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Carrières de Parents - Décomplexer la parentalité en Entreprise

219. Rebecca Fischer-Bensoussan - Alléger la charge mentale des parents avec Yolo

219. Rebecca Fischer-Bensoussan - Alléger la charge mentale des parents avec Yolo

34min |09/05/2024
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Carrières de Parents - Décomplexer la parentalité en Entreprise

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Description

Aujourd'hui, je reçois Rebecca, la co-fondatrice de Yolo.


Yolo est le 1er service B2B qui démocratise l'accès à des assistant.e.s personnel.les dédié.e.s pour les salarié.e.s et les entrepreneur.e.s.


Avec Rebecca, on a parlé de la douloureuse charge mentale, qui incombe souvent aux femmes et pèse très lourd sur leurs carrières.


🤔 Comment le service Yolo permet-il de contrer cette charge mentale ?


Rebecca vous raconte tout dans cet épisode sans tabou, depuis son constat initial, en passant par son parcours en entreprise et entrepreneurial, et la façon dont elle envisage la parentalité en étant entrepreneure.


Belle écoute !


Delphine


Musique : Titre: Gaia / Auteur: Nova Noma / Source: https://soundcloud.com/nova-noma / Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Carrière de parent, le podcast qui décomplexe la parentalité dans le monde de l'entreprise. Je suis Delphine et j'accompagne au quotidien les services de ressources humaines et les dirigeants dans la réussite de leurs projets parentalité pour leurs salariés. Dans chaque épisode, nous explorerons comment profiter au mieux de votre vie familiale et de votre vie professionnelle. Nous verrons ensemble toutes les solutions qui s'offrent à vous pour faciliter votre quotidien et vous permettre d'atteindre vos objectifs pros et persos. Pour cela,

  • Speaker #1

    un jeudi sur deux,

  • Speaker #0

    je vais partager avec vous des astuces et bonnes pratiques et vous présenter des personnalités ou parcours inspirants. Mais avant toute chose, mettez le podcast dans vos favoris pour ne rater aucun épisode. Je vous souhaite une belle écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Rebecca.

  • Speaker #1

    Bonjour Delphine.

  • Speaker #2

    Comment ça va Rebecca ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien dans cette période de pont. On travaille quand on peut, mais sinon ça va.

  • Speaker #2

    Je vois bien de quoi tu parles. Rebecca,

  • Speaker #1

    du coup,

  • Speaker #2

    tu es la cofondatrice de la société YOLO. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je suis Rebecca Fischer-Bensoussan. Je suis effectivement la cofondatrice de YOLO. Je suis aussi la maman de trois enfants. Sacha qui a 11 ans, Salomé qui a 8 ans et Simone qui a 4 ans. Et j'ai cofondé YOLO en juillet 2022 avec Camille Agon, mon associée, après avoir travaillé 15 ans en finance.

  • Speaker #2

    Et donc ensemble avec Camille, vous avez créé YOLO. Est-ce que tu peux nous dire ce que c'est la solution YOLO et nous décrire un petit peu ce que vous faites au quotidien ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, YOLO, c'est un service révolutionnaire qui change la vie. Des femmes et plus largement des parents, puisqu'en fait, nous, on a fait le choix de construire un service hyper concret, hyper pragmatique pour accompagner le quotidien. Des mères actives et plus largement des salariés parents. En fait, on match les salariés qui nous sont confiés par des entreprises à des assistantes personnelles dédiées qu'on appelle les alliés. pour pouvoir déléguer toute la charge mentale du quotidien. On est parti d'un besoin qui a été le nôtre à un moment donné de nos vies de mère active, puisque moi j'ai cherché de l'aide pour déléguer du perso et que cette aide je ne l'ai pas trouvée. Et puis je me suis rendu compte que finalement derrière ce sujet de la dite charge mentale, déjà il y avait une immense inégalité dans la sphère privée. Alors évidemment les lignes bougent et c'est tant mieux, mais les femmes portent encore aujourd'hui plus de 70% de la charge. du quotidien personnel et familial, et ça a évidemment aussi des impacts sur les carrières, puisqu'on sait qu'aujourd'hui, une femme sur deux va modifier son temps de travail dès une première maternité, que presque une femme sur deux va refuser un poste exécutif pour des raisons familiales, et qu'aujourd'hui, on parle beaucoup de santé mentale, et que cette très difficile constellation des temps de vie a un impact sur la santé mentale des femmes. Et du coup, effectivement, nous, avec YOLO, on croit en un monde où, effectivement, il est possible d'avoir à la fois une vie personnelle... épanouie et une carrière accomplie. Et donc, on a voulu construire finalement un soutien très concret du quotidien pour pouvoir retrouver du temps, de la sérénité, du temps pour soi, du temps pour ses enfants, du temps pour son job, du temps pour ce qui est important pour nous. Et c'est effectivement de là que vient le nom YOLO, qui veut dire You Only Live Once.

  • Speaker #2

    Donc en fait, ce que tu nous dis, c'est que finalement, en général dans le couple, l'un des deux va plus porter la charge mentale, en général les femmes, puisqu'elles ont... souvent moins des postes à responsabilité ou qu'elles ont finalement les revenus les moins élevés dans le couple. C'est un fait malheureusement avec des statistiques en face. Et en réalité, cette charge mentale, elle se répercute sur celui qui a une carrière, on va dire, un petit peu moins impactante. Et cette charge mentale finalement, et toute la fatigue qu'elle implique, fait que la femme n'a peut-être moins l'énergie de se consacrer à sa carrière.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est le serpent qui se mord la queue. C'est-à-dire que je viens de finir le livre, le nouveau livre d'Elisabeth Badinter qui s'appelle Messieurs, encore un effort Et en fait, il y a plein de stats hyper intéressantes, mais notamment, on sait qu'aujourd'hui, une femme qui a trois enfants, elle est dans plus de 70% des cas en temps partiel. Et donc, en fait, plus on a d'enfants, finalement, plus il y a un des deux conjoints qui fait un pas de recul, effectivement, pour s'occuper de son foyer. Et du coup effectivement, qui se retrouvent en charge du quotidien. C'est encore plus difficile de revenir ensuite dans le monde du travail, on le sait. Et donc c'est généralement la femme que nous chez YOLO on appelle la charge d'âme. Parce qu'on trouve que c'est un joli mot et que c'est exactement, ça dit extrêmement bien les choses. On sait qu'aujourd'hui par exemple, il y a 25% des familles qui sont monoparentales. Dans 85% des cas c'est la mère qui est la garde des enfants. On sait qu'aujourd'hui il y a 10% des salariés qui sont aidants. Et que ça sera 25% dans 10 ans et que c'est... À nouveau, en très grande majorité, les femmes qui sont dans le care, et donc effectivement, finalement, c'est là où je dis que c'est le serpent qui se mord la queue, c'est que les femmes, parce qu'elles sont dans ce care, dans ce soutien, dans cet accompagnement, ne peuvent pas oser une carrière qui pourrait être à la hauteur de leurs ambitions et surtout de leurs compétences, et que du coup, de ce fait-là, elles ont effectivement des carrières moins ambitieuses, qu'elles ont effectivement moins de revenus, etc. Donc en fait, on crée une inégalité professionnelle. Finalement, la charge de la responsabilité familiale crée une inégalité professionnelle très forte. Du coup, nous, ce qu'on peut faire avec YOLO, c'est créer un service au service de l'égalité professionnelle pour que si on le souhaite, évidemment, puisque chacun est libre de faire ses choix de carrière, mais qu'une femme qui le souhaite puisse avoir osé un premier poste de responsabilité, puis un deuxième, parce que soutenu dans son quotidien. justement par son entreprise qui aura envie justement de l'accompagner et de lui donner toutes les conditions pour réussir, ce qu'aujourd'hui on n'a pas forcément toutes. Et c'est pour ça que nous on dit souvent au-delà de l'égalité, on parle d'équité, puisqu'en fait effectivement il en va d'un sujet d'équité. Et chez YOLO on veut accompagner tous les salariés pour lesquels la surcharge du quotidien est un frein à la carrière. Donc évidemment on parle beaucoup des femmes parce que c'est elles qui sont en charge comme on vient de le dire, mais il y a aussi évidemment tout le sujet comme on... On en parlait des familles monoparentales, des salariés aidants, des salariés qui sont en situation de handicap, qui vont être aidants d'un parent vieillissant ou d'un enfant malade ou qui a des troubles, un divorce, un deuil. Tout ça, c'est des moments de vie où justement on est sous haute tension et on a besoin d'être soutenu parce que effectivement ça tire, c'est dur. Et donc effectivement, l'idée de YOLO, c'est justement de pouvoir aussi accompagner toutes ces situations de vie difficiles.

  • Speaker #2

    Et donc ce qui veut dire quelque part que l'égalité au travail, elle commence... Dans le foyer.

  • Speaker #1

    Moi, j'en suis absolument convaincue. Camille et moi, c'est des sujets dont on discute beaucoup. On est convaincus que dans un contexte sociétal aussi inégalitaire, l'égalité professionnelle est illusoire. Et que c'est justement pour ça qu'il faut faire bouger des lignes avec des solutions comme YOLO.

  • Speaker #2

    Et donc, pour aider les parents avec la solution YOLO, vous vous appuyez sur une équipe que vous appelez les Alliés. Est-ce que tu peux me parler un petit peu plus précisément de qui sont ces Alliés ? D'où elles viennent ? Comment est-ce que vous les sélectionnez ? Et quel est leur quotidien ? Qu'est-ce qu'elles font pour aider les parents ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, nos alliés sont le cœur de tout ce qu'on fait aujourd'hui. Ces alliés, comme je te le disais, vont être matchés aux salariés qui vont nous être confiés. Ce matching est essentiel puisqu'en fait, on parle beaucoup souvent d'empathie de l'expérience. C'est-à-dire qu'on va avoir des alliés qui ont vécu des situations de vie que vivent les salariés qu'on accompagne aujourd'hui. Donc on va par exemple essayer de matcher une maman solo avec une maman solo, on va essayer de matcher un salarié aidant avec une alliée qui elle-même connaît bien le sujet de l'aidance. Enfin voilà, donc l'idée c'est vraiment de faire un matching qui va être très adapté pour pouvoir créer ce lien de confiance, ouvrir la porte de l'intime, puisque en fait c'est bien ça dont on parle, c'est d'accompagner le perso, et permettre de soulager concrètement et efficacement. Donc ces alliées sont ou d'anciennes assistantes de direction qui se sont mises à leur compte pour avoir elles-mêmes un meilleur équilibre de vie. ou des femmes qui ont fait des carrières en entreprise dans des jobs hyper variés et qui, à un moment donné, ont eu elles aussi envie d'autre chose, qui connaissent extrêmement bien les enjeux de la parentalité en entreprise puisqu'elles l'ont vécu elles-mêmes, et qui du coup vont mettre toute leur énergie, leur expertise et leur expérience au service de l'accompagnement des parents. Et donc ce collectif, aujourd'hui on a 25 alliés, on en aura 50 d'ici la fin de l'année. On travaille dans toute la France, YOLO est 100% remote, et donc en fait c'est un collectif qu'on anime, qu'on fait grandir, qu'on forme, auquel on accorde beaucoup d'attention et de soin, puisqu'évidemment on veut grandir avec nos alliés, et que nos alliés grandissent avec nous. Donc ça passe par leur proposer de la protection sociale, ça passe par... mettre en place des partenariats pour leur permettre de créer leur propre écosystème local. On est même en train de réfléchir à pouvoir leur ouvrir notre capitale, une partie de notre capitale à nos alliés. Donc c'est vraiment un projet qui est très important pour nous, nos alliés. Et d'ailleurs, dans notre communauté d'alliés, on remet aussi dans le monde du travail des femmes qui en sont sorties pour élever leurs enfants. On sait qu'en France, il y a plus de 300 000 femmes en congé parental total. Et on sait que quand on est parti longtemps, c'est difficile de revenir, sauf que nous finalement on va s'appuyer sur toutes les compétences qu'elles ont développées toutes ces années. Donc pour nous c'est au contraire très précieux. Et donc on va faire remonter dans ce collectif d'alliés YOLO, justement des femmes qui sont sorties du monde du travail et qui ont envie d'y revenir, et pour qui ça a du sens justement pour faire grandir ce collectif. Et donc au quotidien, ces alliés vont avoir les salariés qu'elles accompagnent au bout de leur WhatsApp, par téléphone, par mail, par visio, enfin on veut vraiment que... tous les chemins mène Taïolo pour faciliter le quotidien et pour pouvoir déléguer l'ensemble de ces sujets de sa to-do liste. Donc il n'y a aucune limite à ce qu'on fait, et c'est bien ça qui fait la différence, c'est à la fois ce matching dédié et le fait vraiment de prendre toute sa to-do liste, toute sa charge mentale et de pouvoir demander à son allié de la gérer pour nous. Donc ça va aller de... Trouver un médecin traitant, appeler tous les médecins nécessaires quand il n'y a plus aucun créneau sur Doctolib, prendre un rendez-vous de passeport en urgence, trouver des activités pour les enfants quand il y a des vacances toutes les six semaines, organiser des vacances. C'est vraiment toute la vraie vie, tout le quotidien. Remplir un frigo, trouver des idées de menus. Et puis, on accompagne aussi des situations de vie, comme je te le disais, si on prend par exemple le cas des mamans solo. On va accompagner toutes les démarches administratives liées à la monoparentalité, récupérer des aides, parfois faire le lien avec le second parent, faciliter une organisation qui va permettre de continuer à travailler. Si on parle des sujets des salariés aidants, il y a tout un sujet de coordination médicale, il peut y avoir des sujets liés à de la MDPH, à des cartes PMR, à organiser des vacances qui soient adaptées. Il n'y a vraiment aucune limite en réalité et c'est ça finalement qui a beaucoup de valeur. Depuis qu'on a commencé il y a un an, on accompagne maintenant 130 salariés et on a traité plus de 9000 demandes. Donc évidemment il y a des grands thèmes qui vont se rejoindre, qui vont être tout ce qui va être autour de l'administrative, de la vie quotidienne des enfants, de la logistique de la maison, des loisirs, des temps forts de la vie de famille, mais chacun est unique, chaque demande est unique et donc évidemment l'idée c'est de la traiter de manière hyper sur mesure avec une grande force qui est ce collectif d'alliés. Puisque je te disais que tout le monde vient avec son background, son expertise et son expérience, et bien en fait, tout ensemble, elles arrivent à résoudre et à trouver des solutions à l'ensemble des demandes qui sont faites par les salariés.

  • Speaker #2

    Finalement, une alliée, c'est un petit peu une assistante personnelle du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est une assistante personnelle du quotidien, c'est même ton double. Puisqu'en fait, l'idée, c'est que ça soit une épaule sur laquelle tu puisses t'appuyer, qui va vraiment faire à ta place, puisqu'elle va apprendre à te connaître, connaître ton conjoint, ta conjointe, tes enfants, comment tu fonctionnes, comment tu aimes voyager, vivre, ce qui est ta situation de vie. Et donc, elle va apprendre à te connaître et donc vraiment pouvoir faire à ta place.

  • Speaker #2

    Et du coup, toi en tant que parent, tu peux te consacrer et te concentrer vraiment sur l'essentiel, c'est-à-dire être avec tes enfants, partager des bons moments, être assis avec eux pour jouer et finalement profiter de tous ces petits moments.

  • Speaker #1

    C'est le sens même et l'essence même de ce qu'on fait. C'est que tu vois, moi aujourd'hui, j'ai une alliée qui travaille avec moi peut-être 10-15 heures par mois et je dis toujours qu'elle fait de moi une meilleure entrepreneur et une meilleure maman puisqu'en fait, elle fait avancer tous mes sujets du quotidien. C'est ça. Pendant que moi je fais autre chose, il y a honnêtement tout un tas de tâches chronophages sur lesquelles on n'a pas beaucoup de valeur ajoutée. On fait parce qu'il faut les faire, tôt le matin, tard le soir ou sur notre temps de travail parce que juste c'est comme ça, parce que les services sont ouverts de 9h à 18h et que c'est le moment de travail, donc il faut quand même bien que ça avance. Et du coup, effectivement, l'idée c'est que ce temps-là... Finalement l'alliée elle va le faire, elle va le prendre pour nous et du coup elle va le faire mieux que nous, elle va le faire plus vite que nous parce qu'elle le fait toute la journée c'est son métier et du coup on retrouve du temps, de l'énergie, de la sérénité pour ce CE et ce CEUX qui compte pour soi. Et ça c'est effectivement le temps, ça n'a pas de valeur, c'est la seule chose qu'on ne pourra jamais récupérer et donc effectivement nous on est convaincu que déléguer c'est un super pouvoir et que ça permet de retrouver du temps et que ça c'est un bien extrêmement précieux.

  • Speaker #2

    Ok, et en fait c'est une solution B2B, c'est-à-dire une solution qui s'adresse aux entreprises. Donc l'entreprise va choisir la solution YOLO et ensuite va la mettre à disposition de ses salariés.

  • Speaker #1

    Oui, nous on a fait le choix d'être un acteur B2B parce que pour nous c'est important de faire bouger les lignes de l'intérieur. Moi par exemple, je fais partie de ces femmes qui ont dit opt out donc fais un pas de côté du monde de l'entreprise pour créer YOLO Et en fait, notre ambition avec YOLO, c'est de pouvoir accompagner tous les salariés qui ont besoin d'être au-dessus de leur quotidien, mais aussi et surtout de permettre aux entreprises d'accélérer sur le sujet de parité et d'égalité. Et donc effectivement, on a fait le choix du monde B2B justement pour faire bouger les lignes de l'intérieur et pour donner des solutions aux organisations et au DRH qui permettent de continuer à attirer, retenir et promouvoir des talents, féminins notamment. Et donc effectivement, nous les entreprises avec lesquelles on travaille, nous confient des salariés qu'elles ont identifiés. Donc ça va être par exemple des femmes en parcours talent, ça va être des execs, ça va être des mamans solo, ça va être des salariés aidants. Donc soit c'est l'entreprise qui nous confie. Une liste de salariés bien identifiée qu'on va embarquer, soit en fait un peu comme pour les crèches, on va co-construire des critères d'attribution qui ensuite vont être proposés à l'ensemble des salariés. Donc la solution YOLO peut être proposée à l'ensemble d'un département, d'une boîte, etc. Et puis on co-construit un questionnaire d'attribution qui va nous permettre d'objectiver des critères. Pour pouvoir revenir vers l'entreprise avec une liste de salariés prioritaires, les critères peuvent être le nombre d'enfants, la situation personnelle, il y a plein de critères qu'on peut évaluer, et puis comme ça, ça permet d'identifier une première cohorte de salariés à accompagner.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant, en fait, ce que tu nous dis, c'est que pour toi, pour moi aussi d'ailleurs, les entreprises ont vraiment un rôle à jouer dans la parentalité, alors qu'elles ont un petit peu l'impression parfois que c'est quelque chose d'intime. Mais toi comme moi, on sait très bien que c'est un sujet de société et qu'il n'y aura pas finalement d'équilibre des temps de vie ou d'égalité homme-femme si on ne prend pas ce sujet clé en main.

