- Speaker #0
Ils sont là ! Reste cool ! Panorama !
- Speaker #1
Panorama ! On remporte à toi.
- Speaker #0
Oh là là, l'année ne nous a pas reposé en fait. Oh là là ! Mon Dieu. Bon, est-ce que le petit Papa Noël vous a gâté au moins ? Euh, ouais. Ouais ? Vous avez pris des bonnes résolutions cette année ?
- Speaker #1
Je vais arrêter les insomnies, ça marche pas pour l'instant.
- Speaker #0
Ah bah oui, bah non. Ok, bon. Avant de vous dévoiler notre sélection de la semaine, j'aimerais prendre quelques secondes pour vous parler de Sooner, la plateforme... partenaire de notre podcast. Sooner, c'est une plateforme qui contient plus de 2000 films d'excellente qualité provenant du cinéma belge, francophone, européen, mais pas seulement. Vous pouvez notamment y retrouver des films dont on a parlé dans le podcast, comme Emilia Perez, Ni chaîne ni maître, El buen patrón, Les amours d'Anaïs, Antoinette dans les Seven, Long Legs et encore beaucoup d'autres. Mais surtout, Sooner, c'est une sélection de films réalisés par des êtres humains. Et oui, ça a quand même son importance. Dans un monde où la plupart des plateformes utilisent des algorithmes pour nous prédire ce qu'on devrait aimer. En fait, c'est pas compliqué. si vous allez sur Sooner vous cliquez sur n'importe quel film vous êtes à peu près sûr d'avoir un très bon film devant vous merci Sooner ouais merci Sooner merci Sooner pour la qualité pour la qualité et l'humanité on a l'impression que c'est un peu de la SF dans un monde les machines qui contrôlent le streaming mais c'est vraiment ça Sooner est là pour vous mais c'est vrai ça fait du bien d'avoir c'est pas la seule plateforme mais il y a encore quelques plateformes qui sont vraiment qualitatives ouais mais surtout dont ça s'appelle la curation est faite par donc la sélection des films est faite par des humains ce qui est quand même plutôt cool en fait
- Speaker #1
C'est un peu le gentil dans Terminator, Connor.
- Speaker #0
C'est Sarah Connor,
- Speaker #1
ouais. Voilà, merci monsieur Connor.
- Speaker #0
Alors cette semaine, on vous a préparé une sélection de l'ombre. Alors que les nuits sont encore longues et brumeuses, nous, on a décidé de vous parler de Nosferatu, nouveau film de Robert Degers. L'occasion pour nous de déterrer, d'exhumer, de ranimer, même peut-être comme une pépite du passé, le Dracula de Francis Ford Coppola, qui sortit en 1992. Je ne sais pas pourquoi je prends l'accent des Carpathes, mais en tout cas, on va vous en parler. On s'autorisera malgré tout un petit répit avec la sortie du nouveau film de et avec JC Eisenberg, A Real Pain. Et enfin, cette semaine, la rubrique La crème de la scène de Sacha reprendra du service. Cette fois-ci, on vous a sélectionné nos jumpscares préférés et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?
- Speaker #1
Chaud patate !
- Speaker #2
On est prêts !
- Speaker #0
C'est parti ! Il vient ! Qui vient à mon enfant ? Alors Nosferatu pour le petit pitch, c'est une fable gothique, l'histoire d'une obsession entre une jeune femme tourmentée et le terrifiant vampire qui s'en était pris avec toute l'horreur qu'elle va répandre dans son sillage. Donc film de Robert Eggers, déjà Julie est morte de rire, avec Lily Rose Depp, Nicolas Hoult qu'on a beaucoup vu dans cette année 2024, Bill Skaggard et Willem Dafoe. Qu'est-ce qu'on a pensé de ce Nosferatu ? J'aimerais quand même en préambule rappeler que ça a été dans notre top 5, Sacha. et moi, donc je commence par toi Sacha parce que t'as le plus aimé je pense autour de la table tu l'as mis numéro 3 je crois,
- Speaker #1
quelque chose comme ça de mémoire il est 3 ou 4, un des deux je sais plus exactement, en tout cas il se battait avec Hérétique, mais bref non, moi je suis un très très grand fan de base de M. Heger et là pour moi c'est sa masterclass c'est mon préféré du moins je sais que beaucoup portent en haut et fort The Northman et encore quelques bizarres adorent The Witch mais personnellement je trouve qu'ici il s'est surpassé parce qu'il a réussi à nous pondre son univers et à nous faire des choses avec un film qui est beaucoup plus linéaire que les autres, parce que Lighthouse, il n'y a pas un début, il n'y a pas une fin, c'est juste un gros bordel. Là, par contre, il s'est suivi un chemin, il s'y est tenu, et je trouve justement qu'il s'est exploité absolument tous les petits objectifs, les petits détails de ce film, il s'est su très bien les utiliser, et c'est pour ça que je pourrais en parler pendant très longtemps de ce film.
- Speaker #0
Et toi, Julie, je crois que tu es celle qui a le moins aimé autour de la table.
- Speaker #2
Exactement, je trouve que c'est un très très bel hommage à Murnau, que c'est esthétiquement un film magnifique. La musique... de Robin Caroline est sublime. Les images sont magnifiques, mais je trouve que ça manque de révolution. C'est un petit remake gentil, mais moi, ça ne m'a pas vraiment bousculée. Je me suis quand même assez ennuyée vers la fin.
- Speaker #0
Voilà. D'accord, donc sur la forme super beau, sur le fond bof bof, c'est ça le verdict.
- Speaker #2
Mais je crois que je ne suis pas fan des films de vampires.
- Speaker #0
Ouais, mais est-ce que t'aimais les films de Robert Degers de façon générale ? Nancement t'étais pas non plus très très emballée.
- Speaker #2
Nancement j'ai trouvé ça très très pénible. Ah oui oui.
- Speaker #0
C'est fou comme ça divise.
- Speaker #2
C'est quand même mal joué, vraiment, très caricatural. Et Lighthouse j'ai trouvé ça complètement fou et complètement libre et j'ai adoré la proposition. Donc je m'attendais pas forcément à grand chose et en même temps je me disais ça va être déjà esthétiquement une belle proposition.
- Speaker #0
Parce que le truc aussi c'est que dans Robert Degas, c'est son quatrième film, mais que les deux premiers, donc The Witch qui était sorti en 2015, The Lighthouse en 2019, c'était des budgets tout petits. Alors tout petits, on s'entend, c'était genre 5, 10 millions respectivement. Et puis en fait c'est vrai que dans The Norseman, il avait vraiment explosé les compteurs, il était passé à... 80 millions ce qui reste pour hollywood un budget moyen mais quand même un très très gros budget et ça c'était pas du tout rentabilisé donc il avait perdu peut-être 20 millions sur ça malgré tout ils lui ont remis les budgets pour faire ce film la noce ferrattu ils sont passés à nouveau vers quelque chose comme 60 millions et là il est déjà aux 200 millions c'est le premier film rentable en fait de robert degers mais c'est vrai que quand on regarde un peu le débat sur est ce qu'on aime robert degers ou pas des gens qui sont vraiment puriste de sa période où il était fauché Il y a beaucoup de gens qui disent cette phrase, je préfère Robert quand il n'avait pas de moyens, parce qu'il devait se débrouiller, il devait faire des choses comme The Witch, comme The Lighthouse, des huis clos, etc. Là, maintenant qu'il a plus d'argent, finalement, la proposition est peut-être moins intéressante. Est-ce que tu serais d'accord avec ça, Sacha, ou pas trop ? Parce que tu as l'air de dire que justement Northman et Nosferatu, pour toi, c'est les plus grosses claques que tu aies prises de Safino.
- Speaker #1
Je suis d'accord avec les gens qui disent que Robert, sans thune, il doit faire preuve d'ingéniosité, parce qu'effectivement, The Lighthouse, c'est un huis clos. Oh, The Witch, c'est Anya quand elle n'avait pas encore percé, c'est aussi... pas loin d'un huis clos, concrètement c'est juste une ferme au Moyen-Âge donc le budget décor il a pas du prendre cher on aime ou on aime pas moi j'aime bien voir qu'est-ce que ça donne à un réalisateur avec une très très grosse enveloppe parce qu'il y en a qui n'y arrivent pas du tout j'ai pas d'exemple en tête mais je suis persuadé que tous les réalisateurs avec 200 millions ils n'y arriveraient pas mais donc du coup Northman je trouve effectivement que là il s'est rendu compte qu'il avait beaucoup d'argent donc il a commencé à faire péter je suis désolé pour ton copain Thomas moi je suis moins un fan de Northman je trouve qu'effectivement c'est une très belle oeuvre une... Mais une fois de plus, il a trop mis sur la forme et pas assez sur le contenu. Là, par contre, j'ai adoré le contenu et le contenant de Nosferatu, parce que, par exemple, l'histoire d'amour, moi j'y crois vraiment. Que ce soit le triangle amoureux entre la créature, le bel agent immobilier, enfin, je sais plus, le clergé de notaire, je crois qu'il peut l'être.
