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CHUU PODCAST - CHACUN SON CHIEN

Découvrir le métier d'ASV : Élodie partage son parcours et ses défis quotidiens au service des animaux

Découvrir le métier d'ASV : Élodie partage son parcours et ses défis quotidiens au service des animaux

39min |10/07/2025
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Description

Cet épisode a pu être produit grâce au soutien de l'assurance santé animale LASSIE.

Profitez de 40 euros offert à la souscription de toute nouvelle inscription avec le code CHUU40 (lien : https://fr.lassie.co/signup?discountCode=CHUU40)


Êtes-vous prêt à découvrir un métier fascinant et souvent sous-estimé dans le monde animalier ? Dans cet épisode de CHUU PODCAST, Je m'entretiens avec Élodie, auxiliaire spécialisée vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. Ensemble, nous plongeons dans l'univers de l'ASV, un rôle essentiel qui mérite d'être mis en lumière.

Au fil de notre conversation, Élodie partage son parcours inspirant, ses responsabilités quotidiennes et les différentes formations qui mènent à ce métier passionnant. Quelles sont les compétences clés pour exceller dans ce domaine ? Comment se préparer aux défis émotionnels que représente le bien-être des animaux et le soutien aux propriétaires ? Élodie répond à toutes ces questions, offrant un aperçu précieux de la réalité du travail d'ASV.


Cet épisode a pu être produit grâce au soutien de la mutuelle Lassie.

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🎙️ Au programme : santé canine, éducation, races, alimentation, accueil du chiot… et bien plus encore !


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Transcription

  • Speaker #0

    Avant de commencer l'épisode, je voulais prendre un instant pour remercier Lassie, le sponsor de ce podcast. C'est grâce à leur soutien que Chou peut continuer d'exister, que je peux financer les frais de production et continuer à vous proposer de nouveaux épisodes avec régularité et indépendance. Alors merci à eux de s'engager à mes côtés. Si j'ai accepté de m'associer à la mutuelle Lassie, c'est parce que j'en utilise une moi-même depuis des années. Et ça m'a permis de prendre soin de mes chiens plus facilement. Ostéo quand il y a un petit blocage, des bilans sanguins pour garder un oeil sur leur santé, des détartrages et bien sûr les imprévus qui tombent toujours au mauvais moment, comme en vacances évidemment. Et ce que je recherche avant tout dans une mutuelle, c'est qu'elle soit vraiment axée sur le bien-être animal. Pas juste sur les urgences, mais aussi sur la prévention, l'accompagnement dans le temps, les soins qu'on ne pense pas toujours à faire rembourser ailleurs. C'est pour ça que j'ai eu envie de vous parler de l'ACI. qui propose justement ce type d'approche. Il rembourse l'ostéopathie sans ordonnance, je le précise, les compléments alimentaires, la coupe des griffes, la phytothérapie et surtout, il couvre toutes les races, tous les âges, sans condition, avec des remboursements rapides en 24 heures. Donc si ça vous parle, je vous invite à aller faire un tour sur leur site Lassie.fr. Vous pouvez faire un devis gratuit et si vous avez envie de vous lancer, vous avez 40 euros offerts avec le code chou 40. Voilà, je referme cette petite parenthèse utile et je vous laisse avec l'épisode. Aujourd'hui, je vous propose un épisode qui, je l'espère, vous permettra de mieux comprendre un métier encore trop méconnu, celui d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, plus communément appelé ASV. C'est un métier qui attire de plus en plus, mais il est souvent vu à tort comme un plan B, comme si on devenait ASV faute de pouvoir devenir vétérinaire. Alors qu'en réalité, c'est une profession à part entière, avec ses propres compétences, ses responsabilités et un engagement de tous les jours. J'ai choisi Élodie pour vous en parler. Elle est auxiliaire vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. On s'est rencontré sur Instagram, puis après de longues notes vocales à échanger sur son métier, ça m'a paru comme une évidence. J'ai voulu que ce soit elle qui vous en parle aujourd'hui et personne d'autre. Dans cet épisode, Élodie vous raconte son parcours, son quotidien à la clinique, les bons moments, mais aussi les plus difficiles. Elle vous aide aussi à y voir plus clair sur les différentes formations, parce qu'il en existe beaucoup, avec des niveaux très variés. et on peut vite s'y perdre. Allez, bonne écoute ! Bonjour Élodie !

  • Speaker #1

    Bonjour Maud !

  • Speaker #2

    Je suis vraiment ravie de t'avoir. Ça fait un moment qu'on essaye de trouver un moment pour enregistrer. Avec les aléas de la vie, ça a été décalé, décalé, mais je t'avais dit qu'on y arriverait. Et donc, on y est !

  • Speaker #1

    C'est génial !

  • Speaker #2

    Alors, peut-être que tu peux te présenter à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Élodie, j'ai 36 ans. Je suis auxiliaire spécialisée vétérinaire à la clinique du Grand Large de Pornic depuis maintenant 5 ans.

  • Speaker #2

    Super. Et alors, est-ce que tu peux nous parler justement de ton parcours et de ce qui t'a amenée à devenir assistante vétérinaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Ça fait peu de temps que je suis auxiliaire vétérinaire, donc c'est une réorientation pour moi. Comme beaucoup de personnes maintenant, on se réadapte, on écoute un petit peu ses envies, les projets professionnels changent. Et je pense que c'est important de s'écouter. à ce niveau-là. Donc, j'ai été coach sportif au tout départ et j'étais soumise à un rythme saisonnier. Et j'ai fait une observation dans une clinique vétérinaire et j'ai gardé ça dans un petit coin de ma tête. Et puis, c'est ressorti au moment où la vie a fait que les choses ont changé pour moi. Donc, j'ai eu ma petite-fille. Et donc, à mon rythme, j'ai trouvé une clinique qui a accepté de me former. Donc, c'est un petit peu... en particulier sur le plan de la formation qui a été faite en accompagnement en clinique. J'ai fait la pratique à mon rythme, puisque j'avais ma petite-fille à la maison, et j'ai fait la théorie chez moi. Et petit à petit, j'ai acquis les compétences, les connaissances qui étaient nécessaires pour ce métier. Et à la fin de cette période, j'ai été embauchée. Donc ça fait maintenant cinq ans, et maintenant je fais actuellement ma VAE pour faire valoir toutes ces compétences et connaissances.

  • Speaker #2

    VAE qui veut dire ?

  • Speaker #1

    Validation des acquis de l'expérience.

  • Speaker #2

    Justement, alors quelles sont les formations ou certifications qui sont nécessaires pour devenir assistante vétérinaire ? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ça parce que je crois que c'est un peu la jungle,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est assez compliqué. Pour devenir auxiliaire vétérinaire, il faut justifier, comme la plupart des métiers, d'une formation. Les choses vont se corser un petit peu, il y en a plusieurs qui existent et qui n'apportent pas les mêmes compétences et connaissances. Du moins, pas de la même façon ou pas aussi approfondie. Donc entre l'alternance, les formations privées avec leur propre rythme ou encore les formations à distance, on peut facilement s'y perdre et puis se retrouver avec les mauvaises informations à... à partir sur un mauvais chemin. Donc pour dégrossir, on va simplifier, il y a plusieurs formations et statuts qui sont définis par des échelons. Donc si on parle du titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, c'est la seule formation qui est certifiante, qui est reconnue officiellement par la branche professionnelle vétérinaire et par l'État, donc du coup inscrite au répertoire national des formations. Donc c'est le titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire. Et la seule qui le délivre, c'est le GIPSA. Le GIPSA, c'est encadré par AP Formes et c'est une formation qui se fait idéalement en deux ans, avec un rythme alterné, de semaines complètes, et j'insiste là-dessus, non pas un jour, mais de semaines complètes passées à l'école et de semaines complètes passées en entreprise. Donc ça, c'est la seule qui permet d'avoir ce titre-là. Et c'est une formation qu'on dit à échelon 5, donc à l'échelon de formation. Donc ça implique quoi l'échelon 5 ? C'est la formation qui forme le mieux, mais surtout qui permet aussi d'être le mieux rémunéré en sortie d'études. Et la difficulté d'y entrer, comme toutes les formations en alternance je pense, c'est d'avoir une entreprise d'accueil qui a le temps et puis les finances pour ce type de contrat.

  • Speaker #2

    Oui, donc tu veux dire trouver une clinique vétérinaire qui peut suivre.

  • Speaker #1

    C'est le plus dur, je pense. Mais en revanche, il faut essayer le plus possible de passer par cette voie-là. Du coup, l'ordre vétérinaire classe les qualifications et donc les salaires en fonction de ces échelons. Et ces échelons-là, de 1 à 5, définissent le champ d'action de l'auxiliaire vétérinaire. En gros, on va avoir les échelons 1 et 2. On en entend très peu parler. Et en fait, c'est un et deux, c'est les... les personnes qui ne sont pas en contact direct avec les animaux. On va avoir le personnel d'entretien des locaux, s'il y en a, qui interviennent en dehors des auvers d'ouverture, le personnel d'accueil, éventuellement s'il y a vraiment du secrétariat de la gestion, de la comptabilité. Mais comme ce sont des tâches qui sont induites dans les formations d'ASV, on en entend très peu parler. Les échelons suivants vont être un peu plus concernés par les nuances qu'on va trouver avec les écoles, l'échelon 3. Et l'échelon 4, donc l'échelon 3, c'est l'AV, donc c'est l'auxiliaire vétérinaire, donc sans le spécialisé finalement. Et l'échelon 4, c'est l'AVQ, l'auxiliaire vétérinaire qualifié. Donc c'est très subtil, c'est très différent. Et tout le monde va avoir l'impression d'être formé au même métier, mais au final, il n'y a pas les mêmes tâches.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Et c'est sur deux ans à chaque fois, toutes ces formations, quoi qu'il arrive ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas forcément. Il y en a qui se font sur un an, il y en a qui se font à distance. Il faut juste savoir que chaque échelon supérieur comprend l'intégration des activités de l'échelon précédent.

  • Speaker #2

    Quand tu vas à l'école, c'est en présentiel ou c'est à distance les cours ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est en présentiel. Il y a vraiment de la pratique. Il faut s'organiser parce qu'il n'y en a pas partout. Donc pareil, en fonction du lieu de stage, de formation et de l'école, c'est une organisation comme toute formation en alternance, mais c'est vraiment la mieux.

  • Speaker #2

    Et l'école, elle se trouve où ?

  • Speaker #1

    Alors, il y en a plusieurs. Nous, on avait Laval au plus près, puis maintenant, il y en a une à Nantes. Il y en a quelques-unes, elles sont dispatchées en France. Et depuis quelques années, on entend parler du fameux échelon 6. En fait, c'est un pourparler depuis longtemps, ça traîne un petit peu, ça revient. Ça permettrait d'officialiser la délégation d'actes vétérinaires aux auxiliaires qui sont déjà faits dans certaines structures. Les prises de sang, les... des postes de cathéter, tout ce qui est gestuel spécifique, c'est déjà réalisé en interne, mais c'est ton beau vouloir de chaque équipe vétérinaire. Donc ça permettrait de cadrer un petit peu la formation et de reconnaître ses compétences.

  • Speaker #2

    D'officialiser et dans ces cas-là, d'avoir peut-être un grade en plus et un salaire un peu plus élevé, ce qui serait logique.

  • Speaker #1

    Exactement, puis c'est quand même le cas dans la plupart des structures, donc ce serait bien de pouvoir concrétiser ça, mais a priori... on ne pourrait pas le valider par VAE. Il faudrait vraiment, comme c'est beaucoup de pratique, passer par la formation obligatoirement, en tout cas dans un premier temps, je pense.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc moi, ce que je ferais, c'est que je mettrais le nom de l'école qui permet d'avoir l'échelon 5. Tu me donneras, je mettrai dans la description de l'épisode. Donc maintenant, je vais te demander quelles sont les principales responsabilités d'une auxiliaire vétérinaire spécialisée au quotidien ?

  • Speaker #1

    Au quotidien, ça englobe vraiment beaucoup de choses. Je pense que c'est un métier qui est polyvalent et à plusieurs niveaux. On peut distinguer la partie clientèle, on voit que les clients, que les gens voient le plus possible. On voit l'auxiliaire, on l'apparente un petit peu au conseil, à la secrétaire, à l'accueil téléphonique, à la prise de rendez-vous, mais aussi la vente. les encaissements, tout ce qui est administratif. Donc c'est vraiment ce qu'on voit en fait quand on va en clinique vétérinaire. Et qui dit accueil physique et téléphonique, dit du coup excellente connaissance des animaux, de la réglementation, les maladies, les petits bobos, la prévention. Il faut vraiment être très très large, mais il ne faut pas oublier que ça va englober la gestion des urgences. On est le pivot en fait à ce niveau-là. Il faut connaître les signes, les symptômes de la nécessité d'une prise en charge rapide. si elle est vitale ou non. Donc, c'est très, très important. Ça ne se limite pas simplement à prendre les rendez-vous, même quand on est en accueil. Et toutes ces tâches, chez nous, ça s'appelle le front office. C'est propre à notre clinique, mais c'est ce que les gens voient. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça, front office, lien direct avec la patientèle. Et voilà, ce que les gens voient à l'accueil. C'est ça. On peut résumer entre guillemets à ça. OK, donc il y a cette partie front office. Mais aussi.

  • Speaker #1

    Du coup, le back-office, quand on ne nous voit pas, c'est la partie soins aux animaux, assistance au bloc opératoire, les examens complémentaires, donc radio-échographie, prise de sang, différentes analyses. C'est un petit peu comme l'infirmière des animaux. C'est des compétences qui sont un peu plus concrètes et qui doivent être parfaitement maîtrisées parce que, quand même souvent en autonomie, on est quand même l'œil du vétérinaire quand le vétérinaire est en consultation. On a l'œil sur ces animaux, il faut avoir un petit peu une sensibilité sur toutes ces choses-là, sur le moindre symptôme, sur la moindre dégradation. C'est s'assurer du bien-être, du parcours de l'animal, dans la structure, de son admission, jusqu'à sa sortie, mais en passant par l'hygiène, les soins, la gestion de la douleur, la calinothérapie, ça englobe tout ça.

  • Speaker #2

    La calinothérapie, tu veux dire que quand les chiens ou les chats sont... Dans les caches, en attendant qu'ils soient rendus à leur propriétaire après une opération ou quoi que ce soit, vous vous passez, vous avez vraiment ça dans vos missions, de prendre soin, caliner les animaux. Il y a ce côté-là, c'est intéressant que tu le dises, parce que c'est vrai que nous, on voit le côté vétérinaire, médical, mais on espère en effet que nos animaux derrière, et aussi, il y a ça dans la majorité des cliniques, mais qui est aussi ce côté empathique et affectueux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Les animaux sont là et on s'en occupe comme les nôtres. Mais ça a aussi un intérêt. L'animal, il n'est pas chez lui, il n'est pas forcément confortable, il peut être douloureux. En fait, d'être là, d'être présent, ça permet aussi de pouvoir détecter des choses. De câliner un animal, en fait, c'est très, très important. Ce n'est pas juste le câlin parce que j'aime les animaux et je vais le poupouiller un peu. C'est vraiment une vigilance. Et ça passe par lui parler. Voilà, de temps en temps, on passe devant. On est tout le temps là, on fait d'autres choses, mais par contre, c'est une sorte de veille. Et on ne dirait pas comme ça, mais oui, on les veille tout le temps. Le fait de les déposer chez nous et quand il y a besoin, on est là. Et on ne peut pas ne pas les surveiller, en fait.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Après, il y a le général, qu'une ASV soit devant ou derrière, donc en bac ou en front, il y a l'hygiène, l'entretien des locaux. La plupart du temps, ce sont les ASV. qui gèrent le ménage, le rangement, le réassort, l'aspect général de la clinique, la gestion des stocks. En fait, c'est tout le monde au quotidien et c'est non négligeable parce qu'en fait, tous les jours, on nettoie, on entretient, on réassort, on astique, on fait en sorte que ce soit nickel. Et ça, il ne faut pas l'oublier dans le métier parce que ça prend une grande part sur la journée.

  • Speaker #2

    Et justement, je me demandais quand tu disais on gère les stocks, est-ce qu'il y a des grades entre auxiliaires vétérinaires spécialisés ? Et donc, je ne sais pas, moi, comme dans une boutique, tu aurais le directeur de la boutique vétérinaire, et puis tu as le directeur adjoint, et puis tu as les vendeurs. Est-ce qu'il y a une hiérarchie ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que s'il y a une hiérarchie, c'est propre à chaque clinique. D'accord. C'est au bon vouloir des équipes. Le fonctionnement, il est très, très dépendant de la clinique, je pense. Et c'est important pour nous. Chez nous, que tout le monde soit au même niveau et on se répartit des tâches parce qu'il y a des commandes qui se font que, par exemple, une fois par mois. Il y a des choses qui se gèrent très ponctuellement. Donc, pour ne pas oublier, on délègue certaines tâches, mais ça ne hiérarchise pas pour autant les relations,

  • Speaker #2

    l'équipe. D'accord, c'est une répartition plutôt que… Plutôt. Et quel est le pourcentage, la répartition de ton temps de travail au quotidien entre BAC et front office ?

  • Speaker #1

    Non équilibre. On essaye d'équilibrer parce que le métier d'ASV, c'est tout ça. Donc, en fait, il faut que ce soit équilibré parce que… Si on se spécialise, alors ça peut être possible d'être spécialisé, mais ça va être dépendant de la structure. Je pense qu'en centre hospitalier, on va plus facilement avoir des ASV que de bac ou que de fronte parce que le volume fait que. Mais le cœur, vraiment l'âme du métier d'ASV, c'est justement de pouvoir faire tout ça. Et je vais mettre une image un peu drôle, mais qui est tellement commune, c'est de répondre au téléphone pendant qu'on a un animal dans les mains. ou voilà, c'est ce côté un peu multitâche et un peu mouton à cinq pattes qui... fait vraiment l'essence même du métier.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et je pense que c'est quelque chose qu'il faut demander s'il y a une personne qui nous écoute, qui aimerait candidater à différentes cliniques, qui aimerait bien être à ce temps dans une clinique vétérinaire, qu'elle puisse poser ses questions, non ? Qu'est-ce que tu en penses ? Quelles sont les questions pour toi qu'elle devrait poser ? Tu vois, si elle passe un entretien pour une clinique vétérinaire, pour s'assurer que justement, elle ne se retrouvera pas que en front ou que en bac, Merci. qu'elle puisse peut-être poser ses questions de comment ils sont organisés aujourd'hui pour s'assurer de ça. Parce que ce n'est peut-être pas toutes les techniques qui sont comme la tienne, où il y a vraiment, j'entends, un très bon équilibre.

  • Speaker #1

    Le lieu où l'on postule, en fait, va influencer le rôle que l'on va tenir au sein du poste au quotidien. Et ça, ce n'est pas négligeable. Parce qu'il y a des expériences d'ASV, je pense que là, aujourd'hui, ça va être la mienne, mais il pourrait y en avoir, je pense, des dizaines. et c'est important de le demander et à l'inverse, on a des gens, c'est important de faire des stages aussi avant de se lancer dans la formation il faut absolument aller voir ce qui se passe, il faut être curieux il faut aller voir différents types de structures pour savoir est-ce que je fais ASV parce que j'aime les animaux bien évidemment, mais attention il faut vraiment prendre en compte l'entièreté du métier pour savoir est-ce que je peux faire ça tous les jours est-ce que je vais être suffisamment solide est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire ou non Merci.

  • Speaker #2

    Oui, et puis comme là, je vais te poser une question et ça va aider à répondre à une autre question. Pour toi, quelles sont les différences d'une auxiliaire vétérinaire de clinique CHV par rapport à une auxiliaire vétérinaire de cabinet ?

  • Speaker #1

    Nous, on est clinique.

  • Speaker #2

    Pour faire la différence d'ailleurs, juste pour les auditeurs, entre une clinique CHV et cabinet.

