiment elle a été sous les jours-là, mais je vais quand même lui répondre. Et je vais lui demander, est-ce que tu serais partante pour faire une visio de 30 minutes avec moi et pour que tu expliques qu'est-ce que sont les gens d'Internet et ce qu'on fait. Donc il accepte et je lui présente et il me dit, non mais tu sais, moi je lis ton blog parce que je travaille dans l'influence et les socials médias. En gros, c'est une personne qui conçoit des stratégies pour les marques et pour qu'elles puissent travailler avec des créateurs de contenu. Et pendant le confinement, c'était des demandes qui avaient explosé parce que tous les budgets comme des entreprises avaient été, on va dire, coupés sur de l'affichage traditionnel parce que personne ne prenait le bus, personne n'allait dans le métro. Et donc, tous ces budgets-là avaient été réinvestis sur les réseaux sociaux. Et donc, il y avait énormément de marques qui sollicitaient les agences de com pour leur dire, j'ai envie de travailler avec des influenceurs, je pense que là, c'est le bon moment, mais comment on fait, etc. Donc lui, il était un peu enseveli de ce type de demandes et il cherchait un média, comme il peut exister des stratégies, des CB News sur de la com traditionnelle, mais il cherchait un média sur l'influence et le social media. Et il est tombé sur le blog en Internet, qui faisait finalement un peu office. de médias puisque là je décryptais les campagnes, j'avais un regard très pro alors qu'à la base c'était pas forcément ce que je voulais mais je décryptais les campagnes, j'expliquais pourquoi telle marque travaillait avec tel influenceur, les dernières fonctionnalités des réseaux sociaux etc. Et donc, il me dit, tu tiens quelque chose et développe-le à fond parce qu'il n'y a pas de média 100% dédié à ce monde professionnel. Et du coup, pendant deux ans, j'ai développé ce média avant de me lancer à temps plein. Là, il y a presque, maintenant, il y a deux ans et demi. Tout ça pour expliquer ce que sont les gens d'Internet. Donc, les gens d'Internet, c'est un média pro qui est destiné aux professionnels de la comédie marketing où tous les jours, on traite de l'actualité, social media et influence pour les aider à comprendre l'évolution des réseaux sociaux et surtout les aider à... communiquer sur ces plateformes-là, puisqu'il y a des millions et des millions de personnes qui se connectent tous les jours sur ces plateformes. Et quand on veut communiquer au plus grand nombre, on est obligé de passer, aujourd'hui en tout cas, par du Instagram, par du TikTok, par du Facebook, etc. Et aujourd'hui, on est fiers. Donc, on est une petite équipe de trois et on est fiers de dire qu'on a 80 000 visiteurs par mois uniques sur notre site. Donc, ce qui fait de nous le premier média pro sur cette verticale.

  • Speaker #0

    Donc, l'idée de Légendes Internet, c'était vraiment de pouvoir accompagner des personnes qui souhaitaient... Je suis lancée en tant qu'influenceur.

  • Speaker #1

    C'était plus destiné aux marques.

  • Speaker #0

    D'accord, à comprendre comment fonctionnaient les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que c'est que cette stratégie Pourquoi est-ce que tu as mon concurrent qui travaille avec tel ou tel YouTuber, Instagrammeur, TikToker Et pourquoi moi, est-ce que je ne le fais pas Ou est-ce que comment je peux le faire Donc, de leur expliquer via des exemples de campagne, via des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. De leur expliquer un peu les strates qui sont mises en place sur ces plateformes-là.

  • Speaker #0

    D'accord, comment eux, ils pouvaient s'approprier en fait les techniques qui existaient sur les réseaux sociaux, de manière à ce qu'ils puissent en fait les utiliser pour leurs marques.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et initialement, tu avais déjà touché au domaine de l'influence ou pas du tout Comment le domaine de l'influence est venu à toi Parce que tu étais passionnée, mais est-ce qu'à un moment, tu as géré une campagne d'influence, tu as fait quelque chose de technique dedans Jamais.

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    C'était plutôt l'analyse et décortiquer un peu comment ça a fonctionné, de comprendre la mécanique qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, d'avoir un regard, on va dire, un peu plus neutre et se mettre en position, prendre un peu plus de hauteur par rapport à tout ce qui pouvait se faire dans ce milieu-là, puisque avant que les gens d'Internet n'arrivent, les personnes qui prenaient la parole, c'est des personnes en agence ou des créateurs ou des plateformes d'influence qui peuvent exister, moi je ne vais pas rentrer trop dans les détails, il n'y avait pas de regard neutre, c'est-à-dire un média ou quelqu'un qui n'avait pas à vendre des campagnes.

  • Speaker #0

    Qui n'avait pas d'intérêt à plancher sur tel ou tel sujet. Oui, oui. Parce que souvent, quand on voit des astuces qui sont données, quand on regarde dire que c'est un partenariat qu'il y a eu avec telle marque, etc., donc ce n'est pas forcément un contenu neutre. Donc là, il y avait vraiment l'aspect journalistique où tu avais un devoir de neutralité finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, au-delà du devoir de neutralité, nous, ce qui nous tient à cœur, c'est de faire de l'actu chaude. C'est-à-dire que là, je te dis n'importe quoi, il y a Instagram qui sort une nouvelle fonctionnalité. Nous, dans la journée, il faut qu'on soit capable de, à la fois, présenter cette nouvelle fonctionnalité, mais expliquer à une marque ou à une agence comment l'utiliser avec des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. Donc il y a à la fois aller chercher la bonne information et aussi savoir la décrypter et savoir ce qui peut être un plus pour les personnes qui vont nous lire. Donc on se met une double pression en se disant qu'il faut qu'on soit toujours en alerte sur les dernières fonctionnalités, les dernières tendances, les dernières choses qui se passent en termes professionnels sur les réseaux sociaux. pour qu'on puisse le retranscrire et que les personnes qui nous lisent se disent Ok, les gens d'Internet, si un jour j'ai une question parce que tu as Instagram qui sent un nouveau truc ce jour-là, je vais sur les gens d'Internet et je suis sûre de trouver l'info.

  • Speaker #0

    D'accord, donc en fait, ça vous pousse à tout le temps être à l'affût de tout parce que les réseaux sociaux, il n'y a pas un domaine qui change autant en fait.

  • Speaker #1

    Exactement, ça évolue tout le temps. Mais on est certes très connectés à ces plateformes-là puisqu'on est obligés, mais par contre, on a mis en place... des outils de veille, on sait quels sont les sites qu'il faut regarder. On est dans les boucles mail, pareil, des relations presse. Donc on reçoit les communiqués de presse quand il y a une nouvelle fonctionnalité. On a également beaucoup de contacts en agence qui peuvent nous dire, regardez, tel jour, il y a telle campagne qui sort, ça peut être intéressant pour vous. Donc on a travaillé aussi notre relationnel pour qu'on puisse... avoir des informations en amont et en tout cas anticiper un peu sur le mois à venir ce qui va arriver. Et après, au jour le jour, comme tout métier de journaliste, tu dois prendre un petit peu le pouls de ce qui se passe dans ton secteur d'activité, en tout cas dans celui que tu analyses, et être capable de retranscrire les grandes informations. Donc après, ça c'est le métier. Nous, on a le nez dans les réseaux sociaux, mais si tu parles à un journaliste économique ou à un journaliste culture, il a la tête soit dans les chiffres, soit au cinéma, au théâtre, etc. Donc nous, c'est la même chose, mais effectivement sur des applications très connectées.

  • Speaker #0

    Et quand tu as démarré l'activité, parce que finalement, tu n'avais pas dans l'idée de créer un média, finalement. Non, tu avais juste dans l'idée de créer un blog.

  • Speaker #1

    Exactement, juste un échappatoire, on va dire, pendant le Covid, où j'avais besoin de parler d'un truc qui me semblait léger, mais il n'y avait pas d'ambition derrière, aucune.

  • Speaker #0

    Aucune, et quand tu as vu qu'il y avait un engouement, en fait, pour ça, comment tu t'es organisée pour te dire, ok, il y a peut-être quelque chose ici, je vais m'investir et peut-être que ça va donner une entreprise plus tard

  • Speaker #1

    Ça a pris des mois déjà, parce que quand tu es journaliste, on t'apprend à écrire et à traiter l'information, mais on ne t'apprend pas à créer une entreprise. Donc j'ai accueilli, on va dire, cette information. Je me suis dit, ok, je sais qu'il y a quelque chose à faire, mais comment on fait Donc comme une bonne journaliste, je me suis renseignée. J'ai été poser des questions, j'ai été rencontrer d'autres personnes au sein d'agences, de plateformes, etc. Pour un petit peu comprendre leur manière de travailler, ce qui pouvait les intéresser. Comment est-ce que moi, avec mon blog à l'époque et le média en devenir, je pouvais les aider Est-ce que je pouvais leur apporter Donc ça a été d'abord un travail de recherche et aussi de prise de contact pour se faire connaître. Et après, moi, j'ai beaucoup misé sur le contenu. Je me suis dit, OK, personne n'attend Myriam Roche dans le domaine de l'influence. C'est personne. Personne n'attend les gens d'Internet. On n'en a pas forcément besoin. Donc moi, je vais prouver à cette industrie que je peux leur apporter quelque chose de bénéfique. Et ce que je sais faire, c'est écrire des articles, aller chercher les bonnes informations, faire des interviews, etc. Donc pendant deux ans, je me suis tous les jours levée un peu plus tôt avant de partir au travail pour écrire les trois articles de la journée. Le soir, pareil. Et en me disant, c'est comme ça que tu vas te faire une place, c'est comme ça que tu vas te faire remarquer. Et c'est ce qui a fonctionné. C'est-à-dire que de bouche à oreille, et à force aussi de créer du contenu, sur des mots-clés bien précis. influence marketing, influenceur en France, etc. Les articles remontaient. Et donc, ce travail sur le long terme, ça a payé. Et en parallèle, j'ai aussi assisté à pas mal d'événements. Puisqu'à la fin du Covid, il y a eu une reprise des événements et tout ce qui était webinar qu'on pouvait avoir en ligne, on préférait le faire en mode petit déjeuner ou en mode soirée. Bon, j'y allais en présentant. Je suis mis à la broche, les gens d'Internet. J'ai parlé de vous à ce moment-là, je suis contente de vous rencontrer. Et petit à petit, ça a fonctionné. Et surtout, ce qui nous a aidé, c'est qu'on est les seuls à avoir cette ligne éditoriale-là. C'est-à-dire qu'on a très peu de concurrents en presse. Et une fois qu'on tombe sur notre site et qu'on a trouvé un article qui peut nous aider, je pense que c'est très facile de s'abonner à notre newsletter et de partager l'article en interne, au sein de l'agence, au sein de la marque, etc. Donc petit à petit et de bouche à oreille, on a réussi à se faire une place.

  • Speaker #0

    Donc c'était la régularité et puis le fait que tu inities des mises en relation, d'aller voir les personnes, de te mettre en réseau, d'expliquer un peu ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est parce que tu connais le HuffPost, mais c'est un pur player, donc c'est le pur player du monde, donc il n'y a pas de papier. Et donc nous, notre travail était analysé, on va dire, par performance. Si le sujet ou l'angle que tu avais trouvé a fait tant de lectures, ça veut dire que ton article a bien fonctionné. Donc on était très driveés par ces chiffres. Et je me suis dit, si mon site, il faut qu'il ait de l'intérêt, il faut que dessus, je sois capable de dire qu'il y a tant de visites par mois.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu t'es fixé un objectif par rapport aux connaissances que tu avais.

  • Speaker #1

    Exactement. Je me suis dit, grâce à ton contenu, grâce au partage, grâce aux personnes que tu vas rencontrer, ça va permettre au site de grandir petit à petit. Mais ça, c'était vraiment la première étape. Et après la seconde étape, ça a été de réfléchir à ok, donc là maintenant j'ai à peu près 40 000 visiteurs uniques par mois, ce qui est pas mal, mais comment est-ce que je vais monétiser ce site-là Et ça, ça a été un autre travail, un autre sujet. Ah, un autre sujet,

  • Speaker #0

    ouais. T'avais pas forcément d'idée, enfin t'avais un objectif, c'est-à-dire de résultat, tu voulais tant de personnes sur ta plateforme. Après comment t'as agencé un peu le business model Je pense médias aujourd'hui, on pense à un média uniquement en ligne, mais après quand je t'ai dit, est-ce qu'il faut que je me développe aussi sur Instagram, sur LinkedIn, sur YouTube, enfin voilà. Je pense qu'au bout d'un moment, tu as dû sélectionner un peu tes champs d'action, comment ça s'est fait Exactement.

  • Speaker #1

    Au début, j'étais toute seule et je travaillais encore à côté, donc la partie monétisation, elle est venue après. Je me suis dit, de toute façon, tu ne peux pas monétiser un site s'il n'a pas de visite. Si tu n'as pas de communauté, pas de lecteur, ça ne sert à rien d'aller chercher des potentiels sponsors. Et surtout, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait, que je ne savais pas faire. Donc, il fallait aussi que je me forme et que je comprenne le business model des médias. Parce que même en étant journaliste dans un média, on ne t'explique pas comment l'équipe marketing fonctionne. Non, je n'avais aucune idée de quel était le business model du HuffPost. En tout cas, je savais que c'était via de la publicité. Mais comment est-ce que la publicité arrivait sur le site J'en savais rien. Non,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    J'avais certainement une équipe au cinquième, mais je n'avais rien rencontré. Donc, avec qui je ne pouvais pas échanger. Après avoir travaillé tout ce contenu-là, je me suis dit, bon, il faut que tu te fasses connaître, que tu te fasses voir. Et donc, il faut que tu passes par des plateformes qui peuvent t'aider et donc sélectionner les bons réseaux sociaux pour te développer et pour attirer de potentiels sponsors. Donc, la première plateforme que j'ai développée, c'est LinkedIn. Avec un compte où je n'avais pas ma photo, ou en tout cas, j'étais une photo de dos, parce que j'étais encore au F-Post et je n'avais pas envie qu'on sache que j'étais en train de développer ce genre d'activité. Donc, en fait, il n'y avait pas mon nom. C'était Myriam, les gens d'Internet. Mais personne ne connaissait mon nom et c'est comme ça que j'ai commencé sur LinkedIn à partager, à faire des posts, etc. Donc ça, c'était la première étape.

  • Speaker #0

    Ton parent connu avec les deux dos Non. D'accord.

  • Speaker #1

    Mais de toute façon, c'était une thématique qui intéresse très peu les journalistes.

  • Speaker #0

    Non, ça m'a intéressée les agences de com.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, j'étais sûre que c'est... Mais au cas où, je voulais quand même travailler ce truc-là dans l'ombre et que personne ne le sache. Donc, j'avais créé un compte LinkedIn. Ce qui m'a aidée à avoir aussi une belle communauté sur la plateforme, à me faire des contacts, etc. Mais vient le sujet de la monétisation, parce que c'est bien beau de construire une communauté, mais comment tu fais derrière Et donc, je me suis dit, il y a très peu de monde qui peut t'aider. Donc, qu'est-ce que tu vas faire Tu vas analyser des médias étrangers qui sont soit dans la com, soit dans le marketing, et tu vas regarder un petit peu comment ils font. Et je me suis mise à télécharger leur kit média. On me dit, ils ont un kit média, je vais voir ce qu'ils expliquent dessus. Et donc là, évidemment, ils présentent leur communauté, tant de pourcentages de personnes qui travaillent dans des agences, dans des marques, etc. Donc je me suis dit, OK, il faut que je sois capable de dire, dans ma communauté, j'ai tant de personnes qui travaillent au sein des marques, tant de personnes qui travaillent au sein d'agences, tant de pourcents de créateurs de contenu qui habitent dans telle ville, dans telle ville, qui ont tel âge, qui ont des postes de décideurs, de machins, de trucs de bidules. Donc de segmenter l'audience. Deuxième point, c'est qu'il y a un truc qui revenait assez régulièrement, c'était les newsletters. Donc tous les médias ont une newsletter pour relayer leurs articles, mais aussi parce que ça permet de vendre des espaces publicitaires. Dans ta newsletter, tu peux mettre une bannière. Et surtout, ce qui est intéressant pour les personnes qui payent dans ta newsletter, c'est que tu as une vue sur qui s'est abonné à ta newsletter. Donc tu es capable de dire sur les 3000 personnes qui me suivent dans la newsletter, C'est pareil, j'ai tant d'agences, tant de marques, tant de machines, tant de trucs. Et vu que c'est des personnes qui ont choisi de s'abonner à la newsletter, potentiellement, ils sont capables de l'ouvrir à chaque fois que tu leur envoies et de cliquer sur les liens. Donc je me suis dit, il faut que moi aussi je crée ma newsletter qui relaie dans un premier temps les articles, mais qui après peut être sponsorisée par des sponsors. Donc j'ai créé ma newsletter. Elle existe encore aujourd'hui, on va y aller tous les mercredis. Où il y a possibilité d'avoir des encas. Donc ça, c'est pareil, je l'ai fait. Et après, il y avait un autre point qui était récurrent. tous ces médias-là font de l'événementiel. C'est-à-dire qu'ils créent des petits déjeuners, ils créent des déjeuners, ils créent des soirées, ils créent des événements sur une journée. Et ces événements, il y a des sponsors, donc minimum trois, et il y a la vente de billets.

  • Speaker #0

    Enfin, là, c'est plus enquête d'investigation.

  • Speaker #1

    Mais bien évidemment, si tu veux comprendre, tu fais comment Tu pars de zéro. Moi,

  • Speaker #0

    je cours en impair.

  • Speaker #1

    Avec une loupe. Une loupe. Mais non, mais en vrai, c'était un travail hyper intéressant. Donc je me suis dit, voilà, il y a aussi cette partie événementielle, donc ils font des événements parce que c'est pareil, ça leur permet de se rémunérer. Et après, il y a tout ce qui est basique, on va dire, au sein de la presse, donc des articles sponsorisés, des dossiers sponsorisés, tout ce qui peut être sponsorisé sur le site. Donc ça, c'était les trois éléments où je me suis dit, ok, donc sur mon site, il faut que je sois capable de dire à tel endroit, il peut y avoir une bannière sponsorisée. Là, il peut y avoir un carousel d'articles sponsorisés. Dans ma newsletter, c'est pareil, il peut y avoir tel espace, tel espace de sponsorisés. Et on va faire de l'événementiel parce que ça peut être aussi intéressant de faire de l'événementiel.