- Speaker #0
Le clergé de notaire.
- Speaker #1
Le clergé de notaire, ouais.
- Speaker #0
Thomas Harper, Arthur.
- Speaker #1
Et Lily Rosdep, qui d'ailleurs fait vraiment bien le boulot. Moi j'y crois, ce triangle amoureux. Dans l'amour ouf, j'ai pas cru. En ce moment, leur amour, je tenais à le préciser.
- Speaker #0
C'est pas parce que Nora est pas là qu'il faut qu'elle prenne une balle perdue.
- Speaker #1
Je tiens à le dire, je n'y crois pas du tout en cet amour entre Adèle et François. Mais bref, par contre, là, j'y ai vraiment cru, au-delà du fait que ce film est absolument terrifiant, parce que quand on passe le prologue, parce que c'est très vite amené, on arrive très vite, oh voilà, maintenant tu t'en vas, tu vas rencontrer le comte au fin fond de... Le comte... Le comte, voilà, au fin fond de je ne sais quel pays bâtave.
- Speaker #0
La grande Sylvaine.
- Speaker #2
La grande Sylvaine.
- Speaker #1
Voilà. Heureusement que vous êtes là ! Mais bref, ça commence très vite et c'est très beau, très très vite. Déjà j'aime beaucoup les films d'époque et là le Londres... Non c'est pas le Londres !
- Speaker #0
Non, c'est dans un petit village en Allemagne, Witzburg.
- Speaker #1
Voilà, le Witzburg de l'époque est très bien rendu, je trouve que tu sens la saleté qui commence à prendre pas. Et donc moi je trouve que c'est la première, la plus belle partie, c'est quand, tout dans ce château, Nicolas Hult, que moi j'aime bien comme acteur, il n'a jamais eu de rôle transcendant, il a toujours joué un peu le Bénet, le Candide... très gentil, très aventurieux. Il a le même rôle, mais une fois de plus, on lui demande de jouer ça. Il le fait très bien. Et là, surtout, c'est lui, en fait, c'est juste un pion. C'est une excuse que Robert a trouvée pour filmer tous ces décors. Je suis désolé, Julie, tu ne peux pas me dire. Cette scène où le carrosse approche avec l'espèce de neige qui tombe. Et puis après, il fait une référence au Coppola, qu'on verra un peu plus tard, où il arrive dans le château. C'est magnifique.
- Speaker #2
Ah, mais moi, je suis d'accord.
- Speaker #0
C'est sublime.
- Speaker #1
Mais justement, tu devrais te contenter de ça.
- Speaker #0
Moi je m'arrête là Je te donne la parole de Julie C'est vrai qu'on peut avoir éventuellement des réserves sur le fond Puisque le fond est une histoire qui a été usée et épulée A la base le roman Dracula c'est Bram Stoker C'est 1897 Et il a été adapté 60 fois au cinéma Dont le film de Francis Ford Coppola de 92 Dont on va parler un peu plus tard Mais c'est une des adaptations Nosferatu, Dracula c'est aussi pour des questions de droits d'ailleurs Que c'est à peu près la même histoire mais pas avec les mêmes noms Parce que les ayants droit à l'époque refusaient dans les années 30 qu'on puisse s'adapter. Donc il y a eu une espèce d'embranchement de deux histoires, mais qui sont en fait les mêmes. Du coup, le fond, effectivement, est moins intéressant. Et toi, c'est un peu ta limite sur le film, Julie.
- Speaker #2
Moi, j'ai adoré tout ce qui est le décor, les personnages, qui va leur arriver. Même cette première scène en noir et blanc est sublime. Et en fait, moi, j'avoue, j'ai des réserves aussi par rapport au jeu d'actrice de Lily Rose Depp, parce que je n'y ai pas du tout cru.
- Speaker #0
Ah ouais ?
- Speaker #2
Et j'ai trouvé qu'il y avait énormément de simagrées, c'était pas très crédible. Et en fait, ça m'a vraiment coupée par rapport à cette histoire d'amour et aussi le fait que Nosferatu soit tout le temps un personnage horrible, contrairement à, par exemple, Dracula, où il y a aussi ce personnage qui a un conte qu'elle, elle voit comme un beau prince. Et donc moi ça m'a coupé un peu dans mon histoire, son jeu aussi m'a un peu coupé. Et du coup j'ai eu du mal à vraiment rentrer dans l'histoire. Et donc j'ai regardé ça comme un tableau gothique magnifique de 1900, mais sans être vraiment touchée par ce que je voyais.
- Speaker #0
À la base c'était un Nia Taylor-Joy qui devait... La copine, c'est à nouveau la... La super pote de Robert Degger, c'est toujours la même bande, Willem Dafoe, c'est la troisième fois, trois fois sur quatre films qu'il est dedans.
- Speaker #1
Ah mais tu sais qu'il y a une interview, je te coupe deux secondes, où le mec demande, vous allez encore tourner ensemble et t'as Robert qui est en rigolant, je lui ai demandé juste avant cette interview s'il avait du temps pour moi pour les deux prochains projets.
- Speaker #0
Ouais ouais ouais, à fond. Ils ont travaillé ensemble et avec Agnès c'est pareil et là c'est vraiment elle pour le coup qui avait un conflit au niveau du tournage, elle pouvait pas être dispo, du coup son dévolu c'est... Son dévolu est tombé du coup sur Lily Rosedep, moi j'en attendais rien mais elle a pris des cours justement pour toutes les scènes de possession etc Avec justement un art japonais, du mouvement, du buto machin, donc elle a vraiment bossé, bossé, bossé sur ça Tous les acteurs ont bossé aussi sur la langue d'As, l'espèce de roumain, langue morte etc On parlera peut-être un peu de Bill Skagard après qui est méconnaissable, si on me dit pas que c'est lui je sais pas qui est derrière le costume Je pensais que c'était le grand, ça se garde pas que c'était le petit Sauf que c'est marrant parce qu'avec le grand Il joue le danseman et avec le petit jeune il joue le Nosferatu. Moi j'ai plutôt aimé mais c'est vrai qu'il y a des gens qui n'ont pas été convaincus par les performances d'acteurs.
- Speaker #1
Moi justement je trouvais que Lily Rose faisait vraiment bien le tap. Moi je n'attendais rien non plus parce qu'elle n'a jamais été grandiose, elle a fait 2-3 films un peu sympas à l'époque. Et encore elle n'a jamais eu à jouer beaucoup. Je pense qu'elle a fait un énorme échec avec The Idol donc elle avait besoin de ce genre de film un peu indé qui avait un critère. On est spécial pour se relancer artistiquement. Et justement, moi je trouve qu'elle tient vraiment bien la baraque. Mais après, effectivement, tous les rôles principaux de Robert Rieger, ça divise. Il y en a qui ont détesté la performance de Pattinson dans The Lighthouse, qui est très space, on est bien d'accord, mais après, c'est un d'elles. William Dafoe, par exemple, moi dans ce film, je trouve que Nosferatu, William Dafoe...
- Speaker #0
Il est un peu sous-exploité, je trouve, dans celui-là.
- Speaker #1
Et encore heureux, parce que moi, il me tape un peu sur le système.
- Speaker #0
On le voit trop.
- Speaker #1
Des gens le voient trop, et surtout, c'est le seul truc que je pourrais trouver à ce film qui me déplait une milliseconde. C'est le personnage de William Dafoe, Deus Ex Machina. On va trouver un personnage, le personnage a toutes les réponses, comment on fait quoi, qui c'est, quel est le problème, comment on résout le problème, et c'est plié.
- Speaker #0
C'est l'équivalent du Van Helsing dans les autres versions Dracula. Lui c'est Vance France ou un truc comme ça.
- Speaker #1
Tu parles du Van Helsing de Hugh Jackman en initial ?
- Speaker #0
Encore une autre adaptation. C'est le seul qui connaît l'alchimie et toute une série de sciences un peu occultes dans ce monde qui essaie d'être le monde des lumières, où il n'y a que la science qui marche. Lui c'est le seul qui visiblement a... accès à des connaissances un petit peu différentes au culte. Donc il est à la fois pris pour un savant fou, mais aussi le seul vers qui on peut se tourner quand il y a de l'inexplicable en face de toi. Là, pour le coup, la possession, quoi.
