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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Tu n'as jamais aimé ton corps, tu as toujours été en souffrance avec tes kilos en trop, tu as l'impression d'habiter un corps qui n'est pas le tien, et bien tu es au bon endroit. J'accompagne des femmes comme toi à perdre du poids durablement, dans la joie, sans restrictions, sans régime, sans sport, pour enfin retrouver le corps dans lequel tu vas te sentir toi-même, dans lequel tu vas te sentir. Bien, je suis Julie Hervé et dans ce podcast, je te délivre mon histoire, mes trucs, mes astuces pour que ce rêve devienne enfin ta réalité. Salut les Warriors, je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler des limites, des limites de notre corps, des limites de notre mental, et le rapport que cela peut avoir avec notre poids. L'idée, ça va être de comprendre comment est arrivé ce poids, pourquoi on a le corps que l'on a aujourd'hui, le mental que l'on a aujourd'hui, et en quoi connaître nos limites va nous permettre de nous réunir. de pouvoir modifier ce corps et cette identité qu'on s'est construite jusque là. Donc, on va d'abord se mettre d'accord sur les différents vocabulaires. La limite, qu'est-ce que c'est ? En fait, j'ai envie de vous dire, c'est assez simple, c'est les bords d'un cadre. Quand vous faites un tableau, vous avez la liberté absolue de faire tout ce que vous voulez à l'intérieur de ce tableau et pourtant, il y a quand même une limite autour, il y a toujours un cadre. Ce cadre, c'est les limites, les limites que l'on se met, les limites réelles et les limites fictives, celles qui sont obligatoires et puis celles que l'on s'impose soi-même ou que l'on nous a imposées et que finalement on a fait notre. Donc nos limites physiques, c'est bien sûr la capacité qu'a notre corps. En fait, chaque corps est différent, il est différent dans son apparence, il est aussi différent dans ses fonctions. Voilà, et dans ces capacités, il y a des personnes qui naturellement vont avoir une plus grande capacité à la course. D'autres qui vont naturellement avoir plus de souplesse. Voilà, et d'autres beaucoup moins. Donc tout ça va créer des limites en fait au niveau de notre corps, aux activités, aux mouvements qu'on va pouvoir pratiquer avec notre corps. évidemment que le poids va être aussi une limite à un moment donné si vous n'avez pas assez de poids voilà que vous êtes vraiment très maigre vous allez être en difficulté pour faire certaines choses parce qu'à un moment donné vous allez manquer de musculature et de carburant voilà à l'inverse si vous avez énormément de poids comme moi j'ai pu l'atteindre dépassant largement la centaine de kilos voilà et bien évidemment que là à un moment donné le Le corps va avoir des limites parce que tout ce poids qui est sur nous va peser sur nos articulations, va demander plus d'efforts à nos muscles. Donc ça, c'est les limites de notre corps. Et puis, les autres limites qu'il y a évidemment au niveau du corps, c'est les histoires de consentement. Donc sans rentrer vraiment forcément dans la partie sexualisée de la chose, bien qu'elle ait une grande importance, la limite du corps, c'est qui a le droit de toucher mon corps, de voir mon corps. d'intervenir sur mon corps, à qui je laisse le droit d'intervenir sur mon corps. C'est d'ailleurs une question très importante à se poser chez les enfants, parce que sans que l'on s'aperçoive de l'incidence que ça peut avoir, il y a des histoires de poids qui ont commencé comme ça. Je retrouve chez des adultes des problématiques sur la limite au corps, sur l'intrusion qu'on a pu... ressentir sur notre corps pour des choses entre guillemets aussi bêtes, même si ça ne l'est pas du tout, on m'obligeait à faire des bisous, je faisais des câlins à maman parce qu'elle était triste, alors du coup j'allais lui faire des câlins mais moi je n'aime pas ça, ce genre de choses. Encore une fois, quand je parle d'un câlin, ce n'est pas du tout quelque chose de sexualisé, forcément. Bien sûr qu'à partir du moment où il y a eu un abus sexuel ou des violences sexuelles, là on rentre en... vraiment dans une atteinte très forte et évidente, j'ai envie de dire pour tout le monde. Par contre, il y a des limites plus subtiles auxquelles on ne pense pas toujours. Est-ce qu'on a vraiment toujours le consentement de la personne par rapport à son corps ? Et donc, selon ce que vous avez vécu, quelle est votre expérience, vous, sur votre corps ? L'intrusion ou pas qu'il y a eu, je vais vous dire quelque chose de très bête, mais dans les familles, c'est... l'ouverture de la salle de bain. En fait, est-ce que n'importe qui peut rentrer n'importe comment à la salle de bain ? Voilà, par rapport à la pudeur, le respect que l'on a eu ou pas sur notre pudeur, etc. Ça, c'est des choses très importantes. Après, on a une histoire sur les limites aussi avec le monde médical. Alors, bien sûr, sans stigmatiser le monde médical, parce que comme dans tout métier, il y a de tout. Voilà, il y a aussi des gens qui ne pensent pas mal faire et qui... et qui ne sont pas forcément formés, informés sur certaines choses. Mais en tout cas, souvent, quand il y a des problématiques de poids assez lourdes, assez importantes, on retrouve dans les témoignages des personnes, à un moment donné, le corps médical qui a pu, quelque part, violenter un peu ce corps qui est en surpoids. Voilà, le malmenant un petit peu, parce qu'à un moment donné, c'était compliqué. Je vous donne un exemple. qui malheureusement est trop classique, mais pour les échographies notamment, quand on fait des échographies, en effet, la masse graisseuse, à un moment donné, va être en résonance avec les ondes échographiques, et du coup, on va pouvoir brouiller, empêcher de voir correctement les choses. Et malheureusement, des fois, on tombe sur certains praticiens qui vont être très violents dans leur façon de toucher la partie qui la dérange et de la dégager. pour voir, voilà, menant jusqu'à des douleurs, et en faisant passer en plus le message, en gros, écoutez, vous n'allez pas vous plaindre, si vous étiez moins grosse, ça n'arriverait pas. Ce genre de choses. Alors, je ne dis pas que c'est tout le temps le cas, et heureusement que non, mais malheureusement, ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Voilà, c'est ce qu'on appelle des violences. les douces violences qu'on appelle aussi en crèche comme ça, mais en tout cas des violences ordinaires que l'on peut retrouver malheureusement et qui ne font pas de bien. Donc voilà pour les limites au niveau du corps. Après au niveau des limites psychiques, qu'est-ce qu'on a ? Dans les limites psychiques, on a toutes les règles que l'on se donne, notre éthique, notre système de valeurs, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire, qu'est-ce que j'ai envie de faire et qu'est-ce que je n'ai pas envie. Voilà, et puis c'est le respect de qui on est, dans notre identité, de la façon dont on s'adresse à nous, etc. Pourquoi je vous parle de ces limites-là et quels rapports elles ont avec le corps ? En fait, à partir du moment où on n'a pas assez respecté nos propres limites psychiques. Il y a fort à parier qu'à un moment donné, le non-respect de ces besoins-là va être compensé à un moment donné par du poids ou du surpoids. C'est particulièrement vrai si on en revient à la problématique du corps, de l'intrusion au corps. À partir du moment où il y a eu une intrusion forte au niveau du corps, il y a… un espèce de réflexe de protection qui se fait sans qu'on s'en rende compte et qui va faire qu'on va prendre du poids pour quelque part se protéger, réparer, mettre quand même pansement autour de cette blessure physique que l'on a eue. Voilà, à un moment donné, et c'est pour ça que par exemple sur les problématiques d'obésité, bien que l'obésité soit reconnue comme une maladie chronique, donc c'est multifactoriel, il y a des raisons mécaniques et psychologiques, mais parmi les raisons psychologiques, on retrouve une fois sur quatre quand même un trauma, et un trauma en général lié au corps. qui a été malmenée à un moment donné de diverses façons pour diverses raisons. Et finalement, ce poids est venu protéger ça. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c'est important de comprendre, en fait, dans notre vie, où étaient les limites. Est-ce que c'était OK avec nous ? Ou est-ce qu'à un moment donné, il y a eu un franchissement des limites qui n'était pas à la bonne place ? Parce que ça va expliquer, en fait, le corps que l'on a aujourd'hui. Moi, à un moment donné, quand je pesais 130 kilos, évidemment, mon... mon corps, le rapport que j'avais avec mon corps, et puis mon corps, tout simple, évoquait finalement mon histoire. des limites qui avaient été franchies en fait, des choses qui n'avaient pas été respectées et physiquement et mentalement, dont je n'avais absolument pas conscience à ce moment-là. Mais c'est en travaillant dessus que j'ai pris conscience qu'à un moment donné dans ma vie, effectivement, il y a des limites qui avaient été franchies et que je n'avais pas été en capacité ni de reconnaître que les limites avaient été franchies, ni de les verbaliser, ni du coup d'avoir la possibilité de dire non, de dire stop. ça c'est pas possible en fait, j'ai pas envie, c'est ma limite à moi. Et donc du coup, mon corps finalement avait stigmatisé, cristallisé tout ça, et mon enveloppe corporelle disait ça de moi finalement. Voilà, donc du coup... A partir du moment où j'ai compris cette histoire-là, j'ai évidemment pu faire le travail qui était nécessaire pour que finalement mon corps n'ait plus besoin de porter cette souffrance, puisque forcément à partir du moment où il y a eu un non-respect de nos limites, on va porter une blessure et une souffrance quoi qu'il arrive. Alors il y a des blessures et des souffrances plus ou moins fortes, des degrés différents bien sûr. et elles ne sont pas toutes synonymes de poids supplémentaire, mais c'est une façon de comprendre quand même ce qui se joue un petit peu là-dessus. Donc, regardez, c'est un exercice extrêmement intéressant à faire, regardez à quel moment de votre vie, depuis quand, vous avez pris combien de kilos, à quel moment, etc., à quel moment vous avez réussi à en perdre, à quel moment vous en avez repris, quand il y a tout cet effet yo-yo qui s'est installé. parce que vous allez voir, c'est extrêmement intéressant de voir le lien entre notre histoire de vie et finalement l'histoire de notre poids. Notre poids dit quelque chose de nous. Et très très souvent, même s'il y a évidemment des raisons mécaniques, hormonales et autres, tout n'est pas psychologique et stigmatisé à ce point, mais il n'empêche qu'il y a quand même un lien fort entre ces limites-là et puis l'histoire de notre corps. Donc une fois qu'on a fait ça, vous me direz, bon, mais OK, on a compris, qu'est-ce qui va se passer ? Il y a deux choses qui vont se passer, en fait. La première, c'est qu'on va pouvoir mettre vraiment en action notre persévérance. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on a essayé de nombreux régimes, etc., on a, comment dire ? une faculté d'avoir une certaine discipline, une certaine motivation et de la persévérance, même si on a toujours l'impression que ça n'a pas été assez, puisqu'à un moment donné, on a repris. Si on a repris, c'est pour d'autres raisons qui sont bien au-delà de la persévérance et de la discipline, très souvent, mais ce n'est pas l'objet de cet épisode-là de podcast. On pourra peut-être y revenir si c'est quelque chose qui vous intéresse. La persévérance, ça va te dire, comme j'ai compris d'où vient la problématique, à partir du moment où je vais vouloir enlever cette problématique, je vais pouvoir être persévérant de manière efficace à enlever cette problématique parce que j'en ai la compréhension. Bien sûr, à partir du moment où on a la compréhension, il faut avoir l'acceptation, la tolérance avec soi-même de ne pas être parfait par rapport à ça. et se laisser le temps de guérir finalement cette blessure qui a fait qu'on a eu besoin d'un pansement de graisse quelque part pour la réparer. Et quand on n'a plus besoin de ce pansement de graisse, eh bien, voilà, j'ai envie de vous dire, c'est un petit peu comme les croûtes, vous savez. Vous avez une plaie, il y a une croûte qui va se former, qui n'est pas belle, qui est toute moche, qui est un peu boursouflée, etc., qui est là pour protéger la plaie qui est en dessous et pour permettre... en fait, à la peau de se réparer. Et bien finalement, la couche graisseuse, elle va avoir la même fonction. Elle va être là pour réparer quelque chose. Et tant que dessous, ce n'est pas cicatrisé, tant qu'on n'a pas pris le temps de vraiment le soigner, et bien cette croûte boursouflée qu'on a sur la plaie va rester pour continuer de protéger notre corps. Parce qu'évidemment, si vous le savez, si jamais on grattait la croûte là, et qu'on essaie de l'enlever de force, qu'est-ce qui se passe ? En fait, dessous, ça saigne, et de nouveau, il y a une croûte qui va arriver. Et c'est la raison particulière pour laquelle, par exemple, les régimes ne vont pas fonctionner sur la longueur, parce que le régime, ça va être arraché violemment la croûte, alors que la cicatrisation dessous n'est pas encore faite. Et donc du coup, sur le coup, la croûte, elle n'est plus là, le côté moche n'est pas là, mais la plaie revient, elle est complètement exposée, et à un moment donné, si elle n'a pas assez cicatrisé, ou si on ne lui permet pas de cicatriser autrement, et bien de nouveau, il y a un pansement qui va se remettre, et donc de nouveau, la couche de gras va venir protéger la blessure. Voilà comment ça se passe. Donc à partir du moment où on va avoir compris où est la véritable problématique, on va pouvoir mettre en action notre persévérance. Là, elle va être efficace. Et là, elle va nous permettre effectivement de perdre du poids durablement pour aller vers un renouveau, voir une nouvelle identité. Ce qui va nécessiter évidemment un peu de créativité. L'idée, c'est que... on fasse taire un petit peu notre mental et qu'on remette de la joie, de l'amour, de la compréhension, beaucoup d'empathie, beaucoup de légèreté finalement autour de cette blessure de manière à favoriser sa cicatrisation et ce renouveau. Donc ça, c'est très important. Voilà, c'est le travail qu'on va mettre derrière. Et pourquoi je vous dis créativité ? Parce qu'en fait... On est tous différents. Des solutions, il y en a 50 000 et toutes ne sont pas bonnes pour tout le monde en fait. Moi, c'est ce que j'aime travailler en accompagnement et c'est pour ça que je vous ai toujours en individuel à un moment donné, c'est que l'on est tous différents. Donc oui, il y a des boîtes à outils assez généralistes avec le couteau suisse, là, qui va un petit peu nous permettre d'avoir toujours sous la main quelque chose de plus pratique que si on n'était pas outillé. pour autant ça ne veut pas dire qu'on va trouver pile poil le bon tournevis qui va avec la bonne vis donc il faut être créatif, il faut être capable d'adapter aussi les outils existants à soi de manière à ce qu'ils collent parfaitement à qui on est et à notre besoin pour avoir une chance d'être particulièrement efficace du coup et puis après on a du coup ce renouveau, j'ai cet émerge là sous les yeux avec le renouveau et bien on a le serpent le serpent avec cette peau qui mue et ce serait un peu comme comme l'oignon aussi c'est à dire que du coup petit à petit on va enlever toutes les peaux de nous dont on n'a plus besoin et quand il s'agit de poids et bien on va s'enlever une couche graisseuse là voilà et puis on va mettre à jour une autre et pareil on va aller chercher pourquoi celle là existe encore et etc etc donc il ya quand même une notion de temps là dedans qui est hyper importante c'est pour ça que moi j'aime pas tous les trucs qu'on vous vend, perdez 15 kilos en 3 mois. Oui, bien sûr, c'est toujours possible. Il y a des aspects complètement mathématiques, même avec des problématiques métaboliques et mécaniques derrière. Mais ça n'a pas d'intérêt, parce que vous êtes encore dans cette idée, j'arrache la croûte très fortement, mais si je ne m'occupe pas de la blessure qu'il y a dessous, de toute façon, la croûte reviendra quoi qu'on veuille. Donc oui, c'est toujours possible d'arracher une croûte et d'y aller à vif. voilà mais c'est beaucoup de souffrance beaucoup de blessure sur la blessure alors que si on accepte de prendre le temps de faire un travail un petit peu plus doux voilà et d'être doux avec soi-même justement et bien on va pouvoir agir dans la durée et créer une belle cicatrice sur cette blessure et qui permettra vraiment d'enlever complètement la partie poids en tout cas qui correspond à cette partie-là de notre vie, à cette partie-là de notre histoire. Et pour ensuite s'assurer que du coup tout ça ne revienne pas, l'idée ça va être de comprendre pourquoi on a été blessé, par qui on a été blessé, et de s'assurer de ne pas faire une nouvelle blessure. Parce que ce n'est pas tout de réparer la blessure, mais si vous vous blessez constamment, c'est un petit peu un problème sans fin. Et en général, quand on a cette histoire de poids, et qu'il y a un lien... en partie ou complètement avec une histoire de limites, eh bien, qu'est-ce qui se passe ? C'est que certaines limites ont été franchies et donc on se dit, en même temps, à quoi ça sert de défendre telle partie du territoire puisque déjà on m'a mangé toute cette partie-là. C'est un petit peu comme si vous aviez un château fort à défendre et puis il y a cinq tours. Et puis vous vous dites, on a déjà pris une tour, alors à quoi ça va servir ? de protéger les restes, c'est fichu, de toute façon le château maintenant c'est mort, il ne sera plus jamais à moi. Non, l'idée c'est de se dire, ok, là j'ai été blessée à un endroit donné, donc je vais faire le travail qu'il faut, donc si on reprend l'histoire du château fort, ça veut dire, ok, j'ai compris, la cinquième tour a été détruite, mais je vais quand même continuer à prendre soin et à défendre le reste de mon château, parce que je ne vais pas m'avouer vaincue. juste parce que j'ai une tour à moi. Ce n'est pas grave, cette tour, je vais la reconstruire, je me laisserai le temps de la reconstruire, mais pour l'instant, je continue de défendre la partie qui va bien. Eh bien, ça va être la même chose pour vous. C'est en gros qui vous êtes. de quoi vous avez envie, de quoi vous avez besoin, quelle est votre vision de la vie, quelle est votre vision de vous-même, qui vous êtes, qu'est-ce que vous avez envie qu'on respecte de vous, qu'est-ce que vous avez envie qu'on voie de vous, qu'est-ce que vous avez envie de... comment dire... d'évoquer chez l'autre. Et donc, du coup, ça va être d'apprendre à poser des limites avant d'être blessé. Et donc, à un moment donné, ça va être ça. C'est-à-dire, qui j'ai envie d'être ? Si là, maintenant, j'avais le corps de mes rêves et que j'avais la vie que je voulais, que je me sentais bien dedans, etc., comment j'ai envie de protéger ça pour le conserver le plus longtemps possible ? Et souvent, la problématique, c'est de savoir dire non. On retrouve très souvent, et c'est certainement votre cas, moi c'était mon cas aussi, c'est un peu le côté, je suis beaucoup tournée vers l'autre, je donne beaucoup à l'autre, mais finalement, je sers l'autre avant moi-même. C'est aussi une histoire d'éducation, parce qu'on nous apprit ça. On a dit, oui, mais bon, on doit le respect aux plus âgés, on doit le respect à ses parents, on doit le respect... à sa famille, on doit le respect à son frère, à sa soeur, on doit le respect à son conjoint, etc. Donc, il y a plein de choses comme ça qui rentrent en ligne de compte. Donc oui, bien sûr, on doit le respect à tout le monde. De toute façon, qui que ce soit, on doit être dans le respect. Mais attention, devoir le respect à l'autre, ça ne veut pas dire ne pas se faire respecter en premier. Et deuxièmement, ça ne veut pas dire tout accepter de l'autre. Ça veut dire que, oui, je dois respecter ma famille, par exemple, mais pas à mon dépend, à moi. C'est-à-dire, je ne dois pas, par respect pour un membre de ma famille, ne pas me respecter moi. C'est hors de question. C'est d'abord que je me respecte moi. et si je me respecte moi-même, je suis en capacité de dire à l'autre, voilà, j'agis de telle façon, pas pour te nuire, mais pour me respecter moi en fait, moi dans mes besoins, mes limites, mes envies, voilà, qui je suis. Et comme je te dois aussi le respect, je t'informe de où est ma limite. Si toi tu en as une, dis-moi quelle est la tienne. Et on essaie de voir ce qu'on peut faire ensemble. Et puis des fois on peut faire des choses ensemble, et puis des fois on ne peut pas. Et si on ne peut pas, le plus grand respect que vous pouvez avoir pour vous, c'est l'acceptation que ce n'est pas possible. Quoi que ça coûte, ça sera toujours mieux, ça sera toujours plus sain que d'accepter que là, il n'y a pas de possibilité d'entente ou de respect mutuel et que c'est une situation dans laquelle il faut s'échapper. Je vais vous donner un autre exemple. En couple, par exemple, oui, je dois le respect à mon conjoint. A priori, si j'ai choisi comme conjoint, c'est que j'ai de l'amour pour lui, j'ai de l'affection pour lui. Évidemment, je dois le respecter, mais je ne dois pas le respecter à mon détriment à moi. c'est d'abord je me sers moi, ensuite je le respecte lui. Et ce n'est pas parce que je lui dois le respect qu'il a le droit d'abuser non plus de moi, de ma gentillesse, de mon corps, de mes limites, etc. Donc ça veut dire qu'il ne faut pas accepter un manque de respect que votre conjoint pourrait avoir. Peu importe la raison et l'excuse. Souvent c'est oui mais le pauvre il ne s'est pas rendu compte, oui mais machin, il n'y a pas d'excuse Si on vous a manqué de respect, il faut absolument le signifier. Et ça ne doit absolument plus se reproduire. C'est à la personne de prendre l'engagement, de faire en sorte de travailler ce qu'elle a à travailler, pour ne plus vous manquer de respect. C'est important. c'est extrêmement important. Après, ça ne veut pas dire mettre fin à la relation, ça veut juste dire qu'il faut être en capacité de se faire respecter, même si on respecte les autres. Donc il faut être fidèle à soi, fidèle à qui on est, avec nos valeurs. Ça ne veut pas dire ne pas aider les autres. Moi, je suis quelqu'un qui a beaucoup d'empathie. et qui a un profond amour pour l'être humain et particulièrement pour les êtres humains qui me sont chers. Et je serai toujours dans une forme de don de moi pour aider et soutenir les personnes qui sont importantes pour moi. Pour autant, j'ai appris à faire ça en le faisant déjà pour moi-même. Ce que je ne faisais absolument pas avant. Avant, j'étais dans le don exclusif. mais je me perdais moi et moi quand je me suis perdue à partir du moment où j'étais en incapacité totale de pouvoir utiliser et mon corps et ma tête je ne pourrais plus être utile à personne et c'était aussi une grande souffrance. Vous savez, la première chose qu'on apprend en tant que secouriste, c'est que tu ne sauveras personne si toi tu n'es pas en sécurité. Donc d'abord, tu penses à ta propre sécurité. Et à partir du moment où tu es en sécurité, là tu vas pouvoir aller aider les autres et faire en sorte qu'eux aussi soient en sécurité. donc ça aussi c'est quelque chose d'extrêmement important j'espère que tout ça vous a éclairé je comprends que ça peut être un petit peu comment dire, philosophique tout ça mais c'est extrêmement important on ne s'attend pas forcément à ça sur une perte de poids mais vraiment, vraiment c'est un exercice très concret finalement qui va vous obliger à regarder en vous-même où vous en êtes où est mon poids ? Quand est-ce que j'ai grossi ? Qu'est-ce qui s'est passé au moment où j'ai grossi ? Quand est-ce que j'ai pris des kilos ? Quand est-ce que j'en ai perdu ? Et de mettre ça en lien avec votre histoire et de regarder, voilà, au moment de cette histoire, quand j'ai pris ces kilos, est-ce que je me suis sentie respectée ? Est-ce que j'ai eu une blessure ? Quelle était cette blessure ? Et ça va vous aider à comprendre quel pansement graisseux, là, s'est mis autour de vous pour peut-être, effectivement, aider cette blessure à se réparer. et après l'idée ça va être en effet d'aller regarder cette blessure d'accepter qu'elle est là d'avoir beaucoup d'amour et de douceur pour elle pour mettre en place tout un tas de choses pour se réparer pour aller vers ce renouveau et en même temps continuer à défendre qui on est donc être fidèle à soi avoir une vision de nous belle et respectueuse pour pouvoir se faire respecter Voilà ce que j'avais envie de vous transmettre. aujourd'hui dans cet épisode de podcast. Alors, ce n'est pas quelque chose qui est forcément facile parce qu'on n'a pas toujours les outils. Alors évidemment, on peut toujours aller chercher 50 milliards d'outils, mais bon, au bout d'un moment, on se perd là-dedans. Donc, je ne peux que vous conseiller vivement et effectivement de vous faire accompagner, d'avoir quelqu'un de solide avec qui vous vous sentez bien pour faire ce travail-là de découverte et de réparation qui verra. vous verrez, va transformer votre vie et va transformer votre corps, puisque c'est ça qui vous importe aujourd'hui. Et dans ce nouveau corps réparé de ces blessures, vous allez vous sentir extrêmement bien et ce sera d'autant plus facile de faire respecter qui vous êtes. Je vous souhaite une bonne continuation. Prenez bien soin de vous. Réfléchissez à vos limites. Vous verrez, ça va transformer votre corps.