  • Speaker #1

    Oui, on va partir du centre hospitalier, parce que c'est peut-être plus parlant, même en comparaison par rapport à l'humaine, donc les CHV. où là, on va avoir vraiment les spécialistes. On va trouver les dermatos, on va trouver les ophtalmos, on va vraiment avoir des vétérinaires qui ne font que ça, qui sont spécialisés. Donc, ça va brasser forcément du monde, beaucoup d'urgence. Et là, chacun va vraiment être très à son poste. C'est très rare qu'il y ait un switch entre le bac et le front, on va dire, en quelque sorte. Et si on va au cabinet, souvent, on va avoir le cabinet, ça va être un vétérinaire ou deux, parfois avec une auxiliaire. parfois pas, qui fait très très peu de chirurgie, voire quasiment pas, ou toute petite structure qui va pouvoir dépanner, ou tout petit cabinet. Et la clinique va faire l'hybride entre les deux, c'est-à-dire qu'elle va être bien équipée, il va y avoir un petit peu de monde, va se spécialiser un petit peu, mais pas forcément avec un vétérinaire qui ne fait que la même chose, mais on peut avoir un vétérinaire qui fait de l'ophtalmo, de la dermato, de par ses formations, ses progressions. dans le métier, mais on aura suffisamment de places, de matériel et de personnel pour pouvoir accueillir des urgences et des chirurgies un peu plus importantes.

  • Speaker #2

    Donc, dans l'ordre de taille du plus petit au plus grand, on a le cabinet, après la clinique et après CHV. Oui. CHV, c'est un peu l'hôpital. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Qui, en région parisienne, ce serait Advecia, Frégis, je pense que ça c'est les CHV.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Tout est clinique, un peu plus petit, mais quand même avec quelques spécialités, un peu plus d'opérations et cabinet vraiment plus petit. D'accord. Et donc, maintenant qu'on a établi ces différences-là, la différence pour ton métier entre les deux, comme on a vu, c'était une histoire aussi de peut-être plus back ou front. Peut-être pas forcément les deux. Forcément, le cabinet, elle doit faire les deux obligatoirement. Peut-être qu'en CHV, comme tu dis, il y a des personnes qui sont vraiment qu'à l'accueil et des personnes qui sont qu'en...

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est vraiment ça, voire même qu'en cabinet, il n'y a quasiment pas de chirurgie, pas de soins, mais peut-être plus vraiment plus de l'administratif. Encore une fois, vraiment dépendant de la structure.

  • Speaker #2

    D'accord. Et justement, c'est là qu'on voit si la personne qui fait ses études se rend compte qu'elle est vraiment plus à l'aise, elle, dans l'administratif, dans prise de rendez-vous et tout, peut-être qu'en effet, un poste en CHV, quand Frante lui ira. Donc, c'est là que c'est vrai que, comme tu dis, c'est important de pouvoir faire les stages dans les différents types de postes pour savoir ce dont elles ont envie ou où ils ont envie. Et d'ailleurs, est-ce qu'il y a plus d'hommes ou de femmes ?

  • Speaker #1

    Il y a plus de femmes, oui. On a très, très peu. Alors, c'est un peu, je ne sais pas si c'est étonnant ou pas, mais c'est vrai qu'il faut parler aussi du rythme de travail. On a beaucoup de femmes et en même temps, on a un emploi du temps qui n'est pas forcément évident à calquer sur une vie de famille. On commence tôt le matin, on finit tard le soir. Il peut y avoir les week-ends, il peut y avoir des gardes selon les fonctionnements. Et pourtant, on n'est quasiment que des femmes en auxiliaire, en tout cas.

  • Speaker #2

    Vous êtes combien ?

  • Speaker #1

    On est cinq.

  • Speaker #2

    D'accord. OK. Oui, les horaires, tu dis l'amplitude. Vous commencez vers quelle heure, généralement ?

  • Speaker #1

    Donc, nous, on ouvre à 8 heures. Donc, pour une journée type, en quelque sorte, on ouvre à 8 heures. Donc, on doit être prêt pour 8 heures. On a la gestion du ménage, l'accueil des chirurgies. Et puis, on va fermer à midi. Mais parfois, à midi, il y a encore des chirurgies qui peuvent être en cours. Donc, ça veut dire qu'on ferme le téléphone et la porte, mais on ne part pas. pour autant, et parfois il y a souvent des choses à faire ensuite, on rouvre nous à 15h et on referme à 19h. Donc automatiquement, il faut bien en avoir conscience, et je le dis parce que c'est une problématique qu'on rencontre régulièrement, la sortie d'école, le matin, les périscolaires, ça peut être compliqué à gérer, si à la maison, si on est tout seul ou si on n'a pas quelqu'un qui peut prendre le relais.

  • Speaker #2

    Donc, ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille. En tout cas, en bas âge, c'est compliqué. Ok, c'est vraiment important de le savoir. Et tu ne peux pas dire, je ne travaille pas le samedi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est dépendant des employeurs. Si, il y a une organisation qui se fait, il y a un roulement qui se fait. Mais il faut quand même prendre en compte le fait que le samedi, c'est une chose. Mais là, sur la semaine, c'est quand même évident à gérer aussi.

  • Speaker #2

    Et alors oui, on parlait de... Au niveau des échelons, l'échelon 5, tu parlais de salaire qui change. Est-ce que tu peux nous dire justement, tu as une moyenne de salaire d'une auxiliaire vétérinaire ?

  • Speaker #1

    En fait, tout simplement, il y a les taux horaires bruts qui permettent de déterminer. Donc, généralement, pour avoir une idée, à l'échelon 1, en brut, on est à 12,30 euros de mémoire. Et sur l'échelon 5, on passe à un peu plus de 14.

  • Speaker #2

    Ok, 14 euros à l'heure.

  • Speaker #1

    C'est comme ça. En brut, oui.

  • Speaker #2

    D'accord. Et donc après, quelles sont les compétences qui sont essentielles pour réussir dans ce métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il y en a un paquet. Si on part du principe qu'il faut un peu avoir le profil d'un mouton à cinq pattes, en premier, je dirais la polyvalence. Il faut être capable de passer d'une tâche à une autre et aussi d'en faire plusieurs en même temps. Et de se rappeler du coup ce qu'on a laissé en suspens. Donc ça, c'est très important. Je ne sais pas si ça peut s'acquérir. C'est aussi du caractère, du tempérament. Il y a des personnes que ça peut stresser, ce type de situation-là. Après, il faut faire preuve d'empathie, beaucoup d'intelligence situationnelle. À tous les moments, que ce soit en clientèle, que ce soit en soins, il faut avoir une bonne base de connaissances et de compétences, il faut être bien solide. Et puis, il faut aimer se mettre à jour, se former. Pour rester efficace, c'est toujours de bons conseils. C'est très important d'aimer bosser, d'être bien organisé. Il faut y mettre occupé tout le temps et prêt à avoir une journée qui ne va ressembler à aucune autre.

  • Speaker #2

    Ça, c'est plutôt sympa quand même. Ça change. Mais c'est vrai qu'il y a des gens, peut-être, qui s'allient rassurer, des choses qui soient assez régulières. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des personnes, on le voit sur les stagiaires en observation ou autre, il y a des personnes que ça stresse un petit peu, qui se sentent vite un peu débordées ou qui oublient. Alors, ça vient avec le temps. Mais il y a des personnes qui sont comme des poissons dans l'eau. on voit qu'ils sont dans leur élément même si ça peut être partent dans tous les sens et il y en a d'autres moins. Donc c'est là que c'est important de communiquer aussi au sein de l'équipe parce que ça peut être des profils au sein de l'équipe pour savoir qui va mieux se positionner en fonction de ce qu'il va y avoir à faire et de ce qui rentre en clinique.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Et quelles sont les situations les plus courantes que tu rencontres dans ton rôle ?

  • Speaker #1

    Alors l'entretien de la clinique, on va dire que c'est la base de la base. L'accueil des clients, le conseil, les consultations courantes, donc les allées et venues, on va dire tranquilles. Les examens basiques, les chirurgies de convenance, tout ça, c'est courant, c'est classique, c'est vraiment ce qu'on a le plus. Mais il n'y a pas vraiment de routine sur une journée calme. On va être confronté à un déroulement classique et d'une journée vraiment lambda. Mais tout peut basculer en un coup de téléphone.

  • Speaker #2

    Et je pensais aussi au stress et aux émotions que les animaux communiquent. Comment tu gères ce stress et les émotions des animaux qui passent dans tes mains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'en ai un petit peu abordé tout à l'heure. C'est vrai que pour être ASV, il faut aimer les animaux. C'est indéniable. Mais il faut avoir suffisamment de recul pour pouvoir les soigner, les accompagner dans des moments qui sont difficiles. C'est vrai que parfois, les tâches qu'on réalise, elles sont vraiment loin d'être évidentes. Et on en parle peu parce qu'il y a beaucoup de gens que ça perturbe. Il y a beaucoup de gens qui sont hypersensibles aux animaux. On est en charge du bien-être de l'animal, d'animaux qui sont malades, qui présentent des symptômes. qui sont compliquées dans le sens des diarrhées, des vomissements, le sang, toutes ces choses-là, il faut en parler, ça fait partie du métier, je ne vais pas le décrire parce qu'on peut y être sensible, mais c'est loin d'être simple de s'en occuper au quotidien. Parfois, sur toute la journée, c'est rebelote et rebelote, et on le fait, on le fait comme si c'était les nôtres. Il faut avoir le recul pour accepter ça, pour accepter de les laisser partir quand c'est nécessaire, mais aussi être là pour le propriétaire, trouver les mots. Trouver sa place, c'est notre rôle dans ces épreuves-là. On est autant avec l'animal qu'avec le propriétaire. On est là dans les bons moments, mais dans les plus durs. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Si on revient au stress vraiment, je pense que la gestion du stress, c'est très personnel. Il y a des personnes qui vont être plus à l'aise que d'autres, notamment quand ça ne se passe pas comme prévu, qu'il y a une urgence qui entre. Donc, c'est important de bien se connaître, là, soi-même et de parler. pour s'organiser. Je pense que c'est le temps et l'expérience aident. Les vétérinaires peuvent aider aussi en discutant, en expliquant. Le fait de comprendre les choses et d'en discuter, ça permet de mieux appréhender ces situations. Mais ça ne laisse pas indifférent pour autant.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr. Et je me disais justement aussi ce qui pourrait peut-être aider même dans le comportement, de comprendre bien le comportement des chiens, ce serait idéal d'avoir une petite formation d'éducation parce qu'en fait, je me dis que pour bien comprendre le chien, Parce que dans vos formations, on explique tout le côté médical, mais est-ce qu'ils expliquent aussi sur le comportement du chien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordé, mais en fait, c'est un petit peu biaisé dans le sens où on a un animal qui va être douloureux ou sous stress, qui n'est plus dans son environnement naturel. Donc, c'est automatiquement un petit peu différent de ce qu'on peut connaître en comportement, on va dire, de manière générale. Donc, ça s'apprend beaucoup en formation. Et c'est là que c'est important d'avoir des semaines complètes. c'est-à-dire pas un jour par semaine en formation, parce qu'on va pouvoir suivre l'animal de son entrée à sa sortie, si c'est 24-48 heures ou même plus, et l'auxiliaire va pouvoir expliquer, dire « bon ben voilà, attention à ça, il faut regarder ça » . C'est vraiment plus là une transmission de connaissances et d'expériences qui va se faire pendant la formation, pendant les stages. Ça ne va pas se faire en théorie, ça va se faire en concret.

  • Speaker #2

    Je me demande, tu vois les vétérinaires, est-ce qu'ils ont une formation comportement ? Je ne suis pas sûre parce que... La majorité où je suis allée, il y a peut-être un ou deux vétérinaires où j'ai vraiment trouvé ça. C'est aussi peut-être le côté empathique, mais que j'ai vraiment apprécié. Ils ont vu que mon chat était très stressé. On m'a proposé de faire une prise en charge même sur le parking pour ne pas qu'il rentre dans la clinique ou de ne pas le mettre forcément sur la table, mais d'être à sa hauteur. Ils prenaient vraiment en compte le comportement, l'état du chien et ils s'adaptaient. et aussi pour que ce soit dans le positif de... de ne pas faire à toute hâte un geste médical et d'attendre qu'il soit prêt ou que je dise ok, on peut y aller. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas chez tout le monde. Et c'est pour ça que je me disais, ce serait vraiment un plus s'il pouvait y avoir aussi cet intérêt finalement au comportement.

  • Speaker #1

    Je pense que ça vient de plus en plus maintenant. C'est beaucoup plus pris en compte qu'avant. Nous, à la clinique, on a un label Cat Friendly. On était la première clinique à avoir le certificat or. Pour l'accueil des chats, notamment

  • Speaker #0

    Donc, on est sensible à ça, mais on le fait avec tout le monde et nos vétérinaires le font aussi et toute l'équipe le fait. Et même quand on a des comptes rendus de vétérinaires comportementalistes sur certains animaux, on va faire passer à la clinique, on renforce positivement. On a beaucoup de chiens qui sont contents de venir. Les gens sont un peu là-dessus, c'est la première fois que voilà, parce qu'on va favoriser aussi la calinothérapie, mais on va tout faire pour que l'animal se sente bien. Il va toujours avoir son petit quelque chose, son petit câlin. Il commence à nous connaître et on fait tout en ce sens.

  • Speaker #1

    C'est super. Je ne connaissais pas ce label cat friendly.

  • Speaker #0

    Ça se fait de plus en plus. C'est la Société internationale de la médecine phényle. C'est l'International Cat Care. Et en fait, c'est relatif au bien-être des Ausha dans une clinique vétérinaire. Donc, il y a tout un tas de critères, notamment ce dont tu as parlé tout à l'heure. Mais notre châterie, il n'y a pas de dinox, c'est du bois. avec, on peut ouvrir des... différentes sections. Il y a des petits perchoirs, il n'y a pas du tout de brutalité dans les manipulations. On va avoir plein de techniques parce que c'est ce qui va faire en sorte qu'on va avoir du succès dans notre examen médical et qu'on va pouvoir avancer. C'est indéniable. Donc pour les chiens, c'est pareil. On fait attention, on essaie de toujours trouver des petites façons de faire et de désinhiber les chiens qui ont peur. Voilà, ça sera toujours positif pour plus tard.

  • Speaker #1

    Et ils délivrent ça que pour les Ausha ou il y a aussi ce genre de label pour les chiens ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment pour les Ausha,

  • Speaker #1

    ça. D'accord. Et parce que les Ausha sont plus compliqués à la manipulation, peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que les Ausha ont, entre guillemets, en plus le profil de l'animal, on va dire, entre guillemets, sauvage et indépendant, que le chien est beaucoup plus domestiqué, en quelque sorte. Et c'est vrai qu'un chat, ça peut être très, très délicat, ne serait-ce que pour faire une prise de sang. Il y a des façons de faire. Voilà, et ça s'apprend, ça se travaille et on se rend compte que finalement, on arrive à avoir des Ausha qui coopèrent chez nous, alors qu'ailleurs, c'était la croix et la bannière. Encore une fois, ce n'est pas sur tous les profils, on ne pourra pas… mais c'est mieux. Et les gens se sentent mieux aussi par rapport à ça, parce qu'ils voient que l'animal est mieux et ils participent eux aussi à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais, super, on adore cette clinique. et est-ce que tu as des anecdotes marquantes ou des expériences qui t'ont particulièrement touché de ton parcours ?

  • Speaker #0

    Oui, des anecdotes, j'en ai. Après, la problématique sur ça, c'est que c'est souvent des événements traumatiques qui sont vraiment marquants. Donc, c'est délicat. C'est vrai qu'après, on peut partir plutôt sur l'humour pour ça, parce qu'on se retrouve dans des situations parfois un petit peu cocasses, notamment de devoir ouvrir un animal pour une occlusion. Et puis, on en a sorti la petite culotte de sa propriétaire. Donc voilà, tout va bien qui finit bien On a bien ri et voilà parce que tout le monde va bien Mais c'est vrai qu'on a des anecdotes comme ça qui sont assez cocasses

  • Speaker #1

    Et pour l'assistance en fin de vie Vous avez un rôle à jouer avec le vétérinaire Et auprès de la famille justement dans ces moments-là

  • Speaker #0

    Tout à fait, oui, parce que nous on doit gérer l'administratif Donc il faut dialoguer Il faut savoir qu'est-ce qu'on fait Qu'est-ce que les gens souhaitent faire Il faut prendre le temps Merci. de le faire, de donner les informations. Ça, c'est dépendant aussi des organismes funéraires. Donc, ça va dépendre de chaque clinique. Donc, il faut dialoguer. Et puis après, il faut prendre en charge le corps aussi. Voilà, donc c'est un moment qui est délicat. Il faut être là aussi pour assister le vétérinaire s'il a besoin.

  • Speaker #1

    OK. Bon, ce n'était pas très gai, mais c'est des détails parfois que je trouve importants. Oui, pourtant.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est quand même assez fréquent aussi. Donc, voilà, c'est en clinique.

  • Speaker #1

    J'avais cette question de comment tu collaborais avec les vétérinaires et le reste de l'équipe. J'ai l'impression que c'est une communication constante, que ça se passe super bien, que les vétérinaires vous mettent vachement en avant. Je vois bien aussi sur votre compte Insta, dès qu'il y a une nouvelle auxiliaire vétérinaire qui arrive, j'ai l'impression qu'il y a une présentation. Tu confirmes, c'est ça, qu'il y a vraiment une belle mise en avant.

  • Speaker #0

    On a vraiment une chance incroyable ici et j'espère que ça va se développer de plus en plus parce qu'il y a une charge de travail et mentale aussi quotidienne qui est importante. On ne vit pas tous les mêmes journées, je pense, en fonction d'où on travaille. Les informations, elles fusent. Il y a plusieurs vétérinaires, plusieurs auxiliaires, le téléphone, les gens. Donc, il faut communiquer, il faut s'aimer, il faut s'écouter, il ne faut pas se juger aussi. Je pense que ça fait une force d'équipe après pour tout ça, de faire aussi des sorties, des repas. qui veut bien. En fait, on est plus des amis, nous, que des collègues. Et ça, ça a une valeur inestimable. Mais je pense que c'est primordial pour tous les métiers, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Mais d'où l'importance de poser les bonnes questions à l'entretien, tu vois, je pense, parce que vous passez beaucoup de temps au bureau. Enfin, vous, il n'y a pas de télétravail qui est possible. Donc, d'autant plus sur ces métiers où on est en présentiel en permanence. avec les mêmes équipes, vous passez plus de temps et puis sur des gros horaires parce que je crois, je ne sais plus, on a dit le soir, ça ouvre à 8h, 8h, 8h30,

  • Speaker #0

    il faut être à...

  • Speaker #1

    Donc tu arrives à quelle heure à la clinique quand tu es le matin ?

  • Speaker #0

    Moi j'arrive à 8h moins le quart, moins 10, il faut être à 8h, il faut être habillé, en tenue, prêt à ouvrir, à dégainer le téléphone.

  • Speaker #1

    Et après vous fermez ?

  • Speaker #0

    19h.

  • Speaker #1

    Et après tu dois rester.

  • Speaker #0

    19h, on ferme, mais s'il y a des soins à faire ou s'il y a quelque chose d'important qui est entré avant 19h, on ne part pas.

  • Speaker #1

    Non, je veux dire, à 19h, la clinique est fermée pour les patients, mais après, vous, il y a ce qui continue derrière. En bac office, je mens pour aller voir les animaux et tout, avant de partir vraiment. En réalité, tu pars à quelle heure ?

  • Speaker #0

    Nous, on a l'organisation sur la journée qui permet de fluctuer et de faire en sorte que si tout le monde a fini, c'est-à-dire que les soins, les besoins hygiéniques, ça va commencer à partir de 18h. pour l'équipe de bac, pour faire en sorte qu'à 19h, elle ait terminé cette tâche-là. Devant, on est censé normalement avoir la dernière consultation qui termine à 19h. Après, ça c'est la théorie et c'est ce qu'on essaye de faire le plus possible parce que même si on sera là s'il y a besoin, il faut qu'on s'organise de manière à ce que ces horaires soient respectés.

