- Speaker #0
Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, le podcast qui réunit des amoureux de cinéma autour d'une table afin de commenter l'actualité des sorties, vous faire découvrir ou redécouvrir des pépites enfouies dans le passé, ainsi que nos coups de cœur du moment. Comment ça va Sacha ? Coucou,
- Speaker #1
ça va super et toi ?
- Speaker #0
Comment ça va Nora ?
- Speaker #2
Super, je suis très heureuse de vous retrouver. Bonne année.
- Speaker #0
Bonne année. Et comment ça va Jess ?
- Speaker #3
Très bien, très bien, je suis contente de vous retrouver aussi. Martin, tu sais bien que tu m'appelles et moi en une heure je suis là.
- Speaker #0
En 48 heures, elle voit tous les films.
- Speaker #3
Et j'arrive, je suis là.
- Speaker #2
Sur le starting block.
- Speaker #0
Bon, en tout cas, cette semaine on a une sélection tantôt sulfureuse, tantôt envoûtante. On vous parlera de Baby Girl, le nouveau film de la réalisatrice néerlandaise Halima Reyn, qui met en scène Nicole Kidman. et Harry Dickinson. Toute autre ambiance, on vous parlera de Flow, le nouveau film d'animation franco-belgo-letton réalisé par Ginz Zilbalodis, oui, je me suis entraîné à le dire, qui est nommé aux Oscars et qui a déjà remporté le Golden Globe du meilleur film d'animation. Et puis cette semaine, c'est Nora qui nous amène sa pépite du passé, un film emblématique pour notre génération avec Nicole Kidman et Juan McGregor. On vous parlera de Moulin Rouge, de Baz Luhrmann et tout ça, sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?
- Speaker #2
Oh yes !
- Speaker #0
Oui !
- Speaker #3
Yes ! C'était un drôle de yes. Yes !
- Speaker #1
Mon vie était là, c'est le sens.
- Speaker #3
J'ai parlé vite,
- Speaker #0
mon anglais n'est pas encore au top. Baby Girl pour le petit pitch, Romy, PDG d'une grande entreprise, a tout pour être heureuse, un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire dans la société qu'elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis. Donc, film de et par Ali Marein, c'est important, avec Nicole Kidman, Harry Dickinson, Antonio Banderas. Très rapidement, qu'est-ce qu'on a pensé de ce film, Jess ?
- Speaker #3
Eh bien, qu'est-ce que j'ai pensé de ce film ? Je trouve que, par rapport à la promo dont il a bénéficié, pour un film qui était vendu vraiment comme un peu sexy, subversif et un peu hot, Je dirais que je n'ai pas été extrêmement émoustillée physiquement et surtout psychologiquement. Disons que j'ai l'impression qu'Harry Dickinson et Nicole Kidman s'amusent un peu plus que nous durant le film.
- Speaker #0
Dans le film, bonne punchline. Et toi Nora, qu'est-ce que t'as pensé ?
- Speaker #2
Moi, caliente, caliente. Honnêtement, mon cerveau ne sera pas beaucoup là dans cette conversation parce que je l'ai laissé dehors. Franchement, j'ai passé un bon moment. Et contre toute attente, vraiment, ça partait pas gagnant sur le pitch. Je suis partie sceptique. Franchement, j'ai kiffé.
- Speaker #0
Et il faut dire quand même pour nos auditeurs et auditrices que Nora, quand elle est sortie du cinéma, nous a mis sur un petit groupe WhatsApp. Je ne vous dis pas ce que j'en ai pensé. Je vous réserve mon avis. Donc on ne savait pas. Ça pouvait partir dans tous les sens. On aurait pu dire que c'était la pire bouse qu'elle a jamais vue de sa vie. On découvre que ça a été bien. Et toi, Sacha, qu'est-ce que t'as pensé ? Oui, non ?
- Speaker #1
Un petit oui. Un oui mitigé. Mi figue, mi raisin, 50-50. Les métaphores sont bonnes.
- Speaker #0
D'accord. Et bien ouais, moi 6 sur 10 aussi. Il faut savoir que je l'ai vu deux fois donc j'ai été j'ai eu la chance de le voir en avant première et puis j'étais sorti... Une double dose de lait, un deuxième verre de lait. Donc non non le truc c'est que je pense que je l'ai vu dans des mauvaises conditions la première fois parce que c'était une avant première où il y avait trois films, c'était le troisième de la journée donc j'étais pas émotionnellement super dispo et je suis parti énervé en disant quelle horreur c'est vraiment nul, Egotrip, Nicole Kidman, n'importe quoi. Puis je voyais les critiques, j'ai dit mais j'ai dû rater quelque chose donc j'ai été le revoir là il y a trois jours et ouais mieux. mais pas non plus le chef-d'oeuvre, donc on va en parler. Du coup, je te donne à toi la parole, Jess, plus en détail. Qu'est-ce que tu attendais de ce film ? Est-ce que tu avais déjà vu des films d'Alina Reyn ? Nicole Kidman, qu'est-ce que tu attendais du film et qu'est-ce que tu en as pensé ?
- Speaker #3
C'est effectivement le troisième film de la réalisatrice, que j'avoue, je ne connaissais pas. Je suis allée voir ce film sans quoi savoir à comment attendre, en ayant juste reçu cette promo, je trouve, sur le film Haute. C'est un peu... Le film à voir en cette année qui est un peu sexy, qui parle de plein de choses, qui serait un peu osé et dérangeant. Et je trouve qu'au rendez-vous, ce n'est pas vraiment ça que j'ai retrouvé, même si le film n'est pas du tout inintéressant. Ça évoque plein de choses. On parle effectivement de la sexualité féminine, en l'occurrence d'une femme qui a passé 50 ans. Donc ça, c'est intéressant de voir ça à l'image. Elle a une aventure avec un homme plus jeune, qui est son stagiaire. C'est pas inintéressant aussi, je trouve, de voir une fois......de voir... de voir quand même dans un film grand public une femme se taper un petit jeune. Et donc on le voit très vite, dès la première scène s'est installée, on voit que Nicole Kidman, elle est riche, belle, mariée, deux enfants, mais elle est frustrée dans son couple avec son mari et très vite il y a une première scène de sexe avec son mari qui est suivie d'une scène de masturbation un peu trash parce qu'elle regarde une vidéo un peu hardcore donc le décor est planté donc je me suis dit, ah ok, c'est intéressant. Mais après quand le film s'est terminé je me suis dit euh que je ne comprenais pas entièrement de quoi avait voulu nous parler la réalisatrice, parce qu'elle parle de plein de choses, de sexualité, de la place des femmes dans la société, parce qu'on suit cette femme forte, puissante. Ça parle effectivement de jeu de domination et de pouvoir entre ce stagiaire et elle, parce qu'à un moment donné, quand il démarre cette relation et ce jeu de pouvoir, à un moment donné, on ne sait plus trop qui de lui ou d'elle ont un peu les clés, qui tient les rênes en fait, ça c'est assez intéressant aussi. Il y a vraiment ce jeu de pouvoir et de domination qui s'installent entre deux. Mais je trouve qu'en abordant plein de choses, il n'y a rien qui est abordé en profondeur. Je trouve que le film reste un petit peu dans la superficialité. Et j'ai même trouvé en vrai que certaines scènes étaient un petit peu risibles. Majoritairement les scènes de jeu entre eux. Je ne sais pas si c'est délibéré parce que les scènes de sexe un peu osées sont un peu crues et un peu froides. Et par moments, je n'ai pas éclaté de rire, mais j'imagine que c'était le but de nous mettre mal à l'aise. Mais donc voilà, des bonnes propositions, mais rien qui est vraiment creusé à fond, je trouve, et c'est un peu dommage.
- Speaker #0
Ok, qui veut enchaîner sur ça ? Peut-être Nora ?
