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Ça suffit les conneries ! - le podcast anti-injonctions sur la communication et l’entrepreneuriat

#4 Les risques de l’entrepreneuriat sans éducation financière

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15min |05/08/2024
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#4 Les risques de l’entrepreneuriat sans éducation financière

#4 Les risques de l’entrepreneuriat sans éducation financière

15min |05/08/2024
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Description

Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ?


Cette question intrigante est au cœur de notre épisode d'aujourd'hui. Depuis le début de cette saison, nous avons exploré divers aspects de l'argent et de son importance, de l'éducation financière dès le plus jeune âge à la gestion des finances en tant qu'entrepreneur.

Aujourd'hui, nous nous penchons sur la nécessité de l'éducation financière pour réussir en entrepreneuriat.


Au cours de cet épisode, nous abordons divers aspects cruciaux de l'éducation financière pour les entrepreneurs. Nous discutons de la gestion de la trésorerie, de la planification budgétaire, et de la fiscalité, avec des témoignages de plusieurs spécialistes comme Maëva, créatrice de Mon Budget Bento, et Héloïse Bolle de Oseille et compagnie.


Nous explorons également les risques liés à une mauvaise gestion financière et les erreurs courantes, telles que la sous-facturation ou la mauvaise gestion des dépenses.


Belle écoute !


Cet épisode est sponsorisé par Superindep.fr l'outil indispensable pour les entrepreneurs qui veulent déléguer l'administratif de leur micro-entreprise. Bénéficie de 10€ de réduction pendant 2 mois 💸


Rejoins la communauté de "Ça suffit les conneries !" pour dire adieu aux pressions inutiles et suis-moi sur les réseaux sociaux pour rester informé des nouveautés, des épisodes à venir et pour participer aux discussions :




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis le début de cette saison, on a évoqué différents sujets en lien avec l'argent et son éducation depuis le plus jeune âge. Dans le dernier épisode, on s'intéressait de plus près au rapport à l'argent de l'entrepreneur et du fait qu'il soit assez indispensable de s'y pencher, tant pour la vie quotidienne que pour la vie entrepreneuriale. Une question reste en suspens et je me la pose depuis que je me suis lancée en indépendance. Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? C'est ce sujet qu'on abordera aujourd'hui. Avant d'y répondre, laisse-moi te présenter un outil dans lequel je n'aurais jamais osé investir il y a encore un an. car j'aurais considéré cela comme une dépense futile. Pourtant, Superindep me fait gagner du temps et réduit ma charge mentale au quotidien. Il fait les déclarations URSAF et TVA à ma place et m'a indiqué quelles cases remplir lors de ma déclaration d'impôt. Après avoir rentré mes recettes et mes dépenses, je ne m'occupe plus de rien. Le bonheur, non ? Si toi aussi tu veux te libérer l'esprit et ne plus faire un mental breakdown chaque début de mois devant le site de l'URSAF qui plante, je te recommande vivement Superindep. Si tu cliques sur le lien en description, tu bénéficieras de 10 euros de réduction pendant 2 mois pour tester l'outil comme il se doit. Ça suffit les conneries, un podcast anti-bullshit sur la communication et l'entreprenariat. Il est là pour accompagner les indépendants à se détacher des injonctions et oser enfin communiquer selon leurs propres règles. Rappelle-toi, lors du premier épisode, je te donnais la définition de l'éducation financière. L'éducation financière, c'est un moyen pour améliorer la connaissance des produits, des concepts et des risques financiers des individus. Ça leur permet aussi d'avoir l'information, les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées, améliorer leur bien-être financier et participer à la vie économique. On retrouve des notions indispensables comme la gestion de la trésorerie, la planification budgétaire dont nous parlait très bien Maëva, l'autrice et la créatrice de Mon Budget Bento, ou encore de la fiscalité. Revenons un peu aux bases de l'entrepreneuriat. L'entrepreneuriat, ce n'est pas seulement avoir une bonne idée, c'est savoir la mettre en application. Autrement dit, valider cette idée auprès de son public cible, connaître son marché, se faire connaître et réussir à la vendre. En premier lieu, intervient déjà le choix du statut qui conditionne certaines notions essentielles, comme nous l'explique très bien Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Un statut, c'est à la fois ton statut juridique, donc juridique c'est comment toi tu es protégée, Est-ce que d'un point de vue patrimonial, on va venir te rechercher si tu as des créanciers ou pas ? Donc la partie sociale, on l'a sociale dans le sens, tu vois, tout ce qui est congé maternité, maladie, accident. Et puis aussi la partie dite fiscale, donc fiscale sur comment tu vas être taxé.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il y a un statut dont on parle trop peu et qui pourtant pourrait en intéresser plus d'un. J'ai nommé l'EI, entreprise individuelle. Écoutons Estelle à ce sujet.

  • Speaker #1

    L'EI, c'est un peu le truc, on n'en parle pas beaucoup de l'EI, tu vois. Je trouve que c'est un peu dommage. En fait, nous, par défaut, on est inscrits en EI, les avocats. Et donc, le statut est pas mal, dans le sens où est-ce que... En fait, tu as quand même des obligations comptables. Donc, c'est quoi ? Tu as une comptabilité au réel. C'est-à-dire que toutes tes dépenses, tu vas pouvoir les défalquer de ton chiffre d'affaires. Donc, tu vas garder toutes tes petites factures, tes déjeuners. tes investissements et tout, et en fait, tu vas envoyer tout ça à ton comptable après la clôture du 31 décembre. En général, c'est ça qui se passe. Et en fait, c'est pas mal d'avoir un bilan, tu vois, au final, parce que ça te permet quand même, on va dire, de voir ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    Sans notion d'argent, de comptabilité ou d'éducation financière, un entrepreneur peut facilement commettre des erreurs coûteuses qui pourraient mettre en péril l'ensemble de son entreprise. Par exemple, sous-facturer ses prestations. C'est ce que nous dit Héloïse Boll, fondatrice d'Oseille & Compagnie.

  • Speaker #2

    Il faut apprendre à calculer ses tarifs, à ne pas sous-facturer. Et toutes ces choses-là sont très difficiles et ça ne prenne pas en deux minutes.

  • Speaker #0

    Mélissa Ousmani, experte en stratégie de com, m'a aussi expliqué que lorsqu'elle a trouvé son premier client, elle avait appliqué un tarif bien trop bas. Et nous sommes beaucoup à faire cette erreur-là. Et oui, pour qu'une entreprise soit viable, elle doit faire entrer assez d'argent pour absorber les dépenses, les charges, les cotisations et permettre au chef d'entreprise de se rémunérer suffisamment et correctement. C'est d'ailleurs une des questions que l'on peut se poser. Comment se rémunère-t-on ? C'est Mélissa qui nous l'explique et qui nous explique justement qu'elle est partie poser la question autour d'elle pour savoir comment un chef d'entreprise se rémunère. La question n'est pas si évidente, mais au moins, elle a pu recueillir différents témoignages pour se faire sa propre idée et pouvoir au moins... Estimer une assiette. Mélissa, dans son cas, est partie demander aux entrepreneurs de son entourage comment ils ont fait, ce qu'ils ont appliqué, et elle s'est tout simplement inspirée de leur propre expérience. Et comme le disent très bien Estelle, Maëva et Héloïse, il faut oser aller chercher ce qui nous revient et se faire rémunérer à sa juste valeur. Appliquons-le également en tant qu'entrepreneur. Imaginons maintenant un entrepreneur sans éducation financière. Les risques pourraient être vraiment importants. Par exemple, une mauvaise gestion ou une absence totale de gestion de la trésorerie. La fameuse technique de l'autruche. Je ne mets pas le nez dedans jusqu'à ce qu'on m'alerte qu'il y a un problème. C'est à ne pas reproduire chez soi. Sans une bonne compréhension de sa trésorerie, un entrepreneur peut rapidement se retrouver à court de liquidités, même si son entreprise est rentable sur le papier. Ou encore, faire gonfler sa trésorerie et ne pas oser l'utiliser à bon escient. Mélissa nous partage son expérience.

  • Speaker #3

    Je n'ai pas du coup du tout appris à dépenser. Et ça, en tant que chef d'entreprise, c'est un problème. Et ça l'est encore. Parce qu'une entreprise, elle tourne avec des dépenses. Il faut savoir mettre l'argent au bon endroit pour que ça nous rapporte le retour sur investissement. D'ailleurs, je sais qu'au début, ça m'a empêchée de déléguer parce que je voyais l'argent qui sortait pour payer quelqu'un. Alors que je me disais, cet argent, il ne sort pas si c'est moi qui fais le taf. Et donc, je me suis retrouvée à me surcharger de travail, à faire toujours moins, moins, moins, pour que ça me coûte moins cher, mais toujours par cette peur du manque, en fait. Toujours par cette peur du manque. Et de l'argent, il est mieux dedans que dehors, parce qu'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. On ne sait pas de quoi demain est fait. Et donc, voilà, il vaut mieux que ce soit dans ton compte que dehors. Sauf que ça, en tant que chef d'entreprise, en fait, ça ne marche pas. Pas toujours, en tout cas. L'idée, ce n'est pas de devenir dépensier, mais il y a des investissements qu'il faut être prêt à faire. pour que derrière, ça te rapporte plus. Et je vois d'ailleurs vraiment la différence depuis que j'ai débloqué ça, à quel point mes investissements me rapportent deux fois plus que ce que j'ai investi. Et en fait, je pense que c'est ça, du coup, qui est le propre d'un business. Garder une trésorerie énorme, en fait, pour être surmenée et travailler 15 heures par jour, ça ne sert pas à grand-chose et pourtant, je l'ai fait.