  • Speaker #0

    C'est un partenariat que tu fais avec une marque C'est un partenariat que tu fais.

  • Speaker #1

    Alors nous, on a une partie événementielle qui s'appelle le café. Le café de l'influence et le café du social media. Et c'est des agences et des plateformes qui nous sponsorisent pour être visibles lors de l'événement.

  • Speaker #0

    D'accord. Ils animent l'atelier,

  • Speaker #1

    par exemple Ils animent soit une conférence, soit ils animent l'espace de networking, soit ils animent la soirée. Enfin, ça dépend du... D'accord. Parce que pareil, j'ai téléchargé les kits médias d'un événement et je me suis rendu compte que c'était très segmenté, il y avait plusieurs possibilités, etc. Donc je suis exactement pareil.

  • Speaker #0

    D'accord. Et c'est après que, quand tu as compilé tout ça, que tu t'es dit que tu allais faire ton business model avec ça

  • Speaker #1

    Exactement. Ça a pris quand même pas mal de mois pour comprendre. C'était un long travail et il y a aussi eu pas mal de tests. Il y a pareil des médias qui ont lancé des clubs. Au début, j'avais lancé un club, ça n'a pas marché, j'avais quatre personnes, donc autant dire que ça n'avait pas monétisé grand-chose. Je me suis dit que cette partie-là, on va peut-être la mettre de côté. Les premiers sponsors que j'ai eus, c'était de l'achat de bannières, de l'achat d'articles. Et aussi de l'écriture de livres blancs en marque blanche. C'est-à-dire que tu avais des agences d'influence qui me contactaient pour me dire J'aime bien la manière dont tu écris, la vision que tu as de l'industrie. Est-ce que ça te dit d'écrire mon livre blanc pour les fins d'année D'ailleurs, mon premier sponsor, c'était ça. C'était l'écriture d'un livre blanc pour une plateforme d'influence en décembre.

  • Speaker #0

    Et tout ça, tu faisais ça en même temps que tu travaillais Oui. D'accord.

  • Speaker #1

    C'était des journées énormes.

  • Speaker #0

    Un cycle par jour pour…

  • Speaker #1

    Trois.

  • Speaker #0

    Trois articles.

  • Speaker #1

    Un le matin, un le midi et un le soir. Il fallait que tu m'aides dans la journée. Les gens, ils arrivaient sur le site le matin, ils trouvaient un nouvel article. Sur la pause de dej, ils pouvaient en parler à leurs collègues. Bim, nouvel article. Le soir en fin de journée, quand ils partent et que je sais pas, passé 17h ou 18h, ils ont envie de faire un dernier tour de veille. Paf, nouvel article. Pour qu'ils aient l'impression que le site vive et que ce soit pas un simple blog.

  • Speaker #0

    D'accord. Et qu'on n'ait pas l'impression qu'il y ait une seule personne derrière.

  • Speaker #1

    généralement c'est donc j'écrivais les trois articles le matin avant de partir et je les programmais en fait ce qui est bien le matin quand tu te réveilles c'est que les Etats-Unis eux ont fini la journée leur journée dans la nuit donc en fait souvent il y a des prises de parole de n'importe quoi de celui qui gère Instagram qui va présenter un nouvel outil et nous on l'a que le matin parce qu'il a pris la parole à 15h à Los Angeles et 3h je sais plus quoi Donc ça me permettait d'anticiper déjà les actus de la journée et après j'essayais aussi de prouver la veille des sujets que je pouvais traiter le lendemain dans la journée. On a l'impression que c'est énorme mais au HuffPost on était parfois à 8 articles par jour. Donc en fait écrire vite et trouver l'info, dans des médias comme ça, t'es habitué quoi. Donc tu vois en une heure et demie les trois articles ils étaient faits.

  • Speaker #0

    Une heure trente pour écrire un article

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça dingue, pour écrire trois.

  • Speaker #0

    Non mais à la sommet, moi je prends une journée pour en écrire un.

  • Speaker #1

    Ah oui mais après l'écriture, moi ce que j'aime bien dire c'est que c'est comme le vélo en fait. Plus tu écris, plus tu vas écrire vite, et plus les mots ils vont venir... Enfin nous on passe notre journée à écrire. Donc en fait tu vois, au bout d'un moment, les phrases tu les réfléchis même plus. Tu prends les mêmes formulations,

  • Speaker #0

    les mêmes machines, c'est le même style et tout, et après tu en reprends. Mais combien de mots tu mets dans des articles Parce que moi ça me perturbe ces trois articles en une heure.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est quatre par un généralement.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est assez court. Après nos articles les plus longs c'est quand on fait du reportage ou qu'on a une interview. Ok. Mais ça on prend le temps de le faire.

  • Speaker #0

    Mais après quand tu as une activité que tu ne vois pas comme du travail entre guillemets.

  • Speaker #1

    Clairement, et puis c'était surtout challengeant de se dire attends mais là je vais construire un truc et je vais apprendre. Parce que dans des métiers dans lesquels tu es depuis plusieurs années, tu es un peu confortable. Le matin, tu sais quoi faire. Quand tu arrives, tu es très peu challengée. Et en tout cas, c'était vraiment une période où j'étais très peu challengée. Donc en fait, mon temps de cerveau, je pouvais le donner aux gens d'Internet. Et le reste de la journée, franchement, j'étais en mode machine. Tu vois,

  • Speaker #0

    il n'y avait pas de ménage.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Et c'était ça qui me... Je me disais, mais c'est hyper stimulant parce que tu apprends des trucs.

  • Speaker #0

    En fait, ton coup de boost, tu le trouvais en dehors. Ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc quand t'as construit tout ce business model, là tu t'es dit ok, là je tiens quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors je tiens quelque chose, mais j'ai quand même attendu de me dire est-ce que c'est stable ou pas. Parce que le premier mois tu peux te dire ah bah tiens j'ai une collab, tant mieux, ça va me payer mon premier mois, mais après tu fais quoi. Donc j'ai quand même attendu, je crois c'était 7 mois. Donc j'ai lancé, j'étais en auto-entreprise, il fallait que je demande l'autorisation à mes chefs pour lancer l'auto-entreprise. Donc c'est pour ça que j'ai un peu tardé on va dire. Donc ils ont accepté et pendant 7 mois du coup j'avais une rentrée d'argent en parallèle de mon CDI. Et au bout de 7 mois je me suis dit bon bah en fait tu commences à gagner plus avec ton autre entreprise que ton CDI. Tu vas pas pouvoir faire les deux parce que ça fait 2 ans que tu fais ça et qu'au bout d'un moment ton CDI il est très bien, l'équipe est très bien, tu te sens bien mais c'est vraiment pas ce qui te stimule. Et là en fait c'est le moment de te lancer. En tout cas, j'ai quitté mon CDI au moment où j'étais en train de lancer la première édition du Café. Donc je me suis dit, il va y avoir une assez grosse rentrée d'argent en septembre. Et je suis partie en mai pour bien préparer l'event, etc.

  • Speaker #0

    Et puis ça va te demander plus de temps. Exactement. Donc là, tu ne veux plus te permettre.

  • Speaker #1

    Et puis j'avais accepté de donner des cours, j'avais accepté de faire des conférences en juin. Donc je me suis dit, au bout d'un moment, tu ne vas pas cramer tous tes jours de congé pour aller faire des trucs à côté. Donc, vas-y, pars sereinement. Je ne suis pas partie sereinement du tout. Mais par contre, c'était un gros saut dans le vide où je me suis dit, ouais, là, tu sais... Au petit bar.

  • Speaker #0

    Tu pars, tu reviens.

  • Speaker #1

    Oui, après, dans le secteur du journalisme, ce qui est un peu chiant, c'est que c'est vraiment un secteur très tendu et que tu as un CDI, c'est le Graal, quoi. Tu t'accroches.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je sais que si je devais y retourner, ce sera certainement très compliqué. Mais par contre, j'ai développé tellement d'autres choses à côté que je pourrais accéder à d'autres. poste tout aussi pertinent et surtout moi ce que j'aime bien c'est le challenge, j'ai jamais été trop challengée dans les dernières années où j'étais en contrat et là c'est le cas et je me dis en fait c'est hyper simulaire.

  • Speaker #0

    Mais tu n'as pas dit quand tu t'es lancée, j'aurais peut-être dû le faire avant

  • Speaker #1

    Ou tu t'es dit bon c'est le bon moment Non, c'était le bon moment. Parce qu'avant, je n'aurais pas pris autant de temps pour réfléchir et me poser sur ok. Qu'est-ce que les gens d'internet T'aurais pu citer dans l'urgence, de tout essayer et de ne pas avoir de vision. Après aujourd'hui, deux ans après, je suis encore en train de réfléchir, notamment à notre strat sur les réseaux sociaux. Là on développe toute la partie vidéo, c'est un gros chantier aussi, mais t'es toujours en train de réfléchir à comment tu fais.

  • Speaker #0

    Je pense pas qu'avant, ça aurait été judicieux.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu t'es fait aider au moment de ton lancement T'as tout fait toute seule Non,

  • Speaker #0

    j'ai tout fait toute seule,

  • Speaker #1

    ouais. Ok. T'as jamais eu envie de t'intégrer à un incubateur Parce que maintenant, il y a des incubateurs pour médias qui existent.

  • Speaker #0

    J'avais regardé et en fait, moi, j'ai toujours eu peur qu'on me juge sur la thématique que je traitais. Les réseaux sociaux, les influenceurs, c'est pas le truc où tu te dis Ok, c'est hyper smart, je vais pas prendre des trucs de ouf Et donc, je me suis dit, dans ces incubateurs-là, on va se dédier aux médias, en tout cas, on va te juger parce que si tu regardes bien, c'est des personnes qui vont traiter de la politique, du social, du machin. Moi, je vais arriver avec mon média sur les influenceurs, on va me dire, mais c'est midi, il n'y a aucun avenir. Et j'étais tellement prise dans le quotidien que j'ai dû regarder et après, en fait, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit que ton business model fonctionnait déjà. Oui, après,

  • Speaker #0

    c'est toujours bien, je pense, d'avoir un regard extérieur, de se dire... Et puis d'avoir aussi les bases sur plein de trucs, parce qu'il y a plein de trucs que j'ai appris en faisant. Oui,

  • Speaker #1

    par exemple, tu t'es demandé aussi si il te fallait une carte presse, etc. Comment tu te présentais

  • Speaker #0

    Comment tu te présentes, comment tu fais à la fois le journaliste et la personne qui vend des espaces pubs sur ton site. Enfin voilà, il faut vraiment être... au clair dans sa tête pour se dire je vais faire ça un temps, les deux vont être un peu limite limite, mais moi je vais savoir mettre une barrière et dans les faits peut-être que les personnes ne vont pas le comprendre mais moi je sais qu'il y a une barrière entre ce que je vends et ce que je peux écrire moi de mon côté mais c'est un travail, en tout cas je me suis dit, t'es obligé de passer par cette étape là parce que tu peux pas payer quelqu'un, en tout cas pas encore aujourd'hui, tu peux te payer toi mais tu peux pas payer quelqu'un en plus quoi

  • Speaker #1

    Pour s'occuper de la partie.

  • Speaker #0

    S'occuper, ouais. Ou même être le journaliste du média.

  • Speaker #1

    Oui. Après, c'est vrai que quand on commence à regrossir et qu'on n'est plus sur le terrain, on perd un peu de matière. C'est comme quand on démarre une activité, qu'on monte petit à petit et qu'on devient manager. Au final, on perd cet aspect terrain. Et je pense que ça aussi, c'est quelque chose qui est important pour toi. Quand tu vends un espace pub, tu sais...

  • Speaker #0

    ce que tu vends tu sais pourquoi tu le vends donc tu vois c'est ça aussi qui est le sait à qui je le vois aussi je connais la pertinence je comprends pourquoi est ce qu'ils veulent être partenaire du site ce qu'on peut leur apporter etc mais je n'arrête pas le terrain pour autant enfin en tout cas là où il ya une journaliste qui est son job c'est d'écrire les articles de faire le contenu et ses mains vous êtes à combien d'articles on est à 5 et généralement j'en écris un ou deux par jour le matin quand j'arrive up Et après, du coup, je gère toute la partie market et développement commercial où je suis à 100%. Et où c'est à moi d'aller chercher des nouveaux sponsors, de réfléchir à des offres. D'accord,

  • Speaker #1

    tout le reste.

  • Speaker #0

    Tout le reste, oui.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé pour ton premier recrutement, du coup

  • Speaker #0

    Alors, mon premier recrutement, c'était une alternante qui s'appelle Emma, qui est restée un an avec moi. Et en fait, c'était le moment où, je pense, là, j'aurais clairement dû avoir un regard extérieur parce que je me suis dit... Là c'est bien, tu sais écrire des articles, mais ce qu'il te faut c'est de la visibilité. Donc tu vas aller chercher quelqu'un qui fait de la com. Quelqu'un qui fait de la com, donc ça va pouvoir te faire vivre tes réseaux sociaux, faire vivre ton LinkedIn, enfin faire vivre ton média. Et en fait c'était beaucoup trop tôt pour avoir quelqu'un en com parce qu'il y avait tellement d'autres choses à faire à côté. qu'il n'y avait aucun intérêt à avoir quelqu'un 100% dédié à la com. C'est bien qu'Emma, au bout de six mois, je crois qu'elle commençait à écrire des articles parce que je lui disais, là, j'ai besoin d'aide sur l'écriture d'articles parce que je ne peux pas vendre des espaces pubs, gérer le marketing et écrire des articles. Et donc, c'est pendant son contrat que je me suis dit, en fait, là, tu as mal géré ton recrutement. Ce dont tu as besoin, c'est un journaliste. une journaliste qui soit avec toi et donc c'est ce que j'ai fait la deuxième année donc Clara est arrivée la deuxième année en septembre 2023 et elle est aujourd'hui en contrat donc c'est la journaliste officielle des gens d'internet donc elle est restée avec moi et c'est clairement enfin je pense que j'aurais eu Clara dès la première année, ça m'aurait permis d'aller encore plus vite mais c'est, voilà j'avais demandé conseil à personne Je savais qu'il me fallait quelqu'un pour avancer parce que je ne pouvais pas tout faire tout seul. Mais par contre, je n'avais pas choisi mon profil. Et ça, ce n'est pas éminent pour moi. Mais je pense que du coup, tu vois, typiquement dans un incubateur où quelqu'un qui aurait pu te coacher ou former aurait pu te dire est-ce que tu as vraiment besoin de quelqu'un en com et est-ce que tu n'as pas besoin de quelqu'un dans l'opérationnel davantage.

  • Speaker #1

    Non mais après un média il a besoin de... T'as besoin de quelqu'un pour t'aider à faire du contenu mais en même temps t'as besoin de quelqu'un pour valoriser ses contenus. Donc je t'aurais même pas dit un mais deux.

  • Speaker #0

    Ah oui Ouais bah écoute je ne pouvais que un mais je pense que voilà il y avait aussi un besoin de réflexion de ma part sur le contenu sur le site il est bien produit mais comment est-ce que tu le traduis sur les réseaux sociaux et ça c'était de mon côté où c'était pas ultra clair et tu peux pas embaucher quelqu'un. en n'ayant pas une vision claire de la personne en face de toi, elle va pas pouvoir te trouver l'idée comme ça de génie.

  • Speaker #1

    Surtout quand c'est un apprenti.

  • Speaker #0

    Surtout quand c'est un apprenti et que tu dois le former en fait. Donc voilà, mais après cette toute première embauche ça m'a permis de clarifier plein de choses.

  • Speaker #1

    Et comment t'as vécu un peu cette transition, le fait de devoir manager, driver quelqu'un

  • Speaker #0

    C'est stressant. Vraiment stressant parce que je me suis dit déjà c'est une alternante qui a envie d'apprendre et donc va falloir que tu lui apprennes des trucs. Déjà ce stress-là de te dire, elle te fait confiance, elle accepte ton alternance, parce que des alternances aujourd'hui il y en a partout, elle accepte ton alternance, elle accepte de travailler avec toi alors que t'es toute seule dans ta boîte et il n'y a pas d'équipe. L'équipe c'est moi. Donc elle accepte aussi d'être en duo avec toi. Donc il y avait plein d'une sorte de pression quand même de dire est-ce que ça va bien se passer est-ce qu'on va bien s'entendre, parce qu'un duo si tu t'entends pas avec la personne c'est vachement dur et puis c'est surtout une toute jeune étudiante qui a envie de découvrir ce milieu, qui a envie d'apprendre plein de trucs et il faut être capable de le matin lui dire clairement quoi faire, à quoi ça va servir, comment est-ce que elle va reproduire ça dans une autre entreprise plus tard etc. J'avais plein de pression, à la fois du côté formation, management, connaissances.

  • Speaker #1

    Et tu t'es formée pour ça ou

  • Speaker #0

    Non, toujours pas.

  • Speaker #1

    T'as pris ton impair

  • Speaker #0

    Pas du tout, je me suis dit, vas-y, profil, ça va le faire. Bon, c'est la fait, c'est juste problème de profil. Ouais.

  • Speaker #1

    Après, je pense que t'avais besoin aussi, j'ai l'impression que t'es vraiment dans l'action, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Tu fais ta... Ok. Tu fais, t'apprends et tu vois ce que ça donne et puis t'apprends, c'est bon, c'est pas bon, ça rend techniquement.

  • Speaker #0

    Ouais, elle monte quoi. Exactement. Tu vas bien cerner.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Parce qu'on a toujours tendance à trop réfléchir, au final on fait rien parce qu'on réfléchit trop.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est bien aussi de réfléchir parfois quand même.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu peux être dans l'action mais de prendre le temps de réfléchir un peu avant pour savoir ce que tu fais, c'est aussi ce que j'ai appris ces deux dernières années, tu vois, c'est de me dire, ok, il y a à faire. Mais est-ce que tu prendrais pas une semaine supplémentaire pour juste réfléchir vraiment à la direction

  • Speaker #1

    Tu poses le truc et tu te dis, est-ce que dans une semaine, j'aurai encore la même idée Ça veut dire que c'est parti, non Et pareil,

  • Speaker #0

    tu vois, je fais ça tous les trois mois aussi, de me poser et de me dire, ok, donc là, le dernier trimestre, c'était quoi tes objectifs Est-ce que tu les as atteints Qu'est-ce qui a fonctionné Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné Qu'est-ce que tu peux réitérer Qu'est-ce que tu dois changer Et ça, c'est des choses que je faisais pas avant, tu vois, quand j'étais en...