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Tu n'as jamais aimé ton corps, tu as toujours été en souffrance avec tes kilos en trop, tu as l'impression d'habiter un corps qui n'est pas le tien, et bien tu es au bon endroit. J'accompagne des femmes comme toi à perdre du poids durablement, dans la joie, sans restrictions, sans régime, sans sport, pour enfin retrouver le corps dans lequel tu vas te sentir toi-même, dans lequel tu vas te sentir. Bien, je suis Julie Hervé et dans ce podcast, je te délivre mon histoire, mes trucs, mes astuces pour que ce rêve devienne enfin ta réalité. Salut les Warriors, je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler des limites, des limites de notre corps, des limites de notre mental, et le rapport que cela peut avoir avec notre poids. L'idée, ça va être de comprendre comment est arrivé ce poids, pourquoi on a le corps que l'on a aujourd'hui, le mental que l'on a aujourd'hui, et en quoi connaître nos limites va nous permettre de nous réunir. de pouvoir modifier ce corps et cette identité qu'on s'est construite jusque là. Donc, on va d'abord se mettre d'accord sur les différents vocabulaires. La limite, qu'est-ce que c'est ? En fait, j'ai envie de vous dire, c'est assez simple, c'est les bords d'un cadre. Quand vous faites un tableau, vous avez la liberté absolue de faire tout ce que vous voulez à l'intérieur de ce tableau et pourtant, il y a quand même une limite autour, il y a toujours un cadre. Ce cadre, c'est les limites, les limites que l'on se met, les limites réelles et les limites fictives, celles qui sont obligatoires et puis celles que l'on s'impose soi-même ou que l'on nous a imposées et que finalement on a fait notre. Donc nos limites physiques, c'est bien sûr la capacité qu'a notre corps. En fait, chaque corps est différent, il est différent dans son apparence, il est aussi différent dans ses fonctions. Voilà, et dans ces capacités, il y a des personnes qui naturellement vont avoir une plus grande capacité à la course. D'autres qui vont naturellement avoir plus de souplesse. Voilà, et d'autres beaucoup moins. Donc tout ça va créer des limites en fait au niveau de notre corps, aux activités, aux mouvements qu'on va pouvoir pratiquer avec notre corps. évidemment que le poids va être aussi une limite à un moment donné si vous n'avez pas assez de poids voilà que vous êtes vraiment très maigre vous allez être en difficulté pour faire certaines choses parce qu'à un moment donné vous allez manquer de musculature et de carburant voilà à l'inverse si vous avez énormément de poids comme moi j'ai pu l'atteindre dépassant largement la centaine de kilos voilà et bien évidemment que là à un moment donné le Le corps va avoir des limites parce que tout ce poids qui est sur nous va peser sur nos articulations, va demander plus d'efforts à nos muscles. Donc ça, c'est les limites de notre corps. Et puis, les autres limites qu'il y a évidemment au niveau du corps, c'est les histoires de consentement. Donc sans rentrer vraiment forcément dans la partie sexualisée de la chose, bien qu'elle ait une grande importance, la limite du corps, c'est qui a le droit de toucher mon corps, de voir mon corps. d'intervenir sur mon corps, à qui je laisse le droit d'intervenir sur mon corps. C'est d'ailleurs une question très importante à se poser chez les enfants, parce que sans que l'on s'aperçoive de l'incidence que ça peut avoir, il y a des histoires de poids qui ont commencé comme ça. Je retrouve chez des adultes des problématiques sur la limite au corps, sur l'intrusion qu'on a pu... ressentir sur notre corps pour des choses entre guillemets aussi bêtes, même si ça ne l'est pas du tout, on m'obligeait à faire des bisous, je faisais des câlins à maman parce qu'elle était triste, alors du coup j'allais lui faire des câlins mais moi je n'aime pas ça, ce genre de choses. Encore une fois, quand je parle d'un câlin, ce n'est pas du tout quelque chose de sexualisé, forcément. Bien sûr qu'à partir du moment où il y a eu un abus sexuel ou des violences sexuelles, là on rentre en... vraiment dans une atteinte très forte et évidente, j'ai envie de dire pour tout le monde. Par contre, il y a des limites plus subtiles auxquelles on ne pense pas toujours. Est-ce qu'on a vraiment toujours le consentement de la personne par rapport à son corps ? Et donc, selon ce que vous avez vécu, quelle est votre expérience, vous, sur votre corps ? L'intrusion ou pas qu'il y a eu, je vais vous dire quelque chose de très bête, mais dans les familles, c'est... l'ouverture de la salle de bain. En fait, est-ce que n'importe qui peut rentrer n'importe comment à la salle de bain ? Voilà, par rapport à la pudeur, le respect que l'on a eu ou pas sur notre pudeur, etc. Ça, c'est des choses très importantes. Après, on a une histoire sur les limites aussi avec le monde médical. Alors, bien sûr, sans stigmatiser le monde médical, parce que comme dans tout métier, il y a de tout. Voilà, il y a aussi des gens qui ne pensent pas mal faire et qui... et qui ne sont pas forcément formés, informés sur certaines choses. Mais en tout cas, souvent, quand il y a des problématiques de poids assez lourdes, assez importantes, on retrouve dans les témoignages des personnes, à un moment donné, le corps médical qui a pu, quelque part, violenter un peu ce corps qui est en surpoids. Voilà, le malmenant un petit peu, parce qu'à un moment donné, c'était compliqué. Je vous donne un exemple. qui malheureusement est trop classique, mais pour les échographies notamment, quand on fait des échographies, en effet, la masse graisseuse, à un moment donné, va être en résonance avec les ondes échographiques, et du coup, on va pouvoir brouiller, empêcher de voir correctement les choses. Et malheureusement, des fois, on tombe sur certains praticiens qui vont être très violents dans leur façon de toucher la partie qui la dérange et de la dégager. pour voir, voilà, menant jusqu'à des douleurs, et en faisant passer en plus le message, en gros, écoutez, vous n'allez pas vous plaindre, si vous étiez moins grosse, ça n'arriverait pas. Ce genre de choses. Alors, je ne dis pas que c'est tout le temps le cas, et heureusement que non, mais malheureusement, ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Voilà, c'est ce qu'on appelle des violences. les douces violences qu'on appelle aussi en crèche comme ça, mais en tout cas des violences ordinaires que l'on peut retrouver malheureusement et qui ne font pas de bien. Donc voilà pour les limites au niveau du corps. Après au niveau des limites psychiques, qu'est-ce qu'on a ? Dans les limites psychiques, on a toutes les règles que l'on se donne, notre éthique, notre système de valeurs, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire, qu'est-ce que j'ai envie de faire et qu'est-ce que je n'ai pas envie. Voilà, et puis c'est le respect de qui on est, dans notre identité, de la façon dont on s'adresse à nous, etc. Pourquoi je vous parle de ces limites-là et quels rapports elles ont avec le corps ? En fait, à partir du moment où on n'a pas assez respecté nos propres limites psychiques. Il y a fort à parier qu'à un moment donné, le non-respect de ces besoins-là va être compensé à un moment donné par du poids ou du surpoids. C'est particulièrement vrai si on en revient à la problématique du corps, de l'intrusion au corps. À partir du moment où il y a eu une intrusion forte au niveau du corps, il y a… un espèce de réflexe de protection qui se fait sans qu'on s'en rende compte et qui va faire qu'on va prendre du poids pour quelque part se protéger, réparer, mettre quand même pansement autour de cette blessure physique que l'on a eue. Voilà, à un moment donné, et c'est pour ça que par exemple sur les problématiques d'obésité, bien que l'obésité soit reconnue comme une maladie chronique, donc c'est multifactoriel, il y a des raisons mécaniques et psychologiques, mais parmi les raisons psychologiques, on retrouve une fois sur quatre quand même un trauma, et un trauma en général lié au corps. qui a été malmenée à un moment donné de diverses façons pour diverses raisons. Et finalement, ce poids est venu protéger ça. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c'est important de comprendre, en fait, dans notre vie, où étaient les limites. Est-ce que c'était OK avec nous ? Ou est-ce qu'à un moment donné, il y a eu un franchissement des limites qui n'était pas à la bonne place ? Parce que ça va expliquer, en fait, le corps que l'on a aujourd'hui. Moi, à un moment donné, quand je pesais 130 kilos, évidemment, mon... mon corps, le rapport que j'avais avec mon corps, et puis mon corps, tout simple, évoquait finalement mon histoire. des limites qui avaient été franchies en fait, des choses qui n'avaient pas été respectées et physiquement et mentalement, dont je n'avais absolument pas conscience à ce moment-là. Mais c'est en travaillant dessus que j'ai pris conscience qu'à un moment donné dans ma vie, effectivement, il y a des limites qui avaient été franchies et que je n'avais pas été en capacité ni de reconnaître que les limites avaient été franchies, ni de les verbaliser, ni du coup d'avoir la possibilité de dire non, de dire stop. ça c'est pas possible en fait, j'ai pas envie, c'est ma limite à moi. Et donc du coup, mon corps finalement avait stigmatisé, cristallisé tout ça, et mon enveloppe corporelle disait ça de moi finalement. Voilà, donc du coup... A partir du moment où j'ai compris cette histoire-là, j'ai évidemment pu faire le travail qui était nécessaire pour que finalement mon corps n'ait plus besoin de porter cette souffrance, puisque forcément à partir du moment où il y a eu un non-respect de nos limites, on va porter une blessure et une souffrance quoi qu'il arrive. Alors il y a des blessures et des souffrances plus ou moins fortes, des degrés différents bien sûr. et elles ne sont pas toutes synonymes de poids supplémentaire, mais c'est une façon de comprendre quand même ce qui se joue un petit peu là-dessus. Donc, regardez, c'est un exercice extrêmement intéressant à faire, regardez à quel moment de votre vie, depuis quand, vous avez pris combien de kilos, à quel moment, etc., à quel moment vous avez réussi à en perdre, à quel moment vous en avez repris, quand il y a tout cet effet yo-yo qui s'est installé. parce que vous allez voir, c'est extrêmement intéressant de voir le lien entre notre histoire de vie et finalement l'histoire de notre poids. Notre poids dit quelque chose de nous. Et très très souvent, même s'il y a évidemment des raisons mécaniques, hormonales et autres, tout n'est pas psychologique et stigmatisé à ce point, mais il n'empêche qu'il y a quand même un lien fort entre ces limites-là et puis l'histoire de notre corps. Donc une fois qu'on a fait ça, vous me direz, bon, mais OK, on a compris, qu'est-ce qui va se passer ? Il y a deux choses qui vont se passer, en fait. La première, c'est qu'on va pouvoir mettre vraiment en action notre persévérance. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on a essayé de nombreux régimes, etc., on a, comment dire ? une faculté d'avoir une certaine discipline, une certaine motivation et de la persévérance, même si on a toujours l'impression que ça n'a pas été assez, puisqu'à un moment donné, on a repris. Si on a repris, c'est pour d'autres raisons qui sont bien au-delà de la persévérance et de la discipline, très souvent, mais ce n'est pas l'objet de cet épisode-là de podcast. On pourra peut-être y revenir si c'est quelque chose qui vous intéresse. La persévérance, ça va te dire, comme j'ai compris d'où vient la problématique, à partir du moment où je vais vouloir enlever cette problématique, je vais pouvoir être persévérant de manière efficace à enlever cette problématique parce que j'en ai la compréhension. Bien sûr, à partir du moment où on a la compréhension, il faut avoir l'acceptation, la tolérance avec soi-même de ne pas être parfait par rapport à ça. et se laisser le temps de guérir finalement cette blessure qui a fait qu'on a eu besoin d'un pansement de graisse quelque part pour la réparer. Et quand on n'a plus besoin de ce pansement de graisse, eh bien, voilà, j'ai envie de vous dire, c'est un petit peu comme les croûtes, vous savez. Vous avez une plaie, il y a une croûte qui va se former, qui n'est pas belle, qui est toute moche, qui est un peu boursouflée, etc., qui est là pour protéger la plaie qui est en dessous et pour permettre... en fait, à la peau de se réparer. Et bien finalement, la couche graisseuse, elle va avoir la même fonction. Elle va être là pour réparer quelque chose. Et tant que dessous, ce n'est pas cicatrisé, tant qu'on n'a pas pris le temps de vraiment le soigner, et bien cette croûte boursouflée qu'on a sur la plaie va rester pour continuer de protéger notre corps. Parce qu'évidemment, si vous le savez, si jamais on grattait la croûte là, et qu'on essaie de l'enlever de force, qu'est-ce qui se passe ? En fait, dessous, ça saigne, et de nouveau, il y a une croûte qui va arriver. Et c'est la raison particulière pour laquelle, par exemple, les régimes ne vont pas fonctionner sur la longueur, parce que le régime, ça va être arraché violemment la croûte, alors que la cicatrisation dessous n'est pas encore faite. Et donc du coup, sur le coup, la croûte, elle n'est plus là, le côté moche n'est pas là, mais la plaie revient, elle est complètement exposée, et à un moment donné, si elle n'a pas assez cicatrisé, ou si on ne lui permet pas de cicatriser autrement, et bien de nouveau, il y a un pansement qui va se remettre, et donc de nouveau, la couche de gras va venir protéger la blessure. Voilà comment ça se passe. Donc à partir du moment où on va avoir compris où est la véritable problématique, on va pouvoir mettre en action notre persévérance. Là, elle va être efficace. Et là, elle va nous permettre effectivement de perdre du poids durablement pour aller vers un renouveau, voir une nouvelle identité. Ce qui va nécessiter évidemment un peu de créativité. L'idée, c'est que... on fasse taire un petit peu notre mental et qu'on remette de la joie, de l'amour, de la compréhension, beaucoup d'empathie, beaucoup de légèreté finalement autour de cette blessure de manière à favoriser sa cicatrisation et ce renouveau. Donc ça, c'est très important. Voilà, c'est le travail qu'on va mettre derrière. Et pourquoi je vous dis créativité ? Parce qu'en fait... On est tous différents. Des solutions, il y en a 50 000 et toutes ne sont pas bonnes pour tout le monde en fait. Moi, c'est ce que j'aime travailler en accompagnement et c'est pour ça que je vous ai toujours en individuel à un moment donné, c'est que l'on est tous différents. Donc oui, il y a des boîtes à outils assez généralistes avec le couteau suisse, là, qui va un petit peu nous permettre d'avoir toujours sous la main quelque chose de plus pratique que si on n'était pas outillé. pour autant ça ne veut pas dire qu'on va trouver pile poil le bon tournevis qui va avec la bonne vis donc il faut être créatif, il faut être capable d'adapter aussi les outils existants à soi de manière à ce qu'ils collent parfaitement à qui on est et à notre besoin pour avoir une chance d'être particulièrement efficace du coup et puis après on a du coup ce renouveau, j'ai cet émerge là sous les yeux avec le renouveau et bien on a le serpent le serpent avec cette peau qui mue et ce serait un peu comme comme l'oignon aussi c'est à dire que du coup petit à petit on va enlever toutes les peaux de nous dont on n'a plus besoin et quand il s'agit de poids et bien on va s'enlever une couche graisseuse là voilà et puis on va mettre à jour une autre et pareil on va aller chercher pourquoi celle là existe encore et etc etc donc il ya quand même une notion de temps là dedans qui est hyper importante c'est pour ça que moi j'aime pas tous les trucs qu'on vous vend, perdez 15 kilos en 3 mois. Oui, bien sûr, c'est toujours possible. Il y a des aspects complètement mathématiques, même avec des problématiques métaboliques et mécaniques derrière. Mais ça n'a pas d'intérêt, parce que vous êtes encore dans cette idée, j'arrache la croûte très fortement, mais si je ne m'occupe pas de la blessure qu'il y a dessous, de toute façon, la croûte reviendra quoi qu'on veuille. Donc oui, c'est toujours possible d'arracher une croûte et d'y aller à vif. voilà mais c'est beaucoup de souffrance beaucoup de blessure sur la blessure alors que si on accepte de prendre le temps de faire un travail un petit peu plus doux voilà et d'être doux avec soi-même justement et bien on va pouvoir agir dans la durée et créer une belle cicatrice sur cette blessure et qui permettra vraiment d'enlever complètement la partie poids en tout cas qui correspond à cette partie-là de notre vie, à cette partie-là de notre histoire. Et pour ensuite s'assurer que du coup tout ça ne revienne pas, l'idée ça va être de comprendre pourquoi on a été blessé, par qui on a été blessé, et de s'assurer de ne pas faire une nouvelle blessure. Parce que ce n'est pas tout de réparer la blessure, mais si vous vous blessez constamment, c'est un petit peu un problème sans fin. Et en général, quand on a cette histoire de poids, et qu'il y a un lien... en partie ou complètement avec une histoire de limites, eh bien, qu'est-ce qui se passe ? C'est que certaines limites ont été franchies et donc on se dit, en même temps, à quoi ça sert de défendre telle partie du territoire puisque déjà on m'a mangé toute cette partie-là. C'est un petit peu comme si vous aviez un château fort à défendre et puis il y a cinq tours. Et puis vous vous dites, on a déjà pris une tour, alors à quoi ça va servir ? de protéger les restes, c'est fichu, de toute façon le château maintenant c'est mort, il ne sera plus jamais à moi. Non, l'idée c'est de se dire, ok, là j'ai été blessée à un endroit donné, donc je vais faire le travail qu'il faut, donc si on reprend l'histoire du château fort, ça veut dire, ok, j'ai compris, la cinquième tour a été détruite, mais je vais quand même continuer à prendre soin et à défendre le reste de mon château, parce que je ne vais pas m'avouer vaincue. juste parce que j'ai une tour à moi. Ce n'est pas grave, cette tour, je vais la reconstruire, je me laisserai le temps de la reconstruire, mais pour l'instant, je continue de défendre la partie qui va bien. Eh bien, ça va être la même chose pour vous. C'est en gros qui vous êtes. de quoi vous avez envie, de quoi vous avez besoin, quelle est votre vision de la vie, quelle est votre vision de vous-même, qui vous êtes, qu'est-ce que vous avez envie qu'on respecte de vous, qu'est-ce que vous avez envie qu'on voie de vous, qu'est-ce que vous avez envie de... comment dire... d'évoquer chez l'autre. Et donc, du coup, ça va être d'apprendre à poser des limites avant d'être blessé. Et donc, à un moment donné, ça va être ça. C'est-à-dire, qui j'ai envie d'être ? Si là, maintenant, j'avais le corps de mes rêves et que j'avais la vie que je voulais, que je me sentais bien dedans, etc., comment j'ai envie de protéger ça pour le conserver le plus longtemps possible ? Et souvent, la problématique, c'est de savoir dire non. On retrouve très souvent, et c'est certainement votre cas, moi c'était mon cas aussi, c'est un peu le côté, je suis beaucoup tournée vers l'autre, je donne beaucoup à l'autre, mais finalement, je sers l'autre avant moi-même. C'est aussi une histoire d'éducation, parce qu'on nous apprit ça. On a dit, oui, mais bon, on doit le respect aux plus âgés, on doit le respect à ses parents, on doit le respect... à sa famille, on doit le respect à son frère, à sa soeur, on doit le respect à son conjoint, etc. Donc, il y a plein de choses comme ça qui rentrent en ligne de compte. Donc oui, bien sûr, on doit le respect à tout le monde. De toute façon, qui que ce soit, on doit être dans le respect. Mais attention, devoir le respect à l'autre, ça ne veut pas dire ne pas se faire respecter en premier. Et deuxièmement, ça ne veut pas dire tout accepter de l'autre. Ça veut dire que, oui, je dois respecter ma famille, par exemple, mais pas à mon dépend, à moi. C'est-à-dire, je ne dois pas, par respect pour un membre de ma famille, ne pas me respecter moi. C'est hors de question. C'est d'abord que je me respecte moi. et si je me respecte moi-même, je suis en capacité de dire à l'autre, voilà, j'agis de telle façon, pas pour te nuire, mais pour me respecter moi en fait, moi dans mes besoins, mes limites, mes envies, voilà, qui je suis. Et comme je te dois aussi le respect, je t'informe de où est ma limite. Si toi tu en as une, dis-moi quelle est la tienne. Et on essaie de voir ce qu'on peut faire ensemble. Et puis des fois on peut faire des choses ensemble, et puis des fois on ne peut pas. Et si on ne peut pas, le plus grand respect que vous pouvez avoir pour vous, c'est l'acceptation que ce n'est pas possible. Quoi que ça coûte, ça sera toujours mieux, ça sera toujours plus sain que d'accepter que là, il n'y a pas de possibilité d'entente ou de respect mutuel et que c'est une situation dans laquelle il faut s'échapper. Je vais vous donner un autre exemple. En couple, par exemple, oui, je dois le respect à mon conjoint. A priori, si j'ai choisi comme conjoint, c'est que j'ai de l'amour pour lui, j'ai de l'affection pour lui. Évidemment, je dois le respecter, mais je ne dois pas le respecter à mon détriment à moi. c'est d'abord je me sers moi, ensuite je le respecte lui. Et ce n'est pas parce que je lui dois le respect qu'il a le droit d'abuser non plus de moi, de ma gentillesse, de mon corps, de mes limites, etc. Donc ça veut dire qu'il ne faut pas accepter un manque de respect que votre conjoint pourrait avoir. Peu importe la raison et l'excuse. Souvent c'est oui mais le pauvre il ne s'est pas rendu compte, oui mais machin, il n'y a pas d'excuse Si on vous a manqué de respect, il faut absolument le signifier. Et ça ne doit absolument plus se reproduire. C'est à la personne de prendre l'engagement, de faire en sorte de travailler ce qu'elle a à travailler, pour ne plus vous manquer de respect. C'est important. c'est extrêmement important. Après, ça ne veut pas dire mettre fin à la relation, ça veut juste dire qu'il faut être en capacité de se faire respecter, même si on respecte les autres. Donc il faut être fidèle à soi, fidèle à qui on est, avec nos valeurs. Ça ne veut pas dire ne pas aider les autres. Moi, je suis quelqu'un qui a beaucoup d'empathie. et qui a un profond amour pour l'être humain et particulièrement pour les êtres humains qui me sont chers. Et je serai toujours dans une forme de don de moi pour aider et soutenir les personnes qui sont importantes pour moi. Pour autant, j'ai appris à faire ça en le faisant déjà pour moi-même. Ce que je ne faisais absolument pas avant. Avant, j'étais dans le don exclusif. mais je me perdais moi et moi quand je me suis perdue à partir du moment où j'étais en incapacité totale de pouvoir utiliser et mon corps et ma tête je ne pourrais plus être utile à personne et c'était aussi une grande souffrance. Vous savez, la première chose qu'on apprend en tant que secouriste, c'est que tu ne sauveras personne si toi tu n'es pas en sécurité. Donc d'abord, tu penses à ta propre sécurité. Et à partir du moment où tu es en sécurité, là tu vas pouvoir aller aider les autres et faire en sorte qu'eux aussi soient en sécurité. donc ça aussi c'est quelque chose d'extrêmement important j'espère que tout ça vous a éclairé je comprends que ça peut être un petit peu comment dire, philosophique tout ça mais c'est extrêmement important on ne s'attend pas forcément à ça sur une perte de poids mais vraiment, vraiment c'est un exercice très concret finalement qui va vous obliger à regarder en vous-même où vous en êtes où est mon poids ? Quand est-ce que j'ai grossi ? Qu'est-ce qui s'est passé au moment où j'ai grossi ? Quand est-ce que j'ai pris des kilos ? Quand est-ce que j'en ai perdu ? Et de mettre ça en lien avec votre histoire et de regarder, voilà, au moment de cette histoire, quand j'ai pris ces kilos, est-ce que je me suis sentie respectée ? Est-ce que j'ai eu une blessure ? Quelle était cette blessure ? Et ça va vous aider à comprendre quel pansement graisseux, là, s'est mis autour de vous pour peut-être, effectivement, aider cette blessure à se réparer. et après l'idée ça va être en effet d'aller regarder cette blessure d'accepter qu'elle est là d'avoir beaucoup d'amour et de douceur pour elle pour mettre en place tout un tas de choses pour se réparer pour aller vers ce renouveau et en même temps continuer à défendre qui on est donc être fidèle à soi avoir une vision de nous belle et respectueuse pour pouvoir se faire respecter Voilà ce que j'avais envie de vous transmettre. aujourd'hui dans cet épisode de podcast. Alors, ce n'est pas quelque chose qui est forcément facile parce qu'on n'a pas toujours les outils. Alors évidemment, on peut toujours aller chercher 50 milliards d'outils, mais bon, au bout d'un moment, on se perd là-dedans. Donc, je ne peux que vous conseiller vivement et effectivement de vous faire accompagner, d'avoir quelqu'un de solide avec qui vous vous sentez bien pour faire ce travail-là de découverte et de réparation qui verra. vous verrez, va transformer votre vie et va transformer votre corps, puisque c'est ça qui vous importe aujourd'hui. Et dans ce nouveau corps réparé de ces blessures, vous allez vous sentir extrêmement bien et ce sera d'autant plus facile de faire respecter qui vous êtes. Je vous souhaite une bonne continuation. Prenez bien soin de vous. Réfléchissez à vos limites. Vous verrez, ça va transformer votre corps.
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Description