  • Speaker #0

    Et là, du coup, quand tu parles d'investissement dans ton entreprise, c'est de l'investissement dans l'humain. ou d'autres types d'investissement ?

  • Speaker #3

    C'est surtout de l'investissement dans de l'humain pour déléguer, pour me faire coacher. Voilà, pour l'instant, c'est surtout dans de l'humain.

  • Speaker #0

    Et tu disais, maintenant que tu as débloqué ça, tu vois la différence. Comment tu as fait pour débloquer ça, justement ?

  • Speaker #3

    Ça, c'est grâce à mes potes entrepreneurs, notamment Juliette Cadot. L'avantage d'être très bien entourée, d'être entourée d'autres entrepreneurs, c'est de pouvoir parler, justement, d'argent et de pouvoir voir comment ça se passe chez les autres. Et en fait, un jour, Juliette m'a dit Mais Mélissa, tu ne peux pas être épuisée avec la trésorerie que tu as.

  • Speaker #0

    Héloïse, quant à elle, nous partage son expertise.

  • Speaker #2

    Ce que je vois par contre, c'est une tendance quand même pour beaucoup d'entrepreneuses et d'entrepreneurs à laisser beaucoup de choses dans leur boîte et à se sous-payer et à sous-investir le perso et tout mettre dans la boîte. Et pour moi, c'est extrêmement dangereux aussi. C'est important d'avoir une boîte dans laquelle tu as une trésorerie. De la même façon que quand tu as une épargne de précaution, tu peux faire face aux coups durs. Quand tu as de la trésorerie dans ta boîte, tu peux absorber un client qui te plante. Tu peux absorber plein de choses. C'est quand même super important. Mais à un moment, faire passer tous tes frais dans ta boîte, te dire non, je me paierai plus tard parce que ça va coûter trop cher à ma boîte et ne penser qu'à ta boîte et pas à ton épargne perso, c'est dangereux. Et je vois de temps en temps des entrepreneuses qui ont des boîtes qui cartonnent, qui ont des super chiffres d'affaires, qui ont développé des boîtes avec plusieurs dizaines de salariés et qui n'arrivent pas à s'acheter un appart parce qu'en fait, en perso, elles sont tout le temps à découvert. C'est un peu dommage en fait.

  • Speaker #0

    Ne pas faire les bons choix pour ton entreprise car tu n'as pas conscience ou connaissance du système, notamment pour les impôts. fait également partie des erreurs qu'on peut retrouver si on n'a pas d'éducation financière. C'est ce que nous explique Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Ils te donnent dans la minute un numéro sirète et ça va te permettre de facturer ton client parce que tu veux, en général, tu fais ça parce que tu as fait un peu de prospection et là on te demande, j'ai besoin que vous m'émettiez une facture pour que les premiers sous rentrent. Donc en général, c'est un peu comme ça que ça se passe et c'est vrai que beaucoup de femmes se mettent d'abord en micro. Et je le comprends aussi, et surtout, certaines restent beaucoup dedans. Donc en 2024, quand tu fais de la prestation intellectuelle, activité libérale, le plafond, c'est quand même 77 000 et quelques de plafonds avant qu'on t'oblige à switcher de statut. Donc c'est quand même assez élevé. Donc il faut en vendre un certain nombre de jours. Il faut en vendre des jours au TGM à hauteur de X euros avant d'atteindre ce plafond. Quand souvent, moi, je les aide, plus ils étaient salariés, employés dans des TPE, PME, et en fait, ils viennent me voir parce que ça fait un certain nombre de temps qu'ils travaillent dedans, ils sont consultants, ils veulent devenir consultants plutôt. Et en gros, ils viennent me voir, mais la question ne se pose même pas. Ils ne sont même pas là en train de se dire, je vais me mettre en micro. En fait, ils créent tout de suite des sociétés. Et oui, mais en fait, à aucun moment, pour créer une société, En réalité, tu n'as besoin de faire un certain chiffre d'affaires, en fait. C'est ça, le sujet.

  • Speaker #0

    Si tu ne te renseignes pas sur tes obligations, tu peux également te retrouver face à des rattrapages énormes parce que tu n'as pas payé la TVA ou la CFE, par exemple, parce que tu ne savais pas que ça existait. Stéphanie Joncard, experte en micro-entreprise, nous donne son avis dessus.

  • Speaker #4

    On n'a pas forcément conscience, quand on se lance, que la plupart des obligations légales, ce sont les mêmes, peu importe le statut. il y a quand même des choses à savoir, des choses qui ne s'inventent pas. Il y a quand même certains impôts, les taxes, la TVA qu'on peut avoir en micro-entreprise, de manière obligatoire parfois. On a quand même un aspect de gestion, de savoir est-ce que l'activité va être rentable. Quand on fait la facturation, on ne fait pas n'importe comment. Il y a toutes les mentions obligatoires, les conditions générales de vente, et tout ça, c'est un cadre qui est commun. Et donc... Pour cet aspect-là, en fait, quel que soit le type d'entreprise, ce n'est pas si simple. Il y a des choses à mettre en place et un vrai cadre à respecter.

  • Speaker #0

    Les invités sont d'accord avec moi sur une chose. L'entrepreneuriat a accéléré cette volonté et ce besoin de s'éduquer financièrement. C'est ce que nous raconte Gaëlle Encarnot, fondatrice de Quête de Sens Pro.

  • Speaker #5

    Je pense que c'est le fait de m'être lancée dans l'entrepreneuriat qui m'a vraiment mis ça en lumière en me disant À force d'écouter d'autres mentors, il y a vraiment une sensibilité autour de l'éducation financière. En tout cas, moi, je l'ai entendu davantage une fois que j'avais mis le pied dans l'entrepreneuriat. Je pense que si j'étais restée salariée, je ne me serais jamais posé la question et je serais restée avec mes croyances. Oh, Gaëlle, elle est dépensière.

  • Speaker #0

    Évidemment, certains entrepreneurs ont réussi sans éducation financière formelle, que ce soit des entrepreneuses reconnues ou celles qui ont accepté de partager leur expérience à mon micro. Souviens-toi, Mélissa, qui vient d'une famille modeste. Elena d'une famille populaire ou encore Gaëlle à qui on a seulement appris à épargner. Ces solopreneuses ont des points communs. Premièrement, elles ont travaillé sur la vision et la valeur qu'elles souhaitent transmettre. Elles ont osé se lancer, tomber, se relever et ajuster. Constamment. Deuxièmement, elles ont su s'entourer de personnes compétentes qui pouvaient combler leurs lacunes en matière de connaissances financières ou se former. Que ce soit des professionnels en la matière ou des entrepreneurs de leur réseau, pros et persos. C'est d'ailleurs ce que nous disait Mélissa qui a confié ses problématiques à son ami Juliette Cadeau et à son cercle d'entrepreneurs. C'est également le cas d'Adelaide Naxos, bras droit du web et amie dans ma vie quotidienne, avec qui j'échange énormément sur ce sujet. Et c'est super intéressant de confronter nos points de vue et nos façons de faire. Troisième point commun, apprendre et se challenger ne leur a pas fait peur. Elles étaient prêtes à apprendre en cours de route, à s'adapter rapidement aux nouvelles situations et surtout faire un gros travail sur elles-mêmes. C'est ce que nous explique Gaëlle, qui n'est pas la même gestionnaire dans le pro ou le perso.

  • Speaker #5

    Je m'en retrouve tellement dans tout ça. Moi, en plus, il y avait vraiment une dualité, si tu veux, entre la manière dont je gère mes finances personnellement et professionnellement. Je ne suis pas du tout la même. Au début, quand vraiment j'ai posé les choses, je me suis dit, non mais il y a deux personnes en moi, c'est bizarre en fait. Tu vois un peu la fable, la cigale et la fourmi ? Bah typiquement, c'est moi. C'est-à-dire que personnellement, je suis la vraie cigale. C'est bon, tout va bien, c'est pas grave. même s'il y a un petit écart, ça va, pas de stress. Professionnellement, une vraie fourmi. Je réfléchis tout, je me pose vraiment la question, est-ce que ça répond à l'objectif du moment ? Oui, non, mais finalement, être trop l'un ou trop l'autre, ce n'est pas forcément bon. Donc moi, j'ai pris le choix d'investir avec une coach vraiment en relation à l'argent pour comprendre ça déjà, comprendre qu'est-ce qui se jouait, qu'est-ce que ça venait de dire de moi et en fait, trouver ce bon dosage.

  • Speaker #0

    Alors ? Est-ce que cela signifie que l'éducation financière n'est pas nécessaire ? Pas vraiment. Bien que certains puissent réussir sans, avoir une éducation financière offre un bel avantage et permet de prendre des décisions éclairées, basées sur des données financières solides, prévoir et planifier à long terme, et surtout savoir naviguer dans les périodes de crise sans être guidé par la peur. La chose à retenir, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. En conclusion, peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? La réponse est oui, mais avec des réserves. La route vers le succès que tu auras définie selon tes propres règles sera probablement moins linéaire mais pas inaccessible. Pour maximiser les chances de réussite et passer les fameux caps des 3 et 5 ans, il est fortement recommandé d'acquérir des connaissances financières, que ce soit par des cours formels, des ateliers ou juste en t'entourant correctement. L'éducation financière n'est pas une fin en soi, mais un outil qui fait la différence dans la réussite d'une entreprise. Maintenant qu'on sait qu'on peut réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière, il reste encore une question à se poser. Une fois qu'on commence justement à réussir, à obtenir ce qu'on veut, comment on fait pour casser le plafond de verre qui parfois freine notre réussite ? C'est ce dont on parlera dans l'épisode prochain. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à mettre des étoiles et ou un commentaire selon la plateforme via laquelle tu l'écoutes. Et surtout, tu peux venir suivre Ça suffit les conneries sur les réseaux sociaux, Instagram, LinkedIn et Thread. Je te dis rendez-vous pour le prochain épisode. À très vite !