- Speaker #2
Moi, ça ne me dérange pas parce que, justement, sa performance est assez dingue, en fait, assez loufoque. Et justement, moi, je l'ai trouvé assez incarné. J'ai bien aimé ce personnage. Mais c'est vrai que Nicolas Hoult, je le trouve assez fade. Après, je me dis, voilà, en fait, c'est un prisme par lequel on rentre dans l'histoire. et finalement, comme tu dis, c'est un peu un pion qui va nous permettre de découvrir après, mais vraiment moi, tout le début jusqu'à son entrée dans le château est vraiment incroyable, j'ai trouvé après pour moi, au niveau du scénario, à partir du moment où il va s'échapper il y a le méchant Nosferatu et en fait, pour moi, on le voit trop et pendant tout le film, on voit Nosferatu, on voit le monstre qu'il est et c'est aussi ce qui m'a dérangée c'est que moi, j'aime bien justement les films d'épouvante où on ne voit pas pas le monstre et donc c'est ça qui crée en fait tout l'univers toute l'ambiance et là on le voit trop et pour moi ça m'empêche un peu de me laisser infuser porter par l'histoire moi je sais pas moi j'ai interprété ça comme un cauchemar tu vois Nicolas qui s'endort qui arrive jusqu'au fin fond de Transylvanie pour rencontrer le counterlock et
- Speaker #1
là on démarre parce qu'on varie on sait pas si ça se passe vraiment si c'est Nicolas Houlle qui rêve si on est vraiment dans la réalité est-ce qu'on est à long enfin on est pardon on est à long À Witzburg, est-ce qu'on est à Witzburg ? Est-ce qu'on est en Transylvanie ? On ne sait pas. On est aussi un peu partout. Et là, on enchaîne les plans, je suis désolé, le plan de la bande-annonce, où tu vois l'énorme main de Nosferatu en ombre. Ça m'a glacé le sang. Et pourtant, c'est kitschissime, mais ça a marché de ouf.
- Speaker #0
C'est aussi une référence au film muet de l'époque. On utilisait déjà ça.
- Speaker #1
Et là, franchement, on s'endort profondément. On est au cycle du sommet 3 ou 4. Moi, franchement, j'ai vu ça comme un cauchemar et j'en pouvais plus. C'était tout servait l'ambiance du film, au final. Parce que Robert, il... il s'en cognait de l'histoire parce que comme on l'a dit on l'a vu cent fois cette histoire il y a juste peut-être la fin qui change un peu des autres versions et encore, c'est pas ça le propos de son film moi je pense vraiment qu'il a voulu peindre un tableau ouais quand tu vas dans les vieux musées français et que t'as des toiles de 10 mètres sur 10 mètres mais ça c'est ce que Robert a fait sinon qu'il l'a fait au millimètre près chaque truc et j'ai adoré c'était un délire Enfin, moi je pourrais en parler encore des heures juste sur le fait que ce film est beau et après ce moment je commence à parler de Aaron Taylor-Johnson une fois de plus qui une fois de plus fait juste un mec très stylé
- Speaker #0
Le grand écart entre cette espèce d'énorme bouse de Marvel qui s'appelle Craven enfin pas de Marvel, de Sony, des méchants premiers exactement, Sony Marvel et puis il joue là-dedans, t'es là genre mais... Ron, qu'as-tu fait ?
- Speaker #1
Je l'aime À mon avis, il avait besoin d'un financement parce que typiquement Sidway Sinewy, pour la petite anecdote elle a tourné dans Madame Oum qui est aussi une énorme bouse d'oub, parce qu'elle voulait faire Anyone But You à mon avis, Aaron il a un autre projet en tête,
- Speaker #0
il a dit à Sony vous me filez 200 millions si je fais votre truc bon en tout cas on vous recommande quand même, je pense qu'on est 2 sur 3, ça vaut quand même le coup d'aller le voir aussi il faut le voir aussi justement, je pense que ça donne pas tellement ce parti d'exemple c'est vraiment un beau film pour moi,
- Speaker #2
c'est très lisse et donc ça manque de folie de réinterprétation, de révolution ok
- Speaker #0
Bon, mais en tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de ce Nosferatu, et puis peut-être plus généralement, quel est votre film de Robert Daggers préféré ? On a hâte de lire tout ça, et puis nous, on va passer au deuxième film de la sélection de notre semaine, A Real Pain. A Real Pain pour le petit bitch, deux cousins au caractère diamétralement opposé, David et Benji se retrouvent à l'occasion d'un voyage en Pologne afin d'honorer la mémoire de leur grand-mère bien-aimée. Le redissé va prendre une tournure inattendue lorsque les vieilles tensions de ce duo improbable vont refaire surface avec, en toile de fond, l'histoire de leur famille.
- Speaker #1
Un Golden Globe pour ça, pour la dernière saison qui est plus...
- Speaker #0
Il faut que je rattrape toujours Succession, mais apparemment, très bankable, notre ami Kieran. Très rapidement, qu'est-ce qu'on a pensé de ce A Real Pain, mon bon Sacha ?
- Speaker #1
Moi, c'est un oui.
- Speaker #0
D'accord. À toi, Julie.
- Speaker #2
Moi, c'est un oui, mais ce n'est pas un oui à 100%.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Un petit oui.
- Speaker #0
Un petit oui. Moi, c'est un oui aussi, mais ça n'a pas forcément besoin d'être vu au cinéma. Je trouve que c'est un petit film qui se regarde au chaud, sous la couette. c'est un petit film mais qui est super bien fait enfin tout va bien c'est un film ou nez c'est un film ou nez un film ou nez un petit film tiens le petit géranium bon alors à toi Sacha du coup qui a le plus aimé ce film dis nous un petit peu ce que t'en as pensé alors
- Speaker #1
Real Pain film écrit produit réalisé joué par Jesse Eisenberg le mec a tout fait il a même servi le café sur le plateau il nous propose le voyage malgré lui introspectif de deux cousins juifs à travers la Pologne pour rendre hommage à leur défunte grand-mère. Le duo est porté par Jesse, toujours solidement sur ses appuis, ainsi que le nouvel acteur préféré de votre cousin snob, le seul et unique Kieran Culkin. Je ne sais pas si c'est irlandais, mais ça sonne irlandais donc je le prononce ainsi. Kieran Culkin. À deux, ils vont nous offrir un genre du cinéma qui existe depuis la nuit des temps, qui a connu le meilleur avec Tell My Louise et le pire comme Venom 3. J'appelle à la barre le road movie, voire presque le body road movie. J'aime beaucoup ce genre de film parce que le scénario simpliste entre parenthèses On va d'un point A à un point B, fermez la parenthèse, offre une marge de manœuvre créative illimitée au réel, puisque le poste, celui-là, est dit dès le début du récit. Voilà. On peut se concentrer sur la relation entre les personnages, ce qui est le cas dans l'excellent Little Miss Sunshine, par exemple, ou encore juste nous offrir du très très grand spectacle, comme on a dans Mad Max. Voilà, je ne sais pas si c'est vraiment un road movie, mais ça se passe sur une route. Il y a des autos. Il y a des autos, donc c'est un road movie. Tout est bon pour placer le mot auto dans ce podcast. Bref. Tout ça pour dire que j'aime beaucoup ce genre et qu'il oblige le réel à être inventif. Ici, Paris tenu selon moi et Paris réussi. Les deux ont besoin l'un de l'autre pour faire comprendre ce qui les relie. C'est vraiment un film qui s'attarde très fortement sur la relation entre les deux personnages. Relation complexe, relation toquée pour l'un, relation stressée pour l'autre. Vous allez voir que la critique a encensé Kieran et à mon avis ce que vous allez dire aussi. Il a reçu un Golden Globe pour ce rôle il y a 2-3 jours d'ailleurs. Moi je suis pas d'accord. Moi je trouve que le vrai... Le talent de ce film, c'est Jesse devant la caméra. On parlera de lui après, derrière la caméra, mais j'ai d'abord envie de parler de lui devant la caméra. Comme d'habitude, Jesse est le genre d'acteur que je pourrais ranger, comme Steve Carell, des gens qui portent, des gens qui sont vraiment doués, mais qui sont encore plus doués pour mettre les gens en valeur. Et là, c'est le cas dans ce film. Tout au long de ce film... Toutes les petites interventions sublimes, délicates de Jesse nous rappellent à quel point Kieran est en train de pondre une masterclass à tous côtés. Attention, moi je suis certain qu'il y a un monde où c'est juste Jesse et Kieran qui ont fait un voyage en Pologne et un mec qui les a filmés à côté. Parce que ça ressemble vachement à ce qu'ils sont vraiment dans la vraie vie. Mais bref, toujours dans Jesse devant la caméra, moi j'ai trouvé d'une justesse à couper le souffle. Il y a deux, trois scènes où il est too much, mais globalement c'est vraiment réussi. Pour un mec qui se met en scène pour la première fois et qui se dirige lui-même, c'est vraiment à Paris. Pour moi, réussi. Il y aurait quelques failles à son jeu de réalisateur, mais on en parlera plus tard. Je ne sais pas ce que vous en pensez.
