Speaker #0Bonjour et bienvenue dans Sa Papillonne, le podcast qui t'aide à faire évoluer tes habitudes au travail de manière efficace et engageante. Je suis Rosane Lemarchand, formatrice en efficacité professionnelle, et chaque semaine, j'explore des thématiques variées autour de la gestion du temps et de la formation. Je te partagerai des conseils pratiques pour une meilleure organisation au travail et des histoires inspirantes pour t'accompagner sur ton chemin de formation. Ce qui m'importe, c'est de t'aider à faire un pas de côté, d'observer tes comportements au travail, de prendre du recul et j'espère te faire avancer. Chaque épisode est une opportunité d'explorer de nouvelles idées et d'acquérir des compétences. Installe-toi confortablement et laisse-toi guider. C'est parti ! Tu l'as sans doute déjà remarqué, on parle souvent de gérer son temps. Mais le temps, lui, ne se gère pas vraiment. Ce qu'on peut apprendre à gérer, c'est soi-même, son énergie, ses choix, ses priorités. Bref, tout ce qui fait qu'on se sent aligné. entre ce qu'on veut faire et ce qu'on fait vraiment. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Sa Papillonne. Je suis ravie de te retrouver cette semaine. Dans cet épisode, je te propose de poser les fondations d'une gestion du temps plus sereine et durable à travers six piliers essentiels. Six leviers concrets que tu peux activer un à un pour retrouver du souffle, du sens et de l'efficacité dans ton quotidien. Alors on parlera de choix parce qu'apprendre à dire non, c'est souvent dire oui à ce qui compte vraiment. De priorité, bien sûr, parce que savoir ce qui est important, c'est déjà avancer avec plus de clarté. De focalisation, ce pilier malmené à l'ère des notifications. Des relations, parce qu'on oublie souvent que bien communiquer, c'est aussi gagner du temps. D'énergie, ce carburant qu'on néglige trop souvent et de plus en plus. Et enfin, de planification pour remettre un peu d'intention dans ta façon d'agir. Et puis en bonus, je te partagerai la locomotive, un petit plus qui te fait avancer jour après jour. Alors respire un grand coup et partons ensemble à la découverte de ces six piliers qui peuvent transformer ta relation au temps. Tout d'abord, je vais commencer par le pilier du choix. C'est à mon sens peut-être le plus important. Qu'est-ce que ça veut dire le choix ? Ça veut dire que je renonce à certaines tâches. qui sont à faible valeur ajoutée. Donc déjà, il faut être conscient qu'il y a des tâches à haute valeur ajoutée, qui est ton cœur de métier, et les tâches à faible valeur ajoutée, celles qui ne t'apportent pas grand-chose, mais qui, en général, te prend beaucoup de temps. Alors, petit tips 1, je te propose de relativiser les enjeux à ne pas faire une tâche. Quel serait l'impact dans un an si cette petite tâche à faible valeur ajoutée n'était pas faite ? Petit tips 2, je te propose de réviser régulièrement tes priorités dans tes missions, quitte à renoncer à des activités. Faire ce choix-là, c'est prendre en main ta relation au temps. Gérer son temps, c'est une question de priorité, mais pas que en fait. On a toujours le choix. Alors après, ça peut être plus ou moins compliqué, être indépendant ou en étant salarié, déjà ce n'est pas la même situation. Mais tu vas vite comprendre avec les autres piliers que le choix finalement, quand on active les autres, c'est la clé dans notre gestion au quotidien. Donc c'est vraiment pour moi le plus important presque, au-delà des priorités. Nous avons toujours le choix derrière de faire une chose ou de ne pas la faire. Le deuxième pilier, c'est la priorité, le plus connu, le plus utile et le plus utilisé. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je clarifie les priorités de ma mission et je tiens compte de mes priorités de vie aussi. Parce qu'il n'y a pas que la vie pro dans la vie, il y a aussi la vie perso. Alors, petit tips 1, tu peux réaliser au moins une tâche importante par jour. Ça, je t'invite à réécouter un des épisodes précédents où je parlais des trois tâches, la règle de trois, qui peut vraiment t'aider à réaliser ce tips-là. Le tips 2, je privilégie ma mission aux urgences des autres. Alors ça, c'est quelque chose que je revois toujours, très souvent dans les groupes ou dans les ateliers que je peux animer. Quand on se fait happer par l'urgence des autres, ça veut dire que ce n'est pas important pour nous. Donc c'est peut-être important pour l'autre personne, elle a peut-être en effet une urgence, mais chez nous, notre impact à nous ne sera pas forcément très fort. Donc c'est vrai qu'on peut se dire oui, mais du coup, je vais être sympa, je vais l'aider, etc. Mais aider quelqu'un en priorité par rapport à ses propres priorités, c'est une erreur. On va d'abord privilégier ses propres missions, ses propres objectifs, ses propres priorités, plutôt que les urgences des autres, qui peut-être aussi, il faut peut-être aussi relativiser cette urgence et en discutant peut-être avec la personne, finalement, on peut peut-être se rendre compte que l'urgence n'est pas si urgente. Troisième pilier, la focalisation. Pour moi, aujourd'hui, le pilier... plus malmené à cause de toutes les notifications qu'on peut recevoir. Et puis, on a été biberonné, là, depuis plusieurs années, avec l'arrivée d'Internet, les mails et compagnie, à répondre tout de suite, maintenant, à tout. On a énormément d'informations, on est submergé d'informations. On a des demandes par mail et puis derrière, cinq minutes après, est-ce que tu as bien reçu mon mail ? On appelle la personne, la personne t'est appelée. À aucun moment, sauf vraiment urgence de délai, on ne devrait répondre directement à un mail qu'on reçoit dans la seconde. D'une part parce qu'on devrait plutôt être focalisé sur le dossier important sur lequel on travaille. Mais en plus, c'est donner une très mauvaise habitude aux autres qu'on est hyper réactif. On peut être réactif sous quelques heures, mais pas dans les minutes. Alors, qu'est-ce que ça veut dire la focalisation ? Ce que ça veut dire, c'est que je vais repérer mes périodes de concentration maximales dans la journée. En général, on en a deux. La moyenne des personnes sont plutôt... ours, j'en ai déjà parlé dans la chronobiologie. Ça veut dire qu'on a une période de concentration maximale le matin. On va dire la majorité des personnes ont cette concentration maximale le matin entre 9h et 11h et d'autres personnes. L'autre pic de concentration est en fin de journée, 17h-18h. Mais tout le monde n'est pas comme ça. Donc déjà, il faut apprendre à se connaître et comprendre ces périodes de concentration maximale. Si on est plutôt fin de matinée, qu'on est un diesel et qu'on a besoin de temps pour se mettre dedans, etc. et qu'on est à fond, à fond, à fond à partir de 11h, soit. Mais dans ce cas-là, il faut juste adapter son emploi du temps, les tâches que l'on a à faire avec ces périodes de concentration maximale. Pour autant, pendant qu'on est dans cette période de concentration maximale, il y a un truc qu'il faut absolument faire, qu'il faut apprendre à faire, c'est couper sa messagerie et son téléphone. Je vous rappelle qu'on a des super outils numériques, modernes, qui s'appellent des téléphones, des smartphones, des iPhones, et sur lesquels on peut mettre des moments de, on va dire, des concentrations, des modes de concentration, où en fait, on n'autorise pas les personnes, c'est pas qu'elles ne nous appellent pas, mais en fait, on ne le sait pas, ça n'apparaît pas sur le téléphone, le téléphone ne s'allume pas. On peut, quand on est comme ça, en mode concentration, dire, par exemple, en fait... telle personne et telle personne peuvent m'appeler. Genre les enfants, genre mon compagnon, ma compagne, qu'importe. Mais quelques numéros