  • Speaker #1

    Nous sommes complètement alignés là-dessus, c'est-à-dire qu'on n'est plus dans un monde où le perso peut rester à la porte du pro. Le Covid l'a révélé, le télétravail l'a acté. Aujourd'hui, on est dans un monde qui est complètement poreux. où on amène à la maison son travail et où finalement le salarié doit être considéré dans son entièreté. Et son entièreté, c'est sa vie personnelle. Qui n'a jamais été se cacher dans les toilettes pour appeler sa nounou ? Qui n'a jamais eu deux fenêtres ouvertes pour prendre un rendez-vous sur Doctolib ? Ça, c'est la vraie vie. Et en fait, nous, on a fait un survey avant de démarrer YOLO, auquel 400 femmes ont répondu, 400 femmes mères actives. Elles nous ont dit être en surcharge mentale tout le temps ou très souvent dans 90% des cas. et devoir passer à minima une heure par jour à gérer leur sujet perso sur leur temps de travail. Donc si on fait le calcul, ça représente 21 jours par an, donc c'est un mois par an. Donc aujourd'hui, l'entreprise finalement... paye ses salariés pendant un mois par an à gérer du perso. C'est un état de fait, ça ne se discute pas, c'est une réalité de vie. Et donc, effectivement, nous, on est absolument convaincus que si on met en place une politique ambitieuse de soutien aux maires et plus largement aux salariés par an, eh bien, ça permet de repenser la société pour tous et que c'est extrêmement vertueux et que finalement, c'est mettre la performance sociale au service de la performance économique. Il y a énormément de papas aujourd'hui, même si les lignes bougent, que maintenant le congé paternité dure un mois, tout ça, c'est bien, évidemment, si ça se fait dans le bon sens. Il y a encore énormément d'entreprises où les pères n'osent pas dire qu'eux aussi ils aimeraient emmener leurs enfants le matin, qu'eux aussi ils aimeraient les voir le soir, etc. Et donc nous on est convaincus que si on adapte l'organisation aux femmes et aux mères plus largement, et bien finalement ça sera effectivement extrêmement... vertueux pour l'ensemble de l'écosystème et que finalement aujourd'hui la parentalité elle doit être adressée dans son ensemble et que effectivement c'est un sujet d'entreprise aujourd'hui parce que l'entreprise a une responsabilité sociale et que là on parle d'inégales répartitions dans la sphère privée mais ça a un impact économique qui est tellement fort que l'entreprise ne peut pas le laisser de côté. Et si aujourd'hui en un an on a démarré dix entreprises du CAC 40, des entreprises de conseil, qu'on a autant de phases d'expérimentation puisqu'on crée un service très nouveau, très inédit. Et bien c'est que les lignes bougent et que les entreprises en sont de plus en plus conscientes. Je suis heureuse de pouvoir te parler aussi ce matin parce que ça fait partie du travail d'évangélisation de dire qu'aujourd'hui ce genre de solution existe et tu vois hier et la semaine dernière j'ai fait un kick off avec 50 salariés d'une de nos entreprises clientes et je peux te dire que la DRH qui était là pour animer ce kick off on a reçu tellement de love tu vois de messages dans le team qui disait incroyable ça va changer ma vie j'ai pas les mots mais c'est extraordinaire mais mais comment, mais tu vois, qui n'arrivait même pas à exprimer ce qu'elle ressentait. Et la DRH disait, en fait, c'est incroyable parce que YOLO, souvent on vient avec des solutions qui ne trouvent pas vraiment beaucoup d'écho. Et en fait, YOLO suscite tellement d'engagement, tellement de démerveillement. Évidemment, après, ça met un gros niveau d'attente pour nous, mais on est au rendez-vous. Donc voilà, mais vraiment, c'est, je suis speechless, c'est incroyable, ma vie va changer. Mais tellement merci, on reçoit tellement de messages, les DRH reçoivent tellement de... de feedback incroyable, qu'en fait on voit vraiment qu'on a touché du doigt quelque chose d'extrêmement juste, qui est effectivement une vraie souffrance, et qu'en fait aujourd'hui, nous faisons partie des acteurs qui faisons vraiment bouger les lignes, qui ne sommes pas là juste par exemple pousser du contenu, on est vraiment dans quelque chose d'hyper concret, hyper personnalisé, et c'est ça qui change la vie des femmes et des hommes qu'on accompagne. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui notre service est qualifié de Life Changer, parce qu'il permet de donner les mêmes conditions pour réussir. à ceux qui finalement souffrent de ce quotidien surchargé, mais aussi parce qu'il permet d'être plus focus, plus engagé, plus productif, puisqu'on retrouve du temps, puisqu'on se contorsionne moins, puisqu'on est moins interrompu, puisqu'on jongle moins, puisque cet allié nous permet aussi tout ça. Et donc YOLO à la fois décharge, mais YOLO permet aussi. Et permettre des choses qu'on n'aurait pas pu faire sans ce soutien-là, c'est aussi important, parce qu'on veut aussi réenchanter le quotidien, et puis permettre. à ceux qui le souhaitent de pouvoir oser le poste d'après parce qu'enfin soutenu dans leur quotidien de parents.

  • Speaker #2

    Donc les enjeux finalement pour l'entreprise, c'est d'améliorer la qualité de vie et les conditions de travail. Ça a aussi un impact sur l'attractivité et c'est un gros, gros levier de rétention et de fidélisation finalement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On est à la fois levier d'attraction, de rétention, de promotion et de fidélisation hyper fort. Mais évidemment, on vient aussi sur l'accélération de la parité. mais aussi sur la prévention des risques psychosociaux. Parce que tu vois, quand on démarre un accompagnement, on a un questionnaire de matching dans lequel on pose des questions sur la charge mentale, qu'on va monitorer tout au long de l'accompagnement. Et c'est toujours édifiant de voir que, quel que soit ton niveau de poste que tu aies, ou pas des responsabilités d'ailleurs, la question sur la charge mentale, on est toujours entre 8 et 10 au point de départ, quel que soit le niveau de poste. Et on a aujourd'hui des bénéficiaires qu'on accompagne, des salariés qui ont dit à leurs alliés, tu vois, au mois de janvier, grâce à toi, je n'ai pas fait de burn-out, alors que ça allait hyper mal, mais je me suis sentie tellement soutenue. que ensemble on a pu gérer. Donc nous l'idée c'est aussi d'arriver en prévention des risques psychosociaux, des risques de burn-out. On sait qu'aujourd'hui 82% des femmes cadres disent que la difficile conciliation vie pro-perso affecte leur santé psychologique. Donc c'est vraiment un enjeu de société aujourd'hui. Et donc effectivement avoir ce soutien dans le quotidien a vocation à permettre de dérisquer finalement cette charge, de la diminuer et de finalement pouvoir de retrouver un peu de sérénité. Et donc effectivement... On travaille aussi évidemment, on est aussi un acteur sur les sujets de santé mentale et de burn-out.

  • Speaker #2

    Ok, et est-ce que tu as un exemple de ce que la solution a pu changer dans la vie de personnes accompagnées qui ont vraiment suivi le process YOLO, qui ont fait l'onboarding, qui ont eu une alliée, et au bout de six mois, un an, qui t'ont fait des retours d'expérience ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de verbatim qu'on a et qui sont sur notre site, mais aujourd'hui, tu vois, les salariés disent, je te le disais tout à l'heure, je n'ai pas fait le burn-out grâce à mon allié. YOLO a changé ma vie, c'est le nec plus ultra, comment est-ce que je pourrais m'en passer ? Ou tu vois des salariés anglophones qui nous ont dit YOLO is life changing ça justifie le pourquoi je suis en France, je peux enfin me focuser, retrouver du temps de qualité avec mes enfants. Voilà, vraiment les feedbacks sont incroyables. On demande du feedback toutes les semaines, un peu tu sais comme sur Airbnb avec les petites étoiles, et sur toutes les demandes que je t'ai citées, on a 4,9 sur 5 de feedback moyen, donc c'est quand même vraiment très élevé. Puis nous on vend des abonnements de temps, donc on vend du temps d'accompagnement YOLO, du temps d'allier et puis toute une expérience autour pour donner des conseils, des tips de délégation etc. Et on est à 90% d'utilisation de nos forfaits. Donc c'est te dire à quel point l'usage se met en place, à quel point on répond en fait à un besoin. Donc on accompagne parfois des situations de vie extrêmement difficiles, des salariés qui ont des enfants très malades, très handicapés. Ce sont des situations dont l'entreprise n'a pas forcément toujours connaissance, puisqu'on sait que le sujet de l'aidance, c'est un sujet qui reste encore très tabou. Donc nous, on démarre un ou une salariée qu'on nous confie, en nous disant c'est un exec, c'est une exec, bon voilà Et puis en fait, on se rend compte que la situation de vie personnelle est très difficile. Et donc effectivement, l'idée, c'est de permettre à ces femmes, à ces hommes et à ces familles plus largement d'être soutenues dans cette difficulté, mais aussi de soutenir le reste de la famille. Évidemment, il y a cette difficulté, cette souffrance, mais il y a aussi le quotidien qui continue. Et donc, c'est là où aussi, finalement, on vient en soutien dans l'ensemble de l'écosystème, puisqu'on sait que c'est un écosystème, une famille, et que finalement, chacun doit aussi être accompagné. Et donc, l'allié YOLO devient aussi un soutien du couple, un soutien de la famille, un accompagnement plus large. Et du coup, c'est aussi ça qui fait qu'on a des feedbacks qui sont aussi positifs.

  • Speaker #2

    Et c'est pour ça que tu le fais finalement, c'est ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Mon why, c'est l'accélération de... de la parité. J'ai été biberonnée, j'ai une maman très féministe, j'ai travaillé chez des anglo-saxons pendant 12 ans, j'ai été biberonnée au Women Empowerment, et moi je ne me suis jamais fixée aucune limite, et je me suis toujours dit que tout était possible, et que j'y arriverais. Donc j'ai pris beaucoup de postes à responsabilité très jeunes, et je ne me suis jamais dit que ce n'était pas possible, mais force était quand même de constater que j'étais la seule femme, donc clairement il y avait quand même un sujet. Et moi je veux permettre... à celles qui n'osent pas aujourd'hui de se dire que c'est possible à libérer en fait le potentiel, libérer le potentiel des femmes qui est immense et je le vois parce que dans mes équipes avant, j'avais des femmes qui étaient incroyables mais qui n'osaient pas et le fait d'avoir vu que moi j'avais osé, elles se sont donné le droit d'oser après et donc effectivement moi mon why il est vraiment sur le rééquilibrage. de la charge dans la sphère personnelle, parce que je veux libérer les femmes, finalement, des injonctions qui sont des injonctions de société hyper fortes, dont il faut arriver à se détacher pour pouvoir, effectivement, s'épanouir, quelle que soit la façon dont on s'épanouit, et on peut parfaitement s'épanouir en élevant ses enfants, ce n'est pas du tout mon point, évidemment, mais moi, ce qui m'apporte, c'est que ce soit un choix libre et éclairé, et qu'il ne soit pas subi. Or, on se rend quand même compte qu'aujourd'hui, beaucoup des choix de temps partiel, etc., sont des choix subis. Et effectivement YOLO est un outil au service des entreprises pour leur permettre de pouvoir garder les talents et pour pouvoir aussi et surtout permettre aux femmes qui en bénéficient de pouvoir se dire que finalement un monde où tout est possible existe et qu'il n'est pas nécessaire forcément de renoncer.

  • Speaker #2

    Et ça encourage celles qui n'osent pas à se lancer, à se positionner, à se poser la question et je pense que c'est hyper inspirant. Parce que beaucoup de femmes pensent que n'ayant pas de modèle, elles n'y ont pas droit ou n'y pensent même pas. Et finalement, ce que tu nous dis toi, c'est qu'il suffit finalement de le savoir, d'y croire et puis d'oser.

  • Speaker #1

    Comme j'ai effectivement pris des postes à responsabilité tôt, je me suis retrouvée rôle modèle. Ce n'est pas du tout une position que j'avais choisie, mais en tout cas voilà. Et en fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, c'était très très important d'avoir des modèles de femmes qui te montrent que c'est possible d'y aller. Quand on dit Mariolo... et qu'on fait ces kick-offs.

  • Speaker #0

    on doit déculpabiliser et déconstruire beaucoup de croyances limitantes. C'est mon rôle de parent de tout gérer, personne ne le fera mieux que moi, ou ça ira plus vite si je le fais moi-même, ou plein de choses comme ça, où il faut aussi qu'on accepte de se dire que good enough is ok Et que ce n'est pas grave, ce n'est pas parfait, et que lâcher prise c'est quand même important sur plein de sujets. Et que finalement, Délégué, nous on est convaincus que c'est un super pouvoir, et je le dis très souvent, parce que finalement ça permet de se refocuser sur ce qu'on sait faire, et sur ce qui a de la valeur pour nous en fait. Et donc c'est aussi ça, c'est montrer que Délégué c'est un super pouvoir, et que ça rend plus performant, meilleur, plus focus, plus disponible. Moi j'assume parfaitement le fait d'avoir eu ma carrière en déléguant et j'assume parfaitement le fait d'être aujourd'hui une meilleure entrepreneure parce que j'ai une alliée, parce qu'en fait je suis convaincue que c'est aussi comme ça qu'on va libérer les femmes de toutes ces croyances et de toutes ces injonctions. Le livre d'Elisabeth Badenter que je viens de finir parle de total motherhood qui est vraiment je dois être une mère totale et absolument parfaite sur tous les sujets et en fait ça, il faut absolument qu'on sorte. de ces injonctions-là, et elle le disait très bien dans son livre, c'est que dans les années 70-80, les mères étaient quand même beaucoup plus libres de ne pas être parfaites qu'elles ne le sont aujourd'hui parce que pédagogie positive, éducation positive, parce que plein de raisons, et où finalement, c'est toujours nous qu'on fait passer en dernier. Et puis, je pense que c'est important aussi de se remettre au centre et de s'écouter, d'écouter sa petite voix, là où on a envie d'aller, et de se donner les moyens et d'être soutenue pour le faire. Et nous, aujourd'hui, on veut être une solution qui soutient

  • Speaker #1

    Il y a aussi une grosse croyance limitante, c'est que les femmes qui veulent faire carrière finalement n'ont pas d'instinct maternel et n'ont pas particulièrement envie de s'occuper de leurs enfants. Et à l'inverse qu'une femme qui veut rester à la maison, c'est une femme qui n'a aucune ambition. Et mettre les femmes, les parents en général dans ces catégories, ce n'est pas la meilleure chose à faire, ni en termes d'égalité, ni en termes d'équité, ni en termes de perspective à long terme.

  • Speaker #0

    j'ose espérer que ces croyances sont un peu dépassées quand même parce que si on en est encore là j'ai envie de te dire que malheureusement je l'entends tous les jours tu sais Rémi si elle veut une carrière

  • Speaker #1

    Faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est pour ça que YOLO existe, c'est pour permettre aux femmes de ne plus choisir. Et surtout, je fais partie de ces bad moms, on va dire, puisque moi, je suis parfaitement alignée avec ça, tu vois, j'assume complètement. Mais il semble que pour certains, certains points de la société peuvent le percevoir comme ça. Mais moi, j'ai toujours considéré que ce qui était important pour moi, c'était de donner du temps de qualité à mes enfants. Et que ce temps de qualité, là avec YOLO, je peux donner du temps de bien meilleure qualité parce qu'effectivement j'en ai plus puisqu'il y a tout un tas de choses que j'ai déléguées à mon allié, mais que finalement ce n'était pas tant la quantité que la qualité qui primait. Et moi je suis absolument convaincue du fait que quand on est un parent ou une maman épanouie, ça se ressent et que nos enfants vont bien. Et que c'est un peu comme dans l'avion quand tu dois mettre ton masque à oxygène avant de mettre celui de tes enfants. et donc moi je suis pour la liberté de choix et tu vois aujourd'hui je pense que je travaille plus qu'avant Ce qui est aussi assez paradoxal, parce que souvent on se dit, si on se met à son compte, on travaillera moins, ce n'est pas vrai. Mais en tout cas, je travaille probablement plus qu'avant, mais un, ça ne me coûte pas, et deux, je suis tellement heureuse et épanouie dans le projet qui est le mien et qui est le nôtre, que je vois dans les yeux de mes enfants qui sont hyper fiers d'avoir une maman comme ça. Donc en fait, je pense que c'est très important qu'on se dise que finalement l'important c'est d'oser son chemin. et de sortir de toutes ces injonctions qui nous sont imposées en permanence. Et c'est courageux d'accepter de le faire, et c'est surtout nécessaire, parce que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Et que donc, voilà, il faut aussi faire fi de ce que pensent les autres. Moi, ça fait longtemps que j'ai arrêté de me demander ce que les autres pensaient, et de suivre son chemin, quel que soit ce que les autres pensent, et les gens qui nous aiment et qui nous soutiennent nous suivront quoi qu'ils.

  • Speaker #1

    Mais quelque part, tu parles du concept de bad mom. Pour moi, dégager du temps en délégant les actions à faible valeur ajoutée pour justement le temps que tu as, tu le consacres complètement à tes enfants.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ça fait de moi la best mom ever. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne vois pas à quel moment c'est être une bad mom. Au contraire.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, il y a ce truc de se dire, ah oui, mais bon, quand même, elle délègue, ça ne le fait pas. Tu te rends compte, c'est son allié qui appelle le pédiatre. Ben oui, mais en fait, moi, j'y vais chez le pédiatre. Je n'ai pas besoin de l'appeler, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est très français, en fait. Tu vois, dans le monde anglo-saxon, c'est beaucoup plus usité. C'est beaucoup plus normal d'avoir une PA, d'être soutenue, d'être aidée. On dit souvent qu'il faut un village pour élever un enfant. Je pense qu'il faut effectivement un village pour élever un enfant et il faut aussi un village pour être entrepreneur et monter une boîte. Donc comme à la fois je suis entrepreneur et que j'ai trois enfants, il me faut un double village. Donc je l'ai construit autour de moi. Et je pense que... Je pense vraiment que accepter de lâcher prise, puisqu'en fait tout passe par là finalement, déléguer c'est lâcher prise, c'est accepter que quelqu'un d'autre fasse à sa place.

  • Speaker #1

    De ne pas être dans la maîtrise.

  • Speaker #0

    Exactement. Et tu vois c'est marrant, enfin c'est pas marrant parce que c'est assez pathétique quand même ce que je vais te dire, mais c'est quand même un constat. Aujourd'hui on accompagne 80% de femmes et 20% d'hommes chez YOLO. 100% des hommes qu'on accompagne ont embarqué leurs femmes dans cette aventure. Tu en comprendras ce que tu veux. Et peut-être 10% des femmes qu'on accompagne nous ont confié leur mari.

  • Speaker #1

    Je vois très bien. Je vois très bien, on va laisser les auditeurs se faire leur propre interprétation, mais je pense qu'on est sur la même longueur.

  • Speaker #0

    Sachant qu'on propose toujours que l'allié soit accessible au couple parental pour rééquilibrer la charge dans la sphère privée. Il y a des familles où c'est déjà très équitablement réparti, et donc on prend le couple et c'est génial. Et comme évidemment, nous, on veut faire bouger des lignes, l'idée c'est de se dire que... Si ton entreprise t'a donné une alliée, tu puisses finalement embarquer ton conjoint pour qu'il prenne des sujets qu'il n'aurait pas forcément pris sans une alliée. C'est aussi ça l'idée. La réalité est un peu différente.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant en tout cas, Rebecca. Merci beaucoup. Dernière question. Je sais que tu es maman, tu nous l'as dit tout à l'heure. Si tu avais l'occasion de partager un conseil avec la personne que tu étais avant d'avoir des enfants, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose que je lui dirais, c'est que tout passe. Et ça, ce tout passe, quand tu es dans le dur, vraiment, que tu ne dors pas, que c'est dur. Moi, je me suis souvent raccrochée à tout passe. C'est-à-dire que c'est une amie qui me l'avait dit. Et en fait, le fait de me dire que oui, il y a un début, mais il y aura une fin, et qu'à un moment donné, tu ne t'en souviendras même plus.

  • Speaker #1

    Mais ce sera la fin d'aussi certains bons moments. Il faut aussi pouvoir se dire que c'est vraiment difficile. Quand ils s'arrêteront, il y a aussi d'autres bons moments qui vont s'arrêter.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Mais du coup, tu vois, moi, quand j'ai été dans le dur, j'ai trouvé beaucoup plus dur d'avoir... deux enfants que trois bon ça c'est moi mais quand c'est le troisième je me suis dit c'est la dernière fois donc faut que je profite de tout tu vois donc j'ai vraiment profité alors que j'ai profité de moments que je trouvais hyper dur dans mes deux dans l'arrivée de mes deux premiers enfants mais le fait de savoir que tout passe d'un côté le mauvais passe mais quand même temps ça passe vite oui et que tu vois il ya que 18 été dans la vie d'un enfant pour profiter de lui enfin voilà du coup c'est vrai que ça Aujourd'hui, j'en ai vraiment pris conscience et j'aurais aimé m'en rendre compte au début.

  • Speaker #1

    Rebecca, où est-ce qu'on peut retrouver YOLO ? Où est-ce qu'on peut te suivre ? Comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me contacter sur LinkedIn. On a une page qui s'appelle YOLO You Only Live Once et Rebecca Fischer, vous me trouverez, il n'y a pas de problème. On a aussi un compte Instagram qui s'appelle Because YOLO, qui n'est pas très très actif parce que nous, notre business étant très B2B, on est surtout effectivement… On est surtout sur LinkedIn et puis sur notre site internet www.bicosiolo.io. Vous pouvez nous retrouver, nous contacter en tant que salariés, nous contacter en tant qu'entreprise et aussi nous contacter en tant qu'alliés parce que peut-être ce podcast suscitera des vocations. Et comme on est dans une phase d'accélération de notre développement, effectivement on est dans une phase aussi de sélection de beaucoup de nouvelles alliées. Donc on peut aussi candidater en tant qu'alliés sur notre site internet www.bicosiolo.io.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien.

  • Speaker #0

    Rebecca,

  • Speaker #1

    j'ai plein d'autres questions qui nous sont venues pendant notre échange. Tu reviendras nous voir ?

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Super. Il va y avoir la chronique de Rebecca bientôt sur le Patmos de Delphine.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on s'était dit et ça fait sens. Merci beaucoup. À très bientôt, Rebecca.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci beaucoup, Delphine. À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous a plu. Pour soutenir le podcast, parlez-en autour de vous. Mais aussi, laissez-lui un commentaire et une note sur votre appli d'écoute préférée. On se retrouve très vite et d'ici là, prenez soin de vous et de vos proches. A bientôt !