- Speaker #2
Je veux bien. Ça partait pas gagnant, parce que j'étais vraiment hyper sceptique en me disant Ok, le fantasme d'une femme de pouvoir, c'est d'être dominée par un homme super. Vraiment, est-ce qu'on manque pas un petit peu d'imagination ? Et donc je partais vraiment sceptique. pas prête à me laisser faire facilement, on va dire ça comme ça. Et j'ai été vraiment embarquée, j'ai été un peu scotché par justement ces jeux de pouvoir entre cette PDG et son stagiaire. J'ai trouvé que c'était un film très sexy, justement. Ça a complètement marché pour moi, j'étais vraiment dans le film. J'ai bien aimé ce fait, comme tu dis, d'inverser les rôles, où c'est pas la jeune femme fatale, mais là c'est l'homme jeune, qui plus est face à une femme plus âgée, qui est objet du désir. Et moi, franchement, ça fait du bien en fait de voir cet angle féminin de c'est l'homme qui est l'objet du désir. Oui. un homme peut être sexy, attirant, sexuellement. Donc là, on sort de l'histoire de romance. Ce n'est pas une romance, c'est vraiment une relation sexuelle entre deux personnes consentantes et qui explorent des choses ensemble. Et donc, c'était vraiment, je trouvais, un angle super intéressant qu'on n'a pas l'habitude de voir, je trouve, dans beaucoup de films. On sort des clichés genre The Idea of You, où en effet, là, c'est aussi une femme plus âgée qui sort avec un petit jeune, mais que c'est complètement surréaliste. C'est romancé à mort. Enfin, on s'ennuie à fond. Tandis qu'ici, je trouve qu'on est vraiment dans leur jeu, je trouve que ça explore des choses intéressantes sur la sexualité. Je trouve qu'il faut aller le voir entre copines et en discuter après, limite, parce que ça interroge, il y a certaines scènes qui interrogent, c'est un peu cru, sans être vulgaire, je trouve. Moi, je n'ai jamais trouvé ça vulgaire. Et justement, j'ai trouvé ça intéressant la façon dont ça a été filmé et abordé, parce que ça abordait des choses qu'on n'a pas aussi, sous l'angle dont on n'a pas l'habitude de le voir au cinéma. Donc, moi, j'ai trouvé ça très intéressant. Je trouvais aussi que c'était hyper bien fait sur la notion du consentement. C'était amené de manière très subtile et très intelligente, très adulte dans le film. Et j'ai aimé aussi tout le côté de la difficulté d'assumer ses fantasmes. Alors ici, évidemment, c'est dans une relation de pouvoir entre le PDG et son stagiaire, mais ce n'est pas vraiment ça la question. C'est aussi de dire dans son rôle de mère, comment est-ce que j'assume aussi vis-à-vis de mon couple ? Comment est-ce que je parle avec mon mari de mes fantasmes ? Comment est-ce que je le fais sans honte ? Et donc ça abordait un peu ce thème-là aussi.
- Speaker #0
Ce qu'on ne l'a pas dit dès le début, c'est important de le dire pour les auditeurs, elle est 19 ans avec son mec, son mari, et elle lui dit à un moment donné, assez tôt dans le film, je n'ai jamais eu d'orgasme avec toi. On est vraiment sur quelque chose d'assez trash. Et à la base, pour la petite anecdote, c'est ça qui donne l'idée au film à la réalisatrice. C'est une de ses amies qui lui raconte ça à un moment donné dans un café, il y a quelques années, et elle dit, mais à la fois je ne suis pas étonnée, et je vais en faire un film, on va parler de ça. On est vraiment sur ça. Jamais eu un orgasme avec son mari ? Comment tu le fais alors que tu as une famille parfaite ?
- Speaker #2
Oui, et ça montre toute la complexité aussi du couple et de la sexualité. Et puis, tu es depuis des années avec quelqu'un et comment aborder ces questions. Et je trouve vraiment que c'est fait de manière intéressante, jamais vulgaire pour moi. Et je trouve qu'il y a des scènes interpellantes de sexe, justement, mais qui prêtent à discussion. Et c'est intéressant aussi d'échanger avec d'autres gens et de dire, tiens, comment tu as perçu cette scène ? Parce que moi, par exemple, je ne l'ai pas comprise ou je n'ai pas compris pourquoi elle dit ça à tel moment. Donc, j'invite à en discuter après.
- Speaker #0
Alors Sacha, à toi
- Speaker #1
Moi pour l'anecdote un peu rigolote Avant que je me lance dans le vif du sujet J'ai été voir ce film à l'UGC Et comme d'hab à l'UGC, à la salle Prestige, il y a plein de gens Et là c'était rempli de personnes qui avaient décidé de cacter Et je n'osais pas leur dire taisez-vous Parce qu'on était en pleine scène de sexe Concrètement, je ne voulais pas être le mec qui fait taisez-vous J'entends pas Nicole Kidman avoir son orgasme S'il vous plaît, j'avais peur de passer pour le mec dégueulasse Du coup c'était une séance très désagréable Parce que tout le monde avait besoin de non-stop Débriefé, donc s'il vous plaît taisez-vous au cinéma C'est super désagréable Mais j'ai quand même réussi à passer un bon moment. Je trouve que, je vais aussi le souligner parce que vous l'avez déjà dit les filles, et je pense que c'est important de le redire, les scènes de sexe, à proprement parler, sont en effet très crues. Mais moi je ne les qualifierais pas de crues, je dirais beaucoup plus humaines. Parce que dans une scène de sexe, c'est hyper romancé dans les films d'aujourd'hui, comme dans Fifty Shades of Grey ou dans ce mauvais film sur Netflix, 365 quelque chose, où tu as carrément un plan drone d'une levrette, enfin ça n'a aucun sens. Mais là j'ai trouvé ça... terriblement humain parce que l'alchimie, la complicité, ça ne vient pas direct.
- Speaker #3
Il la domine quand même. Elle est quand même à quatre pattes en train de lécher du lait.
- Speaker #0
C'est hyper humain. Et puis il se cherche.
- Speaker #1
Ça prend. Elle hésite. Est-ce que je me lance ou pas ? C'est pas directement.
- Speaker #0
Je me barre. La première fois qu'il lui donne un ordre de façon vraiment trash, il rigole lui-même de ce qu'il a dit. Le son de sa propre voix en mode Mets-toi à quatre pattes Il se dit Qu'est-ce que je fais ? Et puis il dit Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que je dois faire ? C'est pas non plus le Dom tel qu'on a toujours vu dans les films dominants qui s'est rappelé. d'instinct, d'office qu'il faut faire. Ça aussi, je trouvais ça super intéressant.
- Speaker #1
C'est délicat, c'est humain et c'est bien amené parce que dans la vraie vie, jamais du jour au lendemain, tu sais ce que ton partenaire veut. C'est ça qui est chouette aussi dans ce film, c'est que les deux cherchent quelque chose de la relation. Et je vais pas dire s'il le trouve ou pas, mais en tout cas, c'est défini presque dès le début, qu'est-ce que l'un cherche avec l'autre. Je trouve par contre qu'Aris représente un peu trop... Bon déjà, ce mec est beau à crever, c'est incroyable.
- Speaker #0
C'est Dickinson, qu'on avait vu dans Triangle of Sadness. J'avais pas fait le lien, mais c'est le gars de San Francisco. Voilà, le film qui a eu la Palme d'Or l'année passée, ou il y a deux ans. Deux ans, 2022.
- Speaker #1
Mais donc je disais, c'est un peu trop une fresque. J'aurais aimé un petit peu plus, parce que le personnage de Nicole Kidman est terriblement intéressant. Aris, ils ont pas été bien loin.
- Speaker #0
Ravitude. Tu ne trouves pas qu'il est parfait entre cet acteur qui a dans la réalité 28 ans et capable à la fois de jouer un gamin qui a l'air d'en avoir 16 et parfois un homme de 45 hyper masculin et accompli entre guillemets dans sa virilité alors que des fois il a l'air d'être un gamin qui n'est jamais sorti. Je trouve que ce range qu'il a dans son âge alors qu'il est pile au milieu à 28 ans, je ne trouve pas que c'était pas mal aussi. Enfin les deux sont super...