privilégiés, on va dire, peuvent me contacter quand même dans ces périodes-là. Donc si mon téléphone sonne, c'est qu'il y a quelque chose. Sinon, je continue ce que je suis en train de faire. Donc couper sa messagerie et son téléphone, la messagerie c'est la boîte mail, c'est aussi enlever la notification de messagerie qu'il y a sur l'ordinateur et sur le téléphone. Ne l'oublions pas. On a par défaut cette petite enveloppe qui apparaît quand on utilise Outlook, la petite enveloppe qui apparaît en bas de l'écran, en bas à droite, dès qu'il y a un mail qui apparaît, qui arrive. Et on est happé par cette nouveauté, par cette enveloppe qui arrive. Ça nous déconcentre hyper facilement. Donc couper tout ça, c'est dire oui à notre période de concentration maximale. Et ça veut dire aussi être plus efficace sur... ce dossier sur le sujet sur lequel on est en train de travailler. Et ça veut dire aussi que derrière, une fois que j'ai fini, je peux aller consulter mes mails, aller consulter ma messagerie, appeler les personnes qui m'ont rappelé, répondre aux mails, etc. C'est juste que c'est décalé de quelques temps et pas de trois jours. Deuxième tip, je vais négocier un fonctionnement efficace avec les personnes qui ont tendance à me déconcentrer régulièrement. Ça, évidemment, vous allez savoir qui c'est dans votre entourage, qui est la personne qui vous embête le plus. Et c'est avec cette personne-là, en fait. Déjà, il faut prendre conscience qu'elle vous interrompt tout le temps. Donc, il faut le remarquer. Et derrière, on peut très bien imaginer une sorte de compromis ou de code entre vous pour savoir si c'est vraiment urgent ou pas, si ça peut attendre, si c'est juste une question, etc. Mais en fait, simplement communiquer avec cette période et trouver un fonctionnement qui soit efficace pour les deux. chacun ou chacune trouve le bon positionnement, la bonne solution pour que ça soit OK des deux côtés. Le quatrième pilier, c'est le pilier de la relation. Alors, on ne l'utilise pas assez dans une optique d'optimisation du temps. La relation pour nous au travail, ça va être la relation avec les collègues, les pères, les personnes avec qui on est en réseau, etc. C'est chouette, mais pas très souvent dans une optique d'optimisation du temps. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je clarifie avec moi-même. ou mes collègues, quand on est salarié ou indépendant, et où, avec son N plus 1, ses priorités. Donc, c'est vraiment apprendre à communiquer avec son N plus 1 ou avec ses collègues pour faire en sorte que l'organisation soit correcte et OK des deux côtés. Donc, tips 1, je demande à mon manager d'arbitrer en cas de surcharge aussi ponctuelle. Parfois, quand on est salarié, alors très souvent, quand on est salarié, on n'a pas... On a à peu près conscience de nos priorités, mais on pense qu'on est responsable de ce qu'on a à faire dans le sens où on laisse un peu de côté le manager. Alors qu'une bonne relation avec un manager qui prend ça en compte, en tout cas qui est conscient de cet enjeu-là, va pouvoir arbitrer pour qu'un dossier passe avant un autre. Et dans ce cas-là, on enlève en fait une pression des épaules de la personne qui n'a pas. à arbitrer de son côté. Quand on est indépendant, quand on travaille tout seul, bien sûr qu'on n'a personne à qui demander pour arbitrer en cas de surcharge. Mais dans ce cas-là, c'est plutôt une prise de recul, c'est souffler, c'est se poser pour revoir ses priorités dans le sens où quels sont mes objectifs de travail, vers où je veux m'orienter et regarder qu'est-ce qui y est, qu'est-ce qui a le plus d'impact, qu'est-ce qui a le plus d'enjeu. qu'est-ce qui est le plus urgent et c'est comme ça qu'on va trouver ses priorités. Donc une surcharge ponctuelle quand on est indépendant, bien sûr que ça existe et ça c'est perpétuel quasiment, mais on peut vite résoudre ce