Description

Aujourd'hui, je reçois Rebecca, la co-fondatrice de Yolo.


Yolo est le 1er service B2B qui démocratise l'accès à des assistant.e.s personnel.les dédié.e.s pour les salarié.e.s et les entrepreneur.e.s.


Avec Rebecca, on a parlé de la douloureuse charge mentale, qui incombe souvent aux femmes et pèse très lourd sur leurs carrières.


🤔 Comment le service Yolo permet-il de contrer cette charge mentale ?


Rebecca vous raconte tout dans cet épisode sans tabou, depuis son constat initial, en passant par son parcours en entreprise et entrepreneurial, et la façon dont elle envisage la parentalité en étant entrepreneure.


Belle écoute !


Delphine


Musique : Titre: Gaia / Auteur: Nova Noma / Source: https://soundcloud.com/nova-noma / Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Carrière de parent, le podcast qui décomplexe la parentalité dans le monde de l'entreprise. Je suis Delphine et j'accompagne au quotidien les services de ressources humaines et les dirigeants dans la réussite de leurs projets parentalité pour leurs salariés. Dans chaque épisode, nous explorerons comment profiter au mieux de votre vie familiale et de votre vie professionnelle. Nous verrons ensemble toutes les solutions qui s'offrent à vous pour faciliter votre quotidien et vous permettre d'atteindre vos objectifs pros et persos. Pour cela,

  • Speaker #1

    un jeudi sur deux,

  • Speaker #0

    je vais partager avec vous des astuces et bonnes pratiques et vous présenter des personnalités ou parcours inspirants. Mais avant toute chose, mettez le podcast dans vos favoris pour ne rater aucun épisode. Je vous souhaite une belle écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Rebecca.

  • Speaker #1

    Bonjour Delphine.

  • Speaker #2

    Comment ça va Rebecca ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien dans cette période de pont. On travaille quand on peut, mais sinon ça va.

  • Speaker #2

    Je vois bien de quoi tu parles. Rebecca,

  • Speaker #1

    du coup,

  • Speaker #2

    tu es la cofondatrice de la société YOLO. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je suis Rebecca Fischer-Bensoussan. Je suis effectivement la cofondatrice de YOLO. Je suis aussi la maman de trois enfants. Sacha qui a 11 ans, Salomé qui a 8 ans et Simone qui a 4 ans. Et j'ai cofondé YOLO en juillet 2022 avec Camille Agon, mon associée, après avoir travaillé 15 ans en finance.

  • Speaker #2

    Et donc ensemble avec Camille, vous avez créé YOLO. Est-ce que tu peux nous dire ce que c'est la solution YOLO et nous décrire un petit peu ce que vous faites au quotidien ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, YOLO, c'est un service révolutionnaire qui change la vie. Des femmes et plus largement des parents, puisqu'en fait, nous, on a fait le choix de construire un service hyper concret, hyper pragmatique pour accompagner le quotidien. Des mères actives et plus largement des salariés parents. En fait, on match les salariés qui nous sont confiés par des entreprises à des assistantes personnelles dédiées qu'on appelle les alliés. pour pouvoir déléguer toute la charge mentale du quotidien. On est parti d'un besoin qui a été le nôtre à un moment donné de nos vies de mère active, puisque moi j'ai cherché de l'aide pour déléguer du perso et que cette aide je ne l'ai pas trouvée. Et puis je me suis rendu compte que finalement derrière ce sujet de la dite charge mentale, déjà il y avait une immense inégalité dans la sphère privée. Alors évidemment les lignes bougent et c'est tant mieux, mais les femmes portent encore aujourd'hui plus de 70% de la charge. du quotidien personnel et familial, et ça a évidemment aussi des impacts sur les carrières, puisqu'on sait qu'aujourd'hui, une femme sur deux va modifier son temps de travail dès une première maternité, que presque une femme sur deux va refuser un poste exécutif pour des raisons familiales, et qu'aujourd'hui, on parle beaucoup de santé mentale, et que cette très difficile constellation des temps de vie a un impact sur la santé mentale des femmes. Et du coup, effectivement, nous, avec YOLO, on croit en un monde où, effectivement, il est possible d'avoir à la fois une vie personnelle... épanouie et une carrière accomplie. Et donc, on a voulu construire finalement un soutien très concret du quotidien pour pouvoir retrouver du temps, de la sérénité, du temps pour soi, du temps pour ses enfants, du temps pour son job, du temps pour ce qui est important pour nous. Et c'est effectivement de là que vient le nom YOLO, qui veut dire You Only Live Once.

  • Speaker #2

    Donc en fait, ce que tu nous dis, c'est que finalement, en général dans le couple, l'un des deux va plus porter la charge mentale, en général les femmes, puisqu'elles ont... souvent moins des postes à responsabilité ou qu'elles ont finalement les revenus les moins élevés dans le couple. C'est un fait malheureusement avec des statistiques en face. Et en réalité, cette charge mentale, elle se répercute sur celui qui a une carrière, on va dire, un petit peu moins impactante. Et cette charge mentale finalement, et toute la fatigue qu'elle implique, fait que la femme n'a peut-être moins l'énergie de se consacrer à sa carrière.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est le serpent qui se mord la queue. C'est-à-dire que je viens de finir le livre, le nouveau livre d'Elisabeth Badinter qui s'appelle Messieurs, encore un effort Et en fait, il y a plein de stats hyper intéressantes, mais notamment, on sait qu'aujourd'hui, une femme qui a trois enfants, elle est dans plus de 70% des cas en temps partiel. Et donc, en fait, plus on a d'enfants, finalement, plus il y a un des deux conjoints qui fait un pas de recul, effectivement, pour s'occuper de son foyer. Et du coup effectivement, qui se retrouvent en charge du quotidien. C'est encore plus difficile de revenir ensuite dans le monde du travail, on le sait. Et donc c'est généralement la femme que nous chez YOLO on appelle la charge d'âme. Parce qu'on trouve que c'est un joli mot et que c'est exactement, ça dit extrêmement bien les choses. On sait qu'aujourd'hui par exemple, il y a 25% des familles qui sont monoparentales. Dans 85% des cas c'est la mère qui est la garde des enfants. On sait qu'aujourd'hui il y a 10% des salariés qui sont aidants. Et que ça sera 25% dans 10 ans et que c'est... À nouveau, en très grande majorité, les femmes qui sont dans le care, et donc effectivement, finalement, c'est là où je dis que c'est le serpent qui se mord la queue, c'est que les femmes, parce qu'elles sont dans ce care, dans ce soutien, dans cet accompagnement, ne peuvent pas oser une carrière qui pourrait être à la hauteur de leurs ambitions et surtout de leurs compétences, et que du coup, de ce fait-là, elles ont effectivement des carrières moins ambitieuses, qu'elles ont effectivement moins de revenus, etc. Donc en fait, on crée une inégalité professionnelle. Finalement, la charge de la responsabilité familiale crée une inégalité professionnelle très forte. Du coup, nous, ce qu'on peut faire avec YOLO, c'est créer un service au service de l'égalité professionnelle pour que si on le souhaite, évidemment, puisque chacun est libre de faire ses choix de carrière, mais qu'une femme qui le souhaite puisse avoir osé un premier poste de responsabilité, puis un deuxième, parce que soutenu dans son quotidien. justement par son entreprise qui aura envie justement de l'accompagner et de lui donner toutes les conditions pour réussir, ce qu'aujourd'hui on n'a pas forcément toutes. Et c'est pour ça que nous on dit souvent au-delà de l'égalité, on parle d'équité, puisqu'en fait effectivement il en va d'un sujet d'équité. Et chez YOLO on veut accompagner tous les salariés pour lesquels la surcharge du quotidien est un frein à la carrière. Donc évidemment on parle beaucoup des femmes parce que c'est elles qui sont en charge comme on vient de le dire, mais il y a aussi évidemment tout le sujet comme on... On en parlait des familles monoparentales, des salariés aidants, des salariés qui sont en situation de handicap, qui vont être aidants d'un parent vieillissant ou d'un enfant malade ou qui a des troubles, un divorce, un deuil. Tout ça, c'est des moments de vie où justement on est sous haute tension et on a besoin d'être soutenu parce que effectivement ça tire, c'est dur. Et donc effectivement, l'idée de YOLO, c'est justement de pouvoir aussi accompagner toutes ces situations de vie difficiles.

  • Speaker #2

    Et donc ce qui veut dire quelque part que l'égalité au travail, elle commence... Dans le foyer.

  • Speaker #1

    Moi, j'en suis absolument convaincue. Camille et moi, c'est des sujets dont on discute beaucoup. On est convaincus que dans un contexte sociétal aussi inégalitaire, l'égalité professionnelle est illusoire. Et que c'est justement pour ça qu'il faut faire bouger des lignes avec des solutions comme YOLO.

  • Speaker #2

    Et donc, pour aider les parents avec la solution YOLO, vous vous appuyez sur une équipe que vous appelez les Alliés. Est-ce que tu peux me parler un petit peu plus précisément de qui sont ces Alliés ? D'où elles viennent ? Comment est-ce que vous les sélectionnez ? Et quel est leur quotidien ? Qu'est-ce qu'elles font pour aider les parents ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, nos alliés sont le cœur de tout ce qu'on fait aujourd'hui. Ces alliés, comme je te le disais, vont être matchés aux salariés qui vont nous être confiés. Ce matching est essentiel puisqu'en fait, on parle beaucoup souvent d'empathie de l'expérience. C'est-à-dire qu'on va avoir des alliés qui ont vécu des situations de vie que vivent les salariés qu'on accompagne aujourd'hui. Donc on va par exemple essayer de matcher une maman solo avec une maman solo, on va essayer de matcher un salarié aidant avec une alliée qui elle-même connaît bien le sujet de l'aidance. Enfin voilà, donc l'idée c'est vraiment de faire un matching qui va être très adapté pour pouvoir créer ce lien de confiance, ouvrir la porte de l'intime, puisque en fait c'est bien ça dont on parle, c'est d'accompagner le perso, et permettre de soulager concrètement et efficacement. Donc ces alliées sont ou d'anciennes assistantes de direction qui se sont mises à leur compte pour avoir elles-mêmes un meilleur équilibre de vie. ou des femmes qui ont fait des carrières en entreprise dans des jobs hyper variés et qui, à un moment donné, ont eu elles aussi envie d'autre chose, qui connaissent extrêmement bien les enjeux de la parentalité en entreprise puisqu'elles l'ont vécu elles-mêmes, et qui du coup vont mettre toute leur énergie, leur expertise et leur expérience au service de l'accompagnement des parents. Et donc ce collectif, aujourd'hui on a 25 alliés, on en aura 50 d'ici la fin de l'année. On travaille dans toute la France, YOLO est 100% remote, et donc en fait c'est un collectif qu'on anime, qu'on fait grandir, qu'on forme, auquel on accorde beaucoup d'attention et de soin, puisqu'évidemment on veut grandir avec nos alliés, et que nos alliés grandissent avec nous. Donc ça passe par leur proposer de la protection sociale, ça passe par... mettre en place des partenariats pour leur permettre de créer leur propre écosystème local. On est même en train de réfléchir à pouvoir leur ouvrir notre capitale, une partie de notre capitale à nos alliés. Donc c'est vraiment un projet qui est très important pour nous, nos alliés. Et d'ailleurs, dans notre communauté d'alliés, on remet aussi dans le monde du travail des femmes qui en sont sorties pour élever leurs enfants. On sait qu'en France, il y a plus de 300 000 femmes en congé parental total. Et on sait que quand on est parti longtemps, c'est difficile de revenir, sauf que nous finalement on va s'appuyer sur toutes les compétences qu'elles ont développées toutes ces années. Donc pour nous c'est au contraire très précieux. Et donc on va faire remonter dans ce collectif d'alliés YOLO, justement des femmes qui sont sorties du monde du travail et qui ont envie d'y revenir, et pour qui ça a du sens justement pour faire grandir ce collectif. Et donc au quotidien, ces alliés vont avoir les salariés qu'elles accompagnent au bout de leur WhatsApp, par téléphone, par mail, par visio, enfin on veut vraiment que... tous les chemins mène Taïolo pour faciliter le quotidien et pour pouvoir déléguer l'ensemble de ces sujets de sa to-do liste. Donc il n'y a aucune limite à ce qu'on fait, et c'est bien ça qui fait la différence, c'est à la fois ce matching dédié et le fait vraiment de prendre toute sa to-do liste, toute sa charge mentale et de pouvoir demander à son allié de la gérer pour nous. Donc ça va aller de... Trouver un médecin traitant, appeler tous les médecins nécessaires quand il n'y a plus aucun créneau sur Doctolib, prendre un rendez-vous de passeport en urgence, trouver des activités pour les enfants quand il y a des vacances toutes les six semaines, organiser des vacances. C'est vraiment toute la vraie vie, tout le quotidien. Remplir un frigo, trouver des idées de menus. Et puis, on accompagne aussi des situations de vie, comme je te le disais, si on prend par exemple le cas des mamans solo. On va accompagner toutes les démarches administratives liées à la monoparentalité, récupérer des aides, parfois faire le lien avec le second parent, faciliter une organisation qui va permettre de continuer à travailler. Si on parle des sujets des salariés aidants, il y a tout un sujet de coordination médicale, il peut y avoir des sujets liés à de la MDPH, à des cartes PMR, à organiser des vacances qui soient adaptées. Il n'y a vraiment aucune limite en réalité et c'est ça finalement qui a beaucoup de valeur. Depuis qu'on a commencé il y a un an, on accompagne maintenant 130 salariés et on a traité plus de 9000 demandes. Donc évidemment il y a des grands thèmes qui vont se rejoindre, qui vont être tout ce qui va être autour de l'administrative, de la vie quotidienne des enfants, de la logistique de la maison, des loisirs, des temps forts de la vie de famille, mais chacun est unique, chaque demande est unique et donc évidemment l'idée c'est de la traiter de manière hyper sur mesure avec une grande force qui est ce collectif d'alliés. Puisque je te disais que tout le monde vient avec son background, son expertise et son expérience, et bien en fait, tout ensemble, elles arrivent à résoudre et à trouver des solutions à l'ensemble des demandes qui sont faites par les salariés.

  • Speaker #2

    Finalement, une alliée, c'est un petit peu une assistante personnelle du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est une assistante personnelle du quotidien, c'est même ton double. Puisqu'en fait, l'idée, c'est que ça soit une épaule sur laquelle tu puisses t'appuyer, qui va vraiment faire à ta place, puisqu'elle va apprendre à te connaître, connaître ton conjoint, ta conjointe, tes enfants, comment tu fonctionnes, comment tu aimes voyager, vivre, ce qui est ta situation de vie. Et donc, elle va apprendre à te connaître et donc vraiment pouvoir faire à ta place.

  • Speaker #2

    Et du coup, toi en tant que parent, tu peux te consacrer et te concentrer vraiment sur l'essentiel, c'est-à-dire être avec tes enfants, partager des bons moments, être assis avec eux pour jouer et finalement profiter de tous ces petits moments.

  • Speaker #1

    C'est le sens même et l'essence même de ce qu'on fait. C'est que tu vois, moi aujourd'hui, j'ai une alliée qui travaille avec moi peut-être 10-15 heures par mois et je dis toujours qu'elle fait de moi une meilleure entrepreneur et une meilleure maman puisqu'en fait, elle fait avancer tous mes sujets du quotidien. C'est ça. Pendant que moi je fais autre chose, il y a honnêtement tout un tas de tâches chronophages sur lesquelles on n'a pas beaucoup de valeur ajoutée. On fait parce qu'il faut les faire, tôt le matin, tard le soir ou sur notre temps de travail parce que juste c'est comme ça, parce que les services sont ouverts de 9h à 18h et que c'est le moment de travail, donc il faut quand même bien que ça avance. Et du coup, effectivement, l'idée c'est que ce temps-là... Finalement l'alliée elle va le faire, elle va le prendre pour nous et du coup elle va le faire mieux que nous, elle va le faire plus vite que nous parce qu'elle le fait toute la journée c'est son métier et du coup on retrouve du temps, de l'énergie, de la sérénité pour ce CE et ce CEUX qui compte pour soi. Et ça c'est effectivement le temps, ça n'a pas de valeur, c'est la seule chose qu'on ne pourra jamais récupérer et donc effectivement nous on est convaincu que déléguer c'est un super pouvoir et que ça permet de retrouver du temps et que ça c'est un bien extrêmement précieux.

  • Speaker #2

    Ok, et en fait c'est une solution B2B, c'est-à-dire une solution qui s'adresse aux entreprises. Donc l'entreprise va choisir la solution YOLO et ensuite va la mettre à disposition de ses salariés.

  • Speaker #1

    Oui, nous on a fait le choix d'être un acteur B2B parce que pour nous c'est important de faire bouger les lignes de l'intérieur. Moi par exemple, je fais partie de ces femmes qui ont dit opt out donc fais un pas de côté du monde de l'entreprise pour créer YOLO Et en fait, notre ambition avec YOLO, c'est de pouvoir accompagner tous les salariés qui ont besoin d'être au-dessus de leur quotidien, mais aussi et surtout de permettre aux entreprises d'accélérer sur le sujet de parité et d'égalité. Et donc effectivement, on a fait le choix du monde B2B justement pour faire bouger les lignes de l'intérieur et pour donner des solutions aux organisations et au DRH qui permettent de continuer à attirer, retenir et promouvoir des talents, féminins notamment. Et donc effectivement, nous les entreprises avec lesquelles on travaille, nous confient des salariés qu'elles ont identifiés. Donc ça va être par exemple des femmes en parcours talent, ça va être des execs, ça va être des mamans solo, ça va être des salariés aidants. Donc soit c'est l'entreprise qui nous confie. Une liste de salariés bien identifiée qu'on va embarquer, soit en fait un peu comme pour les crèches, on va co-construire des critères d'attribution qui ensuite vont être proposés à l'ensemble des salariés. Donc la solution YOLO peut être proposée à l'ensemble d'un département, d'une boîte, etc. Et puis on co-construit un questionnaire d'attribution qui va nous permettre d'objectiver des critères. Pour pouvoir revenir vers l'entreprise avec une liste de salariés prioritaires, les critères peuvent être le nombre d'enfants, la situation personnelle, il y a plein de critères qu'on peut évaluer, et puis comme ça, ça permet d'identifier une première cohorte de salariés à accompagner.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant, en fait, ce que tu nous dis, c'est que pour toi, pour moi aussi d'ailleurs, les entreprises ont vraiment un rôle à jouer dans la parentalité, alors qu'elles ont un petit peu l'impression parfois que c'est quelque chose d'intime. Mais toi comme moi, on sait très bien que c'est un sujet de société et qu'il n'y aura pas finalement d'équilibre des temps de vie ou d'égalité homme-femme si on ne prend pas ce sujet clé en main.

