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Capital Social - Le podcast qui décrypte les business models du futur

Episode 3 - Blandine Mercier : la Master qui révolutionne le marché de l’emploi de façon durable 💼

Episode 3 - Blandine Mercier : la Master qui révolutionne le marché de l’emploi de façon durable 💼

36min |15/11/2024
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Description

Dans cet épisode, j’ai l’immense plaisir de recevoir Blandine Mercier. 

Forte de ses 22 ans d’expérience, ex DG de l'agence Marcel (Publicis Groupe), Blandine vient tout juste de lancer Hello Masters qu’elle a co-fondé avec son associé Christophe Serret. 


Premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de + de 20 d’expérience, Hello Masters ambitionne de révolutionner le marché de l’emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Alors que d’ici 2030, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l’offre et créera de fait une pénurie de talents d'environ 85 millions de personnes à l’échelle internationale, Hello Masters permet d'être plus créatif dans la manière dont l'expérience et l'expertise se gèrent au sein des entreprises. 


Quand un algorithme basé sur les compétences crée de la valeur pour les cadres seniors et les entreprises, découvrez son interview.


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➡️  Nous écrire : nathalie.descout@nadvise.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Selon une étude récente de PwC, 60% des dirigeants français pensent que leur organisation disparaîtra d'ici 10 ans si leur modèle d'affaires n'évolue pas. Alors, dans un contexte où 6 limites planétaires sur 9 sont déjà dépassées, où 2 tiers de la planète pourrait manquer d'eau en 2025, et où 40% de la population vit sous un régime autoritaire,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    les entreprises ont un rôle à jouer et leur modèle d'affaires doit nécessairement évoluer pour avoir un véritable impact sur leur partie prenante. Au-delà d'être rentable, Les leaders de demain sont ces entreprises qui auront su tisser un lien de confiance unique avec leur partie prenante. Ce lien, c'est ce qu'on appelle leur capital social. Je suis Nathalie Descoux, fondatrice du cabinet de conseil en stratégie d'avenir Natvise. Mon rôle ? Aider les dirigeants et dirigeantes d'entreprises à renforcer durablement leur leadership grâce à l'innovation en modèle d'affaires. Dans ce podcast, je pars à la rencontre de celles et ceux qui, par vision, conviction, ou tout simplement pour une question de survie, ont repensé le modèle d'affaires de leur entreprise ou leur industrie pour le rendre plus durable. Quel a été leur détonateur ? Comment ont-ils fait ? Quel impact sur leur partie prenante ? Quelle valeur cela a-t-il créé pour l'entreprise ? Ensemble, nous découvrirons les business models du futur et tenterons de vous inspirer pour que vous aussi vous transformiez votre entreprise, votre marque ou encore votre direction en vue de générer plus de valeur et plus d'impact pour vos parties prenantes. Vous écoutez Capital Social, le podcast qui décrypte les business models du futur.

  • Speaker #1

    Bienvenue !

  • Speaker #0

    Chères auditrices, chers auditeurs, bonjour ! Aujourd'hui à ce micro, pour ce troisième épisode de Capital Social, j'ai l'immense plaisir de recevoir une femme, et pas des moindres, Blandine Mercier. Forte de ses 22 ans d'expérience, Blandine vient tout juste de lancer... Hello Master qu'elle a cofondé avec son associé Christophe Serré. Alors, Hello Master, c'est le premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de plus de 20 ans d'expérience et qui ambitionne de révolutionner le marché de l'emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Avant cela, Blandine a travaillé pendant plus de 15 ans au sein du groupe Publicis où elle dirigeait Marcel, l'agence française la plus récompensée pour sa créativité.... Elle y a entre autres accompagné de grandes marques dans leur stratégie de communication avec un accent particulier sur les projets à impact. Blandine, bonjour et merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour et merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Un vrai plaisir. Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, pour les auditeurs et auditrices qui nous écoutent, est-ce que vous pouvez brièvement vous présenter et nous raconter quel a été le déclic, je dirais, qui vous a fait passer de la com au marché de l'emploi ? En gros, comment l'idée, cette idée d'EloMaster est née ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Mais écoutez, tout d'abord, vous m'avez très, très bien présentée. Effectivement, j'ai fait l'essentiel de mon parcours professionnel au sein d'agences de communication et notamment la dernière, Marcel, pendant 15 ans du groupe Publicis où j'étais directrice générale. J'ai eu la chance d'accompagner des grandes marques dans leurs projets de communication et notamment dans des projets à impact. Alors, je vais vous citer quelques projets à impact. Les fruits et légumes moches pour Intermarché, il y a quelques années. et les gestes qui sauvent pour Groupe à main. Ça, ces projets à impact m'ont vraiment donné envie de me poser des questions sur les évolutions possibles de la société, sur ce qu'on pouvait changer et notre capacité à agir. Et il y a un sujet sur lequel j'avais envie d'agir depuis de nombreuses années. Ce sujet, vous me parliez de déclic, je pense que quand on adresse un sujet à impact, un sujet de progrès, ça commence toujours par quelque chose qui nous agace un peu,

  • Speaker #0

    qui nous énerve. Tu t'agacais du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce qui m'agacait ? Depuis de nombreuses années, j'ai pu observer, et je pense que je ne suis pas la seule, dans mon entourage, d'abord avec mes parents, quand ils ont quitté le monde du travail, et puis avec des proches qui étaient un peu plus âgés que moi, qui avaient une forme de disqualification, de mise à l'écart à un certain moment de sa carrière, seconde partie de carrière, fin de seconde partie de carrière.

  • Speaker #0

    Parce que senior ?

  • Speaker #1

    Parce que dit senior, c'était en tout cas... Le ressenti. Et cette disqualification pesait de plus en plus sur des populations de plus en plus jeunes. Et en fait, c'est ça qui m'a marquée. C'est-à-dire qu'avant, il y avait une forme de disqualification vers 55 ans ou les dernières années avant la retraite. Et au fur et à mesure des années, je me suis aperçue que de plus en plus jeunes, on était victime de cette forme de discrimination. Parce qu'il faut mettre les mots. Aussi sur cette disqualification, c'est une forme de discrimination, l'âgisme. Et ça, ça m'a un peu inquiétée. Je me suis dit, c'est pas normal, il y a quand même un quiproquo dans notre société. Pourquoi à partir de 50 ans, et là plus récemment on entend 45 ans, on serait tout d'un coup devenus inutiles pour nos entreprises ? On serait devenus non-contributeurs dans le jeu d'une organisation ? Donc ce malentendu-là, je me suis dit, c'est pas possible, il doit exister des solutions pour qu'on change de comportement. pour qu'on aménage une seconde partie de carrière qui soit plus sereine et plus riche en opportunités. Je me suis renseignée sur le sujet. Il y a beaucoup de data, il y a beaucoup de gens qui font le constat. Donc il y a beaucoup de gens qui vous disent que ce n'est pas normal, que les choses doivent changer. Et surtout, il y a une réalité qui est une réalité démographique. C'est-à-dire qu'on a une espérance de vie qui augmente, les personnes actives, de plus en plus, vont être dits seniors. Et il n'y a rien qui existe. de manière opérationnelle pour corriger ce problème. Donc j'ai commencé à réfléchir à une solution qui pourrait être simple, parce que je pense que quand on veut adresser un progrès et qu'on veut avoir de l'impact, il faut que la solution soit digeste, terrienne, simple. De manière assez évidente, je me suis dit qu'une solution digitale était celle qui allait accélérer le plus rapidement ce changement.

  • Speaker #0

    D'où le réseau social, une plateforme.

  • Speaker #1

    D'où le réseau social. Le réseau social... Si on prend un peu la genèse, c'est de se dire que ces profils expérimentés, c'est une population spécifique qui a des besoins spécifiques et qui va avoir besoin de se réunir au sein d'un écosystème dans lequel elle va rencontrer ses pairs qui ont des problématiques similaires et dans laquelle elle va pouvoir être valorisée à sa juste valeur.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et sa juste valeur, justement, aujourd'hui, elle n'est pas très lisible sur le marché du travail. Donc on a voulu corriger ça. Avec Hello Masters.

  • Speaker #0

    Alors, vous le dites très bien d'ailleurs, juste pour citer quelques chiffres. En 2025, les premiers millénials, ou ce qu'on appelle les digital natives, donc ces personnes qui sont nées entre 1980 et 2000, seront considérés comme seniors. Et en 2030, un actif sur trois aura plus de 50 ans en France. Alors même qu'on parle effectivement de pénurie des talents. Vous, chez Hello Masters, vous avez pour ambition de devenir un acteur... incontournable de la transition démographique des talents, ça veut dire quoi concrètement ? Hello Master, ça propose quoi ? Et ça s'adresse à qui ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de choses dans ce que vous venez de dire. Effectivement, il y a une réalité démographique, un fait démographique. Un actif sur trois aura plus de 50 ans en France en 2030. Ça, c'est une réalité. Et si on se focus sur la population des millennials, un tiers aura plus de 45 ans en 2030. Ce mouvement démographique, cette transition démographique, Elle va avoir plusieurs conséquences. La première conséquence, c'est que chaque année, ça va engendrer 800 000 postes ouverts. Et je vais vous faire...

  • Speaker #0

    Vous êtes en France ? En France,

  • Speaker #1

    en France. Entre les créations de postes et les départs d'actifs du monde du travail, parce que départ à la retraite, 800 000 nouveaux postes. La réalité, c'est que si je pars des... des prénoms les plus donnés par génération, on va se dire que finalement les Lucas et les Emma ne seront pas assez nombreux pour remplacer les Michel et les Sylvie. C'est ça notre réalité et il va y avoir un enjeu à être un peu plus créatif dans la manière dont on va gérer l'expérience et l'expertise au sein des entreprises, au sein de la société de manière générale. Donc ça c'est pour la partie un peu factuelle des choses, c'est de se dire il y a une transition démographique qui est en train de s'opérer avec Comme premier ingrédient, c'est l'espérance de vie qui augmente, donc des durées de carrière qui vont mécaniquement certainement s'allonger, mais il y a aussi un manque en termes de nombre de personnes, de générations pour remplacer les générations qui partent. Donc il va falloir que ça va rendre l'expérience... extrêmement plus rare dans le monde du travail. Donc, quand une ressource, elle est plus rare, elle est plus précieuse, elle est plus difficile aussi à identifier. Donc, il nous faut des solutions, des solutions opérationnelles pour identifier mieux cette expertise. C'est ce que propose Hello Master. Oui,

  • Speaker #0

    OK. Donc, ce que vous appelez, c'est intéressant quand vous dites expertise, c'est que vous allez au-delà du simple titre intitulé de poste que peut avoir un senior, si on l'appelle senior, etc. C'est... Je suis par exemple Nathalie, j'ai plus de 20 ans d'expérience, concrètement je suis capable au-delà de mon historique de poste d'être extrêmement créative, où je fais partie d'une association, etc. Et ça c'est valorisé en fait à travers Hello Master, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Vous pointez du doigt quelque chose de très vrai, c'est généralement quand on est cadre et qu'on a plus de 20 ans d'expérience, on est un peu tous directeurs de quelque chose. Et ça c'est la réalité, sur les réseaux sociaux pros, on est tous directeurs. Moi j'étais directrice générale d'une agence de pub. Pendant très longtemps, c'était l'intitulé de poste qui me définissait. Il y a quand même fort à parier que je n'ai pas tout à fait les mêmes compétences qu'une directrice générale d'une PME de voler roulant dans le Larzac. On va avoir des compétences similaires, c'est sûr et certain, mais il y a toute une somme de compétences, une granularité de compétences qui n'est pas racontée avec mon intitulé de poste. La première chose assez magique... que va permettre Hello Masters, c'est grâce à un algorithme, on va transformer la vue traditionnelle de votre CV, de votre parcours professionnel, qui est finalement une somme d'intitulés de poste, par un camembert, un diagramme, une forme d'infographie de toutes vos compétences, ce qu'on appelle les hard skills, et également de vos soft skills. Cette nouvelle vue de votre profil, qui est beaucoup plus juste par rapport à votre singularité et votre expertise métier, ça va être un... formidable outil de navigation au sein de l'écosystème Hello Masters. À partir de cette vue de compétences, on va vous suggérer les bonnes opportunités professionnelles qui sont adaptées.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est hyper intéressant parce que du coup, entre guillemets, comment vous nourrissez la bête, si je me permets, c'est-à-dire que je rentre dans Hello Masters et je vais... les informations que je donne à l'algorithme sont celles qui sont proches d'un CV ? Est-ce que je les complémente d'autres informations ? Et comment, sans révéler peut-être les secrets de l'algorithme, mais comment du coup est généré ce nouveau profil sous un angle un peu différent ? Je crois aussi que votre plateforme génère une biographie écrite sur base d'intelligence artificielle qui s'inspire très fortement de toutes les datas qui ont été mises dans la plateforme. Comment tout ça, ça marche, en fait, concrètement ? Et sur quelles informations la plateforme se base pour pouvoir créer un profil qui est différent que ce qu'on trouve sur d'autres plateformes communes, en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en parlais au début, il y a un énorme enjeu de simplicité. De simplicité dans toute l'expérience qu'on va proposer, si on veut être efficace. Vous n'allez rien faire, c'est l'algorithme qui va faire le travail. Magnifique. La seule chose que vous allez lui fournir, évidemment, c'est votre... parcours professionnel, donc votre CV. Votre CV ou un document dans lequel il y aurait tous les postes que vous avez occupés. Un Word, peu importe. Peu importe, un extrait d'une bio professionnelle que vous pouvez avoir. A partir de ce CV, l'algorithme va travailler tout seul et va extraire toutes les compétences issues de votre parcours professionnel, avec un système de pondération. Donc, on va voir quelles sont les compétences majeures que vous avez consolidées, parce que soit elles se sont répétées pendant plusieurs années sur différents postes, et vous allez pouvoir, évidemment, à loisir, modifier cette suggestion de l'algorithme. L'algorithme va faire un autre exercice, vous en avez parlé, c'est un exercice, moi, que j'aime beaucoup, parce que je le trouve extrêmement difficile. Il va vous générer une bio. Vous savez, la bio, c'est ce qu'on vous demande pour vous raconter, vous pitcher en quelques lignes. C'est l'exercice de style le plus difficile, parce qu'on a l'impression d'écrire sur un écran. Totalement. On n'ose pas trop, en plus, être un peu conquérant sur les compétences, sur notre expérience. Donc on est très humble dans la manière de faire et on a du mal à avoir un récit professionnel qui soit assez juste. Bon, là, l'algorithme, il y va vraiment. Donc, comme un journaliste, il va vous raconter. Et c'est déjà une... première brique pour vous aider, vous, à vous raconter autrement et à identifier vos points de force et vos singularités. De la même manière, l'algorithme va vous générer vos talents, vos soft skills. Donc, aujourd'hui, en France, on en parle un peu comme des aptitudes qui viennent compléter des hard skills. Elles prennent de plus en plus d'importance dans les organisations. des entreprises qui sont chahutées par des mutations, par des crises. Donc les soft skills sont des éléments extrêmement importants au quotidien pour pouvoir gérer toutes ces mutations, tous ces bouleversements et faire preuve d'agilité dans les organisations.

  • Speaker #0

    Et est-ce que pour générer ces soft skills, vous vous basez sur des datas uniquement que moi, utilisateur, je remplis ou également sur des datas qui viennent de l'extérieur, sans révéler de ce fait ?

  • Speaker #1

    Voilà, je vois que... La secret sauce, je ne vais pas vous la donner. C'est un peu comme la formule du coca de l'algorithme. Vous avez bien raison de tenter. Donc effectivement, on a un algorithme qui est unique, unique au monde, qui va être composé de plusieurs choses, dont des référentiels de compétences. D'accord. Donc des référentiels de compétences de fédération professionnelle, de l'OCDE, etc. D'accord. Sur lesquels on a appliqué des modes de calcul qui nous permettent de générer des pondérations. Et évidemment, il y a de l'intelligence artificielle qui nous permet de remettre en forme toutes les datas qu'on va retirer de l'analyse de votre parcours professionnel.

  • Speaker #0

    Donc là, on voit très bien, effectivement, vous l'avez bien décrit, comment ça fonctionne pour un utilisateur. Ici, à Capital Social, on s'intéresse toujours à décrypter les business models du futur. Du coup, si on regarde l'histoire de l'intérieur, comment vous décririez-vous votre business model ? Comment vous créez de la valeur ? Sur quelles ressources ou technologies vous en avez parlé, vous vous appuyez ? Comment vous vous rémunérez ? Quel est le modèle, en fait, si c'est du freemium ou etc. Et comment vous... Distribuer cette valeur. Bref, quelle est votre chaîne de valeur à vous sur Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, comme on crée de la valeur, notre objectif, il est de permettre aux entreprises... Bien sûr, d'accéder à un vivier de talent très expérimenté. Et je parle de vivier parce qu'on se parlait d'une ressource qui va devenir de plus en plus rare. On va leur offrir une solution ultra ciblée. Quand une entreprise va poster une mission, donc une opportunité professionnelle sur Hello Masters, ce fameux algorithme qui nous a servi à créer votre profil, il va aussi mouliner sur une mission pour sortir les compétences associées à cette mission. Ce qui va permettre à l'entreprise, de manière automatique, d'identifier les masters qui sont éligés pour cette mission, comme un système de matching. Donc ça, cette première création de valeur, elle se situe sur une capacité à identifier l'expertise au bon endroit pour le bon besoin. Première chose. Vous me parliez d'une chaîne de valeur, je parlerais plutôt d'un écosystème de valeur. Parce que c'est gagnant-gagnant. En fait, on remet le master, je ne l'appelle pas senior, je l'appelle master, dans une posture de contribution. sa posture de contribution, elle va être pour répondre à des besoins très opérationnels des entreprises, mais aussi pour aller saisir des opportunités un peu plus insoupçonnées, pour nourrir son portefeuille d'activité. Nous, on croit beaucoup que les portefeuilles d'activité vont évoluer dans les prochaines années. Alors,

  • Speaker #0

    vous appelez juste pour nos auditeurs des portefeuilles d'activité, c'est-à-dire le type d'activité que le master peut être... Exactement.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans une première partie de carrière, vous avez un portefeuille d'activité qui est généralement assez classique. Même si on entend parler de certaines personnes qui sont des slasheurs, donc qui ont plusieurs activités, de manière assez classique, on est tous articulés autour d'un format soit freelance, soit CDI, c'est-à-dire full-time dans une même organisation. Demain, les projections qui sont faites par pas mal d'acteurs du recrutement, pas mal d'acteurs économiques, laissent à penser que les profils expérimentés... vont plutôt se diriger vers une fragmentation de leur activité et vont délaisser le format du CDI classique full-time pour aller sur des formats beaucoup plus fragmentés avec de multiples activités. Je m'explique, demain, ça va être tout à fait normal. Les chiffres parlent de 2,7 activités pour les profils expérimentés, en moyenne. D'accord. De se dire, je vais avoir un CDI de deux jours. dans une entreprise A, autour d'une mission. Pendant deux autres jours, je vais avoir une activité au sein d'une startup en tant que conseiller sur une mission bien particulière. Et la dernière journée, je vais avoir une activité peut-être entrepreneuriale. Et ça, ce sera tout à fait la normalité.