problème-là en prenant du recul sur ce qu'on a à faire et là où on veut aller. En fait, il faut arrêter de faire des trajets hyper complexes d'un point A à un point B. des virages vers la droite, vers la gauche. Tiens, je vais faire ci, tiens, je vais faire ça. Il y a cette priorité, machin. Et puis, il y a cette chose-là qui doit être parfaitement parfaite, etc. Donc, tous ces petits détours, ces petits virages que l'on fait pour atteindre un point B, il faudrait essayer de les diminuer, voire de les supprimer et d'avoir uniquement cet objectif en vue et on y va. Deuxième tips. J'indique clairement lorsque j'ai besoin de me concentrer et mes plages de disponibilité. Alors ça, ça fonctionne. Et quand on est salarié et quand on est indépendant. Moi, je connais une personne qui déjà est OK avec elle-même de ne pas répondre à ses mails tout de suite. Ça, c'est une première chose. Donc, elle va répondre quand elle est disponible. Elle le met, elle l'indique. Et elle indique aussi qu'elle ne travaille pas, par exemple. Alors, je ne sais plus exactement les jours, mais... Je crois qu'elle ne travaille pas le vendredi. Et je me demande si le lundi matin ou le lundi... La chose est très claire. Elle a décidé que son travail n'était que, par exemple, du lundi au jeudi. Et le vendredi, elle ne travaille pas. Ou en tout cas, pas pour un truc très lambda, éventuellement urgence, mais pas être assise à son bureau, par exemple. Et elle ne va pas prendre non plus de rendez-vous ce jour-là. Donc, c'est clairement indiqué dans ces mails et elle n'a aucun scrupule à le faire. Moi, je vous invite vraiment, je t'invite à indiquer aux personnes, quand tu décides comme ça de ne travailler que quelques jours dans la semaine ou d'avoir un rythme assez particulier, où ce n'est pas que tu ne veux pas travailler, c'est que tu ne veux pas être dérangé, d'indiquer clairement dans tes mails comment tu fonctionnes. Bien sûr que quand on est salarié, ce genre de choses-là, ça ne fonctionne pas. Mais par contre, on peut peut-être privilégier des moments où on est plus facilement joignable. Dans les mails, on peut indiquer « je suis plus facilement joignable, accessible de telle heure à telle heure » ou « deux fois dans la journée, trois fois dans la journée » . Essayer de m'appeler à ces moments-là, etc. Qui a dit que c'était interdit ? Alors bien sûr, ça peut ne pas plaire. Mais à mon avis, pour un manager, de définir ces périodes-là, c'est beaucoup plus efficace. Ça va dans le bon sens. Ce n'est pas pour saboter l'entreprise. Ce n'est pas contre l'image de l'entreprise. C'est pour que justement l'entreprise soit plus productive et plus efficace. Donc ça va bien sûr dans le bon sens. Donc ça, c'est quelque chose à mettre en place avec N plus 1 éventuellement. Il ne faut pas se mettre des barrières et se limiter à ne pas le faire. Cinquième pilier, l'énergie. Alors celui-ci, il est quand même beaucoup laissé pour compte. Et pourtant, il est essentiel à notre vie. Et pourtant, le moins écouté. Ça fait beaucoup de vies pourtant, mais c'est vrai. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'organise mes journées selon mon rythme biologique. Et puis, ce que ça veut dire aussi, c'est que notre cerveau n'est pas capable. d'être à 100% efficace toute la journée. Donc si on ne respecte pas les moments où il est complètement en train de descendre au niveau énergie, et notre corps aussi, continuer et rester obnubilé par le fait qu'il faut absolument avancer, ça ne fait que renforcer la fatigue et nous rendre moins efficaces puisque un travail fait quand on est sous pression, sous stress, etc. sera beaucoup moins bien. que quelque chose qui a été fait dans l'énergie, vraiment dans le positif. Ça va durer moins de temps, ce sera plus clair, ce sera plus efficace. Je ne comprends pas en fait qu'on puisse continuer à faire des journées sans pause. Des journées