- Speaker #0
Effectivement, tu fais bien de le dire, c'est le deuxième film, mais il ne jouait pas dans son premier film. Le premier film sorti en 2022, réalisé par lui, qui s'appelait When You Finish Saving the World, avec Julianne Moore et Finn Wolfhard. Mais donc, tu as raison que c'est un exercice périlleux d'être à la fois derrière et devant la caméra. Effectivement, Paris réussit. Mais toi, Julie, qu'est-ce que tu en as pensé ?
- Speaker #2
Moi, je trouve que c'est ce genre de film, justement, qui raconte... La petite histoire dans la grande et qui prend comme toile de fond, on va revenir en fait se recueillir en Pologne et faire un grand voyage sur les traces de notre grand-mère et qui nous raconte la petite histoire de cette peine en fait, comment est-ce qu'on vit avec sa peine, comment est-ce que, et c'est hyper beau en fait, comment est-ce que chaque personnage va réussir à rencontrer l'autre, comment est-ce qu'ils arrivent à s'accepter les uns les autres et c'est vrai que moi j'adore. Kieran Culkin j'ai d'ailleurs vu qu'il avait eu le Golden Globe pour le deuxième enfin voilà pour le supporting role pour moi c'est le rôle principal enfin il explose le film et c'est juste pour moi c'est plutôt Jesse Asenberg qui va le supporter et lui permet de déclore comme
- Speaker #0
c'est 50-50 tu vois il y a une petite marge de manœuvre pour pouvoir le mettre dans une catégorie parfois il y a des petites zones d'appréciation pour les prix effectivement pour être acteur ah voilà c'est ça exact
- Speaker #2
Mais pour moi, oui, c'est un personnage qui a énormément de facettes. C'est un des plus beaux personnages masculins qu'on ait vu ces dernières années. Pour moi, il est vraiment complexe et ça fait du bien parce qu'on ne s'attend jamais à ce qu'il va faire. Donc c'est assez fou. Après, au niveau de l'histoire, c'est vrai que c'est une histoire assez simple, assez intime, mais ça fait du bien. Je n'ai pas adoré parce qu'au niveau cinématographique, pour moi, c'est assez basique. c'est gentil mais je trouve que c'est une relation intime qui est assez forte, assez touchante donc c'est un film qui nous fait du bien qui nous fait réfléchir et c'est pour ça que j'étais pas non plus oui à 1000% mais c'est un beau film il y a des choses à sauver quoi non plus que ça en fait il n'y a pas vraiment de défaut au film je pense qu'après c'est l'histoire qui va peut-être nous plaire un peu plus ou un peu moins il y a certaines scènes qui sont magnifiques d'une délicatesse, d'une force Même cette fin est sublime. Il y a le monologue de Jesse Eisenberg quand il essaie de lui parler, il lui dit que c'est compliqué de vivre avec quelqu'un comme toi, avec le charisme que tu as et regarde ce que tu as fait de ce que tu es. Il y a des scènes très fortes et très bouleversantes. Après, je trouve que le film est assez inégal parce que ça s'étire un peu et pourtant c'est assez court.
- Speaker #0
et ça fait du bien une enfance merci ouais je trouve qu'il y a aussi un truc un peu sur le choix en fait ces deux personnages qui se sont connus ces deux cousins donc ils se sont connus ils ont joué ensemble ils ont fait les 400 coups quand ils étaient jeunes et tu vois qu'il y en a un des deux qui a pris un chemin voilà qui a des enfants une femme qui est très casée très plan plan un petit peu on pourrait dire jouée par Jesse Eisenberg et puis t'as l'autre qui est complètement fanfaron qui est un petit peu qui continue de faire des drogues de se bourrer de faire n'importe quoi un petit peu dans le sens mais qui en même temps qui est ultra libre et qui dit aux gens ce qu'ils pensent quand ils le pensent pense et espèce de libération et tu sens qu'il ya une envie mutuelle enfin une espèce de jalousie scène c'est nous passer une admiration un amour et une haine aussi finalement parce que il s'exaspère tous les deux en fait c'est ça qui est le titre est super bien au rio payne c'est donc une vraie douleur forcément on parle d'un parcours de retracer les moments les plus marquants de la show a donc forcément un rythme là dessus mais aussi your real pain in the air ce comme on dit en anglais j'en étais il était trop chiant en fait, parce que les deux cousins sont vraiment en mode you're a real pain tu vois. Et donc c'est hyper bien trouvé pour ça. Après voilà, c'est un petit film dans le sens où les enjeux c'est pas très très grand, mais c'est hyper humain, c'est hyper touchant et hyper juste trouvé dans le rôle. Donc ouais, moi j'étais bien embarqué aussi dans ce film.
- Speaker #1
Pour revenir rapidement sur Jesse, parce que, d'accord, une fois de plus, c'est encore Kiran qui est son personnage qui a attiré tous les éloges. Moi je voudrais parler pas de Jesse devant, mais derrière la caméra cette fois. Parce qu'il faut savoir que de base, c'était Jesse qui devait faire le rôle de Kiran. Mais c'est pour montrer à quel point ce mec a un très bel avenir en tant que réalisateur. C'est qu'il a vu Kieran. Il a vu ce qu'il savait faire dans je ne sais plus quel film et il a dit direct à ses producteurs Je le veux lui. Je ne veux pas d'essai, je ne veux pas qu'il les cite ou quoi, je le veux lui, point c'est tout, demain il tourne quoi. Kieran a failli refuser au dernier moment, mais bon, ils l'ont quand même fait à deux. Et donc, Kieran, la première chose qu'il a dit quand il a reçu son Golden, c'est Je tiens à remercier Jesse Eisenberg d'avoir écrit ce script. Parce que Jesse, il a écrit depuis longtemps, et c'est presque un voyage biographique parce qu'on ne le lit pas, mais Jesse est lui-même juif, il vient de Pologne et d'Ukraine. Du coup, à mon avis, ce récit lui tenait vraiment, vraiment à... à cœur, je pense, il a écrit ce script avec Emma Stone, c'est ça ? Il a écrit ce script avec elle, d'ailleurs elle produit aussi ce film, et je pense que c'est là sa force de ce film, c'est que Jesse est resté derrière la caméra parce qu'il savait tout du long ce qu'il voulait faire, et c'est pour ça que son personnage de Jesse est tellement en retrait, parce qu'il sait exactement ce qu'il faut dire, à quel moment, et de manière très juste. Et pour moi, ça m'a touché parce que j'ai pas vu l'extraordinaire cousin, j'ai vu l'extraordinaire cousin en retrait qui lui s'inquiétait, qui voyait le... le dessous de l'iceberg et toujours pour revenir à sa réalisation il n'y a quand même pas que du bien vous avez raison de dire que ce film est inégal pour comparer cette réalisation moi ce film ça m'a un peu fait penser à un film de Miyazaki tu vois on est transporté par toute cette colorimétrie très jaune et bleue très vive avec de la poésie tout le temps tout est relié entre eux avec du piano classique avec des plans d'insert ah ouais le
- Speaker #0
piano ça m'a saoulé le piano il revient tout le temps le piano à la fin c'était trop
- Speaker #1
trop de piano il va taper sur les rouleaux aussi mais bref au début je l'aimais bien ce piano j'avais oublié mais si tu veux bien le lire écoute c'est avec plaisir mais au début il tente des trucs dans sa réalisation il met à chaque fois il nous explique où est-ce qu'on est qu'est-ce qu'on ressent grâce à des plans d'insert très simple genre il filme un mur il filme un immeuble il filme une forêt c'est très simple mais ça marche très bien mais il se perd c'est dommage parce que cette intention de réalisation n'est pas la même que dans le deuxième act je trouve et ça j'aurais aimé voir ça tout du long la poésie qu'il avait amenée dès le début et on garde cette poésie avec ce piano qui à la fin est vraiment relou entre nous ça dit
- Speaker #0
Bon, on vous encourage évidemment à aller voir A Real Pain c'est quand même un film vraiment très très très touchant, moi à titre personnel je suis content aussi pour J.C. Eisenberg parce que c'est quelqu'un qui a dit il y a quelques années que le rôle qu'il a eu comme l'ex-luthor dans l'univers de Batman et Superman lui a vraiment C'est vrai qu'il n'était plus trop rappelé pour des projets après ça, c'est une espèce de miscast un peu bizarre, on pourra en parler peut-être dans un prochain épisode. Et lui qui avait joué Now You See Me sur des magiciens qui braquent des... Le 2 aussi. Le 2, c'était la voix du perroquet bleu dans Rio, c'est là que je l'avais découvert la toute première fois. Il a quelques rôles, mais c'est vrai que ce Lex Luthor en 2016-2017 l'a bloqué, il le dit, je pense que ça m'a vraiment flingué un peu ma carrière, et donc je suis content qu'il ait depuis... décider de passer aussi de l'autre côté de la caméra, de reprendre un peu le contrôle sur les créations qu'il voulait produire et je trouve que c'est... enfin je suis assez content pour lui, c'est quelqu'un que j'aime bien, vraiment bien.