- Speaker #1
Paris et moi on entretient une relation très bizarre.
- Speaker #0
Ah ouais tu n'aimes pas.
- Speaker #1
J'adore ce monsieur, j'adore vraiment ce monsieur. Je n'arrive pas à le qualifier mais j'ai l'impression que là ça fait 2-3 films qu'il commence à jouer à chaque fois la même chose. J'aimerais qu'il refasse The Iron Claw,
- Speaker #0
ou comme tu l'avais dit,
- Speaker #1
tu viens de lire Triangle of Sadness, où là il était vraiment fabuleux, avec un personnage à beaucoup plusieurs couches, et j'aurais aimé revoir ça ici. Je trouve que tu sens qu'on a plus misé sur Nicole Kidman, qui est bluffant je trouve.
- Speaker #2
Incroyable.
- Speaker #1
Mais ce personnage, et ça je reviens à ce que tu disais Jess, amène beaucoup de pistes, beaucoup de sous-histoires qu'on ne traite pas assez. Typiquement le vieillissement, je trouve qu'on balance une torpille, au début du film et on va jamais le récupérer sauf un peu à la fin où ça aussi c'est une très belle scène où elle lui dit cash mais je me trouve pas belle ça j'ai bien aimé mais j'aurais aimé qu'on traite un peu plus après je rends la parole promis je trouve que antonio banderas pour le peu qu'il a joué tire très bien son épingle du jeu bah c'est fou moi c'est l'inverse je trouve que c'est le grand miscast du film c'est antonio banderas miscast
- Speaker #0
pour deux raisons la première c'est qu'il prend tellement c'est antonio banderas il prend de la place de base donc pour ce rôle qui est très secondaire dans le film et en même temps crucial j'ai du mal à y croire Je trouve qu'il est sous-utilisé et surtout, il fait cette voix rigole. Moi, j'étais une comédie du début à la fin. Vous n'avez pas eu ce truc-là ?
- Speaker #2
J'ai l'impression que c'est Poussin Boots,
- Speaker #0
le gars. Il est là en mode Zorro.
- Speaker #1
Ah ouais ?
- Speaker #0
Il y a quand même un moment dans le film où on lui dit Écoute, ça, c'est une vieille idée dépassée. Et le mec fait une espèce de panique. Il fait une espèce de panique, mais il joue un peu en comédie. Je ne peux plus respirer. T'es là genre What ? Le film ? Pourquoi ? Mais c'est sérieux. Pourquoi ? C'est le moment de la confrontation des générations. Enfin, tu vois. Ça t'a pas embêté ? Toi tu trouves qu'il est super ?
- Speaker #1
Je trouve vraiment qu'en second couteau, il se redécouvre une nouvelle carrière et il fait bien parce qu'il était vraiment balèze.
- Speaker #0
Jess, Nicole Kidman, Banderas, casting, qu'est-ce qu'on a pensé ?
- Speaker #3
C'est vrai que Banderas a un rôle un peu secondaire, mais je le trouve, il fait bien le taf pour moi. Mais par contre, c'est vrai que Nicole Kidman, elle est vraiment très bien dans ce rôle. Et c'est vrai que ce choix de film, ce choix de rôle fait un peu sens aussi dans sa carrière. Elle a souvent quand même un peu eu ses... Rôles de femmes à la fois avec une beauté froide et extrêmement belle mais parfois un peu avec autre chose en dessous je dirais pas un peu folle mais il y a quand même toujours des films, certains films où elle a été un peu clairement, dès le début de sa carrière d'ailleurs, un peu border où il y avait quelque chose qui se craquelle sous la beauté et effectivement le fait qu'elle soit dans la vraie vie très refaite, botoxée, que ça se voit, c'est utilisé dans le film. On voit une scène d'injection, ça fait partie de son personnage enfin je crois que c'est ça une injection de botox Mais de nouveau, après on n'en fait plus grand chose non plus. On aborde effectivement un peu l'aspect de la vieillesse. Son personnage est crédible pour ça, mais on n'en fait plus rien après. Effectivement, la crise dans le couple s'est abordée. Le fait de ne pas avoir d'orgasme pendant des années avec son partenaire ne s'est plus vraiment abordé après. Donc il y a plein de trucs qui ont été évoqués, mais qui ne vont pas plus loin. Mais elle, elle est super. Elle a déjà reçu un prix à la Moussera de Venise d'ailleurs. Donc si, si, elle est vraiment bien. Même si je dois admettre que personnellement, effectivement c'est très personnel et je m'en veux peut-être un peu de critiquer les femmes, mais... Ça m'a un peu perturbée quand même de voir son visage à ce moment-là refait. Et même son corps, elle est tellement parfaite, tellement musclée, tellement à 57 ans. Et tu vois un peu la pression, du coup, tu sens un peu la pression qu'il y a sur ces femmes actrices de te voir à ce moment-là être dans une forme incroyable et d'avoir un corps presque irréel,
- Speaker #0
je trouve. Ça fait écho avec Demi Moore dans The Substance qu'on a fait pas très longtemps. Je trouve qu'il y a un écho, les deux films se répondent en écho pour ça.
- Speaker #2
Oui je suis tout à fait d'accord mais là on vient sur le problème que oui il y a une meilleure visibilité des actrices plus âgées mais après quelles actrices plus âgées ? Elles ont l'air d'avoir 30 ans de moins, elles sont toutes refaites, elles sont hyper minces. Donc en fait les femmes qu'on voit qui sont moins visibilisées, il y a du progrès mais ça reste un certain type de femmes qui correspondent toujours aux stéréotypes et qui n'ont pas l'air d'avoir vieilli. Donc voilà, est-ce que vraiment il y a des progrès sur la gifle dans Hollywood ? Pas encore. Mais Nicole Kidman est incroyable. Pour moi, cette question est abordée de manière justement très frontale au début avec ses injections. Donc on voit une certaine pression. Mais pour moi, ce n'est pas le propos du film non plus. Et donc, ce n'est pas grave que ça ne soit pas traité en profondeur. Moi, je trouvais ça bien que ça soit dit de cette façon-là. Et puis après, on connaît le postulat de départ. C'est qu'en effet, il est plus âgé. Lui, il est beaucoup plus jeune. Et voilà, il n'y a pas besoin pour moi d'en rajouter. C'était pas ça le film et donc ça ne m'a pas dérangé. Antonio Banderas, j'aime pas du tout cet acteur. Et là, de nouveau, je l'ai trouvé mauvais. J'aurais voulu voir un autre acteur dans ce rôle. J'ai été un peu frustrée à ce niveau-là. Je suis tout à fait d'accord avec toi. J'aurais plutôt aimé voir quelqu'un de fort et sensible à la fois. Mais Antonio Banderas, je trouvais que ça n'allait pas. Vraiment, pour moi, c'est le bémol du film. C'est lui.
- Speaker #1
Moi j'aurais bien vu Terry Crew à la place, tiens, ça aurait été génial. C'est qui Terry
- Speaker #3
Crew ? Mais si,
- Speaker #1
Terry Crew, le mec... Oh, vous connaissez pas Terry Crew ?
- Speaker #0
C'est qui ? Dites-nous qui c'est, Terry Crew. Mais Terry Crew,
- Speaker #1
c'est le grand ultra-derche, ultra-musclé qui joue dans Brooklyn Nine-Nine. En fait, c'est un ancien quarterback qui s'est reconverti dans la comédie. Vous avez deux fils déjà vus. Non.
- Speaker #0
Non ?
- Speaker #2
C'est des contacts, je pense.
- Speaker #1
Mais il est fort et sensible, pourtant.