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Tu n'as jamais aimé ton corps, tu as toujours été en souffrance avec tes kilos en trop, tu as l'impression d'habiter un corps qui n'est pas le tien, et bien tu es au bon endroit. J'accompagne des femmes comme toi à perdre du poids durablement, dans la joie, sans restrictions, sans régime, sans sport, pour enfin retrouver le corps dans lequel tu vas te sentir toi-même, dans lequel tu vas te sentir. Bien, je suis Julie Hervé et dans ce podcast, je te délivre mon histoire, mes trucs, mes astuces pour que ce rêve devienne enfin ta réalité. Salut les Warriors, je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler des limites, des limites de notre corps, des limites de notre mental, et le rapport que cela peut avoir avec notre poids. L'idée, ça va être de comprendre comment est arrivé ce poids, pourquoi on a le corps que l'on a aujourd'hui, le mental que l'on a aujourd'hui, et en quoi connaître nos limites va nous permettre de nous réunir. de pouvoir modifier ce corps et cette identité qu'on s'est construite jusque là. Donc, on va d'abord se mettre d'accord sur les différents vocabulaires. La limite, qu'est-ce que c'est ? En fait, j'ai envie de vous dire, c'est assez simple, c'est les bords d'un cadre. Quand vous faites un tableau, vous avez la liberté absolue de faire tout ce que vous voulez à l'intérieur de ce tableau et pourtant, il y a quand même une limite autour, il y a toujours un cadre. Ce cadre, c'est les limites, les limites que l'on se met, les limites réelles et les limites fictives, celles qui sont obligatoires et puis celles que l'on s'impose soi-même ou que l'on nous a imposées et que finalement on a fait notre. Donc nos limites physiques, c'est bien sûr la capacité qu'a notre corps. En fait, chaque corps est différent, il est différent dans son apparence, il est aussi différent dans ses fonctions. Voilà, et dans ces capacités, il y a des personnes qui naturellement vont avoir une plus grande capacité à la course. D'autres qui vont naturellement avoir plus de souplesse. Voilà, et d'autres beaucoup moins. Donc tout ça va créer des limites en fait au niveau de notre corps, aux activités, aux mouvements qu'on va pouvoir pratiquer avec notre corps. évidemment que le poids va être aussi une limite à un moment donné si vous n'avez pas assez de poids voilà que vous êtes vraiment très maigre vous allez être en difficulté pour faire certaines choses parce qu'à un moment donné vous allez manquer de musculature et de carburant voilà à l'inverse si vous avez énormément de poids comme moi j'ai pu l'atteindre dépassant largement la centaine de kilos voilà et bien évidemment que là à un moment donné le Le corps va avoir des limites parce que tout ce poids qui est sur nous va peser sur nos articulations, va demander plus d'efforts à nos muscles. Donc ça, c'est les limites de notre corps. Et puis, les autres limites qu'il y a évidemment au niveau du corps, c'est les histoires de consentement. Donc sans rentrer vraiment forcément dans la partie sexualisée de la chose, bien qu'elle ait une grande importance, la limite du corps, c'est qui a le droit de toucher mon corps, de voir mon corps. d'intervenir sur mon corps, à qui je laisse le droit d'intervenir sur mon corps. C'est d'ailleurs une question très importante à se poser chez les enfants, parce que sans que l'on s'aperçoive de l'incidence que ça peut avoir, il y a des histoires de poids qui ont commencé comme ça. Je retrouve chez des adultes des problématiques sur la limite au corps, sur l'intrusion qu'on a pu... ressentir sur notre corps pour des choses entre guillemets aussi bêtes, même si ça ne l'est pas du tout, on m'obligeait à faire des bisous, je faisais des câlins à maman parce qu'elle était triste, alors du coup j'allais lui faire des câlins mais moi je n'aime pas ça, ce genre de choses. Encore une fois, quand je parle d'un câlin, ce n'est pas du tout quelque chose de sexualisé, forcément. Bien sûr qu'à partir du moment où il y a eu un abus sexuel ou des violences sexuelles, là on rentre en... vraiment dans une atteinte très forte et évidente, j'ai envie de dire pour tout le monde. Par contre, il y a des limites plus subtiles auxquelles on ne pense pas toujours. Est-ce qu'on a vraiment toujours le consentement de la personne par rapport à son corps ? Et donc, selon ce que vous avez vécu, quelle est votre expérience, vous, sur votre corps ? L'intrusion ou pas qu'il y a eu, je vais vous dire quelque chose de très bête, mais dans les familles, c'est... l'ouverture de la salle de bain. En fait, est-ce que n'importe qui peut rentrer n'importe comment à la salle de bain ? Voilà, par rapport à la pudeur, le respect que l'on a eu ou pas sur notre pudeur, etc. Ça, c'est des choses très importantes. Après, on a une histoire sur les limites aussi avec le monde médical. Alors, bien sûr, sans stigmatiser le monde médical, parce que comme dans tout métier, il y a de tout. Voilà, il y a aussi des gens qui ne pensent pas mal faire et qui... et qui ne sont pas forcément formés, informés sur certaines choses. Mais en tout cas, souvent, quand il y a des problématiques de poids assez lourdes, assez importantes, on retrouve dans les témoignages des personnes, à un moment donné, le corps médical qui a pu, quelque part, violenter un peu ce corps qui est en surpoids. Voilà, le malmenant un petit peu, parce qu'à un moment donné, c'était compliqué. Je vous donne un exemple. qui malheureusement est trop classique, mais pour les échographies notamment, quand on fait des échographies, en effet, la masse graisseuse, à un moment donné, va être en résonance avec les ondes échographiques, et du coup, on va pouvoir brouiller, empêcher de voir correctement les choses. Et malheureusement, des fois, on tombe sur certains praticiens qui vont être très violents dans leur façon de toucher la partie qui la dérange et de la dégager. pour voir, voilà, menant jusqu'à des douleurs, et en faisant passer en plus le message, en gros, écoutez, vous n'allez pas vous plaindre, si vous étiez moins grosse, ça n'arriverait pas. Ce genre de choses. Alors, je ne dis pas que c'est tout le temps le cas, et heureusement que non, mais malheureusement, ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Voilà, c'est ce qu'on appelle des violences. les douces violences qu'on appelle aussi en crèche comme ça, mais en tout cas des violences ordinaires que l'on peut retrouver malheureusement et qui ne font pas de bien. Donc voilà pour les limites au niveau du corps. Après au niveau des limites psychiques, qu'est-ce qu'on a ? Dans les limites psychiques, on a toutes les règles que l'on se donne, notre éthique, notre système de valeurs, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire, qu'est-ce que j'ai envie de faire et qu'est-ce que je n'ai pas envie. Voilà, et puis c'est le respect de qui on est, dans notre identité, de la façon dont on s'adresse à nous, etc. Pourquoi je vous parle de ces limites-là et quels rapports elles ont avec le corps ? En fait, à partir du moment où on n'a pas assez respecté nos propres limites psychiques. Il y a fort à parier qu'à un moment donné, le non-respect de ces besoins-là va être compensé à un moment donné par du poids ou du surpoids. C'est particulièrement vrai si on en revient à la problématique du corps, de l'intrusion au corps. À partir du moment où il y a eu une intrusion forte au niveau du corps, il y a… un espèce de réflexe de protection qui se fait sans qu'on s'en rende compte et qui va faire qu'on va prendre du poids pour quelque part se protéger, réparer, mettre quand même pansement autour de cette blessure physique que l'on a eue. Voilà, à un moment donné, et c'est pour ça que par exemple sur les problématiques d'obésité, bien que l'obésité soit reconnue comme une maladie chronique, donc c'est multifactoriel, il y a des raisons mécaniques et psychologiques, mais parmi les raisons psychologiques, on retrouve une fois sur quatre quand même un trauma, et un trauma en général lié au corps. qui a été malmenée à un moment donné de diverses façons pour diverses raisons. Et finalement, ce poids est venu protéger ça. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c'est important de comprendre, en fait, dans notre vie, où étaient les limites. Est-ce que c'était OK avec nous ? Ou est-ce qu'à un moment donné, il y a eu un franchissement des limites qui n'était pas à la bonne place ? Parce que ça va expliquer, en fait, le corps que l'on a aujourd'hui. Moi, à un moment donné, quand je pesais 130 kilos, évidemment, mon... mon corps, le rapport que j'avais avec mon corps, et puis mon corps, tout simple, évoquait finalement mon histoire. des limites qui avaient été franchies en fait, des choses qui n'avaient pas été respectées et physiquement et mentalement, dont je n'avais absolument pas conscience à ce moment-là. Mais c'est en travaillant dessus que j'ai pris conscience qu'à un moment donné dans ma vie, effectivement, il y a des limites qui avaient été franchies et que je n'avais pas été en capacité ni de reconnaître que les limites avaient été franchies, ni de les verbaliser, ni du coup d'avoir la possibilité de dire non, de dire stop. ça c'est pas possible en fait, j'ai pas envie, c'est ma limite à moi. Et donc du coup, mon corps finalement avait stigmatisé, cristallisé tout ça, et mon enveloppe corporelle disait ça de moi finalement. Voilà, donc du coup... A partir du moment où j'ai compris cette histoire-là, j'ai évidemment pu faire le travail qui était nécessaire pour que finalement mon corps n'ait plus besoin de porter cette souffrance, puisque forcément à partir du moment où il y a eu un non-respect de nos limites, on va porter une blessure et une souffrance quoi qu'il arrive. Alors il y a des blessures et des souffrances plus ou moins fortes, des degrés différents bien sûr. et elles ne sont pas toutes synonymes de poids supplémentaire, mais c'est une façon de comprendre quand même ce qui se joue un petit peu là-dessus. Donc, regardez, c'est un exercice extrêmement intéressant à faire, regardez à quel moment de votre vie, depuis quand, vous avez pris combien de kilos, à quel moment, etc., à quel moment vous avez réussi à en perdre, à quel moment vous en avez repris, quand il y a tout cet effet yo-yo qui s'est installé. parce que vous allez voir, c'est extrêmement intéressant de voir le lien entre notre histoire de vie et finalement l'histoire de notre poids. Notre poids dit quelque chose de nous. Et très très souvent, même s'il y a évidemment des raisons mécaniques, hormonales et autres, tout n'est pas psychologique et stigmatisé à ce point, mais il n'empêche qu'il y a quand même un lien fort entre ces limites-là et puis l'histoire de notre corps. Donc une fois qu'on a fait ça, vous me direz, bon, mais OK, on a compris, qu'est-ce qui va se passer ? Il y a deux choses qui vont se passer, en fait. La première, c'est qu'on va pouvoir mettre vraiment en action notre persévérance. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on a essayé de nombreux régimes, etc., on a, comment dire ? une faculté d'avoir une certaine discipline, une certaine motivation et de la persévérance, même si on a toujours l'impression que ça n'a pas été assez, puisqu'à un moment donné, on a repris. Si on a repris, c'est pour d'autres raisons qui sont bien au-delà de la persévérance et de la discipline, très souvent, mais ce n'est pas l'objet de cet épisode-là de podcast. On pourra peut-être y revenir si c'est quelque chose qui vous intéresse. La persévérance, ça va te dire, comme j'ai compris d'où vient la problématique, à partir du moment où je vais vouloir enlever cette problématique, je vais pouvoir être persévérant de manière efficace à enlever cette problématique parce que j'en ai la compréhension. Bien sûr, à partir du moment où on a la compréhension, il faut avoir l'acceptation, la tolérance avec soi-même de ne pas être parfait par rapport à ça. et se laisser le temps de guérir finalement cette blessure qui a fait qu'on a eu besoin d'un pansement de graisse quelque part pour la réparer. Et quand on n'a plus besoin de ce pansement de graisse, eh bien, voilà, j'ai envie de vous dire, c'est un petit peu comme les croûtes, vous savez. Vous avez une plaie, il y a une croûte qui va se former, qui n'est pas belle, qui est toute moche, qui est un peu boursouflée, etc., qui est là pour protéger la plaie qui est en dessous et pour permettre... en fait, à la peau de se réparer. Et bien finalement, la couche graisseuse, elle va avoir la même fonction. Elle va être là pour réparer quelque chose. Et tant que dessous, ce n'est pas cicatrisé, tant qu'on n'a pas pris le temps de vraiment le soigner, et bien cette croûte boursouflée qu'on a sur la plaie va rester pour continuer de protéger notre corps. Parce qu'évidemment, si vous le savez, si jamais on grattait la croûte là, et qu'on essaie de l'enlever de force, qu'est-ce qui se passe ? En fait, dessous, ça saigne, et de nouveau, il y a une croûte qui va arriver. Et c'est la raison particulière pour laquelle, par exemple, les régimes ne vont pas fonctionner sur la longueur, parce que le régime, ça va être arraché violemment la croûte, alors que la cicatrisation dessous n'est pas encore faite. Et donc du coup, sur le coup, la croûte, elle n'est plus là, le côté moche n'est pas là, mais la plaie revient, elle est complètement exposée, et à un moment donné, si elle n'a pas assez cicatrisé, ou si on ne lui permet pas de cicatriser autrement, et bien de nouveau, il y a un pansement qui va se remettre, et donc de nouveau, la couche de gras va venir protéger la blessure. Voilà comment ça se passe. Donc à partir du moment où on va avoir compris où est la véritable problématique, on va pouvoir mettre en action notre persévérance. Là, elle va être efficace. Et là, elle va nous permettre effectivement de perdre du poids durablement pour aller vers un renouveau, voir une nouvelle identité. Ce qui va nécessiter évidemment un peu de créativité. L'idée, c'est que... on fasse taire un petit peu notre mental et qu'on remette de la joie, de l'amour, de la compréhension, beaucoup d'empathie, beaucoup de légèreté finalement autour de cette blessure de manière à favoriser sa cicatrisation et ce renouveau. Donc ça, c'est très important. Voilà, c'est le travail qu'on va mettre derrière. Et pourquoi je vous dis créativité ? Parce qu'en fait... On est tous différents. Des solutions, il y en a 50 000 et toutes ne sont pas bonnes pour tout le monde en fait. Moi, c'est ce que j'aime travailler en accompagnement et c'est pour ça que je vous ai toujours en individuel à un moment donné, c'est que l'on est tous différents. Donc oui, il y a des boîtes à outils assez généralistes avec le couteau suisse, là, qui va un petit peu nous permettre d'avoir toujours sous la main quelque chose de plus pratique que si on n'était pas outillé. pour autant ça ne veut pas dire qu'on va trouver pile poil le bon tournevis qui va avec la bonne vis donc il faut être créatif, il faut être capable d'adapter aussi les outils existants à soi de manière à ce qu'ils collent parfaitement à qui on est et à notre besoin pour avoir une chance d'être particulièrement efficace du coup et puis après on a du coup ce renouveau, j'ai cet émerge là sous les yeux avec le renouveau et bien on a le serpent le serpent avec cette peau qui mue et ce serait un peu comme comme l'oignon aussi c'est à dire que du coup petit à petit on va enlever toutes les peaux de nous dont on n'a plus besoin et quand il s'agit de poids et bien on va s'enlever une couche graisseuse là voilà et puis on va mettre à jour une autre et pareil on va aller chercher pourquoi celle là existe encore et etc etc donc il ya quand même une notion de temps là dedans qui est hyper importante c'est pour ça que moi j'aime pas tous les trucs qu'on vous vend, perdez 15 kilos en 3 mois. Oui, bien sûr, c'est toujours possible. Il y a des aspects complètement mathématiques, même avec des problématiques métaboliques et mécaniques derrière. Mais ça n'a pas d'intérêt, parce que vous êtes encore dans cette idée, j'arrache la croûte très fortement, mais si je ne m'occupe pas de la blessure qu'il y a dessous, de toute façon, la croûte reviendra quoi qu'on veuille. Donc oui, c'est toujours possible d'arracher une croûte et d'y aller à vif. voilà mais c'est beaucoup de souffrance beaucoup de blessure sur la blessure alors que si on accepte de prendre le temps de faire un travail un petit peu plus doux voilà et d'être doux avec soi-même justement et bien on va pouvoir agir dans la durée et créer une belle cicatrice sur cette blessure et qui permettra vraiment d'enlever complètement la partie poids en tout cas qui correspond à cette partie-là de notre vie, à cette partie-là de notre histoire. Et pour ensuite s'assurer que du coup tout ça ne revienne pas, l'idée ça va être de comprendre pourquoi on a été blessé, par qui on a été blessé, et de s'assurer de ne pas faire une nouvelle blessure. Parce que ce n'est pas tout de réparer la blessure, mais si vous vous blessez constamment, c'est un petit peu un problème sans fin. Et en général, quand on a cette histoire de poids, et qu'il y a un lien... en partie ou complètement avec une histoire de limites, eh bien, qu'est-ce qui se passe ? C'est que certaines limites ont été franchies et donc on se dit, en même temps, à quoi ça sert de défendre telle partie du territoire puisque déjà on m'a mangé toute cette partie-là. C'est un petit peu comme si vous aviez un château fort à défendre et puis il y a cinq tours. Et puis vous vous dites, on a déjà pris une tour, alors à quoi ça va servir ? de protéger les restes, c'est fichu, de toute façon le château maintenant c'est mort, il ne sera plus jamais à moi. Non, l'idée c'est de se dire, ok, là j'ai été blessée à un endroit donné, donc je vais faire le travail qu'il faut, donc si on reprend l'histoire du château fort, ça veut dire, ok, j'ai compris, la cinquième tour a été détruite, mais je vais quand même continuer à prendre soin et à défendre le reste de mon château, parce que je ne vais pas m'avouer vaincue. juste parce que j'ai une tour à moi. Ce n'est pas grave, cette tour, je vais la reconstruire, je me laisserai le temps de la reconstruire, mais pour l'instant, je continue de défendre la partie qui va bien. Eh bien, ça va être la même chose pour vous. C'est en gros qui vous êtes. de quoi vous avez envie, de quoi vous avez besoin, quelle est votre vision de la vie, quelle est votre vision de vous-même, qui vous êtes, qu'est-ce que vous avez envie qu'on respecte de vous, qu'est-ce que vous avez envie qu'on voie de vous, qu'est-ce que vous avez envie de... comment dire... d'évoquer chez l'autre. Et donc, du coup, ça va être d'apprendre à poser des limites avant d'être blessé. Et donc, à un moment donné, ça va être ça. C'est-à-dire, qui j'ai envie d'être ? Si là, maintenant, j'avais le corps de mes rêves et que j'avais la vie que je voulais, que je me sentais bien dedans, etc., comment j'ai envie de protéger ça pour le conserver le plus longtemps possible ? Et souvent, la problématique, c'est de savoir dire non. On retrouve très souvent, et c'est certainement votre cas, moi c'était mon cas aussi, c'est un peu le côté, je suis beaucoup tournée vers l'autre, je donne beaucoup à l'autre, mais finalement, je sers l'autre avant moi-même. C'est aussi une histoire d'éducation, parce qu'on nous apprit ça. On a dit, oui, mais bon, on doit le respect aux plus âgés, on doit le respect à ses parents, on doit le respect... à sa famille, on doit le respect à son frère, à sa soeur, on doit le respect à son conjoint, etc. Donc, il y a plein de choses comme ça qui rentrent en ligne de compte. Donc oui, bien sûr, on doit le respect à tout le monde. De toute façon, qui que ce soit, on doit être dans le respect. Mais attention, devoir le respect à l'autre, ça ne veut pas dire ne pas se faire respecter en premier. Et deuxièmement, ça ne veut pas dire tout accepter de l'autre. Ça veut dire que, oui, je dois respecter ma famille, par exemple, mais pas à mon dépend, à moi. C'est-à-dire, je ne dois pas, par respect pour un membre de ma famille, ne pas me respecter moi. C'est hors de question. C'est d'abord que je me respecte moi. et si je me respecte moi-même, je suis en capacité de dire à l'autre, voilà, j'agis de telle façon, pas pour te nuire, mais pour me respecter moi en fait, moi dans mes besoins, mes limites, mes envies, voilà, qui je suis. Et comme je te dois aussi le respect, je t'informe de où est ma limite. Si toi tu en as une, dis-moi quelle est la tienne. Et on essaie de voir ce qu'on peut faire ensemble. Et puis des fois on peut faire des choses ensemble, et puis des fois on ne peut pas. Et si on ne peut pas, le plus grand respect que vous pouvez avoir pour vous, c'est l'acceptation que ce n'est pas possible. Quoi que ça coûte, ça sera toujours mieux, ça sera toujours plus sain que d'accepter que là, il n'y a pas de possibilité d'entente ou de respect mutuel et que c'est une situation dans laquelle il faut s'échapper. Je vais vous donner un autre exemple. En couple, par exemple, oui, je dois le respect à mon conjoint. A priori, si j'ai choisi comme conjoint, c'est que j'ai de l'amour pour lui, j'ai de l'affection pour lui. Évidemment, je dois le respecter, mais je ne dois pas le respecter à mon détriment à moi. c'est d'abord je me sers moi, ensuite je le respecte lui. Et ce n'est pas parce que je lui dois le respect qu'il a le droit d'abuser non plus de moi, de ma gentillesse, de mon corps, de mes limites, etc. Donc ça veut dire qu'il ne faut pas accepter un manque de respect que votre conjoint pourrait avoir. Peu importe la raison et l'excuse. Souvent c'est oui mais le pauvre il ne s'est pas rendu compte, oui mais machin, il n'y a pas d'excuse Si on vous a manqué de respect, il faut absolument le signifier. Et ça ne doit absolument plus se reproduire. C'est à la personne de prendre l'engagement, de faire en sorte de travailler ce qu'elle a à travailler, pour ne plus vous manquer de respect. C'est important. c'est extrêmement important. Après, ça ne veut pas dire mettre fin à la relation, ça veut juste dire qu'il faut être en capacité de se faire respecter, même si on respecte les autres. Donc il faut être fidèle à soi, fidèle à qui on est, avec nos valeurs. Ça ne veut pas dire ne pas aider les autres. Moi, je suis quelqu'un qui a beaucoup d'empathie. et qui a un profond amour pour l'être humain et particulièrement pour les êtres humains qui me sont chers. Et je serai toujours dans une forme de don de moi pour aider et soutenir les personnes qui sont importantes pour moi. Pour autant, j'ai appris à faire ça en le faisant déjà pour moi-même. Ce que je ne faisais absolument pas avant. Avant, j'étais dans le don exclusif. mais je me perdais moi et moi quand je me suis perdue à partir du moment où j'étais en incapacité totale de pouvoir utiliser et mon corps et ma tête je ne pourrais plus être utile à personne et c'était aussi une grande souffrance. Vous savez, la première chose qu'on apprend en tant que secouriste, c'est que tu ne sauveras personne si toi tu n'es pas en sécurité. Donc d'abord, tu penses à ta propre sécurité. Et à partir du moment où tu es en sécurité, là tu vas pouvoir aller aider les autres et faire en sorte qu'eux aussi soient en sécurité. donc ça aussi c'est quelque chose d'extrêmement important j'espère que tout ça vous a éclairé je comprends que ça peut être un petit peu comment dire, philosophique tout ça mais c'est extrêmement important on ne s'attend pas forcément à ça sur une perte de poids mais vraiment, vraiment c'est un exercice très concret finalement qui va vous obliger à regarder en vous-même où vous en êtes où est mon poids ? Quand est-ce que j'ai grossi ? Qu'est-ce qui s'est passé au moment où j'ai grossi ? Quand est-ce que j'ai pris des kilos ? Quand est-ce que j'en ai perdu ? Et de mettre ça en lien avec votre histoire et de regarder, voilà, au moment de cette histoire, quand j'ai pris ces kilos, est-ce que je me suis sentie respectée ? Est-ce que j'ai eu une blessure ? Quelle était cette blessure ? Et ça va vous aider à comprendre quel pansement graisseux, là, s'est mis autour de vous pour peut-être, effectivement, aider cette blessure à se réparer. et après l'idée ça va être en effet d'aller regarder cette blessure d'accepter qu'elle est là d'avoir beaucoup d'amour et de douceur pour elle pour mettre en place tout un tas de choses pour se réparer pour aller vers ce renouveau et en même temps continuer à défendre qui on est donc être fidèle à soi avoir une vision de nous belle et respectueuse pour pouvoir se faire respecter Voilà ce que j'avais envie de vous transmettre. aujourd'hui dans cet épisode de podcast. Alors, ce n'est pas quelque chose qui est forcément facile parce qu'on n'a pas toujours les outils. Alors évidemment, on peut toujours aller chercher 50 milliards d'outils, mais bon, au bout d'un moment, on se perd là-dedans. Donc, je ne peux que vous conseiller vivement et effectivement de vous faire accompagner, d'avoir quelqu'un de solide avec qui vous vous sentez bien pour faire ce travail-là de découverte et de réparation qui verra. vous verrez, va transformer votre vie et va transformer votre corps, puisque c'est ça qui vous importe aujourd'hui. Et dans ce nouveau corps réparé de ces blessures, vous allez vous sentir extrêmement bien et ce sera d'autant plus facile de faire respecter qui vous êtes. Je vous souhaite une bonne continuation. Prenez bien soin de vous. Réfléchissez à vos limites. Vous verrez, ça va transformer votre corps.
Description