  • Speaker #1

    positionnement pour savoir à quel niveau de performance tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien Sinon, tu avances en faisant des actions, mais tu ne sais pas si elles sont pertinentes ou pas. Si ça ne marche pas, tu ne peux pas dire que ça ne marche pas parce que… Oui, ça ne marche pas, mais c'est parce que tu n'as pas essayé autrement. Ok.

  • Speaker #1

    Donc, tous les trois mois, en début de trimestre, on va dire, tu te fixes des objectifs et après, trois mois après, tu regardes si des objectifs sont à temps. Exactement. Donc, tu as des objectifs, tu te dis,

  • Speaker #0

    je vais faire des objectifs, tu vas faire des Ok. Ça, j'ai dû le lire dans un livre. Non mais, je ne sais pas si j'ai inventé.

  • Speaker #1

    Non mais, c'est très bien, c'est très ça en fait. Et puis, ça te permet de voir comment tu avances, si c'est efficace, si c'est pas efficace. Parce qu'au final, quand tu es toute seule, il n'y a personne pour te draguer, pour te dire ce que tu fais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est un problème que j'ai eu, de me dire, en fait, tu ne peux réfléchir parfois qu'avec toi-même.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Là, par exemple, ce mardi après-midi, et ce soir, j'ai un ancien collègue qui... qui gère tout le social media de l'INA. Je ne sais pas si tu vois les vidéos, là. Et donc, il est très fort en stratégie social media, etc. Et donc, je vais déjeuner, dîner avec lui. Et je vais, en même temps, lui poser la question de lui dire, bon, ben voilà, est-ce qu'on peut faire un travail tous les deux Regarde ce qu'on fait sur nos réseaux sociaux. Je te donne, moi, la stratégie qu'on voudrait mettre en place à partir de janvier 2025. C'est quoi, Tertou Et en fait, avec ces regards extérieurs, j'ai, on va dire, une sorte de... de retour un peu construit sur est-ce qu'on va dans la bonne direction, est-ce que... Parce qu'à force d'être tellement enfermée dans ce que tu fais, c'est compliqué de prendre de la hauteur.

  • Speaker #1

    De prendre du recul pour faire.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc quand je sens que là je ne peux pas réfléchir en moi-même, ou que Clara ou Estelle ne peuvent pas, on ne peut pas aller plus loin dans nos réflexions parce qu'on est tellement enfermée dans ce qu'on fait, bon ben il faut solliciter une aide extérieure. Et il y a toujours un copain, ou même moi mon copain, il ne connaît rien à l'influence et aux réseaux sociaux. D'accord. Mais vraiment rien du tout quoi. Et je l'avais fait regarder un contenu qu'on avait fait sur Kaizen d'Innoxtag. l'analyse qu'on en avait fait et lui dire et je lui dis est-ce que tu te trouves ça pertinent et il m'avait fait plein de retours parfois assez pushy mais de regard assez dur.

  • Speaker #1

    Je me demande pourquoi tu lui as montré déjà.

  • Speaker #0

    Oui mais après je me dis ok c'est des bonnes réflexions parce que je ne les aurais pas eues moi-même et ça ça aide aussi à évoluer. Enfin moi je suis persuadée qu'une entreprise elle est toujours en évolution en fait donc si tu te poses pas ou si tu... poses pas les bonnes questions et que tu as peur des réponses et tu as peur que les personnes te disent bon bah là en fait je prends la mauvaise direction ce que tu fais c'est nul autant le savoir quoi ça veut dire que tu es dans la mouture prend la mauvaise direction et qu'il ya quelque chose à changer d'accord tu prends du recul et analyse vraiment ce que tu fais pour savoir si tu es encore pertinente

  • Speaker #1

    dans ce que tu proposes exactement moins stressant est ce que tu prévois d'embaucher maintenant vous êtes à combien dans ta structure vous êtes trois oui

  • Speaker #0

    Donc il y a une journaliste et mon associé sur la partie événementielle.

  • Speaker #1

    D'accord, qui s'occupe de toute la gestion événementielle. Exactement. Est-ce que tu as des projets d'embaucher d'autres personnes ou pas

  • Speaker #0

    Alors on a lancé une plateforme qui s'appelle Tendantiel. En quelques mots, c'est... On est du coup tous les jours sur les réseaux sociaux et on voit des tendances en termes de contenu popper comme ça un peu tous les jours et on n'en parle pas sur les gens d'Internet. Et on s'est dit c'est dommage parce que ces tendances, en les analysant, on peut se dire Ok, aujourd'hui sur TikTok... Les utilisateurs apprécient plus ce type de vidéos parce que l'algorithme a changé, parce que... Et donc, on a créé une plateforme qui est accessible sur abonnement et qui est aujourd'hui utilisée par une centaine d'agences et qui paye du coup l'abonnement pour accéder à toute l'analyse des tendances que nous, on répertorie sur ce site-là.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et l'idée, c'est de pouvoir avoir une personne qui puisse être dédiée à Tendancielle pour animer davantage la communauté. Donc, faire du webinar, faire des petits-déj, faire ce genre de trucs. Donc, pour le moment, ce n'est pas possible financièrement, mais j'espère que prochainement, ça va l'être.

  • Speaker #1

    Quand tu as lancé il y a quatre ans, c'était un secteur dans le niche. Maintenant, tu dois avoir de nouvelles personnes, de nouveaux entrants. Comment tu vis ça Est-ce que tu te dis, c'est bien, ça me challenge Ou tu te dis, merde Tu te dis, ce n'est pas grave, en fait, c'est-à-dire qu'il y a un marché et que c'est cool.

  • Speaker #0

    Je pense que depuis le début, il y a toujours eu des concurrents de près ou de loin. Mais c'est bien d'en avoir déjà, comme dans tous les marchés, parce que c'est stimulant et challengeant. Mais après, je me dis que nous, avec notre savoir-faire, les gens d'Internet, ils ne peuvent pas l'avoir. Ils peuvent certes traiter les mêmes infos ou être aux mêmes événements que nous, mais ils ne font jamais la même chose que nous. Et inversement, on ne fera jamais la même chose qu'eux parce qu'on n'a pas leur savoir-faire, etc. Et si aujourd'hui, on a 80 000 visites sur notre site, c'est qu'on a notre place. et qu'on n'a pas à espérer être un tel ou un tel. Donc c'est à la fois challengeant. Après, je trouve qu'en France, ça va, c'est gentillet. Les concurrents se connaissent, on se serre la main, on se dit bonjour, on chine. Enfin voilà, on n'est pas concurrent, mauvais concurrent. Et après, ce que ça dit de l'industrie, moi, depuis que je m'intéresse à cette industrie, En fait, elle change pratiquement tous les trimestres. Donc, on n'est pas à l'abri qu'il y ait d'autres concurrents qui arrivent, qui fassent différemment, que ça continue d'évoluer. Mais en tout cas, ce que je vois, c'est que le secteur se professionnalise de plus en plus et que c'est intéressant du coup d'être là pendant cette professionnalisation parce qu'on voit tout ce qui se passe de la loi du 9 juin 2023 en passant par la DG6RF qui réprimande tel ou tel créateur de contenu. Donc, il y a plein d'actu, plein de choses à faire. Et ça va continuer d'évoluer, donc on va voir ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'il y a à la suite pour les gens d'Internet Les gens d'Internet,

  • Speaker #0

    moi j'ai envie que ce soit la marque, le nom qu'on a sur les lèvres quand on pense aux réseaux sociaux. C'est-à-dire, tu penses aux réseaux sociaux, tu veux savoir ce qui se passe sur Instagram, bim, tu penses aux gens d'Internet.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc un matraquage...

  • Speaker #0

    Voilà, ouais. Je vais matraquer, ouais. On va matraquer. Non mais que... Le curse, non Je ne sais pas, comme quand tu penses monde politique ou géopolitique, tu vas aller sur le monde pour savoir ce qui se passe. Nous, c'est exactement la même chose, mais avec les réseaux sociaux. J'ai envie qu'on soit la référence quand on pense créateur de contenu et réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Très bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à Stéphanie de s'être en couette.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi aussi, je trouvais ça très chouette. Merci de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à donner votre avis sur cet épisode. On est disponible sur Spotify, Apple Podcasts, YouTube, Deezer et sur toutes vos plateformes d'écoute préférées. Pensez aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux Instagram, LinkedIn. Posez vos questions, partagez votre expérience personnelle, écrivez-moi un mail, je suis là pour vous répondre. Et puis, grande nouveauté, j'ai ouvert un répondeur sur lequel vous pouvez poser des questions sur l'entreprenariat et que vous pouvez poser à notre invité. Donc, n'hésitez pas à nous laisser un message au 0756 96 90 91. Je serai là pour vous répondre, soit pendant... un épisode spécial où nous verrons comment nous ferons. Voilà, nous réaliserons cet exploit. Enfin, n'oubliez pas de partager cette émission autour de vous. Pour les nombreux purris, abonnez-vous à Business de Meufs et Naissez-nous des étoiles, s'il vous plaît, ça nous aide à garder le podcast vivant. Merci beaucoup, bonne écoute, ciao les meufs

  • Speaker #0

    Sous

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Description

Dans cet épisode, je reçois Myriam, la fondatrice d’un média pionnier dans le secteur du marketing d’influence et de la création de contenu.


Ancienne journaliste, Myriam nous raconte son parcours fascinant : passer d'une simple curiosité pour les influenceurs à un véritable média de décryptage sur le marketing d’influence.


N’ayant aucune expérience en gestion de médias, elle a dû tout apprendre sur le tas – du business model à la vente d’espaces publicitaires, en passant par la négociation avec les partenaires.


Entre recherches approfondies et rencontres avec des professionnels du secteur, elle a su bâtir le premier magazine de référence dans le domaine, devenu aujourd’hui une source incontournable pour des milliers d’experts.


Une aventure inspirante qui prouve que la passion, la persévérance et l’apprentissage constant ouvrent la voie à des opportunités inédites.


Et cerise sur le gâteau : elle génère aujourd’hui de l’emploi dans un secteur en pleine expansion.


Ne manquez pas cette interview captivante ! 🎧✨

__________


L'invitée : Myriam Roche

Entreprise : Les gens d’internet

Site internet  : https://gensdinternet.fr

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello les meufs, aujourd'hui je me reçois Myriam qui est la fondatrice de Légendes Internet. Ça fait bizarre de dire de Légendes Internet.

  • Speaker #1

    Ouais mais je tiens à ce que les gens disent le lait.

  • Speaker #0

    Donc je me suis demandé si j'avais fait la liaison ou pas, mais du coup je garde bien les gens d'internet. Bonjour Myria, merci d'être là aujourd'hui dans ce nouvel épisode de podcast.

  • Speaker #1

    Hello Astrid, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors on va commencer par une petite présentation. Les gens d'internet, qu'est-ce que c'est

  • Speaker #1

    peut-être commencer par me présenter moi et après on va présenter les gens d'internet.

  • Speaker #0

    Ça me va parfaitement.

  • Speaker #1

    Du coup, je m'appelle Myriam, Myriam Roche et je suis journaliste de formation. J'ai travaillé pendant presque cinq ans à la rubrique société du site Huffington Post en France. Et en 2020, quelques mois avant, toute fin 2019, j'ai décidé de lancer un blog pour parler des réseaux sociaux et des influenceurs, créateurs de contenu. J'ai décidé d'ouvrir ce blog pourquoi En fait, j'ai grandi avec l'arrivée de toutes les nouvelles plateformes qu'on connaît, à savoir YouTube, Instagram. Et avant, avec tous les blogueurs et blogueuses, il y avait les Skyblog. Après, il y avait les Blogspot. Je ne sais pas si ça parle à grand monde, mais en tout cas, j'étais à fond là-dessus. Et j'ai toujours suivi des créateurs, des créatrices en me disant, mais c'est fou, ils ont réussi à créer leur propre journal en ligne sur... sur les réseaux sociaux, à parler d'un sujet, à le décrypter. Il y a des youtubeurs tech, des youtubeuses beauté, etc. Et vu que j'ai toujours voulu être journaliste, ça m'a toujours fascinée de me dire, il y a des personnes qui ont eu cette possibilité de pouvoir créer leurs propres médias en partant de zéro, parce qu'à la base, on ne les connaissait pas du tout. Et petit à petit, j'ai toujours voulu devenir journaliste. Donc, je suis arrivée à la rubrique société du site Le Love Post. Et arrive le Covid. Et donc, qui dit rubrique société dit, tu vas parler beaucoup de Covid, de confinement et de tout ce qui va avec. Donc, c'était très challengeant puisque c'était tout nouveau pour une journaliste comme moi, parce qu'il n'y avait pas une actualité similaire qui s'était passée les années précédentes. Mais au bout de quelques semaines, je me suis dit, bon, c'est très challengeant, c'est très intéressant. Mais par contre, il va falloir que tu t'aères la tête avec un sujet plus que léger pour éviter d'être tout le temps à fond derrière les actus, les prises de parole, de casse-texte, etc. Donc je me suis dit, reprends ce blog que tu avais laissé un peu quelques semaines auparavant et parle des influenceurs et des créateurs de contenu et des réseaux sociaux. Donc c'est ce que j'ai fait. Et on va dire, à la fin du premier confinement, j'avais quelques centaines de visites par jour, donc j'étais très contente. Et là, je reçois un mail d'un mec qui travaille dans une agence de com à Paris, qui me dit, mais c'est qui les gens d'Internet Vous faites quoi Vous êtes une agence Comment est-ce qu'on peut travailler avec vous Donc c'était vraiment une liste de questions comme ça. Un bonjour et une liste de questions. Un petit kétchouk. Voilà, donc je lui dis, tu te prends ça en pleine figure, tu te dis, bon, je ne sais pas si la personne a été maladroite ou si vraiment elle a été sous les jours-là, mais je vais quand même lui répondre. Et je vais lui demander, est-ce que tu serais partante pour faire une visio de 30 minutes avec moi et pour que tu expliques qu'est-ce que sont les gens d'Internet et ce qu'on fait. Donc il accepte et je lui présente et il me dit, non mais tu sais, moi je lis ton blog parce que je travaille dans l'influence et les socials médias. En gros, c'est une personne qui conçoit des stratégies pour les marques et pour qu'elles puissent travailler avec des créateurs de contenu. Et pendant le confinement, c'était des demandes qui avaient explosé parce que tous les budgets comme des entreprises avaient été, on va dire, coupés sur de l'affichage traditionnel parce que personne ne prenait le bus, personne n'allait dans le métro. Et donc, tous ces budgets-là avaient été réinvestis sur les réseaux sociaux. Et donc, il y avait énormément de marques qui sollicitaient les agences de com pour leur dire, j'ai envie de travailler avec des influenceurs, je pense que là, c'est le bon moment, mais comment on fait, etc. Donc lui, il était un peu enseveli de ce type de demandes et il cherchait un média, comme il peut exister des stratégies, des CB News sur de la com traditionnelle, mais il cherchait un média sur l'influence et le social media. Et il est tombé sur le blog en Internet, qui faisait finalement un peu office. de médias puisque là je décryptais les campagnes, j'avais un regard très pro alors qu'à la base c'était pas forcément ce que je voulais mais je décryptais les campagnes, j'expliquais pourquoi telle marque travaillait avec tel influenceur, les dernières fonctionnalités des réseaux sociaux etc. Et donc, il me dit, tu tiens quelque chose et développe-le à fond parce qu'il n'y a pas de média 100% dédié à ce monde professionnel. Et du coup, pendant deux ans, j'ai développé ce média avant de me lancer à temps plein. Là, il y a presque, maintenant, il y a deux ans et demi. Tout ça pour expliquer ce que sont les gens d'Internet. Donc, les gens d'Internet, c'est un média pro qui est destiné aux professionnels de la comédie marketing où tous les jours, on traite de l'actualité, social media et influence pour les aider à comprendre l'évolution des réseaux sociaux et surtout les aider à... communiquer sur ces plateformes-là, puisqu'il y a des millions et des millions de personnes qui se connectent tous les jours sur ces plateformes. Et quand on veut communiquer au plus grand nombre, on est obligé de passer, aujourd'hui en tout cas, par du Instagram, par du TikTok, par du Facebook, etc. Et aujourd'hui, on est fiers. Donc, on est une petite équipe de trois et on est fiers de dire qu'on a 80 000 visiteurs par mois uniques sur notre site. Donc, ce qui fait de nous le premier média pro sur cette verticale.

  • Speaker #0

    Donc, l'idée de Légendes Internet, c'était vraiment de pouvoir accompagner des personnes qui souhaitaient... Je suis lancée en tant qu'influenceur.

  • Speaker #1

    C'était plus destiné aux marques.

  • Speaker #0

    D'accord, à comprendre comment fonctionnaient les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que c'est que cette stratégie Pourquoi est-ce que tu as mon concurrent qui travaille avec tel ou tel YouTuber, Instagrammeur, TikToker Et pourquoi moi, est-ce que je ne le fais pas Ou est-ce que comment je peux le faire Donc, de leur expliquer via des exemples de campagne, via des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. De leur expliquer un peu les strates qui sont mises en place sur ces plateformes-là.

  • Speaker #0

    D'accord, comment eux, ils pouvaient s'approprier en fait les techniques qui existaient sur les réseaux sociaux, de manière à ce qu'ils puissent en fait les utiliser pour leurs marques.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et initialement, tu avais déjà touché au domaine de l'influence ou pas du tout Comment le domaine de l'influence est venu à toi Parce que tu étais passionnée, mais est-ce qu'à un moment, tu as géré une campagne d'influence, tu as fait quelque chose de technique dedans Jamais.

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    C'était plutôt l'analyse et décortiquer un peu comment ça a fonctionné, de comprendre la mécanique qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, d'avoir un regard, on va dire, un peu plus neutre et se mettre en position, prendre un peu plus de hauteur par rapport à tout ce qui pouvait se faire dans ce milieu-là, puisque avant que les gens d'Internet n'arrivent, les personnes qui prenaient la parole, c'est des personnes en agence ou des créateurs ou des plateformes d'influence qui peuvent exister, moi je ne vais pas rentrer trop dans les détails, il n'y avait pas de regard neutre, c'est-à-dire un média ou quelqu'un qui n'avait pas à vendre des campagnes.