  • Speaker #0

    Donc le master devient slasher, c'est un peu ça ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a toujours été une âme. Une âme de slasher parce que le master a vécu beaucoup de bouleversements. L'entreprise a beaucoup changé ces dernières années. On a été confronté à pas mal de transformations. Donc, on se parle beaucoup des transformations liées aux mutations technologiques. Mais il y a eu aussi des transformations organisationnelles qu'on a tous vécues de plein fouet. Et les masters, les managers, souvent, les ont opérés. Quand on a parlé du Covid, c'est une transformation dans l'organisation du travail qui a été profonde. où on a dû réinventer nos lieux de travail, réinventer nos moyens de communication, réinventer nos processus au quotidien et aussi nos modes de management. Donc, les masters sont en superposition, en fait, pour aborder ce virage-là. Il y en a déjà beaucoup qui le font. On le voit au quotidien. Ils sont très en demande d'avoir des opportunités diversifiées et notamment des opportunités qui sortent de leur parcours classique de première partie de carrière autour d'un secteur d'activité, autour d'une région. Ils sont très ouverts pour détecter justement de nouvelles manières de contribuer à un écosystème économique.

  • Speaker #0

    Donc, vous avez les masters d'un côté et si on regarde un peu votre écosystème à vous de partie prenante, c'est-à-dire tous les gens avec qui vous... Vous parlez, c'est-à-dire de l'autre côté du miroir, vous parlez avec des recruteurs, vous parlez avec... Quel type de parties prenantes, en fait, sont celles de Hello Master ? Alors,

  • Speaker #1

    la première partie prenante, ça va être nos clients B2B. Vous parliez de business model, donc c'est totalement gratuit pour les masters. En revanche, c'est un système d'abonnement pour le B2B et notamment les entreprises. Donc, on parle à cet écosystème des entreprises de toute taille, parce que Hello Master s'adresse à toute taille d'entreprise. Une entreprise, une grande entreprise qui va avoir besoin de remplacer un talent clé, donc un C-level dans son organisation, va pouvoir poster, par exemple, une mission de recrutement en CDI. Mais si je reprends mon exemple de ma petite PME dans l'ARZAC, demain, cette PME a un appel d'offres. Elle va pouvoir poster une mission pour identifier en consulting un expert dans un domaine particulier. Donc, on parle à toute taille d'entreprise et quel que soit le territoire. D'accord. On parle également à tous les acteurs économiques présents sur le territoire. Donc ça peut être des acteurs comme les chambres de commerce et d'industrie qui sont au contact du terrain. On parle avec les régions aussi, qui ont pas mal d'initiatives à un niveau local. Je fais une petite digression, mais on le sait, au niveau du paysage français, la transition démographique ne va pas avoir les mêmes impacts en termes de tensions sur l'emploi. il va y avoir des régions qui vont être plus en tension sur certains domaines d'activité il y a également des mouvements on va dire d'une région à une autre qui vont parfois accélérer des manques en termes de postes à pourvoir donc ça c'est des choses aussi qu'on doit anticiper et on a évidemment dans notre écosystème tous les acteurs de l'emploi, de la formation... Donc des cabinets de management de transition, des cabinets d'outplacement qui sont très présents dans les parcours seconde partie de carrière. On va avoir des cabinets de chasse, c'est classique, des cabinets de contrat à temps partagé. On s'en parlait, mais ça existe déjà, on n'a rien inventé. Évidemment, le monde associatif, le monde des startups qui sont très présents. Et après, on a aussi le monde des grandes écoles. qui doit valoriser ses alumni, qui sont des masters, qui doit valoriser ses formations, ses MBA. Parce qu'encore une fois, être un master signifie qu'on a une capacité de continuer à contribuer encore longtemps. Donc qui dit capacité à contribuer encore longtemps, dit besoin de se former, parce que la formation doit être continue tout au long de la carrière. Donc les acteurs de la formation représentent aussi une sacrée belle opportunité.

  • Speaker #0

    Ça c'est intéressant, parce que je crois que sur votre plateforme, il y a aussi ce que vous appelez des... deals ou des offres de formation. C'est peut-être dans ce cadre-là que vous parlez avec les organismes de formation.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors déjà, il y a une urgence de manière générale à beaucoup mieux adresser la formation continue lors de la seconde partie de carrière. On le sait aujourd'hui, c'est un peu un point qui reste à corriger dans le parcours carrière. Et pour autant, nous, on va permettre aux masters d'accéder à des formations via l'espace Deals. Cet espace Deals va proposer un certain nombre d'opportunités de formation pour compléter soit des compétences que vous avez identifiées comme étant manquantes dans votre portefeuille de compétences, soit pour consolider des compétences que vous avez déjà et les remettre à niveau. Et ça, ça va être assez intéressant pour continuer à garder le masters. dans une dynamique de mouvement, d'apprentissage et d'agilité par rapport aux besoins et aux évolutions aussi de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc le master, sur votre plateforme, il peut trouver un emploi, il peut trouver des deals de formation, il peut trouver une communauté avec laquelle interagir. C'est un peu ça. Qu'est-ce qu'il peut trouver d'autre ?

  • Speaker #1

    Exactement. Donc vous venez de bien résumer les choses. C'est un réseau social professionnel dans lequel on va trouver des opportunités professionnelles. Des opportunités pour élargir son carnet d'adresses. Et on le sait, le carnet d'adresses, c'est 85% des opportunités professionnelles. Donc, il faut élargir tout au long de sa vie son carnet d'adresses, trouver des missions, donc des missions professionnelles, opportunités professionnelles, et des opportunités de formation. Et dans les opportunités de formation, je rajoute aussi des événements qui peuvent vous intéresser, qui vont être extrêmement apprenants. Donc, on va les référencer pour nos masters.

  • Speaker #0

    Donc si je résume, volontairement de façon un peu provocatrice, ce qui vous différencie d'un LinkedIn au-delà du fait que seuls les gens de plus de 20 ans sont sur votre plateforme, c'est qu'en fait vous entourez le master depuis sa recherche de communauté, sa recherche de formation, sa recherche d'emploi. Vous êtes autour du master et pas uniquement une communauté où on raconte ce qu'on a fait tel jour ou tel jour. Ce qui nous différencie,

  • Speaker #1

    si on doit retenir qu'une seule chose, c'est que sur LinkedIn, je comprends bien l'analogie, il y a une lecture. via le prisme de l'intitulé de poste, où finalement, tous les CV se ressemblent un peu. Nous, on a une lecture par la compétence et cette lecture par la compétence va vous pousser des suggestions.

  • Speaker #0

    Vous avez un terme que j'aime beaucoup, vous parlez souvent de masterisation de l'économie. Est-ce que ça m'intéresse de vous entendre sur l'impact, puisque dans Capital Social, on s'intéresse évidemment à décrypter les business models, mais business model à impact. C'est quoi l'impact que vous souhaitez avoir avec Hello Master, au-delà du fait que, effectivement, les masters puissent trouver formation à leurs pieds, emploi à leurs pieds, réseau à leurs pieds ? puissent trouver chaussures à leurs pieds, entre guillemets. Quel est l'impact que vous souhaitez véritablement avoir avec Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a un impact assez évident. C'est aujourd'hui encore, le sujet de la contribution des profils expérimentés reste un sujet qui doit combattre un certain nombre de stéréotypes. Donc, il y a un sujet d'urgence à changer. La lecture qu'on peut avoir sur cette population, donc déjà, si à horizon de 18 mois, on trouve que c'est tout à fait normal, en fait, de jouer à plein ces profils expérimentés, on aura déjà gagné. Je ne vais pas gagner tout seul. On est nombreux à être sur le sujet. C'est plutôt une très, très bonne nouvelle. Maintenant, il faut se mettre en mouvement et il faut que ça devienne très concret. On a fait des constats. On a tous collectivement... pour participer à une nouvelle lecture de la valeur de ces talents expérimentés, il faut que concrètement, ils puissent contribuer au sein de nos organisations et qu'on arrive à redéfinir une nouvelle manière à la fois de les recruter, mais aussi de les activer tout au long de leur carrière. Et ça, c'est extrêmement intéressant. Donc, quand on se parle de masterisation de l'économie, on est assez convaincus que face... à tous les défis. Je n'ai pas besoin de les citer, vous les connaissez, on les vit au quotidien, qu'ils soient économiques, géopolitiques, technologiques. On va avoir besoin de gagner en agilité, on va avoir besoin de prendre des décisions stratégiques beaucoup plus souvent, beaucoup plus vite. Donc il va falloir se doter d'expertise pour répondre à ces grandes questions qu'on va tous se poser. Et cette expertise, elle va être... beaucoup plus durs à identifier dans les années à venir, parce que beaucoup plus rares. Et on veut faciliter les choses pour que cette expertise soit rencontre le bon besoin au bon moment.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes une première mondiale ? C'est-à-dire, est-ce qu'il y a d'autres... Enfin, si je pose la question autrement, qui sont vos concurrents ? Et est-ce qu'il y en a d'autres dans d'autres contrées de cette planète qui ont eu cette idée de créer une plateforme sur la base des compétences et non pas sur les intitulés de poste ?

  • Speaker #1

    La notion de compétence, c'est une notion qui, dans l'appréhension de la gestion des talents, n'est pas quelque chose de nouveau. Donc la gestion des compétences et la lecture justement de nos collaborateurs via le prisme des compétences, ça a toujours été quelque chose qui anime les ressources humaines depuis une quinzaine d'années. La complexité autour des compétences, c'est que pour bien auditer les compétences que vous avez en interne, c'est très compliqué. Parce que vous allez passer par du déclaratif, il y a des outils à mettre en place. Et puis il faut suivre l'évolution des compétences parce que la formation se mettant sur des parcours, ça va enrichir les compétences. Donc pour monitorer et suivre...

  • Speaker #0

    C'est très dur d'avoir une photo en fait. C'est très dur,

  • Speaker #1

    ça demande beaucoup de temps. Ça ne vous a pas échappé que les ressources humaines sont bien occupées. Et on a eu beaucoup de choses à faire. Donc, la gestion des compétences est malheureusement quelque chose qui est assez complexe à mener. Donc ça, ça n'a rien de nouveau. En revanche, ce qui est nouveau, et là où on peut dire qu'on est une première mondiale, c'est que n'a jamais été abordé un réseau social dédié aux profils expérimentés avec une nouvelle lecture qui casse l'approche traditionnelle dans le monde du travail. L'approche traditionnelle, elle est faite autour du CV de l'intitulé de poste. Nous, on casse cette lecture-là en passant par la lecture par les compétences. qui révèle la singularité de chacun.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Alors c'est quoi votre actualité ? Vous vous êtes lancée il y a maintenant un mois et demi. Quelle est votre actualité ? Quelle est votre feuille de route, on va dire, sur les prochains mois ? Qu'est-ce qui va vous empêcher de dormir ? Ou plutôt, qu'est-ce qui va vous atteler sur les prochaines semaines ?

  • Speaker #1

    C'est les soucis qui empêchent de dormir et c'est les rêves qui vous tiennent éveillés, on va dire. C'est une belle phrase. Donc, elle n'est pas de moi, elle est d'un créatif très talentueux chez Marcel. Quoi qu'il en soit, on est vraiment en plein dans cette période-là. C'est une folle aventure, l'entrepreneuriat qu'on découvre avec, on va dire, cette nouvelle appréhension du temps. Je pense que si...

  • Speaker #0

    C'est amusant pour une master, l'appréhension du temps. Oui,

  • Speaker #1

    l'appréhension du temps, mais c'est vraiment un sujet philosophique, je pense, pour tout le monde, pour les masters, pour moi, pour la société de manière générale. Quoi qu'il en soit, notre temporalité n'est pas la même que le reste des personnes. Donc nous, on a envie d'aller vite, d'avoir des résultats très rapidement. Et là où on est assez enthousiaste, c'est qu'on voit qu'il y a un engouement autour du projet. on a plein de masters qui se sont inscrits massivement depuis la création de la plateforme depuis un mois et demi on est à plus de 1400 masters ah oui d'accord ok donc il y a un réel engouement sur le sujet et surtout on s'aperçoit que la solution elle était attendue alors je sais pas si les gens attendaient comme ça mais il y avait un réel besoin en tout cas de trouver une manière simple de se raconter autrement si je résume les choses, et de se dire, tout d'un coup, on n'est plus caché dans la masse, on est révélé pour des spécificités. Donc ça, c'est ce qui nous remonte beaucoup, donc on est super contents. Et pas seulement pour les personnes qui cherchent un poste, vraiment, ça concerne tous les masters. Donc là, notre enjeu, dans les prochaines semaines, et dans les prochains mois certainement, il est de continuer à nouer des partenariats stratégiques comme on est en train de le faire. On rencontre un écosystème qui est très actif sur le sujet, que ce soit les DRH dans toute taille d'entreprise, que ce soit les régions, que ce soit les acteurs du recrutement, les acteurs aussi d'autres opportunités professionnelles, auxquelles on pense moins, mais qui sont des acteurs qui peuvent intéresser nos masters, comme la reprise d'entreprise. C'est un vrai sujet qui est hyper enthousiasmant parce qu'en seconde partie de carrière, parfois on a envie d'entreprendre. Et entreprendre, ça peut être reprendre. Donc on a envie aussi de reconnecter ces deux mondes-là avec les masters et leurs profils expérimentés. On rencontre aussi des acteurs du conseil d'administration. D'accord. Vous savez, le conseil d'administration, on en parle tous un peu à un moment donné de sa carrière. On se dit peut-être qu'un jour on va nous demander de faire partie d'un conseil d'administration. En fait, il faut qu'on rende aussi ça plus facile. Oui. Donc ça, c'est assez intéressant de voir comment on peut... transformer ce marché-là aussi. Donc, il y a beaucoup de rencontres, il y a beaucoup de choses à tester parce que c'est un écosystème digital et je pense que vous le savez, vous êtes beaucoup renseignés sur les écosystèmes digitaux, donc vous savez, il faut pivoter tout le temps. Et pivoter, ça ne veut pas dire de changer de modèle ou de changer de concept, mais il y a parfois des fonctionnalités que vous développez et que vous trouvez super cool. Et en fait, à l'usage, quand vos utilisateurs sont dans votre écosystème, soit ils ne s'en servent pas, soit ils trouvent ça nul, soit ils ne comprennent pas comment ça marche. Donc, il faut modifier les choses. Donc, on est dans une phase de perpétuelle évolution dans notre écosystème. Et par ailleurs, tous les retours de nos utilisateurs, toutes les rencontres qu'on peut faire nous donnent des idées. Comme on est assez créatif sur le sujet, On crée pas mal de nouvelles fonctionnalités, donc ne vous étonnez pas si vous voyez apparaître des fonctionnalités un peu tous les jours sur Allomaster, c'est normal.

  • Speaker #0

    Et que les retours ont bien été pris en compte.

  • Speaker #1

    Ils sont inspirants. Les personnes qu'on rencontre sont extrêmement inspirantes. Parce que maintenant que ça existe, finalement ça ne nous demande qu'à être améliorés. Vous savez, quand les choses existent, au moins on peut les améliorer.

  • Speaker #0

    Très beau mot de la fin. Je crois que ce sera l'amélioration, le mot de la fin. Je vous remercie, Blandine, grandement pour votre énergie, votre enthousiasme et votre sincérité. Ce fut pour moi un véritable plaisir de vous avoir à ce micro. Et si je devais retenir trois mots, je crois que je retiendrai compétences. Évidemment, en premier, ce sont bien les compétences de chaque master, vous l'avez très bien dit, et non les intitulés de poste qu'il ou elle a pu occuper, qui guide ce fameux algorithme dont vous nous avez parlé d'EloMaster. C'est ça qui crée de la valeur et c'est ça qui change tout. Un deuxième mot, vous l'avez très bien dit, je dirais que c'était transition. Vous proposez une solution durable à l'heure où, selon un rapport que vous m'aviez fourni quand on a préparé cette interview de Korn Ferry d'ici 2030, je cite, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l'offre et créera de fait une pénurie de talent à l'échelle internationale représentant environ 85 millions de personnes. Un chiffre que vous m'avez fourni et que je trouve assez parlant. Et puis le dernier mot, je pense que vous le dites très bien, c'est l'impact, avec une vision très très claire et cette ambition, je reprends vos mots, d'imaginer un futur où la diversité relationnelle et l'expérience sont les moteurs de l'innovation et de la croissance durable. C'est bien cette convergence de ces trois mots qui fait la force du capital social d'EloMaster. Blandine, je vous remercie, ainsi que toute l'équipe technique de 1212 qui rend ce podcast possible. Et je vous donne rendez-vous dans un mois pour le prochain épisode de Capital Social. le podcast qui décrit les business models du futur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nathalie. Au revoir.