- Speaker #1
Moi je suis justement très content qu'il ait fait l'exclu-tor, écoute moi, parce que je suis certain que ça lui a un plomb dans l'aile mais ça l'a obligé à se diriger vers Delindé parce qu'il était catégorisé le mec qui parle très vite, que j'ai fait Mark Zuckerberg, que j'ai fait l'exclu-tor, voilà je suis un mec un peu anxieux, stressé mais stylé en même temps exactement. Il a été cantonné à ça et donc il était Quand il s'est pris Lex Luthor, qui était le pire film de tous les temps, de ce vilain réalisateur, Case Insider, que je n'aime pas du tout.
- Speaker #0
Pas du tout d'accord, c'est mon film préféré, mais ok.
- Speaker #1
On va en parler maintenant, c'est Jean-Claude.
- Speaker #0
C'est discutable, ouais. Mais bref,
- Speaker #1
et donc du coup, il a commencé à faire de l'indé, il a fait un film où il a un pirate bobo écolo, un terroriste, c'est incroyable ce film. Et là justement, il joue quelqu'un de beaucoup plus réservé, à mon avis, il a dit cette fois je fais 140-140 caractères grand max, et ça, ça lui a donné de la maturité de ouf, à tel point de dire, maintenant moi je fais un film, je l'écris, je le produis, je le réalise.
- Speaker #0
Et c'est parti.
- Speaker #1
Et c'est parti, ce film est nommé au Golden Globe pour meilleur scénario, meilleur acteur, meilleur acteur dans son gros rôle, qui a eu la statuette d'ailleurs. Hâte de voir ce que ça va donner aux Oscars, parce qu'il est bien aimé d'Hollywood qui plus est.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
D'ailleurs pour la petite anecdote, il paraît que Kieran Culkin lui a donné quelques sueurs froides, parce qu'il est arrivé sur le plateau en ne connaissant pas trop son texte, en se disant écoute moi dans Succession, des fois les scènes changeaient du jour au lendemain, et j'apprenais super vite donc t'inquiète. Et en fait, lui, il est justement très, très rigide, très rigoureux. Tout était préparé à l'avance. Il avait même filmé les plans à l'avance sur son téléphone pour être sûr que tout allait bien se passer. Et face à Kieran Culkin, il s'est un peu laissé aller.
- Speaker #0
Il a dû s'adapter.
- Speaker #2
Il a dû s'adapter. Il a été plus coulant, justement, dans sa réalisation. Donc, c'est quand même un réalisateur qui est proche de ses acteurs et qui apprend de ses acteurs.
- Speaker #1
Moi je vous le dis, c'est pas un film, on a juste vu un documentaire de Kieran et Jesse Eisenberg qui vont à la Pologne.
- Speaker #0
Bon et bien en tout cas nous, sans plus attendre, on va passer à notre pépite du passé, on va se replonger vers l'histoire de Dracula. C'est parti ! On se sent très bien.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
Draco.
- Speaker #0
Il y a une certaine partie de lui qui est plus sombre. Je trouve qu'il est plus sombre. Je n'ai jamais rencontré un homme qui avait cette passion pour la vie. Il est comme n'importe quel autre homme. Alors Dracula pour le petit pitch, 1492, le prince Vlad Dracul revient de combattre les armées turques et trouve sa fiancée suicidée, fou de douleur, il défie Dieu et devient le comte Dracula, vampire de son état. 400 ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clair de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray, la jeune fille et le sosie d'Elisabetta, l'amour ancestral du comte Dracula. Donc film de Francis Ford Coppola avec Gary Oldman, Winona Ryder, Keanu Reeves, notre ami Anthony Hopkins et même, comment elle s'appelle maintenant, Monica Bellucci, même qui fait une petite apparition dans ce film. Cameo. Exactement, avec la superbe belle musique de Wojtek Kilar, qui est, voilà, le gars qui avait fait la musique du Roi et de l'Oiseau, du Pianiste, enfin toute une série de films comme ça. Qui veut commencer sur ce Dracula ? Je vais peut-être me pencher d'abord, parce que je sais que Sacha, ça t'a moyen plus de redécouvrir cette pépite. Je vais du coup me tourner vers mon allié. Ce Dracula de Francis Ford Coppola, Julie, qu'est-ce que toi t'en penses ?
- Speaker #2
Je pense qu'à l'époque, en 92, c'était quand même un grand film. Pour moi, ça m'a fait penser un peu au Frankenstein de l'époque. Les grands films, un peu sur les grands mythes. Mais je pense qu'il a assez mal vieilli et qu'il est du coup très kitsch. Après, j'ai adoré Gary Oldman. J'étais très heureuse de retrouver Winona Ryder. Je trouve que le personnage de Keanu Reeves est un peu comme le personnage de Nicolas Holt, un peu invisible, effacé. J'ai l'impression que c'était un peu les acteurs bankables de l'époque, avec ce bon Anthony Hopkins qu'on retrouve, qui est un peu un penchant de Willem Dafoe. Donc c'était assez intéressant finalement de comparer les deux, de voir que les histoires ne sont pas les mêmes, de voir ce qui est différent, de voir cette version un peu plus érotique. Vraiment. et beaucoup plus romantique aussi. Moi, j'ai aimé le fait que le personnage de Mina tombe totalement sous le charme de ce conte et que le conte soit vu comme un beau conte, comme un prince et non comme cette horrible créature. Nosferatu. Et ça, ça m'a fait du bien quand même. Je trouve pareil que le début ressemble beaucoup à Nosferatu. C'est très beau aussi. La musique est magnifique. Après, voilà, j'ai trouvé que c'était très long. C'était après une succession de scènes, un peu à la Van Helsing. On va combattre les méchants vampires.
- Speaker #1
Le film de 2004 avec Hugh Jackman et une perruque.
- Speaker #0
Ça fait deux fois que tu la places.
- Speaker #1
Au cas où, si jamais vous voulez en parler, moi, ça me fait plaisir de parler de celui-là.
- Speaker #0
Pépite d'il y a 20 ans.
- Speaker #2
Et donc, je trouve que c'est intéressant. Après, moi, je n'ai pas lu Dracula, donc je n'ai pas de point de comparaison. Je trouve que c'est une proposition. intéressantes, mais c'est vrai que c'est un peu éculé maintenant en 2025. Il faut s'adapter à son époque. Et donc voilà, on est toujours heureux de retrouver Winona Ryder qui pour moi est très juste.
- Speaker #0
Je le trouve super bien.
- Speaker #2
Et aussi Sadie Faustard qui joue Lucie, qui est un peu aussi un alter-ego de Hélène dans Nosferatu, vu que c'est elle qui est possédée par le démon du vampire. Et ça, j'ai trouvé ça hyper intéressant. Après, je trouve que les personnages sont assez secondaires finalement et qu'on donne vraiment la part belle aux femmes. Donc c'est assez intéressant.
- Speaker #0
Bon, tu nous as dit hors micro, bon, on s'achat que tu allais le descendre.
- Speaker #2
L'écoutons.
- Speaker #0
Et n'oublie pas que si tu veux vraiment descendre un film, il faut lui planter un pieu dans le cœur et lui couper la tête.