  • Speaker #1

    Nous sommes complètement alignés là-dessus, c'est-à-dire qu'on n'est plus dans un monde où le perso peut rester à la porte du pro. Le Covid l'a révélé, le télétravail l'a acté. Aujourd'hui, on est dans un monde qui est complètement poreux. où on amène à la maison son travail et où finalement le salarié doit être considéré dans son entièreté. Et son entièreté, c'est sa vie personnelle. Qui n'a jamais été se cacher dans les toilettes pour appeler sa nounou ? Qui n'a jamais eu deux fenêtres ouvertes pour prendre un rendez-vous sur Doctolib ? Ça, c'est la vraie vie. Et en fait, nous, on a fait un survey avant de démarrer YOLO, auquel 400 femmes ont répondu, 400 femmes mères actives. Elles nous ont dit être en surcharge mentale tout le temps ou très souvent dans 90% des cas. et devoir passer à minima une heure par jour à gérer leur sujet perso sur leur temps de travail. Donc si on fait le calcul, ça représente 21 jours par an, donc c'est un mois par an. Donc aujourd'hui, l'entreprise finalement... paye ses salariés pendant un mois par an à gérer du perso. C'est un état de fait, ça ne se discute pas, c'est une réalité de vie. Et donc, effectivement, nous, on est absolument convaincus que si on met en place une politique ambitieuse de soutien aux maires et plus largement aux salariés par an, eh bien, ça permet de repenser la société pour tous et que c'est extrêmement vertueux et que finalement, c'est mettre la performance sociale au service de la performance économique. Il y a énormément de papas aujourd'hui, même si les lignes bougent, que maintenant le congé paternité dure un mois, tout ça, c'est bien, évidemment, si ça se fait dans le bon sens. Il y a encore énormément d'entreprises où les pères n'osent pas dire qu'eux aussi ils aimeraient emmener leurs enfants le matin, qu'eux aussi ils aimeraient les voir le soir, etc. Et donc nous on est convaincus que si on adapte l'organisation aux femmes et aux mères plus largement, et bien finalement ça sera effectivement extrêmement... vertueux pour l'ensemble de l'écosystème et que finalement aujourd'hui la parentalité elle doit être adressée dans son ensemble et que effectivement c'est un sujet d'entreprise aujourd'hui parce que l'entreprise a une responsabilité sociale et que là on parle d'inégales répartitions dans la sphère privée mais ça a un impact économique qui est tellement fort que l'entreprise ne peut pas le laisser de côté. Et si aujourd'hui en un an on a démarré dix entreprises du CAC 40, des entreprises de conseil, qu'on a autant de phases d'expérimentation puisqu'on crée un service très nouveau, très inédit. Et bien c'est que les lignes bougent et que les entreprises en sont de plus en plus conscientes. Je suis heureuse de pouvoir te parler aussi ce matin parce que ça fait partie du travail d'évangélisation de dire qu'aujourd'hui ce genre de solution existe et tu vois hier et la semaine dernière j'ai fait un kick off avec 50 salariés d'une de nos entreprises clientes et je peux te dire que la DRH qui était là pour animer ce kick off on a reçu tellement de love tu vois de messages dans le team qui disait incroyable ça va changer ma vie j'ai pas les mots mais c'est extraordinaire mais mais comment, mais tu vois, qui n'arrivait même pas à exprimer ce qu'elle ressentait. Et la DRH disait, en fait, c'est incroyable parce que YOLO, souvent on vient avec des solutions qui ne trouvent pas vraiment beaucoup d'écho. Et en fait, YOLO suscite tellement d'engagement, tellement de démerveillement. Évidemment, après, ça met un gros niveau d'attente pour nous, mais on est au rendez-vous. Donc voilà, mais vraiment, c'est, je suis speechless, c'est incroyable, ma vie va changer. Mais tellement merci, on reçoit tellement de messages, les DRH reçoivent tellement de... de feedback incroyable, qu'en fait on voit vraiment qu'on a touché du doigt quelque chose d'extrêmement juste, qui est effectivement une vraie souffrance, et qu'en fait aujourd'hui, nous faisons partie des acteurs qui faisons vraiment bouger les lignes, qui ne sommes pas là juste par exemple pousser du contenu, on est vraiment dans quelque chose d'hyper concret, hyper personnalisé, et c'est ça qui change la vie des femmes et des hommes qu'on accompagne. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui notre service est qualifié de Life Changer, parce qu'il permet de donner les mêmes conditions pour réussir. à ceux qui finalement souffrent de ce quotidien surchargé, mais aussi parce qu'il permet d'être plus focus, plus engagé, plus productif, puisqu'on retrouve du temps, puisqu'on se contorsionne moins, puisqu'on est moins interrompu, puisqu'on jongle moins, puisque cet allié nous permet aussi tout ça. Et donc YOLO à la fois décharge, mais YOLO permet aussi. Et permettre des choses qu'on n'aurait pas pu faire sans ce soutien-là, c'est aussi important, parce qu'on veut aussi réenchanter le quotidien, et puis permettre. à ceux qui le souhaitent de pouvoir oser le poste d'après parce qu'enfin soutenu dans leur quotidien de parents.

  • Speaker #2

    Donc les enjeux finalement pour l'entreprise, c'est d'améliorer la qualité de vie et les conditions de travail. Ça a aussi un impact sur l'attractivité et c'est un gros, gros levier de rétention et de fidélisation finalement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On est à la fois levier d'attraction, de rétention, de promotion et de fidélisation hyper fort. Mais évidemment, on vient aussi sur l'accélération de la parité. mais aussi sur la prévention des risques psychosociaux. Parce que tu vois, quand on démarre un accompagnement, on a un questionnaire de matching dans lequel on pose des questions sur la charge mentale, qu'on va monitorer tout au long de l'accompagnement. Et c'est toujours édifiant de voir que, quel que soit ton niveau de poste que tu aies, ou pas des responsabilités d'ailleurs, la question sur la charge mentale, on est toujours entre 8 et 10 au point de départ, quel que soit le niveau de poste. Et on a aujourd'hui des bénéficiaires qu'on accompagne, des salariés qui ont dit à leurs alliés, tu vois, au mois de janvier, grâce à toi, je n'ai pas fait de burn-out, alors que ça allait hyper mal, mais je me suis sentie tellement soutenue. que ensemble on a pu gérer. Donc nous l'idée c'est aussi d'arriver en prévention des risques psychosociaux, des risques de burn-out. On sait qu'aujourd'hui 82% des femmes cadres disent que la difficile conciliation vie pro-perso affecte leur santé psychologique. Donc c'est vraiment un enjeu de société aujourd'hui. Et donc effectivement avoir ce soutien dans le quotidien a vocation à permettre de dérisquer finalement cette charge, de la diminuer et de finalement pouvoir de retrouver un peu de sérénité. Et donc effectivement... On travaille aussi évidemment, on est aussi un acteur sur les sujets de santé mentale et de burn-out.

  • Speaker #2

    Ok, et est-ce que tu as un exemple de ce que la solution a pu changer dans la vie de personnes accompagnées qui ont vraiment suivi le process YOLO, qui ont fait l'onboarding, qui ont eu une alliée, et au bout de six mois, un an, qui t'ont fait des retours d'expérience ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de verbatim qu'on a et qui sont sur notre site, mais aujourd'hui, tu vois, les salariés disent, je te le disais tout à l'heure, je n'ai pas fait le burn-out grâce à mon allié. YOLO a changé ma vie, c'est le nec plus ultra, comment est-ce que je pourrais m'en passer ? Ou tu vois des salariés anglophones qui nous ont dit YOLO is life changing ça justifie le pourquoi je suis en France, je peux enfin me focuser, retrouver du temps de qualité avec mes enfants. Voilà, vraiment les feedbacks sont incroyables. On demande du feedback toutes les semaines, un peu tu sais comme sur Airbnb avec les petites étoiles, et sur toutes les demandes que je t'ai citées, on a 4,9 sur 5 de feedback moyen, donc c'est quand même vraiment très élevé. Puis nous on vend des abonnements de temps, donc on vend du temps d'accompagnement YOLO, du temps d'allier et puis toute une expérience autour pour donner des conseils, des tips de délégation etc. Et on est à 90% d'utilisation de nos forfaits. Donc c'est te dire à quel point l'usage se met en place, à quel point on répond en fait à un besoin. Donc on accompagne parfois des situations de vie extrêmement difficiles, des salariés qui ont des enfants très malades, très handicapés. Ce sont des situations dont l'entreprise n'a pas forcément toujours connaissance, puisqu'on sait que le sujet de l'aidance, c'est un sujet qui reste encore très tabou. Donc nous, on démarre un ou une salariée qu'on nous confie, en nous disant c'est un exec, c'est une exec, bon voilà Et puis en fait, on se rend compte que la situation de vie personnelle est très difficile. Et donc effectivement, l'idée, c'est de permettre à ces femmes, à ces hommes et à ces familles plus largement d'être soutenues dans cette difficulté, mais aussi de soutenir le reste de la famille. Évidemment, il y a cette difficulté, cette souffrance, mais il y a aussi le quotidien qui continue. Et donc, c'est là où aussi, finalement, on vient en soutien dans l'ensemble de l'écosystème, puisqu'on sait que c'est un écosystème, une famille, et que finalement, chacun doit aussi être accompagné. Et donc, l'allié YOLO devient aussi un soutien du couple, un soutien de la famille, un accompagnement plus large. Et du coup, c'est aussi ça qui fait qu'on a des feedbacks qui sont aussi positifs.

  • Speaker #2

    Et c'est pour ça que tu le fais finalement, c'est ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Mon why, c'est l'accélération de... de la parité. J'ai été biberonnée, j'ai une maman très féministe, j'ai travaillé chez des anglo-saxons pendant 12 ans, j'ai été biberonnée au Women Empowerment, et moi je ne me suis jamais fixée aucune limite, et je me suis toujours dit que tout était possible, et que j'y arriverais. Donc j'ai pris beaucoup de postes à responsabilité très jeunes, et je ne me suis jamais dit que ce n'était pas possible, mais force était quand même de constater que j'étais la seule femme, donc clairement il y avait quand même un sujet. Et moi je veux permettre... à celles qui n'osent pas aujourd'hui de se dire que c'est possible à libérer en fait le potentiel, libérer le potentiel des femmes qui est immense et je le vois parce que dans mes équipes avant, j'avais des femmes qui étaient incroyables mais qui n'osaient pas et le fait d'avoir vu que moi j'avais osé, elles se sont donné le droit d'oser après et donc effectivement moi mon why il est vraiment sur le rééquilibrage. de la charge dans la sphère personnelle, parce que je veux libérer les femmes, finalement, des injonctions qui sont des injonctions de société hyper fortes, dont il faut arriver à se détacher pour pouvoir, effectivement, s'épanouir, quelle que soit la façon dont on s'épanouit, et on peut parfaitement s'épanouir en élevant ses enfants, ce n'est pas du tout mon point, évidemment, mais moi, ce qui m'apporte, c'est que ce soit un choix libre et éclairé, et qu'il ne soit pas subi. Or, on se rend quand même compte qu'aujourd'hui, beaucoup des choix de temps partiel, etc., sont des choix subis. Et effectivement YOLO est un outil au service des entreprises pour leur permettre de pouvoir garder les talents et pour pouvoir aussi et surtout permettre aux femmes qui en bénéficient de pouvoir se dire que finalement un monde où tout est possible existe et qu'il n'est pas nécessaire forcément de renoncer.

  • Speaker #2

    Et ça encourage celles qui n'osent pas à se lancer, à se positionner, à se poser la question et je pense que c'est hyper inspirant. Parce que beaucoup de femmes pensent que n'ayant pas de modèle, elles n'y ont pas droit ou n'y pensent même pas. Et finalement, ce que tu nous dis toi, c'est qu'il suffit finalement de le savoir, d'y croire et puis d'oser.

  • Speaker #1

    Comme j'ai effectivement pris des postes à responsabilité tôt, je me suis retrouvée rôle modèle. Ce n'est pas du tout une position que j'avais choisie, mais en tout cas voilà. Et en fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, c'était très très important d'avoir des modèles de femmes qui te montrent que c'est possible d'y aller. Quand on dit Mariolo... et qu'on fait ces kick-offs.

  • Speaker #0

    on doit déculpabiliser et déconstruire beaucoup de croyances limitantes. C'est mon rôle de parent de tout gérer, personne ne le fera mieux que moi, ou ça ira plus vite si je le fais moi-même, ou plein de choses comme ça, où il faut aussi qu'on accepte de se dire que good enough is ok Et que ce n'est pas grave, ce n'est pas parfait, et que lâcher prise c'est quand même important sur plein de sujets. Et que finalement, Délégué, nous on est convaincus que c'est un super pouvoir, et je le dis très souvent, parce que finalement ça permet de se refocuser sur ce qu'on sait faire, et sur ce qui a de la valeur pour nous en fait. Et donc c'est aussi ça, c'est montrer que Délégué c'est un super pouvoir, et que ça rend plus performant, meilleur, plus focus, plus disponible. Moi j'assume parfaitement le fait d'avoir eu ma carrière en déléguant et j'assume parfaitement le fait d'être aujourd'hui une meilleure entrepreneure parce que j'ai une alliée, parce qu'en fait je suis convaincue que c'est aussi comme ça qu'on va libérer les femmes de toutes ces croyances et de toutes ces injonctions. Le livre d'Elisabeth Badenter que je viens de finir parle de total motherhood qui est vraiment je dois être une mère totale et absolument parfaite sur tous les sujets et en fait ça, il faut absolument qu'on sorte. de ces injonctions-là, et elle le disait très bien dans son livre, c'est que dans les années 70-80, les mères étaient quand même beaucoup plus libres de ne pas être parfaites qu'elles ne le sont aujourd'hui parce que pédagogie positive, éducation positive, parce que plein de raisons, et où finalement, c'est toujours nous qu'on fait passer en dernier. Et puis, je pense que c'est important aussi de se remettre au centre et de s'écouter, d'écouter sa petite voix, là où on a envie d'aller, et de se donner les moyens et d'être soutenue pour le faire. Et nous, aujourd'hui, on veut être une solution qui soutient

  • Speaker #1

    Il y a aussi une grosse croyance limitante, c'est que les femmes qui veulent faire carrière finalement n'ont pas d'instinct maternel et n'ont pas particulièrement envie de s'occuper de leurs enfants. Et à l'inverse qu'une femme qui veut rester à la maison, c'est une femme qui n'a aucune ambition. Et mettre les femmes, les parents en général dans ces catégories, ce n'est pas la meilleure chose à faire, ni en termes d'égalité, ni en termes d'équité, ni en termes de perspective à long terme.

  • Speaker #0

    j'ose espérer que ces croyances sont un peu dépassées quand même parce que si on en est encore là j'ai envie de te dire que malheureusement je l'entends tous les jours tu sais Rémi si elle veut une carrière

  • Speaker #1

    Faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est pour ça que YOLO existe, c'est pour permettre aux femmes de ne plus choisir. Et surtout, je fais partie de ces bad moms, on va dire, puisque moi, je suis parfaitement alignée avec ça, tu vois, j'assume complètement. Mais il semble que pour certains, certains points de la société peuvent le percevoir comme ça. Mais moi, j'ai toujours considéré que ce qui était important pour moi, c'était de donner du temps de qualité à mes enfants. Et que ce temps de qualité, là avec YOLO, je peux donner du temps de bien meilleure qualité parce qu'effectivement j'en ai plus puisqu'il y a tout un tas de choses que j'ai déléguées à mon allié, mais que finalement ce n'était pas tant la quantité que la qualité qui primait. Et moi je suis absolument convaincue du fait que quand on est un parent ou une maman épanouie, ça se ressent et que nos enfants vont bien. Et que c'est un peu comme dans l'avion quand tu dois mettre ton masque à oxygène avant de mettre celui de tes enfants. et donc moi je suis pour la liberté de choix et tu vois aujourd'hui je pense que je travaille plus qu'avant Ce qui est aussi assez paradoxal, parce que souvent on se dit, si on se met à son compte, on travaillera moins, ce n'est pas vrai. Mais en tout cas, je travaille probablement plus qu'avant, mais un, ça ne me coûte pas, et deux, je suis tellement heureuse et épanouie dans le projet qui est le mien et qui est le nôtre, que je vois dans les yeux de mes enfants qui sont hyper fiers d'avoir une maman comme ça. Donc en fait, je pense que c'est très important qu'on se dise que finalement l'important c'est d'oser son chemin. et de sortir de toutes ces injonctions qui nous sont imposées en permanence. Et c'est courageux d'accepter de le faire, et c'est surtout nécessaire, parce que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Et que donc, voilà, il faut aussi faire fi de ce que pensent les autres. Moi, ça fait longtemps que j'ai arrêté de me demander ce que les autres pensaient, et de suivre son chemin, quel que soit ce que les autres pensent, et les gens qui nous aiment et qui nous soutiennent nous suivront quoi qu'ils.

  • Speaker #1

    Mais quelque part, tu parles du concept de bad mom. Pour moi, dégager du temps en délégant les actions à faible valeur ajoutée pour justement le temps que tu as, tu le consacres complètement à tes enfants.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ça fait de moi la best mom ever. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne vois pas à quel moment c'est être une bad mom. Au contraire.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, il y a ce truc de se dire, ah oui, mais bon, quand même, elle délègue, ça ne le fait pas. Tu te rends compte, c'est son allié qui appelle le pédiatre. Ben oui, mais en fait, moi, j'y vais chez le pédiatre. Je n'ai pas besoin de l'appeler, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est très français, en fait. Tu vois, dans le monde anglo-saxon, c'est beaucoup plus usité. C'est beaucoup plus normal d'avoir une PA, d'être soutenue, d'être aidée. On dit souvent qu'il faut un village pour élever un enfant. Je pense qu'il faut effectivement un village pour élever un enfant et il faut aussi un village pour être entrepreneur et monter une boîte. Donc comme à la fois je suis entrepreneur et que j'ai trois enfants, il me faut un double village. Donc je l'ai construit autour de moi. Et je pense que... Je pense vraiment que accepter de lâcher prise, puisqu'en fait tout passe par là finalement, déléguer c'est lâcher prise, c'est accepter que quelqu'un d'autre fasse à sa place.

  • Speaker #1

    De ne pas être dans la maîtrise.

  • Speaker #0

    Exactement. Et tu vois c'est marrant, enfin c'est pas marrant parce que c'est assez pathétique quand même ce que je vais te dire, mais c'est quand même un constat. Aujourd'hui on accompagne 80% de femmes et 20% d'hommes chez YOLO. 100% des hommes qu'on accompagne ont embarqué leurs femmes dans cette aventure. Tu en comprendras ce que tu veux. Et peut-être 10% des femmes qu'on accompagne nous ont confié leur mari.

  • Speaker #1

    Je vois très bien. Je vois très bien, on va laisser les auditeurs se faire leur propre interprétation, mais je pense qu'on est sur la même longueur.

  • Speaker #0

    Sachant qu'on propose toujours que l'allié soit accessible au couple parental pour rééquilibrer la charge dans la sphère privée. Il y a des familles où c'est déjà très équitablement réparti, et donc on prend le couple et c'est génial. Et comme évidemment, nous, on veut faire bouger des lignes, l'idée c'est de se dire que... Si ton entreprise t'a donné une alliée, tu puisses finalement embarquer ton conjoint pour qu'il prenne des sujets qu'il n'aurait pas forcément pris sans une alliée. C'est aussi ça l'idée. La réalité est un peu différente.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant en tout cas, Rebecca. Merci beaucoup. Dernière question. Je sais que tu es maman, tu nous l'as dit tout à l'heure. Si tu avais l'occasion de partager un conseil avec la personne que tu étais avant d'avoir des enfants, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose que je lui dirais, c'est que tout passe. Et ça, ce tout passe, quand tu es dans le dur, vraiment, que tu ne dors pas, que c'est dur. Moi, je me suis souvent raccrochée à tout passe. C'est-à-dire que c'est une amie qui me l'avait dit. Et en fait, le fait de me dire que oui, il y a un début, mais il y aura une fin, et qu'à un moment donné, tu ne t'en souviendras même plus.

  • Speaker #1

    Mais ce sera la fin d'aussi certains bons moments. Il faut aussi pouvoir se dire que c'est vraiment difficile. Quand ils s'arrêteront, il y a aussi d'autres bons moments qui vont s'arrêter.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Mais du coup, tu vois, moi, quand j'ai été dans le dur, j'ai trouvé beaucoup plus dur d'avoir... deux enfants que trois bon ça c'est moi mais quand c'est le troisième je me suis dit c'est la dernière fois donc faut que je profite de tout tu vois donc j'ai vraiment profité alors que j'ai profité de moments que je trouvais hyper dur dans mes deux dans l'arrivée de mes deux premiers enfants mais le fait de savoir que tout passe d'un côté le mauvais passe mais quand même temps ça passe vite oui et que tu vois il ya que 18 été dans la vie d'un enfant pour profiter de lui enfin voilà du coup c'est vrai que ça Aujourd'hui, j'en ai vraiment pris conscience et j'aurais aimé m'en rendre compte au début.

  • Speaker #1

    Rebecca, où est-ce qu'on peut retrouver YOLO ? Où est-ce qu'on peut te suivre ? Comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me contacter sur LinkedIn. On a une page qui s'appelle YOLO You Only Live Once et Rebecca Fischer, vous me trouverez, il n'y a pas de problème. On a aussi un compte Instagram qui s'appelle Because YOLO, qui n'est pas très très actif parce que nous, notre business étant très B2B, on est surtout effectivement… On est surtout sur LinkedIn et puis sur notre site internet www.bicosiolo.io. Vous pouvez nous retrouver, nous contacter en tant que salariés, nous contacter en tant qu'entreprise et aussi nous contacter en tant qu'alliés parce que peut-être ce podcast suscitera des vocations. Et comme on est dans une phase d'accélération de notre développement, effectivement on est dans une phase aussi de sélection de beaucoup de nouvelles alliées. Donc on peut aussi candidater en tant qu'alliés sur notre site internet www.bicosiolo.io.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien.

  • Speaker #0

    Rebecca,

  • Speaker #1

    j'ai plein d'autres questions qui nous sont venues pendant notre échange. Tu reviendras nous voir ?

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Super. Il va y avoir la chronique de Rebecca bientôt sur le Patmos de Delphine.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on s'était dit et ça fait sens. Merci beaucoup. À très bientôt, Rebecca.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci beaucoup, Delphine. À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous a plu. Pour soutenir le podcast, parlez-en autour de vous. Mais aussi, laissez-lui un commentaire et une note sur votre appli d'écoute préférée. On se retrouve très vite et d'ici là, prenez soin de vous et de vos proches. A bientôt !