sans pause, repas réels, sans vraiment discuter avec des gens, sans s'ouvrir. Que de temps en temps, ça soit une exception. On mange devant son ordinateur parce qu'on a un truc vraiment sur le feu qui doit être fini. J'accepte. Je ne vais jamais jeter la pierre, ça m'aide bien sûr à arriver. Cependant, faire une vraie pause et faire des pauses alternatives comme se dégourdir les jambes, aller chercher un café, prendre le temps de le boire avec peut-être une collègue ou un collègue, ça peut aussi être hyper important et très important pour notre bien-être, pour notre vie sociale. Et puis n'oublions pas qu'à l'époque des vraies pauses café où les personnes se retrouvaient autour de la machine à café pour discuter, Il y avait énormément de choses qui étaient échangées professionnellement parlant et que moins il y a ces temps de pause-là, moins il y a de communication entre les salariés et donc moins d'informations circulent. Donc je pense que c'est vraiment une nécessité biologique pour les personnes de faire des pauses. Mais en plus, on passe à côté de pistes, de solutions, de conseils, d'informations quand on ne fait pas ces choses-là. Donc, tips 1, je fais des pauses régulières, je m'aère le cerveau et j'irai beaucoup mieux après. Et aussi, tips 2, je mets une limite à l'amplitude de mes journées de travail. Ne pas avoir de limite, qu'on en soit salarié ou indépendant. Et c'est aussi le piège des indépendants, c'est-à-dire que quand on est indépendant, on se dit « Ah, ça y est, je suis libérée de mes horaires de bureau, etc. Je peux travailler quand je veux. » Alors oui, ça c'est un grand... C'est un grand, comment dire, c'est un grand mensonge, une grosse désillusion et après désillusion. Parce qu'en fait, en effet, avoir un cadre horaire, ça justement, ça donne un cadre, ça nous permet de nous dire ok, je suis au travail de telle heure à telle heure. Et quand on est indépendant, on explose complètement ce cadre, ça veut dire qu'on va travailler à n'importe quel moment de la journée. On va choisir, encore une fois, le choix revient encore au galop. Et d'un autre côté, ce cadre, si on est indépendant, encore une fois, si on s'impose un cadre, et je pense à une personne en particulier à qui j'ai échangé dernièrement, et en fait, elle se mettait un cadre d'horaire de travail, et si elle n'avait pas fait ses 7 heures de travail, ça n'allait pas, alors qu'elle est indépendante, elle fait ce qu'elle veut. Elle n'arrive pas à prendre du recul sur le fait que, finalement, elle a fait ce qui était prioritaire, donc elle peut s'arrêter de travailler, alors qu'elle a fait 6 heures, peut-être. Moi aujourd'hui... J'ai pris beaucoup de recul par rapport à ça depuis quelques années. Une fois que j'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai le droit de m'arrêter et d'aller faire autre chose, d'aller faire du sport, d'aller lire, d'aller faire de la cuisine parce que j'adore faire des plats, etc. Mais je peux aussi juste me poser et puis accepter que j'ai le droit aussi de me poser après ma journée de travail. C'est pas parce qu'on a toujours cru que pour réussir dans la vie, il fallait travailler dur qu'on est... obligé encore de s'infliger ce genre de truc. Donc bien sûr, d'avoir une amplitude horaire de travail, c'est bien. parce que ça nous permet de nous mettre dans notre rythme, etc. D'avoir un cadre au travail, qu'on soit salarié ou indépendant, quand on a ce petit cadre, c'est rassurant et ça nous aide à nous mettre dedans. C'est un peu comme le costume qu'on enfile. Mais on sait quand est-ce qu'on commence souvent, mais on ne sait pas quand est-ce qu'on termine. Et d'avoir cette limite de fin de journée, en fait, ça ouvre la porte à toutes les fenêtres, comme on dit. On ne va pas avoir de limite. Alors peut-être que ça nous arrange de ne pas rentrer tôt, ça nous arrange de rester tard parce qu'on a cette