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EP13 : BELGIAN DREAM & MADELEINE DE PROUST feat Auriane & Maxime cover
EP13 : BELGIAN DREAM & MADELEINE DE PROUST feat Auriane & Maxime cover
CHER BON !

EP13 : BELGIAN DREAM & MADELEINE DE PROUST feat Auriane & Maxime

EP13 : BELGIAN DREAM & MADELEINE DE PROUST feat Auriane & Maxime

1h50 |13/12/2024
Play
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CHER BON !

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1h50 |13/12/2024
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Description

Aujourd'hui, je vous emmène au 10 rue de la Bombarde, au pied de Fourvière, dans le Vieux Lyon. Direction DUCLEF, un café-pâtisserie où j'ai eu le plaisir de rencontrer un duo génial : Auriane et Max.


Dans ce treizième épisode de Cher Bon!, Auriane et Max nous racontent leur rencontre à Cannes, qui a marqué le début d'une collaboration de choc et d'une belle histoire d'amour. Ensemble, ils ont vécu des expériences uniques, notamment en Belgique (dont Auriane est originaire) avec un service de desserts à Tomorrowland (basique).

C’est ensuite à Lyon, la ville de Max, qu’ils ont choisi de poursuivre leurs carrières : Auriane à La Cour des Loges (5ᵉ arrondissement) et Max aux Apothicaires (ancien restaurant de Tabata et Ludovic Mey). Puis est arrivée l’aventure Food Traboule, une véritable rampe de lancement pour eux, leur permettant de peaufiner leur savoir-faire et de rêver grand !


Finalement, ils ont décidé de créer leur propre café et boutique : Duclef, un lieu à leur image où se mêlent artisanat, simplicité et authenticité. Auriane et Max nous partagent les coulisses de cette aventure, leurs inspirations, et les valeurs qui les animent au quotidien (indice : "pas se faire ch**r"… maintenant vous êtes obligé d’écouter pour comprendre).


Un épisode riche en émotions et en anecdotes, qui illustre si bien leur volonté de partager des moments gourmands avec les Lyonnais. Et bien sûr, bisous à Monsieur Flan et Monsieur "PB".


Bonne écoute !

---------------

Si vous avez aimé cet épisode il vous reste une toute petite chose à faire : vous abonner ! Et si vraiment vous avez envie de faire une bonne action qui me fera cher plaisir vous pouvez laisser un petit commentaire de rien du tout du tout juste pour dire que c’est le meilleur podcast lyonnais (c’est un exemple mais vous pouvez aussi dire que c’est le meilleur de France).


Merci merci merciiii d’avoir écouté ! Bisous bisous et à très vite sur Cher Bon !💖


Louison



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode de Cherbon. Je suis Louison Lagneaux et à travers ce podcast, je vous emmène à la rencontre des chefs lyonnais inspirants. Que vous soyez curieux ou passionnés de gastronomie, Cherbon est là pour éveiller vos sens et nourrir votre esprit. J'adorais cette phrase à l'écrit. J'ai bien envie de dire Amen là. Bon. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Auriane et Max, le duo talentueux et amoureux. Derrière DUCLEF, la pâtisserie et café incontournable du Vieux Lion, situé à deux pas de la cathédrale Saint-Jean. Dans cet épisode, Auriane et Max nous partagent leur parcours, très différent à l'origine vous le verrez, et ils nous parlent de leur rencontre et de leurs folles expériences jusqu'à la création de DUCLEF. Installez-vous confortablement et laissez-vous emporter par cette conversation gourmande et pleine de douceur. Eh bien, bienvenue à tous pour ceux qui nous écoutent. Bonjour à Auriane et Maxime.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #0

    Je suis très contente de vous avoir aujourd'hui. Vous n'êtes pas le premier duo que j'interroge, mais vous êtes le premier duo à sortir sur Cherbon. Bref, du coup, ce sera le premier épisode qui sortira où on est trois.

  • Speaker #1

    C'est un peu la classe du coup.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu la classe.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que plus ?

  • Speaker #0

    Donc, on est chez Duclef. On dit chez Duclef, à Duclef.

  • Speaker #2

    Chez Ducelf. Tant que ce n'est pas Duclef. Voilà.

  • Speaker #0

    Évidemment. Je vous propose que chacun de votre tour vous vous présentiez.

  • Speaker #2

    Très bien, avec plaisir. Du coup, moi c'est Oriane, j'ai 34 ans, bientôt 35. Je suis belge d'origine, ça fait 7 ans que j'habite à Lyon. Je suis pâtissière depuis 10 ans et moi c'était une reconversion. Au-delà de ça, je suis en couple avec Maxime qui est juste à côté de nous. depuis 10 ans aussi et...

  • Speaker #1

    Marie-accessoirement, mais...

  • Speaker #2

    Marie-accessoirement. Mariée depuis un an, j'oublie toujours. Et on a une fille de 3 ans qui s'appelle Loise. Voilà.

  • Speaker #0

    Très beau, très beau comme prénom. Et alors du coup, tu disais que c'était une reconversion. Avant ça, tu faisais quoi ?

  • Speaker #2

    Alors j'ai fait des études d'architecture d'intérieur pendant 2 ans, 2 ans et demi. Et du coup... Je pensais toujours que c'était ça que je voulais faire jusqu'à ce que j'étais en plein dans les études et que d'un jour ou l'autre, je ne sais pas, j'ai eu un déclic dans ma tête et je me suis dit non, ce n'est pas ça. Et j'ai tout arrêté le jour où j'avais un jury à présenter. Ça faisait un mois que j'avais bossé dessus. Je mets mes plans, je les attache et puis d'un coup, je commence à tout défaire. Je range tout ce que j'avais préparé et j'ai dit non, ce n'est pas ça. Je ne sais pas, j'ai pété un câble. Et... craquage complet et du coup après je suis je suis parti voyager pour essayer de trouver ce que je voulais faire de ma vie et c'est après trois ans et demi en australie que j'ai décidé que c'était peut-être bien la pâtisserie et que du coup si je voulais faire ça pourquoi pas le faire en france le pays par excellence pour la pâtisserie donc voilà alors pourquoi la pâtisserie c'est c'est depuis que je suis toute petite que j'adore j'adore ça mais bon c'est vraiment en tant que ménagère quoi vraiment la popote à la maison, j'ai toujours bien aimé faire ça, et j'ai jamais vraiment vu que, j'ai jamais vraiment cru que c'était une possibilité pour moi d'en faire mon métier, je viens d'une famille qui est un peu, il faut faire des grandes études, voilà, et donc pour moi c'était pas vraiment une possibilité, jusqu'à ce que je sois en Australie, loin de tout et tout le monde, et qu'on m'a dit, tu adores faire ça, peut-être que tu pourrais en faire ton métier, et du coup... J'ai été poussée dans la bonne direction et je me suis lancée. Je me suis dit bon, j'y vais, je le fais et je n'ai pas trop réfléchi. Et puis, je suis venue en France pour le faire.

  • Speaker #0

    C'est beau. Maxime, à toi.

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour à tous. Moi, Max plutôt, parce que Maxime, jamais personne ne m'appelle comme ça. Du coup, ça fait un peu bizarre. Du coup, voilà, moi, c'est Max. J'ai eu 30 ans cette année. Moi, j'ai commencé la pâtisserie. Déjà, je suis lyonnais. Déjà parce qu'on est sur charbon, on va mettre les points sur les i. Voilà. Ouais, donc Lyonnais, originaire de l'Ouest lyonnais. Tout ça ? Chaponneau. Ok. Place to be, Isaac Duke, tout ça, tout ça, capital. Non, originaire du coup de l'Ouest lyonnais, donc le début du monde lyonnais, où j'ai grandi, je ne sais pas si tout le monde en France là-bas. Moi, à contrario d'Oriane, pas d'études du tout, parce que l'école... Compliqué, compliqué, compliqué. Je n'étais pas du tout scolaire. Pas vraiment de difficulté, mais je me faisais chier à l'école. J'avais l'impression de perdre mon temps et rester assis sur une chaise. Bon, là, on est assis sur une chaise, mais on part et on passe un bon moment. Donc, c'est cool. Mais non, rester assis sur une chaise et écouter les gens parler. ça n'a jamais vraiment... Voilà, c'était pas trop mon truc. Et du coup, je kiffais plus l'art plastique, le sport et la musique. Ouais. Je pense que c'est les seules matières où j'avais la moyenne, d'ailleurs.

  • Speaker #2

    C'est déjà bien !

  • Speaker #1

    Voilà. Et après, voilà, un schéma un peu classique, mais j'ai redoublé au collège. La sixième, et puis après en cinquième, il fallait que... Ils m'ont demandé que je redouble, et puis quatrième, pareil, puis troisième, pareil, et puis... Mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? C'est compliqué. Tu appuyais ton brevet des collèges, et là, en fait, je me suis lavé les mains dans les poches et ça me faisait chier. Je savais en fait que je voulais faire un métier manuel.

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas encore lequel ?

  • Speaker #1

    Non, pas encore. Moi, je suis fils et petit-fils d'artisan. Mes grands-parents maternels étaient bouchers, ils avaient une boucherie. Ça ne m'a jamais trop attiré, taper dans la barbaque comme ça le matin. Moi, je préfère les gâteaux quand même. Je ferme le vélo, je tire les gâteaux le matin, tout ça. Mais voilà, mes parents avaient un garage automobile. Donc, j'ai toujours passé aussi mon enfance à bricoler. Du coup, passionné aussi d'automobile et de sport mécanique. Donc, j'ai toujours baigné un petit peu là-dedans. Donc, je savais que je voulais faire quelque chose de manuel. Voilà. Par chance, j'ai grandi et j'ai été entouré aussi avec des gens dans le monde de la gastronomie qui ont des belles places aujourd'hui. pour qui on a travaillé après aussi, donc on en parlera plus tard. Mais je pense que c'est un petit peu aussi ce qui m'a poussé, on va dire, mais gentiment. Je n'ai jamais ressenti une obligation avec ça, mais ça s'est fait assez naturellement du coup. Mais du coup, j'ai toujours été attiré par le côté bouffe, on va dire, parce que c'est aussi une culture, que ce soit française, mais chez nous, on adorait... On adorait les fêtes de famille à la française, où on fait des repas gargantuesques avec apéro et tout ce qui s'ensuit, la viande, les serbes, le machin.

  • Speaker #2

    Tu ne s'arrêtes jamais.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai toujours baigné dans le bien manger. Très cool et je remercie beaucoup ma famille d'ailleurs, parce que c'est quelque chose d'important. Et du coup, on s'éloigne un peu là, on en a théo. ça pour dire que tu étais entouré par des pâtissiers du coup voilà en fait à la base j'étais même plus parti pour partir dans la cuisine, j'aimais bien ça et via les connaissances que j'avais quand t'arrives en 3ème forcément il faut faire des stages et mon premier stage je l'ai fait chez mon premier maître d'apprentissage du chou à Chaponneau pâtisserie à Loto qui est une très belle maison qui m'a je pense bien formé Vrai artisan, on faisait tout de A à Z, chocolat, glace, viennoiserie, enfin tout.

  • Speaker #0

    Donc tu étais en cuisine et ton stage tu l'as fait dans ton études ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai réalisé un petit peu la cuisine et mon stage de troisième, le premier que j'ai fait, c'était là-bas.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok, mais tu étais encore dans le cursus ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, j'étais en troisième, enfin voilà, en période collège. Et du coup ça s'est fait comme ça, donc stage qui s'est très bien passé. Et bah il m'avait dit, écoute, si jamais tu veux faire un apprentissage, nous on prend des apprentis. Donc j'avais dit ok, why not. Mais du coup, j'avais vraiment bien aimé ce format-là. Et après, je me suis dit, pourquoi pas essayer un autre format de pâtisserie ? Et du coup, j'avais des connexions à l'époque chez Bouillet, chez Sébastien Bouillet. À l'époque, il avait encore de laboratoires à la Croix-Rousse. C'était encore un peu moins grand qu'aujourd'hui. Mais c'était déjà un truc assez balèze. C'était quand même toujours l'une des plus grosses vitrines de Lyon. Et je me disais, ce serait cool de voir une autre... classe, on va dire, de pâtisserie, beaucoup plus grand, beaucoup plus de prod, beaucoup plus grosse équipe. Et du coup, j'ai eu la chance de pouvoir faire un stage là-bas aussi, qui était très chouette. J'ai découvert vraiment un peu l'esprit brigade, très hiérarchisé aussi, mais avec une super ambiance de travail. Et du coup, ça s'est fait pareil, très bon stage. On a cru sur les trucs en se disant, allez, moi, je veux faire un CAP pâtisserie. Ça s'est fait un peu naturellement, au final. Ouais, j'ai trouvé ça trop cool. Et puis après, c'est aussi, je pense, dans la mentalité qu'on a avec Orianne aussi, c'est qu'on adore recevoir, on adore faire plaisir aux gens. Et la pâtisserie, la cuisine, tous les métiers de la gastronomie, ça fait partie de ça. En fait, je pense que si tu le fais, c'est pas pour l'argent, parce que clairement, il y a d'autres métiers qui payent mieux que ça. Mais c'est surtout pour le kiff de faire plaisir aux gens, quand tu ramènes un gâteau, quand tu...

  • Speaker #2

    C'est un peu cliché, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est très cliché, mais en même temps, c'est vrai. Donc, ouais, c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que la pâtisserie, c'est vraiment des gros câlins que tu fais aux gens.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est la finalité du repas. Et c'est aussi très important parce qu'en fait, si tu ne fais pas... Tu peux avoir mangé un très bon repas et si tu as un dessert de merde, tu vas te rappeler du dessert de merde. Comme un café dégueulasse.

  • Speaker #2

    C'est la fin, c'est la clôture d'un bon repas et c'est important. Ça ne doit pas toujours être hyper poussé, ça peut être un truc super simple. Mais c'est vraiment chouette de finir sur une note sucrée, ça fait toujours plaisir. La dernière note. C'est ça, exactement. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc CAP pâtisserie.

  • Speaker #1

    Ouais, CAP pâtisserie. Et là, du coup... coup pas très cool parce que je suis passé du statut de dernier de la classe qui est quasiment premier de la classe parce que quand on est passionné et puis quand on est à sa place voilà en fait bon il y avait encore des matières générales où ça me faisait un petit peu chier et on était toujours pas très bon mais en tout cas en pratique et tout ça je me suis retrouvé vraiment pas prétention de dire que j'étais le meilleur mais je me sentais vraiment bien et à l'aise quoi donc c'était vraiment je me dis tant c'est cool Et du coup après fin de CAP, je voulais continuer un petit peu l'apprentissage parce que bon tu as tout juste 18 ans, c'est un moment un peu jeune pour se dire allez je veux avoir une place d'ouvrier. Et puis voilà, donc via les connexions qu'on avait, qui on a travaillé par la suite avec Orianne, Jérôme d'Olivera qui est du coup natif de Chaponneau, qui est lyonnais, qui est un ami de la famille de base, qui lui est champion du monde de pâtisserie sur Cannes. lui il venait de monter son affaire et du coup je l'appelle je lui dis je viendrais bien faire une mention complémentaire qu'est-ce que t'en penses et tout il me dit bah ouais ça peut être chouette il me dit bah écoute si ça te branche nous on est en train de recruter on va avoir besoin de monde pour l'équipe écoute si tu veux venir à Icans avec plaisir mais bon j'avais pas encore 18 ans j'étais sur la fin de mon diplôme et j'étais là ouais ok bah go go on y va et je m'en rappelle toute ma vie genre j'ai raccroché le téléphone et j'ai dit à mes parents c'est bon je vais à Cannes mais genre tu sais t'as même pas 18 ans et du coup bah gros changement de vie mais du coup super cool et ouais enfin comme Morgane expliquera aussi tout à l'heure sûrement mais on a tous eu des périodes de vie comme ça où on se dit putain c'était la meilleure période de ma life aujourd'hui c'est trop cool aussi c'est une autre période voilà on a créé une famille on a créé un business c'est trop chouette Mais la période jeunesse de ma vie, les trois ans que j'ai passé dans le sud à Cannes, c'était incroyable. On a travaillé, parce que du coup, j'ai fait un an de mention complémentaire. Et après, j'ai switché sur un BTM, un brevet technique des métiers, sur deux ans, toujours en apprentissage. Donc avec l'école, la formation, tout ça, mais toujours à Cannes, chez Jérôme. Et on avait une équipe de tueurs. C'était génial, on est encore tous en contact aujourd'hui, on est tous super potes. On est un peu tous presque aux quatre coins du monde. On est à Dubaï, on est à Paris, en France, à la Baule. C'est très cool, mais on a vraiment créé des liens hyper forts. Parce qu'on travaillait dur, on se marrait beaucoup. On faisait une pâtisserie quand même ultra haut de gamme, avec des super produits et un super chef. Donc c'était vraiment une période incroyable. En fait, vu qu'en fait, c'était toute une bande de jeunes qui avait entre 18 et moins de 30 ans au final, et que tout le monde venait ici pour le job. C'est la Côte d'Azur, donc ce n'est pas désagréable non plus. Mais personne n'avait vraiment de potes dans les parages. Et en fait, naturellement, on a tous eu une super bonne relation. Et on faisait tout ensemble, en fait. On se levait à 4-5 heures le matin ensemble et puis on allait bosser. Et puis après, sieste, plage, apéro, pétanque. La colo. Voilà, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    Et tout en bossant comme des fous,

  • Speaker #1

    j'imagine. Ouais, en bossant comme des fous. Pas mal de collègues qui ont fait des concours, j'en avais fait un aussi.

  • Speaker #0

    Concours de quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais fait un petit concours un peu à la conne, entre guillemets, mais de pièces en chocolat à Antibes, sur la région Paca. J'avais fait le troisième, je crois, je ne sais plus. Mais voilà, j'ai un pote qui avait fait le championnat de France des SR, Julien Jacob, petite dédicace. J'ai notre pote Enzo Roussel qui avait fait les Olympiades des métiers. Une belle équipe. Johan Palamara qui faisait des pièces de chocolat. psychopathe, vous pouvez le voir sur les réseaux, mais c'est un monstre, c'est un réalisme, c'est débile. Grâce à tout ça, ça apprend aussi plein de choses, parce que tu restes les après-midi, tu découvres plein de choses, et c'est hyper intéressant, et franchement, ça te donne envie d'aller plus loin et d'avancer. Donc voilà. J'avais projet, à la fin de tout ça, de partir aux Etats-Unis. Et donc j'avais déjà parlé un petit peu avec Jérôme, j'ai dit voilà j'aimerais bien partir aux Etats-Unis, c'est le rêve américain. Et il me dit bah ouais écoute voilà j'ai des plans à droite à gauche, trop cool. Et on commence à bosser sur le truc et Aurélien est arrivé.

  • Speaker #2

    C'est ça que je voulais savoir, vous ne connaissez pas avant ?

  • Speaker #0

    Et c'est chez Jérôme,

  • Speaker #2

    c'est ça exactement.

  • Speaker #1

    Aurélien est arrivé en stage de fin d'école, il avait fait le NSP.

  • Speaker #2

    fin de formation ouais c'est ça parce qu'au fait moi du coup quand j'ai décidé de venir en France faire la pâtisserie j'ai fait l'école d'Alain Ducasse, le NSP à Yves Saint-Jean sauf que j'ai suivi un cursus c'était plus une formation pour le coup toujours aujourd'hui 10 ans plus tard j'ai zéro diplôme en pâtisserie mais c'était juste, ouais exactement j'ai même pas la CAP en pâtisserie merci C'était juste une formation. Alors, c'était une formation sur cinq mois. Et c'est vraiment pour les gens qui... Déjà, c'était une formation internationale. Donc, ce n'était pas pour les Français. C'était vraiment pour les gens en dehors de la France. Et du coup, c'est pour les gens qui pensent à peut-être se reconvertir. Et c'est vraiment une initiation de la pâtisserie. Après, c'est cinq mois hyper intenses. Donc, tous les jours, de 6h du matin jusqu'à 13h, tu as des cours dans le laboratoire de pâtisserie. C'est hyper intense et t'apprends plein de choses, mais c'est pas un vrai diplôme en pâtisserie. Mais à la fin de cette formation-là, tu dois faire deux mois de stage. Et c'est là que moi, j'ai choisi d'aller faire deux mois de stage chez Jérôme d'Olivera, où Max était apprenti et moi, du coup, stagiaire.

  • Speaker #0

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #2

    En fait, c'est bête, mais l'école donne une liste de plein de pâtisseries possibles. On peut aller n'importe où on veut. J'aurais même pu faire en Belgique ou autre part. Mais du coup, j'ai commencé à regarder la liste et j'ai regardé ce que chacun faisait comme pâtisserie. Je ne sais pas pourquoi. Pas je ne sais pas pourquoi, parce qu'il fait des choses magnifiques, Jérôme de l'Ivra. Mais j'ai vu des photos de sa pâtisserie et je trouvais qu'il faisait des belles choses, mais qu'il prenait plaisir. Je ne sais pas, ça se voyait dans ses pâtisseries que c'était... c'était des choses différentes et ça m'a plu et du coup j'ai tout de suite envoyé un mail et je voulais aller là bas et je voulais pas forcément aller à cannes ou quoi que ce soit mais j'ai vraiment choisi pour la pâtisserie et j'ai été prise et du coup du coup voilà du coup je suis arrivé dans le même laboratoire que max et voilà la rencontre la rencontre mais c'était pas du tout parti pour être en couple c'était pas du tout à l'étang

  • Speaker #1

    faut pas dire ça c'est pas bien je ne pouvais pas te montrer en anglais parce que son ex-australien il pense peut-être qu'elle est encore en formation j'étais encore en couple et ce n'était pas du tout un objectif et puis

  • Speaker #2

    voilà pour finir ça s'est fait petit à petit entre guillemets mais on s'est rencontré là-bas et j'ai passé deux mois là-bas et après je ne voulais plus partir quoi Je voulais rester là-bas, sauf que ça faisait des années que je n'étais plus en Belgique. Et ça me manquait, vu que j'étais plus proche depuis presque un an entre la formation et le stage. Je pouvais rentrer assez facilement. Et du coup, je m'étais dit, j'ai trop envie de rentrer pendant un moment. Et du coup, j'ai décidé après les deux mois de chercher un boulot en Belgique. Ok,

  • Speaker #0

    donc deux mois, ça vous a suffi pour...

  • Speaker #2

    Bah ouais, mais c'était tout à la fin des deux mois. Bah ouais... Oui et non, ce n'est pas du tout un coup de foudre, mais ce qui est chouette et ce qui est beau et encore aujourd'hui, c'est qu'on s'est rapprochés. Parce que déjà, mon studio, il était dans la même rue que l'appartement de Max et c'était le hasard.

  • Speaker #1

    J'avais bien vu ce truc.

  • Speaker #2

    Le pur hasard.

  • Speaker #1

    Placé à côté des stagiaires. Oui. Très important.

  • Speaker #2

    Mais du coup, c'est ça, c'est un peu glauque quand même. Non, mais du coup, voilà, le soir, moi, je ne connaissais personne et du coup, on s'est fait quelques apéros. Et c'est dans notre malheur, mais la belle chose, c'est que nos deux mamans n'allaient pas très bien, chacune pour d'autres raisons. Ma maman, c'était mental et la maman de Max, elle allait se faire opérer d'une opération assez importante au cerveau. Et du coup, au fait, on a commencé à parler vachement sérieusement. Ce n'était plus juste les blagues parce que Max, c'est un gros blagueur. Et il fait un peu toujours le con. Et donc, moi, je le voyais comme ça, quelqu'un de pas très sérieux et tout ça. Et en fait, on a commencé à parler très sérieusement sur des sujets très personnels. Et c'est là qu'au fait, je me suis dit, il n'est pas si con. En plus, il a quatre ans de moins que moi. Donc, pour moi, c'était même pas... Je ne sais pas, je ne le voyais pas du tout comme un potentiel partenaire de vie. Et du coup, c'est pour ça qu'on s'est rapprochés très, très rapidement. vraiment sur des sujets importants ça a matché c'est ça exactement

  • Speaker #0

    Donc là, au bout de deux mois, tu veux repartir en Belgique.

  • Speaker #2

    Ouais, je veux repartir en Belgique. Et du coup, Max aussi, il ne veut plus aller aux États-Unis. Il va aller en Belgique. C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #1

    Les États-Unis, on en est où ? Du coup, je dis à Jérôme, écoute, j'ai bien réfléchi. Tu l'aimes. Non, mais après, il n'était pas encore au courant, je crois, à cette époque. Quand il va dire tout ça, il va être mort de rire. Il va dire, mais quel con. Non, non, non, mais je ne sais plus s'il était au courant ou pas encore. Je ne pense pas. Et en gros... Je lui dis, écoute, je peux te parler un après-midi et tout. Il me dit, ouais, vas-y. Et on se pose, on discute. Et je dis, écoute, j'ai bien réfléchi. Les États-Unis, pas tout de suite.

  • Speaker #2

    On est dix ans plus tard, il est toujours pas allé.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit, mais du coup, est-ce que tu connais des gens en Belgique ? Et là, je me rappelle de sa tête qui s'est transformée, genre. Il m'a dit, mot pour mot. qu'est-ce que tu veux aller foutre en Belgique, Max ?

  • Speaker #0

    Le rêve belge, it's the new rêve américain.

  • Speaker #1

    The Belgian dream, c'est connu, non ? Et bah non, et bah ouais. Et du coup, je dis, non mais tu sais...

  • Speaker #2

    Tu te rappelles Dorian ?

  • Speaker #1

    La petite blonde, là, je l'aime bien quand même. Et à partir de ce moment-là, il a dit, c'est fini, je prendrai plus de stagiaires jolis parce que c'est compliqué. Parce que pour la petite anecdote, le sous-chef de l'époque, Nicolas Lambert... Bonjour Nicolas. Très bon pâtissier. Très excellent pâtissier. Un grand exemple pour beaucoup d'entre nous. D'imbiguité, de tout ce que tu veux. Un missile, comme on dit. Non, pour la petite histoire, lui était sous-chef à l'époque où on était là-bas. Et lui aussi s'est embarqué avec une stagiaire. Et il s'est marié. Et il a deux enfants. Voilà.

  • Speaker #2

    Si jamais vous êtes célibataire, vous pouvez faire payer quelqu'un. Il faut aller travailler chez Gérard.

  • Speaker #1

    Agence matrimoniale.

  • Speaker #2

    Ça marche bien apparemment.

  • Speaker #1

    Désolé Jérôme et Aurore. On est vraiment navrés.

  • Speaker #0

    En même temps,

  • Speaker #2

    tu bosses...

  • Speaker #1

    C'est des belles histoires.

  • Speaker #2

    En fait, tu bosses beaucoup, tu bosses dur. Et comme Max disait, beaucoup de gens qui vont là-bas, ils n'étaient pas de là-bas. Donc du coup, tu te retrouves tout le temps même en dehors du boulot.

  • Speaker #1

    Un Français et une Belge, et un Français et une Vénézuélienne. Ça fait des beaux mix.

  • Speaker #2

    C'est mix. Exactement. Pas mal du tout.

  • Speaker #1

    Et du coup, ouais, non, bah du coup...

  • Speaker #0

    Il vous trouve quelque chose en Belgique. Ouais,

  • Speaker #1

    fallait trouver quelque chose. Non, non, non, Aurélien avait déjà un boulot à cette époque-là.

  • Speaker #2

    Parce que du coup, moi j'ai décidé de retourner en Belgique et Max est resté encore presque un an sur la côte d'Azur pour me mettre en Belgique. On a fait des allers-retours, ouais c'est ça, exactement. Ok.

  • Speaker #1

    Mais ça a marché, tu vois. Et du coup, on disait quoi ?

  • Speaker #2

    Bah du coup, c'est pas Jérôme pour finir qui t'a...

  • Speaker #1

    Non, ouais, du coup, je regardais un petit peu des pâtisseries sympas sur Anvers, en l'occurrence, parce qu'en vrai, c'était basé sur Anvers. C'était une super ville, d'ailleurs, très chouette. Et du coup, il y avait une pâtisserie, je sais pas quoi, on pourrait comparer ça à Lyon, que ça s'appelait la pâtisserie Delray. Très grosse pâtisserie, assez traditionnelle, finalement. Beaucoup de biscuiteries, beaucoup de chocolateries, mais dans un esprit très très très artisanal parce qu'il faisait tout de A à Z. C'était vraiment... En gros, il y avait un immeuble à côté de la gare et dans l'immeuble, il y avait tout. Un étage glacerie, un étage chocolaterie, un étage pâtisserie.

  • Speaker #2

    Très grosse pâtisserie.

  • Speaker #1

    Très grosse pâtisserie, un poil trop classique, mais très intéressant. Du coup, j'ai fait une petite expérience là-bas de, je ne sais pas, 4 mois, je crois.

  • Speaker #2

    Un peu plus, je pense,

  • Speaker #1

    6 mois. Mais c'était un peu trop à l'ancienne, c'était... Tu sais, c'était le genre de boîte qui était ultra rodée. Et en fait, tu lisses les biscuits de droite à gauche et pas de Ausha droite. Et en fait, sinon, tu te fais dégommer. Et du coup, moi, ça m'a fait rien cinq minutes. Mais au bout d'un moment, j'ai dit, bon, les gars, vous êtes bien gentils. Mais voilà, ça m'avait un petit peu saoulé. Et en dehors de ça, même si c'était une très bonne boîte, j'avais vraiment envie de découvrir la partie dessert sur assiette. Et Orianne bossait du coup chez Roger Van Damme. C'est pas le cousin de Jean-Claude. pour la petite anecdote, mais rien à voir. Ça aurait pu. Mais un resto étoilé, du coup, réputé justement pour ses desserts. OK. Parce que ça faisait un gros lunch, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Ce n'était pas ouvert le soir. C'était de 11h à 18h, service continu. Donc, tu pouvais...

  • Speaker #1

    Prêter pour un tea time, en fait, et manger un dessert à l'assiette. Mais c'est des desserts à l'assiette. Enfin, il faut le voir pour comprendre. Mais en gros, c'était, je pense, un fétichiste du silicone, le mec.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    arrête non ça fait flipper comme ça mais en fait c'est que des moules sans mesure mais vraiment en fait on avait une armoire remplie de toutes les formes de toutes les tailles de tout ce que tu veux dans ce silicone et il avait des idées du coup après il allait voir quelqu'un parce qu'avant il n'y avait pas encore des imprimantes 3D ça arrive un peu par la suite mais du coup il y avait quelqu'un qui sculptait des choses pour lui et après il faisait faire des moules en silicone à base de ça et puis après on faisait le dessin à base de ça et

  • Speaker #2

    c'est ce qui était très chouette et intéressant là-bas C'est que dans un dessert, un peu trop, et je ne sais pas forcément ce qu'on aime faire aujourd'hui, mais très intéressant dans l'apprentissage, c'était qu'un dessert avait 35 éléments. Donc, tu avais des crémeux, des mousses, des anneaux en sucre, en chocolat, des décors, des machins. Donc, incroyable, tu vois. Quand moi, je sortais justement d'une formation sans vrai diplôme, là, tu vois tout. Tu vois tout, c'est hyper intense parce que du coup, il y a un taf de malade. Mais ouais, c'est une belle expérience.

  • Speaker #1

    Ouais, tu en touchais du coup à tout parce que... Ouais,

  • Speaker #2

    en plus, ouais, on faisait...

  • Speaker #1

    En dessin resto, tu fais, on va dire, souvent la même chose, mais ça reste assez linéaire. Et là, on faisait vraiment du sucre d'art, du chocolat, de la glacerie. T'avais un côté un peu limite pâtisserie boutique parce que tu faisais vraiment beaucoup de variétés de... de différents appareils, mousse, crème et choses comme ça. Et c'était vraiment super intéressant. C'était ultra bien équipé. C'est un chef du côté flamand qui était quand même assez connu. Il est connu, il fait pas mal de télé, il fait beaucoup, beaucoup de livres. Nous, on a participé à deux livres. Toi deux et moi un. Ouais, élaboration de bouquins avec lui et tout. Donc c'était vraiment une formation très dure pour le coup parce que... On bossait minimum 14 heures par jour, mais non-stop.

  • Speaker #2

    Genre, on n'avait pas de pause, on ne mangeait pas. La pause, pour l'anecdote, c'est hyper sympa. La pause, c'est que tu vas aux toilettes, tu as trois minutes et après tu recommences. C'était hyper intense, mais hyper formateur. Et même si, je ne recommande pas du tout ça, c'était trop. mais par contre ça m'a formée et puis ça a donné les armes pour aujourd'hui travailler très dur quantipo et sur notre parcours on a dû se battre une fois qu'on a lancé notre boîte pour pouvoir continuer et je pense que si j'avais pas eu cet apprentissage où tu te donnes à fond et tu bosses et tu bosses et tu bosses je pense qu'on aurait peut-être pas passé de force donc je dis pas que c'est une bonne chose je pense que justement c'est vrai mais par contre carrément

  • Speaker #1

    Et t'en chies pas un minimum dans nos métiers, mais même dans tous les métiers au final. C'est pareil pour tout dans la vie. Si t'apprends pas à en chier un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est très difficile à apprendre. C'est un peu dur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Tu t'arrêtes à pas grand chose, quoi. Donc ouais, je rejoins carrément rien. C'est des trucs qui sont difficiles, mais qui sont...

  • Speaker #0

    Puis en fait, c'était dur, tu vois, mais on a fait quand même plein de choses super cool. On a fait plein d'événements avec lui. Je veux dire, tu connais combien de pâtissiers qu'on fait des desserts à Tomorrowland pendant un DJ set, quoi ? Hein ? Non, mais tu vois, un truc comme ça, c'est incroyable. Alors là, on avait fait un...

  • Speaker #1

    J'en ai fait trois, je pense.

  • Speaker #0

    T'as fait les repas aussi dans la grue, là.

  • Speaker #1

    Ouais, le dinner in the sky quand tu es... Voilà, on avait fait ça. En vrai, c'est un chef qui... déborde d'idées et puis qui est bien reconnue en Belgique et du coup on a fait plein de trucs super cool c'est chouette par la suite de se rendre compte de tout ce qu'on a fait parce que t'es tellement dedans et puis t'es fatigué et tu bosses d'arrache-pied et voilà tu te rends compte de plein de choses,

  • Speaker #0

    tu te dis putain c'est incroyable Aujourd'hui, quand on parle avec des collègues ou avec nos équipes, tu leur dis, nous, on a fait le dessert à Tomorrowland pendant le 10G7. Non, mais ça,

  • Speaker #2

    c'est ouf.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    T'as les tables qui tremblent. Le débat des gens.

  • Speaker #0

    Les connaîtres de glace, les gens dansent sur les tables, mais c'est n'importe quoi.

  • Speaker #2

    C'était pour qui les desserts ?

  • Speaker #1

    C'était une tente VIP. Avec Timothy Vegas et

  • Speaker #0

    Mike. T'es là, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    Trop drôle. Tu finis ça,

  • Speaker #0

    après, tu ranges vite fait tes trucs dans le camion, et hop, après, tu vas faire la brinque. C'est ouf, quoi. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    C'est très dur, mais on a fait vraiment des trucs cools. Et puis, encore une fois, vraiment, je le vois comme un apprentissage énorme pour la vie. Alors, je l'ai peut-être fait trop longtemps. J'ai trop tiré sur la corde. Mais par contre, il a plein d'atouts, plein de défauts. Mais il m'aura appris beaucoup de choses. Autant dans le bien et dans le mal. Et comment gérer et potentiellement pas gérer nos équipes aujourd'hui. Mais non, franchement, c'était une expérience incroyable. Et moi qui étais toute novice dans le métier, en bossant autant et aussi dur, je ne dis pas du tout que tu rattrapes les années que tu n'as pas eues plus jeune. Mais par contre, l'apprentissage, ça va vite. Ça va vite, ça va vite. Et j'ai pu apprendre beaucoup de choses et vite évoluer dans le métier quand même.

  • Speaker #2

    Donc à ce moment-là, vous bossez à deux ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je peux te rejoindre le resto là-bas parce qu'il y avait le chef des... Poc, c'est ça, qui s'est barré ?

  • Speaker #1

    Le sous-chef en pâtisserie. Il n'y avait pas de chef pâtissier parce que c'était soi-disant le chef qui était chef pâtissier, sauf qu'il n'était plus du tout en pâtisserie. Alors, il faisait plein de choses. Ce n'est pas du tout une critique, mais du coup, il ne mettait pas un pied en pâtisserie pour vraiment la production. Mais du coup, c'était le sous-chef qui était en fait le chef. Il partait. Et moi, on m'a donné ce poste-là, sauf que moi, ça faisait un an que je travaillais en pâtisserie. J'étais un peu novice quand même et du coup, il fallait chercher quelqu'un. Et Max, il était chaud et on s'est dit pourquoi pas et au moins ça m'épaulera dans mon rôle. En vrai, j'étais trop jeune encore du métier pour l'accomplir correctement. Et du coup, on était tous les deux responsables en même temps. Moi, grâce à mon année d'expérience là-bas et Max, parce que pour le coup, il avait vraiment l'expérience et moi, un peu moins quand même.

  • Speaker #0

    Mais je trouve que c'était un peu tech parce que... En plus, ça parlait flamand, donc néerlandais. Donc moi, si tu veux, quand tu es français de souche, le néerlandais, c'est du IKEA, quoi. Tu ne comprends rien, quoi. Vraiment, pour moi, je n'avais jamais entendu parler de ce type d'arbre avant. Donc c'est super compliqué, en fait, parce que tu ne comprends rien. Il y a quelques petits mots qui ressemblent un peu à l'anglais où tu commences à étudier. C'est tout ce qu'il a dit, en fait, pas du tout. Et du coup, au début, c'était un peu chaud. Donc du coup, Ariane avait aussi le rôle de translate tout le temps.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est difficile aussi pour Max de prendre une position de responsable, tandis qu'il ne sait pas forcément dire ce qu'il veut. Donc c'était un peu délicat. On était en cours, donc c'était... Il le savait ? Oui, oui, oui, carrément.

  • Speaker #0

    Ça l'arrangeait bien aussi, parce que c'est un côté très pratique,

  • Speaker #1

    tu vois. Ouais, du coup, on se donnait tous les deux à fond.

  • Speaker #0

    Sauf quand tu te bats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, les gens... Ça, c'est autre chose, mais... Non, non, après, ça c'est... En vrai, ça s'est super bien passé. Et ce que nous, on a trouvé cool au moment même et par la suite, c'est de voir qu'on arrivait à bosser ensemble. Et puis là, pour le coup, on était sur le même plan de travail, dans une mini pièce. On était 5 à 10 mètres carrés. On était quatre pâtissiers à travailler, dont Max et moi. On était sur le même plan de travail. Et puis, au-delà de ça, on était en logique. Tout était en flamand. Donc, les amis de Max, c'était mes amis. Donc, c'était vraiment H24 ensemble. Et ça s'est bien passé. Donc, c'était cool. C'est pas lui sur la gueule, cette fois.

  • Speaker #0

    C'est chouette. On s'est dit on s'est bossé ensemble.

  • Speaker #1

    On était bourrés en fait. Pendant deux ans et demi on était bourrés, ça s'est bien passé. Non pas du tout mais voilà c'était cool de voir que ça marchait et on s'est dit bon bah peut-être qu'un jour on peut faire un truc ensemble.

  • Speaker #2

    Justement, à quel moment vous avez est-ce que vous déjà de votre côté, chacun de votre côté, vous aviez cette idée d'ouvrir une pâtisserie ?

  • Speaker #1

    Alors je vais parler pour moi. Moi, très honnêtement si j'avais été salariée toute ma vie ma vie, ça ne m'aurait pas déplu. Je suis aujourd'hui très contente de ce qu'on a fait et je pense que je ne pourrais pas faire un retour à l'arrière. Mais par contre, moi, je pense que si je n'avais pas eu ma boîte, ça ne m'aurait pas dérangé. Tandis que Max, c'est vraiment pour lui, c'était sûr.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, mes parents étaient à leur compte. Mes grands-parents étaient à leur compte. Et moi, pour le coup, tu vois, mes parents n'ont jamais poussé sur le côté études ou quoi que ce soit. Mais sur le côté vraiment...

  • Speaker #1

    L'étude travaille aussi.

  • Speaker #0

    Vas-y, bosse, installe-toi. elle bosse pour toi, elle bosse pas pour les autres. Et...

  • Speaker #2

    Ça c'est bien que tu aies eu ces modèles-là.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui m'a été un peu ravaché, et d'un côté j'avais la preuve quand même en direct que c'est quand même des choses compliquées et difficiles. Tu vois, moi mon père il partait à 7h du mat et il rentrait à 7h du soir. Et bah pareil, ça fait des grosses journées, mais bon, après grâce à ça tu peux partir en vacances. On n'a pas été pourri-gâtés, mais on n'a jamais manqué de rien, tu vois. Donc c'est une chance aussi. Mais cette chance, c'est toujours pareil, tu n'as rien sans rien. Il faut créer les chances aussi. Donc, nous, c'est ce qu'on essaie de faire aujourd'hui. Après, nous, on a démarré deux mois avant le Covid. Donc, c'est un peu plus compliqué. Mais bon, petit à petit, on remonte la pente et c'est cool. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    Je sais qu'avant, quand vous êtes arrivée à Lyon, quand vous avez fait votre retour à Lyon, c'est ta première fois à Lyon.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je connaissais déjà Lyon parce que Max était d'ici, donc j'étais déjà venue. Et puis, pour le coup, l'école d'Alain Ducasse, c'est à une heure et demie de Lyon. Et vu qu'à Issa-en-Jau, il n'y a absolument rien à faire. Les week-ends, souvent, on venait à Lyon. Donc, je connaissais un petit peu, mais première fois habité à Lyon.

  • Speaker #2

    OK. Donc, vous quittez la Belgique, vous arrivez à Lyon. Mais là, vous n'avez pas tout de suite le projet de lancer direct ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, non, non. Pas du tout. Non seulement, moi, ça faisait du coup que trois ans que je faisais de la pâtisserie. Et puis, déjà, voir, parce qu'on arrive ici, ce n'est pas pour ça que je vais m'y plaire non plus. Et puis, au-delà de ça, non, on n'était pas du tout, en tout cas, moi, je parle pour moi, mais pas mûr dans notre réflexion de ce qu'on voudrait faire.

  • Speaker #0

    Quand on est revenu, c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Sept ans. Sept ans,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois, j'avais 23 ans.

  • Speaker #2

    Ah oui, tu étais jeune.

  • Speaker #0

    Tu vois, j'étais encore un petit oiseau. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, ouais. C'était pas le moment maintenant. Non, non, non. Et puis moi, en fait, j'avais envie de continuer la partie dessert sur assiette. Mais du coup, en France, en comprenant un peu plus les choses, je m'y suis rien. Et puis en voyant un style un peu plus... J'allais dire, ouais, différent, contemporain, mais au final... Non,

  • Speaker #1

    juste différent.

  • Speaker #0

    Ouais, juste différent. Et du coup, on commençait à regarder un petit peu les annonces, les trucs. Et moi, ça faisait au final trois, trois... Ça faisait cinq ans que j'avais quitté Lyon entre Cannes et la Belgique. Donc du coup, je ne savais plus trop ce qui se passait sur Lyon. Et en fouinant un peu, je suis tombé sur le Kitchen, Kitchen Café à l'époque. Et je regardais un peu sur les réseaux, sur internet, et je trouvais ça trop trop chouette leur concept, ce qu'ils faisaient. Oui, c'est chouette. Ah, j'adore. Et du coup, je les avais contactés et je leur disais, voilà, moi je reviens sur Lyon, est-ce que vous cherchez quelqu'un ? Et non, il y a eu une annonce de poste, je crois. En gros, ils cherchaient quelqu'un, mais c'était tout de suite. Et moi, je revenais dans 3 ou 4 mois, je ne sais plus. Et bref, du coup, je leur avais écrit et ils m'avaient dit... Il m'avait dit, écoutez, là, pour l'instant, c'est tout de suite ou jamais. Et en gros, il m'avait dit, mais il y a nos potes, Ludo et Tabata, aux apothicaires, justement, sur la rentrée août-septembre, ils vont chercher quelqu'un en pâtisserie et tout. Moi, je dis, ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    On ne connaissait pas, quoi.

  • Speaker #0

    On ne connaissait pas du tout. En fait, eux, c'était le tout début des apothicaires. Quand je suis arrivé, ça faisait... Un an, non ? Ouais, même pas un an, je crois, qu'ils avaient ouvert. C'était vraiment tout neuf. Et... Bref, du coup, je rentre en contact avec eux. On s'écrit sur Instagram la première fois. Tu vois, vraiment. Salut, bonjour, picou. Voilà. Du coup, ils me répondent. Écoute, ouais, grave. Viens au resto. On se rencontre et tout. C'était un samedi, je crois. On était encore en Belgique. Je reviens de Lyon. De Belgique. J'arrive à Lyon et je m'arrête direct là-bas. Je me rappelle, un samedi c'était fermé, mais ils étaient là avec... Il y avait Ludo et Tab, ils avaient leur petit Antoine qui était encore bébé, il habite un peu dans le couloir, ils étaient en train de faire des essais et tout. Du coup je trouvais ça trop chouette, j'ai dit putain c'est cool, ils sont chauds les mecs quoi.

  • Speaker #1

    Avec le bébé. Avec le bébé,

  • Speaker #0

    ouais. Trop cool. Et du coup on discute et là, putain, super feeling de ouf quoi, tu vois, ils me mettent à l'aise direct, Ludo, ah tu veux une bière ? Tu arrives, tu passes un entretien, le mec propose une bière.

  • Speaker #2

    Tu savais que tu venais de Belgique.

  • Speaker #1

    Donc voilà,

  • Speaker #0

    trop cool et super feeling. Et du coup, ils m'expliquaient un peu leur délire et tout ça. Et je trouve ça trop chouette. Le côté vraiment travail des plantes, de la fermentation et tout ça. Je trouve ça vraiment hyper chouette, hyper intéressant. Je me dis, trop cool et puis super feeling. Et je dis, go, on y va. Du coup, trop content. Je commence et tout, ça démarre. C'était chouette. Super expérience et en fait plus les jours et les semaines passaient et plus je me rendais compte que j'étais pas du tout à ma place. Ah ouais ? Ouais parce que... Niveau pâtisserie. Niveau pâtisserie moi j'ai éducation pâtisserie plus boutique et pâtisserie trad ouais on va dire. Alors j'aime pas le mot trad parce que quand je pense à trad je pense à ambassadeur et vieux gâteau mais un peu plus classique quoi. Donc, j'étais là, ouais, à chaque fois que je proposais des idées de desserts, même un peu farfelus, tu vois, ils me disaient, bah non, c'est pas assez perché, mec, ce que tu veux faire. Tu peux mettre des piquets, tu peux mettre un zinégre, un truc. Entre temps, j'avais rencontré Rémi Havé et tout, tu vois, donc c'était trop cool, j'adorais tout cet esprit. De loin, je trouvais ça génial et à goûter, j'adorais, mais en fait, j'étais incapable de créer des trucs comme ça. Je me sentais vraiment... Et j'ai un moment où je me suis dit que j'étais vraiment perdu. Et j'ai dit... Oui,

  • Speaker #2

    ça devait être dur.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était hyper bouleversant parce qu'en fait, j'adorais le job, le côté resto, service. En plus, on apportait les plats directement aux clients, on discutait, on avait des échanges, c'était sympa. J'avais des super patrons, je me sentais trop bien. Et tu te dis, putain, mais par contre, sur le point de vue purement technique du métier, je n'y suis pas du tout. Et un jour, j'ai eu rendez-vous avec eux et je leur ai dit les gars, je suis désolé, mais en fait, je vais devoir arrêter parce que... Et je me rappelle, je me suis mis à chialer, quoi, comme une merde. J'étais là, mais en fait, je ne suis pas à ma place, quoi. Je suis désolé, je ne peux pas. Et du coup, ils m'ont dit, bah non, mais ce n'est pas grave. On voit bien que de toute façon, tu n'es pas dans ton moule, on va dire. Et du coup, j'avais arrêté là-bas avec un gros contre-cœur. Mais c'est de toute gaieté de cœur, comme on dit, qu'après, on s'est retrouvés sur l'aventure. du foot à boules quelques années plus tard parce qu'ils savaient que du coup moi j'avais dans un coin de ma tête quand on discutait de ce moment j'étais un jour j'aurais bien installé avoir une pâtisserie ou un salon de thé ou c'est pas encore trop quoi à l'époque quoi et on a toujours gardé un super contact même quand j'étais parti et et un jour un jour tablement m'envoie un sms genre coucou max on parle est-ce que tu es dans les parages vient faut qu'on parle J'étais en mode, qu'est-ce qu'il se passe ? Et en gros, ils me disent, bah voilà, en fait, Foodtraboule, si tu veux, il y a une place qui s'est libérée. Je sais que tu as un remède installé, est-ce que ça te brancherait ? Même des clics, genre des paracalmes, j'étais là, ok, c'est bon, réfléchis pas, c'est bon, vivez. Ce qu'on avait déjà entendu un peu, je suivais déjà un petit peu les prémices, on va dire, de Foodtraboule quand j'étais aux apothicaires. Et déjà, quand j'entendais parler du projet, je trouvais ça ultra caton.

  • Speaker #2

    Ça te donnait des gens.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je trouvais ça ouf, quoi. Comme tout le monde, quoi. Et en fait, c'est pour ça que j'ai pas réfléchi. J'ai dit, bah go, j'ai appelé Ryan direct. J'ai dit, c'est bon,

  • Speaker #1

    quoi. On y va. On y va.

  • Speaker #0

    Et puis voilà,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #2

    OK. Donc toi, pendant que Max était aux apos,

  • Speaker #1

    t'étais dans le coin, il me semble. Ouais, c'est ça, exactement. Bah du coup, ouais, exactement. Bah j'ai adopté le violon tout de suite. Je sais pas pourquoi, mais sans faire exprès, je suis... Bah non, pas... pas sans faire exprès, mais j'ai fait un tout petit passage par le Prairie Hall où je me suis rendu compte que c'était pas mon endroit. J'ai travaillé en même temps que Bastien, du coup, mais juste trois mois. Donc vraiment, c'est cool. Et du coup, après, j'ai postulé à la Cour des loges, qui est juste derrière nous aujourd'hui. Et du coup, j'ai travaillé pendant deux ans à peu près là-bas, pendant que Max était aux Apothicaires. Moi, j'étais là-bas. qui était trop chouette, c'était que c'est un hôtel, un bistrot et un gastro. Et toute la pâtisserie est faite par la même équipe. Donc ça, c'était trop chouette. Et du coup, j'ai touché à plein d'autres choses. Parce qu'en Belgique, j'avais fait juste le dessert à l'assiette, mais d'une façon très liée à ce restaurant-là. Et du coup, j'avais pas... Comment dire ? C'était vraiment... On fait un dessert, il y a 35... 35 recettes dans un dessert et puis c'est tout le temps les mêmes. On faisait un peu toujours, j'exagère tout le temps. Vu qu'il investissait autant dans les moules et tout ça, il fallait que le dessert dure longtemps. Tandis qu'à la cour de l'âge, du coup, je suis arrivée et là, il y avait le dessert du jour pour le café épicerie. Et ça, c'est là, franchement, c'est là où j'ai appris le plus, parce que tous les jours, il fallait qu'on sorte un nouveau dessert. J'exagère, c'était tous les deux jours, mais ça s'appelait le dessert du jour quand même. Et si on avait beaucoup, beaucoup de boulot, parfois on le sortait en 15 minutes avec des éléments qu'on avait ou qu'on faisait vite fait ou que voilà. Et c'est hyper challengeant de trouver. En plus, le dessert, il était vendu à 12 euros. Donc, il fallait que... Que ce soit quand même un peu élaboré, que ce soit pas juste...

  • Speaker #0

    Sur la table aussi de...

  • Speaker #1

    Bah oui,

  • Speaker #0

    tu sais. Mais d'à côté, donc forcément, les gens, ils font le lien aussi,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, c'est ça. Donc, c'était assez... Du coup, je me suis mise vraiment la pression. Au début, je bossais en avance sur mes idées. Et après, petit à petit, je voyais qu'en fait, tu pouvais vite fait faire un truc hyper cool. Et franchement, c'est là que je pense que j'ai le plus appris sur la créativité, sur le... t'as pas le temps, vas-y, sors un truc, machin. Et puis, il fallait toujours faire goûter au chef pour voir si c'était validé ou pas. Et du coup, il avait des remarques et constructives, toujours. Et du coup, on adaptait un tout petit peu vite fait le dessert et puis c'était bon et c'était lancé. Donc, il y avait le gastro, il y avait le petit déjeuner, mais c'est vraiment au café épicerie, le dessert du jour, où j'ai découvert que je savais ne pas juste suivre une recette. Tu as développé ta créativité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai pas toujours sorti les meilleurs desserts du monde en dernière minute, mais je me suis dit, en vrai, avec pas beaucoup d'éléments et pas beaucoup de temps, on peut quand même sortir un truc chouette. Et c'était hyper intéressant, hyper intéressant. Donc ça, j'ai bien aimé. Du coup, j'ai fait à peu près deux ans là-bas. Aussi parce qu'après un an et demi, je pense qu'on avait du coup le projet Foutraboulme et qui prenait du retard sur les travaux. Et du coup, je suis vraiment restée jusqu'au bout avant de se lancer. avant de se lancer nous dans notre aventure là-bas.

  • Speaker #2

    Ok, donc Food Traboul, ça part sur votre première expérience en...

  • Speaker #1

    En tant que patron.

  • Speaker #2

    En tant que patron.

  • Speaker #1

    Chef d'entreprise. En tant que patron. En tant que patron.

  • Speaker #0

    En tant que patron. En tant que patron. En tant que patron. Vous êtes dans un... Comment dire ?

  • Speaker #1

    Un concept.

  • Speaker #0

    Un concept un peu particulier parce que nous, dans notre cas, quand tu es pâtissier, quand tu veux monter ta boîte en général, soit tu rachètes un fonds de commerce existant et tu mets ton nom et tu fais ta rencontre. c'est aussi hyper prenant et très compliqué. Mais là, commencer comme on a commencé, c'est ultra intéressant. Je pense que s'il fallait le refaire, on le referait 10 000 fois. Parce qu'en fait, quand tu démarres une activité entourée avec d'autres chefs qui ont de la bouclette et de l'expérience, c'est juste incroyable. Parce que toutes les moindres petites questions que tu peux te poser ou...

  • Speaker #1

    ou pas d'ailleurs eux ils ont la réponse parce que tu as des pantores autour de toi et puis vu qu'on s'entendait bien tu as cette relation aussi où tu peux je me rappelle la première facture qu'on a fait c'était justement pour le bistrot du potager et on l'a envoyé très fièrement et on a dit il n'y a pas d'erreur c'est hyper bête et Maï elle nous avait dit trop bien ça y est bravo mais c'est des détails mais en plus tu es dans une entraide tu Et puis, au-delà de ça, c'était des chefs pour qui on avait beaucoup de respect aussi. Donc, limite, on avait les étoiles plein les yeux de se dire qu'on pouvait se mettre à côté d'eux. Et nous, on n'était personne.

  • Speaker #0

    Des étoiles et aussi un gros coup de pression. Parce qu'en fait, tu te dis, nous, on est les petits de la cour de récré, si tu veux, qui arrivent dans un truc où il y avait une com'de fous déjà autour de ce projet. Et comme dire, les gars étaient déjà tous hyper connus sur Lyon et alentour. Des grands noms, ouais. Olivier par exemple, avec qui tu as fait le podcast. Tu arrives et tu te dis, tu n'as pas intérêt à le planter. Et en même temps, ça se fait limite très naturellement et tout seul. Parce que ça a démarré et tu as connu le spectacle. Ça a été la folie.

  • Speaker #1

    Ça a été la folie dès le premier jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Grouelet peut laisser habiller. Nous, il y avait trois heures de queue quand tu venais à foutre la boule. J'imagine, tout ton premier business, tu as trois heures de queue pour rentrer. Alors,

  • Speaker #1

    il ne venait pas forcément pour nous, mais du coup, on s'en fuitait. Donc,

  • Speaker #2

    c'était vraiment cool.

  • Speaker #0

    Oui, il y a forcément des trucs. Je n'avais pas de tatouage, mais c'était très cool. Et on ne faisait pas des checks aux gens dans la rue aussi, mais c'était très cool. Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'était...

  • Speaker #0

    Mais on ne pense pas, si un jour, ça arrive à Duclé, c'est un petit croisement.

  • Speaker #1

    On n'y est pas encore.

  • Speaker #2

    Et donc là, vous créez la baraque à sucre.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Et comment ça se passe ? Racontez-moi un petit peu.

  • Speaker #1

    Du coup, pour le projet Food Travel, on est venu, entre guillemets, en cours de route que le projet était déjà imaginé. Donc, on est rentré dans un projet qui était déjà établi. Donc, on n'a pas vraiment choisi qu'on faisait un coffee shop et les glaces en haut. On les a faits et on était très contents d'ailleurs de le faire. Mais du coup, c'était imposé qu'il fallait faire des glaces et en bas, c'était imposé le coffee shop.

  • Speaker #2

    Et vous étiez prêts pour les glaces ?

  • Speaker #0

    En fait, après, c'est ça aussi. Vu qu'il faut que tu aies un pôle de glace, tu as tout prévisionnel sur les machines, les trucs comme ça à faire. Et mine de rien, la production. Parce que la plupart des restaurateurs, des fois, ils faisaient des choses dans leur resto à eux, à l'extérieur. D'autres, ils faisaient un petit peu sur place. Donc, un peu technique. Nous, on avait un tout petit laboratoire de tout juste 13 mètres carrés en bas. Après c'est pareil, c'est les premiers démarrages, le premier investissement, donc une machine pour faire des glaces, ça coûte une fortune. Et après on a tout réfléchi sur le côté, est-ce qu'on fait des boules, est-ce qu'on ne fait pas des boules ? Ouais mais si tu fais des boules, tu peux faire d'autres choses. Et en fait on s'est dit, mais il faut mettre des glaces à l'étalienne, c'est quand même vachement plus pratique à envoyer, s'il y a du monde, tu tires ta glace et voilà, tu peux vulgariser le truc, mais un sunday quoi, de manière artisanale, et ça marche quoi. et avec tout un choix de topping et après on s'amuse à faire d'autres trucs quoi on faisait une profiterole à la XXL on faisait un éclair géant garni avec la glace si on balançait du caramel des noisettes caramélisées enfin on faisait un truc vraiment on a commencé à faire des desserts glacés entre guillemets avec avec la machine à glace pour pour

  • Speaker #1

    essayer de pas que faire les pots de glace pour un peu changer et puis en bas on avait le coffee shop et du coup on a commencé à faire En fait, ce qui est devenu Duclé par la suite, parce que je ne sais pas si on aurait fait ce qu'on fait aujourd'hui ici à Duclé si on n'était pas passé par cette case entre guillemets choisie pour nous, le coffee shop. Pareil, on a toujours bien aimé le café, mais on ne connaissait pas forcément le café de spécialité et tout ça. Et du coup, voilà, c'est ce qui nous a amené à faire ce qu'on fait aujourd'hui. Mais du coup, on a choisi notre offre par rapport à ce qu'on... Ce qui était attendu, après, on faisait ce qu'on voulait. C'était très libre, mais c'était un coffee shop et un poste glace et dessert à l'assiette.

  • Speaker #2

    OK. Et là, vous faisiez enfin ce qui vous a kiffé. Toi, en termes de pâtisserie, tu arrivais à trouver la place dans la pâtisserie.

  • Speaker #0

    Avec des limites, parce que c'est toujours pareil. C'est que, mine de rien, pour faire des gâteaux, on ne se rend pas compte, mais il faut quand même un peu de place.

  • Speaker #1

    Et un peu de matos.

  • Speaker #0

    Un peu de matos aussi. Et c'est toujours pareil, je démarre le projet. en disant on va faire ça, ça, ça, ça puis après tu te dis on va enlever ça, on va enlever ça ça,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de le faire parce qu'on avait presque pas de stockage non plus même de matière sèche c'est bête mais tout ton chocolat tout tu dois ranger on avait une petite étagère à chaque fois c'était tu prends un seau pour aller prendre le seau derrière puis tu... c'était vraiment très très très restreint en stockage et du coup il fallait trouver qu'est-ce qu'on peut faire avec les moyens qu'on a surtout au niveau place parce que tu te fais livrer tous les jours quand t'es au centre de Lyon c'est aussi le gros avantage on était toujours un peu à flux tendu et puis ça demandait une organisation quand même et du coup voilà on a calé les dessins mais effectivement on faisait ce qu'on voulait c'était trop cool et du coup moi ce qui était cool c'est que moi j'ai fait mon apprentissage puis j'ai fait deux mois de stage en boutique mais sinon moi j'ai fait que de la restauration donc là j'avais l'impression de pouvoir apprendre des choses... dans ma propre boîte. Il y avait encore plein de choses que je ne connaissais pas que du coup, Max, il maîtrisait bien mais moi, pas du tout. Que j'apprenais encore tous les... Encore aujourd'hui, j'apprends plein de choses parce que justement, on avait fait un truc plus style boutique et moi, je n'en avais jamais fait. Vraiment. J'ai fait juste mon stage mais voilà, c'est deux mois, c'est rien. Donc ça, c'était cool aussi.

  • Speaker #2

    Ça devait être hyper excitant d'avoir enfin son petit...

  • Speaker #0

    Ouais, grave.

  • Speaker #1

    Et en fait, on s'est tellement fait rouler dessus qu'on s'en rendait même pas compte au début, je pense. Pas le temps de comprendre. Non, pas du tout. C'est que quand le Covid est tombé et qu'il y avait le confinement, on a pris du recul et on a dit, c'est incroyable ce qui s'est passé les deux derniers mois.

  • Speaker #2

    Du coup, ça a duré combien de temps avant qu'il y ait le Covid ?

  • Speaker #1

    Deux mois, pile poil.

  • Speaker #0

    On a ouvert le 15 janvier, ça a fermé le 15 mars.

  • Speaker #2

    Quelle horreur,

  • Speaker #1

    vous êtes vraiment fait rouler dessus,

  • Speaker #2

    vous n'avez pas du tout eu le temps de vous...

  • Speaker #0

    Et puis en fait, apparemment... Tu t'en rends compte après, mais t'avais toujours les gens qui disaient Ouais, ils commençaient à en parler trois semaines avant. En fait, t'étais tellement dans ton truc que tu regardes pas les infos avec les machins.

  • Speaker #1

    Et au lendemain,

  • Speaker #0

    on te dit Alors ce soir, vous fermez. Ah, ok. Et vous ne rouvrez plus.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. Surtout, on travaillait comme des fous, comme Dimax, et on se rendait pas du tout compte de ce qui se passait autour de nous. On était à fond, à fond dans ce qu'on faisait. Et mine de rien, je sais pas comment on aurait fait si ça avait continué encore quelques mois, parce qu'on était vraiment... Alors, porté par cette énergie incroyable, mais on travaillait comme des fous. On travaillait, alors je n'exagère vraiment pas, mais c'était entre 14 et 18 heures par jour. Parce qu'au début, on ne voulait pas trop se taffer non plus, on ne savait pas. Et puis, c'est ta première boîte, donc tu veux être là du début jusqu'à la fin. Tu veux faire toutes les pâtisseries, mais aussi tout le service jusqu'à la fermeture le soir. Mais du coup, c'était un lieu... On commençait à 4h du matin et on finissait vers minuit, 1h. Donc, c'était vraiment débile. Pendant deux mois, on a fait ça. Et limite, heureusement, oui et non, mais que le confinement est tombé parce que du coup, on a pu réfléchir un peu à comment est-ce qu'on va s'organiser. Et il faut qu'on fasse autre chose parce que là, ce n'était pas tenable.

  • Speaker #0

    Et en plus, on allait souvent boire des coups après.

  • Speaker #1

    En plus, oui. Non, mais c'est vrai, pour décompresser. Vous vous appuyez. bah non mais t'es obligé et puis il y avait une équipe justement tout le monde s'entendait super bien et puis il y avait une énergie de malade donc tu t'en rends même pas compte que t'es crevé t'es porté par le virus c'était incroyable tout le monde tu ouvres un lieu et ça cartonne dès le départ bah tu peux que kiffer au fait alors tu travailles très dur mais c'était vraiment vraiment incroyable mais quand même le covid arrive à pic Oui et non, parce que non, tu ne souhaites pas du tout ça. Non, non. Tu ne souhaites pas du tout ça. Et puis, c'était le début.