  • Speaker #0

    Qui n'avait pas d'intérêt à plancher sur tel ou tel sujet. Oui, oui. Parce que souvent, quand on voit des astuces qui sont données, quand on regarde dire que c'est un partenariat qu'il y a eu avec telle marque, etc., donc ce n'est pas forcément un contenu neutre. Donc là, il y avait vraiment l'aspect journalistique où tu avais un devoir de neutralité finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, au-delà du devoir de neutralité, nous, ce qui nous tient à cœur, c'est de faire de l'actu chaude. C'est-à-dire que là, je te dis n'importe quoi, il y a Instagram qui sort une nouvelle fonctionnalité. Nous, dans la journée, il faut qu'on soit capable de, à la fois, présenter cette nouvelle fonctionnalité, mais expliquer à une marque ou à une agence comment l'utiliser avec des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. Donc il y a à la fois aller chercher la bonne information et aussi savoir la décrypter et savoir ce qui peut être un plus pour les personnes qui vont nous lire. Donc on se met une double pression en se disant qu'il faut qu'on soit toujours en alerte sur les dernières fonctionnalités, les dernières tendances, les dernières choses qui se passent en termes professionnels sur les réseaux sociaux. pour qu'on puisse le retranscrire et que les personnes qui nous lisent se disent Ok, les gens d'Internet, si un jour j'ai une question parce que tu as Instagram qui sent un nouveau truc ce jour-là, je vais sur les gens d'Internet et je suis sûre de trouver l'info.

  • Speaker #0

    D'accord, donc en fait, ça vous pousse à tout le temps être à l'affût de tout parce que les réseaux sociaux, il n'y a pas un domaine qui change autant en fait.

  • Speaker #1

    Exactement, ça évolue tout le temps. Mais on est certes très connectés à ces plateformes-là puisqu'on est obligés, mais par contre, on a mis en place... des outils de veille, on sait quels sont les sites qu'il faut regarder. On est dans les boucles mail, pareil, des relations presse. Donc on reçoit les communiqués de presse quand il y a une nouvelle fonctionnalité. On a également beaucoup de contacts en agence qui peuvent nous dire, regardez, tel jour, il y a telle campagne qui sort, ça peut être intéressant pour vous. Donc on a travaillé aussi notre relationnel pour qu'on puisse... avoir des informations en amont et en tout cas anticiper un peu sur le mois à venir ce qui va arriver. Et après, au jour le jour, comme tout métier de journaliste, tu dois prendre un petit peu le pouls de ce qui se passe dans ton secteur d'activité, en tout cas dans celui que tu analyses, et être capable de retranscrire les grandes informations. Donc après, ça c'est le métier. Nous, on a le nez dans les réseaux sociaux, mais si tu parles à un journaliste économique ou à un journaliste culture, il a la tête soit dans les chiffres, soit au cinéma, au théâtre, etc. Donc nous, c'est la même chose, mais effectivement sur des applications très connectées.

  • Speaker #0

    Et quand tu as démarré l'activité, parce que finalement, tu n'avais pas dans l'idée de créer un média, finalement. Non, tu avais juste dans l'idée de créer un blog.

  • Speaker #1

    Exactement, juste un échappatoire, on va dire, pendant le Covid, où j'avais besoin de parler d'un truc qui me semblait léger, mais il n'y avait pas d'ambition derrière, aucune.

  • Speaker #0

    Aucune, et quand tu as vu qu'il y avait un engouement, en fait, pour ça, comment tu t'es organisée pour te dire, ok, il y a peut-être quelque chose ici, je vais m'investir et peut-être que ça va donner une entreprise plus tard

  • Speaker #1

    Ça a pris des mois déjà, parce que quand tu es journaliste, on t'apprend à écrire et à traiter l'information, mais on ne t'apprend pas à créer une entreprise. Donc j'ai accueilli, on va dire, cette information. Je me suis dit, ok, je sais qu'il y a quelque chose à faire, mais comment on fait Donc comme une bonne journaliste, je me suis renseignée. J'ai été poser des questions, j'ai été rencontrer d'autres personnes au sein d'agences, de plateformes, etc. Pour un petit peu comprendre leur manière de travailler, ce qui pouvait les intéresser. Comment est-ce que moi, avec mon blog à l'époque et le média en devenir, je pouvais les aider Est-ce que je pouvais leur apporter Donc ça a été d'abord un travail de recherche et aussi de prise de contact pour se faire connaître. Et après, moi, j'ai beaucoup misé sur le contenu. Je me suis dit, OK, personne n'attend Myriam Roche dans le domaine de l'influence. C'est personne. Personne n'attend les gens d'Internet. On n'en a pas forcément besoin. Donc moi, je vais prouver à cette industrie que je peux leur apporter quelque chose de bénéfique. Et ce que je sais faire, c'est écrire des articles, aller chercher les bonnes informations, faire des interviews, etc. Donc pendant deux ans, je me suis tous les jours levée un peu plus tôt avant de partir au travail pour écrire les trois articles de la journée. Le soir, pareil. Et en me disant, c'est comme ça que tu vas te faire une place, c'est comme ça que tu vas te faire remarquer. Et c'est ce qui a fonctionné. C'est-à-dire que de bouche à oreille, et à force aussi de créer du contenu, sur des mots-clés bien précis. influence marketing, influenceur en France, etc. Les articles remontaient. Et donc, ce travail sur le long terme, ça a payé. Et en parallèle, j'ai aussi assisté à pas mal d'événements. Puisqu'à la fin du Covid, il y a eu une reprise des événements et tout ce qui était webinar qu'on pouvait avoir en ligne, on préférait le faire en mode petit déjeuner ou en mode soirée. Bon, j'y allais en présentant. Je suis mis à la broche, les gens d'Internet. J'ai parlé de vous à ce moment-là, je suis contente de vous rencontrer. Et petit à petit, ça a fonctionné. Et surtout, ce qui nous a aidé, c'est qu'on est les seuls à avoir cette ligne éditoriale-là. C'est-à-dire qu'on a très peu de concurrents en presse. Et une fois qu'on tombe sur notre site et qu'on a trouvé un article qui peut nous aider, je pense que c'est très facile de s'abonner à notre newsletter et de partager l'article en interne, au sein de l'agence, au sein de la marque, etc. Donc petit à petit et de bouche à oreille, on a réussi à se faire une place.

  • Speaker #0

    Donc c'était la régularité et puis le fait que tu inities des mises en relation, d'aller voir les personnes, de te mettre en réseau, d'expliquer un peu ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est parce que tu connais le HuffPost, mais c'est un pur player, donc c'est le pur player du monde, donc il n'y a pas de papier. Et donc nous, notre travail était analysé, on va dire, par performance. Si le sujet ou l'angle que tu avais trouvé a fait tant de lectures, ça veut dire que ton article a bien fonctionné. Donc on était très driveés par ces chiffres. Et je me suis dit, si mon site, il faut qu'il ait de l'intérêt, il faut que dessus, je sois capable de dire qu'il y a tant de visites par mois.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu t'es fixé un objectif par rapport aux connaissances que tu avais.

  • Speaker #1

    Exactement. Je me suis dit, grâce à ton contenu, grâce au partage, grâce aux personnes que tu vas rencontrer, ça va permettre au site de grandir petit à petit. Mais ça, c'était vraiment la première étape. Et après la seconde étape, ça a été de réfléchir à ok, donc là maintenant j'ai à peu près 40 000 visiteurs uniques par mois, ce qui est pas mal, mais comment est-ce que je vais monétiser ce site-là Et ça, ça a été un autre travail, un autre sujet. Ah, un autre sujet,

  • Speaker #0

    ouais. T'avais pas forcément d'idée, enfin t'avais un objectif, c'est-à-dire de résultat, tu voulais tant de personnes sur ta plateforme. Après comment t'as agencé un peu le business model Je pense médias aujourd'hui, on pense à un média uniquement en ligne, mais après quand je t'ai dit, est-ce qu'il faut que je me développe aussi sur Instagram, sur LinkedIn, sur YouTube, enfin voilà. Je pense qu'au bout d'un moment, tu as dû sélectionner un peu tes champs d'action, comment ça s'est fait Exactement.

  • Speaker #1

    Au début, j'étais toute seule et je travaillais encore à côté, donc la partie monétisation, elle est venue après. Je me suis dit, de toute façon, tu ne peux pas monétiser un site s'il n'a pas de visite. Si tu n'as pas de communauté, pas de lecteur, ça ne sert à rien d'aller chercher des potentiels sponsors. Et surtout, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait, que je ne savais pas faire. Donc, il fallait aussi que je me forme et que je comprenne le business model des médias. Parce que même en étant journaliste dans un média, on ne t'explique pas comment l'équipe marketing fonctionne. Non, je n'avais aucune idée de quel était le business model du HuffPost. En tout cas, je savais que c'était via de la publicité. Mais comment est-ce que la publicité arrivait sur le site J'en savais rien. Non,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    J'avais certainement une équipe au cinquième, mais je n'avais rien rencontré. Donc, avec qui je ne pouvais pas échanger. Après avoir travaillé tout ce contenu-là, je me suis dit, bon, il faut que tu te fasses connaître, que tu te fasses voir. Et donc, il faut que tu passes par des plateformes qui peuvent t'aider et donc sélectionner les bons réseaux sociaux pour te développer et pour attirer de potentiels sponsors. Donc, la première plateforme que j'ai développée, c'est LinkedIn. Avec un compte où je n'avais pas ma photo, ou en tout cas, j'étais une photo de dos, parce que j'étais encore au F-Post et je n'avais pas envie qu'on sache que j'étais en train de développer ce genre d'activité. Donc, en fait, il n'y avait pas mon nom. C'était Myriam, les gens d'Internet. Mais personne ne connaissait mon nom et c'est comme ça que j'ai commencé sur LinkedIn à partager, à faire des posts, etc. Donc ça, c'était la première étape.

  • Speaker #0

    Ton parent connu avec les deux dos Non. D'accord.

  • Speaker #1

    Mais de toute façon, c'était une thématique qui intéresse très peu les journalistes.

  • Speaker #0

    Non, ça m'a intéressée les agences de com.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, j'étais sûre que c'est... Mais au cas où, je voulais quand même travailler ce truc-là dans l'ombre et que personne ne le sache. Donc, j'avais créé un compte LinkedIn. Ce qui m'a aidée à avoir aussi une belle communauté sur la plateforme, à me faire des contacts, etc. Mais vient le sujet de la monétisation, parce que c'est bien beau de construire une communauté, mais comment tu fais derrière Et donc, je me suis dit, il y a très peu de monde qui peut t'aider. Donc, qu'est-ce que tu vas faire Tu vas analyser des médias étrangers qui sont soit dans la com, soit dans le marketing, et tu vas regarder un petit peu comment ils font. Et je me suis mise à télécharger leur kit média. On me dit, ils ont un kit média, je vais voir ce qu'ils expliquent dessus. Et donc là, évidemment, ils présentent leur communauté, tant de pourcentages de personnes qui travaillent dans des agences, dans des marques, etc. Donc je me suis dit, OK, il faut que je sois capable de dire, dans ma communauté, j'ai tant de personnes qui travaillent au sein des marques, tant de personnes qui travaillent au sein d'agences, tant de pourcents de créateurs de contenu qui habitent dans telle ville, dans telle ville, qui ont tel âge, qui ont des postes de décideurs, de machins, de trucs de bidules. Donc de segmenter l'audience. Deuxième point, c'est qu'il y a un truc qui revenait assez régulièrement, c'était les newsletters. Donc tous les médias ont une newsletter pour relayer leurs articles, mais aussi parce que ça permet de vendre des espaces publicitaires. Dans ta newsletter, tu peux mettre une bannière. Et surtout, ce qui est intéressant pour les personnes qui payent dans ta newsletter, c'est que tu as une vue sur qui s'est abonné à ta newsletter. Donc tu es capable de dire sur les 3000 personnes qui me suivent dans la newsletter, C'est pareil, j'ai tant d'agences, tant de marques, tant de machines, tant de trucs. Et vu que c'est des personnes qui ont choisi de s'abonner à la newsletter, potentiellement, ils sont capables de l'ouvrir à chaque fois que tu leur envoies et de cliquer sur les liens. Donc je me suis dit, il faut que moi aussi je crée ma newsletter qui relaie dans un premier temps les articles, mais qui après peut être sponsorisée par des sponsors. Donc j'ai créé ma newsletter. Elle existe encore aujourd'hui, on va y aller tous les mercredis. Où il y a possibilité d'avoir des encas. Donc ça, c'est pareil, je l'ai fait. Et après, il y avait un autre point qui était récurrent. tous ces médias-là font de l'événementiel. C'est-à-dire qu'ils créent des petits déjeuners, ils créent des déjeuners, ils créent des soirées, ils créent des événements sur une journée. Et ces événements, il y a des sponsors, donc minimum trois, et il y a la vente de billets.

  • Speaker #0

    Enfin, là, c'est plus enquête d'investigation.

  • Speaker #1

    Mais bien évidemment, si tu veux comprendre, tu fais comment Tu pars de zéro. Moi,

  • Speaker #0

    je cours en impair.

  • Speaker #1

    Avec une loupe. Une loupe. Mais non, mais en vrai, c'était un travail hyper intéressant. Donc je me suis dit, voilà, il y a aussi cette partie événementielle, donc ils font des événements parce que c'est pareil, ça leur permet de se rémunérer. Et après, il y a tout ce qui est basique, on va dire, au sein de la presse, donc des articles sponsorisés, des dossiers sponsorisés, tout ce qui peut être sponsorisé sur le site. Donc ça, c'était les trois éléments où je me suis dit, ok, donc sur mon site, il faut que je sois capable de dire à tel endroit, il peut y avoir une bannière sponsorisée. Là, il peut y avoir un carousel d'articles sponsorisés. Dans ma newsletter, c'est pareil, il peut y avoir tel espace, tel espace de sponsorisés. Et on va faire de l'événementiel parce que ça peut être aussi intéressant de faire de l'événementiel.

  • Speaker #0

    C'est un partenariat que tu fais avec une marque C'est un partenariat que tu fais.

  • Speaker #1

    Alors nous, on a une partie événementielle qui s'appelle le café. Le café de l'influence et le café du social media. Et c'est des agences et des plateformes qui nous sponsorisent pour être visibles lors de l'événement.

  • Speaker #0

    D'accord. Ils animent l'atelier,

  • Speaker #1

    par exemple Ils animent soit une conférence, soit ils animent l'espace de networking, soit ils animent la soirée. Enfin, ça dépend du... D'accord. Parce que pareil, j'ai téléchargé les kits médias d'un événement et je me suis rendu compte que c'était très segmenté, il y avait plusieurs possibilités, etc. Donc je suis exactement pareil.

  • Speaker #0

    D'accord. Et c'est après que, quand tu as compilé tout ça, que tu t'es dit que tu allais faire ton business model avec ça

  • Speaker #1

    Exactement. Ça a pris quand même pas mal de mois pour comprendre. C'était un long travail et il y a aussi eu pas mal de tests. Il y a pareil des médias qui ont lancé des clubs. Au début, j'avais lancé un club, ça n'a pas marché, j'avais quatre personnes, donc autant dire que ça n'avait pas monétisé grand-chose. Je me suis dit que cette partie-là, on va peut-être la mettre de côté. Les premiers sponsors que j'ai eus, c'était de l'achat de bannières, de l'achat d'articles. Et aussi de l'écriture de livres blancs en marque blanche. C'est-à-dire que tu avais des agences d'influence qui me contactaient pour me dire J'aime bien la manière dont tu écris, la vision que tu as de l'industrie. Est-ce que ça te dit d'écrire mon livre blanc pour les fins d'année D'ailleurs, mon premier sponsor, c'était ça. C'était l'écriture d'un livre blanc pour une plateforme d'influence en décembre.

  • Speaker #0

    Et tout ça, tu faisais ça en même temps que tu travaillais Oui. D'accord.

  • Speaker #1

    C'était des journées énormes.

  • Speaker #0

    Un cycle par jour pour…

  • Speaker #1

    Trois.

  • Speaker #0

    Trois articles.

  • Speaker #1

    Un le matin, un le midi et un le soir. Il fallait que tu m'aides dans la journée. Les gens, ils arrivaient sur le site le matin, ils trouvaient un nouvel article. Sur la pause de dej, ils pouvaient en parler à leurs collègues. Bim, nouvel article. Le soir en fin de journée, quand ils partent et que je sais pas, passé 17h ou 18h, ils ont envie de faire un dernier tour de veille. Paf, nouvel article. Pour qu'ils aient l'impression que le site vive et que ce soit pas un simple blog.

  • Speaker #0

    D'accord. Et qu'on n'ait pas l'impression qu'il y ait une seule personne derrière.

  • Speaker #1

    généralement c'est donc j'écrivais les trois articles le matin avant de partir et je les programmais en fait ce qui est bien le matin quand tu te réveilles c'est que les Etats-Unis eux ont fini la journée leur journée dans la nuit donc en fait souvent il y a des prises de parole de n'importe quoi de celui qui gère Instagram qui va présenter un nouvel outil et nous on l'a que le matin parce qu'il a pris la parole à 15h à Los Angeles et 3h je sais plus quoi Donc ça me permettait d'anticiper déjà les actus de la journée et après j'essayais aussi de prouver la veille des sujets que je pouvais traiter le lendemain dans la journée. On a l'impression que c'est énorme mais au HuffPost on était parfois à 8 articles par jour. Donc en fait écrire vite et trouver l'info, dans des médias comme ça, t'es habitué quoi. Donc tu vois en une heure et demie les trois articles ils étaient faits.

  • Speaker #0

    Une heure trente pour écrire un article

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça dingue, pour écrire trois.

  • Speaker #0

    Non mais à la sommet, moi je prends une journée pour en écrire un.

  • Speaker #1

    Ah oui mais après l'écriture, moi ce que j'aime bien dire c'est que c'est comme le vélo en fait. Plus tu écris, plus tu vas écrire vite, et plus les mots ils vont venir... Enfin nous on passe notre journée à écrire. Donc en fait tu vois, au bout d'un moment, les phrases tu les réfléchis même plus. Tu prends les mêmes formulations,

  • Speaker #0

    les mêmes machines, c'est le même style et tout, et après tu en reprends. Mais combien de mots tu mets dans des articles Parce que moi ça me perturbe ces trois articles en une heure.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est quatre par un généralement.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est assez court. Après nos articles les plus longs c'est quand on fait du reportage ou qu'on a une interview. Ok. Mais ça on prend le temps de le faire.

  • Speaker #0

    Mais après quand tu as une activité que tu ne vois pas comme du travail entre guillemets.