vision, je suis débordée, etc. Parfois, ça peut être un facteur de réussite sociale de finir hyper tard, etc. Mais est-ce qu'on est vraiment heureux comme ça ? Je ne sais pas. Et quand on est vraiment débordé ou on a plein de choses à faire, d'avoir une limite de temps comme ça de travail, De se dire, je m'arrête à telle heure, ça nous force en fait à faire les choses peut-être différemment dans sa journée. Le dernier pilier est le pilier de la planification. Alors celui-ci va parler à tout le monde, bien sûr, mais tout le monde ne l'applique pas. On sait ce que ça veut dire de planifier, c'est-à-dire que je vais réfléchir à mon organisation avant d'agir. Je vais planifier mes réunions, planifier des échéances à long terme, etc. dans mon planning. Mais il n'y a pas beaucoup de monde qui le fait. Premier tips, je vais découper les gros dossiers en sous-objectifs atteignables d'1h30. Ça veut dire que j'ai un gros dossier, je sais que je dois le faire, mais le travail en lui-même va prendre peut-être 7 heures. Votre cerveau, ton cerveau, ne va pas pouvoir se concentrer 7 heures à suivre sur ce même travail. Il a besoin de pause. Donc déjà, quand tu découpes en sous-objectifs atteignables d'1h30, ça va permettre au cerveau d'être satisfait. d'avoir de la satisfaction d'avoir terminé un premier sous-objectif. Et en fait, c'est ça qui va alimenter ton cerveau en plaisir de travail, c'est qu'il a terminé quelque chose et ça, il est content. Donc on a des petites hormones comme ça qui sont sécrétées, il est content. Donc d'avoir plusieurs sous-objectifs atteignables d'une heure et demie, ça va nous motiver pour continuer à faire ce gros objectif. Et enfin, deuxième tips, je prévois à l'avance mes rendez-vous avec moi-même aussi. avec moi-même, mes temps à moi, mes temps de réflexion pour mes dossiers, avant mes réunions, des choses comme ça, mes temps de repos et mes vacances. Mais 2026, ça y est, vos vacances sont-elles planifiées ? Je ne suis pas sûre. Parce que ce n'est pas le genre de choses qu'on fait en disant au dernier moment, tiens, au mois de juin, tiens, à quel moment je pars en vacances déjà ? Et cette perspective est hyper rassurante de poser ses vacances comme ça à l'avance. Et on sait, elles sont posées, on ne pourra pas grignoter dessus. Mais ces six piliers ne marcheraient pas ensemble, n'avanceraient pas ensemble. Pour moi, c'est comme un petit train. Tout ça, ça ne marcherait pas si on n'avait pas la locomotive devant. Donc imaginez, chaque pilier est un wagon dans lequel on va mettre des outils, des astuces, des habitudes. Mais on n'a que des wagons. Mais devant ces wagons-là, finalement, on a besoin d'une locomotive. Et cette locomotive, de mon point de vue, c'est la motivation. Qu'est-ce qui fait avancer ce train ? Vers quoi je veux aller ? Moi là, en ce moment, je veux vraiment aller vers un autre équilibre de ma vie professionnelle et je travaille dessus très très fort pour que je puisse y arriver. Et je mets ce qu'il faut dans mes wagons pour avancer dans ce sens-là. Et ce train-là, il avance en ce moment dans ma tête parce que ma motivation, elle est là, parce que je sais que j'ai un objectif et que je ne veux pas lâcher. Mais si vous enlevez un des wagons aussi, bien sûr que la locomotive va avancer plus vite. Mais est-ce que ce sera de meilleure qualité ? Je ne suis pas sûre. Imaginez, vous enlevez la planification. Vous imaginez, vous avez la planification, mais vous n'avez pas l'énergie. Vous avez l'énergie, mais vous n'avez pas les relations. Vous n'avez pas ce pilier-là de discussion, de communication avec les autres. Vous n'avez pas la focalisation, vous n'avez pas la priorité, vous n'avez pas le choix. L'un des six piliers. S'il en manque à l'intérieur de ce train, le train peut peut-être aller trop vite, mais peut-être trop vite et dérailler. Donc vraiment, pense à ça, à cette