Description

Dans cet épisode, j’ai l’immense plaisir de recevoir Blandine Mercier. 

Forte de ses 22 ans d’expérience, ex DG de l'agence Marcel (Publicis Groupe), Blandine vient tout juste de lancer Hello Masters qu’elle a co-fondé avec son associé Christophe Serret. 


Premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de + de 20 d’expérience, Hello Masters ambitionne de révolutionner le marché de l’emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Alors que d’ici 2030, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l’offre et créera de fait une pénurie de talents d'environ 85 millions de personnes à l’échelle internationale, Hello Masters permet d'être plus créatif dans la manière dont l'expérience et l'expertise se gèrent au sein des entreprises. 


Quand un algorithme basé sur les compétences crée de la valeur pour les cadres seniors et les entreprises, découvrez son interview.


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➡️  Nous écrire : nathalie.descout@nadvise.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Selon une étude récente de PwC, 60% des dirigeants français pensent que leur organisation disparaîtra d'ici 10 ans si leur modèle d'affaires n'évolue pas. Alors, dans un contexte où 6 limites planétaires sur 9 sont déjà dépassées, où 2 tiers de la planète pourrait manquer d'eau en 2025, et où 40% de la population vit sous un régime autoritaire,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    les entreprises ont un rôle à jouer et leur modèle d'affaires doit nécessairement évoluer pour avoir un véritable impact sur leur partie prenante. Au-delà d'être rentable, Les leaders de demain sont ces entreprises qui auront su tisser un lien de confiance unique avec leur partie prenante. Ce lien, c'est ce qu'on appelle leur capital social. Je suis Nathalie Descoux, fondatrice du cabinet de conseil en stratégie d'avenir Natvise. Mon rôle ? Aider les dirigeants et dirigeantes d'entreprises à renforcer durablement leur leadership grâce à l'innovation en modèle d'affaires. Dans ce podcast, je pars à la rencontre de celles et ceux qui, par vision, conviction, ou tout simplement pour une question de survie, ont repensé le modèle d'affaires de leur entreprise ou leur industrie pour le rendre plus durable. Quel a été leur détonateur ? Comment ont-ils fait ? Quel impact sur leur partie prenante ? Quelle valeur cela a-t-il créé pour l'entreprise ? Ensemble, nous découvrirons les business models du futur et tenterons de vous inspirer pour que vous aussi vous transformiez votre entreprise, votre marque ou encore votre direction en vue de générer plus de valeur et plus d'impact pour vos parties prenantes. Vous écoutez Capital Social, le podcast qui décrypte les business models du futur.

  • Speaker #1

    Bienvenue !

  • Speaker #0

    Chères auditrices, chers auditeurs, bonjour ! Aujourd'hui à ce micro, pour ce troisième épisode de Capital Social, j'ai l'immense plaisir de recevoir une femme, et pas des moindres, Blandine Mercier. Forte de ses 22 ans d'expérience, Blandine vient tout juste de lancer... Hello Master qu'elle a cofondé avec son associé Christophe Serré. Alors, Hello Master, c'est le premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de plus de 20 ans d'expérience et qui ambitionne de révolutionner le marché de l'emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Avant cela, Blandine a travaillé pendant plus de 15 ans au sein du groupe Publicis où elle dirigeait Marcel, l'agence française la plus récompensée pour sa créativité.... Elle y a entre autres accompagné de grandes marques dans leur stratégie de communication avec un accent particulier sur les projets à impact. Blandine, bonjour et merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour et merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Un vrai plaisir. Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, pour les auditeurs et auditrices qui nous écoutent, est-ce que vous pouvez brièvement vous présenter et nous raconter quel a été le déclic, je dirais, qui vous a fait passer de la com au marché de l'emploi ? En gros, comment l'idée, cette idée d'EloMaster est née ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Mais écoutez, tout d'abord, vous m'avez très, très bien présentée. Effectivement, j'ai fait l'essentiel de mon parcours professionnel au sein d'agences de communication et notamment la dernière, Marcel, pendant 15 ans du groupe Publicis où j'étais directrice générale. J'ai eu la chance d'accompagner des grandes marques dans leurs projets de communication et notamment dans des projets à impact. Alors, je vais vous citer quelques projets à impact. Les fruits et légumes moches pour Intermarché, il y a quelques années. et les gestes qui sauvent pour Groupe à main. Ça, ces projets à impact m'ont vraiment donné envie de me poser des questions sur les évolutions possibles de la société, sur ce qu'on pouvait changer et notre capacité à agir. Et il y a un sujet sur lequel j'avais envie d'agir depuis de nombreuses années. Ce sujet, vous me parliez de déclic, je pense que quand on adresse un sujet à impact, un sujet de progrès, ça commence toujours par quelque chose qui nous agace un peu,

  • Speaker #0

    qui nous énerve. Tu t'agacais du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce qui m'agacait ? Depuis de nombreuses années, j'ai pu observer, et je pense que je ne suis pas la seule, dans mon entourage, d'abord avec mes parents, quand ils ont quitté le monde du travail, et puis avec des proches qui étaient un peu plus âgés que moi, qui avaient une forme de disqualification, de mise à l'écart à un certain moment de sa carrière, seconde partie de carrière, fin de seconde partie de carrière.

  • Speaker #0

    Parce que senior ?

  • Speaker #1

    Parce que dit senior, c'était en tout cas... Le ressenti. Et cette disqualification pesait de plus en plus sur des populations de plus en plus jeunes. Et en fait, c'est ça qui m'a marquée. C'est-à-dire qu'avant, il y avait une forme de disqualification vers 55 ans ou les dernières années avant la retraite. Et au fur et à mesure des années, je me suis aperçue que de plus en plus jeunes, on était victime de cette forme de discrimination. Parce qu'il faut mettre les mots. Aussi sur cette disqualification, c'est une forme de discrimination, l'âgisme. Et ça, ça m'a un peu inquiétée. Je me suis dit, c'est pas normal, il y a quand même un quiproquo dans notre société. Pourquoi à partir de 50 ans, et là plus récemment on entend 45 ans, on serait tout d'un coup devenus inutiles pour nos entreprises ? On serait devenus non-contributeurs dans le jeu d'une organisation ? Donc ce malentendu-là, je me suis dit, c'est pas possible, il doit exister des solutions pour qu'on change de comportement. pour qu'on aménage une seconde partie de carrière qui soit plus sereine et plus riche en opportunités. Je me suis renseignée sur le sujet. Il y a beaucoup de data, il y a beaucoup de gens qui font le constat. Donc il y a beaucoup de gens qui vous disent que ce n'est pas normal, que les choses doivent changer. Et surtout, il y a une réalité qui est une réalité démographique. C'est-à-dire qu'on a une espérance de vie qui augmente, les personnes actives, de plus en plus, vont être dits seniors. Et il n'y a rien qui existe. de manière opérationnelle pour corriger ce problème. Donc j'ai commencé à réfléchir à une solution qui pourrait être simple, parce que je pense que quand on veut adresser un progrès et qu'on veut avoir de l'impact, il faut que la solution soit digeste, terrienne, simple. De manière assez évidente, je me suis dit qu'une solution digitale était celle qui allait accélérer le plus rapidement ce changement.

  • Speaker #0

    D'où le réseau social, une plateforme.

  • Speaker #1

    D'où le réseau social. Le réseau social... Si on prend un peu la genèse, c'est de se dire que ces profils expérimentés, c'est une population spécifique qui a des besoins spécifiques et qui va avoir besoin de se réunir au sein d'un écosystème dans lequel elle va rencontrer ses pairs qui ont des problématiques similaires et dans laquelle elle va pouvoir être valorisée à sa juste valeur.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et sa juste valeur, justement, aujourd'hui, elle n'est pas très lisible sur le marché du travail. Donc on a voulu corriger ça. Avec Hello Masters.

  • Speaker #0

    Alors, vous le dites très bien d'ailleurs, juste pour citer quelques chiffres. En 2025, les premiers millénials, ou ce qu'on appelle les digital natives, donc ces personnes qui sont nées entre 1980 et 2000, seront considérés comme seniors. Et en 2030, un actif sur trois aura plus de 50 ans en France. Alors même qu'on parle effectivement de pénurie des talents. Vous, chez Hello Masters, vous avez pour ambition de devenir un acteur... incontournable de la transition démographique des talents, ça veut dire quoi concrètement ? Hello Master, ça propose quoi ? Et ça s'adresse à qui ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de choses dans ce que vous venez de dire. Effectivement, il y a une réalité démographique, un fait démographique. Un actif sur trois aura plus de 50 ans en France en 2030. Ça, c'est une réalité. Et si on se focus sur la population des millennials, un tiers aura plus de 45 ans en 2030. Ce mouvement démographique, cette transition démographique, Elle va avoir plusieurs conséquences. La première conséquence, c'est que chaque année, ça va engendrer 800 000 postes ouverts. Et je vais vous faire...

  • Speaker #0

    Vous êtes en France ? En France,

  • Speaker #1

    en France. Entre les créations de postes et les départs d'actifs du monde du travail, parce que départ à la retraite, 800 000 nouveaux postes. La réalité, c'est que si je pars des... des prénoms les plus donnés par génération, on va se dire que finalement les Lucas et les Emma ne seront pas assez nombreux pour remplacer les Michel et les Sylvie. C'est ça notre réalité et il va y avoir un enjeu à être un peu plus créatif dans la manière dont on va gérer l'expérience et l'expertise au sein des entreprises, au sein de la société de manière générale. Donc ça c'est pour la partie un peu factuelle des choses, c'est de se dire il y a une transition démographique qui est en train de s'opérer avec Comme premier ingrédient, c'est l'espérance de vie qui augmente, donc des durées de carrière qui vont mécaniquement certainement s'allonger, mais il y a aussi un manque en termes de nombre de personnes, de générations pour remplacer les générations qui partent. Donc il va falloir que ça va rendre l'expérience... extrêmement plus rare dans le monde du travail. Donc, quand une ressource, elle est plus rare, elle est plus précieuse, elle est plus difficile aussi à identifier. Donc, il nous faut des solutions, des solutions opérationnelles pour identifier mieux cette expertise. C'est ce que propose Hello Master. Oui,

  • Speaker #0

    OK. Donc, ce que vous appelez, c'est intéressant quand vous dites expertise, c'est que vous allez au-delà du simple titre intitulé de poste que peut avoir un senior, si on l'appelle senior, etc. C'est... Je suis par exemple Nathalie, j'ai plus de 20 ans d'expérience, concrètement je suis capable au-delà de mon historique de poste d'être extrêmement créative, où je fais partie d'une association, etc. Et ça c'est valorisé en fait à travers Hello Master, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Vous pointez du doigt quelque chose de très vrai, c'est généralement quand on est cadre et qu'on a plus de 20 ans d'expérience, on est un peu tous directeurs de quelque chose. Et ça c'est la réalité, sur les réseaux sociaux pros, on est tous directeurs. Moi j'étais directrice générale d'une agence de pub. Pendant très longtemps, c'était l'intitulé de poste qui me définissait. Il y a quand même fort à parier que je n'ai pas tout à fait les mêmes compétences qu'une directrice générale d'une PME de voler roulant dans le Larzac. On va avoir des compétences similaires, c'est sûr et certain, mais il y a toute une somme de compétences, une granularité de compétences qui n'est pas racontée avec mon intitulé de poste. La première chose assez magique... que va permettre Hello Masters, c'est grâce à un algorithme, on va transformer la vue traditionnelle de votre CV, de votre parcours professionnel, qui est finalement une somme d'intitulés de poste, par un camembert, un diagramme, une forme d'infographie de toutes vos compétences, ce qu'on appelle les hard skills, et également de vos soft skills. Cette nouvelle vue de votre profil, qui est beaucoup plus juste par rapport à votre singularité et votre expertise métier, ça va être un... formidable outil de navigation au sein de l'écosystème Hello Masters. À partir de cette vue de compétences, on va vous suggérer les bonnes opportunités professionnelles qui sont adaptées.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est hyper intéressant parce que du coup, entre guillemets, comment vous nourrissez la bête, si je me permets, c'est-à-dire que je rentre dans Hello Masters et je vais... les informations que je donne à l'algorithme sont celles qui sont proches d'un CV ? Est-ce que je les complémente d'autres informations ? Et comment, sans révéler peut-être les secrets de l'algorithme, mais comment du coup est généré ce nouveau profil sous un angle un peu différent ? Je crois aussi que votre plateforme génère une biographie écrite sur base d'intelligence artificielle qui s'inspire très fortement de toutes les datas qui ont été mises dans la plateforme. Comment tout ça, ça marche, en fait, concrètement ? Et sur quelles informations la plateforme se base pour pouvoir créer un profil qui est différent que ce qu'on trouve sur d'autres plateformes communes, en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en parlais au début, il y a un énorme enjeu de simplicité. De simplicité dans toute l'expérience qu'on va proposer, si on veut être efficace. Vous n'allez rien faire, c'est l'algorithme qui va faire le travail. Magnifique. La seule chose que vous allez lui fournir, évidemment, c'est votre... parcours professionnel, donc votre CV. Votre CV ou un document dans lequel il y aurait tous les postes que vous avez occupés. Un Word, peu importe. Peu importe, un extrait d'une bio professionnelle que vous pouvez avoir. A partir de ce CV, l'algorithme va travailler tout seul et va extraire toutes les compétences issues de votre parcours professionnel, avec un système de pondération. Donc, on va voir quelles sont les compétences majeures que vous avez consolidées, parce que soit elles se sont répétées pendant plusieurs années sur différents postes, et vous allez pouvoir, évidemment, à loisir, modifier cette suggestion de l'algorithme. L'algorithme va faire un autre exercice, vous en avez parlé, c'est un exercice, moi, que j'aime beaucoup, parce que je le trouve extrêmement difficile. Il va vous générer une bio. Vous savez, la bio, c'est ce qu'on vous demande pour vous raconter, vous pitcher en quelques lignes. C'est l'exercice de style le plus difficile, parce qu'on a l'impression d'écrire sur un écran. Totalement. On n'ose pas trop, en plus, être un peu conquérant sur les compétences, sur notre expérience. Donc on est très humble dans la manière de faire et on a du mal à avoir un récit professionnel qui soit assez juste. Bon, là, l'algorithme, il y va vraiment. Donc, comme un journaliste, il va vous raconter. Et c'est déjà une... première brique pour vous aider, vous, à vous raconter autrement et à identifier vos points de force et vos singularités. De la même manière, l'algorithme va vous générer vos talents, vos soft skills. Donc, aujourd'hui, en France, on en parle un peu comme des aptitudes qui viennent compléter des hard skills. Elles prennent de plus en plus d'importance dans les organisations. des entreprises qui sont chahutées par des mutations, par des crises. Donc les soft skills sont des éléments extrêmement importants au quotidien pour pouvoir gérer toutes ces mutations, tous ces bouleversements et faire preuve d'agilité dans les organisations.

  • Speaker #0

    Et est-ce que pour générer ces soft skills, vous vous basez sur des datas uniquement que moi, utilisateur, je remplis ou également sur des datas qui viennent de l'extérieur, sans révéler de ce fait ?

  • Speaker #1

    Voilà, je vois que... La secret sauce, je ne vais pas vous la donner. C'est un peu comme la formule du coca de l'algorithme. Vous avez bien raison de tenter. Donc effectivement, on a un algorithme qui est unique, unique au monde, qui va être composé de plusieurs choses, dont des référentiels de compétences. D'accord. Donc des référentiels de compétences de fédération professionnelle, de l'OCDE, etc. D'accord. Sur lesquels on a appliqué des modes de calcul qui nous permettent de générer des pondérations. Et évidemment, il y a de l'intelligence artificielle qui nous permet de remettre en forme toutes les datas qu'on va retirer de l'analyse de votre parcours professionnel.

  • Speaker #0

    Donc là, on voit très bien, effectivement, vous l'avez bien décrit, comment ça fonctionne pour un utilisateur. Ici, à Capital Social, on s'intéresse toujours à décrypter les business models du futur. Du coup, si on regarde l'histoire de l'intérieur, comment vous décririez-vous votre business model ? Comment vous créez de la valeur ? Sur quelles ressources ou technologies vous en avez parlé, vous vous appuyez ? Comment vous vous rémunérez ? Quel est le modèle, en fait, si c'est du freemium ou etc. Et comment vous... Distribuer cette valeur. Bref, quelle est votre chaîne de valeur à vous sur Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, comme on crée de la valeur, notre objectif, il est de permettre aux entreprises... Bien sûr, d'accéder à un vivier de talent très expérimenté. Et je parle de vivier parce qu'on se parlait d'une ressource qui va devenir de plus en plus rare. On va leur offrir une solution ultra ciblée. Quand une entreprise va poster une mission, donc une opportunité professionnelle sur Hello Masters, ce fameux algorithme qui nous a servi à créer votre profil, il va aussi mouliner sur une mission pour sortir les compétences associées à cette mission. Ce qui va permettre à l'entreprise, de manière automatique, d'identifier les masters qui sont éligés pour cette mission, comme un système de matching. Donc ça, cette première création de valeur, elle se situe sur une capacité à identifier l'expertise au bon endroit pour le bon besoin. Première chose. Vous me parliez d'une chaîne de valeur, je parlerais plutôt d'un écosystème de valeur. Parce que c'est gagnant-gagnant. En fait, on remet le master, je ne l'appelle pas senior, je l'appelle master, dans une posture de contribution. sa posture de contribution, elle va être pour répondre à des besoins très opérationnels des entreprises, mais aussi pour aller saisir des opportunités un peu plus insoupçonnées, pour nourrir son portefeuille d'activité. Nous, on croit beaucoup que les portefeuilles d'activité vont évoluer dans les prochaines années. Alors,

  • Speaker #0

    vous appelez juste pour nos auditeurs des portefeuilles d'activité, c'est-à-dire le type d'activité que le master peut être... Exactement.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans une première partie de carrière, vous avez un portefeuille d'activité qui est généralement assez classique. Même si on entend parler de certaines personnes qui sont des slasheurs, donc qui ont plusieurs activités, de manière assez classique, on est tous articulés autour d'un format soit freelance, soit CDI, c'est-à-dire full-time dans une même organisation. Demain, les projections qui sont faites par pas mal d'acteurs du recrutement, pas mal d'acteurs économiques, laissent à penser que les profils expérimentés... vont plutôt se diriger vers une fragmentation de leur activité et vont délaisser le format du CDI classique full-time pour aller sur des formats beaucoup plus fragmentés avec de multiples activités. Je m'explique, demain, ça va être tout à fait normal. Les chiffres parlent de 2,7 activités pour les profils expérimentés, en moyenne. D'accord. De se dire, je vais avoir un CDI de deux jours. dans une entreprise A, autour d'une mission. Pendant deux autres jours, je vais avoir une activité au sein d'une startup en tant que conseiller sur une mission bien particulière. Et la dernière journée, je vais avoir une activité peut-être entrepreneuriale. Et ça, ce sera tout à fait la normalité.