  • Speaker #1

    Clairement, et puis c'était surtout challengeant de se dire attends mais là je vais construire un truc et je vais apprendre. Parce que dans des métiers dans lesquels tu es depuis plusieurs années, tu es un peu confortable. Le matin, tu sais quoi faire. Quand tu arrives, tu es très peu challengée. Et en tout cas, c'était vraiment une période où j'étais très peu challengée. Donc en fait, mon temps de cerveau, je pouvais le donner aux gens d'Internet. Et le reste de la journée, franchement, j'étais en mode machine. Tu vois,

  • Speaker #0

    il n'y avait pas de ménage.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Et c'était ça qui me... Je me disais, mais c'est hyper stimulant parce que tu apprends des trucs.

  • Speaker #0

    En fait, ton coup de boost, tu le trouvais en dehors. Ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc quand t'as construit tout ce business model, là tu t'es dit ok, là je tiens quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors je tiens quelque chose, mais j'ai quand même attendu de me dire est-ce que c'est stable ou pas. Parce que le premier mois tu peux te dire ah bah tiens j'ai une collab, tant mieux, ça va me payer mon premier mois, mais après tu fais quoi. Donc j'ai quand même attendu, je crois c'était 7 mois. Donc j'ai lancé, j'étais en auto-entreprise, il fallait que je demande l'autorisation à mes chefs pour lancer l'auto-entreprise. Donc c'est pour ça que j'ai un peu tardé on va dire. Donc ils ont accepté et pendant 7 mois du coup j'avais une rentrée d'argent en parallèle de mon CDI. Et au bout de 7 mois je me suis dit bon bah en fait tu commences à gagner plus avec ton autre entreprise que ton CDI. Tu vas pas pouvoir faire les deux parce que ça fait 2 ans que tu fais ça et qu'au bout d'un moment ton CDI il est très bien, l'équipe est très bien, tu te sens bien mais c'est vraiment pas ce qui te stimule. Et là en fait c'est le moment de te lancer. En tout cas, j'ai quitté mon CDI au moment où j'étais en train de lancer la première édition du Café. Donc je me suis dit, il va y avoir une assez grosse rentrée d'argent en septembre. Et je suis partie en mai pour bien préparer l'event, etc.

  • Speaker #0

    Et puis ça va te demander plus de temps. Exactement. Donc là, tu ne veux plus te permettre.

  • Speaker #1

    Et puis j'avais accepté de donner des cours, j'avais accepté de faire des conférences en juin. Donc je me suis dit, au bout d'un moment, tu ne vas pas cramer tous tes jours de congé pour aller faire des trucs à côté. Donc, vas-y, pars sereinement. Je ne suis pas partie sereinement du tout. Mais par contre, c'était un gros saut dans le vide où je me suis dit, ouais, là, tu sais... Au petit bar.

  • Speaker #0

    Tu pars, tu reviens.

  • Speaker #1

    Oui, après, dans le secteur du journalisme, ce qui est un peu chiant, c'est que c'est vraiment un secteur très tendu et que tu as un CDI, c'est le Graal, quoi. Tu t'accroches.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je sais que si je devais y retourner, ce sera certainement très compliqué. Mais par contre, j'ai développé tellement d'autres choses à côté que je pourrais accéder à d'autres. poste tout aussi pertinent et surtout moi ce que j'aime bien c'est le challenge, j'ai jamais été trop challengée dans les dernières années où j'étais en contrat et là c'est le cas et je me dis en fait c'est hyper simulaire.

  • Speaker #0

    Mais tu n'as pas dit quand tu t'es lancée, j'aurais peut-être dû le faire avant

  • Speaker #1

    Ou tu t'es dit bon c'est le bon moment Non, c'était le bon moment. Parce qu'avant, je n'aurais pas pris autant de temps pour réfléchir et me poser sur ok. Qu'est-ce que les gens d'internet T'aurais pu citer dans l'urgence, de tout essayer et de ne pas avoir de vision. Après aujourd'hui, deux ans après, je suis encore en train de réfléchir, notamment à notre strat sur les réseaux sociaux. Là on développe toute la partie vidéo, c'est un gros chantier aussi, mais t'es toujours en train de réfléchir à comment tu fais.

  • Speaker #0

    Je pense pas qu'avant, ça aurait été judicieux.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu t'es fait aider au moment de ton lancement T'as tout fait toute seule Non,

  • Speaker #0

    j'ai tout fait toute seule,

  • Speaker #1

    ouais. Ok. T'as jamais eu envie de t'intégrer à un incubateur Parce que maintenant, il y a des incubateurs pour médias qui existent.

  • Speaker #0

    J'avais regardé et en fait, moi, j'ai toujours eu peur qu'on me juge sur la thématique que je traitais. Les réseaux sociaux, les influenceurs, c'est pas le truc où tu te dis Ok, c'est hyper smart, je vais pas prendre des trucs de ouf Et donc, je me suis dit, dans ces incubateurs-là, on va se dédier aux médias, en tout cas, on va te juger parce que si tu regardes bien, c'est des personnes qui vont traiter de la politique, du social, du machin. Moi, je vais arriver avec mon média sur les influenceurs, on va me dire, mais c'est midi, il n'y a aucun avenir. Et j'étais tellement prise dans le quotidien que j'ai dû regarder et après, en fait, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit que ton business model fonctionnait déjà. Oui, après,

  • Speaker #0

    c'est toujours bien, je pense, d'avoir un regard extérieur, de se dire... Et puis d'avoir aussi les bases sur plein de trucs, parce qu'il y a plein de trucs que j'ai appris en faisant. Oui,

  • Speaker #1

    par exemple, tu t'es demandé aussi si il te fallait une carte presse, etc. Comment tu te présentais

  • Speaker #0

    Comment tu te présentes, comment tu fais à la fois le journaliste et la personne qui vend des espaces pubs sur ton site. Enfin voilà, il faut vraiment être... au clair dans sa tête pour se dire je vais faire ça un temps, les deux vont être un peu limite limite, mais moi je vais savoir mettre une barrière et dans les faits peut-être que les personnes ne vont pas le comprendre mais moi je sais qu'il y a une barrière entre ce que je vends et ce que je peux écrire moi de mon côté mais c'est un travail, en tout cas je me suis dit, t'es obligé de passer par cette étape là parce que tu peux pas payer quelqu'un, en tout cas pas encore aujourd'hui, tu peux te payer toi mais tu peux pas payer quelqu'un en plus quoi

  • Speaker #1

    Pour s'occuper de la partie.

  • Speaker #0

    S'occuper, ouais. Ou même être le journaliste du média.

  • Speaker #1

    Oui. Après, c'est vrai que quand on commence à regrossir et qu'on n'est plus sur le terrain, on perd un peu de matière. C'est comme quand on démarre une activité, qu'on monte petit à petit et qu'on devient manager. Au final, on perd cet aspect terrain. Et je pense que ça aussi, c'est quelque chose qui est important pour toi. Quand tu vends un espace pub, tu sais...

  • Speaker #0

    ce que tu vends tu sais pourquoi tu le vends donc tu vois c'est ça aussi qui est le sait à qui je le vois aussi je connais la pertinence je comprends pourquoi est ce qu'ils veulent être partenaire du site ce qu'on peut leur apporter etc mais je n'arrête pas le terrain pour autant enfin en tout cas là où il ya une journaliste qui est son job c'est d'écrire les articles de faire le contenu et ses mains vous êtes à combien d'articles on est à 5 et généralement j'en écris un ou deux par jour le matin quand j'arrive up Et après, du coup, je gère toute la partie market et développement commercial où je suis à 100%. Et où c'est à moi d'aller chercher des nouveaux sponsors, de réfléchir à des offres. D'accord,

  • Speaker #1

    tout le reste.

  • Speaker #0

    Tout le reste, oui.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé pour ton premier recrutement, du coup

  • Speaker #0

    Alors, mon premier recrutement, c'était une alternante qui s'appelle Emma, qui est restée un an avec moi. Et en fait, c'était le moment où, je pense, là, j'aurais clairement dû avoir un regard extérieur parce que je me suis dit... Là c'est bien, tu sais écrire des articles, mais ce qu'il te faut c'est de la visibilité. Donc tu vas aller chercher quelqu'un qui fait de la com. Quelqu'un qui fait de la com, donc ça va pouvoir te faire vivre tes réseaux sociaux, faire vivre ton LinkedIn, enfin faire vivre ton média. Et en fait c'était beaucoup trop tôt pour avoir quelqu'un en com parce qu'il y avait tellement d'autres choses à faire à côté. qu'il n'y avait aucun intérêt à avoir quelqu'un 100% dédié à la com. C'est bien qu'Emma, au bout de six mois, je crois qu'elle commençait à écrire des articles parce que je lui disais, là, j'ai besoin d'aide sur l'écriture d'articles parce que je ne peux pas vendre des espaces pubs, gérer le marketing et écrire des articles. Et donc, c'est pendant son contrat que je me suis dit, en fait, là, tu as mal géré ton recrutement. Ce dont tu as besoin, c'est un journaliste. une journaliste qui soit avec toi et donc c'est ce que j'ai fait la deuxième année donc Clara est arrivée la deuxième année en septembre 2023 et elle est aujourd'hui en contrat donc c'est la journaliste officielle des gens d'internet donc elle est restée avec moi et c'est clairement enfin je pense que j'aurais eu Clara dès la première année, ça m'aurait permis d'aller encore plus vite mais c'est, voilà j'avais demandé conseil à personne Je savais qu'il me fallait quelqu'un pour avancer parce que je ne pouvais pas tout faire tout seul. Mais par contre, je n'avais pas choisi mon profil. Et ça, ce n'est pas éminent pour moi. Mais je pense que du coup, tu vois, typiquement dans un incubateur où quelqu'un qui aurait pu te coacher ou former aurait pu te dire est-ce que tu as vraiment besoin de quelqu'un en com et est-ce que tu n'as pas besoin de quelqu'un dans l'opérationnel davantage.

  • Speaker #1

    Non mais après un média il a besoin de... T'as besoin de quelqu'un pour t'aider à faire du contenu mais en même temps t'as besoin de quelqu'un pour valoriser ses contenus. Donc je t'aurais même pas dit un mais deux.

  • Speaker #0

    Ah oui Ouais bah écoute je ne pouvais que un mais je pense que voilà il y avait aussi un besoin de réflexion de ma part sur le contenu sur le site il est bien produit mais comment est-ce que tu le traduis sur les réseaux sociaux et ça c'était de mon côté où c'était pas ultra clair et tu peux pas embaucher quelqu'un. en n'ayant pas une vision claire de la personne en face de toi, elle va pas pouvoir te trouver l'idée comme ça de génie.

  • Speaker #1

    Surtout quand c'est un apprenti.

  • Speaker #0

    Surtout quand c'est un apprenti et que tu dois le former en fait. Donc voilà, mais après cette toute première embauche ça m'a permis de clarifier plein de choses.

  • Speaker #1

    Et comment t'as vécu un peu cette transition, le fait de devoir manager, driver quelqu'un

  • Speaker #0

    C'est stressant. Vraiment stressant parce que je me suis dit déjà c'est une alternante qui a envie d'apprendre et donc va falloir que tu lui apprennes des trucs. Déjà ce stress-là de te dire, elle te fait confiance, elle accepte ton alternance, parce que des alternances aujourd'hui il y en a partout, elle accepte ton alternance, elle accepte de travailler avec toi alors que t'es toute seule dans ta boîte et il n'y a pas d'équipe. L'équipe c'est moi. Donc elle accepte aussi d'être en duo avec toi. Donc il y avait plein d'une sorte de pression quand même de dire est-ce que ça va bien se passer est-ce qu'on va bien s'entendre, parce qu'un duo si tu t'entends pas avec la personne c'est vachement dur et puis c'est surtout une toute jeune étudiante qui a envie de découvrir ce milieu, qui a envie d'apprendre plein de trucs et il faut être capable de le matin lui dire clairement quoi faire, à quoi ça va servir, comment est-ce que elle va reproduire ça dans une autre entreprise plus tard etc. J'avais plein de pression, à la fois du côté formation, management, connaissances.

  • Speaker #1

    Et tu t'es formée pour ça ou

  • Speaker #0

    Non, toujours pas.

  • Speaker #1

    T'as pris ton impair

  • Speaker #0

    Pas du tout, je me suis dit, vas-y, profil, ça va le faire. Bon, c'est la fait, c'est juste problème de profil. Ouais.

  • Speaker #1

    Après, je pense que t'avais besoin aussi, j'ai l'impression que t'es vraiment dans l'action, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Tu fais ta... Ok. Tu fais, t'apprends et tu vois ce que ça donne et puis t'apprends, c'est bon, c'est pas bon, ça rend techniquement.

  • Speaker #0

    Ouais, elle monte quoi. Exactement. Tu vas bien cerner.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Parce qu'on a toujours tendance à trop réfléchir, au final on fait rien parce qu'on réfléchit trop.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est bien aussi de réfléchir parfois quand même.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu peux être dans l'action mais de prendre le temps de réfléchir un peu avant pour savoir ce que tu fais, c'est aussi ce que j'ai appris ces deux dernières années, tu vois, c'est de me dire, ok, il y a à faire. Mais est-ce que tu prendrais pas une semaine supplémentaire pour juste réfléchir vraiment à la direction

  • Speaker #1

    Tu poses le truc et tu te dis, est-ce que dans une semaine, j'aurai encore la même idée Ça veut dire que c'est parti, non Et pareil,

  • Speaker #0

    tu vois, je fais ça tous les trois mois aussi, de me poser et de me dire, ok, donc là, le dernier trimestre, c'était quoi tes objectifs Est-ce que tu les as atteints Qu'est-ce qui a fonctionné Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné Qu'est-ce que tu peux réitérer Qu'est-ce que tu dois changer Et ça, c'est des choses que je faisais pas avant, tu vois, quand j'étais en...

  • Speaker #1

    positionnement pour savoir à quel niveau de performance tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien Sinon, tu avances en faisant des actions, mais tu ne sais pas si elles sont pertinentes ou pas. Si ça ne marche pas, tu ne peux pas dire que ça ne marche pas parce que… Oui, ça ne marche pas, mais c'est parce que tu n'as pas essayé autrement. Ok.

  • Speaker #1

    Donc, tous les trois mois, en début de trimestre, on va dire, tu te fixes des objectifs et après, trois mois après, tu regardes si des objectifs sont à temps. Exactement. Donc, tu as des objectifs, tu te dis,

  • Speaker #0

    je vais faire des objectifs, tu vas faire des Ok. Ça, j'ai dû le lire dans un livre. Non mais, je ne sais pas si j'ai inventé.

  • Speaker #1

    Non mais, c'est très bien, c'est très ça en fait. Et puis, ça te permet de voir comment tu avances, si c'est efficace, si c'est pas efficace. Parce qu'au final, quand tu es toute seule, il n'y a personne pour te draguer, pour te dire ce que tu fais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est un problème que j'ai eu, de me dire, en fait, tu ne peux réfléchir parfois qu'avec toi-même.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Là, par exemple, ce mardi après-midi, et ce soir, j'ai un ancien collègue qui... qui gère tout le social media de l'INA. Je ne sais pas si tu vois les vidéos, là. Et donc, il est très fort en stratégie social media, etc. Et donc, je vais déjeuner, dîner avec lui. Et je vais, en même temps, lui poser la question de lui dire, bon, ben voilà, est-ce qu'on peut faire un travail tous les deux Regarde ce qu'on fait sur nos réseaux sociaux. Je te donne, moi, la stratégie qu'on voudrait mettre en place à partir de janvier 2025. C'est quoi, Tertou Et en fait, avec ces regards extérieurs, j'ai, on va dire, une sorte de... de retour un peu construit sur est-ce qu'on va dans la bonne direction, est-ce que... Parce qu'à force d'être tellement enfermée dans ce que tu fais, c'est compliqué de prendre de la hauteur.

  • Speaker #1

    De prendre du recul pour faire.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc quand je sens que là je ne peux pas réfléchir en moi-même, ou que Clara ou Estelle ne peuvent pas, on ne peut pas aller plus loin dans nos réflexions parce qu'on est tellement enfermée dans ce qu'on fait, bon ben il faut solliciter une aide extérieure. Et il y a toujours un copain, ou même moi mon copain, il ne connaît rien à l'influence et aux réseaux sociaux. D'accord. Mais vraiment rien du tout quoi. Et je l'avais fait regarder un contenu qu'on avait fait sur Kaizen d'Innoxtag. l'analyse qu'on en avait fait et lui dire et je lui dis est-ce que tu te trouves ça pertinent et il m'avait fait plein de retours parfois assez pushy mais de regard assez dur.

  • Speaker #1

    Je me demande pourquoi tu lui as montré déjà.

  • Speaker #0

    Oui mais après je me dis ok c'est des bonnes réflexions parce que je ne les aurais pas eues moi-même et ça ça aide aussi à évoluer. Enfin moi je suis persuadée qu'une entreprise elle est toujours en évolution en fait donc si tu te poses pas ou si tu... poses pas les bonnes questions et que tu as peur des réponses et tu as peur que les personnes te disent bon bah là en fait je prends la mauvaise direction ce que tu fais c'est nul autant le savoir quoi ça veut dire que tu es dans la mouture prend la mauvaise direction et qu'il ya quelque chose à changer d'accord tu prends du recul et analyse vraiment ce que tu fais pour savoir si tu es encore pertinente

  • Speaker #1

    dans ce que tu proposes exactement moins stressant est ce que tu prévois d'embaucher maintenant vous êtes à combien dans ta structure vous êtes trois oui

  • Speaker #0

    Donc il y a une journaliste et mon associé sur la partie événementielle.

  • Speaker #1

    D'accord, qui s'occupe de toute la gestion événementielle. Exactement. Est-ce que tu as des projets d'embaucher d'autres personnes ou pas

  • Speaker #0

    Alors on a lancé une plateforme qui s'appelle Tendantiel. En quelques mots, c'est... On est du coup tous les jours sur les réseaux sociaux et on voit des tendances en termes de contenu popper comme ça un peu tous les jours et on n'en parle pas sur les gens d'Internet. Et on s'est dit c'est dommage parce que ces tendances, en les analysant, on peut se dire Ok, aujourd'hui sur TikTok... Les utilisateurs apprécient plus ce type de vidéos parce que l'algorithme a changé, parce que... Et donc, on a créé une plateforme qui est accessible sur abonnement et qui est aujourd'hui utilisée par une centaine d'agences et qui paye du coup l'abonnement pour accéder à toute l'analyse des tendances que nous, on répertorie sur ce site-là.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et l'idée, c'est de pouvoir avoir une personne qui puisse être dédiée à Tendancielle pour animer davantage la communauté. Donc, faire du webinar, faire des petits-déj, faire ce genre de trucs. Donc, pour le moment, ce n'est pas possible financièrement, mais j'espère que prochainement, ça va l'être.