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Description

Aujourd'hui, je reçois Rebecca, la co-fondatrice de Yolo.


Yolo est le 1er service B2B qui démocratise l'accès à des assistant.e.s personnel.les dédié.e.s pour les salarié.e.s et les entrepreneur.e.s.


Avec Rebecca, on a parlé de la douloureuse charge mentale, qui incombe souvent aux femmes et pèse très lourd sur leurs carrières.


🤔 Comment le service Yolo permet-il de contrer cette charge mentale ?


Rebecca vous raconte tout dans cet épisode sans tabou, depuis son constat initial, en passant par son parcours en entreprise et entrepreneurial, et la façon dont elle envisage la parentalité en étant entrepreneure.


Belle écoute !


Delphine


Musique : Titre: Gaia / Auteur: Nova Noma / Source: https://soundcloud.com/nova-noma / Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Carrière de parent, le podcast qui décomplexe la parentalité dans le monde de l'entreprise. Je suis Delphine et j'accompagne au quotidien les services de ressources humaines et les dirigeants dans la réussite de leurs projets parentalité pour leurs salariés. Dans chaque épisode, nous explorerons comment profiter au mieux de votre vie familiale et de votre vie professionnelle. Nous verrons ensemble toutes les solutions qui s'offrent à vous pour faciliter votre quotidien et vous permettre d'atteindre vos objectifs pros et persos. Pour cela,

  • Speaker #1

    un jeudi sur deux,

  • Speaker #0

    je vais partager avec vous des astuces et bonnes pratiques et vous présenter des personnalités ou parcours inspirants. Mais avant toute chose, mettez le podcast dans vos favoris pour ne rater aucun épisode. Je vous souhaite une belle écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Rebecca.

  • Speaker #1

    Bonjour Delphine.

  • Speaker #2

    Comment ça va Rebecca ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien dans cette période de pont. On travaille quand on peut, mais sinon ça va.

  • Speaker #2

    Je vois bien de quoi tu parles. Rebecca,

  • Speaker #1

    du coup,

  • Speaker #2

    tu es la cofondatrice de la société YOLO. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je suis Rebecca Fischer-Bensoussan. Je suis effectivement la cofondatrice de YOLO. Je suis aussi la maman de trois enfants. Sacha qui a 11 ans, Salomé qui a 8 ans et Simone qui a 4 ans. Et j'ai cofondé YOLO en juillet 2022 avec Camille Agon, mon associée, après avoir travaillé 15 ans en finance.

  • Speaker #2

    Et donc ensemble avec Camille, vous avez créé YOLO. Est-ce que tu peux nous dire ce que c'est la solution YOLO et nous décrire un petit peu ce que vous faites au quotidien ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, YOLO, c'est un service révolutionnaire qui change la vie. Des femmes et plus largement des parents, puisqu'en fait, nous, on a fait le choix de construire un service hyper concret, hyper pragmatique pour accompagner le quotidien. Des mères actives et plus largement des salariés parents. En fait, on match les salariés qui nous sont confiés par des entreprises à des assistantes personnelles dédiées qu'on appelle les alliés. pour pouvoir déléguer toute la charge mentale du quotidien. On est parti d'un besoin qui a été le nôtre à un moment donné de nos vies de mère active, puisque moi j'ai cherché de l'aide pour déléguer du perso et que cette aide je ne l'ai pas trouvée. Et puis je me suis rendu compte que finalement derrière ce sujet de la dite charge mentale, déjà il y avait une immense inégalité dans la sphère privée. Alors évidemment les lignes bougent et c'est tant mieux, mais les femmes portent encore aujourd'hui plus de 70% de la charge. du quotidien personnel et familial, et ça a évidemment aussi des impacts sur les carrières, puisqu'on sait qu'aujourd'hui, une femme sur deux va modifier son temps de travail dès une première maternité, que presque une femme sur deux va refuser un poste exécutif pour des raisons familiales, et qu'aujourd'hui, on parle beaucoup de santé mentale, et que cette très difficile constellation des temps de vie a un impact sur la santé mentale des femmes. Et du coup, effectivement, nous, avec YOLO, on croit en un monde où, effectivement, il est possible d'avoir à la fois une vie personnelle... épanouie et une carrière accomplie. Et donc, on a voulu construire finalement un soutien très concret du quotidien pour pouvoir retrouver du temps, de la sérénité, du temps pour soi, du temps pour ses enfants, du temps pour son job, du temps pour ce qui est important pour nous. Et c'est effectivement de là que vient le nom YOLO, qui veut dire You Only Live Once.

  • Speaker #2

    Donc en fait, ce que tu nous dis, c'est que finalement, en général dans le couple, l'un des deux va plus porter la charge mentale, en général les femmes, puisqu'elles ont... souvent moins des postes à responsabilité ou qu'elles ont finalement les revenus les moins élevés dans le couple. C'est un fait malheureusement avec des statistiques en face. Et en réalité, cette charge mentale, elle se répercute sur celui qui a une carrière, on va dire, un petit peu moins impactante. Et cette charge mentale finalement, et toute la fatigue qu'elle implique, fait que la femme n'a peut-être moins l'énergie de se consacrer à sa carrière.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est le serpent qui se mord la queue. C'est-à-dire que je viens de finir le livre, le nouveau livre d'Elisabeth Badinter qui s'appelle Messieurs, encore un effort Et en fait, il y a plein de stats hyper intéressantes, mais notamment, on sait qu'aujourd'hui, une femme qui a trois enfants, elle est dans plus de 70% des cas en temps partiel. Et donc, en fait, plus on a d'enfants, finalement, plus il y a un des deux conjoints qui fait un pas de recul, effectivement, pour s'occuper de son foyer. Et du coup effectivement, qui se retrouvent en charge du quotidien. C'est encore plus difficile de revenir ensuite dans le monde du travail, on le sait. Et donc c'est généralement la femme que nous chez YOLO on appelle la charge d'âme. Parce qu'on trouve que c'est un joli mot et que c'est exactement, ça dit extrêmement bien les choses. On sait qu'aujourd'hui par exemple, il y a 25% des familles qui sont monoparentales. Dans 85% des cas c'est la mère qui est la garde des enfants. On sait qu'aujourd'hui il y a 10% des salariés qui sont aidants. Et que ça sera 25% dans 10 ans et que c'est... À nouveau, en très grande majorité, les femmes qui sont dans le care, et donc effectivement, finalement, c'est là où je dis que c'est le serpent qui se mord la queue, c'est que les femmes, parce qu'elles sont dans ce care, dans ce soutien, dans cet accompagnement, ne peuvent pas oser une carrière qui pourrait être à la hauteur de leurs ambitions et surtout de leurs compétences, et que du coup, de ce fait-là, elles ont effectivement des carrières moins ambitieuses, qu'elles ont effectivement moins de revenus, etc. Donc en fait, on crée une inégalité professionnelle. Finalement, la charge de la responsabilité familiale crée une inégalité professionnelle très forte. Du coup, nous, ce qu'on peut faire avec YOLO, c'est créer un service au service de l'égalité professionnelle pour que si on le souhaite, évidemment, puisque chacun est libre de faire ses choix de carrière, mais qu'une femme qui le souhaite puisse avoir osé un premier poste de responsabilité, puis un deuxième, parce que soutenu dans son quotidien. justement par son entreprise qui aura envie justement de l'accompagner et de lui donner toutes les conditions pour réussir, ce qu'aujourd'hui on n'a pas forcément toutes. Et c'est pour ça que nous on dit souvent au-delà de l'égalité, on parle d'équité, puisqu'en fait effectivement il en va d'un sujet d'équité. Et chez YOLO on veut accompagner tous les salariés pour lesquels la surcharge du quotidien est un frein à la carrière. Donc évidemment on parle beaucoup des femmes parce que c'est elles qui sont en charge comme on vient de le dire, mais il y a aussi évidemment tout le sujet comme on... On en parlait des familles monoparentales, des salariés aidants, des salariés qui sont en situation de handicap, qui vont être aidants d'un parent vieillissant ou d'un enfant malade ou qui a des troubles, un divorce, un deuil. Tout ça, c'est des moments de vie où justement on est sous haute tension et on a besoin d'être soutenu parce que effectivement ça tire, c'est dur. Et donc effectivement, l'idée de YOLO, c'est justement de pouvoir aussi accompagner toutes ces situations de vie difficiles.

  • Speaker #2

    Et donc ce qui veut dire quelque part que l'égalité au travail, elle commence... Dans le foyer.

  • Speaker #1

    Moi, j'en suis absolument convaincue. Camille et moi, c'est des sujets dont on discute beaucoup. On est convaincus que dans un contexte sociétal aussi inégalitaire, l'égalité professionnelle est illusoire. Et que c'est justement pour ça qu'il faut faire bouger des lignes avec des solutions comme YOLO.

  • Speaker #2

    Et donc, pour aider les parents avec la solution YOLO, vous vous appuyez sur une équipe que vous appelez les Alliés. Est-ce que tu peux me parler un petit peu plus précisément de qui sont ces Alliés ? D'où elles viennent ? Comment est-ce que vous les sélectionnez ? Et quel est leur quotidien ? Qu'est-ce qu'elles font pour aider les parents ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, nos alliés sont le cœur de tout ce qu'on fait aujourd'hui. Ces alliés, comme je te le disais, vont être matchés aux salariés qui vont nous être confiés. Ce matching est essentiel puisqu'en fait, on parle beaucoup souvent d'empathie de l'expérience. C'est-à-dire qu'on va avoir des alliés qui ont vécu des situations de vie que vivent les salariés qu'on accompagne aujourd'hui. Donc on va par exemple essayer de matcher une maman solo avec une maman solo, on va essayer de matcher un salarié aidant avec une alliée qui elle-même connaît bien le sujet de l'aidance. Enfin voilà, donc l'idée c'est vraiment de faire un matching qui va être très adapté pour pouvoir créer ce lien de confiance, ouvrir la porte de l'intime, puisque en fait c'est bien ça dont on parle, c'est d'accompagner le perso, et permettre de soulager concrètement et efficacement. Donc ces alliées sont ou d'anciennes assistantes de direction qui se sont mises à leur compte pour avoir elles-mêmes un meilleur équilibre de vie. ou des femmes qui ont fait des carrières en entreprise dans des jobs hyper variés et qui, à un moment donné, ont eu elles aussi envie d'autre chose, qui connaissent extrêmement bien les enjeux de la parentalité en entreprise puisqu'elles l'ont vécu elles-mêmes, et qui du coup vont mettre toute leur énergie, leur expertise et leur expérience au service de l'accompagnement des parents. Et donc ce collectif, aujourd'hui on a 25 alliés, on en aura 50 d'ici la fin de l'année. On travaille dans toute la France, YOLO est 100% remote, et donc en fait c'est un collectif qu'on anime, qu'on fait grandir, qu'on forme, auquel on accorde beaucoup d'attention et de soin, puisqu'évidemment on veut grandir avec nos alliés, et que nos alliés grandissent avec nous. Donc ça passe par leur proposer de la protection sociale, ça passe par... mettre en place des partenariats pour leur permettre de créer leur propre écosystème local. On est même en train de réfléchir à pouvoir leur ouvrir notre capitale, une partie de notre capitale à nos alliés. Donc c'est vraiment un projet qui est très important pour nous, nos alliés. Et d'ailleurs, dans notre communauté d'alliés, on remet aussi dans le monde du travail des femmes qui en sont sorties pour élever leurs enfants. On sait qu'en France, il y a plus de 300 000 femmes en congé parental total. Et on sait que quand on est parti longtemps, c'est difficile de revenir, sauf que nous finalement on va s'appuyer sur toutes les compétences qu'elles ont développées toutes ces années. Donc pour nous c'est au contraire très précieux. Et donc on va faire remonter dans ce collectif d'alliés YOLO, justement des femmes qui sont sorties du monde du travail et qui ont envie d'y revenir, et pour qui ça a du sens justement pour faire grandir ce collectif. Et donc au quotidien, ces alliés vont avoir les salariés qu'elles accompagnent au bout de leur WhatsApp, par téléphone, par mail, par visio, enfin on veut vraiment que... tous les chemins mène Taïolo pour faciliter le quotidien et pour pouvoir déléguer l'ensemble de ces sujets de sa to-do liste. Donc il n'y a aucune limite à ce qu'on fait, et c'est bien ça qui fait la différence, c'est à la fois ce matching dédié et le fait vraiment de prendre toute sa to-do liste, toute sa charge mentale et de pouvoir demander à son allié de la gérer pour nous. Donc ça va aller de... Trouver un médecin traitant, appeler tous les médecins nécessaires quand il n'y a plus aucun créneau sur Doctolib, prendre un rendez-vous de passeport en urgence, trouver des activités pour les enfants quand il y a des vacances toutes les six semaines, organiser des vacances. C'est vraiment toute la vraie vie, tout le quotidien. Remplir un frigo, trouver des idées de menus. Et puis, on accompagne aussi des situations de vie, comme je te le disais, si on prend par exemple le cas des mamans solo. On va accompagner toutes les démarches administratives liées à la monoparentalité, récupérer des aides, parfois faire le lien avec le second parent, faciliter une organisation qui va permettre de continuer à travailler. Si on parle des sujets des salariés aidants, il y a tout un sujet de coordination médicale, il peut y avoir des sujets liés à de la MDPH, à des cartes PMR, à organiser des vacances qui soient adaptées. Il n'y a vraiment aucune limite en réalité et c'est ça finalement qui a beaucoup de valeur. Depuis qu'on a commencé il y a un an, on accompagne maintenant 130 salariés et on a traité plus de 9000 demandes. Donc évidemment il y a des grands thèmes qui vont se rejoindre, qui vont être tout ce qui va être autour de l'administrative, de la vie quotidienne des enfants, de la logistique de la maison, des loisirs, des temps forts de la vie de famille, mais chacun est unique, chaque demande est unique et donc évidemment l'idée c'est de la traiter de manière hyper sur mesure avec une grande force qui est ce collectif d'alliés. Puisque je te disais que tout le monde vient avec son background, son expertise et son expérience, et bien en fait, tout ensemble, elles arrivent à résoudre et à trouver des solutions à l'ensemble des demandes qui sont faites par les salariés.

  • Speaker #2

    Finalement, une alliée, c'est un petit peu une assistante personnelle du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est une assistante personnelle du quotidien, c'est même ton double. Puisqu'en fait, l'idée, c'est que ça soit une épaule sur laquelle tu puisses t'appuyer, qui va vraiment faire à ta place, puisqu'elle va apprendre à te connaître, connaître ton conjoint, ta conjointe, tes enfants, comment tu fonctionnes, comment tu aimes voyager, vivre, ce qui est ta situation de vie. Et donc, elle va apprendre à te connaître et donc vraiment pouvoir faire à ta place.

  • Speaker #2

    Et du coup, toi en tant que parent, tu peux te consacrer et te concentrer vraiment sur l'essentiel, c'est-à-dire être avec tes enfants, partager des bons moments, être assis avec eux pour jouer et finalement profiter de tous ces petits moments.

  • Speaker #1

    C'est le sens même et l'essence même de ce qu'on fait. C'est que tu vois, moi aujourd'hui, j'ai une alliée qui travaille avec moi peut-être 10-15 heures par mois et je dis toujours qu'elle fait de moi une meilleure entrepreneur et une meilleure maman puisqu'en fait, elle fait avancer tous mes sujets du quotidien. C'est ça. Pendant que moi je fais autre chose, il y a honnêtement tout un tas de tâches chronophages sur lesquelles on n'a pas beaucoup de valeur ajoutée. On fait parce qu'il faut les faire, tôt le matin, tard le soir ou sur notre temps de travail parce que juste c'est comme ça, parce que les services sont ouverts de 9h à 18h et que c'est le moment de travail, donc il faut quand même bien que ça avance. Et du coup, effectivement, l'idée c'est que ce temps-là... Finalement l'alliée elle va le faire, elle va le prendre pour nous et du coup elle va le faire mieux que nous, elle va le faire plus vite que nous parce qu'elle le fait toute la journée c'est son métier et du coup on retrouve du temps, de l'énergie, de la sérénité pour ce CE et ce CEUX qui compte pour soi. Et ça c'est effectivement le temps, ça n'a pas de valeur, c'est la seule chose qu'on ne pourra jamais récupérer et donc effectivement nous on est convaincu que déléguer c'est un super pouvoir et que ça permet de retrouver du temps et que ça c'est un bien extrêmement précieux.

  • Speaker #2

    Ok, et en fait c'est une solution B2B, c'est-à-dire une solution qui s'adresse aux entreprises. Donc l'entreprise va choisir la solution YOLO et ensuite va la mettre à disposition de ses salariés.

  • Speaker #1

    Oui, nous on a fait le choix d'être un acteur B2B parce que pour nous c'est important de faire bouger les lignes de l'intérieur. Moi par exemple, je fais partie de ces femmes qui ont dit opt out donc fais un pas de côté du monde de l'entreprise pour créer YOLO Et en fait, notre ambition avec YOLO, c'est de pouvoir accompagner tous les salariés qui ont besoin d'être au-dessus de leur quotidien, mais aussi et surtout de permettre aux entreprises d'accélérer sur le sujet de parité et d'égalité. Et donc effectivement, on a fait le choix du monde B2B justement pour faire bouger les lignes de l'intérieur et pour donner des solutions aux organisations et au DRH qui permettent de continuer à attirer, retenir et promouvoir des talents, féminins notamment. Et donc effectivement, nous les entreprises avec lesquelles on travaille, nous confient des salariés qu'elles ont identifiés. Donc ça va être par exemple des femmes en parcours talent, ça va être des execs, ça va être des mamans solo, ça va être des salariés aidants. Donc soit c'est l'entreprise qui nous confie. Une liste de salariés bien identifiée qu'on va embarquer, soit en fait un peu comme pour les crèches, on va co-construire des critères d'attribution qui ensuite vont être proposés à l'ensemble des salariés. Donc la solution YOLO peut être proposée à l'ensemble d'un département, d'une boîte, etc. Et puis on co-construit un questionnaire d'attribution qui va nous permettre d'objectiver des critères. Pour pouvoir revenir vers l'entreprise avec une liste de salariés prioritaires, les critères peuvent être le nombre d'enfants, la situation personnelle, il y a plein de critères qu'on peut évaluer, et puis comme ça, ça permet d'identifier une première cohorte de salariés à accompagner.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant, en fait, ce que tu nous dis, c'est que pour toi, pour moi aussi d'ailleurs, les entreprises ont vraiment un rôle à jouer dans la parentalité, alors qu'elles ont un petit peu l'impression parfois que c'est quelque chose d'intime. Mais toi comme moi, on sait très bien que c'est un sujet de société et qu'il n'y aura pas finalement d'équilibre des temps de vie ou d'égalité homme-femme si on ne prend pas ce sujet clé en main.