  • Speaker #1

    Mais tu ne fais jamais du matin au soir, on est d'accord ? C'est une équipe matin, une équipe soir. Donc il faut compter 8h, 19h, 30h à peu près. Oui. Ok, c'est vrai que c'est vraiment des gros horaires, je n'avais pas en tête à ce point. Et donc, d'autant plus, tu restes plus avec tes collègues de travail que ta famille, donc autant bien s'entendre. D'où l'importance aussi de bien demander en entretien. Voilà, quelle est l'ambiance ? Est-ce qu'il y a des choses qui sont organisées ? Le front, le back, l'équilibre ? Oui,

  • Speaker #0

    pas hésiter, même pour une embauche, à s'immerger, à dire, est-ce que je peux venir ? je ne sais pas, deux jours, une semaine, parce que ça va vite se sentir. Il y a tellement de tâches et de choses à faire que ça va vite être... Il faut être à l'aise. Il faut se sentir bien et c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et est-ce que toi, maintenant, au vu de ton expérience, justement, le vétérinaire ou les vétérinaires, parce que j'imagine qu'il n'y a pas une auxiliaire vétérinaire attitrée à un vétérinaire. Tout le monde travaille pour tout le monde. Mais est-ce que tu en es venue à poser parfois des diagnostics par ton expérience ? le vétérinaire te demande justement Non,

  • Speaker #0

    non, non. En fait, on respecte bien ça, même sur une prise de rendez-vous. Bien qu'on sait que l'ensemble de ces symptômes-là décrits par la dame peuvent donner ce diagnostic, on n'induira pas le vétérinaire entre guillemets sur une piste ou quoi que ce soit. On va noter si la dame, elle nous dit que l'oreille est rouge et qu'elle gratte. On va noter oreille rouge qui gratte, par exemple, depuis tant de temps. Voilà, on ne va pas noter au titre. de point d'interrogation, etc. Voilà, nous, on est là pour retranscrire ce que la dame nous dit et ensuite, le vétérinaire fait son examen et chacun reste vraiment à sa place. C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, je voulais savoir quel conseil tu donnerais à une personne qui envisage de se lancer dans cette carrière ?

  • Speaker #0

    Je pense que, je vais encore le redire, on ne se lance pas à ESV uniquement parce qu'on aime les animaux, parce qu'on l'entend trop souvent. Et il faut prendre le temps de faire des stages, d'observer, de se renseigner. de vivre vraiment les choses, les journées, pour être certain de bien comprendre ce qu'est le métier. Parce qu'il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de formations, il y a beaucoup de formés, donc plus ou moins bien. Il n'y a pas beaucoup de postes, mais pour être très honnête, et on prend énormément de stagiaires, nous, à la clinique, il y a très peu d'excellentes ASV, celles qui vont carburer dans toutes les facettes que le métier exige. Il ne faut pas lâcher, si c'est le projet. qui vous anime, entre guillemets. Si vous vous sentez prête à gérer l'ensemble des tâches, endosser les responsabilités du métier, il faut se lancer. Il faut faire ses marques, il faut créer sa place au sein d'une équipe. Et je pense que mon expérience est l'exemple tel, pour avoir un peu eu la difficulté, entre guillemets, de passer par une formation biaisée, puisque du coup, j'ai été formée par la clinique. Il faut le faire et à ce moment-là, je pense qu'on peut dire que vous ferez le plus beau métier du monde.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Chou, chacun son chien. J'espère qu'il vous aura permis de mieux comprendre ce métier passionnant qu'est celui d'auxiliaire vétérinaire et surtout d'en percevoir les réalités au-delà des clichés. Un grand merci à Élodie pour sa générosité, sa sincérité et pour toutes les informations précieuses qu'elle a partagées. J'espère qu'elles vous aideront si vous envisagez de vous lancer dans cette voie. Comme toujours, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à laisser des étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast. Et pour prolonger les échanges, ça se passe sur Instagram, sur le compte de Chou, C-H-U-U Podcast. À très bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Introduction au métier d'auxiliaire vétérinaire

    01:56

  • Présentation d'Élodie et de son parcours

    02:59

  • Les formations pour devenir auxiliaire vétérinaire

    04:54

  • Les responsabilités quotidiennes d'une ASV

    10:08

  • Compétences essentielles pour réussir en ASV

    23:00

  • Anecdotes et expériences marquantes

    31:45

  • Conseils pour ceux qui envisagent cette carrière

    37:58

Description

Cet épisode a pu être produit grâce au soutien de l'assurance santé animale LASSIE.

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Êtes-vous prêt à découvrir un métier fascinant et souvent sous-estimé dans le monde animalier ? Dans cet épisode de CHUU PODCAST, Je m'entretiens avec Élodie, auxiliaire spécialisée vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. Ensemble, nous plongeons dans l'univers de l'ASV, un rôle essentiel qui mérite d'être mis en lumière.

Au fil de notre conversation, Élodie partage son parcours inspirant, ses responsabilités quotidiennes et les différentes formations qui mènent à ce métier passionnant. Quelles sont les compétences clés pour exceller dans ce domaine ? Comment se préparer aux défis émotionnels que représente le bien-être des animaux et le soutien aux propriétaires ? Élodie répond à toutes ces questions, offrant un aperçu précieux de la réalité du travail d'ASV.


Cet épisode a pu être produit grâce au soutien de la mutuelle Lassie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Avant de commencer l'épisode, je voulais prendre un instant pour remercier Lassie, le sponsor de ce podcast. C'est grâce à leur soutien que Chou peut continuer d'exister, que je peux financer les frais de production et continuer à vous proposer de nouveaux épisodes avec régularité et indépendance. Alors merci à eux de s'engager à mes côtés. Si j'ai accepté de m'associer à la mutuelle Lassie, c'est parce que j'en utilise une moi-même depuis des années. Et ça m'a permis de prendre soin de mes chiens plus facilement. Ostéo quand il y a un petit blocage, des bilans sanguins pour garder un oeil sur leur santé, des détartrages et bien sûr les imprévus qui tombent toujours au mauvais moment, comme en vacances évidemment. Et ce que je recherche avant tout dans une mutuelle, c'est qu'elle soit vraiment axée sur le bien-être animal. Pas juste sur les urgences, mais aussi sur la prévention, l'accompagnement dans le temps, les soins qu'on ne pense pas toujours à faire rembourser ailleurs. C'est pour ça que j'ai eu envie de vous parler de l'ACI. qui propose justement ce type d'approche. Il rembourse l'ostéopathie sans ordonnance, je le précise, les compléments alimentaires, la coupe des griffes, la phytothérapie et surtout, il couvre toutes les races, tous les âges, sans condition, avec des remboursements rapides en 24 heures. Donc si ça vous parle, je vous invite à aller faire un tour sur leur site Lassie.fr. Vous pouvez faire un devis gratuit et si vous avez envie de vous lancer, vous avez 40 euros offerts avec le code chou 40. Voilà, je referme cette petite parenthèse utile et je vous laisse avec l'épisode. Aujourd'hui, je vous propose un épisode qui, je l'espère, vous permettra de mieux comprendre un métier encore trop méconnu, celui d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, plus communément appelé ASV. C'est un métier qui attire de plus en plus, mais il est souvent vu à tort comme un plan B, comme si on devenait ASV faute de pouvoir devenir vétérinaire. Alors qu'en réalité, c'est une profession à part entière, avec ses propres compétences, ses responsabilités et un engagement de tous les jours. J'ai choisi Élodie pour vous en parler. Elle est auxiliaire vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. On s'est rencontré sur Instagram, puis après de longues notes vocales à échanger sur son métier, ça m'a paru comme une évidence. J'ai voulu que ce soit elle qui vous en parle aujourd'hui et personne d'autre. Dans cet épisode, Élodie vous raconte son parcours, son quotidien à la clinique, les bons moments, mais aussi les plus difficiles. Elle vous aide aussi à y voir plus clair sur les différentes formations, parce qu'il en existe beaucoup, avec des niveaux très variés. et on peut vite s'y perdre. Allez, bonne écoute ! Bonjour Élodie !

  • Speaker #1

    Bonjour Maud !

  • Speaker #2

    Je suis vraiment ravie de t'avoir. Ça fait un moment qu'on essaye de trouver un moment pour enregistrer. Avec les aléas de la vie, ça a été décalé, décalé, mais je t'avais dit qu'on y arriverait. Et donc, on y est !

  • Speaker #1

    C'est génial !

  • Speaker #2

    Alors, peut-être que tu peux te présenter à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Élodie, j'ai 36 ans. Je suis auxiliaire spécialisée vétérinaire à la clinique du Grand Large de Pornic depuis maintenant 5 ans.

  • Speaker #2

    Super. Et alors, est-ce que tu peux nous parler justement de ton parcours et de ce qui t'a amenée à devenir assistante vétérinaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Ça fait peu de temps que je suis auxiliaire vétérinaire, donc c'est une réorientation pour moi. Comme beaucoup de personnes maintenant, on se réadapte, on écoute un petit peu ses envies, les projets professionnels changent. Et je pense que c'est important de s'écouter. à ce niveau-là. Donc, j'ai été coach sportif au tout départ et j'étais soumise à un rythme saisonnier. Et j'ai fait une observation dans une clinique vétérinaire et j'ai gardé ça dans un petit coin de ma tête. Et puis, c'est ressorti au moment où la vie a fait que les choses ont changé pour moi. Donc, j'ai eu ma petite-fille. Et donc, à mon rythme, j'ai trouvé une clinique qui a accepté de me former. Donc, c'est un petit peu... en particulier sur le plan de la formation qui a été faite en accompagnement en clinique. J'ai fait la pratique à mon rythme, puisque j'avais ma petite-fille à la maison, et j'ai fait la théorie chez moi. Et petit à petit, j'ai acquis les compétences, les connaissances qui étaient nécessaires pour ce métier. Et à la fin de cette période, j'ai été embauchée. Donc ça fait maintenant cinq ans, et maintenant je fais actuellement ma VAE pour faire valoir toutes ces compétences et connaissances.

  • Speaker #2

    VAE qui veut dire ?

  • Speaker #1

    Validation des acquis de l'expérience.

  • Speaker #2

    Justement, alors quelles sont les formations ou certifications qui sont nécessaires pour devenir assistante vétérinaire ? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ça parce que je crois que c'est un peu la jungle,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est assez compliqué. Pour devenir auxiliaire vétérinaire, il faut justifier, comme la plupart des métiers, d'une formation. Les choses vont se corser un petit peu, il y en a plusieurs qui existent et qui n'apportent pas les mêmes compétences et connaissances. Du moins, pas de la même façon ou pas aussi approfondie. Donc entre l'alternance, les formations privées avec leur propre rythme ou encore les formations à distance, on peut facilement s'y perdre et puis se retrouver avec les mauvaises informations à... à partir sur un mauvais chemin. Donc pour dégrossir, on va simplifier, il y a plusieurs formations et statuts qui sont définis par des échelons. Donc si on parle du titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, c'est la seule formation qui est certifiante, qui est reconnue officiellement par la branche professionnelle vétérinaire et par l'État, donc du coup inscrite au répertoire national des formations. Donc c'est le titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire. Et la seule qui le délivre, c'est le GIPSA. Le GIPSA, c'est encadré par AP Formes et c'est une formation qui se fait idéalement en deux ans, avec un rythme alterné, de semaines complètes, et j'insiste là-dessus, non pas un jour, mais de semaines complètes passées à l'école et de semaines complètes passées en entreprise. Donc ça, c'est la seule qui permet d'avoir ce titre-là. Et c'est une formation qu'on dit à échelon 5, donc à l'échelon de formation. Donc ça implique quoi l'échelon 5 ? C'est la formation qui forme le mieux, mais surtout qui permet aussi d'être le mieux rémunéré en sortie d'études. Et la difficulté d'y entrer, comme toutes les formations en alternance je pense, c'est d'avoir une entreprise d'accueil qui a le temps et puis les finances pour ce type de contrat.

  • Speaker #2

    Oui, donc tu veux dire trouver une clinique vétérinaire qui peut suivre.

  • Speaker #1

    C'est le plus dur, je pense. Mais en revanche, il faut essayer le plus possible de passer par cette voie-là. Du coup, l'ordre vétérinaire classe les qualifications et donc les salaires en fonction de ces échelons. Et ces échelons-là, de 1 à 5, définissent le champ d'action de l'auxiliaire vétérinaire. En gros, on va avoir les échelons 1 et 2. On en entend très peu parler. Et en fait, c'est un et deux, c'est les... les personnes qui ne sont pas en contact direct avec les animaux. On va avoir le personnel d'entretien des locaux, s'il y en a, qui interviennent en dehors des auvers d'ouverture, le personnel d'accueil, éventuellement s'il y a vraiment du secrétariat de la gestion, de la comptabilité. Mais comme ce sont des tâches qui sont induites dans les formations d'ASV, on en entend très peu parler. Les échelons suivants vont être un peu plus concernés par les nuances qu'on va trouver avec les écoles, l'échelon 3. Et l'échelon 4, donc l'échelon 3, c'est l'AV, donc c'est l'auxiliaire vétérinaire, donc sans le spécialisé finalement. Et l'échelon 4, c'est l'AVQ, l'auxiliaire vétérinaire qualifié. Donc c'est très subtil, c'est très différent. Et tout le monde va avoir l'impression d'être formé au même métier, mais au final, il n'y a pas les mêmes tâches.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Et c'est sur deux ans à chaque fois, toutes ces formations, quoi qu'il arrive ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas forcément. Il y en a qui se font sur un an, il y en a qui se font à distance. Il faut juste savoir que chaque échelon supérieur comprend l'intégration des activités de l'échelon précédent.

  • Speaker #2

    Quand tu vas à l'école, c'est en présentiel ou c'est à distance les cours ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est en présentiel. Il y a vraiment de la pratique. Il faut s'organiser parce qu'il n'y en a pas partout. Donc pareil, en fonction du lieu de stage, de formation et de l'école, c'est une organisation comme toute formation en alternance, mais c'est vraiment la mieux.

  • Speaker #2

    Et l'école, elle se trouve où ?

  • Speaker #1

    Alors, il y en a plusieurs. Nous, on avait Laval au plus près, puis maintenant, il y en a une à Nantes. Il y en a quelques-unes, elles sont dispatchées en France. Et depuis quelques années, on entend parler du fameux échelon 6. En fait, c'est un pourparler depuis longtemps, ça traîne un petit peu, ça revient. Ça permettrait d'officialiser la délégation d'actes vétérinaires aux auxiliaires qui sont déjà faits dans certaines structures. Les prises de sang, les... des postes de cathéter, tout ce qui est gestuel spécifique, c'est déjà réalisé en interne, mais c'est ton beau vouloir de chaque équipe vétérinaire. Donc ça permettrait de cadrer un petit peu la formation et de reconnaître ses compétences.

  • Speaker #2

    D'officialiser et dans ces cas-là, d'avoir peut-être un grade en plus et un salaire un peu plus élevé, ce qui serait logique.

  • Speaker #1

    Exactement, puis c'est quand même le cas dans la plupart des structures, donc ce serait bien de pouvoir concrétiser ça, mais a priori... on ne pourrait pas le valider par VAE. Il faudrait vraiment, comme c'est beaucoup de pratique, passer par la formation obligatoirement, en tout cas dans un premier temps, je pense.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc moi, ce que je ferais, c'est que je mettrais le nom de l'école qui permet d'avoir l'échelon 5. Tu me donneras, je mettrai dans la description de l'épisode. Donc maintenant, je vais te demander quelles sont les principales responsabilités d'une auxiliaire vétérinaire spécialisée au quotidien ?

  • Speaker #1

    Au quotidien, ça englobe vraiment beaucoup de choses. Je pense que c'est un métier qui est polyvalent et à plusieurs niveaux. On peut distinguer la partie clientèle, on voit que les clients, que les gens voient le plus possible. On voit l'auxiliaire, on l'apparente un petit peu au conseil, à la secrétaire, à l'accueil téléphonique, à la prise de rendez-vous, mais aussi la vente. les encaissements, tout ce qui est administratif. Donc c'est vraiment ce qu'on voit en fait quand on va en clinique vétérinaire. Et qui dit accueil physique et téléphonique, dit du coup excellente connaissance des animaux, de la réglementation, les maladies, les petits bobos, la prévention. Il faut vraiment être très très large, mais il ne faut pas oublier que ça va englober la gestion des urgences. On est le pivot en fait à ce niveau-là. Il faut connaître les signes, les symptômes de la nécessité d'une prise en charge rapide. si elle est vitale ou non. Donc, c'est très, très important. Ça ne se limite pas simplement à prendre les rendez-vous, même quand on est en accueil. Et toutes ces tâches, chez nous, ça s'appelle le front office. C'est propre à notre clinique, mais c'est ce que les gens voient. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça, front office, lien direct avec la patientèle. Et voilà, ce que les gens voient à l'accueil. C'est ça. On peut résumer entre guillemets à ça. OK, donc il y a cette partie front office. Mais aussi.

  • Speaker #1

    Du coup, le back-office, quand on ne nous voit pas, c'est la partie soins aux animaux, assistance au bloc opératoire, les examens complémentaires, donc radio-échographie, prise de sang, différentes analyses. C'est un petit peu comme l'infirmière des animaux. C'est des compétences qui sont un peu plus concrètes et qui doivent être parfaitement maîtrisées parce que, quand même souvent en autonomie, on est quand même l'œil du vétérinaire quand le vétérinaire est en consultation. On a l'œil sur ces animaux, il faut avoir un petit peu une sensibilité sur toutes ces choses-là, sur le moindre symptôme, sur la moindre dégradation. C'est s'assurer du bien-être, du parcours de l'animal, dans la structure, de son admission, jusqu'à sa sortie, mais en passant par l'hygiène, les soins, la gestion de la douleur, la calinothérapie, ça englobe tout ça.

  • Speaker #2

    La calinothérapie, tu veux dire que quand les chiens ou les chats sont... Dans les caches, en attendant qu'ils soient rendus à leur propriétaire après une opération ou quoi que ce soit, vous vous passez, vous avez vraiment ça dans vos missions, de prendre soin, caliner les animaux. Il y a ce côté-là, c'est intéressant que tu le dises, parce que c'est vrai que nous, on voit le côté vétérinaire, médical, mais on espère en effet que nos animaux derrière, et aussi, il y a ça dans la majorité des cliniques, mais qui est aussi ce côté empathique et affectueux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Les animaux sont là et on s'en occupe comme les nôtres. Mais ça a aussi un intérêt. L'animal, il n'est pas chez lui, il n'est pas forcément confortable, il peut être douloureux. En fait, d'être là, d'être présent, ça permet aussi de pouvoir détecter des choses. De câliner un animal, en fait, c'est très, très important. Ce n'est pas juste le câlin parce que j'aime les animaux et je vais le poupouiller un peu. C'est vraiment une vigilance. Et ça passe par lui parler. Voilà, de temps en temps, on passe devant. On est tout le temps là, on fait d'autres choses, mais par contre, c'est une sorte de veille. Et on ne dirait pas comme ça, mais oui, on les veille tout le temps. Le fait de les déposer chez nous et quand il y a besoin, on est là. Et on ne peut pas ne pas les surveiller, en fait.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Après, il y a le général, qu'une ASV soit devant ou derrière, donc en bac ou en front, il y a l'hygiène, l'entretien des locaux. La plupart du temps, ce sont les ASV. qui gèrent le ménage, le rangement, le réassort, l'aspect général de la clinique, la gestion des stocks. En fait, c'est tout le monde au quotidien et c'est non négligeable parce qu'en fait, tous les jours, on nettoie, on entretient, on réassort, on astique, on fait en sorte que ce soit nickel. Et ça, il ne faut pas l'oublier dans le métier parce que ça prend une grande part sur la journée.