  • Speaker #1

    Quand tu as lancé il y a quatre ans, c'était un secteur dans le niche. Maintenant, tu dois avoir de nouvelles personnes, de nouveaux entrants. Comment tu vis ça Est-ce que tu te dis, c'est bien, ça me challenge Ou tu te dis, merde Tu te dis, ce n'est pas grave, en fait, c'est-à-dire qu'il y a un marché et que c'est cool.

  • Speaker #0

    Je pense que depuis le début, il y a toujours eu des concurrents de près ou de loin. Mais c'est bien d'en avoir déjà, comme dans tous les marchés, parce que c'est stimulant et challengeant. Mais après, je me dis que nous, avec notre savoir-faire, les gens d'Internet, ils ne peuvent pas l'avoir. Ils peuvent certes traiter les mêmes infos ou être aux mêmes événements que nous, mais ils ne font jamais la même chose que nous. Et inversement, on ne fera jamais la même chose qu'eux parce qu'on n'a pas leur savoir-faire, etc. Et si aujourd'hui, on a 80 000 visites sur notre site, c'est qu'on a notre place. et qu'on n'a pas à espérer être un tel ou un tel. Donc c'est à la fois challengeant. Après, je trouve qu'en France, ça va, c'est gentillet. Les concurrents se connaissent, on se serre la main, on se dit bonjour, on chine. Enfin voilà, on n'est pas concurrent, mauvais concurrent. Et après, ce que ça dit de l'industrie, moi, depuis que je m'intéresse à cette industrie, En fait, elle change pratiquement tous les trimestres. Donc, on n'est pas à l'abri qu'il y ait d'autres concurrents qui arrivent, qui fassent différemment, que ça continue d'évoluer. Mais en tout cas, ce que je vois, c'est que le secteur se professionnalise de plus en plus et que c'est intéressant du coup d'être là pendant cette professionnalisation parce qu'on voit tout ce qui se passe de la loi du 9 juin 2023 en passant par la DG6RF qui réprimande tel ou tel créateur de contenu. Donc, il y a plein d'actu, plein de choses à faire. Et ça va continuer d'évoluer, donc on va voir ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'il y a à la suite pour les gens d'Internet Les gens d'Internet,

  • Speaker #0

    moi j'ai envie que ce soit la marque, le nom qu'on a sur les lèvres quand on pense aux réseaux sociaux. C'est-à-dire, tu penses aux réseaux sociaux, tu veux savoir ce qui se passe sur Instagram, bim, tu penses aux gens d'Internet.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc un matraquage...

  • Speaker #0

    Voilà, ouais. Je vais matraquer, ouais. On va matraquer. Non mais que... Le curse, non Je ne sais pas, comme quand tu penses monde politique ou géopolitique, tu vas aller sur le monde pour savoir ce qui se passe. Nous, c'est exactement la même chose, mais avec les réseaux sociaux. J'ai envie qu'on soit la référence quand on pense créateur de contenu et réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Très bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à Stéphanie de s'être en couette.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi aussi, je trouvais ça très chouette. Merci de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à donner votre avis sur cet épisode. On est disponible sur Spotify, Apple Podcasts, YouTube, Deezer et sur toutes vos plateformes d'écoute préférées. Pensez aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux Instagram, LinkedIn. Posez vos questions, partagez votre expérience personnelle, écrivez-moi un mail, je suis là pour vous répondre. Et puis, grande nouveauté, j'ai ouvert un répondeur sur lequel vous pouvez poser des questions sur l'entreprenariat et que vous pouvez poser à notre invité. Donc, n'hésitez pas à nous laisser un message au 0756 96 90 91. Je serai là pour vous répondre, soit pendant... un épisode spécial où nous verrons comment nous ferons. Voilà, nous réaliserons cet exploit. Enfin, n'oubliez pas de partager cette émission autour de vous. Pour les nombreux purris, abonnez-vous à Business de Meufs et Naissez-nous des étoiles, s'il vous plaît, ça nous aide à garder le podcast vivant. Merci beaucoup, bonne écoute, ciao les meufs

  • Speaker #0

    Sous

Description

Dans cet épisode, je reçois Myriam, la fondatrice d’un média pionnier dans le secteur du marketing d’influence et de la création de contenu.


Ancienne journaliste, Myriam nous raconte son parcours fascinant : passer d'une simple curiosité pour les influenceurs à un véritable média de décryptage sur le marketing d’influence.


N’ayant aucune expérience en gestion de médias, elle a dû tout apprendre sur le tas – du business model à la vente d’espaces publicitaires, en passant par la négociation avec les partenaires.


Entre recherches approfondies et rencontres avec des professionnels du secteur, elle a su bâtir le premier magazine de référence dans le domaine, devenu aujourd’hui une source incontournable pour des milliers d’experts.


Une aventure inspirante qui prouve que la passion, la persévérance et l’apprentissage constant ouvrent la voie à des opportunités inédites.


Et cerise sur le gâteau : elle génère aujourd’hui de l’emploi dans un secteur en pleine expansion.


Ne manquez pas cette interview captivante ! 🎧✨

__________


L'invitée : Myriam Roche

Entreprise : Les gens d’internet

Site internet  : https://gensdinternet.fr

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les meufs, aujourd'hui je me reçois Myriam qui est la fondatrice de Légendes Internet. Ça fait bizarre de dire de Légendes Internet.

  • Speaker #1

    Ouais mais je tiens à ce que les gens disent le lait.

  • Speaker #0

    Donc je me suis demandé si j'avais fait la liaison ou pas, mais du coup je garde bien les gens d'internet. Bonjour Myria, merci d'être là aujourd'hui dans ce nouvel épisode de podcast.

  • Speaker #1

    Hello Astrid, merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Alors on va commencer par une petite présentation. Les gens d'internet, qu'est-ce que c'est

  • Speaker #1

    peut-être commencer par me présenter moi et après on va présenter les gens d'internet.

  • Speaker #0

    Ça me va parfaitement.

  • Speaker #1

    Du coup, je m'appelle Myriam, Myriam Roche et je suis journaliste de formation. J'ai travaillé pendant presque cinq ans à la rubrique société du site Huffington Post en France. Et en 2020, quelques mois avant, toute fin 2019, j'ai décidé de lancer un blog pour parler des réseaux sociaux et des influenceurs, créateurs de contenu. J'ai décidé d'ouvrir ce blog pourquoi En fait, j'ai grandi avec l'arrivée de toutes les nouvelles plateformes qu'on connaît, à savoir YouTube, Instagram. Et avant, avec tous les blogueurs et blogueuses, il y avait les Skyblog. Après, il y avait les Blogspot. Je ne sais pas si ça parle à grand monde, mais en tout cas, j'étais à fond là-dessus. Et j'ai toujours suivi des créateurs, des créatrices en me disant, mais c'est fou, ils ont réussi à créer leur propre journal en ligne sur... sur les réseaux sociaux, à parler d'un sujet, à le décrypter. Il y a des youtubeurs tech, des youtubeuses beauté, etc. Et vu que j'ai toujours voulu être journaliste, ça m'a toujours fascinée de me dire, il y a des personnes qui ont eu cette possibilité de pouvoir créer leurs propres médias en partant de zéro, parce qu'à la base, on ne les connaissait pas du tout. Et petit à petit, j'ai toujours voulu devenir journaliste. Donc, je suis arrivée à la rubrique société du site Le Love Post. Et arrive le Covid. Et donc, qui dit rubrique société dit, tu vas parler beaucoup de Covid, de confinement et de tout ce qui va avec. Donc, c'était très challengeant puisque c'était tout nouveau pour une journaliste comme moi, parce qu'il n'y avait pas une actualité similaire qui s'était passée les années précédentes. Mais au bout de quelques semaines, je me suis dit, bon, c'est très challengeant, c'est très intéressant. Mais par contre, il va falloir que tu t'aères la tête avec un sujet plus que léger pour éviter d'être tout le temps à fond derrière les actus, les prises de parole, de casse-texte, etc. Donc je me suis dit, reprends ce blog que tu avais laissé un peu quelques semaines auparavant et parle des influenceurs et des créateurs de contenu et des réseaux sociaux. Donc c'est ce que j'ai fait. Et on va dire, à la fin du premier confinement, j'avais quelques centaines de visites par jour, donc j'étais très contente. Et là, je reçois un mail d'un mec qui travaille dans une agence de com à Paris, qui me dit, mais c'est qui les gens d'Internet Vous faites quoi Vous êtes une agence Comment est-ce qu'on peut travailler avec vous Donc c'était vraiment une liste de questions comme ça. Un bonjour et une liste de questions. Un petit kétchouk. Voilà, donc je lui dis, tu te prends ça en pleine figure, tu te dis, bon, je ne sais pas si la personne a été maladroite ou si vraiment elle a été sous les jours-là, mais je vais quand même lui répondre. Et je vais lui demander, est-ce que tu serais partante pour faire une visio de 30 minutes avec moi et pour que tu expliques qu'est-ce que sont les gens d'Internet et ce qu'on fait. Donc il accepte et je lui présente et il me dit, non mais tu sais, moi je lis ton blog parce que je travaille dans l'influence et les socials médias. En gros, c'est une personne qui conçoit des stratégies pour les marques et pour qu'elles puissent travailler avec des créateurs de contenu. Et pendant le confinement, c'était des demandes qui avaient explosé parce que tous les budgets comme des entreprises avaient été, on va dire, coupés sur de l'affichage traditionnel parce que personne ne prenait le bus, personne n'allait dans le métro. Et donc, tous ces budgets-là avaient été réinvestis sur les réseaux sociaux. Et donc, il y avait énormément de marques qui sollicitaient les agences de com pour leur dire, j'ai envie de travailler avec des influenceurs, je pense que là, c'est le bon moment, mais comment on fait, etc. Donc lui, il était un peu enseveli de ce type de demandes et il cherchait un média, comme il peut exister des stratégies, des CB News sur de la com traditionnelle, mais il cherchait un média sur l'influence et le social media. Et il est tombé sur le blog en Internet, qui faisait finalement un peu office. de médias puisque là je décryptais les campagnes, j'avais un regard très pro alors qu'à la base c'était pas forcément ce que je voulais mais je décryptais les campagnes, j'expliquais pourquoi telle marque travaillait avec tel influenceur, les dernières fonctionnalités des réseaux sociaux etc. Et donc, il me dit, tu tiens quelque chose et développe-le à fond parce qu'il n'y a pas de média 100% dédié à ce monde professionnel. Et du coup, pendant deux ans, j'ai développé ce média avant de me lancer à temps plein. Là, il y a presque, maintenant, il y a deux ans et demi. Tout ça pour expliquer ce que sont les gens d'Internet. Donc, les gens d'Internet, c'est un média pro qui est destiné aux professionnels de la comédie marketing où tous les jours, on traite de l'actualité, social media et influence pour les aider à comprendre l'évolution des réseaux sociaux et surtout les aider à... communiquer sur ces plateformes-là, puisqu'il y a des millions et des millions de personnes qui se connectent tous les jours sur ces plateformes. Et quand on veut communiquer au plus grand nombre, on est obligé de passer, aujourd'hui en tout cas, par du Instagram, par du TikTok, par du Facebook, etc. Et aujourd'hui, on est fiers. Donc, on est une petite équipe de trois et on est fiers de dire qu'on a 80 000 visiteurs par mois uniques sur notre site. Donc, ce qui fait de nous le premier média pro sur cette verticale.

  • Speaker #0

    Donc, l'idée de Légendes Internet, c'était vraiment de pouvoir accompagner des personnes qui souhaitaient... Je suis lancée en tant qu'influenceur.

  • Speaker #1

    C'était plus destiné aux marques.

  • Speaker #0

    D'accord, à comprendre comment fonctionnaient les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que c'est que cette stratégie Pourquoi est-ce que tu as mon concurrent qui travaille avec tel ou tel YouTuber, Instagrammeur, TikToker Et pourquoi moi, est-ce que je ne le fais pas Ou est-ce que comment je peux le faire Donc, de leur expliquer via des exemples de campagne, via des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. De leur expliquer un peu les strates qui sont mises en place sur ces plateformes-là.

  • Speaker #0

    D'accord, comment eux, ils pouvaient s'approprier en fait les techniques qui existaient sur les réseaux sociaux, de manière à ce qu'ils puissent en fait les utiliser pour leurs marques.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et initialement, tu avais déjà touché au domaine de l'influence ou pas du tout Comment le domaine de l'influence est venu à toi Parce que tu étais passionnée, mais est-ce qu'à un moment, tu as géré une campagne d'influence, tu as fait quelque chose de technique dedans Jamais.

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    C'était plutôt l'analyse et décortiquer un peu comment ça a fonctionné, de comprendre la mécanique qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, d'avoir un regard, on va dire, un peu plus neutre et se mettre en position, prendre un peu plus de hauteur par rapport à tout ce qui pouvait se faire dans ce milieu-là, puisque avant que les gens d'Internet n'arrivent, les personnes qui prenaient la parole, c'est des personnes en agence ou des créateurs ou des plateformes d'influence qui peuvent exister, moi je ne vais pas rentrer trop dans les détails, il n'y avait pas de regard neutre, c'est-à-dire un média ou quelqu'un qui n'avait pas à vendre des campagnes.

  • Speaker #0

    Qui n'avait pas d'intérêt à plancher sur tel ou tel sujet. Oui, oui. Parce que souvent, quand on voit des astuces qui sont données, quand on regarde dire que c'est un partenariat qu'il y a eu avec telle marque, etc., donc ce n'est pas forcément un contenu neutre. Donc là, il y avait vraiment l'aspect journalistique où tu avais un devoir de neutralité finalement.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, au-delà du devoir de neutralité, nous, ce qui nous tient à cœur, c'est de faire de l'actu chaude. C'est-à-dire que là, je te dis n'importe quoi, il y a Instagram qui sort une nouvelle fonctionnalité. Nous, dans la journée, il faut qu'on soit capable de, à la fois, présenter cette nouvelle fonctionnalité, mais expliquer à une marque ou à une agence comment l'utiliser avec des exemples qu'on peut trouver sur les réseaux sociaux. Donc il y a à la fois aller chercher la bonne information et aussi savoir la décrypter et savoir ce qui peut être un plus pour les personnes qui vont nous lire. Donc on se met une double pression en se disant qu'il faut qu'on soit toujours en alerte sur les dernières fonctionnalités, les dernières tendances, les dernières choses qui se passent en termes professionnels sur les réseaux sociaux. pour qu'on puisse le retranscrire et que les personnes qui nous lisent se disent Ok, les gens d'Internet, si un jour j'ai une question parce que tu as Instagram qui sent un nouveau truc ce jour-là, je vais sur les gens d'Internet et je suis sûre de trouver l'info.

  • Speaker #0

    D'accord, donc en fait, ça vous pousse à tout le temps être à l'affût de tout parce que les réseaux sociaux, il n'y a pas un domaine qui change autant en fait.

  • Speaker #1

    Exactement, ça évolue tout le temps. Mais on est certes très connectés à ces plateformes-là puisqu'on est obligés, mais par contre, on a mis en place... des outils de veille, on sait quels sont les sites qu'il faut regarder. On est dans les boucles mail, pareil, des relations presse. Donc on reçoit les communiqués de presse quand il y a une nouvelle fonctionnalité. On a également beaucoup de contacts en agence qui peuvent nous dire, regardez, tel jour, il y a telle campagne qui sort, ça peut être intéressant pour vous. Donc on a travaillé aussi notre relationnel pour qu'on puisse... avoir des informations en amont et en tout cas anticiper un peu sur le mois à venir ce qui va arriver. Et après, au jour le jour, comme tout métier de journaliste, tu dois prendre un petit peu le pouls de ce qui se passe dans ton secteur d'activité, en tout cas dans celui que tu analyses, et être capable de retranscrire les grandes informations. Donc après, ça c'est le métier. Nous, on a le nez dans les réseaux sociaux, mais si tu parles à un journaliste économique ou à un journaliste culture, il a la tête soit dans les chiffres, soit au cinéma, au théâtre, etc. Donc nous, c'est la même chose, mais effectivement sur des applications très connectées.

  • Speaker #0

    Et quand tu as démarré l'activité, parce que finalement, tu n'avais pas dans l'idée de créer un média, finalement. Non, tu avais juste dans l'idée de créer un blog.

  • Speaker #1

    Exactement, juste un échappatoire, on va dire, pendant le Covid, où j'avais besoin de parler d'un truc qui me semblait léger, mais il n'y avait pas d'ambition derrière, aucune.

  • Speaker #0

    Aucune, et quand tu as vu qu'il y avait un engouement, en fait, pour ça, comment tu t'es organisée pour te dire, ok, il y a peut-être quelque chose ici, je vais m'investir et peut-être que ça va donner une entreprise plus tard

  • Speaker #1

    Ça a pris des mois déjà, parce que quand tu es journaliste, on t'apprend à écrire et à traiter l'information, mais on ne t'apprend pas à créer une entreprise. Donc j'ai accueilli, on va dire, cette information. Je me suis dit, ok, je sais qu'il y a quelque chose à faire, mais comment on fait Donc comme une bonne journaliste, je me suis renseignée. J'ai été poser des questions, j'ai été rencontrer d'autres personnes au sein d'agences, de plateformes, etc. Pour un petit peu comprendre leur manière de travailler, ce qui pouvait les intéresser. Comment est-ce que moi, avec mon blog à l'époque et le média en devenir, je pouvais les aider Est-ce que je pouvais leur apporter Donc ça a été d'abord un travail de recherche et aussi de prise de contact pour se faire connaître. Et après, moi, j'ai beaucoup misé sur le contenu. Je me suis dit, OK, personne n'attend Myriam Roche dans le domaine de l'influence. C'est personne. Personne n'attend les gens d'Internet. On n'en a pas forcément besoin. Donc moi, je vais prouver à cette industrie que je peux leur apporter quelque chose de bénéfique. Et ce que je sais faire, c'est écrire des articles, aller chercher les bonnes informations, faire des interviews, etc. Donc pendant deux ans, je me suis tous les jours levée un peu plus tôt avant de partir au travail pour écrire les trois articles de la journée. Le soir, pareil. Et en me disant, c'est comme ça que tu vas te faire une place, c'est comme ça que tu vas te faire remarquer. Et c'est ce qui a fonctionné. C'est-à-dire que de bouche à oreille, et à force aussi de créer du contenu, sur des mots-clés bien précis. influence marketing, influenceur en France, etc. Les articles remontaient. Et donc, ce travail sur le long terme, ça a payé. Et en parallèle, j'ai aussi assisté à pas mal d'événements. Puisqu'à la fin du Covid, il y a eu une reprise des événements et tout ce qui était webinar qu'on pouvait avoir en ligne, on préférait le faire en mode petit déjeuner ou en mode soirée. Bon, j'y allais en présentant. Je suis mis à la broche, les gens d'Internet. J'ai parlé de vous à ce moment-là, je suis contente de vous rencontrer. Et petit à petit, ça a fonctionné. Et surtout, ce qui nous a aidé, c'est qu'on est les seuls à avoir cette ligne éditoriale-là. C'est-à-dire qu'on a très peu de concurrents en presse. Et une fois qu'on tombe sur notre site et qu'on a trouvé un article qui peut nous aider, je pense que c'est très facile de s'abonner à notre newsletter et de partager l'article en interne, au sein de l'agence, au sein de la marque, etc. Donc petit à petit et de bouche à oreille, on a réussi à se faire une place.