- Speaker #1
C'est pas juste à chaque fois que vous mettez des films qui datent d'il y a 30 ans et les gens vont finir par croire que juste un jeune arrogant, que tout ce que tu aimes c'est le... le fast fashion, les films de Blumhouse et tout, qu'on va reparler plus tard et de A24 mais c'est pas vrai, j'aime beaucoup les vieux films notamment Van Helsing de 2004 pardon pardon,
- Speaker #0
c'est pas vrai c'est QFD les copains j'aime beaucoup les vieux films,
- Speaker #1
j'aime beaucoup les films comme vous dites plus longs bref, j'aurais dû voir ce film il y a 20 ans maintenant parce que j'aurais eu mes yeux jaunes, là aujourd'hui je l'ai vu quand j'avais mes yeux qui ont un tout petit peu plus de bouteilles et il n'y a rien à faire, je n'arrive pas à passer outre Monsieur Coppola... Beaucoup d'entre vous, c'est un géant du cinéma, il faut lui mettre une statue d'or et tout. Non, non, quand tu sais qu'un film sur deux, il a reçu des plaintes de la part de toutes ses actrices comme quoi il a eu des comportements déplacés. En fait, c'est ça que j'aime pas avec ce genre de personnage, c'est le genre de mec qui ont créé le... pour un film. C'est le genre de mec qui dit Ouais, ok, j'ai crié, j'ai insulté Winona, je l'ai envoyé en asile, mais c'était pour le bien d'un film. Non, non, il n'y a rien qui justifie, si la personne n'est pas au courant ou pas consentant, il n'y a rien qui justifie de faire un film, de faire des atrocités, qu'on ne voudrait pas qu'on te fasse, tout bêtement, je n'en reviens pas, j'ai l'impression que je parle à un enfant de 8 ans. Mais bref, en plus, en ayant entendu que Gary Oldman, lui ça fait quand même beaucoup de fois que j'entends que ce n'est pas un mec très agréable non plus, malgré le fait qu'il est serious back, ça... démarrait super mal, de savoir que l'acteur principal et le réalisateur étaient deux personnes avec qui je ne voudrais pas déjeuner, ça commençait super mal et j'avais eu raison, parce que ce film montre tout ce qu'est Coppola c'est vraiment deux heures classiques où il veut nous faire comprendre des choses il fait des références, il se prend vraiment la tête et je sais que d'habitude j'aime bien ça là ça se prend trop la tête je trouve que Gary Oldman est kitsch, à crever je n'y crois pas un instant à son accent ni à sa perruque... J'aime beaucoup, cela dit, quand il a son look, comme disait très bien son look, de palpatine au début. Moi, j'ai bien aimé, je trouve ça chouette. J'aimais bien aussi le fait qu'il se change en fonction de comment les gens le voyaient. Je trouve ça aussi intéressant et tout. Winana joue très bien. Anthony Hopkins aussi est vraiment drôle et vraiment chouette. Genre un personnage un peu Keej Levan et le Singh, sans perruque qui plus est, je pense. Ça, c'est vraiment les deux seules choses vraiment bien de ce film. Keanu Reeves n'a rien à se mettre sur la danse. C'est un simplet, c'est tintin, mais sans caractère.
- Speaker #0
C'est un peu classique de ce personnage. Il est toujours un petit peu... peu fade, ça fait partie de l'histoire, c'est qu'en fait le mari est en fait un peu lisse, un peu fade comparé à la bête très à la fois érotique et qui représente la mort, c'est Eros et Thanatos du vampire qui fait que le personnage féminin est partagé entre la mort qu'elle a pour son mari qu'elle attend parce qu'il fait tout bien mais il est un peu fade. Mais là je n'y croyais pas. Voilà.
- Speaker #1
Je n'y ai pas cru.
- Speaker #0
Et je trouve que Keanu Reeves joue bien là-dedans.
- Speaker #1
Ah mais moi je n'y ai pas cru. pas cru un instant qu'une nana aimait bien Kenyu, je vois pas pourquoi elle a choisi à la fin, à choisir autant prendre le vampire qui est quand même un peu plus sympa. Il a pas cru un instant.
- Speaker #0
Il a plus de mordant j'ai envie de dire.
- Speaker #1
Oui c'est ça. Par contre j'ai trouvé ça très boldi de la part de, j'ai comme lui laissé ça à Papikopola, j'ai trouvé ça très courageux de sa part de nous proposer une version vraiment portée sur l'érotisme, d'oser proposer un méchant aussi iconique que Dracula qui au final est si méchant que ça, il est plus victime de la maladie qu'il est.
- Speaker #0
Ouais dans ce film là ouais il est plutôt genre... presque le héros de l'histoire oui finalement c'est presque le héros qui a à voir avec le Nosferatu justement qui est pure créature du mal qui amène la peste qui vraiment c'est le méchant qui tue tout bref non c'est presque le gentil donc ça je trouve ça c'est l'histoire d'amour ouais tout à fait ouais dommage que j'y crois pas j'y crois pas il n'a pas de coeur Sacha mais comment elle peut tomber bref je
- Speaker #1
m'égare je n'ai pas aimé je vous laisse parler
- Speaker #0
Bah non mais moi je l'avais pas vu ce film de Francis Ford Coppola, ça faisait partie des films qui m'avaient échappé mais l'UGC avait sélectionné ce film pour une rétrospective justement donc c'était sale comble UGC pour voir ce Dracula, c'était assez impressionnant de le voir, ils ont aussi fait le parrain 1 et 2, 3 même je crois j'ai pas pu aller voir le 3 et c'était assez fou de revoir ça. Après moi je le connaissais pas, c'est clair qu'il a 30 ans, c'est vrai qu'il y a des moments où ça a un peu vieilli, après ça fait partie du parti pris déjà à l'époque. Pour la petite anecdote, Francisco Coppola ne voulait pas avoir recours à des effets numériques ordinateurs. Donc il a demandé à son fils, qui s'appelle Roman Coppola à l'époque, qui était déjà connu dans le métier pour faire les effets techniques.
- Speaker #1
Après la fille Coppola dans Parrain 3,
- Speaker #0
le fils Coppola. C'est une affaire de business de famille. Ah bah j'entends. Et du coup, à l'époque, le fils n'avait que 29 ans. Et donc il s'est occupé de tous les trucages vraiment vieux cinéma, etc. Et c'est plutôt impressionnant d'un point de vue cinématographique de regarder les différents effets qui sont tous pratiques. Il n'y a pas d'effet d'ordi. Mais c'est vrai qu'évidemment c'est un peu vieillis. Moi, Gary Oldman, ça marche. Alors au début ça surprend, la première fois qu'il y a sa tronche avec ce... Tu sais, il a la tête de Mastermind dans le premier truc, tu vois, il a un crâne gigantesque. T'es un peu genre What ? Ça c'est censé être un conte sexy, tu vois, genre bof. Heureusement ils le rajeunissent, c'est intéressant si ce truc en fait il rajeunit avec le temps, puisqu'en fait il se nourrit de sang et que finalement, comme il dit, Blood is life donc il y a un côté où il revient, ce qui n'était pas du tout le cas d'une Osferatu qui est une créature... Vraiment très moche, très vieille et pourrissante et qui reste comme ça jusqu'au bout. Donc moi j'ai plutôt bien aimé Winona Ryder, je trouve qu'elle est merveilleusement belle, elle est hyper puissante et moi vraiment j'adore ce personnage. Keanu Reeves, on est classiquement dans Keanu Reeves de 1992, il est encore tout petit gentil, il a fait plusieurs fois des rôles comme ça, on en avait parlé dans un hors-série avec Nora, c'était les liaisons dangereuses de Sherlock de Laclos, il joue là donc. En 89, il est encore plus simplet, vraiment sorti de tomber du nid. Et c'est vrai qu'il faut un petit peu de temps pour qu'il prenne ses galons. J'ai eu la chance il y a 2-3 jours de revoir l'avocat du diable, The Devil's Advocate avec Al Pacino, sorti en 97, où Keanu Reeves joue le rôle de l'avocat qui ne perd jamais, qui arrive à faire acquitter des tueurs et des violeurs. Parce qu'il y a un lien un peu avec le pacte avec le diable. Et là, il commence déjà, donc on est 5 ans plus tard, le Keanu Reeves commence un petit peu à avoir déjà de la puissance. Et puis 2 ans après... Bam, on est sur Matrix et là c'est ça qui le met vraiment sur la map. Et il devient, aujourd'hui on est sur Papa John Wick, 60 ans et t'inquiète qu'il distribue des tatanes. Mais c'est vrai qu'il partait vraiment sur une échelle de poupon à badass, il y a eu une évolution. Et là on est clairement sur la période poupon, mais ça ne me dérange pas, moi j'aime bien voir Keanu Reeves, toujours c'est chouette. Anthony Hopkins, très bien. Par contre au niveau du look, il a la même tête que Zorro dans le masque de Zorro quelques années après. Les cheveux longs, blancs, tout à fait un peu en mentor comme ça du héros. Pour la petite anecdote, Anthony Hopkins, il n'avait pas du tout envie de rester sur le tournage, il s'est beaucoup engueulé avec tout le monde aussi, c'était aussi quelqu'un de pas très simple. Lui, dès que la scène était finie, il se barrait, il ne voulait vraiment pas rester, alors que Kobla voulait créer une famille, il est très la famille, il voulait vraiment que tout le monde reste collé et lui se barrait. Il ne voulait pas du tout faire du team building avec le reste de l'équipe. Justement,
- Speaker #1
parce qu'il n'aimait pas Gary Oldman, qui lui était très copain, parce que justement, Popola, pour l'anecdote, parce que je ne vais vraiment pas le défendre, avait demandé à Anthony Hopkins d'insulter Winona. Et Anthony, sœur Anthony, a dit... Non frérot, je vais pas faire ça. Il a demandé à Keanu Reeves, Keanu Reeves, Non frérot, je vais pas faire ça. Il a demandé à Oldman, il a dit Avec plaisir mon reuf, je vais lui faire ça dans l'oreille comme ça, t'auras même pas à l'entendre. T'imagines ?