  • Speaker #2

    Et justement, je me demandais quand tu disais on gère les stocks, est-ce qu'il y a des grades entre auxiliaires vétérinaires spécialisés ? Et donc, je ne sais pas, moi, comme dans une boutique, tu aurais le directeur de la boutique vétérinaire, et puis tu as le directeur adjoint, et puis tu as les vendeurs. Est-ce qu'il y a une hiérarchie ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que s'il y a une hiérarchie, c'est propre à chaque clinique. D'accord. C'est au bon vouloir des équipes. Le fonctionnement, il est très, très dépendant de la clinique, je pense. Et c'est important pour nous. Chez nous, que tout le monde soit au même niveau et on se répartit des tâches parce qu'il y a des commandes qui se font que, par exemple, une fois par mois. Il y a des choses qui se gèrent très ponctuellement. Donc, pour ne pas oublier, on délègue certaines tâches, mais ça ne hiérarchise pas pour autant les relations,

  • Speaker #2

    l'équipe. D'accord, c'est une répartition plutôt que… Plutôt. Et quel est le pourcentage, la répartition de ton temps de travail au quotidien entre BAC et front office ?

  • Speaker #1

    Non équilibre. On essaye d'équilibrer parce que le métier d'ASV, c'est tout ça. Donc, en fait, il faut que ce soit équilibré parce que… Si on se spécialise, alors ça peut être possible d'être spécialisé, mais ça va être dépendant de la structure. Je pense qu'en centre hospitalier, on va plus facilement avoir des ASV que de bac ou que de fronte parce que le volume fait que. Mais le cœur, vraiment l'âme du métier d'ASV, c'est justement de pouvoir faire tout ça. Et je vais mettre une image un peu drôle, mais qui est tellement commune, c'est de répondre au téléphone pendant qu'on a un animal dans les mains. ou voilà, c'est ce côté un peu multitâche et un peu mouton à cinq pattes qui... fait vraiment l'essence même du métier.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et je pense que c'est quelque chose qu'il faut demander s'il y a une personne qui nous écoute, qui aimerait candidater à différentes cliniques, qui aimerait bien être à ce temps dans une clinique vétérinaire, qu'elle puisse poser ses questions, non ? Qu'est-ce que tu en penses ? Quelles sont les questions pour toi qu'elle devrait poser ? Tu vois, si elle passe un entretien pour une clinique vétérinaire, pour s'assurer que justement, elle ne se retrouvera pas que en front ou que en bac, Merci. qu'elle puisse peut-être poser ses questions de comment ils sont organisés aujourd'hui pour s'assurer de ça. Parce que ce n'est peut-être pas toutes les techniques qui sont comme la tienne, où il y a vraiment, j'entends, un très bon équilibre.

  • Speaker #1

    Le lieu où l'on postule, en fait, va influencer le rôle que l'on va tenir au sein du poste au quotidien. Et ça, ce n'est pas négligeable. Parce qu'il y a des expériences d'ASV, je pense que là, aujourd'hui, ça va être la mienne, mais il pourrait y en avoir, je pense, des dizaines. et c'est important de le demander et à l'inverse, on a des gens, c'est important de faire des stages aussi avant de se lancer dans la formation il faut absolument aller voir ce qui se passe, il faut être curieux il faut aller voir différents types de structures pour savoir est-ce que je fais ASV parce que j'aime les animaux bien évidemment, mais attention il faut vraiment prendre en compte l'entièreté du métier pour savoir est-ce que je peux faire ça tous les jours est-ce que je vais être suffisamment solide est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire ou non Merci.

  • Speaker #2

    Oui, et puis comme là, je vais te poser une question et ça va aider à répondre à une autre question. Pour toi, quelles sont les différences d'une auxiliaire vétérinaire de clinique CHV par rapport à une auxiliaire vétérinaire de cabinet ?

  • Speaker #1

    Nous, on est clinique.

  • Speaker #2

    Pour faire la différence d'ailleurs, juste pour les auditeurs, entre une clinique CHV et cabinet.

  • Speaker #1

    Oui, on va partir du centre hospitalier, parce que c'est peut-être plus parlant, même en comparaison par rapport à l'humaine, donc les CHV. où là, on va avoir vraiment les spécialistes. On va trouver les dermatos, on va trouver les ophtalmos, on va vraiment avoir des vétérinaires qui ne font que ça, qui sont spécialisés. Donc, ça va brasser forcément du monde, beaucoup d'urgence. Et là, chacun va vraiment être très à son poste. C'est très rare qu'il y ait un switch entre le bac et le front, on va dire, en quelque sorte. Et si on va au cabinet, souvent, on va avoir le cabinet, ça va être un vétérinaire ou deux, parfois avec une auxiliaire. parfois pas, qui fait très très peu de chirurgie, voire quasiment pas, ou toute petite structure qui va pouvoir dépanner, ou tout petit cabinet. Et la clinique va faire l'hybride entre les deux, c'est-à-dire qu'elle va être bien équipée, il va y avoir un petit peu de monde, va se spécialiser un petit peu, mais pas forcément avec un vétérinaire qui ne fait que la même chose, mais on peut avoir un vétérinaire qui fait de l'ophtalmo, de la dermato, de par ses formations, ses progressions. dans le métier, mais on aura suffisamment de places, de matériel et de personnel pour pouvoir accueillir des urgences et des chirurgies un peu plus importantes.

  • Speaker #2

    Donc, dans l'ordre de taille du plus petit au plus grand, on a le cabinet, après la clinique et après CHV. Oui. CHV, c'est un peu l'hôpital. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Qui, en région parisienne, ce serait Advecia, Frégis, je pense que ça c'est les CHV.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Tout est clinique, un peu plus petit, mais quand même avec quelques spécialités, un peu plus d'opérations et cabinet vraiment plus petit. D'accord. Et donc, maintenant qu'on a établi ces différences-là, la différence pour ton métier entre les deux, comme on a vu, c'était une histoire aussi de peut-être plus back ou front. Peut-être pas forcément les deux. Forcément, le cabinet, elle doit faire les deux obligatoirement. Peut-être qu'en CHV, comme tu dis, il y a des personnes qui sont vraiment qu'à l'accueil et des personnes qui sont qu'en...

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est vraiment ça, voire même qu'en cabinet, il n'y a quasiment pas de chirurgie, pas de soins, mais peut-être plus vraiment plus de l'administratif. Encore une fois, vraiment dépendant de la structure.

  • Speaker #2

    D'accord. Et justement, c'est là qu'on voit si la personne qui fait ses études se rend compte qu'elle est vraiment plus à l'aise, elle, dans l'administratif, dans prise de rendez-vous et tout, peut-être qu'en effet, un poste en CHV, quand Frante lui ira. Donc, c'est là que c'est vrai que, comme tu dis, c'est important de pouvoir faire les stages dans les différents types de postes pour savoir ce dont elles ont envie ou où ils ont envie. Et d'ailleurs, est-ce qu'il y a plus d'hommes ou de femmes ?

  • Speaker #1

    Il y a plus de femmes, oui. On a très, très peu. Alors, c'est un peu, je ne sais pas si c'est étonnant ou pas, mais c'est vrai qu'il faut parler aussi du rythme de travail. On a beaucoup de femmes et en même temps, on a un emploi du temps qui n'est pas forcément évident à calquer sur une vie de famille. On commence tôt le matin, on finit tard le soir. Il peut y avoir les week-ends, il peut y avoir des gardes selon les fonctionnements. Et pourtant, on n'est quasiment que des femmes en auxiliaire, en tout cas.

  • Speaker #2

    Vous êtes combien ?

  • Speaker #1

    On est cinq.

  • Speaker #2

    D'accord. OK. Oui, les horaires, tu dis l'amplitude. Vous commencez vers quelle heure, généralement ?

  • Speaker #1

    Donc, nous, on ouvre à 8 heures. Donc, pour une journée type, en quelque sorte, on ouvre à 8 heures. Donc, on doit être prêt pour 8 heures. On a la gestion du ménage, l'accueil des chirurgies. Et puis, on va fermer à midi. Mais parfois, à midi, il y a encore des chirurgies qui peuvent être en cours. Donc, ça veut dire qu'on ferme le téléphone et la porte, mais on ne part pas. pour autant, et parfois il y a souvent des choses à faire ensuite, on rouvre nous à 15h et on referme à 19h. Donc automatiquement, il faut bien en avoir conscience, et je le dis parce que c'est une problématique qu'on rencontre régulièrement, la sortie d'école, le matin, les périscolaires, ça peut être compliqué à gérer, si à la maison, si on est tout seul ou si on n'a pas quelqu'un qui peut prendre le relais.

  • Speaker #2

    Donc, ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille. En tout cas, en bas âge, c'est compliqué. Ok, c'est vraiment important de le savoir. Et tu ne peux pas dire, je ne travaille pas le samedi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est dépendant des employeurs. Si, il y a une organisation qui se fait, il y a un roulement qui se fait. Mais il faut quand même prendre en compte le fait que le samedi, c'est une chose. Mais là, sur la semaine, c'est quand même évident à gérer aussi.

  • Speaker #2

    Et alors oui, on parlait de... Au niveau des échelons, l'échelon 5, tu parlais de salaire qui change. Est-ce que tu peux nous dire justement, tu as une moyenne de salaire d'une auxiliaire vétérinaire ?

  • Speaker #1

    En fait, tout simplement, il y a les taux horaires bruts qui permettent de déterminer. Donc, généralement, pour avoir une idée, à l'échelon 1, en brut, on est à 12,30 euros de mémoire. Et sur l'échelon 5, on passe à un peu plus de 14.

  • Speaker #2

    Ok, 14 euros à l'heure.

  • Speaker #1

    C'est comme ça. En brut, oui.

  • Speaker #2

    D'accord. Et donc après, quelles sont les compétences qui sont essentielles pour réussir dans ce métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il y en a un paquet. Si on part du principe qu'il faut un peu avoir le profil d'un mouton à cinq pattes, en premier, je dirais la polyvalence. Il faut être capable de passer d'une tâche à une autre et aussi d'en faire plusieurs en même temps. Et de se rappeler du coup ce qu'on a laissé en suspens. Donc ça, c'est très important. Je ne sais pas si ça peut s'acquérir. C'est aussi du caractère, du tempérament. Il y a des personnes que ça peut stresser, ce type de situation-là. Après, il faut faire preuve d'empathie, beaucoup d'intelligence situationnelle. À tous les moments, que ce soit en clientèle, que ce soit en soins, il faut avoir une bonne base de connaissances et de compétences, il faut être bien solide. Et puis, il faut aimer se mettre à jour, se former. Pour rester efficace, c'est toujours de bons conseils. C'est très important d'aimer bosser, d'être bien organisé. Il faut y mettre occupé tout le temps et prêt à avoir une journée qui ne va ressembler à aucune autre.

  • Speaker #2

    Ça, c'est plutôt sympa quand même. Ça change. Mais c'est vrai qu'il y a des gens, peut-être, qui s'allient rassurer, des choses qui soient assez régulières. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des personnes, on le voit sur les stagiaires en observation ou autre, il y a des personnes que ça stresse un petit peu, qui se sentent vite un peu débordées ou qui oublient. Alors, ça vient avec le temps. Mais il y a des personnes qui sont comme des poissons dans l'eau. on voit qu'ils sont dans leur élément même si ça peut être partent dans tous les sens et il y en a d'autres moins. Donc c'est là que c'est important de communiquer aussi au sein de l'équipe parce que ça peut être des profils au sein de l'équipe pour savoir qui va mieux se positionner en fonction de ce qu'il va y avoir à faire et de ce qui rentre en clinique.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Et quelles sont les situations les plus courantes que tu rencontres dans ton rôle ?

  • Speaker #1

    Alors l'entretien de la clinique, on va dire que c'est la base de la base. L'accueil des clients, le conseil, les consultations courantes, donc les allées et venues, on va dire tranquilles. Les examens basiques, les chirurgies de convenance, tout ça, c'est courant, c'est classique, c'est vraiment ce qu'on a le plus. Mais il n'y a pas vraiment de routine sur une journée calme. On va être confronté à un déroulement classique et d'une journée vraiment lambda. Mais tout peut basculer en un coup de téléphone.

  • Speaker #2

    Et je pensais aussi au stress et aux émotions que les animaux communiquent. Comment tu gères ce stress et les émotions des animaux qui passent dans tes mains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'en ai un petit peu abordé tout à l'heure. C'est vrai que pour être ASV, il faut aimer les animaux. C'est indéniable. Mais il faut avoir suffisamment de recul pour pouvoir les soigner, les accompagner dans des moments qui sont difficiles. C'est vrai que parfois, les tâches qu'on réalise, elles sont vraiment loin d'être évidentes. Et on en parle peu parce qu'il y a beaucoup de gens que ça perturbe. Il y a beaucoup de gens qui sont hypersensibles aux animaux. On est en charge du bien-être de l'animal, d'animaux qui sont malades, qui présentent des symptômes. qui sont compliquées dans le sens des diarrhées, des vomissements, le sang, toutes ces choses-là, il faut en parler, ça fait partie du métier, je ne vais pas le décrire parce qu'on peut y être sensible, mais c'est loin d'être simple de s'en occuper au quotidien. Parfois, sur toute la journée, c'est rebelote et rebelote, et on le fait, on le fait comme si c'était les nôtres. Il faut avoir le recul pour accepter ça, pour accepter de les laisser partir quand c'est nécessaire, mais aussi être là pour le propriétaire, trouver les mots. Trouver sa place, c'est notre rôle dans ces épreuves-là. On est autant avec l'animal qu'avec le propriétaire. On est là dans les bons moments, mais dans les plus durs. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Si on revient au stress vraiment, je pense que la gestion du stress, c'est très personnel. Il y a des personnes qui vont être plus à l'aise que d'autres, notamment quand ça ne se passe pas comme prévu, qu'il y a une urgence qui entre. Donc, c'est important de bien se connaître, là, soi-même et de parler. pour s'organiser. Je pense que c'est le temps et l'expérience aident. Les vétérinaires peuvent aider aussi en discutant, en expliquant. Le fait de comprendre les choses et d'en discuter, ça permet de mieux appréhender ces situations. Mais ça ne laisse pas indifférent pour autant.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr. Et je me disais justement aussi ce qui pourrait peut-être aider même dans le comportement, de comprendre bien le comportement des chiens, ce serait idéal d'avoir une petite formation d'éducation parce qu'en fait, je me dis que pour bien comprendre le chien, Parce que dans vos formations, on explique tout le côté médical, mais est-ce qu'ils expliquent aussi sur le comportement du chien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordé, mais en fait, c'est un petit peu biaisé dans le sens où on a un animal qui va être douloureux ou sous stress, qui n'est plus dans son environnement naturel. Donc, c'est automatiquement un petit peu différent de ce qu'on peut connaître en comportement, on va dire, de manière générale. Donc, ça s'apprend beaucoup en formation. Et c'est là que c'est important d'avoir des semaines complètes. c'est-à-dire pas un jour par semaine en formation, parce qu'on va pouvoir suivre l'animal de son entrée à sa sortie, si c'est 24-48 heures ou même plus, et l'auxiliaire va pouvoir expliquer, dire « bon ben voilà, attention à ça, il faut regarder ça » . C'est vraiment plus là une transmission de connaissances et d'expériences qui va se faire pendant la formation, pendant les stages. Ça ne va pas se faire en théorie, ça va se faire en concret.

  • Speaker #2

    Je me demande, tu vois les vétérinaires, est-ce qu'ils ont une formation comportement ? Je ne suis pas sûre parce que... La majorité où je suis allée, il y a peut-être un ou deux vétérinaires où j'ai vraiment trouvé ça. C'est aussi peut-être le côté empathique, mais que j'ai vraiment apprécié. Ils ont vu que mon chat était très stressé. On m'a proposé de faire une prise en charge même sur le parking pour ne pas qu'il rentre dans la clinique ou de ne pas le mettre forcément sur la table, mais d'être à sa hauteur. Ils prenaient vraiment en compte le comportement, l'état du chien et ils s'adaptaient. et aussi pour que ce soit dans le positif de... de ne pas faire à toute hâte un geste médical et d'attendre qu'il soit prêt ou que je dise ok, on peut y aller. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas chez tout le monde. Et c'est pour ça que je me disais, ce serait vraiment un plus s'il pouvait y avoir aussi cet intérêt finalement au comportement.

  • Speaker #1

    Je pense que ça vient de plus en plus maintenant. C'est beaucoup plus pris en compte qu'avant. Nous, à la clinique, on a un label Cat Friendly. On était la première clinique à avoir le certificat or. Pour l'accueil des chats, notamment

  • Speaker #0

    Donc, on est sensible à ça, mais on le fait avec tout le monde et nos vétérinaires le font aussi et toute l'équipe le fait. Et même quand on a des comptes rendus de vétérinaires comportementalistes sur certains animaux, on va faire passer à la clinique, on renforce positivement. On a beaucoup de chiens qui sont contents de venir. Les gens sont un peu là-dessus, c'est la première fois que voilà, parce qu'on va favoriser aussi la calinothérapie, mais on va tout faire pour que l'animal se sente bien. Il va toujours avoir son petit quelque chose, son petit câlin. Il commence à nous connaître et on fait tout en ce sens.

  • Speaker #1

    C'est super. Je ne connaissais pas ce label cat friendly.

  • Speaker #0

    Ça se fait de plus en plus. C'est la Société internationale de la médecine phényle. C'est l'International Cat Care. Et en fait, c'est relatif au bien-être des Ausha dans une clinique vétérinaire. Donc, il y a tout un tas de critères, notamment ce dont tu as parlé tout à l'heure. Mais notre châterie, il n'y a pas de dinox, c'est du bois. avec, on peut ouvrir des... différentes sections. Il y a des petits perchoirs, il n'y a pas du tout de brutalité dans les manipulations. On va avoir plein de techniques parce que c'est ce qui va faire en sorte qu'on va avoir du succès dans notre examen médical et qu'on va pouvoir avancer. C'est indéniable. Donc pour les chiens, c'est pareil. On fait attention, on essaie de toujours trouver des petites façons de faire et de désinhiber les chiens qui ont peur. Voilà, ça sera toujours positif pour plus tard.

  • Speaker #1

    Et ils délivrent ça que pour les Ausha ou il y a aussi ce genre de label pour les chiens ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment pour les Ausha,

  • Speaker #1

    ça. D'accord. Et parce que les Ausha sont plus compliqués à la manipulation, peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que les Ausha ont, entre guillemets, en plus le profil de l'animal, on va dire, entre guillemets, sauvage et indépendant, que le chien est beaucoup plus domestiqué, en quelque sorte. Et c'est vrai qu'un chat, ça peut être très, très délicat, ne serait-ce que pour faire une prise de sang. Il y a des façons de faire. Voilà, et ça s'apprend, ça se travaille et on se rend compte que finalement, on arrive à avoir des Ausha qui coopèrent chez nous, alors qu'ailleurs, c'était la croix et la bannière. Encore une fois, ce n'est pas sur tous les profils, on ne pourra pas… mais c'est mieux. Et les gens se sentent mieux aussi par rapport à ça, parce qu'ils voient que l'animal est mieux et ils participent eux aussi à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais, super, on adore cette clinique. et est-ce que tu as des anecdotes marquantes ou des expériences qui t'ont particulièrement touché de ton parcours ?

  • Speaker #0

    Oui, des anecdotes, j'en ai. Après, la problématique sur ça, c'est que c'est souvent des événements traumatiques qui sont vraiment marquants. Donc, c'est délicat. C'est vrai qu'après, on peut partir plutôt sur l'humour pour ça, parce qu'on se retrouve dans des situations parfois un petit peu cocasses, notamment de devoir ouvrir un animal pour une occlusion. Et puis, on en a sorti la petite culotte de sa propriétaire. Donc voilà, tout va bien qui finit bien On a bien ri et voilà parce que tout le monde va bien Mais c'est vrai qu'on a des anecdotes comme ça qui sont assez cocasses

  • Speaker #1

    Et pour l'assistance en fin de vie Vous avez un rôle à jouer avec le vétérinaire Et auprès de la famille justement dans ces moments-là

  • Speaker #0

    Tout à fait, oui, parce que nous on doit gérer l'administratif Donc il faut dialoguer Il faut savoir qu'est-ce qu'on fait Qu'est-ce que les gens souhaitent faire Il faut prendre le temps Merci. de le faire, de donner les informations. Ça, c'est dépendant aussi des organismes funéraires. Donc, ça va dépendre de chaque clinique. Donc, il faut dialoguer. Et puis après, il faut prendre en charge le corps aussi. Voilà, donc c'est un moment qui est délicat. Il faut être là aussi pour assister le vétérinaire s'il a besoin.