  • Speaker #0

    Non, je serais forcément calmé. Non, non, tu vois, c'est toujours pareil. Tu es à Lyon, tu es dans une grande ville, tu as un phénomène de mode. Oui. Je pense que ça serait quand même un peu... Oui,

  • Speaker #1

    ça serait calmé. Non, et puis, ça a été le début un peu des problèmes qu'on a pu avoir. Donc, non, non, franchement, je ne suis pas contente qu'il soit venu. mais en même temps c'était pas mal non plus le premier confinement si ça avait été juste un confinement ça aurait été pas mal après ça a duré deux ans presque avec les confinements et les restrictions ça c'était moins sympa du coup comment ça s'est passé pour vous quand est-ce que vous avez terminé l'aventure on a fait deux ans et demi on a ouvert du clé après deux ans de foot à boule on a eu les deux pendant six mois C'est pour ça aussi qu'on s'est installé ici parce que c'était juste à côté. Et du coup, il y a juste une cour qui nous sépare. Et du coup, pour livrer les gâteaux, c'était pratique. Et puis, on avait un plus grand laboratoire.

  • Speaker #0

    On faisait la prod ici, du coup.

  • Speaker #1

    On faisait tout ici. Vous aviez les deux endroits. Oui, pendant six mois. Et quand on avait bien lancé Duclé et que ça devenait difficile pour nous un peu financièrement là-bas, on a décidé de se consacrer au développement de Duclé pour vraiment... Parce que quand tu as deux lieux, tu es un peu partout et nulle part. En plus, il y avait des galères de recrutement. Donc, on bouchait les trous tout le temps. Et du coup, on n'arrivait pas à développer ici. C'était financièrement difficile ici parce que c'était tout nouveau. Et là-bas, parce qu'après Covid, compliqué. Et du coup, on s'est dit, si on veut sortir de cette spirale qui nous emportait carrément, parce que si on avait continué à faire les deux, je ne sais pas si on serait encore là aujourd'hui. Mais du coup, on a décidé de lâcher Food Trouble pour essayer de développer ici, pour pouvoir se rétablir financièrement avec tout ce qu'on avait accumulé à cause du Covid.

  • Speaker #2

    Ça a été une décision dure ou pas dure ?

  • Speaker #0

    Pas dure, parce que tu as le côté humain, affectif qui rentre en jeu avec les fondateurs, avec les autres confrères qu'on avait. Avec votre raboul, c'est toujours des trucs un peu difficiles.

  • Speaker #1

    On a tellement cru en cette aventure. Et puis, pour nous, ça a été notre première boîte. Et notre bébé, on s'est battu pour. Et puis, comme Max dit, on avait des affects avec tout le monde qui était dedans. Et du coup, tu lâches un truc et ce n'est pas facile. Et c'était à contre-cœur. Mais il fallait qu'on fasse quelque chose pour survivre, entre guillemets. J'exagère.

  • Speaker #0

    On s'est aussi rendu compte que quand on avait les deux... on était une dizaine dans la boîte c'était vraiment en fait on passait notre temps à gérer des merdes on faisait plus de gâteaux tu remplaçais un qui était à la bourre,

  • Speaker #1

    l'autre qui était pas là comme on dit on était trop petit pour être grand mais trop grand pour être petit t'as pas l'équipe qui va avec quand tu as une grande boîte t'es plus structuré quand t'as une petite boîte t'es tout le temps là donc tu peux gérer... Mais là, on était entre les deux et c'était très pénible.

  • Speaker #0

    Et toute la pression financière due au Covid, on s'est dit, Non, non, non, stop, on arrête parce que là, on est droit dans le mur. Et on s'est dit, Vaut mieux qu'on fasse une croix sur quelque chose et qu'on se fixe sur autre chose et sauver les meubles, entre guillemets. que foncer, tu vois, pieds dedans et puis tout.

  • Speaker #1

    Et puis on n'était plus épanouis non plus dans ce qu'on faisait du fait qu'on n'était plus du tout en pâtisserie, on galérait tout le temps niveau staff et tout ça et du coup on s'est dit là, ça n'a rien à voir avec Poutraboule, mais juste on ne kiffe plus. C'est plus le plaisir de se dire on est trop content tous les jours de ce qu'on fait. C'était plus, bon, quel problème est-ce qu'on va avoir aujourd'hui ? Donc voilà, c'est pour ça qu'on a dit après six mois, bon, on essaye à fond de développer du clé pour essayer de retrouver, de requiffer ce qu'on fait et de se sortir financièrement et de vraiment créer un truc qui était aussi uniquement nous, où il n'y avait que les contraintes qu'on se mettait nous-mêmes. Dans un lieu commun, il y a des règles, il y a des... C'est normal, mais du coup, tu n'as pas carte blanche de A à Z. Il y a des choses que tu ne choisis pas. Voilà, exactement. Donc, on était indépendant, mais dans un lieu qui avait des contraintes et des règles. Tandis qu'ici, il y a du clé. Si un jour, pour X raisons, on veut fermer, on peut fermer. Là-bas, si Foutre-Raboul était ouvert, tu es ouvert. Donc, si tu n'as pas de staff, tu te démerdes, entre guillemets. Désolée pour l'expression, mais tu te démerdes et tu y es. En plus, on avait tout juste Louise qui était née. On gérait un nouveau nez avec deux boîtes. Bref, c'était...

  • Speaker #0

    On va bien se faire chier,

  • Speaker #1

    nous. Oui, voilà. Dès que c'est trop facile, on se rajoute un challenge. Mais du coup, voilà. Donc, il fallait qu'on se recentre. Et du coup, c'est pour ça qu'à Contrecoeur, on est parti de foot trouble pour essayer de développer Duclé ici.

  • Speaker #0

    Mais ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, on est content.

  • Speaker #2

    Oui, du coup, Duclé, ça a ouvert en 2022 ?

  • Speaker #1

    2022, oui,

  • Speaker #2

    exactement. Et au bout de six mois, vous ne consacrez que à Duclé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Pâtisserie, boutique et café ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est ça. Exactement. On a essayé de faire un mix entre pâtisserie traditionnelle où tu peux prendre des pâtisseries importées, avec un coffee shop, donc on a pris tout ce qui est boissons et café de spécialité d'été aussi, et puis des boissons chaudes maison. Et puis après, le salon thé où tu peux, entre guillemets... Quasi-coupini. Voilà, exactement. Pas un tea time parce qu'on a... C'est pas dans ce délire-là, mais voilà, on fait du sucré-salé, comme ça, tu peux, toute la journée, venir manger ce que tu veux. Voilà, exactement. Ça peut être juste une boisson, ça peut être tout un repas, ou ça peut être un brunch, entre guillemets, improvisé, en prenant deux, trois trucs salés, deux, trois trucs sucrés, et tu partages avec les convives, et voilà. Donc ça, c'était un peu le but. C'est le but de Duclé, quoi. C'est ce qu'on fait ici.

  • Speaker #2

    c'était ça votre vision c'était que n'importe qui peut passer à n'importe quel moment de la journée faire plaisir,

  • Speaker #1

    poser tu as du salé toute la journée il n'y a pas de service je veux dire de service en mode de 11h à 13h tu peux avoir du salé tout est en vitrine, tu choisis ce que tu veux tout est visible il n'y a pas de cuisine derrière qui prépare des choses à la minute c'était ça ce qu'on fait ici aujourd'hui merci

  • Speaker #2

    Et qui vous plaît toujours aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qui nous plaît, ouais, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout qu'aujourd'hui, on a une très bonne équipe et c'est trop chouette. Il y a des gens motivés, passionnés qui tirent avec nous pour faire avancer du clé. Et ça, c'est très cool de ne pas être que deux, même si déjà on est deux, c'est pas mal, mais de tout gérer. Aujourd'hui, on a une équipe sur qui on peut compter et du coup, ça nous laisse plus de temps. de créer d'autres choses, de penser à d'autres projets, d'essayer de développer. On a une étagère où on développe maintenant petit à petit des produits d'épicerie, des choses comme ça, tandis qu'avant, on n'avait pas le temps de s'occuper de ça. Donc ça, c'est vraiment cool. Petit à petit, ça devient bien.

  • Speaker #2

    Au niveau des pâtisseries, du coup, vous bossez quand même toujours à deux sur la création de pâtisserie ou c'est plus... J'ai l'impression que c'est plus toi, Max, qui fait la pâtisserie, mais... Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    peut-être que je me trompe. Oui et non. C'est le cas. Max, il a une pâtisserie à temps plein. Tandis que moi, je fais deux ou trois jours par semaine pâtisserie. Un jour où je suis devant un coffee shop pour accueillir les clients. Je suis la barista du moment. Et puis, il y a un jour où je m'occupe de tous les papiers et tout ça. Donc voilà. Et Max, il est plutôt tout le temps en pâtisserie. Et pour les créations de pâtisserie... Ça dépend. On a Chloé, notre pâtissière, qui aujourd'hui est la responsable quand on n'est pas en pâtisserie, qui nous propose des choses. Et puis, on en parle à trois et on fait des tests. Il n'y a pas forcément telle personne qui fait tous les essais.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des bonnes idées à apprendre chez tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ça peut être une apprentie qui va me dire, tiens, laisse-moi préparer une tarte aux pêches. Je fais n'importe quoi.

  • Speaker #1

    On essaye de motiver l'équipe de dire si vous avez une idée, faites-le et si c'est bien, on le met. Et puis on teste si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on fait autre chose. Donc il n'y a pas du tout que nous qui faisons les créations. Il faut que ça reste dans la philosophie.

  • Speaker #0

    Dans la philosophie de ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    C'est quoi du coup la philosophie ?

  • Speaker #0

    Parce que je suis chier.

  • Speaker #1

    Non mais on fait des gâteaux, souvent des classiques de pâtisserie, mais on essaye de les moderniser un petit peu. Les pimper un peu. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Non mais quand je dis pas se faire chier, c'est vraiment dans le... Je vous garerais le truc, mais c'est... C'est le fait du... Ouais, non, sans parler de ça, c'est dans la fabrication. Ouais.

  • Speaker #1

    On n'a pas besoin de faire un...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut que ce soit simple dans la logique du truc, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Et simple.

  • Speaker #0

    Quand on reçoit la cam, quand tu veux la transformer, la stocker... La retransformer, la découper, il faut que ce soit simple, il faut que ça se transporte bien, il faut que ce soit stable au moins 48 heures en vitrine. Si ce n'est pas vendu le jour même, au moins le lendemain, tu ne te dis pas, je ne peux pas le vendre.

  • Speaker #1

    Et puis même, alors que ça se perd de plus en plus, mais toutes les pâtisseries type entremets où tu as une mousse, un croustillant, un biscuit, un crémeux, un glaçage, ça fait beaucoup de travail, c'est très bon. Mais ce n'est pas meilleur que juste une tarte aux fruits, par exemple. Donc, nous, on essaie de faire les choses simples parce que c'est ce qu'on préfère, nous, à manger aussi. Et ça ne doit pas toujours être compliqué pour être super bon. Il faut des trucs simples. Voilà, c'est hyper cliché de dire ça, mais c'est vrai. Regarde,

  • Speaker #0

    c'est la même qu'avec les flancs aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Oui, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tout le monde est au taquet sur les flancs, alors que c'est de la pâte avec une crème. Je vous garerais complètement, mais c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est trop bon, et c'est trop bon, et c'est hyper réconfortant. Et du coup, c'est ce qu'on essaye de faire ici, c'est que pas besoin de faire des montages pas possibles pour avoir une pâtisserie avec 17 couches différentes. Non, on garde...

  • Speaker #0

    C'est pas vraiment pour gagner de l'argent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Non, mais c'est ça. Les jolies pâtisseries, justement, les entremets avec les glaçages et tout ça, c'est pas rentable. Oui. C'est pas rentable.

  • Speaker #2

    C'est par en-tas par rapport aux produits ou le temps de travail ?

  • Speaker #1

    Le temps de travail et même les produits.

  • Speaker #0

    Tu vois, on a commencé il y a 5 ans aujourd'hui, le beurre a coûté 50% moins cher quasiment qu'aujourd'hui. Peut-être plus, c'est une connerie. Tout est que ça, le sucre c'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais te dire, mais avant... Les pâtissiers, tu travaillais 15 heures, tu étais payé 7 et puis c'était comme ça. Tandis qu'aujourd'hui, ça ne passe plus et c'est une très bonne chose d'ailleurs. Mais du coup, tes salariés, tu ne peux pas te permettre d'avoir une double équipe juste parce que tu veux faire des pâtisseries comme ça. Aujourd'hui, en tout cas, nos salariés, ils ne font pas d'heures supplémentaires. Mais du coup, tu ne peux pas non plus...

  • Speaker #0

    Tu viens de dire un truc, on est dans la merde maintenant.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    On a intérêt à mettre...

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai et je trouve ça trop bien parce que justement on a abusé et je pense avant c'était encore pire mais un peu de nous quand au début aujourd'hui on ne peut plus faire ça et c'est une bonne chose mais du coup il faut aussi que ça reste rentable donc il faut faire des choses plus simples mais c'est pas pour ça que c'est moins bon ou moins pourri voilà exactement donc tant mieux et c'est bien comme ça donc voilà quand on crée des choses il faut que ça reste dans la philosophie de de simple mais bon et pas se faire chier à chaque fois qu'on se fait chier on dit non faut trouver une autre solution mais c'est exactement ça c'est exactement ça moi j'avais un prof à l'école en CAP un

  • Speaker #0

    de mes premiers profs monsieur Samson je me rappelle un des premiers TP qu'on a fait il a dit un truc qui m'a marqué de toute façon c'est un métier de feignon faut toujours réfléchir pour pas se faire chier Et là, je me suis dit...

  • Speaker #2

    Ça t'a bien marqué, ça. Putain,

  • Speaker #0

    mais lui, il est pas con.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    je suis pas du tout feignant, mais ça m'a vraiment marqué dans le sens où, ouais, il a raison, faut pas faire des trucs trop compliqués. Ça sert à rien. Parce qu'en plus, les gens se rendent pas compte.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu dégustes, tu...

  • Speaker #1

    Faut juste que tu sois jolie et bon. Ouais, c'est ça. Non, et puis souvent, avec cette théorie-là, tu fais quelque chose et tu te dis, mais là, c'est... C'est vraiment dont je me fais chier et après tu commences à réfléchir différemment pour faire exactement la même chose mais tu trouves des solutions parce que tu te dis c'est pas possible que je passe autant de temps sur un truc aussi bidon quoi donc et du coup après on trouve des solutions et Max il est très fort pour trouver des solutions non mais c'est vrai c'est vrai et du coup le temps de travail il est plus il est réduit et c'est mieux et puis on se fait pas chier on aurait dit souvent souvent le mot on se fait chier quand même surtout que c'est pas à l'image quand même de

  • Speaker #2

    de tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    Non, mais après, on essaye de faire les choses bien. Voilà, exactement. On ne fait pas un baccalauréat de travail. On pousse quand même... dans le pas se faire chier, on pousse quand même au maximum pour faire un truc bien. Mais oui, oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, dans vos pâtisseries, est-ce que vous en avez qui sont toute l'année ? Il y en a qui passent.

  • Speaker #1

    Il y a quelques pâtisseries qu'on ne changera jamais, entre guillemets. Il ne faut jamais dire jamais.

  • Speaker #0

    En fait, quand tu démarres ton activité, forcément, il y a des... des trucs phares qui ressortent tout le temps, que ce soit des clients, de la presse, de Instagram, des choses comme ça. Et en fait, on a eu à essayer une fois d'enlever le Paris-Brest, je sais plus quand, jamais ici je pense, mais à Fautraveau, une fois on avait essayé de l'enlever, en fait les gens étaient comme des fous quoi. Le flanc c'est pareil tu vois, et en fait il y a quelques produits comme ça, il devait y en avoir peut-être 5 ou 6 chez nous, qu'on pourra jamais enlever et qu'on ne veut pas enlever. Et d'un côté c'est bien parce que ça te permet de... ça amène une certaine pression à nous et à l'équipe de toujours essayer d'être le plus régulier possible. Donc il y en a qui voient ça comme une tranquillité, mais moi je suis pas d'accord parce qu'en fait on n'a pas que deux mains, tu vois, nous on a dix mains en tout dans le labo, donc forcément on n'a jamais les mêmes manières de le faire, donc ça aussi ça permet de maintenir un rythme là-dedans.

  • Speaker #1

    Et c'est très important qu'un client qui vienne chez nous, il peut avoir entre guillemets sa petite madeleine de proust. Parce que si tu changes tout le temps tous tes gâteaux, les gens vont être déçus. Là, on a enlevé la tarte citron depuis quelques mois. On a tout le temps des gens qui demandent quand est-ce que vous la remettez ? Après, nous, c'est aussi le but de continuer à s'éclater. On a une équipe de...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est le coup de pitié. Si tu ne fais que les mêmes choses...

  • Speaker #1

    Non, mais surtout qu'on a une équipe avec des compétences. Si c'est pour faire toujours la même chose, on va les perdre, ce qui est normal aussi. Et même nous, c'est pénible de tout le temps faire tous les jours la même chose. Donc, on garde les quelques produits qu'on ne change jamais. Et puis après, on s'éclate selon la saison ou les produits qu'on peut avoir. Et là, pour le coup, c'est libre à n'importe qui de proposer quelque chose de l'équipe. Et même en service, s'il y a des demandes ou des trucs comme ça, ils passent le message à la pâtisserie. Et du coup, on essaye de faire des tests. Et puis, si c'est validé, on met en vitrine. Et puis, on voit si ça plaît ou pas. Et si ça ne plaît pas, à ce moment-là, on passe sur autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour revenir sur ce qu'organisait, c'est un côté, je trouve, ultra gratifiant. Tu vois, typiquement, nous, on a un petit monsieur ici qui vient quasiment tous les jours acheter un Paris-Brest.

  • Speaker #1

    Oh non ! Il s'appelle Monsieur Brest. Non, on l'appelle Monsieur Brest. On ne connaît pas son nom, c'est horrible, mais du coup, on l'appelle Monsieur Brest.

  • Speaker #0

    Et quand il arrive, il dit il en reste trois, quatre, vous mettez les quatre Brest, s'il vous plaît. Ou quatre

  • Speaker #1

    PB. Il est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. À chaque fois, il nous parle, il nous compare avec d'autres Paris-Brest qu'il a goûté. C'est le meilleur.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il est excellent. C'est vrai qu'il est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. Et c'est pareil, tu vois, le flanc, il y a des gens qui viennent... plusieurs fois par semaine, chercher un flan. On a un monsieur qui mange presque tous les jours, le midi, une salade ou un sandwich.

  • Speaker #1

    Et il prend tout le temps un flan. Tous les jours, il prend une salade, un flan. Et parfois, il rajoute un deuxième dessert pour essayer. Mais il est sûr de prendre le flan parce qu'il est sûr qu'au moins, ça... Et après, il décide de temps en temps de rajouter un autre dessert pour quand même goûter les autres choses. Mais tous les jours,

  • Speaker #0

    parce qu'il prend un flan. Ça fait trop plaisir, en fait. Les gens reviennent chez toi parce qu'ils surkiffent un produit. C'est génial, quoi. C'est comme dans un resto, un plat signature, un plat emblématique. Je trouve ça génial que, comme dirait Anne, tu crées cette espèce de madeleine de prousse chez les gens où ils se disent, le Saint-O chez lui, ou le Baba au Rhum de là-bas. Moi, j'en ai plein comme ça, des trucs. C'est trop cool, je trouve. C'est hyper gratifiant. Comme on dit, tu sais pourquoi tu te lèves le matin.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'adore être un jour par semaine devant. Parce que du coup, tu te rends compte, déjà, tu connais tes clients réguliers. Parce qu'avant, j'étais plus devant. Mais du coup, on a des clients réguliers depuis qu'on a ouvert. Et non, c'est trop chouette d'avoir les retours directs des gens. Et puis, ils posent des questions. Et nos baristas, elles savent beaucoup. Mais bon, quand tu ne fais pas les gâteaux, tu ne sais pas tout, ce qui est normal. Et du coup, ils sont aussi trop contents d'avoir vraiment tous les détails s'ils en veulent. Et c'est pour ça que j'adore faire au moins un jour par semaine de vent pour être en contact avec les clients et aussi savoir ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas. Par exemple, M. Flan, s'il prend quelque chose, je lui demande toujours alors ça vous a plu ou pas ? Et du coup, il me dit ça, j'ai moins aimé, mais ce n'est pas grave, je testerai autre chose. Et puis voilà, donc c'est hyper chouette. J'espère que M. Flan et M. Brest vont nous entendre, je ne sais pas, mais en tout cas, on les adore. On les adore et franchement, c'est tellement... gratifiant et super de voir des gens qui viennent et qui reviennent c'est je pense que c'est le plus beau compliment que tu puisses avoir et tu te dis on a plein de touristes parce qu'on est dans le vieux lyon mais du coup tu as aussi des gens qui ont telle régulière qui vient tout le temps qui vient tout le temps et franchement c'est trop faite c'est ça qu'on a fait une anecdote j'espère qu'ils vont entendre mes premiers patrons qu'ils ont vendu leur affaire tous les dimanches ils

  • Speaker #0

    descendent de la campagne de chaponneau ils viennent faire le marché saint-antoine et il ya des cas de voir leur café Ça c'est la meilleure des récompenses.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. C'est trop beau.

  • Speaker #0

    Je suis trop content.

  • Speaker #1

    Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #2

    Ils doivent être fiers aussi. Enfin fiers.

  • Speaker #1

    Je pense. Ça a démarré chez eux. Sûrement.

  • Speaker #0

    Bouclé,

  • Speaker #2

    bouclé.

  • Speaker #0

    En fait ils kiffent. Ils viennent prendre leur petit Ausha et son pain, leur petite brioche. Ils sont au top. Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable.

  • Speaker #2

    Vous imaginez il y a quelques années en être là aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Être millionnaire tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr. Non, je sais pas, je sais pas. C'est chouette de...

  • Speaker #0

    Je pense que si on aurait pu l'idéaliser, ouais, j'aurais pu dire un truc un peu dans ce genre-là, quoi. Franchement, parce que c'est trop cool. Après, t'as toujours 10 000 idées, tu vois. Enfin, il y a des trucs qui sont rares.

  • Speaker #1

    Tu as toujours 10 000 idées, c'est pas pareil. Excuse-moi. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. T'as quoi comme idée ?

  • Speaker #0

    Oulala, non mais là on n'a pas assez de temps, il faut poser un RTT demain.

  • Speaker #1

    Non mais c'est Max, dès qu'il y a une case qui est cochée, c'est Next. Exactement. Donc c'est incroyable. C'est pas mal, ça fait 10 ans, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas changer.

  • Speaker #1

    Non mais c'est hyper chouette parce que du coup il a toujours une énergie débordante pour le projet. Après dans la réalité c'est bien aussi, moi je fais un peu le frein. qui pose les pieds sur terre et qui dit bon ok cool peut-être qu'on peut aller dans ce sens là mais peut-être qu'on peut aussi juste profiter que aujourd'hui ça tourne et on peut se reposer un petit peu parce qu'entre les années de folie avec foutre à boule le fait qu'on ait une petite du clé qui était tout nouveau et qu'il fallait aussi trouver trouver à faire marcher ça a été quand même des années hyper intense et c'est bien aussi aujourd'hui de se dire déjà d'être faire du partenariat parcours qui a été parcouru et de kiffer aussi le fait que ça roule aussi, il n'y a pas besoin de tout le temps se rajouter à un nouveau challenge. C'est pas pour ça qu'il n'y aura pas d'autres challenges qui vont venir, des nouveaux projets, mais je veux dire de vraiment aussi être dans le présent et de profiter parce que on ne se rend pas compte au moment même de tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, petit à petit, on arrive à prendre du recul sur les années qui sont passées et c'est vraiment cool. Ça a été dur, mais c'est cool. Ça a été un bel apprentissage, quand même. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait. J'ai bien aimé ta dibiloute, petite dédicace à mon or. Mais magnifique, trop beau. J'aime trop votre histoire. J'aime bien faire, dans les derniers épisodes, une petite boîte à questions.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Je pose des questions comme ça et vous me répondez du tac au tac.

  • Speaker #0

    Sans réfléchir.

  • Speaker #2

    Si vous y arrivez. Des fois, je pose un peu d'école.

  • Speaker #0

    Du coup, on en a une chacun ou c'est ensemble ?

  • Speaker #2

    Vous répondez chacun votre tour.

  • Speaker #1

    OK, allez. pression.

  • Speaker #2

    Genre les amours, quoi. Alors,

  • Speaker #1

    vous êtes prêts ? Oui.

  • Speaker #2

    Top 3 de vos pâtisseries préférées ?

  • Speaker #1

    Tarte aux framboises, flan, et moelleux au chocolat. Attends, pardon, vous dites mille cuisses, c'est ça ? Non ? Non mais en Belgique... Allez,

  • Speaker #0

    t'es belge, dis-le comme tu veux !

  • Speaker #1

    Pour finir, je sais plus parce qu'on a tout le temps cette discussion, non mais c'est pas un moelleux, non mais c'est pas un mécule, bref, c'est le chocolat fondant. Un fondant au chocolat ? Un fondant au chocolat avec la petite boule de glace, oh là là, vanille, ça c'est... Je prends jamais de dessert au restaurant, sauf dans un restaurant... C'est vrai ? Non, jamais, sauf s'il y a un fondant au chocolat avec une boule de glace vanille, bim, je prends.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est drôle de pas prendre de dessert au restaurant, parce que...

  • Speaker #1

    Écœuré ! écœurés. Et du coup, c'est toujours un peu gênant parce que quand on va manger chez des copains ou tout ça, on prend un dessert à partager souvent parce qu'on ne veut pas faire des pâtissiers qui, soi-disant, sont trop bons pour ne pas manger les gâteaux des autres. Mais du coup, même à la maison, on ne mange pas de dessert. Donc du coup, mais si, un fondant, pardon, un miki, je ne sais pas comment il faut dire, au chocolat avec la boule de glace vanille, je prends de toute façon.

  • Speaker #2

    Et toi, Max ?

  • Speaker #0

    Il faut que ce soit des vrais desserts. Ou les plaisirs coupables. Non, ça, c'est une autre question.

  • Speaker #2

    Il y a une autre question. Ah,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Moi, pâté croûte, rosette et chiffonade de jambon. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Magnifique. Non, ouais, j'adore. Non, en vrai, je ne suis pas beaucoup dessert, comme dirait Anne. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est drôle, ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est le fait de goûter toute la journée.

  • Speaker #1

    Après, non, vraiment. Après, c'est pour ça que tu n'aimes même pas le sucre.

  • Speaker #0

    Ouais, non. Vraiment, si je devais choisir, dans une vitrine, Paris-Brest. Saint Honoré, mais un vrai Saint-O ultra classique avec la pâte feuilletée et le caramel sur les clous. Et un bon baba. Mais ouais. Un bon baba au rhum. Moi je suis ultra classique pour les desserts pour le coup.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Vous avez bien répondu.

  • Speaker #0

    Il y a une tarte fraise qui se tache aussi, pardon.

  • Speaker #2

    J'aime beaucoup la tarte fraise. C'était un top 3 mais c'est pas grave. Votre péché mignon culinaire. On y arrive.

  • Speaker #0

    Putain, alors là c'est compliqué. La fou pose derrière tété aussi.

  • Speaker #1

    Pêché, mignon, culinaire.

  • Speaker #0

    La raclette, la fondue, la côte de bœuf, la terrine, le pâté. Le gratin de filo de ma grand-mère.

  • Speaker #1

    Ah là là, il est trop...

  • Speaker #0

    Le gratin de cardon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est trop bon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Un bon burger, ça peut être bon.

  • Speaker #0

    Un bon burger aussi. Des frites, bah ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper cliché, mais franchement. Des frites, des frites. Ah non, mais tu vas en Belgique, tu vas à la friterie, tu prends juste des frites et de la mayonnaise. C'est le bonheur. C'est hyper cliché, mais c'est vrai. Non, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    La quina bueno,

  • Speaker #1

    t'as raison. Non, la quina bueno, non. Pas quina, non. Ça, non. Mais ouais, des bonnes frites. Oui, oui. Non, et puis du bon saucisson. Franchement, du bon saucisson.

  • Speaker #2

    Là, vous êtes...

  • Speaker #1

    Ah oui, on est plus salés. On est plus salés. On ne mange pas beaucoup de viande, mais quand on mange de la viande, on mange de la bonne viande et du coup, on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Non, et ma mère faisait...

  • Speaker #1

    La tourte ?

  • Speaker #0

    La tourte. incroyable tous les chefs les potes vous pouvez tous aller vous rhabiller 0 incroyable incroyable autrement des recettes ouais je les vois c'était c'est maintenant

  • Speaker #1

    mais sa maman c'est ce qui est incroyable c'est qu'elle cuisinait super super bien et par contre elle prenait une recette elle prenait une recette dans un magazine et je vais faire ça sauf qu'elle avait trois quarts des ingrédients, on ne les avait pas. Du coup, elles se remplaçaient avec autre chose. Et c'était toujours incroyable. Mais c'était toujours incroyable. Et du coup, tu te dis, non, mais ce n'est pas drôle. On ne va jamais pouvoir recréer ce que tu viens de faire. C'était incroyable.

  • Speaker #2

    Vous avez beaucoup de pêchés mignons culinaires quand même.

  • Speaker #1

    On aime bien manger. C'est bien,

  • Speaker #2

    c'est un peu ça qui rend heureux.

  • Speaker #0

    Les cornichons aussi, pardon. J'adore les cornichons.

  • Speaker #2

    Les gros,

  • Speaker #1

    les petits. Les gros.

  • Speaker #0

    Les gros à l'apéro, les petits avec la raclette. Voilà.

  • Speaker #2

    Incroyable,

  • Speaker #0

    c'était vraiment utile. Et petit avec du pâté. Du pâté, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    un petit coup de blanc, impeccable.

  • Speaker #1

    C'est le goût de pain.

  • Speaker #2

    Térine.

  • Speaker #0

    Toasté, le goût de pain. Ouais, ouais, vraiment. Un peu de beurre demi-sel dessus aussi.

  • Speaker #2

    Oh là là ! Avec la terrine en plus ?

  • Speaker #0

    Et un petit cliché de l'huile d'olive, parce que j'adore l'huile d'olive aussi.

  • Speaker #2

    Ouah,

  • Speaker #1

    c'est costaud quand même ! Max, il faut mettre de l'huile d'olive sur chaque truc. Dès que je cuisine, il va dire c'est trop bon, je vais rajouter de l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Je pense que je vais juste en marocain ou je sais pas, un truc, tu vois.

  • Speaker #2

    Ça se voit. Un ingrédient que vous adorez utiliser dans vos recettes ?

  • Speaker #1

    En pâtisserie, tu veux dire ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup ? Ouais. Le sel. À l'époque, la fève de tonka.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Tout le monde se foutait de notre gueule parce qu'on mettait de la fève de tonka partout.

  • Speaker #1

    Non, on se foutait de ta gueule. Parce que toi, tu voulais toujours rajouter de la fève de tonka. C'est dur.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ? Je ne comprends pas. Dans plein de pâtisseries, il y a de la fève de tonka.

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, la glace à l'italienne, on avait fait un parti pris de faire monoparfum et on faisait fève de tonka. OK. Après, on a déblasculé un peu sur la vanille, je crois. On ne faisait que fève de tonka. Parce que c'était une super base. Et non, mais après, en fait, c'était plus un délire. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ils rajoutaient, comme du sel, ils rajoutaient... Ah, attends, je vois un peu de fève de tonka sur toutes les pâtisseries. Non, mais l'ingrédient le plus important, souvent, c'est la petite pointe de sel.

  • Speaker #0

    C'est le sel.

  • Speaker #2

    Ah, c'est assez bon, une petite twist avec le chocolat.

  • Speaker #1

    Ah, ouais. En fait, tu as une recette. Tu fais une recette, par exemple, à la crème Paris-Brest. C'est arrivé où le sel n'avait pas été pesé. Tu manges le Paris-Brest ? C'est plus clair. Rien à voir. Ah ouais ? Rien à voir ? Ah mais non. C'est fade. C'est fade.

  • Speaker #0

    C'est pas que c'est fade, c'est que c'est trop sucré du coup.

  • Speaker #1

    Aussi. Et ça n'a pas ce petit... Ce petit... Ouais. Ce petit plus.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc on rajoute du sel dans presque toutes les pâtisseries qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ok. Top 3 de vos restaurants préférés à Lyon ?

  • Speaker #0

    Oh putain, ça va être compliqué. On ne va pas dire les mêmes. Sinon, on va se mettre des potes à dos.

  • Speaker #1

    Ouais, mais ouais, ok. Ah oui,

  • Speaker #0

    Ouais. Le dernier en date, déjà on va dire ce qu'on a de son chèque, on est raccord là-dessus. Donc chez Jeff, Café Terroir, c'est top parce que c'est vraiment la cuisine que j'adore.

  • Speaker #2

    Oui, pas étonnant avec tous les petits pêchés et les mignons.

  • Speaker #0

    Voilà, après on va pas faire un classement 1, 2, 3 parce que sinon...

  • Speaker #1

    C'est juste des restos qu'on aime bien.

  • Speaker #0

    Des restos qu'on aime bien. Après j'aime aussi beaucoup Morphale chez Steven Leptin. En même temps, ça change de tous les six mois de nom. C'est des relous, Céline.

  • Speaker #1

    Anciennement, la bijouterie était incroyable. Anciennement,

  • Speaker #0

    la bijouterie aussi, incroyable.

  • Speaker #2

    Je ne vais pas me connaître.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était vraiment... Je pense que...

  • Speaker #0

    Rien de sain de ces...

  • Speaker #1

    On a fait deux, trois fois. Et la première fois où je suis allée, c'était tellement incroyable. Pour moi, c'est encore toujours le meilleur resto que j'ai fait. Alors, j'ai fait un autre menu qui était aussi très, très bon. Mais du coup, si ça avait été ce menu-là, peut-être que ce n'était pas mon resto préféré. Mais franchement, le premier menu qu'on a fait là-bas...

  • Speaker #0

    Oui, il avait fait un bao en mode VGE, un soupe VGE, un délire.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. C'était vraiment incroyable. Mais oui, ça n'existe plus. Mais bon, Steven, justement, il sort de ça. Et puis, il est incroyable. Lui, sa créativité. Tu manges là-bas et tu manges des choses. Limite, tu ne sais même pas ce que tu manges. Mais c'est juste incroyable. Il est trop fort.

  • Speaker #2

    Bisous, Steven, si tu nous écoutes,

  • Speaker #1

    j'espère. dans les top 3 il est tout le temps il est tellement créatif et puis ça change quoi ça change ça change après après côté authenticité justement j'aime beaucoup beaucoup chez olivier à la manière et t'es pas obligé de dire ce que j'ai fait mais malheureusement tu as pris forcément les gens que tu as eu en chair bon c'est les gens font un peu si beau et non mais c'est vrai

  • Speaker #0

    Et je mets sur le même niveau dans cette catégorie-là, le garret. Parce que c'est top. C'est trop bon. On a fait un mâchon, il y a quoi là ? Il y a un mois et demi. C'est incroyable, c'est trop bon. T'as l'impression, moi j'ai l'impression de manger chez ma grand-mère. Elle fait vraiment les vrais plats, tu vois. Terrible. terrible après putain je vais enlever du potager bistrot du potager à un moment on a hâte d'aller manger chez chez flo ça s'appelle les flots sont d'accord chez moi mais je le suis de très près je suivais déjà beaucoup et bistrot du potager on y est on y est on y est souvent et on a d'abord vraiment le style de la cuisine au delà que le lieu il est très sympa il fera convivial la cuisine ouverte et tous les plats et

  • Speaker #1

    Pour le coup, je trouve justement, et je dis ça d'une façon positive, c'est de la cuisine simple aussi. Alors, c'est hyper travaillé. C'est un palais vraiment...

  • Speaker #0

    C'est simple dans le dressage.

  • Speaker #1

    Oui, mais même dans l'ambiance. Je ne dirais pas comme à la maison parce qu'on n'a jamais mangé comme ça à la maison. Mais je veux dire, c'est... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Pas guindé, quoi.

  • Speaker #1

    C'est trop bien. C'est trop bien. C'est un peu le taxon.

  • Speaker #2

    Ah oui, non,

  • Speaker #1

    mais non. Non, mais c'est sans chichi. Oui, c'est ça. Et puis, c'est bon. Pour moi, ils travaillent le produit correctement sans chichi. Et c'est ça que j'aime bien. Ok,

  • Speaker #0

    magnifique. Après, il y en a plein. Les apothicaires, à l'époque, pour y avoir travaillé, et y avoir mangé plusieurs fois, moi, c'est pareil, ça fait partie des meilleurs tables que... que j'ai pu faire. Et là, on a hâte justement d'aller découvrir...

  • Speaker #1

    Montbelluc, la Brasserie de

  • Speaker #0

    Rose. On a hâte d'aller goûter tout ça, mais je pense que ça va être ultra canon.

  • Speaker #2

    Après, on peut s'arrêter là, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, il faut continuer.

  • Speaker #2

    On continue !

  • Speaker #0

    Chez Sarah aussi, l'autre fois,

  • Speaker #1

    c'était super bien. Oui, on est allés plus près chez Sarah Hamza.

  • Speaker #0

    C'était top.

  • Speaker #1

    Non mais là,

  • Speaker #0

    on réfléchit au dernier essou qu'on a fait, tu vois, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça,

  • Speaker #2

    tu réfléchis pas à mes épisodes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, exactement. Non mais pour le coup, et c'est ça qui est cool, c'est que tu as choisi vraiment, pour l'instant, tous les gens qui sont venus chez toi, c'est des... Non seulement c'est des gens super, mais voilà, c'est des coups de cœur que nous on a aussi, niveau cuisine et niveau personne, donc voilà. Après, aujourd'hui, encore une fois, on va au restaurant quand on peut, mais entre le travail et la petite, et puis on n'habite pas à Lyon. Donc, du coup, ça restreint beaucoup le temps qu'on a. Il y a plein de nouvelles adresses qu'on n'a jamais faites parce qu'on n'a pas le temps. Mais oui.

  • Speaker #0

    Qui est-ce qu'on a fait d'autre ? En fait, à Lyon, oui, à Lyon.

  • Speaker #1

    En vrai, il y a beaucoup de bons restos.

  • Speaker #2

    Il y a de quoi faire,

  • Speaker #1

    oui. On ne s'en oublie pas.

  • Speaker #2

    De tous les styles.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Du simple au très sophistiqué.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Ça qui est cool. Bon, ça va être plein pour les restos.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Allez, allez.

  • Speaker #2

    Mais j'imagine qu'il y en a encore plein.

  • Speaker #1

    Bah oui, il y en a plein.

  • Speaker #0

    Désolé pour ceux qu'on n'a pas cités.

  • Speaker #2

    Votre spot préféré à Lyon ?

  • Speaker #0

    Waouh.

  • Speaker #2

    Un endroit à chaque fois où vous vous dites c'est beau Lyon quand même.

  • Speaker #0

    Moi, j'adore monter à la Croix-Rousse. On n'y va pas souvent, mais je trouve ça... J'adore. J'adore les pentes, mais j'adore aussi, une fois que t'es en haut et t'as la jolie vue, c'est vraiment canon. C'est vraiment canon. J'aime bien.

  • Speaker #1

    Alors moi, dans Lyon, pas forcément.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ça la question. Ouais ! Parce que sinon,

  • Speaker #1

    je parle de dans Lyon.

  • Speaker #2

    Tu peux dire un endroit en dehors.

  • Speaker #1

    Non, mais je vais pas te dire Nice ou Grenoble. Ah non,

  • Speaker #2

    bah non,

  • Speaker #0

    on va...

  • Speaker #1

    Non, moi j'adore aller dans les monts du Lyonnais.

  • Speaker #2

    Ok, où ça ?

  • Speaker #1

    Bah, Col de Malval, Col d'Auvergne, parce qu'en fait, ils ont tout au-dessus, et du coup, tu vois Lyon. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est vrai.

  • Speaker #1

    Parce que quand t'es dans Lyon, c'est cool, mais quand tu vois Lyon, c'est stylé aussi. Quand tu vois Fourvière, notre petite tour Eiffel et tout, c'est quand même vraiment stylé. Et ouais, moi j'aime beaucoup aller là-bas. Après, dans Lyon... C'est ultra cliché, mais moi, tous les matins, quand j'arrive et que je me gare et que je passe devant le Palais de Justice et que tu vois Palais de Justice pour vir, c'est quand même très stylé.

  • Speaker #0

    Et puis le Vieux-Lyon, en général, il y a quand même une sorte d'ambiance. C'est toutes les vieilles villes à chaque fois, mais c'est vrai que c'est très joli.

  • Speaker #1

    C'est très chauvin, mais du coup, j'adore le Vieux-Lyon. Et les fois où je vais au marché à Saint-Antoine, c'est des paniers d'un truc et que tu reprends la passerelle et que tu tombes vraiment sur ce débit. Palais de Justice pour vir, c'est trop beau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est beau. La lumière, même la nuit,

  • Speaker #0

    le soir. Oui, le soir.

  • Speaker #1

    Parce que quand tu es à Fourvière, c'est pareil. C'est chouette que tu as une vue dégagée. Mais du coup, tu ne vois pas Fourvière. Quand tu vois Fourvière, c'est stylé.

  • Speaker #0

    Le plus beau. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Très bon spot. D'ailleurs, vous allez chez les copains Thomas à Puzzle Café, juste en bas.

  • Speaker #0

    Oui, lui,

  • Speaker #1

    il a la meilleure vue de Lyon, en fait. Parce que...

  • Speaker #0

    C'est un tuyau en terrasse, oui.

  • Speaker #1

    il y a des grandes baies vitrées donc tu vois la cathédrale sur ta gauche les immeubles devant il y a une souveraine et là tu vois ton petit café tu manges une pâtisserie de chez Jucly et t'es au top et oui c'est vrai que vous vendez au resto vos pâtisseries on a quelques on travaille en but de pâtisserie donc trop chouette très bon spot aussi très sympa aussi dernière question,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que vous écoutez quand vous êtes en prod ?

  • Speaker #1

    Oh putain. De tout. Ça dépend avec qui, quoi, combien, quelle heure. Dans le jus, pas dans le jus.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, c'est...

  • Speaker #1

    C'est pas tout parce que t'écoutes pas du tout ce que j'écoute.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai... Oui, bon, ça dépend si je suis toute seule. Mais en général, moi, j'écoute des podcasts. Parce que moi, je travaille seule le dimanche. Et c'est mon petit moment à moi. J'adore. Il y a beaucoup de gâteaux à sortir. Et je suis toute seule. Je suis un peu... J'adore les gens. Je suis sociale, mais je suis introvertie de base. Et du coup, ça, c'est mon moment à moi. Je fais des gâteaux, je mets un podcast. Le meilleur moment. Et j'adore. J'écoute pendant, du coup, de 5 heures jusqu'à ce que j'ai fini de travailler. J'écoute des podcasts. D'ailleurs, parfois, c'est un peu gênant parce que du coup, il y a quelqu'un qui arrive. Par exemple, Nobarissa, elle arrive derrière. Elle dit, mais qu'est-ce que t'écoutes ? Pas que j'écoute des trucs bizarres, mais quand tu rentres dans une conversation... Oui, tu te dis, mais c'est quoi ça ?

  • Speaker #1

    C'est que t'écoutes une messe, par exemple.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, non.

  • Speaker #1

    En pleine prod, hop !

  • Speaker #0

    Non, non, non, pas du tout, non, mais pas du tout. J'écoute pas des trucs bizarres, mais du coup, ils rentrent et ils disent, mais c'est quoi ce machin que t'écoutes ? Et ben, parce que j'écoute de tout, mais j'adore. T'écoutes quoi,

  • Speaker #1

    comme... Les podcasts en flamand.

  • Speaker #0

    Non, mais aussi, non, mais je te jure, je te jure.

  • Speaker #1

    Elle est flamande, hein.

  • Speaker #0

    Oui, je suis flamande de base. Donc du coup, quand j'écoute un truc en flamand, elle me regarde vraiment en mode mic. c'est quoi ce machin ? Non mais j'écoute de tout tes podcasts ils sont tous passés aussi mais c'est parfois dans la voiture aussi, sinon j'écoute beaucoup de légendes en ce moment j'aime beaucoup parce que c'est sur tous les sujets j'écoute petite dédicace à Alexandre c'est une entrepreneuse qu'on connait parce qu'elle a fait notre site internet mais du coup aujourd'hui elle a son podcast et elle travaille sur... justement, elle accompagne des entrepreneuses, du coup, des femmes dans la création et dans l'accompagnement de leur boîte. Donc, j'écoute ce qu'elle fait. C'est très chouette.

  • Speaker #2

    Comment il s'appelle son podcast ?

  • Speaker #0

    Imprévu. Imprévu par Alexandre. Et bon, bref, j'écoute un peu de tout. Ok. Et toi,

  • Speaker #2

    Max ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est hyper varié. Parce qu'en fait, moi, j'écoute vraiment mais réellement de tout. Vraiment. Sauf des trucs. un peu trop énervé genre tu sais du métal qui te fait perdre les cheveux parce que déjà que je suis en train de les perdre donc c'est compliqué mais euh... non mais suis toi euh non ça dépend parce que quand en règle générale je suis avec l'équipe avec les filles derrière moi j'aime beaucoup le hard rock euh et je trouve que c'est hyper entraînant comme musique justement quand tu fais de la prod et qu'il faut t'abasser un petit boulot mais j'entends que ça plaît pas à tout le monde Donc, on va dire que 95% du temps, je mets de la funk, parce que j'adore la funk. Et que c'est...

  • Speaker #2

    Vraie lyonnais, ça.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    et que c'était hyper... Non mais c'était hyper... En fait, tout le monde écoute de la funk, au final. Tout le monde aime bien funk ou jazz ou des trucs faciles. Ou des fois, petit excès de zèle, variété française, tu vois. Et là, ça part en...

  • Speaker #0

    Là, c'est karaoké.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est karaoké. Et là, c'est la taffe au village, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Non mais ouais.

  • Speaker #0

    Moi ça dépend, comme Max dit, s'il y a beaucoup de boulot, c'est bien de mettre un truc un peu avec un rythme... Oxygène. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Moi s'il y a des matins où je suis seul en prod et que c'est comme rien, j'ai une grosse prod, à l'époque on était à foutre à boule, on était en sous-sol, dans un gros bâtiment, donc on pouvait faire péter les watts du son, mais je ne nous ai chié personne. Là, aujourd'hui, il y a le labo, il y a une cour intérieure, si tu mets un peu fort, les voisins vont gueuler, ce que je comprends. Donc on ne peut pas faire ça. Alors du coup, ce que je fais, c'est que je mets mes écouteurs. et là je me mets des lives carrément je peux me mettre des lives de Tomorrowland et là je suis une machine de gars ok faut bien se chauffer ça peut être de l'électro quand je suis tout seul j'écoute un peu de tout, électro, hard rock du gros rap aussi des fois j'aime bien mais du vieux rap,

  • Speaker #0

    pas du rap de merde de maintenant là tu sonnes vieux non non mais et le vrai rap ok j'ai fini ma petite boîte à questions on n'a pas du tout parlé de votre équipe et ça m'a triste non je plaisante non je plaisante justement on avait une très bonne équipe aujourd'hui on a Chloé qui est en pâtisserie avec nous, qui est du coup notre pâtissière responsable un an et demi avec qui De toute façon, avec toute notre équipe, ça se passe très, très bien. On a deux apprentis en pâtisserie, Paris et Jalan, qui sont là pendant un an.

  • Speaker #1

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #0

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #1

    Une qui est en reconversion et une autre qui...

  • Speaker #0

    En formation.

  • Speaker #1

    Qui est en formation, oui. Elle a 18 ans... 20 ans. 20 ans. 20 ans, Jalan,

  • Speaker #0

    oui. Et du coup, devant, on a deux baristas à temps plein. Donc, il y a Fanny et Laetitia. Et après, depuis deux, trois semaines, on a Juliette qui vient faire... Durant fort les week-ends et les lundis quand c'est pas possible d'être seule ou deux. Maintenant elles sont trois le week-end et le lundi elles sont deux. Parce que c'est nos jours les plus intenses et du coup voilà elle nous a rejoint il y a trois semaines.

  • Speaker #2

    Une belle équipe de meufs.

  • Speaker #0

    Que des meufs effectivement, Max il choisit bien. Voilà, c'est pas vrai. Non, on aimerait vraiment avoir... Bon après aujourd'hui on est très contents, pas ça le problème, mais on aurait bien aimé avoir plus de gars justement pour avoir un bon mix. C'est toujours bien d'avoir un peu des deux, mais non, ça fait des années en plus qu'il n'y a que des filles. Ouais, c'est drôle. C'est fou.

  • Speaker #1

    Moi ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #0

    Mais non, mais bien sûr. Non,

  • Speaker #1

    mais il y a des gens qui sont un peu en mode...

  • Speaker #2

    On pourrait dire que ça manque un peu.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    pas du tout. mais après aussi parce qu'on a des filles qui sont pas d'amis femmes que hommes non et puis on a des filles qui sont pas c'est des filles qui ont du caractère voilà donc c'est pas et puis il y a pas de en tout cas pas qu'on sache des ragots des machins pas du tout non mais bien sûr c'est stéréotype ce que je viens de dire mais non non justement c'est pas moi qui l'ai dit heureusement non c'est vrai que c'est hyper stéréotype ce que je viens de dire mais non ça se passe très bien comme ça mais on aurait bien aimé avoir un mix des deux ça viendra si un jour on recherche une personne en plus les garçons on vous attend là

  • Speaker #1

    vous êtes ouvert 7-7 c'est ça en fait on avait pas trop le choix au début quand on a démarré pour préparer des fois financièrement il fallait vite faire de la trésor et tout ça ok Et le problème, c'est que quand tu démarres sur un profil comme ça, tu peux pas faire machine arrière. C'est impossible parce que dans la tête des gens, c'est ancré, c'est 7-7.

  • Speaker #0

    Tu fermes... Bah les gens, ils viennent s'en réfléchir, c'est tendre. C'est trop bien. Oui, oui, non mais c'est trop bien. Et puis si on a une bonne équipe et qu'on a pu justement... Je sais pas, on a une relation de confiance et ça se passe bien, on n'a pas besoin d'être là, nous, 7 sur 7. Et puis surtout, après, nous, on a un week-end en décalé avec Max, on a...

  • Speaker #1

    souvent qu'un jour en commun mais du coup ça veut dire que six jours sur sept et un ou deux qui est là et puis un jour on n'est pas là et après aujourd'hui ça se passe bien soit quand la machine est lancée je peux pas dire qu'il faut plus rien checker et que voilà mais en vrai

  • Speaker #0

    On a mis en place justement pour que ça se passe bien comme ça. Et puis, on a des gens de confiance avec qui ça se passe bien.

  • Speaker #2

    C'est un luxe aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Ça n'a pas toujours été le cas. Non, non, non. C'est assez récent.

  • Speaker #1

    Ça changera aussi. C'est la vie d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    On ajuste selon... S'il y a beaucoup de travail, on vient plus. S'il y a moins de travail et que ça roule, parfois, on a un deuxième jour en commun. Donc, on essaye d'ajuster comme on peut. pour essayer de libérer un peu de temps pour Louise aussi et qu'elle n'ait pas ses parents tout le temps au boulot. Oui, c'est ce que je voulais dire,

  • Speaker #2

    vous arrivez à...

  • Speaker #0

    L'équilibre n'est pas parfait, mais ça va déjà bien mieux qu'il y a quelques années.

  • Speaker #1

    En vrai, on peut la récupérer tous les jours à l'école, à la sortie, on n'est pas...

  • Speaker #0

    Elle ne va pas à la garderie pour l'instant, donc c'est cool. On essaie de compenser un peu comme ça et on aimerait bien avoir plus de temps tous les trois. Mais voilà, je ne pense pas qu'elle en souffre. Et justement, grâce à elle, on a réussi à mettre un rythme plus normal. On ne l'a pas forcé. Oui, on n'avait pas le choix. Et du coup, sinon, on serait vachement plus ici. Tandis que parfois, ce n'est pas nécessaire. Donc, grâce à elle, on doit s'organiser différemment. Et puis, elle mérite aussi qu'on soit là. Donc, on essaye de faire en sorte que... qu'on ait au moins un jour tous les trois et puis qu'on essaye quand on peut de faire le maximum. Ok.

  • Speaker #2

    Eh bien, on va terminer cette petite interview. J'ai une dernière question pour vous. C'est quel message vous aimeriez faire passer à vos clients, vos futurs clients ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aimerais bien les remercier déjà parce que, tu vois, là je deviens émotionnelle parce qu'on a de la chance d'avoir des clients au top. Et c'est grâce à eux que... Ah, ça m'émeut. Je suis quelqu'un d'hypersensible. Donc, je ne voulais pas du tout pleurer. Ce n'était pas le but. Mais si aujourd'hui, on peut être là, c'est grâce à notre travail, mais grâce à notre équipe, mais aussi grâce aux clients. Et du coup, c'est cool. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait.

  • Speaker #1

    C'est ce que je vais dire. Ça va être de la merde.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'ai pleuré. C'est juste pour qu'après, il passe pour...

  • Speaker #1

    pour qu'elle prenne pas sens. Au revoir. Non, non, vraiment, comme dirait Anne, c'est top. C'est un genre à ce que je disais tout à l'heure, mais en plus, quand tu as des clients qui sont fidèles et qui reviennent, que ce soit quotidiennement ou toutes les semaines, ou même des clients des fois qui viennent, tu vois, qu'au moment de Noël, on a des clients, alors qu'on n'est vraiment pas vu comme une boutique, on a des clients qui vont venir peut-être qu'une fois par an, mais à Noël, du coup... coup c'est leur truc maintenant ils viennent prendre leur bûche chez nous ou la galette ou tu vois et ça tu te dis bah c'est trop cool en fait quoi tu es une petite marque quoi en fait et ça fait plaisir quoi c'est trop cool ou que des gens que ce soit des touristes qui viennent en disant ah bah c'est un tel qui m'a dit de venir chez vous tu dis c'est cool quoi tu vois ça fait plaisir que les gens partagent qu'il n'y a pas que des haters, même s'ils nous font bien chier tous, ceux-là, nous mettent des commentaires parce qu'il faisait trop chaud, trop froid ou que la pâte était un peu sèche. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est beau de voir...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Il y a quand même un nombre de clients aussi qui laissent un avis positif. Parce que pour laisser un avis positif, ça veut dire que tu prends le temps de mettre un avis quand c'était bien. Souvent, on pense à mettre un truc, moi je ne le fais pas, mais pour dire quelque chose qui ne va pas. Et là, du coup, d'avoir des gens qui prennent le temps de laisser un commentaire positif ou qui recommandent ou qui mettent en story le fait qu'ils soient passés, des trucs comme ça. C'est d'autant plus sympa. Franchement, c'est trop chouette. Et encore une fois, on peut faire tout ce qu'on veut, mais si on n'a pas les clients, ça ne sert à rien. Donc, c'est chouette d'avoir des clients sympas. Et en général, franchement, des gens pas sympas, on n'en a pas beaucoup. Non, c'est vrai. On a de la chance.

  • Speaker #1

    On n'a pas à mettre des gens dehors.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    non non non c'est cool non j'espère pas non mais nous on n'est pas on n'est pas un resto donc Jeff c'est bête mais quand tu ne vends pas d'alcool tes crèmes un petit peu ça fait une différence non mais c'est vrai ça fait une différence alors que j'adore l'alcool attention mais la vie d'alcool est dangereuse c'est bon je le dis mais ça fait une grosse différence aussi je pense et tu vois nous c'est tranquille quand les gens qui viennent chez nous ils viennent pour boire un café un chai latté trop dangereux pas de chat ouais c'est ça Et manger une part de cake quoi donc.

  • Speaker #0

    Non, mais en tout cas, merci. Merci à tout le monde qui est venu et qui revient ou même qui sont venus qu'une fois ou qui ont recommandé. C'est vraiment cool. Et c'est vraiment cool.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment cool d'en venir en ayant écouté le podcast.

  • Speaker #2

    C'est ça. J'espère. Si vous venez grâce à ça, dites-le.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    mais il n'y aura pas de code promo, par contre. Je suis désolé. Ah non,

  • Speaker #0

    ça ne fonctionne pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça.

  • Speaker #1

    Vous n'êtes pas sympa et vous dites bien bonjour en rentrant. Vous en aurez peut-être une Madeleine, mais ça n'arrêtera pas.

  • Speaker #2

    Et bien, c'était trop bien. J'espère que vous avez passé un bon moment. Moi, j'ai une dernière petite question. C'est juste... est-ce que vous avez des chefs pâtissiers donc là il ne faut pas dire tout ce qu'on a dit au restaurant à me recommander sur Cherbon alors moi je vais rester dans la pâtisserie parce que voilà et ça c'est top parce que j'en ai pas beaucoup voilà exactement c'est pour ça que j'ai tiré la pâtisserie non

  • Speaker #0

    mais bon les cuisiniers et puis ils se recommandent entre eux donc autant pourquoi pas les pâtissiers je pense que ce serait cool que tu ailles voir hum Nolwenn, Pauline et Edouard de Grain de Sucre. Ils sont au-dessus. C'est les voisins. C'est ça, exactement. J'ai beaucoup de respect pour eux parce que déjà, moi je dis toujours en premier, ce sont des gens sympas. Et puis c'est des bosseurs et puis ils ont une vision et ils ont une pâtisserie impeccable.

  • Speaker #1

    C'est l'une des plus belles vitrines de Lyon, je trouve, mais vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Je dis de Lyon, mais c'est le même de France.

  • Speaker #0

    leur gâteau c'est comme s'ils ont été photoshopés tellement qu'ils sont parfaits et puis Nolwenn ce qui est très cool c'est qu'il crée ses propres moules donc il a sa passion à côté de création de moules de packaging il fait tout lui-même et c'est un perfectionniste c'est incroyable donc voilà et puis il y a du coup Pauline sa femme qui est pâtissière aussi de base mais qui gère aujourd'hui tout ce qui est vente... Et puis il y a le frère de Pauline, Edouard, qui est leur boulanger. Et ça fait une très belle équipe.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire aussi. Et puis c'est rigolo parce qu'on a tous quasiment dans la bande des pâtissiers de Lyon de notre génération. On a quasiment tous en même temps. Une année, deux années près. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    Donc voilà, voilà ma recommandation. Une ? Bah oui, chacun une.

  • Speaker #1

    Chacun une ? Non, il y en aurait plein. En boulangerie et pâtisserie, moi je pense à notre pote Céline de Banneton, qui est une sacrée entrepreneuse mine de rien. On a rencontré à Foodtraboul, qui travaillait chez MSB aussi, notre pote Guillaume, qui est à la barre, et qui a monté son affaire il y a 3, 4 ans, je ne sais plus.

  • Speaker #2

    Et ça s'appelle comment tu dis ? Banneton.

  • Speaker #1

    À la base, elle a fait une sandwich suri artisanale, rue 9, à 30 mètres de chez Olivier. où elle fait son pain, elle fait toutes ses garnitures maison et tout, donc vraiment ouf. Et là, elle a repris une boulangerie rue Dubois, qui est à côté de la rue Mercier, avec un four à bois. Et du coup, là, ils sont vraiment sur une offre boulangerie pure. Il n'y a pas de pâtisserie, que de la viennoiserie.

  • Speaker #0

    C'est un tout petit peu.

  • Speaker #1

    Oui, il y a du flan et deux, trois petits gâteaux de voyage. Oui, mais... c'est une boulangerie vraiment boulangère beaucoup de viennoiserie, beaucoup de pains spéciaux à base de levain et très canon parce que c'est une belle réussite aussi et c'est avec l'entrepreneuse donc très très cool après je dirais bien aussi nos potes Mamadou et Guillaume de la cuisine de Moudiri là il y a un duo il y a des spécimens

  • Speaker #0

    surtout là si tu veux avoir un bon podcast niveau juste ambiance il faut aller là-bas c'est vrai que pour le coup c'est sacré duo qu'on bossait avec Coriane à la cour des loges en fait Mamadou c'était mon apprenti en pâtisserie parce que de base il était cuisinier il avait envie de se former en pâtisserie donc il était en cuisine à la cour des loges et après il est venu un an en pâtisserie et Guillaume il était au poste viande à la cour des loges quand j'ai commencé aussi... Et en fait Mamadou il est Sénégalais et ils ont créé un restaurant Sénégalais. Et ils ont aujourd'hui du coup leur restaurant.

  • Speaker #1

    C'est un peu street food.

  • Speaker #0

    Ouais ils ont leur restaurant et ils ont aussi maintenant ils ont un labo à Tassin. Et ils ont créé justement une porte, comment dire, une vitrine où tu peux aussi prendre un takeaway au labo. Et c'est super ce qu'ils font, ça change parce que c'est une cuisine sénégalaise traditionnelle. Et puis au-delà de ça c'est des... Je l'ai pas dit. Ah ouais. C'est où le resto ? Il est...

  • Speaker #1

    J'ai l'air bête.

  • Speaker #0

    À ville urbaine.

  • Speaker #1

    À côté du... C'est Charpen, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un grand rond-point.

  • Speaker #1

    Là, il y a le gros McDo,

  • Speaker #0

    c'est Charpen. Juste derrière. Je ne connais pas trop le quartier, mais par contre, ce qu'ils font, c'est vraiment bon. C'est ultra bon,

  • Speaker #1

    c'est ultra généreux. C'est généreux dans tous les sens du terme. C'est que tu as largement assez mangé. C'est hyper honnête. C'est plus qu'honnête en rapport à la qualité de vie.

  • Speaker #0

    C'est plus street food. Ce n'est pas un restaurant.

  • Speaker #1

    Mais c'est top. plus top et puis c'est pareil c'est une sacrée réussite quoi les mecs qui ont passé de rien mais vraiment de rien à la voir un labo de prod je peux pas vous de prod ils font pas mal de voix non c'est vraiment chouette la cuisine de moudairi j'ai beaucoup de respect pour eux c'est des gros bosseurs et

  • Speaker #0

    comme maxi ils ont commencé derrière avec 0 0 aide de qui que ce soit et si jamais ça marcherait pas ils auraient tout perdu entre guillemets Et là, grâce à leur travail très dur, parce qu'ils travaillent comme des tarés, ils ont pu créer un truc vraiment sympa. Et c'est des gars qui méritent aussi d'être mis en avant.

  • Speaker #2

    Ok. Je note ces deux adresses. Je vous remercie. J'espère que vous avez bien aimé.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que je suis content d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    Je suis content.

  • Speaker #2

    Bon, trop bien. Et puis, qu'est-ce que je peux dire pour le mot de la fin ? Non, mais merci. Merci pour ce bon mot.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    il ne faut pas se faire chier mais il faut bien travailler ça va être le nom du podcast il ne faut pas se faire chier allez bisous bisous tout le monde et à bientôt sur Fairebon ciao

  • Speaker #1

    Max ciao Ariane merci beaucoup à toi j'allais dire merci trop sympa toi aussi t'es team Voili Voilou je l'ai dit tout le temps voilà voilà

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce 13ème épisode. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez passé un bon moment. Je remercie encore Oriane et Max. Vous êtes géniaux. J'ai passé un trop bon moment. Dans votre petit bureau, on était tous les trois enregistrés. C'était trop bien. Je me sentais vraiment comme à la maison. Je suis sûre que ça s'est ressenti dans l'épisode. Voilà. J'espère que vous qui nous écoutez, vous avez passé un bon moment. Que peut-être ça vous a donné envie d'aller goûter les créations d'Oriane et Max. Si je peux me permettre, il faut absolument goûter le Paris-Brest. Voilà, grosse claque. On s'est battu avec Axel pour avoir la dernière cuillère. C'est très grave. On se retrouve la semaine prochaine ? Ben oui, parce qu'en décembre, c'est un épisode par semaine. Si tout va bien. Bon, allez, j'arrête de parler parce qu'après, ça fait des épisodes de trois heures, on n'en peut plus. Je vous fais des gros bisous. Je vous dis à la semaine pro. Et merci de nous avoir écoutés. Bisous !