  • Speaker #0

    Donc le master devient slasher, c'est un peu ça ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a toujours été une âme. Une âme de slasher parce que le master a vécu beaucoup de bouleversements. L'entreprise a beaucoup changé ces dernières années. On a été confronté à pas mal de transformations. Donc, on se parle beaucoup des transformations liées aux mutations technologiques. Mais il y a eu aussi des transformations organisationnelles qu'on a tous vécues de plein fouet. Et les masters, les managers, souvent, les ont opérés. Quand on a parlé du Covid, c'est une transformation dans l'organisation du travail qui a été profonde. où on a dû réinventer nos lieux de travail, réinventer nos moyens de communication, réinventer nos processus au quotidien et aussi nos modes de management. Donc, les masters sont en superposition, en fait, pour aborder ce virage-là. Il y en a déjà beaucoup qui le font. On le voit au quotidien. Ils sont très en demande d'avoir des opportunités diversifiées et notamment des opportunités qui sortent de leur parcours classique de première partie de carrière autour d'un secteur d'activité, autour d'une région. Ils sont très ouverts pour détecter justement de nouvelles manières de contribuer à un écosystème économique.

  • Speaker #0

    Donc, vous avez les masters d'un côté et si on regarde un peu votre écosystème à vous de partie prenante, c'est-à-dire tous les gens avec qui vous... Vous parlez, c'est-à-dire de l'autre côté du miroir, vous parlez avec des recruteurs, vous parlez avec... Quel type de parties prenantes, en fait, sont celles de Hello Master ? Alors,

  • Speaker #1

    la première partie prenante, ça va être nos clients B2B. Vous parliez de business model, donc c'est totalement gratuit pour les masters. En revanche, c'est un système d'abonnement pour le B2B et notamment les entreprises. Donc, on parle à cet écosystème des entreprises de toute taille, parce que Hello Master s'adresse à toute taille d'entreprise. Une entreprise, une grande entreprise qui va avoir besoin de remplacer un talent clé, donc un C-level dans son organisation, va pouvoir poster, par exemple, une mission de recrutement en CDI. Mais si je reprends mon exemple de ma petite PME dans l'ARZAC, demain, cette PME a un appel d'offres. Elle va pouvoir poster une mission pour identifier en consulting un expert dans un domaine particulier. Donc, on parle à toute taille d'entreprise et quel que soit le territoire. D'accord. On parle également à tous les acteurs économiques présents sur le territoire. Donc ça peut être des acteurs comme les chambres de commerce et d'industrie qui sont au contact du terrain. On parle avec les régions aussi, qui ont pas mal d'initiatives à un niveau local. Je fais une petite digression, mais on le sait, au niveau du paysage français, la transition démographique ne va pas avoir les mêmes impacts en termes de tensions sur l'emploi. il va y avoir des régions qui vont être plus en tension sur certains domaines d'activité il y a également des mouvements on va dire d'une région à une autre qui vont parfois accélérer des manques en termes de postes à pourvoir donc ça c'est des choses aussi qu'on doit anticiper et on a évidemment dans notre écosystème tous les acteurs de l'emploi, de la formation... Donc des cabinets de management de transition, des cabinets d'outplacement qui sont très présents dans les parcours seconde partie de carrière. On va avoir des cabinets de chasse, c'est classique, des cabinets de contrat à temps partagé. On s'en parlait, mais ça existe déjà, on n'a rien inventé. Évidemment, le monde associatif, le monde des startups qui sont très présents. Et après, on a aussi le monde des grandes écoles. qui doit valoriser ses alumni, qui sont des masters, qui doit valoriser ses formations, ses MBA. Parce qu'encore une fois, être un master signifie qu'on a une capacité de continuer à contribuer encore longtemps. Donc qui dit capacité à contribuer encore longtemps, dit besoin de se former, parce que la formation doit être continue tout au long de la carrière. Donc les acteurs de la formation représentent aussi une sacrée belle opportunité.

  • Speaker #0

    Ça c'est intéressant, parce que je crois que sur votre plateforme, il y a aussi ce que vous appelez des... deals ou des offres de formation. C'est peut-être dans ce cadre-là que vous parlez avec les organismes de formation.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors déjà, il y a une urgence de manière générale à beaucoup mieux adresser la formation continue lors de la seconde partie de carrière. On le sait aujourd'hui, c'est un peu un point qui reste à corriger dans le parcours carrière. Et pour autant, nous, on va permettre aux masters d'accéder à des formations via l'espace Deals. Cet espace Deals va proposer un certain nombre d'opportunités de formation pour compléter soit des compétences que vous avez identifiées comme étant manquantes dans votre portefeuille de compétences, soit pour consolider des compétences que vous avez déjà et les remettre à niveau. Et ça, ça va être assez intéressant pour continuer à garder le masters. dans une dynamique de mouvement, d'apprentissage et d'agilité par rapport aux besoins et aux évolutions aussi de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc le master, sur votre plateforme, il peut trouver un emploi, il peut trouver des deals de formation, il peut trouver une communauté avec laquelle interagir. C'est un peu ça. Qu'est-ce qu'il peut trouver d'autre ?

  • Speaker #1

    Exactement. Donc vous venez de bien résumer les choses. C'est un réseau social professionnel dans lequel on va trouver des opportunités professionnelles. Des opportunités pour élargir son carnet d'adresses. Et on le sait, le carnet d'adresses, c'est 85% des opportunités professionnelles. Donc, il faut élargir tout au long de sa vie son carnet d'adresses, trouver des missions, donc des missions professionnelles, opportunités professionnelles, et des opportunités de formation. Et dans les opportunités de formation, je rajoute aussi des événements qui peuvent vous intéresser, qui vont être extrêmement apprenants. Donc, on va les référencer pour nos masters.

  • Speaker #0

    Donc si je résume, volontairement de façon un peu provocatrice, ce qui vous différencie d'un LinkedIn au-delà du fait que seuls les gens de plus de 20 ans sont sur votre plateforme, c'est qu'en fait vous entourez le master depuis sa recherche de communauté, sa recherche de formation, sa recherche d'emploi. Vous êtes autour du master et pas uniquement une communauté où on raconte ce qu'on a fait tel jour ou tel jour. Ce qui nous différencie,

  • Speaker #1

    si on doit retenir qu'une seule chose, c'est que sur LinkedIn, je comprends bien l'analogie, il y a une lecture. via le prisme de l'intitulé de poste, où finalement, tous les CV se ressemblent un peu. Nous, on a une lecture par la compétence et cette lecture par la compétence va vous pousser des suggestions.

  • Speaker #0

    Vous avez un terme que j'aime beaucoup, vous parlez souvent de masterisation de l'économie. Est-ce que ça m'intéresse de vous entendre sur l'impact, puisque dans Capital Social, on s'intéresse évidemment à décrypter les business models, mais business model à impact. C'est quoi l'impact que vous souhaitez avoir avec Hello Master, au-delà du fait que, effectivement, les masters puissent trouver formation à leurs pieds, emploi à leurs pieds, réseau à leurs pieds ? puissent trouver chaussures à leurs pieds, entre guillemets. Quel est l'impact que vous souhaitez véritablement avoir avec Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a un impact assez évident. C'est aujourd'hui encore, le sujet de la contribution des profils expérimentés reste un sujet qui doit combattre un certain nombre de stéréotypes. Donc, il y a un sujet d'urgence à changer. La lecture qu'on peut avoir sur cette population, donc déjà, si à horizon de 18 mois, on trouve que c'est tout à fait normal, en fait, de jouer à plein ces profils expérimentés, on aura déjà gagné. Je ne vais pas gagner tout seul. On est nombreux à être sur le sujet. C'est plutôt une très, très bonne nouvelle. Maintenant, il faut se mettre en mouvement et il faut que ça devienne très concret. On a fait des constats. On a tous collectivement... pour participer à une nouvelle lecture de la valeur de ces talents expérimentés, il faut que concrètement, ils puissent contribuer au sein de nos organisations et qu'on arrive à redéfinir une nouvelle manière à la fois de les recruter, mais aussi de les activer tout au long de leur carrière. Et ça, c'est extrêmement intéressant. Donc, quand on se parle de masterisation de l'économie, on est assez convaincus que face... à tous les défis. Je n'ai pas besoin de les citer, vous les connaissez, on les vit au quotidien, qu'ils soient économiques, géopolitiques, technologiques. On va avoir besoin de gagner en agilité, on va avoir besoin de prendre des décisions stratégiques beaucoup plus souvent, beaucoup plus vite. Donc il va falloir se doter d'expertise pour répondre à ces grandes questions qu'on va tous se poser. Et cette expertise, elle va être... beaucoup plus durs à identifier dans les années à venir, parce que beaucoup plus rares. Et on veut faciliter les choses pour que cette expertise soit rencontre le bon besoin au bon moment.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes une première mondiale ? C'est-à-dire, est-ce qu'il y a d'autres... Enfin, si je pose la question autrement, qui sont vos concurrents ? Et est-ce qu'il y en a d'autres dans d'autres contrées de cette planète qui ont eu cette idée de créer une plateforme sur la base des compétences et non pas sur les intitulés de poste ?

  • Speaker #1

    La notion de compétence, c'est une notion qui, dans l'appréhension de la gestion des talents, n'est pas quelque chose de nouveau. Donc la gestion des compétences et la lecture justement de nos collaborateurs via le prisme des compétences, ça a toujours été quelque chose qui anime les ressources humaines depuis une quinzaine d'années. La complexité autour des compétences, c'est que pour bien auditer les compétences que vous avez en interne, c'est très compliqué. Parce que vous allez passer par du déclaratif, il y a des outils à mettre en place. Et puis il faut suivre l'évolution des compétences parce que la formation se mettant sur des parcours, ça va enrichir les compétences. Donc pour monitorer et suivre...

  • Speaker #0

    C'est très dur d'avoir une photo en fait. C'est très dur,

  • Speaker #1

    ça demande beaucoup de temps. Ça ne vous a pas échappé que les ressources humaines sont bien occupées. Et on a eu beaucoup de choses à faire. Donc, la gestion des compétences est malheureusement quelque chose qui est assez complexe à mener. Donc ça, ça n'a rien de nouveau. En revanche, ce qui est nouveau, et là où on peut dire qu'on est une première mondiale, c'est que n'a jamais été abordé un réseau social dédié aux profils expérimentés avec une nouvelle lecture qui casse l'approche traditionnelle dans le monde du travail. L'approche traditionnelle, elle est faite autour du CV de l'intitulé de poste. Nous, on casse cette lecture-là en passant par la lecture par les compétences. qui révèle la singularité de chacun.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Alors c'est quoi votre actualité ? Vous vous êtes lancée il y a maintenant un mois et demi. Quelle est votre actualité ? Quelle est votre feuille de route, on va dire, sur les prochains mois ? Qu'est-ce qui va vous empêcher de dormir ? Ou plutôt, qu'est-ce qui va vous atteler sur les prochaines semaines ?

  • Speaker #1

    C'est les soucis qui empêchent de dormir et c'est les rêves qui vous tiennent éveillés, on va dire. C'est une belle phrase. Donc, elle n'est pas de moi, elle est d'un créatif très talentueux chez Marcel. Quoi qu'il en soit, on est vraiment en plein dans cette période-là. C'est une folle aventure, l'entrepreneuriat qu'on découvre avec, on va dire, cette nouvelle appréhension du temps. Je pense que si...

  • Speaker #0

    C'est amusant pour une master, l'appréhension du temps. Oui,

  • Speaker #1

    l'appréhension du temps, mais c'est vraiment un sujet philosophique, je pense, pour tout le monde, pour les masters, pour moi, pour la société de manière générale. Quoi qu'il en soit, notre temporalité n'est pas la même que le reste des personnes. Donc nous, on a envie d'aller vite, d'avoir des résultats très rapidement. Et là où on est assez enthousiaste, c'est qu'on voit qu'il y a un engouement autour du projet. on a plein de masters qui se sont inscrits massivement depuis la création de la plateforme depuis un mois et demi on est à plus de 1400 masters ah oui d'accord ok donc il y a un réel engouement sur le sujet et surtout on s'aperçoit que la solution elle était attendue alors je sais pas si les gens attendaient comme ça mais il y avait un réel besoin en tout cas de trouver une manière simple de se raconter autrement si je résume les choses, et de se dire, tout d'un coup, on n'est plus caché dans la masse, on est révélé pour des spécificités. Donc ça, c'est ce qui nous remonte beaucoup, donc on est super contents. Et pas seulement pour les personnes qui cherchent un poste, vraiment, ça concerne tous les masters. Donc là, notre enjeu, dans les prochaines semaines, et dans les prochains mois certainement, il est de continuer à nouer des partenariats stratégiques comme on est en train de le faire. On rencontre un écosystème qui est très actif sur le sujet, que ce soit les DRH dans toute taille d'entreprise, que ce soit les régions, que ce soit les acteurs du recrutement, les acteurs aussi d'autres opportunités professionnelles, auxquelles on pense moins, mais qui sont des acteurs qui peuvent intéresser nos masters, comme la reprise d'entreprise. C'est un vrai sujet qui est hyper enthousiasmant parce qu'en seconde partie de carrière, parfois on a envie d'entreprendre. Et entreprendre, ça peut être reprendre. Donc on a envie aussi de reconnecter ces deux mondes-là avec les masters et leurs profils expérimentés. On rencontre aussi des acteurs du conseil d'administration. D'accord. Vous savez, le conseil d'administration, on en parle tous un peu à un moment donné de sa carrière. On se dit peut-être qu'un jour on va nous demander de faire partie d'un conseil d'administration. En fait, il faut qu'on rende aussi ça plus facile. Oui. Donc ça, c'est assez intéressant de voir comment on peut... transformer ce marché-là aussi. Donc, il y a beaucoup de rencontres, il y a beaucoup de choses à tester parce que c'est un écosystème digital et je pense que vous le savez, vous êtes beaucoup renseignés sur les écosystèmes digitaux, donc vous savez, il faut pivoter tout le temps. Et pivoter, ça ne veut pas dire de changer de modèle ou de changer de concept, mais il y a parfois des fonctionnalités que vous développez et que vous trouvez super cool. Et en fait, à l'usage, quand vos utilisateurs sont dans votre écosystème, soit ils ne s'en servent pas, soit ils trouvent ça nul, soit ils ne comprennent pas comment ça marche. Donc, il faut modifier les choses. Donc, on est dans une phase de perpétuelle évolution dans notre écosystème. Et par ailleurs, tous les retours de nos utilisateurs, toutes les rencontres qu'on peut faire nous donnent des idées. Comme on est assez créatif sur le sujet, On crée pas mal de nouvelles fonctionnalités, donc ne vous étonnez pas si vous voyez apparaître des fonctionnalités un peu tous les jours sur Allomaster, c'est normal.

  • Speaker #0

    Et que les retours ont bien été pris en compte.

  • Speaker #1

    Ils sont inspirants. Les personnes qu'on rencontre sont extrêmement inspirantes. Parce que maintenant que ça existe, finalement ça ne nous demande qu'à être améliorés. Vous savez, quand les choses existent, au moins on peut les améliorer.

  • Speaker #0

    Très beau mot de la fin. Je crois que ce sera l'amélioration, le mot de la fin. Je vous remercie, Blandine, grandement pour votre énergie, votre enthousiasme et votre sincérité. Ce fut pour moi un véritable plaisir de vous avoir à ce micro. Et si je devais retenir trois mots, je crois que je retiendrai compétences. Évidemment, en premier, ce sont bien les compétences de chaque master, vous l'avez très bien dit, et non les intitulés de poste qu'il ou elle a pu occuper, qui guide ce fameux algorithme dont vous nous avez parlé d'EloMaster. C'est ça qui crée de la valeur et c'est ça qui change tout. Un deuxième mot, vous l'avez très bien dit, je dirais que c'était transition. Vous proposez une solution durable à l'heure où, selon un rapport que vous m'aviez fourni quand on a préparé cette interview de Korn Ferry d'ici 2030, je cite, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l'offre et créera de fait une pénurie de talent à l'échelle internationale représentant environ 85 millions de personnes. Un chiffre que vous m'avez fourni et que je trouve assez parlant. Et puis le dernier mot, je pense que vous le dites très bien, c'est l'impact, avec une vision très très claire et cette ambition, je reprends vos mots, d'imaginer un futur où la diversité relationnelle et l'expérience sont les moteurs de l'innovation et de la croissance durable. C'est bien cette convergence de ces trois mots qui fait la force du capital social d'EloMaster. Blandine, je vous remercie, ainsi que toute l'équipe technique de 1212 qui rend ce podcast possible. Et je vous donne rendez-vous dans un mois pour le prochain épisode de Capital Social. le podcast qui décrit les business models du futur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nathalie. Au revoir.