  • Speaker #1

    OK. Bon, ce n'était pas très gai, mais c'est des détails parfois que je trouve importants. Oui, pourtant.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est quand même assez fréquent aussi. Donc, voilà, c'est en clinique.

  • Speaker #1

    J'avais cette question de comment tu collaborais avec les vétérinaires et le reste de l'équipe. J'ai l'impression que c'est une communication constante, que ça se passe super bien, que les vétérinaires vous mettent vachement en avant. Je vois bien aussi sur votre compte Insta, dès qu'il y a une nouvelle auxiliaire vétérinaire qui arrive, j'ai l'impression qu'il y a une présentation. Tu confirmes, c'est ça, qu'il y a vraiment une belle mise en avant.

  • Speaker #0

    On a vraiment une chance incroyable ici et j'espère que ça va se développer de plus en plus parce qu'il y a une charge de travail et mentale aussi quotidienne qui est importante. On ne vit pas tous les mêmes journées, je pense, en fonction d'où on travaille. Les informations, elles fusent. Il y a plusieurs vétérinaires, plusieurs auxiliaires, le téléphone, les gens. Donc, il faut communiquer, il faut s'aimer, il faut s'écouter, il ne faut pas se juger aussi. Je pense que ça fait une force d'équipe après pour tout ça, de faire aussi des sorties, des repas. qui veut bien. En fait, on est plus des amis, nous, que des collègues. Et ça, ça a une valeur inestimable. Mais je pense que c'est primordial pour tous les métiers, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Mais d'où l'importance de poser les bonnes questions à l'entretien, tu vois, je pense, parce que vous passez beaucoup de temps au bureau. Enfin, vous, il n'y a pas de télétravail qui est possible. Donc, d'autant plus sur ces métiers où on est en présentiel en permanence. avec les mêmes équipes, vous passez plus de temps et puis sur des gros horaires parce que je crois, je ne sais plus, on a dit le soir, ça ouvre à 8h, 8h, 8h30,

  • Speaker #0

    il faut être à...

  • Speaker #1

    Donc tu arrives à quelle heure à la clinique quand tu es le matin ?

  • Speaker #0

    Moi j'arrive à 8h moins le quart, moins 10, il faut être à 8h, il faut être habillé, en tenue, prêt à ouvrir, à dégainer le téléphone.

  • Speaker #1

    Et après vous fermez ?

  • Speaker #0

    19h.

  • Speaker #1

    Et après tu dois rester.

  • Speaker #0

    19h, on ferme, mais s'il y a des soins à faire ou s'il y a quelque chose d'important qui est entré avant 19h, on ne part pas.

  • Speaker #1

    Non, je veux dire, à 19h, la clinique est fermée pour les patients, mais après, vous, il y a ce qui continue derrière. En bac office, je mens pour aller voir les animaux et tout, avant de partir vraiment. En réalité, tu pars à quelle heure ?

  • Speaker #0

    Nous, on a l'organisation sur la journée qui permet de fluctuer et de faire en sorte que si tout le monde a fini, c'est-à-dire que les soins, les besoins hygiéniques, ça va commencer à partir de 18h. pour l'équipe de bac, pour faire en sorte qu'à 19h, elle ait terminé cette tâche-là. Devant, on est censé normalement avoir la dernière consultation qui termine à 19h. Après, ça c'est la théorie et c'est ce qu'on essaye de faire le plus possible parce que même si on sera là s'il y a besoin, il faut qu'on s'organise de manière à ce que ces horaires soient respectés.

  • Speaker #1

    Mais tu ne fais jamais du matin au soir, on est d'accord ? C'est une équipe matin, une équipe soir. Donc il faut compter 8h, 19h, 30h à peu près. Oui. Ok, c'est vrai que c'est vraiment des gros horaires, je n'avais pas en tête à ce point. Et donc, d'autant plus, tu restes plus avec tes collègues de travail que ta famille, donc autant bien s'entendre. D'où l'importance aussi de bien demander en entretien. Voilà, quelle est l'ambiance ? Est-ce qu'il y a des choses qui sont organisées ? Le front, le back, l'équilibre ? Oui,

  • Speaker #0

    pas hésiter, même pour une embauche, à s'immerger, à dire, est-ce que je peux venir ? je ne sais pas, deux jours, une semaine, parce que ça va vite se sentir. Il y a tellement de tâches et de choses à faire que ça va vite être... Il faut être à l'aise. Il faut se sentir bien et c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et est-ce que toi, maintenant, au vu de ton expérience, justement, le vétérinaire ou les vétérinaires, parce que j'imagine qu'il n'y a pas une auxiliaire vétérinaire attitrée à un vétérinaire. Tout le monde travaille pour tout le monde. Mais est-ce que tu en es venue à poser parfois des diagnostics par ton expérience ? le vétérinaire te demande justement Non,

  • Speaker #0

    non, non. En fait, on respecte bien ça, même sur une prise de rendez-vous. Bien qu'on sait que l'ensemble de ces symptômes-là décrits par la dame peuvent donner ce diagnostic, on n'induira pas le vétérinaire entre guillemets sur une piste ou quoi que ce soit. On va noter si la dame, elle nous dit que l'oreille est rouge et qu'elle gratte. On va noter oreille rouge qui gratte, par exemple, depuis tant de temps. Voilà, on ne va pas noter au titre. de point d'interrogation, etc. Voilà, nous, on est là pour retranscrire ce que la dame nous dit et ensuite, le vétérinaire fait son examen et chacun reste vraiment à sa place. C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, je voulais savoir quel conseil tu donnerais à une personne qui envisage de se lancer dans cette carrière ?

  • Speaker #0

    Je pense que, je vais encore le redire, on ne se lance pas à ESV uniquement parce qu'on aime les animaux, parce qu'on l'entend trop souvent. Et il faut prendre le temps de faire des stages, d'observer, de se renseigner. de vivre vraiment les choses, les journées, pour être certain de bien comprendre ce qu'est le métier. Parce qu'il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de formations, il y a beaucoup de formés, donc plus ou moins bien. Il n'y a pas beaucoup de postes, mais pour être très honnête, et on prend énormément de stagiaires, nous, à la clinique, il y a très peu d'excellentes ASV, celles qui vont carburer dans toutes les facettes que le métier exige. Il ne faut pas lâcher, si c'est le projet. qui vous anime, entre guillemets. Si vous vous sentez prête à gérer l'ensemble des tâches, endosser les responsabilités du métier, il faut se lancer. Il faut faire ses marques, il faut créer sa place au sein d'une équipe. Et je pense que mon expérience est l'exemple tel, pour avoir un peu eu la difficulté, entre guillemets, de passer par une formation biaisée, puisque du coup, j'ai été formée par la clinique. Il faut le faire et à ce moment-là, je pense qu'on peut dire que vous ferez le plus beau métier du monde.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Chou, chacun son chien. J'espère qu'il vous aura permis de mieux comprendre ce métier passionnant qu'est celui d'auxiliaire vétérinaire et surtout d'en percevoir les réalités au-delà des clichés. Un grand merci à Élodie pour sa générosité, sa sincérité et pour toutes les informations précieuses qu'elle a partagées. J'espère qu'elles vous aideront si vous envisagez de vous lancer dans cette voie. Comme toujours, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à laisser des étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast. Et pour prolonger les échanges, ça se passe sur Instagram, sur le compte de Chou, C-H-U-U Podcast. À très bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Introduction au métier d'auxiliaire vétérinaire

    01:56

  • Présentation d'Élodie et de son parcours

    02:59

  • Les formations pour devenir auxiliaire vétérinaire

    04:54

  • Les responsabilités quotidiennes d'une ASV

    10:08

  • Compétences essentielles pour réussir en ASV

    23:00

  • Anecdotes et expériences marquantes

    31:45

  • Conseils pour ceux qui envisagent cette carrière

    37:58

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Êtes-vous prêt à découvrir un métier fascinant et souvent sous-estimé dans le monde animalier ? Dans cet épisode de CHUU PODCAST, Je m'entretiens avec Élodie, auxiliaire spécialisée vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. Ensemble, nous plongeons dans l'univers de l'ASV, un rôle essentiel qui mérite d'être mis en lumière.

Au fil de notre conversation, Élodie partage son parcours inspirant, ses responsabilités quotidiennes et les différentes formations qui mènent à ce métier passionnant. Quelles sont les compétences clés pour exceller dans ce domaine ? Comment se préparer aux défis émotionnels que représente le bien-être des animaux et le soutien aux propriétaires ? Élodie répond à toutes ces questions, offrant un aperçu précieux de la réalité du travail d'ASV.


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Transcription

  • Speaker #0

    Avant de commencer l'épisode, je voulais prendre un instant pour remercier Lassie, le sponsor de ce podcast. C'est grâce à leur soutien que Chou peut continuer d'exister, que je peux financer les frais de production et continuer à vous proposer de nouveaux épisodes avec régularité et indépendance. Alors merci à eux de s'engager à mes côtés. Si j'ai accepté de m'associer à la mutuelle Lassie, c'est parce que j'en utilise une moi-même depuis des années. Et ça m'a permis de prendre soin de mes chiens plus facilement. Ostéo quand il y a un petit blocage, des bilans sanguins pour garder un oeil sur leur santé, des détartrages et bien sûr les imprévus qui tombent toujours au mauvais moment, comme en vacances évidemment. Et ce que je recherche avant tout dans une mutuelle, c'est qu'elle soit vraiment axée sur le bien-être animal. Pas juste sur les urgences, mais aussi sur la prévention, l'accompagnement dans le temps, les soins qu'on ne pense pas toujours à faire rembourser ailleurs. C'est pour ça que j'ai eu envie de vous parler de l'ACI. qui propose justement ce type d'approche. Il rembourse l'ostéopathie sans ordonnance, je le précise, les compléments alimentaires, la coupe des griffes, la phytothérapie et surtout, il couvre toutes les races, tous les âges, sans condition, avec des remboursements rapides en 24 heures. Donc si ça vous parle, je vous invite à aller faire un tour sur leur site Lassie.fr. Vous pouvez faire un devis gratuit et si vous avez envie de vous lancer, vous avez 40 euros offerts avec le code chou 40. Voilà, je referme cette petite parenthèse utile et je vous laisse avec l'épisode. Aujourd'hui, je vous propose un épisode qui, je l'espère, vous permettra de mieux comprendre un métier encore trop méconnu, celui d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, plus communément appelé ASV. C'est un métier qui attire de plus en plus, mais il est souvent vu à tort comme un plan B, comme si on devenait ASV faute de pouvoir devenir vétérinaire. Alors qu'en réalité, c'est une profession à part entière, avec ses propres compétences, ses responsabilités et un engagement de tous les jours. J'ai choisi Élodie pour vous en parler. Elle est auxiliaire vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. On s'est rencontré sur Instagram, puis après de longues notes vocales à échanger sur son métier, ça m'a paru comme une évidence. J'ai voulu que ce soit elle qui vous en parle aujourd'hui et personne d'autre. Dans cet épisode, Élodie vous raconte son parcours, son quotidien à la clinique, les bons moments, mais aussi les plus difficiles. Elle vous aide aussi à y voir plus clair sur les différentes formations, parce qu'il en existe beaucoup, avec des niveaux très variés. et on peut vite s'y perdre. Allez, bonne écoute ! Bonjour Élodie !

  • Speaker #1

    Bonjour Maud !

  • Speaker #2

    Je suis vraiment ravie de t'avoir. Ça fait un moment qu'on essaye de trouver un moment pour enregistrer. Avec les aléas de la vie, ça a été décalé, décalé, mais je t'avais dit qu'on y arriverait. Et donc, on y est !

  • Speaker #1

    C'est génial !

  • Speaker #2

    Alors, peut-être que tu peux te présenter à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Élodie, j'ai 36 ans. Je suis auxiliaire spécialisée vétérinaire à la clinique du Grand Large de Pornic depuis maintenant 5 ans.

  • Speaker #2

    Super. Et alors, est-ce que tu peux nous parler justement de ton parcours et de ce qui t'a amenée à devenir assistante vétérinaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Ça fait peu de temps que je suis auxiliaire vétérinaire, donc c'est une réorientation pour moi. Comme beaucoup de personnes maintenant, on se réadapte, on écoute un petit peu ses envies, les projets professionnels changent. Et je pense que c'est important de s'écouter. à ce niveau-là. Donc, j'ai été coach sportif au tout départ et j'étais soumise à un rythme saisonnier. Et j'ai fait une observation dans une clinique vétérinaire et j'ai gardé ça dans un petit coin de ma tête. Et puis, c'est ressorti au moment où la vie a fait que les choses ont changé pour moi. Donc, j'ai eu ma petite-fille. Et donc, à mon rythme, j'ai trouvé une clinique qui a accepté de me former. Donc, c'est un petit peu... en particulier sur le plan de la formation qui a été faite en accompagnement en clinique. J'ai fait la pratique à mon rythme, puisque j'avais ma petite-fille à la maison, et j'ai fait la théorie chez moi. Et petit à petit, j'ai acquis les compétences, les connaissances qui étaient nécessaires pour ce métier. Et à la fin de cette période, j'ai été embauchée. Donc ça fait maintenant cinq ans, et maintenant je fais actuellement ma VAE pour faire valoir toutes ces compétences et connaissances.

  • Speaker #2

    VAE qui veut dire ?

  • Speaker #1

    Validation des acquis de l'expérience.

  • Speaker #2

    Justement, alors quelles sont les formations ou certifications qui sont nécessaires pour devenir assistante vétérinaire ? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ça parce que je crois que c'est un peu la jungle,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est assez compliqué. Pour devenir auxiliaire vétérinaire, il faut justifier, comme la plupart des métiers, d'une formation. Les choses vont se corser un petit peu, il y en a plusieurs qui existent et qui n'apportent pas les mêmes compétences et connaissances. Du moins, pas de la même façon ou pas aussi approfondie. Donc entre l'alternance, les formations privées avec leur propre rythme ou encore les formations à distance, on peut facilement s'y perdre et puis se retrouver avec les mauvaises informations à... à partir sur un mauvais chemin. Donc pour dégrossir, on va simplifier, il y a plusieurs formations et statuts qui sont définis par des échelons. Donc si on parle du titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, c'est la seule formation qui est certifiante, qui est reconnue officiellement par la branche professionnelle vétérinaire et par l'État, donc du coup inscrite au répertoire national des formations. Donc c'est le titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire. Et la seule qui le délivre, c'est le GIPSA. Le GIPSA, c'est encadré par AP Formes et c'est une formation qui se fait idéalement en deux ans, avec un rythme alterné, de semaines complètes, et j'insiste là-dessus, non pas un jour, mais de semaines complètes passées à l'école et de semaines complètes passées en entreprise. Donc ça, c'est la seule qui permet d'avoir ce titre-là. Et c'est une formation qu'on dit à échelon 5, donc à l'échelon de formation. Donc ça implique quoi l'échelon 5 ? C'est la formation qui forme le mieux, mais surtout qui permet aussi d'être le mieux rémunéré en sortie d'études. Et la difficulté d'y entrer, comme toutes les formations en alternance je pense, c'est d'avoir une entreprise d'accueil qui a le temps et puis les finances pour ce type de contrat.

  • Speaker #2

    Oui, donc tu veux dire trouver une clinique vétérinaire qui peut suivre.

  • Speaker #1

    C'est le plus dur, je pense. Mais en revanche, il faut essayer le plus possible de passer par cette voie-là. Du coup, l'ordre vétérinaire classe les qualifications et donc les salaires en fonction de ces échelons. Et ces échelons-là, de 1 à 5, définissent le champ d'action de l'auxiliaire vétérinaire. En gros, on va avoir les échelons 1 et 2. On en entend très peu parler. Et en fait, c'est un et deux, c'est les... les personnes qui ne sont pas en contact direct avec les animaux. On va avoir le personnel d'entretien des locaux, s'il y en a, qui interviennent en dehors des auvers d'ouverture, le personnel d'accueil, éventuellement s'il y a vraiment du secrétariat de la gestion, de la comptabilité. Mais comme ce sont des tâches qui sont induites dans les formations d'ASV, on en entend très peu parler. Les échelons suivants vont être un peu plus concernés par les nuances qu'on va trouver avec les écoles, l'échelon 3. Et l'échelon 4, donc l'échelon 3, c'est l'AV, donc c'est l'auxiliaire vétérinaire, donc sans le spécialisé finalement. Et l'échelon 4, c'est l'AVQ, l'auxiliaire vétérinaire qualifié. Donc c'est très subtil, c'est très différent. Et tout le monde va avoir l'impression d'être formé au même métier, mais au final, il n'y a pas les mêmes tâches.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Et c'est sur deux ans à chaque fois, toutes ces formations, quoi qu'il arrive ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas forcément. Il y en a qui se font sur un an, il y en a qui se font à distance. Il faut juste savoir que chaque échelon supérieur comprend l'intégration des activités de l'échelon précédent.

  • Speaker #2

    Quand tu vas à l'école, c'est en présentiel ou c'est à distance les cours ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est en présentiel. Il y a vraiment de la pratique. Il faut s'organiser parce qu'il n'y en a pas partout. Donc pareil, en fonction du lieu de stage, de formation et de l'école, c'est une organisation comme toute formation en alternance, mais c'est vraiment la mieux.

  • Speaker #2

    Et l'école, elle se trouve où ?

  • Speaker #1

    Alors, il y en a plusieurs. Nous, on avait Laval au plus près, puis maintenant, il y en a une à Nantes. Il y en a quelques-unes, elles sont dispatchées en France. Et depuis quelques années, on entend parler du fameux échelon 6. En fait, c'est un pourparler depuis longtemps, ça traîne un petit peu, ça revient. Ça permettrait d'officialiser la délégation d'actes vétérinaires aux auxiliaires qui sont déjà faits dans certaines structures. Les prises de sang, les... des postes de cathéter, tout ce qui est gestuel spécifique, c'est déjà réalisé en interne, mais c'est ton beau vouloir de chaque équipe vétérinaire. Donc ça permettrait de cadrer un petit peu la formation et de reconnaître ses compétences.

  • Speaker #2

    D'officialiser et dans ces cas-là, d'avoir peut-être un grade en plus et un salaire un peu plus élevé, ce qui serait logique.

  • Speaker #1

    Exactement, puis c'est quand même le cas dans la plupart des structures, donc ce serait bien de pouvoir concrétiser ça, mais a priori... on ne pourrait pas le valider par VAE. Il faudrait vraiment, comme c'est beaucoup de pratique, passer par la formation obligatoirement, en tout cas dans un premier temps, je pense.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc moi, ce que je ferais, c'est que je mettrais le nom de l'école qui permet d'avoir l'échelon 5. Tu me donneras, je mettrai dans la description de l'épisode. Donc maintenant, je vais te demander quelles sont les principales responsabilités d'une auxiliaire vétérinaire spécialisée au quotidien ?

  • Speaker #1

    Au quotidien, ça englobe vraiment beaucoup de choses. Je pense que c'est un métier qui est polyvalent et à plusieurs niveaux. On peut distinguer la partie clientèle, on voit que les clients, que les gens voient le plus possible. On voit l'auxiliaire, on l'apparente un petit peu au conseil, à la secrétaire, à l'accueil téléphonique, à la prise de rendez-vous, mais aussi la vente. les encaissements, tout ce qui est administratif. Donc c'est vraiment ce qu'on voit en fait quand on va en clinique vétérinaire. Et qui dit accueil physique et téléphonique, dit du coup excellente connaissance des animaux, de la réglementation, les maladies, les petits bobos, la prévention. Il faut vraiment être très très large, mais il ne faut pas oublier que ça va englober la gestion des urgences. On est le pivot en fait à ce niveau-là. Il faut connaître les signes, les symptômes de la nécessité d'une prise en charge rapide. si elle est vitale ou non. Donc, c'est très, très important. Ça ne se limite pas simplement à prendre les rendez-vous, même quand on est en accueil. Et toutes ces tâches, chez nous, ça s'appelle le front office. C'est propre à notre clinique, mais c'est ce que les gens voient. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça, front office, lien direct avec la patientèle. Et voilà, ce que les gens voient à l'accueil. C'est ça. On peut résumer entre guillemets à ça. OK, donc il y a cette partie front office. Mais aussi.