Description

Aujourd'hui, je vous emmène au 10 rue de la Bombarde, au pied de Fourvière, dans le Vieux Lyon. Direction DUCLEF, un café-pâtisserie où j'ai eu le plaisir de rencontrer un duo génial : Auriane et Max.


Dans ce treizième épisode de Cher Bon!, Auriane et Max nous racontent leur rencontre à Cannes, qui a marqué le début d'une collaboration de choc et d'une belle histoire d'amour. Ensemble, ils ont vécu des expériences uniques, notamment en Belgique (dont Auriane est originaire) avec un service de desserts à Tomorrowland (basique).

C’est ensuite à Lyon, la ville de Max, qu’ils ont choisi de poursuivre leurs carrières : Auriane à La Cour des Loges (5ᵉ arrondissement) et Max aux Apothicaires (ancien restaurant de Tabata et Ludovic Mey). Puis est arrivée l’aventure Food Traboule, une véritable rampe de lancement pour eux, leur permettant de peaufiner leur savoir-faire et de rêver grand !


Finalement, ils ont décidé de créer leur propre café et boutique : Duclef, un lieu à leur image où se mêlent artisanat, simplicité et authenticité. Auriane et Max nous partagent les coulisses de cette aventure, leurs inspirations, et les valeurs qui les animent au quotidien (indice : "pas se faire ch**r"… maintenant vous êtes obligé d’écouter pour comprendre).


Un épisode riche en émotions et en anecdotes, qui illustre si bien leur volonté de partager des moments gourmands avec les Lyonnais. Et bien sûr, bisous à Monsieur Flan et Monsieur "PB".


Bonne écoute !

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Si vous avez aimé cet épisode il vous reste une toute petite chose à faire : vous abonner ! Et si vraiment vous avez envie de faire une bonne action qui me fera cher plaisir vous pouvez laisser un petit commentaire de rien du tout du tout juste pour dire que c’est le meilleur podcast lyonnais (c’est un exemple mais vous pouvez aussi dire que c’est le meilleur de France).


Merci merci merciiii d’avoir écouté ! Bisous bisous et à très vite sur Cher Bon !💖


Louison



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode de Cherbon. Je suis Louison Lagneaux et à travers ce podcast, je vous emmène à la rencontre des chefs lyonnais inspirants. Que vous soyez curieux ou passionnés de gastronomie, Cherbon est là pour éveiller vos sens et nourrir votre esprit. J'adorais cette phrase à l'écrit. J'ai bien envie de dire Amen là. Bon. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Auriane et Max, le duo talentueux et amoureux. Derrière DUCLEF, la pâtisserie et café incontournable du Vieux Lion, situé à deux pas de la cathédrale Saint-Jean. Dans cet épisode, Auriane et Max nous partagent leur parcours, très différent à l'origine vous le verrez, et ils nous parlent de leur rencontre et de leurs folles expériences jusqu'à la création de DUCLEF. Installez-vous confortablement et laissez-vous emporter par cette conversation gourmande et pleine de douceur. Eh bien, bienvenue à tous pour ceux qui nous écoutent. Bonjour à Auriane et Maxime.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #0

    Je suis très contente de vous avoir aujourd'hui. Vous n'êtes pas le premier duo que j'interroge, mais vous êtes le premier duo à sortir sur Cherbon. Bref, du coup, ce sera le premier épisode qui sortira où on est trois.

  • Speaker #1

    C'est un peu la classe du coup.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu la classe.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que plus ?

  • Speaker #0

    Donc, on est chez Duclef. On dit chez Duclef, à Duclef.

  • Speaker #2

    Chez Ducelf. Tant que ce n'est pas Duclef. Voilà.

  • Speaker #0

    Évidemment. Je vous propose que chacun de votre tour vous vous présentiez.

  • Speaker #2

    Très bien, avec plaisir. Du coup, moi c'est Oriane, j'ai 34 ans, bientôt 35. Je suis belge d'origine, ça fait 7 ans que j'habite à Lyon. Je suis pâtissière depuis 10 ans et moi c'était une reconversion. Au-delà de ça, je suis en couple avec Maxime qui est juste à côté de nous. depuis 10 ans aussi et...

  • Speaker #1

    Marie-accessoirement, mais...

  • Speaker #2

    Marie-accessoirement. Mariée depuis un an, j'oublie toujours. Et on a une fille de 3 ans qui s'appelle Loise. Voilà.

  • Speaker #0

    Très beau, très beau comme prénom. Et alors du coup, tu disais que c'était une reconversion. Avant ça, tu faisais quoi ?

  • Speaker #2

    Alors j'ai fait des études d'architecture d'intérieur pendant 2 ans, 2 ans et demi. Et du coup... Je pensais toujours que c'était ça que je voulais faire jusqu'à ce que j'étais en plein dans les études et que d'un jour ou l'autre, je ne sais pas, j'ai eu un déclic dans ma tête et je me suis dit non, ce n'est pas ça. Et j'ai tout arrêté le jour où j'avais un jury à présenter. Ça faisait un mois que j'avais bossé dessus. Je mets mes plans, je les attache et puis d'un coup, je commence à tout défaire. Je range tout ce que j'avais préparé et j'ai dit non, ce n'est pas ça. Je ne sais pas, j'ai pété un câble. Et... craquage complet et du coup après je suis je suis parti voyager pour essayer de trouver ce que je voulais faire de ma vie et c'est après trois ans et demi en australie que j'ai décidé que c'était peut-être bien la pâtisserie et que du coup si je voulais faire ça pourquoi pas le faire en france le pays par excellence pour la pâtisserie donc voilà alors pourquoi la pâtisserie c'est c'est depuis que je suis toute petite que j'adore j'adore ça mais bon c'est vraiment en tant que ménagère quoi vraiment la popote à la maison, j'ai toujours bien aimé faire ça, et j'ai jamais vraiment vu que, j'ai jamais vraiment cru que c'était une possibilité pour moi d'en faire mon métier, je viens d'une famille qui est un peu, il faut faire des grandes études, voilà, et donc pour moi c'était pas vraiment une possibilité, jusqu'à ce que je sois en Australie, loin de tout et tout le monde, et qu'on m'a dit, tu adores faire ça, peut-être que tu pourrais en faire ton métier, et du coup... J'ai été poussée dans la bonne direction et je me suis lancée. Je me suis dit bon, j'y vais, je le fais et je n'ai pas trop réfléchi. Et puis, je suis venue en France pour le faire.

  • Speaker #0

    C'est beau. Maxime, à toi.

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour à tous. Moi, Max plutôt, parce que Maxime, jamais personne ne m'appelle comme ça. Du coup, ça fait un peu bizarre. Du coup, voilà, moi, c'est Max. J'ai eu 30 ans cette année. Moi, j'ai commencé la pâtisserie. Déjà, je suis lyonnais. Déjà parce qu'on est sur charbon, on va mettre les points sur les i. Voilà. Ouais, donc Lyonnais, originaire de l'Ouest lyonnais. Tout ça ? Chaponneau. Ok. Place to be, Isaac Duke, tout ça, tout ça, capital. Non, originaire du coup de l'Ouest lyonnais, donc le début du monde lyonnais, où j'ai grandi, je ne sais pas si tout le monde en France là-bas. Moi, à contrario d'Oriane, pas d'études du tout, parce que l'école... Compliqué, compliqué, compliqué. Je n'étais pas du tout scolaire. Pas vraiment de difficulté, mais je me faisais chier à l'école. J'avais l'impression de perdre mon temps et rester assis sur une chaise. Bon, là, on est assis sur une chaise, mais on part et on passe un bon moment. Donc, c'est cool. Mais non, rester assis sur une chaise et écouter les gens parler. ça n'a jamais vraiment... Voilà, c'était pas trop mon truc. Et du coup, je kiffais plus l'art plastique, le sport et la musique. Ouais. Je pense que c'est les seules matières où j'avais la moyenne, d'ailleurs.

  • Speaker #2

    C'est déjà bien !

  • Speaker #1

    Voilà. Et après, voilà, un schéma un peu classique, mais j'ai redoublé au collège. La sixième, et puis après en cinquième, il fallait que... Ils m'ont demandé que je redouble, et puis quatrième, pareil, puis troisième, pareil, et puis... Mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? C'est compliqué. Tu appuyais ton brevet des collèges, et là, en fait, je me suis lavé les mains dans les poches et ça me faisait chier. Je savais en fait que je voulais faire un métier manuel.

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas encore lequel ?

  • Speaker #1

    Non, pas encore. Moi, je suis fils et petit-fils d'artisan. Mes grands-parents maternels étaient bouchers, ils avaient une boucherie. Ça ne m'a jamais trop attiré, taper dans la barbaque comme ça le matin. Moi, je préfère les gâteaux quand même. Je ferme le vélo, je tire les gâteaux le matin, tout ça. Mais voilà, mes parents avaient un garage automobile. Donc, j'ai toujours passé aussi mon enfance à bricoler. Du coup, passionné aussi d'automobile et de sport mécanique. Donc, j'ai toujours baigné un petit peu là-dedans. Donc, je savais que je voulais faire quelque chose de manuel. Voilà. Par chance, j'ai grandi et j'ai été entouré aussi avec des gens dans le monde de la gastronomie qui ont des belles places aujourd'hui. pour qui on a travaillé après aussi, donc on en parlera plus tard. Mais je pense que c'est un petit peu aussi ce qui m'a poussé, on va dire, mais gentiment. Je n'ai jamais ressenti une obligation avec ça, mais ça s'est fait assez naturellement du coup. Mais du coup, j'ai toujours été attiré par le côté bouffe, on va dire, parce que c'est aussi une culture, que ce soit française, mais chez nous, on adorait... On adorait les fêtes de famille à la française, où on fait des repas gargantuesques avec apéro et tout ce qui s'ensuit, la viande, les serbes, le machin.

  • Speaker #2

    Tu ne s'arrêtes jamais.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai toujours baigné dans le bien manger. Très cool et je remercie beaucoup ma famille d'ailleurs, parce que c'est quelque chose d'important. Et du coup, on s'éloigne un peu là, on en a théo. ça pour dire que tu étais entouré par des pâtissiers du coup voilà en fait à la base j'étais même plus parti pour partir dans la cuisine, j'aimais bien ça et via les connaissances que j'avais quand t'arrives en 3ème forcément il faut faire des stages et mon premier stage je l'ai fait chez mon premier maître d'apprentissage du chou à Chaponneau pâtisserie à Loto qui est une très belle maison qui m'a je pense bien formé Vrai artisan, on faisait tout de A à Z, chocolat, glace, viennoiserie, enfin tout.

  • Speaker #0

    Donc tu étais en cuisine et ton stage tu l'as fait dans ton études ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai réalisé un petit peu la cuisine et mon stage de troisième, le premier que j'ai fait, c'était là-bas.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok, mais tu étais encore dans le cursus ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, j'étais en troisième, enfin voilà, en période collège. Et du coup ça s'est fait comme ça, donc stage qui s'est très bien passé. Et bah il m'avait dit, écoute, si jamais tu veux faire un apprentissage, nous on prend des apprentis. Donc j'avais dit ok, why not. Mais du coup, j'avais vraiment bien aimé ce format-là. Et après, je me suis dit, pourquoi pas essayer un autre format de pâtisserie ? Et du coup, j'avais des connexions à l'époque chez Bouillet, chez Sébastien Bouillet. À l'époque, il avait encore de laboratoires à la Croix-Rousse. C'était encore un peu moins grand qu'aujourd'hui. Mais c'était déjà un truc assez balèze. C'était quand même toujours l'une des plus grosses vitrines de Lyon. Et je me disais, ce serait cool de voir une autre... classe, on va dire, de pâtisserie, beaucoup plus grand, beaucoup plus de prod, beaucoup plus grosse équipe. Et du coup, j'ai eu la chance de pouvoir faire un stage là-bas aussi, qui était très chouette. J'ai découvert vraiment un peu l'esprit brigade, très hiérarchisé aussi, mais avec une super ambiance de travail. Et du coup, ça s'est fait pareil, très bon stage. On a cru sur les trucs en se disant, allez, moi, je veux faire un CAP pâtisserie. Ça s'est fait un peu naturellement, au final. Ouais, j'ai trouvé ça trop cool. Et puis après, c'est aussi, je pense, dans la mentalité qu'on a avec Orianne aussi, c'est qu'on adore recevoir, on adore faire plaisir aux gens. Et la pâtisserie, la cuisine, tous les métiers de la gastronomie, ça fait partie de ça. En fait, je pense que si tu le fais, c'est pas pour l'argent, parce que clairement, il y a d'autres métiers qui payent mieux que ça. Mais c'est surtout pour le kiff de faire plaisir aux gens, quand tu ramènes un gâteau, quand tu...

  • Speaker #2

    C'est un peu cliché, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est très cliché, mais en même temps, c'est vrai. Donc, ouais, c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que la pâtisserie, c'est vraiment des gros câlins que tu fais aux gens.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est la finalité du repas. Et c'est aussi très important parce qu'en fait, si tu ne fais pas... Tu peux avoir mangé un très bon repas et si tu as un dessert de merde, tu vas te rappeler du dessert de merde. Comme un café dégueulasse.

  • Speaker #2

    C'est la fin, c'est la clôture d'un bon repas et c'est important. Ça ne doit pas toujours être hyper poussé, ça peut être un truc super simple. Mais c'est vraiment chouette de finir sur une note sucrée, ça fait toujours plaisir. La dernière note. C'est ça, exactement. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc CAP pâtisserie.

  • Speaker #1

    Ouais, CAP pâtisserie. Et là, du coup... coup pas très cool parce que je suis passé du statut de dernier de la classe qui est quasiment premier de la classe parce que quand on est passionné et puis quand on est à sa place voilà en fait bon il y avait encore des matières générales où ça me faisait un petit peu chier et on était toujours pas très bon mais en tout cas en pratique et tout ça je me suis retrouvé vraiment pas prétention de dire que j'étais le meilleur mais je me sentais vraiment bien et à l'aise quoi donc c'était vraiment je me dis tant c'est cool Et du coup après fin de CAP, je voulais continuer un petit peu l'apprentissage parce que bon tu as tout juste 18 ans, c'est un moment un peu jeune pour se dire allez je veux avoir une place d'ouvrier. Et puis voilà, donc via les connexions qu'on avait, qui on a travaillé par la suite avec Orianne, Jérôme d'Olivera qui est du coup natif de Chaponneau, qui est lyonnais, qui est un ami de la famille de base, qui lui est champion du monde de pâtisserie sur Cannes. lui il venait de monter son affaire et du coup je l'appelle je lui dis je viendrais bien faire une mention complémentaire qu'est-ce que t'en penses et tout il me dit bah ouais ça peut être chouette il me dit bah écoute si ça te branche nous on est en train de recruter on va avoir besoin de monde pour l'équipe écoute si tu veux venir à Icans avec plaisir mais bon j'avais pas encore 18 ans j'étais sur la fin de mon diplôme et j'étais là ouais ok bah go go on y va et je m'en rappelle toute ma vie genre j'ai raccroché le téléphone et j'ai dit à mes parents c'est bon je vais à Cannes mais genre tu sais t'as même pas 18 ans et du coup bah gros changement de vie mais du coup super cool et ouais enfin comme Morgane expliquera aussi tout à l'heure sûrement mais on a tous eu des périodes de vie comme ça où on se dit putain c'était la meilleure période de ma life aujourd'hui c'est trop cool aussi c'est une autre période voilà on a créé une famille on a créé un business c'est trop chouette Mais la période jeunesse de ma vie, les trois ans que j'ai passé dans le sud à Cannes, c'était incroyable. On a travaillé, parce que du coup, j'ai fait un an de mention complémentaire. Et après, j'ai switché sur un BTM, un brevet technique des métiers, sur deux ans, toujours en apprentissage. Donc avec l'école, la formation, tout ça, mais toujours à Cannes, chez Jérôme. Et on avait une équipe de tueurs. C'était génial, on est encore tous en contact aujourd'hui, on est tous super potes. On est un peu tous presque aux quatre coins du monde. On est à Dubaï, on est à Paris, en France, à la Baule. C'est très cool, mais on a vraiment créé des liens hyper forts. Parce qu'on travaillait dur, on se marrait beaucoup. On faisait une pâtisserie quand même ultra haut de gamme, avec des super produits et un super chef. Donc c'était vraiment une période incroyable. En fait, vu qu'en fait, c'était toute une bande de jeunes qui avait entre 18 et moins de 30 ans au final, et que tout le monde venait ici pour le job. C'est la Côte d'Azur, donc ce n'est pas désagréable non plus. Mais personne n'avait vraiment de potes dans les parages. Et en fait, naturellement, on a tous eu une super bonne relation. Et on faisait tout ensemble, en fait. On se levait à 4-5 heures le matin ensemble et puis on allait bosser. Et puis après, sieste, plage, apéro, pétanque. La colo. Voilà, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    Et tout en bossant comme des fous,

  • Speaker #1

    j'imagine. Ouais, en bossant comme des fous. Pas mal de collègues qui ont fait des concours, j'en avais fait un aussi.

  • Speaker #0

    Concours de quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais fait un petit concours un peu à la conne, entre guillemets, mais de pièces en chocolat à Antibes, sur la région Paca. J'avais fait le troisième, je crois, je ne sais plus. Mais voilà, j'ai un pote qui avait fait le championnat de France des SR, Julien Jacob, petite dédicace. J'ai notre pote Enzo Roussel qui avait fait les Olympiades des métiers. Une belle équipe. Johan Palamara qui faisait des pièces de chocolat. psychopathe, vous pouvez le voir sur les réseaux, mais c'est un monstre, c'est un réalisme, c'est débile. Grâce à tout ça, ça apprend aussi plein de choses, parce que tu restes les après-midi, tu découvres plein de choses, et c'est hyper intéressant, et franchement, ça te donne envie d'aller plus loin et d'avancer. Donc voilà. J'avais projet, à la fin de tout ça, de partir aux Etats-Unis. Et donc j'avais déjà parlé un petit peu avec Jérôme, j'ai dit voilà j'aimerais bien partir aux Etats-Unis, c'est le rêve américain. Et il me dit bah ouais écoute voilà j'ai des plans à droite à gauche, trop cool. Et on commence à bosser sur le truc et Aurélien est arrivé.

  • Speaker #2

    C'est ça que je voulais savoir, vous ne connaissez pas avant ?

  • Speaker #0

    Et c'est chez Jérôme,

  • Speaker #2

    c'est ça exactement.

  • Speaker #1

    Aurélien est arrivé en stage de fin d'école, il avait fait le NSP.

  • Speaker #2

    fin de formation ouais c'est ça parce qu'au fait moi du coup quand j'ai décidé de venir en France faire la pâtisserie j'ai fait l'école d'Alain Ducasse, le NSP à Yves Saint-Jean sauf que j'ai suivi un cursus c'était plus une formation pour le coup toujours aujourd'hui 10 ans plus tard j'ai zéro diplôme en pâtisserie mais c'était juste, ouais exactement j'ai même pas la CAP en pâtisserie merci C'était juste une formation. Alors, c'était une formation sur cinq mois. Et c'est vraiment pour les gens qui... Déjà, c'était une formation internationale. Donc, ce n'était pas pour les Français. C'était vraiment pour les gens en dehors de la France. Et du coup, c'est pour les gens qui pensent à peut-être se reconvertir. Et c'est vraiment une initiation de la pâtisserie. Après, c'est cinq mois hyper intenses. Donc, tous les jours, de 6h du matin jusqu'à 13h, tu as des cours dans le laboratoire de pâtisserie. C'est hyper intense et t'apprends plein de choses, mais c'est pas un vrai diplôme en pâtisserie. Mais à la fin de cette formation-là, tu dois faire deux mois de stage. Et c'est là que moi, j'ai choisi d'aller faire deux mois de stage chez Jérôme d'Olivera, où Max était apprenti et moi, du coup, stagiaire.

  • Speaker #0

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #2

    En fait, c'est bête, mais l'école donne une liste de plein de pâtisseries possibles. On peut aller n'importe où on veut. J'aurais même pu faire en Belgique ou autre part. Mais du coup, j'ai commencé à regarder la liste et j'ai regardé ce que chacun faisait comme pâtisserie. Je ne sais pas pourquoi. Pas je ne sais pas pourquoi, parce qu'il fait des choses magnifiques, Jérôme de l'Ivra. Mais j'ai vu des photos de sa pâtisserie et je trouvais qu'il faisait des belles choses, mais qu'il prenait plaisir. Je ne sais pas, ça se voyait dans ses pâtisseries que c'était... c'était des choses différentes et ça m'a plu et du coup j'ai tout de suite envoyé un mail et je voulais aller là bas et je voulais pas forcément aller à cannes ou quoi que ce soit mais j'ai vraiment choisi pour la pâtisserie et j'ai été prise et du coup du coup voilà du coup je suis arrivé dans le même laboratoire que max et voilà la rencontre la rencontre mais c'était pas du tout parti pour être en couple c'était pas du tout à l'étang

  • Speaker #1

    faut pas dire ça c'est pas bien je ne pouvais pas te montrer en anglais parce que son ex-australien il pense peut-être qu'elle est encore en formation j'étais encore en couple et ce n'était pas du tout un objectif et puis

  • Speaker #2

    voilà pour finir ça s'est fait petit à petit entre guillemets mais on s'est rencontré là-bas et j'ai passé deux mois là-bas et après je ne voulais plus partir quoi Je voulais rester là-bas, sauf que ça faisait des années que je n'étais plus en Belgique. Et ça me manquait, vu que j'étais plus proche depuis presque un an entre la formation et le stage. Je pouvais rentrer assez facilement. Et du coup, je m'étais dit, j'ai trop envie de rentrer pendant un moment. Et du coup, j'ai décidé après les deux mois de chercher un boulot en Belgique. Ok,

  • Speaker #0

    donc deux mois, ça vous a suffi pour...

  • Speaker #2

    Bah ouais, mais c'était tout à la fin des deux mois. Bah ouais... Oui et non, ce n'est pas du tout un coup de foudre, mais ce qui est chouette et ce qui est beau et encore aujourd'hui, c'est qu'on s'est rapprochés. Parce que déjà, mon studio, il était dans la même rue que l'appartement de Max et c'était le hasard.

  • Speaker #1

    J'avais bien vu ce truc.

  • Speaker #2

    Le pur hasard.

  • Speaker #1

    Placé à côté des stagiaires. Oui. Très important.

  • Speaker #2

    Mais du coup, c'est ça, c'est un peu glauque quand même. Non, mais du coup, voilà, le soir, moi, je ne connaissais personne et du coup, on s'est fait quelques apéros. Et c'est dans notre malheur, mais la belle chose, c'est que nos deux mamans n'allaient pas très bien, chacune pour d'autres raisons. Ma maman, c'était mental et la maman de Max, elle allait se faire opérer d'une opération assez importante au cerveau. Et du coup, au fait, on a commencé à parler vachement sérieusement. Ce n'était plus juste les blagues parce que Max, c'est un gros blagueur. Et il fait un peu toujours le con. Et donc, moi, je le voyais comme ça, quelqu'un de pas très sérieux et tout ça. Et en fait, on a commencé à parler très sérieusement sur des sujets très personnels. Et c'est là qu'au fait, je me suis dit, il n'est pas si con. En plus, il a quatre ans de moins que moi. Donc, pour moi, c'était même pas... Je ne sais pas, je ne le voyais pas du tout comme un potentiel partenaire de vie. Et du coup, c'est pour ça qu'on s'est rapprochés très, très rapidement. vraiment sur des sujets importants ça a matché c'est ça exactement

  • Speaker #0

    Donc là, au bout de deux mois, tu veux repartir en Belgique.

  • Speaker #2

    Ouais, je veux repartir en Belgique. Et du coup, Max aussi, il ne veut plus aller aux États-Unis. Il va aller en Belgique. C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #1

    Les États-Unis, on en est où ? Du coup, je dis à Jérôme, écoute, j'ai bien réfléchi. Tu l'aimes. Non, mais après, il n'était pas encore au courant, je crois, à cette époque. Quand il va dire tout ça, il va être mort de rire. Il va dire, mais quel con. Non, non, non, mais je ne sais plus s'il était au courant ou pas encore. Je ne pense pas. Et en gros... Je lui dis, écoute, je peux te parler un après-midi et tout. Il me dit, ouais, vas-y. Et on se pose, on discute. Et je dis, écoute, j'ai bien réfléchi. Les États-Unis, pas tout de suite.

  • Speaker #2

    On est dix ans plus tard, il est toujours pas allé.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit, mais du coup, est-ce que tu connais des gens en Belgique ? Et là, je me rappelle de sa tête qui s'est transformée, genre. Il m'a dit, mot pour mot. qu'est-ce que tu veux aller foutre en Belgique, Max ?

  • Speaker #0

    Le rêve belge, it's the new rêve américain.

  • Speaker #1

    The Belgian dream, c'est connu, non ? Et bah non, et bah ouais. Et du coup, je dis, non mais tu sais...

  • Speaker #2

    Tu te rappelles Dorian ?

  • Speaker #1

    La petite blonde, là, je l'aime bien quand même. Et à partir de ce moment-là, il a dit, c'est fini, je prendrai plus de stagiaires jolis parce que c'est compliqué. Parce que pour la petite anecdote, le sous-chef de l'époque, Nicolas Lambert... Bonjour Nicolas. Très bon pâtissier. Très excellent pâtissier. Un grand exemple pour beaucoup d'entre nous. D'imbiguité, de tout ce que tu veux. Un missile, comme on dit. Non, pour la petite histoire, lui était sous-chef à l'époque où on était là-bas. Et lui aussi s'est embarqué avec une stagiaire. Et il s'est marié. Et il a deux enfants. Voilà.

  • Speaker #2

    Si jamais vous êtes célibataire, vous pouvez faire payer quelqu'un. Il faut aller travailler chez Gérard.

  • Speaker #1

    Agence matrimoniale.

  • Speaker #2

    Ça marche bien apparemment.

  • Speaker #1

    Désolé Jérôme et Aurore. On est vraiment navrés.

  • Speaker #0

    En même temps,

  • Speaker #2

    tu bosses...

  • Speaker #1

    C'est des belles histoires.

  • Speaker #2

    En fait, tu bosses beaucoup, tu bosses dur. Et comme Max disait, beaucoup de gens qui vont là-bas, ils n'étaient pas de là-bas. Donc du coup, tu te retrouves tout le temps même en dehors du boulot.

  • Speaker #1

    Un Français et une Belge, et un Français et une Vénézuélienne. Ça fait des beaux mix.

  • Speaker #2

    C'est mix. Exactement. Pas mal du tout.

  • Speaker #1

    Et du coup, ouais, non, bah du coup...

  • Speaker #0

    Il vous trouve quelque chose en Belgique. Ouais,

  • Speaker #1

    fallait trouver quelque chose. Non, non, non, Aurélien avait déjà un boulot à cette époque-là.

  • Speaker #2

    Parce que du coup, moi j'ai décidé de retourner en Belgique et Max est resté encore presque un an sur la côte d'Azur pour me mettre en Belgique. On a fait des allers-retours, ouais c'est ça, exactement. Ok.

  • Speaker #1

    Mais ça a marché, tu vois. Et du coup, on disait quoi ?

  • Speaker #2

    Bah du coup, c'est pas Jérôme pour finir qui t'a...

  • Speaker #1

    Non, ouais, du coup, je regardais un petit peu des pâtisseries sympas sur Anvers, en l'occurrence, parce qu'en vrai, c'était basé sur Anvers. C'était une super ville, d'ailleurs, très chouette. Et du coup, il y avait une pâtisserie, je sais pas quoi, on pourrait comparer ça à Lyon, que ça s'appelait la pâtisserie Delray. Très grosse pâtisserie, assez traditionnelle, finalement. Beaucoup de biscuiteries, beaucoup de chocolateries, mais dans un esprit très très très artisanal parce qu'il faisait tout de A à Z. C'était vraiment... En gros, il y avait un immeuble à côté de la gare et dans l'immeuble, il y avait tout. Un étage glacerie, un étage chocolaterie, un étage pâtisserie.

  • Speaker #2

    Très grosse pâtisserie.

  • Speaker #1

    Très grosse pâtisserie, un poil trop classique, mais très intéressant. Du coup, j'ai fait une petite expérience là-bas de, je ne sais pas, 4 mois, je crois.

  • Speaker #2

    Un peu plus, je pense,

  • Speaker #1

    6 mois. Mais c'était un peu trop à l'ancienne, c'était... Tu sais, c'était le genre de boîte qui était ultra rodée. Et en fait, tu lisses les biscuits de droite à gauche et pas de Ausha droite. Et en fait, sinon, tu te fais dégommer. Et du coup, moi, ça m'a fait rien cinq minutes. Mais au bout d'un moment, j'ai dit, bon, les gars, vous êtes bien gentils. Mais voilà, ça m'avait un petit peu saoulé. Et en dehors de ça, même si c'était une très bonne boîte, j'avais vraiment envie de découvrir la partie dessert sur assiette. Et Orianne bossait du coup chez Roger Van Damme. C'est pas le cousin de Jean-Claude. pour la petite anecdote, mais rien à voir. Ça aurait pu. Mais un resto étoilé, du coup, réputé justement pour ses desserts. OK. Parce que ça faisait un gros lunch, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Ce n'était pas ouvert le soir. C'était de 11h à 18h, service continu. Donc, tu pouvais...

  • Speaker #1

    Prêter pour un tea time, en fait, et manger un dessert à l'assiette. Mais c'est des desserts à l'assiette. Enfin, il faut le voir pour comprendre. Mais en gros, c'était, je pense, un fétichiste du silicone, le mec.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    arrête non ça fait flipper comme ça mais en fait c'est que des moules sans mesure mais vraiment en fait on avait une armoire remplie de toutes les formes de toutes les tailles de tout ce que tu veux dans ce silicone et il avait des idées du coup après il allait voir quelqu'un parce qu'avant il n'y avait pas encore des imprimantes 3D ça arrive un peu par la suite mais du coup il y avait quelqu'un qui sculptait des choses pour lui et après il faisait faire des moules en silicone à base de ça et puis après on faisait le dessin à base de ça et

  • Speaker #2

    c'est ce qui était très chouette et intéressant là-bas C'est que dans un dessert, un peu trop, et je ne sais pas forcément ce qu'on aime faire aujourd'hui, mais très intéressant dans l'apprentissage, c'était qu'un dessert avait 35 éléments. Donc, tu avais des crémeux, des mousses, des anneaux en sucre, en chocolat, des décors, des machins. Donc, incroyable, tu vois. Quand moi, je sortais justement d'une formation sans vrai diplôme, là, tu vois tout. Tu vois tout, c'est hyper intense parce que du coup, il y a un taf de malade. Mais ouais, c'est une belle expérience.

  • Speaker #1

    Ouais, tu en touchais du coup à tout parce que... Ouais,

  • Speaker #2

    en plus, ouais, on faisait...

  • Speaker #1

    En dessin resto, tu fais, on va dire, souvent la même chose, mais ça reste assez linéaire. Et là, on faisait vraiment du sucre d'art, du chocolat, de la glacerie. T'avais un côté un peu limite pâtisserie boutique parce que tu faisais vraiment beaucoup de variétés de... de différents appareils, mousse, crème et choses comme ça. Et c'était vraiment super intéressant. C'était ultra bien équipé. C'est un chef du côté flamand qui était quand même assez connu. Il est connu, il fait pas mal de télé, il fait beaucoup, beaucoup de livres. Nous, on a participé à deux livres. Toi deux et moi un. Ouais, élaboration de bouquins avec lui et tout. Donc c'était vraiment une formation très dure pour le coup parce que... On bossait minimum 14 heures par jour, mais non-stop.

  • Speaker #2

    Genre, on n'avait pas de pause, on ne mangeait pas. La pause, pour l'anecdote, c'est hyper sympa. La pause, c'est que tu vas aux toilettes, tu as trois minutes et après tu recommences. C'était hyper intense, mais hyper formateur. Et même si, je ne recommande pas du tout ça, c'était trop. mais par contre ça m'a formée et puis ça a donné les armes pour aujourd'hui travailler très dur quantipo et sur notre parcours on a dû se battre une fois qu'on a lancé notre boîte pour pouvoir continuer et je pense que si j'avais pas eu cet apprentissage où tu te donnes à fond et tu bosses et tu bosses et tu bosses je pense qu'on aurait peut-être pas passé de force donc je dis pas que c'est une bonne chose je pense que justement c'est vrai mais par contre carrément

  • Speaker #1

    Et t'en chies pas un minimum dans nos métiers, mais même dans tous les métiers au final. C'est pareil pour tout dans la vie. Si t'apprends pas à en chier un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est très difficile à apprendre. C'est un peu dur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Tu t'arrêtes à pas grand chose, quoi. Donc ouais, je rejoins carrément rien. C'est des trucs qui sont difficiles, mais qui sont...

  • Speaker #0

    Puis en fait, c'était dur, tu vois, mais on a fait quand même plein de choses super cool. On a fait plein d'événements avec lui. Je veux dire, tu connais combien de pâtissiers qu'on fait des desserts à Tomorrowland pendant un DJ set, quoi ? Hein ? Non, mais tu vois, un truc comme ça, c'est incroyable. Alors là, on avait fait un...

  • Speaker #1

    J'en ai fait trois, je pense.

  • Speaker #0

    T'as fait les repas aussi dans la grue, là.

  • Speaker #1

    Ouais, le dinner in the sky quand tu es... Voilà, on avait fait ça. En vrai, c'est un chef qui... déborde d'idées et puis qui est bien reconnue en Belgique et du coup on a fait plein de trucs super cool c'est chouette par la suite de se rendre compte de tout ce qu'on a fait parce que t'es tellement dedans et puis t'es fatigué et tu bosses d'arrache-pied et voilà tu te rends compte de plein de choses,

  • Speaker #0

    tu te dis putain c'est incroyable Aujourd'hui, quand on parle avec des collègues ou avec nos équipes, tu leur dis, nous, on a fait le dessert à Tomorrowland pendant le 10G7. Non, mais ça,

  • Speaker #2

    c'est ouf.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    T'as les tables qui tremblent. Le débat des gens.

  • Speaker #0

    Les connaîtres de glace, les gens dansent sur les tables, mais c'est n'importe quoi.

  • Speaker #2

    C'était pour qui les desserts ?

  • Speaker #1

    C'était une tente VIP. Avec Timothy Vegas et

  • Speaker #0

    Mike. T'es là, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    Trop drôle. Tu finis ça,

  • Speaker #0

    après, tu ranges vite fait tes trucs dans le camion, et hop, après, tu vas faire la brinque. C'est ouf, quoi. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    C'est très dur, mais on a fait vraiment des trucs cools. Et puis, encore une fois, vraiment, je le vois comme un apprentissage énorme pour la vie. Alors, je l'ai peut-être fait trop longtemps. J'ai trop tiré sur la corde. Mais par contre, il a plein d'atouts, plein de défauts. Mais il m'aura appris beaucoup de choses. Autant dans le bien et dans le mal. Et comment gérer et potentiellement pas gérer nos équipes aujourd'hui. Mais non, franchement, c'était une expérience incroyable. Et moi qui étais toute novice dans le métier, en bossant autant et aussi dur, je ne dis pas du tout que tu rattrapes les années que tu n'as pas eues plus jeune. Mais par contre, l'apprentissage, ça va vite. Ça va vite, ça va vite. Et j'ai pu apprendre beaucoup de choses et vite évoluer dans le métier quand même.

  • Speaker #2

    Donc à ce moment-là, vous bossez à deux ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je peux te rejoindre le resto là-bas parce qu'il y avait le chef des... Poc, c'est ça, qui s'est barré ?

  • Speaker #1

    Le sous-chef en pâtisserie. Il n'y avait pas de chef pâtissier parce que c'était soi-disant le chef qui était chef pâtissier, sauf qu'il n'était plus du tout en pâtisserie. Alors, il faisait plein de choses. Ce n'est pas du tout une critique, mais du coup, il ne mettait pas un pied en pâtisserie pour vraiment la production. Mais du coup, c'était le sous-chef qui était en fait le chef. Il partait. Et moi, on m'a donné ce poste-là, sauf que moi, ça faisait un an que je travaillais en pâtisserie. J'étais un peu novice quand même et du coup, il fallait chercher quelqu'un. Et Max, il était chaud et on s'est dit pourquoi pas et au moins ça m'épaulera dans mon rôle. En vrai, j'étais trop jeune encore du métier pour l'accomplir correctement. Et du coup, on était tous les deux responsables en même temps. Moi, grâce à mon année d'expérience là-bas et Max, parce que pour le coup, il avait vraiment l'expérience et moi, un peu moins quand même.

  • Speaker #0

    Mais je trouve que c'était un peu tech parce que... En plus, ça parlait flamand, donc néerlandais. Donc moi, si tu veux, quand tu es français de souche, le néerlandais, c'est du IKEA, quoi. Tu ne comprends rien, quoi. Vraiment, pour moi, je n'avais jamais entendu parler de ce type d'arbre avant. Donc c'est super compliqué, en fait, parce que tu ne comprends rien. Il y a quelques petits mots qui ressemblent un peu à l'anglais où tu commences à étudier. C'est tout ce qu'il a dit, en fait, pas du tout. Et du coup, au début, c'était un peu chaud. Donc du coup, Ariane avait aussi le rôle de translate tout le temps.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est difficile aussi pour Max de prendre une position de responsable, tandis qu'il ne sait pas forcément dire ce qu'il veut. Donc c'était un peu délicat. On était en cours, donc c'était... Il le savait ? Oui, oui, oui, carrément.

  • Speaker #0

    Ça l'arrangeait bien aussi, parce que c'est un côté très pratique,

  • Speaker #1

    tu vois. Ouais, du coup, on se donnait tous les deux à fond.

  • Speaker #0

    Sauf quand tu te bats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, les gens... Ça, c'est autre chose, mais... Non, non, après, ça c'est... En vrai, ça s'est super bien passé. Et ce que nous, on a trouvé cool au moment même et par la suite, c'est de voir qu'on arrivait à bosser ensemble. Et puis là, pour le coup, on était sur le même plan de travail, dans une mini pièce. On était 5 à 10 mètres carrés. On était quatre pâtissiers à travailler, dont Max et moi. On était sur le même plan de travail. Et puis, au-delà de ça, on était en logique. Tout était en flamand. Donc, les amis de Max, c'était mes amis. Donc, c'était vraiment H24 ensemble. Et ça s'est bien passé. Donc, c'était cool. C'est pas lui sur la gueule, cette fois.

  • Speaker #0

    C'est chouette. On s'est dit on s'est bossé ensemble.

  • Speaker #1

    On était bourrés en fait. Pendant deux ans et demi on était bourrés, ça s'est bien passé. Non pas du tout mais voilà c'était cool de voir que ça marchait et on s'est dit bon bah peut-être qu'un jour on peut faire un truc ensemble.

  • Speaker #2

    Justement, à quel moment vous avez est-ce que vous déjà de votre côté, chacun de votre côté, vous aviez cette idée d'ouvrir une pâtisserie ?

  • Speaker #1

    Alors je vais parler pour moi. Moi, très honnêtement si j'avais été salariée toute ma vie ma vie, ça ne m'aurait pas déplu. Je suis aujourd'hui très contente de ce qu'on a fait et je pense que je ne pourrais pas faire un retour à l'arrière. Mais par contre, moi, je pense que si je n'avais pas eu ma boîte, ça ne m'aurait pas dérangé. Tandis que Max, c'est vraiment pour lui, c'était sûr.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, mes parents étaient à leur compte. Mes grands-parents étaient à leur compte. Et moi, pour le coup, tu vois, mes parents n'ont jamais poussé sur le côté études ou quoi que ce soit. Mais sur le côté vraiment...

  • Speaker #1

    L'étude travaille aussi.

  • Speaker #0

    Vas-y, bosse, installe-toi. elle bosse pour toi, elle bosse pas pour les autres. Et...

  • Speaker #2

    Ça c'est bien que tu aies eu ces modèles-là.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui m'a été un peu ravaché, et d'un côté j'avais la preuve quand même en direct que c'est quand même des choses compliquées et difficiles. Tu vois, moi mon père il partait à 7h du mat et il rentrait à 7h du soir. Et bah pareil, ça fait des grosses journées, mais bon, après grâce à ça tu peux partir en vacances. On n'a pas été pourri-gâtés, mais on n'a jamais manqué de rien, tu vois. Donc c'est une chance aussi. Mais cette chance, c'est toujours pareil, tu n'as rien sans rien. Il faut créer les chances aussi. Donc, nous, c'est ce qu'on essaie de faire aujourd'hui. Après, nous, on a démarré deux mois avant le Covid. Donc, c'est un peu plus compliqué. Mais bon, petit à petit, on remonte la pente et c'est cool. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    Je sais qu'avant, quand vous êtes arrivée à Lyon, quand vous avez fait votre retour à Lyon, c'est ta première fois à Lyon.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je connaissais déjà Lyon parce que Max était d'ici, donc j'étais déjà venue. Et puis, pour le coup, l'école d'Alain Ducasse, c'est à une heure et demie de Lyon. Et vu qu'à Issa-en-Jau, il n'y a absolument rien à faire. Les week-ends, souvent, on venait à Lyon. Donc, je connaissais un petit peu, mais première fois habité à Lyon.

  • Speaker #2

    OK. Donc, vous quittez la Belgique, vous arrivez à Lyon. Mais là, vous n'avez pas tout de suite le projet de lancer direct ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, non, non. Pas du tout. Non seulement, moi, ça faisait du coup que trois ans que je faisais de la pâtisserie. Et puis, déjà, voir, parce qu'on arrive ici, ce n'est pas pour ça que je vais m'y plaire non plus. Et puis, au-delà de ça, non, on n'était pas du tout, en tout cas, moi, je parle pour moi, mais pas mûr dans notre réflexion de ce qu'on voudrait faire.

  • Speaker #0

    Quand on est revenu, c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Sept ans. Sept ans,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois, j'avais 23 ans.

  • Speaker #2

    Ah oui, tu étais jeune.

  • Speaker #0

    Tu vois, j'étais encore un petit oiseau. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, ouais. C'était pas le moment maintenant. Non, non, non. Et puis moi, en fait, j'avais envie de continuer la partie dessert sur assiette. Mais du coup, en France, en comprenant un peu plus les choses, je m'y suis rien. Et puis en voyant un style un peu plus... J'allais dire, ouais, différent, contemporain, mais au final... Non,

  • Speaker #1

    juste différent.

  • Speaker #0

    Ouais, juste différent. Et du coup, on commençait à regarder un petit peu les annonces, les trucs. Et moi, ça faisait au final trois, trois... Ça faisait cinq ans que j'avais quitté Lyon entre Cannes et la Belgique. Donc du coup, je ne savais plus trop ce qui se passait sur Lyon. Et en fouinant un peu, je suis tombé sur le Kitchen, Kitchen Café à l'époque. Et je regardais un peu sur les réseaux, sur internet, et je trouvais ça trop trop chouette leur concept, ce qu'ils faisaient. Oui, c'est chouette. Ah, j'adore. Et du coup, je les avais contactés et je leur disais, voilà, moi je reviens sur Lyon, est-ce que vous cherchez quelqu'un ? Et non, il y a eu une annonce de poste, je crois. En gros, ils cherchaient quelqu'un, mais c'était tout de suite. Et moi, je revenais dans 3 ou 4 mois, je ne sais plus. Et bref, du coup, je leur avais écrit et ils m'avaient dit... Il m'avait dit, écoutez, là, pour l'instant, c'est tout de suite ou jamais. Et en gros, il m'avait dit, mais il y a nos potes, Ludo et Tabata, aux apothicaires, justement, sur la rentrée août-septembre, ils vont chercher quelqu'un en pâtisserie et tout. Moi, je dis, ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    On ne connaissait pas, quoi.

  • Speaker #0

    On ne connaissait pas du tout. En fait, eux, c'était le tout début des apothicaires. Quand je suis arrivé, ça faisait... Un an, non ? Ouais, même pas un an, je crois, qu'ils avaient ouvert. C'était vraiment tout neuf. Et... Bref, du coup, je rentre en contact avec eux. On s'écrit sur Instagram la première fois. Tu vois, vraiment. Salut, bonjour, picou. Voilà. Du coup, ils me répondent. Écoute, ouais, grave. Viens au resto. On se rencontre et tout. C'était un samedi, je crois. On était encore en Belgique. Je reviens de Lyon. De Belgique. J'arrive à Lyon et je m'arrête direct là-bas. Je me rappelle, un samedi c'était fermé, mais ils étaient là avec... Il y avait Ludo et Tab, ils avaient leur petit Antoine qui était encore bébé, il habite un peu dans le couloir, ils étaient en train de faire des essais et tout. Du coup je trouvais ça trop chouette, j'ai dit putain c'est cool, ils sont chauds les mecs quoi.

  • Speaker #1

    Avec le bébé. Avec le bébé,

  • Speaker #0

    ouais. Trop cool. Et du coup on discute et là, putain, super feeling de ouf quoi, tu vois, ils me mettent à l'aise direct, Ludo, ah tu veux une bière ? Tu arrives, tu passes un entretien, le mec propose une bière.

  • Speaker #2

    Tu savais que tu venais de Belgique.

  • Speaker #1

    Donc voilà,

  • Speaker #0

    trop cool et super feeling. Et du coup, ils m'expliquaient un peu leur délire et tout ça. Et je trouve ça trop chouette. Le côté vraiment travail des plantes, de la fermentation et tout ça. Je trouve ça vraiment hyper chouette, hyper intéressant. Je me dis, trop cool et puis super feeling. Et je dis, go, on y va. Du coup, trop content. Je commence et tout, ça démarre. C'était chouette. Super expérience et en fait plus les jours et les semaines passaient et plus je me rendais compte que j'étais pas du tout à ma place. Ah ouais ? Ouais parce que... Niveau pâtisserie. Niveau pâtisserie moi j'ai éducation pâtisserie plus boutique et pâtisserie trad ouais on va dire. Alors j'aime pas le mot trad parce que quand je pense à trad je pense à ambassadeur et vieux gâteau mais un peu plus classique quoi. Donc, j'étais là, ouais, à chaque fois que je proposais des idées de desserts, même un peu farfelus, tu vois, ils me disaient, bah non, c'est pas assez perché, mec, ce que tu veux faire. Tu peux mettre des piquets, tu peux mettre un zinégre, un truc. Entre temps, j'avais rencontré Rémi Havé et tout, tu vois, donc c'était trop cool, j'adorais tout cet esprit. De loin, je trouvais ça génial et à goûter, j'adorais, mais en fait, j'étais incapable de créer des trucs comme ça. Je me sentais vraiment... Et j'ai un moment où je me suis dit que j'étais vraiment perdu. Et j'ai dit... Oui,

  • Speaker #2

    ça devait être dur.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était hyper bouleversant parce qu'en fait, j'adorais le job, le côté resto, service. En plus, on apportait les plats directement aux clients, on discutait, on avait des échanges, c'était sympa. J'avais des super patrons, je me sentais trop bien. Et tu te dis, putain, mais par contre, sur le point de vue purement technique du métier, je n'y suis pas du tout. Et un jour, j'ai eu rendez-vous avec eux et je leur ai dit les gars, je suis désolé, mais en fait, je vais devoir arrêter parce que... Et je me rappelle, je me suis mis à chialer, quoi, comme une merde. J'étais là, mais en fait, je ne suis pas à ma place, quoi. Je suis désolé, je ne peux pas. Et du coup, ils m'ont dit, bah non, mais ce n'est pas grave. On voit bien que de toute façon, tu n'es pas dans ton moule, on va dire. Et du coup, j'avais arrêté là-bas avec un gros contre-cœur. Mais c'est de toute gaieté de cœur, comme on dit, qu'après, on s'est retrouvés sur l'aventure. du foot à boules quelques années plus tard parce qu'ils savaient que du coup moi j'avais dans un coin de ma tête quand on discutait de ce moment j'étais un jour j'aurais bien installé avoir une pâtisserie ou un salon de thé ou c'est pas encore trop quoi à l'époque quoi et on a toujours gardé un super contact même quand j'étais parti et et un jour un jour tablement m'envoie un sms genre coucou max on parle est-ce que tu es dans les parages vient faut qu'on parle J'étais en mode, qu'est-ce qu'il se passe ? Et en gros, ils me disent, bah voilà, en fait, Foodtraboule, si tu veux, il y a une place qui s'est libérée. Je sais que tu as un remède installé, est-ce que ça te brancherait ? Même des clics, genre des paracalmes, j'étais là, ok, c'est bon, réfléchis pas, c'est bon, vivez. Ce qu'on avait déjà entendu un peu, je suivais déjà un petit peu les prémices, on va dire, de Foodtraboule quand j'étais aux apothicaires. Et déjà, quand j'entendais parler du projet, je trouvais ça ultra caton.

  • Speaker #2

    Ça te donnait des gens.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je trouvais ça ouf, quoi. Comme tout le monde, quoi. Et en fait, c'est pour ça que j'ai pas réfléchi. J'ai dit, bah go, j'ai appelé Ryan direct. J'ai dit, c'est bon,

  • Speaker #1

    quoi. On y va. On y va.

  • Speaker #0

    Et puis voilà,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #2

    OK. Donc toi, pendant que Max était aux apos,

  • Speaker #1

    t'étais dans le coin, il me semble. Ouais, c'est ça, exactement. Bah du coup, ouais, exactement. Bah j'ai adopté le violon tout de suite. Je sais pas pourquoi, mais sans faire exprès, je suis... Bah non, pas... pas sans faire exprès, mais j'ai fait un tout petit passage par le Prairie Hall où je me suis rendu compte que c'était pas mon endroit. J'ai travaillé en même temps que Bastien, du coup, mais juste trois mois. Donc vraiment, c'est cool. Et du coup, après, j'ai postulé à la Cour des loges, qui est juste derrière nous aujourd'hui. Et du coup, j'ai travaillé pendant deux ans à peu près là-bas, pendant que Max était aux Apothicaires. Moi, j'étais là-bas. qui était trop chouette, c'était que c'est un hôtel, un bistrot et un gastro. Et toute la pâtisserie est faite par la même équipe. Donc ça, c'était trop chouette. Et du coup, j'ai touché à plein d'autres choses. Parce qu'en Belgique, j'avais fait juste le dessert à l'assiette, mais d'une façon très liée à ce restaurant-là. Et du coup, j'avais pas... Comment dire ? C'était vraiment... On fait un dessert, il y a 35... 35 recettes dans un dessert et puis c'est tout le temps les mêmes. On faisait un peu toujours, j'exagère tout le temps. Vu qu'il investissait autant dans les moules et tout ça, il fallait que le dessert dure longtemps. Tandis qu'à la cour de l'âge, du coup, je suis arrivée et là, il y avait le dessert du jour pour le café épicerie. Et ça, c'est là, franchement, c'est là où j'ai appris le plus, parce que tous les jours, il fallait qu'on sorte un nouveau dessert. J'exagère, c'était tous les deux jours, mais ça s'appelait le dessert du jour quand même. Et si on avait beaucoup, beaucoup de boulot, parfois on le sortait en 15 minutes avec des éléments qu'on avait ou qu'on faisait vite fait ou que voilà. Et c'est hyper challengeant de trouver. En plus, le dessert, il était vendu à 12 euros. Donc, il fallait que... Que ce soit quand même un peu élaboré, que ce soit pas juste...

  • Speaker #0

    Sur la table aussi de...

  • Speaker #1

    Bah oui,

  • Speaker #0

    tu sais. Mais d'à côté, donc forcément, les gens, ils font le lien aussi,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, c'est ça. Donc, c'était assez... Du coup, je me suis mise vraiment la pression. Au début, je bossais en avance sur mes idées. Et après, petit à petit, je voyais qu'en fait, tu pouvais vite fait faire un truc hyper cool. Et franchement, c'est là que je pense que j'ai le plus appris sur la créativité, sur le... t'as pas le temps, vas-y, sors un truc, machin. Et puis, il fallait toujours faire goûter au chef pour voir si c'était validé ou pas. Et du coup, il avait des remarques et constructives, toujours. Et du coup, on adaptait un tout petit peu vite fait le dessert et puis c'était bon et c'était lancé. Donc, il y avait le gastro, il y avait le petit déjeuner, mais c'est vraiment au café épicerie, le dessert du jour, où j'ai découvert que je savais ne pas juste suivre une recette. Tu as développé ta créativité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai pas toujours sorti les meilleurs desserts du monde en dernière minute, mais je me suis dit, en vrai, avec pas beaucoup d'éléments et pas beaucoup de temps, on peut quand même sortir un truc chouette. Et c'était hyper intéressant, hyper intéressant. Donc ça, j'ai bien aimé. Du coup, j'ai fait à peu près deux ans là-bas. Aussi parce qu'après un an et demi, je pense qu'on avait du coup le projet Foutraboulme et qui prenait du retard sur les travaux. Et du coup, je suis vraiment restée jusqu'au bout avant de se lancer. avant de se lancer nous dans notre aventure là-bas.

  • Speaker #2

    Ok, donc Food Traboul, ça part sur votre première expérience en...

  • Speaker #1

    En tant que patron.

  • Speaker #2

    En tant que patron.

  • Speaker #1

    Chef d'entreprise. En tant que patron. En tant que patron.

  • Speaker #0

    En tant que patron. En tant que patron. En tant que patron. Vous êtes dans un... Comment dire ?

  • Speaker #1

    Un concept.

  • Speaker #0

    Un concept un peu particulier parce que nous, dans notre cas, quand tu es pâtissier, quand tu veux monter ta boîte en général, soit tu rachètes un fonds de commerce existant et tu mets ton nom et tu fais ta rencontre. c'est aussi hyper prenant et très compliqué. Mais là, commencer comme on a commencé, c'est ultra intéressant. Je pense que s'il fallait le refaire, on le referait 10 000 fois. Parce qu'en fait, quand tu démarres une activité entourée avec d'autres chefs qui ont de la bouclette et de l'expérience, c'est juste incroyable. Parce que toutes les moindres petites questions que tu peux te poser ou...

  • Speaker #1

    ou pas d'ailleurs eux ils ont la réponse parce que tu as des pantores autour de toi et puis vu qu'on s'entendait bien tu as cette relation aussi où tu peux je me rappelle la première facture qu'on a fait c'était justement pour le bistrot du potager et on l'a envoyé très fièrement et on a dit il n'y a pas d'erreur c'est hyper bête et Maï elle nous avait dit trop bien ça y est bravo mais c'est des détails mais en plus tu es dans une entraide tu Et puis, au-delà de ça, c'était des chefs pour qui on avait beaucoup de respect aussi. Donc, limite, on avait les étoiles plein les yeux de se dire qu'on pouvait se mettre à côté d'eux. Et nous, on n'était personne.

  • Speaker #0

    Des étoiles et aussi un gros coup de pression. Parce qu'en fait, tu te dis, nous, on est les petits de la cour de récré, si tu veux, qui arrivent dans un truc où il y avait une com'de fous déjà autour de ce projet. Et comme dire, les gars étaient déjà tous hyper connus sur Lyon et alentour. Des grands noms, ouais. Olivier par exemple, avec qui tu as fait le podcast. Tu arrives et tu te dis, tu n'as pas intérêt à le planter. Et en même temps, ça se fait limite très naturellement et tout seul. Parce que ça a démarré et tu as connu le spectacle. Ça a été la folie.

  • Speaker #1

    Ça a été la folie dès le premier jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Grouelet peut laisser habiller. Nous, il y avait trois heures de queue quand tu venais à foutre la boule. J'imagine, tout ton premier business, tu as trois heures de queue pour rentrer. Alors,

  • Speaker #1

    il ne venait pas forcément pour nous, mais du coup, on s'en fuitait. Donc,

  • Speaker #2

    c'était vraiment cool.

  • Speaker #0

    Oui, il y a forcément des trucs. Je n'avais pas de tatouage, mais c'était très cool. Et on ne faisait pas des checks aux gens dans la rue aussi, mais c'était très cool. Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'était...

  • Speaker #0

    Mais on ne pense pas, si un jour, ça arrive à Duclé, c'est un petit croisement.

  • Speaker #1

    On n'y est pas encore.

  • Speaker #2

    Et donc là, vous créez la baraque à sucre.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Et comment ça se passe ? Racontez-moi un petit peu.

  • Speaker #1

    Du coup, pour le projet Food Travel, on est venu, entre guillemets, en cours de route que le projet était déjà imaginé. Donc, on est rentré dans un projet qui était déjà établi. Donc, on n'a pas vraiment choisi qu'on faisait un coffee shop et les glaces en haut. On les a faits et on était très contents d'ailleurs de le faire. Mais du coup, c'était imposé qu'il fallait faire des glaces et en bas, c'était imposé le coffee shop.

  • Speaker #2

    Et vous étiez prêts pour les glaces ?

  • Speaker #0

    En fait, après, c'est ça aussi. Vu qu'il faut que tu aies un pôle de glace, tu as tout prévisionnel sur les machines, les trucs comme ça à faire. Et mine de rien, la production. Parce que la plupart des restaurateurs, des fois, ils faisaient des choses dans leur resto à eux, à l'extérieur. D'autres, ils faisaient un petit peu sur place. Donc, un peu technique. Nous, on avait un tout petit laboratoire de tout juste 13 mètres carrés en bas. Après c'est pareil, c'est les premiers démarrages, le premier investissement, donc une machine pour faire des glaces, ça coûte une fortune. Et après on a tout réfléchi sur le côté, est-ce qu'on fait des boules, est-ce qu'on ne fait pas des boules ? Ouais mais si tu fais des boules, tu peux faire d'autres choses. Et en fait on s'est dit, mais il faut mettre des glaces à l'étalienne, c'est quand même vachement plus pratique à envoyer, s'il y a du monde, tu tires ta glace et voilà, tu peux vulgariser le truc, mais un sunday quoi, de manière artisanale, et ça marche quoi. et avec tout un choix de topping et après on s'amuse à faire d'autres trucs quoi on faisait une profiterole à la XXL on faisait un éclair géant garni avec la glace si on balançait du caramel des noisettes caramélisées enfin on faisait un truc vraiment on a commencé à faire des desserts glacés entre guillemets avec avec la machine à glace pour pour

  • Speaker #1

    essayer de pas que faire les pots de glace pour un peu changer et puis en bas on avait le coffee shop et du coup on a commencé à faire En fait, ce qui est devenu Duclé par la suite, parce que je ne sais pas si on aurait fait ce qu'on fait aujourd'hui ici à Duclé si on n'était pas passé par cette case entre guillemets choisie pour nous, le coffee shop. Pareil, on a toujours bien aimé le café, mais on ne connaissait pas forcément le café de spécialité et tout ça. Et du coup, voilà, c'est ce qui nous a amené à faire ce qu'on fait aujourd'hui. Mais du coup, on a choisi notre offre par rapport à ce qu'on... Ce qui était attendu, après, on faisait ce qu'on voulait. C'était très libre, mais c'était un coffee shop et un poste glace et dessert à l'assiette.

  • Speaker #2

    OK. Et là, vous faisiez enfin ce qui vous a kiffé. Toi, en termes de pâtisserie, tu arrivais à trouver la place dans la pâtisserie.

  • Speaker #0

    Avec des limites, parce que c'est toujours pareil. C'est que, mine de rien, pour faire des gâteaux, on ne se rend pas compte, mais il faut quand même un peu de place.

  • Speaker #1

    Et un peu de matos.

  • Speaker #0

    Un peu de matos aussi. Et c'est toujours pareil, je démarre le projet. en disant on va faire ça, ça, ça, ça puis après tu te dis on va enlever ça, on va enlever ça ça,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de le faire parce qu'on avait presque pas de stockage non plus même de matière sèche c'est bête mais tout ton chocolat tout tu dois ranger on avait une petite étagère à chaque fois c'était tu prends un seau pour aller prendre le seau derrière puis tu... c'était vraiment très très très restreint en stockage et du coup il fallait trouver qu'est-ce qu'on peut faire avec les moyens qu'on a surtout au niveau place parce que tu te fais livrer tous les jours quand t'es au centre de Lyon c'est aussi le gros avantage on était toujours un peu à flux tendu et puis ça demandait une organisation quand même et du coup voilà on a calé les dessins mais effectivement on faisait ce qu'on voulait c'était trop cool et du coup moi ce qui était cool c'est que moi j'ai fait mon apprentissage puis j'ai fait deux mois de stage en boutique mais sinon moi j'ai fait que de la restauration donc là j'avais l'impression de pouvoir apprendre des choses... dans ma propre boîte. Il y avait encore plein de choses que je ne connaissais pas que du coup, Max, il maîtrisait bien mais moi, pas du tout. Que j'apprenais encore tous les... Encore aujourd'hui, j'apprends plein de choses parce que justement, on avait fait un truc plus style boutique et moi, je n'en avais jamais fait. Vraiment. J'ai fait juste mon stage mais voilà, c'est deux mois, c'est rien. Donc ça, c'était cool aussi.

  • Speaker #2

    Ça devait être hyper excitant d'avoir enfin son petit...

  • Speaker #0

    Ouais, grave.

  • Speaker #1

    Et en fait, on s'est tellement fait rouler dessus qu'on s'en rendait même pas compte au début, je pense. Pas le temps de comprendre. Non, pas du tout. C'est que quand le Covid est tombé et qu'il y avait le confinement, on a pris du recul et on a dit, c'est incroyable ce qui s'est passé les deux derniers mois.

  • Speaker #2

    Du coup, ça a duré combien de temps avant qu'il y ait le Covid ?

  • Speaker #1

    Deux mois, pile poil.

  • Speaker #0

    On a ouvert le 15 janvier, ça a fermé le 15 mars.

  • Speaker #2

    Quelle horreur,

  • Speaker #1

    vous êtes vraiment fait rouler dessus,

  • Speaker #2

    vous n'avez pas du tout eu le temps de vous...

  • Speaker #0

    Et puis en fait, apparemment... Tu t'en rends compte après, mais t'avais toujours les gens qui disaient Ouais, ils commençaient à en parler trois semaines avant. En fait, t'étais tellement dans ton truc que tu regardes pas les infos avec les machins.

  • Speaker #1

    Et au lendemain,

  • Speaker #0

    on te dit Alors ce soir, vous fermez. Ah, ok. Et vous ne rouvrez plus.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. Surtout, on travaillait comme des fous, comme Dimax, et on se rendait pas du tout compte de ce qui se passait autour de nous. On était à fond, à fond dans ce qu'on faisait. Et mine de rien, je sais pas comment on aurait fait si ça avait continué encore quelques mois, parce qu'on était vraiment... Alors, porté par cette énergie incroyable, mais on travaillait comme des fous. On travaillait, alors je n'exagère vraiment pas, mais c'était entre 14 et 18 heures par jour. Parce qu'au début, on ne voulait pas trop se taffer non plus, on ne savait pas. Et puis, c'est ta première boîte, donc tu veux être là du début jusqu'à la fin. Tu veux faire toutes les pâtisseries, mais aussi tout le service jusqu'à la fermeture le soir. Mais du coup, c'était un lieu... On commençait à 4h du matin et on finissait vers minuit, 1h. Donc, c'était vraiment débile. Pendant deux mois, on a fait ça. Et limite, heureusement, oui et non, mais que le confinement est tombé parce que du coup, on a pu réfléchir un peu à comment est-ce qu'on va s'organiser. Et il faut qu'on fasse autre chose parce que là, ce n'était pas tenable.

  • Speaker #0

    Et en plus, on allait souvent boire des coups après.

  • Speaker #1

    En plus, oui. Non, mais c'est vrai, pour décompresser. Vous vous appuyez. bah non mais t'es obligé et puis il y avait une équipe justement tout le monde s'entendait super bien et puis il y avait une énergie de malade donc tu t'en rends même pas compte que t'es crevé t'es porté par le virus c'était incroyable tout le monde tu ouvres un lieu et ça cartonne dès le départ bah tu peux que kiffer au fait alors tu travailles très dur mais c'était vraiment vraiment incroyable mais quand même le covid arrive à pic Oui et non, parce que non, tu ne souhaites pas du tout ça. Non, non. Tu ne souhaites pas du tout ça. Et puis, c'était le début.

