- Speaker #0
Bonjour,
- Speaker #1
bienvenue dans C'est quoi votre secret, le podcast du partage d'expérience des acteurs de la santé.
- Speaker #2
Notre objectif, donner la parole à des médecins, des soignants, des décideurs pour qu'ils nous présentent leurs projets. Comment se sont-ils organisés ? Quels modèles ont-ils choisis ?
- Speaker #3
Comment ont-ils porté leurs projets ?
- Speaker #2
Dépasser les difficultés ? Bref, pourquoi ça a fonctionné ?
- Speaker #0
Nous sommes Raphaël,
- Speaker #2
Adeline et Arnaud.
- Speaker #0
Et aujourd'hui, nous allons partager avec vous un projet très structurant pour l'accès aux soins dans les territoires. Il s'agit de la fédération médicale interhospitalière entre le CHU de Nancy, le centre hospitalier de Pont-à-Mousson et celui de Toul. Pour nous en parler, Sylvie Gamel, directrice de la stratégie. Dr Sabine Daguerre, médecin aux urgences du centre hospitalier de Pont-à-Mousson. Professeur Tahar Chouyed, chef de pôle aux urgences du CHU de Nancy. et président de la FMIH.
- Speaker #1
Bonjour à tous et merci beaucoup d'avoir accepté de partager votre expérience dans notre podcast C'est quoi votre secret ?
- Speaker #4
Bonjour à tous !
- Speaker #5
Bonjour !
- Speaker #2
Bonjour !
- Speaker #3
La première question est pour Tare. Est-ce que vous pouvez revenir sur l'histoire de cette coopération et nous expliquer pourquoi elle était nécessaire et dans quel contexte vous l'avez mise en place ?
- Speaker #2
Alors Arnaud, en fait, cette collaboration et cette fédération médicale interhospitalière, elle a débuté lors de l'été 2013, où il y a eu d'énormes difficultés pour assurer la continuité des soins sur les urgences de Pont-à-Mousson. et où la direction de Pont-à-Mousson s'est retournée un petit peu vers le CHU pour permettre d'assurer le fonctionnement, puisqu'il y avait une grosse carence médicale qui a été constatée lors de l'été 2013. Et donc, on a répondu favorablement à l'époque, rendons à César ce qui est à César, c'était le docteur Nass qui était chef de service et qui nous a consulté l'équipe soignante pour dire est-ce que vous êtes d'accord. pour qu'on puisse aller aider nos collègues en urgence de Pont-à-Mousson. Et donc, on a créé et on a été d'abord assurer la continuité des soins avec les médecins du CHU de Nancy et des urgences. Voilà un petit peu le contexte de la mise en place de cet FMIH.
- Speaker #1
Donc les objectifs que poursuit cet FMIH, que ce soit pour le CHU ou les hôpitaux partenaires dans le cadre maintenant d'un GHT, quels sont les objectifs à part la continuité d'activité ?
- Speaker #2
Alors, à l'heure actuelle, le premier objectif, c'est vraiment de stabiliser l'offre de soins sur le Val-de-Lorraine, puisque ce service d'urgence, en fait, est passé à l'époque où on l'a récupéré de 7500 passages. Là, actuellement, nous avons sinon les 13 000 passages à l'année, donc on a quasiment doublé le nombre de passages. Ça c'est le premier objectif, c'est-à-dire offrir la possibilité aux... aux citoyens de pouvoir accéder à un service d'urgence de qualité. Le deuxième objectif, c'est d'assurer la continuité des soins pour un certain nombre de patients qui se trouvent sur ce secteur et de limiter le risque de perte de chance pour les patients. Donc vous voyez que derrière, on a un véritable enjeu d'accès aux soins sur ce secteur.
- Speaker #1
D'accord. Et donc de qualité aussi, est-ce que dans les établissements... qui sont partenaires, Sabine Daguerre par exemple, vous avez tiré des bénéfices sur le plan des modalités de prise en charge.