  • Speaker #0

    Donc c'était la régularité et puis le fait que tu inities des mises en relation, d'aller voir les personnes, de te mettre en réseau, d'expliquer un peu ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Ouais, et c'est parce que tu connais le HuffPost, mais c'est un pur player, donc c'est le pur player du monde, donc il n'y a pas de papier. Et donc nous, notre travail était analysé, on va dire, par performance. Si le sujet ou l'angle que tu avais trouvé a fait tant de lectures, ça veut dire que ton article a bien fonctionné. Donc on était très driveés par ces chiffres. Et je me suis dit, si mon site, il faut qu'il ait de l'intérêt, il faut que dessus, je sois capable de dire qu'il y a tant de visites par mois.

  • Speaker #0

    D'accord, donc tu t'es fixé un objectif par rapport aux connaissances que tu avais.

  • Speaker #1

    Exactement. Je me suis dit, grâce à ton contenu, grâce au partage, grâce aux personnes que tu vas rencontrer, ça va permettre au site de grandir petit à petit. Mais ça, c'était vraiment la première étape. Et après la seconde étape, ça a été de réfléchir à ok, donc là maintenant j'ai à peu près 40 000 visiteurs uniques par mois, ce qui est pas mal, mais comment est-ce que je vais monétiser ce site-là Et ça, ça a été un autre travail, un autre sujet. Ah, un autre sujet,

  • Speaker #0

    ouais. T'avais pas forcément d'idée, enfin t'avais un objectif, c'est-à-dire de résultat, tu voulais tant de personnes sur ta plateforme. Après comment t'as agencé un peu le business model Je pense médias aujourd'hui, on pense à un média uniquement en ligne, mais après quand je t'ai dit, est-ce qu'il faut que je me développe aussi sur Instagram, sur LinkedIn, sur YouTube, enfin voilà. Je pense qu'au bout d'un moment, tu as dû sélectionner un peu tes champs d'action, comment ça s'est fait Exactement.

  • Speaker #1

    Au début, j'étais toute seule et je travaillais encore à côté, donc la partie monétisation, elle est venue après. Je me suis dit, de toute façon, tu ne peux pas monétiser un site s'il n'a pas de visite. Si tu n'as pas de communauté, pas de lecteur, ça ne sert à rien d'aller chercher des potentiels sponsors. Et surtout, c'est quelque chose que je n'avais jamais fait, que je ne savais pas faire. Donc, il fallait aussi que je me forme et que je comprenne le business model des médias. Parce que même en étant journaliste dans un média, on ne t'explique pas comment l'équipe marketing fonctionne. Non, je n'avais aucune idée de quel était le business model du HuffPost. En tout cas, je savais que c'était via de la publicité. Mais comment est-ce que la publicité arrivait sur le site J'en savais rien. Non,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    J'avais certainement une équipe au cinquième, mais je n'avais rien rencontré. Donc, avec qui je ne pouvais pas échanger. Après avoir travaillé tout ce contenu-là, je me suis dit, bon, il faut que tu te fasses connaître, que tu te fasses voir. Et donc, il faut que tu passes par des plateformes qui peuvent t'aider et donc sélectionner les bons réseaux sociaux pour te développer et pour attirer de potentiels sponsors. Donc, la première plateforme que j'ai développée, c'est LinkedIn. Avec un compte où je n'avais pas ma photo, ou en tout cas, j'étais une photo de dos, parce que j'étais encore au F-Post et je n'avais pas envie qu'on sache que j'étais en train de développer ce genre d'activité. Donc, en fait, il n'y avait pas mon nom. C'était Myriam, les gens d'Internet. Mais personne ne connaissait mon nom et c'est comme ça que j'ai commencé sur LinkedIn à partager, à faire des posts, etc. Donc ça, c'était la première étape.

  • Speaker #0

    Ton parent connu avec les deux dos Non. D'accord.

  • Speaker #1

    Mais de toute façon, c'était une thématique qui intéresse très peu les journalistes.

  • Speaker #0

    Non, ça m'a intéressée les agences de com.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, j'étais sûre que c'est... Mais au cas où, je voulais quand même travailler ce truc-là dans l'ombre et que personne ne le sache. Donc, j'avais créé un compte LinkedIn. Ce qui m'a aidée à avoir aussi une belle communauté sur la plateforme, à me faire des contacts, etc. Mais vient le sujet de la monétisation, parce que c'est bien beau de construire une communauté, mais comment tu fais derrière Et donc, je me suis dit, il y a très peu de monde qui peut t'aider. Donc, qu'est-ce que tu vas faire Tu vas analyser des médias étrangers qui sont soit dans la com, soit dans le marketing, et tu vas regarder un petit peu comment ils font. Et je me suis mise à télécharger leur kit média. On me dit, ils ont un kit média, je vais voir ce qu'ils expliquent dessus. Et donc là, évidemment, ils présentent leur communauté, tant de pourcentages de personnes qui travaillent dans des agences, dans des marques, etc. Donc je me suis dit, OK, il faut que je sois capable de dire, dans ma communauté, j'ai tant de personnes qui travaillent au sein des marques, tant de personnes qui travaillent au sein d'agences, tant de pourcents de créateurs de contenu qui habitent dans telle ville, dans telle ville, qui ont tel âge, qui ont des postes de décideurs, de machins, de trucs de bidules. Donc de segmenter l'audience. Deuxième point, c'est qu'il y a un truc qui revenait assez régulièrement, c'était les newsletters. Donc tous les médias ont une newsletter pour relayer leurs articles, mais aussi parce que ça permet de vendre des espaces publicitaires. Dans ta newsletter, tu peux mettre une bannière. Et surtout, ce qui est intéressant pour les personnes qui payent dans ta newsletter, c'est que tu as une vue sur qui s'est abonné à ta newsletter. Donc tu es capable de dire sur les 3000 personnes qui me suivent dans la newsletter, C'est pareil, j'ai tant d'agences, tant de marques, tant de machines, tant de trucs. Et vu que c'est des personnes qui ont choisi de s'abonner à la newsletter, potentiellement, ils sont capables de l'ouvrir à chaque fois que tu leur envoies et de cliquer sur les liens. Donc je me suis dit, il faut que moi aussi je crée ma newsletter qui relaie dans un premier temps les articles, mais qui après peut être sponsorisée par des sponsors. Donc j'ai créé ma newsletter. Elle existe encore aujourd'hui, on va y aller tous les mercredis. Où il y a possibilité d'avoir des encas. Donc ça, c'est pareil, je l'ai fait. Et après, il y avait un autre point qui était récurrent. tous ces médias-là font de l'événementiel. C'est-à-dire qu'ils créent des petits déjeuners, ils créent des déjeuners, ils créent des soirées, ils créent des événements sur une journée. Et ces événements, il y a des sponsors, donc minimum trois, et il y a la vente de billets.

  • Speaker #0

    Enfin, là, c'est plus enquête d'investigation.

  • Speaker #1

    Mais bien évidemment, si tu veux comprendre, tu fais comment Tu pars de zéro. Moi,

  • Speaker #0

    je cours en impair.

  • Speaker #1

    Avec une loupe. Une loupe. Mais non, mais en vrai, c'était un travail hyper intéressant. Donc je me suis dit, voilà, il y a aussi cette partie événementielle, donc ils font des événements parce que c'est pareil, ça leur permet de se rémunérer. Et après, il y a tout ce qui est basique, on va dire, au sein de la presse, donc des articles sponsorisés, des dossiers sponsorisés, tout ce qui peut être sponsorisé sur le site. Donc ça, c'était les trois éléments où je me suis dit, ok, donc sur mon site, il faut que je sois capable de dire à tel endroit, il peut y avoir une bannière sponsorisée. Là, il peut y avoir un carousel d'articles sponsorisés. Dans ma newsletter, c'est pareil, il peut y avoir tel espace, tel espace de sponsorisés. Et on va faire de l'événementiel parce que ça peut être aussi intéressant de faire de l'événementiel.

  • Speaker #0

    C'est un partenariat que tu fais avec une marque C'est un partenariat que tu fais.

  • Speaker #1

    Alors nous, on a une partie événementielle qui s'appelle le café. Le café de l'influence et le café du social media. Et c'est des agences et des plateformes qui nous sponsorisent pour être visibles lors de l'événement.

  • Speaker #0

    D'accord. Ils animent l'atelier,

  • Speaker #1

    par exemple Ils animent soit une conférence, soit ils animent l'espace de networking, soit ils animent la soirée. Enfin, ça dépend du... D'accord. Parce que pareil, j'ai téléchargé les kits médias d'un événement et je me suis rendu compte que c'était très segmenté, il y avait plusieurs possibilités, etc. Donc je suis exactement pareil.

  • Speaker #0

    D'accord. Et c'est après que, quand tu as compilé tout ça, que tu t'es dit que tu allais faire ton business model avec ça

  • Speaker #1

    Exactement. Ça a pris quand même pas mal de mois pour comprendre. C'était un long travail et il y a aussi eu pas mal de tests. Il y a pareil des médias qui ont lancé des clubs. Au début, j'avais lancé un club, ça n'a pas marché, j'avais quatre personnes, donc autant dire que ça n'avait pas monétisé grand-chose. Je me suis dit que cette partie-là, on va peut-être la mettre de côté. Les premiers sponsors que j'ai eus, c'était de l'achat de bannières, de l'achat d'articles. Et aussi de l'écriture de livres blancs en marque blanche. C'est-à-dire que tu avais des agences d'influence qui me contactaient pour me dire J'aime bien la manière dont tu écris, la vision que tu as de l'industrie. Est-ce que ça te dit d'écrire mon livre blanc pour les fins d'année D'ailleurs, mon premier sponsor, c'était ça. C'était l'écriture d'un livre blanc pour une plateforme d'influence en décembre.

  • Speaker #0

    Et tout ça, tu faisais ça en même temps que tu travaillais Oui. D'accord.

  • Speaker #1

    C'était des journées énormes.

  • Speaker #0

    Un cycle par jour pour…

  • Speaker #1

    Trois.

  • Speaker #0

    Trois articles.

  • Speaker #1

    Un le matin, un le midi et un le soir. Il fallait que tu m'aides dans la journée. Les gens, ils arrivaient sur le site le matin, ils trouvaient un nouvel article. Sur la pause de dej, ils pouvaient en parler à leurs collègues. Bim, nouvel article. Le soir en fin de journée, quand ils partent et que je sais pas, passé 17h ou 18h, ils ont envie de faire un dernier tour de veille. Paf, nouvel article. Pour qu'ils aient l'impression que le site vive et que ce soit pas un simple blog.

  • Speaker #0

    D'accord. Et qu'on n'ait pas l'impression qu'il y ait une seule personne derrière.

  • Speaker #1

    généralement c'est donc j'écrivais les trois articles le matin avant de partir et je les programmais en fait ce qui est bien le matin quand tu te réveilles c'est que les Etats-Unis eux ont fini la journée leur journée dans la nuit donc en fait souvent il y a des prises de parole de n'importe quoi de celui qui gère Instagram qui va présenter un nouvel outil et nous on l'a que le matin parce qu'il a pris la parole à 15h à Los Angeles et 3h je sais plus quoi Donc ça me permettait d'anticiper déjà les actus de la journée et après j'essayais aussi de prouver la veille des sujets que je pouvais traiter le lendemain dans la journée. On a l'impression que c'est énorme mais au HuffPost on était parfois à 8 articles par jour. Donc en fait écrire vite et trouver l'info, dans des médias comme ça, t'es habitué quoi. Donc tu vois en une heure et demie les trois articles ils étaient faits.

  • Speaker #0

    Une heure trente pour écrire un article

  • Speaker #1

    Moi je trouve ça dingue, pour écrire trois.

  • Speaker #0

    Non mais à la sommet, moi je prends une journée pour en écrire un.

  • Speaker #1

    Ah oui mais après l'écriture, moi ce que j'aime bien dire c'est que c'est comme le vélo en fait. Plus tu écris, plus tu vas écrire vite, et plus les mots ils vont venir... Enfin nous on passe notre journée à écrire. Donc en fait tu vois, au bout d'un moment, les phrases tu les réfléchis même plus. Tu prends les mêmes formulations,

  • Speaker #0

    les mêmes machines, c'est le même style et tout, et après tu en reprends. Mais combien de mots tu mets dans des articles Parce que moi ça me perturbe ces trois articles en une heure.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, c'est quatre par un généralement.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est assez court. Après nos articles les plus longs c'est quand on fait du reportage ou qu'on a une interview. Ok. Mais ça on prend le temps de le faire.

  • Speaker #0

    Mais après quand tu as une activité que tu ne vois pas comme du travail entre guillemets.

  • Speaker #1

    Clairement, et puis c'était surtout challengeant de se dire attends mais là je vais construire un truc et je vais apprendre. Parce que dans des métiers dans lesquels tu es depuis plusieurs années, tu es un peu confortable. Le matin, tu sais quoi faire. Quand tu arrives, tu es très peu challengée. Et en tout cas, c'était vraiment une période où j'étais très peu challengée. Donc en fait, mon temps de cerveau, je pouvais le donner aux gens d'Internet. Et le reste de la journée, franchement, j'étais en mode machine. Tu vois,

  • Speaker #0

    il n'y avait pas de ménage.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Et c'était ça qui me... Je me disais, mais c'est hyper stimulant parce que tu apprends des trucs.

  • Speaker #0

    En fait, ton coup de boost, tu le trouvais en dehors. Ouais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc quand t'as construit tout ce business model, là tu t'es dit ok, là je tiens quelque chose.

  • Speaker #1

    Alors je tiens quelque chose, mais j'ai quand même attendu de me dire est-ce que c'est stable ou pas. Parce que le premier mois tu peux te dire ah bah tiens j'ai une collab, tant mieux, ça va me payer mon premier mois, mais après tu fais quoi. Donc j'ai quand même attendu, je crois c'était 7 mois. Donc j'ai lancé, j'étais en auto-entreprise, il fallait que je demande l'autorisation à mes chefs pour lancer l'auto-entreprise. Donc c'est pour ça que j'ai un peu tardé on va dire. Donc ils ont accepté et pendant 7 mois du coup j'avais une rentrée d'argent en parallèle de mon CDI. Et au bout de 7 mois je me suis dit bon bah en fait tu commences à gagner plus avec ton autre entreprise que ton CDI. Tu vas pas pouvoir faire les deux parce que ça fait 2 ans que tu fais ça et qu'au bout d'un moment ton CDI il est très bien, l'équipe est très bien, tu te sens bien mais c'est vraiment pas ce qui te stimule. Et là en fait c'est le moment de te lancer. En tout cas, j'ai quitté mon CDI au moment où j'étais en train de lancer la première édition du Café. Donc je me suis dit, il va y avoir une assez grosse rentrée d'argent en septembre. Et je suis partie en mai pour bien préparer l'event, etc.

  • Speaker #0

    Et puis ça va te demander plus de temps. Exactement. Donc là, tu ne veux plus te permettre.

  • Speaker #1

    Et puis j'avais accepté de donner des cours, j'avais accepté de faire des conférences en juin. Donc je me suis dit, au bout d'un moment, tu ne vas pas cramer tous tes jours de congé pour aller faire des trucs à côté. Donc, vas-y, pars sereinement. Je ne suis pas partie sereinement du tout. Mais par contre, c'était un gros saut dans le vide où je me suis dit, ouais, là, tu sais... Au petit bar.

  • Speaker #0

    Tu pars, tu reviens.

  • Speaker #1

    Oui, après, dans le secteur du journalisme, ce qui est un peu chiant, c'est que c'est vraiment un secteur très tendu et que tu as un CDI, c'est le Graal, quoi. Tu t'accroches.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je sais que si je devais y retourner, ce sera certainement très compliqué. Mais par contre, j'ai développé tellement d'autres choses à côté que je pourrais accéder à d'autres. poste tout aussi pertinent et surtout moi ce que j'aime bien c'est le challenge, j'ai jamais été trop challengée dans les dernières années où j'étais en contrat et là c'est le cas et je me dis en fait c'est hyper simulaire.

  • Speaker #0

    Mais tu n'as pas dit quand tu t'es lancée, j'aurais peut-être dû le faire avant

  • Speaker #1

    Ou tu t'es dit bon c'est le bon moment Non, c'était le bon moment. Parce qu'avant, je n'aurais pas pris autant de temps pour réfléchir et me poser sur ok. Qu'est-ce que les gens d'internet T'aurais pu citer dans l'urgence, de tout essayer et de ne pas avoir de vision. Après aujourd'hui, deux ans après, je suis encore en train de réfléchir, notamment à notre strat sur les réseaux sociaux. Là on développe toute la partie vidéo, c'est un gros chantier aussi, mais t'es toujours en train de réfléchir à comment tu fais.

  • Speaker #0

    Je pense pas qu'avant, ça aurait été judicieux.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu t'es fait aider au moment de ton lancement T'as tout fait toute seule Non,

  • Speaker #0

    j'ai tout fait toute seule,

  • Speaker #1

    ouais. Ok. T'as jamais eu envie de t'intégrer à un incubateur Parce que maintenant, il y a des incubateurs pour médias qui existent.