  • Speaker #0

    Non, je serais forcément calmé. Non, non, tu vois, c'est toujours pareil. Tu es à Lyon, tu es dans une grande ville, tu as un phénomène de mode. Oui. Je pense que ça serait quand même un peu... Oui,

  • Speaker #1

    ça serait calmé. Non, et puis, ça a été le début un peu des problèmes qu'on a pu avoir. Donc, non, non, franchement, je ne suis pas contente qu'il soit venu. mais en même temps c'était pas mal non plus le premier confinement si ça avait été juste un confinement ça aurait été pas mal après ça a duré deux ans presque avec les confinements et les restrictions ça c'était moins sympa du coup comment ça s'est passé pour vous quand est-ce que vous avez terminé l'aventure on a fait deux ans et demi on a ouvert du clé après deux ans de foot à boule on a eu les deux pendant six mois C'est pour ça aussi qu'on s'est installé ici parce que c'était juste à côté. Et du coup, il y a juste une cour qui nous sépare. Et du coup, pour livrer les gâteaux, c'était pratique. Et puis, on avait un plus grand laboratoire.

  • Speaker #0

    On faisait la prod ici, du coup.

  • Speaker #1

    On faisait tout ici. Vous aviez les deux endroits. Oui, pendant six mois. Et quand on avait bien lancé Duclé et que ça devenait difficile pour nous un peu financièrement là-bas, on a décidé de se consacrer au développement de Duclé pour vraiment... Parce que quand tu as deux lieux, tu es un peu partout et nulle part. En plus, il y avait des galères de recrutement. Donc, on bouchait les trous tout le temps. Et du coup, on n'arrivait pas à développer ici. C'était financièrement difficile ici parce que c'était tout nouveau. Et là-bas, parce qu'après Covid, compliqué. Et du coup, on s'est dit, si on veut sortir de cette spirale qui nous emportait carrément, parce que si on avait continué à faire les deux, je ne sais pas si on serait encore là aujourd'hui. Mais du coup, on a décidé de lâcher Food Trouble pour essayer de développer ici, pour pouvoir se rétablir financièrement avec tout ce qu'on avait accumulé à cause du Covid.

  • Speaker #2

    Ça a été une décision dure ou pas dure ?

  • Speaker #0

    Pas dure, parce que tu as le côté humain, affectif qui rentre en jeu avec les fondateurs, avec les autres confrères qu'on avait. Avec votre raboul, c'est toujours des trucs un peu difficiles.

  • Speaker #1

    On a tellement cru en cette aventure. Et puis, pour nous, ça a été notre première boîte. Et notre bébé, on s'est battu pour. Et puis, comme Max dit, on avait des affects avec tout le monde qui était dedans. Et du coup, tu lâches un truc et ce n'est pas facile. Et c'était à contre-cœur. Mais il fallait qu'on fasse quelque chose pour survivre, entre guillemets. J'exagère.

  • Speaker #0

    On s'est aussi rendu compte que quand on avait les deux... on était une dizaine dans la boîte c'était vraiment en fait on passait notre temps à gérer des merdes on faisait plus de gâteaux tu remplaçais un qui était à la bourre,

  • Speaker #1

    l'autre qui était pas là comme on dit on était trop petit pour être grand mais trop grand pour être petit t'as pas l'équipe qui va avec quand tu as une grande boîte t'es plus structuré quand t'as une petite boîte t'es tout le temps là donc tu peux gérer... Mais là, on était entre les deux et c'était très pénible.

  • Speaker #0

    Et toute la pression financière due au Covid, on s'est dit, Non, non, non, stop, on arrête parce que là, on est droit dans le mur. Et on s'est dit, Vaut mieux qu'on fasse une croix sur quelque chose et qu'on se fixe sur autre chose et sauver les meubles, entre guillemets. que foncer, tu vois, pieds dedans et puis tout.

  • Speaker #1

    Et puis on n'était plus épanouis non plus dans ce qu'on faisait du fait qu'on n'était plus du tout en pâtisserie, on galérait tout le temps niveau staff et tout ça et du coup on s'est dit là, ça n'a rien à voir avec Poutraboule, mais juste on ne kiffe plus. C'est plus le plaisir de se dire on est trop content tous les jours de ce qu'on fait. C'était plus, bon, quel problème est-ce qu'on va avoir aujourd'hui ? Donc voilà, c'est pour ça qu'on a dit après six mois, bon, on essaye à fond de développer du clé pour essayer de retrouver, de requiffer ce qu'on fait et de se sortir financièrement et de vraiment créer un truc qui était aussi uniquement nous, où il n'y avait que les contraintes qu'on se mettait nous-mêmes. Dans un lieu commun, il y a des règles, il y a des... C'est normal, mais du coup, tu n'as pas carte blanche de A à Z. Il y a des choses que tu ne choisis pas. Voilà, exactement. Donc, on était indépendant, mais dans un lieu qui avait des contraintes et des règles. Tandis qu'ici, il y a du clé. Si un jour, pour X raisons, on veut fermer, on peut fermer. Là-bas, si Foutre-Raboul était ouvert, tu es ouvert. Donc, si tu n'as pas de staff, tu te démerdes, entre guillemets. Désolée pour l'expression, mais tu te démerdes et tu y es. En plus, on avait tout juste Louise qui était née. On gérait un nouveau nez avec deux boîtes. Bref, c'était...

  • Speaker #0

    On va bien se faire chier,

  • Speaker #1

    nous. Oui, voilà. Dès que c'est trop facile, on se rajoute un challenge. Mais du coup, voilà. Donc, il fallait qu'on se recentre. Et du coup, c'est pour ça qu'à Contrecoeur, on est parti de foot trouble pour essayer de développer Duclé ici.

  • Speaker #0

    Mais ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, on est content.

  • Speaker #2

    Oui, du coup, Duclé, ça a ouvert en 2022 ?

  • Speaker #1

    2022, oui,

  • Speaker #2

    exactement. Et au bout de six mois, vous ne consacrez que à Duclé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Pâtisserie, boutique et café ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est ça. Exactement. On a essayé de faire un mix entre pâtisserie traditionnelle où tu peux prendre des pâtisseries importées, avec un coffee shop, donc on a pris tout ce qui est boissons et café de spécialité d'été aussi, et puis des boissons chaudes maison. Et puis après, le salon thé où tu peux, entre guillemets... Quasi-coupini. Voilà, exactement. Pas un tea time parce qu'on a... C'est pas dans ce délire-là, mais voilà, on fait du sucré-salé, comme ça, tu peux, toute la journée, venir manger ce que tu veux. Voilà, exactement. Ça peut être juste une boisson, ça peut être tout un repas, ou ça peut être un brunch, entre guillemets, improvisé, en prenant deux, trois trucs salés, deux, trois trucs sucrés, et tu partages avec les convives, et voilà. Donc ça, c'était un peu le but. C'est le but de Duclé, quoi. C'est ce qu'on fait ici.

  • Speaker #2

    c'était ça votre vision c'était que n'importe qui peut passer à n'importe quel moment de la journée faire plaisir,

  • Speaker #1

    poser tu as du salé toute la journée il n'y a pas de service je veux dire de service en mode de 11h à 13h tu peux avoir du salé tout est en vitrine, tu choisis ce que tu veux tout est visible il n'y a pas de cuisine derrière qui prépare des choses à la minute c'était ça ce qu'on fait ici aujourd'hui merci

  • Speaker #2

    Et qui vous plaît toujours aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qui nous plaît, ouais, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout qu'aujourd'hui, on a une très bonne équipe et c'est trop chouette. Il y a des gens motivés, passionnés qui tirent avec nous pour faire avancer du clé. Et ça, c'est très cool de ne pas être que deux, même si déjà on est deux, c'est pas mal, mais de tout gérer. Aujourd'hui, on a une équipe sur qui on peut compter et du coup, ça nous laisse plus de temps. de créer d'autres choses, de penser à d'autres projets, d'essayer de développer. On a une étagère où on développe maintenant petit à petit des produits d'épicerie, des choses comme ça, tandis qu'avant, on n'avait pas le temps de s'occuper de ça. Donc ça, c'est vraiment cool. Petit à petit, ça devient bien.

  • Speaker #2

    Au niveau des pâtisseries, du coup, vous bossez quand même toujours à deux sur la création de pâtisserie ou c'est plus... J'ai l'impression que c'est plus toi, Max, qui fait la pâtisserie, mais... Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    peut-être que je me trompe. Oui et non. C'est le cas. Max, il a une pâtisserie à temps plein. Tandis que moi, je fais deux ou trois jours par semaine pâtisserie. Un jour où je suis devant un coffee shop pour accueillir les clients. Je suis la barista du moment. Et puis, il y a un jour où je m'occupe de tous les papiers et tout ça. Donc voilà. Et Max, il est plutôt tout le temps en pâtisserie. Et pour les créations de pâtisserie... Ça dépend. On a Chloé, notre pâtissière, qui aujourd'hui est la responsable quand on n'est pas en pâtisserie, qui nous propose des choses. Et puis, on en parle à trois et on fait des tests. Il n'y a pas forcément telle personne qui fait tous les essais.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des bonnes idées à apprendre chez tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ça peut être une apprentie qui va me dire, tiens, laisse-moi préparer une tarte aux pêches. Je fais n'importe quoi.

  • Speaker #1

    On essaye de motiver l'équipe de dire si vous avez une idée, faites-le et si c'est bien, on le met. Et puis on teste si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on fait autre chose. Donc il n'y a pas du tout que nous qui faisons les créations. Il faut que ça reste dans la philosophie.

  • Speaker #0

    Dans la philosophie de ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    C'est quoi du coup la philosophie ?

  • Speaker #0

    Parce que je suis chier.

  • Speaker #1

    Non mais on fait des gâteaux, souvent des classiques de pâtisserie, mais on essaye de les moderniser un petit peu. Les pimper un peu. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Non mais quand je dis pas se faire chier, c'est vraiment dans le... Je vous garerais le truc, mais c'est... C'est le fait du... Ouais, non, sans parler de ça, c'est dans la fabrication. Ouais.

  • Speaker #1

    On n'a pas besoin de faire un...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut que ce soit simple dans la logique du truc, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Et simple.

  • Speaker #0

    Quand on reçoit la cam, quand tu veux la transformer, la stocker... La retransformer, la découper, il faut que ce soit simple, il faut que ça se transporte bien, il faut que ce soit stable au moins 48 heures en vitrine. Si ce n'est pas vendu le jour même, au moins le lendemain, tu ne te dis pas, je ne peux pas le vendre.

  • Speaker #1

    Et puis même, alors que ça se perd de plus en plus, mais toutes les pâtisseries type entremets où tu as une mousse, un croustillant, un biscuit, un crémeux, un glaçage, ça fait beaucoup de travail, c'est très bon. Mais ce n'est pas meilleur que juste une tarte aux fruits, par exemple. Donc, nous, on essaie de faire les choses simples parce que c'est ce qu'on préfère, nous, à manger aussi. Et ça ne doit pas toujours être compliqué pour être super bon. Il faut des trucs simples. Voilà, c'est hyper cliché de dire ça, mais c'est vrai. Regarde,

  • Speaker #0

    c'est la même qu'avec les flancs aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Oui, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tout le monde est au taquet sur les flancs, alors que c'est de la pâte avec une crème. Je vous garerais complètement, mais c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est trop bon, et c'est trop bon, et c'est hyper réconfortant. Et du coup, c'est ce qu'on essaye de faire ici, c'est que pas besoin de faire des montages pas possibles pour avoir une pâtisserie avec 17 couches différentes. Non, on garde...

  • Speaker #0

    C'est pas vraiment pour gagner de l'argent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Non, mais c'est ça. Les jolies pâtisseries, justement, les entremets avec les glaçages et tout ça, c'est pas rentable. Oui. C'est pas rentable.

  • Speaker #2

    C'est par en-tas par rapport aux produits ou le temps de travail ?

  • Speaker #1

    Le temps de travail et même les produits.

  • Speaker #0

    Tu vois, on a commencé il y a 5 ans aujourd'hui, le beurre a coûté 50% moins cher quasiment qu'aujourd'hui. Peut-être plus, c'est une connerie. Tout est que ça, le sucre c'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais te dire, mais avant... Les pâtissiers, tu travaillais 15 heures, tu étais payé 7 et puis c'était comme ça. Tandis qu'aujourd'hui, ça ne passe plus et c'est une très bonne chose d'ailleurs. Mais du coup, tes salariés, tu ne peux pas te permettre d'avoir une double équipe juste parce que tu veux faire des pâtisseries comme ça. Aujourd'hui, en tout cas, nos salariés, ils ne font pas d'heures supplémentaires. Mais du coup, tu ne peux pas non plus...

  • Speaker #0

    Tu viens de dire un truc, on est dans la merde maintenant.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    On a intérêt à mettre...

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai et je trouve ça trop bien parce que justement on a abusé et je pense avant c'était encore pire mais un peu de nous quand au début aujourd'hui on ne peut plus faire ça et c'est une bonne chose mais du coup il faut aussi que ça reste rentable donc il faut faire des choses plus simples mais c'est pas pour ça que c'est moins bon ou moins pourri voilà exactement donc tant mieux et c'est bien comme ça donc voilà quand on crée des choses il faut que ça reste dans la philosophie de de simple mais bon et pas se faire chier à chaque fois qu'on se fait chier on dit non faut trouver une autre solution mais c'est exactement ça c'est exactement ça moi j'avais un prof à l'école en CAP un

  • Speaker #0

    de mes premiers profs monsieur Samson je me rappelle un des premiers TP qu'on a fait il a dit un truc qui m'a marqué de toute façon c'est un métier de feignon faut toujours réfléchir pour pas se faire chier Et là, je me suis dit...

  • Speaker #2

    Ça t'a bien marqué, ça. Putain,

  • Speaker #0

    mais lui, il est pas con.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    je suis pas du tout feignant, mais ça m'a vraiment marqué dans le sens où, ouais, il a raison, faut pas faire des trucs trop compliqués. Ça sert à rien. Parce qu'en plus, les gens se rendent pas compte.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu dégustes, tu...

  • Speaker #1

    Faut juste que tu sois jolie et bon. Ouais, c'est ça. Non, et puis souvent, avec cette théorie-là, tu fais quelque chose et tu te dis, mais là, c'est... C'est vraiment dont je me fais chier et après tu commences à réfléchir différemment pour faire exactement la même chose mais tu trouves des solutions parce que tu te dis c'est pas possible que je passe autant de temps sur un truc aussi bidon quoi donc et du coup après on trouve des solutions et Max il est très fort pour trouver des solutions non mais c'est vrai c'est vrai et du coup le temps de travail il est plus il est réduit et c'est mieux et puis on se fait pas chier on aurait dit souvent souvent le mot on se fait chier quand même surtout que c'est pas à l'image quand même de

  • Speaker #2

    de tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    Non, mais après, on essaye de faire les choses bien. Voilà, exactement. On ne fait pas un baccalauréat de travail. On pousse quand même... dans le pas se faire chier, on pousse quand même au maximum pour faire un truc bien. Mais oui, oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, dans vos pâtisseries, est-ce que vous en avez qui sont toute l'année ? Il y en a qui passent.

  • Speaker #1

    Il y a quelques pâtisseries qu'on ne changera jamais, entre guillemets. Il ne faut jamais dire jamais.

  • Speaker #0

    En fait, quand tu démarres ton activité, forcément, il y a des... des trucs phares qui ressortent tout le temps, que ce soit des clients, de la presse, de Instagram, des choses comme ça. Et en fait, on a eu à essayer une fois d'enlever le Paris-Brest, je sais plus quand, jamais ici je pense, mais à Fautraveau, une fois on avait essayé de l'enlever, en fait les gens étaient comme des fous quoi. Le flanc c'est pareil tu vois, et en fait il y a quelques produits comme ça, il devait y en avoir peut-être 5 ou 6 chez nous, qu'on pourra jamais enlever et qu'on ne veut pas enlever. Et d'un côté c'est bien parce que ça te permet de... ça amène une certaine pression à nous et à l'équipe de toujours essayer d'être le plus régulier possible. Donc il y en a qui voient ça comme une tranquillité, mais moi je suis pas d'accord parce qu'en fait on n'a pas que deux mains, tu vois, nous on a dix mains en tout dans le labo, donc forcément on n'a jamais les mêmes manières de le faire, donc ça aussi ça permet de maintenir un rythme là-dedans.

  • Speaker #1

    Et c'est très important qu'un client qui vienne chez nous, il peut avoir entre guillemets sa petite madeleine de proust. Parce que si tu changes tout le temps tous tes gâteaux, les gens vont être déçus. Là, on a enlevé la tarte citron depuis quelques mois. On a tout le temps des gens qui demandent quand est-ce que vous la remettez ? Après, nous, c'est aussi le but de continuer à s'éclater. On a une équipe de...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est le coup de pitié. Si tu ne fais que les mêmes choses...

  • Speaker #1

    Non, mais surtout qu'on a une équipe avec des compétences. Si c'est pour faire toujours la même chose, on va les perdre, ce qui est normal aussi. Et même nous, c'est pénible de tout le temps faire tous les jours la même chose. Donc, on garde les quelques produits qu'on ne change jamais. Et puis après, on s'éclate selon la saison ou les produits qu'on peut avoir. Et là, pour le coup, c'est libre à n'importe qui de proposer quelque chose de l'équipe. Et même en service, s'il y a des demandes ou des trucs comme ça, ils passent le message à la pâtisserie. Et du coup, on essaye de faire des tests. Et puis, si c'est validé, on met en vitrine. Et puis, on voit si ça plaît ou pas. Et si ça ne plaît pas, à ce moment-là, on passe sur autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour revenir sur ce qu'organisait, c'est un côté, je trouve, ultra gratifiant. Tu vois, typiquement, nous, on a un petit monsieur ici qui vient quasiment tous les jours acheter un Paris-Brest.

  • Speaker #1

    Oh non ! Il s'appelle Monsieur Brest. Non, on l'appelle Monsieur Brest. On ne connaît pas son nom, c'est horrible, mais du coup, on l'appelle Monsieur Brest.

  • Speaker #0

    Et quand il arrive, il dit il en reste trois, quatre, vous mettez les quatre Brest, s'il vous plaît. Ou quatre

  • Speaker #1

    PB. Il est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. À chaque fois, il nous parle, il nous compare avec d'autres Paris-Brest qu'il a goûté. C'est le meilleur.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il est excellent. C'est vrai qu'il est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. Et c'est pareil, tu vois, le flanc, il y a des gens qui viennent... plusieurs fois par semaine, chercher un flan. On a un monsieur qui mange presque tous les jours, le midi, une salade ou un sandwich.

  • Speaker #1

    Et il prend tout le temps un flan. Tous les jours, il prend une salade, un flan. Et parfois, il rajoute un deuxième dessert pour essayer. Mais il est sûr de prendre le flan parce qu'il est sûr qu'au moins, ça... Et après, il décide de temps en temps de rajouter un autre dessert pour quand même goûter les autres choses. Mais tous les jours,

  • Speaker #0

    parce qu'il prend un flan. Ça fait trop plaisir, en fait. Les gens reviennent chez toi parce qu'ils surkiffent un produit. C'est génial, quoi. C'est comme dans un resto, un plat signature, un plat emblématique. Je trouve ça génial que, comme dirait Anne, tu crées cette espèce de madeleine de prousse chez les gens où ils se disent, le Saint-O chez lui, ou le Baba au Rhum de là-bas. Moi, j'en ai plein comme ça, des trucs. C'est trop cool, je trouve. C'est hyper gratifiant. Comme on dit, tu sais pourquoi tu te lèves le matin.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'adore être un jour par semaine devant. Parce que du coup, tu te rends compte, déjà, tu connais tes clients réguliers. Parce qu'avant, j'étais plus devant. Mais du coup, on a des clients réguliers depuis qu'on a ouvert. Et non, c'est trop chouette d'avoir les retours directs des gens. Et puis, ils posent des questions. Et nos baristas, elles savent beaucoup. Mais bon, quand tu ne fais pas les gâteaux, tu ne sais pas tout, ce qui est normal. Et du coup, ils sont aussi trop contents d'avoir vraiment tous les détails s'ils en veulent. Et c'est pour ça que j'adore faire au moins un jour par semaine de vent pour être en contact avec les clients et aussi savoir ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas. Par exemple, M. Flan, s'il prend quelque chose, je lui demande toujours alors ça vous a plu ou pas ? Et du coup, il me dit ça, j'ai moins aimé, mais ce n'est pas grave, je testerai autre chose. Et puis voilà, donc c'est hyper chouette. J'espère que M. Flan et M. Brest vont nous entendre, je ne sais pas, mais en tout cas, on les adore. On les adore et franchement, c'est tellement... gratifiant et super de voir des gens qui viennent et qui reviennent c'est je pense que c'est le plus beau compliment que tu puisses avoir et tu te dis on a plein de touristes parce qu'on est dans le vieux lyon mais du coup tu as aussi des gens qui ont telle régulière qui vient tout le temps qui vient tout le temps et franchement c'est trop faite c'est ça qu'on a fait une anecdote j'espère qu'ils vont entendre mes premiers patrons qu'ils ont vendu leur affaire tous les dimanches ils

  • Speaker #0

    descendent de la campagne de chaponneau ils viennent faire le marché saint-antoine et il ya des cas de voir leur café Ça c'est la meilleure des récompenses.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. C'est trop beau.

  • Speaker #0

    Je suis trop content.

  • Speaker #1

    Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #2

    Ils doivent être fiers aussi. Enfin fiers.

  • Speaker #1

    Je pense. Ça a démarré chez eux. Sûrement.

  • Speaker #0

    Bouclé,

  • Speaker #2

    bouclé.

  • Speaker #0

    En fait ils kiffent. Ils viennent prendre leur petit Ausha et son pain, leur petite brioche. Ils sont au top. Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable.

  • Speaker #2

    Vous imaginez il y a quelques années en être là aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Être millionnaire tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr. Non, je sais pas, je sais pas. C'est chouette de...

  • Speaker #0

    Je pense que si on aurait pu l'idéaliser, ouais, j'aurais pu dire un truc un peu dans ce genre-là, quoi. Franchement, parce que c'est trop cool. Après, t'as toujours 10 000 idées, tu vois. Enfin, il y a des trucs qui sont rares.

  • Speaker #1

    Tu as toujours 10 000 idées, c'est pas pareil. Excuse-moi. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. T'as quoi comme idée ?

  • Speaker #0

    Oulala, non mais là on n'a pas assez de temps, il faut poser un RTT demain.

  • Speaker #1

    Non mais c'est Max, dès qu'il y a une case qui est cochée, c'est Next. Exactement. Donc c'est incroyable. C'est pas mal, ça fait 10 ans, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas changer.

  • Speaker #1

    Non mais c'est hyper chouette parce que du coup il a toujours une énergie débordante pour le projet. Après dans la réalité c'est bien aussi, moi je fais un peu le frein. qui pose les pieds sur terre et qui dit bon ok cool peut-être qu'on peut aller dans ce sens là mais peut-être qu'on peut aussi juste profiter que aujourd'hui ça tourne et on peut se reposer un petit peu parce qu'entre les années de folie avec foutre à boule le fait qu'on ait une petite du clé qui était tout nouveau et qu'il fallait aussi trouver trouver à faire marcher ça a été quand même des années hyper intense et c'est bien aussi aujourd'hui de se dire déjà d'être faire du partenariat parcours qui a été parcouru et de kiffer aussi le fait que ça roule aussi, il n'y a pas besoin de tout le temps se rajouter à un nouveau challenge. C'est pas pour ça qu'il n'y aura pas d'autres challenges qui vont venir, des nouveaux projets, mais je veux dire de vraiment aussi être dans le présent et de profiter parce que on ne se rend pas compte au moment même de tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, petit à petit, on arrive à prendre du recul sur les années qui sont passées et c'est vraiment cool. Ça a été dur, mais c'est cool. Ça a été un bel apprentissage, quand même. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait. J'ai bien aimé ta dibiloute, petite dédicace à mon or. Mais magnifique, trop beau. J'aime trop votre histoire. J'aime bien faire, dans les derniers épisodes, une petite boîte à questions.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Je pose des questions comme ça et vous me répondez du tac au tac.

  • Speaker #0

    Sans réfléchir.

  • Speaker #2

    Si vous y arrivez. Des fois, je pose un peu d'école.

  • Speaker #0

    Du coup, on en a une chacun ou c'est ensemble ?

  • Speaker #2

    Vous répondez chacun votre tour.

  • Speaker #1

    OK, allez. pression.

  • Speaker #2

    Genre les amours, quoi. Alors,

  • Speaker #1

    vous êtes prêts ? Oui.

  • Speaker #2

    Top 3 de vos pâtisseries préférées ?

  • Speaker #1

    Tarte aux framboises, flan, et moelleux au chocolat. Attends, pardon, vous dites mille cuisses, c'est ça ? Non ? Non mais en Belgique... Allez,

  • Speaker #0

    t'es belge, dis-le comme tu veux !

  • Speaker #1

    Pour finir, je sais plus parce qu'on a tout le temps cette discussion, non mais c'est pas un moelleux, non mais c'est pas un mécule, bref, c'est le chocolat fondant. Un fondant au chocolat ? Un fondant au chocolat avec la petite boule de glace, oh là là, vanille, ça c'est... Je prends jamais de dessert au restaurant, sauf dans un restaurant... C'est vrai ? Non, jamais, sauf s'il y a un fondant au chocolat avec une boule de glace vanille, bim, je prends.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est drôle de pas prendre de dessert au restaurant, parce que...

  • Speaker #1

    Écœuré ! écœurés. Et du coup, c'est toujours un peu gênant parce que quand on va manger chez des copains ou tout ça, on prend un dessert à partager souvent parce qu'on ne veut pas faire des pâtissiers qui, soi-disant, sont trop bons pour ne pas manger les gâteaux des autres. Mais du coup, même à la maison, on ne mange pas de dessert. Donc du coup, mais si, un fondant, pardon, un miki, je ne sais pas comment il faut dire, au chocolat avec la boule de glace vanille, je prends de toute façon.

  • Speaker #2

    Et toi, Max ?

  • Speaker #0

    Il faut que ce soit des vrais desserts. Ou les plaisirs coupables. Non, ça, c'est une autre question.

  • Speaker #2

    Il y a une autre question. Ah,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Moi, pâté croûte, rosette et chiffonade de jambon. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Magnifique. Non, ouais, j'adore. Non, en vrai, je ne suis pas beaucoup dessert, comme dirait Anne. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est drôle, ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est le fait de goûter toute la journée.

  • Speaker #1

    Après, non, vraiment. Après, c'est pour ça que tu n'aimes même pas le sucre.

  • Speaker #0

    Ouais, non. Vraiment, si je devais choisir, dans une vitrine, Paris-Brest. Saint Honoré, mais un vrai Saint-O ultra classique avec la pâte feuilletée et le caramel sur les clous. Et un bon baba. Mais ouais. Un bon baba au rhum. Moi je suis ultra classique pour les desserts pour le coup.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Vous avez bien répondu.

  • Speaker #0

    Il y a une tarte fraise qui se tache aussi, pardon.

  • Speaker #2

    J'aime beaucoup la tarte fraise. C'était un top 3 mais c'est pas grave. Votre péché mignon culinaire. On y arrive.

  • Speaker #0

    Putain, alors là c'est compliqué. La fou pose derrière tété aussi.

  • Speaker #1

    Pêché, mignon, culinaire.

  • Speaker #0

    La raclette, la fondue, la côte de bœuf, la terrine, le pâté. Le gratin de filo de ma grand-mère.

  • Speaker #1

    Ah là là, il est trop...

  • Speaker #0

    Le gratin de cardon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est trop bon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Un bon burger, ça peut être bon.

  • Speaker #0

    Un bon burger aussi. Des frites, bah ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper cliché, mais franchement. Des frites, des frites. Ah non, mais tu vas en Belgique, tu vas à la friterie, tu prends juste des frites et de la mayonnaise. C'est le bonheur. C'est hyper cliché, mais c'est vrai. Non, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    La quina bueno,

  • Speaker #1

    t'as raison. Non, la quina bueno, non. Pas quina, non. Ça, non. Mais ouais, des bonnes frites. Oui, oui. Non, et puis du bon saucisson. Franchement, du bon saucisson.

  • Speaker #2

    Là, vous êtes...

  • Speaker #1

    Ah oui, on est plus salés. On est plus salés. On ne mange pas beaucoup de viande, mais quand on mange de la viande, on mange de la bonne viande et du coup, on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Non, et ma mère faisait...

  • Speaker #1

    La tourte ?

  • Speaker #0

    La tourte. incroyable tous les chefs les potes vous pouvez tous aller vous rhabiller 0 incroyable incroyable autrement des recettes ouais je les vois c'était c'est maintenant

  • Speaker #1

    mais sa maman c'est ce qui est incroyable c'est qu'elle cuisinait super super bien et par contre elle prenait une recette elle prenait une recette dans un magazine et je vais faire ça sauf qu'elle avait trois quarts des ingrédients, on ne les avait pas. Du coup, elles se remplaçaient avec autre chose. Et c'était toujours incroyable. Mais c'était toujours incroyable. Et du coup, tu te dis, non, mais ce n'est pas drôle. On ne va jamais pouvoir recréer ce que tu viens de faire. C'était incroyable.

  • Speaker #2

    Vous avez beaucoup de pêchés mignons culinaires quand même.

  • Speaker #1

    On aime bien manger. C'est bien,

  • Speaker #2

    c'est un peu ça qui rend heureux.

  • Speaker #0

    Les cornichons aussi, pardon. J'adore les cornichons.

  • Speaker #2

    Les gros,

  • Speaker #1

    les petits. Les gros.

  • Speaker #0

    Les gros à l'apéro, les petits avec la raclette. Voilà.

  • Speaker #2

    Incroyable,

  • Speaker #0

    c'était vraiment utile. Et petit avec du pâté. Du pâté, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    un petit coup de blanc, impeccable.

  • Speaker #1

    C'est le goût de pain.

  • Speaker #2

    Térine.

  • Speaker #0

    Toasté, le goût de pain. Ouais, ouais, vraiment. Un peu de beurre demi-sel dessus aussi.

  • Speaker #2

    Oh là là ! Avec la terrine en plus ?

  • Speaker #0

    Et un petit cliché de l'huile d'olive, parce que j'adore l'huile d'olive aussi.

  • Speaker #2

    Ouah,

  • Speaker #1

    c'est costaud quand même ! Max, il faut mettre de l'huile d'olive sur chaque truc. Dès que je cuisine, il va dire c'est trop bon, je vais rajouter de l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Je pense que je vais juste en marocain ou je sais pas, un truc, tu vois.

  • Speaker #2

    Ça se voit. Un ingrédient que vous adorez utiliser dans vos recettes ?

  • Speaker #1

    En pâtisserie, tu veux dire ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup ? Ouais. Le sel. À l'époque, la fève de tonka.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Tout le monde se foutait de notre gueule parce qu'on mettait de la fève de tonka partout.

  • Speaker #1

    Non, on se foutait de ta gueule. Parce que toi, tu voulais toujours rajouter de la fève de tonka. C'est dur.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ? Je ne comprends pas. Dans plein de pâtisseries, il y a de la fève de tonka.

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, la glace à l'italienne, on avait fait un parti pris de faire monoparfum et on faisait fève de tonka. OK. Après, on a déblasculé un peu sur la vanille, je crois. On ne faisait que fève de tonka. Parce que c'était une super base. Et non, mais après, en fait, c'était plus un délire. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ils rajoutaient, comme du sel, ils rajoutaient... Ah, attends, je vois un peu de fève de tonka sur toutes les pâtisseries. Non, mais l'ingrédient le plus important, souvent, c'est la petite pointe de sel.

  • Speaker #0

    C'est le sel.

  • Speaker #2

    Ah, c'est assez bon, une petite twist avec le chocolat.

  • Speaker #1

    Ah, ouais. En fait, tu as une recette. Tu fais une recette, par exemple, à la crème Paris-Brest. C'est arrivé où le sel n'avait pas été pesé. Tu manges le Paris-Brest ? C'est plus clair. Rien à voir. Ah ouais ? Rien à voir ? Ah mais non. C'est fade. C'est fade.

  • Speaker #0

    C'est pas que c'est fade, c'est que c'est trop sucré du coup.

  • Speaker #1

    Aussi. Et ça n'a pas ce petit... Ce petit... Ouais. Ce petit plus.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc on rajoute du sel dans presque toutes les pâtisseries qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ok. Top 3 de vos restaurants préférés à Lyon ?

  • Speaker #0

    Oh putain, ça va être compliqué. On ne va pas dire les mêmes. Sinon, on va se mettre des potes à dos.

  • Speaker #1

    Ouais, mais ouais, ok. Ah oui,

  • Speaker #0

    Ouais. Le dernier en date, déjà on va dire ce qu'on a de son chèque, on est raccord là-dessus. Donc chez Jeff, Café Terroir, c'est top parce que c'est vraiment la cuisine que j'adore.

  • Speaker #2

    Oui, pas étonnant avec tous les petits pêchés et les mignons.

  • Speaker #0

    Voilà, après on va pas faire un classement 1, 2, 3 parce que sinon...

  • Speaker #1

    C'est juste des restos qu'on aime bien.

  • Speaker #0

    Des restos qu'on aime bien. Après j'aime aussi beaucoup Morphale chez Steven Leptin. En même temps, ça change de tous les six mois de nom. C'est des relous, Céline.

  • Speaker #1

    Anciennement, la bijouterie était incroyable. Anciennement,

  • Speaker #0

    la bijouterie aussi, incroyable.

  • Speaker #2

    Je ne vais pas me connaître.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était vraiment... Je pense que...

  • Speaker #0

    Rien de sain de ces...

  • Speaker #1

    On a fait deux, trois fois. Et la première fois où je suis allée, c'était tellement incroyable. Pour moi, c'est encore toujours le meilleur resto que j'ai fait. Alors, j'ai fait un autre menu qui était aussi très, très bon. Mais du coup, si ça avait été ce menu-là, peut-être que ce n'était pas mon resto préféré. Mais franchement, le premier menu qu'on a fait là-bas...

  • Speaker #0

    Oui, il avait fait un bao en mode VGE, un soupe VGE, un délire.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. C'était vraiment incroyable. Mais oui, ça n'existe plus. Mais bon, Steven, justement, il sort de ça. Et puis, il est incroyable. Lui, sa créativité. Tu manges là-bas et tu manges des choses. Limite, tu ne sais même pas ce que tu manges. Mais c'est juste incroyable. Il est trop fort.

  • Speaker #2

    Bisous, Steven, si tu nous écoutes,

  • Speaker #1

    j'espère. dans les top 3 il est tout le temps il est tellement créatif et puis ça change quoi ça change ça change après après côté authenticité justement j'aime beaucoup beaucoup chez olivier à la manière et t'es pas obligé de dire ce que j'ai fait mais malheureusement tu as pris forcément les gens que tu as eu en chair bon c'est les gens font un peu si beau et non mais c'est vrai

  • Speaker #0

    Et je mets sur le même niveau dans cette catégorie-là, le garret. Parce que c'est top. C'est trop bon. On a fait un mâchon, il y a quoi là ? Il y a un mois et demi. C'est incroyable, c'est trop bon. T'as l'impression, moi j'ai l'impression de manger chez ma grand-mère. Elle fait vraiment les vrais plats, tu vois. Terrible. terrible après putain je vais enlever du potager bistrot du potager à un moment on a hâte d'aller manger chez chez flo ça s'appelle les flots sont d'accord chez moi mais je le suis de très près je suivais déjà beaucoup et bistrot du potager on y est on y est on y est souvent et on a d'abord vraiment le style de la cuisine au delà que le lieu il est très sympa il fera convivial la cuisine ouverte et tous les plats et

  • Speaker #1

    Pour le coup, je trouve justement, et je dis ça d'une façon positive, c'est de la cuisine simple aussi. Alors, c'est hyper travaillé. C'est un palais vraiment...

  • Speaker #0

    C'est simple dans le dressage.

  • Speaker #1

    Oui, mais même dans l'ambiance. Je ne dirais pas comme à la maison parce qu'on n'a jamais mangé comme ça à la maison. Mais je veux dire, c'est... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Pas guindé, quoi.

  • Speaker #1

    C'est trop bien. C'est trop bien. C'est un peu le taxon.

  • Speaker #2

    Ah oui, non,

  • Speaker #1

    mais non. Non, mais c'est sans chichi. Oui, c'est ça. Et puis, c'est bon. Pour moi, ils travaillent le produit correctement sans chichi. Et c'est ça que j'aime bien. Ok,

  • Speaker #0

    magnifique. Après, il y en a plein. Les apothicaires, à l'époque, pour y avoir travaillé, et y avoir mangé plusieurs fois, moi, c'est pareil, ça fait partie des meilleurs tables que... que j'ai pu faire. Et là, on a hâte justement d'aller découvrir...

  • Speaker #1

    Montbelluc, la Brasserie de

  • Speaker #0

    Rose. On a hâte d'aller goûter tout ça, mais je pense que ça va être ultra canon.

  • Speaker #2

    Après, on peut s'arrêter là, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, il faut continuer.

  • Speaker #2

    On continue !

  • Speaker #0

    Chez Sarah aussi, l'autre fois,

  • Speaker #1

    c'était super bien. Oui, on est allés plus près chez Sarah Hamza.

  • Speaker #0

    C'était top.

  • Speaker #1

    Non mais là,

  • Speaker #0

    on réfléchit au dernier essou qu'on a fait, tu vois, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça,

  • Speaker #2

    tu réfléchis pas à mes épisodes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, exactement. Non mais pour le coup, et c'est ça qui est cool, c'est que tu as choisi vraiment, pour l'instant, tous les gens qui sont venus chez toi, c'est des... Non seulement c'est des gens super, mais voilà, c'est des coups de cœur que nous on a aussi, niveau cuisine et niveau personne, donc voilà. Après, aujourd'hui, encore une fois, on va au restaurant quand on peut, mais entre le travail et la petite, et puis on n'habite pas à Lyon. Donc, du coup, ça restreint beaucoup le temps qu'on a. Il y a plein de nouvelles adresses qu'on n'a jamais faites parce qu'on n'a pas le temps. Mais oui.

  • Speaker #0

    Qui est-ce qu'on a fait d'autre ? En fait, à Lyon, oui, à Lyon.

  • Speaker #1

    En vrai, il y a beaucoup de bons restos.

  • Speaker #2

    Il y a de quoi faire,

  • Speaker #1

    oui. On ne s'en oublie pas.

  • Speaker #2

    De tous les styles.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Du simple au très sophistiqué.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Ça qui est cool. Bon, ça va être plein pour les restos.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Allez, allez.

  • Speaker #2

    Mais j'imagine qu'il y en a encore plein.

  • Speaker #1

    Bah oui, il y en a plein.

  • Speaker #0

    Désolé pour ceux qu'on n'a pas cités.

  • Speaker #2

    Votre spot préféré à Lyon ?

  • Speaker #0

    Waouh.

  • Speaker #2

    Un endroit à chaque fois où vous vous dites c'est beau Lyon quand même.

  • Speaker #0

    Moi, j'adore monter à la Croix-Rousse. On n'y va pas souvent, mais je trouve ça... J'adore. J'adore les pentes, mais j'adore aussi, une fois que t'es en haut et t'as la jolie vue, c'est vraiment canon. C'est vraiment canon. J'aime bien.

  • Speaker #1

    Alors moi, dans Lyon, pas forcément.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ça la question. Ouais ! Parce que sinon,

  • Speaker #1

    je parle de dans Lyon.

  • Speaker #2

    Tu peux dire un endroit en dehors.

  • Speaker #1

    Non, mais je vais pas te dire Nice ou Grenoble. Ah non,

  • Speaker #2

    bah non,

  • Speaker #0

    on va...

  • Speaker #1

    Non, moi j'adore aller dans les monts du Lyonnais.

  • Speaker #2

    Ok, où ça ?

  • Speaker #1

    Bah, Col de Malval, Col d'Auvergne, parce qu'en fait, ils ont tout au-dessus, et du coup, tu vois Lyon. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est vrai.

  • Speaker #1

    Parce que quand t'es dans Lyon, c'est cool, mais quand tu vois Lyon, c'est stylé aussi. Quand tu vois Fourvière, notre petite tour Eiffel et tout, c'est quand même vraiment stylé. Et ouais, moi j'aime beaucoup aller là-bas. Après, dans Lyon... C'est ultra cliché, mais moi, tous les matins, quand j'arrive et que je me gare et que je passe devant le Palais de Justice et que tu vois Palais de Justice pour vir, c'est quand même très stylé.

  • Speaker #0

    Et puis le Vieux-Lyon, en général, il y a quand même une sorte d'ambiance. C'est toutes les vieilles villes à chaque fois, mais c'est vrai que c'est très joli.

  • Speaker #1

    C'est très chauvin, mais du coup, j'adore le Vieux-Lyon. Et les fois où je vais au marché à Saint-Antoine, c'est des paniers d'un truc et que tu reprends la passerelle et que tu tombes vraiment sur ce débit. Palais de Justice pour vir, c'est trop beau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est beau. La lumière, même la nuit,

  • Speaker #0

    le soir. Oui, le soir.

  • Speaker #1

    Parce que quand tu es à Fourvière, c'est pareil. C'est chouette que tu as une vue dégagée. Mais du coup, tu ne vois pas Fourvière. Quand tu vois Fourvière, c'est stylé.

  • Speaker #0

    Le plus beau. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Très bon spot. D'ailleurs, vous allez chez les copains Thomas à Puzzle Café, juste en bas.

  • Speaker #0

    Oui, lui,

  • Speaker #1

    il a la meilleure vue de Lyon, en fait. Parce que...

  • Speaker #0

    C'est un tuyau en terrasse, oui.

  • Speaker #1

    il y a des grandes baies vitrées donc tu vois la cathédrale sur ta gauche les immeubles devant il y a une souveraine et là tu vois ton petit café tu manges une pâtisserie de chez Jucly et t'es au top et oui c'est vrai que vous vendez au resto vos pâtisseries on a quelques on travaille en but de pâtisserie donc trop chouette très bon spot aussi très sympa aussi dernière question,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que vous écoutez quand vous êtes en prod ?

  • Speaker #1

    Oh putain. De tout. Ça dépend avec qui, quoi, combien, quelle heure. Dans le jus, pas dans le jus.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, c'est...

  • Speaker #1

    C'est pas tout parce que t'écoutes pas du tout ce que j'écoute.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai... Oui, bon, ça dépend si je suis toute seule. Mais en général, moi, j'écoute des podcasts. Parce que moi, je travaille seule le dimanche. Et c'est mon petit moment à moi. J'adore. Il y a beaucoup de gâteaux à sortir. Et je suis toute seule. Je suis un peu... J'adore les gens. Je suis sociale, mais je suis introvertie de base. Et du coup, ça, c'est mon moment à moi. Je fais des gâteaux, je mets un podcast. Le meilleur moment. Et j'adore. J'écoute pendant, du coup, de 5 heures jusqu'à ce que j'ai fini de travailler. J'écoute des podcasts. D'ailleurs, parfois, c'est un peu gênant parce que du coup, il y a quelqu'un qui arrive. Par exemple, Nobarissa, elle arrive derrière. Elle dit, mais qu'est-ce que t'écoutes ? Pas que j'écoute des trucs bizarres, mais quand tu rentres dans une conversation... Oui, tu te dis, mais c'est quoi ça ?

  • Speaker #1

    C'est que t'écoutes une messe, par exemple.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, non.

  • Speaker #1

    En pleine prod, hop !

  • Speaker #0

    Non, non, non, pas du tout, non, mais pas du tout. J'écoute pas des trucs bizarres, mais du coup, ils rentrent et ils disent, mais c'est quoi ce machin que t'écoutes ? Et ben, parce que j'écoute de tout, mais j'adore. T'écoutes quoi,

  • Speaker #1

    comme... Les podcasts en flamand.

  • Speaker #0

    Non, mais aussi, non, mais je te jure, je te jure.

  • Speaker #1

    Elle est flamande, hein.

  • Speaker #0

    Oui, je suis flamande de base. Donc du coup, quand j'écoute un truc en flamand, elle me regarde vraiment en mode mic. c'est quoi ce machin ? Non mais j'écoute de tout tes podcasts ils sont tous passés aussi mais c'est parfois dans la voiture aussi, sinon j'écoute beaucoup de légendes en ce moment j'aime beaucoup parce que c'est sur tous les sujets j'écoute petite dédicace à Alexandre c'est une entrepreneuse qu'on connait parce qu'elle a fait notre site internet mais du coup aujourd'hui elle a son podcast et elle travaille sur... justement, elle accompagne des entrepreneuses, du coup, des femmes dans la création et dans l'accompagnement de leur boîte. Donc, j'écoute ce qu'elle fait. C'est très chouette.

  • Speaker #2

    Comment il s'appelle son podcast ?

  • Speaker #0

    Imprévu. Imprévu par Alexandre. Et bon, bref, j'écoute un peu de tout. Ok. Et toi,

  • Speaker #2

    Max ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est hyper varié. Parce qu'en fait, moi, j'écoute vraiment mais réellement de tout. Vraiment. Sauf des trucs. un peu trop énervé genre tu sais du métal qui te fait perdre les cheveux parce que déjà que je suis en train de les perdre donc c'est compliqué mais euh... non mais suis toi euh non ça dépend parce que quand en règle générale je suis avec l'équipe avec les filles derrière moi j'aime beaucoup le hard rock euh et je trouve que c'est hyper entraînant comme musique justement quand tu fais de la prod et qu'il faut t'abasser un petit boulot mais j'entends que ça plaît pas à tout le monde Donc, on va dire que 95% du temps, je mets de la funk, parce que j'adore la funk. Et que c'est...

  • Speaker #2

    Vraie lyonnais, ça.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    et que c'était hyper... Non mais c'était hyper... En fait, tout le monde écoute de la funk, au final. Tout le monde aime bien funk ou jazz ou des trucs faciles. Ou des fois, petit excès de zèle, variété française, tu vois. Et là, ça part en...

  • Speaker #0

    Là, c'est karaoké.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est karaoké. Et là, c'est la taffe au village, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Non mais ouais.

  • Speaker #0

    Moi ça dépend, comme Max dit, s'il y a beaucoup de boulot, c'est bien de mettre un truc un peu avec un rythme... Oxygène. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Moi s'il y a des matins où je suis seul en prod et que c'est comme rien, j'ai une grosse prod, à l'époque on était à foutre à boule, on était en sous-sol, dans un gros bâtiment, donc on pouvait faire péter les watts du son, mais je ne nous ai chié personne. Là, aujourd'hui, il y a le labo, il y a une cour intérieure, si tu mets un peu fort, les voisins vont gueuler, ce que je comprends. Donc on ne peut pas faire ça. Alors du coup, ce que je fais, c'est que je mets mes écouteurs. et là je me mets des lives carrément je peux me mettre des lives de Tomorrowland et là je suis une machine de gars ok faut bien se chauffer ça peut être de l'électro quand je suis tout seul j'écoute un peu de tout, électro, hard rock du gros rap aussi des fois j'aime bien mais du vieux rap,

  • Speaker #0

    pas du rap de merde de maintenant là tu sonnes vieux non non mais et le vrai rap ok j'ai fini ma petite boîte à questions on n'a pas du tout parlé de votre équipe et ça m'a triste non je plaisante non je plaisante justement on avait une très bonne équipe aujourd'hui on a Chloé qui est en pâtisserie avec nous, qui est du coup notre pâtissière responsable un an et demi avec qui De toute façon, avec toute notre équipe, ça se passe très, très bien. On a deux apprentis en pâtisserie, Paris et Jalan, qui sont là pendant un an.

  • Speaker #1

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #0

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #1

    Une qui est en reconversion et une autre qui...

  • Speaker #0

    En formation.

  • Speaker #1

    Qui est en formation, oui. Elle a 18 ans... 20 ans. 20 ans. 20 ans, Jalan,

  • Speaker #0

    oui. Et du coup, devant, on a deux baristas à temps plein. Donc, il y a Fanny et Laetitia. Et après, depuis deux, trois semaines, on a Juliette qui vient faire... Durant fort les week-ends et les lundis quand c'est pas possible d'être seule ou deux. Maintenant elles sont trois le week-end et le lundi elles sont deux. Parce que c'est nos jours les plus intenses et du coup voilà elle nous a rejoint il y a trois semaines.

  • Speaker #2

    Une belle équipe de meufs.

  • Speaker #0

    Que des meufs effectivement, Max il choisit bien. Voilà, c'est pas vrai. Non, on aimerait vraiment avoir... Bon après aujourd'hui on est très contents, pas ça le problème, mais on aurait bien aimé avoir plus de gars justement pour avoir un bon mix. C'est toujours bien d'avoir un peu des deux, mais non, ça fait des années en plus qu'il n'y a que des filles. Ouais, c'est drôle. C'est fou.

  • Speaker #1

    Moi ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #0

    Mais non, mais bien sûr. Non,

  • Speaker #1

    mais il y a des gens qui sont un peu en mode...

  • Speaker #2

    On pourrait dire que ça manque un peu.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    pas du tout. mais après aussi parce qu'on a des filles qui sont pas d'amis femmes que hommes non et puis on a des filles qui sont pas c'est des filles qui ont du caractère voilà donc c'est pas et puis il y a pas de en tout cas pas qu'on sache des ragots des machins pas du tout non mais bien sûr c'est stéréotype ce que je viens de dire mais non non justement c'est pas moi qui l'ai dit heureusement non c'est vrai que c'est hyper stéréotype ce que je viens de dire mais non ça se passe très bien comme ça mais on aurait bien aimé avoir un mix des deux ça viendra si un jour on recherche une personne en plus les garçons on vous attend là

  • Speaker #1

    vous êtes ouvert 7-7 c'est ça en fait on avait pas trop le choix au début quand on a démarré pour préparer des fois financièrement il fallait vite faire de la trésor et tout ça ok Et le problème, c'est que quand tu démarres sur un profil comme ça, tu peux pas faire machine arrière. C'est impossible parce que dans la tête des gens, c'est ancré, c'est 7-7.

  • Speaker #0

    Tu fermes... Bah les gens, ils viennent s'en réfléchir, c'est tendre. C'est trop bien. Oui, oui, non mais c'est trop bien. Et puis si on a une bonne équipe et qu'on a pu justement... Je sais pas, on a une relation de confiance et ça se passe bien, on n'a pas besoin d'être là, nous, 7 sur 7. Et puis surtout, après, nous, on a un week-end en décalé avec Max, on a...

  • Speaker #1

    souvent qu'un jour en commun mais du coup ça veut dire que six jours sur sept et un ou deux qui est là et puis un jour on n'est pas là et après aujourd'hui ça se passe bien soit quand la machine est lancée je peux pas dire qu'il faut plus rien checker et que voilà mais en vrai

  • Speaker #0

    On a mis en place justement pour que ça se passe bien comme ça. Et puis, on a des gens de confiance avec qui ça se passe bien.

  • Speaker #2

    C'est un luxe aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Ça n'a pas toujours été le cas. Non, non, non. C'est assez récent.

  • Speaker #1

    Ça changera aussi. C'est la vie d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    On ajuste selon... S'il y a beaucoup de travail, on vient plus. S'il y a moins de travail et que ça roule, parfois, on a un deuxième jour en commun. Donc, on essaye d'ajuster comme on peut. pour essayer de libérer un peu de temps pour Louise aussi et qu'elle n'ait pas ses parents tout le temps au boulot. Oui, c'est ce que je voulais dire,

  • Speaker #2

    vous arrivez à...

  • Speaker #0

    L'équilibre n'est pas parfait, mais ça va déjà bien mieux qu'il y a quelques années.

  • Speaker #1

    En vrai, on peut la récupérer tous les jours à l'école, à la sortie, on n'est pas...

  • Speaker #0

    Elle ne va pas à la garderie pour l'instant, donc c'est cool. On essaie de compenser un peu comme ça et on aimerait bien avoir plus de temps tous les trois. Mais voilà, je ne pense pas qu'elle en souffre. Et justement, grâce à elle, on a réussi à mettre un rythme plus normal. On ne l'a pas forcé. Oui, on n'avait pas le choix. Et du coup, sinon, on serait vachement plus ici. Tandis que parfois, ce n'est pas nécessaire. Donc, grâce à elle, on doit s'organiser différemment. Et puis, elle mérite aussi qu'on soit là. Donc, on essaye de faire en sorte que... qu'on ait au moins un jour tous les trois et puis qu'on essaye quand on peut de faire le maximum. Ok.

  • Speaker #2

    Eh bien, on va terminer cette petite interview. J'ai une dernière question pour vous. C'est quel message vous aimeriez faire passer à vos clients, vos futurs clients ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aimerais bien les remercier déjà parce que, tu vois, là je deviens émotionnelle parce qu'on a de la chance d'avoir des clients au top. Et c'est grâce à eux que... Ah, ça m'émeut. Je suis quelqu'un d'hypersensible. Donc, je ne voulais pas du tout pleurer. Ce n'était pas le but. Mais si aujourd'hui, on peut être là, c'est grâce à notre travail, mais grâce à notre équipe, mais aussi grâce aux clients. Et du coup, c'est cool. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait.

  • Speaker #1

    C'est ce que je vais dire. Ça va être de la merde.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'ai pleuré. C'est juste pour qu'après, il passe pour...

  • Speaker #1

    pour qu'elle prenne pas sens. Au revoir. Non, non, vraiment, comme dirait Anne, c'est top. C'est un genre à ce que je disais tout à l'heure, mais en plus, quand tu as des clients qui sont fidèles et qui reviennent, que ce soit quotidiennement ou toutes les semaines, ou même des clients des fois qui viennent, tu vois, qu'au moment de Noël, on a des clients, alors qu'on n'est vraiment pas vu comme une boutique, on a des clients qui vont venir peut-être qu'une fois par an, mais à Noël, du coup... coup c'est leur truc maintenant ils viennent prendre leur bûche chez nous ou la galette ou tu vois et ça tu te dis bah c'est trop cool en fait quoi tu es une petite marque quoi en fait et ça fait plaisir quoi c'est trop cool ou que des gens que ce soit des touristes qui viennent en disant ah bah c'est un tel qui m'a dit de venir chez vous tu dis c'est cool quoi tu vois ça fait plaisir que les gens partagent qu'il n'y a pas que des haters, même s'ils nous font bien chier tous, ceux-là, nous mettent des commentaires parce qu'il faisait trop chaud, trop froid ou que la pâte était un peu sèche. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est beau de voir...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Il y a quand même un nombre de clients aussi qui laissent un avis positif. Parce que pour laisser un avis positif, ça veut dire que tu prends le temps de mettre un avis quand c'était bien. Souvent, on pense à mettre un truc, moi je ne le fais pas, mais pour dire quelque chose qui ne va pas. Et là, du coup, d'avoir des gens qui prennent le temps de laisser un commentaire positif ou qui recommandent ou qui mettent en story le fait qu'ils soient passés, des trucs comme ça. C'est d'autant plus sympa. Franchement, c'est trop chouette. Et encore une fois, on peut faire tout ce qu'on veut, mais si on n'a pas les clients, ça ne sert à rien. Donc, c'est chouette d'avoir des clients sympas. Et en général, franchement, des gens pas sympas, on n'en a pas beaucoup. Non, c'est vrai. On a de la chance.

  • Speaker #1

    On n'a pas à mettre des gens dehors.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    non non non c'est cool non j'espère pas non mais nous on n'est pas on n'est pas un resto donc Jeff c'est bête mais quand tu ne vends pas d'alcool tes crèmes un petit peu ça fait une différence non mais c'est vrai ça fait une différence alors que j'adore l'alcool attention mais la vie d'alcool est dangereuse c'est bon je le dis mais ça fait une grosse différence aussi je pense et tu vois nous c'est tranquille quand les gens qui viennent chez nous ils viennent pour boire un café un chai latté trop dangereux pas de chat ouais c'est ça Et manger une part de cake quoi donc.

  • Speaker #0

    Non, mais en tout cas, merci. Merci à tout le monde qui est venu et qui revient ou même qui sont venus qu'une fois ou qui ont recommandé. C'est vraiment cool. Et c'est vraiment cool.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment cool d'en venir en ayant écouté le podcast.

  • Speaker #2

    C'est ça. J'espère. Si vous venez grâce à ça, dites-le.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    mais il n'y aura pas de code promo, par contre. Je suis désolé. Ah non,

  • Speaker #0

    ça ne fonctionne pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça.

  • Speaker #1

    Vous n'êtes pas sympa et vous dites bien bonjour en rentrant. Vous en aurez peut-être une Madeleine, mais ça n'arrêtera pas.

  • Speaker #2

    Et bien, c'était trop bien. J'espère que vous avez passé un bon moment. Moi, j'ai une dernière petite question. C'est juste... est-ce que vous avez des chefs pâtissiers donc là il ne faut pas dire tout ce qu'on a dit au restaurant à me recommander sur Cherbon alors moi je vais rester dans la pâtisserie parce que voilà et ça c'est top parce que j'en ai pas beaucoup voilà exactement c'est pour ça que j'ai tiré la pâtisserie non

  • Speaker #0

    mais bon les cuisiniers et puis ils se recommandent entre eux donc autant pourquoi pas les pâtissiers je pense que ce serait cool que tu ailles voir hum Nolwenn, Pauline et Edouard de Grain de Sucre. Ils sont au-dessus. C'est les voisins. C'est ça, exactement. J'ai beaucoup de respect pour eux parce que déjà, moi je dis toujours en premier, ce sont des gens sympas. Et puis c'est des bosseurs et puis ils ont une vision et ils ont une pâtisserie impeccable.

  • Speaker #1

    C'est l'une des plus belles vitrines de Lyon, je trouve, mais vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Je dis de Lyon, mais c'est le même de France.

  • Speaker #0

    leur gâteau c'est comme s'ils ont été photoshopés tellement qu'ils sont parfaits et puis Nolwenn ce qui est très cool c'est qu'il crée ses propres moules donc il a sa passion à côté de création de moules de packaging il fait tout lui-même et c'est un perfectionniste c'est incroyable donc voilà et puis il y a du coup Pauline sa femme qui est pâtissière aussi de base mais qui gère aujourd'hui tout ce qui est vente... Et puis il y a le frère de Pauline, Edouard, qui est leur boulanger. Et ça fait une très belle équipe.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire aussi. Et puis c'est rigolo parce qu'on a tous quasiment dans la bande des pâtissiers de Lyon de notre génération. On a quasiment tous en même temps. Une année, deux années près. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    Donc voilà, voilà ma recommandation. Une ? Bah oui, chacun une.

  • Speaker #1

    Chacun une ? Non, il y en aurait plein. En boulangerie et pâtisserie, moi je pense à notre pote Céline de Banneton, qui est une sacrée entrepreneuse mine de rien. On a rencontré à Foodtraboul, qui travaillait chez MSB aussi, notre pote Guillaume, qui est à la barre, et qui a monté son affaire il y a 3, 4 ans, je ne sais plus.

  • Speaker #2

    Et ça s'appelle comment tu dis ? Banneton.

  • Speaker #1

    À la base, elle a fait une sandwich suri artisanale, rue 9, à 30 mètres de chez Olivier. où elle fait son pain, elle fait toutes ses garnitures maison et tout, donc vraiment ouf. Et là, elle a repris une boulangerie rue Dubois, qui est à côté de la rue Mercier, avec un four à bois. Et du coup, là, ils sont vraiment sur une offre boulangerie pure. Il n'y a pas de pâtisserie, que de la viennoiserie.

  • Speaker #0

    C'est un tout petit peu.

  • Speaker #1

    Oui, il y a du flan et deux, trois petits gâteaux de voyage. Oui, mais... c'est une boulangerie vraiment boulangère beaucoup de viennoiserie, beaucoup de pains spéciaux à base de levain et très canon parce que c'est une belle réussite aussi et c'est avec l'entrepreneuse donc très très cool après je dirais bien aussi nos potes Mamadou et Guillaume de la cuisine de Moudiri là il y a un duo il y a des spécimens

  • Speaker #0

    surtout là si tu veux avoir un bon podcast niveau juste ambiance il faut aller là-bas c'est vrai que pour le coup c'est sacré duo qu'on bossait avec Coriane à la cour des loges en fait Mamadou c'était mon apprenti en pâtisserie parce que de base il était cuisinier il avait envie de se former en pâtisserie donc il était en cuisine à la cour des loges et après il est venu un an en pâtisserie et Guillaume il était au poste viande à la cour des loges quand j'ai commencé aussi... Et en fait Mamadou il est Sénégalais et ils ont créé un restaurant Sénégalais. Et ils ont aujourd'hui du coup leur restaurant.

  • Speaker #1

    C'est un peu street food.

  • Speaker #0

    Ouais ils ont leur restaurant et ils ont aussi maintenant ils ont un labo à Tassin. Et ils ont créé justement une porte, comment dire, une vitrine où tu peux aussi prendre un takeaway au labo. Et c'est super ce qu'ils font, ça change parce que c'est une cuisine sénégalaise traditionnelle. Et puis au-delà de ça c'est des... Je l'ai pas dit. Ah ouais. C'est où le resto ? Il est...

  • Speaker #1

    J'ai l'air bête.

  • Speaker #0

    À ville urbaine.

  • Speaker #1

    À côté du... C'est Charpen, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un grand rond-point.

  • Speaker #1

    Là, il y a le gros McDo,

  • Speaker #0

    c'est Charpen. Juste derrière. Je ne connais pas trop le quartier, mais par contre, ce qu'ils font, c'est vraiment bon. C'est ultra bon,

  • Speaker #1

    c'est ultra généreux. C'est généreux dans tous les sens du terme. C'est que tu as largement assez mangé. C'est hyper honnête. C'est plus qu'honnête en rapport à la qualité de vie.

  • Speaker #0

    C'est plus street food. Ce n'est pas un restaurant.

  • Speaker #1

    Mais c'est top. plus top et puis c'est pareil c'est une sacrée réussite quoi les mecs qui ont passé de rien mais vraiment de rien à la voir un labo de prod je peux pas vous de prod ils font pas mal de voix non c'est vraiment chouette la cuisine de moudairi j'ai beaucoup de respect pour eux c'est des gros bosseurs et

  • Speaker #0

    comme maxi ils ont commencé derrière avec 0 0 aide de qui que ce soit et si jamais ça marcherait pas ils auraient tout perdu entre guillemets Et là, grâce à leur travail très dur, parce qu'ils travaillent comme des tarés, ils ont pu créer un truc vraiment sympa. Et c'est des gars qui méritent aussi d'être mis en avant.

  • Speaker #2

    Ok. Je note ces deux adresses. Je vous remercie. J'espère que vous avez bien aimé.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que je suis content d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    Je suis content.

  • Speaker #2

    Bon, trop bien. Et puis, qu'est-ce que je peux dire pour le mot de la fin ? Non, mais merci. Merci pour ce bon mot.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    il ne faut pas se faire chier mais il faut bien travailler ça va être le nom du podcast il ne faut pas se faire chier allez bisous bisous tout le monde et à bientôt sur Fairebon ciao

  • Speaker #1

    Max ciao Ariane merci beaucoup à toi j'allais dire merci trop sympa toi aussi t'es team Voili Voilou je l'ai dit tout le temps voilà voilà

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce 13ème épisode. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez passé un bon moment. Je remercie encore Oriane et Max. Vous êtes géniaux. J'ai passé un trop bon moment. Dans votre petit bureau, on était tous les trois enregistrés. C'était trop bien. Je me sentais vraiment comme à la maison. Je suis sûre que ça s'est ressenti dans l'épisode. Voilà. J'espère que vous qui nous écoutez, vous avez passé un bon moment. Que peut-être ça vous a donné envie d'aller goûter les créations d'Oriane et Max. Si je peux me permettre, il faut absolument goûter le Paris-Brest. Voilà, grosse claque. On s'est battu avec Axel pour avoir la dernière cuillère. C'est très grave. On se retrouve la semaine prochaine ? Ben oui, parce qu'en décembre, c'est un épisode par semaine. Si tout va bien. Bon, allez, j'arrête de parler parce qu'après, ça fait des épisodes de trois heures, on n'en peut plus. Je vous fais des gros bisous. Je vous dis à la semaine pro. Et merci de nous avoir écoutés. Bisous !

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Description

Aujourd'hui, je vous emmène au 10 rue de la Bombarde, au pied de Fourvière, dans le Vieux Lyon. Direction DUCLEF, un café-pâtisserie où j'ai eu le plaisir de rencontrer un duo génial : Auriane et Max.


Dans ce treizième épisode de Cher Bon!, Auriane et Max nous racontent leur rencontre à Cannes, qui a marqué le début d'une collaboration de choc et d'une belle histoire d'amour. Ensemble, ils ont vécu des expériences uniques, notamment en Belgique (dont Auriane est originaire) avec un service de desserts à Tomorrowland (basique).