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Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ?


Cette question intrigante est au cœur de notre épisode d'aujourd'hui. Depuis le début de cette saison, nous avons exploré divers aspects de l'argent et de son importance, de l'éducation financière dès le plus jeune âge à la gestion des finances en tant qu'entrepreneur.

Aujourd'hui, nous nous penchons sur la nécessité de l'éducation financière pour réussir en entrepreneuriat.


Au cours de cet épisode, nous abordons divers aspects cruciaux de l'éducation financière pour les entrepreneurs. Nous discutons de la gestion de la trésorerie, de la planification budgétaire, et de la fiscalité, avec des témoignages de plusieurs spécialistes comme Maëva, créatrice de Mon Budget Bento, et Héloïse Bolle de Oseille et compagnie.


Nous explorons également les risques liés à une mauvaise gestion financière et les erreurs courantes, telles que la sous-facturation ou la mauvaise gestion des dépenses.


Belle écoute !


Cet épisode est sponsorisé par Superindep.fr l'outil indispensable pour les entrepreneurs qui veulent déléguer l'administratif de leur micro-entreprise. Bénéficie de 10€ de réduction pendant 2 mois 💸


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Transcription

  • Speaker #0

    Depuis le début de cette saison, on a évoqué différents sujets en lien avec l'argent et son éducation depuis le plus jeune âge. Dans le dernier épisode, on s'intéressait de plus près au rapport à l'argent de l'entrepreneur et du fait qu'il soit assez indispensable de s'y pencher, tant pour la vie quotidienne que pour la vie entrepreneuriale. Une question reste en suspens et je me la pose depuis que je me suis lancée en indépendance. Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? C'est ce sujet qu'on abordera aujourd'hui. Avant d'y répondre, laisse-moi te présenter un outil dans lequel je n'aurais jamais osé investir il y a encore un an. car j'aurais considéré cela comme une dépense futile. Pourtant, Superindep me fait gagner du temps et réduit ma charge mentale au quotidien. Il fait les déclarations URSAF et TVA à ma place et m'a indiqué quelles cases remplir lors de ma déclaration d'impôt. Après avoir rentré mes recettes et mes dépenses, je ne m'occupe plus de rien. Le bonheur, non ? Si toi aussi tu veux te libérer l'esprit et ne plus faire un mental breakdown chaque début de mois devant le site de l'URSAF qui plante, je te recommande vivement Superindep. Si tu cliques sur le lien en description, tu bénéficieras de 10 euros de réduction pendant 2 mois pour tester l'outil comme il se doit. Ça suffit les conneries, un podcast anti-bullshit sur la communication et l'entreprenariat. Il est là pour accompagner les indépendants à se détacher des injonctions et oser enfin communiquer selon leurs propres règles. Rappelle-toi, lors du premier épisode, je te donnais la définition de l'éducation financière. L'éducation financière, c'est un moyen pour améliorer la connaissance des produits, des concepts et des risques financiers des individus. Ça leur permet aussi d'avoir l'information, les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées, améliorer leur bien-être financier et participer à la vie économique. On retrouve des notions indispensables comme la gestion de la trésorerie, la planification budgétaire dont nous parlait très bien Maëva, l'autrice et la créatrice de Mon Budget Bento, ou encore de la fiscalité. Revenons un peu aux bases de l'entrepreneuriat. L'entrepreneuriat, ce n'est pas seulement avoir une bonne idée, c'est savoir la mettre en application. Autrement dit, valider cette idée auprès de son public cible, connaître son marché, se faire connaître et réussir à la vendre. En premier lieu, intervient déjà le choix du statut qui conditionne certaines notions essentielles, comme nous l'explique très bien Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Un statut, c'est à la fois ton statut juridique, donc juridique c'est comment toi tu es protégée, Est-ce que d'un point de vue patrimonial, on va venir te rechercher si tu as des créanciers ou pas ? Donc la partie sociale, on l'a sociale dans le sens, tu vois, tout ce qui est congé maternité, maladie, accident. Et puis aussi la partie dite fiscale, donc fiscale sur comment tu vas être taxé.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il y a un statut dont on parle trop peu et qui pourtant pourrait en intéresser plus d'un. J'ai nommé l'EI, entreprise individuelle. Écoutons Estelle à ce sujet.

  • Speaker #1

    L'EI, c'est un peu le truc, on n'en parle pas beaucoup de l'EI, tu vois. Je trouve que c'est un peu dommage. En fait, nous, par défaut, on est inscrits en EI, les avocats. Et donc, le statut est pas mal, dans le sens où est-ce que... En fait, tu as quand même des obligations comptables. Donc, c'est quoi ? Tu as une comptabilité au réel. C'est-à-dire que toutes tes dépenses, tu vas pouvoir les défalquer de ton chiffre d'affaires. Donc, tu vas garder toutes tes petites factures, tes déjeuners. tes investissements et tout, et en fait, tu vas envoyer tout ça à ton comptable après la clôture du 31 décembre. En général, c'est ça qui se passe. Et en fait, c'est pas mal d'avoir un bilan, tu vois, au final, parce que ça te permet quand même, on va dire, de voir ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    Sans notion d'argent, de comptabilité ou d'éducation financière, un entrepreneur peut facilement commettre des erreurs coûteuses qui pourraient mettre en péril l'ensemble de son entreprise. Par exemple, sous-facturer ses prestations. C'est ce que nous dit Héloïse Boll, fondatrice d'Oseille & Compagnie.

  • Speaker #2

    Il faut apprendre à calculer ses tarifs, à ne pas sous-facturer. Et toutes ces choses-là sont très difficiles et ça ne prenne pas en deux minutes.

  • Speaker #0

    Mélissa Ousmani, experte en stratégie de com, m'a aussi expliqué que lorsqu'elle a trouvé son premier client, elle avait appliqué un tarif bien trop bas. Et nous sommes beaucoup à faire cette erreur-là. Et oui, pour qu'une entreprise soit viable, elle doit faire entrer assez d'argent pour absorber les dépenses, les charges, les cotisations et permettre au chef d'entreprise de se rémunérer suffisamment et correctement. C'est d'ailleurs une des questions que l'on peut se poser. Comment se rémunère-t-on ? C'est Mélissa qui nous l'explique et qui nous explique justement qu'elle est partie poser la question autour d'elle pour savoir comment un chef d'entreprise se rémunère. La question n'est pas si évidente, mais au moins, elle a pu recueillir différents témoignages pour se faire sa propre idée et pouvoir au moins... Estimer une assiette. Mélissa, dans son cas, est partie demander aux entrepreneurs de son entourage comment ils ont fait, ce qu'ils ont appliqué, et elle s'est tout simplement inspirée de leur propre expérience. Et comme le disent très bien Estelle, Maëva et Héloïse, il faut oser aller chercher ce qui nous revient et se faire rémunérer à sa juste valeur. Appliquons-le également en tant qu'entrepreneur. Imaginons maintenant un entrepreneur sans éducation financière. Les risques pourraient être vraiment importants. Par exemple, une mauvaise gestion ou une absence totale de gestion de la trésorerie. La fameuse technique de l'autruche. Je ne mets pas le nez dedans jusqu'à ce qu'on m'alerte qu'il y a un problème. C'est à ne pas reproduire chez soi. Sans une bonne compréhension de sa trésorerie, un entrepreneur peut rapidement se retrouver à court de liquidités, même si son entreprise est rentable sur le papier. Ou encore, faire gonfler sa trésorerie et ne pas oser l'utiliser à bon escient. Mélissa nous partage son expérience.

  • Speaker #3

    Je n'ai pas du coup du tout appris à dépenser. Et ça, en tant que chef d'entreprise, c'est un problème. Et ça l'est encore. Parce qu'une entreprise, elle tourne avec des dépenses. Il faut savoir mettre l'argent au bon endroit pour que ça nous rapporte le retour sur investissement. D'ailleurs, je sais qu'au début, ça m'a empêchée de déléguer parce que je voyais l'argent qui sortait pour payer quelqu'un. Alors que je me disais, cet argent, il ne sort pas si c'est moi qui fais le taf. Et donc, je me suis retrouvée à me surcharger de travail, à faire toujours moins, moins, moins, pour que ça me coûte moins cher, mais toujours par cette peur du manque, en fait. Toujours par cette peur du manque. Et de l'argent, il est mieux dedans que dehors, parce qu'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. On ne sait pas de quoi demain est fait. Et donc, voilà, il vaut mieux que ce soit dans ton compte que dehors. Sauf que ça, en tant que chef d'entreprise, en fait, ça ne marche pas. Pas toujours, en tout cas. L'idée, ce n'est pas de devenir dépensier, mais il y a des investissements qu'il faut être prêt à faire. pour que derrière, ça te rapporte plus. Et je vois d'ailleurs vraiment la différence depuis que j'ai débloqué ça, à quel point mes investissements me rapportent deux fois plus que ce que j'ai investi. Et en fait, je pense que c'est ça, du coup, qui est le propre d'un business. Garder une trésorerie énorme, en fait, pour être surmenée et travailler 15 heures par jour, ça ne sert pas à grand-chose et pourtant, je l'ai fait.

  • Speaker #0

    Et là, du coup, quand tu parles d'investissement dans ton entreprise, c'est de l'investissement dans l'humain. ou d'autres types d'investissement ?