- Speaker #5
Moi je faisais partie des médecins qui faisaient partie du CHRE initialement et pas de compte à mon son, et que donc j'étais intervenue dans le cadre de cet effets de ménage dans ce contexte-là. Nous, ça nous a permis essentiellement de diversifier notre activité, puisque le centre était plus petit, c'était un centre à échelle humaine, alors qu'au CHU, on est dans des plus gros nombres de passages. Donc ça nous a surtout permis de revoir un petit peu ce travail-là, de faire le travail d'un hôpital de périphérique, qu'on avait un petit peu, pas oublié, mais qu'on n'avait pas l'habitude de faire en étant au CHRU. Et surtout, on a gagné énormément en qualité de vie. avec des urgences qui sont moins chargées, qui sont plus petites, plus humaines. Et donc, surtout dans notre qualité de vie, ça a changé énormément de choses pour moi et pour tous mes collègues qui sommes arrivés à ce moment-là en 2013.
- Speaker #1
Est-ce que vous pourriez nous décrire les modalités pratiques de ce partenariat, peut-être Sylvie Gamel ?
- Speaker #4
C'est vrai qu'il y a eu au départ la mise en place de la continuité des soins de manière un peu informelle et puis on a structuré tout ça autour d'une fédération médicale interhospitalière. C'est un terme peut-être un peu barbare, une FMIH, pour laquelle il faut écrire une convention constitutive qui va poser les objectifs de la mise en place de cette fédération entre les établissements et qui est validée par l'ensemble des partis. Donc c'est vrai qu'initialement on a beaucoup parlé de l'histoire, c'était Pont-à-Mousson qui est rentré dans cette fédération en lien avec le CHU, puis il y a eu Toul dans un second temps, c'est une fédération qui concerne trois établissements à ce jour. Et donc, c'est assez léger finalement, en termes purement administratifs, la signature d'une convention constitutive. Et puis, il y a également des conventions de mise à disposition, bien évidemment, au niveau des temps médicaux qui font partie de cette fédération. Et puis, on se fixe ce qui est très important, parce qu'on peut signer, j'ai envie de dire, des conventions à tour de bras qui sont des coquilles vides. Là, l'objectif, c'est qu'on détermine vraiment quels sont les objectifs qui sont poursuivis par cette fédération et quels sont les indicateurs de suivi. de l'atteinte de ces objectifs. Alors de manière pas très originale, c'est vrai qu'on avait fixé notamment comme objectif le fait de ne plus avoir recours à l'intérim, le fait de ne plus avoir à fermer les urgences, que ça a été le cas sur Pont-à-Mousson et sur Toul, et ce sont des indicateurs qu'on suit en tout cas, bien évidemment, en continu depuis la mise en place de cette fédération. Sahar, tu veux compléter ?
- Speaker #2
Oui, alors ce qui est essentiel dans ce que dit Sylvie, c'est que ça a été construit et réfléchi pour que ça soit du gagnant-gagnant. Et en particulier du point de vue médical, Sabine l'avait souligné tout à l'heure, le docteur Daguerre l'avait souligné tout à l'heure, en disant que nos recrutements médicaux, par exemple, ne se font maintenant qu'à 100% ambicite. C'est-à-dire qu'un praticien qui vient intégrer la structure d'urgence Samus-Mur et FMIH de tous les ponts à Mousson, c'est qu'il y aura une activité au CHU prépondérante, de l'ordre de 70%, et 30% de son activité sera sur un des sites de la FMIH. Et là, il faut le savoir que les 52 praticiens du service, maintenant, sont tous en activité b-site, c'est-à-dire qu'on n'a pas de praticiens qui n'ont pas d'activité exclusive sur le CHU. Tout ça pour faire vivre cette FMIH. toujours assurer des soins de qualité, puisque pour nous, c'est vraiment important que la qualité des soins soit la même sur l'ensemble du territoire. Et enfin, il y a un élément très important en termes de management, c'est qu'en termes de qualité de travail, la charge de travail est différente et ça permet de supporter une charge de travail plus importante au CHU et d'avoir cette activité b-site. Donc ça, c'est une vraie force de ces FMIH qui sont, encore une fois, comme nous... Il a très bien souligné Sylvie Gamel, pas des coquilles vides, il y a des objectifs, il y a un contenu et un suivi, un pilotage qui se fait, qui est essentiel dans la survie et dans la pertinence de cet FMIH.