C’est ensuite à Lyon, la ville de Max, qu’ils ont choisi de poursuivre leurs carrières : Auriane à La Cour des Loges (5ᵉ arrondissement) et Max aux Apothicaires (ancien restaurant de Tabata et Ludovic Mey). Puis est arrivée l’aventure Food Traboule, une véritable rampe de lancement pour eux, leur permettant de peaufiner leur savoir-faire et de rêver grand !


Finalement, ils ont décidé de créer leur propre café et boutique : Duclef, un lieu à leur image où se mêlent artisanat, simplicité et authenticité. Auriane et Max nous partagent les coulisses de cette aventure, leurs inspirations, et les valeurs qui les animent au quotidien (indice : "pas se faire ch**r"… maintenant vous êtes obligé d’écouter pour comprendre).


Un épisode riche en émotions et en anecdotes, qui illustre si bien leur volonté de partager des moments gourmands avec les Lyonnais. Et bien sûr, bisous à Monsieur Flan et Monsieur "PB".


Bonne écoute !

---------------

Si vous avez aimé cet épisode il vous reste une toute petite chose à faire : vous abonner ! Et si vraiment vous avez envie de faire une bonne action qui me fera cher plaisir vous pouvez laisser un petit commentaire de rien du tout du tout juste pour dire que c’est le meilleur podcast lyonnais (c’est un exemple mais vous pouvez aussi dire que c’est le meilleur de France).


Merci merci merciiii d’avoir écouté ! Bisous bisous et à très vite sur Cher Bon !💖


Louison



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode de Cherbon. Je suis Louison Lagneaux et à travers ce podcast, je vous emmène à la rencontre des chefs lyonnais inspirants. Que vous soyez curieux ou passionnés de gastronomie, Cherbon est là pour éveiller vos sens et nourrir votre esprit. J'adorais cette phrase à l'écrit. J'ai bien envie de dire Amen là. Bon. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Auriane et Max, le duo talentueux et amoureux. Derrière DUCLEF, la pâtisserie et café incontournable du Vieux Lion, situé à deux pas de la cathédrale Saint-Jean. Dans cet épisode, Auriane et Max nous partagent leur parcours, très différent à l'origine vous le verrez, et ils nous parlent de leur rencontre et de leurs folles expériences jusqu'à la création de DUCLEF. Installez-vous confortablement et laissez-vous emporter par cette conversation gourmande et pleine de douceur. Eh bien, bienvenue à tous pour ceux qui nous écoutent. Bonjour à Auriane et Maxime.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #0

    Je suis très contente de vous avoir aujourd'hui. Vous n'êtes pas le premier duo que j'interroge, mais vous êtes le premier duo à sortir sur Cherbon. Bref, du coup, ce sera le premier épisode qui sortira où on est trois.

  • Speaker #1

    C'est un peu la classe du coup.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu la classe.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que plus ?

  • Speaker #0

    Donc, on est chez Duclef. On dit chez Duclef, à Duclef.

  • Speaker #2

    Chez Ducelf. Tant que ce n'est pas Duclef. Voilà.

  • Speaker #0

    Évidemment. Je vous propose que chacun de votre tour vous vous présentiez.

  • Speaker #2

    Très bien, avec plaisir. Du coup, moi c'est Oriane, j'ai 34 ans, bientôt 35. Je suis belge d'origine, ça fait 7 ans que j'habite à Lyon. Je suis pâtissière depuis 10 ans et moi c'était une reconversion. Au-delà de ça, je suis en couple avec Maxime qui est juste à côté de nous. depuis 10 ans aussi et...

  • Speaker #1

    Marie-accessoirement, mais...

  • Speaker #2

    Marie-accessoirement. Mariée depuis un an, j'oublie toujours. Et on a une fille de 3 ans qui s'appelle Loise. Voilà.

  • Speaker #0

    Très beau, très beau comme prénom. Et alors du coup, tu disais que c'était une reconversion. Avant ça, tu faisais quoi ?

  • Speaker #2

    Alors j'ai fait des études d'architecture d'intérieur pendant 2 ans, 2 ans et demi. Et du coup... Je pensais toujours que c'était ça que je voulais faire jusqu'à ce que j'étais en plein dans les études et que d'un jour ou l'autre, je ne sais pas, j'ai eu un déclic dans ma tête et je me suis dit non, ce n'est pas ça. Et j'ai tout arrêté le jour où j'avais un jury à présenter. Ça faisait un mois que j'avais bossé dessus. Je mets mes plans, je les attache et puis d'un coup, je commence à tout défaire. Je range tout ce que j'avais préparé et j'ai dit non, ce n'est pas ça. Je ne sais pas, j'ai pété un câble. Et... craquage complet et du coup après je suis je suis parti voyager pour essayer de trouver ce que je voulais faire de ma vie et c'est après trois ans et demi en australie que j'ai décidé que c'était peut-être bien la pâtisserie et que du coup si je voulais faire ça pourquoi pas le faire en france le pays par excellence pour la pâtisserie donc voilà alors pourquoi la pâtisserie c'est c'est depuis que je suis toute petite que j'adore j'adore ça mais bon c'est vraiment en tant que ménagère quoi vraiment la popote à la maison, j'ai toujours bien aimé faire ça, et j'ai jamais vraiment vu que, j'ai jamais vraiment cru que c'était une possibilité pour moi d'en faire mon métier, je viens d'une famille qui est un peu, il faut faire des grandes études, voilà, et donc pour moi c'était pas vraiment une possibilité, jusqu'à ce que je sois en Australie, loin de tout et tout le monde, et qu'on m'a dit, tu adores faire ça, peut-être que tu pourrais en faire ton métier, et du coup... J'ai été poussée dans la bonne direction et je me suis lancée. Je me suis dit bon, j'y vais, je le fais et je n'ai pas trop réfléchi. Et puis, je suis venue en France pour le faire.

  • Speaker #0

    C'est beau. Maxime, à toi.

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour à tous. Moi, Max plutôt, parce que Maxime, jamais personne ne m'appelle comme ça. Du coup, ça fait un peu bizarre. Du coup, voilà, moi, c'est Max. J'ai eu 30 ans cette année. Moi, j'ai commencé la pâtisserie. Déjà, je suis lyonnais. Déjà parce qu'on est sur charbon, on va mettre les points sur les i. Voilà. Ouais, donc Lyonnais, originaire de l'Ouest lyonnais. Tout ça ? Chaponneau. Ok. Place to be, Isaac Duke, tout ça, tout ça, capital. Non, originaire du coup de l'Ouest lyonnais, donc le début du monde lyonnais, où j'ai grandi, je ne sais pas si tout le monde en France là-bas. Moi, à contrario d'Oriane, pas d'études du tout, parce que l'école... Compliqué, compliqué, compliqué. Je n'étais pas du tout scolaire. Pas vraiment de difficulté, mais je me faisais chier à l'école. J'avais l'impression de perdre mon temps et rester assis sur une chaise. Bon, là, on est assis sur une chaise, mais on part et on passe un bon moment. Donc, c'est cool. Mais non, rester assis sur une chaise et écouter les gens parler. ça n'a jamais vraiment... Voilà, c'était pas trop mon truc. Et du coup, je kiffais plus l'art plastique, le sport et la musique. Ouais. Je pense que c'est les seules matières où j'avais la moyenne, d'ailleurs.

  • Speaker #2

    C'est déjà bien !

  • Speaker #1

    Voilà. Et après, voilà, un schéma un peu classique, mais j'ai redoublé au collège. La sixième, et puis après en cinquième, il fallait que... Ils m'ont demandé que je redouble, et puis quatrième, pareil, puis troisième, pareil, et puis... Mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? C'est compliqué. Tu appuyais ton brevet des collèges, et là, en fait, je me suis lavé les mains dans les poches et ça me faisait chier. Je savais en fait que je voulais faire un métier manuel.

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas encore lequel ?

  • Speaker #1

    Non, pas encore. Moi, je suis fils et petit-fils d'artisan. Mes grands-parents maternels étaient bouchers, ils avaient une boucherie. Ça ne m'a jamais trop attiré, taper dans la barbaque comme ça le matin. Moi, je préfère les gâteaux quand même. Je ferme le vélo, je tire les gâteaux le matin, tout ça. Mais voilà, mes parents avaient un garage automobile. Donc, j'ai toujours passé aussi mon enfance à bricoler. Du coup, passionné aussi d'automobile et de sport mécanique. Donc, j'ai toujours baigné un petit peu là-dedans. Donc, je savais que je voulais faire quelque chose de manuel. Voilà. Par chance, j'ai grandi et j'ai été entouré aussi avec des gens dans le monde de la gastronomie qui ont des belles places aujourd'hui. pour qui on a travaillé après aussi, donc on en parlera plus tard. Mais je pense que c'est un petit peu aussi ce qui m'a poussé, on va dire, mais gentiment. Je n'ai jamais ressenti une obligation avec ça, mais ça s'est fait assez naturellement du coup. Mais du coup, j'ai toujours été attiré par le côté bouffe, on va dire, parce que c'est aussi une culture, que ce soit française, mais chez nous, on adorait... On adorait les fêtes de famille à la française, où on fait des repas gargantuesques avec apéro et tout ce qui s'ensuit, la viande, les serbes, le machin.

  • Speaker #2

    Tu ne s'arrêtes jamais.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai toujours baigné dans le bien manger. Très cool et je remercie beaucoup ma famille d'ailleurs, parce que c'est quelque chose d'important. Et du coup, on s'éloigne un peu là, on en a théo. ça pour dire que tu étais entouré par des pâtissiers du coup voilà en fait à la base j'étais même plus parti pour partir dans la cuisine, j'aimais bien ça et via les connaissances que j'avais quand t'arrives en 3ème forcément il faut faire des stages et mon premier stage je l'ai fait chez mon premier maître d'apprentissage du chou à Chaponneau pâtisserie à Loto qui est une très belle maison qui m'a je pense bien formé Vrai artisan, on faisait tout de A à Z, chocolat, glace, viennoiserie, enfin tout.

  • Speaker #0

    Donc tu étais en cuisine et ton stage tu l'as fait dans ton études ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai réalisé un petit peu la cuisine et mon stage de troisième, le premier que j'ai fait, c'était là-bas.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok, mais tu étais encore dans le cursus ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, j'étais en troisième, enfin voilà, en période collège. Et du coup ça s'est fait comme ça, donc stage qui s'est très bien passé. Et bah il m'avait dit, écoute, si jamais tu veux faire un apprentissage, nous on prend des apprentis. Donc j'avais dit ok, why not. Mais du coup, j'avais vraiment bien aimé ce format-là. Et après, je me suis dit, pourquoi pas essayer un autre format de pâtisserie ? Et du coup, j'avais des connexions à l'époque chez Bouillet, chez Sébastien Bouillet. À l'époque, il avait encore de laboratoires à la Croix-Rousse. C'était encore un peu moins grand qu'aujourd'hui. Mais c'était déjà un truc assez balèze. C'était quand même toujours l'une des plus grosses vitrines de Lyon. Et je me disais, ce serait cool de voir une autre... classe, on va dire, de pâtisserie, beaucoup plus grand, beaucoup plus de prod, beaucoup plus grosse équipe. Et du coup, j'ai eu la chance de pouvoir faire un stage là-bas aussi, qui était très chouette. J'ai découvert vraiment un peu l'esprit brigade, très hiérarchisé aussi, mais avec une super ambiance de travail. Et du coup, ça s'est fait pareil, très bon stage. On a cru sur les trucs en se disant, allez, moi, je veux faire un CAP pâtisserie. Ça s'est fait un peu naturellement, au final. Ouais, j'ai trouvé ça trop cool. Et puis après, c'est aussi, je pense, dans la mentalité qu'on a avec Orianne aussi, c'est qu'on adore recevoir, on adore faire plaisir aux gens. Et la pâtisserie, la cuisine, tous les métiers de la gastronomie, ça fait partie de ça. En fait, je pense que si tu le fais, c'est pas pour l'argent, parce que clairement, il y a d'autres métiers qui payent mieux que ça. Mais c'est surtout pour le kiff de faire plaisir aux gens, quand tu ramènes un gâteau, quand tu...

  • Speaker #2

    C'est un peu cliché, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est très cliché, mais en même temps, c'est vrai. Donc, ouais, c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que la pâtisserie, c'est vraiment des gros câlins que tu fais aux gens.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est la finalité du repas. Et c'est aussi très important parce qu'en fait, si tu ne fais pas... Tu peux avoir mangé un très bon repas et si tu as un dessert de merde, tu vas te rappeler du dessert de merde. Comme un café dégueulasse.

  • Speaker #2

    C'est la fin, c'est la clôture d'un bon repas et c'est important. Ça ne doit pas toujours être hyper poussé, ça peut être un truc super simple. Mais c'est vraiment chouette de finir sur une note sucrée, ça fait toujours plaisir. La dernière note. C'est ça, exactement. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc CAP pâtisserie.

  • Speaker #1

    Ouais, CAP pâtisserie. Et là, du coup... coup pas très cool parce que je suis passé du statut de dernier de la classe qui est quasiment premier de la classe parce que quand on est passionné et puis quand on est à sa place voilà en fait bon il y avait encore des matières générales où ça me faisait un petit peu chier et on était toujours pas très bon mais en tout cas en pratique et tout ça je me suis retrouvé vraiment pas prétention de dire que j'étais le meilleur mais je me sentais vraiment bien et à l'aise quoi donc c'était vraiment je me dis tant c'est cool Et du coup après fin de CAP, je voulais continuer un petit peu l'apprentissage parce que bon tu as tout juste 18 ans, c'est un moment un peu jeune pour se dire allez je veux avoir une place d'ouvrier. Et puis voilà, donc via les connexions qu'on avait, qui on a travaillé par la suite avec Orianne, Jérôme d'Olivera qui est du coup natif de Chaponneau, qui est lyonnais, qui est un ami de la famille de base, qui lui est champion du monde de pâtisserie sur Cannes. lui il venait de monter son affaire et du coup je l'appelle je lui dis je viendrais bien faire une mention complémentaire qu'est-ce que t'en penses et tout il me dit bah ouais ça peut être chouette il me dit bah écoute si ça te branche nous on est en train de recruter on va avoir besoin de monde pour l'équipe écoute si tu veux venir à Icans avec plaisir mais bon j'avais pas encore 18 ans j'étais sur la fin de mon diplôme et j'étais là ouais ok bah go go on y va et je m'en rappelle toute ma vie genre j'ai raccroché le téléphone et j'ai dit à mes parents c'est bon je vais à Cannes mais genre tu sais t'as même pas 18 ans et du coup bah gros changement de vie mais du coup super cool et ouais enfin comme Morgane expliquera aussi tout à l'heure sûrement mais on a tous eu des périodes de vie comme ça où on se dit putain c'était la meilleure période de ma life aujourd'hui c'est trop cool aussi c'est une autre période voilà on a créé une famille on a créé un business c'est trop chouette Mais la période jeunesse de ma vie, les trois ans que j'ai passé dans le sud à Cannes, c'était incroyable. On a travaillé, parce que du coup, j'ai fait un an de mention complémentaire. Et après, j'ai switché sur un BTM, un brevet technique des métiers, sur deux ans, toujours en apprentissage. Donc avec l'école, la formation, tout ça, mais toujours à Cannes, chez Jérôme. Et on avait une équipe de tueurs. C'était génial, on est encore tous en contact aujourd'hui, on est tous super potes. On est un peu tous presque aux quatre coins du monde. On est à Dubaï, on est à Paris, en France, à la Baule. C'est très cool, mais on a vraiment créé des liens hyper forts. Parce qu'on travaillait dur, on se marrait beaucoup. On faisait une pâtisserie quand même ultra haut de gamme, avec des super produits et un super chef. Donc c'était vraiment une période incroyable. En fait, vu qu'en fait, c'était toute une bande de jeunes qui avait entre 18 et moins de 30 ans au final, et que tout le monde venait ici pour le job. C'est la Côte d'Azur, donc ce n'est pas désagréable non plus. Mais personne n'avait vraiment de potes dans les parages. Et en fait, naturellement, on a tous eu une super bonne relation. Et on faisait tout ensemble, en fait. On se levait à 4-5 heures le matin ensemble et puis on allait bosser. Et puis après, sieste, plage, apéro, pétanque. La colo. Voilà, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    Et tout en bossant comme des fous,

  • Speaker #1

    j'imagine. Ouais, en bossant comme des fous. Pas mal de collègues qui ont fait des concours, j'en avais fait un aussi.

  • Speaker #0

    Concours de quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais fait un petit concours un peu à la conne, entre guillemets, mais de pièces en chocolat à Antibes, sur la région Paca. J'avais fait le troisième, je crois, je ne sais plus. Mais voilà, j'ai un pote qui avait fait le championnat de France des SR, Julien Jacob, petite dédicace. J'ai notre pote Enzo Roussel qui avait fait les Olympiades des métiers. Une belle équipe. Johan Palamara qui faisait des pièces de chocolat. psychopathe, vous pouvez le voir sur les réseaux, mais c'est un monstre, c'est un réalisme, c'est débile. Grâce à tout ça, ça apprend aussi plein de choses, parce que tu restes les après-midi, tu découvres plein de choses, et c'est hyper intéressant, et franchement, ça te donne envie d'aller plus loin et d'avancer. Donc voilà. J'avais projet, à la fin de tout ça, de partir aux Etats-Unis. Et donc j'avais déjà parlé un petit peu avec Jérôme, j'ai dit voilà j'aimerais bien partir aux Etats-Unis, c'est le rêve américain. Et il me dit bah ouais écoute voilà j'ai des plans à droite à gauche, trop cool. Et on commence à bosser sur le truc et Aurélien est arrivé.

  • Speaker #2

    C'est ça que je voulais savoir, vous ne connaissez pas avant ?

  • Speaker #0

    Et c'est chez Jérôme,

  • Speaker #2

    c'est ça exactement.

  • Speaker #1

    Aurélien est arrivé en stage de fin d'école, il avait fait le NSP.

  • Speaker #2

    fin de formation ouais c'est ça parce qu'au fait moi du coup quand j'ai décidé de venir en France faire la pâtisserie j'ai fait l'école d'Alain Ducasse, le NSP à Yves Saint-Jean sauf que j'ai suivi un cursus c'était plus une formation pour le coup toujours aujourd'hui 10 ans plus tard j'ai zéro diplôme en pâtisserie mais c'était juste, ouais exactement j'ai même pas la CAP en pâtisserie merci C'était juste une formation. Alors, c'était une formation sur cinq mois. Et c'est vraiment pour les gens qui... Déjà, c'était une formation internationale. Donc, ce n'était pas pour les Français. C'était vraiment pour les gens en dehors de la France. Et du coup, c'est pour les gens qui pensent à peut-être se reconvertir. Et c'est vraiment une initiation de la pâtisserie. Après, c'est cinq mois hyper intenses. Donc, tous les jours, de 6h du matin jusqu'à 13h, tu as des cours dans le laboratoire de pâtisserie. C'est hyper intense et t'apprends plein de choses, mais c'est pas un vrai diplôme en pâtisserie. Mais à la fin de cette formation-là, tu dois faire deux mois de stage. Et c'est là que moi, j'ai choisi d'aller faire deux mois de stage chez Jérôme d'Olivera, où Max était apprenti et moi, du coup, stagiaire.

  • Speaker #0

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #2

    En fait, c'est bête, mais l'école donne une liste de plein de pâtisseries possibles. On peut aller n'importe où on veut. J'aurais même pu faire en Belgique ou autre part. Mais du coup, j'ai commencé à regarder la liste et j'ai regardé ce que chacun faisait comme pâtisserie. Je ne sais pas pourquoi. Pas je ne sais pas pourquoi, parce qu'il fait des choses magnifiques, Jérôme de l'Ivra. Mais j'ai vu des photos de sa pâtisserie et je trouvais qu'il faisait des belles choses, mais qu'il prenait plaisir. Je ne sais pas, ça se voyait dans ses pâtisseries que c'était... c'était des choses différentes et ça m'a plu et du coup j'ai tout de suite envoyé un mail et je voulais aller là bas et je voulais pas forcément aller à cannes ou quoi que ce soit mais j'ai vraiment choisi pour la pâtisserie et j'ai été prise et du coup du coup voilà du coup je suis arrivé dans le même laboratoire que max et voilà la rencontre la rencontre mais c'était pas du tout parti pour être en couple c'était pas du tout à l'étang

  • Speaker #1

    faut pas dire ça c'est pas bien je ne pouvais pas te montrer en anglais parce que son ex-australien il pense peut-être qu'elle est encore en formation j'étais encore en couple et ce n'était pas du tout un objectif et puis

  • Speaker #2

    voilà pour finir ça s'est fait petit à petit entre guillemets mais on s'est rencontré là-bas et j'ai passé deux mois là-bas et après je ne voulais plus partir quoi Je voulais rester là-bas, sauf que ça faisait des années que je n'étais plus en Belgique. Et ça me manquait, vu que j'étais plus proche depuis presque un an entre la formation et le stage. Je pouvais rentrer assez facilement. Et du coup, je m'étais dit, j'ai trop envie de rentrer pendant un moment. Et du coup, j'ai décidé après les deux mois de chercher un boulot en Belgique. Ok,

  • Speaker #0

    donc deux mois, ça vous a suffi pour...

  • Speaker #2

    Bah ouais, mais c'était tout à la fin des deux mois. Bah ouais... Oui et non, ce n'est pas du tout un coup de foudre, mais ce qui est chouette et ce qui est beau et encore aujourd'hui, c'est qu'on s'est rapprochés. Parce que déjà, mon studio, il était dans la même rue que l'appartement de Max et c'était le hasard.

  • Speaker #1

    J'avais bien vu ce truc.

  • Speaker #2

    Le pur hasard.

  • Speaker #1

    Placé à côté des stagiaires. Oui. Très important.

  • Speaker #2

    Mais du coup, c'est ça, c'est un peu glauque quand même. Non, mais du coup, voilà, le soir, moi, je ne connaissais personne et du coup, on s'est fait quelques apéros. Et c'est dans notre malheur, mais la belle chose, c'est que nos deux mamans n'allaient pas très bien, chacune pour d'autres raisons. Ma maman, c'était mental et la maman de Max, elle allait se faire opérer d'une opération assez importante au cerveau. Et du coup, au fait, on a commencé à parler vachement sérieusement. Ce n'était plus juste les blagues parce que Max, c'est un gros blagueur. Et il fait un peu toujours le con. Et donc, moi, je le voyais comme ça, quelqu'un de pas très sérieux et tout ça. Et en fait, on a commencé à parler très sérieusement sur des sujets très personnels. Et c'est là qu'au fait, je me suis dit, il n'est pas si con. En plus, il a quatre ans de moins que moi. Donc, pour moi, c'était même pas... Je ne sais pas, je ne le voyais pas du tout comme un potentiel partenaire de vie. Et du coup, c'est pour ça qu'on s'est rapprochés très, très rapidement. vraiment sur des sujets importants ça a matché c'est ça exactement

  • Speaker #0

    Donc là, au bout de deux mois, tu veux repartir en Belgique.

  • Speaker #2

    Ouais, je veux repartir en Belgique. Et du coup, Max aussi, il ne veut plus aller aux États-Unis. Il va aller en Belgique. C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #1

    Les États-Unis, on en est où ? Du coup, je dis à Jérôme, écoute, j'ai bien réfléchi. Tu l'aimes. Non, mais après, il n'était pas encore au courant, je crois, à cette époque. Quand il va dire tout ça, il va être mort de rire. Il va dire, mais quel con. Non, non, non, mais je ne sais plus s'il était au courant ou pas encore. Je ne pense pas. Et en gros... Je lui dis, écoute, je peux te parler un après-midi et tout. Il me dit, ouais, vas-y. Et on se pose, on discute. Et je dis, écoute, j'ai bien réfléchi. Les États-Unis, pas tout de suite.

  • Speaker #2

    On est dix ans plus tard, il est toujours pas allé.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit, mais du coup, est-ce que tu connais des gens en Belgique ? Et là, je me rappelle de sa tête qui s'est transformée, genre. Il m'a dit, mot pour mot. qu'est-ce que tu veux aller foutre en Belgique, Max ?

  • Speaker #0

    Le rêve belge, it's the new rêve américain.

  • Speaker #1

    The Belgian dream, c'est connu, non ? Et bah non, et bah ouais. Et du coup, je dis, non mais tu sais...

  • Speaker #2

    Tu te rappelles Dorian ?

  • Speaker #1

    La petite blonde, là, je l'aime bien quand même. Et à partir de ce moment-là, il a dit, c'est fini, je prendrai plus de stagiaires jolis parce que c'est compliqué. Parce que pour la petite anecdote, le sous-chef de l'époque, Nicolas Lambert... Bonjour Nicolas. Très bon pâtissier. Très excellent pâtissier. Un grand exemple pour beaucoup d'entre nous. D'imbiguité, de tout ce que tu veux. Un missile, comme on dit. Non, pour la petite histoire, lui était sous-chef à l'époque où on était là-bas. Et lui aussi s'est embarqué avec une stagiaire. Et il s'est marié. Et il a deux enfants. Voilà.

  • Speaker #2

    Si jamais vous êtes célibataire, vous pouvez faire payer quelqu'un. Il faut aller travailler chez Gérard.

  • Speaker #1

    Agence matrimoniale.

  • Speaker #2

    Ça marche bien apparemment.

  • Speaker #1

    Désolé Jérôme et Aurore. On est vraiment navrés.

  • Speaker #0

    En même temps,

  • Speaker #2

    tu bosses...

  • Speaker #1

    C'est des belles histoires.

  • Speaker #2

    En fait, tu bosses beaucoup, tu bosses dur. Et comme Max disait, beaucoup de gens qui vont là-bas, ils n'étaient pas de là-bas. Donc du coup, tu te retrouves tout le temps même en dehors du boulot.

  • Speaker #1

    Un Français et une Belge, et un Français et une Vénézuélienne. Ça fait des beaux mix.

  • Speaker #2

    C'est mix. Exactement. Pas mal du tout.

  • Speaker #1

    Et du coup, ouais, non, bah du coup...

  • Speaker #0

    Il vous trouve quelque chose en Belgique. Ouais,

  • Speaker #1

    fallait trouver quelque chose. Non, non, non, Aurélien avait déjà un boulot à cette époque-là.

  • Speaker #2

    Parce que du coup, moi j'ai décidé de retourner en Belgique et Max est resté encore presque un an sur la côte d'Azur pour me mettre en Belgique. On a fait des allers-retours, ouais c'est ça, exactement. Ok.

  • Speaker #1

    Mais ça a marché, tu vois. Et du coup, on disait quoi ?

  • Speaker #2

    Bah du coup, c'est pas Jérôme pour finir qui t'a...

  • Speaker #1

    Non, ouais, du coup, je regardais un petit peu des pâtisseries sympas sur Anvers, en l'occurrence, parce qu'en vrai, c'était basé sur Anvers. C'était une super ville, d'ailleurs, très chouette. Et du coup, il y avait une pâtisserie, je sais pas quoi, on pourrait comparer ça à Lyon, que ça s'appelait la pâtisserie Delray. Très grosse pâtisserie, assez traditionnelle, finalement. Beaucoup de biscuiteries, beaucoup de chocolateries, mais dans un esprit très très très artisanal parce qu'il faisait tout de A à Z. C'était vraiment... En gros, il y avait un immeuble à côté de la gare et dans l'immeuble, il y avait tout. Un étage glacerie, un étage chocolaterie, un étage pâtisserie.

  • Speaker #2

    Très grosse pâtisserie.

  • Speaker #1

    Très grosse pâtisserie, un poil trop classique, mais très intéressant. Du coup, j'ai fait une petite expérience là-bas de, je ne sais pas, 4 mois, je crois.

  • Speaker #2

    Un peu plus, je pense,

  • Speaker #1

    6 mois. Mais c'était un peu trop à l'ancienne, c'était... Tu sais, c'était le genre de boîte qui était ultra rodée. Et en fait, tu lisses les biscuits de droite à gauche et pas de Ausha droite. Et en fait, sinon, tu te fais dégommer. Et du coup, moi, ça m'a fait rien cinq minutes. Mais au bout d'un moment, j'ai dit, bon, les gars, vous êtes bien gentils. Mais voilà, ça m'avait un petit peu saoulé. Et en dehors de ça, même si c'était une très bonne boîte, j'avais vraiment envie de découvrir la partie dessert sur assiette. Et Orianne bossait du coup chez Roger Van Damme. C'est pas le cousin de Jean-Claude. pour la petite anecdote, mais rien à voir. Ça aurait pu. Mais un resto étoilé, du coup, réputé justement pour ses desserts. OK. Parce que ça faisait un gros lunch, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Ce n'était pas ouvert le soir. C'était de 11h à 18h, service continu. Donc, tu pouvais...

  • Speaker #1

    Prêter pour un tea time, en fait, et manger un dessert à l'assiette. Mais c'est des desserts à l'assiette. Enfin, il faut le voir pour comprendre. Mais en gros, c'était, je pense, un fétichiste du silicone, le mec.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    arrête non ça fait flipper comme ça mais en fait c'est que des moules sans mesure mais vraiment en fait on avait une armoire remplie de toutes les formes de toutes les tailles de tout ce que tu veux dans ce silicone et il avait des idées du coup après il allait voir quelqu'un parce qu'avant il n'y avait pas encore des imprimantes 3D ça arrive un peu par la suite mais du coup il y avait quelqu'un qui sculptait des choses pour lui et après il faisait faire des moules en silicone à base de ça et puis après on faisait le dessin à base de ça et

  • Speaker #2

    c'est ce qui était très chouette et intéressant là-bas C'est que dans un dessert, un peu trop, et je ne sais pas forcément ce qu'on aime faire aujourd'hui, mais très intéressant dans l'apprentissage, c'était qu'un dessert avait 35 éléments. Donc, tu avais des crémeux, des mousses, des anneaux en sucre, en chocolat, des décors, des machins. Donc, incroyable, tu vois. Quand moi, je sortais justement d'une formation sans vrai diplôme, là, tu vois tout. Tu vois tout, c'est hyper intense parce que du coup, il y a un taf de malade. Mais ouais, c'est une belle expérience.

  • Speaker #1

    Ouais, tu en touchais du coup à tout parce que... Ouais,

  • Speaker #2

    en plus, ouais, on faisait...

  • Speaker #1

    En dessin resto, tu fais, on va dire, souvent la même chose, mais ça reste assez linéaire. Et là, on faisait vraiment du sucre d'art, du chocolat, de la glacerie. T'avais un côté un peu limite pâtisserie boutique parce que tu faisais vraiment beaucoup de variétés de... de différents appareils, mousse, crème et choses comme ça. Et c'était vraiment super intéressant. C'était ultra bien équipé. C'est un chef du côté flamand qui était quand même assez connu. Il est connu, il fait pas mal de télé, il fait beaucoup, beaucoup de livres. Nous, on a participé à deux livres. Toi deux et moi un. Ouais, élaboration de bouquins avec lui et tout. Donc c'était vraiment une formation très dure pour le coup parce que... On bossait minimum 14 heures par jour, mais non-stop.

  • Speaker #2

    Genre, on n'avait pas de pause, on ne mangeait pas. La pause, pour l'anecdote, c'est hyper sympa. La pause, c'est que tu vas aux toilettes, tu as trois minutes et après tu recommences. C'était hyper intense, mais hyper formateur. Et même si, je ne recommande pas du tout ça, c'était trop. mais par contre ça m'a formée et puis ça a donné les armes pour aujourd'hui travailler très dur quantipo et sur notre parcours on a dû se battre une fois qu'on a lancé notre boîte pour pouvoir continuer et je pense que si j'avais pas eu cet apprentissage où tu te donnes à fond et tu bosses et tu bosses et tu bosses je pense qu'on aurait peut-être pas passé de force donc je dis pas que c'est une bonne chose je pense que justement c'est vrai mais par contre carrément

  • Speaker #1

    Et t'en chies pas un minimum dans nos métiers, mais même dans tous les métiers au final. C'est pareil pour tout dans la vie. Si t'apprends pas à en chier un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est très difficile à apprendre. C'est un peu dur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Tu t'arrêtes à pas grand chose, quoi. Donc ouais, je rejoins carrément rien. C'est des trucs qui sont difficiles, mais qui sont...

  • Speaker #0

    Puis en fait, c'était dur, tu vois, mais on a fait quand même plein de choses super cool. On a fait plein d'événements avec lui. Je veux dire, tu connais combien de pâtissiers qu'on fait des desserts à Tomorrowland pendant un DJ set, quoi ? Hein ? Non, mais tu vois, un truc comme ça, c'est incroyable. Alors là, on avait fait un...

  • Speaker #1

    J'en ai fait trois, je pense.

  • Speaker #0

    T'as fait les repas aussi dans la grue, là.

  • Speaker #1

    Ouais, le dinner in the sky quand tu es... Voilà, on avait fait ça. En vrai, c'est un chef qui... déborde d'idées et puis qui est bien reconnue en Belgique et du coup on a fait plein de trucs super cool c'est chouette par la suite de se rendre compte de tout ce qu'on a fait parce que t'es tellement dedans et puis t'es fatigué et tu bosses d'arrache-pied et voilà tu te rends compte de plein de choses,

  • Speaker #0

    tu te dis putain c'est incroyable Aujourd'hui, quand on parle avec des collègues ou avec nos équipes, tu leur dis, nous, on a fait le dessert à Tomorrowland pendant le 10G7. Non, mais ça,

  • Speaker #2

    c'est ouf.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    T'as les tables qui tremblent. Le débat des gens.

  • Speaker #0

    Les connaîtres de glace, les gens dansent sur les tables, mais c'est n'importe quoi.

  • Speaker #2

    C'était pour qui les desserts ?

  • Speaker #1

    C'était une tente VIP. Avec Timothy Vegas et

  • Speaker #0

    Mike. T'es là, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    Trop drôle. Tu finis ça,

  • Speaker #0

    après, tu ranges vite fait tes trucs dans le camion, et hop, après, tu vas faire la brinque. C'est ouf, quoi. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    C'est très dur, mais on a fait vraiment des trucs cools. Et puis, encore une fois, vraiment, je le vois comme un apprentissage énorme pour la vie. Alors, je l'ai peut-être fait trop longtemps. J'ai trop tiré sur la corde. Mais par contre, il a plein d'atouts, plein de défauts. Mais il m'aura appris beaucoup de choses. Autant dans le bien et dans le mal. Et comment gérer et potentiellement pas gérer nos équipes aujourd'hui. Mais non, franchement, c'était une expérience incroyable. Et moi qui étais toute novice dans le métier, en bossant autant et aussi dur, je ne dis pas du tout que tu rattrapes les années que tu n'as pas eues plus jeune. Mais par contre, l'apprentissage, ça va vite. Ça va vite, ça va vite. Et j'ai pu apprendre beaucoup de choses et vite évoluer dans le métier quand même.

  • Speaker #2

    Donc à ce moment-là, vous bossez à deux ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je peux te rejoindre le resto là-bas parce qu'il y avait le chef des... Poc, c'est ça, qui s'est barré ?

  • Speaker #1

    Le sous-chef en pâtisserie. Il n'y avait pas de chef pâtissier parce que c'était soi-disant le chef qui était chef pâtissier, sauf qu'il n'était plus du tout en pâtisserie. Alors, il faisait plein de choses. Ce n'est pas du tout une critique, mais du coup, il ne mettait pas un pied en pâtisserie pour vraiment la production. Mais du coup, c'était le sous-chef qui était en fait le chef. Il partait. Et moi, on m'a donné ce poste-là, sauf que moi, ça faisait un an que je travaillais en pâtisserie. J'étais un peu novice quand même et du coup, il fallait chercher quelqu'un. Et Max, il était chaud et on s'est dit pourquoi pas et au moins ça m'épaulera dans mon rôle. En vrai, j'étais trop jeune encore du métier pour l'accomplir correctement. Et du coup, on était tous les deux responsables en même temps. Moi, grâce à mon année d'expérience là-bas et Max, parce que pour le coup, il avait vraiment l'expérience et moi, un peu moins quand même.

  • Speaker #0

    Mais je trouve que c'était un peu tech parce que... En plus, ça parlait flamand, donc néerlandais. Donc moi, si tu veux, quand tu es français de souche, le néerlandais, c'est du IKEA, quoi. Tu ne comprends rien, quoi. Vraiment, pour moi, je n'avais jamais entendu parler de ce type d'arbre avant. Donc c'est super compliqué, en fait, parce que tu ne comprends rien. Il y a quelques petits mots qui ressemblent un peu à l'anglais où tu commences à étudier. C'est tout ce qu'il a dit, en fait, pas du tout. Et du coup, au début, c'était un peu chaud. Donc du coup, Ariane avait aussi le rôle de translate tout le temps.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est difficile aussi pour Max de prendre une position de responsable, tandis qu'il ne sait pas forcément dire ce qu'il veut. Donc c'était un peu délicat. On était en cours, donc c'était... Il le savait ? Oui, oui, oui, carrément.

  • Speaker #0

    Ça l'arrangeait bien aussi, parce que c'est un côté très pratique,

  • Speaker #1

    tu vois. Ouais, du coup, on se donnait tous les deux à fond.

  • Speaker #0

    Sauf quand tu te bats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, les gens... Ça, c'est autre chose, mais... Non, non, après, ça c'est... En vrai, ça s'est super bien passé. Et ce que nous, on a trouvé cool au moment même et par la suite, c'est de voir qu'on arrivait à bosser ensemble. Et puis là, pour le coup, on était sur le même plan de travail, dans une mini pièce. On était 5 à 10 mètres carrés. On était quatre pâtissiers à travailler, dont Max et moi. On était sur le même plan de travail. Et puis, au-delà de ça, on était en logique. Tout était en flamand. Donc, les amis de Max, c'était mes amis. Donc, c'était vraiment H24 ensemble. Et ça s'est bien passé. Donc, c'était cool. C'est pas lui sur la gueule, cette fois.

  • Speaker #0

    C'est chouette. On s'est dit on s'est bossé ensemble.

  • Speaker #1

    On était bourrés en fait. Pendant deux ans et demi on était bourrés, ça s'est bien passé. Non pas du tout mais voilà c'était cool de voir que ça marchait et on s'est dit bon bah peut-être qu'un jour on peut faire un truc ensemble.

  • Speaker #2

    Justement, à quel moment vous avez est-ce que vous déjà de votre côté, chacun de votre côté, vous aviez cette idée d'ouvrir une pâtisserie ?

  • Speaker #1

    Alors je vais parler pour moi. Moi, très honnêtement si j'avais été salariée toute ma vie ma vie, ça ne m'aurait pas déplu. Je suis aujourd'hui très contente de ce qu'on a fait et je pense que je ne pourrais pas faire un retour à l'arrière. Mais par contre, moi, je pense que si je n'avais pas eu ma boîte, ça ne m'aurait pas dérangé. Tandis que Max, c'est vraiment pour lui, c'était sûr.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, mes parents étaient à leur compte. Mes grands-parents étaient à leur compte. Et moi, pour le coup, tu vois, mes parents n'ont jamais poussé sur le côté études ou quoi que ce soit. Mais sur le côté vraiment...

  • Speaker #1

    L'étude travaille aussi.

  • Speaker #0

    Vas-y, bosse, installe-toi. elle bosse pour toi, elle bosse pas pour les autres. Et...

  • Speaker #2

    Ça c'est bien que tu aies eu ces modèles-là.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui m'a été un peu ravaché, et d'un côté j'avais la preuve quand même en direct que c'est quand même des choses compliquées et difficiles. Tu vois, moi mon père il partait à 7h du mat et il rentrait à 7h du soir. Et bah pareil, ça fait des grosses journées, mais bon, après grâce à ça tu peux partir en vacances. On n'a pas été pourri-gâtés, mais on n'a jamais manqué de rien, tu vois. Donc c'est une chance aussi. Mais cette chance, c'est toujours pareil, tu n'as rien sans rien. Il faut créer les chances aussi. Donc, nous, c'est ce qu'on essaie de faire aujourd'hui. Après, nous, on a démarré deux mois avant le Covid. Donc, c'est un peu plus compliqué. Mais bon, petit à petit, on remonte la pente et c'est cool. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    Je sais qu'avant, quand vous êtes arrivée à Lyon, quand vous avez fait votre retour à Lyon, c'est ta première fois à Lyon.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je connaissais déjà Lyon parce que Max était d'ici, donc j'étais déjà venue. Et puis, pour le coup, l'école d'Alain Ducasse, c'est à une heure et demie de Lyon. Et vu qu'à Issa-en-Jau, il n'y a absolument rien à faire. Les week-ends, souvent, on venait à Lyon. Donc, je connaissais un petit peu, mais première fois habité à Lyon.

  • Speaker #2

    OK. Donc, vous quittez la Belgique, vous arrivez à Lyon. Mais là, vous n'avez pas tout de suite le projet de lancer direct ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, non, non. Pas du tout. Non seulement, moi, ça faisait du coup que trois ans que je faisais de la pâtisserie. Et puis, déjà, voir, parce qu'on arrive ici, ce n'est pas pour ça que je vais m'y plaire non plus. Et puis, au-delà de ça, non, on n'était pas du tout, en tout cas, moi, je parle pour moi, mais pas mûr dans notre réflexion de ce qu'on voudrait faire.

  • Speaker #0

    Quand on est revenu, c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Sept ans. Sept ans,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois, j'avais 23 ans.

  • Speaker #2

    Ah oui, tu étais jeune.

  • Speaker #0

    Tu vois, j'étais encore un petit oiseau. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, ouais. C'était pas le moment maintenant. Non, non, non. Et puis moi, en fait, j'avais envie de continuer la partie dessert sur assiette. Mais du coup, en France, en comprenant un peu plus les choses, je m'y suis rien. Et puis en voyant un style un peu plus... J'allais dire, ouais, différent, contemporain, mais au final... Non,

  • Speaker #1

    juste différent.

  • Speaker #0

    Ouais, juste différent. Et du coup, on commençait à regarder un petit peu les annonces, les trucs. Et moi, ça faisait au final trois, trois... Ça faisait cinq ans que j'avais quitté Lyon entre Cannes et la Belgique. Donc du coup, je ne savais plus trop ce qui se passait sur Lyon. Et en fouinant un peu, je suis tombé sur le Kitchen, Kitchen Café à l'époque. Et je regardais un peu sur les réseaux, sur internet, et je trouvais ça trop trop chouette leur concept, ce qu'ils faisaient. Oui, c'est chouette. Ah, j'adore. Et du coup, je les avais contactés et je leur disais, voilà, moi je reviens sur Lyon, est-ce que vous cherchez quelqu'un ? Et non, il y a eu une annonce de poste, je crois. En gros, ils cherchaient quelqu'un, mais c'était tout de suite. Et moi, je revenais dans 3 ou 4 mois, je ne sais plus. Et bref, du coup, je leur avais écrit et ils m'avaient dit... Il m'avait dit, écoutez, là, pour l'instant, c'est tout de suite ou jamais. Et en gros, il m'avait dit, mais il y a nos potes, Ludo et Tabata, aux apothicaires, justement, sur la rentrée août-septembre, ils vont chercher quelqu'un en pâtisserie et tout. Moi, je dis, ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    On ne connaissait pas, quoi.

  • Speaker #0

    On ne connaissait pas du tout. En fait, eux, c'était le tout début des apothicaires. Quand je suis arrivé, ça faisait... Un an, non ? Ouais, même pas un an, je crois, qu'ils avaient ouvert. C'était vraiment tout neuf. Et... Bref, du coup, je rentre en contact avec eux. On s'écrit sur Instagram la première fois. Tu vois, vraiment. Salut, bonjour, picou. Voilà. Du coup, ils me répondent. Écoute, ouais, grave. Viens au resto. On se rencontre et tout. C'était un samedi, je crois. On était encore en Belgique. Je reviens de Lyon. De Belgique. J'arrive à Lyon et je m'arrête direct là-bas. Je me rappelle, un samedi c'était fermé, mais ils étaient là avec... Il y avait Ludo et Tab, ils avaient leur petit Antoine qui était encore bébé, il habite un peu dans le couloir, ils étaient en train de faire des essais et tout. Du coup je trouvais ça trop chouette, j'ai dit putain c'est cool, ils sont chauds les mecs quoi.

  • Speaker #1

    Avec le bébé. Avec le bébé,

  • Speaker #0

    ouais. Trop cool. Et du coup on discute et là, putain, super feeling de ouf quoi, tu vois, ils me mettent à l'aise direct, Ludo, ah tu veux une bière ? Tu arrives, tu passes un entretien, le mec propose une bière.

  • Speaker #2

    Tu savais que tu venais de Belgique.

  • Speaker #1

    Donc voilà,

  • Speaker #0

    trop cool et super feeling. Et du coup, ils m'expliquaient un peu leur délire et tout ça. Et je trouve ça trop chouette. Le côté vraiment travail des plantes, de la fermentation et tout ça. Je trouve ça vraiment hyper chouette, hyper intéressant. Je me dis, trop cool et puis super feeling. Et je dis, go, on y va. Du coup, trop content. Je commence et tout, ça démarre. C'était chouette. Super expérience et en fait plus les jours et les semaines passaient et plus je me rendais compte que j'étais pas du tout à ma place. Ah ouais ? Ouais parce que... Niveau pâtisserie. Niveau pâtisserie moi j'ai éducation pâtisserie plus boutique et pâtisserie trad ouais on va dire. Alors j'aime pas le mot trad parce que quand je pense à trad je pense à ambassadeur et vieux gâteau mais un peu plus classique quoi. Donc, j'étais là, ouais, à chaque fois que je proposais des idées de desserts, même un peu farfelus, tu vois, ils me disaient, bah non, c'est pas assez perché, mec, ce que tu veux faire. Tu peux mettre des piquets, tu peux mettre un zinégre, un truc. Entre temps, j'avais rencontré Rémi Havé et tout, tu vois, donc c'était trop cool, j'adorais tout cet esprit. De loin, je trouvais ça génial et à goûter, j'adorais, mais en fait, j'étais incapable de créer des trucs comme ça. Je me sentais vraiment... Et j'ai un moment où je me suis dit que j'étais vraiment perdu. Et j'ai dit... Oui,

  • Speaker #2

    ça devait être dur.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était hyper bouleversant parce qu'en fait, j'adorais le job, le côté resto, service. En plus, on apportait les plats directement aux clients, on discutait, on avait des échanges, c'était sympa. J'avais des super patrons, je me sentais trop bien. Et tu te dis, putain, mais par contre, sur le point de vue purement technique du métier, je n'y suis pas du tout. Et un jour, j'ai eu rendez-vous avec eux et je leur ai dit les gars, je suis désolé, mais en fait, je vais devoir arrêter parce que... Et je me rappelle, je me suis mis à chialer, quoi, comme une merde. J'étais là, mais en fait, je ne suis pas à ma place, quoi. Je suis désolé, je ne peux pas. Et du coup, ils m'ont dit, bah non, mais ce n'est pas grave. On voit bien que de toute façon, tu n'es pas dans ton moule, on va dire. Et du coup, j'avais arrêté là-bas avec un gros contre-cœur. Mais c'est de toute gaieté de cœur, comme on dit, qu'après, on s'est retrouvés sur l'aventure. du foot à boules quelques années plus tard parce qu'ils savaient que du coup moi j'avais dans un coin de ma tête quand on discutait de ce moment j'étais un jour j'aurais bien installé avoir une pâtisserie ou un salon de thé ou c'est pas encore trop quoi à l'époque quoi et on a toujours gardé un super contact même quand j'étais parti et et un jour un jour tablement m'envoie un sms genre coucou max on parle est-ce que tu es dans les parages vient faut qu'on parle J'étais en mode, qu'est-ce qu'il se passe ? Et en gros, ils me disent, bah voilà, en fait, Foodtraboule, si tu veux, il y a une place qui s'est libérée. Je sais que tu as un remède installé, est-ce que ça te brancherait ? Même des clics, genre des paracalmes, j'étais là, ok, c'est bon, réfléchis pas, c'est bon, vivez. Ce qu'on avait déjà entendu un peu, je suivais déjà un petit peu les prémices, on va dire, de Foodtraboule quand j'étais aux apothicaires. Et déjà, quand j'entendais parler du projet, je trouvais ça ultra caton.

  • Speaker #2

    Ça te donnait des gens.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je trouvais ça ouf, quoi. Comme tout le monde, quoi. Et en fait, c'est pour ça que j'ai pas réfléchi. J'ai dit, bah go, j'ai appelé Ryan direct. J'ai dit, c'est bon,

  • Speaker #1

    quoi. On y va. On y va.

  • Speaker #0

    Et puis voilà,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #2

    OK. Donc toi, pendant que Max était aux apos,

  • Speaker #1

    t'étais dans le coin, il me semble. Ouais, c'est ça, exactement. Bah du coup, ouais, exactement. Bah j'ai adopté le violon tout de suite. Je sais pas pourquoi, mais sans faire exprès, je suis... Bah non, pas... pas sans faire exprès, mais j'ai fait un tout petit passage par le Prairie Hall où je me suis rendu compte que c'était pas mon endroit. J'ai travaillé en même temps que Bastien, du coup, mais juste trois mois. Donc vraiment, c'est cool. Et du coup, après, j'ai postulé à la Cour des loges, qui est juste derrière nous aujourd'hui. Et du coup, j'ai travaillé pendant deux ans à peu près là-bas, pendant que Max était aux Apothicaires. Moi, j'étais là-bas. qui était trop chouette, c'était que c'est un hôtel, un bistrot et un gastro. Et toute la pâtisserie est faite par la même équipe. Donc ça, c'était trop chouette. Et du coup, j'ai touché à plein d'autres choses. Parce qu'en Belgique, j'avais fait juste le dessert à l'assiette, mais d'une façon très liée à ce restaurant-là. Et du coup, j'avais pas... Comment dire ? C'était vraiment... On fait un dessert, il y a 35... 35 recettes dans un dessert et puis c'est tout le temps les mêmes. On faisait un peu toujours, j'exagère tout le temps. Vu qu'il investissait autant dans les moules et tout ça, il fallait que le dessert dure longtemps. Tandis qu'à la cour de l'âge, du coup, je suis arrivée et là, il y avait le dessert du jour pour le café épicerie. Et ça, c'est là, franchement, c'est là où j'ai appris le plus, parce que tous les jours, il fallait qu'on sorte un nouveau dessert. J'exagère, c'était tous les deux jours, mais ça s'appelait le dessert du jour quand même. Et si on avait beaucoup, beaucoup de boulot, parfois on le sortait en 15 minutes avec des éléments qu'on avait ou qu'on faisait vite fait ou que voilà. Et c'est hyper challengeant de trouver. En plus, le dessert, il était vendu à 12 euros. Donc, il fallait que... Que ce soit quand même un peu élaboré, que ce soit pas juste...

  • Speaker #0

    Sur la table aussi de...

  • Speaker #1

    Bah oui,

  • Speaker #0

    tu sais. Mais d'à côté, donc forcément, les gens, ils font le lien aussi,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, c'est ça. Donc, c'était assez... Du coup, je me suis mise vraiment la pression. Au début, je bossais en avance sur mes idées. Et après, petit à petit, je voyais qu'en fait, tu pouvais vite fait faire un truc hyper cool. Et franchement, c'est là que je pense que j'ai le plus appris sur la créativité, sur le... t'as pas le temps, vas-y, sors un truc, machin. Et puis, il fallait toujours faire goûter au chef pour voir si c'était validé ou pas. Et du coup, il avait des remarques et constructives, toujours. Et du coup, on adaptait un tout petit peu vite fait le dessert et puis c'était bon et c'était lancé. Donc, il y avait le gastro, il y avait le petit déjeuner, mais c'est vraiment au café épicerie, le dessert du jour, où j'ai découvert que je savais ne pas juste suivre une recette. Tu as développé ta créativité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai pas toujours sorti les meilleurs desserts du monde en dernière minute, mais je me suis dit, en vrai, avec pas beaucoup d'éléments et pas beaucoup de temps, on peut quand même sortir un truc chouette. Et c'était hyper intéressant, hyper intéressant. Donc ça, j'ai bien aimé. Du coup, j'ai fait à peu près deux ans là-bas. Aussi parce qu'après un an et demi, je pense qu'on avait du coup le projet Foutraboulme et qui prenait du retard sur les travaux. Et du coup, je suis vraiment restée jusqu'au bout avant de se lancer. avant de se lancer nous dans notre aventure là-bas.

  • Speaker #2

    Ok, donc Food Traboul, ça part sur votre première expérience en...

  • Speaker #1

    En tant que patron.

  • Speaker #2

    En tant que patron.

  • Speaker #1

    Chef d'entreprise. En tant que patron. En tant que patron.

  • Speaker #0

    En tant que patron. En tant que patron. En tant que patron. Vous êtes dans un... Comment dire ?

  • Speaker #1

    Un concept.

  • Speaker #0

    Un concept un peu particulier parce que nous, dans notre cas, quand tu es pâtissier, quand tu veux monter ta boîte en général, soit tu rachètes un fonds de commerce existant et tu mets ton nom et tu fais ta rencontre. c'est aussi hyper prenant et très compliqué. Mais là, commencer comme on a commencé, c'est ultra intéressant. Je pense que s'il fallait le refaire, on le referait 10 000 fois. Parce qu'en fait, quand tu démarres une activité entourée avec d'autres chefs qui ont de la bouclette et de l'expérience, c'est juste incroyable. Parce que toutes les moindres petites questions que tu peux te poser ou...

  • Speaker #1

    ou pas d'ailleurs eux ils ont la réponse parce que tu as des pantores autour de toi et puis vu qu'on s'entendait bien tu as cette relation aussi où tu peux je me rappelle la première facture qu'on a fait c'était justement pour le bistrot du potager et on l'a envoyé très fièrement et on a dit il n'y a pas d'erreur c'est hyper bête et Maï elle nous avait dit trop bien ça y est bravo mais c'est des détails mais en plus tu es dans une entraide tu Et puis, au-delà de ça, c'était des chefs pour qui on avait beaucoup de respect aussi. Donc, limite, on avait les étoiles plein les yeux de se dire qu'on pouvait se mettre à côté d'eux. Et nous, on n'était personne.

  • Speaker #0

    Des étoiles et aussi un gros coup de pression. Parce qu'en fait, tu te dis, nous, on est les petits de la cour de récré, si tu veux, qui arrivent dans un truc où il y avait une com'de fous déjà autour de ce projet. Et comme dire, les gars étaient déjà tous hyper connus sur Lyon et alentour. Des grands noms, ouais. Olivier par exemple, avec qui tu as fait le podcast. Tu arrives et tu te dis, tu n'as pas intérêt à le planter. Et en même temps, ça se fait limite très naturellement et tout seul. Parce que ça a démarré et tu as connu le spectacle. Ça a été la folie.

  • Speaker #1

    Ça a été la folie dès le premier jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Grouelet peut laisser habiller. Nous, il y avait trois heures de queue quand tu venais à foutre la boule. J'imagine, tout ton premier business, tu as trois heures de queue pour rentrer. Alors,

  • Speaker #1

    il ne venait pas forcément pour nous, mais du coup, on s'en fuitait. Donc,

  • Speaker #2

    c'était vraiment cool.

  • Speaker #0

    Oui, il y a forcément des trucs. Je n'avais pas de tatouage, mais c'était très cool. Et on ne faisait pas des checks aux gens dans la rue aussi, mais c'était très cool. Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'était...

  • Speaker #0

    Mais on ne pense pas, si un jour, ça arrive à Duclé, c'est un petit croisement.

  • Speaker #1

    On n'y est pas encore.

  • Speaker #2

    Et donc là, vous créez la baraque à sucre.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Et comment ça se passe ? Racontez-moi un petit peu.

  • Speaker #1

    Du coup, pour le projet Food Travel, on est venu, entre guillemets, en cours de route que le projet était déjà imaginé. Donc, on est rentré dans un projet qui était déjà établi. Donc, on n'a pas vraiment choisi qu'on faisait un coffee shop et les glaces en haut. On les a faits et on était très contents d'ailleurs de le faire. Mais du coup, c'était imposé qu'il fallait faire des glaces et en bas, c'était imposé le coffee shop.

  • Speaker #2

    Et vous étiez prêts pour les glaces ?

  • Speaker #0

    En fait, après, c'est ça aussi. Vu qu'il faut que tu aies un pôle de glace, tu as tout prévisionnel sur les machines, les trucs comme ça à faire. Et mine de rien, la production. Parce que la plupart des restaurateurs, des fois, ils faisaient des choses dans leur resto à eux, à l'extérieur. D'autres, ils faisaient un petit peu sur place. Donc, un peu technique. Nous, on avait un tout petit laboratoire de tout juste 13 mètres carrés en bas. Après c'est pareil, c'est les premiers démarrages, le premier investissement, donc une machine pour faire des glaces, ça coûte une fortune. Et après on a tout réfléchi sur le côté, est-ce qu'on fait des boules, est-ce qu'on ne fait pas des boules ? Ouais mais si tu fais des boules, tu peux faire d'autres choses. Et en fait on s'est dit, mais il faut mettre des glaces à l'étalienne, c'est quand même vachement plus pratique à envoyer, s'il y a du monde, tu tires ta glace et voilà, tu peux vulgariser le truc, mais un sunday quoi, de manière artisanale, et ça marche quoi. et avec tout un choix de topping et après on s'amuse à faire d'autres trucs quoi on faisait une profiterole à la XXL on faisait un éclair géant garni avec la glace si on balançait du caramel des noisettes caramélisées enfin on faisait un truc vraiment on a commencé à faire des desserts glacés entre guillemets avec avec la machine à glace pour pour

  • Speaker #1

    essayer de pas que faire les pots de glace pour un peu changer et puis en bas on avait le coffee shop et du coup on a commencé à faire En fait, ce qui est devenu Duclé par la suite, parce que je ne sais pas si on aurait fait ce qu'on fait aujourd'hui ici à Duclé si on n'était pas passé par cette case entre guillemets choisie pour nous, le coffee shop. Pareil, on a toujours bien aimé le café, mais on ne connaissait pas forcément le café de spécialité et tout ça. Et du coup, voilà, c'est ce qui nous a amené à faire ce qu'on fait aujourd'hui. Mais du coup, on a choisi notre offre par rapport à ce qu'on... Ce qui était attendu, après, on faisait ce qu'on voulait. C'était très libre, mais c'était un coffee shop et un poste glace et dessert à l'assiette.

  • Speaker #2

    OK. Et là, vous faisiez enfin ce qui vous a kiffé. Toi, en termes de pâtisserie, tu arrivais à trouver la place dans la pâtisserie.

  • Speaker #0

    Avec des limites, parce que c'est toujours pareil. C'est que, mine de rien, pour faire des gâteaux, on ne se rend pas compte, mais il faut quand même un peu de place.

  • Speaker #1

    Et un peu de matos.

  • Speaker #0

    Un peu de matos aussi. Et c'est toujours pareil, je démarre le projet. en disant on va faire ça, ça, ça, ça puis après tu te dis on va enlever ça, on va enlever ça ça,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de le faire parce qu'on avait presque pas de stockage non plus même de matière sèche c'est bête mais tout ton chocolat tout tu dois ranger on avait une petite étagère à chaque fois c'était tu prends un seau pour aller prendre le seau derrière puis tu... c'était vraiment très très très restreint en stockage et du coup il fallait trouver qu'est-ce qu'on peut faire avec les moyens qu'on a surtout au niveau place parce que tu te fais livrer tous les jours quand t'es au centre de Lyon c'est aussi le gros avantage on était toujours un peu à flux tendu et puis ça demandait une organisation quand même et du coup voilà on a calé les dessins mais effectivement on faisait ce qu'on voulait c'était trop cool et du coup moi ce qui était cool c'est que moi j'ai fait mon apprentissage puis j'ai fait deux mois de stage en boutique mais sinon moi j'ai fait que de la restauration donc là j'avais l'impression de pouvoir apprendre des choses... dans ma propre boîte. Il y avait encore plein de choses que je ne connaissais pas que du coup, Max, il maîtrisait bien mais moi, pas du tout. Que j'apprenais encore tous les... Encore aujourd'hui, j'apprends plein de choses parce que justement, on avait fait un truc plus style boutique et moi, je n'en avais jamais fait. Vraiment. J'ai fait juste mon stage mais voilà, c'est deux mois, c'est rien. Donc ça, c'était cool aussi.

  • Speaker #2

    Ça devait être hyper excitant d'avoir enfin son petit...

  • Speaker #0

    Ouais, grave.

  • Speaker #1

    Et en fait, on s'est tellement fait rouler dessus qu'on s'en rendait même pas compte au début, je pense. Pas le temps de comprendre. Non, pas du tout. C'est que quand le Covid est tombé et qu'il y avait le confinement, on a pris du recul et on a dit, c'est incroyable ce qui s'est passé les deux derniers mois.

  • Speaker #2

    Du coup, ça a duré combien de temps avant qu'il y ait le Covid ?

  • Speaker #1

    Deux mois, pile poil.

  • Speaker #0

    On a ouvert le 15 janvier, ça a fermé le 15 mars.

  • Speaker #2

    Quelle horreur,

  • Speaker #1

    vous êtes vraiment fait rouler dessus,

  • Speaker #2

    vous n'avez pas du tout eu le temps de vous...

  • Speaker #0

    Et puis en fait, apparemment... Tu t'en rends compte après, mais t'avais toujours les gens qui disaient Ouais, ils commençaient à en parler trois semaines avant. En fait, t'étais tellement dans ton truc que tu regardes pas les infos avec les machins.

  • Speaker #1

    Et au lendemain,

  • Speaker #0

    on te dit Alors ce soir, vous fermez. Ah, ok. Et vous ne rouvrez plus.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. Surtout, on travaillait comme des fous, comme Dimax, et on se rendait pas du tout compte de ce qui se passait autour de nous. On était à fond, à fond dans ce qu'on faisait. Et mine de rien, je sais pas comment on aurait fait si ça avait continué encore quelques mois, parce qu'on était vraiment... Alors, porté par cette énergie incroyable, mais on travaillait comme des fous. On travaillait, alors je n'exagère vraiment pas, mais c'était entre 14 et 18 heures par jour. Parce qu'au début, on ne voulait pas trop se taffer non plus, on ne savait pas. Et puis, c'est ta première boîte, donc tu veux être là du début jusqu'à la fin. Tu veux faire toutes les pâtisseries, mais aussi tout le service jusqu'à la fermeture le soir. Mais du coup, c'était un lieu... On commençait à 4h du matin et on finissait vers minuit, 1h. Donc, c'était vraiment débile. Pendant deux mois, on a fait ça. Et limite, heureusement, oui et non, mais que le confinement est tombé parce que du coup, on a pu réfléchir un peu à comment est-ce qu'on va s'organiser. Et il faut qu'on fasse autre chose parce que là, ce n'était pas tenable.

  • Speaker #0

    Et en plus, on allait souvent boire des coups après.

  • Speaker #1

    En plus, oui. Non, mais c'est vrai, pour décompresser. Vous vous appuyez. bah non mais t'es obligé et puis il y avait une équipe justement tout le monde s'entendait super bien et puis il y avait une énergie de malade donc tu t'en rends même pas compte que t'es crevé t'es porté par le virus c'était incroyable tout le monde tu ouvres un lieu et ça cartonne dès le départ bah tu peux que kiffer au fait alors tu travailles très dur mais c'était vraiment vraiment incroyable mais quand même le covid arrive à pic Oui et non, parce que non, tu ne souhaites pas du tout ça. Non, non. Tu ne souhaites pas du tout ça. Et puis, c'était le début.

  • Speaker #0

    Non, je serais forcément calmé. Non, non, tu vois, c'est toujours pareil. Tu es à Lyon, tu es dans une grande ville, tu as un phénomène de mode. Oui. Je pense que ça serait quand même un peu... Oui,

  • Speaker #1

    ça serait calmé. Non, et puis, ça a été le début un peu des problèmes qu'on a pu avoir. Donc, non, non, franchement, je ne suis pas contente qu'il soit venu. mais en même temps c'était pas mal non plus le premier confinement si ça avait été juste un confinement ça aurait été pas mal après ça a duré deux ans presque avec les confinements et les restrictions ça c'était moins sympa du coup comment ça s'est passé pour vous quand est-ce que vous avez terminé l'aventure on a fait deux ans et demi on a ouvert du clé après deux ans de foot à boule on a eu les deux pendant six mois C'est pour ça aussi qu'on s'est installé ici parce que c'était juste à côté. Et du coup, il y a juste une cour qui nous sépare. Et du coup, pour livrer les gâteaux, c'était pratique. Et puis, on avait un plus grand laboratoire.