  • Speaker #3

    C'est surtout de l'investissement dans de l'humain pour déléguer, pour me faire coacher. Voilà, pour l'instant, c'est surtout dans de l'humain.

  • Speaker #0

    Et tu disais, maintenant que tu as débloqué ça, tu vois la différence. Comment tu as fait pour débloquer ça, justement ?

  • Speaker #3

    Ça, c'est grâce à mes potes entrepreneurs, notamment Juliette Cadot. L'avantage d'être très bien entourée, d'être entourée d'autres entrepreneurs, c'est de pouvoir parler, justement, d'argent et de pouvoir voir comment ça se passe chez les autres. Et en fait, un jour, Juliette m'a dit Mais Mélissa, tu ne peux pas être épuisée avec la trésorerie que tu as.

  • Speaker #0

    Héloïse, quant à elle, nous partage son expertise.

  • Speaker #2

    Ce que je vois par contre, c'est une tendance quand même pour beaucoup d'entrepreneuses et d'entrepreneurs à laisser beaucoup de choses dans leur boîte et à se sous-payer et à sous-investir le perso et tout mettre dans la boîte. Et pour moi, c'est extrêmement dangereux aussi. C'est important d'avoir une boîte dans laquelle tu as une trésorerie. De la même façon que quand tu as une épargne de précaution, tu peux faire face aux coups durs. Quand tu as de la trésorerie dans ta boîte, tu peux absorber un client qui te plante. Tu peux absorber plein de choses. C'est quand même super important. Mais à un moment, faire passer tous tes frais dans ta boîte, te dire non, je me paierai plus tard parce que ça va coûter trop cher à ma boîte et ne penser qu'à ta boîte et pas à ton épargne perso, c'est dangereux. Et je vois de temps en temps des entrepreneuses qui ont des boîtes qui cartonnent, qui ont des super chiffres d'affaires, qui ont développé des boîtes avec plusieurs dizaines de salariés et qui n'arrivent pas à s'acheter un appart parce qu'en fait, en perso, elles sont tout le temps à découvert. C'est un peu dommage en fait.

  • Speaker #0

    Ne pas faire les bons choix pour ton entreprise car tu n'as pas conscience ou connaissance du système, notamment pour les impôts. fait également partie des erreurs qu'on peut retrouver si on n'a pas d'éducation financière. C'est ce que nous explique Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Ils te donnent dans la minute un numéro sirète et ça va te permettre de facturer ton client parce que tu veux, en général, tu fais ça parce que tu as fait un peu de prospection et là on te demande, j'ai besoin que vous m'émettiez une facture pour que les premiers sous rentrent. Donc en général, c'est un peu comme ça que ça se passe et c'est vrai que beaucoup de femmes se mettent d'abord en micro. Et je le comprends aussi, et surtout, certaines restent beaucoup dedans. Donc en 2024, quand tu fais de la prestation intellectuelle, activité libérale, le plafond, c'est quand même 77 000 et quelques de plafonds avant qu'on t'oblige à switcher de statut. Donc c'est quand même assez élevé. Donc il faut en vendre un certain nombre de jours. Il faut en vendre des jours au TGM à hauteur de X euros avant d'atteindre ce plafond. Quand souvent, moi, je les aide, plus ils étaient salariés, employés dans des TPE, PME, et en fait, ils viennent me voir parce que ça fait un certain nombre de temps qu'ils travaillent dedans, ils sont consultants, ils veulent devenir consultants plutôt. Et en gros, ils viennent me voir, mais la question ne se pose même pas. Ils ne sont même pas là en train de se dire, je vais me mettre en micro. En fait, ils créent tout de suite des sociétés. Et oui, mais en fait, à aucun moment, pour créer une société, En réalité, tu n'as besoin de faire un certain chiffre d'affaires, en fait. C'est ça, le sujet.

  • Speaker #0

    Si tu ne te renseignes pas sur tes obligations, tu peux également te retrouver face à des rattrapages énormes parce que tu n'as pas payé la TVA ou la CFE, par exemple, parce que tu ne savais pas que ça existait. Stéphanie Joncard, experte en micro-entreprise, nous donne son avis dessus.

  • Speaker #4

    On n'a pas forcément conscience, quand on se lance, que la plupart des obligations légales, ce sont les mêmes, peu importe le statut. il y a quand même des choses à savoir, des choses qui ne s'inventent pas. Il y a quand même certains impôts, les taxes, la TVA qu'on peut avoir en micro-entreprise, de manière obligatoire parfois. On a quand même un aspect de gestion, de savoir est-ce que l'activité va être rentable. Quand on fait la facturation, on ne fait pas n'importe comment. Il y a toutes les mentions obligatoires, les conditions générales de vente, et tout ça, c'est un cadre qui est commun. Et donc... Pour cet aspect-là, en fait, quel que soit le type d'entreprise, ce n'est pas si simple. Il y a des choses à mettre en place et un vrai cadre à respecter.

  • Speaker #0

    Les invités sont d'accord avec moi sur une chose. L'entrepreneuriat a accéléré cette volonté et ce besoin de s'éduquer financièrement. C'est ce que nous raconte Gaëlle Encarnot, fondatrice de Quête de Sens Pro.

  • Speaker #5

    Je pense que c'est le fait de m'être lancée dans l'entrepreneuriat qui m'a vraiment mis ça en lumière en me disant À force d'écouter d'autres mentors, il y a vraiment une sensibilité autour de l'éducation financière. En tout cas, moi, je l'ai entendu davantage une fois que j'avais mis le pied dans l'entrepreneuriat. Je pense que si j'étais restée salariée, je ne me serais jamais posé la question et je serais restée avec mes croyances. Oh, Gaëlle, elle est dépensière.

  • Speaker #0

    Évidemment, certains entrepreneurs ont réussi sans éducation financière formelle, que ce soit des entrepreneuses reconnues ou celles qui ont accepté de partager leur expérience à mon micro. Souviens-toi, Mélissa, qui vient d'une famille modeste. Elena d'une famille populaire ou encore Gaëlle à qui on a seulement appris à épargner. Ces solopreneuses ont des points communs. Premièrement, elles ont travaillé sur la vision et la valeur qu'elles souhaitent transmettre. Elles ont osé se lancer, tomber, se relever et ajuster. Constamment. Deuxièmement, elles ont su s'entourer de personnes compétentes qui pouvaient combler leurs lacunes en matière de connaissances financières ou se former. Que ce soit des professionnels en la matière ou des entrepreneurs de leur réseau, pros et persos. C'est d'ailleurs ce que nous disait Mélissa qui a confié ses problématiques à son ami Juliette Cadeau et à son cercle d'entrepreneurs. C'est également le cas d'Adelaide Naxos, bras droit du web et amie dans ma vie quotidienne, avec qui j'échange énormément sur ce sujet. Et c'est super intéressant de confronter nos points de vue et nos façons de faire. Troisième point commun, apprendre et se challenger ne leur a pas fait peur. Elles étaient prêtes à apprendre en cours de route, à s'adapter rapidement aux nouvelles situations et surtout faire un gros travail sur elles-mêmes. C'est ce que nous explique Gaëlle, qui n'est pas la même gestionnaire dans le pro ou le perso.

  • Speaker #5

    Je m'en retrouve tellement dans tout ça. Moi, en plus, il y avait vraiment une dualité, si tu veux, entre la manière dont je gère mes finances personnellement et professionnellement. Je ne suis pas du tout la même. Au début, quand vraiment j'ai posé les choses, je me suis dit, non mais il y a deux personnes en moi, c'est bizarre en fait. Tu vois un peu la fable, la cigale et la fourmi ? Bah typiquement, c'est moi. C'est-à-dire que personnellement, je suis la vraie cigale. C'est bon, tout va bien, c'est pas grave. même s'il y a un petit écart, ça va, pas de stress. Professionnellement, une vraie fourmi. Je réfléchis tout, je me pose vraiment la question, est-ce que ça répond à l'objectif du moment ? Oui, non, mais finalement, être trop l'un ou trop l'autre, ce n'est pas forcément bon. Donc moi, j'ai pris le choix d'investir avec une coach vraiment en relation à l'argent pour comprendre ça déjà, comprendre qu'est-ce qui se jouait, qu'est-ce que ça venait de dire de moi et en fait, trouver ce bon dosage.

  • Speaker #0

    Alors ? Est-ce que cela signifie que l'éducation financière n'est pas nécessaire ? Pas vraiment. Bien que certains puissent réussir sans, avoir une éducation financière offre un bel avantage et permet de prendre des décisions éclairées, basées sur des données financières solides, prévoir et planifier à long terme, et surtout savoir naviguer dans les périodes de crise sans être guidé par la peur. La chose à retenir, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. En conclusion, peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? La réponse est oui, mais avec des réserves. La route vers le succès que tu auras définie selon tes propres règles sera probablement moins linéaire mais pas inaccessible. Pour maximiser les chances de réussite et passer les fameux caps des 3 et 5 ans, il est fortement recommandé d'acquérir des connaissances financières, que ce soit par des cours formels, des ateliers ou juste en t'entourant correctement. L'éducation financière n'est pas une fin en soi, mais un outil qui fait la différence dans la réussite d'une entreprise. Maintenant qu'on sait qu'on peut réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière, il reste encore une question à se poser. Une fois qu'on commence justement à réussir, à obtenir ce qu'on veut, comment on fait pour casser le plafond de verre qui parfois freine notre réussite ? C'est ce dont on parlera dans l'épisode prochain. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à mettre des étoiles et ou un commentaire selon la plateforme via laquelle tu l'écoutes. Et surtout, tu peux venir suivre Ça suffit les conneries sur les réseaux sociaux, Instagram, LinkedIn et Thread. Je te dis rendez-vous pour le prochain épisode. À très vite !