- Speaker #3
Donc ça marche bien dans les deux sens pour les professionnels, ça veut dire qu'il peut y avoir des professionnels des hôpitaux périphériques qui vont quand même travailler en l'occurrence au CHU ?
- Speaker #2
Alors nous, on n'a jamais imposé dans l'autre sens, parce que venir travailler au CHU, c'est aussi un autre contexte, avec d'autres équipes un peu plus grosses, il faut avoir une certaine habitude de ça, donc on n'a jamais imposé, mais la porte est toujours ouverte. Et d'ailleurs, le Dr Daguerre a une activité à la fois sur l'hôpital de Pont-à-Mousson et à la fois au CHU. Donc certains praticiens ont cette activité dans l'autre sens, mais c'est quelque chose qu'on ne force pas, justement pour avoir l'adhésion de tout le monde aussi Arnaud. C'est aussi ça, c'est d'avoir également l'adhésion de toute l'équipe et de ne pas brusquer les équipes sur place.
- Speaker #3
Sylvie, si on continue sur les enseignements que vous retirez de cette expérience, qu'est-ce que vous qualifieriez de facteur clé de succès pour la mise en œuvre d'une FMIH ?
- Speaker #4
C'est vrai que dans l'histoire en tout cas de notre fédération urgence, il y avait un élément déclencheur qui a fait qu'il y a dû y avoir un petit peu de manière, justement dans l'urgence, nécessité de coopérer. Mais pour nous en tout cas, quand on a refait le bilan, donc encore une fois, c'était en 2013 que ça a débuté cette coopération, la signature de la convention en 2014 avec Pont-à-Mousson et puis en 2021, fin 2021 avec Toul. Quand on prend un peu de recul par rapport à tout ça, ce qu'on s'est dit, déjà, on est assez convaincus du modèle. Et dans les facteurs clés de succès, c'est déjà un, d'avoir le service de, si j'ose dire, la maison mère qui soit fort, c'est-à-dire qu'il y ait une équipe qui soit bien organisée, qui soit attractive. Parce que c'est sûr que pour se déployer à l'échelle du territoire, si on a une équipe qui est déjà en fragilité initialement, ça ne pourra pas fonctionner. Donc, clairement, dans les facteurs clés de succès, c'est… Quelque part, l'établissement qui va se projeter sur le territoire, qui doit avoir une équipe qui soit forte, qui soit solide. Et ça, c'est permis, à mon sens, par un leadership médical affirmé d'un chef de service qui n'est autre aujourd'hui que le professeur Chouyed, qui témoigne également sur ce retour d'expérience. Donc, un leadership médical fort. Le volontariat aussi. de l'ensemble des établissements pour ne pas avoir cette impression qui pourrait être vécue sur un établissement qui veut prendre le lead. C'est un vrai partage et un vrai dialogue entre l'ensemble des établissements qui permet également de ne pas avoir peut-être une impression d'intrusion. Et puis c'est aussi un travail main dans la main entre, je pense, la direction, les médecins et les soignants, qui vont faire que l'expérience sera réussie. Et nous c'est vrai que là on a quand même quasiment 10 ans de recul, et on peut dire que clairement quand on regarde les indicateurs, il n'y a plus aucun recours à l'intérim, il n'y a plus de fermeture de services d'urgence, donc on pense vraiment qu'on a un modèle qui est solide et qu'on peut largement communiquer dessus.
- Speaker #1
Alors justement, est-ce que Tahar Chouyade et Sabine Daguerre vous partagez ces constats de réussite et donc cet intérêt pour l'attractivité, la continuité dans le quotidien médical ?
- Speaker #2
Et clairement, Adil, quand on voit maintenant avec les dix ans de recul… Notre service, en fait, le service qu'on rend à la population est renvoyé en fait en termes d'attractivité pour le service. Dans le sens où à l'heure actuelle, dans l'équipe, nous n'avons plus de postes vacants. Ça, c'est le premier point. On est obligé de même de créer d'autres postes pour accueillir des nouveaux praticiens qui veulent travailler dans le service. Donc ça, c'est quand même un signal fort en termes d'attractivité. Sylvie le signalait, depuis 2013, on a eu recours à 0% d'intérimaires sur la structure de Pont-à-Mousson. Regardez, mettez ça en perspective par rapport à ce qui se passe avec la loi Riste, qui est arrivée en avril dernier sans critiquer la loi, mais qui a fragilisé les services qui étaient reposés. dont l'activité reposait beaucoup sur le travail intérimaire, nous, nos deux FMIH, que ce soit Toul ou que ce soit Pont-à-Mousson, à l'heure actuelle, n'ont pas subi l'impact de la Loiris, puisque nous avons assuré la continuité, mais par le fait que notre service reste attractif derrière. Et je pense que vraiment, de mixer l'activité en voie avec le recul, avec un centre où il y a une activité forte sur le CHU, une activité moindre, mais qui apporte une offre de soins adaptée à la population et est un vrai facteur d'attractivité et de stabilité de l'offre de soins.