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Description

Dans cet épisode, j’ai l’immense plaisir de recevoir Blandine Mercier. 

Forte de ses 22 ans d’expérience, ex DG de l'agence Marcel (Publicis Groupe), Blandine vient tout juste de lancer Hello Masters qu’elle a co-fondé avec son associé Christophe Serret. 


Premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de + de 20 d’expérience, Hello Masters ambitionne de révolutionner le marché de l’emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Alors que d’ici 2030, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l’offre et créera de fait une pénurie de talents d'environ 85 millions de personnes à l’échelle internationale, Hello Masters permet d'être plus créatif dans la manière dont l'expérience et l'expertise se gèrent au sein des entreprises. 


Quand un algorithme basé sur les compétences crée de la valeur pour les cadres seniors et les entreprises, découvrez son interview.


➡️  En savoir plus : www.nadvise.com

➡️  S'abonner aux pages LinkedIn et YouTube
➡️  Nous écrire : nathalie.descout@nadvise.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Selon une étude récente de PwC, 60% des dirigeants français pensent que leur organisation disparaîtra d'ici 10 ans si leur modèle d'affaires n'évolue pas. Alors, dans un contexte où 6 limites planétaires sur 9 sont déjà dépassées, où 2 tiers de la planète pourrait manquer d'eau en 2025, et où 40% de la population vit sous un régime autoritaire,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    les entreprises ont un rôle à jouer et leur modèle d'affaires doit nécessairement évoluer pour avoir un véritable impact sur leur partie prenante. Au-delà d'être rentable, Les leaders de demain sont ces entreprises qui auront su tisser un lien de confiance unique avec leur partie prenante. Ce lien, c'est ce qu'on appelle leur capital social. Je suis Nathalie Descoux, fondatrice du cabinet de conseil en stratégie d'avenir Natvise. Mon rôle ? Aider les dirigeants et dirigeantes d'entreprises à renforcer durablement leur leadership grâce à l'innovation en modèle d'affaires. Dans ce podcast, je pars à la rencontre de celles et ceux qui, par vision, conviction, ou tout simplement pour une question de survie, ont repensé le modèle d'affaires de leur entreprise ou leur industrie pour le rendre plus durable. Quel a été leur détonateur ? Comment ont-ils fait ? Quel impact sur leur partie prenante ? Quelle valeur cela a-t-il créé pour l'entreprise ? Ensemble, nous découvrirons les business models du futur et tenterons de vous inspirer pour que vous aussi vous transformiez votre entreprise, votre marque ou encore votre direction en vue de générer plus de valeur et plus d'impact pour vos parties prenantes. Vous écoutez Capital Social, le podcast qui décrypte les business models du futur.

  • Speaker #1

    Bienvenue !

  • Speaker #0

    Chères auditrices, chers auditeurs, bonjour ! Aujourd'hui à ce micro, pour ce troisième épisode de Capital Social, j'ai l'immense plaisir de recevoir une femme, et pas des moindres, Blandine Mercier. Forte de ses 22 ans d'expérience, Blandine vient tout juste de lancer... Hello Master qu'elle a cofondé avec son associé Christophe Serré. Alors, Hello Master, c'est le premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de plus de 20 ans d'expérience et qui ambitionne de révolutionner le marché de l'emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Avant cela, Blandine a travaillé pendant plus de 15 ans au sein du groupe Publicis où elle dirigeait Marcel, l'agence française la plus récompensée pour sa créativité.... Elle y a entre autres accompagné de grandes marques dans leur stratégie de communication avec un accent particulier sur les projets à impact. Blandine, bonjour et merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour et merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Un vrai plaisir. Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, pour les auditeurs et auditrices qui nous écoutent, est-ce que vous pouvez brièvement vous présenter et nous raconter quel a été le déclic, je dirais, qui vous a fait passer de la com au marché de l'emploi ? En gros, comment l'idée, cette idée d'EloMaster est née ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Mais écoutez, tout d'abord, vous m'avez très, très bien présentée. Effectivement, j'ai fait l'essentiel de mon parcours professionnel au sein d'agences de communication et notamment la dernière, Marcel, pendant 15 ans du groupe Publicis où j'étais directrice générale. J'ai eu la chance d'accompagner des grandes marques dans leurs projets de communication et notamment dans des projets à impact. Alors, je vais vous citer quelques projets à impact. Les fruits et légumes moches pour Intermarché, il y a quelques années. et les gestes qui sauvent pour Groupe à main. Ça, ces projets à impact m'ont vraiment donné envie de me poser des questions sur les évolutions possibles de la société, sur ce qu'on pouvait changer et notre capacité à agir. Et il y a un sujet sur lequel j'avais envie d'agir depuis de nombreuses années. Ce sujet, vous me parliez de déclic, je pense que quand on adresse un sujet à impact, un sujet de progrès, ça commence toujours par quelque chose qui nous agace un peu,

  • Speaker #0

    qui nous énerve. Tu t'agacais du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce qui m'agacait ? Depuis de nombreuses années, j'ai pu observer, et je pense que je ne suis pas la seule, dans mon entourage, d'abord avec mes parents, quand ils ont quitté le monde du travail, et puis avec des proches qui étaient un peu plus âgés que moi, qui avaient une forme de disqualification, de mise à l'écart à un certain moment de sa carrière, seconde partie de carrière, fin de seconde partie de carrière.

  • Speaker #0

    Parce que senior ?

  • Speaker #1

    Parce que dit senior, c'était en tout cas... Le ressenti. Et cette disqualification pesait de plus en plus sur des populations de plus en plus jeunes. Et en fait, c'est ça qui m'a marquée. C'est-à-dire qu'avant, il y avait une forme de disqualification vers 55 ans ou les dernières années avant la retraite. Et au fur et à mesure des années, je me suis aperçue que de plus en plus jeunes, on était victime de cette forme de discrimination. Parce qu'il faut mettre les mots. Aussi sur cette disqualification, c'est une forme de discrimination, l'âgisme. Et ça, ça m'a un peu inquiétée. Je me suis dit, c'est pas normal, il y a quand même un quiproquo dans notre société. Pourquoi à partir de 50 ans, et là plus récemment on entend 45 ans, on serait tout d'un coup devenus inutiles pour nos entreprises ? On serait devenus non-contributeurs dans le jeu d'une organisation ? Donc ce malentendu-là, je me suis dit, c'est pas possible, il doit exister des solutions pour qu'on change de comportement. pour qu'on aménage une seconde partie de carrière qui soit plus sereine et plus riche en opportunités. Je me suis renseignée sur le sujet. Il y a beaucoup de data, il y a beaucoup de gens qui font le constat. Donc il y a beaucoup de gens qui vous disent que ce n'est pas normal, que les choses doivent changer. Et surtout, il y a une réalité qui est une réalité démographique. C'est-à-dire qu'on a une espérance de vie qui augmente, les personnes actives, de plus en plus, vont être dits seniors. Et il n'y a rien qui existe. de manière opérationnelle pour corriger ce problème. Donc j'ai commencé à réfléchir à une solution qui pourrait être simple, parce que je pense que quand on veut adresser un progrès et qu'on veut avoir de l'impact, il faut que la solution soit digeste, terrienne, simple. De manière assez évidente, je me suis dit qu'une solution digitale était celle qui allait accélérer le plus rapidement ce changement.

  • Speaker #0

    D'où le réseau social, une plateforme.

  • Speaker #1

    D'où le réseau social. Le réseau social... Si on prend un peu la genèse, c'est de se dire que ces profils expérimentés, c'est une population spécifique qui a des besoins spécifiques et qui va avoir besoin de se réunir au sein d'un écosystème dans lequel elle va rencontrer ses pairs qui ont des problématiques similaires et dans laquelle elle va pouvoir être valorisée à sa juste valeur.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et sa juste valeur, justement, aujourd'hui, elle n'est pas très lisible sur le marché du travail. Donc on a voulu corriger ça. Avec Hello Masters.

  • Speaker #0

    Alors, vous le dites très bien d'ailleurs, juste pour citer quelques chiffres. En 2025, les premiers millénials, ou ce qu'on appelle les digital natives, donc ces personnes qui sont nées entre 1980 et 2000, seront considérés comme seniors. Et en 2030, un actif sur trois aura plus de 50 ans en France. Alors même qu'on parle effectivement de pénurie des talents. Vous, chez Hello Masters, vous avez pour ambition de devenir un acteur... incontournable de la transition démographique des talents, ça veut dire quoi concrètement ? Hello Master, ça propose quoi ? Et ça s'adresse à qui ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de choses dans ce que vous venez de dire. Effectivement, il y a une réalité démographique, un fait démographique. Un actif sur trois aura plus de 50 ans en France en 2030. Ça, c'est une réalité. Et si on se focus sur la population des millennials, un tiers aura plus de 45 ans en 2030. Ce mouvement démographique, cette transition démographique, Elle va avoir plusieurs conséquences. La première conséquence, c'est que chaque année, ça va engendrer 800 000 postes ouverts. Et je vais vous faire...

  • Speaker #0

    Vous êtes en France ? En France,

  • Speaker #1

    en France. Entre les créations de postes et les départs d'actifs du monde du travail, parce que départ à la retraite, 800 000 nouveaux postes. La réalité, c'est que si je pars des... des prénoms les plus donnés par génération, on va se dire que finalement les Lucas et les Emma ne seront pas assez nombreux pour remplacer les Michel et les Sylvie. C'est ça notre réalité et il va y avoir un enjeu à être un peu plus créatif dans la manière dont on va gérer l'expérience et l'expertise au sein des entreprises, au sein de la société de manière générale. Donc ça c'est pour la partie un peu factuelle des choses, c'est de se dire il y a une transition démographique qui est en train de s'opérer avec Comme premier ingrédient, c'est l'espérance de vie qui augmente, donc des durées de carrière qui vont mécaniquement certainement s'allonger, mais il y a aussi un manque en termes de nombre de personnes, de générations pour remplacer les générations qui partent. Donc il va falloir que ça va rendre l'expérience... extrêmement plus rare dans le monde du travail. Donc, quand une ressource, elle est plus rare, elle est plus précieuse, elle est plus difficile aussi à identifier. Donc, il nous faut des solutions, des solutions opérationnelles pour identifier mieux cette expertise. C'est ce que propose Hello Master. Oui,

  • Speaker #0

    OK. Donc, ce que vous appelez, c'est intéressant quand vous dites expertise, c'est que vous allez au-delà du simple titre intitulé de poste que peut avoir un senior, si on l'appelle senior, etc. C'est... Je suis par exemple Nathalie, j'ai plus de 20 ans d'expérience, concrètement je suis capable au-delà de mon historique de poste d'être extrêmement créative, où je fais partie d'une association, etc. Et ça c'est valorisé en fait à travers Hello Master, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Vous pointez du doigt quelque chose de très vrai, c'est généralement quand on est cadre et qu'on a plus de 20 ans d'expérience, on est un peu tous directeurs de quelque chose. Et ça c'est la réalité, sur les réseaux sociaux pros, on est tous directeurs. Moi j'étais directrice générale d'une agence de pub. Pendant très longtemps, c'était l'intitulé de poste qui me définissait. Il y a quand même fort à parier que je n'ai pas tout à fait les mêmes compétences qu'une directrice générale d'une PME de voler roulant dans le Larzac. On va avoir des compétences similaires, c'est sûr et certain, mais il y a toute une somme de compétences, une granularité de compétences qui n'est pas racontée avec mon intitulé de poste. La première chose assez magique... que va permettre Hello Masters, c'est grâce à un algorithme, on va transformer la vue traditionnelle de votre CV, de votre parcours professionnel, qui est finalement une somme d'intitulés de poste, par un camembert, un diagramme, une forme d'infographie de toutes vos compétences, ce qu'on appelle les hard skills, et également de vos soft skills. Cette nouvelle vue de votre profil, qui est beaucoup plus juste par rapport à votre singularité et votre expertise métier, ça va être un... formidable outil de navigation au sein de l'écosystème Hello Masters. À partir de cette vue de compétences, on va vous suggérer les bonnes opportunités professionnelles qui sont adaptées.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est hyper intéressant parce que du coup, entre guillemets, comment vous nourrissez la bête, si je me permets, c'est-à-dire que je rentre dans Hello Masters et je vais... les informations que je donne à l'algorithme sont celles qui sont proches d'un CV ? Est-ce que je les complémente d'autres informations ? Et comment, sans révéler peut-être les secrets de l'algorithme, mais comment du coup est généré ce nouveau profil sous un angle un peu différent ? Je crois aussi que votre plateforme génère une biographie écrite sur base d'intelligence artificielle qui s'inspire très fortement de toutes les datas qui ont été mises dans la plateforme. Comment tout ça, ça marche, en fait, concrètement ? Et sur quelles informations la plateforme se base pour pouvoir créer un profil qui est différent que ce qu'on trouve sur d'autres plateformes communes, en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en parlais au début, il y a un énorme enjeu de simplicité. De simplicité dans toute l'expérience qu'on va proposer, si on veut être efficace. Vous n'allez rien faire, c'est l'algorithme qui va faire le travail. Magnifique. La seule chose que vous allez lui fournir, évidemment, c'est votre... parcours professionnel, donc votre CV. Votre CV ou un document dans lequel il y aurait tous les postes que vous avez occupés. Un Word, peu importe. Peu importe, un extrait d'une bio professionnelle que vous pouvez avoir. A partir de ce CV, l'algorithme va travailler tout seul et va extraire toutes les compétences issues de votre parcours professionnel, avec un système de pondération. Donc, on va voir quelles sont les compétences majeures que vous avez consolidées, parce que soit elles se sont répétées pendant plusieurs années sur différents postes, et vous allez pouvoir, évidemment, à loisir, modifier cette suggestion de l'algorithme. L'algorithme va faire un autre exercice, vous en avez parlé, c'est un exercice, moi, que j'aime beaucoup, parce que je le trouve extrêmement difficile. Il va vous générer une bio. Vous savez, la bio, c'est ce qu'on vous demande pour vous raconter, vous pitcher en quelques lignes. C'est l'exercice de style le plus difficile, parce qu'on a l'impression d'écrire sur un écran. Totalement. On n'ose pas trop, en plus, être un peu conquérant sur les compétences, sur notre expérience. Donc on est très humble dans la manière de faire et on a du mal à avoir un récit professionnel qui soit assez juste. Bon, là, l'algorithme, il y va vraiment. Donc, comme un journaliste, il va vous raconter. Et c'est déjà une... première brique pour vous aider, vous, à vous raconter autrement et à identifier vos points de force et vos singularités. De la même manière, l'algorithme va vous générer vos talents, vos soft skills. Donc, aujourd'hui, en France, on en parle un peu comme des aptitudes qui viennent compléter des hard skills. Elles prennent de plus en plus d'importance dans les organisations. des entreprises qui sont chahutées par des mutations, par des crises. Donc les soft skills sont des éléments extrêmement importants au quotidien pour pouvoir gérer toutes ces mutations, tous ces bouleversements et faire preuve d'agilité dans les organisations.

  • Speaker #0

    Et est-ce que pour générer ces soft skills, vous vous basez sur des datas uniquement que moi, utilisateur, je remplis ou également sur des datas qui viennent de l'extérieur, sans révéler de ce fait ?

  • Speaker #1

    Voilà, je vois que... La secret sauce, je ne vais pas vous la donner. C'est un peu comme la formule du coca de l'algorithme. Vous avez bien raison de tenter. Donc effectivement, on a un algorithme qui est unique, unique au monde, qui va être composé de plusieurs choses, dont des référentiels de compétences. D'accord. Donc des référentiels de compétences de fédération professionnelle, de l'OCDE, etc. D'accord. Sur lesquels on a appliqué des modes de calcul qui nous permettent de générer des pondérations. Et évidemment, il y a de l'intelligence artificielle qui nous permet de remettre en forme toutes les datas qu'on va retirer de l'analyse de votre parcours professionnel.

  • Speaker #0

    Donc là, on voit très bien, effectivement, vous l'avez bien décrit, comment ça fonctionne pour un utilisateur. Ici, à Capital Social, on s'intéresse toujours à décrypter les business models du futur. Du coup, si on regarde l'histoire de l'intérieur, comment vous décririez-vous votre business model ? Comment vous créez de la valeur ? Sur quelles ressources ou technologies vous en avez parlé, vous vous appuyez ? Comment vous vous rémunérez ? Quel est le modèle, en fait, si c'est du freemium ou etc. Et comment vous... Distribuer cette valeur. Bref, quelle est votre chaîne de valeur à vous sur Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, comme on crée de la valeur, notre objectif, il est de permettre aux entreprises... Bien sûr, d'accéder à un vivier de talent très expérimenté. Et je parle de vivier parce qu'on se parlait d'une ressource qui va devenir de plus en plus rare. On va leur offrir une solution ultra ciblée. Quand une entreprise va poster une mission, donc une opportunité professionnelle sur Hello Masters, ce fameux algorithme qui nous a servi à créer votre profil, il va aussi mouliner sur une mission pour sortir les compétences associées à cette mission. Ce qui va permettre à l'entreprise, de manière automatique, d'identifier les masters qui sont éligés pour cette mission, comme un système de matching. Donc ça, cette première création de valeur, elle se situe sur une capacité à identifier l'expertise au bon endroit pour le bon besoin. Première chose. Vous me parliez d'une chaîne de valeur, je parlerais plutôt d'un écosystème de valeur. Parce que c'est gagnant-gagnant. En fait, on remet le master, je ne l'appelle pas senior, je l'appelle master, dans une posture de contribution. sa posture de contribution, elle va être pour répondre à des besoins très opérationnels des entreprises, mais aussi pour aller saisir des opportunités un peu plus insoupçonnées, pour nourrir son portefeuille d'activité. Nous, on croit beaucoup que les portefeuilles d'activité vont évoluer dans les prochaines années. Alors,

  • Speaker #0

    vous appelez juste pour nos auditeurs des portefeuilles d'activité, c'est-à-dire le type d'activité que le master peut être... Exactement.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans une première partie de carrière, vous avez un portefeuille d'activité qui est généralement assez classique. Même si on entend parler de certaines personnes qui sont des slasheurs, donc qui ont plusieurs activités, de manière assez classique, on est tous articulés autour d'un format soit freelance, soit CDI, c'est-à-dire full-time dans une même organisation. Demain, les projections qui sont faites par pas mal d'acteurs du recrutement, pas mal d'acteurs économiques, laissent à penser que les profils expérimentés... vont plutôt se diriger vers une fragmentation de leur activité et vont délaisser le format du CDI classique full-time pour aller sur des formats beaucoup plus fragmentés avec de multiples activités. Je m'explique, demain, ça va être tout à fait normal. Les chiffres parlent de 2,7 activités pour les profils expérimentés, en moyenne. D'accord. De se dire, je vais avoir un CDI de deux jours. dans une entreprise A, autour d'une mission. Pendant deux autres jours, je vais avoir une activité au sein d'une startup en tant que conseiller sur une mission bien particulière. Et la dernière journée, je vais avoir une activité peut-être entrepreneuriale. Et ça, ce sera tout à fait la normalité.