- Speaker #0
En tout cas, un truc que j'ai bien aimé dans le deuxième visionnage, c'est ce fameux... Ils appellent ça un thriller érotique. Donc, thriller, pourquoi ? parce qu'il y a vraiment un shift entre qui a le pouvoir tout au long du film. Parce qu'effectivement, il y a la position de CEO et en même temps, on est quand même sur un truc de ne jamais faire ça dans une boîte. Quand tu es en position supérieure, de coucher avec un stagiaire, une stagiaire, c'est souvent dans l'autre sens qu'on fait les histoires. Mais là, pour le coup, elle peut se faire virer, même si elle est CEO. Pour cette Ausha, il y aura un audit, elle panique très vite. Donc il y a un rapport de force où à la fois, il lui dit c'est moi qui ai le pouvoir. Et donc ça crée ce truc de tension. Et en même temps, elle a aussi énormément de pouvoir sur lui, évidemment. Et donc il y a cette inversion avec le... Tu vois, il y a plusieurs moments où tu as la même phrase, tu as 10 minutes seulement, et puis cette phrase revient plus tard, genre tu as 10 minutes, maintenant c'est toi qui es dans la situation de devoir quémander, entre guillemets. Et en fait, en deuxième visionnage, on reconnaît plus les endroits, c'est quand même bien scripté. Il y a vraiment des phrases, plusieurs phrases, il y a 3-4 phrases qui reviennent dites par l'un et par l'autre. Je trouve que c'est intéressant. Après, c'est pas normal qu'il ait fallu deux visionnages pour vraiment détecter tous ces trucs vraiment de thriller. J'ai pas senti le côté thriller, j'ai senti un côté... Non,
- Speaker #2
pour moi c'est pas un thriller. Non, même.
- Speaker #0
Mais ils se veulent comme si leur héros était un suspense érotique. Moi,
- Speaker #3
j'ai l'impression que c'est du... Ou alors, est-ce que c'est pas juste un gros lobby, une grosse pub pour des verres de lait ?
- Speaker #2
Ah, ça zut ! C'est les gros lobbies de...
- Speaker #0
Les lobbies du lait.
- Speaker #3
En soi, je ne sais pas ce que vous en avez pensé, mais je n'ai pas été hyper convaincue par la scène de début, avec la première rencontre qu'elle a avec le stagiaire. Déjà, il arrive à calmer une chienne. Et plus tard dans le film, effectivement, il lui relance la perche en lui offrant un verre de lait. qu'elle boit. Donc je suis peut-être pas non plus adepte de ce genre de...
- Speaker #0
Voilà,
- Speaker #3
on n'a pas tous les mêmes fantasmes, donc effectivement je suis peut-être complètement as-bite à ce niveau-là.
- Speaker #0
Non, non, pas as-bite, c'est le truc.
- Speaker #3
J'ai quand même eu un peu le sourire aux lèvres de ce truc, comme de dire tiens, est-ce que j'y crois, j'y crois pas, et qu'est-ce que ça te dit de son statut à elle ? Enfin voilà, c'est leur jeu effectivement, mais je sais pas si l'ouverture de la scène avec Kyo-chien, je sais pas.
- Speaker #0
Pour la petite anecdote, la scène de l'Aie, elle a dû le faire 16 fois. Voilà, 16 verres de lait, elle a bu. Elle n'est pas douée du tout pour boire du verre de lait. Et en plus, elle les a chaque fois vraiment chuguées complètement, donc vraiment à fond. Donc elle a dû boire du lait. C'est une vraie histoire qu'elle le dit en interview. Moi,
- Speaker #2
je n'ai pas compris cette scène, j'avoue, au début. Je me suis dit, pourquoi du lait ? Pourquoi est-ce qu'il lui envoie du lait ? Qu'est-ce que ça veut ?
- Speaker #0
On ne va pas ouvrir ce dossier. Les amis, on a encore beaucoup de plus.
- Speaker #1
Allez, film suivant.
- Speaker #0
Bon, dites-nous en tout cas ce que vous avez pensé de ce... Je viens d'éviter une balle dans le podcast. Dites-nous ce que vous avez pensé de ce Baby Girl qui continuera à mon avis de faire parler franchement les critiques sont divisées sur le film, ce qu'on peut dire c'est que nous en tout cas ça nous a aussi divisé même si moyenne 6, 7 sur 10 on est là donc on vous encourage quand même à vous faire votre idée et nous sans plus attendre on va passer au film suivant, film d'animation Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau Flow pour le petit pitch, un chat se réveille dans un univers envahi par l'eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge dans un bateau avec un groupe d'autres animaux. Mais s'entendre avec eux s'avère un défi encore plus grand que de surmonter sa peur de l'eau. Tous devront désormais apprendre à surmonter leurs différences et à s'adapter au nouveau monde qui s'impose à eux. Donc film réalisé et écrit et conçu, il a quasi tout fait, Ginz Zilbalodis, je l'avais mieux dit dans l'introduction, réalisateur de 30 ans seulement, laiton, Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord rapidement de ce flow Nora ? Très joli,
- Speaker #2
très mignon, j'ai beaucoup aimé.
- Speaker #0
Sacha ?
- Speaker #1
Tout pareil.
- Speaker #0
C'est bien, on voit qu'on accélère. Jess ? Je l'avais recommandé déjà dans un écout de cœur.
- Speaker #3
Ce film, je l'ai vu en vision de presse avant qu'il sorte officiellement. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Et ce qui m'a le plus plu lors de la vision de ce film, c'est vraiment la découverte un peu progressive. Je ne savais pas à quoi m'attendre. J'ai un peu plongé dans l'inconnu avec ce film. Et on se dit qu'est-ce que ce chat, qu'est-ce qu'il fait là, qui est-il ? Et j'ai été complètement embarqué par ce film qui était une expérience immersive C'était une très très belle découverte,
- Speaker #0
j'adore ce film Et moi j'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau, je trouve ça hyper joli, c'est pas une animation conventionnelle Par contre j'ai eu le temps long un peu, à des moments je me suis un peu ennuyé Alors que je reconnais que c'est un des plus beaux films, il y a des petits moments même si le petit chat qui fait des trucs Donc malgré tout, j'ai dû un peu parfois... Je me suis un peu ennuyé, mais c'était trop beau.
- Speaker #1
Allez, je vais te couper parce que je n'aime pas du tout ce que tu es en train de dire. Donc, je vais me permettre de retirer du bien sur ce film parce que quand même. Alors, moi, j'ai le plaisir aujourd'hui de vous présenter ce film. Pour le nom complet, Flo, le chat qui n'avait plus peur de l'eau. Alors, je ne vais pas le représenter, mais en somme, il fait sensation parce qu'il arpente tous les films européens pour l'instant. Il est passé de Annecy à Cannes carrément, où il a eu un certain regard, quelque chose dans le genre. Et on l'a aussi retrouvé Outre-Atlantique, puisqu'il a gagné un Golden Gloom face à des gros cadors de cette année, comme Vice et Versa 2 ou encore Le Robot Sauvage, qui est un excellent film,
- Speaker #0
celui dont on a parlé.
- Speaker #1
De DreamWorks. Mais il y aura un deuxième round, parce qu'il a gagné le premier, et on va voir s'il va gagner le deuxième. aux Oscars du cinéma. Et on peut vraiment être fiers de nos compatriotes de Saint-Gilles parce qu'il y a quand même un Belge qui se retrouve aux Académie Awards. Et si ça, c'est pas beau, ben c'est beau.
- Speaker #0
Yes, sir.
- Speaker #1
Du coup, je l'ai déjà dit dans ce podcast et je le répéterai jamais assez, les meilleures idées sont les plus simples. Par exemple, le scénario de John Wick tient à une ligne et c'est un excellent film, Dieu le sait. Fais le comparaison.
- Speaker #0
Fais le reflot à John Wick, c'est parfait.
- Speaker #1
Voilà, c'est simple. C'est aussi simple que ça. Eh ben ici,
- Speaker #0
cette cascade est réalisée sans filet.