  • Speaker #1

    Nous sommes complètement alignés là-dessus, c'est-à-dire qu'on n'est plus dans un monde où le perso peut rester à la porte du pro. Le Covid l'a révélé, le télétravail l'a acté. Aujourd'hui, on est dans un monde qui est complètement poreux. où on amène à la maison son travail et où finalement le salarié doit être considéré dans son entièreté. Et son entièreté, c'est sa vie personnelle. Qui n'a jamais été se cacher dans les toilettes pour appeler sa nounou ? Qui n'a jamais eu deux fenêtres ouvertes pour prendre un rendez-vous sur Doctolib ? Ça, c'est la vraie vie. Et en fait, nous, on a fait un survey avant de démarrer YOLO, auquel 400 femmes ont répondu, 400 femmes mères actives. Elles nous ont dit être en surcharge mentale tout le temps ou très souvent dans 90% des cas. et devoir passer à minima une heure par jour à gérer leur sujet perso sur leur temps de travail. Donc si on fait le calcul, ça représente 21 jours par an, donc c'est un mois par an. Donc aujourd'hui, l'entreprise finalement... paye ses salariés pendant un mois par an à gérer du perso. C'est un état de fait, ça ne se discute pas, c'est une réalité de vie. Et donc, effectivement, nous, on est absolument convaincus que si on met en place une politique ambitieuse de soutien aux maires et plus largement aux salariés par an, eh bien, ça permet de repenser la société pour tous et que c'est extrêmement vertueux et que finalement, c'est mettre la performance sociale au service de la performance économique. Il y a énormément de papas aujourd'hui, même si les lignes bougent, que maintenant le congé paternité dure un mois, tout ça, c'est bien, évidemment, si ça se fait dans le bon sens. Il y a encore énormément d'entreprises où les pères n'osent pas dire qu'eux aussi ils aimeraient emmener leurs enfants le matin, qu'eux aussi ils aimeraient les voir le soir, etc. Et donc nous on est convaincus que si on adapte l'organisation aux femmes et aux mères plus largement, et bien finalement ça sera effectivement extrêmement... vertueux pour l'ensemble de l'écosystème et que finalement aujourd'hui la parentalité elle doit être adressée dans son ensemble et que effectivement c'est un sujet d'entreprise aujourd'hui parce que l'entreprise a une responsabilité sociale et que là on parle d'inégales répartitions dans la sphère privée mais ça a un impact économique qui est tellement fort que l'entreprise ne peut pas le laisser de côté. Et si aujourd'hui en un an on a démarré dix entreprises du CAC 40, des entreprises de conseil, qu'on a autant de phases d'expérimentation puisqu'on crée un service très nouveau, très inédit. Et bien c'est que les lignes bougent et que les entreprises en sont de plus en plus conscientes. Je suis heureuse de pouvoir te parler aussi ce matin parce que ça fait partie du travail d'évangélisation de dire qu'aujourd'hui ce genre de solution existe et tu vois hier et la semaine dernière j'ai fait un kick off avec 50 salariés d'une de nos entreprises clientes et je peux te dire que la DRH qui était là pour animer ce kick off on a reçu tellement de love tu vois de messages dans le team qui disait incroyable ça va changer ma vie j'ai pas les mots mais c'est extraordinaire mais mais comment, mais tu vois, qui n'arrivait même pas à exprimer ce qu'elle ressentait. Et la DRH disait, en fait, c'est incroyable parce que YOLO, souvent on vient avec des solutions qui ne trouvent pas vraiment beaucoup d'écho. Et en fait, YOLO suscite tellement d'engagement, tellement de démerveillement. Évidemment, après, ça met un gros niveau d'attente pour nous, mais on est au rendez-vous. Donc voilà, mais vraiment, c'est, je suis speechless, c'est incroyable, ma vie va changer. Mais tellement merci, on reçoit tellement de messages, les DRH reçoivent tellement de... de feedback incroyable, qu'en fait on voit vraiment qu'on a touché du doigt quelque chose d'extrêmement juste, qui est effectivement une vraie souffrance, et qu'en fait aujourd'hui, nous faisons partie des acteurs qui faisons vraiment bouger les lignes, qui ne sommes pas là juste par exemple pousser du contenu, on est vraiment dans quelque chose d'hyper concret, hyper personnalisé, et c'est ça qui change la vie des femmes et des hommes qu'on accompagne. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui notre service est qualifié de Life Changer, parce qu'il permet de donner les mêmes conditions pour réussir. à ceux qui finalement souffrent de ce quotidien surchargé, mais aussi parce qu'il permet d'être plus focus, plus engagé, plus productif, puisqu'on retrouve du temps, puisqu'on se contorsionne moins, puisqu'on est moins interrompu, puisqu'on jongle moins, puisque cet allié nous permet aussi tout ça. Et donc YOLO à la fois décharge, mais YOLO permet aussi. Et permettre des choses qu'on n'aurait pas pu faire sans ce soutien-là, c'est aussi important, parce qu'on veut aussi réenchanter le quotidien, et puis permettre. à ceux qui le souhaitent de pouvoir oser le poste d'après parce qu'enfin soutenu dans leur quotidien de parents.

  • Speaker #2

    Donc les enjeux finalement pour l'entreprise, c'est d'améliorer la qualité de vie et les conditions de travail. Ça a aussi un impact sur l'attractivité et c'est un gros, gros levier de rétention et de fidélisation finalement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On est à la fois levier d'attraction, de rétention, de promotion et de fidélisation hyper fort. Mais évidemment, on vient aussi sur l'accélération de la parité. mais aussi sur la prévention des risques psychosociaux. Parce que tu vois, quand on démarre un accompagnement, on a un questionnaire de matching dans lequel on pose des questions sur la charge mentale, qu'on va monitorer tout au long de l'accompagnement. Et c'est toujours édifiant de voir que, quel que soit ton niveau de poste que tu aies, ou pas des responsabilités d'ailleurs, la question sur la charge mentale, on est toujours entre 8 et 10 au point de départ, quel que soit le niveau de poste. Et on a aujourd'hui des bénéficiaires qu'on accompagne, des salariés qui ont dit à leurs alliés, tu vois, au mois de janvier, grâce à toi, je n'ai pas fait de burn-out, alors que ça allait hyper mal, mais je me suis sentie tellement soutenue. que ensemble on a pu gérer. Donc nous l'idée c'est aussi d'arriver en prévention des risques psychosociaux, des risques de burn-out. On sait qu'aujourd'hui 82% des femmes cadres disent que la difficile conciliation vie pro-perso affecte leur santé psychologique. Donc c'est vraiment un enjeu de société aujourd'hui. Et donc effectivement avoir ce soutien dans le quotidien a vocation à permettre de dérisquer finalement cette charge, de la diminuer et de finalement pouvoir de retrouver un peu de sérénité. Et donc effectivement... On travaille aussi évidemment, on est aussi un acteur sur les sujets de santé mentale et de burn-out.

  • Speaker #2

    Ok, et est-ce que tu as un exemple de ce que la solution a pu changer dans la vie de personnes accompagnées qui ont vraiment suivi le process YOLO, qui ont fait l'onboarding, qui ont eu une alliée, et au bout de six mois, un an, qui t'ont fait des retours d'expérience ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de verbatim qu'on a et qui sont sur notre site, mais aujourd'hui, tu vois, les salariés disent, je te le disais tout à l'heure, je n'ai pas fait le burn-out grâce à mon allié. YOLO a changé ma vie, c'est le nec plus ultra, comment est-ce que je pourrais m'en passer ? Ou tu vois des salariés anglophones qui nous ont dit YOLO is life changing ça justifie le pourquoi je suis en France, je peux enfin me focuser, retrouver du temps de qualité avec mes enfants. Voilà, vraiment les feedbacks sont incroyables. On demande du feedback toutes les semaines, un peu tu sais comme sur Airbnb avec les petites étoiles, et sur toutes les demandes que je t'ai citées, on a 4,9 sur 5 de feedback moyen, donc c'est quand même vraiment très élevé. Puis nous on vend des abonnements de temps, donc on vend du temps d'accompagnement YOLO, du temps d'allier et puis toute une expérience autour pour donner des conseils, des tips de délégation etc. Et on est à 90% d'utilisation de nos forfaits. Donc c'est te dire à quel point l'usage se met en place, à quel point on répond en fait à un besoin. Donc on accompagne parfois des situations de vie extrêmement difficiles, des salariés qui ont des enfants très malades, très handicapés. Ce sont des situations dont l'entreprise n'a pas forcément toujours connaissance, puisqu'on sait que le sujet de l'aidance, c'est un sujet qui reste encore très tabou. Donc nous, on démarre un ou une salariée qu'on nous confie, en nous disant c'est un exec, c'est une exec, bon voilà Et puis en fait, on se rend compte que la situation de vie personnelle est très difficile. Et donc effectivement, l'idée, c'est de permettre à ces femmes, à ces hommes et à ces familles plus largement d'être soutenues dans cette difficulté, mais aussi de soutenir le reste de la famille. Évidemment, il y a cette difficulté, cette souffrance, mais il y a aussi le quotidien qui continue. Et donc, c'est là où aussi, finalement, on vient en soutien dans l'ensemble de l'écosystème, puisqu'on sait que c'est un écosystème, une famille, et que finalement, chacun doit aussi être accompagné. Et donc, l'allié YOLO devient aussi un soutien du couple, un soutien de la famille, un accompagnement plus large. Et du coup, c'est aussi ça qui fait qu'on a des feedbacks qui sont aussi positifs.

  • Speaker #2

    Et c'est pour ça que tu le fais finalement, c'est ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Mon why, c'est l'accélération de... de la parité. J'ai été biberonnée, j'ai une maman très féministe, j'ai travaillé chez des anglo-saxons pendant 12 ans, j'ai été biberonnée au Women Empowerment, et moi je ne me suis jamais fixée aucune limite, et je me suis toujours dit que tout était possible, et que j'y arriverais. Donc j'ai pris beaucoup de postes à responsabilité très jeunes, et je ne me suis jamais dit que ce n'était pas possible, mais force était quand même de constater que j'étais la seule femme, donc clairement il y avait quand même un sujet. Et moi je veux permettre... à celles qui n'osent pas aujourd'hui de se dire que c'est possible à libérer en fait le potentiel, libérer le potentiel des femmes qui est immense et je le vois parce que dans mes équipes avant, j'avais des femmes qui étaient incroyables mais qui n'osaient pas et le fait d'avoir vu que moi j'avais osé, elles se sont donné le droit d'oser après et donc effectivement moi mon why il est vraiment sur le rééquilibrage. de la charge dans la sphère personnelle, parce que je veux libérer les femmes, finalement, des injonctions qui sont des injonctions de société hyper fortes, dont il faut arriver à se détacher pour pouvoir, effectivement, s'épanouir, quelle que soit la façon dont on s'épanouit, et on peut parfaitement s'épanouir en élevant ses enfants, ce n'est pas du tout mon point, évidemment, mais moi, ce qui m'apporte, c'est que ce soit un choix libre et éclairé, et qu'il ne soit pas subi. Or, on se rend quand même compte qu'aujourd'hui, beaucoup des choix de temps partiel, etc., sont des choix subis. Et effectivement YOLO est un outil au service des entreprises pour leur permettre de pouvoir garder les talents et pour pouvoir aussi et surtout permettre aux femmes qui en bénéficient de pouvoir se dire que finalement un monde où tout est possible existe et qu'il n'est pas nécessaire forcément de renoncer.

  • Speaker #2

    Et ça encourage celles qui n'osent pas à se lancer, à se positionner, à se poser la question et je pense que c'est hyper inspirant. Parce que beaucoup de femmes pensent que n'ayant pas de modèle, elles n'y ont pas droit ou n'y pensent même pas. Et finalement, ce que tu nous dis toi, c'est qu'il suffit finalement de le savoir, d'y croire et puis d'oser.

  • Speaker #1

    Comme j'ai effectivement pris des postes à responsabilité tôt, je me suis retrouvée rôle modèle. Ce n'est pas du tout une position que j'avais choisie, mais en tout cas voilà. Et en fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, c'était très très important d'avoir des modèles de femmes qui te montrent que c'est possible d'y aller. Quand on dit Mariolo... et qu'on fait ces kick-offs.

  • Speaker #0

    on doit déculpabiliser et déconstruire beaucoup de croyances limitantes. C'est mon rôle de parent de tout gérer, personne ne le fera mieux que moi, ou ça ira plus vite si je le fais moi-même, ou plein de choses comme ça, où il faut aussi qu'on accepte de se dire que good enough is ok Et que ce n'est pas grave, ce n'est pas parfait, et que lâcher prise c'est quand même important sur plein de sujets. Et que finalement, Délégué, nous on est convaincus que c'est un super pouvoir, et je le dis très souvent, parce que finalement ça permet de se refocuser sur ce qu'on sait faire, et sur ce qui a de la valeur pour nous en fait. Et donc c'est aussi ça, c'est montrer que Délégué c'est un super pouvoir, et que ça rend plus performant, meilleur, plus focus, plus disponible. Moi j'assume parfaitement le fait d'avoir eu ma carrière en déléguant et j'assume parfaitement le fait d'être aujourd'hui une meilleure entrepreneure parce que j'ai une alliée, parce qu'en fait je suis convaincue que c'est aussi comme ça qu'on va libérer les femmes de toutes ces croyances et de toutes ces injonctions. Le livre d'Elisabeth Badenter que je viens de finir parle de total motherhood qui est vraiment je dois être une mère totale et absolument parfaite sur tous les sujets et en fait ça, il faut absolument qu'on sorte. de ces injonctions-là, et elle le disait très bien dans son livre, c'est que dans les années 70-80, les mères étaient quand même beaucoup plus libres de ne pas être parfaites qu'elles ne le sont aujourd'hui parce que pédagogie positive, éducation positive, parce que plein de raisons, et où finalement, c'est toujours nous qu'on fait passer en dernier. Et puis, je pense que c'est important aussi de se remettre au centre et de s'écouter, d'écouter sa petite voix, là où on a envie d'aller, et de se donner les moyens et d'être soutenue pour le faire. Et nous, aujourd'hui, on veut être une solution qui soutient

  • Speaker #1

    Il y a aussi une grosse croyance limitante, c'est que les femmes qui veulent faire carrière finalement n'ont pas d'instinct maternel et n'ont pas particulièrement envie de s'occuper de leurs enfants. Et à l'inverse qu'une femme qui veut rester à la maison, c'est une femme qui n'a aucune ambition. Et mettre les femmes, les parents en général dans ces catégories, ce n'est pas la meilleure chose à faire, ni en termes d'égalité, ni en termes d'équité, ni en termes de perspective à long terme.

  • Speaker #0

    j'ose espérer que ces croyances sont un peu dépassées quand même parce que si on en est encore là j'ai envie de te dire que malheureusement je l'entends tous les jours tu sais Rémi si elle veut une carrière

  • Speaker #1

    Faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est pour ça que YOLO existe, c'est pour permettre aux femmes de ne plus choisir. Et surtout, je fais partie de ces bad moms, on va dire, puisque moi, je suis parfaitement alignée avec ça, tu vois, j'assume complètement. Mais il semble que pour certains, certains points de la société peuvent le percevoir comme ça. Mais moi, j'ai toujours considéré que ce qui était important pour moi, c'était de donner du temps de qualité à mes enfants. Et que ce temps de qualité, là avec YOLO, je peux donner du temps de bien meilleure qualité parce qu'effectivement j'en ai plus puisqu'il y a tout un tas de choses que j'ai déléguées à mon allié, mais que finalement ce n'était pas tant la quantité que la qualité qui primait. Et moi je suis absolument convaincue du fait que quand on est un parent ou une maman épanouie, ça se ressent et que nos enfants vont bien. Et que c'est un peu comme dans l'avion quand tu dois mettre ton masque à oxygène avant de mettre celui de tes enfants. et donc moi je suis pour la liberté de choix et tu vois aujourd'hui je pense que je travaille plus qu'avant Ce qui est aussi assez paradoxal, parce que souvent on se dit, si on se met à son compte, on travaillera moins, ce n'est pas vrai. Mais en tout cas, je travaille probablement plus qu'avant, mais un, ça ne me coûte pas, et deux, je suis tellement heureuse et épanouie dans le projet qui est le mien et qui est le nôtre, que je vois dans les yeux de mes enfants qui sont hyper fiers d'avoir une maman comme ça. Donc en fait, je pense que c'est très important qu'on se dise que finalement l'important c'est d'oser son chemin. et de sortir de toutes ces injonctions qui nous sont imposées en permanence. Et c'est courageux d'accepter de le faire, et c'est surtout nécessaire, parce que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Et que donc, voilà, il faut aussi faire fi de ce que pensent les autres. Moi, ça fait longtemps que j'ai arrêté de me demander ce que les autres pensaient, et de suivre son chemin, quel que soit ce que les autres pensent, et les gens qui nous aiment et qui nous soutiennent nous suivront quoi qu'ils.

  • Speaker #1

    Mais quelque part, tu parles du concept de bad mom. Pour moi, dégager du temps en délégant les actions à faible valeur ajoutée pour justement le temps que tu as, tu le consacres complètement à tes enfants.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ça fait de moi la best mom ever. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne vois pas à quel moment c'est être une bad mom. Au contraire.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, il y a ce truc de se dire, ah oui, mais bon, quand même, elle délègue, ça ne le fait pas. Tu te rends compte, c'est son allié qui appelle le pédiatre. Ben oui, mais en fait, moi, j'y vais chez le pédiatre. Je n'ai pas besoin de l'appeler, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est très français, en fait. Tu vois, dans le monde anglo-saxon, c'est beaucoup plus usité. C'est beaucoup plus normal d'avoir une PA, d'être soutenue, d'être aidée. On dit souvent qu'il faut un village pour élever un enfant. Je pense qu'il faut effectivement un village pour élever un enfant et il faut aussi un village pour être entrepreneur et monter une boîte. Donc comme à la fois je suis entrepreneur et que j'ai trois enfants, il me faut un double village. Donc je l'ai construit autour de moi. Et je pense que... Je pense vraiment que accepter de lâcher prise, puisqu'en fait tout passe par là finalement, déléguer c'est lâcher prise, c'est accepter que quelqu'un d'autre fasse à sa place.

  • Speaker #1

    De ne pas être dans la maîtrise.

  • Speaker #0

    Exactement. Et tu vois c'est marrant, enfin c'est pas marrant parce que c'est assez pathétique quand même ce que je vais te dire, mais c'est quand même un constat. Aujourd'hui on accompagne 80% de femmes et 20% d'hommes chez YOLO. 100% des hommes qu'on accompagne ont embarqué leurs femmes dans cette aventure. Tu en comprendras ce que tu veux. Et peut-être 10% des femmes qu'on accompagne nous ont confié leur mari.

  • Speaker #1

    Je vois très bien. Je vois très bien, on va laisser les auditeurs se faire leur propre interprétation, mais je pense qu'on est sur la même longueur.

  • Speaker #0

    Sachant qu'on propose toujours que l'allié soit accessible au couple parental pour rééquilibrer la charge dans la sphère privée. Il y a des familles où c'est déjà très équitablement réparti, et donc on prend le couple et c'est génial. Et comme évidemment, nous, on veut faire bouger des lignes, l'idée c'est de se dire que... Si ton entreprise t'a donné une alliée, tu puisses finalement embarquer ton conjoint pour qu'il prenne des sujets qu'il n'aurait pas forcément pris sans une alliée. C'est aussi ça l'idée. La réalité est un peu différente.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant en tout cas, Rebecca. Merci beaucoup. Dernière question. Je sais que tu es maman, tu nous l'as dit tout à l'heure. Si tu avais l'occasion de partager un conseil avec la personne que tu étais avant d'avoir des enfants, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose que je lui dirais, c'est que tout passe. Et ça, ce tout passe, quand tu es dans le dur, vraiment, que tu ne dors pas, que c'est dur. Moi, je me suis souvent raccrochée à tout passe. C'est-à-dire que c'est une amie qui me l'avait dit. Et en fait, le fait de me dire que oui, il y a un début, mais il y aura une fin, et qu'à un moment donné, tu ne t'en souviendras même plus.

  • Speaker #1

    Mais ce sera la fin d'aussi certains bons moments. Il faut aussi pouvoir se dire que c'est vraiment difficile. Quand ils s'arrêteront, il y a aussi d'autres bons moments qui vont s'arrêter.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Mais du coup, tu vois, moi, quand j'ai été dans le dur, j'ai trouvé beaucoup plus dur d'avoir... deux enfants que trois bon ça c'est moi mais quand c'est le troisième je me suis dit c'est la dernière fois donc faut que je profite de tout tu vois donc j'ai vraiment profité alors que j'ai profité de moments que je trouvais hyper dur dans mes deux dans l'arrivée de mes deux premiers enfants mais le fait de savoir que tout passe d'un côté le mauvais passe mais quand même temps ça passe vite oui et que tu vois il ya que 18 été dans la vie d'un enfant pour profiter de lui enfin voilà du coup c'est vrai que ça Aujourd'hui, j'en ai vraiment pris conscience et j'aurais aimé m'en rendre compte au début.

  • Speaker #1

    Rebecca, où est-ce qu'on peut retrouver YOLO ? Où est-ce qu'on peut te suivre ? Comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me contacter sur LinkedIn. On a une page qui s'appelle YOLO You Only Live Once et Rebecca Fischer, vous me trouverez, il n'y a pas de problème. On a aussi un compte Instagram qui s'appelle Because YOLO, qui n'est pas très très actif parce que nous, notre business étant très B2B, on est surtout effectivement… On est surtout sur LinkedIn et puis sur notre site internet www.bicosiolo.io. Vous pouvez nous retrouver, nous contacter en tant que salariés, nous contacter en tant qu'entreprise et aussi nous contacter en tant qu'alliés parce que peut-être ce podcast suscitera des vocations. Et comme on est dans une phase d'accélération de notre développement, effectivement on est dans une phase aussi de sélection de beaucoup de nouvelles alliées. Donc on peut aussi candidater en tant qu'alliés sur notre site internet www.bicosiolo.io.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien.

  • Speaker #0

    Rebecca,

  • Speaker #1

    j'ai plein d'autres questions qui nous sont venues pendant notre échange. Tu reviendras nous voir ?

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Super. Il va y avoir la chronique de Rebecca bientôt sur le Patmos de Delphine.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on s'était dit et ça fait sens. Merci beaucoup. À très bientôt, Rebecca.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci beaucoup, Delphine. À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous a plu. Pour soutenir le podcast, parlez-en autour de vous. Mais aussi, laissez-lui un commentaire et une note sur votre appli d'écoute préférée. On se retrouve très vite et d'ici là, prenez soin de vous et de vos proches. A bientôt !

Description

Aujourd'hui, je reçois Rebecca, la co-fondatrice de Yolo.