- Speaker #0
Non, non, c'est clair, c'est clair. Donc voilà, film évidemment dont la production a été problématique, mais voilà, qui était, je pense, à la sortie en 1992, il faut s'imaginer, les gens qui étaient dans la salle, moi j'avais 4 ans, mais ça devait être quand même quelque chose... Non, j'y étais pas quand j'avais 4 ans, mais s'il y avait été, j'aurais eu 4 ans. C'est le film quand même que le petit maréchal voyait. Mes parents me menaient voir des trucs. Mais voilà donc ça reste quand même je trouve un film qui a des très bons moments. Je t'avoue la fin c'est une espèce de boogie-booga de la bataille, aucun intérêt la fin. Pendant la scène de fin, j'ai décroché ça ne ressemble à rien.
- Speaker #2
C'est assez kitsch à toute une fois.
- Speaker #0
T'as l'impression que le soleil se couche pendant une demi-heure.
- Speaker #1
Y'a aucun enjeu.
- Speaker #0
Ouais, à la fin c'est compliqué. Mais la scène dans la crypte notamment avec une vampirette qui a été transformée je trouve qu'elle est... Incroyable cette scène ! Il y a quelques moments comme ça vraiment bien et évidemment la relation entre les deux, cette histoire d'amour, ça m'a quand même touché. Voilà ! La musique est vraiment cultissime, vraiment Wojtek Kilar, maintenant je l'écoute, c'est sur ma playlist, vraiment reprend le temps d'écouter ce thème, il est vraiment cultissime, donc ça aussi ça fait partie des points forts. Il y a plein de références, je vais en citer qu'une, mais à un moment donné il y a les larmes de Winona, et alors elle se transforme en diamant, et c'est une référence directe à La Belle et la Bête de Jean Cocteau. qui était exactement cette scène là mais il y a genre plein plein plein de scènes comme ça il y a un des costumes de Dracula qui est qui est une pièce de Egon Schild enfin une peinture je sais plus c'est le bisou de voilà le baiser de c'est pas Egon Schild c'est l'autre du coup de Klimt ouais de Klimt ouais exactement et voilà donc il y a plein de références c'est vrai que c'est un peu intello mais voilà c'est pas un film inintéressant après c'est vrai qu'il a mal vieilli il y a des petits éléments et puis les effets spéciaux pratiques mine de rien ça fait un peu kitsch aussi parfois c'est très vieillot
- Speaker #1
Je vais lui redonner une petite gommette ça c'est aussi très boldi de sa part à l'époque où tout le monde durait que par le numérique, d'avoir dit non je verrai tout le monde parce que surtout que le mec il avait enchaîné quelques flops Apocalypse Now c'était déjà il y a 20 ans donc là il était pas bankable
- Speaker #0
Carré rendant de scie pour lui Oui c'est ça,
- Speaker #1
on lui filait pas une mallette comme ça donc c'est très boldi de sa part d'avoir une fois de plus dit c'est tout je mets mon ranch sous hypothécaire s'il faut, enfin bref
- Speaker #0
Bon bah en tout cas on n'était pas d'accord sur cette b... Pite Dracula de 1992. N'hésitez pas à nous dire si vous, vous êtes plutôt fan ou pas de ce film. Bon, après tout ce qu'on a dit, ce serait chaud de dire Ouais, moi j'adore, je trouve que c'est génial ! J'adore quand on maltraite les actrices ! Bon, allez, très bien, ça va être le moment que vous attendiez peut-être tous dans cet épisode. La petite rubrique de Sacha, la crème de la scène.
- Speaker #1
Alors, cette semaine, chers auditeurs qui venez de nous rejoindre, je vous rappelle que ma chronique, entre guillemets, c'est Je propose à mes co-chroniqueurs, les copains, vous avez un thème, trouvez-moi la scène qui représente ce thème On avait fait dans un podcast précédent la meilleure entrée d'un méchant, chers co-chroniqueurs. Martin avait par exemple présenté Le loup dans le chapeau T2 Je vous invite à aller l'écouter pour voir pourquoi il avait raison et pourquoi c'était lui le meilleur méchant. Mais bref, reprenons. Cette semaine, je lance la catégorie… Oh shit, I skipped a beat. Oh zut, j'ai loupé un beat. Ça donne pas bien en français.
- Speaker #0
J'ai loupé un battement de cœur. J'ai loupé un battement de cœur.
- Speaker #1
Ça ne va pas du tout en français. Qui va nous parler des jumpscares ? Puisqu'on était plus ou moins dans l'horreur, on va rester dans l'horreur. Chers auditeurs, qu'est-ce que c'est un jumpscare ? Quand vous regardez un film d'horreur, ou un film d'amour, ou un film d'aventure, et que d'un seul coup, quelque chose vous surprend et que vous faites Ah ! C'est un jumpscare. Il est amené en général, la musique se baisse un peu, il y a un personnage qui fait quelque chose d'incongru, il y a quelque chose qui rentre dans le champ d'un coup et qui fait quelque chose d'incroyable. En général, les jumpscares, on ne les voit pas venir et on hurle très très fort. Donc, qui veut commencer avec son jumpscare ? Julie, tu as un petit jumpscare à nous proposer ?
- Speaker #2
Alors, nous sommes dans un hôtel. Il y a un petit garçon qui fait du vélo. Il s'appelle Danny. C'est donc dans The Shining. Il fait du vélo gentiment, mais on entend déjà à la musique qu'au tournant, ça va pas bien se passer pour lui.
- Speaker #0
Ça m'écubrique toujours, ouais.
- Speaker #2
Et que sont deux petites jumelles qui disent comme plaît, Viva Stani, forever and ever and ever Voilà, et ça fait vraiment, vraiment peur. Et surtout que nous voyons... des plans avec les petites jumelles mortes au sol, puis nous les revoyons en petites jumelles très mignonnes. Donc ça, pour moi, c'est vraiment une scène qui fout beaucoup, beaucoup les chocottes. Come play with us.
- Speaker #0
Come play with us, daddy.
- Speaker #2
Forever. And ever.
- Speaker #0
Alors moi, quand j'étais petit, je regardais pas trop des films d'horreur, justement parce que j'essayais d'éviter les jumpscares. Mais je me suis fait avoir par le Spider-Man 1 de Sam Raimi avec Tobey Maguire. Pourquoi c'est finalement assez logique qu'il y ait des jumpscares là-dedans ? Parce que Sam Raimi est plutôt connu pour faire du cinéma d'horreur, du cinéma de genre. Et quand on lui a filé le projet de Spider-Man, il s'est surtout intéressé au Green Goblin, qui est complètement fracassé dans sa tête et qui est un petit peu schizophrène, qui au début ne sait pas... pas d'ailleurs joué par willem dafoe voilà la boucle la boucle est bouclée et donc mon james care et je me souviens j'étais au cinéma je devais avoir 12 ans la salle était con mais c'était en été on était là et je vois pas le coup venir c'est à peu près à un tiers du film c'est la première fois que le green goblin est sorti il a fracassé plein de monde mais il s'en souvient pas quand il se réveille et donc tu as le personnage de willem dafoe qui se réveille et puis tu as son son son butler qui lui demande mais monsieur vous étiez où hier soir et puis il est là jean hier soir j'étais Et là tout d'un coup tu as le truc et tu vois le tête du gobelin qui lui revient en une seconde, vraiment c'est une frème dans le truc, j'ai sursauté de 5 cm sur mon siège, tout le monde a sursauté. Et en fait il y en a plusieurs dans Spider-Man 1 des jumpscares, mais c'est vrai que celui-là, celui-là il est parfait. Celui-là tu le vois pas venir justement, c'est ceux qui sont les plus insidieux, c'est ceux où on te prévient pas, y'a pas de musique qui change, y'a pas de truc. Le mec il est en plein jour dans son manoir, il a juste la verdure, une gueule de bois de la veille et là boum quoi, c'était terrible. Et je crois que ça n'a jamais été battu depuis, donc pour moi c'est mon jumpscare.
- Speaker #1
de la soirée dans le même délire de James Keir c'est pas le mien mais je pense que c'est exactement le même si je vous dis c'est un des anneaux le 1, comment il s'appelle, Bilbon Bilbon qui voit l'anneau on avait aussi 12 ans à ce moment là on avait aussi 12 ans et encore aujourd'hui il marche encore sur moi, je l'ai vu récemment mais bref excellent question, moi comme vous savez je fais partie de cette génération qui a découvert l'horreur grâce à un petit studio qu'on appelle Blumhouse... Et eux, c'est eux qui sont à l'origine des petits budgets, beaucoup, beaucoup de bénéfices. Ils ont créé Paranormal Activity, par exemple, 15 000 balles pour 200 millions.