- Speaker #1
Ça me fait plaisir. Et donc ici, ce dessin animé renferme beaucoup plus qu'on ne pourrait le croire derrière une idée si efficace. Ça donne quoi un chat dans un monde post-apocalyptique submergé par les oeufs d'eau ? Et bien c'est ce que le film va essayer de répondre. Alors je vous l'annonce tout de suite et je pense que je ne vais surprendre personne, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film. D'une narration rare et efficace, franchement ce film met le poésie-interprétation dans son message et dans ses visuels et j'ai trouvé ça d'une beauté rare en fait. Je pensais que j'allais avoir du mal avec les graphismes parce que quand même, il y a quelques visuels qui nous rappellent les plus belles époques de la PlayStation 3, mais pas du tout, pas du tout. J'ai trouvé que ce jeu de lumière naturel, de manière générale, est à couper le souffle et franchement je pèse mes mots. Tu parlais de l'animation un peu spéciale, il faut savoir que le monde de l'animation va pas très bien aujourd'hui et que la plupart des studios essaient de trouver un moyen de réduire les coûts. Typiquement dans Arkane, ils nous font croire que c'est de la 3D, de la 2D, c'est pas vrai, c'est que de la 3D, mais ils mettent des grands aplats derrière pour nous faire croire. à une direction artistique, pas du tout. C'est juste pour gagner un maximum d'argent, enfin en récupérer du moins.
- Speaker #0
C'est pour l'argent.
- Speaker #1
C'est pour un max d'argent. Et ici, Flo, ils ont mis 5 ans à le faire, 5 ans, et à la fin, ils ont utilisé Blender, soit dit en passant, le kit.
- Speaker #0
Ils reprogramment tout le temps. Pour un budget seulement de 4 millions, ce qui est vraiment rien du tout.
- Speaker #1
C'est dérisoire pour ce que c'est, mais bref. Et donc du coup, concrètement, comment ils ont fait ? Ils ont créé un univers et ils ont dit au réalisateur, amuse-toi. Et donc je parlerai un peu plus tard, après votre avis, qui sera sûrement très bon, de pourquoi ce réalisateur a très bien fait ça.
- Speaker #0
Qui va enchaîner dans ce flow ? Nora peut-être ?
- Speaker #2
Oui, moi je n'ai pas énormément à dire, juste que je trouvais ça très joli, très reposant, le fait qu'il n'y ait pas de dialogue, c'est vrai que ça permet vraiment de se plonger dans ce monde qui est un peu, on ne sait pas très bien, j'ai écouté un peu le réalisateur en parler, qui dit qu'on ne sait pas très bien si c'est avant ou après, il n'y a plus d'humains, qu'est-ce qui s'est passé, pourquoi ce Ausha, où est-ce qu'ils vont ? Il y a plein de questions, mais on se laisse un petit peu porter. un peu tel que le bateau avec tous les animaux et on observe. C'est très reposant, il y a quelque chose de très poétique et donc je trouvais ça très joli. C'est vrai que moi, j'ai remarqué par moments ce côté 3D minimaliste et que c'est vrai que parfois ce côté un peu jeu vidéo aussi, où on suit le regard un peu du personnage et du chat.
- Speaker #3
Il y a un petit côté jeu vidéo.
- Speaker #2
Il y a un petit côté jeu vidéo qui peut-être m'a par moments un petit peu dérangée, ou en tout cas au début. Mais voilà, très beau film et puis le message qu'on comprend derrière aussi sur la préservation de la nature, l'entraide, c'est vraiment une ode à la solidarité et tout ça donc très joli.
- Speaker #0
Ouais et puis avec ce choix de casting, il parlait d'un casting pour les animaux, quels animaux choisir ? Parce que dans la barque on va le dire et puis je te donne la parole, il y a donc le petit chat qui se retrouve avec un capybara, qui se retrouve avec un lémure, qui se retrouve avec un oiseau, je sais pas exactement que l'oiseau c'est. Voilà, des dogos à un moment donné, des wouf wouf qui sont là, il y a un peu tout mais ça a été un casting bien pensé. Toutes les voix des animaux ont été enregistrées Vraiment, enfin les voix, les cris naturels Des animaux par, c'est le vrai chat Du réalisateur qui fait les voix Mais c'est pas le vrai capybara C'est un bébé chameau et c'est vrai L'anecdote est vraie, c'est un bébé chameau parce qu'il s'était pas convaincu Par le résultat du capybara, bref Mystère là les gars, je suis désolé Et donc tous les autres animaux sont vrais Et donc Jess, toi, ce flow, ça t'a envoûté, tu sais, comme tu disais, t'avais rien lu dessus, donc t'étais embarquée dans le voyage.
- Speaker #3
Exactement, mais ça m'a tout de suite plu, ça m'a séduit déjà dès les premières minutes, parce qu'on voit effectivement les vestiges d'une éventuelle activité humaine, ils ne sont plus là, on ne sait pas pourquoi, mais on voit que ce sont visiblement des gens qui adoraient et adulaient les Ausha, vu qu'on voit quand même des espèces de montagnes qui sont en forme de Ausha. Donc moi ça me parle tout de suite à un monde où le chat est un dieu, visiblement.
- Speaker #0
Qui a un chat ? Il s'est levé la main, qui a son chat ?
- Speaker #1
Alors vous ne me voyez pas, mais tout le monde fait la main.
- Speaker #0
On est trois Ausha sauf Laura.
- Speaker #3
Moi il faudrait un énorme chien pour faire le mien parce qu'il est très obèse mon chat, mais il est adorable. Non, non, du coup oui, ce film a parlé déjà effectivement pour son atmosphère un peu onirique, parce que c'est un monde qu'on semble reconnaître un peu, mais en même temps il y a des trucs qu'on ne connaît pas. Effectivement, il y a une scène que vous amenez dans des ruines, abandonnées, c'est magnifique. clairement un côté onirique. Moi, je me dis que si le monde post-apocalyptique ressemble à ça, je veux bien. Non, c'est une belle histoire, une belle aventure, effectivement hyper simple. Le pitch tient en très peu de lignes, mais en fait, c'est très très beau. Ça parle autant aux enfants qu'aux adultes. Je pense que les adultes vont plus s'y lire une fable écologique derrière. Et ça fait du bien d'avoir un truc un peu presque feel-good sur l'écologie.
- Speaker #0
Comme il n'y a pas de langue, c'est universel. Les humains de la planète peuvent comprendre ce film puisqu'il n'y a pas de dialogue.
- Speaker #3
Et contrairement à toi, moi, effectivement, j'ai... suivi le film de A à Z et je n'ai pas décroché à un seul instant alors qu'il n'y a pas un seul dialogue le chat est très bien animé moi je trouve vraiment qu'on reconnait vraiment les possédants d'un chat on reconnait bien et comme tu l'as dit effectivement les messages du film sont beaux ça parle de l'entraide, de la cohabitation de faire équipe malgré nos différentes personnalités et surmonter nos peurs etc pour un film qui parle un petit peu d'écologie et d'apocalypse c'est C'est très beau. Et ce que j'ai bien aimé aussi pour terminer, le mouvement du film, donc la caméra, entre guillemets, du film, il y a un côté très dynamique. Le film est très dynamique et très fluide. Je trouve qu'on suit beaucoup le chat, tout au niveau du regard du chat. On est vraiment en immersion avec le chat. Donc ça rend vraiment l'histoire intrigante et on est vraiment dans l'action avec le chat. Au lieu d'avoir des plans vraiment très coupés ou un montage très dynamique, on a vraiment la caméra qui fait des longs plans séquences, entre guillemets. Même si j'ai bien compris qu'il n'y avait pas de caméra. Mais voilà, donc non, vraiment...
- Speaker #1
Je suis complètement d'accord avec toi. Je te coupe vite fait. Mais je suis certain que c'est un parti pris de la part du réalisateur de vouloir nous mettre en immersion totale avec le chat. Et je suis certain que ça fait exprès. Parce qu'à un moment, on voit ce que le chat voit. Et en fait, on comprend ce qu'il voit. Parce qu'on est à son level. La caméra passe tout le début du film à se mettre à la tête de la gueule du chat. Pour qu'on devienne le chat. J'ai trouvé ça d'un brio, franchement. C'est un film ultra rythmé. Moi, je ne me suis pas ennuyé. un sur l'instant, c'est ultra rythmé.