Yolo est le 1er service B2B qui démocratise l'accès à des assistant.e.s personnel.les dédié.e.s pour les salarié.e.s et les entrepreneur.e.s.


Avec Rebecca, on a parlé de la douloureuse charge mentale, qui incombe souvent aux femmes et pèse très lourd sur leurs carrières.


🤔 Comment le service Yolo permet-il de contrer cette charge mentale ?


Rebecca vous raconte tout dans cet épisode sans tabou, depuis son constat initial, en passant par son parcours en entreprise et entrepreneurial, et la façon dont elle envisage la parentalité en étant entrepreneure.


Belle écoute !


Delphine


Musique : Titre: Gaia / Auteur: Nova Noma / Source: https://soundcloud.com/nova-noma / Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Carrière de parent, le podcast qui décomplexe la parentalité dans le monde de l'entreprise. Je suis Delphine et j'accompagne au quotidien les services de ressources humaines et les dirigeants dans la réussite de leurs projets parentalité pour leurs salariés. Dans chaque épisode, nous explorerons comment profiter au mieux de votre vie familiale et de votre vie professionnelle. Nous verrons ensemble toutes les solutions qui s'offrent à vous pour faciliter votre quotidien et vous permettre d'atteindre vos objectifs pros et persos. Pour cela,

  • Speaker #1

    un jeudi sur deux,

  • Speaker #0

    je vais partager avec vous des astuces et bonnes pratiques et vous présenter des personnalités ou parcours inspirants. Mais avant toute chose, mettez le podcast dans vos favoris pour ne rater aucun épisode. Je vous souhaite une belle écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Rebecca.

  • Speaker #1

    Bonjour Delphine.

  • Speaker #2

    Comment ça va Rebecca ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien dans cette période de pont. On travaille quand on peut, mais sinon ça va.

  • Speaker #2

    Je vois bien de quoi tu parles. Rebecca,

  • Speaker #1

    du coup,

  • Speaker #2

    tu es la cofondatrice de la société YOLO. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu qui tu es ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Je suis Rebecca Fischer-Bensoussan. Je suis effectivement la cofondatrice de YOLO. Je suis aussi la maman de trois enfants. Sacha qui a 11 ans, Salomé qui a 8 ans et Simone qui a 4 ans. Et j'ai cofondé YOLO en juillet 2022 avec Camille Agon, mon associée, après avoir travaillé 15 ans en finance.

  • Speaker #2

    Et donc ensemble avec Camille, vous avez créé YOLO. Est-ce que tu peux nous dire ce que c'est la solution YOLO et nous décrire un petit peu ce que vous faites au quotidien ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, YOLO, c'est un service révolutionnaire qui change la vie. Des femmes et plus largement des parents, puisqu'en fait, nous, on a fait le choix de construire un service hyper concret, hyper pragmatique pour accompagner le quotidien. Des mères actives et plus largement des salariés parents. En fait, on match les salariés qui nous sont confiés par des entreprises à des assistantes personnelles dédiées qu'on appelle les alliés. pour pouvoir déléguer toute la charge mentale du quotidien. On est parti d'un besoin qui a été le nôtre à un moment donné de nos vies de mère active, puisque moi j'ai cherché de l'aide pour déléguer du perso et que cette aide je ne l'ai pas trouvée. Et puis je me suis rendu compte que finalement derrière ce sujet de la dite charge mentale, déjà il y avait une immense inégalité dans la sphère privée. Alors évidemment les lignes bougent et c'est tant mieux, mais les femmes portent encore aujourd'hui plus de 70% de la charge. du quotidien personnel et familial, et ça a évidemment aussi des impacts sur les carrières, puisqu'on sait qu'aujourd'hui, une femme sur deux va modifier son temps de travail dès une première maternité, que presque une femme sur deux va refuser un poste exécutif pour des raisons familiales, et qu'aujourd'hui, on parle beaucoup de santé mentale, et que cette très difficile constellation des temps de vie a un impact sur la santé mentale des femmes. Et du coup, effectivement, nous, avec YOLO, on croit en un monde où, effectivement, il est possible d'avoir à la fois une vie personnelle... épanouie et une carrière accomplie. Et donc, on a voulu construire finalement un soutien très concret du quotidien pour pouvoir retrouver du temps, de la sérénité, du temps pour soi, du temps pour ses enfants, du temps pour son job, du temps pour ce qui est important pour nous. Et c'est effectivement de là que vient le nom YOLO, qui veut dire You Only Live Once.

  • Speaker #2

    Donc en fait, ce que tu nous dis, c'est que finalement, en général dans le couple, l'un des deux va plus porter la charge mentale, en général les femmes, puisqu'elles ont... souvent moins des postes à responsabilité ou qu'elles ont finalement les revenus les moins élevés dans le couple. C'est un fait malheureusement avec des statistiques en face. Et en réalité, cette charge mentale, elle se répercute sur celui qui a une carrière, on va dire, un petit peu moins impactante. Et cette charge mentale finalement, et toute la fatigue qu'elle implique, fait que la femme n'a peut-être moins l'énergie de se consacrer à sa carrière.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est le serpent qui se mord la queue. C'est-à-dire que je viens de finir le livre, le nouveau livre d'Elisabeth Badinter qui s'appelle Messieurs, encore un effort Et en fait, il y a plein de stats hyper intéressantes, mais notamment, on sait qu'aujourd'hui, une femme qui a trois enfants, elle est dans plus de 70% des cas en temps partiel. Et donc, en fait, plus on a d'enfants, finalement, plus il y a un des deux conjoints qui fait un pas de recul, effectivement, pour s'occuper de son foyer. Et du coup effectivement, qui se retrouvent en charge du quotidien. C'est encore plus difficile de revenir ensuite dans le monde du travail, on le sait. Et donc c'est généralement la femme que nous chez YOLO on appelle la charge d'âme. Parce qu'on trouve que c'est un joli mot et que c'est exactement, ça dit extrêmement bien les choses. On sait qu'aujourd'hui par exemple, il y a 25% des familles qui sont monoparentales. Dans 85% des cas c'est la mère qui est la garde des enfants. On sait qu'aujourd'hui il y a 10% des salariés qui sont aidants. Et que ça sera 25% dans 10 ans et que c'est... À nouveau, en très grande majorité, les femmes qui sont dans le care, et donc effectivement, finalement, c'est là où je dis que c'est le serpent qui se mord la queue, c'est que les femmes, parce qu'elles sont dans ce care, dans ce soutien, dans cet accompagnement, ne peuvent pas oser une carrière qui pourrait être à la hauteur de leurs ambitions et surtout de leurs compétences, et que du coup, de ce fait-là, elles ont effectivement des carrières moins ambitieuses, qu'elles ont effectivement moins de revenus, etc. Donc en fait, on crée une inégalité professionnelle. Finalement, la charge de la responsabilité familiale crée une inégalité professionnelle très forte. Du coup, nous, ce qu'on peut faire avec YOLO, c'est créer un service au service de l'égalité professionnelle pour que si on le souhaite, évidemment, puisque chacun est libre de faire ses choix de carrière, mais qu'une femme qui le souhaite puisse avoir osé un premier poste de responsabilité, puis un deuxième, parce que soutenu dans son quotidien. justement par son entreprise qui aura envie justement de l'accompagner et de lui donner toutes les conditions pour réussir, ce qu'aujourd'hui on n'a pas forcément toutes. Et c'est pour ça que nous on dit souvent au-delà de l'égalité, on parle d'équité, puisqu'en fait effectivement il en va d'un sujet d'équité. Et chez YOLO on veut accompagner tous les salariés pour lesquels la surcharge du quotidien est un frein à la carrière. Donc évidemment on parle beaucoup des femmes parce que c'est elles qui sont en charge comme on vient de le dire, mais il y a aussi évidemment tout le sujet comme on... On en parlait des familles monoparentales, des salariés aidants, des salariés qui sont en situation de handicap, qui vont être aidants d'un parent vieillissant ou d'un enfant malade ou qui a des troubles, un divorce, un deuil. Tout ça, c'est des moments de vie où justement on est sous haute tension et on a besoin d'être soutenu parce que effectivement ça tire, c'est dur. Et donc effectivement, l'idée de YOLO, c'est justement de pouvoir aussi accompagner toutes ces situations de vie difficiles.

  • Speaker #2

    Et donc ce qui veut dire quelque part que l'égalité au travail, elle commence... Dans le foyer.

  • Speaker #1

    Moi, j'en suis absolument convaincue. Camille et moi, c'est des sujets dont on discute beaucoup. On est convaincus que dans un contexte sociétal aussi inégalitaire, l'égalité professionnelle est illusoire. Et que c'est justement pour ça qu'il faut faire bouger des lignes avec des solutions comme YOLO.

  • Speaker #2

    Et donc, pour aider les parents avec la solution YOLO, vous vous appuyez sur une équipe que vous appelez les Alliés. Est-ce que tu peux me parler un petit peu plus précisément de qui sont ces Alliés ? D'où elles viennent ? Comment est-ce que vous les sélectionnez ? Et quel est leur quotidien ? Qu'est-ce qu'elles font pour aider les parents ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, nos alliés sont le cœur de tout ce qu'on fait aujourd'hui. Ces alliés, comme je te le disais, vont être matchés aux salariés qui vont nous être confiés. Ce matching est essentiel puisqu'en fait, on parle beaucoup souvent d'empathie de l'expérience. C'est-à-dire qu'on va avoir des alliés qui ont vécu des situations de vie que vivent les salariés qu'on accompagne aujourd'hui. Donc on va par exemple essayer de matcher une maman solo avec une maman solo, on va essayer de matcher un salarié aidant avec une alliée qui elle-même connaît bien le sujet de l'aidance. Enfin voilà, donc l'idée c'est vraiment de faire un matching qui va être très adapté pour pouvoir créer ce lien de confiance, ouvrir la porte de l'intime, puisque en fait c'est bien ça dont on parle, c'est d'accompagner le perso, et permettre de soulager concrètement et efficacement. Donc ces alliées sont ou d'anciennes assistantes de direction qui se sont mises à leur compte pour avoir elles-mêmes un meilleur équilibre de vie. ou des femmes qui ont fait des carrières en entreprise dans des jobs hyper variés et qui, à un moment donné, ont eu elles aussi envie d'autre chose, qui connaissent extrêmement bien les enjeux de la parentalité en entreprise puisqu'elles l'ont vécu elles-mêmes, et qui du coup vont mettre toute leur énergie, leur expertise et leur expérience au service de l'accompagnement des parents. Et donc ce collectif, aujourd'hui on a 25 alliés, on en aura 50 d'ici la fin de l'année. On travaille dans toute la France, YOLO est 100% remote, et donc en fait c'est un collectif qu'on anime, qu'on fait grandir, qu'on forme, auquel on accorde beaucoup d'attention et de soin, puisqu'évidemment on veut grandir avec nos alliés, et que nos alliés grandissent avec nous. Donc ça passe par leur proposer de la protection sociale, ça passe par... mettre en place des partenariats pour leur permettre de créer leur propre écosystème local. On est même en train de réfléchir à pouvoir leur ouvrir notre capitale, une partie de notre capitale à nos alliés. Donc c'est vraiment un projet qui est très important pour nous, nos alliés. Et d'ailleurs, dans notre communauté d'alliés, on remet aussi dans le monde du travail des femmes qui en sont sorties pour élever leurs enfants. On sait qu'en France, il y a plus de 300 000 femmes en congé parental total. Et on sait que quand on est parti longtemps, c'est difficile de revenir, sauf que nous finalement on va s'appuyer sur toutes les compétences qu'elles ont développées toutes ces années. Donc pour nous c'est au contraire très précieux. Et donc on va faire remonter dans ce collectif d'alliés YOLO, justement des femmes qui sont sorties du monde du travail et qui ont envie d'y revenir, et pour qui ça a du sens justement pour faire grandir ce collectif. Et donc au quotidien, ces alliés vont avoir les salariés qu'elles accompagnent au bout de leur WhatsApp, par téléphone, par mail, par visio, enfin on veut vraiment que... tous les chemins mène Taïolo pour faciliter le quotidien et pour pouvoir déléguer l'ensemble de ces sujets de sa to-do liste. Donc il n'y a aucune limite à ce qu'on fait, et c'est bien ça qui fait la différence, c'est à la fois ce matching dédié et le fait vraiment de prendre toute sa to-do liste, toute sa charge mentale et de pouvoir demander à son allié de la gérer pour nous. Donc ça va aller de... Trouver un médecin traitant, appeler tous les médecins nécessaires quand il n'y a plus aucun créneau sur Doctolib, prendre un rendez-vous de passeport en urgence, trouver des activités pour les enfants quand il y a des vacances toutes les six semaines, organiser des vacances. C'est vraiment toute la vraie vie, tout le quotidien. Remplir un frigo, trouver des idées de menus. Et puis, on accompagne aussi des situations de vie, comme je te le disais, si on prend par exemple le cas des mamans solo. On va accompagner toutes les démarches administratives liées à la monoparentalité, récupérer des aides, parfois faire le lien avec le second parent, faciliter une organisation qui va permettre de continuer à travailler. Si on parle des sujets des salariés aidants, il y a tout un sujet de coordination médicale, il peut y avoir des sujets liés à de la MDPH, à des cartes PMR, à organiser des vacances qui soient adaptées. Il n'y a vraiment aucune limite en réalité et c'est ça finalement qui a beaucoup de valeur. Depuis qu'on a commencé il y a un an, on accompagne maintenant 130 salariés et on a traité plus de 9000 demandes. Donc évidemment il y a des grands thèmes qui vont se rejoindre, qui vont être tout ce qui va être autour de l'administrative, de la vie quotidienne des enfants, de la logistique de la maison, des loisirs, des temps forts de la vie de famille, mais chacun est unique, chaque demande est unique et donc évidemment l'idée c'est de la traiter de manière hyper sur mesure avec une grande force qui est ce collectif d'alliés. Puisque je te disais que tout le monde vient avec son background, son expertise et son expérience, et bien en fait, tout ensemble, elles arrivent à résoudre et à trouver des solutions à l'ensemble des demandes qui sont faites par les salariés.

  • Speaker #2

    Finalement, une alliée, c'est un petit peu une assistante personnelle du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est une assistante personnelle du quotidien, c'est même ton double. Puisqu'en fait, l'idée, c'est que ça soit une épaule sur laquelle tu puisses t'appuyer, qui va vraiment faire à ta place, puisqu'elle va apprendre à te connaître, connaître ton conjoint, ta conjointe, tes enfants, comment tu fonctionnes, comment tu aimes voyager, vivre, ce qui est ta situation de vie. Et donc, elle va apprendre à te connaître et donc vraiment pouvoir faire à ta place.

  • Speaker #2

    Et du coup, toi en tant que parent, tu peux te consacrer et te concentrer vraiment sur l'essentiel, c'est-à-dire être avec tes enfants, partager des bons moments, être assis avec eux pour jouer et finalement profiter de tous ces petits moments.

  • Speaker #1

    C'est le sens même et l'essence même de ce qu'on fait. C'est que tu vois, moi aujourd'hui, j'ai une alliée qui travaille avec moi peut-être 10-15 heures par mois et je dis toujours qu'elle fait de moi une meilleure entrepreneur et une meilleure maman puisqu'en fait, elle fait avancer tous mes sujets du quotidien. C'est ça. Pendant que moi je fais autre chose, il y a honnêtement tout un tas de tâches chronophages sur lesquelles on n'a pas beaucoup de valeur ajoutée. On fait parce qu'il faut les faire, tôt le matin, tard le soir ou sur notre temps de travail parce que juste c'est comme ça, parce que les services sont ouverts de 9h à 18h et que c'est le moment de travail, donc il faut quand même bien que ça avance. Et du coup, effectivement, l'idée c'est que ce temps-là... Finalement l'alliée elle va le faire, elle va le prendre pour nous et du coup elle va le faire mieux que nous, elle va le faire plus vite que nous parce qu'elle le fait toute la journée c'est son métier et du coup on retrouve du temps, de l'énergie, de la sérénité pour ce CE et ce CEUX qui compte pour soi. Et ça c'est effectivement le temps, ça n'a pas de valeur, c'est la seule chose qu'on ne pourra jamais récupérer et donc effectivement nous on est convaincu que déléguer c'est un super pouvoir et que ça permet de retrouver du temps et que ça c'est un bien extrêmement précieux.

  • Speaker #2

    Ok, et en fait c'est une solution B2B, c'est-à-dire une solution qui s'adresse aux entreprises. Donc l'entreprise va choisir la solution YOLO et ensuite va la mettre à disposition de ses salariés.

  • Speaker #1

    Oui, nous on a fait le choix d'être un acteur B2B parce que pour nous c'est important de faire bouger les lignes de l'intérieur. Moi par exemple, je fais partie de ces femmes qui ont dit opt out donc fais un pas de côté du monde de l'entreprise pour créer YOLO Et en fait, notre ambition avec YOLO, c'est de pouvoir accompagner tous les salariés qui ont besoin d'être au-dessus de leur quotidien, mais aussi et surtout de permettre aux entreprises d'accélérer sur le sujet de parité et d'égalité. Et donc effectivement, on a fait le choix du monde B2B justement pour faire bouger les lignes de l'intérieur et pour donner des solutions aux organisations et au DRH qui permettent de continuer à attirer, retenir et promouvoir des talents, féminins notamment. Et donc effectivement, nous les entreprises avec lesquelles on travaille, nous confient des salariés qu'elles ont identifiés. Donc ça va être par exemple des femmes en parcours talent, ça va être des execs, ça va être des mamans solo, ça va être des salariés aidants. Donc soit c'est l'entreprise qui nous confie. Une liste de salariés bien identifiée qu'on va embarquer, soit en fait un peu comme pour les crèches, on va co-construire des critères d'attribution qui ensuite vont être proposés à l'ensemble des salariés. Donc la solution YOLO peut être proposée à l'ensemble d'un département, d'une boîte, etc. Et puis on co-construit un questionnaire d'attribution qui va nous permettre d'objectiver des critères. Pour pouvoir revenir vers l'entreprise avec une liste de salariés prioritaires, les critères peuvent être le nombre d'enfants, la situation personnelle, il y a plein de critères qu'on peut évaluer, et puis comme ça, ça permet d'identifier une première cohorte de salariés à accompagner.

  • Speaker #2

    C'est hyper intéressant, en fait, ce que tu nous dis, c'est que pour toi, pour moi aussi d'ailleurs, les entreprises ont vraiment un rôle à jouer dans la parentalité, alors qu'elles ont un petit peu l'impression parfois que c'est quelque chose d'intime. Mais toi comme moi, on sait très bien que c'est un sujet de société et qu'il n'y aura pas finalement d'équilibre des temps de vie ou d'égalité homme-femme si on ne prend pas ce sujet clé en main.