  • Speaker #0

    Donc le master devient slasher, c'est un peu ça ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a toujours été une âme. Une âme de slasher parce que le master a vécu beaucoup de bouleversements. L'entreprise a beaucoup changé ces dernières années. On a été confronté à pas mal de transformations. Donc, on se parle beaucoup des transformations liées aux mutations technologiques. Mais il y a eu aussi des transformations organisationnelles qu'on a tous vécues de plein fouet. Et les masters, les managers, souvent, les ont opérés. Quand on a parlé du Covid, c'est une transformation dans l'organisation du travail qui a été profonde. où on a dû réinventer nos lieux de travail, réinventer nos moyens de communication, réinventer nos processus au quotidien et aussi nos modes de management. Donc, les masters sont en superposition, en fait, pour aborder ce virage-là. Il y en a déjà beaucoup qui le font. On le voit au quotidien. Ils sont très en demande d'avoir des opportunités diversifiées et notamment des opportunités qui sortent de leur parcours classique de première partie de carrière autour d'un secteur d'activité, autour d'une région. Ils sont très ouverts pour détecter justement de nouvelles manières de contribuer à un écosystème économique.

  • Speaker #0

    Donc, vous avez les masters d'un côté et si on regarde un peu votre écosystème à vous de partie prenante, c'est-à-dire tous les gens avec qui vous... Vous parlez, c'est-à-dire de l'autre côté du miroir, vous parlez avec des recruteurs, vous parlez avec... Quel type de parties prenantes, en fait, sont celles de Hello Master ? Alors,

  • Speaker #1

    la première partie prenante, ça va être nos clients B2B. Vous parliez de business model, donc c'est totalement gratuit pour les masters. En revanche, c'est un système d'abonnement pour le B2B et notamment les entreprises. Donc, on parle à cet écosystème des entreprises de toute taille, parce que Hello Master s'adresse à toute taille d'entreprise. Une entreprise, une grande entreprise qui va avoir besoin de remplacer un talent clé, donc un C-level dans son organisation, va pouvoir poster, par exemple, une mission de recrutement en CDI. Mais si je reprends mon exemple de ma petite PME dans l'ARZAC, demain, cette PME a un appel d'offres. Elle va pouvoir poster une mission pour identifier en consulting un expert dans un domaine particulier. Donc, on parle à toute taille d'entreprise et quel que soit le territoire. D'accord. On parle également à tous les acteurs économiques présents sur le territoire. Donc ça peut être des acteurs comme les chambres de commerce et d'industrie qui sont au contact du terrain. On parle avec les régions aussi, qui ont pas mal d'initiatives à un niveau local. Je fais une petite digression, mais on le sait, au niveau du paysage français, la transition démographique ne va pas avoir les mêmes impacts en termes de tensions sur l'emploi. il va y avoir des régions qui vont être plus en tension sur certains domaines d'activité il y a également des mouvements on va dire d'une région à une autre qui vont parfois accélérer des manques en termes de postes à pourvoir donc ça c'est des choses aussi qu'on doit anticiper et on a évidemment dans notre écosystème tous les acteurs de l'emploi, de la formation... Donc des cabinets de management de transition, des cabinets d'outplacement qui sont très présents dans les parcours seconde partie de carrière. On va avoir des cabinets de chasse, c'est classique, des cabinets de contrat à temps partagé. On s'en parlait, mais ça existe déjà, on n'a rien inventé. Évidemment, le monde associatif, le monde des startups qui sont très présents. Et après, on a aussi le monde des grandes écoles. qui doit valoriser ses alumni, qui sont des masters, qui doit valoriser ses formations, ses MBA. Parce qu'encore une fois, être un master signifie qu'on a une capacité de continuer à contribuer encore longtemps. Donc qui dit capacité à contribuer encore longtemps, dit besoin de se former, parce que la formation doit être continue tout au long de la carrière. Donc les acteurs de la formation représentent aussi une sacrée belle opportunité.

  • Speaker #0

    Ça c'est intéressant, parce que je crois que sur votre plateforme, il y a aussi ce que vous appelez des... deals ou des offres de formation. C'est peut-être dans ce cadre-là que vous parlez avec les organismes de formation.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors déjà, il y a une urgence de manière générale à beaucoup mieux adresser la formation continue lors de la seconde partie de carrière. On le sait aujourd'hui, c'est un peu un point qui reste à corriger dans le parcours carrière. Et pour autant, nous, on va permettre aux masters d'accéder à des formations via l'espace Deals. Cet espace Deals va proposer un certain nombre d'opportunités de formation pour compléter soit des compétences que vous avez identifiées comme étant manquantes dans votre portefeuille de compétences, soit pour consolider des compétences que vous avez déjà et les remettre à niveau. Et ça, ça va être assez intéressant pour continuer à garder le masters. dans une dynamique de mouvement, d'apprentissage et d'agilité par rapport aux besoins et aux évolutions aussi de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc le master, sur votre plateforme, il peut trouver un emploi, il peut trouver des deals de formation, il peut trouver une communauté avec laquelle interagir. C'est un peu ça. Qu'est-ce qu'il peut trouver d'autre ?

  • Speaker #1

    Exactement. Donc vous venez de bien résumer les choses. C'est un réseau social professionnel dans lequel on va trouver des opportunités professionnelles. Des opportunités pour élargir son carnet d'adresses. Et on le sait, le carnet d'adresses, c'est 85% des opportunités professionnelles. Donc, il faut élargir tout au long de sa vie son carnet d'adresses, trouver des missions, donc des missions professionnelles, opportunités professionnelles, et des opportunités de formation. Et dans les opportunités de formation, je rajoute aussi des événements qui peuvent vous intéresser, qui vont être extrêmement apprenants. Donc, on va les référencer pour nos masters.

  • Speaker #0

    Donc si je résume, volontairement de façon un peu provocatrice, ce qui vous différencie d'un LinkedIn au-delà du fait que seuls les gens de plus de 20 ans sont sur votre plateforme, c'est qu'en fait vous entourez le master depuis sa recherche de communauté, sa recherche de formation, sa recherche d'emploi. Vous êtes autour du master et pas uniquement une communauté où on raconte ce qu'on a fait tel jour ou tel jour. Ce qui nous différencie,

  • Speaker #1

    si on doit retenir qu'une seule chose, c'est que sur LinkedIn, je comprends bien l'analogie, il y a une lecture. via le prisme de l'intitulé de poste, où finalement, tous les CV se ressemblent un peu. Nous, on a une lecture par la compétence et cette lecture par la compétence va vous pousser des suggestions.

  • Speaker #0

    Vous avez un terme que j'aime beaucoup, vous parlez souvent de masterisation de l'économie. Est-ce que ça m'intéresse de vous entendre sur l'impact, puisque dans Capital Social, on s'intéresse évidemment à décrypter les business models, mais business model à impact. C'est quoi l'impact que vous souhaitez avoir avec Hello Master, au-delà du fait que, effectivement, les masters puissent trouver formation à leurs pieds, emploi à leurs pieds, réseau à leurs pieds ? puissent trouver chaussures à leurs pieds, entre guillemets. Quel est l'impact que vous souhaitez véritablement avoir avec Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a un impact assez évident. C'est aujourd'hui encore, le sujet de la contribution des profils expérimentés reste un sujet qui doit combattre un certain nombre de stéréotypes. Donc, il y a un sujet d'urgence à changer. La lecture qu'on peut avoir sur cette population, donc déjà, si à horizon de 18 mois, on trouve que c'est tout à fait normal, en fait, de jouer à plein ces profils expérimentés, on aura déjà gagné. Je ne vais pas gagner tout seul. On est nombreux à être sur le sujet. C'est plutôt une très, très bonne nouvelle. Maintenant, il faut se mettre en mouvement et il faut que ça devienne très concret. On a fait des constats. On a tous collectivement... pour participer à une nouvelle lecture de la valeur de ces talents expérimentés, il faut que concrètement, ils puissent contribuer au sein de nos organisations et qu'on arrive à redéfinir une nouvelle manière à la fois de les recruter, mais aussi de les activer tout au long de leur carrière. Et ça, c'est extrêmement intéressant. Donc, quand on se parle de masterisation de l'économie, on est assez convaincus que face... à tous les défis. Je n'ai pas besoin de les citer, vous les connaissez, on les vit au quotidien, qu'ils soient économiques, géopolitiques, technologiques. On va avoir besoin de gagner en agilité, on va avoir besoin de prendre des décisions stratégiques beaucoup plus souvent, beaucoup plus vite. Donc il va falloir se doter d'expertise pour répondre à ces grandes questions qu'on va tous se poser. Et cette expertise, elle va être... beaucoup plus durs à identifier dans les années à venir, parce que beaucoup plus rares. Et on veut faciliter les choses pour que cette expertise soit rencontre le bon besoin au bon moment.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes une première mondiale ? C'est-à-dire, est-ce qu'il y a d'autres... Enfin, si je pose la question autrement, qui sont vos concurrents ? Et est-ce qu'il y en a d'autres dans d'autres contrées de cette planète qui ont eu cette idée de créer une plateforme sur la base des compétences et non pas sur les intitulés de poste ?

  • Speaker #1

    La notion de compétence, c'est une notion qui, dans l'appréhension de la gestion des talents, n'est pas quelque chose de nouveau. Donc la gestion des compétences et la lecture justement de nos collaborateurs via le prisme des compétences, ça a toujours été quelque chose qui anime les ressources humaines depuis une quinzaine d'années. La complexité autour des compétences, c'est que pour bien auditer les compétences que vous avez en interne, c'est très compliqué. Parce que vous allez passer par du déclaratif, il y a des outils à mettre en place. Et puis il faut suivre l'évolution des compétences parce que la formation se mettant sur des parcours, ça va enrichir les compétences. Donc pour monitorer et suivre...

  • Speaker #0

    C'est très dur d'avoir une photo en fait. C'est très dur,

  • Speaker #1

    ça demande beaucoup de temps. Ça ne vous a pas échappé que les ressources humaines sont bien occupées. Et on a eu beaucoup de choses à faire. Donc, la gestion des compétences est malheureusement quelque chose qui est assez complexe à mener. Donc ça, ça n'a rien de nouveau. En revanche, ce qui est nouveau, et là où on peut dire qu'on est une première mondiale, c'est que n'a jamais été abordé un réseau social dédié aux profils expérimentés avec une nouvelle lecture qui casse l'approche traditionnelle dans le monde du travail. L'approche traditionnelle, elle est faite autour du CV de l'intitulé de poste. Nous, on casse cette lecture-là en passant par la lecture par les compétences. qui révèle la singularité de chacun.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Alors c'est quoi votre actualité ? Vous vous êtes lancée il y a maintenant un mois et demi. Quelle est votre actualité ? Quelle est votre feuille de route, on va dire, sur les prochains mois ? Qu'est-ce qui va vous empêcher de dormir ? Ou plutôt, qu'est-ce qui va vous atteler sur les prochaines semaines ?

  • Speaker #1

    C'est les soucis qui empêchent de dormir et c'est les rêves qui vous tiennent éveillés, on va dire. C'est une belle phrase. Donc, elle n'est pas de moi, elle est d'un créatif très talentueux chez Marcel. Quoi qu'il en soit, on est vraiment en plein dans cette période-là. C'est une folle aventure, l'entrepreneuriat qu'on découvre avec, on va dire, cette nouvelle appréhension du temps. Je pense que si...

  • Speaker #0

    C'est amusant pour une master, l'appréhension du temps. Oui,

  • Speaker #1

    l'appréhension du temps, mais c'est vraiment un sujet philosophique, je pense, pour tout le monde, pour les masters, pour moi, pour la société de manière générale. Quoi qu'il en soit, notre temporalité n'est pas la même que le reste des personnes. Donc nous, on a envie d'aller vite, d'avoir des résultats très rapidement. Et là où on est assez enthousiaste, c'est qu'on voit qu'il y a un engouement autour du projet. on a plein de masters qui se sont inscrits massivement depuis la création de la plateforme depuis un mois et demi on est à plus de 1400 masters ah oui d'accord ok donc il y a un réel engouement sur le sujet et surtout on s'aperçoit que la solution elle était attendue alors je sais pas si les gens attendaient comme ça mais il y avait un réel besoin en tout cas de trouver une manière simple de se raconter autrement si je résume les choses, et de se dire, tout d'un coup, on n'est plus caché dans la masse, on est révélé pour des spécificités. Donc ça, c'est ce qui nous remonte beaucoup, donc on est super contents. Et pas seulement pour les personnes qui cherchent un poste, vraiment, ça concerne tous les masters. Donc là, notre enjeu, dans les prochaines semaines, et dans les prochains mois certainement, il est de continuer à nouer des partenariats stratégiques comme on est en train de le faire. On rencontre un écosystème qui est très actif sur le sujet, que ce soit les DRH dans toute taille d'entreprise, que ce soit les régions, que ce soit les acteurs du recrutement, les acteurs aussi d'autres opportunités professionnelles, auxquelles on pense moins, mais qui sont des acteurs qui peuvent intéresser nos masters, comme la reprise d'entreprise. C'est un vrai sujet qui est hyper enthousiasmant parce qu'en seconde partie de carrière, parfois on a envie d'entreprendre. Et entreprendre, ça peut être reprendre. Donc on a envie aussi de reconnecter ces deux mondes-là avec les masters et leurs profils expérimentés. On rencontre aussi des acteurs du conseil d'administration. D'accord. Vous savez, le conseil d'administration, on en parle tous un peu à un moment donné de sa carrière. On se dit peut-être qu'un jour on va nous demander de faire partie d'un conseil d'administration. En fait, il faut qu'on rende aussi ça plus facile. Oui. Donc ça, c'est assez intéressant de voir comment on peut... transformer ce marché-là aussi. Donc, il y a beaucoup de rencontres, il y a beaucoup de choses à tester parce que c'est un écosystème digital et je pense que vous le savez, vous êtes beaucoup renseignés sur les écosystèmes digitaux, donc vous savez, il faut pivoter tout le temps. Et pivoter, ça ne veut pas dire de changer de modèle ou de changer de concept, mais il y a parfois des fonctionnalités que vous développez et que vous trouvez super cool. Et en fait, à l'usage, quand vos utilisateurs sont dans votre écosystème, soit ils ne s'en servent pas, soit ils trouvent ça nul, soit ils ne comprennent pas comment ça marche. Donc, il faut modifier les choses. Donc, on est dans une phase de perpétuelle évolution dans notre écosystème. Et par ailleurs, tous les retours de nos utilisateurs, toutes les rencontres qu'on peut faire nous donnent des idées. Comme on est assez créatif sur le sujet, On crée pas mal de nouvelles fonctionnalités, donc ne vous étonnez pas si vous voyez apparaître des fonctionnalités un peu tous les jours sur Allomaster, c'est normal.

  • Speaker #0

    Et que les retours ont bien été pris en compte.

  • Speaker #1

    Ils sont inspirants. Les personnes qu'on rencontre sont extrêmement inspirantes. Parce que maintenant que ça existe, finalement ça ne nous demande qu'à être améliorés. Vous savez, quand les choses existent, au moins on peut les améliorer.

  • Speaker #0

    Très beau mot de la fin. Je crois que ce sera l'amélioration, le mot de la fin. Je vous remercie, Blandine, grandement pour votre énergie, votre enthousiasme et votre sincérité. Ce fut pour moi un véritable plaisir de vous avoir à ce micro. Et si je devais retenir trois mots, je crois que je retiendrai compétences. Évidemment, en premier, ce sont bien les compétences de chaque master, vous l'avez très bien dit, et non les intitulés de poste qu'il ou elle a pu occuper, qui guide ce fameux algorithme dont vous nous avez parlé d'EloMaster. C'est ça qui crée de la valeur et c'est ça qui change tout. Un deuxième mot, vous l'avez très bien dit, je dirais que c'était transition. Vous proposez une solution durable à l'heure où, selon un rapport que vous m'aviez fourni quand on a préparé cette interview de Korn Ferry d'ici 2030, je cite, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l'offre et créera de fait une pénurie de talent à l'échelle internationale représentant environ 85 millions de personnes. Un chiffre que vous m'avez fourni et que je trouve assez parlant. Et puis le dernier mot, je pense que vous le dites très bien, c'est l'impact, avec une vision très très claire et cette ambition, je reprends vos mots, d'imaginer un futur où la diversité relationnelle et l'expérience sont les moteurs de l'innovation et de la croissance durable. C'est bien cette convergence de ces trois mots qui fait la force du capital social d'EloMaster. Blandine, je vous remercie, ainsi que toute l'équipe technique de 1212 qui rend ce podcast possible. Et je vous donne rendez-vous dans un mois pour le prochain épisode de Capital Social. le podcast qui décrit les business models du futur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nathalie. Au revoir.

Description

Dans cet épisode, j’ai l’immense plaisir de recevoir Blandine Mercier. 