- Speaker #0
Oui ça va, j'ai compris.
- Speaker #1
Alors que, comme tu dis très bien, il n'y a presque aucune coupure. Tu vois, tu compares à un autre Cador aujourd'hui, ce vilain moi moche et méchant, qui, comment est-ce qu'on met du rythme ? On fait plein de vannes, on fait plein de mouvements et on coupe non-stop, non-stop. Alors que là...
- Speaker #0
Les patatines.
- Speaker #1
Oui c'est ça. Bon attention, j'aime bien plus ou moins moi moche et méchant. Bref, ce que je viens de dire, mais le 1, le 2, le 3 sont perdus, le 4 j'ai pas osé. Mais il y a toujours cette volonté d'aller super vite en mettant le rythme, en faisant plein de plans. Là, c'est l'opposé et j'ai trouvé ça... brillant, vraiment c'est du génie de ce monsieur Letton d'avoir dit les gars faites moi un univers et après je vais essayer de me débrouiller et je vais créer un chat c'est d'une simplicité mais j'ai trouvé ça très beau en tout cas nous on vous encourage à c'est toujours quand on s'arrête que c'est dur de redémarrer j'ai
- Speaker #0
une boule de poil dans la gorge comme les Ausha j'ai mangé des grandes herbes Bon en tout cas on vous encourage vivement à aller soutenir ce film, à aller le voir au cinéma, ça vaut vraiment le coup. Aussi, chose à savoir, petite trivia que je vais vous donner. En fait depuis l'indépendance de la Lettonie en 1991, jamais un film letton n'a même été nominé. Alors que chaque année ils envoient un film aux Oscars, jamais ils n'ont été nominés, c'est la première fois. Et bon on va pas spoiler parce qu'on est là à l'heure où on enregistre, les Oscars sont pas encore passés. Mais tous les bookmakers nous prédisent que ce film devrait gagner en plus l'Oscar. Il a déjà le Golden Globe, il a eu déjà plein de prix. On y va pour ce film Flow et... Go, go, go, go Flow ! Go Flow ! C'est un bon endroit pour moi. Excusez-moi. Vous avez un petit peu de temps. Alors, Moulin Rouge pour le Petit Beach, nous sommes à la fin du XIXe siècle dans le Paris de la Belle Époque. Christian, un jeune poète désargenté, s'installe dans le quartier de Montmartre. Il rêve d'écrire un spectacle grandiose pour le Moulin Rouge et le poète est embauché pour rédiger le livret de la revue. C'est là qu'il tombe amoureux de la courtisane satine. Donc, film de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman, Ewan McGregor, John Leguizamo, entre autres. Film qui a coûté 50 millions, qu'on a rapporté 180. Pour nous, à notre génération, on avait 13 ans, on connaissait par cœur les chansons, on était à fond. Donc c'est ta pépite, Nora. Raconte-nous un petit peu de pourquoi c'est ta pépite.
- Speaker #2
C'est compliqué parce que je peux difficilement être objective. Comme tu l'as dit, c'est vraiment mon film d'adolescente. Je connaissais, je le mets au passé, alors que soyons honnêtes, toutes les chansons par cœur. Mais soyons professionnels, je vais quand même vous dire pourquoi j'aime ce film. de manière la plus pro possible. Mais en gros, film de Baz Luhrmann, alors moi j'adore. Je trouve que c'est vraiment un réalisateur hyper talentueux, c'est original et vraiment, ces films se caractérisent par une ambiance un peu pop et baroque, donc il faut aimer, ça j'avoue. Mais ce que j'adore chez Baz Luhrmann vraiment, c'est l'évolution de la narration. Donc ça commence toujours par un côté assez léger, et puis ça évolue de plus en plus vers le tragique. Et c'est toujours, je trouve, hyper bien maîtrisé. Donc Moulin Rouge pour moi, c'est le meilleur. C'est le troisième film, j'ai appris de la... Trilogie du Rideau Rouge, ce sont les trois premiers films de Baz Luhrmann. Le début, c'est littéralement fraîche cancan, on se dit mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ce film ? Mais il faut passer le premier quart d'heure, les premières 20 minutes qui sont vraiment un petit peu lourdes, c'est un peu le chaos. Et puis ça devient doux, ça devient beau, c'est touchant. La particularité, c'est que c'est une vraie comédie musicale avec plein de chansons. C'est la bande-son, on la doit à Greg Armstrong, j'y reviendrai. Du coup, le pitch, c'est cette histoire d'amour entre un poète, Christian. comme le dit le film délicieusement poème et désespérément pauvre, avec une courtisane satine. Et donc c'est une histoire tragique, vraiment, d'amour. Et le film décolle à partir de la chanson Your Song d'Elton John. Ça va vous plaire à vous deux.
- Speaker #0
J'y ai pensé.
- Speaker #2
Je ne vais pas parler d'Elton.
- Speaker #0
Je suis sûr que c'est un épisode de clash. Clash hyper. J'ai envie de dire CQFD, quoi.
- Speaker #2
Mais donc Moulin Rouge, c'est vraiment le film explosif à tout niveau. C'est le décor 1900, costumes, casting incroyable. bande-son qui est devenue culte, c'est une vraie claque. Et donc moi je trouve ça bluffant. Les acteurs sont aussi incroyables, les acteurs chantent eux-mêmes, donc on a Nicole Kidman et Ausha McGregor notamment. C'est à la fois triste, mais à la fois drôle. Et donc les acteurs ont enregistré avant en studio, et la bande-son passait en arrière-plan pour qu'on ait vraiment cette impression qu'ils chantent en direct. La photographie est dingue, et donc moi voilà, c'est un film que je trouve hyper culte, que j'adore, je trouve que tout y est. plus réussis de Baz Luhrmann pour moi. Je le conseille vivement. Passez le premier quart d'heure et vous allez adorer.
- Speaker #0
Ok, Sacha.
- Speaker #1
Je dois repasser après. En plus, sérieusement, je l'avais...
- Speaker #0
C'est peut-être une imitation de Jean-Claude Van Damme.
- Speaker #1
C'est une imitation, you know. Allons se concentrer, les enfants. Je suis très facile, très client de Baz en général. Pour mon préféré, comme ça vous savez, c'est Elvis. Je trouve que c'est un délire, ce film. Elvis,
- Speaker #0
je l'ai vu deux fois.
- Speaker #1
Il y a de quoi. Enfin bref.
- Speaker #2
Et hier, comment on a rougi ?
- Speaker #1
c'est pas le débat oui oui j'étais un peu gêné au début parce que je trouve qu'il y avait trop de similitudes avec The Great Gatsby je sais qu'il est arrivé après de Manga Irland pas mais je trouve que le schéma narratif était très facilement comparable je suis très vite passé outre parce que selon moi c'est un train soit tu montes dedans soit tu montes pas et moi je vais pas vous mentir sans vous spoiler je suis monté dedans parce que c'est ça les films de base Lerman c'est très explosif on prend une émotion brute et on l'extire par fond on est vraiment dans le chaos organisé, on joue tout à fond à 2000%, juste pour une bête étape du film, c'est dans la démesure, et j'ai trouvé ça vraiment très très fort. J'avais parfois un peu certains côtés un peu ridicules, je pense notamment au son, quand il se lève, c'était très cartoonesque, et en fait ça m'a pas déplu, au contraire, je les entendais plus à la fin, et j'ai trouvé de manière générale le film très très réussi. Je suis un peu... Il me fait quelques regrets de ne l'avoir que découvert maintenant, et je vous remercie de m'avoir forcé à le voir.
- Speaker #2
Tu ne l'avais pas vu ?
- Speaker #0
Non,
- Speaker #3
je ne l'avais pas vu. Mais il est trop jeune.