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Description

Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ?


Cette question intrigante est au cœur de notre épisode d'aujourd'hui. Depuis le début de cette saison, nous avons exploré divers aspects de l'argent et de son importance, de l'éducation financière dès le plus jeune âge à la gestion des finances en tant qu'entrepreneur.

Aujourd'hui, nous nous penchons sur la nécessité de l'éducation financière pour réussir en entrepreneuriat.


Au cours de cet épisode, nous abordons divers aspects cruciaux de l'éducation financière pour les entrepreneurs. Nous discutons de la gestion de la trésorerie, de la planification budgétaire, et de la fiscalité, avec des témoignages de plusieurs spécialistes comme Maëva, créatrice de Mon Budget Bento, et Héloïse Bolle de Oseille et compagnie.


Nous explorons également les risques liés à une mauvaise gestion financière et les erreurs courantes, telles que la sous-facturation ou la mauvaise gestion des dépenses.


Belle écoute !


Cet épisode est sponsorisé par Superindep.fr l'outil indispensable pour les entrepreneurs qui veulent déléguer l'administratif de leur micro-entreprise. Bénéficie de 10€ de réduction pendant 2 mois 💸


Rejoins la communauté de "Ça suffit les conneries !" pour dire adieu aux pressions inutiles et suis-moi sur les réseaux sociaux pour rester informé des nouveautés, des épisodes à venir et pour participer aux discussions :




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis le début de cette saison, on a évoqué différents sujets en lien avec l'argent et son éducation depuis le plus jeune âge. Dans le dernier épisode, on s'intéressait de plus près au rapport à l'argent de l'entrepreneur et du fait qu'il soit assez indispensable de s'y pencher, tant pour la vie quotidienne que pour la vie entrepreneuriale. Une question reste en suspens et je me la pose depuis que je me suis lancée en indépendance. Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? C'est ce sujet qu'on abordera aujourd'hui. Avant d'y répondre, laisse-moi te présenter un outil dans lequel je n'aurais jamais osé investir il y a encore un an. car j'aurais considéré cela comme une dépense futile. Pourtant, Superindep me fait gagner du temps et réduit ma charge mentale au quotidien. Il fait les déclarations URSAF et TVA à ma place et m'a indiqué quelles cases remplir lors de ma déclaration d'impôt. Après avoir rentré mes recettes et mes dépenses, je ne m'occupe plus de rien. Le bonheur, non ? Si toi aussi tu veux te libérer l'esprit et ne plus faire un mental breakdown chaque début de mois devant le site de l'URSAF qui plante, je te recommande vivement Superindep. Si tu cliques sur le lien en description, tu bénéficieras de 10 euros de réduction pendant 2 mois pour tester l'outil comme il se doit. Ça suffit les conneries, un podcast anti-bullshit sur la communication et l'entreprenariat. Il est là pour accompagner les indépendants à se détacher des injonctions et oser enfin communiquer selon leurs propres règles. Rappelle-toi, lors du premier épisode, je te donnais la définition de l'éducation financière. L'éducation financière, c'est un moyen pour améliorer la connaissance des produits, des concepts et des risques financiers des individus. Ça leur permet aussi d'avoir l'information, les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées, améliorer leur bien-être financier et participer à la vie économique. On retrouve des notions indispensables comme la gestion de la trésorerie, la planification budgétaire dont nous parlait très bien Maëva, l'autrice et la créatrice de Mon Budget Bento, ou encore de la fiscalité. Revenons un peu aux bases de l'entrepreneuriat. L'entrepreneuriat, ce n'est pas seulement avoir une bonne idée, c'est savoir la mettre en application. Autrement dit, valider cette idée auprès de son public cible, connaître son marché, se faire connaître et réussir à la vendre. En premier lieu, intervient déjà le choix du statut qui conditionne certaines notions essentielles, comme nous l'explique très bien Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Un statut, c'est à la fois ton statut juridique, donc juridique c'est comment toi tu es protégée, Est-ce que d'un point de vue patrimonial, on va venir te rechercher si tu as des créanciers ou pas ? Donc la partie sociale, on l'a sociale dans le sens, tu vois, tout ce qui est congé maternité, maladie, accident. Et puis aussi la partie dite fiscale, donc fiscale sur comment tu vas être taxé.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il y a un statut dont on parle trop peu et qui pourtant pourrait en intéresser plus d'un. J'ai nommé l'EI, entreprise individuelle. Écoutons Estelle à ce sujet.

  • Speaker #1

    L'EI, c'est un peu le truc, on n'en parle pas beaucoup de l'EI, tu vois. Je trouve que c'est un peu dommage. En fait, nous, par défaut, on est inscrits en EI, les avocats. Et donc, le statut est pas mal, dans le sens où est-ce que... En fait, tu as quand même des obligations comptables. Donc, c'est quoi ? Tu as une comptabilité au réel. C'est-à-dire que toutes tes dépenses, tu vas pouvoir les défalquer de ton chiffre d'affaires. Donc, tu vas garder toutes tes petites factures, tes déjeuners. tes investissements et tout, et en fait, tu vas envoyer tout ça à ton comptable après la clôture du 31 décembre. En général, c'est ça qui se passe. Et en fait, c'est pas mal d'avoir un bilan, tu vois, au final, parce que ça te permet quand même, on va dire, de voir ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    Sans notion d'argent, de comptabilité ou d'éducation financière, un entrepreneur peut facilement commettre des erreurs coûteuses qui pourraient mettre en péril l'ensemble de son entreprise. Par exemple, sous-facturer ses prestations. C'est ce que nous dit Héloïse Boll, fondatrice d'Oseille & Compagnie.

  • Speaker #2

    Il faut apprendre à calculer ses tarifs, à ne pas sous-facturer. Et toutes ces choses-là sont très difficiles et ça ne prenne pas en deux minutes.

  • Speaker #0

    Mélissa Ousmani, experte en stratégie de com, m'a aussi expliqué que lorsqu'elle a trouvé son premier client, elle avait appliqué un tarif bien trop bas. Et nous sommes beaucoup à faire cette erreur-là. Et oui, pour qu'une entreprise soit viable, elle doit faire entrer assez d'argent pour absorber les dépenses, les charges, les cotisations et permettre au chef d'entreprise de se rémunérer suffisamment et correctement. C'est d'ailleurs une des questions que l'on peut se poser. Comment se rémunère-t-on ? C'est Mélissa qui nous l'explique et qui nous explique justement qu'elle est partie poser la question autour d'elle pour savoir comment un chef d'entreprise se rémunère. La question n'est pas si évidente, mais au moins, elle a pu recueillir différents témoignages pour se faire sa propre idée et pouvoir au moins... Estimer une assiette. Mélissa, dans son cas, est partie demander aux entrepreneurs de son entourage comment ils ont fait, ce qu'ils ont appliqué, et elle s'est tout simplement inspirée de leur propre expérience. Et comme le disent très bien Estelle, Maëva et Héloïse, il faut oser aller chercher ce qui nous revient et se faire rémunérer à sa juste valeur. Appliquons-le également en tant qu'entrepreneur. Imaginons maintenant un entrepreneur sans éducation financière. Les risques pourraient être vraiment importants. Par exemple, une mauvaise gestion ou une absence totale de gestion de la trésorerie. La fameuse technique de l'autruche. Je ne mets pas le nez dedans jusqu'à ce qu'on m'alerte qu'il y a un problème. C'est à ne pas reproduire chez soi. Sans une bonne compréhension de sa trésorerie, un entrepreneur peut rapidement se retrouver à court de liquidités, même si son entreprise est rentable sur le papier. Ou encore, faire gonfler sa trésorerie et ne pas oser l'utiliser à bon escient. Mélissa nous partage son expérience.

  • Speaker #3

    Je n'ai pas du coup du tout appris à dépenser. Et ça, en tant que chef d'entreprise, c'est un problème. Et ça l'est encore. Parce qu'une entreprise, elle tourne avec des dépenses. Il faut savoir mettre l'argent au bon endroit pour que ça nous rapporte le retour sur investissement. D'ailleurs, je sais qu'au début, ça m'a empêchée de déléguer parce que je voyais l'argent qui sortait pour payer quelqu'un. Alors que je me disais, cet argent, il ne sort pas si c'est moi qui fais le taf. Et donc, je me suis retrouvée à me surcharger de travail, à faire toujours moins, moins, moins, pour que ça me coûte moins cher, mais toujours par cette peur du manque, en fait. Toujours par cette peur du manque. Et de l'argent, il est mieux dedans que dehors, parce qu'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. On ne sait pas de quoi demain est fait. Et donc, voilà, il vaut mieux que ce soit dans ton compte que dehors. Sauf que ça, en tant que chef d'entreprise, en fait, ça ne marche pas. Pas toujours, en tout cas. L'idée, ce n'est pas de devenir dépensier, mais il y a des investissements qu'il faut être prêt à faire. pour que derrière, ça te rapporte plus. Et je vois d'ailleurs vraiment la différence depuis que j'ai débloqué ça, à quel point mes investissements me rapportent deux fois plus que ce que j'ai investi. Et en fait, je pense que c'est ça, du coup, qui est le propre d'un business. Garder une trésorerie énorme, en fait, pour être surmenée et travailler 15 heures par jour, ça ne sert pas à grand-chose et pourtant, je l'ai fait.

  • Speaker #0

    Et là, du coup, quand tu parles d'investissement dans ton entreprise, c'est de l'investissement dans l'humain. ou d'autres types d'investissement ?