  • Speaker #0

    On faisait la prod ici, du coup.

  • Speaker #1

    On faisait tout ici. Vous aviez les deux endroits. Oui, pendant six mois. Et quand on avait bien lancé Duclé et que ça devenait difficile pour nous un peu financièrement là-bas, on a décidé de se consacrer au développement de Duclé pour vraiment... Parce que quand tu as deux lieux, tu es un peu partout et nulle part. En plus, il y avait des galères de recrutement. Donc, on bouchait les trous tout le temps. Et du coup, on n'arrivait pas à développer ici. C'était financièrement difficile ici parce que c'était tout nouveau. Et là-bas, parce qu'après Covid, compliqué. Et du coup, on s'est dit, si on veut sortir de cette spirale qui nous emportait carrément, parce que si on avait continué à faire les deux, je ne sais pas si on serait encore là aujourd'hui. Mais du coup, on a décidé de lâcher Food Trouble pour essayer de développer ici, pour pouvoir se rétablir financièrement avec tout ce qu'on avait accumulé à cause du Covid.

  • Speaker #2

    Ça a été une décision dure ou pas dure ?

  • Speaker #0

    Pas dure, parce que tu as le côté humain, affectif qui rentre en jeu avec les fondateurs, avec les autres confrères qu'on avait. Avec votre raboul, c'est toujours des trucs un peu difficiles.

  • Speaker #1

    On a tellement cru en cette aventure. Et puis, pour nous, ça a été notre première boîte. Et notre bébé, on s'est battu pour. Et puis, comme Max dit, on avait des affects avec tout le monde qui était dedans. Et du coup, tu lâches un truc et ce n'est pas facile. Et c'était à contre-cœur. Mais il fallait qu'on fasse quelque chose pour survivre, entre guillemets. J'exagère.

  • Speaker #0

    On s'est aussi rendu compte que quand on avait les deux... on était une dizaine dans la boîte c'était vraiment en fait on passait notre temps à gérer des merdes on faisait plus de gâteaux tu remplaçais un qui était à la bourre,

  • Speaker #1

    l'autre qui était pas là comme on dit on était trop petit pour être grand mais trop grand pour être petit t'as pas l'équipe qui va avec quand tu as une grande boîte t'es plus structuré quand t'as une petite boîte t'es tout le temps là donc tu peux gérer... Mais là, on était entre les deux et c'était très pénible.

  • Speaker #0

    Et toute la pression financière due au Covid, on s'est dit, Non, non, non, stop, on arrête parce que là, on est droit dans le mur. Et on s'est dit, Vaut mieux qu'on fasse une croix sur quelque chose et qu'on se fixe sur autre chose et sauver les meubles, entre guillemets. que foncer, tu vois, pieds dedans et puis tout.

  • Speaker #1

    Et puis on n'était plus épanouis non plus dans ce qu'on faisait du fait qu'on n'était plus du tout en pâtisserie, on galérait tout le temps niveau staff et tout ça et du coup on s'est dit là, ça n'a rien à voir avec Poutraboule, mais juste on ne kiffe plus. C'est plus le plaisir de se dire on est trop content tous les jours de ce qu'on fait. C'était plus, bon, quel problème est-ce qu'on va avoir aujourd'hui ? Donc voilà, c'est pour ça qu'on a dit après six mois, bon, on essaye à fond de développer du clé pour essayer de retrouver, de requiffer ce qu'on fait et de se sortir financièrement et de vraiment créer un truc qui était aussi uniquement nous, où il n'y avait que les contraintes qu'on se mettait nous-mêmes. Dans un lieu commun, il y a des règles, il y a des... C'est normal, mais du coup, tu n'as pas carte blanche de A à Z. Il y a des choses que tu ne choisis pas. Voilà, exactement. Donc, on était indépendant, mais dans un lieu qui avait des contraintes et des règles. Tandis qu'ici, il y a du clé. Si un jour, pour X raisons, on veut fermer, on peut fermer. Là-bas, si Foutre-Raboul était ouvert, tu es ouvert. Donc, si tu n'as pas de staff, tu te démerdes, entre guillemets. Désolée pour l'expression, mais tu te démerdes et tu y es. En plus, on avait tout juste Louise qui était née. On gérait un nouveau nez avec deux boîtes. Bref, c'était...

  • Speaker #0

    On va bien se faire chier,

  • Speaker #1

    nous. Oui, voilà. Dès que c'est trop facile, on se rajoute un challenge. Mais du coup, voilà. Donc, il fallait qu'on se recentre. Et du coup, c'est pour ça qu'à Contrecoeur, on est parti de foot trouble pour essayer de développer Duclé ici.

  • Speaker #0

    Mais ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, on est content.

  • Speaker #2

    Oui, du coup, Duclé, ça a ouvert en 2022 ?

  • Speaker #1

    2022, oui,

  • Speaker #2

    exactement. Et au bout de six mois, vous ne consacrez que à Duclé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Pâtisserie, boutique et café ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est ça. Exactement. On a essayé de faire un mix entre pâtisserie traditionnelle où tu peux prendre des pâtisseries importées, avec un coffee shop, donc on a pris tout ce qui est boissons et café de spécialité d'été aussi, et puis des boissons chaudes maison. Et puis après, le salon thé où tu peux, entre guillemets... Quasi-coupini. Voilà, exactement. Pas un tea time parce qu'on a... C'est pas dans ce délire-là, mais voilà, on fait du sucré-salé, comme ça, tu peux, toute la journée, venir manger ce que tu veux. Voilà, exactement. Ça peut être juste une boisson, ça peut être tout un repas, ou ça peut être un brunch, entre guillemets, improvisé, en prenant deux, trois trucs salés, deux, trois trucs sucrés, et tu partages avec les convives, et voilà. Donc ça, c'était un peu le but. C'est le but de Duclé, quoi. C'est ce qu'on fait ici.

  • Speaker #2

    c'était ça votre vision c'était que n'importe qui peut passer à n'importe quel moment de la journée faire plaisir,

  • Speaker #1

    poser tu as du salé toute la journée il n'y a pas de service je veux dire de service en mode de 11h à 13h tu peux avoir du salé tout est en vitrine, tu choisis ce que tu veux tout est visible il n'y a pas de cuisine derrière qui prépare des choses à la minute c'était ça ce qu'on fait ici aujourd'hui merci

  • Speaker #2

    Et qui vous plaît toujours aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qui nous plaît, ouais, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout qu'aujourd'hui, on a une très bonne équipe et c'est trop chouette. Il y a des gens motivés, passionnés qui tirent avec nous pour faire avancer du clé. Et ça, c'est très cool de ne pas être que deux, même si déjà on est deux, c'est pas mal, mais de tout gérer. Aujourd'hui, on a une équipe sur qui on peut compter et du coup, ça nous laisse plus de temps. de créer d'autres choses, de penser à d'autres projets, d'essayer de développer. On a une étagère où on développe maintenant petit à petit des produits d'épicerie, des choses comme ça, tandis qu'avant, on n'avait pas le temps de s'occuper de ça. Donc ça, c'est vraiment cool. Petit à petit, ça devient bien.

  • Speaker #2

    Au niveau des pâtisseries, du coup, vous bossez quand même toujours à deux sur la création de pâtisserie ou c'est plus... J'ai l'impression que c'est plus toi, Max, qui fait la pâtisserie, mais... Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    peut-être que je me trompe. Oui et non. C'est le cas. Max, il a une pâtisserie à temps plein. Tandis que moi, je fais deux ou trois jours par semaine pâtisserie. Un jour où je suis devant un coffee shop pour accueillir les clients. Je suis la barista du moment. Et puis, il y a un jour où je m'occupe de tous les papiers et tout ça. Donc voilà. Et Max, il est plutôt tout le temps en pâtisserie. Et pour les créations de pâtisserie... Ça dépend. On a Chloé, notre pâtissière, qui aujourd'hui est la responsable quand on n'est pas en pâtisserie, qui nous propose des choses. Et puis, on en parle à trois et on fait des tests. Il n'y a pas forcément telle personne qui fait tous les essais.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des bonnes idées à apprendre chez tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ça peut être une apprentie qui va me dire, tiens, laisse-moi préparer une tarte aux pêches. Je fais n'importe quoi.

  • Speaker #1

    On essaye de motiver l'équipe de dire si vous avez une idée, faites-le et si c'est bien, on le met. Et puis on teste si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on fait autre chose. Donc il n'y a pas du tout que nous qui faisons les créations. Il faut que ça reste dans la philosophie.

  • Speaker #0

    Dans la philosophie de ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    C'est quoi du coup la philosophie ?

  • Speaker #0

    Parce que je suis chier.

  • Speaker #1

    Non mais on fait des gâteaux, souvent des classiques de pâtisserie, mais on essaye de les moderniser un petit peu. Les pimper un peu. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Non mais quand je dis pas se faire chier, c'est vraiment dans le... Je vous garerais le truc, mais c'est... C'est le fait du... Ouais, non, sans parler de ça, c'est dans la fabrication. Ouais.

  • Speaker #1

    On n'a pas besoin de faire un...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut que ce soit simple dans la logique du truc, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Et simple.

  • Speaker #0

    Quand on reçoit la cam, quand tu veux la transformer, la stocker... La retransformer, la découper, il faut que ce soit simple, il faut que ça se transporte bien, il faut que ce soit stable au moins 48 heures en vitrine. Si ce n'est pas vendu le jour même, au moins le lendemain, tu ne te dis pas, je ne peux pas le vendre.

  • Speaker #1

    Et puis même, alors que ça se perd de plus en plus, mais toutes les pâtisseries type entremets où tu as une mousse, un croustillant, un biscuit, un crémeux, un glaçage, ça fait beaucoup de travail, c'est très bon. Mais ce n'est pas meilleur que juste une tarte aux fruits, par exemple. Donc, nous, on essaie de faire les choses simples parce que c'est ce qu'on préfère, nous, à manger aussi. Et ça ne doit pas toujours être compliqué pour être super bon. Il faut des trucs simples. Voilà, c'est hyper cliché de dire ça, mais c'est vrai. Regarde,

  • Speaker #0

    c'est la même qu'avec les flancs aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Oui, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tout le monde est au taquet sur les flancs, alors que c'est de la pâte avec une crème. Je vous garerais complètement, mais c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est trop bon, et c'est trop bon, et c'est hyper réconfortant. Et du coup, c'est ce qu'on essaye de faire ici, c'est que pas besoin de faire des montages pas possibles pour avoir une pâtisserie avec 17 couches différentes. Non, on garde...

  • Speaker #0

    C'est pas vraiment pour gagner de l'argent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Non, mais c'est ça. Les jolies pâtisseries, justement, les entremets avec les glaçages et tout ça, c'est pas rentable. Oui. C'est pas rentable.

  • Speaker #2

    C'est par en-tas par rapport aux produits ou le temps de travail ?

  • Speaker #1

    Le temps de travail et même les produits.

  • Speaker #0

    Tu vois, on a commencé il y a 5 ans aujourd'hui, le beurre a coûté 50% moins cher quasiment qu'aujourd'hui. Peut-être plus, c'est une connerie. Tout est que ça, le sucre c'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais te dire, mais avant... Les pâtissiers, tu travaillais 15 heures, tu étais payé 7 et puis c'était comme ça. Tandis qu'aujourd'hui, ça ne passe plus et c'est une très bonne chose d'ailleurs. Mais du coup, tes salariés, tu ne peux pas te permettre d'avoir une double équipe juste parce que tu veux faire des pâtisseries comme ça. Aujourd'hui, en tout cas, nos salariés, ils ne font pas d'heures supplémentaires. Mais du coup, tu ne peux pas non plus...

  • Speaker #0

    Tu viens de dire un truc, on est dans la merde maintenant.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    On a intérêt à mettre...

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai et je trouve ça trop bien parce que justement on a abusé et je pense avant c'était encore pire mais un peu de nous quand au début aujourd'hui on ne peut plus faire ça et c'est une bonne chose mais du coup il faut aussi que ça reste rentable donc il faut faire des choses plus simples mais c'est pas pour ça que c'est moins bon ou moins pourri voilà exactement donc tant mieux et c'est bien comme ça donc voilà quand on crée des choses il faut que ça reste dans la philosophie de de simple mais bon et pas se faire chier à chaque fois qu'on se fait chier on dit non faut trouver une autre solution mais c'est exactement ça c'est exactement ça moi j'avais un prof à l'école en CAP un

  • Speaker #0

    de mes premiers profs monsieur Samson je me rappelle un des premiers TP qu'on a fait il a dit un truc qui m'a marqué de toute façon c'est un métier de feignon faut toujours réfléchir pour pas se faire chier Et là, je me suis dit...

  • Speaker #2

    Ça t'a bien marqué, ça. Putain,

  • Speaker #0

    mais lui, il est pas con.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    je suis pas du tout feignant, mais ça m'a vraiment marqué dans le sens où, ouais, il a raison, faut pas faire des trucs trop compliqués. Ça sert à rien. Parce qu'en plus, les gens se rendent pas compte.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu dégustes, tu...

  • Speaker #1

    Faut juste que tu sois jolie et bon. Ouais, c'est ça. Non, et puis souvent, avec cette théorie-là, tu fais quelque chose et tu te dis, mais là, c'est... C'est vraiment dont je me fais chier et après tu commences à réfléchir différemment pour faire exactement la même chose mais tu trouves des solutions parce que tu te dis c'est pas possible que je passe autant de temps sur un truc aussi bidon quoi donc et du coup après on trouve des solutions et Max il est très fort pour trouver des solutions non mais c'est vrai c'est vrai et du coup le temps de travail il est plus il est réduit et c'est mieux et puis on se fait pas chier on aurait dit souvent souvent le mot on se fait chier quand même surtout que c'est pas à l'image quand même de

  • Speaker #2

    de tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    Non, mais après, on essaye de faire les choses bien. Voilà, exactement. On ne fait pas un baccalauréat de travail. On pousse quand même... dans le pas se faire chier, on pousse quand même au maximum pour faire un truc bien. Mais oui, oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, dans vos pâtisseries, est-ce que vous en avez qui sont toute l'année ? Il y en a qui passent.

  • Speaker #1

    Il y a quelques pâtisseries qu'on ne changera jamais, entre guillemets. Il ne faut jamais dire jamais.

  • Speaker #0

    En fait, quand tu démarres ton activité, forcément, il y a des... des trucs phares qui ressortent tout le temps, que ce soit des clients, de la presse, de Instagram, des choses comme ça. Et en fait, on a eu à essayer une fois d'enlever le Paris-Brest, je sais plus quand, jamais ici je pense, mais à Fautraveau, une fois on avait essayé de l'enlever, en fait les gens étaient comme des fous quoi. Le flanc c'est pareil tu vois, et en fait il y a quelques produits comme ça, il devait y en avoir peut-être 5 ou 6 chez nous, qu'on pourra jamais enlever et qu'on ne veut pas enlever. Et d'un côté c'est bien parce que ça te permet de... ça amène une certaine pression à nous et à l'équipe de toujours essayer d'être le plus régulier possible. Donc il y en a qui voient ça comme une tranquillité, mais moi je suis pas d'accord parce qu'en fait on n'a pas que deux mains, tu vois, nous on a dix mains en tout dans le labo, donc forcément on n'a jamais les mêmes manières de le faire, donc ça aussi ça permet de maintenir un rythme là-dedans.

  • Speaker #1

    Et c'est très important qu'un client qui vienne chez nous, il peut avoir entre guillemets sa petite madeleine de proust. Parce que si tu changes tout le temps tous tes gâteaux, les gens vont être déçus. Là, on a enlevé la tarte citron depuis quelques mois. On a tout le temps des gens qui demandent quand est-ce que vous la remettez ? Après, nous, c'est aussi le but de continuer à s'éclater. On a une équipe de...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est le coup de pitié. Si tu ne fais que les mêmes choses...

  • Speaker #1

    Non, mais surtout qu'on a une équipe avec des compétences. Si c'est pour faire toujours la même chose, on va les perdre, ce qui est normal aussi. Et même nous, c'est pénible de tout le temps faire tous les jours la même chose. Donc, on garde les quelques produits qu'on ne change jamais. Et puis après, on s'éclate selon la saison ou les produits qu'on peut avoir. Et là, pour le coup, c'est libre à n'importe qui de proposer quelque chose de l'équipe. Et même en service, s'il y a des demandes ou des trucs comme ça, ils passent le message à la pâtisserie. Et du coup, on essaye de faire des tests. Et puis, si c'est validé, on met en vitrine. Et puis, on voit si ça plaît ou pas. Et si ça ne plaît pas, à ce moment-là, on passe sur autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour revenir sur ce qu'organisait, c'est un côté, je trouve, ultra gratifiant. Tu vois, typiquement, nous, on a un petit monsieur ici qui vient quasiment tous les jours acheter un Paris-Brest.

  • Speaker #1

    Oh non ! Il s'appelle Monsieur Brest. Non, on l'appelle Monsieur Brest. On ne connaît pas son nom, c'est horrible, mais du coup, on l'appelle Monsieur Brest.

  • Speaker #0

    Et quand il arrive, il dit il en reste trois, quatre, vous mettez les quatre Brest, s'il vous plaît. Ou quatre

  • Speaker #1

    PB. Il est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. À chaque fois, il nous parle, il nous compare avec d'autres Paris-Brest qu'il a goûté. C'est le meilleur.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il est excellent. C'est vrai qu'il est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. Et c'est pareil, tu vois, le flanc, il y a des gens qui viennent... plusieurs fois par semaine, chercher un flan. On a un monsieur qui mange presque tous les jours, le midi, une salade ou un sandwich.

  • Speaker #1

    Et il prend tout le temps un flan. Tous les jours, il prend une salade, un flan. Et parfois, il rajoute un deuxième dessert pour essayer. Mais il est sûr de prendre le flan parce qu'il est sûr qu'au moins, ça... Et après, il décide de temps en temps de rajouter un autre dessert pour quand même goûter les autres choses. Mais tous les jours,

  • Speaker #0

    parce qu'il prend un flan. Ça fait trop plaisir, en fait. Les gens reviennent chez toi parce qu'ils surkiffent un produit. C'est génial, quoi. C'est comme dans un resto, un plat signature, un plat emblématique. Je trouve ça génial que, comme dirait Anne, tu crées cette espèce de madeleine de prousse chez les gens où ils se disent, le Saint-O chez lui, ou le Baba au Rhum de là-bas. Moi, j'en ai plein comme ça, des trucs. C'est trop cool, je trouve. C'est hyper gratifiant. Comme on dit, tu sais pourquoi tu te lèves le matin.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'adore être un jour par semaine devant. Parce que du coup, tu te rends compte, déjà, tu connais tes clients réguliers. Parce qu'avant, j'étais plus devant. Mais du coup, on a des clients réguliers depuis qu'on a ouvert. Et non, c'est trop chouette d'avoir les retours directs des gens. Et puis, ils posent des questions. Et nos baristas, elles savent beaucoup. Mais bon, quand tu ne fais pas les gâteaux, tu ne sais pas tout, ce qui est normal. Et du coup, ils sont aussi trop contents d'avoir vraiment tous les détails s'ils en veulent. Et c'est pour ça que j'adore faire au moins un jour par semaine de vent pour être en contact avec les clients et aussi savoir ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas. Par exemple, M. Flan, s'il prend quelque chose, je lui demande toujours alors ça vous a plu ou pas ? Et du coup, il me dit ça, j'ai moins aimé, mais ce n'est pas grave, je testerai autre chose. Et puis voilà, donc c'est hyper chouette. J'espère que M. Flan et M. Brest vont nous entendre, je ne sais pas, mais en tout cas, on les adore. On les adore et franchement, c'est tellement... gratifiant et super de voir des gens qui viennent et qui reviennent c'est je pense que c'est le plus beau compliment que tu puisses avoir et tu te dis on a plein de touristes parce qu'on est dans le vieux lyon mais du coup tu as aussi des gens qui ont telle régulière qui vient tout le temps qui vient tout le temps et franchement c'est trop faite c'est ça qu'on a fait une anecdote j'espère qu'ils vont entendre mes premiers patrons qu'ils ont vendu leur affaire tous les dimanches ils

  • Speaker #0

    descendent de la campagne de chaponneau ils viennent faire le marché saint-antoine et il ya des cas de voir leur café Ça c'est la meilleure des récompenses.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. C'est trop beau.

  • Speaker #0

    Je suis trop content.

  • Speaker #1

    Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #2

    Ils doivent être fiers aussi. Enfin fiers.

  • Speaker #1

    Je pense. Ça a démarré chez eux. Sûrement.

  • Speaker #0

    Bouclé,

  • Speaker #2

    bouclé.

  • Speaker #0

    En fait ils kiffent. Ils viennent prendre leur petit Ausha et son pain, leur petite brioche. Ils sont au top. Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable.

  • Speaker #2

    Vous imaginez il y a quelques années en être là aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Être millionnaire tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr. Non, je sais pas, je sais pas. C'est chouette de...

  • Speaker #0

    Je pense que si on aurait pu l'idéaliser, ouais, j'aurais pu dire un truc un peu dans ce genre-là, quoi. Franchement, parce que c'est trop cool. Après, t'as toujours 10 000 idées, tu vois. Enfin, il y a des trucs qui sont rares.

  • Speaker #1

    Tu as toujours 10 000 idées, c'est pas pareil. Excuse-moi. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. T'as quoi comme idée ?

  • Speaker #0

    Oulala, non mais là on n'a pas assez de temps, il faut poser un RTT demain.

  • Speaker #1

    Non mais c'est Max, dès qu'il y a une case qui est cochée, c'est Next. Exactement. Donc c'est incroyable. C'est pas mal, ça fait 10 ans, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas changer.

  • Speaker #1

    Non mais c'est hyper chouette parce que du coup il a toujours une énergie débordante pour le projet. Après dans la réalité c'est bien aussi, moi je fais un peu le frein. qui pose les pieds sur terre et qui dit bon ok cool peut-être qu'on peut aller dans ce sens là mais peut-être qu'on peut aussi juste profiter que aujourd'hui ça tourne et on peut se reposer un petit peu parce qu'entre les années de folie avec foutre à boule le fait qu'on ait une petite du clé qui était tout nouveau et qu'il fallait aussi trouver trouver à faire marcher ça a été quand même des années hyper intense et c'est bien aussi aujourd'hui de se dire déjà d'être faire du partenariat parcours qui a été parcouru et de kiffer aussi le fait que ça roule aussi, il n'y a pas besoin de tout le temps se rajouter à un nouveau challenge. C'est pas pour ça qu'il n'y aura pas d'autres challenges qui vont venir, des nouveaux projets, mais je veux dire de vraiment aussi être dans le présent et de profiter parce que on ne se rend pas compte au moment même de tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, petit à petit, on arrive à prendre du recul sur les années qui sont passées et c'est vraiment cool. Ça a été dur, mais c'est cool. Ça a été un bel apprentissage, quand même. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait. J'ai bien aimé ta dibiloute, petite dédicace à mon or. Mais magnifique, trop beau. J'aime trop votre histoire. J'aime bien faire, dans les derniers épisodes, une petite boîte à questions.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Je pose des questions comme ça et vous me répondez du tac au tac.

  • Speaker #0

    Sans réfléchir.

  • Speaker #2

    Si vous y arrivez. Des fois, je pose un peu d'école.

  • Speaker #0

    Du coup, on en a une chacun ou c'est ensemble ?

  • Speaker #2

    Vous répondez chacun votre tour.

  • Speaker #1

    OK, allez. pression.

  • Speaker #2

    Genre les amours, quoi. Alors,

  • Speaker #1

    vous êtes prêts ? Oui.

  • Speaker #2

    Top 3 de vos pâtisseries préférées ?

  • Speaker #1

    Tarte aux framboises, flan, et moelleux au chocolat. Attends, pardon, vous dites mille cuisses, c'est ça ? Non ? Non mais en Belgique... Allez,

  • Speaker #0

    t'es belge, dis-le comme tu veux !

  • Speaker #1

    Pour finir, je sais plus parce qu'on a tout le temps cette discussion, non mais c'est pas un moelleux, non mais c'est pas un mécule, bref, c'est le chocolat fondant. Un fondant au chocolat ? Un fondant au chocolat avec la petite boule de glace, oh là là, vanille, ça c'est... Je prends jamais de dessert au restaurant, sauf dans un restaurant... C'est vrai ? Non, jamais, sauf s'il y a un fondant au chocolat avec une boule de glace vanille, bim, je prends.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est drôle de pas prendre de dessert au restaurant, parce que...

  • Speaker #1

    Écœuré ! écœurés. Et du coup, c'est toujours un peu gênant parce que quand on va manger chez des copains ou tout ça, on prend un dessert à partager souvent parce qu'on ne veut pas faire des pâtissiers qui, soi-disant, sont trop bons pour ne pas manger les gâteaux des autres. Mais du coup, même à la maison, on ne mange pas de dessert. Donc du coup, mais si, un fondant, pardon, un miki, je ne sais pas comment il faut dire, au chocolat avec la boule de glace vanille, je prends de toute façon.

  • Speaker #2

    Et toi, Max ?

  • Speaker #0

    Il faut que ce soit des vrais desserts. Ou les plaisirs coupables. Non, ça, c'est une autre question.

  • Speaker #2

    Il y a une autre question. Ah,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Moi, pâté croûte, rosette et chiffonade de jambon. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Magnifique. Non, ouais, j'adore. Non, en vrai, je ne suis pas beaucoup dessert, comme dirait Anne. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est drôle, ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est le fait de goûter toute la journée.

  • Speaker #1

    Après, non, vraiment. Après, c'est pour ça que tu n'aimes même pas le sucre.

  • Speaker #0

    Ouais, non. Vraiment, si je devais choisir, dans une vitrine, Paris-Brest. Saint Honoré, mais un vrai Saint-O ultra classique avec la pâte feuilletée et le caramel sur les clous. Et un bon baba. Mais ouais. Un bon baba au rhum. Moi je suis ultra classique pour les desserts pour le coup.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Vous avez bien répondu.

  • Speaker #0

    Il y a une tarte fraise qui se tache aussi, pardon.

  • Speaker #2

    J'aime beaucoup la tarte fraise. C'était un top 3 mais c'est pas grave. Votre péché mignon culinaire. On y arrive.

  • Speaker #0

    Putain, alors là c'est compliqué. La fou pose derrière tété aussi.

  • Speaker #1

    Pêché, mignon, culinaire.

  • Speaker #0

    La raclette, la fondue, la côte de bœuf, la terrine, le pâté. Le gratin de filo de ma grand-mère.

  • Speaker #1

    Ah là là, il est trop...

  • Speaker #0

    Le gratin de cardon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est trop bon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Un bon burger, ça peut être bon.

  • Speaker #0

    Un bon burger aussi. Des frites, bah ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper cliché, mais franchement. Des frites, des frites. Ah non, mais tu vas en Belgique, tu vas à la friterie, tu prends juste des frites et de la mayonnaise. C'est le bonheur. C'est hyper cliché, mais c'est vrai. Non, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    La quina bueno,

  • Speaker #1

    t'as raison. Non, la quina bueno, non. Pas quina, non. Ça, non. Mais ouais, des bonnes frites. Oui, oui. Non, et puis du bon saucisson. Franchement, du bon saucisson.

  • Speaker #2

    Là, vous êtes...

  • Speaker #1

    Ah oui, on est plus salés. On est plus salés. On ne mange pas beaucoup de viande, mais quand on mange de la viande, on mange de la bonne viande et du coup, on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Non, et ma mère faisait...

  • Speaker #1

    La tourte ?

  • Speaker #0

    La tourte. incroyable tous les chefs les potes vous pouvez tous aller vous rhabiller 0 incroyable incroyable autrement des recettes ouais je les vois c'était c'est maintenant

  • Speaker #1

    mais sa maman c'est ce qui est incroyable c'est qu'elle cuisinait super super bien et par contre elle prenait une recette elle prenait une recette dans un magazine et je vais faire ça sauf qu'elle avait trois quarts des ingrédients, on ne les avait pas. Du coup, elles se remplaçaient avec autre chose. Et c'était toujours incroyable. Mais c'était toujours incroyable. Et du coup, tu te dis, non, mais ce n'est pas drôle. On ne va jamais pouvoir recréer ce que tu viens de faire. C'était incroyable.

  • Speaker #2

    Vous avez beaucoup de pêchés mignons culinaires quand même.

  • Speaker #1

    On aime bien manger. C'est bien,

  • Speaker #2

    c'est un peu ça qui rend heureux.

  • Speaker #0

    Les cornichons aussi, pardon. J'adore les cornichons.

  • Speaker #2

    Les gros,

  • Speaker #1

    les petits. Les gros.

  • Speaker #0

    Les gros à l'apéro, les petits avec la raclette. Voilà.

  • Speaker #2

    Incroyable,

  • Speaker #0

    c'était vraiment utile. Et petit avec du pâté. Du pâté, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    un petit coup de blanc, impeccable.

  • Speaker #1

    C'est le goût de pain.

  • Speaker #2

    Térine.

  • Speaker #0

    Toasté, le goût de pain. Ouais, ouais, vraiment. Un peu de beurre demi-sel dessus aussi.

  • Speaker #2

    Oh là là ! Avec la terrine en plus ?

  • Speaker #0

    Et un petit cliché de l'huile d'olive, parce que j'adore l'huile d'olive aussi.

  • Speaker #2

    Ouah,

  • Speaker #1

    c'est costaud quand même ! Max, il faut mettre de l'huile d'olive sur chaque truc. Dès que je cuisine, il va dire c'est trop bon, je vais rajouter de l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Je pense que je vais juste en marocain ou je sais pas, un truc, tu vois.

  • Speaker #2

    Ça se voit. Un ingrédient que vous adorez utiliser dans vos recettes ?

  • Speaker #1

    En pâtisserie, tu veux dire ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup ? Ouais. Le sel. À l'époque, la fève de tonka.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Tout le monde se foutait de notre gueule parce qu'on mettait de la fève de tonka partout.

  • Speaker #1

    Non, on se foutait de ta gueule. Parce que toi, tu voulais toujours rajouter de la fève de tonka. C'est dur.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ? Je ne comprends pas. Dans plein de pâtisseries, il y a de la fève de tonka.

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, la glace à l'italienne, on avait fait un parti pris de faire monoparfum et on faisait fève de tonka. OK. Après, on a déblasculé un peu sur la vanille, je crois. On ne faisait que fève de tonka. Parce que c'était une super base. Et non, mais après, en fait, c'était plus un délire. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ils rajoutaient, comme du sel, ils rajoutaient... Ah, attends, je vois un peu de fève de tonka sur toutes les pâtisseries. Non, mais l'ingrédient le plus important, souvent, c'est la petite pointe de sel.

  • Speaker #0

    C'est le sel.

  • Speaker #2

    Ah, c'est assez bon, une petite twist avec le chocolat.

  • Speaker #1

    Ah, ouais. En fait, tu as une recette. Tu fais une recette, par exemple, à la crème Paris-Brest. C'est arrivé où le sel n'avait pas été pesé. Tu manges le Paris-Brest ? C'est plus clair. Rien à voir. Ah ouais ? Rien à voir ? Ah mais non. C'est fade. C'est fade.

  • Speaker #0

    C'est pas que c'est fade, c'est que c'est trop sucré du coup.

  • Speaker #1

    Aussi. Et ça n'a pas ce petit... Ce petit... Ouais. Ce petit plus.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc on rajoute du sel dans presque toutes les pâtisseries qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ok. Top 3 de vos restaurants préférés à Lyon ?

  • Speaker #0

    Oh putain, ça va être compliqué. On ne va pas dire les mêmes. Sinon, on va se mettre des potes à dos.

  • Speaker #1

    Ouais, mais ouais, ok. Ah oui,

  • Speaker #0

    Ouais. Le dernier en date, déjà on va dire ce qu'on a de son chèque, on est raccord là-dessus. Donc chez Jeff, Café Terroir, c'est top parce que c'est vraiment la cuisine que j'adore.

  • Speaker #2

    Oui, pas étonnant avec tous les petits pêchés et les mignons.

  • Speaker #0

    Voilà, après on va pas faire un classement 1, 2, 3 parce que sinon...

  • Speaker #1

    C'est juste des restos qu'on aime bien.

  • Speaker #0

    Des restos qu'on aime bien. Après j'aime aussi beaucoup Morphale chez Steven Leptin. En même temps, ça change de tous les six mois de nom. C'est des relous, Céline.

  • Speaker #1

    Anciennement, la bijouterie était incroyable. Anciennement,

  • Speaker #0

    la bijouterie aussi, incroyable.

  • Speaker #2

    Je ne vais pas me connaître.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était vraiment... Je pense que...

  • Speaker #0

    Rien de sain de ces...

  • Speaker #1

    On a fait deux, trois fois. Et la première fois où je suis allée, c'était tellement incroyable. Pour moi, c'est encore toujours le meilleur resto que j'ai fait. Alors, j'ai fait un autre menu qui était aussi très, très bon. Mais du coup, si ça avait été ce menu-là, peut-être que ce n'était pas mon resto préféré. Mais franchement, le premier menu qu'on a fait là-bas...

  • Speaker #0

    Oui, il avait fait un bao en mode VGE, un soupe VGE, un délire.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. C'était vraiment incroyable. Mais oui, ça n'existe plus. Mais bon, Steven, justement, il sort de ça. Et puis, il est incroyable. Lui, sa créativité. Tu manges là-bas et tu manges des choses. Limite, tu ne sais même pas ce que tu manges. Mais c'est juste incroyable. Il est trop fort.

  • Speaker #2

    Bisous, Steven, si tu nous écoutes,

  • Speaker #1

    j'espère. dans les top 3 il est tout le temps il est tellement créatif et puis ça change quoi ça change ça change après après côté authenticité justement j'aime beaucoup beaucoup chez olivier à la manière et t'es pas obligé de dire ce que j'ai fait mais malheureusement tu as pris forcément les gens que tu as eu en chair bon c'est les gens font un peu si beau et non mais c'est vrai

  • Speaker #0

    Et je mets sur le même niveau dans cette catégorie-là, le garret. Parce que c'est top. C'est trop bon. On a fait un mâchon, il y a quoi là ? Il y a un mois et demi. C'est incroyable, c'est trop bon. T'as l'impression, moi j'ai l'impression de manger chez ma grand-mère. Elle fait vraiment les vrais plats, tu vois. Terrible. terrible après putain je vais enlever du potager bistrot du potager à un moment on a hâte d'aller manger chez chez flo ça s'appelle les flots sont d'accord chez moi mais je le suis de très près je suivais déjà beaucoup et bistrot du potager on y est on y est on y est souvent et on a d'abord vraiment le style de la cuisine au delà que le lieu il est très sympa il fera convivial la cuisine ouverte et tous les plats et

  • Speaker #1

    Pour le coup, je trouve justement, et je dis ça d'une façon positive, c'est de la cuisine simple aussi. Alors, c'est hyper travaillé. C'est un palais vraiment...

  • Speaker #0

    C'est simple dans le dressage.

  • Speaker #1

    Oui, mais même dans l'ambiance. Je ne dirais pas comme à la maison parce qu'on n'a jamais mangé comme ça à la maison. Mais je veux dire, c'est... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Pas guindé, quoi.

  • Speaker #1

    C'est trop bien. C'est trop bien. C'est un peu le taxon.

  • Speaker #2

    Ah oui, non,

  • Speaker #1

    mais non. Non, mais c'est sans chichi. Oui, c'est ça. Et puis, c'est bon. Pour moi, ils travaillent le produit correctement sans chichi. Et c'est ça que j'aime bien. Ok,

  • Speaker #0

    magnifique. Après, il y en a plein. Les apothicaires, à l'époque, pour y avoir travaillé, et y avoir mangé plusieurs fois, moi, c'est pareil, ça fait partie des meilleurs tables que... que j'ai pu faire. Et là, on a hâte justement d'aller découvrir...

  • Speaker #1

    Montbelluc, la Brasserie de

  • Speaker #0

    Rose. On a hâte d'aller goûter tout ça, mais je pense que ça va être ultra canon.

  • Speaker #2

    Après, on peut s'arrêter là, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, il faut continuer.

  • Speaker #2

    On continue !

  • Speaker #0

    Chez Sarah aussi, l'autre fois,

  • Speaker #1

    c'était super bien. Oui, on est allés plus près chez Sarah Hamza.

  • Speaker #0

    C'était top.

  • Speaker #1

    Non mais là,

  • Speaker #0

    on réfléchit au dernier essou qu'on a fait, tu vois, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça,

  • Speaker #2

    tu réfléchis pas à mes épisodes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, exactement. Non mais pour le coup, et c'est ça qui est cool, c'est que tu as choisi vraiment, pour l'instant, tous les gens qui sont venus chez toi, c'est des... Non seulement c'est des gens super, mais voilà, c'est des coups de cœur que nous on a aussi, niveau cuisine et niveau personne, donc voilà. Après, aujourd'hui, encore une fois, on va au restaurant quand on peut, mais entre le travail et la petite, et puis on n'habite pas à Lyon. Donc, du coup, ça restreint beaucoup le temps qu'on a. Il y a plein de nouvelles adresses qu'on n'a jamais faites parce qu'on n'a pas le temps. Mais oui.

  • Speaker #0

    Qui est-ce qu'on a fait d'autre ? En fait, à Lyon, oui, à Lyon.

  • Speaker #1

    En vrai, il y a beaucoup de bons restos.

  • Speaker #2

    Il y a de quoi faire,

  • Speaker #1

    oui. On ne s'en oublie pas.

  • Speaker #2

    De tous les styles.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Du simple au très sophistiqué.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Ça qui est cool. Bon, ça va être plein pour les restos.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Allez, allez.

  • Speaker #2

    Mais j'imagine qu'il y en a encore plein.

  • Speaker #1

    Bah oui, il y en a plein.

  • Speaker #0

    Désolé pour ceux qu'on n'a pas cités.

  • Speaker #2

    Votre spot préféré à Lyon ?

  • Speaker #0

    Waouh.

  • Speaker #2

    Un endroit à chaque fois où vous vous dites c'est beau Lyon quand même.

  • Speaker #0

    Moi, j'adore monter à la Croix-Rousse. On n'y va pas souvent, mais je trouve ça... J'adore. J'adore les pentes, mais j'adore aussi, une fois que t'es en haut et t'as la jolie vue, c'est vraiment canon. C'est vraiment canon. J'aime bien.

  • Speaker #1

    Alors moi, dans Lyon, pas forcément.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ça la question. Ouais ! Parce que sinon,

  • Speaker #1

    je parle de dans Lyon.

  • Speaker #2

    Tu peux dire un endroit en dehors.

  • Speaker #1

    Non, mais je vais pas te dire Nice ou Grenoble. Ah non,

  • Speaker #2

    bah non,

  • Speaker #0

    on va...

  • Speaker #1

    Non, moi j'adore aller dans les monts du Lyonnais.

  • Speaker #2

    Ok, où ça ?

  • Speaker #1

    Bah, Col de Malval, Col d'Auvergne, parce qu'en fait, ils ont tout au-dessus, et du coup, tu vois Lyon. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est vrai.

  • Speaker #1

    Parce que quand t'es dans Lyon, c'est cool, mais quand tu vois Lyon, c'est stylé aussi. Quand tu vois Fourvière, notre petite tour Eiffel et tout, c'est quand même vraiment stylé. Et ouais, moi j'aime beaucoup aller là-bas. Après, dans Lyon... C'est ultra cliché, mais moi, tous les matins, quand j'arrive et que je me gare et que je passe devant le Palais de Justice et que tu vois Palais de Justice pour vir, c'est quand même très stylé.

  • Speaker #0

    Et puis le Vieux-Lyon, en général, il y a quand même une sorte d'ambiance. C'est toutes les vieilles villes à chaque fois, mais c'est vrai que c'est très joli.

  • Speaker #1

    C'est très chauvin, mais du coup, j'adore le Vieux-Lyon. Et les fois où je vais au marché à Saint-Antoine, c'est des paniers d'un truc et que tu reprends la passerelle et que tu tombes vraiment sur ce débit. Palais de Justice pour vir, c'est trop beau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est beau. La lumière, même la nuit,

  • Speaker #0

    le soir. Oui, le soir.

  • Speaker #1

    Parce que quand tu es à Fourvière, c'est pareil. C'est chouette que tu as une vue dégagée. Mais du coup, tu ne vois pas Fourvière. Quand tu vois Fourvière, c'est stylé.

  • Speaker #0

    Le plus beau. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Très bon spot. D'ailleurs, vous allez chez les copains Thomas à Puzzle Café, juste en bas.

  • Speaker #0

    Oui, lui,

  • Speaker #1

    il a la meilleure vue de Lyon, en fait. Parce que...

  • Speaker #0

    C'est un tuyau en terrasse, oui.

  • Speaker #1

    il y a des grandes baies vitrées donc tu vois la cathédrale sur ta gauche les immeubles devant il y a une souveraine et là tu vois ton petit café tu manges une pâtisserie de chez Jucly et t'es au top et oui c'est vrai que vous vendez au resto vos pâtisseries on a quelques on travaille en but de pâtisserie donc trop chouette très bon spot aussi très sympa aussi dernière question,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que vous écoutez quand vous êtes en prod ?

  • Speaker #1

    Oh putain. De tout. Ça dépend avec qui, quoi, combien, quelle heure. Dans le jus, pas dans le jus.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, c'est...

  • Speaker #1

    C'est pas tout parce que t'écoutes pas du tout ce que j'écoute.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai... Oui, bon, ça dépend si je suis toute seule. Mais en général, moi, j'écoute des podcasts. Parce que moi, je travaille seule le dimanche. Et c'est mon petit moment à moi. J'adore. Il y a beaucoup de gâteaux à sortir. Et je suis toute seule. Je suis un peu... J'adore les gens. Je suis sociale, mais je suis introvertie de base. Et du coup, ça, c'est mon moment à moi. Je fais des gâteaux, je mets un podcast. Le meilleur moment. Et j'adore. J'écoute pendant, du coup, de 5 heures jusqu'à ce que j'ai fini de travailler. J'écoute des podcasts. D'ailleurs, parfois, c'est un peu gênant parce que du coup, il y a quelqu'un qui arrive. Par exemple, Nobarissa, elle arrive derrière. Elle dit, mais qu'est-ce que t'écoutes ? Pas que j'écoute des trucs bizarres, mais quand tu rentres dans une conversation... Oui, tu te dis, mais c'est quoi ça ?

  • Speaker #1

    C'est que t'écoutes une messe, par exemple.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, non.

  • Speaker #1

    En pleine prod, hop !

  • Speaker #0

    Non, non, non, pas du tout, non, mais pas du tout. J'écoute pas des trucs bizarres, mais du coup, ils rentrent et ils disent, mais c'est quoi ce machin que t'écoutes ? Et ben, parce que j'écoute de tout, mais j'adore. T'écoutes quoi,

  • Speaker #1

    comme... Les podcasts en flamand.

  • Speaker #0

    Non, mais aussi, non, mais je te jure, je te jure.

  • Speaker #1

    Elle est flamande, hein.

  • Speaker #0

    Oui, je suis flamande de base. Donc du coup, quand j'écoute un truc en flamand, elle me regarde vraiment en mode mic. c'est quoi ce machin ? Non mais j'écoute de tout tes podcasts ils sont tous passés aussi mais c'est parfois dans la voiture aussi, sinon j'écoute beaucoup de légendes en ce moment j'aime beaucoup parce que c'est sur tous les sujets j'écoute petite dédicace à Alexandre c'est une entrepreneuse qu'on connait parce qu'elle a fait notre site internet mais du coup aujourd'hui elle a son podcast et elle travaille sur... justement, elle accompagne des entrepreneuses, du coup, des femmes dans la création et dans l'accompagnement de leur boîte. Donc, j'écoute ce qu'elle fait. C'est très chouette.

  • Speaker #2

    Comment il s'appelle son podcast ?

  • Speaker #0

    Imprévu. Imprévu par Alexandre. Et bon, bref, j'écoute un peu de tout. Ok. Et toi,

  • Speaker #2

    Max ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est hyper varié. Parce qu'en fait, moi, j'écoute vraiment mais réellement de tout. Vraiment. Sauf des trucs. un peu trop énervé genre tu sais du métal qui te fait perdre les cheveux parce que déjà que je suis en train de les perdre donc c'est compliqué mais euh... non mais suis toi euh non ça dépend parce que quand en règle générale je suis avec l'équipe avec les filles derrière moi j'aime beaucoup le hard rock euh et je trouve que c'est hyper entraînant comme musique justement quand tu fais de la prod et qu'il faut t'abasser un petit boulot mais j'entends que ça plaît pas à tout le monde Donc, on va dire que 95% du temps, je mets de la funk, parce que j'adore la funk. Et que c'est...

  • Speaker #2

    Vraie lyonnais, ça.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    et que c'était hyper... Non mais c'était hyper... En fait, tout le monde écoute de la funk, au final. Tout le monde aime bien funk ou jazz ou des trucs faciles. Ou des fois, petit excès de zèle, variété française, tu vois. Et là, ça part en...

  • Speaker #0

    Là, c'est karaoké.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est karaoké. Et là, c'est la taffe au village, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Non mais ouais.

  • Speaker #0

    Moi ça dépend, comme Max dit, s'il y a beaucoup de boulot, c'est bien de mettre un truc un peu avec un rythme... Oxygène. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Moi s'il y a des matins où je suis seul en prod et que c'est comme rien, j'ai une grosse prod, à l'époque on était à foutre à boule, on était en sous-sol, dans un gros bâtiment, donc on pouvait faire péter les watts du son, mais je ne nous ai chié personne. Là, aujourd'hui, il y a le labo, il y a une cour intérieure, si tu mets un peu fort, les voisins vont gueuler, ce que je comprends. Donc on ne peut pas faire ça. Alors du coup, ce que je fais, c'est que je mets mes écouteurs. et là je me mets des lives carrément je peux me mettre des lives de Tomorrowland et là je suis une machine de gars ok faut bien se chauffer ça peut être de l'électro quand je suis tout seul j'écoute un peu de tout, électro, hard rock du gros rap aussi des fois j'aime bien mais du vieux rap,

  • Speaker #0

    pas du rap de merde de maintenant là tu sonnes vieux non non mais et le vrai rap ok j'ai fini ma petite boîte à questions on n'a pas du tout parlé de votre équipe et ça m'a triste non je plaisante non je plaisante justement on avait une très bonne équipe aujourd'hui on a Chloé qui est en pâtisserie avec nous, qui est du coup notre pâtissière responsable un an et demi avec qui De toute façon, avec toute notre équipe, ça se passe très, très bien. On a deux apprentis en pâtisserie, Paris et Jalan, qui sont là pendant un an.

  • Speaker #1

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #0

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #1

    Une qui est en reconversion et une autre qui...

  • Speaker #0

    En formation.

  • Speaker #1

    Qui est en formation, oui. Elle a 18 ans... 20 ans. 20 ans. 20 ans, Jalan,

  • Speaker #0

    oui. Et du coup, devant, on a deux baristas à temps plein. Donc, il y a Fanny et Laetitia. Et après, depuis deux, trois semaines, on a Juliette qui vient faire... Durant fort les week-ends et les lundis quand c'est pas possible d'être seule ou deux. Maintenant elles sont trois le week-end et le lundi elles sont deux. Parce que c'est nos jours les plus intenses et du coup voilà elle nous a rejoint il y a trois semaines.

  • Speaker #2

    Une belle équipe de meufs.

  • Speaker #0

    Que des meufs effectivement, Max il choisit bien. Voilà, c'est pas vrai. Non, on aimerait vraiment avoir... Bon après aujourd'hui on est très contents, pas ça le problème, mais on aurait bien aimé avoir plus de gars justement pour avoir un bon mix. C'est toujours bien d'avoir un peu des deux, mais non, ça fait des années en plus qu'il n'y a que des filles. Ouais, c'est drôle. C'est fou.

  • Speaker #1

    Moi ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #0

    Mais non, mais bien sûr. Non,

  • Speaker #1

    mais il y a des gens qui sont un peu en mode...

  • Speaker #2

    On pourrait dire que ça manque un peu.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    pas du tout. mais après aussi parce qu'on a des filles qui sont pas d'amis femmes que hommes non et puis on a des filles qui sont pas c'est des filles qui ont du caractère voilà donc c'est pas et puis il y a pas de en tout cas pas qu'on sache des ragots des machins pas du tout non mais bien sûr c'est stéréotype ce que je viens de dire mais non non justement c'est pas moi qui l'ai dit heureusement non c'est vrai que c'est hyper stéréotype ce que je viens de dire mais non ça se passe très bien comme ça mais on aurait bien aimé avoir un mix des deux ça viendra si un jour on recherche une personne en plus les garçons on vous attend là

  • Speaker #1

    vous êtes ouvert 7-7 c'est ça en fait on avait pas trop le choix au début quand on a démarré pour préparer des fois financièrement il fallait vite faire de la trésor et tout ça ok Et le problème, c'est que quand tu démarres sur un profil comme ça, tu peux pas faire machine arrière. C'est impossible parce que dans la tête des gens, c'est ancré, c'est 7-7.

  • Speaker #0

    Tu fermes... Bah les gens, ils viennent s'en réfléchir, c'est tendre. C'est trop bien. Oui, oui, non mais c'est trop bien. Et puis si on a une bonne équipe et qu'on a pu justement... Je sais pas, on a une relation de confiance et ça se passe bien, on n'a pas besoin d'être là, nous, 7 sur 7. Et puis surtout, après, nous, on a un week-end en décalé avec Max, on a...

  • Speaker #1

    souvent qu'un jour en commun mais du coup ça veut dire que six jours sur sept et un ou deux qui est là et puis un jour on n'est pas là et après aujourd'hui ça se passe bien soit quand la machine est lancée je peux pas dire qu'il faut plus rien checker et que voilà mais en vrai

  • Speaker #0

    On a mis en place justement pour que ça se passe bien comme ça. Et puis, on a des gens de confiance avec qui ça se passe bien.

  • Speaker #2

    C'est un luxe aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Ça n'a pas toujours été le cas. Non, non, non. C'est assez récent.

  • Speaker #1

    Ça changera aussi. C'est la vie d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    On ajuste selon... S'il y a beaucoup de travail, on vient plus. S'il y a moins de travail et que ça roule, parfois, on a un deuxième jour en commun. Donc, on essaye d'ajuster comme on peut. pour essayer de libérer un peu de temps pour Louise aussi et qu'elle n'ait pas ses parents tout le temps au boulot. Oui, c'est ce que je voulais dire,

  • Speaker #2

    vous arrivez à...

  • Speaker #0

    L'équilibre n'est pas parfait, mais ça va déjà bien mieux qu'il y a quelques années.

  • Speaker #1

    En vrai, on peut la récupérer tous les jours à l'école, à la sortie, on n'est pas...

  • Speaker #0

    Elle ne va pas à la garderie pour l'instant, donc c'est cool. On essaie de compenser un peu comme ça et on aimerait bien avoir plus de temps tous les trois. Mais voilà, je ne pense pas qu'elle en souffre. Et justement, grâce à elle, on a réussi à mettre un rythme plus normal. On ne l'a pas forcé. Oui, on n'avait pas le choix. Et du coup, sinon, on serait vachement plus ici. Tandis que parfois, ce n'est pas nécessaire. Donc, grâce à elle, on doit s'organiser différemment. Et puis, elle mérite aussi qu'on soit là. Donc, on essaye de faire en sorte que... qu'on ait au moins un jour tous les trois et puis qu'on essaye quand on peut de faire le maximum. Ok.

  • Speaker #2

    Eh bien, on va terminer cette petite interview. J'ai une dernière question pour vous. C'est quel message vous aimeriez faire passer à vos clients, vos futurs clients ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aimerais bien les remercier déjà parce que, tu vois, là je deviens émotionnelle parce qu'on a de la chance d'avoir des clients au top. Et c'est grâce à eux que... Ah, ça m'émeut. Je suis quelqu'un d'hypersensible. Donc, je ne voulais pas du tout pleurer. Ce n'était pas le but. Mais si aujourd'hui, on peut être là, c'est grâce à notre travail, mais grâce à notre équipe, mais aussi grâce aux clients. Et du coup, c'est cool. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait.

  • Speaker #1

    C'est ce que je vais dire. Ça va être de la merde.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'ai pleuré. C'est juste pour qu'après, il passe pour...

  • Speaker #1

    pour qu'elle prenne pas sens. Au revoir. Non, non, vraiment, comme dirait Anne, c'est top. C'est un genre à ce que je disais tout à l'heure, mais en plus, quand tu as des clients qui sont fidèles et qui reviennent, que ce soit quotidiennement ou toutes les semaines, ou même des clients des fois qui viennent, tu vois, qu'au moment de Noël, on a des clients, alors qu'on n'est vraiment pas vu comme une boutique, on a des clients qui vont venir peut-être qu'une fois par an, mais à Noël, du coup... coup c'est leur truc maintenant ils viennent prendre leur bûche chez nous ou la galette ou tu vois et ça tu te dis bah c'est trop cool en fait quoi tu es une petite marque quoi en fait et ça fait plaisir quoi c'est trop cool ou que des gens que ce soit des touristes qui viennent en disant ah bah c'est un tel qui m'a dit de venir chez vous tu dis c'est cool quoi tu vois ça fait plaisir que les gens partagent qu'il n'y a pas que des haters, même s'ils nous font bien chier tous, ceux-là, nous mettent des commentaires parce qu'il faisait trop chaud, trop froid ou que la pâte était un peu sèche. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est beau de voir...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Il y a quand même un nombre de clients aussi qui laissent un avis positif. Parce que pour laisser un avis positif, ça veut dire que tu prends le temps de mettre un avis quand c'était bien. Souvent, on pense à mettre un truc, moi je ne le fais pas, mais pour dire quelque chose qui ne va pas. Et là, du coup, d'avoir des gens qui prennent le temps de laisser un commentaire positif ou qui recommandent ou qui mettent en story le fait qu'ils soient passés, des trucs comme ça. C'est d'autant plus sympa. Franchement, c'est trop chouette. Et encore une fois, on peut faire tout ce qu'on veut, mais si on n'a pas les clients, ça ne sert à rien. Donc, c'est chouette d'avoir des clients sympas. Et en général, franchement, des gens pas sympas, on n'en a pas beaucoup. Non, c'est vrai. On a de la chance.

  • Speaker #1

    On n'a pas à mettre des gens dehors.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    non non non c'est cool non j'espère pas non mais nous on n'est pas on n'est pas un resto donc Jeff c'est bête mais quand tu ne vends pas d'alcool tes crèmes un petit peu ça fait une différence non mais c'est vrai ça fait une différence alors que j'adore l'alcool attention mais la vie d'alcool est dangereuse c'est bon je le dis mais ça fait une grosse différence aussi je pense et tu vois nous c'est tranquille quand les gens qui viennent chez nous ils viennent pour boire un café un chai latté trop dangereux pas de chat ouais c'est ça Et manger une part de cake quoi donc.

  • Speaker #0

    Non, mais en tout cas, merci. Merci à tout le monde qui est venu et qui revient ou même qui sont venus qu'une fois ou qui ont recommandé. C'est vraiment cool. Et c'est vraiment cool.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment cool d'en venir en ayant écouté le podcast.

  • Speaker #2

    C'est ça. J'espère. Si vous venez grâce à ça, dites-le.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    mais il n'y aura pas de code promo, par contre. Je suis désolé. Ah non,

  • Speaker #0

    ça ne fonctionne pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça.

  • Speaker #1

    Vous n'êtes pas sympa et vous dites bien bonjour en rentrant. Vous en aurez peut-être une Madeleine, mais ça n'arrêtera pas.

  • Speaker #2

    Et bien, c'était trop bien. J'espère que vous avez passé un bon moment. Moi, j'ai une dernière petite question. C'est juste... est-ce que vous avez des chefs pâtissiers donc là il ne faut pas dire tout ce qu'on a dit au restaurant à me recommander sur Cherbon alors moi je vais rester dans la pâtisserie parce que voilà et ça c'est top parce que j'en ai pas beaucoup voilà exactement c'est pour ça que j'ai tiré la pâtisserie non

  • Speaker #0

    mais bon les cuisiniers et puis ils se recommandent entre eux donc autant pourquoi pas les pâtissiers je pense que ce serait cool que tu ailles voir hum Nolwenn, Pauline et Edouard de Grain de Sucre. Ils sont au-dessus. C'est les voisins. C'est ça, exactement. J'ai beaucoup de respect pour eux parce que déjà, moi je dis toujours en premier, ce sont des gens sympas. Et puis c'est des bosseurs et puis ils ont une vision et ils ont une pâtisserie impeccable.

  • Speaker #1

    C'est l'une des plus belles vitrines de Lyon, je trouve, mais vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Je dis de Lyon, mais c'est le même de France.

  • Speaker #0

    leur gâteau c'est comme s'ils ont été photoshopés tellement qu'ils sont parfaits et puis Nolwenn ce qui est très cool c'est qu'il crée ses propres moules donc il a sa passion à côté de création de moules de packaging il fait tout lui-même et c'est un perfectionniste c'est incroyable donc voilà et puis il y a du coup Pauline sa femme qui est pâtissière aussi de base mais qui gère aujourd'hui tout ce qui est vente... Et puis il y a le frère de Pauline, Edouard, qui est leur boulanger. Et ça fait une très belle équipe.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire aussi. Et puis c'est rigolo parce qu'on a tous quasiment dans la bande des pâtissiers de Lyon de notre génération. On a quasiment tous en même temps. Une année, deux années près. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    Donc voilà, voilà ma recommandation. Une ? Bah oui, chacun une.

  • Speaker #1

    Chacun une ? Non, il y en aurait plein. En boulangerie et pâtisserie, moi je pense à notre pote Céline de Banneton, qui est une sacrée entrepreneuse mine de rien. On a rencontré à Foodtraboul, qui travaillait chez MSB aussi, notre pote Guillaume, qui est à la barre, et qui a monté son affaire il y a 3, 4 ans, je ne sais plus.

  • Speaker #2

    Et ça s'appelle comment tu dis ? Banneton.

  • Speaker #1

    À la base, elle a fait une sandwich suri artisanale, rue 9, à 30 mètres de chez Olivier. où elle fait son pain, elle fait toutes ses garnitures maison et tout, donc vraiment ouf. Et là, elle a repris une boulangerie rue Dubois, qui est à côté de la rue Mercier, avec un four à bois. Et du coup, là, ils sont vraiment sur une offre boulangerie pure. Il n'y a pas de pâtisserie, que de la viennoiserie.

  • Speaker #0

    C'est un tout petit peu.

  • Speaker #1

    Oui, il y a du flan et deux, trois petits gâteaux de voyage. Oui, mais... c'est une boulangerie vraiment boulangère beaucoup de viennoiserie, beaucoup de pains spéciaux à base de levain et très canon parce que c'est une belle réussite aussi et c'est avec l'entrepreneuse donc très très cool après je dirais bien aussi nos potes Mamadou et Guillaume de la cuisine de Moudiri là il y a un duo il y a des spécimens

  • Speaker #0

    surtout là si tu veux avoir un bon podcast niveau juste ambiance il faut aller là-bas c'est vrai que pour le coup c'est sacré duo qu'on bossait avec Coriane à la cour des loges en fait Mamadou c'était mon apprenti en pâtisserie parce que de base il était cuisinier il avait envie de se former en pâtisserie donc il était en cuisine à la cour des loges et après il est venu un an en pâtisserie et Guillaume il était au poste viande à la cour des loges quand j'ai commencé aussi... Et en fait Mamadou il est Sénégalais et ils ont créé un restaurant Sénégalais. Et ils ont aujourd'hui du coup leur restaurant.

  • Speaker #1

    C'est un peu street food.

  • Speaker #0

    Ouais ils ont leur restaurant et ils ont aussi maintenant ils ont un labo à Tassin. Et ils ont créé justement une porte, comment dire, une vitrine où tu peux aussi prendre un takeaway au labo. Et c'est super ce qu'ils font, ça change parce que c'est une cuisine sénégalaise traditionnelle. Et puis au-delà de ça c'est des... Je l'ai pas dit. Ah ouais. C'est où le resto ? Il est...

  • Speaker #1

    J'ai l'air bête.

  • Speaker #0

    À ville urbaine.

  • Speaker #1

    À côté du... C'est Charpen, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un grand rond-point.

  • Speaker #1

    Là, il y a le gros McDo,

  • Speaker #0

    c'est Charpen. Juste derrière. Je ne connais pas trop le quartier, mais par contre, ce qu'ils font, c'est vraiment bon. C'est ultra bon,

  • Speaker #1

    c'est ultra généreux. C'est généreux dans tous les sens du terme. C'est que tu as largement assez mangé. C'est hyper honnête. C'est plus qu'honnête en rapport à la qualité de vie.

  • Speaker #0

    C'est plus street food. Ce n'est pas un restaurant.

  • Speaker #1

    Mais c'est top. plus top et puis c'est pareil c'est une sacrée réussite quoi les mecs qui ont passé de rien mais vraiment de rien à la voir un labo de prod je peux pas vous de prod ils font pas mal de voix non c'est vraiment chouette la cuisine de moudairi j'ai beaucoup de respect pour eux c'est des gros bosseurs et

  • Speaker #0

    comme maxi ils ont commencé derrière avec 0 0 aide de qui que ce soit et si jamais ça marcherait pas ils auraient tout perdu entre guillemets Et là, grâce à leur travail très dur, parce qu'ils travaillent comme des tarés, ils ont pu créer un truc vraiment sympa. Et c'est des gars qui méritent aussi d'être mis en avant.

  • Speaker #2

    Ok. Je note ces deux adresses. Je vous remercie. J'espère que vous avez bien aimé.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que je suis content d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    Je suis content.

  • Speaker #2

    Bon, trop bien. Et puis, qu'est-ce que je peux dire pour le mot de la fin ? Non, mais merci. Merci pour ce bon mot.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    il ne faut pas se faire chier mais il faut bien travailler ça va être le nom du podcast il ne faut pas se faire chier allez bisous bisous tout le monde et à bientôt sur Fairebon ciao

  • Speaker #1

    Max ciao Ariane merci beaucoup à toi j'allais dire merci trop sympa toi aussi t'es team Voili Voilou je l'ai dit tout le temps voilà voilà

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce 13ème épisode. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez passé un bon moment. Je remercie encore Oriane et Max. Vous êtes géniaux. J'ai passé un trop bon moment. Dans votre petit bureau, on était tous les trois enregistrés. C'était trop bien. Je me sentais vraiment comme à la maison. Je suis sûre que ça s'est ressenti dans l'épisode. Voilà. J'espère que vous qui nous écoutez, vous avez passé un bon moment. Que peut-être ça vous a donné envie d'aller goûter les créations d'Oriane et Max. Si je peux me permettre, il faut absolument goûter le Paris-Brest. Voilà, grosse claque. On s'est battu avec Axel pour avoir la dernière cuillère. C'est très grave. On se retrouve la semaine prochaine ? Ben oui, parce qu'en décembre, c'est un épisode par semaine. Si tout va bien. Bon, allez, j'arrête de parler parce qu'après, ça fait des épisodes de trois heures, on n'en peut plus. Je vous fais des gros bisous. Je vous dis à la semaine pro. Et merci de nous avoir écoutés. Bisous !

Description

Aujourd'hui, je vous emmène au 10 rue de la Bombarde, au pied de Fourvière, dans le Vieux Lyon. Direction DUCLEF, un café-pâtisserie où j'ai eu le plaisir de rencontrer un duo génial : Auriane et Max.


Dans ce treizième épisode de Cher Bon!, Auriane et Max nous racontent leur rencontre à Cannes, qui a marqué le début d'une collaboration de choc et d'une belle histoire d'amour. Ensemble, ils ont vécu des expériences uniques, notamment en Belgique (dont Auriane est originaire) avec un service de desserts à Tomorrowland (basique).

C’est ensuite à Lyon, la ville de Max, qu’ils ont choisi de poursuivre leurs carrières : Auriane à La Cour des Loges (5ᵉ arrondissement) et Max aux Apothicaires (ancien restaurant de Tabata et Ludovic Mey). Puis est arrivée l’aventure Food Traboule, une véritable rampe de lancement pour eux, leur permettant de peaufiner leur savoir-faire et de rêver grand !