  • Speaker #1

    Du coup, le back-office, quand on ne nous voit pas, c'est la partie soins aux animaux, assistance au bloc opératoire, les examens complémentaires, donc radio-échographie, prise de sang, différentes analyses. C'est un petit peu comme l'infirmière des animaux. C'est des compétences qui sont un peu plus concrètes et qui doivent être parfaitement maîtrisées parce que, quand même souvent en autonomie, on est quand même l'œil du vétérinaire quand le vétérinaire est en consultation. On a l'œil sur ces animaux, il faut avoir un petit peu une sensibilité sur toutes ces choses-là, sur le moindre symptôme, sur la moindre dégradation. C'est s'assurer du bien-être, du parcours de l'animal, dans la structure, de son admission, jusqu'à sa sortie, mais en passant par l'hygiène, les soins, la gestion de la douleur, la calinothérapie, ça englobe tout ça.

  • Speaker #2

    La calinothérapie, tu veux dire que quand les chiens ou les chats sont... Dans les caches, en attendant qu'ils soient rendus à leur propriétaire après une opération ou quoi que ce soit, vous vous passez, vous avez vraiment ça dans vos missions, de prendre soin, caliner les animaux. Il y a ce côté-là, c'est intéressant que tu le dises, parce que c'est vrai que nous, on voit le côté vétérinaire, médical, mais on espère en effet que nos animaux derrière, et aussi, il y a ça dans la majorité des cliniques, mais qui est aussi ce côté empathique et affectueux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Les animaux sont là et on s'en occupe comme les nôtres. Mais ça a aussi un intérêt. L'animal, il n'est pas chez lui, il n'est pas forcément confortable, il peut être douloureux. En fait, d'être là, d'être présent, ça permet aussi de pouvoir détecter des choses. De câliner un animal, en fait, c'est très, très important. Ce n'est pas juste le câlin parce que j'aime les animaux et je vais le poupouiller un peu. C'est vraiment une vigilance. Et ça passe par lui parler. Voilà, de temps en temps, on passe devant. On est tout le temps là, on fait d'autres choses, mais par contre, c'est une sorte de veille. Et on ne dirait pas comme ça, mais oui, on les veille tout le temps. Le fait de les déposer chez nous et quand il y a besoin, on est là. Et on ne peut pas ne pas les surveiller, en fait.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Après, il y a le général, qu'une ASV soit devant ou derrière, donc en bac ou en front, il y a l'hygiène, l'entretien des locaux. La plupart du temps, ce sont les ASV. qui gèrent le ménage, le rangement, le réassort, l'aspect général de la clinique, la gestion des stocks. En fait, c'est tout le monde au quotidien et c'est non négligeable parce qu'en fait, tous les jours, on nettoie, on entretient, on réassort, on astique, on fait en sorte que ce soit nickel. Et ça, il ne faut pas l'oublier dans le métier parce que ça prend une grande part sur la journée.

  • Speaker #2

    Et justement, je me demandais quand tu disais on gère les stocks, est-ce qu'il y a des grades entre auxiliaires vétérinaires spécialisés ? Et donc, je ne sais pas, moi, comme dans une boutique, tu aurais le directeur de la boutique vétérinaire, et puis tu as le directeur adjoint, et puis tu as les vendeurs. Est-ce qu'il y a une hiérarchie ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que s'il y a une hiérarchie, c'est propre à chaque clinique. D'accord. C'est au bon vouloir des équipes. Le fonctionnement, il est très, très dépendant de la clinique, je pense. Et c'est important pour nous. Chez nous, que tout le monde soit au même niveau et on se répartit des tâches parce qu'il y a des commandes qui se font que, par exemple, une fois par mois. Il y a des choses qui se gèrent très ponctuellement. Donc, pour ne pas oublier, on délègue certaines tâches, mais ça ne hiérarchise pas pour autant les relations,

  • Speaker #2

    l'équipe. D'accord, c'est une répartition plutôt que… Plutôt. Et quel est le pourcentage, la répartition de ton temps de travail au quotidien entre BAC et front office ?

  • Speaker #1

    Non équilibre. On essaye d'équilibrer parce que le métier d'ASV, c'est tout ça. Donc, en fait, il faut que ce soit équilibré parce que… Si on se spécialise, alors ça peut être possible d'être spécialisé, mais ça va être dépendant de la structure. Je pense qu'en centre hospitalier, on va plus facilement avoir des ASV que de bac ou que de fronte parce que le volume fait que. Mais le cœur, vraiment l'âme du métier d'ASV, c'est justement de pouvoir faire tout ça. Et je vais mettre une image un peu drôle, mais qui est tellement commune, c'est de répondre au téléphone pendant qu'on a un animal dans les mains. ou voilà, c'est ce côté un peu multitâche et un peu mouton à cinq pattes qui... fait vraiment l'essence même du métier.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et je pense que c'est quelque chose qu'il faut demander s'il y a une personne qui nous écoute, qui aimerait candidater à différentes cliniques, qui aimerait bien être à ce temps dans une clinique vétérinaire, qu'elle puisse poser ses questions, non ? Qu'est-ce que tu en penses ? Quelles sont les questions pour toi qu'elle devrait poser ? Tu vois, si elle passe un entretien pour une clinique vétérinaire, pour s'assurer que justement, elle ne se retrouvera pas que en front ou que en bac, Merci. qu'elle puisse peut-être poser ses questions de comment ils sont organisés aujourd'hui pour s'assurer de ça. Parce que ce n'est peut-être pas toutes les techniques qui sont comme la tienne, où il y a vraiment, j'entends, un très bon équilibre.

  • Speaker #1

    Le lieu où l'on postule, en fait, va influencer le rôle que l'on va tenir au sein du poste au quotidien. Et ça, ce n'est pas négligeable. Parce qu'il y a des expériences d'ASV, je pense que là, aujourd'hui, ça va être la mienne, mais il pourrait y en avoir, je pense, des dizaines. et c'est important de le demander et à l'inverse, on a des gens, c'est important de faire des stages aussi avant de se lancer dans la formation il faut absolument aller voir ce qui se passe, il faut être curieux il faut aller voir différents types de structures pour savoir est-ce que je fais ASV parce que j'aime les animaux bien évidemment, mais attention il faut vraiment prendre en compte l'entièreté du métier pour savoir est-ce que je peux faire ça tous les jours est-ce que je vais être suffisamment solide est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire ou non Merci.

  • Speaker #2

    Oui, et puis comme là, je vais te poser une question et ça va aider à répondre à une autre question. Pour toi, quelles sont les différences d'une auxiliaire vétérinaire de clinique CHV par rapport à une auxiliaire vétérinaire de cabinet ?

  • Speaker #1

    Nous, on est clinique.

  • Speaker #2

    Pour faire la différence d'ailleurs, juste pour les auditeurs, entre une clinique CHV et cabinet.

  • Speaker #1

    Oui, on va partir du centre hospitalier, parce que c'est peut-être plus parlant, même en comparaison par rapport à l'humaine, donc les CHV. où là, on va avoir vraiment les spécialistes. On va trouver les dermatos, on va trouver les ophtalmos, on va vraiment avoir des vétérinaires qui ne font que ça, qui sont spécialisés. Donc, ça va brasser forcément du monde, beaucoup d'urgence. Et là, chacun va vraiment être très à son poste. C'est très rare qu'il y ait un switch entre le bac et le front, on va dire, en quelque sorte. Et si on va au cabinet, souvent, on va avoir le cabinet, ça va être un vétérinaire ou deux, parfois avec une auxiliaire. parfois pas, qui fait très très peu de chirurgie, voire quasiment pas, ou toute petite structure qui va pouvoir dépanner, ou tout petit cabinet. Et la clinique va faire l'hybride entre les deux, c'est-à-dire qu'elle va être bien équipée, il va y avoir un petit peu de monde, va se spécialiser un petit peu, mais pas forcément avec un vétérinaire qui ne fait que la même chose, mais on peut avoir un vétérinaire qui fait de l'ophtalmo, de la dermato, de par ses formations, ses progressions. dans le métier, mais on aura suffisamment de places, de matériel et de personnel pour pouvoir accueillir des urgences et des chirurgies un peu plus importantes.

  • Speaker #2

    Donc, dans l'ordre de taille du plus petit au plus grand, on a le cabinet, après la clinique et après CHV. Oui. CHV, c'est un peu l'hôpital. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Qui, en région parisienne, ce serait Advecia, Frégis, je pense que ça c'est les CHV.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Tout est clinique, un peu plus petit, mais quand même avec quelques spécialités, un peu plus d'opérations et cabinet vraiment plus petit. D'accord. Et donc, maintenant qu'on a établi ces différences-là, la différence pour ton métier entre les deux, comme on a vu, c'était une histoire aussi de peut-être plus back ou front. Peut-être pas forcément les deux. Forcément, le cabinet, elle doit faire les deux obligatoirement. Peut-être qu'en CHV, comme tu dis, il y a des personnes qui sont vraiment qu'à l'accueil et des personnes qui sont qu'en...

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est vraiment ça, voire même qu'en cabinet, il n'y a quasiment pas de chirurgie, pas de soins, mais peut-être plus vraiment plus de l'administratif. Encore une fois, vraiment dépendant de la structure.

  • Speaker #2

    D'accord. Et justement, c'est là qu'on voit si la personne qui fait ses études se rend compte qu'elle est vraiment plus à l'aise, elle, dans l'administratif, dans prise de rendez-vous et tout, peut-être qu'en effet, un poste en CHV, quand Frante lui ira. Donc, c'est là que c'est vrai que, comme tu dis, c'est important de pouvoir faire les stages dans les différents types de postes pour savoir ce dont elles ont envie ou où ils ont envie. Et d'ailleurs, est-ce qu'il y a plus d'hommes ou de femmes ?

  • Speaker #1

    Il y a plus de femmes, oui. On a très, très peu. Alors, c'est un peu, je ne sais pas si c'est étonnant ou pas, mais c'est vrai qu'il faut parler aussi du rythme de travail. On a beaucoup de femmes et en même temps, on a un emploi du temps qui n'est pas forcément évident à calquer sur une vie de famille. On commence tôt le matin, on finit tard le soir. Il peut y avoir les week-ends, il peut y avoir des gardes selon les fonctionnements. Et pourtant, on n'est quasiment que des femmes en auxiliaire, en tout cas.

  • Speaker #2

    Vous êtes combien ?

  • Speaker #1

    On est cinq.

  • Speaker #2

    D'accord. OK. Oui, les horaires, tu dis l'amplitude. Vous commencez vers quelle heure, généralement ?

  • Speaker #1

    Donc, nous, on ouvre à 8 heures. Donc, pour une journée type, en quelque sorte, on ouvre à 8 heures. Donc, on doit être prêt pour 8 heures. On a la gestion du ménage, l'accueil des chirurgies. Et puis, on va fermer à midi. Mais parfois, à midi, il y a encore des chirurgies qui peuvent être en cours. Donc, ça veut dire qu'on ferme le téléphone et la porte, mais on ne part pas. pour autant, et parfois il y a souvent des choses à faire ensuite, on rouvre nous à 15h et on referme à 19h. Donc automatiquement, il faut bien en avoir conscience, et je le dis parce que c'est une problématique qu'on rencontre régulièrement, la sortie d'école, le matin, les périscolaires, ça peut être compliqué à gérer, si à la maison, si on est tout seul ou si on n'a pas quelqu'un qui peut prendre le relais.

  • Speaker #2

    Donc, ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille. En tout cas, en bas âge, c'est compliqué. Ok, c'est vraiment important de le savoir. Et tu ne peux pas dire, je ne travaille pas le samedi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est dépendant des employeurs. Si, il y a une organisation qui se fait, il y a un roulement qui se fait. Mais il faut quand même prendre en compte le fait que le samedi, c'est une chose. Mais là, sur la semaine, c'est quand même évident à gérer aussi.

  • Speaker #2

    Et alors oui, on parlait de... Au niveau des échelons, l'échelon 5, tu parlais de salaire qui change. Est-ce que tu peux nous dire justement, tu as une moyenne de salaire d'une auxiliaire vétérinaire ?

  • Speaker #1

    En fait, tout simplement, il y a les taux horaires bruts qui permettent de déterminer. Donc, généralement, pour avoir une idée, à l'échelon 1, en brut, on est à 12,30 euros de mémoire. Et sur l'échelon 5, on passe à un peu plus de 14.

  • Speaker #2

    Ok, 14 euros à l'heure.

  • Speaker #1

    C'est comme ça. En brut, oui.

  • Speaker #2

    D'accord. Et donc après, quelles sont les compétences qui sont essentielles pour réussir dans ce métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il y en a un paquet. Si on part du principe qu'il faut un peu avoir le profil d'un mouton à cinq pattes, en premier, je dirais la polyvalence. Il faut être capable de passer d'une tâche à une autre et aussi d'en faire plusieurs en même temps. Et de se rappeler du coup ce qu'on a laissé en suspens. Donc ça, c'est très important. Je ne sais pas si ça peut s'acquérir. C'est aussi du caractère, du tempérament. Il y a des personnes que ça peut stresser, ce type de situation-là. Après, il faut faire preuve d'empathie, beaucoup d'intelligence situationnelle. À tous les moments, que ce soit en clientèle, que ce soit en soins, il faut avoir une bonne base de connaissances et de compétences, il faut être bien solide. Et puis, il faut aimer se mettre à jour, se former. Pour rester efficace, c'est toujours de bons conseils. C'est très important d'aimer bosser, d'être bien organisé. Il faut y mettre occupé tout le temps et prêt à avoir une journée qui ne va ressembler à aucune autre.

  • Speaker #2

    Ça, c'est plutôt sympa quand même. Ça change. Mais c'est vrai qu'il y a des gens, peut-être, qui s'allient rassurer, des choses qui soient assez régulières. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des personnes, on le voit sur les stagiaires en observation ou autre, il y a des personnes que ça stresse un petit peu, qui se sentent vite un peu débordées ou qui oublient. Alors, ça vient avec le temps. Mais il y a des personnes qui sont comme des poissons dans l'eau. on voit qu'ils sont dans leur élément même si ça peut être partent dans tous les sens et il y en a d'autres moins. Donc c'est là que c'est important de communiquer aussi au sein de l'équipe parce que ça peut être des profils au sein de l'équipe pour savoir qui va mieux se positionner en fonction de ce qu'il va y avoir à faire et de ce qui rentre en clinique.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Et quelles sont les situations les plus courantes que tu rencontres dans ton rôle ?

  • Speaker #1

    Alors l'entretien de la clinique, on va dire que c'est la base de la base. L'accueil des clients, le conseil, les consultations courantes, donc les allées et venues, on va dire tranquilles. Les examens basiques, les chirurgies de convenance, tout ça, c'est courant, c'est classique, c'est vraiment ce qu'on a le plus. Mais il n'y a pas vraiment de routine sur une journée calme. On va être confronté à un déroulement classique et d'une journée vraiment lambda. Mais tout peut basculer en un coup de téléphone.

  • Speaker #2

    Et je pensais aussi au stress et aux émotions que les animaux communiquent. Comment tu gères ce stress et les émotions des animaux qui passent dans tes mains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'en ai un petit peu abordé tout à l'heure. C'est vrai que pour être ASV, il faut aimer les animaux. C'est indéniable. Mais il faut avoir suffisamment de recul pour pouvoir les soigner, les accompagner dans des moments qui sont difficiles. C'est vrai que parfois, les tâches qu'on réalise, elles sont vraiment loin d'être évidentes. Et on en parle peu parce qu'il y a beaucoup de gens que ça perturbe. Il y a beaucoup de gens qui sont hypersensibles aux animaux. On est en charge du bien-être de l'animal, d'animaux qui sont malades, qui présentent des symptômes. qui sont compliquées dans le sens des diarrhées, des vomissements, le sang, toutes ces choses-là, il faut en parler, ça fait partie du métier, je ne vais pas le décrire parce qu'on peut y être sensible, mais c'est loin d'être simple de s'en occuper au quotidien. Parfois, sur toute la journée, c'est rebelote et rebelote, et on le fait, on le fait comme si c'était les nôtres. Il faut avoir le recul pour accepter ça, pour accepter de les laisser partir quand c'est nécessaire, mais aussi être là pour le propriétaire, trouver les mots. Trouver sa place, c'est notre rôle dans ces épreuves-là. On est autant avec l'animal qu'avec le propriétaire. On est là dans les bons moments, mais dans les plus durs. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Si on revient au stress vraiment, je pense que la gestion du stress, c'est très personnel. Il y a des personnes qui vont être plus à l'aise que d'autres, notamment quand ça ne se passe pas comme prévu, qu'il y a une urgence qui entre. Donc, c'est important de bien se connaître, là, soi-même et de parler. pour s'organiser. Je pense que c'est le temps et l'expérience aident. Les vétérinaires peuvent aider aussi en discutant, en expliquant. Le fait de comprendre les choses et d'en discuter, ça permet de mieux appréhender ces situations. Mais ça ne laisse pas indifférent pour autant.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr. Et je me disais justement aussi ce qui pourrait peut-être aider même dans le comportement, de comprendre bien le comportement des chiens, ce serait idéal d'avoir une petite formation d'éducation parce qu'en fait, je me dis que pour bien comprendre le chien, Parce que dans vos formations, on explique tout le côté médical, mais est-ce qu'ils expliquent aussi sur le comportement du chien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordé, mais en fait, c'est un petit peu biaisé dans le sens où on a un animal qui va être douloureux ou sous stress, qui n'est plus dans son environnement naturel. Donc, c'est automatiquement un petit peu différent de ce qu'on peut connaître en comportement, on va dire, de manière générale. Donc, ça s'apprend beaucoup en formation. Et c'est là que c'est important d'avoir des semaines complètes. c'est-à-dire pas un jour par semaine en formation, parce qu'on va pouvoir suivre l'animal de son entrée à sa sortie, si c'est 24-48 heures ou même plus, et l'auxiliaire va pouvoir expliquer, dire « bon ben voilà, attention à ça, il faut regarder ça » . C'est vraiment plus là une transmission de connaissances et d'expériences qui va se faire pendant la formation, pendant les stages. Ça ne va pas se faire en théorie, ça va se faire en concret.

  • Speaker #2

    Je me demande, tu vois les vétérinaires, est-ce qu'ils ont une formation comportement ? Je ne suis pas sûre parce que... La majorité où je suis allée, il y a peut-être un ou deux vétérinaires où j'ai vraiment trouvé ça. C'est aussi peut-être le côté empathique, mais que j'ai vraiment apprécié. Ils ont vu que mon chat était très stressé. On m'a proposé de faire une prise en charge même sur le parking pour ne pas qu'il rentre dans la clinique ou de ne pas le mettre forcément sur la table, mais d'être à sa hauteur. Ils prenaient vraiment en compte le comportement, l'état du chien et ils s'adaptaient. et aussi pour que ce soit dans le positif de... de ne pas faire à toute hâte un geste médical et d'attendre qu'il soit prêt ou que je dise ok, on peut y aller. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas chez tout le monde. Et c'est pour ça que je me disais, ce serait vraiment un plus s'il pouvait y avoir aussi cet intérêt finalement au comportement.

  • Speaker #1

    Je pense que ça vient de plus en plus maintenant. C'est beaucoup plus pris en compte qu'avant. Nous, à la clinique, on a un label Cat Friendly. On était la première clinique à avoir le certificat or. Pour l'accueil des chats, notamment

  • Speaker #0

    Donc, on est sensible à ça, mais on le fait avec tout le monde et nos vétérinaires le font aussi et toute l'équipe le fait. Et même quand on a des comptes rendus de vétérinaires comportementalistes sur certains animaux, on va faire passer à la clinique, on renforce positivement. On a beaucoup de chiens qui sont contents de venir. Les gens sont un peu là-dessus, c'est la première fois que voilà, parce qu'on va favoriser aussi la calinothérapie, mais on va tout faire pour que l'animal se sente bien. Il va toujours avoir son petit quelque chose, son petit câlin. Il commence à nous connaître et on fait tout en ce sens.