  • Speaker #3

    C'est surtout de l'investissement dans de l'humain pour déléguer, pour me faire coacher. Voilà, pour l'instant, c'est surtout dans de l'humain.

  • Speaker #0

    Et tu disais, maintenant que tu as débloqué ça, tu vois la différence. Comment tu as fait pour débloquer ça, justement ?

  • Speaker #3

    Ça, c'est grâce à mes potes entrepreneurs, notamment Juliette Cadot. L'avantage d'être très bien entourée, d'être entourée d'autres entrepreneurs, c'est de pouvoir parler, justement, d'argent et de pouvoir voir comment ça se passe chez les autres. Et en fait, un jour, Juliette m'a dit Mais Mélissa, tu ne peux pas être épuisée avec la trésorerie que tu as.

  • Speaker #0

    Héloïse, quant à elle, nous partage son expertise.

  • Speaker #2

    Ce que je vois par contre, c'est une tendance quand même pour beaucoup d'entrepreneuses et d'entrepreneurs à laisser beaucoup de choses dans leur boîte et à se sous-payer et à sous-investir le perso et tout mettre dans la boîte. Et pour moi, c'est extrêmement dangereux aussi. C'est important d'avoir une boîte dans laquelle tu as une trésorerie. De la même façon que quand tu as une épargne de précaution, tu peux faire face aux coups durs. Quand tu as de la trésorerie dans ta boîte, tu peux absorber un client qui te plante. Tu peux absorber plein de choses. C'est quand même super important. Mais à un moment, faire passer tous tes frais dans ta boîte, te dire non, je me paierai plus tard parce que ça va coûter trop cher à ma boîte et ne penser qu'à ta boîte et pas à ton épargne perso, c'est dangereux. Et je vois de temps en temps des entrepreneuses qui ont des boîtes qui cartonnent, qui ont des super chiffres d'affaires, qui ont développé des boîtes avec plusieurs dizaines de salariés et qui n'arrivent pas à s'acheter un appart parce qu'en fait, en perso, elles sont tout le temps à découvert. C'est un peu dommage en fait.

  • Speaker #0

    Ne pas faire les bons choix pour ton entreprise car tu n'as pas conscience ou connaissance du système, notamment pour les impôts. fait également partie des erreurs qu'on peut retrouver si on n'a pas d'éducation financière. C'est ce que nous explique Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Ils te donnent dans la minute un numéro sirète et ça va te permettre de facturer ton client parce que tu veux, en général, tu fais ça parce que tu as fait un peu de prospection et là on te demande, j'ai besoin que vous m'émettiez une facture pour que les premiers sous rentrent. Donc en général, c'est un peu comme ça que ça se passe et c'est vrai que beaucoup de femmes se mettent d'abord en micro. Et je le comprends aussi, et surtout, certaines restent beaucoup dedans. Donc en 2024, quand tu fais de la prestation intellectuelle, activité libérale, le plafond, c'est quand même 77 000 et quelques de plafonds avant qu'on t'oblige à switcher de statut. Donc c'est quand même assez élevé. Donc il faut en vendre un certain nombre de jours. Il faut en vendre des jours au TGM à hauteur de X euros avant d'atteindre ce plafond. Quand souvent, moi, je les aide, plus ils étaient salariés, employés dans des TPE, PME, et en fait, ils viennent me voir parce que ça fait un certain nombre de temps qu'ils travaillent dedans, ils sont consultants, ils veulent devenir consultants plutôt. Et en gros, ils viennent me voir, mais la question ne se pose même pas. Ils ne sont même pas là en train de se dire, je vais me mettre en micro. En fait, ils créent tout de suite des sociétés. Et oui, mais en fait, à aucun moment, pour créer une société, En réalité, tu n'as besoin de faire un certain chiffre d'affaires, en fait. C'est ça, le sujet.

  • Speaker #0

    Si tu ne te renseignes pas sur tes obligations, tu peux également te retrouver face à des rattrapages énormes parce que tu n'as pas payé la TVA ou la CFE, par exemple, parce que tu ne savais pas que ça existait. Stéphanie Joncard, experte en micro-entreprise, nous donne son avis dessus.

  • Speaker #4

    On n'a pas forcément conscience, quand on se lance, que la plupart des obligations légales, ce sont les mêmes, peu importe le statut. il y a quand même des choses à savoir, des choses qui ne s'inventent pas. Il y a quand même certains impôts, les taxes, la TVA qu'on peut avoir en micro-entreprise, de manière obligatoire parfois. On a quand même un aspect de gestion, de savoir est-ce que l'activité va être rentable. Quand on fait la facturation, on ne fait pas n'importe comment. Il y a toutes les mentions obligatoires, les conditions générales de vente, et tout ça, c'est un cadre qui est commun. Et donc... Pour cet aspect-là, en fait, quel que soit le type d'entreprise, ce n'est pas si simple. Il y a des choses à mettre en place et un vrai cadre à respecter.

  • Speaker #0

    Les invités sont d'accord avec moi sur une chose. L'entrepreneuriat a accéléré cette volonté et ce besoin de s'éduquer financièrement. C'est ce que nous raconte Gaëlle Encarnot, fondatrice de Quête de Sens Pro.

  • Speaker #5

    Je pense que c'est le fait de m'être lancée dans l'entrepreneuriat qui m'a vraiment mis ça en lumière en me disant À force d'écouter d'autres mentors, il y a vraiment une sensibilité autour de l'éducation financière. En tout cas, moi, je l'ai entendu davantage une fois que j'avais mis le pied dans l'entrepreneuriat. Je pense que si j'étais restée salariée, je ne me serais jamais posé la question et je serais restée avec mes croyances. Oh, Gaëlle, elle est dépensière.

  • Speaker #0

    Évidemment, certains entrepreneurs ont réussi sans éducation financière formelle, que ce soit des entrepreneuses reconnues ou celles qui ont accepté de partager leur expérience à mon micro. Souviens-toi, Mélissa, qui vient d'une famille modeste. Elena d'une famille populaire ou encore Gaëlle à qui on a seulement appris à épargner. Ces solopreneuses ont des points communs. Premièrement, elles ont travaillé sur la vision et la valeur qu'elles souhaitent transmettre. Elles ont osé se lancer, tomber, se relever et ajuster. Constamment. Deuxièmement, elles ont su s'entourer de personnes compétentes qui pouvaient combler leurs lacunes en matière de connaissances financières ou se former. Que ce soit des professionnels en la matière ou des entrepreneurs de leur réseau, pros et persos. C'est d'ailleurs ce que nous disait Mélissa qui a confié ses problématiques à son ami Juliette Cadeau et à son cercle d'entrepreneurs. C'est également le cas d'Adelaide Naxos, bras droit du web et amie dans ma vie quotidienne, avec qui j'échange énormément sur ce sujet. Et c'est super intéressant de confronter nos points de vue et nos façons de faire. Troisième point commun, apprendre et se challenger ne leur a pas fait peur. Elles étaient prêtes à apprendre en cours de route, à s'adapter rapidement aux nouvelles situations et surtout faire un gros travail sur elles-mêmes. C'est ce que nous explique Gaëlle, qui n'est pas la même gestionnaire dans le pro ou le perso.

  • Speaker #5

    Je m'en retrouve tellement dans tout ça. Moi, en plus, il y avait vraiment une dualité, si tu veux, entre la manière dont je gère mes finances personnellement et professionnellement. Je ne suis pas du tout la même. Au début, quand vraiment j'ai posé les choses, je me suis dit, non mais il y a deux personnes en moi, c'est bizarre en fait. Tu vois un peu la fable, la cigale et la fourmi ? Bah typiquement, c'est moi. C'est-à-dire que personnellement, je suis la vraie cigale. C'est bon, tout va bien, c'est pas grave. même s'il y a un petit écart, ça va, pas de stress. Professionnellement, une vraie fourmi. Je réfléchis tout, je me pose vraiment la question, est-ce que ça répond à l'objectif du moment ? Oui, non, mais finalement, être trop l'un ou trop l'autre, ce n'est pas forcément bon. Donc moi, j'ai pris le choix d'investir avec une coach vraiment en relation à l'argent pour comprendre ça déjà, comprendre qu'est-ce qui se jouait, qu'est-ce que ça venait de dire de moi et en fait, trouver ce bon dosage.

  • Speaker #0

    Alors ? Est-ce que cela signifie que l'éducation financière n'est pas nécessaire ? Pas vraiment. Bien que certains puissent réussir sans, avoir une éducation financière offre un bel avantage et permet de prendre des décisions éclairées, basées sur des données financières solides, prévoir et planifier à long terme, et surtout savoir naviguer dans les périodes de crise sans être guidé par la peur. La chose à retenir, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. En conclusion, peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? La réponse est oui, mais avec des réserves. La route vers le succès que tu auras définie selon tes propres règles sera probablement moins linéaire mais pas inaccessible. Pour maximiser les chances de réussite et passer les fameux caps des 3 et 5 ans, il est fortement recommandé d'acquérir des connaissances financières, que ce soit par des cours formels, des ateliers ou juste en t'entourant correctement. L'éducation financière n'est pas une fin en soi, mais un outil qui fait la différence dans la réussite d'une entreprise. Maintenant qu'on sait qu'on peut réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière, il reste encore une question à se poser. Une fois qu'on commence justement à réussir, à obtenir ce qu'on veut, comment on fait pour casser le plafond de verre qui parfois freine notre réussite ? C'est ce dont on parlera dans l'épisode prochain. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à mettre des étoiles et ou un commentaire selon la plateforme via laquelle tu l'écoutes. Et surtout, tu peux venir suivre Ça suffit les conneries sur les réseaux sociaux, Instagram, LinkedIn et Thread. Je te dis rendez-vous pour le prochain épisode. À très vite !