Finalement, ils ont décidé de créer leur propre café et boutique : Duclef, un lieu à leur image où se mêlent artisanat, simplicité et authenticité. Auriane et Max nous partagent les coulisses de cette aventure, leurs inspirations, et les valeurs qui les animent au quotidien (indice : "pas se faire ch**r"… maintenant vous êtes obligé d’écouter pour comprendre).


Un épisode riche en émotions et en anecdotes, qui illustre si bien leur volonté de partager des moments gourmands avec les Lyonnais. Et bien sûr, bisous à Monsieur Flan et Monsieur "PB".


Bonne écoute !

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Si vous avez aimé cet épisode il vous reste une toute petite chose à faire : vous abonner ! Et si vraiment vous avez envie de faire une bonne action qui me fera cher plaisir vous pouvez laisser un petit commentaire de rien du tout du tout juste pour dire que c’est le meilleur podcast lyonnais (c’est un exemple mais vous pouvez aussi dire que c’est le meilleur de France).


Merci merci merciiii d’avoir écouté ! Bisous bisous et à très vite sur Cher Bon !💖


Louison



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode de Cherbon. Je suis Louison Lagneaux et à travers ce podcast, je vous emmène à la rencontre des chefs lyonnais inspirants. Que vous soyez curieux ou passionnés de gastronomie, Cherbon est là pour éveiller vos sens et nourrir votre esprit. J'adorais cette phrase à l'écrit. J'ai bien envie de dire Amen là. Bon. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Auriane et Max, le duo talentueux et amoureux. Derrière DUCLEF, la pâtisserie et café incontournable du Vieux Lion, situé à deux pas de la cathédrale Saint-Jean. Dans cet épisode, Auriane et Max nous partagent leur parcours, très différent à l'origine vous le verrez, et ils nous parlent de leur rencontre et de leurs folles expériences jusqu'à la création de DUCLEF. Installez-vous confortablement et laissez-vous emporter par cette conversation gourmande et pleine de douceur. Eh bien, bienvenue à tous pour ceux qui nous écoutent. Bonjour à Auriane et Maxime.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #2

    Salut.

  • Speaker #0

    Je suis très contente de vous avoir aujourd'hui. Vous n'êtes pas le premier duo que j'interroge, mais vous êtes le premier duo à sortir sur Cherbon. Bref, du coup, ce sera le premier épisode qui sortira où on est trois.

  • Speaker #1

    C'est un peu la classe du coup.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu la classe.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que plus ?

  • Speaker #0

    Donc, on est chez Duclef. On dit chez Duclef, à Duclef.

  • Speaker #2

    Chez Ducelf. Tant que ce n'est pas Duclef. Voilà.

  • Speaker #0

    Évidemment. Je vous propose que chacun de votre tour vous vous présentiez.

  • Speaker #2

    Très bien, avec plaisir. Du coup, moi c'est Oriane, j'ai 34 ans, bientôt 35. Je suis belge d'origine, ça fait 7 ans que j'habite à Lyon. Je suis pâtissière depuis 10 ans et moi c'était une reconversion. Au-delà de ça, je suis en couple avec Maxime qui est juste à côté de nous. depuis 10 ans aussi et...

  • Speaker #1

    Marie-accessoirement, mais...

  • Speaker #2

    Marie-accessoirement. Mariée depuis un an, j'oublie toujours. Et on a une fille de 3 ans qui s'appelle Loise. Voilà.

  • Speaker #0

    Très beau, très beau comme prénom. Et alors du coup, tu disais que c'était une reconversion. Avant ça, tu faisais quoi ?

  • Speaker #2

    Alors j'ai fait des études d'architecture d'intérieur pendant 2 ans, 2 ans et demi. Et du coup... Je pensais toujours que c'était ça que je voulais faire jusqu'à ce que j'étais en plein dans les études et que d'un jour ou l'autre, je ne sais pas, j'ai eu un déclic dans ma tête et je me suis dit non, ce n'est pas ça. Et j'ai tout arrêté le jour où j'avais un jury à présenter. Ça faisait un mois que j'avais bossé dessus. Je mets mes plans, je les attache et puis d'un coup, je commence à tout défaire. Je range tout ce que j'avais préparé et j'ai dit non, ce n'est pas ça. Je ne sais pas, j'ai pété un câble. Et... craquage complet et du coup après je suis je suis parti voyager pour essayer de trouver ce que je voulais faire de ma vie et c'est après trois ans et demi en australie que j'ai décidé que c'était peut-être bien la pâtisserie et que du coup si je voulais faire ça pourquoi pas le faire en france le pays par excellence pour la pâtisserie donc voilà alors pourquoi la pâtisserie c'est c'est depuis que je suis toute petite que j'adore j'adore ça mais bon c'est vraiment en tant que ménagère quoi vraiment la popote à la maison, j'ai toujours bien aimé faire ça, et j'ai jamais vraiment vu que, j'ai jamais vraiment cru que c'était une possibilité pour moi d'en faire mon métier, je viens d'une famille qui est un peu, il faut faire des grandes études, voilà, et donc pour moi c'était pas vraiment une possibilité, jusqu'à ce que je sois en Australie, loin de tout et tout le monde, et qu'on m'a dit, tu adores faire ça, peut-être que tu pourrais en faire ton métier, et du coup... J'ai été poussée dans la bonne direction et je me suis lancée. Je me suis dit bon, j'y vais, je le fais et je n'ai pas trop réfléchi. Et puis, je suis venue en France pour le faire.

  • Speaker #0

    C'est beau. Maxime, à toi.

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour à tous. Moi, Max plutôt, parce que Maxime, jamais personne ne m'appelle comme ça. Du coup, ça fait un peu bizarre. Du coup, voilà, moi, c'est Max. J'ai eu 30 ans cette année. Moi, j'ai commencé la pâtisserie. Déjà, je suis lyonnais. Déjà parce qu'on est sur charbon, on va mettre les points sur les i. Voilà. Ouais, donc Lyonnais, originaire de l'Ouest lyonnais. Tout ça ? Chaponneau. Ok. Place to be, Isaac Duke, tout ça, tout ça, capital. Non, originaire du coup de l'Ouest lyonnais, donc le début du monde lyonnais, où j'ai grandi, je ne sais pas si tout le monde en France là-bas. Moi, à contrario d'Oriane, pas d'études du tout, parce que l'école... Compliqué, compliqué, compliqué. Je n'étais pas du tout scolaire. Pas vraiment de difficulté, mais je me faisais chier à l'école. J'avais l'impression de perdre mon temps et rester assis sur une chaise. Bon, là, on est assis sur une chaise, mais on part et on passe un bon moment. Donc, c'est cool. Mais non, rester assis sur une chaise et écouter les gens parler. ça n'a jamais vraiment... Voilà, c'était pas trop mon truc. Et du coup, je kiffais plus l'art plastique, le sport et la musique. Ouais. Je pense que c'est les seules matières où j'avais la moyenne, d'ailleurs.

  • Speaker #2

    C'est déjà bien !

  • Speaker #1

    Voilà. Et après, voilà, un schéma un peu classique, mais j'ai redoublé au collège. La sixième, et puis après en cinquième, il fallait que... Ils m'ont demandé que je redouble, et puis quatrième, pareil, puis troisième, pareil, et puis... Mais qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? C'est compliqué. Tu appuyais ton brevet des collèges, et là, en fait, je me suis lavé les mains dans les poches et ça me faisait chier. Je savais en fait que je voulais faire un métier manuel.

  • Speaker #0

    Tu ne savais pas encore lequel ?

  • Speaker #1

    Non, pas encore. Moi, je suis fils et petit-fils d'artisan. Mes grands-parents maternels étaient bouchers, ils avaient une boucherie. Ça ne m'a jamais trop attiré, taper dans la barbaque comme ça le matin. Moi, je préfère les gâteaux quand même. Je ferme le vélo, je tire les gâteaux le matin, tout ça. Mais voilà, mes parents avaient un garage automobile. Donc, j'ai toujours passé aussi mon enfance à bricoler. Du coup, passionné aussi d'automobile et de sport mécanique. Donc, j'ai toujours baigné un petit peu là-dedans. Donc, je savais que je voulais faire quelque chose de manuel. Voilà. Par chance, j'ai grandi et j'ai été entouré aussi avec des gens dans le monde de la gastronomie qui ont des belles places aujourd'hui. pour qui on a travaillé après aussi, donc on en parlera plus tard. Mais je pense que c'est un petit peu aussi ce qui m'a poussé, on va dire, mais gentiment. Je n'ai jamais ressenti une obligation avec ça, mais ça s'est fait assez naturellement du coup. Mais du coup, j'ai toujours été attiré par le côté bouffe, on va dire, parce que c'est aussi une culture, que ce soit française, mais chez nous, on adorait... On adorait les fêtes de famille à la française, où on fait des repas gargantuesques avec apéro et tout ce qui s'ensuit, la viande, les serbes, le machin.

  • Speaker #2

    Tu ne s'arrêtes jamais.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai toujours baigné dans le bien manger. Très cool et je remercie beaucoup ma famille d'ailleurs, parce que c'est quelque chose d'important. Et du coup, on s'éloigne un peu là, on en a théo. ça pour dire que tu étais entouré par des pâtissiers du coup voilà en fait à la base j'étais même plus parti pour partir dans la cuisine, j'aimais bien ça et via les connaissances que j'avais quand t'arrives en 3ème forcément il faut faire des stages et mon premier stage je l'ai fait chez mon premier maître d'apprentissage du chou à Chaponneau pâtisserie à Loto qui est une très belle maison qui m'a je pense bien formé Vrai artisan, on faisait tout de A à Z, chocolat, glace, viennoiserie, enfin tout.

  • Speaker #0

    Donc tu étais en cuisine et ton stage tu l'as fait dans ton études ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai réalisé un petit peu la cuisine et mon stage de troisième, le premier que j'ai fait, c'était là-bas.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok, mais tu étais encore dans le cursus ?

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, j'étais en troisième, enfin voilà, en période collège. Et du coup ça s'est fait comme ça, donc stage qui s'est très bien passé. Et bah il m'avait dit, écoute, si jamais tu veux faire un apprentissage, nous on prend des apprentis. Donc j'avais dit ok, why not. Mais du coup, j'avais vraiment bien aimé ce format-là. Et après, je me suis dit, pourquoi pas essayer un autre format de pâtisserie ? Et du coup, j'avais des connexions à l'époque chez Bouillet, chez Sébastien Bouillet. À l'époque, il avait encore de laboratoires à la Croix-Rousse. C'était encore un peu moins grand qu'aujourd'hui. Mais c'était déjà un truc assez balèze. C'était quand même toujours l'une des plus grosses vitrines de Lyon. Et je me disais, ce serait cool de voir une autre... classe, on va dire, de pâtisserie, beaucoup plus grand, beaucoup plus de prod, beaucoup plus grosse équipe. Et du coup, j'ai eu la chance de pouvoir faire un stage là-bas aussi, qui était très chouette. J'ai découvert vraiment un peu l'esprit brigade, très hiérarchisé aussi, mais avec une super ambiance de travail. Et du coup, ça s'est fait pareil, très bon stage. On a cru sur les trucs en se disant, allez, moi, je veux faire un CAP pâtisserie. Ça s'est fait un peu naturellement, au final. Ouais, j'ai trouvé ça trop cool. Et puis après, c'est aussi, je pense, dans la mentalité qu'on a avec Orianne aussi, c'est qu'on adore recevoir, on adore faire plaisir aux gens. Et la pâtisserie, la cuisine, tous les métiers de la gastronomie, ça fait partie de ça. En fait, je pense que si tu le fais, c'est pas pour l'argent, parce que clairement, il y a d'autres métiers qui payent mieux que ça. Mais c'est surtout pour le kiff de faire plaisir aux gens, quand tu ramènes un gâteau, quand tu...

  • Speaker #2

    C'est un peu cliché, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est très cliché, mais en même temps, c'est vrai. Donc, ouais, c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que la pâtisserie, c'est vraiment des gros câlins que tu fais aux gens.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est la finalité du repas. Et c'est aussi très important parce qu'en fait, si tu ne fais pas... Tu peux avoir mangé un très bon repas et si tu as un dessert de merde, tu vas te rappeler du dessert de merde. Comme un café dégueulasse.

  • Speaker #2

    C'est la fin, c'est la clôture d'un bon repas et c'est important. Ça ne doit pas toujours être hyper poussé, ça peut être un truc super simple. Mais c'est vraiment chouette de finir sur une note sucrée, ça fait toujours plaisir. La dernière note. C'est ça, exactement. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok, donc CAP pâtisserie.

  • Speaker #1

    Ouais, CAP pâtisserie. Et là, du coup... coup pas très cool parce que je suis passé du statut de dernier de la classe qui est quasiment premier de la classe parce que quand on est passionné et puis quand on est à sa place voilà en fait bon il y avait encore des matières générales où ça me faisait un petit peu chier et on était toujours pas très bon mais en tout cas en pratique et tout ça je me suis retrouvé vraiment pas prétention de dire que j'étais le meilleur mais je me sentais vraiment bien et à l'aise quoi donc c'était vraiment je me dis tant c'est cool Et du coup après fin de CAP, je voulais continuer un petit peu l'apprentissage parce que bon tu as tout juste 18 ans, c'est un moment un peu jeune pour se dire allez je veux avoir une place d'ouvrier. Et puis voilà, donc via les connexions qu'on avait, qui on a travaillé par la suite avec Orianne, Jérôme d'Olivera qui est du coup natif de Chaponneau, qui est lyonnais, qui est un ami de la famille de base, qui lui est champion du monde de pâtisserie sur Cannes. lui il venait de monter son affaire et du coup je l'appelle je lui dis je viendrais bien faire une mention complémentaire qu'est-ce que t'en penses et tout il me dit bah ouais ça peut être chouette il me dit bah écoute si ça te branche nous on est en train de recruter on va avoir besoin de monde pour l'équipe écoute si tu veux venir à Icans avec plaisir mais bon j'avais pas encore 18 ans j'étais sur la fin de mon diplôme et j'étais là ouais ok bah go go on y va et je m'en rappelle toute ma vie genre j'ai raccroché le téléphone et j'ai dit à mes parents c'est bon je vais à Cannes mais genre tu sais t'as même pas 18 ans et du coup bah gros changement de vie mais du coup super cool et ouais enfin comme Morgane expliquera aussi tout à l'heure sûrement mais on a tous eu des périodes de vie comme ça où on se dit putain c'était la meilleure période de ma life aujourd'hui c'est trop cool aussi c'est une autre période voilà on a créé une famille on a créé un business c'est trop chouette Mais la période jeunesse de ma vie, les trois ans que j'ai passé dans le sud à Cannes, c'était incroyable. On a travaillé, parce que du coup, j'ai fait un an de mention complémentaire. Et après, j'ai switché sur un BTM, un brevet technique des métiers, sur deux ans, toujours en apprentissage. Donc avec l'école, la formation, tout ça, mais toujours à Cannes, chez Jérôme. Et on avait une équipe de tueurs. C'était génial, on est encore tous en contact aujourd'hui, on est tous super potes. On est un peu tous presque aux quatre coins du monde. On est à Dubaï, on est à Paris, en France, à la Baule. C'est très cool, mais on a vraiment créé des liens hyper forts. Parce qu'on travaillait dur, on se marrait beaucoup. On faisait une pâtisserie quand même ultra haut de gamme, avec des super produits et un super chef. Donc c'était vraiment une période incroyable. En fait, vu qu'en fait, c'était toute une bande de jeunes qui avait entre 18 et moins de 30 ans au final, et que tout le monde venait ici pour le job. C'est la Côte d'Azur, donc ce n'est pas désagréable non plus. Mais personne n'avait vraiment de potes dans les parages. Et en fait, naturellement, on a tous eu une super bonne relation. Et on faisait tout ensemble, en fait. On se levait à 4-5 heures le matin ensemble et puis on allait bosser. Et puis après, sieste, plage, apéro, pétanque. La colo. Voilà, c'était incroyable.

  • Speaker #0

    Et tout en bossant comme des fous,

  • Speaker #1

    j'imagine. Ouais, en bossant comme des fous. Pas mal de collègues qui ont fait des concours, j'en avais fait un aussi.

  • Speaker #0

    Concours de quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais fait un petit concours un peu à la conne, entre guillemets, mais de pièces en chocolat à Antibes, sur la région Paca. J'avais fait le troisième, je crois, je ne sais plus. Mais voilà, j'ai un pote qui avait fait le championnat de France des SR, Julien Jacob, petite dédicace. J'ai notre pote Enzo Roussel qui avait fait les Olympiades des métiers. Une belle équipe. Johan Palamara qui faisait des pièces de chocolat. psychopathe, vous pouvez le voir sur les réseaux, mais c'est un monstre, c'est un réalisme, c'est débile. Grâce à tout ça, ça apprend aussi plein de choses, parce que tu restes les après-midi, tu découvres plein de choses, et c'est hyper intéressant, et franchement, ça te donne envie d'aller plus loin et d'avancer. Donc voilà. J'avais projet, à la fin de tout ça, de partir aux Etats-Unis. Et donc j'avais déjà parlé un petit peu avec Jérôme, j'ai dit voilà j'aimerais bien partir aux Etats-Unis, c'est le rêve américain. Et il me dit bah ouais écoute voilà j'ai des plans à droite à gauche, trop cool. Et on commence à bosser sur le truc et Aurélien est arrivé.

  • Speaker #2

    C'est ça que je voulais savoir, vous ne connaissez pas avant ?

  • Speaker #0

    Et c'est chez Jérôme,

  • Speaker #2

    c'est ça exactement.

  • Speaker #1

    Aurélien est arrivé en stage de fin d'école, il avait fait le NSP.

  • Speaker #2

    fin de formation ouais c'est ça parce qu'au fait moi du coup quand j'ai décidé de venir en France faire la pâtisserie j'ai fait l'école d'Alain Ducasse, le NSP à Yves Saint-Jean sauf que j'ai suivi un cursus c'était plus une formation pour le coup toujours aujourd'hui 10 ans plus tard j'ai zéro diplôme en pâtisserie mais c'était juste, ouais exactement j'ai même pas la CAP en pâtisserie merci C'était juste une formation. Alors, c'était une formation sur cinq mois. Et c'est vraiment pour les gens qui... Déjà, c'était une formation internationale. Donc, ce n'était pas pour les Français. C'était vraiment pour les gens en dehors de la France. Et du coup, c'est pour les gens qui pensent à peut-être se reconvertir. Et c'est vraiment une initiation de la pâtisserie. Après, c'est cinq mois hyper intenses. Donc, tous les jours, de 6h du matin jusqu'à 13h, tu as des cours dans le laboratoire de pâtisserie. C'est hyper intense et t'apprends plein de choses, mais c'est pas un vrai diplôme en pâtisserie. Mais à la fin de cette formation-là, tu dois faire deux mois de stage. Et c'est là que moi, j'ai choisi d'aller faire deux mois de stage chez Jérôme d'Olivera, où Max était apprenti et moi, du coup, stagiaire.

  • Speaker #0

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #2

    En fait, c'est bête, mais l'école donne une liste de plein de pâtisseries possibles. On peut aller n'importe où on veut. J'aurais même pu faire en Belgique ou autre part. Mais du coup, j'ai commencé à regarder la liste et j'ai regardé ce que chacun faisait comme pâtisserie. Je ne sais pas pourquoi. Pas je ne sais pas pourquoi, parce qu'il fait des choses magnifiques, Jérôme de l'Ivra. Mais j'ai vu des photos de sa pâtisserie et je trouvais qu'il faisait des belles choses, mais qu'il prenait plaisir. Je ne sais pas, ça se voyait dans ses pâtisseries que c'était... c'était des choses différentes et ça m'a plu et du coup j'ai tout de suite envoyé un mail et je voulais aller là bas et je voulais pas forcément aller à cannes ou quoi que ce soit mais j'ai vraiment choisi pour la pâtisserie et j'ai été prise et du coup du coup voilà du coup je suis arrivé dans le même laboratoire que max et voilà la rencontre la rencontre mais c'était pas du tout parti pour être en couple c'était pas du tout à l'étang

  • Speaker #1

    faut pas dire ça c'est pas bien je ne pouvais pas te montrer en anglais parce que son ex-australien il pense peut-être qu'elle est encore en formation j'étais encore en couple et ce n'était pas du tout un objectif et puis

  • Speaker #2

    voilà pour finir ça s'est fait petit à petit entre guillemets mais on s'est rencontré là-bas et j'ai passé deux mois là-bas et après je ne voulais plus partir quoi Je voulais rester là-bas, sauf que ça faisait des années que je n'étais plus en Belgique. Et ça me manquait, vu que j'étais plus proche depuis presque un an entre la formation et le stage. Je pouvais rentrer assez facilement. Et du coup, je m'étais dit, j'ai trop envie de rentrer pendant un moment. Et du coup, j'ai décidé après les deux mois de chercher un boulot en Belgique. Ok,

  • Speaker #0

    donc deux mois, ça vous a suffi pour...

  • Speaker #2

    Bah ouais, mais c'était tout à la fin des deux mois. Bah ouais... Oui et non, ce n'est pas du tout un coup de foudre, mais ce qui est chouette et ce qui est beau et encore aujourd'hui, c'est qu'on s'est rapprochés. Parce que déjà, mon studio, il était dans la même rue que l'appartement de Max et c'était le hasard.

  • Speaker #1

    J'avais bien vu ce truc.

  • Speaker #2

    Le pur hasard.

  • Speaker #1

    Placé à côté des stagiaires. Oui. Très important.

  • Speaker #2

    Mais du coup, c'est ça, c'est un peu glauque quand même. Non, mais du coup, voilà, le soir, moi, je ne connaissais personne et du coup, on s'est fait quelques apéros. Et c'est dans notre malheur, mais la belle chose, c'est que nos deux mamans n'allaient pas très bien, chacune pour d'autres raisons. Ma maman, c'était mental et la maman de Max, elle allait se faire opérer d'une opération assez importante au cerveau. Et du coup, au fait, on a commencé à parler vachement sérieusement. Ce n'était plus juste les blagues parce que Max, c'est un gros blagueur. Et il fait un peu toujours le con. Et donc, moi, je le voyais comme ça, quelqu'un de pas très sérieux et tout ça. Et en fait, on a commencé à parler très sérieusement sur des sujets très personnels. Et c'est là qu'au fait, je me suis dit, il n'est pas si con. En plus, il a quatre ans de moins que moi. Donc, pour moi, c'était même pas... Je ne sais pas, je ne le voyais pas du tout comme un potentiel partenaire de vie. Et du coup, c'est pour ça qu'on s'est rapprochés très, très rapidement. vraiment sur des sujets importants ça a matché c'est ça exactement

  • Speaker #0

    Donc là, au bout de deux mois, tu veux repartir en Belgique.

  • Speaker #2

    Ouais, je veux repartir en Belgique. Et du coup, Max aussi, il ne veut plus aller aux États-Unis. Il va aller en Belgique. C'est ce que j'allais dire.

  • Speaker #1

    Les États-Unis, on en est où ? Du coup, je dis à Jérôme, écoute, j'ai bien réfléchi. Tu l'aimes. Non, mais après, il n'était pas encore au courant, je crois, à cette époque. Quand il va dire tout ça, il va être mort de rire. Il va dire, mais quel con. Non, non, non, mais je ne sais plus s'il était au courant ou pas encore. Je ne pense pas. Et en gros... Je lui dis, écoute, je peux te parler un après-midi et tout. Il me dit, ouais, vas-y. Et on se pose, on discute. Et je dis, écoute, j'ai bien réfléchi. Les États-Unis, pas tout de suite.

  • Speaker #2

    On est dix ans plus tard, il est toujours pas allé.

  • Speaker #1

    Je lui ai dit, mais du coup, est-ce que tu connais des gens en Belgique ? Et là, je me rappelle de sa tête qui s'est transformée, genre. Il m'a dit, mot pour mot. qu'est-ce que tu veux aller foutre en Belgique, Max ?

  • Speaker #0

    Le rêve belge, it's the new rêve américain.

  • Speaker #1

    The Belgian dream, c'est connu, non ? Et bah non, et bah ouais. Et du coup, je dis, non mais tu sais...

  • Speaker #2

    Tu te rappelles Dorian ?

  • Speaker #1

    La petite blonde, là, je l'aime bien quand même. Et à partir de ce moment-là, il a dit, c'est fini, je prendrai plus de stagiaires jolis parce que c'est compliqué. Parce que pour la petite anecdote, le sous-chef de l'époque, Nicolas Lambert... Bonjour Nicolas. Très bon pâtissier. Très excellent pâtissier. Un grand exemple pour beaucoup d'entre nous. D'imbiguité, de tout ce que tu veux. Un missile, comme on dit. Non, pour la petite histoire, lui était sous-chef à l'époque où on était là-bas. Et lui aussi s'est embarqué avec une stagiaire. Et il s'est marié. Et il a deux enfants. Voilà.

  • Speaker #2

    Si jamais vous êtes célibataire, vous pouvez faire payer quelqu'un. Il faut aller travailler chez Gérard.

  • Speaker #1

    Agence matrimoniale.

  • Speaker #2

    Ça marche bien apparemment.

  • Speaker #1

    Désolé Jérôme et Aurore. On est vraiment navrés.

  • Speaker #0

    En même temps,

  • Speaker #2

    tu bosses...

  • Speaker #1

    C'est des belles histoires.

  • Speaker #2

    En fait, tu bosses beaucoup, tu bosses dur. Et comme Max disait, beaucoup de gens qui vont là-bas, ils n'étaient pas de là-bas. Donc du coup, tu te retrouves tout le temps même en dehors du boulot.

  • Speaker #1

    Un Français et une Belge, et un Français et une Vénézuélienne. Ça fait des beaux mix.

  • Speaker #2

    C'est mix. Exactement. Pas mal du tout.

  • Speaker #1

    Et du coup, ouais, non, bah du coup...

  • Speaker #0

    Il vous trouve quelque chose en Belgique. Ouais,

  • Speaker #1

    fallait trouver quelque chose. Non, non, non, Aurélien avait déjà un boulot à cette époque-là.

  • Speaker #2

    Parce que du coup, moi j'ai décidé de retourner en Belgique et Max est resté encore presque un an sur la côte d'Azur pour me mettre en Belgique. On a fait des allers-retours, ouais c'est ça, exactement. Ok.

  • Speaker #1

    Mais ça a marché, tu vois. Et du coup, on disait quoi ?

  • Speaker #2

    Bah du coup, c'est pas Jérôme pour finir qui t'a...

  • Speaker #1

    Non, ouais, du coup, je regardais un petit peu des pâtisseries sympas sur Anvers, en l'occurrence, parce qu'en vrai, c'était basé sur Anvers. C'était une super ville, d'ailleurs, très chouette. Et du coup, il y avait une pâtisserie, je sais pas quoi, on pourrait comparer ça à Lyon, que ça s'appelait la pâtisserie Delray. Très grosse pâtisserie, assez traditionnelle, finalement. Beaucoup de biscuiteries, beaucoup de chocolateries, mais dans un esprit très très très artisanal parce qu'il faisait tout de A à Z. C'était vraiment... En gros, il y avait un immeuble à côté de la gare et dans l'immeuble, il y avait tout. Un étage glacerie, un étage chocolaterie, un étage pâtisserie.

  • Speaker #2

    Très grosse pâtisserie.

  • Speaker #1

    Très grosse pâtisserie, un poil trop classique, mais très intéressant. Du coup, j'ai fait une petite expérience là-bas de, je ne sais pas, 4 mois, je crois.

  • Speaker #2

    Un peu plus, je pense,

  • Speaker #1

    6 mois. Mais c'était un peu trop à l'ancienne, c'était... Tu sais, c'était le genre de boîte qui était ultra rodée. Et en fait, tu lisses les biscuits de droite à gauche et pas de Ausha droite. Et en fait, sinon, tu te fais dégommer. Et du coup, moi, ça m'a fait rien cinq minutes. Mais au bout d'un moment, j'ai dit, bon, les gars, vous êtes bien gentils. Mais voilà, ça m'avait un petit peu saoulé. Et en dehors de ça, même si c'était une très bonne boîte, j'avais vraiment envie de découvrir la partie dessert sur assiette. Et Orianne bossait du coup chez Roger Van Damme. C'est pas le cousin de Jean-Claude. pour la petite anecdote, mais rien à voir. Ça aurait pu. Mais un resto étoilé, du coup, réputé justement pour ses desserts. OK. Parce que ça faisait un gros lunch, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Ce n'était pas ouvert le soir. C'était de 11h à 18h, service continu. Donc, tu pouvais...

  • Speaker #1

    Prêter pour un tea time, en fait, et manger un dessert à l'assiette. Mais c'est des desserts à l'assiette. Enfin, il faut le voir pour comprendre. Mais en gros, c'était, je pense, un fétichiste du silicone, le mec.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    arrête non ça fait flipper comme ça mais en fait c'est que des moules sans mesure mais vraiment en fait on avait une armoire remplie de toutes les formes de toutes les tailles de tout ce que tu veux dans ce silicone et il avait des idées du coup après il allait voir quelqu'un parce qu'avant il n'y avait pas encore des imprimantes 3D ça arrive un peu par la suite mais du coup il y avait quelqu'un qui sculptait des choses pour lui et après il faisait faire des moules en silicone à base de ça et puis après on faisait le dessin à base de ça et

  • Speaker #2

    c'est ce qui était très chouette et intéressant là-bas C'est que dans un dessert, un peu trop, et je ne sais pas forcément ce qu'on aime faire aujourd'hui, mais très intéressant dans l'apprentissage, c'était qu'un dessert avait 35 éléments. Donc, tu avais des crémeux, des mousses, des anneaux en sucre, en chocolat, des décors, des machins. Donc, incroyable, tu vois. Quand moi, je sortais justement d'une formation sans vrai diplôme, là, tu vois tout. Tu vois tout, c'est hyper intense parce que du coup, il y a un taf de malade. Mais ouais, c'est une belle expérience.

  • Speaker #1

    Ouais, tu en touchais du coup à tout parce que... Ouais,

  • Speaker #2

    en plus, ouais, on faisait...

  • Speaker #1

    En dessin resto, tu fais, on va dire, souvent la même chose, mais ça reste assez linéaire. Et là, on faisait vraiment du sucre d'art, du chocolat, de la glacerie. T'avais un côté un peu limite pâtisserie boutique parce que tu faisais vraiment beaucoup de variétés de... de différents appareils, mousse, crème et choses comme ça. Et c'était vraiment super intéressant. C'était ultra bien équipé. C'est un chef du côté flamand qui était quand même assez connu. Il est connu, il fait pas mal de télé, il fait beaucoup, beaucoup de livres. Nous, on a participé à deux livres. Toi deux et moi un. Ouais, élaboration de bouquins avec lui et tout. Donc c'était vraiment une formation très dure pour le coup parce que... On bossait minimum 14 heures par jour, mais non-stop.

  • Speaker #2

    Genre, on n'avait pas de pause, on ne mangeait pas. La pause, pour l'anecdote, c'est hyper sympa. La pause, c'est que tu vas aux toilettes, tu as trois minutes et après tu recommences. C'était hyper intense, mais hyper formateur. Et même si, je ne recommande pas du tout ça, c'était trop. mais par contre ça m'a formée et puis ça a donné les armes pour aujourd'hui travailler très dur quantipo et sur notre parcours on a dû se battre une fois qu'on a lancé notre boîte pour pouvoir continuer et je pense que si j'avais pas eu cet apprentissage où tu te donnes à fond et tu bosses et tu bosses et tu bosses je pense qu'on aurait peut-être pas passé de force donc je dis pas que c'est une bonne chose je pense que justement c'est vrai mais par contre carrément

  • Speaker #1

    Et t'en chies pas un minimum dans nos métiers, mais même dans tous les métiers au final. C'est pareil pour tout dans la vie. Si t'apprends pas à en chier un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est très difficile à apprendre. C'est un peu dur.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Tu t'arrêtes à pas grand chose, quoi. Donc ouais, je rejoins carrément rien. C'est des trucs qui sont difficiles, mais qui sont...

  • Speaker #0

    Puis en fait, c'était dur, tu vois, mais on a fait quand même plein de choses super cool. On a fait plein d'événements avec lui. Je veux dire, tu connais combien de pâtissiers qu'on fait des desserts à Tomorrowland pendant un DJ set, quoi ? Hein ? Non, mais tu vois, un truc comme ça, c'est incroyable. Alors là, on avait fait un...

  • Speaker #1

    J'en ai fait trois, je pense.

  • Speaker #0

    T'as fait les repas aussi dans la grue, là.

  • Speaker #1

    Ouais, le dinner in the sky quand tu es... Voilà, on avait fait ça. En vrai, c'est un chef qui... déborde d'idées et puis qui est bien reconnue en Belgique et du coup on a fait plein de trucs super cool c'est chouette par la suite de se rendre compte de tout ce qu'on a fait parce que t'es tellement dedans et puis t'es fatigué et tu bosses d'arrache-pied et voilà tu te rends compte de plein de choses,

  • Speaker #0

    tu te dis putain c'est incroyable Aujourd'hui, quand on parle avec des collègues ou avec nos équipes, tu leur dis, nous, on a fait le dessert à Tomorrowland pendant le 10G7. Non, mais ça,

  • Speaker #2

    c'est ouf.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    T'as les tables qui tremblent. Le débat des gens.

  • Speaker #0

    Les connaîtres de glace, les gens dansent sur les tables, mais c'est n'importe quoi.

  • Speaker #2

    C'était pour qui les desserts ?

  • Speaker #1

    C'était une tente VIP. Avec Timothy Vegas et

  • Speaker #0

    Mike. T'es là, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    Trop drôle. Tu finis ça,

  • Speaker #0

    après, tu ranges vite fait tes trucs dans le camion, et hop, après, tu vas faire la brinque. C'est ouf, quoi. C'est trop bien.

  • Speaker #1

    C'est très dur, mais on a fait vraiment des trucs cools. Et puis, encore une fois, vraiment, je le vois comme un apprentissage énorme pour la vie. Alors, je l'ai peut-être fait trop longtemps. J'ai trop tiré sur la corde. Mais par contre, il a plein d'atouts, plein de défauts. Mais il m'aura appris beaucoup de choses. Autant dans le bien et dans le mal. Et comment gérer et potentiellement pas gérer nos équipes aujourd'hui. Mais non, franchement, c'était une expérience incroyable. Et moi qui étais toute novice dans le métier, en bossant autant et aussi dur, je ne dis pas du tout que tu rattrapes les années que tu n'as pas eues plus jeune. Mais par contre, l'apprentissage, ça va vite. Ça va vite, ça va vite. Et j'ai pu apprendre beaucoup de choses et vite évoluer dans le métier quand même.

  • Speaker #2

    Donc à ce moment-là, vous bossez à deux ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je peux te rejoindre le resto là-bas parce qu'il y avait le chef des... Poc, c'est ça, qui s'est barré ?

  • Speaker #1

    Le sous-chef en pâtisserie. Il n'y avait pas de chef pâtissier parce que c'était soi-disant le chef qui était chef pâtissier, sauf qu'il n'était plus du tout en pâtisserie. Alors, il faisait plein de choses. Ce n'est pas du tout une critique, mais du coup, il ne mettait pas un pied en pâtisserie pour vraiment la production. Mais du coup, c'était le sous-chef qui était en fait le chef. Il partait. Et moi, on m'a donné ce poste-là, sauf que moi, ça faisait un an que je travaillais en pâtisserie. J'étais un peu novice quand même et du coup, il fallait chercher quelqu'un. Et Max, il était chaud et on s'est dit pourquoi pas et au moins ça m'épaulera dans mon rôle. En vrai, j'étais trop jeune encore du métier pour l'accomplir correctement. Et du coup, on était tous les deux responsables en même temps. Moi, grâce à mon année d'expérience là-bas et Max, parce que pour le coup, il avait vraiment l'expérience et moi, un peu moins quand même.

  • Speaker #0

    Mais je trouve que c'était un peu tech parce que... En plus, ça parlait flamand, donc néerlandais. Donc moi, si tu veux, quand tu es français de souche, le néerlandais, c'est du IKEA, quoi. Tu ne comprends rien, quoi. Vraiment, pour moi, je n'avais jamais entendu parler de ce type d'arbre avant. Donc c'est super compliqué, en fait, parce que tu ne comprends rien. Il y a quelques petits mots qui ressemblent un peu à l'anglais où tu commences à étudier. C'est tout ce qu'il a dit, en fait, pas du tout. Et du coup, au début, c'était un peu chaud. Donc du coup, Ariane avait aussi le rôle de translate tout le temps.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est difficile aussi pour Max de prendre une position de responsable, tandis qu'il ne sait pas forcément dire ce qu'il veut. Donc c'était un peu délicat. On était en cours, donc c'était... Il le savait ? Oui, oui, oui, carrément.

  • Speaker #0

    Ça l'arrangeait bien aussi, parce que c'est un côté très pratique,

  • Speaker #1

    tu vois. Ouais, du coup, on se donnait tous les deux à fond.

  • Speaker #0

    Sauf quand tu te bats.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, les gens... Ça, c'est autre chose, mais... Non, non, après, ça c'est... En vrai, ça s'est super bien passé. Et ce que nous, on a trouvé cool au moment même et par la suite, c'est de voir qu'on arrivait à bosser ensemble. Et puis là, pour le coup, on était sur le même plan de travail, dans une mini pièce. On était 5 à 10 mètres carrés. On était quatre pâtissiers à travailler, dont Max et moi. On était sur le même plan de travail. Et puis, au-delà de ça, on était en logique. Tout était en flamand. Donc, les amis de Max, c'était mes amis. Donc, c'était vraiment H24 ensemble. Et ça s'est bien passé. Donc, c'était cool. C'est pas lui sur la gueule, cette fois.

  • Speaker #0

    C'est chouette. On s'est dit on s'est bossé ensemble.

  • Speaker #1

    On était bourrés en fait. Pendant deux ans et demi on était bourrés, ça s'est bien passé. Non pas du tout mais voilà c'était cool de voir que ça marchait et on s'est dit bon bah peut-être qu'un jour on peut faire un truc ensemble.

  • Speaker #2

    Justement, à quel moment vous avez est-ce que vous déjà de votre côté, chacun de votre côté, vous aviez cette idée d'ouvrir une pâtisserie ?

  • Speaker #1

    Alors je vais parler pour moi. Moi, très honnêtement si j'avais été salariée toute ma vie ma vie, ça ne m'aurait pas déplu. Je suis aujourd'hui très contente de ce qu'on a fait et je pense que je ne pourrais pas faire un retour à l'arrière. Mais par contre, moi, je pense que si je n'avais pas eu ma boîte, ça ne m'aurait pas dérangé. Tandis que Max, c'est vraiment pour lui, c'était sûr.

  • Speaker #0

    Tu sais, moi, mes parents étaient à leur compte. Mes grands-parents étaient à leur compte. Et moi, pour le coup, tu vois, mes parents n'ont jamais poussé sur le côté études ou quoi que ce soit. Mais sur le côté vraiment...

  • Speaker #1

    L'étude travaille aussi.

  • Speaker #0

    Vas-y, bosse, installe-toi. elle bosse pour toi, elle bosse pas pour les autres. Et...

  • Speaker #2

    Ça c'est bien que tu aies eu ces modèles-là.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui m'a été un peu ravaché, et d'un côté j'avais la preuve quand même en direct que c'est quand même des choses compliquées et difficiles. Tu vois, moi mon père il partait à 7h du mat et il rentrait à 7h du soir. Et bah pareil, ça fait des grosses journées, mais bon, après grâce à ça tu peux partir en vacances. On n'a pas été pourri-gâtés, mais on n'a jamais manqué de rien, tu vois. Donc c'est une chance aussi. Mais cette chance, c'est toujours pareil, tu n'as rien sans rien. Il faut créer les chances aussi. Donc, nous, c'est ce qu'on essaie de faire aujourd'hui. Après, nous, on a démarré deux mois avant le Covid. Donc, c'est un peu plus compliqué. Mais bon, petit à petit, on remonte la pente et c'est cool. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    Je sais qu'avant, quand vous êtes arrivée à Lyon, quand vous avez fait votre retour à Lyon, c'est ta première fois à Lyon.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je connaissais déjà Lyon parce que Max était d'ici, donc j'étais déjà venue. Et puis, pour le coup, l'école d'Alain Ducasse, c'est à une heure et demie de Lyon. Et vu qu'à Issa-en-Jau, il n'y a absolument rien à faire. Les week-ends, souvent, on venait à Lyon. Donc, je connaissais un petit peu, mais première fois habité à Lyon.

  • Speaker #2

    OK. Donc, vous quittez la Belgique, vous arrivez à Lyon. Mais là, vous n'avez pas tout de suite le projet de lancer direct ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, non, non. Pas du tout. Non seulement, moi, ça faisait du coup que trois ans que je faisais de la pâtisserie. Et puis, déjà, voir, parce qu'on arrive ici, ce n'est pas pour ça que je vais m'y plaire non plus. Et puis, au-delà de ça, non, on n'était pas du tout, en tout cas, moi, je parle pour moi, mais pas mûr dans notre réflexion de ce qu'on voudrait faire.

  • Speaker #0

    Quand on est revenu, c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    Sept ans. Sept ans,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois, j'avais 23 ans.

  • Speaker #2

    Ah oui, tu étais jeune.

  • Speaker #0

    Tu vois, j'étais encore un petit oiseau. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, ouais. C'était pas le moment maintenant. Non, non, non. Et puis moi, en fait, j'avais envie de continuer la partie dessert sur assiette. Mais du coup, en France, en comprenant un peu plus les choses, je m'y suis rien. Et puis en voyant un style un peu plus... J'allais dire, ouais, différent, contemporain, mais au final... Non,

  • Speaker #1

    juste différent.

  • Speaker #0

    Ouais, juste différent. Et du coup, on commençait à regarder un petit peu les annonces, les trucs. Et moi, ça faisait au final trois, trois... Ça faisait cinq ans que j'avais quitté Lyon entre Cannes et la Belgique. Donc du coup, je ne savais plus trop ce qui se passait sur Lyon. Et en fouinant un peu, je suis tombé sur le Kitchen, Kitchen Café à l'époque. Et je regardais un peu sur les réseaux, sur internet, et je trouvais ça trop trop chouette leur concept, ce qu'ils faisaient. Oui, c'est chouette. Ah, j'adore. Et du coup, je les avais contactés et je leur disais, voilà, moi je reviens sur Lyon, est-ce que vous cherchez quelqu'un ? Et non, il y a eu une annonce de poste, je crois. En gros, ils cherchaient quelqu'un, mais c'était tout de suite. Et moi, je revenais dans 3 ou 4 mois, je ne sais plus. Et bref, du coup, je leur avais écrit et ils m'avaient dit... Il m'avait dit, écoutez, là, pour l'instant, c'est tout de suite ou jamais. Et en gros, il m'avait dit, mais il y a nos potes, Ludo et Tabata, aux apothicaires, justement, sur la rentrée août-septembre, ils vont chercher quelqu'un en pâtisserie et tout. Moi, je dis, ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    On ne connaissait pas, quoi.

  • Speaker #0

    On ne connaissait pas du tout. En fait, eux, c'était le tout début des apothicaires. Quand je suis arrivé, ça faisait... Un an, non ? Ouais, même pas un an, je crois, qu'ils avaient ouvert. C'était vraiment tout neuf. Et... Bref, du coup, je rentre en contact avec eux. On s'écrit sur Instagram la première fois. Tu vois, vraiment. Salut, bonjour, picou. Voilà. Du coup, ils me répondent. Écoute, ouais, grave. Viens au resto. On se rencontre et tout. C'était un samedi, je crois. On était encore en Belgique. Je reviens de Lyon. De Belgique. J'arrive à Lyon et je m'arrête direct là-bas. Je me rappelle, un samedi c'était fermé, mais ils étaient là avec... Il y avait Ludo et Tab, ils avaient leur petit Antoine qui était encore bébé, il habite un peu dans le couloir, ils étaient en train de faire des essais et tout. Du coup je trouvais ça trop chouette, j'ai dit putain c'est cool, ils sont chauds les mecs quoi.

  • Speaker #1

    Avec le bébé. Avec le bébé,

  • Speaker #0

    ouais. Trop cool. Et du coup on discute et là, putain, super feeling de ouf quoi, tu vois, ils me mettent à l'aise direct, Ludo, ah tu veux une bière ? Tu arrives, tu passes un entretien, le mec propose une bière.

  • Speaker #2

    Tu savais que tu venais de Belgique.

  • Speaker #1

    Donc voilà,

  • Speaker #0

    trop cool et super feeling. Et du coup, ils m'expliquaient un peu leur délire et tout ça. Et je trouve ça trop chouette. Le côté vraiment travail des plantes, de la fermentation et tout ça. Je trouve ça vraiment hyper chouette, hyper intéressant. Je me dis, trop cool et puis super feeling. Et je dis, go, on y va. Du coup, trop content. Je commence et tout, ça démarre. C'était chouette. Super expérience et en fait plus les jours et les semaines passaient et plus je me rendais compte que j'étais pas du tout à ma place. Ah ouais ? Ouais parce que... Niveau pâtisserie. Niveau pâtisserie moi j'ai éducation pâtisserie plus boutique et pâtisserie trad ouais on va dire. Alors j'aime pas le mot trad parce que quand je pense à trad je pense à ambassadeur et vieux gâteau mais un peu plus classique quoi. Donc, j'étais là, ouais, à chaque fois que je proposais des idées de desserts, même un peu farfelus, tu vois, ils me disaient, bah non, c'est pas assez perché, mec, ce que tu veux faire. Tu peux mettre des piquets, tu peux mettre un zinégre, un truc. Entre temps, j'avais rencontré Rémi Havé et tout, tu vois, donc c'était trop cool, j'adorais tout cet esprit. De loin, je trouvais ça génial et à goûter, j'adorais, mais en fait, j'étais incapable de créer des trucs comme ça. Je me sentais vraiment... Et j'ai un moment où je me suis dit que j'étais vraiment perdu. Et j'ai dit... Oui,

  • Speaker #2

    ça devait être dur.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était hyper bouleversant parce qu'en fait, j'adorais le job, le côté resto, service. En plus, on apportait les plats directement aux clients, on discutait, on avait des échanges, c'était sympa. J'avais des super patrons, je me sentais trop bien. Et tu te dis, putain, mais par contre, sur le point de vue purement technique du métier, je n'y suis pas du tout. Et un jour, j'ai eu rendez-vous avec eux et je leur ai dit les gars, je suis désolé, mais en fait, je vais devoir arrêter parce que... Et je me rappelle, je me suis mis à chialer, quoi, comme une merde. J'étais là, mais en fait, je ne suis pas à ma place, quoi. Je suis désolé, je ne peux pas. Et du coup, ils m'ont dit, bah non, mais ce n'est pas grave. On voit bien que de toute façon, tu n'es pas dans ton moule, on va dire. Et du coup, j'avais arrêté là-bas avec un gros contre-cœur. Mais c'est de toute gaieté de cœur, comme on dit, qu'après, on s'est retrouvés sur l'aventure. du foot à boules quelques années plus tard parce qu'ils savaient que du coup moi j'avais dans un coin de ma tête quand on discutait de ce moment j'étais un jour j'aurais bien installé avoir une pâtisserie ou un salon de thé ou c'est pas encore trop quoi à l'époque quoi et on a toujours gardé un super contact même quand j'étais parti et et un jour un jour tablement m'envoie un sms genre coucou max on parle est-ce que tu es dans les parages vient faut qu'on parle J'étais en mode, qu'est-ce qu'il se passe ? Et en gros, ils me disent, bah voilà, en fait, Foodtraboule, si tu veux, il y a une place qui s'est libérée. Je sais que tu as un remède installé, est-ce que ça te brancherait ? Même des clics, genre des paracalmes, j'étais là, ok, c'est bon, réfléchis pas, c'est bon, vivez. Ce qu'on avait déjà entendu un peu, je suivais déjà un petit peu les prémices, on va dire, de Foodtraboule quand j'étais aux apothicaires. Et déjà, quand j'entendais parler du projet, je trouvais ça ultra caton.

  • Speaker #2

    Ça te donnait des gens.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je trouvais ça ouf, quoi. Comme tout le monde, quoi. Et en fait, c'est pour ça que j'ai pas réfléchi. J'ai dit, bah go, j'ai appelé Ryan direct. J'ai dit, c'est bon,

  • Speaker #1

    quoi. On y va. On y va.

  • Speaker #0

    Et puis voilà,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #2

    OK. Donc toi, pendant que Max était aux apos,

  • Speaker #1

    t'étais dans le coin, il me semble. Ouais, c'est ça, exactement. Bah du coup, ouais, exactement. Bah j'ai adopté le violon tout de suite. Je sais pas pourquoi, mais sans faire exprès, je suis... Bah non, pas... pas sans faire exprès, mais j'ai fait un tout petit passage par le Prairie Hall où je me suis rendu compte que c'était pas mon endroit. J'ai travaillé en même temps que Bastien, du coup, mais juste trois mois. Donc vraiment, c'est cool. Et du coup, après, j'ai postulé à la Cour des loges, qui est juste derrière nous aujourd'hui. Et du coup, j'ai travaillé pendant deux ans à peu près là-bas, pendant que Max était aux Apothicaires. Moi, j'étais là-bas. qui était trop chouette, c'était que c'est un hôtel, un bistrot et un gastro. Et toute la pâtisserie est faite par la même équipe. Donc ça, c'était trop chouette. Et du coup, j'ai touché à plein d'autres choses. Parce qu'en Belgique, j'avais fait juste le dessert à l'assiette, mais d'une façon très liée à ce restaurant-là. Et du coup, j'avais pas... Comment dire ? C'était vraiment... On fait un dessert, il y a 35... 35 recettes dans un dessert et puis c'est tout le temps les mêmes. On faisait un peu toujours, j'exagère tout le temps. Vu qu'il investissait autant dans les moules et tout ça, il fallait que le dessert dure longtemps. Tandis qu'à la cour de l'âge, du coup, je suis arrivée et là, il y avait le dessert du jour pour le café épicerie. Et ça, c'est là, franchement, c'est là où j'ai appris le plus, parce que tous les jours, il fallait qu'on sorte un nouveau dessert. J'exagère, c'était tous les deux jours, mais ça s'appelait le dessert du jour quand même. Et si on avait beaucoup, beaucoup de boulot, parfois on le sortait en 15 minutes avec des éléments qu'on avait ou qu'on faisait vite fait ou que voilà. Et c'est hyper challengeant de trouver. En plus, le dessert, il était vendu à 12 euros. Donc, il fallait que... Que ce soit quand même un peu élaboré, que ce soit pas juste...

  • Speaker #0

    Sur la table aussi de...

  • Speaker #1

    Bah oui,

  • Speaker #0

    tu sais. Mais d'à côté, donc forcément, les gens, ils font le lien aussi,

  • Speaker #1

    quoi. Ouais, c'est ça. Donc, c'était assez... Du coup, je me suis mise vraiment la pression. Au début, je bossais en avance sur mes idées. Et après, petit à petit, je voyais qu'en fait, tu pouvais vite fait faire un truc hyper cool. Et franchement, c'est là que je pense que j'ai le plus appris sur la créativité, sur le... t'as pas le temps, vas-y, sors un truc, machin. Et puis, il fallait toujours faire goûter au chef pour voir si c'était validé ou pas. Et du coup, il avait des remarques et constructives, toujours. Et du coup, on adaptait un tout petit peu vite fait le dessert et puis c'était bon et c'était lancé. Donc, il y avait le gastro, il y avait le petit déjeuner, mais c'est vraiment au café épicerie, le dessert du jour, où j'ai découvert que je savais ne pas juste suivre une recette. Tu as développé ta créativité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai pas toujours sorti les meilleurs desserts du monde en dernière minute, mais je me suis dit, en vrai, avec pas beaucoup d'éléments et pas beaucoup de temps, on peut quand même sortir un truc chouette. Et c'était hyper intéressant, hyper intéressant. Donc ça, j'ai bien aimé. Du coup, j'ai fait à peu près deux ans là-bas. Aussi parce qu'après un an et demi, je pense qu'on avait du coup le projet Foutraboulme et qui prenait du retard sur les travaux. Et du coup, je suis vraiment restée jusqu'au bout avant de se lancer. avant de se lancer nous dans notre aventure là-bas.

  • Speaker #2

    Ok, donc Food Traboul, ça part sur votre première expérience en...

  • Speaker #1

    En tant que patron.

  • Speaker #2

    En tant que patron.

  • Speaker #1

    Chef d'entreprise. En tant que patron. En tant que patron.

  • Speaker #0

    En tant que patron. En tant que patron. En tant que patron. Vous êtes dans un... Comment dire ?

  • Speaker #1

    Un concept.

  • Speaker #0

    Un concept un peu particulier parce que nous, dans notre cas, quand tu es pâtissier, quand tu veux monter ta boîte en général, soit tu rachètes un fonds de commerce existant et tu mets ton nom et tu fais ta rencontre. c'est aussi hyper prenant et très compliqué. Mais là, commencer comme on a commencé, c'est ultra intéressant. Je pense que s'il fallait le refaire, on le referait 10 000 fois. Parce qu'en fait, quand tu démarres une activité entourée avec d'autres chefs qui ont de la bouclette et de l'expérience, c'est juste incroyable. Parce que toutes les moindres petites questions que tu peux te poser ou...

  • Speaker #1

    ou pas d'ailleurs eux ils ont la réponse parce que tu as des pantores autour de toi et puis vu qu'on s'entendait bien tu as cette relation aussi où tu peux je me rappelle la première facture qu'on a fait c'était justement pour le bistrot du potager et on l'a envoyé très fièrement et on a dit il n'y a pas d'erreur c'est hyper bête et Maï elle nous avait dit trop bien ça y est bravo mais c'est des détails mais en plus tu es dans une entraide tu Et puis, au-delà de ça, c'était des chefs pour qui on avait beaucoup de respect aussi. Donc, limite, on avait les étoiles plein les yeux de se dire qu'on pouvait se mettre à côté d'eux. Et nous, on n'était personne.

  • Speaker #0

    Des étoiles et aussi un gros coup de pression. Parce qu'en fait, tu te dis, nous, on est les petits de la cour de récré, si tu veux, qui arrivent dans un truc où il y avait une com'de fous déjà autour de ce projet. Et comme dire, les gars étaient déjà tous hyper connus sur Lyon et alentour. Des grands noms, ouais. Olivier par exemple, avec qui tu as fait le podcast. Tu arrives et tu te dis, tu n'as pas intérêt à le planter. Et en même temps, ça se fait limite très naturellement et tout seul. Parce que ça a démarré et tu as connu le spectacle. Ça a été la folie.

  • Speaker #1

    Ça a été la folie dès le premier jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Grouelet peut laisser habiller. Nous, il y avait trois heures de queue quand tu venais à foutre la boule. J'imagine, tout ton premier business, tu as trois heures de queue pour rentrer. Alors,

  • Speaker #1

    il ne venait pas forcément pour nous, mais du coup, on s'en fuitait. Donc,

  • Speaker #2

    c'était vraiment cool.

  • Speaker #0

    Oui, il y a forcément des trucs. Je n'avais pas de tatouage, mais c'était très cool. Et on ne faisait pas des checks aux gens dans la rue aussi, mais c'était très cool. Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'était...

  • Speaker #0

    Mais on ne pense pas, si un jour, ça arrive à Duclé, c'est un petit croisement.

  • Speaker #1

    On n'y est pas encore.

  • Speaker #2

    Et donc là, vous créez la baraque à sucre.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Et comment ça se passe ? Racontez-moi un petit peu.

  • Speaker #1

    Du coup, pour le projet Food Travel, on est venu, entre guillemets, en cours de route que le projet était déjà imaginé. Donc, on est rentré dans un projet qui était déjà établi. Donc, on n'a pas vraiment choisi qu'on faisait un coffee shop et les glaces en haut. On les a faits et on était très contents d'ailleurs de le faire. Mais du coup, c'était imposé qu'il fallait faire des glaces et en bas, c'était imposé le coffee shop.

  • Speaker #2

    Et vous étiez prêts pour les glaces ?

  • Speaker #0

    En fait, après, c'est ça aussi. Vu qu'il faut que tu aies un pôle de glace, tu as tout prévisionnel sur les machines, les trucs comme ça à faire. Et mine de rien, la production. Parce que la plupart des restaurateurs, des fois, ils faisaient des choses dans leur resto à eux, à l'extérieur. D'autres, ils faisaient un petit peu sur place. Donc, un peu technique. Nous, on avait un tout petit laboratoire de tout juste 13 mètres carrés en bas. Après c'est pareil, c'est les premiers démarrages, le premier investissement, donc une machine pour faire des glaces, ça coûte une fortune. Et après on a tout réfléchi sur le côté, est-ce qu'on fait des boules, est-ce qu'on ne fait pas des boules ? Ouais mais si tu fais des boules, tu peux faire d'autres choses. Et en fait on s'est dit, mais il faut mettre des glaces à l'étalienne, c'est quand même vachement plus pratique à envoyer, s'il y a du monde, tu tires ta glace et voilà, tu peux vulgariser le truc, mais un sunday quoi, de manière artisanale, et ça marche quoi. et avec tout un choix de topping et après on s'amuse à faire d'autres trucs quoi on faisait une profiterole à la XXL on faisait un éclair géant garni avec la glace si on balançait du caramel des noisettes caramélisées enfin on faisait un truc vraiment on a commencé à faire des desserts glacés entre guillemets avec avec la machine à glace pour pour

  • Speaker #1

    essayer de pas que faire les pots de glace pour un peu changer et puis en bas on avait le coffee shop et du coup on a commencé à faire En fait, ce qui est devenu Duclé par la suite, parce que je ne sais pas si on aurait fait ce qu'on fait aujourd'hui ici à Duclé si on n'était pas passé par cette case entre guillemets choisie pour nous, le coffee shop. Pareil, on a toujours bien aimé le café, mais on ne connaissait pas forcément le café de spécialité et tout ça. Et du coup, voilà, c'est ce qui nous a amené à faire ce qu'on fait aujourd'hui. Mais du coup, on a choisi notre offre par rapport à ce qu'on... Ce qui était attendu, après, on faisait ce qu'on voulait. C'était très libre, mais c'était un coffee shop et un poste glace et dessert à l'assiette.

  • Speaker #2

    OK. Et là, vous faisiez enfin ce qui vous a kiffé. Toi, en termes de pâtisserie, tu arrivais à trouver la place dans la pâtisserie.

  • Speaker #0

    Avec des limites, parce que c'est toujours pareil. C'est que, mine de rien, pour faire des gâteaux, on ne se rend pas compte, mais il faut quand même un peu de place.

  • Speaker #1

    Et un peu de matos.

  • Speaker #0

    Un peu de matos aussi. Et c'est toujours pareil, je démarre le projet. en disant on va faire ça, ça, ça, ça puis après tu te dis on va enlever ça, on va enlever ça ça,

  • Speaker #1

    ça va être compliqué de le faire parce qu'on avait presque pas de stockage non plus même de matière sèche c'est bête mais tout ton chocolat tout tu dois ranger on avait une petite étagère à chaque fois c'était tu prends un seau pour aller prendre le seau derrière puis tu... c'était vraiment très très très restreint en stockage et du coup il fallait trouver qu'est-ce qu'on peut faire avec les moyens qu'on a surtout au niveau place parce que tu te fais livrer tous les jours quand t'es au centre de Lyon c'est aussi le gros avantage on était toujours un peu à flux tendu et puis ça demandait une organisation quand même et du coup voilà on a calé les dessins mais effectivement on faisait ce qu'on voulait c'était trop cool et du coup moi ce qui était cool c'est que moi j'ai fait mon apprentissage puis j'ai fait deux mois de stage en boutique mais sinon moi j'ai fait que de la restauration donc là j'avais l'impression de pouvoir apprendre des choses... dans ma propre boîte. Il y avait encore plein de choses que je ne connaissais pas que du coup, Max, il maîtrisait bien mais moi, pas du tout. Que j'apprenais encore tous les... Encore aujourd'hui, j'apprends plein de choses parce que justement, on avait fait un truc plus style boutique et moi, je n'en avais jamais fait. Vraiment. J'ai fait juste mon stage mais voilà, c'est deux mois, c'est rien. Donc ça, c'était cool aussi.

  • Speaker #2

    Ça devait être hyper excitant d'avoir enfin son petit...

  • Speaker #0

    Ouais, grave.

  • Speaker #1

    Et en fait, on s'est tellement fait rouler dessus qu'on s'en rendait même pas compte au début, je pense. Pas le temps de comprendre. Non, pas du tout. C'est que quand le Covid est tombé et qu'il y avait le confinement, on a pris du recul et on a dit, c'est incroyable ce qui s'est passé les deux derniers mois.

  • Speaker #2

    Du coup, ça a duré combien de temps avant qu'il y ait le Covid ?

  • Speaker #1

    Deux mois, pile poil.

  • Speaker #0

    On a ouvert le 15 janvier, ça a fermé le 15 mars.

  • Speaker #2

    Quelle horreur,

  • Speaker #1

    vous êtes vraiment fait rouler dessus,

  • Speaker #2

    vous n'avez pas du tout eu le temps de vous...

  • Speaker #0

    Et puis en fait, apparemment... Tu t'en rends compte après, mais t'avais toujours les gens qui disaient Ouais, ils commençaient à en parler trois semaines avant. En fait, t'étais tellement dans ton truc que tu regardes pas les infos avec les machins.

  • Speaker #1

    Et au lendemain,

  • Speaker #0

    on te dit Alors ce soir, vous fermez. Ah, ok. Et vous ne rouvrez plus.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. Surtout, on travaillait comme des fous, comme Dimax, et on se rendait pas du tout compte de ce qui se passait autour de nous. On était à fond, à fond dans ce qu'on faisait. Et mine de rien, je sais pas comment on aurait fait si ça avait continué encore quelques mois, parce qu'on était vraiment... Alors, porté par cette énergie incroyable, mais on travaillait comme des fous. On travaillait, alors je n'exagère vraiment pas, mais c'était entre 14 et 18 heures par jour. Parce qu'au début, on ne voulait pas trop se taffer non plus, on ne savait pas. Et puis, c'est ta première boîte, donc tu veux être là du début jusqu'à la fin. Tu veux faire toutes les pâtisseries, mais aussi tout le service jusqu'à la fermeture le soir. Mais du coup, c'était un lieu... On commençait à 4h du matin et on finissait vers minuit, 1h. Donc, c'était vraiment débile. Pendant deux mois, on a fait ça. Et limite, heureusement, oui et non, mais que le confinement est tombé parce que du coup, on a pu réfléchir un peu à comment est-ce qu'on va s'organiser. Et il faut qu'on fasse autre chose parce que là, ce n'était pas tenable.

  • Speaker #0

    Et en plus, on allait souvent boire des coups après.

  • Speaker #1

    En plus, oui. Non, mais c'est vrai, pour décompresser. Vous vous appuyez. bah non mais t'es obligé et puis il y avait une équipe justement tout le monde s'entendait super bien et puis il y avait une énergie de malade donc tu t'en rends même pas compte que t'es crevé t'es porté par le virus c'était incroyable tout le monde tu ouvres un lieu et ça cartonne dès le départ bah tu peux que kiffer au fait alors tu travailles très dur mais c'était vraiment vraiment incroyable mais quand même le covid arrive à pic Oui et non, parce que non, tu ne souhaites pas du tout ça. Non, non. Tu ne souhaites pas du tout ça. Et puis, c'était le début.

  • Speaker #0

    Non, je serais forcément calmé. Non, non, tu vois, c'est toujours pareil. Tu es à Lyon, tu es dans une grande ville, tu as un phénomène de mode. Oui. Je pense que ça serait quand même un peu... Oui,

  • Speaker #1

    ça serait calmé. Non, et puis, ça a été le début un peu des problèmes qu'on a pu avoir. Donc, non, non, franchement, je ne suis pas contente qu'il soit venu. mais en même temps c'était pas mal non plus le premier confinement si ça avait été juste un confinement ça aurait été pas mal après ça a duré deux ans presque avec les confinements et les restrictions ça c'était moins sympa du coup comment ça s'est passé pour vous quand est-ce que vous avez terminé l'aventure on a fait deux ans et demi on a ouvert du clé après deux ans de foot à boule on a eu les deux pendant six mois C'est pour ça aussi qu'on s'est installé ici parce que c'était juste à côté. Et du coup, il y a juste une cour qui nous sépare. Et du coup, pour livrer les gâteaux, c'était pratique. Et puis, on avait un plus grand laboratoire.