- Speaker #1
Et au niveau des hôpitaux partenaires de la FMIH, Pont-à-Mousson par exemple, est-ce que vous avez des indicateurs de réussite concrètes ?
- Speaker #5
Clairement, c'est ce que disait Tara tout à l'heure. Quand on a repris le service d'accueil des urgences de Pont-à-Mousson, on faisait 7500 passages par jour. Aujourd'hui, on en fait 13 000. On a même été amené à modifier notre mode de fonctionnement, puisqu'au début, on avait repris avec un seul médecin senior présent H24 la journée. et là maintenant au vu de l'activité qui croît tous les ans on est deux médecins seniors la journée donc c'est essentiellement ça on travaille beaucoup plus avec le CHRU avec qui on est en FMIH puisqu'on a l'habitude de travailler avec eux quand on est sur les urgences de l'hôpital central donc on ne change pas les habitudes et on travaille plus avec l'hôpital porteur ce qui n'était pas forcément le cas avant
- Speaker #3
Du coup en termes de suite à donner à cette première FMIH j'imagine qu'après en avoir tiré des enseignements il n'y a pas rien... D'autres FMIH ?
- Speaker #4
Je confirme, on a pris le temps de se poser sur ce retour d'expérience et surtout, comme on en a échangé, sur les facteurs clés de réussite et ce que ça pouvait apporter sur le territoire dans un contexte de démographie fragile. On ne fait pas exception dans le paysage national. On travaille sur l'extension, la possibilité de faire des effimiages sur d'autres spécialités. Dans les suites de l'effimiage sur les urgences, on a travaillé sur un effimiage de médecine polyvalente. C'est vrai qu'on avait aussi des difficultés dans les établissements du GHT sur le maintien de services ouverts avec des effectifs de médecins qui étaient fragiles. Donc on a mis en place cette fédération médicale interhospitalière de médecine polyvalente également sur Pont-à-Mousson et sur Toul. Et puis là, on a une fédération qui est en cours d'être travaillée à l'égal du GHT avec l'Univille et Toul, par exemple sur le locomoteur. Donc c'est vrai que... On a pris ce temps peut-être de faire un bilan de ce qui fait que ça marche, quels sont les écueils à éviter, et ça nous permet en tout cas de pouvoir avancer assez sereinement sur d'autres spécialités de fédérations médicales interhospitalières.
- Speaker #2
Pour compléter les propos de Sylvie, l'état d'esprit... de l'équipe territoriale est probablement la bonne solution pour pouvoir maintenir une offre de soins adaptée sur l'ensemble du territoire. Le centralisme n'est pas forcément une option, dans le sens où notre capacitaire est ce qu'il est au CHU, par contre nos compétences peuvent être exportées sur des centres de périphérie dans le cadre d'une équipe territoriale. et dans un projet médico-soignant commun. Parce que derrière, ce qui est vraiment essentiel quand on crée une FMIH, c'est qu'on partage un projet médico-soignant qui va dans le même sens. Et c'est ça aussi une des forces qu'on a pu instaurer avec ces FMIH.
- Speaker #4
Et quand je parle des écueils, en fait, c'est vrai qu'on n'a pas parlé des écueils, mais clairement, une fédération n'est pas là pour faire bouche-trou sur des plannings. Je vais le faire très simple. Ça ne marchait que si on travaille sur la notion d'équipe de territoire, le fait de s'investir dans les établissements du territoire et pas juste faire bouche-trou. On sait que ça ne fonctionne pas. Donc, c'est quand même quelque chose qui doit être réfléchi sur les objectifs, sur le partenariat et sur la structuration globale et le pilotage des fédérations.