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Tu n'as jamais aimé ton corps, tu as toujours été en souffrance avec tes kilos en trop, tu as l'impression d'habiter un corps qui n'est pas le tien, et bien tu es au bon endroit. J'accompagne des femmes comme toi à perdre du poids durablement, dans la joie, sans restrictions, sans régime, sans sport, pour enfin retrouver le corps dans lequel tu vas te sentir toi-même, dans lequel tu vas te sentir. Bien, je suis Julie Hervé et dans ce podcast, je te délivre mon histoire, mes trucs, mes astuces pour que ce rêve devienne enfin ta réalité. Salut les Warriors, je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler des limites, des limites de notre corps, des limites de notre mental, et le rapport que cela peut avoir avec notre poids. L'idée, ça va être de comprendre comment est arrivé ce poids, pourquoi on a le corps que l'on a aujourd'hui, le mental que l'on a aujourd'hui, et en quoi connaître nos limites va nous permettre de nous réunir. de pouvoir modifier ce corps et cette identité qu'on s'est construite jusque là. Donc, on va d'abord se mettre d'accord sur les différents vocabulaires. La limite, qu'est-ce que c'est ? En fait, j'ai envie de vous dire, c'est assez simple, c'est les bords d'un cadre. Quand vous faites un tableau, vous avez la liberté absolue de faire tout ce que vous voulez à l'intérieur de ce tableau et pourtant, il y a quand même une limite autour, il y a toujours un cadre. Ce cadre, c'est les limites, les limites que l'on se met, les limites réelles et les limites fictives, celles qui sont obligatoires et puis celles que l'on s'impose soi-même ou que l'on nous a imposées et que finalement on a fait notre. Donc nos limites physiques, c'est bien sûr la capacité qu'a notre corps. En fait, chaque corps est différent, il est différent dans son apparence, il est aussi différent dans ses fonctions. Voilà, et dans ces capacités, il y a des personnes qui naturellement vont avoir une plus grande capacité à la course. D'autres qui vont naturellement avoir plus de souplesse. Voilà, et d'autres beaucoup moins. Donc tout ça va créer des limites en fait au niveau de notre corps, aux activités, aux mouvements qu'on va pouvoir pratiquer avec notre corps. évidemment que le poids va être aussi une limite à un moment donné si vous n'avez pas assez de poids voilà que vous êtes vraiment très maigre vous allez être en difficulté pour faire certaines choses parce qu'à un moment donné vous allez manquer de musculature et de carburant voilà à l'inverse si vous avez énormément de poids comme moi j'ai pu l'atteindre dépassant largement la centaine de kilos voilà et bien évidemment que là à un moment donné le Le corps va avoir des limites parce que tout ce poids qui est sur nous va peser sur nos articulations, va demander plus d'efforts à nos muscles. Donc ça, c'est les limites de notre corps. Et puis, les autres limites qu'il y a évidemment au niveau du corps, c'est les histoires de consentement. Donc sans rentrer vraiment forcément dans la partie sexualisée de la chose, bien qu'elle ait une grande importance, la limite du corps, c'est qui a le droit de toucher mon corps, de voir mon corps. d'intervenir sur mon corps, à qui je laisse le droit d'intervenir sur mon corps. C'est d'ailleurs une question très importante à se poser chez les enfants, parce que sans que l'on s'aperçoive de l'incidence que ça peut avoir, il y a des histoires de poids qui ont commencé comme ça. Je retrouve chez des adultes des problématiques sur la limite au corps, sur l'intrusion qu'on a pu... ressentir sur notre corps pour des choses entre guillemets aussi bêtes, même si ça ne l'est pas du tout, on m'obligeait à faire des bisous, je faisais des câlins à maman parce qu'elle était triste, alors du coup j'allais lui faire des câlins mais moi je n'aime pas ça, ce genre de choses. Encore une fois, quand je parle d'un câlin, ce n'est pas du tout quelque chose de sexualisé, forcément. Bien sûr qu'à partir du moment où il y a eu un abus sexuel ou des violences sexuelles, là on rentre en... vraiment dans une atteinte très forte et évidente, j'ai envie de dire pour tout le monde. Par contre, il y a des limites plus subtiles auxquelles on ne pense pas toujours. Est-ce qu'on a vraiment toujours le consentement de la personne par rapport à son corps ? Et donc, selon ce que vous avez vécu, quelle est votre expérience, vous, sur votre corps ? L'intrusion ou pas qu'il y a eu, je vais vous dire quelque chose de très bête, mais dans les familles, c'est... l'ouverture de la salle de bain. En fait, est-ce que n'importe qui peut rentrer n'importe comment à la salle de bain ? Voilà, par rapport à la pudeur, le respect que l'on a eu ou pas sur notre pudeur, etc. Ça, c'est des choses très importantes. Après, on a une histoire sur les limites aussi avec le monde médical. Alors, bien sûr, sans stigmatiser le monde médical, parce que comme dans tout métier, il y a de tout. Voilà, il y a aussi des gens qui ne pensent pas mal faire et qui... et qui ne sont pas forcément formés, informés sur certaines choses. Mais en tout cas, souvent, quand il y a des problématiques de poids assez lourdes, assez importantes, on retrouve dans les témoignages des personnes, à un moment donné, le corps médical qui a pu, quelque part, violenter un peu ce corps qui est en surpoids. Voilà, le malmenant un petit peu, parce qu'à un moment donné, c'était compliqué. Je vous donne un exemple. qui malheureusement est trop classique, mais pour les échographies notamment, quand on fait des échographies, en effet, la masse graisseuse, à un moment donné, va être en résonance avec les ondes échographiques, et du coup, on va pouvoir brouiller, empêcher de voir correctement les choses. Et malheureusement, des fois, on tombe sur certains praticiens qui vont être très violents dans leur façon de toucher la partie qui la dérange et de la dégager. pour voir, voilà, menant jusqu'à des douleurs, et en faisant passer en plus le message, en gros, écoutez, vous n'allez pas vous plaindre, si vous étiez moins grosse, ça n'arriverait pas. Ce genre de choses. Alors, je ne dis pas que c'est tout le temps le cas, et heureusement que non, mais malheureusement, ça arrive plus souvent qu'on ne le pense. Voilà, c'est ce qu'on appelle des violences. les douces violences qu'on appelle aussi en crèche comme ça, mais en tout cas des violences ordinaires que l'on peut retrouver malheureusement et qui ne font pas de bien. Donc voilà pour les limites au niveau du corps. Après au niveau des limites psychiques, qu'est-ce qu'on a ? Dans les limites psychiques, on a toutes les règles que l'on se donne, notre éthique, notre système de valeurs, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire, qu'est-ce que j'ai envie de faire et qu'est-ce que je n'ai pas envie. Voilà, et puis c'est le respect de qui on est, dans notre identité, de la façon dont on s'adresse à nous, etc. Pourquoi je vous parle de ces limites-là et quels rapports elles ont avec le corps ? En fait, à partir du moment où on n'a pas assez respecté nos propres limites psychiques. Il y a fort à parier qu'à un moment donné, le non-respect de ces besoins-là va être compensé à un moment donné par du poids ou du surpoids. C'est particulièrement vrai si on en revient à la problématique du corps, de l'intrusion au corps. À partir du moment où il y a eu une intrusion forte au niveau du corps, il y a… un espèce de réflexe de protection qui se fait sans qu'on s'en rende compte et qui va faire qu'on va prendre du poids pour quelque part se protéger, réparer, mettre quand même pansement autour de cette blessure physique que l'on a eue. Voilà, à un moment donné, et c'est pour ça que par exemple sur les problématiques d'obésité, bien que l'obésité soit reconnue comme une maladie chronique, donc c'est multifactoriel, il y a des raisons mécaniques et psychologiques, mais parmi les raisons psychologiques, on retrouve une fois sur quatre quand même un trauma, et un trauma en général lié au corps. qui a été malmenée à un moment donné de diverses façons pour diverses raisons. Et finalement, ce poids est venu protéger ça. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c'est important de comprendre, en fait, dans notre vie, où étaient les limites. Est-ce que c'était OK avec nous ? Ou est-ce qu'à un moment donné, il y a eu un franchissement des limites qui n'était pas à la bonne place ? Parce que ça va expliquer, en fait, le corps que l'on a aujourd'hui. Moi, à un moment donné, quand je pesais 130 kilos, évidemment, mon... mon corps, le rapport que j'avais avec mon corps, et puis mon corps, tout simple, évoquait finalement mon histoire. des limites qui avaient été franchies en fait, des choses qui n'avaient pas été respectées et physiquement et mentalement, dont je n'avais absolument pas conscience à ce moment-là. Mais c'est en travaillant dessus que j'ai pris conscience qu'à un moment donné dans ma vie, effectivement, il y a des limites qui avaient été franchies et que je n'avais pas été en capacité ni de reconnaître que les limites avaient été franchies, ni de les verbaliser, ni du coup d'avoir la possibilité de dire non, de dire stop. ça c'est pas possible en fait, j'ai pas envie, c'est ma limite à moi. Et donc du coup, mon corps finalement avait stigmatisé, cristallisé tout ça, et mon enveloppe corporelle disait ça de moi finalement. Voilà, donc du coup... A partir du moment où j'ai compris cette histoire-là, j'ai évidemment pu faire le travail qui était nécessaire pour que finalement mon corps n'ait plus besoin de porter cette souffrance, puisque forcément à partir du moment où il y a eu un non-respect de nos limites, on va porter une blessure et une souffrance quoi qu'il arrive. Alors il y a des blessures et des souffrances plus ou moins fortes, des degrés différents bien sûr. et elles ne sont pas toutes synonymes de poids supplémentaire, mais c'est une façon de comprendre quand même ce qui se joue un petit peu là-dessus. Donc, regardez, c'est un exercice extrêmement intéressant à faire, regardez à quel moment de votre vie, depuis quand, vous avez pris combien de kilos, à quel moment, etc., à quel moment vous avez réussi à en perdre, à quel moment vous en avez repris, quand il y a tout cet effet yo-yo qui s'est installé. parce que vous allez voir, c'est extrêmement intéressant de voir le lien entre notre histoire de vie et finalement l'histoire de notre poids. Notre poids dit quelque chose de nous. Et très très souvent, même s'il y a évidemment des raisons mécaniques, hormonales et autres, tout n'est pas psychologique et stigmatisé à ce point, mais il n'empêche qu'il y a quand même un lien fort entre ces limites-là et puis l'histoire de notre corps. Donc une fois qu'on a fait ça, vous me direz, bon, mais OK, on a compris, qu'est-ce qui va se passer ? Il y a deux choses qui vont se passer, en fait. La première, c'est qu'on va pouvoir mettre vraiment en action notre persévérance. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on a essayé de nombreux régimes, etc., on a, comment dire ? une faculté d'avoir une certaine discipline, une certaine motivation et de la persévérance, même si on a toujours l'impression que ça n'a pas été assez, puisqu'à un moment donné, on a repris. Si on a repris, c'est pour d'autres raisons qui sont bien au-delà de la persévérance et de la discipline, très souvent, mais ce n'est pas l'objet de cet épisode-là de podcast. On pourra peut-être y revenir si c'est quelque chose qui vous intéresse. La persévérance, ça va te dire, comme j'ai compris d'où vient la problématique, à partir du moment où je vais vouloir enlever cette problématique, je vais pouvoir être persévérant de manière efficace à enlever cette problématique parce que j'en ai la compréhension. Bien sûr, à partir du moment où on a la compréhension, il faut avoir l'acceptation, la tolérance avec soi-même de ne pas être parfait par rapport à ça. et se laisser le temps de guérir finalement cette blessure qui a fait qu'on a eu besoin d'un pansement de graisse quelque part pour la réparer. Et quand on n'a plus besoin de ce pansement de graisse, eh bien, voilà, j'ai envie de vous dire, c'est un petit peu comme les croûtes, vous savez. Vous avez une plaie, il y a une croûte qui va se former, qui n'est pas belle, qui est toute moche, qui est un peu boursouflée, etc., qui est là pour protéger la plaie qui est en dessous et pour permettre... en fait, à la peau de se réparer. Et bien finalement, la couche graisseuse, elle va avoir la même fonction. Elle va être là pour réparer quelque chose. Et tant que dessous, ce n'est pas cicatrisé, tant qu'on n'a pas pris le temps de vraiment le soigner, et bien cette croûte boursouflée qu'on a sur la plaie va rester pour continuer de protéger notre corps. Parce qu'évidemment, si vous le savez, si jamais on grattait la croûte là, et qu'on essaie de l'enlever de force, qu'est-ce qui se passe ? En fait, dessous, ça saigne, et de nouveau, il y a une croûte qui va arriver. Et c'est la raison particulière pour laquelle, par exemple, les régimes ne vont pas fonctionner sur la longueur, parce que le régime, ça va être arraché violemment la croûte, alors que la cicatrisation dessous n'est pas encore faite. Et donc du coup, sur le coup, la croûte, elle n'est plus là, le côté moche n'est pas là, mais la plaie revient, elle est complètement exposée, et à un moment donné, si elle n'a pas assez cicatrisé, ou si on ne lui permet pas de cicatriser autrement, et bien de nouveau, il y a un pansement qui va se remettre, et donc de nouveau, la couche de gras va venir protéger la blessure. Voilà comment ça se passe. Donc à partir du moment où on va avoir compris où est la véritable problématique, on va pouvoir mettre en action notre persévérance. Là, elle va être efficace. Et là, elle va nous permettre effectivement de perdre du poids durablement pour aller vers un renouveau, voir une nouvelle identité. Ce qui va nécessiter évidemment un peu de créativité. L'idée, c'est que... on fasse taire un petit peu notre mental et qu'on remette de la joie, de l'amour, de la compréhension, beaucoup d'empathie, beaucoup de légèreté finalement autour de cette blessure de manière à favoriser sa cicatrisation et ce renouveau. Donc ça, c'est très important. Voilà, c'est le travail qu'on va mettre derrière. Et pourquoi je vous dis créativité ? Parce qu'en fait... On est tous différents. Des solutions, il y en a 50 000 et toutes ne sont pas bonnes pour tout le monde en fait. Moi, c'est ce que j'aime travailler en accompagnement et c'est pour ça que je vous ai toujours en individuel à un moment donné, c'est que l'on est tous différents. Donc oui, il y a des boîtes à outils assez généralistes avec le couteau suisse, là, qui va un petit peu nous permettre d'avoir toujours sous la main quelque chose de plus pratique que si on n'était pas outillé. pour autant ça ne veut pas dire qu'on va trouver pile poil le bon tournevis qui va avec la bonne vis donc il faut être créatif, il faut être capable d'adapter aussi les outils existants à soi de manière à ce qu'ils collent parfaitement à qui on est et à notre besoin pour avoir une chance d'être particulièrement efficace du coup et puis après on a du coup ce renouveau, j'ai cet émerge là sous les yeux avec le renouveau et bien on a le serpent le serpent avec cette peau qui mue et ce serait un peu comme comme l'oignon aussi c'est à dire que du coup petit à petit on va enlever toutes les peaux de nous dont on n'a plus besoin et quand il s'agit de poids et bien on va s'enlever une couche graisseuse là voilà et puis on va mettre à jour une autre et pareil on va aller chercher pourquoi celle là existe encore et etc etc donc il ya quand même une notion de temps là dedans qui est hyper importante c'est pour ça que moi j'aime pas tous les trucs qu'on vous vend, perdez 15 kilos en 3 mois. Oui, bien sûr, c'est toujours possible. Il y a des aspects complètement mathématiques, même avec des problématiques métaboliques et mécaniques derrière. Mais ça n'a pas d'intérêt, parce que vous êtes encore dans cette idée, j'arrache la croûte très fortement, mais si je ne m'occupe pas de la blessure qu'il y a dessous, de toute façon, la croûte reviendra quoi qu'on veuille. Donc oui, c'est toujours possible d'arracher une croûte et d'y aller à vif. voilà mais c'est beaucoup de souffrance beaucoup de blessure sur la blessure alors que si on accepte de prendre le temps de faire un travail un petit peu plus doux voilà et d'être doux avec soi-même justement et bien on va pouvoir agir dans la durée et créer une belle cicatrice sur cette blessure et qui permettra vraiment d'enlever complètement la partie poids en tout cas qui correspond à cette partie-là de notre vie, à cette partie-là de notre histoire. Et pour ensuite s'assurer que du coup tout ça ne revienne pas, l'idée ça va être de comprendre pourquoi on a été blessé, par qui on a été blessé, et de s'assurer de ne pas faire une nouvelle blessure. Parce que ce n'est pas tout de réparer la blessure, mais si vous vous blessez constamment, c'est un petit peu un problème sans fin. Et en général, quand on a cette histoire de poids, et qu'il y a un lien... en partie ou complètement avec une histoire de limites, eh bien, qu'est-ce qui se passe ? C'est que certaines limites ont été franchies et donc on se dit, en même temps, à quoi ça sert de défendre telle partie du territoire puisque déjà on m'a mangé toute cette partie-là. C'est un petit peu comme si vous aviez un château fort à défendre et puis il y a cinq tours. Et puis vous vous dites, on a déjà pris une tour, alors à quoi ça va servir ? de protéger les restes, c'est fichu, de toute façon le château maintenant c'est mort, il ne sera plus jamais à moi. Non, l'idée c'est de se dire, ok, là j'ai été blessée à un endroit donné, donc je vais faire le travail qu'il faut, donc si on reprend l'histoire du château fort, ça veut dire, ok, j'ai compris, la cinquième tour a été détruite, mais je vais quand même continuer à prendre soin et à défendre le reste de mon château, parce que je ne vais pas m'avouer vaincue. juste parce que j'ai une tour à moi. Ce n'est pas grave, cette tour, je vais la reconstruire, je me laisserai le temps de la reconstruire, mais pour l'instant, je continue de défendre la partie qui va bien. Eh bien, ça va être la même chose pour vous. C'est en gros qui vous êtes. de quoi vous avez envie, de quoi vous avez besoin, quelle est votre vision de la vie, quelle est votre vision de vous-même, qui vous êtes, qu'est-ce que vous avez envie qu'on respecte de vous, qu'est-ce que vous avez envie qu'on voie de vous, qu'est-ce que vous avez envie de... comment dire... d'évoquer chez l'autre. Et donc, du coup, ça va être d'apprendre à poser des limites avant d'être blessé. Et donc, à un moment donné, ça va être ça. C'est-à-dire, qui j'ai envie d'être ? Si là, maintenant, j'avais le corps de mes rêves et que j'avais la vie que je voulais, que je me sentais bien dedans, etc., comment j'ai envie de protéger ça pour le conserver le plus longtemps possible ? Et souvent, la problématique, c'est de savoir dire non. On retrouve très souvent, et c'est certainement votre cas, moi c'était mon cas aussi, c'est un peu le côté, je suis beaucoup tournée vers l'autre, je donne beaucoup à l'autre, mais finalement, je sers l'autre avant moi-même. C'est aussi une histoire d'éducation, parce qu'on nous apprit ça. On a dit, oui, mais bon, on doit le respect aux plus âgés, on doit le respect à ses parents, on doit le respect... à sa famille, on doit le respect à son frère, à sa soeur, on doit le respect à son conjoint, etc. Donc, il y a plein de choses comme ça qui rentrent en ligne de compte. Donc oui, bien sûr, on doit le respect à tout le monde. De toute façon, qui que ce soit, on doit être dans le respect. Mais attention, devoir le respect à l'autre, ça ne veut pas dire ne pas se faire respecter en premier. Et deuxièmement, ça ne veut pas dire tout accepter de l'autre. Ça veut dire que, oui, je dois respecter ma famille, par exemple, mais pas à mon dépend, à moi. C'est-à-dire, je ne dois pas, par respect pour un membre de ma famille, ne pas me respecter moi. C'est hors de question. C'est d'abord que je me respecte moi. et si je me respecte moi-même, je suis en capacité de dire à l'autre, voilà, j'agis de telle façon, pas pour te nuire, mais pour me respecter moi en fait, moi dans mes besoins, mes limites, mes envies, voilà, qui je suis. Et comme je te dois aussi le respect, je t'informe de où est ma limite. Si toi tu en as une, dis-moi quelle est la tienne. Et on essaie de voir ce qu'on peut faire ensemble. Et puis des fois on peut faire des choses ensemble, et puis des fois on ne peut pas. Et si on ne peut pas, le plus grand respect que vous pouvez avoir pour vous, c'est l'acceptation que ce n'est pas possible. Quoi que ça coûte, ça sera toujours mieux, ça sera toujours plus sain que d'accepter que là, il n'y a pas de possibilité d'entente ou de respect mutuel et que c'est une situation dans laquelle il faut s'échapper. Je vais vous donner un autre exemple. En couple, par exemple, oui, je dois le respect à mon conjoint. A priori, si j'ai choisi comme conjoint, c'est que j'ai de l'amour pour lui, j'ai de l'affection pour lui. Évidemment, je dois le respecter, mais je ne dois pas le respecter à mon détriment à moi. c'est d'abord je me sers moi, ensuite je le respecte lui. Et ce n'est pas parce que je lui dois le respect qu'il a le droit d'abuser non plus de moi, de ma gentillesse, de mon corps, de mes limites, etc. Donc ça veut dire qu'il ne faut pas accepter un manque de respect que votre conjoint pourrait avoir. Peu importe la raison et l'excuse. Souvent c'est oui mais le pauvre il ne s'est pas rendu compte, oui mais machin, il n'y a pas d'excuse Si on vous a manqué de respect, il faut absolument le signifier. Et ça ne doit absolument plus se reproduire. C'est à la personne de prendre l'engagement, de faire en sorte de travailler ce qu'elle a à travailler, pour ne plus vous manquer de respect. C'est important. c'est extrêmement important. Après, ça ne veut pas dire mettre fin à la relation, ça veut juste dire qu'il faut être en capacité de se faire respecter, même si on respecte les autres. Donc il faut être fidèle à soi, fidèle à qui on est, avec nos valeurs. Ça ne veut pas dire ne pas aider les autres. Moi, je suis quelqu'un qui a beaucoup d'empathie. et qui a un profond amour pour l'être humain et particulièrement pour les êtres humains qui me sont chers. Et je serai toujours dans une forme de don de moi pour aider et soutenir les personnes qui sont importantes pour moi. Pour autant, j'ai appris à faire ça en le faisant déjà pour moi-même. Ce que je ne faisais absolument pas avant. Avant, j'étais dans le don exclusif. mais je me perdais moi et moi quand je me suis perdue à partir du moment où j'étais en incapacité totale de pouvoir utiliser et mon corps et ma tête je ne pourrais plus être utile à personne et c'était aussi une grande souffrance. Vous savez, la première chose qu'on apprend en tant que secouriste, c'est que tu ne sauveras personne si toi tu n'es pas en sécurité. Donc d'abord, tu penses à ta propre sécurité. Et à partir du moment où tu es en sécurité, là tu vas pouvoir aller aider les autres et faire en sorte qu'eux aussi soient en sécurité. donc ça aussi c'est quelque chose d'extrêmement important j'espère que tout ça vous a éclairé je comprends que ça peut être un petit peu comment dire, philosophique tout ça mais c'est extrêmement important on ne s'attend pas forcément à ça sur une perte de poids mais vraiment, vraiment c'est un exercice très concret finalement qui va vous obliger à regarder en vous-même où vous en êtes où est mon poids ? Quand est-ce que j'ai grossi ? Qu'est-ce qui s'est passé au moment où j'ai grossi ? Quand est-ce que j'ai pris des kilos ? Quand est-ce que j'en ai perdu ? Et de mettre ça en lien avec votre histoire et de regarder, voilà, au moment de cette histoire, quand j'ai pris ces kilos, est-ce que je me suis sentie respectée ? Est-ce que j'ai eu une blessure ? Quelle était cette blessure ? Et ça va vous aider à comprendre quel pansement graisseux, là, s'est mis autour de vous pour peut-être, effectivement, aider cette blessure à se réparer. et après l'idée ça va être en effet d'aller regarder cette blessure d'accepter qu'elle est là d'avoir beaucoup d'amour et de douceur pour elle pour mettre en place tout un tas de choses pour se réparer pour aller vers ce renouveau et en même temps continuer à défendre qui on est donc être fidèle à soi avoir une vision de nous belle et respectueuse pour pouvoir se faire respecter Voilà ce que j'avais envie de vous transmettre. aujourd'hui dans cet épisode de podcast. Alors, ce n'est pas quelque chose qui est forcément facile parce qu'on n'a pas toujours les outils. Alors évidemment, on peut toujours aller chercher 50 milliards d'outils, mais bon, au bout d'un moment, on se perd là-dedans. Donc, je ne peux que vous conseiller vivement et effectivement de vous faire accompagner, d'avoir quelqu'un de solide avec qui vous vous sentez bien pour faire ce travail-là de découverte et de réparation qui verra. vous verrez, va transformer votre vie et va transformer votre corps, puisque c'est ça qui vous importe aujourd'hui. Et dans ce nouveau corps réparé de ces blessures, vous allez vous sentir extrêmement bien et ce sera d'autant plus facile de faire respecter qui vous êtes. Je vous souhaite une bonne continuation. Prenez bien soin de vous. Réfléchissez à vos limites. Vous verrez, ça va transformer votre corps.
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