  • Speaker #0

    On faisait la prod ici, du coup.

  • Speaker #1

    On faisait tout ici. Vous aviez les deux endroits. Oui, pendant six mois. Et quand on avait bien lancé Duclé et que ça devenait difficile pour nous un peu financièrement là-bas, on a décidé de se consacrer au développement de Duclé pour vraiment... Parce que quand tu as deux lieux, tu es un peu partout et nulle part. En plus, il y avait des galères de recrutement. Donc, on bouchait les trous tout le temps. Et du coup, on n'arrivait pas à développer ici. C'était financièrement difficile ici parce que c'était tout nouveau. Et là-bas, parce qu'après Covid, compliqué. Et du coup, on s'est dit, si on veut sortir de cette spirale qui nous emportait carrément, parce que si on avait continué à faire les deux, je ne sais pas si on serait encore là aujourd'hui. Mais du coup, on a décidé de lâcher Food Trouble pour essayer de développer ici, pour pouvoir se rétablir financièrement avec tout ce qu'on avait accumulé à cause du Covid.

  • Speaker #2

    Ça a été une décision dure ou pas dure ?

  • Speaker #0

    Pas dure, parce que tu as le côté humain, affectif qui rentre en jeu avec les fondateurs, avec les autres confrères qu'on avait. Avec votre raboul, c'est toujours des trucs un peu difficiles.

  • Speaker #1

    On a tellement cru en cette aventure. Et puis, pour nous, ça a été notre première boîte. Et notre bébé, on s'est battu pour. Et puis, comme Max dit, on avait des affects avec tout le monde qui était dedans. Et du coup, tu lâches un truc et ce n'est pas facile. Et c'était à contre-cœur. Mais il fallait qu'on fasse quelque chose pour survivre, entre guillemets. J'exagère.

  • Speaker #0

    On s'est aussi rendu compte que quand on avait les deux... on était une dizaine dans la boîte c'était vraiment en fait on passait notre temps à gérer des merdes on faisait plus de gâteaux tu remplaçais un qui était à la bourre,

  • Speaker #1

    l'autre qui était pas là comme on dit on était trop petit pour être grand mais trop grand pour être petit t'as pas l'équipe qui va avec quand tu as une grande boîte t'es plus structuré quand t'as une petite boîte t'es tout le temps là donc tu peux gérer... Mais là, on était entre les deux et c'était très pénible.

  • Speaker #0

    Et toute la pression financière due au Covid, on s'est dit, Non, non, non, stop, on arrête parce que là, on est droit dans le mur. Et on s'est dit, Vaut mieux qu'on fasse une croix sur quelque chose et qu'on se fixe sur autre chose et sauver les meubles, entre guillemets. que foncer, tu vois, pieds dedans et puis tout.

  • Speaker #1

    Et puis on n'était plus épanouis non plus dans ce qu'on faisait du fait qu'on n'était plus du tout en pâtisserie, on galérait tout le temps niveau staff et tout ça et du coup on s'est dit là, ça n'a rien à voir avec Poutraboule, mais juste on ne kiffe plus. C'est plus le plaisir de se dire on est trop content tous les jours de ce qu'on fait. C'était plus, bon, quel problème est-ce qu'on va avoir aujourd'hui ? Donc voilà, c'est pour ça qu'on a dit après six mois, bon, on essaye à fond de développer du clé pour essayer de retrouver, de requiffer ce qu'on fait et de se sortir financièrement et de vraiment créer un truc qui était aussi uniquement nous, où il n'y avait que les contraintes qu'on se mettait nous-mêmes. Dans un lieu commun, il y a des règles, il y a des... C'est normal, mais du coup, tu n'as pas carte blanche de A à Z. Il y a des choses que tu ne choisis pas. Voilà, exactement. Donc, on était indépendant, mais dans un lieu qui avait des contraintes et des règles. Tandis qu'ici, il y a du clé. Si un jour, pour X raisons, on veut fermer, on peut fermer. Là-bas, si Foutre-Raboul était ouvert, tu es ouvert. Donc, si tu n'as pas de staff, tu te démerdes, entre guillemets. Désolée pour l'expression, mais tu te démerdes et tu y es. En plus, on avait tout juste Louise qui était née. On gérait un nouveau nez avec deux boîtes. Bref, c'était...

  • Speaker #0

    On va bien se faire chier,

  • Speaker #1

    nous. Oui, voilà. Dès que c'est trop facile, on se rajoute un challenge. Mais du coup, voilà. Donc, il fallait qu'on se recentre. Et du coup, c'est pour ça qu'à Contrecoeur, on est parti de foot trouble pour essayer de développer Duclé ici.

  • Speaker #0

    Mais ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, on est content.

  • Speaker #2

    Oui, du coup, Duclé, ça a ouvert en 2022 ?

  • Speaker #1

    2022, oui,

  • Speaker #2

    exactement. Et au bout de six mois, vous ne consacrez que à Duclé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Pâtisserie, boutique et café ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est ça. Exactement. On a essayé de faire un mix entre pâtisserie traditionnelle où tu peux prendre des pâtisseries importées, avec un coffee shop, donc on a pris tout ce qui est boissons et café de spécialité d'été aussi, et puis des boissons chaudes maison. Et puis après, le salon thé où tu peux, entre guillemets... Quasi-coupini. Voilà, exactement. Pas un tea time parce qu'on a... C'est pas dans ce délire-là, mais voilà, on fait du sucré-salé, comme ça, tu peux, toute la journée, venir manger ce que tu veux. Voilà, exactement. Ça peut être juste une boisson, ça peut être tout un repas, ou ça peut être un brunch, entre guillemets, improvisé, en prenant deux, trois trucs salés, deux, trois trucs sucrés, et tu partages avec les convives, et voilà. Donc ça, c'était un peu le but. C'est le but de Duclé, quoi. C'est ce qu'on fait ici.

  • Speaker #2

    c'était ça votre vision c'était que n'importe qui peut passer à n'importe quel moment de la journée faire plaisir,

  • Speaker #1

    poser tu as du salé toute la journée il n'y a pas de service je veux dire de service en mode de 11h à 13h tu peux avoir du salé tout est en vitrine, tu choisis ce que tu veux tout est visible il n'y a pas de cuisine derrière qui prépare des choses à la minute c'était ça ce qu'on fait ici aujourd'hui merci

  • Speaker #2

    Et qui vous plaît toujours aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Qui nous plaît, ouais, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout qu'aujourd'hui, on a une très bonne équipe et c'est trop chouette. Il y a des gens motivés, passionnés qui tirent avec nous pour faire avancer du clé. Et ça, c'est très cool de ne pas être que deux, même si déjà on est deux, c'est pas mal, mais de tout gérer. Aujourd'hui, on a une équipe sur qui on peut compter et du coup, ça nous laisse plus de temps. de créer d'autres choses, de penser à d'autres projets, d'essayer de développer. On a une étagère où on développe maintenant petit à petit des produits d'épicerie, des choses comme ça, tandis qu'avant, on n'avait pas le temps de s'occuper de ça. Donc ça, c'est vraiment cool. Petit à petit, ça devient bien.

  • Speaker #2

    Au niveau des pâtisseries, du coup, vous bossez quand même toujours à deux sur la création de pâtisserie ou c'est plus... J'ai l'impression que c'est plus toi, Max, qui fait la pâtisserie, mais... Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    peut-être que je me trompe. Oui et non. C'est le cas. Max, il a une pâtisserie à temps plein. Tandis que moi, je fais deux ou trois jours par semaine pâtisserie. Un jour où je suis devant un coffee shop pour accueillir les clients. Je suis la barista du moment. Et puis, il y a un jour où je m'occupe de tous les papiers et tout ça. Donc voilà. Et Max, il est plutôt tout le temps en pâtisserie. Et pour les créations de pâtisserie... Ça dépend. On a Chloé, notre pâtissière, qui aujourd'hui est la responsable quand on n'est pas en pâtisserie, qui nous propose des choses. Et puis, on en parle à trois et on fait des tests. Il n'y a pas forcément telle personne qui fait tous les essais.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des bonnes idées à apprendre chez tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Ça peut être une apprentie qui va me dire, tiens, laisse-moi préparer une tarte aux pêches. Je fais n'importe quoi.

  • Speaker #1

    On essaye de motiver l'équipe de dire si vous avez une idée, faites-le et si c'est bien, on le met. Et puis on teste si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on fait autre chose. Donc il n'y a pas du tout que nous qui faisons les créations. Il faut que ça reste dans la philosophie.

  • Speaker #0

    Dans la philosophie de ce qu'on fait.

  • Speaker #2

    C'est quoi du coup la philosophie ?

  • Speaker #0

    Parce que je suis chier.

  • Speaker #1

    Non mais on fait des gâteaux, souvent des classiques de pâtisserie, mais on essaye de les moderniser un petit peu. Les pimper un peu. Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Non mais quand je dis pas se faire chier, c'est vraiment dans le... Je vous garerais le truc, mais c'est... C'est le fait du... Ouais, non, sans parler de ça, c'est dans la fabrication. Ouais.

  • Speaker #1

    On n'a pas besoin de faire un...

  • Speaker #0

    Ouais, il faut que ce soit simple dans la logique du truc, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Et simple.

  • Speaker #0

    Quand on reçoit la cam, quand tu veux la transformer, la stocker... La retransformer, la découper, il faut que ce soit simple, il faut que ça se transporte bien, il faut que ce soit stable au moins 48 heures en vitrine. Si ce n'est pas vendu le jour même, au moins le lendemain, tu ne te dis pas, je ne peux pas le vendre.

  • Speaker #1

    Et puis même, alors que ça se perd de plus en plus, mais toutes les pâtisseries type entremets où tu as une mousse, un croustillant, un biscuit, un crémeux, un glaçage, ça fait beaucoup de travail, c'est très bon. Mais ce n'est pas meilleur que juste une tarte aux fruits, par exemple. Donc, nous, on essaie de faire les choses simples parce que c'est ce qu'on préfère, nous, à manger aussi. Et ça ne doit pas toujours être compliqué pour être super bon. Il faut des trucs simples. Voilà, c'est hyper cliché de dire ça, mais c'est vrai. Regarde,

  • Speaker #0

    c'est la même qu'avec les flancs aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Oui, voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Tout le monde est au taquet sur les flancs, alors que c'est de la pâte avec une crème. Je vous garerais complètement, mais c'est...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est trop bon, et c'est trop bon, et c'est hyper réconfortant. Et du coup, c'est ce qu'on essaye de faire ici, c'est que pas besoin de faire des montages pas possibles pour avoir une pâtisserie avec 17 couches différentes. Non, on garde...

  • Speaker #0

    C'est pas vraiment pour gagner de l'argent. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Non, mais c'est ça. Les jolies pâtisseries, justement, les entremets avec les glaçages et tout ça, c'est pas rentable. Oui. C'est pas rentable.

  • Speaker #2

    C'est par en-tas par rapport aux produits ou le temps de travail ?

  • Speaker #1

    Le temps de travail et même les produits.

  • Speaker #0

    Tu vois, on a commencé il y a 5 ans aujourd'hui, le beurre a coûté 50% moins cher quasiment qu'aujourd'hui. Peut-être plus, c'est une connerie. Tout est que ça, le sucre c'est pareil.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais te dire, mais avant... Les pâtissiers, tu travaillais 15 heures, tu étais payé 7 et puis c'était comme ça. Tandis qu'aujourd'hui, ça ne passe plus et c'est une très bonne chose d'ailleurs. Mais du coup, tes salariés, tu ne peux pas te permettre d'avoir une double équipe juste parce que tu veux faire des pâtisseries comme ça. Aujourd'hui, en tout cas, nos salariés, ils ne font pas d'heures supplémentaires. Mais du coup, tu ne peux pas non plus...

  • Speaker #0

    Tu viens de dire un truc, on est dans la merde maintenant.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    On a intérêt à mettre...

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai et je trouve ça trop bien parce que justement on a abusé et je pense avant c'était encore pire mais un peu de nous quand au début aujourd'hui on ne peut plus faire ça et c'est une bonne chose mais du coup il faut aussi que ça reste rentable donc il faut faire des choses plus simples mais c'est pas pour ça que c'est moins bon ou moins pourri voilà exactement donc tant mieux et c'est bien comme ça donc voilà quand on crée des choses il faut que ça reste dans la philosophie de de simple mais bon et pas se faire chier à chaque fois qu'on se fait chier on dit non faut trouver une autre solution mais c'est exactement ça c'est exactement ça moi j'avais un prof à l'école en CAP un

  • Speaker #0

    de mes premiers profs monsieur Samson je me rappelle un des premiers TP qu'on a fait il a dit un truc qui m'a marqué de toute façon c'est un métier de feignon faut toujours réfléchir pour pas se faire chier Et là, je me suis dit...

  • Speaker #2

    Ça t'a bien marqué, ça. Putain,

  • Speaker #0

    mais lui, il est pas con.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    je suis pas du tout feignant, mais ça m'a vraiment marqué dans le sens où, ouais, il a raison, faut pas faire des trucs trop compliqués. Ça sert à rien. Parce qu'en plus, les gens se rendent pas compte.

  • Speaker #2

    Oui, quand tu dégustes, tu...

  • Speaker #1

    Faut juste que tu sois jolie et bon. Ouais, c'est ça. Non, et puis souvent, avec cette théorie-là, tu fais quelque chose et tu te dis, mais là, c'est... C'est vraiment dont je me fais chier et après tu commences à réfléchir différemment pour faire exactement la même chose mais tu trouves des solutions parce que tu te dis c'est pas possible que je passe autant de temps sur un truc aussi bidon quoi donc et du coup après on trouve des solutions et Max il est très fort pour trouver des solutions non mais c'est vrai c'est vrai et du coup le temps de travail il est plus il est réduit et c'est mieux et puis on se fait pas chier on aurait dit souvent souvent le mot on se fait chier quand même surtout que c'est pas à l'image quand même de

  • Speaker #2

    de tout ce que vous faites.

  • Speaker #1

    Non, mais après, on essaye de faire les choses bien. Voilà, exactement. On ne fait pas un baccalauréat de travail. On pousse quand même... dans le pas se faire chier, on pousse quand même au maximum pour faire un truc bien. Mais oui, oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, dans vos pâtisseries, est-ce que vous en avez qui sont toute l'année ? Il y en a qui passent.

  • Speaker #1

    Il y a quelques pâtisseries qu'on ne changera jamais, entre guillemets. Il ne faut jamais dire jamais.

  • Speaker #0

    En fait, quand tu démarres ton activité, forcément, il y a des... des trucs phares qui ressortent tout le temps, que ce soit des clients, de la presse, de Instagram, des choses comme ça. Et en fait, on a eu à essayer une fois d'enlever le Paris-Brest, je sais plus quand, jamais ici je pense, mais à Fautraveau, une fois on avait essayé de l'enlever, en fait les gens étaient comme des fous quoi. Le flanc c'est pareil tu vois, et en fait il y a quelques produits comme ça, il devait y en avoir peut-être 5 ou 6 chez nous, qu'on pourra jamais enlever et qu'on ne veut pas enlever. Et d'un côté c'est bien parce que ça te permet de... ça amène une certaine pression à nous et à l'équipe de toujours essayer d'être le plus régulier possible. Donc il y en a qui voient ça comme une tranquillité, mais moi je suis pas d'accord parce qu'en fait on n'a pas que deux mains, tu vois, nous on a dix mains en tout dans le labo, donc forcément on n'a jamais les mêmes manières de le faire, donc ça aussi ça permet de maintenir un rythme là-dedans.

  • Speaker #1

    Et c'est très important qu'un client qui vienne chez nous, il peut avoir entre guillemets sa petite madeleine de proust. Parce que si tu changes tout le temps tous tes gâteaux, les gens vont être déçus. Là, on a enlevé la tarte citron depuis quelques mois. On a tout le temps des gens qui demandent quand est-ce que vous la remettez ? Après, nous, c'est aussi le but de continuer à s'éclater. On a une équipe de...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est le coup de pitié. Si tu ne fais que les mêmes choses...

  • Speaker #1

    Non, mais surtout qu'on a une équipe avec des compétences. Si c'est pour faire toujours la même chose, on va les perdre, ce qui est normal aussi. Et même nous, c'est pénible de tout le temps faire tous les jours la même chose. Donc, on garde les quelques produits qu'on ne change jamais. Et puis après, on s'éclate selon la saison ou les produits qu'on peut avoir. Et là, pour le coup, c'est libre à n'importe qui de proposer quelque chose de l'équipe. Et même en service, s'il y a des demandes ou des trucs comme ça, ils passent le message à la pâtisserie. Et du coup, on essaye de faire des tests. Et puis, si c'est validé, on met en vitrine. Et puis, on voit si ça plaît ou pas. Et si ça ne plaît pas, à ce moment-là, on passe sur autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour revenir sur ce qu'organisait, c'est un côté, je trouve, ultra gratifiant. Tu vois, typiquement, nous, on a un petit monsieur ici qui vient quasiment tous les jours acheter un Paris-Brest.

  • Speaker #1

    Oh non ! Il s'appelle Monsieur Brest. Non, on l'appelle Monsieur Brest. On ne connaît pas son nom, c'est horrible, mais du coup, on l'appelle Monsieur Brest.

  • Speaker #0

    Et quand il arrive, il dit il en reste trois, quatre, vous mettez les quatre Brest, s'il vous plaît. Ou quatre

  • Speaker #1

    PB. Il est incroyable.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. À chaque fois, il nous parle, il nous compare avec d'autres Paris-Brest qu'il a goûté. C'est le meilleur.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il est excellent. C'est vrai qu'il est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est trop drôle. Et c'est pareil, tu vois, le flanc, il y a des gens qui viennent... plusieurs fois par semaine, chercher un flan. On a un monsieur qui mange presque tous les jours, le midi, une salade ou un sandwich.

  • Speaker #1

    Et il prend tout le temps un flan. Tous les jours, il prend une salade, un flan. Et parfois, il rajoute un deuxième dessert pour essayer. Mais il est sûr de prendre le flan parce qu'il est sûr qu'au moins, ça... Et après, il décide de temps en temps de rajouter un autre dessert pour quand même goûter les autres choses. Mais tous les jours,

  • Speaker #0

    parce qu'il prend un flan. Ça fait trop plaisir, en fait. Les gens reviennent chez toi parce qu'ils surkiffent un produit. C'est génial, quoi. C'est comme dans un resto, un plat signature, un plat emblématique. Je trouve ça génial que, comme dirait Anne, tu crées cette espèce de madeleine de prousse chez les gens où ils se disent, le Saint-O chez lui, ou le Baba au Rhum de là-bas. Moi, j'en ai plein comme ça, des trucs. C'est trop cool, je trouve. C'est hyper gratifiant. Comme on dit, tu sais pourquoi tu te lèves le matin.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'adore être un jour par semaine devant. Parce que du coup, tu te rends compte, déjà, tu connais tes clients réguliers. Parce qu'avant, j'étais plus devant. Mais du coup, on a des clients réguliers depuis qu'on a ouvert. Et non, c'est trop chouette d'avoir les retours directs des gens. Et puis, ils posent des questions. Et nos baristas, elles savent beaucoup. Mais bon, quand tu ne fais pas les gâteaux, tu ne sais pas tout, ce qui est normal. Et du coup, ils sont aussi trop contents d'avoir vraiment tous les détails s'ils en veulent. Et c'est pour ça que j'adore faire au moins un jour par semaine de vent pour être en contact avec les clients et aussi savoir ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas. Par exemple, M. Flan, s'il prend quelque chose, je lui demande toujours alors ça vous a plu ou pas ? Et du coup, il me dit ça, j'ai moins aimé, mais ce n'est pas grave, je testerai autre chose. Et puis voilà, donc c'est hyper chouette. J'espère que M. Flan et M. Brest vont nous entendre, je ne sais pas, mais en tout cas, on les adore. On les adore et franchement, c'est tellement... gratifiant et super de voir des gens qui viennent et qui reviennent c'est je pense que c'est le plus beau compliment que tu puisses avoir et tu te dis on a plein de touristes parce qu'on est dans le vieux lyon mais du coup tu as aussi des gens qui ont telle régulière qui vient tout le temps qui vient tout le temps et franchement c'est trop faite c'est ça qu'on a fait une anecdote j'espère qu'ils vont entendre mes premiers patrons qu'ils ont vendu leur affaire tous les dimanches ils

  • Speaker #0

    descendent de la campagne de chaponneau ils viennent faire le marché saint-antoine et il ya des cas de voir leur café Ça c'est la meilleure des récompenses.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. C'est trop beau.

  • Speaker #0

    Je suis trop content.

  • Speaker #1

    Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #2

    Ils doivent être fiers aussi. Enfin fiers.

  • Speaker #1

    Je pense. Ça a démarré chez eux. Sûrement.

  • Speaker #0

    Bouclé,

  • Speaker #2

    bouclé.

  • Speaker #0

    En fait ils kiffent. Ils viennent prendre leur petit Ausha et son pain, leur petite brioche. Ils sont au top. Ça fait trop plaisir.

  • Speaker #1

    C'est incroyable.

  • Speaker #2

    Vous imaginez il y a quelques années en être là aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Être millionnaire tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr. Non, je sais pas, je sais pas. C'est chouette de...

  • Speaker #0

    Je pense que si on aurait pu l'idéaliser, ouais, j'aurais pu dire un truc un peu dans ce genre-là, quoi. Franchement, parce que c'est trop cool. Après, t'as toujours 10 000 idées, tu vois. Enfin, il y a des trucs qui sont rares.

  • Speaker #1

    Tu as toujours 10 000 idées, c'est pas pareil. Excuse-moi. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. T'as quoi comme idée ?

  • Speaker #0

    Oulala, non mais là on n'a pas assez de temps, il faut poser un RTT demain.

  • Speaker #1

    Non mais c'est Max, dès qu'il y a une case qui est cochée, c'est Next. Exactement. Donc c'est incroyable. C'est pas mal, ça fait 10 ans, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas changer.

  • Speaker #1

    Non mais c'est hyper chouette parce que du coup il a toujours une énergie débordante pour le projet. Après dans la réalité c'est bien aussi, moi je fais un peu le frein. qui pose les pieds sur terre et qui dit bon ok cool peut-être qu'on peut aller dans ce sens là mais peut-être qu'on peut aussi juste profiter que aujourd'hui ça tourne et on peut se reposer un petit peu parce qu'entre les années de folie avec foutre à boule le fait qu'on ait une petite du clé qui était tout nouveau et qu'il fallait aussi trouver trouver à faire marcher ça a été quand même des années hyper intense et c'est bien aussi aujourd'hui de se dire déjà d'être faire du partenariat parcours qui a été parcouru et de kiffer aussi le fait que ça roule aussi, il n'y a pas besoin de tout le temps se rajouter à un nouveau challenge. C'est pas pour ça qu'il n'y aura pas d'autres challenges qui vont venir, des nouveaux projets, mais je veux dire de vraiment aussi être dans le présent et de profiter parce que on ne se rend pas compte au moment même de tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, petit à petit, on arrive à prendre du recul sur les années qui sont passées et c'est vraiment cool. Ça a été dur, mais c'est cool. Ça a été un bel apprentissage, quand même. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait. J'ai bien aimé ta dibiloute, petite dédicace à mon or. Mais magnifique, trop beau. J'aime trop votre histoire. J'aime bien faire, dans les derniers épisodes, une petite boîte à questions.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Je pose des questions comme ça et vous me répondez du tac au tac.

  • Speaker #0

    Sans réfléchir.

  • Speaker #2

    Si vous y arrivez. Des fois, je pose un peu d'école.

  • Speaker #0

    Du coup, on en a une chacun ou c'est ensemble ?

  • Speaker #2

    Vous répondez chacun votre tour.

  • Speaker #1

    OK, allez. pression.

  • Speaker #2

    Genre les amours, quoi. Alors,

  • Speaker #1

    vous êtes prêts ? Oui.

  • Speaker #2

    Top 3 de vos pâtisseries préférées ?

  • Speaker #1

    Tarte aux framboises, flan, et moelleux au chocolat. Attends, pardon, vous dites mille cuisses, c'est ça ? Non ? Non mais en Belgique... Allez,

  • Speaker #0

    t'es belge, dis-le comme tu veux !

  • Speaker #1

    Pour finir, je sais plus parce qu'on a tout le temps cette discussion, non mais c'est pas un moelleux, non mais c'est pas un mécule, bref, c'est le chocolat fondant. Un fondant au chocolat ? Un fondant au chocolat avec la petite boule de glace, oh là là, vanille, ça c'est... Je prends jamais de dessert au restaurant, sauf dans un restaurant... C'est vrai ? Non, jamais, sauf s'il y a un fondant au chocolat avec une boule de glace vanille, bim, je prends.

  • Speaker #2

    Oui mais c'est drôle de pas prendre de dessert au restaurant, parce que...

  • Speaker #1

    Écœuré ! écœurés. Et du coup, c'est toujours un peu gênant parce que quand on va manger chez des copains ou tout ça, on prend un dessert à partager souvent parce qu'on ne veut pas faire des pâtissiers qui, soi-disant, sont trop bons pour ne pas manger les gâteaux des autres. Mais du coup, même à la maison, on ne mange pas de dessert. Donc du coup, mais si, un fondant, pardon, un miki, je ne sais pas comment il faut dire, au chocolat avec la boule de glace vanille, je prends de toute façon.

  • Speaker #2

    Et toi, Max ?

  • Speaker #0

    Il faut que ce soit des vrais desserts. Ou les plaisirs coupables. Non, ça, c'est une autre question.

  • Speaker #2

    Il y a une autre question. Ah,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Moi, pâté croûte, rosette et chiffonade de jambon. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Magnifique. Non, ouais, j'adore. Non, en vrai, je ne suis pas beaucoup dessert, comme dirait Anne. C'est vrai.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est drôle, ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est le fait de goûter toute la journée.

  • Speaker #1

    Après, non, vraiment. Après, c'est pour ça que tu n'aimes même pas le sucre.

  • Speaker #0

    Ouais, non. Vraiment, si je devais choisir, dans une vitrine, Paris-Brest. Saint Honoré, mais un vrai Saint-O ultra classique avec la pâte feuilletée et le caramel sur les clous. Et un bon baba. Mais ouais. Un bon baba au rhum. Moi je suis ultra classique pour les desserts pour le coup.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Vous avez bien répondu.

  • Speaker #0

    Il y a une tarte fraise qui se tache aussi, pardon.

  • Speaker #2

    J'aime beaucoup la tarte fraise. C'était un top 3 mais c'est pas grave. Votre péché mignon culinaire. On y arrive.

  • Speaker #0

    Putain, alors là c'est compliqué. La fou pose derrière tété aussi.

  • Speaker #1

    Pêché, mignon, culinaire.

  • Speaker #0

    La raclette, la fondue, la côte de bœuf, la terrine, le pâté. Le gratin de filo de ma grand-mère.

  • Speaker #1

    Ah là là, il est trop...

  • Speaker #0

    Le gratin de cardon.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est trop bon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Un bon burger, ça peut être bon.

  • Speaker #0

    Un bon burger aussi. Des frites, bah ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper cliché, mais franchement. Des frites, des frites. Ah non, mais tu vas en Belgique, tu vas à la friterie, tu prends juste des frites et de la mayonnaise. C'est le bonheur. C'est hyper cliché, mais c'est vrai. Non, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    La quina bueno,

  • Speaker #1

    t'as raison. Non, la quina bueno, non. Pas quina, non. Ça, non. Mais ouais, des bonnes frites. Oui, oui. Non, et puis du bon saucisson. Franchement, du bon saucisson.

  • Speaker #2

    Là, vous êtes...

  • Speaker #1

    Ah oui, on est plus salés. On est plus salés. On ne mange pas beaucoup de viande, mais quand on mange de la viande, on mange de la bonne viande et du coup, on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Non, et ma mère faisait...

  • Speaker #1

    La tourte ?

  • Speaker #0

    La tourte. incroyable tous les chefs les potes vous pouvez tous aller vous rhabiller 0 incroyable incroyable autrement des recettes ouais je les vois c'était c'est maintenant

  • Speaker #1

    mais sa maman c'est ce qui est incroyable c'est qu'elle cuisinait super super bien et par contre elle prenait une recette elle prenait une recette dans un magazine et je vais faire ça sauf qu'elle avait trois quarts des ingrédients, on ne les avait pas. Du coup, elles se remplaçaient avec autre chose. Et c'était toujours incroyable. Mais c'était toujours incroyable. Et du coup, tu te dis, non, mais ce n'est pas drôle. On ne va jamais pouvoir recréer ce que tu viens de faire. C'était incroyable.

  • Speaker #2

    Vous avez beaucoup de pêchés mignons culinaires quand même.

  • Speaker #1

    On aime bien manger. C'est bien,

  • Speaker #2

    c'est un peu ça qui rend heureux.

  • Speaker #0

    Les cornichons aussi, pardon. J'adore les cornichons.

  • Speaker #2

    Les gros,

  • Speaker #1

    les petits. Les gros.

  • Speaker #0

    Les gros à l'apéro, les petits avec la raclette. Voilà.

  • Speaker #2

    Incroyable,

  • Speaker #0

    c'était vraiment utile. Et petit avec du pâté. Du pâté, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    un petit coup de blanc, impeccable.

  • Speaker #1

    C'est le goût de pain.

  • Speaker #2

    Térine.

  • Speaker #0

    Toasté, le goût de pain. Ouais, ouais, vraiment. Un peu de beurre demi-sel dessus aussi.

  • Speaker #2

    Oh là là ! Avec la terrine en plus ?

  • Speaker #0

    Et un petit cliché de l'huile d'olive, parce que j'adore l'huile d'olive aussi.

  • Speaker #2

    Ouah,

  • Speaker #1

    c'est costaud quand même ! Max, il faut mettre de l'huile d'olive sur chaque truc. Dès que je cuisine, il va dire c'est trop bon, je vais rajouter de l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Je pense que je vais juste en marocain ou je sais pas, un truc, tu vois.

  • Speaker #2

    Ça se voit. Un ingrédient que vous adorez utiliser dans vos recettes ?

  • Speaker #1

    En pâtisserie, tu veux dire ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup ? Ouais. Le sel. À l'époque, la fève de tonka.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Tout le monde se foutait de notre gueule parce qu'on mettait de la fève de tonka partout.

  • Speaker #1

    Non, on se foutait de ta gueule. Parce que toi, tu voulais toujours rajouter de la fève de tonka. C'est dur.

  • Speaker #2

    Mais pourquoi ? Je ne comprends pas. Dans plein de pâtisseries, il y a de la fève de tonka.

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, la glace à l'italienne, on avait fait un parti pris de faire monoparfum et on faisait fève de tonka. OK. Après, on a déblasculé un peu sur la vanille, je crois. On ne faisait que fève de tonka. Parce que c'était une super base. Et non, mais après, en fait, c'était plus un délire. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Ils rajoutaient, comme du sel, ils rajoutaient... Ah, attends, je vois un peu de fève de tonka sur toutes les pâtisseries. Non, mais l'ingrédient le plus important, souvent, c'est la petite pointe de sel.

  • Speaker #0

    C'est le sel.

  • Speaker #2

    Ah, c'est assez bon, une petite twist avec le chocolat.

  • Speaker #1

    Ah, ouais. En fait, tu as une recette. Tu fais une recette, par exemple, à la crème Paris-Brest. C'est arrivé où le sel n'avait pas été pesé. Tu manges le Paris-Brest ? C'est plus clair. Rien à voir. Ah ouais ? Rien à voir ? Ah mais non. C'est fade. C'est fade.

  • Speaker #0

    C'est pas que c'est fade, c'est que c'est trop sucré du coup.

  • Speaker #1

    Aussi. Et ça n'a pas ce petit... Ce petit... Ouais. Ce petit plus.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc on rajoute du sel dans presque toutes les pâtisseries qu'on fait.

  • Speaker #2

    Ok. Top 3 de vos restaurants préférés à Lyon ?

  • Speaker #0

    Oh putain, ça va être compliqué. On ne va pas dire les mêmes. Sinon, on va se mettre des potes à dos.

  • Speaker #1

    Ouais, mais ouais, ok. Ah oui,

  • Speaker #0

    Ouais. Le dernier en date, déjà on va dire ce qu'on a de son chèque, on est raccord là-dessus. Donc chez Jeff, Café Terroir, c'est top parce que c'est vraiment la cuisine que j'adore.

  • Speaker #2

    Oui, pas étonnant avec tous les petits pêchés et les mignons.

  • Speaker #0

    Voilà, après on va pas faire un classement 1, 2, 3 parce que sinon...

  • Speaker #1

    C'est juste des restos qu'on aime bien.

  • Speaker #0

    Des restos qu'on aime bien. Après j'aime aussi beaucoup Morphale chez Steven Leptin. En même temps, ça change de tous les six mois de nom. C'est des relous, Céline.

  • Speaker #1

    Anciennement, la bijouterie était incroyable. Anciennement,

  • Speaker #0

    la bijouterie aussi, incroyable.

  • Speaker #2

    Je ne vais pas me connaître.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était vraiment... Je pense que...

  • Speaker #0

    Rien de sain de ces...

  • Speaker #1

    On a fait deux, trois fois. Et la première fois où je suis allée, c'était tellement incroyable. Pour moi, c'est encore toujours le meilleur resto que j'ai fait. Alors, j'ai fait un autre menu qui était aussi très, très bon. Mais du coup, si ça avait été ce menu-là, peut-être que ce n'était pas mon resto préféré. Mais franchement, le premier menu qu'on a fait là-bas...

  • Speaker #0

    Oui, il avait fait un bao en mode VGE, un soupe VGE, un délire.

  • Speaker #1

    C'était incroyable. C'était vraiment incroyable. Mais oui, ça n'existe plus. Mais bon, Steven, justement, il sort de ça. Et puis, il est incroyable. Lui, sa créativité. Tu manges là-bas et tu manges des choses. Limite, tu ne sais même pas ce que tu manges. Mais c'est juste incroyable. Il est trop fort.

  • Speaker #2

    Bisous, Steven, si tu nous écoutes,

  • Speaker #1

    j'espère. dans les top 3 il est tout le temps il est tellement créatif et puis ça change quoi ça change ça change après après côté authenticité justement j'aime beaucoup beaucoup chez olivier à la manière et t'es pas obligé de dire ce que j'ai fait mais malheureusement tu as pris forcément les gens que tu as eu en chair bon c'est les gens font un peu si beau et non mais c'est vrai

  • Speaker #0

    Et je mets sur le même niveau dans cette catégorie-là, le garret. Parce que c'est top. C'est trop bon. On a fait un mâchon, il y a quoi là ? Il y a un mois et demi. C'est incroyable, c'est trop bon. T'as l'impression, moi j'ai l'impression de manger chez ma grand-mère. Elle fait vraiment les vrais plats, tu vois. Terrible. terrible après putain je vais enlever du potager bistrot du potager à un moment on a hâte d'aller manger chez chez flo ça s'appelle les flots sont d'accord chez moi mais je le suis de très près je suivais déjà beaucoup et bistrot du potager on y est on y est on y est souvent et on a d'abord vraiment le style de la cuisine au delà que le lieu il est très sympa il fera convivial la cuisine ouverte et tous les plats et

  • Speaker #1

    Pour le coup, je trouve justement, et je dis ça d'une façon positive, c'est de la cuisine simple aussi. Alors, c'est hyper travaillé. C'est un palais vraiment...

  • Speaker #0

    C'est simple dans le dressage.

  • Speaker #1

    Oui, mais même dans l'ambiance. Je ne dirais pas comme à la maison parce qu'on n'a jamais mangé comme ça à la maison. Mais je veux dire, c'est... Ouais, je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Pas guindé, quoi.

  • Speaker #1

    C'est trop bien. C'est trop bien. C'est un peu le taxon.

  • Speaker #2

    Ah oui, non,

  • Speaker #1

    mais non. Non, mais c'est sans chichi. Oui, c'est ça. Et puis, c'est bon. Pour moi, ils travaillent le produit correctement sans chichi. Et c'est ça que j'aime bien. Ok,

  • Speaker #0

    magnifique. Après, il y en a plein. Les apothicaires, à l'époque, pour y avoir travaillé, et y avoir mangé plusieurs fois, moi, c'est pareil, ça fait partie des meilleurs tables que... que j'ai pu faire. Et là, on a hâte justement d'aller découvrir...

  • Speaker #1

    Montbelluc, la Brasserie de

  • Speaker #0

    Rose. On a hâte d'aller goûter tout ça, mais je pense que ça va être ultra canon.

  • Speaker #2

    Après, on peut s'arrêter là, tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, il faut continuer.

  • Speaker #2

    On continue !

  • Speaker #0

    Chez Sarah aussi, l'autre fois,

  • Speaker #1

    c'était super bien. Oui, on est allés plus près chez Sarah Hamza.

  • Speaker #0

    C'était top.

  • Speaker #1

    Non mais là,

  • Speaker #0

    on réfléchit au dernier essou qu'on a fait, tu vois, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça,

  • Speaker #2

    tu réfléchis pas à mes épisodes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, exactement. Non mais pour le coup, et c'est ça qui est cool, c'est que tu as choisi vraiment, pour l'instant, tous les gens qui sont venus chez toi, c'est des... Non seulement c'est des gens super, mais voilà, c'est des coups de cœur que nous on a aussi, niveau cuisine et niveau personne, donc voilà. Après, aujourd'hui, encore une fois, on va au restaurant quand on peut, mais entre le travail et la petite, et puis on n'habite pas à Lyon. Donc, du coup, ça restreint beaucoup le temps qu'on a. Il y a plein de nouvelles adresses qu'on n'a jamais faites parce qu'on n'a pas le temps. Mais oui.

  • Speaker #0

    Qui est-ce qu'on a fait d'autre ? En fait, à Lyon, oui, à Lyon.

  • Speaker #1

    En vrai, il y a beaucoup de bons restos.

  • Speaker #2

    Il y a de quoi faire,

  • Speaker #1

    oui. On ne s'en oublie pas.

  • Speaker #2

    De tous les styles.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Du simple au très sophistiqué.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Ça qui est cool. Bon, ça va être plein pour les restos.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Allez, allez.

  • Speaker #2

    Mais j'imagine qu'il y en a encore plein.

  • Speaker #1

    Bah oui, il y en a plein.

  • Speaker #0

    Désolé pour ceux qu'on n'a pas cités.

  • Speaker #2

    Votre spot préféré à Lyon ?

  • Speaker #0

    Waouh.

  • Speaker #2

    Un endroit à chaque fois où vous vous dites c'est beau Lyon quand même.

  • Speaker #0

    Moi, j'adore monter à la Croix-Rousse. On n'y va pas souvent, mais je trouve ça... J'adore. J'adore les pentes, mais j'adore aussi, une fois que t'es en haut et t'as la jolie vue, c'est vraiment canon. C'est vraiment canon. J'aime bien.

  • Speaker #1

    Alors moi, dans Lyon, pas forcément.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est ça la question. Ouais ! Parce que sinon,

  • Speaker #1

    je parle de dans Lyon.

  • Speaker #2

    Tu peux dire un endroit en dehors.

  • Speaker #1

    Non, mais je vais pas te dire Nice ou Grenoble. Ah non,

  • Speaker #2

    bah non,

  • Speaker #0

    on va...

  • Speaker #1

    Non, moi j'adore aller dans les monts du Lyonnais.

  • Speaker #2

    Ok, où ça ?

  • Speaker #1

    Bah, Col de Malval, Col d'Auvergne, parce qu'en fait, ils ont tout au-dessus, et du coup, tu vois Lyon. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est vrai.

  • Speaker #1

    Parce que quand t'es dans Lyon, c'est cool, mais quand tu vois Lyon, c'est stylé aussi. Quand tu vois Fourvière, notre petite tour Eiffel et tout, c'est quand même vraiment stylé. Et ouais, moi j'aime beaucoup aller là-bas. Après, dans Lyon... C'est ultra cliché, mais moi, tous les matins, quand j'arrive et que je me gare et que je passe devant le Palais de Justice et que tu vois Palais de Justice pour vir, c'est quand même très stylé.

  • Speaker #0

    Et puis le Vieux-Lyon, en général, il y a quand même une sorte d'ambiance. C'est toutes les vieilles villes à chaque fois, mais c'est vrai que c'est très joli.

  • Speaker #1

    C'est très chauvin, mais du coup, j'adore le Vieux-Lyon. Et les fois où je vais au marché à Saint-Antoine, c'est des paniers d'un truc et que tu reprends la passerelle et que tu tombes vraiment sur ce débit. Palais de Justice pour vir, c'est trop beau.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'est beau. La lumière, même la nuit,

  • Speaker #0

    le soir. Oui, le soir.

  • Speaker #1

    Parce que quand tu es à Fourvière, c'est pareil. C'est chouette que tu as une vue dégagée. Mais du coup, tu ne vois pas Fourvière. Quand tu vois Fourvière, c'est stylé.

  • Speaker #0

    Le plus beau. Oui. OK.

  • Speaker #1

    Très bon spot. D'ailleurs, vous allez chez les copains Thomas à Puzzle Café, juste en bas.

  • Speaker #0

    Oui, lui,

  • Speaker #1

    il a la meilleure vue de Lyon, en fait. Parce que...

  • Speaker #0

    C'est un tuyau en terrasse, oui.

  • Speaker #1

    il y a des grandes baies vitrées donc tu vois la cathédrale sur ta gauche les immeubles devant il y a une souveraine et là tu vois ton petit café tu manges une pâtisserie de chez Jucly et t'es au top et oui c'est vrai que vous vendez au resto vos pâtisseries on a quelques on travaille en but de pâtisserie donc trop chouette très bon spot aussi très sympa aussi dernière question,

  • Speaker #2

    qu'est-ce que vous écoutez quand vous êtes en prod ?

  • Speaker #1

    Oh putain. De tout. Ça dépend avec qui, quoi, combien, quelle heure. Dans le jus, pas dans le jus.

  • Speaker #0

    Ouais. Non, c'est...

  • Speaker #1

    C'est pas tout parce que t'écoutes pas du tout ce que j'écoute.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai... Oui, bon, ça dépend si je suis toute seule. Mais en général, moi, j'écoute des podcasts. Parce que moi, je travaille seule le dimanche. Et c'est mon petit moment à moi. J'adore. Il y a beaucoup de gâteaux à sortir. Et je suis toute seule. Je suis un peu... J'adore les gens. Je suis sociale, mais je suis introvertie de base. Et du coup, ça, c'est mon moment à moi. Je fais des gâteaux, je mets un podcast. Le meilleur moment. Et j'adore. J'écoute pendant, du coup, de 5 heures jusqu'à ce que j'ai fini de travailler. J'écoute des podcasts. D'ailleurs, parfois, c'est un peu gênant parce que du coup, il y a quelqu'un qui arrive. Par exemple, Nobarissa, elle arrive derrière. Elle dit, mais qu'est-ce que t'écoutes ? Pas que j'écoute des trucs bizarres, mais quand tu rentres dans une conversation... Oui, tu te dis, mais c'est quoi ça ?

  • Speaker #1

    C'est que t'écoutes une messe, par exemple.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non, non.

  • Speaker #1

    En pleine prod, hop !

  • Speaker #0

    Non, non, non, pas du tout, non, mais pas du tout. J'écoute pas des trucs bizarres, mais du coup, ils rentrent et ils disent, mais c'est quoi ce machin que t'écoutes ? Et ben, parce que j'écoute de tout, mais j'adore. T'écoutes quoi,

  • Speaker #1

    comme... Les podcasts en flamand.

  • Speaker #0

    Non, mais aussi, non, mais je te jure, je te jure.

  • Speaker #1

    Elle est flamande, hein.

  • Speaker #0

    Oui, je suis flamande de base. Donc du coup, quand j'écoute un truc en flamand, elle me regarde vraiment en mode mic. c'est quoi ce machin ? Non mais j'écoute de tout tes podcasts ils sont tous passés aussi mais c'est parfois dans la voiture aussi, sinon j'écoute beaucoup de légendes en ce moment j'aime beaucoup parce que c'est sur tous les sujets j'écoute petite dédicace à Alexandre c'est une entrepreneuse qu'on connait parce qu'elle a fait notre site internet mais du coup aujourd'hui elle a son podcast et elle travaille sur... justement, elle accompagne des entrepreneuses, du coup, des femmes dans la création et dans l'accompagnement de leur boîte. Donc, j'écoute ce qu'elle fait. C'est très chouette.

  • Speaker #2

    Comment il s'appelle son podcast ?

  • Speaker #0

    Imprévu. Imprévu par Alexandre. Et bon, bref, j'écoute un peu de tout. Ok. Et toi,

  • Speaker #2

    Max ?

  • Speaker #1

    Moi, c'est hyper varié. Parce qu'en fait, moi, j'écoute vraiment mais réellement de tout. Vraiment. Sauf des trucs. un peu trop énervé genre tu sais du métal qui te fait perdre les cheveux parce que déjà que je suis en train de les perdre donc c'est compliqué mais euh... non mais suis toi euh non ça dépend parce que quand en règle générale je suis avec l'équipe avec les filles derrière moi j'aime beaucoup le hard rock euh et je trouve que c'est hyper entraînant comme musique justement quand tu fais de la prod et qu'il faut t'abasser un petit boulot mais j'entends que ça plaît pas à tout le monde Donc, on va dire que 95% du temps, je mets de la funk, parce que j'adore la funk. Et que c'est...

  • Speaker #2

    Vraie lyonnais, ça.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    et que c'était hyper... Non mais c'était hyper... En fait, tout le monde écoute de la funk, au final. Tout le monde aime bien funk ou jazz ou des trucs faciles. Ou des fois, petit excès de zèle, variété française, tu vois. Et là, ça part en...

  • Speaker #0

    Là, c'est karaoké.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est karaoké. Et là, c'est la taffe au village, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Non mais ouais.

  • Speaker #0

    Moi ça dépend, comme Max dit, s'il y a beaucoup de boulot, c'est bien de mettre un truc un peu avec un rythme... Oxygène. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Moi s'il y a des matins où je suis seul en prod et que c'est comme rien, j'ai une grosse prod, à l'époque on était à foutre à boule, on était en sous-sol, dans un gros bâtiment, donc on pouvait faire péter les watts du son, mais je ne nous ai chié personne. Là, aujourd'hui, il y a le labo, il y a une cour intérieure, si tu mets un peu fort, les voisins vont gueuler, ce que je comprends. Donc on ne peut pas faire ça. Alors du coup, ce que je fais, c'est que je mets mes écouteurs. et là je me mets des lives carrément je peux me mettre des lives de Tomorrowland et là je suis une machine de gars ok faut bien se chauffer ça peut être de l'électro quand je suis tout seul j'écoute un peu de tout, électro, hard rock du gros rap aussi des fois j'aime bien mais du vieux rap,

  • Speaker #0

    pas du rap de merde de maintenant là tu sonnes vieux non non mais et le vrai rap ok j'ai fini ma petite boîte à questions on n'a pas du tout parlé de votre équipe et ça m'a triste non je plaisante non je plaisante justement on avait une très bonne équipe aujourd'hui on a Chloé qui est en pâtisserie avec nous, qui est du coup notre pâtissière responsable un an et demi avec qui De toute façon, avec toute notre équipe, ça se passe très, très bien. On a deux apprentis en pâtisserie, Paris et Jalan, qui sont là pendant un an.

  • Speaker #1

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #0

    C'est à paix d'un an.

  • Speaker #1

    Une qui est en reconversion et une autre qui...

  • Speaker #0

    En formation.

  • Speaker #1

    Qui est en formation, oui. Elle a 18 ans... 20 ans. 20 ans. 20 ans, Jalan,

  • Speaker #0

    oui. Et du coup, devant, on a deux baristas à temps plein. Donc, il y a Fanny et Laetitia. Et après, depuis deux, trois semaines, on a Juliette qui vient faire... Durant fort les week-ends et les lundis quand c'est pas possible d'être seule ou deux. Maintenant elles sont trois le week-end et le lundi elles sont deux. Parce que c'est nos jours les plus intenses et du coup voilà elle nous a rejoint il y a trois semaines.

  • Speaker #2

    Une belle équipe de meufs.

  • Speaker #0

    Que des meufs effectivement, Max il choisit bien. Voilà, c'est pas vrai. Non, on aimerait vraiment avoir... Bon après aujourd'hui on est très contents, pas ça le problème, mais on aurait bien aimé avoir plus de gars justement pour avoir un bon mix. C'est toujours bien d'avoir un peu des deux, mais non, ça fait des années en plus qu'il n'y a que des filles. Ouais, c'est drôle. C'est fou.

  • Speaker #1

    Moi ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #0

    Mais non, mais bien sûr. Non,

  • Speaker #1

    mais il y a des gens qui sont un peu en mode...

  • Speaker #2

    On pourrait dire que ça manque un peu.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    pas du tout. mais après aussi parce qu'on a des filles qui sont pas d'amis femmes que hommes non et puis on a des filles qui sont pas c'est des filles qui ont du caractère voilà donc c'est pas et puis il y a pas de en tout cas pas qu'on sache des ragots des machins pas du tout non mais bien sûr c'est stéréotype ce que je viens de dire mais non non justement c'est pas moi qui l'ai dit heureusement non c'est vrai que c'est hyper stéréotype ce que je viens de dire mais non ça se passe très bien comme ça mais on aurait bien aimé avoir un mix des deux ça viendra si un jour on recherche une personne en plus les garçons on vous attend là

  • Speaker #1

    vous êtes ouvert 7-7 c'est ça en fait on avait pas trop le choix au début quand on a démarré pour préparer des fois financièrement il fallait vite faire de la trésor et tout ça ok Et le problème, c'est que quand tu démarres sur un profil comme ça, tu peux pas faire machine arrière. C'est impossible parce que dans la tête des gens, c'est ancré, c'est 7-7.

  • Speaker #0

    Tu fermes... Bah les gens, ils viennent s'en réfléchir, c'est tendre. C'est trop bien. Oui, oui, non mais c'est trop bien. Et puis si on a une bonne équipe et qu'on a pu justement... Je sais pas, on a une relation de confiance et ça se passe bien, on n'a pas besoin d'être là, nous, 7 sur 7. Et puis surtout, après, nous, on a un week-end en décalé avec Max, on a...

  • Speaker #1

    souvent qu'un jour en commun mais du coup ça veut dire que six jours sur sept et un ou deux qui est là et puis un jour on n'est pas là et après aujourd'hui ça se passe bien soit quand la machine est lancée je peux pas dire qu'il faut plus rien checker et que voilà mais en vrai

  • Speaker #0

    On a mis en place justement pour que ça se passe bien comme ça. Et puis, on a des gens de confiance avec qui ça se passe bien.

  • Speaker #2

    C'est un luxe aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Ça n'a pas toujours été le cas. Non, non, non. C'est assez récent.

  • Speaker #1

    Ça changera aussi. C'est la vie d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    On ajuste selon... S'il y a beaucoup de travail, on vient plus. S'il y a moins de travail et que ça roule, parfois, on a un deuxième jour en commun. Donc, on essaye d'ajuster comme on peut. pour essayer de libérer un peu de temps pour Louise aussi et qu'elle n'ait pas ses parents tout le temps au boulot. Oui, c'est ce que je voulais dire,

  • Speaker #2

    vous arrivez à...

  • Speaker #0

    L'équilibre n'est pas parfait, mais ça va déjà bien mieux qu'il y a quelques années.

  • Speaker #1

    En vrai, on peut la récupérer tous les jours à l'école, à la sortie, on n'est pas...

  • Speaker #0

    Elle ne va pas à la garderie pour l'instant, donc c'est cool. On essaie de compenser un peu comme ça et on aimerait bien avoir plus de temps tous les trois. Mais voilà, je ne pense pas qu'elle en souffre. Et justement, grâce à elle, on a réussi à mettre un rythme plus normal. On ne l'a pas forcé. Oui, on n'avait pas le choix. Et du coup, sinon, on serait vachement plus ici. Tandis que parfois, ce n'est pas nécessaire. Donc, grâce à elle, on doit s'organiser différemment. Et puis, elle mérite aussi qu'on soit là. Donc, on essaye de faire en sorte que... qu'on ait au moins un jour tous les trois et puis qu'on essaye quand on peut de faire le maximum. Ok.

  • Speaker #2

    Eh bien, on va terminer cette petite interview. J'ai une dernière question pour vous. C'est quel message vous aimeriez faire passer à vos clients, vos futurs clients ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aimerais bien les remercier déjà parce que, tu vois, là je deviens émotionnelle parce qu'on a de la chance d'avoir des clients au top. Et c'est grâce à eux que... Ah, ça m'émeut. Je suis quelqu'un d'hypersensible. Donc, je ne voulais pas du tout pleurer. Ce n'était pas le but. Mais si aujourd'hui, on peut être là, c'est grâce à notre travail, mais grâce à notre équipe, mais aussi grâce aux clients. Et du coup, c'est cool. Bravo.

  • Speaker #2

    Bravo pour tout ce que vous avez fait.

  • Speaker #1

    C'est ce que je vais dire. Ça va être de la merde.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'ai pleuré. C'est juste pour qu'après, il passe pour...

  • Speaker #1

    pour qu'elle prenne pas sens. Au revoir. Non, non, vraiment, comme dirait Anne, c'est top. C'est un genre à ce que je disais tout à l'heure, mais en plus, quand tu as des clients qui sont fidèles et qui reviennent, que ce soit quotidiennement ou toutes les semaines, ou même des clients des fois qui viennent, tu vois, qu'au moment de Noël, on a des clients, alors qu'on n'est vraiment pas vu comme une boutique, on a des clients qui vont venir peut-être qu'une fois par an, mais à Noël, du coup... coup c'est leur truc maintenant ils viennent prendre leur bûche chez nous ou la galette ou tu vois et ça tu te dis bah c'est trop cool en fait quoi tu es une petite marque quoi en fait et ça fait plaisir quoi c'est trop cool ou que des gens que ce soit des touristes qui viennent en disant ah bah c'est un tel qui m'a dit de venir chez vous tu dis c'est cool quoi tu vois ça fait plaisir que les gens partagent qu'il n'y a pas que des haters, même s'ils nous font bien chier tous, ceux-là, nous mettent des commentaires parce qu'il faisait trop chaud, trop froid ou que la pâte était un peu sèche. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est beau de voir...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas que ça.

  • Speaker #0

    Il y a quand même un nombre de clients aussi qui laissent un avis positif. Parce que pour laisser un avis positif, ça veut dire que tu prends le temps de mettre un avis quand c'était bien. Souvent, on pense à mettre un truc, moi je ne le fais pas, mais pour dire quelque chose qui ne va pas. Et là, du coup, d'avoir des gens qui prennent le temps de laisser un commentaire positif ou qui recommandent ou qui mettent en story le fait qu'ils soient passés, des trucs comme ça. C'est d'autant plus sympa. Franchement, c'est trop chouette. Et encore une fois, on peut faire tout ce qu'on veut, mais si on n'a pas les clients, ça ne sert à rien. Donc, c'est chouette d'avoir des clients sympas. Et en général, franchement, des gens pas sympas, on n'en a pas beaucoup. Non, c'est vrai. On a de la chance.

  • Speaker #1

    On n'a pas à mettre des gens dehors.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    non non non c'est cool non j'espère pas non mais nous on n'est pas on n'est pas un resto donc Jeff c'est bête mais quand tu ne vends pas d'alcool tes crèmes un petit peu ça fait une différence non mais c'est vrai ça fait une différence alors que j'adore l'alcool attention mais la vie d'alcool est dangereuse c'est bon je le dis mais ça fait une grosse différence aussi je pense et tu vois nous c'est tranquille quand les gens qui viennent chez nous ils viennent pour boire un café un chai latté trop dangereux pas de chat ouais c'est ça Et manger une part de cake quoi donc.

  • Speaker #0

    Non, mais en tout cas, merci. Merci à tout le monde qui est venu et qui revient ou même qui sont venus qu'une fois ou qui ont recommandé. C'est vraiment cool. Et c'est vraiment cool.

  • Speaker #1

    Et c'est vraiment cool d'en venir en ayant écouté le podcast.

  • Speaker #2

    C'est ça. J'espère. Si vous venez grâce à ça, dites-le.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    mais il n'y aura pas de code promo, par contre. Je suis désolé. Ah non,

  • Speaker #0

    ça ne fonctionne pas comme ça. Ça ne marche pas comme ça.

  • Speaker #1

    Vous n'êtes pas sympa et vous dites bien bonjour en rentrant. Vous en aurez peut-être une Madeleine, mais ça n'arrêtera pas.

  • Speaker #2

    Et bien, c'était trop bien. J'espère que vous avez passé un bon moment. Moi, j'ai une dernière petite question. C'est juste... est-ce que vous avez des chefs pâtissiers donc là il ne faut pas dire tout ce qu'on a dit au restaurant à me recommander sur Cherbon alors moi je vais rester dans la pâtisserie parce que voilà et ça c'est top parce que j'en ai pas beaucoup voilà exactement c'est pour ça que j'ai tiré la pâtisserie non

  • Speaker #0

    mais bon les cuisiniers et puis ils se recommandent entre eux donc autant pourquoi pas les pâtissiers je pense que ce serait cool que tu ailles voir hum Nolwenn, Pauline et Edouard de Grain de Sucre. Ils sont au-dessus. C'est les voisins. C'est ça, exactement. J'ai beaucoup de respect pour eux parce que déjà, moi je dis toujours en premier, ce sont des gens sympas. Et puis c'est des bosseurs et puis ils ont une vision et ils ont une pâtisserie impeccable.

  • Speaker #1

    C'est l'une des plus belles vitrines de Lyon, je trouve, mais vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    carrément.

  • Speaker #1

    Je dis de Lyon, mais c'est le même de France.

  • Speaker #0

    leur gâteau c'est comme s'ils ont été photoshopés tellement qu'ils sont parfaits et puis Nolwenn ce qui est très cool c'est qu'il crée ses propres moules donc il a sa passion à côté de création de moules de packaging il fait tout lui-même et c'est un perfectionniste c'est incroyable donc voilà et puis il y a du coup Pauline sa femme qui est pâtissière aussi de base mais qui gère aujourd'hui tout ce qui est vente... Et puis il y a le frère de Pauline, Edouard, qui est leur boulanger. Et ça fait une très belle équipe.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire aussi. Et puis c'est rigolo parce qu'on a tous quasiment dans la bande des pâtissiers de Lyon de notre génération. On a quasiment tous en même temps. Une année, deux années près. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    Donc voilà, voilà ma recommandation. Une ? Bah oui, chacun une.

  • Speaker #1

    Chacun une ? Non, il y en aurait plein. En boulangerie et pâtisserie, moi je pense à notre pote Céline de Banneton, qui est une sacrée entrepreneuse mine de rien. On a rencontré à Foodtraboul, qui travaillait chez MSB aussi, notre pote Guillaume, qui est à la barre, et qui a monté son affaire il y a 3, 4 ans, je ne sais plus.

  • Speaker #2

    Et ça s'appelle comment tu dis ? Banneton.

  • Speaker #1

    À la base, elle a fait une sandwich suri artisanale, rue 9, à 30 mètres de chez Olivier. où elle fait son pain, elle fait toutes ses garnitures maison et tout, donc vraiment ouf. Et là, elle a repris une boulangerie rue Dubois, qui est à côté de la rue Mercier, avec un four à bois. Et du coup, là, ils sont vraiment sur une offre boulangerie pure. Il n'y a pas de pâtisserie, que de la viennoiserie.

  • Speaker #0

    C'est un tout petit peu.

  • Speaker #1

    Oui, il y a du flan et deux, trois petits gâteaux de voyage. Oui, mais... c'est une boulangerie vraiment boulangère beaucoup de viennoiserie, beaucoup de pains spéciaux à base de levain et très canon parce que c'est une belle réussite aussi et c'est avec l'entrepreneuse donc très très cool après je dirais bien aussi nos potes Mamadou et Guillaume de la cuisine de Moudiri là il y a un duo il y a des spécimens

  • Speaker #0

    surtout là si tu veux avoir un bon podcast niveau juste ambiance il faut aller là-bas c'est vrai que pour le coup c'est sacré duo qu'on bossait avec Coriane à la cour des loges en fait Mamadou c'était mon apprenti en pâtisserie parce que de base il était cuisinier il avait envie de se former en pâtisserie donc il était en cuisine à la cour des loges et après il est venu un an en pâtisserie et Guillaume il était au poste viande à la cour des loges quand j'ai commencé aussi... Et en fait Mamadou il est Sénégalais et ils ont créé un restaurant Sénégalais. Et ils ont aujourd'hui du coup leur restaurant.

  • Speaker #1

    C'est un peu street food.

  • Speaker #0

    Ouais ils ont leur restaurant et ils ont aussi maintenant ils ont un labo à Tassin. Et ils ont créé justement une porte, comment dire, une vitrine où tu peux aussi prendre un takeaway au labo. Et c'est super ce qu'ils font, ça change parce que c'est une cuisine sénégalaise traditionnelle. Et puis au-delà de ça c'est des... Je l'ai pas dit. Ah ouais. C'est où le resto ? Il est...

  • Speaker #1

    J'ai l'air bête.

  • Speaker #0

    À ville urbaine.

  • Speaker #1

    À côté du... C'est Charpen, je crois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un grand rond-point.

  • Speaker #1

    Là, il y a le gros McDo,

  • Speaker #0

    c'est Charpen. Juste derrière. Je ne connais pas trop le quartier, mais par contre, ce qu'ils font, c'est vraiment bon. C'est ultra bon,

  • Speaker #1

    c'est ultra généreux. C'est généreux dans tous les sens du terme. C'est que tu as largement assez mangé. C'est hyper honnête. C'est plus qu'honnête en rapport à la qualité de vie.

  • Speaker #0

    C'est plus street food. Ce n'est pas un restaurant.

  • Speaker #1

    Mais c'est top. plus top et puis c'est pareil c'est une sacrée réussite quoi les mecs qui ont passé de rien mais vraiment de rien à la voir un labo de prod je peux pas vous de prod ils font pas mal de voix non c'est vraiment chouette la cuisine de moudairi j'ai beaucoup de respect pour eux c'est des gros bosseurs et

  • Speaker #0

    comme maxi ils ont commencé derrière avec 0 0 aide de qui que ce soit et si jamais ça marcherait pas ils auraient tout perdu entre guillemets Et là, grâce à leur travail très dur, parce qu'ils travaillent comme des tarés, ils ont pu créer un truc vraiment sympa. Et c'est des gars qui méritent aussi d'être mis en avant.

  • Speaker #2

    Ok. Je note ces deux adresses. Je vous remercie. J'espère que vous avez bien aimé.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que je suis content d'avoir fait ça.

  • Speaker #0

    Je suis content.

  • Speaker #2

    Bon, trop bien. Et puis, qu'est-ce que je peux dire pour le mot de la fin ? Non, mais merci. Merci pour ce bon mot.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    il ne faut pas se faire chier mais il faut bien travailler ça va être le nom du podcast il ne faut pas se faire chier allez bisous bisous tout le monde et à bientôt sur Fairebon ciao

  • Speaker #1

    Max ciao Ariane merci beaucoup à toi j'allais dire merci trop sympa toi aussi t'es team Voili Voilou je l'ai dit tout le temps voilà voilà

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce 13ème épisode. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez passé un bon moment. Je remercie encore Oriane et Max. Vous êtes géniaux. J'ai passé un trop bon moment. Dans votre petit bureau, on était tous les trois enregistrés. C'était trop bien. Je me sentais vraiment comme à la maison. Je suis sûre que ça s'est ressenti dans l'épisode. Voilà. J'espère que vous qui nous écoutez, vous avez passé un bon moment. Que peut-être ça vous a donné envie d'aller goûter les créations d'Oriane et Max. Si je peux me permettre, il faut absolument goûter le Paris-Brest. Voilà, grosse claque. On s'est battu avec Axel pour avoir la dernière cuillère. C'est très grave. On se retrouve la semaine prochaine ? Ben oui, parce qu'en décembre, c'est un épisode par semaine. Si tout va bien. Bon, allez, j'arrête de parler parce qu'après, ça fait des épisodes de trois heures, on n'en peut plus. Je vous fais des gros bisous. Je vous dis à la semaine pro. Et merci de nous avoir écoutés. Bisous !

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