- Speaker #0
Il n'a pas 27 ans. Il est d'une génération plus jeune que nous. Mais il a eu de la chance.
- Speaker #2
On l'a rejoint,
- Speaker #1
non ? Et comme ça, vous savez, je suis un peu jaloux. Parce que si je l'avais vu avant, je pense que j'aurais mis en modèle Ewan McGregor. Je mets lui en premier, mais les deux sont vraiment bluffants. Ils sont un coupé de souffle. Clairement, ils étaient à l'époque dans la fougue. Nicole Kidman avec ses yeux bleus, elle m'a ensorcelé. Ewan McGregor avec son air british et son espèce de mèche qui passe devant. Mais waouh ! Merci. Ouais, et il chante bien qu'il avait choisi entre ce rôle et Obi-Wan Kenobi. Non, j'hésite quand même. Mais voilà, vous m'avez compris. Vous m'avez compris où est-ce que je le mets. Enfin bref.
- Speaker #0
Sacha, il a toujours amené une référence de pop culture ultra mainstream dans des films. Entre John Wick et les Jedi.
- Speaker #2
Il avait pas dit que Star Wars c'était la référence féministe ? Un truc dans le genre.
- Speaker #1
L'anti-référence féministe. Attention, il y avait fait un réfléchi là-dedans.
- Speaker #0
D'accord. Et toi Jess ? Toi évidemment tu connaissais ce moulin rouge.
- Speaker #3
Bien sûr, je l'ai découvert dans les époques des années 90, je pense. Mais je ne l'ai pas vu récemment. Je dois avouer, je n'ai pas eu le temps de le voir pour le reste de ce podcast. J'en ai un bon souvenir. 48 heures. Mais j'en ai un assez bon souvenir. Mais pour moi, Baz Luhrmann, tout n'est pas bon à prendre et à garder. Je ne sais pas si vous avez rien dit, mais vous m'avez compris. En tant que vieille boumeuse, moi, mon meilleur souvenir et un de ses meilleurs films, ça restera Roméo plus Juliette. Parce que... Non, uniquement parce qu'il y a DiCaprio et
- Speaker #1
Gerdain. Il y a Paul Rudd et encore John Leguizamo, qui est un super second couteau.
- Speaker #3
Mais c'était plutôt le concept de prendre le texte original de Shakespeare et de le transposer à l'époque actuelle, ça marchait très très bien. Mais après, pour le reste, c'est les films qui ont suivi, même si je suis toujours allée les voir, je trouve que c'est très fort dans la démesure et dans le bling bling et le too much, un petit peu quand même. Donc voilà, ça ne vous est pas trop dangereux. Par exemple, The Great Gatsby, moi j'avais trouvé ça tellement too much et finalement pas beaucoup de... de place pour l'émotion. Mais le mot, la rouge, je vais me le refaire.
- Speaker #2
Tu m'as donné envie de le revoir. Là, j'ai touché qu'un petit mot, mais la bande-son est vraiment incroyable parce que c'est hyper varié. On prend du David Bowie, du Bono, du Christina Aguilera, du Fatboy Slim. Et en fait, on a enfin quelque chose de nouveau. Toutes les musiques sont réarrangées pour le besoin du récit. Si vous devez voir une scène, si vous n'avez pas envie de tout retaper, vous retaper tout le film, mais si vous devez voir une scène, c'est quand même la reprise de Roxane de Police en tango. Pour illustrer la jalousie que ressent Christian par rapport à Satine qui va retrouver donc... Le duc. Le duc. Le duc qui est joué d'ailleurs par cet acteur incroyable, parenthèse, Richard Roxburgh, que j'adore, qui a joué d'ailleurs dans Rake, une série australienne qui est incroyable. C'est un peu un Doctor House mais avec un avocat et c'est génial si vous avez l'occasion de voir. Mais donc, superbe acteur. Et alors, chaque fois avec cette musique qui cercle le propos de Show Must Go On, qui est quand même une chanson impossible à reprendre. magnifique scène, donc Your Song qu'on reprend aussi avec Christian qui la chante mémioreusement, donc Ewan McGregor, donc en fait la place de la bande-son c'est hyper intelligent, c'est réarrangé, c'est audacieux de reprendre des chansons comme ça et ça sert hyper bien le propos. Donc moi je suis encore scotché en fait de ce qu'ils en ont fait, mais si vous devez voir une scène c'est le Roxane, allez voir sur YouTube c'est impressionnant.
- Speaker #0
Et ben c'est parfait que tu dis ça parce que c'était un peu ma limite, je l'ai revu il y a quelques jours pour préparer l'épisode et je me suis dit ah ! C'est justement ça. La musique, elle est tellement bien. Je les connaissais tellement toutes par cœur, je les écoutais, qu'effectivement, le film est à son meilleur quand il est musique, quand c'est un clip. C'est un petit peu la limite du film, c'est que c'est peut-être un clip gigantesque et que les parties un peu fillers, si tu veux, entre les différents moments musicaux qui sont incroyables. J'ai regardé 40 minutes de Behind the Scenes, les répétitions des danseurs. C'est incroyable parce qu'ils ont dû faire des danses indiennes parce que le spectacle se passe en Inde. Il y a du Bollywood, les références sont... gigantesque, il y a un travail de malade mental, le cancan évidemment, on est au moulin rouge, enfin c'est d'une richesse voilà, après voilà, petite limite c'est que c'est un peu justement too much, il y a un côté parfois un peu épileptique à certains moments, et le cut est un peu nerveux, je trouve que Basi s'est un peu calmé dans les dernières années justement, Elvis va être un peu plus nuancé dans ses cuts, là je trouve que dans le truc on est genre tatatatata c'est que des cuts Elvis,
- Speaker #1
c'est des fondus donc tu crois que c'est pas aussi brut mais le gars qui fait un cut,
- Speaker #0
le gars qui fait un petit cut il sucre les fraises, on est d'accord, mais quand même... Là c'est encore plus fort je trouve Et c'est vrai que c'est les moments musicaux qui sont sublimes Les moments entre j'étais un tout petit peu moins Brie et puis surtout c'est une tragédie Donc chaque fois ça fait partie de ces quelques films Où tu sais comment ça termine mais chaque fois que tu remets Le DVD t'es là genre peut-être que cette fois Ça se passe pas comme ça,
- Speaker #2
c'est comme Titanic Peut-être que cette fois le bateau il coulera pas Et c'est la force du film parce que ça commence Tu sais qu'elle va mourir C'est dit dès le départ Et alors quand même je voulais juste préciser aussi Qu'il y a quand même un côté un petit peu Emily in Paris Dans le sens de c'est un Paris... idéalisé, puisque c'est pas du tout filmé à Paris, mais c'est dans des studios de la Fox en Australie
- Speaker #0
Le Paris a été fait en 3D par des gars, justement tu parlais de la Playstation 3 tout à l'heure, on est un petit peu sur un Paris vu par un drone de l'époque mais ça crée... C'est la base,
- Speaker #1
une fois que t'acceptes Baz Luhrmann, c'est la base t'acceptes le délire, t'es rentré dedans et moi je veux juste faire une petite aparté sur les anachronismes qu'ils nous proposent, parce que typiquement dans Great Gatsby, on est aux Etats-Unis florissant 1900 grand max Il y a quand même une partie où il y a Fergie qui passe à fond, et un peu plus tard, on a Gauthier qui fait un featuring avec Jay-Z, tout ça. Fabuleux. Et ici encore, j'avais peur du kitsch quand ça commence à chanter du Smell Like Teen Spirit. C'est passé de ouf. Et j'avais oublié que ce mec, avant d'être un réalisateur, je crois que c'est un musicien, parce que vraiment, toutes ces séquences de musique dans tous ces films, c'est du génie, je trouve. Sauf dans Australia, où il n'y en a pas du tout, et heureusement, parce que le film est déjà assez long, mais... De manière générale, je trouve que ce mec est un virtuose. Il a fait des clips, il en a fait plusieurs et je devrais un jour m'atteler à les regarder. Parce que s'ils sont aussi bons que ses segments musicaux dans ses films, je pense que je passerais un tout aussi bon moment.