  • Speaker #1

    Nous sommes complètement alignés là-dessus, c'est-à-dire qu'on n'est plus dans un monde où le perso peut rester à la porte du pro. Le Covid l'a révélé, le télétravail l'a acté. Aujourd'hui, on est dans un monde qui est complètement poreux. où on amène à la maison son travail et où finalement le salarié doit être considéré dans son entièreté. Et son entièreté, c'est sa vie personnelle. Qui n'a jamais été se cacher dans les toilettes pour appeler sa nounou ? Qui n'a jamais eu deux fenêtres ouvertes pour prendre un rendez-vous sur Doctolib ? Ça, c'est la vraie vie. Et en fait, nous, on a fait un survey avant de démarrer YOLO, auquel 400 femmes ont répondu, 400 femmes mères actives. Elles nous ont dit être en surcharge mentale tout le temps ou très souvent dans 90% des cas. et devoir passer à minima une heure par jour à gérer leur sujet perso sur leur temps de travail. Donc si on fait le calcul, ça représente 21 jours par an, donc c'est un mois par an. Donc aujourd'hui, l'entreprise finalement... paye ses salariés pendant un mois par an à gérer du perso. C'est un état de fait, ça ne se discute pas, c'est une réalité de vie. Et donc, effectivement, nous, on est absolument convaincus que si on met en place une politique ambitieuse de soutien aux maires et plus largement aux salariés par an, eh bien, ça permet de repenser la société pour tous et que c'est extrêmement vertueux et que finalement, c'est mettre la performance sociale au service de la performance économique. Il y a énormément de papas aujourd'hui, même si les lignes bougent, que maintenant le congé paternité dure un mois, tout ça, c'est bien, évidemment, si ça se fait dans le bon sens. Il y a encore énormément d'entreprises où les pères n'osent pas dire qu'eux aussi ils aimeraient emmener leurs enfants le matin, qu'eux aussi ils aimeraient les voir le soir, etc. Et donc nous on est convaincus que si on adapte l'organisation aux femmes et aux mères plus largement, et bien finalement ça sera effectivement extrêmement... vertueux pour l'ensemble de l'écosystème et que finalement aujourd'hui la parentalité elle doit être adressée dans son ensemble et que effectivement c'est un sujet d'entreprise aujourd'hui parce que l'entreprise a une responsabilité sociale et que là on parle d'inégales répartitions dans la sphère privée mais ça a un impact économique qui est tellement fort que l'entreprise ne peut pas le laisser de côté. Et si aujourd'hui en un an on a démarré dix entreprises du CAC 40, des entreprises de conseil, qu'on a autant de phases d'expérimentation puisqu'on crée un service très nouveau, très inédit. Et bien c'est que les lignes bougent et que les entreprises en sont de plus en plus conscientes. Je suis heureuse de pouvoir te parler aussi ce matin parce que ça fait partie du travail d'évangélisation de dire qu'aujourd'hui ce genre de solution existe et tu vois hier et la semaine dernière j'ai fait un kick off avec 50 salariés d'une de nos entreprises clientes et je peux te dire que la DRH qui était là pour animer ce kick off on a reçu tellement de love tu vois de messages dans le team qui disait incroyable ça va changer ma vie j'ai pas les mots mais c'est extraordinaire mais mais comment, mais tu vois, qui n'arrivait même pas à exprimer ce qu'elle ressentait. Et la DRH disait, en fait, c'est incroyable parce que YOLO, souvent on vient avec des solutions qui ne trouvent pas vraiment beaucoup d'écho. Et en fait, YOLO suscite tellement d'engagement, tellement de démerveillement. Évidemment, après, ça met un gros niveau d'attente pour nous, mais on est au rendez-vous. Donc voilà, mais vraiment, c'est, je suis speechless, c'est incroyable, ma vie va changer. Mais tellement merci, on reçoit tellement de messages, les DRH reçoivent tellement de... de feedback incroyable, qu'en fait on voit vraiment qu'on a touché du doigt quelque chose d'extrêmement juste, qui est effectivement une vraie souffrance, et qu'en fait aujourd'hui, nous faisons partie des acteurs qui faisons vraiment bouger les lignes, qui ne sommes pas là juste par exemple pousser du contenu, on est vraiment dans quelque chose d'hyper concret, hyper personnalisé, et c'est ça qui change la vie des femmes et des hommes qu'on accompagne. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui notre service est qualifié de Life Changer, parce qu'il permet de donner les mêmes conditions pour réussir. à ceux qui finalement souffrent de ce quotidien surchargé, mais aussi parce qu'il permet d'être plus focus, plus engagé, plus productif, puisqu'on retrouve du temps, puisqu'on se contorsionne moins, puisqu'on est moins interrompu, puisqu'on jongle moins, puisque cet allié nous permet aussi tout ça. Et donc YOLO à la fois décharge, mais YOLO permet aussi. Et permettre des choses qu'on n'aurait pas pu faire sans ce soutien-là, c'est aussi important, parce qu'on veut aussi réenchanter le quotidien, et puis permettre. à ceux qui le souhaitent de pouvoir oser le poste d'après parce qu'enfin soutenu dans leur quotidien de parents.

  • Speaker #2

    Donc les enjeux finalement pour l'entreprise, c'est d'améliorer la qualité de vie et les conditions de travail. Ça a aussi un impact sur l'attractivité et c'est un gros, gros levier de rétention et de fidélisation finalement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. On est à la fois levier d'attraction, de rétention, de promotion et de fidélisation hyper fort. Mais évidemment, on vient aussi sur l'accélération de la parité. mais aussi sur la prévention des risques psychosociaux. Parce que tu vois, quand on démarre un accompagnement, on a un questionnaire de matching dans lequel on pose des questions sur la charge mentale, qu'on va monitorer tout au long de l'accompagnement. Et c'est toujours édifiant de voir que, quel que soit ton niveau de poste que tu aies, ou pas des responsabilités d'ailleurs, la question sur la charge mentale, on est toujours entre 8 et 10 au point de départ, quel que soit le niveau de poste. Et on a aujourd'hui des bénéficiaires qu'on accompagne, des salariés qui ont dit à leurs alliés, tu vois, au mois de janvier, grâce à toi, je n'ai pas fait de burn-out, alors que ça allait hyper mal, mais je me suis sentie tellement soutenue. que ensemble on a pu gérer. Donc nous l'idée c'est aussi d'arriver en prévention des risques psychosociaux, des risques de burn-out. On sait qu'aujourd'hui 82% des femmes cadres disent que la difficile conciliation vie pro-perso affecte leur santé psychologique. Donc c'est vraiment un enjeu de société aujourd'hui. Et donc effectivement avoir ce soutien dans le quotidien a vocation à permettre de dérisquer finalement cette charge, de la diminuer et de finalement pouvoir de retrouver un peu de sérénité. Et donc effectivement... On travaille aussi évidemment, on est aussi un acteur sur les sujets de santé mentale et de burn-out.

  • Speaker #2

    Ok, et est-ce que tu as un exemple de ce que la solution a pu changer dans la vie de personnes accompagnées qui ont vraiment suivi le process YOLO, qui ont fait l'onboarding, qui ont eu une alliée, et au bout de six mois, un an, qui t'ont fait des retours d'expérience ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de verbatim qu'on a et qui sont sur notre site, mais aujourd'hui, tu vois, les salariés disent, je te le disais tout à l'heure, je n'ai pas fait le burn-out grâce à mon allié. YOLO a changé ma vie, c'est le nec plus ultra, comment est-ce que je pourrais m'en passer ? Ou tu vois des salariés anglophones qui nous ont dit YOLO is life changing ça justifie le pourquoi je suis en France, je peux enfin me focuser, retrouver du temps de qualité avec mes enfants. Voilà, vraiment les feedbacks sont incroyables. On demande du feedback toutes les semaines, un peu tu sais comme sur Airbnb avec les petites étoiles, et sur toutes les demandes que je t'ai citées, on a 4,9 sur 5 de feedback moyen, donc c'est quand même vraiment très élevé. Puis nous on vend des abonnements de temps, donc on vend du temps d'accompagnement YOLO, du temps d'allier et puis toute une expérience autour pour donner des conseils, des tips de délégation etc. Et on est à 90% d'utilisation de nos forfaits. Donc c'est te dire à quel point l'usage se met en place, à quel point on répond en fait à un besoin. Donc on accompagne parfois des situations de vie extrêmement difficiles, des salariés qui ont des enfants très malades, très handicapés. Ce sont des situations dont l'entreprise n'a pas forcément toujours connaissance, puisqu'on sait que le sujet de l'aidance, c'est un sujet qui reste encore très tabou. Donc nous, on démarre un ou une salariée qu'on nous confie, en nous disant c'est un exec, c'est une exec, bon voilà Et puis en fait, on se rend compte que la situation de vie personnelle est très difficile. Et donc effectivement, l'idée, c'est de permettre à ces femmes, à ces hommes et à ces familles plus largement d'être soutenues dans cette difficulté, mais aussi de soutenir le reste de la famille. Évidemment, il y a cette difficulté, cette souffrance, mais il y a aussi le quotidien qui continue. Et donc, c'est là où aussi, finalement, on vient en soutien dans l'ensemble de l'écosystème, puisqu'on sait que c'est un écosystème, une famille, et que finalement, chacun doit aussi être accompagné. Et donc, l'allié YOLO devient aussi un soutien du couple, un soutien de la famille, un accompagnement plus large. Et du coup, c'est aussi ça qui fait qu'on a des feedbacks qui sont aussi positifs.

  • Speaker #2

    Et c'est pour ça que tu le fais finalement, c'est ton pourquoi ?

  • Speaker #1

    Mon why, c'est l'accélération de... de la parité. J'ai été biberonnée, j'ai une maman très féministe, j'ai travaillé chez des anglo-saxons pendant 12 ans, j'ai été biberonnée au Women Empowerment, et moi je ne me suis jamais fixée aucune limite, et je me suis toujours dit que tout était possible, et que j'y arriverais. Donc j'ai pris beaucoup de postes à responsabilité très jeunes, et je ne me suis jamais dit que ce n'était pas possible, mais force était quand même de constater que j'étais la seule femme, donc clairement il y avait quand même un sujet. Et moi je veux permettre... à celles qui n'osent pas aujourd'hui de se dire que c'est possible à libérer en fait le potentiel, libérer le potentiel des femmes qui est immense et je le vois parce que dans mes équipes avant, j'avais des femmes qui étaient incroyables mais qui n'osaient pas et le fait d'avoir vu que moi j'avais osé, elles se sont donné le droit d'oser après et donc effectivement moi mon why il est vraiment sur le rééquilibrage. de la charge dans la sphère personnelle, parce que je veux libérer les femmes, finalement, des injonctions qui sont des injonctions de société hyper fortes, dont il faut arriver à se détacher pour pouvoir, effectivement, s'épanouir, quelle que soit la façon dont on s'épanouit, et on peut parfaitement s'épanouir en élevant ses enfants, ce n'est pas du tout mon point, évidemment, mais moi, ce qui m'apporte, c'est que ce soit un choix libre et éclairé, et qu'il ne soit pas subi. Or, on se rend quand même compte qu'aujourd'hui, beaucoup des choix de temps partiel, etc., sont des choix subis. Et effectivement YOLO est un outil au service des entreprises pour leur permettre de pouvoir garder les talents et pour pouvoir aussi et surtout permettre aux femmes qui en bénéficient de pouvoir se dire que finalement un monde où tout est possible existe et qu'il n'est pas nécessaire forcément de renoncer.

  • Speaker #2

    Et ça encourage celles qui n'osent pas à se lancer, à se positionner, à se poser la question et je pense que c'est hyper inspirant. Parce que beaucoup de femmes pensent que n'ayant pas de modèle, elles n'y ont pas droit ou n'y pensent même pas. Et finalement, ce que tu nous dis toi, c'est qu'il suffit finalement de le savoir, d'y croire et puis d'oser.

  • Speaker #1

    Comme j'ai effectivement pris des postes à responsabilité tôt, je me suis retrouvée rôle modèle. Ce n'est pas du tout une position que j'avais choisie, mais en tout cas voilà. Et en fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, c'était très très important d'avoir des modèles de femmes qui te montrent que c'est possible d'y aller. Quand on dit Mariolo... et qu'on fait ces kick-offs.

  • Speaker #0

    on doit déculpabiliser et déconstruire beaucoup de croyances limitantes. C'est mon rôle de parent de tout gérer, personne ne le fera mieux que moi, ou ça ira plus vite si je le fais moi-même, ou plein de choses comme ça, où il faut aussi qu'on accepte de se dire que good enough is ok Et que ce n'est pas grave, ce n'est pas parfait, et que lâcher prise c'est quand même important sur plein de sujets. Et que finalement, Délégué, nous on est convaincus que c'est un super pouvoir, et je le dis très souvent, parce que finalement ça permet de se refocuser sur ce qu'on sait faire, et sur ce qui a de la valeur pour nous en fait. Et donc c'est aussi ça, c'est montrer que Délégué c'est un super pouvoir, et que ça rend plus performant, meilleur, plus focus, plus disponible. Moi j'assume parfaitement le fait d'avoir eu ma carrière en déléguant et j'assume parfaitement le fait d'être aujourd'hui une meilleure entrepreneure parce que j'ai une alliée, parce qu'en fait je suis convaincue que c'est aussi comme ça qu'on va libérer les femmes de toutes ces croyances et de toutes ces injonctions. Le livre d'Elisabeth Badenter que je viens de finir parle de total motherhood qui est vraiment je dois être une mère totale et absolument parfaite sur tous les sujets et en fait ça, il faut absolument qu'on sorte. de ces injonctions-là, et elle le disait très bien dans son livre, c'est que dans les années 70-80, les mères étaient quand même beaucoup plus libres de ne pas être parfaites qu'elles ne le sont aujourd'hui parce que pédagogie positive, éducation positive, parce que plein de raisons, et où finalement, c'est toujours nous qu'on fait passer en dernier. Et puis, je pense que c'est important aussi de se remettre au centre et de s'écouter, d'écouter sa petite voix, là où on a envie d'aller, et de se donner les moyens et d'être soutenue pour le faire. Et nous, aujourd'hui, on veut être une solution qui soutient

  • Speaker #1

    Il y a aussi une grosse croyance limitante, c'est que les femmes qui veulent faire carrière finalement n'ont pas d'instinct maternel et n'ont pas particulièrement envie de s'occuper de leurs enfants. Et à l'inverse qu'une femme qui veut rester à la maison, c'est une femme qui n'a aucune ambition. Et mettre les femmes, les parents en général dans ces catégories, ce n'est pas la meilleure chose à faire, ni en termes d'égalité, ni en termes d'équité, ni en termes de perspective à long terme.

  • Speaker #0

    j'ose espérer que ces croyances sont un peu dépassées quand même parce que si on en est encore là j'ai envie de te dire que malheureusement je l'entends tous les jours tu sais Rémi si elle veut une carrière

  • Speaker #1

    Faire un choix.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu vois, c'est pour ça que YOLO existe, c'est pour permettre aux femmes de ne plus choisir. Et surtout, je fais partie de ces bad moms, on va dire, puisque moi, je suis parfaitement alignée avec ça, tu vois, j'assume complètement. Mais il semble que pour certains, certains points de la société peuvent le percevoir comme ça. Mais moi, j'ai toujours considéré que ce qui était important pour moi, c'était de donner du temps de qualité à mes enfants. Et que ce temps de qualité, là avec YOLO, je peux donner du temps de bien meilleure qualité parce qu'effectivement j'en ai plus puisqu'il y a tout un tas de choses que j'ai déléguées à mon allié, mais que finalement ce n'était pas tant la quantité que la qualité qui primait. Et moi je suis absolument convaincue du fait que quand on est un parent ou une maman épanouie, ça se ressent et que nos enfants vont bien. Et que c'est un peu comme dans l'avion quand tu dois mettre ton masque à oxygène avant de mettre celui de tes enfants. et donc moi je suis pour la liberté de choix et tu vois aujourd'hui je pense que je travaille plus qu'avant Ce qui est aussi assez paradoxal, parce que souvent on se dit, si on se met à son compte, on travaillera moins, ce n'est pas vrai. Mais en tout cas, je travaille probablement plus qu'avant, mais un, ça ne me coûte pas, et deux, je suis tellement heureuse et épanouie dans le projet qui est le mien et qui est le nôtre, que je vois dans les yeux de mes enfants qui sont hyper fiers d'avoir une maman comme ça. Donc en fait, je pense que c'est très important qu'on se dise que finalement l'important c'est d'oser son chemin. et de sortir de toutes ces injonctions qui nous sont imposées en permanence. Et c'est courageux d'accepter de le faire, et c'est surtout nécessaire, parce que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Et que donc, voilà, il faut aussi faire fi de ce que pensent les autres. Moi, ça fait longtemps que j'ai arrêté de me demander ce que les autres pensaient, et de suivre son chemin, quel que soit ce que les autres pensent, et les gens qui nous aiment et qui nous soutiennent nous suivront quoi qu'ils.

  • Speaker #1

    Mais quelque part, tu parles du concept de bad mom. Pour moi, dégager du temps en délégant les actions à faible valeur ajoutée pour justement le temps que tu as, tu le consacres complètement à tes enfants.

  • Speaker #0

    Mais moi, je pense que ça fait de moi la best mom ever. Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Je ne vois pas à quel moment c'est être une bad mom. Au contraire.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, il y a ce truc de se dire, ah oui, mais bon, quand même, elle délègue, ça ne le fait pas. Tu te rends compte, c'est son allié qui appelle le pédiatre. Ben oui, mais en fait, moi, j'y vais chez le pédiatre. Je n'ai pas besoin de l'appeler, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est très français, en fait. Tu vois, dans le monde anglo-saxon, c'est beaucoup plus usité. C'est beaucoup plus normal d'avoir une PA, d'être soutenue, d'être aidée. On dit souvent qu'il faut un village pour élever un enfant. Je pense qu'il faut effectivement un village pour élever un enfant et il faut aussi un village pour être entrepreneur et monter une boîte. Donc comme à la fois je suis entrepreneur et que j'ai trois enfants, il me faut un double village. Donc je l'ai construit autour de moi. Et je pense que... Je pense vraiment que accepter de lâcher prise, puisqu'en fait tout passe par là finalement, déléguer c'est lâcher prise, c'est accepter que quelqu'un d'autre fasse à sa place.

  • Speaker #1

    De ne pas être dans la maîtrise.

  • Speaker #0

    Exactement. Et tu vois c'est marrant, enfin c'est pas marrant parce que c'est assez pathétique quand même ce que je vais te dire, mais c'est quand même un constat. Aujourd'hui on accompagne 80% de femmes et 20% d'hommes chez YOLO. 100% des hommes qu'on accompagne ont embarqué leurs femmes dans cette aventure. Tu en comprendras ce que tu veux. Et peut-être 10% des femmes qu'on accompagne nous ont confié leur mari.

  • Speaker #1

    Je vois très bien. Je vois très bien, on va laisser les auditeurs se faire leur propre interprétation, mais je pense qu'on est sur la même longueur.

  • Speaker #0

    Sachant qu'on propose toujours que l'allié soit accessible au couple parental pour rééquilibrer la charge dans la sphère privée. Il y a des familles où c'est déjà très équitablement réparti, et donc on prend le couple et c'est génial. Et comme évidemment, nous, on veut faire bouger des lignes, l'idée c'est de se dire que... Si ton entreprise t'a donné une alliée, tu puisses finalement embarquer ton conjoint pour qu'il prenne des sujets qu'il n'aurait pas forcément pris sans une alliée. C'est aussi ça l'idée. La réalité est un peu différente.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant en tout cas, Rebecca. Merci beaucoup. Dernière question. Je sais que tu es maman, tu nous l'as dit tout à l'heure. Si tu avais l'occasion de partager un conseil avec la personne que tu étais avant d'avoir des enfants, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose que je lui dirais, c'est que tout passe. Et ça, ce tout passe, quand tu es dans le dur, vraiment, que tu ne dors pas, que c'est dur. Moi, je me suis souvent raccrochée à tout passe. C'est-à-dire que c'est une amie qui me l'avait dit. Et en fait, le fait de me dire que oui, il y a un début, mais il y aura une fin, et qu'à un moment donné, tu ne t'en souviendras même plus.

  • Speaker #1

    Mais ce sera la fin d'aussi certains bons moments. Il faut aussi pouvoir se dire que c'est vraiment difficile. Quand ils s'arrêteront, il y a aussi d'autres bons moments qui vont s'arrêter.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Mais du coup, tu vois, moi, quand j'ai été dans le dur, j'ai trouvé beaucoup plus dur d'avoir... deux enfants que trois bon ça c'est moi mais quand c'est le troisième je me suis dit c'est la dernière fois donc faut que je profite de tout tu vois donc j'ai vraiment profité alors que j'ai profité de moments que je trouvais hyper dur dans mes deux dans l'arrivée de mes deux premiers enfants mais le fait de savoir que tout passe d'un côté le mauvais passe mais quand même temps ça passe vite oui et que tu vois il ya que 18 été dans la vie d'un enfant pour profiter de lui enfin voilà du coup c'est vrai que ça Aujourd'hui, j'en ai vraiment pris conscience et j'aurais aimé m'en rendre compte au début.

  • Speaker #1

    Rebecca, où est-ce qu'on peut retrouver YOLO ? Où est-ce qu'on peut te suivre ? Comment est-ce qu'on peut te contacter ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me contacter sur LinkedIn. On a une page qui s'appelle YOLO You Only Live Once et Rebecca Fischer, vous me trouverez, il n'y a pas de problème. On a aussi un compte Instagram qui s'appelle Because YOLO, qui n'est pas très très actif parce que nous, notre business étant très B2B, on est surtout effectivement… On est surtout sur LinkedIn et puis sur notre site internet www.bicosiolo.io. Vous pouvez nous retrouver, nous contacter en tant que salariés, nous contacter en tant qu'entreprise et aussi nous contacter en tant qu'alliés parce que peut-être ce podcast suscitera des vocations. Et comme on est dans une phase d'accélération de notre développement, effectivement on est dans une phase aussi de sélection de beaucoup de nouvelles alliées. Donc on peut aussi candidater en tant qu'alliés sur notre site internet www.bicosiolo.io.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien.

  • Speaker #0

    Rebecca,

  • Speaker #1

    j'ai plein d'autres questions qui nous sont venues pendant notre échange. Tu reviendras nous voir ?

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Super. Il va y avoir la chronique de Rebecca bientôt sur le Patmos de Delphine.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on s'était dit et ça fait sens. Merci beaucoup. À très bientôt, Rebecca.

  • Speaker #0

    Au revoir. Merci beaucoup, Delphine. À bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous a plu. Pour soutenir le podcast, parlez-en autour de vous. Mais aussi, laissez-lui un commentaire et une note sur votre appli d'écoute préférée. On se retrouve très vite et d'ici là, prenez soin de vous et de vos proches. A bientôt !

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