motivation. Qu'est-ce qui peut faire avancer le train ? Et quand on est dans un moment de changement comme ça, au niveau de ses habitudes, on est en train de se dire, ok, moi j'ai un problème de priorité, j'ai un problème de gestion du temps. Aujourd'hui, ça ne va pas, j'ai une surcharge, tout ça, tout ça. Eh bien, fais le point par pilier. Voir qu'est-ce que tu fais pour chaque pilier, pour l'alimenter. Et regarde quelle est ta motivation derrière. Enfin derrière, devant. pour le coup, sans ces six piliers bien remplis, ou en tout cas avec une, deux, trois petits types, on ne sait rien, il peut y en avoir plusieurs, mais au moins un, en fait, il va manquer quelque chose, ça va être bancal, déséquilibré, et tu vas te planter. Donc le plantage, c'est quoi ? C'est la surcharge mentale, c'est le stress, c'est éventuellement derrière, à force de pousser, pousser, pousser, ça peut être le burn-out. Je t'invite vraiment à réfléchir à ces six piliers et à voir qu'est-ce que tu fais aujourd'hui pour alimenter ces six piliers. Et en bonus, la motivation. Qu'est-ce qui te fait avancer ? Est-ce que c'est ta vie perso ? Est-ce que c'est ta vie pro ? Est-ce que c'est ta réussite sociale ? Est-ce que c'est ton salaire ? Qu'est-ce qui te fait avancer aujourd'hui ? Donc je te rappelle les six piliers. Dans l'ordre, il y avait le choix, la priorité, la focalisation, la relation, l'énergie et la planification. Je te laisse réfléchir à tout ça, je te laisse poser les choses et peut-être me laisser un commentaire ou m'envoyer un mail ou réagir sur LinkedIn quand je partage mes épisodes. N'hésite pas à me mettre un petit message pour savoir où tu en es avec cette histoire de pilier dans ta vie professionnelle. Je rajouterai aussi que dans la description de l'épisode, il y aura deux liens. Le premier, c'est la newsletter. Bientôt, elle va apparaître. La newsletter de Erzène, ça papillonne. Je fais les deux en même temps, c'est-à-dire que c'est super les épisodes de podcast parce qu'on peut m'écouter, on a une certaine relation, on m'écoute dans la voiture, on m'écoute en se baladant, etc. C'est sympa, mais parfois j'aimerais partager des outils, des images, des cartes, des dessins qui permettraient d'avancer un peu plus dans l'exercice. Et ça, j'aimerais le faire dans une newsletter. Donc je t'invite, si ça t'intéresse, à cliquer sur le lien dans l'épisode pour t'inscrire à la newsletter qui apparaîtra très bientôt. Je suis en train de préparer tout ça. Donc elle va bientôt sortir, donc je t'invite à t'inscrire. Et le deuxième lien que tu auras dans l'épisode, c'est un questionnaire pour les indépendants cette fois-ci, pas pour les salariés. Puisque je suis en train de créer une offre de formation en distanciel avec des choses en plus. Bien évidemment, ce n'est pas juste du distanciel. Donc si ça t'intéresse, en fait moi ce qui m'intéresse, c'est pas toi ce qui t'intéresse, je suis désolée, mais là ce qui m'intéresse en fait c'est un questionnaire, donc des réponses à un questionnaire des indépendants pour savoir comment tu travailles aujourd'hui, comment tu t'organises dans ta posture, dans ton travail d'indépendant avec les moultes casquettes que tu peux porter. Je veux savoir un petit peu quelles sont tes problématiques d'organisation et ça me permettra de mieux cibler cette formation. Voilà, je ne veux pas me planter. J'espère que cet épisode t'a plu. J'espère vraiment aussi que je vais avoir des retours par rapport à cet épisode. Et je te souhaite un très bon week-end. Salut, à la semaine prochaine. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, je t'invite à t'abonner, à laisser un avis ou des étoiles. Et à partager avec tes amis. Je suis aussi à ton écoute. Alors propose-moi des sujets à aborder et je me ferai un plaisir de creuser le sujet. On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle conversation passionnante. Salut !