  • Speaker #1

    C'est super. Je ne connaissais pas ce label cat friendly.

  • Speaker #0

    Ça se fait de plus en plus. C'est la Société internationale de la médecine phényle. C'est l'International Cat Care. Et en fait, c'est relatif au bien-être des Ausha dans une clinique vétérinaire. Donc, il y a tout un tas de critères, notamment ce dont tu as parlé tout à l'heure. Mais notre châterie, il n'y a pas de dinox, c'est du bois. avec, on peut ouvrir des... différentes sections. Il y a des petits perchoirs, il n'y a pas du tout de brutalité dans les manipulations. On va avoir plein de techniques parce que c'est ce qui va faire en sorte qu'on va avoir du succès dans notre examen médical et qu'on va pouvoir avancer. C'est indéniable. Donc pour les chiens, c'est pareil. On fait attention, on essaie de toujours trouver des petites façons de faire et de désinhiber les chiens qui ont peur. Voilà, ça sera toujours positif pour plus tard.

  • Speaker #1

    Et ils délivrent ça que pour les Ausha ou il y a aussi ce genre de label pour les chiens ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment pour les Ausha,

  • Speaker #1

    ça. D'accord. Et parce que les Ausha sont plus compliqués à la manipulation, peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que les Ausha ont, entre guillemets, en plus le profil de l'animal, on va dire, entre guillemets, sauvage et indépendant, que le chien est beaucoup plus domestiqué, en quelque sorte. Et c'est vrai qu'un chat, ça peut être très, très délicat, ne serait-ce que pour faire une prise de sang. Il y a des façons de faire. Voilà, et ça s'apprend, ça se travaille et on se rend compte que finalement, on arrive à avoir des Ausha qui coopèrent chez nous, alors qu'ailleurs, c'était la croix et la bannière. Encore une fois, ce n'est pas sur tous les profils, on ne pourra pas… mais c'est mieux. Et les gens se sentent mieux aussi par rapport à ça, parce qu'ils voient que l'animal est mieux et ils participent eux aussi à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais, super, on adore cette clinique. et est-ce que tu as des anecdotes marquantes ou des expériences qui t'ont particulièrement touché de ton parcours ?

  • Speaker #0

    Oui, des anecdotes, j'en ai. Après, la problématique sur ça, c'est que c'est souvent des événements traumatiques qui sont vraiment marquants. Donc, c'est délicat. C'est vrai qu'après, on peut partir plutôt sur l'humour pour ça, parce qu'on se retrouve dans des situations parfois un petit peu cocasses, notamment de devoir ouvrir un animal pour une occlusion. Et puis, on en a sorti la petite culotte de sa propriétaire. Donc voilà, tout va bien qui finit bien On a bien ri et voilà parce que tout le monde va bien Mais c'est vrai qu'on a des anecdotes comme ça qui sont assez cocasses

  • Speaker #1

    Et pour l'assistance en fin de vie Vous avez un rôle à jouer avec le vétérinaire Et auprès de la famille justement dans ces moments-là

  • Speaker #0

    Tout à fait, oui, parce que nous on doit gérer l'administratif Donc il faut dialoguer Il faut savoir qu'est-ce qu'on fait Qu'est-ce que les gens souhaitent faire Il faut prendre le temps Merci. de le faire, de donner les informations. Ça, c'est dépendant aussi des organismes funéraires. Donc, ça va dépendre de chaque clinique. Donc, il faut dialoguer. Et puis après, il faut prendre en charge le corps aussi. Voilà, donc c'est un moment qui est délicat. Il faut être là aussi pour assister le vétérinaire s'il a besoin.

  • Speaker #1

    OK. Bon, ce n'était pas très gai, mais c'est des détails parfois que je trouve importants. Oui, pourtant.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est quand même assez fréquent aussi. Donc, voilà, c'est en clinique.

  • Speaker #1

    J'avais cette question de comment tu collaborais avec les vétérinaires et le reste de l'équipe. J'ai l'impression que c'est une communication constante, que ça se passe super bien, que les vétérinaires vous mettent vachement en avant. Je vois bien aussi sur votre compte Insta, dès qu'il y a une nouvelle auxiliaire vétérinaire qui arrive, j'ai l'impression qu'il y a une présentation. Tu confirmes, c'est ça, qu'il y a vraiment une belle mise en avant.

  • Speaker #0

    On a vraiment une chance incroyable ici et j'espère que ça va se développer de plus en plus parce qu'il y a une charge de travail et mentale aussi quotidienne qui est importante. On ne vit pas tous les mêmes journées, je pense, en fonction d'où on travaille. Les informations, elles fusent. Il y a plusieurs vétérinaires, plusieurs auxiliaires, le téléphone, les gens. Donc, il faut communiquer, il faut s'aimer, il faut s'écouter, il ne faut pas se juger aussi. Je pense que ça fait une force d'équipe après pour tout ça, de faire aussi des sorties, des repas. qui veut bien. En fait, on est plus des amis, nous, que des collègues. Et ça, ça a une valeur inestimable. Mais je pense que c'est primordial pour tous les métiers, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Mais d'où l'importance de poser les bonnes questions à l'entretien, tu vois, je pense, parce que vous passez beaucoup de temps au bureau. Enfin, vous, il n'y a pas de télétravail qui est possible. Donc, d'autant plus sur ces métiers où on est en présentiel en permanence. avec les mêmes équipes, vous passez plus de temps et puis sur des gros horaires parce que je crois, je ne sais plus, on a dit le soir, ça ouvre à 8h, 8h, 8h30,

  • Speaker #0

    il faut être à...

  • Speaker #1

    Donc tu arrives à quelle heure à la clinique quand tu es le matin ?

  • Speaker #0

    Moi j'arrive à 8h moins le quart, moins 10, il faut être à 8h, il faut être habillé, en tenue, prêt à ouvrir, à dégainer le téléphone.

  • Speaker #1

    Et après vous fermez ?

  • Speaker #0

    19h.

  • Speaker #1

    Et après tu dois rester.

  • Speaker #0

    19h, on ferme, mais s'il y a des soins à faire ou s'il y a quelque chose d'important qui est entré avant 19h, on ne part pas.

  • Speaker #1

    Non, je veux dire, à 19h, la clinique est fermée pour les patients, mais après, vous, il y a ce qui continue derrière. En bac office, je mens pour aller voir les animaux et tout, avant de partir vraiment. En réalité, tu pars à quelle heure ?

  • Speaker #0

    Nous, on a l'organisation sur la journée qui permet de fluctuer et de faire en sorte que si tout le monde a fini, c'est-à-dire que les soins, les besoins hygiéniques, ça va commencer à partir de 18h. pour l'équipe de bac, pour faire en sorte qu'à 19h, elle ait terminé cette tâche-là. Devant, on est censé normalement avoir la dernière consultation qui termine à 19h. Après, ça c'est la théorie et c'est ce qu'on essaye de faire le plus possible parce que même si on sera là s'il y a besoin, il faut qu'on s'organise de manière à ce que ces horaires soient respectés.

  • Speaker #1

    Mais tu ne fais jamais du matin au soir, on est d'accord ? C'est une équipe matin, une équipe soir. Donc il faut compter 8h, 19h, 30h à peu près. Oui. Ok, c'est vrai que c'est vraiment des gros horaires, je n'avais pas en tête à ce point. Et donc, d'autant plus, tu restes plus avec tes collègues de travail que ta famille, donc autant bien s'entendre. D'où l'importance aussi de bien demander en entretien. Voilà, quelle est l'ambiance ? Est-ce qu'il y a des choses qui sont organisées ? Le front, le back, l'équilibre ? Oui,

  • Speaker #0

    pas hésiter, même pour une embauche, à s'immerger, à dire, est-ce que je peux venir ? je ne sais pas, deux jours, une semaine, parce que ça va vite se sentir. Il y a tellement de tâches et de choses à faire que ça va vite être... Il faut être à l'aise. Il faut se sentir bien et c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et est-ce que toi, maintenant, au vu de ton expérience, justement, le vétérinaire ou les vétérinaires, parce que j'imagine qu'il n'y a pas une auxiliaire vétérinaire attitrée à un vétérinaire. Tout le monde travaille pour tout le monde. Mais est-ce que tu en es venue à poser parfois des diagnostics par ton expérience ? le vétérinaire te demande justement Non,

  • Speaker #0

    non, non. En fait, on respecte bien ça, même sur une prise de rendez-vous. Bien qu'on sait que l'ensemble de ces symptômes-là décrits par la dame peuvent donner ce diagnostic, on n'induira pas le vétérinaire entre guillemets sur une piste ou quoi que ce soit. On va noter si la dame, elle nous dit que l'oreille est rouge et qu'elle gratte. On va noter oreille rouge qui gratte, par exemple, depuis tant de temps. Voilà, on ne va pas noter au titre. de point d'interrogation, etc. Voilà, nous, on est là pour retranscrire ce que la dame nous dit et ensuite, le vétérinaire fait son examen et chacun reste vraiment à sa place. C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, je voulais savoir quel conseil tu donnerais à une personne qui envisage de se lancer dans cette carrière ?

  • Speaker #0

    Je pense que, je vais encore le redire, on ne se lance pas à ESV uniquement parce qu'on aime les animaux, parce qu'on l'entend trop souvent. Et il faut prendre le temps de faire des stages, d'observer, de se renseigner. de vivre vraiment les choses, les journées, pour être certain de bien comprendre ce qu'est le métier. Parce qu'il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de formations, il y a beaucoup de formés, donc plus ou moins bien. Il n'y a pas beaucoup de postes, mais pour être très honnête, et on prend énormément de stagiaires, nous, à la clinique, il y a très peu d'excellentes ASV, celles qui vont carburer dans toutes les facettes que le métier exige. Il ne faut pas lâcher, si c'est le projet. qui vous anime, entre guillemets. Si vous vous sentez prête à gérer l'ensemble des tâches, endosser les responsabilités du métier, il faut se lancer. Il faut faire ses marques, il faut créer sa place au sein d'une équipe. Et je pense que mon expérience est l'exemple tel, pour avoir un peu eu la difficulté, entre guillemets, de passer par une formation biaisée, puisque du coup, j'ai été formée par la clinique. Il faut le faire et à ce moment-là, je pense qu'on peut dire que vous ferez le plus beau métier du monde.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Chou, chacun son chien. J'espère qu'il vous aura permis de mieux comprendre ce métier passionnant qu'est celui d'auxiliaire vétérinaire et surtout d'en percevoir les réalités au-delà des clichés. Un grand merci à Élodie pour sa générosité, sa sincérité et pour toutes les informations précieuses qu'elle a partagées. J'espère qu'elles vous aideront si vous envisagez de vous lancer dans cette voie. Comme toujours, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à laisser des étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast. Et pour prolonger les échanges, ça se passe sur Instagram, sur le compte de Chou, C-H-U-U Podcast. À très bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Introduction au métier d'auxiliaire vétérinaire

    01:56

  • Présentation d'Élodie et de son parcours

    02:59

  • Les formations pour devenir auxiliaire vétérinaire

    04:54

  • Les responsabilités quotidiennes d'une ASV

    10:08

  • Compétences essentielles pour réussir en ASV

    23:00

  • Anecdotes et expériences marquantes

    31:45

  • Conseils pour ceux qui envisagent cette carrière

    37:58

Description

Cet épisode a pu être produit grâce au soutien de l'assurance santé animale LASSIE.

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Êtes-vous prêt à découvrir un métier fascinant et souvent sous-estimé dans le monde animalier ? Dans cet épisode de CHUU PODCAST, Je m'entretiens avec Élodie, auxiliaire spécialisée vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. Ensemble, nous plongeons dans l'univers de l'ASV, un rôle essentiel qui mérite d'être mis en lumière.

Au fil de notre conversation, Élodie partage son parcours inspirant, ses responsabilités quotidiennes et les différentes formations qui mènent à ce métier passionnant. Quelles sont les compétences clés pour exceller dans ce domaine ? Comment se préparer aux défis émotionnels que représente le bien-être des animaux et le soutien aux propriétaires ? Élodie répond à toutes ces questions, offrant un aperçu précieux de la réalité du travail d'ASV.


Cet épisode a pu être produit grâce au soutien de la mutuelle Lassie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Avant de commencer l'épisode, je voulais prendre un instant pour remercier Lassie, le sponsor de ce podcast. C'est grâce à leur soutien que Chou peut continuer d'exister, que je peux financer les frais de production et continuer à vous proposer de nouveaux épisodes avec régularité et indépendance. Alors merci à eux de s'engager à mes côtés. Si j'ai accepté de m'associer à la mutuelle Lassie, c'est parce que j'en utilise une moi-même depuis des années. Et ça m'a permis de prendre soin de mes chiens plus facilement. Ostéo quand il y a un petit blocage, des bilans sanguins pour garder un oeil sur leur santé, des détartrages et bien sûr les imprévus qui tombent toujours au mauvais moment, comme en vacances évidemment. Et ce que je recherche avant tout dans une mutuelle, c'est qu'elle soit vraiment axée sur le bien-être animal. Pas juste sur les urgences, mais aussi sur la prévention, l'accompagnement dans le temps, les soins qu'on ne pense pas toujours à faire rembourser ailleurs. C'est pour ça que j'ai eu envie de vous parler de l'ACI. qui propose justement ce type d'approche. Il rembourse l'ostéopathie sans ordonnance, je le précise, les compléments alimentaires, la coupe des griffes, la phytothérapie et surtout, il couvre toutes les races, tous les âges, sans condition, avec des remboursements rapides en 24 heures. Donc si ça vous parle, je vous invite à aller faire un tour sur leur site Lassie.fr. Vous pouvez faire un devis gratuit et si vous avez envie de vous lancer, vous avez 40 euros offerts avec le code chou 40. Voilà, je referme cette petite parenthèse utile et je vous laisse avec l'épisode. Aujourd'hui, je vous propose un épisode qui, je l'espère, vous permettra de mieux comprendre un métier encore trop méconnu, celui d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, plus communément appelé ASV. C'est un métier qui attire de plus en plus, mais il est souvent vu à tort comme un plan B, comme si on devenait ASV faute de pouvoir devenir vétérinaire. Alors qu'en réalité, c'est une profession à part entière, avec ses propres compétences, ses responsabilités et un engagement de tous les jours. J'ai choisi Élodie pour vous en parler. Elle est auxiliaire vétérinaire à la Clinique du Grand Large à Pornic. On s'est rencontré sur Instagram, puis après de longues notes vocales à échanger sur son métier, ça m'a paru comme une évidence. J'ai voulu que ce soit elle qui vous en parle aujourd'hui et personne d'autre. Dans cet épisode, Élodie vous raconte son parcours, son quotidien à la clinique, les bons moments, mais aussi les plus difficiles. Elle vous aide aussi à y voir plus clair sur les différentes formations, parce qu'il en existe beaucoup, avec des niveaux très variés. et on peut vite s'y perdre. Allez, bonne écoute ! Bonjour Élodie !

  • Speaker #1

    Bonjour Maud !

  • Speaker #2

    Je suis vraiment ravie de t'avoir. Ça fait un moment qu'on essaye de trouver un moment pour enregistrer. Avec les aléas de la vie, ça a été décalé, décalé, mais je t'avais dit qu'on y arriverait. Et donc, on y est !

  • Speaker #1

    C'est génial !

  • Speaker #2

    Alors, peut-être que tu peux te présenter à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Élodie, j'ai 36 ans. Je suis auxiliaire spécialisée vétérinaire à la clinique du Grand Large de Pornic depuis maintenant 5 ans.

  • Speaker #2

    Super. Et alors, est-ce que tu peux nous parler justement de ton parcours et de ce qui t'a amenée à devenir assistante vétérinaire ? Oui.

  • Speaker #1

    Ça fait peu de temps que je suis auxiliaire vétérinaire, donc c'est une réorientation pour moi. Comme beaucoup de personnes maintenant, on se réadapte, on écoute un petit peu ses envies, les projets professionnels changent. Et je pense que c'est important de s'écouter. à ce niveau-là. Donc, j'ai été coach sportif au tout départ et j'étais soumise à un rythme saisonnier. Et j'ai fait une observation dans une clinique vétérinaire et j'ai gardé ça dans un petit coin de ma tête. Et puis, c'est ressorti au moment où la vie a fait que les choses ont changé pour moi. Donc, j'ai eu ma petite-fille. Et donc, à mon rythme, j'ai trouvé une clinique qui a accepté de me former. Donc, c'est un petit peu... en particulier sur le plan de la formation qui a été faite en accompagnement en clinique. J'ai fait la pratique à mon rythme, puisque j'avais ma petite-fille à la maison, et j'ai fait la théorie chez moi. Et petit à petit, j'ai acquis les compétences, les connaissances qui étaient nécessaires pour ce métier. Et à la fin de cette période, j'ai été embauchée. Donc ça fait maintenant cinq ans, et maintenant je fais actuellement ma VAE pour faire valoir toutes ces compétences et connaissances.

  • Speaker #2

    VAE qui veut dire ?

  • Speaker #1

    Validation des acquis de l'expérience.

  • Speaker #2

    Justement, alors quelles sont les formations ou certifications qui sont nécessaires pour devenir assistante vétérinaire ? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ça parce que je crois que c'est un peu la jungle,

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est assez compliqué. Pour devenir auxiliaire vétérinaire, il faut justifier, comme la plupart des métiers, d'une formation. Les choses vont se corser un petit peu, il y en a plusieurs qui existent et qui n'apportent pas les mêmes compétences et connaissances. Du moins, pas de la même façon ou pas aussi approfondie. Donc entre l'alternance, les formations privées avec leur propre rythme ou encore les formations à distance, on peut facilement s'y perdre et puis se retrouver avec les mauvaises informations à... à partir sur un mauvais chemin. Donc pour dégrossir, on va simplifier, il y a plusieurs formations et statuts qui sont définis par des échelons. Donc si on parle du titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire, c'est la seule formation qui est certifiante, qui est reconnue officiellement par la branche professionnelle vétérinaire et par l'État, donc du coup inscrite au répertoire national des formations. Donc c'est le titre d'auxiliaire spécialisé vétérinaire. Et la seule qui le délivre, c'est le GIPSA. Le GIPSA, c'est encadré par AP Formes et c'est une formation qui se fait idéalement en deux ans, avec un rythme alterné, de semaines complètes, et j'insiste là-dessus, non pas un jour, mais de semaines complètes passées à l'école et de semaines complètes passées en entreprise. Donc ça, c'est la seule qui permet d'avoir ce titre-là. Et c'est une formation qu'on dit à échelon 5, donc à l'échelon de formation. Donc ça implique quoi l'échelon 5 ? C'est la formation qui forme le mieux, mais surtout qui permet aussi d'être le mieux rémunéré en sortie d'études. Et la difficulté d'y entrer, comme toutes les formations en alternance je pense, c'est d'avoir une entreprise d'accueil qui a le temps et puis les finances pour ce type de contrat.

  • Speaker #2

    Oui, donc tu veux dire trouver une clinique vétérinaire qui peut suivre.