Forte de ses 22 ans d’expérience, ex DG de l'agence Marcel (Publicis Groupe), Blandine vient tout juste de lancer Hello Masters qu’elle a co-fondé avec son associé Christophe Serret. 


Premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de + de 20 d’expérience, Hello Masters ambitionne de révolutionner le marché de l’emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Alors que d’ici 2030, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l’offre et créera de fait une pénurie de talents d'environ 85 millions de personnes à l’échelle internationale, Hello Masters permet d'être plus créatif dans la manière dont l'expérience et l'expertise se gèrent au sein des entreprises. 


Quand un algorithme basé sur les compétences crée de la valeur pour les cadres seniors et les entreprises, découvrez son interview.


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➡️  Nous écrire : nathalie.descout@nadvise.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Selon une étude récente de PwC, 60% des dirigeants français pensent que leur organisation disparaîtra d'ici 10 ans si leur modèle d'affaires n'évolue pas. Alors, dans un contexte où 6 limites planétaires sur 9 sont déjà dépassées, où 2 tiers de la planète pourrait manquer d'eau en 2025, et où 40% de la population vit sous un régime autoritaire,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    les entreprises ont un rôle à jouer et leur modèle d'affaires doit nécessairement évoluer pour avoir un véritable impact sur leur partie prenante. Au-delà d'être rentable, Les leaders de demain sont ces entreprises qui auront su tisser un lien de confiance unique avec leur partie prenante. Ce lien, c'est ce qu'on appelle leur capital social. Je suis Nathalie Descoux, fondatrice du cabinet de conseil en stratégie d'avenir Natvise. Mon rôle ? Aider les dirigeants et dirigeantes d'entreprises à renforcer durablement leur leadership grâce à l'innovation en modèle d'affaires. Dans ce podcast, je pars à la rencontre de celles et ceux qui, par vision, conviction, ou tout simplement pour une question de survie, ont repensé le modèle d'affaires de leur entreprise ou leur industrie pour le rendre plus durable. Quel a été leur détonateur ? Comment ont-ils fait ? Quel impact sur leur partie prenante ? Quelle valeur cela a-t-il créé pour l'entreprise ? Ensemble, nous découvrirons les business models du futur et tenterons de vous inspirer pour que vous aussi vous transformiez votre entreprise, votre marque ou encore votre direction en vue de générer plus de valeur et plus d'impact pour vos parties prenantes. Vous écoutez Capital Social, le podcast qui décrypte les business models du futur.

  • Speaker #1

    Bienvenue !

  • Speaker #0

    Chères auditrices, chers auditeurs, bonjour ! Aujourd'hui à ce micro, pour ce troisième épisode de Capital Social, j'ai l'immense plaisir de recevoir une femme, et pas des moindres, Blandine Mercier. Forte de ses 22 ans d'expérience, Blandine vient tout juste de lancer... Hello Master qu'elle a cofondé avec son associé Christophe Serré. Alors, Hello Master, c'est le premier réseau social professionnel réservé exclusivement aux cadres et dirigeants de plus de 20 ans d'expérience et qui ambitionne de révolutionner le marché de l'emploi de façon durable en plaçant les compétences au cœur de son algorithme. Avant cela, Blandine a travaillé pendant plus de 15 ans au sein du groupe Publicis où elle dirigeait Marcel, l'agence française la plus récompensée pour sa créativité.... Elle y a entre autres accompagné de grandes marques dans leur stratégie de communication avec un accent particulier sur les projets à impact. Blandine, bonjour et merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour et merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Un vrai plaisir. Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, pour les auditeurs et auditrices qui nous écoutent, est-ce que vous pouvez brièvement vous présenter et nous raconter quel a été le déclic, je dirais, qui vous a fait passer de la com au marché de l'emploi ? En gros, comment l'idée, cette idée d'EloMaster est née ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Mais écoutez, tout d'abord, vous m'avez très, très bien présentée. Effectivement, j'ai fait l'essentiel de mon parcours professionnel au sein d'agences de communication et notamment la dernière, Marcel, pendant 15 ans du groupe Publicis où j'étais directrice générale. J'ai eu la chance d'accompagner des grandes marques dans leurs projets de communication et notamment dans des projets à impact. Alors, je vais vous citer quelques projets à impact. Les fruits et légumes moches pour Intermarché, il y a quelques années. et les gestes qui sauvent pour Groupe à main. Ça, ces projets à impact m'ont vraiment donné envie de me poser des questions sur les évolutions possibles de la société, sur ce qu'on pouvait changer et notre capacité à agir. Et il y a un sujet sur lequel j'avais envie d'agir depuis de nombreuses années. Ce sujet, vous me parliez de déclic, je pense que quand on adresse un sujet à impact, un sujet de progrès, ça commence toujours par quelque chose qui nous agace un peu,

  • Speaker #0

    qui nous énerve. Tu t'agacais du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce qui m'agacait ? Depuis de nombreuses années, j'ai pu observer, et je pense que je ne suis pas la seule, dans mon entourage, d'abord avec mes parents, quand ils ont quitté le monde du travail, et puis avec des proches qui étaient un peu plus âgés que moi, qui avaient une forme de disqualification, de mise à l'écart à un certain moment de sa carrière, seconde partie de carrière, fin de seconde partie de carrière.

  • Speaker #0

    Parce que senior ?

  • Speaker #1

    Parce que dit senior, c'était en tout cas... Le ressenti. Et cette disqualification pesait de plus en plus sur des populations de plus en plus jeunes. Et en fait, c'est ça qui m'a marquée. C'est-à-dire qu'avant, il y avait une forme de disqualification vers 55 ans ou les dernières années avant la retraite. Et au fur et à mesure des années, je me suis aperçue que de plus en plus jeunes, on était victime de cette forme de discrimination. Parce qu'il faut mettre les mots. Aussi sur cette disqualification, c'est une forme de discrimination, l'âgisme. Et ça, ça m'a un peu inquiétée. Je me suis dit, c'est pas normal, il y a quand même un quiproquo dans notre société. Pourquoi à partir de 50 ans, et là plus récemment on entend 45 ans, on serait tout d'un coup devenus inutiles pour nos entreprises ? On serait devenus non-contributeurs dans le jeu d'une organisation ? Donc ce malentendu-là, je me suis dit, c'est pas possible, il doit exister des solutions pour qu'on change de comportement. pour qu'on aménage une seconde partie de carrière qui soit plus sereine et plus riche en opportunités. Je me suis renseignée sur le sujet. Il y a beaucoup de data, il y a beaucoup de gens qui font le constat. Donc il y a beaucoup de gens qui vous disent que ce n'est pas normal, que les choses doivent changer. Et surtout, il y a une réalité qui est une réalité démographique. C'est-à-dire qu'on a une espérance de vie qui augmente, les personnes actives, de plus en plus, vont être dits seniors. Et il n'y a rien qui existe. de manière opérationnelle pour corriger ce problème. Donc j'ai commencé à réfléchir à une solution qui pourrait être simple, parce que je pense que quand on veut adresser un progrès et qu'on veut avoir de l'impact, il faut que la solution soit digeste, terrienne, simple. De manière assez évidente, je me suis dit qu'une solution digitale était celle qui allait accélérer le plus rapidement ce changement.

  • Speaker #0

    D'où le réseau social, une plateforme.

  • Speaker #1

    D'où le réseau social. Le réseau social... Si on prend un peu la genèse, c'est de se dire que ces profils expérimentés, c'est une population spécifique qui a des besoins spécifiques et qui va avoir besoin de se réunir au sein d'un écosystème dans lequel elle va rencontrer ses pairs qui ont des problématiques similaires et dans laquelle elle va pouvoir être valorisée à sa juste valeur.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et sa juste valeur, justement, aujourd'hui, elle n'est pas très lisible sur le marché du travail. Donc on a voulu corriger ça. Avec Hello Masters.

  • Speaker #0

    Alors, vous le dites très bien d'ailleurs, juste pour citer quelques chiffres. En 2025, les premiers millénials, ou ce qu'on appelle les digital natives, donc ces personnes qui sont nées entre 1980 et 2000, seront considérés comme seniors. Et en 2030, un actif sur trois aura plus de 50 ans en France. Alors même qu'on parle effectivement de pénurie des talents. Vous, chez Hello Masters, vous avez pour ambition de devenir un acteur... incontournable de la transition démographique des talents, ça veut dire quoi concrètement ? Hello Master, ça propose quoi ? Et ça s'adresse à qui ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de choses dans ce que vous venez de dire. Effectivement, il y a une réalité démographique, un fait démographique. Un actif sur trois aura plus de 50 ans en France en 2030. Ça, c'est une réalité. Et si on se focus sur la population des millennials, un tiers aura plus de 45 ans en 2030. Ce mouvement démographique, cette transition démographique, Elle va avoir plusieurs conséquences. La première conséquence, c'est que chaque année, ça va engendrer 800 000 postes ouverts. Et je vais vous faire...

  • Speaker #0

    Vous êtes en France ? En France,

  • Speaker #1

    en France. Entre les créations de postes et les départs d'actifs du monde du travail, parce que départ à la retraite, 800 000 nouveaux postes. La réalité, c'est que si je pars des... des prénoms les plus donnés par génération, on va se dire que finalement les Lucas et les Emma ne seront pas assez nombreux pour remplacer les Michel et les Sylvie. C'est ça notre réalité et il va y avoir un enjeu à être un peu plus créatif dans la manière dont on va gérer l'expérience et l'expertise au sein des entreprises, au sein de la société de manière générale. Donc ça c'est pour la partie un peu factuelle des choses, c'est de se dire il y a une transition démographique qui est en train de s'opérer avec Comme premier ingrédient, c'est l'espérance de vie qui augmente, donc des durées de carrière qui vont mécaniquement certainement s'allonger, mais il y a aussi un manque en termes de nombre de personnes, de générations pour remplacer les générations qui partent. Donc il va falloir que ça va rendre l'expérience... extrêmement plus rare dans le monde du travail. Donc, quand une ressource, elle est plus rare, elle est plus précieuse, elle est plus difficile aussi à identifier. Donc, il nous faut des solutions, des solutions opérationnelles pour identifier mieux cette expertise. C'est ce que propose Hello Master. Oui,

  • Speaker #0

    OK. Donc, ce que vous appelez, c'est intéressant quand vous dites expertise, c'est que vous allez au-delà du simple titre intitulé de poste que peut avoir un senior, si on l'appelle senior, etc. C'est... Je suis par exemple Nathalie, j'ai plus de 20 ans d'expérience, concrètement je suis capable au-delà de mon historique de poste d'être extrêmement créative, où je fais partie d'une association, etc. Et ça c'est valorisé en fait à travers Hello Master, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Vous pointez du doigt quelque chose de très vrai, c'est généralement quand on est cadre et qu'on a plus de 20 ans d'expérience, on est un peu tous directeurs de quelque chose. Et ça c'est la réalité, sur les réseaux sociaux pros, on est tous directeurs. Moi j'étais directrice générale d'une agence de pub. Pendant très longtemps, c'était l'intitulé de poste qui me définissait. Il y a quand même fort à parier que je n'ai pas tout à fait les mêmes compétences qu'une directrice générale d'une PME de voler roulant dans le Larzac. On va avoir des compétences similaires, c'est sûr et certain, mais il y a toute une somme de compétences, une granularité de compétences qui n'est pas racontée avec mon intitulé de poste. La première chose assez magique... que va permettre Hello Masters, c'est grâce à un algorithme, on va transformer la vue traditionnelle de votre CV, de votre parcours professionnel, qui est finalement une somme d'intitulés de poste, par un camembert, un diagramme, une forme d'infographie de toutes vos compétences, ce qu'on appelle les hard skills, et également de vos soft skills. Cette nouvelle vue de votre profil, qui est beaucoup plus juste par rapport à votre singularité et votre expertise métier, ça va être un... formidable outil de navigation au sein de l'écosystème Hello Masters. À partir de cette vue de compétences, on va vous suggérer les bonnes opportunités professionnelles qui sont adaptées.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est hyper intéressant parce que du coup, entre guillemets, comment vous nourrissez la bête, si je me permets, c'est-à-dire que je rentre dans Hello Masters et je vais... les informations que je donne à l'algorithme sont celles qui sont proches d'un CV ? Est-ce que je les complémente d'autres informations ? Et comment, sans révéler peut-être les secrets de l'algorithme, mais comment du coup est généré ce nouveau profil sous un angle un peu différent ? Je crois aussi que votre plateforme génère une biographie écrite sur base d'intelligence artificielle qui s'inspire très fortement de toutes les datas qui ont été mises dans la plateforme. Comment tout ça, ça marche, en fait, concrètement ? Et sur quelles informations la plateforme se base pour pouvoir créer un profil qui est différent que ce qu'on trouve sur d'autres plateformes communes, en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, j'en parlais au début, il y a un énorme enjeu de simplicité. De simplicité dans toute l'expérience qu'on va proposer, si on veut être efficace. Vous n'allez rien faire, c'est l'algorithme qui va faire le travail. Magnifique. La seule chose que vous allez lui fournir, évidemment, c'est votre... parcours professionnel, donc votre CV. Votre CV ou un document dans lequel il y aurait tous les postes que vous avez occupés. Un Word, peu importe. Peu importe, un extrait d'une bio professionnelle que vous pouvez avoir. A partir de ce CV, l'algorithme va travailler tout seul et va extraire toutes les compétences issues de votre parcours professionnel, avec un système de pondération. Donc, on va voir quelles sont les compétences majeures que vous avez consolidées, parce que soit elles se sont répétées pendant plusieurs années sur différents postes, et vous allez pouvoir, évidemment, à loisir, modifier cette suggestion de l'algorithme. L'algorithme va faire un autre exercice, vous en avez parlé, c'est un exercice, moi, que j'aime beaucoup, parce que je le trouve extrêmement difficile. Il va vous générer une bio. Vous savez, la bio, c'est ce qu'on vous demande pour vous raconter, vous pitcher en quelques lignes. C'est l'exercice de style le plus difficile, parce qu'on a l'impression d'écrire sur un écran. Totalement. On n'ose pas trop, en plus, être un peu conquérant sur les compétences, sur notre expérience. Donc on est très humble dans la manière de faire et on a du mal à avoir un récit professionnel qui soit assez juste. Bon, là, l'algorithme, il y va vraiment. Donc, comme un journaliste, il va vous raconter. Et c'est déjà une... première brique pour vous aider, vous, à vous raconter autrement et à identifier vos points de force et vos singularités. De la même manière, l'algorithme va vous générer vos talents, vos soft skills. Donc, aujourd'hui, en France, on en parle un peu comme des aptitudes qui viennent compléter des hard skills. Elles prennent de plus en plus d'importance dans les organisations. des entreprises qui sont chahutées par des mutations, par des crises. Donc les soft skills sont des éléments extrêmement importants au quotidien pour pouvoir gérer toutes ces mutations, tous ces bouleversements et faire preuve d'agilité dans les organisations.

  • Speaker #0

    Et est-ce que pour générer ces soft skills, vous vous basez sur des datas uniquement que moi, utilisateur, je remplis ou également sur des datas qui viennent de l'extérieur, sans révéler de ce fait ?

  • Speaker #1

    Voilà, je vois que... La secret sauce, je ne vais pas vous la donner. C'est un peu comme la formule du coca de l'algorithme. Vous avez bien raison de tenter. Donc effectivement, on a un algorithme qui est unique, unique au monde, qui va être composé de plusieurs choses, dont des référentiels de compétences. D'accord. Donc des référentiels de compétences de fédération professionnelle, de l'OCDE, etc. D'accord. Sur lesquels on a appliqué des modes de calcul qui nous permettent de générer des pondérations. Et évidemment, il y a de l'intelligence artificielle qui nous permet de remettre en forme toutes les datas qu'on va retirer de l'analyse de votre parcours professionnel.

  • Speaker #0

    Donc là, on voit très bien, effectivement, vous l'avez bien décrit, comment ça fonctionne pour un utilisateur. Ici, à Capital Social, on s'intéresse toujours à décrypter les business models du futur. Du coup, si on regarde l'histoire de l'intérieur, comment vous décririez-vous votre business model ? Comment vous créez de la valeur ? Sur quelles ressources ou technologies vous en avez parlé, vous vous appuyez ? Comment vous vous rémunérez ? Quel est le modèle, en fait, si c'est du freemium ou etc. Et comment vous... Distribuer cette valeur. Bref, quelle est votre chaîne de valeur à vous sur Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, comme on crée de la valeur, notre objectif, il est de permettre aux entreprises... Bien sûr, d'accéder à un vivier de talent très expérimenté. Et je parle de vivier parce qu'on se parlait d'une ressource qui va devenir de plus en plus rare. On va leur offrir une solution ultra ciblée. Quand une entreprise va poster une mission, donc une opportunité professionnelle sur Hello Masters, ce fameux algorithme qui nous a servi à créer votre profil, il va aussi mouliner sur une mission pour sortir les compétences associées à cette mission. Ce qui va permettre à l'entreprise, de manière automatique, d'identifier les masters qui sont éligés pour cette mission, comme un système de matching. Donc ça, cette première création de valeur, elle se situe sur une capacité à identifier l'expertise au bon endroit pour le bon besoin. Première chose. Vous me parliez d'une chaîne de valeur, je parlerais plutôt d'un écosystème de valeur. Parce que c'est gagnant-gagnant. En fait, on remet le master, je ne l'appelle pas senior, je l'appelle master, dans une posture de contribution. sa posture de contribution, elle va être pour répondre à des besoins très opérationnels des entreprises, mais aussi pour aller saisir des opportunités un peu plus insoupçonnées, pour nourrir son portefeuille d'activité. Nous, on croit beaucoup que les portefeuilles d'activité vont évoluer dans les prochaines années. Alors,

  • Speaker #0

    vous appelez juste pour nos auditeurs des portefeuilles d'activité, c'est-à-dire le type d'activité que le master peut être... Exactement.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans une première partie de carrière, vous avez un portefeuille d'activité qui est généralement assez classique. Même si on entend parler de certaines personnes qui sont des slasheurs, donc qui ont plusieurs activités, de manière assez classique, on est tous articulés autour d'un format soit freelance, soit CDI, c'est-à-dire full-time dans une même organisation. Demain, les projections qui sont faites par pas mal d'acteurs du recrutement, pas mal d'acteurs économiques, laissent à penser que les profils expérimentés... vont plutôt se diriger vers une fragmentation de leur activité et vont délaisser le format du CDI classique full-time pour aller sur des formats beaucoup plus fragmentés avec de multiples activités. Je m'explique, demain, ça va être tout à fait normal. Les chiffres parlent de 2,7 activités pour les profils expérimentés, en moyenne. D'accord. De se dire, je vais avoir un CDI de deux jours. dans une entreprise A, autour d'une mission. Pendant deux autres jours, je vais avoir une activité au sein d'une startup en tant que conseiller sur une mission bien particulière. Et la dernière journée, je vais avoir une activité peut-être entrepreneuriale. Et ça, ce sera tout à fait la normalité.