- Speaker #2
Ce qui nous a amené, Arnaud, avec cette fédération dont Sylvie vous a parlé, cette fédération médicale interhospitalière entre les services de médecine polyvalente, mais on est aussi investi dans les cellules de gestion des lits sur les hôpitaux partenaires et on a une place privilégiée dans ces cellules de gestion des lits. Et on va exporter un certain nombre de savoir-faire sur une gestion un peu plus dynamique des lits. que Sylvie évoque en disant qu'on s'investit également dans les établissements partenaires de la FMIH pour essayer d'améliorer les choses.
- Speaker #3
Il y a un autre format d'équipe territoriale qu'on a pu entendre peut-être que vous avez étudié, qui est le pôle interétablissement. Je ne sais pas si c'est un format d'équipe qui vous convenait. Comment vous différenciez ce qui relèverait d'une FMIH ou d'un pôle interétablissement ? Quelle différence vous faites et pourquoi l'un plutôt que l'autre ?
- Speaker #4
Alors sur le GHTR, on travaille sur un pôle interétablissement d'obstétrique, de gynéco-obs, où pour nous, on est dans une version plus intégrée finalement, dans le niveau de coopération. La première marche serait la Fédération médicale interhospitalière, la deuxième marche serait le pôle interétablissement. Et donc on a choisi en tout cas cette fédération sur la gynéco-obstétrique parce que c'était pour nous la plus mûre aussi, on n'en a pas parlé, mais on a plusieurs fédérations, et qu'elle était peut-être la plus aboutie. Et à ce jour, en fait, on travaille sur quelles sont les conséquences de passer d'une fédération à un pôle interétablissement. Ça a des conséquences plus organisationnelles et structurelles dans les différents établissements. Donc voilà, on l'étudie. Ça a été validé en commission médicale de groupement d'étudier les conséquences d'un passage d'une fédération à un pôle interétablissement avec, encore une fois, une vision plus intégrative encore de la gestion. Donc voilà, pour moi, c'est la marche supérieure.
- Speaker #2
Donc vous voyez, Arnaud, en fait, l'élément essentiel pour moi, c'est qu'en fonction de la spécialité, il ne faut pas avoir, à mon avis, une vision ubiquitaire et monolithique de ces coopérations sur le territoire. Il faut les adapter. Moi, ce que je pense, de ce que je vois dans l'expérience qu'on a, c'est que dans les services d'urgence, ce qui nous paraissait le plus adapté, c'est cette fédération. et on voyait qu'en gynéco-obstétrique, avec une haute maturité, d'autres besoins, c'est peut-être la convention inter-établissement qui marche. Donc moi je trouve que ce qui est dans cette réflexion sur l'accès au soin au territoire, c'est qu'il n'y a pas une réponse monolithique, il faut avoir la granularité de l'analyse pour pouvoir présenter une réponse phénotypique la plus adaptée presque de la dentelle pour chaque domaine d'activité. Et c'est ça qui fera notre intelligence et la réussite des projets. Ce n'est pas de dire on a la solution et on vous la balance comme ça.
- Speaker #4
Et ce qu'il faut retenir, je pense, c'est que ce soit une fédération ou un pôle interétablissement, ce ne sont que des outils au service d'une stratégie et d'un projet médical commun.
- Speaker #1
C'est une excellente conclusion. Merci beaucoup. Et un très très grand merci à vous trois de nous avoir livré vos secrets de fabrication et de fonctionnement de cet FMIH. On vous souhaite beaucoup d'autres belles réussites dans vos projets de coopération. Et on ne doute pas que cette expérience profitera à beaucoup d'autres établissements.
- Speaker #0
C'était C'est quoi votre secret ? Le podcast du partage d'expériences des acteurs de la santé. Merci de l'avoir suivi. Pour être informé de nos prochains podcasts, retrouvez C'est quoi votre secret sur LinkedIn. Et si vous aussi vous souhaitez partager vos expériences d'acteurs de la santé, contactez-nous via la page de LinkedIn. N'hésitez pas à nous laisser des commentaires. A très bientôt dans... C'est quoi votre secret ?