- Speaker #0
Et alors, on l'a oublié de le dire, mais le film est dédié à son papa, qui est décédé juste à ce moment-là de la réalisation. Donc j'avais oublié ce petit truc. Mais donc, tu sens qu'il y a en plus une dimension hyper personnelle aussi pour lui. Donc voilà, je pense que c'est, comme tu disais, la fin de sa trilogie du Rideau Rouge. Donc voilà, c'est un film très, très important. Si vous n'avez pas vu, surtout je m'adresse à la plus jeune génération, on sait qu'ils nous écoutent aussi, si vous n'avez pas vu du coup ce Moulin Rouge, foncez, foncez. Il est disponible sur Disney+, donc n'hésitez pas, pas d'excuses. Et dites-nous ce que vous avez pensé de ce Moulin Rouge. Nous, on arrive à la fin de ce podcast.
- Speaker #1
Alors, cette semaine dans la catégorie je refais mes classiques parce que la suite arrive, j'appelle à la barre, 28 jours plus tard et 28 semaines plus tard. Le 3 arrive 28 ans plus tard et je suis très très curieux parce que je me suis refait le 1 et le 2. Le 1 avait cette patte un peu indé, un peu... on n'a pas beaucoup de budget du coup, on doit utiliser la mise en scène pour faire peur. Et c'est brillant, c'est jouissif, c'est un film de zombie pour ceux du fond de la classe. C'est un film de zombie qui a concrètement... tout inventé et a réinventé le genre. World War Z n'a rien inventé, il a pompé tout ce film. Et j'avais du mal à le dire parce que j'aimais beaucoup World War Z, mais quand j'ai vu son grand frère qui avait fait beaucoup mieux avec beaucoup moins, franchement j'étais impressionné. Bref, le 1 est vraiment chouette, ça fait peur, c'est un bon vieux film de zombie, c'est pas encore trop violent. Le 2, oh le 2, il est encore plus cynique, encore plus cruel, il est parfois plus violent, et en plus avec tout ça il est carrément misanthrope. C'est génial. J'ai une préférence pour le 2, mais le 1 et le 2 se valent complètement. Et surtout, c'est bien parce que ça nous montre comment créer une trilogie aujourd'hui. Parce que j'ai vraiment hâte de voir comment ils ne vont pas conclure l'histoire. Ils vont, à mon avis, nous montrer une nouvelle facette. Et j'ai terriblement hâte. Mais pour faire le 3, les gars, s'il vous plaît, regardez le 1 et le 2 parce qu'ils sont trop bien.
- Speaker #0
Alors,
- Speaker #2
ma pépite de la semaine, c'est Sonic 3. Non, faux.
- Speaker #0
Franchement,
- Speaker #3
faux.
- Speaker #2
Si vous pouvez vous épargner ça, faites-le. Non, ma pépite, c'est Night Beach, réalisé par Marielle Heller avec Amy Adams. C'est donc Night... Night Beach, ça raconte quoi ? Ça raconte l'histoire d'une femme qui était artiste, mais qui a décidé de rester à la maison pour élever son fils de deux ans. Et elle devient littéralement dingue. Elle découvre les réalités de la maternité et surtout de la parentalité. Et petit à petit, elle se transforme en animal, en l'occurrence en chienne. Tiens, il y a un petit loop avec... C'est thématique. Voilà. Alors le film est super déroutant, c'est un mélange de mini body horror et une comédie, mais c'est surtout un cri sauvage et sans filtre sur les réalités de la maternité. Je trouve ça hyper intelligent, la métaphore du retour à l'animal, et aussi ce constat assez juste, c'est que la maternité nous change, nous transforme, on est un mélange de nous d'avant et de quoi au juste, on ne sait pas très bien. Donc Night Beach, allez le voir, c'est sur Disney+.
- Speaker #0
Et alors, quant à moi, je vais vous parler de la série sur Netflix qui m'a vraiment mis une claque intersidérale qui s'appelle American Primeval. C'est une mini-série de six épisodes qui parle, voilà, on est au milieu du XIXe siècle, 1857, au milieu de l'Ohio, c'est encore le Far West, on est dans une période où, voilà, se disputent encore des territoires, donc les Indiens qui étaient sur place, les Autochtones, vous avez des Mormons qui pensent créer leur zion, leur ville idéale, leur territoire idéal. Vous avez l'État américain, là depuis Washington, qui essaie un petit peu de réguler tout ce bazar. C'est un Far West absolument démentiel, violent. La rudesse du climat, il fait froid, il y a des loups. On arrive dans Fort Bridges, qui est le seul truc qui tient un petit peu la route. On est vraiment sur un truc de il faut s'emparer du territoire On est sur un moment tout à fait véridique de l'histoire américaine, et notamment de, et c'est un truc qu'on connaît un peu moins, mais vraiment la prise de pouvoir. du leader mormon, le gouverneur de l'Ohio mormon à l'époque, qui est ultra violent dans sa façon de s'accaparer le territoire. C'est hyper tendu. Et la seule petite lumière d'espoir dans cette série, c'est que vous avez une maman et son fils qui essayent désespérément de fuir leur passé et demandent un petit peu d'être escortés pour arriver jusqu'à une ville un peu plus loin. Et personne ne veut les escorter parce qu'il fait froid, parce qu'ils vont d'office mourir. Et puis, elle trouve ce personnage, je n'ai plus le prénom maintenant, qui est joué par Taylor Kilch, qui est juste... Insane, c'est une histoire à trois, il y a une petite indienne qui va être aussi dans la partie, c'est vraiment probablement et ça va et je le considérais comme un film parce que ça se regarde ça dure quatre heures au total comme un des meilleurs films de 2025 pour moi je suis pratiquement sûr ça restera dans mon top 5 c'est merveilleux toutes les critiques sont dithyrambiques c'est sur Netflix c'est créé et réalisé donc créé par Mark Smith réalisé par Peter Berg qui fait les six épisodes donc une cohérence au niveau de la photographie c'est évidemment filmé les grands plateaux l'Ohio machin trop beau Et en cette période où les États-Unis vont mal, c'est aussi intéressant de voir qu'il y a 150 ans, la violence ultra démentielle était déjà là et que peut-être qu'on n'a rien appris encore de ça. Ça s'appelle American Primeval, c'est sur Netflix.
- Speaker #2
Eh bien les amis, ce n'est que du cinéma pour votre bon plaisir. Si vous aimez le podcast, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur Spotify, à commenter les épisodes et à nous suivre sur Instagram. Le bon Sacha fait des reels improbables et incroyables, donc suivez-nous. On était ravis d'être avec toi aujourd'hui. À bientôt.
- Speaker #1
Waouh, mais t'as tellement bien vendu le truc. C'est incroyable. Franchement, waouh.
- Speaker #0
Sacha, ça se voit que t'es... Non,
- Speaker #1
pas du tout. Tu as vraiment un certain talent.
- Speaker #2
Si t'es pas content,
- Speaker #0
tu le feras à la fin. Bon, en tout cas, merci aux auditeurs et auditrices de nous avoir écoutés. Merci, Jess, d'avoir pu venir au Débotté comme ça en moins de 48 heures.
- Speaker #3
Merci à toi. Merci à vous.
- Speaker #2
C'était très cool.
- Speaker #0
Pour cet épisode, on espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé des différents films dont on vous a parlé. Éventuellement même à nous recommander. Des pépites, ça nous arrive en temps en temps. Vous avez oublié de parler de ça, il faut absolument y aller, il faut regarder. Allez-y, allez-y, mettez-nous 5 étoiles sur toute la plateforme où vous nous écoutez. Et nous, on se retrouve à très bientôt. Ciao, ciao !
- Speaker #2
À bientôt !
- Speaker #3
Salut !