- Speaker #0
C'était le record du truc le plus rentable de l'histoire du cinéma. Voilà,
- Speaker #1
film le plus rentable de tous les temps. Je n'ai pas vu Paranormal Activity parce qu'au final, on m'a tout spoilé. Mais par contre, J'my Sumi est leur deuxième grand succès, qui était d'ailleurs leur première énorme franchise, c'était Insidious. C'est un champ contre champ. Donc, c'est juste une discussion entre le personnage principal. et la mère du personnage principal. On arrive au... Parce que c'est un schéma, les films de Blumhouse. On arrive à la partie du film où la menace commence à être identifiée et un autre personnage, en dehors des personnages principaux, l'a vue. Donc du coup, on ne sait plus dire, ben non, ça n'existe pas. Là, on est obligé de acknowledge la menace. Chant contre chant, la mère parle à sa fille, elle explique. Alors évidemment, il fallait le laisser à l'époque, il faisait des très très beaux films. C'est glauque, c'est vert, c'est macabre, ça parle juste. Il y a de moins en moins de musique dont on ne s'en rend pas compte. Le rythme reste très... danse et c'est le moment du genre de film horreur où tu te dis ça va là je suis tranquille là j'ai 20 minutes avant que ça fasse peur discussion, discussion et on arrive à un moment de discussion et à quoi ressemblait ce démon ? je n'en dis pas plus, il faut voir ce film mais si vous le voyez je pense que là je voulais un peu spoiler mais accrochez-vous parce que là franchement même si concrètement il n'apporte rien à l'histoire ça m'a fait hurler et je suis certain que si je le revois demain je vais encore hurler donc Insidious le 1 est vraiment bon, s'il vous plaît allez le voir. Le 2 et le 3 du sens qu'on fait vraiment que du film de sensation, même si l'acteur principal dont j'oublie à chaque fois le nom fait toujours le taf. Voilà. Chers auditeurs, ceci clôture notre roi James Caire. On peut voir qu'ils sont quand même complètement différents entre le film de sensation d'horreur, le film de super-héros qui a lancé Marvel, et enfin le film thriller plus que culte de notre ami Stanley Kubrick. À vous de nous dire qui vous préférez, lequel de ces James Caire vous a fait le plus hurler. N'hésitez pas à le lire dans les commentaires de notre prochain post Instagram.
- Speaker #2
Instagram.
- Speaker #0
Et bien merci mon bon Sacha, nous arrivons à la fin de cet épisode, mais pas avant de vous parler de nos coups de cœur de la semaine. C'est parti !
- Speaker #1
Et tu sens clairement que le mec est un passionné des jeux vidéo parce qu'il a fait une mini-série de 15 épisodes. Ils font entre 9 minutes pour le plus court et 20 pour le plus long et encore il y a 3 minutes de générique. Et ça raconte à chaque fois une petite histoire d'un petit jeu vidéo, d'un petit monde un peu niche de cette culture populaire, de cette culture geek si je puis dire. Et c'est absolument génial. Tu vois qu'il y en a quand même 2-3 où c'est concrètement une pub. Ah t'as vu, t'as aimé ce dessin animé, va voir le jeu vidéo. Oui c'est vrai mais ça marche. terriblement bien. Il y a quelques épisodes, notamment celui sur Warhammer 40 000, qui est incroyable, que je me suis déjà maté deux, trois fois. C'est vraiment une déclaration d'amour aux jeux vidéo. Ça se bouffe, c'est très rapide, c'est très simple. S'il vous plaît, donnez-lui leur sa chance. En plus, c'est de l'animation, donc pour les fans de dessin animé, vous allez adorer.
- Speaker #2
Ceux qui me connaissent savent que j'adore manger, j'adore aller au restaurant, j'adore déguster tout ça. Et donc, mon petit film coup de cœur de la semaine se trouve sur notre plateforme préférée Sooner. C'est Boiling Point, The Chef, qui est sorti en 2021. Un film incroyable, qui est un... plan-séquence qui se passe le vendredi avant Noël, le Magic Friday. C'est une soirée dans l'univers d'un restaurant étoilé, avec un chef étoilé. Et donc, c'est vraiment une heure et demie, c'est captivant, c'est vraiment tout en tension, en finesse, c'est génialissime. On sort de là, mais c'est vraiment un thriller, on n'a pas vu le temps passer, il y a un suspense. Incroyable ! Donc je vous le conseille. C'est avec Stephen Graham et Vinette Robinson qui a d'ailleurs reçu un prix. Il a été énormément nommé. Il a été éclamé par la critique. C'est vraiment un film parfait. C'est tendu. C'est à la fois dramatique, à la fois drôle. On adore découvrir ce qui se passe un peu dans l'univers de la cuisine. C'est génial ! Vraiment, je vous le conseille. Et c'est sûr, Sounar, merci Sounar de nous proposer des films de qualité comme celui-ci. Bienvenue à l'ombre. Je suis la princesse Eliane et voici mes parents, le roi et la reine. Enfin, ils l'étaient, jusqu'à ce qu'une terrible malédiction ne s'abatture.
- Speaker #0
Et bien quant à moi, je vais vous parler de Spellbound. Alors en français, c'est Eliane et le sortilège. C'est un film d'animation... produit par Netflix, disponible sur Netflix, de Vicky Jensen. Et Vicky Jensen, c'était la réalisatrice de Shrek 1. Eh ben oui, on ne la voyait plus venir. Et c'est un petit film d'animation qui m'a absolument bouleversé. Je n'en attendais pas grand-chose. Mais ce qui m'a attiré vers ce projet, c'est que, à la musique, composition originale et tout seul, c'est Alan Menken. Et vous savez très bien, Alan Menken, c'est le génie de composition qui est derrière Aladdin, La Petite Sirène, Hercule, Le Bossu de Notre-Dame, et encore Réponse aussi, un petit peu plus récemment. Mais en plus... Dans les voix, vous avez Rachel Zegler, qui a une voix absolument merveilleuse, qui va bientôt faire le live action de Blanche Neige, mais qu'on avait vu évidemment dans West Side Story, qu'on avait vu dans Hunger Games, le prequel. Il y a Nicole Kidman qui joue, il y a Ravier Bardem, donc les deux jouent les parents. Les paroles sont composées par Glenn Slater, qui avait travaillé sur Réponse, et je trouve qu'on le sent, c'est très très bien écrit. Donc le combo Alan Menken et Glenn Slater pour la musique est juste vraiment très bien. Et je sais pas vous, mais moi ça faisait longtemps que j'avais plus vu un film d'animation. vraiment super beau voilà en gros ça parle de quoi la petite fille Eliane elle a 15 ans c'est son anniversaire et ses parents se rendent compte qu'ils ont été transformés en monstres il y a un an ils ont été voilà transformés en deux énormes monstres qui sont pas forcément méchants c'est juste que du coup on les on les on les cache dans le palais parce qu'il faut pas révéler au royaume que les parents sont complètement hors d'état de gouverner puisqu'ils sont deux monstres complètement un peu gaga ils jouent ils essayent de jouer à la baballe on dirait deux gros chiens comme ça et donc c'est elle à 15 ans qui doit gérer tout un peu le royaume et qui va surtout et c'est partir en quête pour trouver un remède pour que les parents puissent redevenir humains. Je vous laisse là parce que le pitch est très simple, et en fait l'histoire va prendre beaucoup plus d'importance, et puis ça va finalement parler d'un sujet un peu plus sérieux que ce qu'on pourrait imaginer, sur la famille, les parents, l'amour qu'il y a dans la famille. Ça m'a fait pleurer trois fois, donc clairement on est sur trois paquets de mouchoirs. Vraiment, je vous recommande, c'est pas fait par Disney, et c'est peut-être pour ça que c'est bien finalement, parce que Disney récemment je trouve qu'ils n'arrivent pas à sortir les épingles du jeu. N'allez pas voir Voyana 2. Allez voir sur Netflix Spellbound où Eliane est le sortilège, c'est pour petits et grands.
- Speaker #2
Et toi ? Merci d'avoir écouté notre épisode vampirique. Ça nous a fait plaisir. J'espère que ça t'a fait plaisir à toi aussi. N'hésite pas à t'abonner car il nous manque quelques followers pour devenir des grandes, grandes stars et que le monde entier nous connaisse.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #2
montre-nous que tu nous aimes. Et cinq petites étoiles, continue à nous partager et à nous aimer. On se retrouve la prochaine fois.
- Speaker #0
Excellent. C'est parfait. Je ne changerai pas une virgule.
- Speaker #1
Je ne te souviens rien.
- Speaker #0
Merci en tout cas, les amis. Merci. à nos auditeurs et auditrices de nous avoir écoutés. On espère que ça vous a plu. Et nous, on se retrouve très, très bientôt pour de prochaines aventures. Et encore une très bonne année à tous.
- Speaker #2
Bonne année.
- Speaker #1
Ciao, ciao. Allez au cinéma.
- Speaker #0
Excellent service, Laurence. Je vous accorde cinq étoiles.