Description

Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ?


Cette question intrigante est au cœur de notre épisode d'aujourd'hui. Depuis le début de cette saison, nous avons exploré divers aspects de l'argent et de son importance, de l'éducation financière dès le plus jeune âge à la gestion des finances en tant qu'entrepreneur.

Aujourd'hui, nous nous penchons sur la nécessité de l'éducation financière pour réussir en entrepreneuriat.


Au cours de cet épisode, nous abordons divers aspects cruciaux de l'éducation financière pour les entrepreneurs. Nous discutons de la gestion de la trésorerie, de la planification budgétaire, et de la fiscalité, avec des témoignages de plusieurs spécialistes comme Maëva, créatrice de Mon Budget Bento, et Héloïse Bolle de Oseille et compagnie.


Nous explorons également les risques liés à une mauvaise gestion financière et les erreurs courantes, telles que la sous-facturation ou la mauvaise gestion des dépenses.


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Cet épisode est sponsorisé par Superindep.fr l'outil indispensable pour les entrepreneurs qui veulent déléguer l'administratif de leur micro-entreprise. Bénéficie de 10€ de réduction pendant 2 mois 💸


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  • Speaker #0

    Depuis le début de cette saison, on a évoqué différents sujets en lien avec l'argent et son éducation depuis le plus jeune âge. Dans le dernier épisode, on s'intéressait de plus près au rapport à l'argent de l'entrepreneur et du fait qu'il soit assez indispensable de s'y pencher, tant pour la vie quotidienne que pour la vie entrepreneuriale. Une question reste en suspens et je me la pose depuis que je me suis lancée en indépendance. Peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? C'est ce sujet qu'on abordera aujourd'hui. Avant d'y répondre, laisse-moi te présenter un outil dans lequel je n'aurais jamais osé investir il y a encore un an. car j'aurais considéré cela comme une dépense futile. Pourtant, Superindep me fait gagner du temps et réduit ma charge mentale au quotidien. Il fait les déclarations URSAF et TVA à ma place et m'a indiqué quelles cases remplir lors de ma déclaration d'impôt. Après avoir rentré mes recettes et mes dépenses, je ne m'occupe plus de rien. Le bonheur, non ? Si toi aussi tu veux te libérer l'esprit et ne plus faire un mental breakdown chaque début de mois devant le site de l'URSAF qui plante, je te recommande vivement Superindep. Si tu cliques sur le lien en description, tu bénéficieras de 10 euros de réduction pendant 2 mois pour tester l'outil comme il se doit. Ça suffit les conneries, un podcast anti-bullshit sur la communication et l'entreprenariat. Il est là pour accompagner les indépendants à se détacher des injonctions et oser enfin communiquer selon leurs propres règles. Rappelle-toi, lors du premier épisode, je te donnais la définition de l'éducation financière. L'éducation financière, c'est un moyen pour améliorer la connaissance des produits, des concepts et des risques financiers des individus. Ça leur permet aussi d'avoir l'information, les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées, améliorer leur bien-être financier et participer à la vie économique. On retrouve des notions indispensables comme la gestion de la trésorerie, la planification budgétaire dont nous parlait très bien Maëva, l'autrice et la créatrice de Mon Budget Bento, ou encore de la fiscalité. Revenons un peu aux bases de l'entrepreneuriat. L'entrepreneuriat, ce n'est pas seulement avoir une bonne idée, c'est savoir la mettre en application. Autrement dit, valider cette idée auprès de son public cible, connaître son marché, se faire connaître et réussir à la vendre. En premier lieu, intervient déjà le choix du statut qui conditionne certaines notions essentielles, comme nous l'explique très bien Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Un statut, c'est à la fois ton statut juridique, donc juridique c'est comment toi tu es protégée, Est-ce que d'un point de vue patrimonial, on va venir te rechercher si tu as des créanciers ou pas ? Donc la partie sociale, on l'a sociale dans le sens, tu vois, tout ce qui est congé maternité, maladie, accident. Et puis aussi la partie dite fiscale, donc fiscale sur comment tu vas être taxé.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il y a un statut dont on parle trop peu et qui pourtant pourrait en intéresser plus d'un. J'ai nommé l'EI, entreprise individuelle. Écoutons Estelle à ce sujet.

  • Speaker #1

    L'EI, c'est un peu le truc, on n'en parle pas beaucoup de l'EI, tu vois. Je trouve que c'est un peu dommage. En fait, nous, par défaut, on est inscrits en EI, les avocats. Et donc, le statut est pas mal, dans le sens où est-ce que... En fait, tu as quand même des obligations comptables. Donc, c'est quoi ? Tu as une comptabilité au réel. C'est-à-dire que toutes tes dépenses, tu vas pouvoir les défalquer de ton chiffre d'affaires. Donc, tu vas garder toutes tes petites factures, tes déjeuners. tes investissements et tout, et en fait, tu vas envoyer tout ça à ton comptable après la clôture du 31 décembre. En général, c'est ça qui se passe. Et en fait, c'est pas mal d'avoir un bilan, tu vois, au final, parce que ça te permet quand même, on va dire, de voir ce qu'il en est.

  • Speaker #0

    Sans notion d'argent, de comptabilité ou d'éducation financière, un entrepreneur peut facilement commettre des erreurs coûteuses qui pourraient mettre en péril l'ensemble de son entreprise. Par exemple, sous-facturer ses prestations. C'est ce que nous dit Héloïse Boll, fondatrice d'Oseille & Compagnie.

  • Speaker #2

    Il faut apprendre à calculer ses tarifs, à ne pas sous-facturer. Et toutes ces choses-là sont très difficiles et ça ne prenne pas en deux minutes.

  • Speaker #0

    Mélissa Ousmani, experte en stratégie de com, m'a aussi expliqué que lorsqu'elle a trouvé son premier client, elle avait appliqué un tarif bien trop bas. Et nous sommes beaucoup à faire cette erreur-là. Et oui, pour qu'une entreprise soit viable, elle doit faire entrer assez d'argent pour absorber les dépenses, les charges, les cotisations et permettre au chef d'entreprise de se rémunérer suffisamment et correctement. C'est d'ailleurs une des questions que l'on peut se poser. Comment se rémunère-t-on ? C'est Mélissa qui nous l'explique et qui nous explique justement qu'elle est partie poser la question autour d'elle pour savoir comment un chef d'entreprise se rémunère. La question n'est pas si évidente, mais au moins, elle a pu recueillir différents témoignages pour se faire sa propre idée et pouvoir au moins... Estimer une assiette. Mélissa, dans son cas, est partie demander aux entrepreneurs de son entourage comment ils ont fait, ce qu'ils ont appliqué, et elle s'est tout simplement inspirée de leur propre expérience. Et comme le disent très bien Estelle, Maëva et Héloïse, il faut oser aller chercher ce qui nous revient et se faire rémunérer à sa juste valeur. Appliquons-le également en tant qu'entrepreneur. Imaginons maintenant un entrepreneur sans éducation financière. Les risques pourraient être vraiment importants. Par exemple, une mauvaise gestion ou une absence totale de gestion de la trésorerie. La fameuse technique de l'autruche. Je ne mets pas le nez dedans jusqu'à ce qu'on m'alerte qu'il y a un problème. C'est à ne pas reproduire chez soi. Sans une bonne compréhension de sa trésorerie, un entrepreneur peut rapidement se retrouver à court de liquidités, même si son entreprise est rentable sur le papier. Ou encore, faire gonfler sa trésorerie et ne pas oser l'utiliser à bon escient. Mélissa nous partage son expérience.

  • Speaker #3

    Je n'ai pas du coup du tout appris à dépenser. Et ça, en tant que chef d'entreprise, c'est un problème. Et ça l'est encore. Parce qu'une entreprise, elle tourne avec des dépenses. Il faut savoir mettre l'argent au bon endroit pour que ça nous rapporte le retour sur investissement. D'ailleurs, je sais qu'au début, ça m'a empêchée de déléguer parce que je voyais l'argent qui sortait pour payer quelqu'un. Alors que je me disais, cet argent, il ne sort pas si c'est moi qui fais le taf. Et donc, je me suis retrouvée à me surcharger de travail, à faire toujours moins, moins, moins, pour que ça me coûte moins cher, mais toujours par cette peur du manque, en fait. Toujours par cette peur du manque. Et de l'argent, il est mieux dedans que dehors, parce qu'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. On ne sait pas de quoi demain est fait. Et donc, voilà, il vaut mieux que ce soit dans ton compte que dehors. Sauf que ça, en tant que chef d'entreprise, en fait, ça ne marche pas. Pas toujours, en tout cas. L'idée, ce n'est pas de devenir dépensier, mais il y a des investissements qu'il faut être prêt à faire. pour que derrière, ça te rapporte plus. Et je vois d'ailleurs vraiment la différence depuis que j'ai débloqué ça, à quel point mes investissements me rapportent deux fois plus que ce que j'ai investi. Et en fait, je pense que c'est ça, du coup, qui est le propre d'un business. Garder une trésorerie énorme, en fait, pour être surmenée et travailler 15 heures par jour, ça ne sert pas à grand-chose et pourtant, je l'ai fait.

  • Speaker #0

    Et là, du coup, quand tu parles d'investissement dans ton entreprise, c'est de l'investissement dans l'humain. ou d'autres types d'investissement ?

  • Speaker #3

    C'est surtout de l'investissement dans de l'humain pour déléguer, pour me faire coacher. Voilà, pour l'instant, c'est surtout dans de l'humain.

  • Speaker #0

    Et tu disais, maintenant que tu as débloqué ça, tu vois la différence. Comment tu as fait pour débloquer ça, justement ?