  • Speaker #0

    Donc le master devient slasher, c'est un peu ça ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a toujours été une âme. Une âme de slasher parce que le master a vécu beaucoup de bouleversements. L'entreprise a beaucoup changé ces dernières années. On a été confronté à pas mal de transformations. Donc, on se parle beaucoup des transformations liées aux mutations technologiques. Mais il y a eu aussi des transformations organisationnelles qu'on a tous vécues de plein fouet. Et les masters, les managers, souvent, les ont opérés. Quand on a parlé du Covid, c'est une transformation dans l'organisation du travail qui a été profonde. où on a dû réinventer nos lieux de travail, réinventer nos moyens de communication, réinventer nos processus au quotidien et aussi nos modes de management. Donc, les masters sont en superposition, en fait, pour aborder ce virage-là. Il y en a déjà beaucoup qui le font. On le voit au quotidien. Ils sont très en demande d'avoir des opportunités diversifiées et notamment des opportunités qui sortent de leur parcours classique de première partie de carrière autour d'un secteur d'activité, autour d'une région. Ils sont très ouverts pour détecter justement de nouvelles manières de contribuer à un écosystème économique.

  • Speaker #0

    Donc, vous avez les masters d'un côté et si on regarde un peu votre écosystème à vous de partie prenante, c'est-à-dire tous les gens avec qui vous... Vous parlez, c'est-à-dire de l'autre côté du miroir, vous parlez avec des recruteurs, vous parlez avec... Quel type de parties prenantes, en fait, sont celles de Hello Master ? Alors,

  • Speaker #1

    la première partie prenante, ça va être nos clients B2B. Vous parliez de business model, donc c'est totalement gratuit pour les masters. En revanche, c'est un système d'abonnement pour le B2B et notamment les entreprises. Donc, on parle à cet écosystème des entreprises de toute taille, parce que Hello Master s'adresse à toute taille d'entreprise. Une entreprise, une grande entreprise qui va avoir besoin de remplacer un talent clé, donc un C-level dans son organisation, va pouvoir poster, par exemple, une mission de recrutement en CDI. Mais si je reprends mon exemple de ma petite PME dans l'ARZAC, demain, cette PME a un appel d'offres. Elle va pouvoir poster une mission pour identifier en consulting un expert dans un domaine particulier. Donc, on parle à toute taille d'entreprise et quel que soit le territoire. D'accord. On parle également à tous les acteurs économiques présents sur le territoire. Donc ça peut être des acteurs comme les chambres de commerce et d'industrie qui sont au contact du terrain. On parle avec les régions aussi, qui ont pas mal d'initiatives à un niveau local. Je fais une petite digression, mais on le sait, au niveau du paysage français, la transition démographique ne va pas avoir les mêmes impacts en termes de tensions sur l'emploi. il va y avoir des régions qui vont être plus en tension sur certains domaines d'activité il y a également des mouvements on va dire d'une région à une autre qui vont parfois accélérer des manques en termes de postes à pourvoir donc ça c'est des choses aussi qu'on doit anticiper et on a évidemment dans notre écosystème tous les acteurs de l'emploi, de la formation... Donc des cabinets de management de transition, des cabinets d'outplacement qui sont très présents dans les parcours seconde partie de carrière. On va avoir des cabinets de chasse, c'est classique, des cabinets de contrat à temps partagé. On s'en parlait, mais ça existe déjà, on n'a rien inventé. Évidemment, le monde associatif, le monde des startups qui sont très présents. Et après, on a aussi le monde des grandes écoles. qui doit valoriser ses alumni, qui sont des masters, qui doit valoriser ses formations, ses MBA. Parce qu'encore une fois, être un master signifie qu'on a une capacité de continuer à contribuer encore longtemps. Donc qui dit capacité à contribuer encore longtemps, dit besoin de se former, parce que la formation doit être continue tout au long de la carrière. Donc les acteurs de la formation représentent aussi une sacrée belle opportunité.

  • Speaker #0

    Ça c'est intéressant, parce que je crois que sur votre plateforme, il y a aussi ce que vous appelez des... deals ou des offres de formation. C'est peut-être dans ce cadre-là que vous parlez avec les organismes de formation.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors déjà, il y a une urgence de manière générale à beaucoup mieux adresser la formation continue lors de la seconde partie de carrière. On le sait aujourd'hui, c'est un peu un point qui reste à corriger dans le parcours carrière. Et pour autant, nous, on va permettre aux masters d'accéder à des formations via l'espace Deals. Cet espace Deals va proposer un certain nombre d'opportunités de formation pour compléter soit des compétences que vous avez identifiées comme étant manquantes dans votre portefeuille de compétences, soit pour consolider des compétences que vous avez déjà et les remettre à niveau. Et ça, ça va être assez intéressant pour continuer à garder le masters. dans une dynamique de mouvement, d'apprentissage et d'agilité par rapport aux besoins et aux évolutions aussi de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc le master, sur votre plateforme, il peut trouver un emploi, il peut trouver des deals de formation, il peut trouver une communauté avec laquelle interagir. C'est un peu ça. Qu'est-ce qu'il peut trouver d'autre ?

  • Speaker #1

    Exactement. Donc vous venez de bien résumer les choses. C'est un réseau social professionnel dans lequel on va trouver des opportunités professionnelles. Des opportunités pour élargir son carnet d'adresses. Et on le sait, le carnet d'adresses, c'est 85% des opportunités professionnelles. Donc, il faut élargir tout au long de sa vie son carnet d'adresses, trouver des missions, donc des missions professionnelles, opportunités professionnelles, et des opportunités de formation. Et dans les opportunités de formation, je rajoute aussi des événements qui peuvent vous intéresser, qui vont être extrêmement apprenants. Donc, on va les référencer pour nos masters.

  • Speaker #0

    Donc si je résume, volontairement de façon un peu provocatrice, ce qui vous différencie d'un LinkedIn au-delà du fait que seuls les gens de plus de 20 ans sont sur votre plateforme, c'est qu'en fait vous entourez le master depuis sa recherche de communauté, sa recherche de formation, sa recherche d'emploi. Vous êtes autour du master et pas uniquement une communauté où on raconte ce qu'on a fait tel jour ou tel jour. Ce qui nous différencie,

  • Speaker #1

    si on doit retenir qu'une seule chose, c'est que sur LinkedIn, je comprends bien l'analogie, il y a une lecture. via le prisme de l'intitulé de poste, où finalement, tous les CV se ressemblent un peu. Nous, on a une lecture par la compétence et cette lecture par la compétence va vous pousser des suggestions.

  • Speaker #0

    Vous avez un terme que j'aime beaucoup, vous parlez souvent de masterisation de l'économie. Est-ce que ça m'intéresse de vous entendre sur l'impact, puisque dans Capital Social, on s'intéresse évidemment à décrypter les business models, mais business model à impact. C'est quoi l'impact que vous souhaitez avoir avec Hello Master, au-delà du fait que, effectivement, les masters puissent trouver formation à leurs pieds, emploi à leurs pieds, réseau à leurs pieds ? puissent trouver chaussures à leurs pieds, entre guillemets. Quel est l'impact que vous souhaitez véritablement avoir avec Hello Master ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a un impact assez évident. C'est aujourd'hui encore, le sujet de la contribution des profils expérimentés reste un sujet qui doit combattre un certain nombre de stéréotypes. Donc, il y a un sujet d'urgence à changer. La lecture qu'on peut avoir sur cette population, donc déjà, si à horizon de 18 mois, on trouve que c'est tout à fait normal, en fait, de jouer à plein ces profils expérimentés, on aura déjà gagné. Je ne vais pas gagner tout seul. On est nombreux à être sur le sujet. C'est plutôt une très, très bonne nouvelle. Maintenant, il faut se mettre en mouvement et il faut que ça devienne très concret. On a fait des constats. On a tous collectivement... pour participer à une nouvelle lecture de la valeur de ces talents expérimentés, il faut que concrètement, ils puissent contribuer au sein de nos organisations et qu'on arrive à redéfinir une nouvelle manière à la fois de les recruter, mais aussi de les activer tout au long de leur carrière. Et ça, c'est extrêmement intéressant. Donc, quand on se parle de masterisation de l'économie, on est assez convaincus que face... à tous les défis. Je n'ai pas besoin de les citer, vous les connaissez, on les vit au quotidien, qu'ils soient économiques, géopolitiques, technologiques. On va avoir besoin de gagner en agilité, on va avoir besoin de prendre des décisions stratégiques beaucoup plus souvent, beaucoup plus vite. Donc il va falloir se doter d'expertise pour répondre à ces grandes questions qu'on va tous se poser. Et cette expertise, elle va être... beaucoup plus durs à identifier dans les années à venir, parce que beaucoup plus rares. Et on veut faciliter les choses pour que cette expertise soit rencontre le bon besoin au bon moment.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes une première mondiale ? C'est-à-dire, est-ce qu'il y a d'autres... Enfin, si je pose la question autrement, qui sont vos concurrents ? Et est-ce qu'il y en a d'autres dans d'autres contrées de cette planète qui ont eu cette idée de créer une plateforme sur la base des compétences et non pas sur les intitulés de poste ?

  • Speaker #1

    La notion de compétence, c'est une notion qui, dans l'appréhension de la gestion des talents, n'est pas quelque chose de nouveau. Donc la gestion des compétences et la lecture justement de nos collaborateurs via le prisme des compétences, ça a toujours été quelque chose qui anime les ressources humaines depuis une quinzaine d'années. La complexité autour des compétences, c'est que pour bien auditer les compétences que vous avez en interne, c'est très compliqué. Parce que vous allez passer par du déclaratif, il y a des outils à mettre en place. Et puis il faut suivre l'évolution des compétences parce que la formation se mettant sur des parcours, ça va enrichir les compétences. Donc pour monitorer et suivre...

  • Speaker #0

    C'est très dur d'avoir une photo en fait. C'est très dur,

  • Speaker #1

    ça demande beaucoup de temps. Ça ne vous a pas échappé que les ressources humaines sont bien occupées. Et on a eu beaucoup de choses à faire. Donc, la gestion des compétences est malheureusement quelque chose qui est assez complexe à mener. Donc ça, ça n'a rien de nouveau. En revanche, ce qui est nouveau, et là où on peut dire qu'on est une première mondiale, c'est que n'a jamais été abordé un réseau social dédié aux profils expérimentés avec une nouvelle lecture qui casse l'approche traditionnelle dans le monde du travail. L'approche traditionnelle, elle est faite autour du CV de l'intitulé de poste. Nous, on casse cette lecture-là en passant par la lecture par les compétences. qui révèle la singularité de chacun.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Alors c'est quoi votre actualité ? Vous vous êtes lancée il y a maintenant un mois et demi. Quelle est votre actualité ? Quelle est votre feuille de route, on va dire, sur les prochains mois ? Qu'est-ce qui va vous empêcher de dormir ? Ou plutôt, qu'est-ce qui va vous atteler sur les prochaines semaines ?

  • Speaker #1

    C'est les soucis qui empêchent de dormir et c'est les rêves qui vous tiennent éveillés, on va dire. C'est une belle phrase. Donc, elle n'est pas de moi, elle est d'un créatif très talentueux chez Marcel. Quoi qu'il en soit, on est vraiment en plein dans cette période-là. C'est une folle aventure, l'entrepreneuriat qu'on découvre avec, on va dire, cette nouvelle appréhension du temps. Je pense que si...

  • Speaker #0

    C'est amusant pour une master, l'appréhension du temps. Oui,

  • Speaker #1

    l'appréhension du temps, mais c'est vraiment un sujet philosophique, je pense, pour tout le monde, pour les masters, pour moi, pour la société de manière générale. Quoi qu'il en soit, notre temporalité n'est pas la même que le reste des personnes. Donc nous, on a envie d'aller vite, d'avoir des résultats très rapidement. Et là où on est assez enthousiaste, c'est qu'on voit qu'il y a un engouement autour du projet. on a plein de masters qui se sont inscrits massivement depuis la création de la plateforme depuis un mois et demi on est à plus de 1400 masters ah oui d'accord ok donc il y a un réel engouement sur le sujet et surtout on s'aperçoit que la solution elle était attendue alors je sais pas si les gens attendaient comme ça mais il y avait un réel besoin en tout cas de trouver une manière simple de se raconter autrement si je résume les choses, et de se dire, tout d'un coup, on n'est plus caché dans la masse, on est révélé pour des spécificités. Donc ça, c'est ce qui nous remonte beaucoup, donc on est super contents. Et pas seulement pour les personnes qui cherchent un poste, vraiment, ça concerne tous les masters. Donc là, notre enjeu, dans les prochaines semaines, et dans les prochains mois certainement, il est de continuer à nouer des partenariats stratégiques comme on est en train de le faire. On rencontre un écosystème qui est très actif sur le sujet, que ce soit les DRH dans toute taille d'entreprise, que ce soit les régions, que ce soit les acteurs du recrutement, les acteurs aussi d'autres opportunités professionnelles, auxquelles on pense moins, mais qui sont des acteurs qui peuvent intéresser nos masters, comme la reprise d'entreprise. C'est un vrai sujet qui est hyper enthousiasmant parce qu'en seconde partie de carrière, parfois on a envie d'entreprendre. Et entreprendre, ça peut être reprendre. Donc on a envie aussi de reconnecter ces deux mondes-là avec les masters et leurs profils expérimentés. On rencontre aussi des acteurs du conseil d'administration. D'accord. Vous savez, le conseil d'administration, on en parle tous un peu à un moment donné de sa carrière. On se dit peut-être qu'un jour on va nous demander de faire partie d'un conseil d'administration. En fait, il faut qu'on rende aussi ça plus facile. Oui. Donc ça, c'est assez intéressant de voir comment on peut... transformer ce marché-là aussi. Donc, il y a beaucoup de rencontres, il y a beaucoup de choses à tester parce que c'est un écosystème digital et je pense que vous le savez, vous êtes beaucoup renseignés sur les écosystèmes digitaux, donc vous savez, il faut pivoter tout le temps. Et pivoter, ça ne veut pas dire de changer de modèle ou de changer de concept, mais il y a parfois des fonctionnalités que vous développez et que vous trouvez super cool. Et en fait, à l'usage, quand vos utilisateurs sont dans votre écosystème, soit ils ne s'en servent pas, soit ils trouvent ça nul, soit ils ne comprennent pas comment ça marche. Donc, il faut modifier les choses. Donc, on est dans une phase de perpétuelle évolution dans notre écosystème. Et par ailleurs, tous les retours de nos utilisateurs, toutes les rencontres qu'on peut faire nous donnent des idées. Comme on est assez créatif sur le sujet, On crée pas mal de nouvelles fonctionnalités, donc ne vous étonnez pas si vous voyez apparaître des fonctionnalités un peu tous les jours sur Allomaster, c'est normal.

  • Speaker #0

    Et que les retours ont bien été pris en compte.

  • Speaker #1

    Ils sont inspirants. Les personnes qu'on rencontre sont extrêmement inspirantes. Parce que maintenant que ça existe, finalement ça ne nous demande qu'à être améliorés. Vous savez, quand les choses existent, au moins on peut les améliorer.

  • Speaker #0

    Très beau mot de la fin. Je crois que ce sera l'amélioration, le mot de la fin. Je vous remercie, Blandine, grandement pour votre énergie, votre enthousiasme et votre sincérité. Ce fut pour moi un véritable plaisir de vous avoir à ce micro. Et si je devais retenir trois mots, je crois que je retiendrai compétences. Évidemment, en premier, ce sont bien les compétences de chaque master, vous l'avez très bien dit, et non les intitulés de poste qu'il ou elle a pu occuper, qui guide ce fameux algorithme dont vous nous avez parlé d'EloMaster. C'est ça qui crée de la valeur et c'est ça qui change tout. Un deuxième mot, vous l'avez très bien dit, je dirais que c'était transition. Vous proposez une solution durable à l'heure où, selon un rapport que vous m'aviez fourni quand on a préparé cette interview de Korn Ferry d'ici 2030, je cite, la demande pour les travailleurs qualifiés dépassera grandement l'offre et créera de fait une pénurie de talent à l'échelle internationale représentant environ 85 millions de personnes. Un chiffre que vous m'avez fourni et que je trouve assez parlant. Et puis le dernier mot, je pense que vous le dites très bien, c'est l'impact, avec une vision très très claire et cette ambition, je reprends vos mots, d'imaginer un futur où la diversité relationnelle et l'expérience sont les moteurs de l'innovation et de la croissance durable. C'est bien cette convergence de ces trois mots qui fait la force du capital social d'EloMaster. Blandine, je vous remercie, ainsi que toute l'équipe technique de 1212 qui rend ce podcast possible. Et je vous donne rendez-vous dans un mois pour le prochain épisode de Capital Social. le podcast qui décrit les business models du futur.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nathalie. Au revoir.

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