  • Speaker #0

    J'avais regardé et en fait, moi, j'ai toujours eu peur qu'on me juge sur la thématique que je traitais. Les réseaux sociaux, les influenceurs, c'est pas le truc où tu te dis Ok, c'est hyper smart, je vais pas prendre des trucs de ouf Et donc, je me suis dit, dans ces incubateurs-là, on va se dédier aux médias, en tout cas, on va te juger parce que si tu regardes bien, c'est des personnes qui vont traiter de la politique, du social, du machin. Moi, je vais arriver avec mon média sur les influenceurs, on va me dire, mais c'est midi, il n'y a aucun avenir. Et j'étais tellement prise dans le quotidien que j'ai dû regarder et après, en fait, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit que ton business model fonctionnait déjà. Oui, après,

  • Speaker #0

    c'est toujours bien, je pense, d'avoir un regard extérieur, de se dire... Et puis d'avoir aussi les bases sur plein de trucs, parce qu'il y a plein de trucs que j'ai appris en faisant. Oui,

  • Speaker #1

    par exemple, tu t'es demandé aussi si il te fallait une carte presse, etc. Comment tu te présentais

  • Speaker #0

    Comment tu te présentes, comment tu fais à la fois le journaliste et la personne qui vend des espaces pubs sur ton site. Enfin voilà, il faut vraiment être... au clair dans sa tête pour se dire je vais faire ça un temps, les deux vont être un peu limite limite, mais moi je vais savoir mettre une barrière et dans les faits peut-être que les personnes ne vont pas le comprendre mais moi je sais qu'il y a une barrière entre ce que je vends et ce que je peux écrire moi de mon côté mais c'est un travail, en tout cas je me suis dit, t'es obligé de passer par cette étape là parce que tu peux pas payer quelqu'un, en tout cas pas encore aujourd'hui, tu peux te payer toi mais tu peux pas payer quelqu'un en plus quoi

  • Speaker #1

    Pour s'occuper de la partie.

  • Speaker #0

    S'occuper, ouais. Ou même être le journaliste du média.

  • Speaker #1

    Oui. Après, c'est vrai que quand on commence à regrossir et qu'on n'est plus sur le terrain, on perd un peu de matière. C'est comme quand on démarre une activité, qu'on monte petit à petit et qu'on devient manager. Au final, on perd cet aspect terrain. Et je pense que ça aussi, c'est quelque chose qui est important pour toi. Quand tu vends un espace pub, tu sais...

  • Speaker #0

    ce que tu vends tu sais pourquoi tu le vends donc tu vois c'est ça aussi qui est le sait à qui je le vois aussi je connais la pertinence je comprends pourquoi est ce qu'ils veulent être partenaire du site ce qu'on peut leur apporter etc mais je n'arrête pas le terrain pour autant enfin en tout cas là où il ya une journaliste qui est son job c'est d'écrire les articles de faire le contenu et ses mains vous êtes à combien d'articles on est à 5 et généralement j'en écris un ou deux par jour le matin quand j'arrive up Et après, du coup, je gère toute la partie market et développement commercial où je suis à 100%. Et où c'est à moi d'aller chercher des nouveaux sponsors, de réfléchir à des offres. D'accord,

  • Speaker #1

    tout le reste.

  • Speaker #0

    Tout le reste, oui.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé pour ton premier recrutement, du coup

  • Speaker #0

    Alors, mon premier recrutement, c'était une alternante qui s'appelle Emma, qui est restée un an avec moi. Et en fait, c'était le moment où, je pense, là, j'aurais clairement dû avoir un regard extérieur parce que je me suis dit... Là c'est bien, tu sais écrire des articles, mais ce qu'il te faut c'est de la visibilité. Donc tu vas aller chercher quelqu'un qui fait de la com. Quelqu'un qui fait de la com, donc ça va pouvoir te faire vivre tes réseaux sociaux, faire vivre ton LinkedIn, enfin faire vivre ton média. Et en fait c'était beaucoup trop tôt pour avoir quelqu'un en com parce qu'il y avait tellement d'autres choses à faire à côté. qu'il n'y avait aucun intérêt à avoir quelqu'un 100% dédié à la com. C'est bien qu'Emma, au bout de six mois, je crois qu'elle commençait à écrire des articles parce que je lui disais, là, j'ai besoin d'aide sur l'écriture d'articles parce que je ne peux pas vendre des espaces pubs, gérer le marketing et écrire des articles. Et donc, c'est pendant son contrat que je me suis dit, en fait, là, tu as mal géré ton recrutement. Ce dont tu as besoin, c'est un journaliste. une journaliste qui soit avec toi et donc c'est ce que j'ai fait la deuxième année donc Clara est arrivée la deuxième année en septembre 2023 et elle est aujourd'hui en contrat donc c'est la journaliste officielle des gens d'internet donc elle est restée avec moi et c'est clairement enfin je pense que j'aurais eu Clara dès la première année, ça m'aurait permis d'aller encore plus vite mais c'est, voilà j'avais demandé conseil à personne Je savais qu'il me fallait quelqu'un pour avancer parce que je ne pouvais pas tout faire tout seul. Mais par contre, je n'avais pas choisi mon profil. Et ça, ce n'est pas éminent pour moi. Mais je pense que du coup, tu vois, typiquement dans un incubateur où quelqu'un qui aurait pu te coacher ou former aurait pu te dire est-ce que tu as vraiment besoin de quelqu'un en com et est-ce que tu n'as pas besoin de quelqu'un dans l'opérationnel davantage.

  • Speaker #1

    Non mais après un média il a besoin de... T'as besoin de quelqu'un pour t'aider à faire du contenu mais en même temps t'as besoin de quelqu'un pour valoriser ses contenus. Donc je t'aurais même pas dit un mais deux.

  • Speaker #0

    Ah oui Ouais bah écoute je ne pouvais que un mais je pense que voilà il y avait aussi un besoin de réflexion de ma part sur le contenu sur le site il est bien produit mais comment est-ce que tu le traduis sur les réseaux sociaux et ça c'était de mon côté où c'était pas ultra clair et tu peux pas embaucher quelqu'un. en n'ayant pas une vision claire de la personne en face de toi, elle va pas pouvoir te trouver l'idée comme ça de génie.

  • Speaker #1

    Surtout quand c'est un apprenti.

  • Speaker #0

    Surtout quand c'est un apprenti et que tu dois le former en fait. Donc voilà, mais après cette toute première embauche ça m'a permis de clarifier plein de choses.

  • Speaker #1

    Et comment t'as vécu un peu cette transition, le fait de devoir manager, driver quelqu'un

  • Speaker #0

    C'est stressant. Vraiment stressant parce que je me suis dit déjà c'est une alternante qui a envie d'apprendre et donc va falloir que tu lui apprennes des trucs. Déjà ce stress-là de te dire, elle te fait confiance, elle accepte ton alternance, parce que des alternances aujourd'hui il y en a partout, elle accepte ton alternance, elle accepte de travailler avec toi alors que t'es toute seule dans ta boîte et il n'y a pas d'équipe. L'équipe c'est moi. Donc elle accepte aussi d'être en duo avec toi. Donc il y avait plein d'une sorte de pression quand même de dire est-ce que ça va bien se passer est-ce qu'on va bien s'entendre, parce qu'un duo si tu t'entends pas avec la personne c'est vachement dur et puis c'est surtout une toute jeune étudiante qui a envie de découvrir ce milieu, qui a envie d'apprendre plein de trucs et il faut être capable de le matin lui dire clairement quoi faire, à quoi ça va servir, comment est-ce que elle va reproduire ça dans une autre entreprise plus tard etc. J'avais plein de pression, à la fois du côté formation, management, connaissances.

  • Speaker #1

    Et tu t'es formée pour ça ou

  • Speaker #0

    Non, toujours pas.

  • Speaker #1

    T'as pris ton impair

  • Speaker #0

    Pas du tout, je me suis dit, vas-y, profil, ça va le faire. Bon, c'est la fait, c'est juste problème de profil. Ouais.

  • Speaker #1

    Après, je pense que t'avais besoin aussi, j'ai l'impression que t'es vraiment dans l'action, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Tu fais ta... Ok. Tu fais, t'apprends et tu vois ce que ça donne et puis t'apprends, c'est bon, c'est pas bon, ça rend techniquement.

  • Speaker #0

    Ouais, elle monte quoi. Exactement. Tu vas bien cerner.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Parce qu'on a toujours tendance à trop réfléchir, au final on fait rien parce qu'on réfléchit trop.

  • Speaker #0

    Ouais, mais c'est bien aussi de réfléchir parfois quand même.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu peux être dans l'action mais de prendre le temps de réfléchir un peu avant pour savoir ce que tu fais, c'est aussi ce que j'ai appris ces deux dernières années, tu vois, c'est de me dire, ok, il y a à faire. Mais est-ce que tu prendrais pas une semaine supplémentaire pour juste réfléchir vraiment à la direction

  • Speaker #1

    Tu poses le truc et tu te dis, est-ce que dans une semaine, j'aurai encore la même idée Ça veut dire que c'est parti, non Et pareil,

  • Speaker #0

    tu vois, je fais ça tous les trois mois aussi, de me poser et de me dire, ok, donc là, le dernier trimestre, c'était quoi tes objectifs Est-ce que tu les as atteints Qu'est-ce qui a fonctionné Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné Qu'est-ce que tu peux réitérer Qu'est-ce que tu dois changer Et ça, c'est des choses que je faisais pas avant, tu vois, quand j'étais en...

  • Speaker #1

    positionnement pour savoir à quel niveau de performance tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, trop bien Sinon, tu avances en faisant des actions, mais tu ne sais pas si elles sont pertinentes ou pas. Si ça ne marche pas, tu ne peux pas dire que ça ne marche pas parce que… Oui, ça ne marche pas, mais c'est parce que tu n'as pas essayé autrement. Ok.

  • Speaker #1

    Donc, tous les trois mois, en début de trimestre, on va dire, tu te fixes des objectifs et après, trois mois après, tu regardes si des objectifs sont à temps. Exactement. Donc, tu as des objectifs, tu te dis,

  • Speaker #0

    je vais faire des objectifs, tu vas faire des Ok. Ça, j'ai dû le lire dans un livre. Non mais, je ne sais pas si j'ai inventé.

  • Speaker #1

    Non mais, c'est très bien, c'est très ça en fait. Et puis, ça te permet de voir comment tu avances, si c'est efficace, si c'est pas efficace. Parce qu'au final, quand tu es toute seule, il n'y a personne pour te draguer, pour te dire ce que tu fais. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est un problème que j'ai eu, de me dire, en fait, tu ne peux réfléchir parfois qu'avec toi-même.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Là, par exemple, ce mardi après-midi, et ce soir, j'ai un ancien collègue qui... qui gère tout le social media de l'INA. Je ne sais pas si tu vois les vidéos, là. Et donc, il est très fort en stratégie social media, etc. Et donc, je vais déjeuner, dîner avec lui. Et je vais, en même temps, lui poser la question de lui dire, bon, ben voilà, est-ce qu'on peut faire un travail tous les deux Regarde ce qu'on fait sur nos réseaux sociaux. Je te donne, moi, la stratégie qu'on voudrait mettre en place à partir de janvier 2025. C'est quoi, Tertou Et en fait, avec ces regards extérieurs, j'ai, on va dire, une sorte de... de retour un peu construit sur est-ce qu'on va dans la bonne direction, est-ce que... Parce qu'à force d'être tellement enfermée dans ce que tu fais, c'est compliqué de prendre de la hauteur.

  • Speaker #1

    De prendre du recul pour faire.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc quand je sens que là je ne peux pas réfléchir en moi-même, ou que Clara ou Estelle ne peuvent pas, on ne peut pas aller plus loin dans nos réflexions parce qu'on est tellement enfermée dans ce qu'on fait, bon ben il faut solliciter une aide extérieure. Et il y a toujours un copain, ou même moi mon copain, il ne connaît rien à l'influence et aux réseaux sociaux. D'accord. Mais vraiment rien du tout quoi. Et je l'avais fait regarder un contenu qu'on avait fait sur Kaizen d'Innoxtag. l'analyse qu'on en avait fait et lui dire et je lui dis est-ce que tu te trouves ça pertinent et il m'avait fait plein de retours parfois assez pushy mais de regard assez dur.

  • Speaker #1

    Je me demande pourquoi tu lui as montré déjà.

  • Speaker #0

    Oui mais après je me dis ok c'est des bonnes réflexions parce que je ne les aurais pas eues moi-même et ça ça aide aussi à évoluer. Enfin moi je suis persuadée qu'une entreprise elle est toujours en évolution en fait donc si tu te poses pas ou si tu... poses pas les bonnes questions et que tu as peur des réponses et tu as peur que les personnes te disent bon bah là en fait je prends la mauvaise direction ce que tu fais c'est nul autant le savoir quoi ça veut dire que tu es dans la mouture prend la mauvaise direction et qu'il ya quelque chose à changer d'accord tu prends du recul et analyse vraiment ce que tu fais pour savoir si tu es encore pertinente

  • Speaker #1

    dans ce que tu proposes exactement moins stressant est ce que tu prévois d'embaucher maintenant vous êtes à combien dans ta structure vous êtes trois oui

  • Speaker #0

    Donc il y a une journaliste et mon associé sur la partie événementielle.

  • Speaker #1

    D'accord, qui s'occupe de toute la gestion événementielle. Exactement. Est-ce que tu as des projets d'embaucher d'autres personnes ou pas

  • Speaker #0

    Alors on a lancé une plateforme qui s'appelle Tendantiel. En quelques mots, c'est... On est du coup tous les jours sur les réseaux sociaux et on voit des tendances en termes de contenu popper comme ça un peu tous les jours et on n'en parle pas sur les gens d'Internet. Et on s'est dit c'est dommage parce que ces tendances, en les analysant, on peut se dire Ok, aujourd'hui sur TikTok... Les utilisateurs apprécient plus ce type de vidéos parce que l'algorithme a changé, parce que... Et donc, on a créé une plateforme qui est accessible sur abonnement et qui est aujourd'hui utilisée par une centaine d'agences et qui paye du coup l'abonnement pour accéder à toute l'analyse des tendances que nous, on répertorie sur ce site-là.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et l'idée, c'est de pouvoir avoir une personne qui puisse être dédiée à Tendancielle pour animer davantage la communauté. Donc, faire du webinar, faire des petits-déj, faire ce genre de trucs. Donc, pour le moment, ce n'est pas possible financièrement, mais j'espère que prochainement, ça va l'être.

  • Speaker #1

    Quand tu as lancé il y a quatre ans, c'était un secteur dans le niche. Maintenant, tu dois avoir de nouvelles personnes, de nouveaux entrants. Comment tu vis ça Est-ce que tu te dis, c'est bien, ça me challenge Ou tu te dis, merde Tu te dis, ce n'est pas grave, en fait, c'est-à-dire qu'il y a un marché et que c'est cool.

  • Speaker #0

    Je pense que depuis le début, il y a toujours eu des concurrents de près ou de loin. Mais c'est bien d'en avoir déjà, comme dans tous les marchés, parce que c'est stimulant et challengeant. Mais après, je me dis que nous, avec notre savoir-faire, les gens d'Internet, ils ne peuvent pas l'avoir. Ils peuvent certes traiter les mêmes infos ou être aux mêmes événements que nous, mais ils ne font jamais la même chose que nous. Et inversement, on ne fera jamais la même chose qu'eux parce qu'on n'a pas leur savoir-faire, etc. Et si aujourd'hui, on a 80 000 visites sur notre site, c'est qu'on a notre place. et qu'on n'a pas à espérer être un tel ou un tel. Donc c'est à la fois challengeant. Après, je trouve qu'en France, ça va, c'est gentillet. Les concurrents se connaissent, on se serre la main, on se dit bonjour, on chine. Enfin voilà, on n'est pas concurrent, mauvais concurrent. Et après, ce que ça dit de l'industrie, moi, depuis que je m'intéresse à cette industrie, En fait, elle change pratiquement tous les trimestres. Donc, on n'est pas à l'abri qu'il y ait d'autres concurrents qui arrivent, qui fassent différemment, que ça continue d'évoluer. Mais en tout cas, ce que je vois, c'est que le secteur se professionnalise de plus en plus et que c'est intéressant du coup d'être là pendant cette professionnalisation parce qu'on voit tout ce qui se passe de la loi du 9 juin 2023 en passant par la DG6RF qui réprimande tel ou tel créateur de contenu. Donc, il y a plein d'actu, plein de choses à faire. Et ça va continuer d'évoluer, donc on va voir ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'il y a à la suite pour les gens d'Internet Les gens d'Internet,

  • Speaker #0

    moi j'ai envie que ce soit la marque, le nom qu'on a sur les lèvres quand on pense aux réseaux sociaux. C'est-à-dire, tu penses aux réseaux sociaux, tu veux savoir ce qui se passe sur Instagram, bim, tu penses aux gens d'Internet.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc un matraquage...

  • Speaker #0

    Voilà, ouais. Je vais matraquer, ouais. On va matraquer. Non mais que... Le curse, non Je ne sais pas, comme quand tu penses monde politique ou géopolitique, tu vas aller sur le monde pour savoir ce qui se passe. Nous, c'est exactement la même chose, mais avec les réseaux sociaux. J'ai envie qu'on soit la référence quand on pense créateur de contenu et réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Très bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à Stéphanie de s'être en couette.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi aussi, je trouvais ça très chouette. Merci de nous avoir écoutés. N'hésitez pas à donner votre avis sur cet épisode. On est disponible sur Spotify, Apple Podcasts, YouTube, Deezer et sur toutes vos plateformes d'écoute préférées. Pensez aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux Instagram, LinkedIn. Posez vos questions, partagez votre expérience personnelle, écrivez-moi un mail, je suis là pour vous répondre. Et puis, grande nouveauté, j'ai ouvert un répondeur sur lequel vous pouvez poser des questions sur l'entreprenariat et que vous pouvez poser à notre invité. Donc, n'hésitez pas à nous laisser un message au 0756 96 90 91. Je serai là pour vous répondre, soit pendant... un épisode spécial où nous verrons comment nous ferons. Voilà, nous réaliserons cet exploit. Enfin, n'oubliez pas de partager cette émission autour de vous. Pour les nombreux purris, abonnez-vous à Business de Meufs et Naissez-nous des étoiles, s'il vous plaît, ça nous aide à garder le podcast vivant. Merci beaucoup, bonne écoute, ciao les meufs

  • Speaker #0

    Sous

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