  • Speaker #3

    Ça, c'est grâce à mes potes entrepreneurs, notamment Juliette Cadot. L'avantage d'être très bien entourée, d'être entourée d'autres entrepreneurs, c'est de pouvoir parler, justement, d'argent et de pouvoir voir comment ça se passe chez les autres. Et en fait, un jour, Juliette m'a dit Mais Mélissa, tu ne peux pas être épuisée avec la trésorerie que tu as.

  • Speaker #0

    Héloïse, quant à elle, nous partage son expertise.

  • Speaker #2

    Ce que je vois par contre, c'est une tendance quand même pour beaucoup d'entrepreneuses et d'entrepreneurs à laisser beaucoup de choses dans leur boîte et à se sous-payer et à sous-investir le perso et tout mettre dans la boîte. Et pour moi, c'est extrêmement dangereux aussi. C'est important d'avoir une boîte dans laquelle tu as une trésorerie. De la même façon que quand tu as une épargne de précaution, tu peux faire face aux coups durs. Quand tu as de la trésorerie dans ta boîte, tu peux absorber un client qui te plante. Tu peux absorber plein de choses. C'est quand même super important. Mais à un moment, faire passer tous tes frais dans ta boîte, te dire non, je me paierai plus tard parce que ça va coûter trop cher à ma boîte et ne penser qu'à ta boîte et pas à ton épargne perso, c'est dangereux. Et je vois de temps en temps des entrepreneuses qui ont des boîtes qui cartonnent, qui ont des super chiffres d'affaires, qui ont développé des boîtes avec plusieurs dizaines de salariés et qui n'arrivent pas à s'acheter un appart parce qu'en fait, en perso, elles sont tout le temps à découvert. C'est un peu dommage en fait.

  • Speaker #0

    Ne pas faire les bons choix pour ton entreprise car tu n'as pas conscience ou connaissance du système, notamment pour les impôts. fait également partie des erreurs qu'on peut retrouver si on n'a pas d'éducation financière. C'est ce que nous explique Estelle Bi, avocate en droit des affaires.

  • Speaker #1

    Ils te donnent dans la minute un numéro sirète et ça va te permettre de facturer ton client parce que tu veux, en général, tu fais ça parce que tu as fait un peu de prospection et là on te demande, j'ai besoin que vous m'émettiez une facture pour que les premiers sous rentrent. Donc en général, c'est un peu comme ça que ça se passe et c'est vrai que beaucoup de femmes se mettent d'abord en micro. Et je le comprends aussi, et surtout, certaines restent beaucoup dedans. Donc en 2024, quand tu fais de la prestation intellectuelle, activité libérale, le plafond, c'est quand même 77 000 et quelques de plafonds avant qu'on t'oblige à switcher de statut. Donc c'est quand même assez élevé. Donc il faut en vendre un certain nombre de jours. Il faut en vendre des jours au TGM à hauteur de X euros avant d'atteindre ce plafond. Quand souvent, moi, je les aide, plus ils étaient salariés, employés dans des TPE, PME, et en fait, ils viennent me voir parce que ça fait un certain nombre de temps qu'ils travaillent dedans, ils sont consultants, ils veulent devenir consultants plutôt. Et en gros, ils viennent me voir, mais la question ne se pose même pas. Ils ne sont même pas là en train de se dire, je vais me mettre en micro. En fait, ils créent tout de suite des sociétés. Et oui, mais en fait, à aucun moment, pour créer une société, En réalité, tu n'as besoin de faire un certain chiffre d'affaires, en fait. C'est ça, le sujet.

  • Speaker #0

    Si tu ne te renseignes pas sur tes obligations, tu peux également te retrouver face à des rattrapages énormes parce que tu n'as pas payé la TVA ou la CFE, par exemple, parce que tu ne savais pas que ça existait. Stéphanie Joncard, experte en micro-entreprise, nous donne son avis dessus.

  • Speaker #4

    On n'a pas forcément conscience, quand on se lance, que la plupart des obligations légales, ce sont les mêmes, peu importe le statut. il y a quand même des choses à savoir, des choses qui ne s'inventent pas. Il y a quand même certains impôts, les taxes, la TVA qu'on peut avoir en micro-entreprise, de manière obligatoire parfois. On a quand même un aspect de gestion, de savoir est-ce que l'activité va être rentable. Quand on fait la facturation, on ne fait pas n'importe comment. Il y a toutes les mentions obligatoires, les conditions générales de vente, et tout ça, c'est un cadre qui est commun. Et donc... Pour cet aspect-là, en fait, quel que soit le type d'entreprise, ce n'est pas si simple. Il y a des choses à mettre en place et un vrai cadre à respecter.

  • Speaker #0

    Les invités sont d'accord avec moi sur une chose. L'entrepreneuriat a accéléré cette volonté et ce besoin de s'éduquer financièrement. C'est ce que nous raconte Gaëlle Encarnot, fondatrice de Quête de Sens Pro.

  • Speaker #5

    Je pense que c'est le fait de m'être lancée dans l'entrepreneuriat qui m'a vraiment mis ça en lumière en me disant À force d'écouter d'autres mentors, il y a vraiment une sensibilité autour de l'éducation financière. En tout cas, moi, je l'ai entendu davantage une fois que j'avais mis le pied dans l'entrepreneuriat. Je pense que si j'étais restée salariée, je ne me serais jamais posé la question et je serais restée avec mes croyances. Oh, Gaëlle, elle est dépensière.

  • Speaker #0

    Évidemment, certains entrepreneurs ont réussi sans éducation financière formelle, que ce soit des entrepreneuses reconnues ou celles qui ont accepté de partager leur expérience à mon micro. Souviens-toi, Mélissa, qui vient d'une famille modeste. Elena d'une famille populaire ou encore Gaëlle à qui on a seulement appris à épargner. Ces solopreneuses ont des points communs. Premièrement, elles ont travaillé sur la vision et la valeur qu'elles souhaitent transmettre. Elles ont osé se lancer, tomber, se relever et ajuster. Constamment. Deuxièmement, elles ont su s'entourer de personnes compétentes qui pouvaient combler leurs lacunes en matière de connaissances financières ou se former. Que ce soit des professionnels en la matière ou des entrepreneurs de leur réseau, pros et persos. C'est d'ailleurs ce que nous disait Mélissa qui a confié ses problématiques à son ami Juliette Cadeau et à son cercle d'entrepreneurs. C'est également le cas d'Adelaide Naxos, bras droit du web et amie dans ma vie quotidienne, avec qui j'échange énormément sur ce sujet. Et c'est super intéressant de confronter nos points de vue et nos façons de faire. Troisième point commun, apprendre et se challenger ne leur a pas fait peur. Elles étaient prêtes à apprendre en cours de route, à s'adapter rapidement aux nouvelles situations et surtout faire un gros travail sur elles-mêmes. C'est ce que nous explique Gaëlle, qui n'est pas la même gestionnaire dans le pro ou le perso.

  • Speaker #5

    Je m'en retrouve tellement dans tout ça. Moi, en plus, il y avait vraiment une dualité, si tu veux, entre la manière dont je gère mes finances personnellement et professionnellement. Je ne suis pas du tout la même. Au début, quand vraiment j'ai posé les choses, je me suis dit, non mais il y a deux personnes en moi, c'est bizarre en fait. Tu vois un peu la fable, la cigale et la fourmi ? Bah typiquement, c'est moi. C'est-à-dire que personnellement, je suis la vraie cigale. C'est bon, tout va bien, c'est pas grave. même s'il y a un petit écart, ça va, pas de stress. Professionnellement, une vraie fourmi. Je réfléchis tout, je me pose vraiment la question, est-ce que ça répond à l'objectif du moment ? Oui, non, mais finalement, être trop l'un ou trop l'autre, ce n'est pas forcément bon. Donc moi, j'ai pris le choix d'investir avec une coach vraiment en relation à l'argent pour comprendre ça déjà, comprendre qu'est-ce qui se jouait, qu'est-ce que ça venait de dire de moi et en fait, trouver ce bon dosage.

  • Speaker #0

    Alors ? Est-ce que cela signifie que l'éducation financière n'est pas nécessaire ? Pas vraiment. Bien que certains puissent réussir sans, avoir une éducation financière offre un bel avantage et permet de prendre des décisions éclairées, basées sur des données financières solides, prévoir et planifier à long terme, et surtout savoir naviguer dans les périodes de crise sans être guidé par la peur. La chose à retenir, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. En conclusion, peut-on réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière ? La réponse est oui, mais avec des réserves. La route vers le succès que tu auras définie selon tes propres règles sera probablement moins linéaire mais pas inaccessible. Pour maximiser les chances de réussite et passer les fameux caps des 3 et 5 ans, il est fortement recommandé d'acquérir des connaissances financières, que ce soit par des cours formels, des ateliers ou juste en t'entourant correctement. L'éducation financière n'est pas une fin en soi, mais un outil qui fait la différence dans la réussite d'une entreprise. Maintenant qu'on sait qu'on peut réussir dans l'entrepreneuriat sans éducation financière, il reste encore une question à se poser. Une fois qu'on commence justement à réussir, à obtenir ce qu'on veut, comment on fait pour casser le plafond de verre qui parfois freine notre réussite ? C'est ce dont on parlera dans l'épisode prochain. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à mettre des étoiles et ou un commentaire selon la plateforme via laquelle tu l'écoutes. Et surtout, tu peux venir suivre Ça suffit les conneries sur les réseaux sociaux, Instagram, LinkedIn et Thread. Je te dis rendez-vous pour le prochain épisode. À très vite !

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