  • Speaker #1

    C'est le plus dur, je pense. Mais en revanche, il faut essayer le plus possible de passer par cette voie-là. Du coup, l'ordre vétérinaire classe les qualifications et donc les salaires en fonction de ces échelons. Et ces échelons-là, de 1 à 5, définissent le champ d'action de l'auxiliaire vétérinaire. En gros, on va avoir les échelons 1 et 2. On en entend très peu parler. Et en fait, c'est un et deux, c'est les... les personnes qui ne sont pas en contact direct avec les animaux. On va avoir le personnel d'entretien des locaux, s'il y en a, qui interviennent en dehors des auvers d'ouverture, le personnel d'accueil, éventuellement s'il y a vraiment du secrétariat de la gestion, de la comptabilité. Mais comme ce sont des tâches qui sont induites dans les formations d'ASV, on en entend très peu parler. Les échelons suivants vont être un peu plus concernés par les nuances qu'on va trouver avec les écoles, l'échelon 3. Et l'échelon 4, donc l'échelon 3, c'est l'AV, donc c'est l'auxiliaire vétérinaire, donc sans le spécialisé finalement. Et l'échelon 4, c'est l'AVQ, l'auxiliaire vétérinaire qualifié. Donc c'est très subtil, c'est très différent. Et tout le monde va avoir l'impression d'être formé au même métier, mais au final, il n'y a pas les mêmes tâches.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Et c'est sur deux ans à chaque fois, toutes ces formations, quoi qu'il arrive ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas forcément. Il y en a qui se font sur un an, il y en a qui se font à distance. Il faut juste savoir que chaque échelon supérieur comprend l'intégration des activités de l'échelon précédent.

  • Speaker #2

    Quand tu vas à l'école, c'est en présentiel ou c'est à distance les cours ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est en présentiel. Il y a vraiment de la pratique. Il faut s'organiser parce qu'il n'y en a pas partout. Donc pareil, en fonction du lieu de stage, de formation et de l'école, c'est une organisation comme toute formation en alternance, mais c'est vraiment la mieux.

  • Speaker #2

    Et l'école, elle se trouve où ?

  • Speaker #1

    Alors, il y en a plusieurs. Nous, on avait Laval au plus près, puis maintenant, il y en a une à Nantes. Il y en a quelques-unes, elles sont dispatchées en France. Et depuis quelques années, on entend parler du fameux échelon 6. En fait, c'est un pourparler depuis longtemps, ça traîne un petit peu, ça revient. Ça permettrait d'officialiser la délégation d'actes vétérinaires aux auxiliaires qui sont déjà faits dans certaines structures. Les prises de sang, les... des postes de cathéter, tout ce qui est gestuel spécifique, c'est déjà réalisé en interne, mais c'est ton beau vouloir de chaque équipe vétérinaire. Donc ça permettrait de cadrer un petit peu la formation et de reconnaître ses compétences.

  • Speaker #2

    D'officialiser et dans ces cas-là, d'avoir peut-être un grade en plus et un salaire un peu plus élevé, ce qui serait logique.

  • Speaker #1

    Exactement, puis c'est quand même le cas dans la plupart des structures, donc ce serait bien de pouvoir concrétiser ça, mais a priori... on ne pourrait pas le valider par VAE. Il faudrait vraiment, comme c'est beaucoup de pratique, passer par la formation obligatoirement, en tout cas dans un premier temps, je pense.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc moi, ce que je ferais, c'est que je mettrais le nom de l'école qui permet d'avoir l'échelon 5. Tu me donneras, je mettrai dans la description de l'épisode. Donc maintenant, je vais te demander quelles sont les principales responsabilités d'une auxiliaire vétérinaire spécialisée au quotidien ?

  • Speaker #1

    Au quotidien, ça englobe vraiment beaucoup de choses. Je pense que c'est un métier qui est polyvalent et à plusieurs niveaux. On peut distinguer la partie clientèle, on voit que les clients, que les gens voient le plus possible. On voit l'auxiliaire, on l'apparente un petit peu au conseil, à la secrétaire, à l'accueil téléphonique, à la prise de rendez-vous, mais aussi la vente. les encaissements, tout ce qui est administratif. Donc c'est vraiment ce qu'on voit en fait quand on va en clinique vétérinaire. Et qui dit accueil physique et téléphonique, dit du coup excellente connaissance des animaux, de la réglementation, les maladies, les petits bobos, la prévention. Il faut vraiment être très très large, mais il ne faut pas oublier que ça va englober la gestion des urgences. On est le pivot en fait à ce niveau-là. Il faut connaître les signes, les symptômes de la nécessité d'une prise en charge rapide. si elle est vitale ou non. Donc, c'est très, très important. Ça ne se limite pas simplement à prendre les rendez-vous, même quand on est en accueil. Et toutes ces tâches, chez nous, ça s'appelle le front office. C'est propre à notre clinique, mais c'est ce que les gens voient. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça, front office, lien direct avec la patientèle. Et voilà, ce que les gens voient à l'accueil. C'est ça. On peut résumer entre guillemets à ça. OK, donc il y a cette partie front office. Mais aussi.

  • Speaker #1

    Du coup, le back-office, quand on ne nous voit pas, c'est la partie soins aux animaux, assistance au bloc opératoire, les examens complémentaires, donc radio-échographie, prise de sang, différentes analyses. C'est un petit peu comme l'infirmière des animaux. C'est des compétences qui sont un peu plus concrètes et qui doivent être parfaitement maîtrisées parce que, quand même souvent en autonomie, on est quand même l'œil du vétérinaire quand le vétérinaire est en consultation. On a l'œil sur ces animaux, il faut avoir un petit peu une sensibilité sur toutes ces choses-là, sur le moindre symptôme, sur la moindre dégradation. C'est s'assurer du bien-être, du parcours de l'animal, dans la structure, de son admission, jusqu'à sa sortie, mais en passant par l'hygiène, les soins, la gestion de la douleur, la calinothérapie, ça englobe tout ça.

  • Speaker #2

    La calinothérapie, tu veux dire que quand les chiens ou les chats sont... Dans les caches, en attendant qu'ils soient rendus à leur propriétaire après une opération ou quoi que ce soit, vous vous passez, vous avez vraiment ça dans vos missions, de prendre soin, caliner les animaux. Il y a ce côté-là, c'est intéressant que tu le dises, parce que c'est vrai que nous, on voit le côté vétérinaire, médical, mais on espère en effet que nos animaux derrière, et aussi, il y a ça dans la majorité des cliniques, mais qui est aussi ce côté empathique et affectueux.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important. Les animaux sont là et on s'en occupe comme les nôtres. Mais ça a aussi un intérêt. L'animal, il n'est pas chez lui, il n'est pas forcément confortable, il peut être douloureux. En fait, d'être là, d'être présent, ça permet aussi de pouvoir détecter des choses. De câliner un animal, en fait, c'est très, très important. Ce n'est pas juste le câlin parce que j'aime les animaux et je vais le poupouiller un peu. C'est vraiment une vigilance. Et ça passe par lui parler. Voilà, de temps en temps, on passe devant. On est tout le temps là, on fait d'autres choses, mais par contre, c'est une sorte de veille. Et on ne dirait pas comme ça, mais oui, on les veille tout le temps. Le fait de les déposer chez nous et quand il y a besoin, on est là. Et on ne peut pas ne pas les surveiller, en fait.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Après, il y a le général, qu'une ASV soit devant ou derrière, donc en bac ou en front, il y a l'hygiène, l'entretien des locaux. La plupart du temps, ce sont les ASV. qui gèrent le ménage, le rangement, le réassort, l'aspect général de la clinique, la gestion des stocks. En fait, c'est tout le monde au quotidien et c'est non négligeable parce qu'en fait, tous les jours, on nettoie, on entretient, on réassort, on astique, on fait en sorte que ce soit nickel. Et ça, il ne faut pas l'oublier dans le métier parce que ça prend une grande part sur la journée.

  • Speaker #2

    Et justement, je me demandais quand tu disais on gère les stocks, est-ce qu'il y a des grades entre auxiliaires vétérinaires spécialisés ? Et donc, je ne sais pas, moi, comme dans une boutique, tu aurais le directeur de la boutique vétérinaire, et puis tu as le directeur adjoint, et puis tu as les vendeurs. Est-ce qu'il y a une hiérarchie ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que s'il y a une hiérarchie, c'est propre à chaque clinique. D'accord. C'est au bon vouloir des équipes. Le fonctionnement, il est très, très dépendant de la clinique, je pense. Et c'est important pour nous. Chez nous, que tout le monde soit au même niveau et on se répartit des tâches parce qu'il y a des commandes qui se font que, par exemple, une fois par mois. Il y a des choses qui se gèrent très ponctuellement. Donc, pour ne pas oublier, on délègue certaines tâches, mais ça ne hiérarchise pas pour autant les relations,

  • Speaker #2

    l'équipe. D'accord, c'est une répartition plutôt que… Plutôt. Et quel est le pourcentage, la répartition de ton temps de travail au quotidien entre BAC et front office ?

  • Speaker #1

    Non équilibre. On essaye d'équilibrer parce que le métier d'ASV, c'est tout ça. Donc, en fait, il faut que ce soit équilibré parce que… Si on se spécialise, alors ça peut être possible d'être spécialisé, mais ça va être dépendant de la structure. Je pense qu'en centre hospitalier, on va plus facilement avoir des ASV que de bac ou que de fronte parce que le volume fait que. Mais le cœur, vraiment l'âme du métier d'ASV, c'est justement de pouvoir faire tout ça. Et je vais mettre une image un peu drôle, mais qui est tellement commune, c'est de répondre au téléphone pendant qu'on a un animal dans les mains. ou voilà, c'est ce côté un peu multitâche et un peu mouton à cinq pattes qui... fait vraiment l'essence même du métier.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et je pense que c'est quelque chose qu'il faut demander s'il y a une personne qui nous écoute, qui aimerait candidater à différentes cliniques, qui aimerait bien être à ce temps dans une clinique vétérinaire, qu'elle puisse poser ses questions, non ? Qu'est-ce que tu en penses ? Quelles sont les questions pour toi qu'elle devrait poser ? Tu vois, si elle passe un entretien pour une clinique vétérinaire, pour s'assurer que justement, elle ne se retrouvera pas que en front ou que en bac, Merci. qu'elle puisse peut-être poser ses questions de comment ils sont organisés aujourd'hui pour s'assurer de ça. Parce que ce n'est peut-être pas toutes les techniques qui sont comme la tienne, où il y a vraiment, j'entends, un très bon équilibre.

  • Speaker #1

    Le lieu où l'on postule, en fait, va influencer le rôle que l'on va tenir au sein du poste au quotidien. Et ça, ce n'est pas négligeable. Parce qu'il y a des expériences d'ASV, je pense que là, aujourd'hui, ça va être la mienne, mais il pourrait y en avoir, je pense, des dizaines. et c'est important de le demander et à l'inverse, on a des gens, c'est important de faire des stages aussi avant de se lancer dans la formation il faut absolument aller voir ce qui se passe, il faut être curieux il faut aller voir différents types de structures pour savoir est-ce que je fais ASV parce que j'aime les animaux bien évidemment, mais attention il faut vraiment prendre en compte l'entièreté du métier pour savoir est-ce que je peux faire ça tous les jours est-ce que je vais être suffisamment solide est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire ou non Merci.

  • Speaker #2

    Oui, et puis comme là, je vais te poser une question et ça va aider à répondre à une autre question. Pour toi, quelles sont les différences d'une auxiliaire vétérinaire de clinique CHV par rapport à une auxiliaire vétérinaire de cabinet ?

  • Speaker #1

    Nous, on est clinique.

  • Speaker #2

    Pour faire la différence d'ailleurs, juste pour les auditeurs, entre une clinique CHV et cabinet.

  • Speaker #1

    Oui, on va partir du centre hospitalier, parce que c'est peut-être plus parlant, même en comparaison par rapport à l'humaine, donc les CHV. où là, on va avoir vraiment les spécialistes. On va trouver les dermatos, on va trouver les ophtalmos, on va vraiment avoir des vétérinaires qui ne font que ça, qui sont spécialisés. Donc, ça va brasser forcément du monde, beaucoup d'urgence. Et là, chacun va vraiment être très à son poste. C'est très rare qu'il y ait un switch entre le bac et le front, on va dire, en quelque sorte. Et si on va au cabinet, souvent, on va avoir le cabinet, ça va être un vétérinaire ou deux, parfois avec une auxiliaire. parfois pas, qui fait très très peu de chirurgie, voire quasiment pas, ou toute petite structure qui va pouvoir dépanner, ou tout petit cabinet. Et la clinique va faire l'hybride entre les deux, c'est-à-dire qu'elle va être bien équipée, il va y avoir un petit peu de monde, va se spécialiser un petit peu, mais pas forcément avec un vétérinaire qui ne fait que la même chose, mais on peut avoir un vétérinaire qui fait de l'ophtalmo, de la dermato, de par ses formations, ses progressions. dans le métier, mais on aura suffisamment de places, de matériel et de personnel pour pouvoir accueillir des urgences et des chirurgies un peu plus importantes.

  • Speaker #2

    Donc, dans l'ordre de taille du plus petit au plus grand, on a le cabinet, après la clinique et après CHV. Oui. CHV, c'est un peu l'hôpital. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Qui, en région parisienne, ce serait Advecia, Frégis, je pense que ça c'est les CHV.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Tout est clinique, un peu plus petit, mais quand même avec quelques spécialités, un peu plus d'opérations et cabinet vraiment plus petit. D'accord. Et donc, maintenant qu'on a établi ces différences-là, la différence pour ton métier entre les deux, comme on a vu, c'était une histoire aussi de peut-être plus back ou front. Peut-être pas forcément les deux. Forcément, le cabinet, elle doit faire les deux obligatoirement. Peut-être qu'en CHV, comme tu dis, il y a des personnes qui sont vraiment qu'à l'accueil et des personnes qui sont qu'en...

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est vraiment ça, voire même qu'en cabinet, il n'y a quasiment pas de chirurgie, pas de soins, mais peut-être plus vraiment plus de l'administratif. Encore une fois, vraiment dépendant de la structure.

  • Speaker #2

    D'accord. Et justement, c'est là qu'on voit si la personne qui fait ses études se rend compte qu'elle est vraiment plus à l'aise, elle, dans l'administratif, dans prise de rendez-vous et tout, peut-être qu'en effet, un poste en CHV, quand Frante lui ira. Donc, c'est là que c'est vrai que, comme tu dis, c'est important de pouvoir faire les stages dans les différents types de postes pour savoir ce dont elles ont envie ou où ils ont envie. Et d'ailleurs, est-ce qu'il y a plus d'hommes ou de femmes ?

  • Speaker #1

    Il y a plus de femmes, oui. On a très, très peu. Alors, c'est un peu, je ne sais pas si c'est étonnant ou pas, mais c'est vrai qu'il faut parler aussi du rythme de travail. On a beaucoup de femmes et en même temps, on a un emploi du temps qui n'est pas forcément évident à calquer sur une vie de famille. On commence tôt le matin, on finit tard le soir. Il peut y avoir les week-ends, il peut y avoir des gardes selon les fonctionnements. Et pourtant, on n'est quasiment que des femmes en auxiliaire, en tout cas.

  • Speaker #2

    Vous êtes combien ?

  • Speaker #1

    On est cinq.

  • Speaker #2

    D'accord. OK. Oui, les horaires, tu dis l'amplitude. Vous commencez vers quelle heure, généralement ?

  • Speaker #1

    Donc, nous, on ouvre à 8 heures. Donc, pour une journée type, en quelque sorte, on ouvre à 8 heures. Donc, on doit être prêt pour 8 heures. On a la gestion du ménage, l'accueil des chirurgies. Et puis, on va fermer à midi. Mais parfois, à midi, il y a encore des chirurgies qui peuvent être en cours. Donc, ça veut dire qu'on ferme le téléphone et la porte, mais on ne part pas. pour autant, et parfois il y a souvent des choses à faire ensuite, on rouvre nous à 15h et on referme à 19h. Donc automatiquement, il faut bien en avoir conscience, et je le dis parce que c'est une problématique qu'on rencontre régulièrement, la sortie d'école, le matin, les périscolaires, ça peut être compliqué à gérer, si à la maison, si on est tout seul ou si on n'a pas quelqu'un qui peut prendre le relais.

  • Speaker #2

    Donc, ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille. En tout cas, en bas âge, c'est compliqué. Ok, c'est vraiment important de le savoir. Et tu ne peux pas dire, je ne travaille pas le samedi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est dépendant des employeurs. Si, il y a une organisation qui se fait, il y a un roulement qui se fait. Mais il faut quand même prendre en compte le fait que le samedi, c'est une chose. Mais là, sur la semaine, c'est quand même évident à gérer aussi.

  • Speaker #2

    Et alors oui, on parlait de... Au niveau des échelons, l'échelon 5, tu parlais de salaire qui change. Est-ce que tu peux nous dire justement, tu as une moyenne de salaire d'une auxiliaire vétérinaire ?

  • Speaker #1

    En fait, tout simplement, il y a les taux horaires bruts qui permettent de déterminer. Donc, généralement, pour avoir une idée, à l'échelon 1, en brut, on est à 12,30 euros de mémoire. Et sur l'échelon 5, on passe à un peu plus de 14.

  • Speaker #2

    Ok, 14 euros à l'heure.

  • Speaker #1

    C'est comme ça. En brut, oui.

  • Speaker #2

    D'accord. Et donc après, quelles sont les compétences qui sont essentielles pour réussir dans ce métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il y en a un paquet. Si on part du principe qu'il faut un peu avoir le profil d'un mouton à cinq pattes, en premier, je dirais la polyvalence. Il faut être capable de passer d'une tâche à une autre et aussi d'en faire plusieurs en même temps. Et de se rappeler du coup ce qu'on a laissé en suspens. Donc ça, c'est très important. Je ne sais pas si ça peut s'acquérir. C'est aussi du caractère, du tempérament. Il y a des personnes que ça peut stresser, ce type de situation-là. Après, il faut faire preuve d'empathie, beaucoup d'intelligence situationnelle. À tous les moments, que ce soit en clientèle, que ce soit en soins, il faut avoir une bonne base de connaissances et de compétences, il faut être bien solide. Et puis, il faut aimer se mettre à jour, se former. Pour rester efficace, c'est toujours de bons conseils. C'est très important d'aimer bosser, d'être bien organisé. Il faut y mettre occupé tout le temps et prêt à avoir une journée qui ne va ressembler à aucune autre.

  • Speaker #2

    Ça, c'est plutôt sympa quand même. Ça change. Mais c'est vrai qu'il y a des gens, peut-être, qui s'allient rassurer, des choses qui soient assez régulières. Oui,

  • Speaker #1

    il y a des personnes, on le voit sur les stagiaires en observation ou autre, il y a des personnes que ça stresse un petit peu, qui se sentent vite un peu débordées ou qui oublient. Alors, ça vient avec le temps. Mais il y a des personnes qui sont comme des poissons dans l'eau. on voit qu'ils sont dans leur élément même si ça peut être partent dans tous les sens et il y en a d'autres moins. Donc c'est là que c'est important de communiquer aussi au sein de l'équipe parce que ça peut être des profils au sein de l'équipe pour savoir qui va mieux se positionner en fonction de ce qu'il va y avoir à faire et de ce qui rentre en clinique.

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Et quelles sont les situations les plus courantes que tu rencontres dans ton rôle ?

  • Speaker #1

    Alors l'entretien de la clinique, on va dire que c'est la base de la base. L'accueil des clients, le conseil, les consultations courantes, donc les allées et venues, on va dire tranquilles. Les examens basiques, les chirurgies de convenance, tout ça, c'est courant, c'est classique, c'est vraiment ce qu'on a le plus. Mais il n'y a pas vraiment de routine sur une journée calme. On va être confronté à un déroulement classique et d'une journée vraiment lambda. Mais tout peut basculer en un coup de téléphone.

  • Speaker #2

    Et je pensais aussi au stress et aux émotions que les animaux communiquent. Comment tu gères ce stress et les émotions des animaux qui passent dans tes mains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'en ai un petit peu abordé tout à l'heure. C'est vrai que pour être ASV, il faut aimer les animaux. C'est indéniable. Mais il faut avoir suffisamment de recul pour pouvoir les soigner, les accompagner dans des moments qui sont difficiles. C'est vrai que parfois, les tâches qu'on réalise, elles sont vraiment loin d'être évidentes. Et on en parle peu parce qu'il y a beaucoup de gens que ça perturbe. Il y a beaucoup de gens qui sont hypersensibles aux animaux. On est en charge du bien-être de l'animal, d'animaux qui sont malades, qui présentent des symptômes. qui sont compliquées dans le sens des diarrhées, des vomissements, le sang, toutes ces choses-là, il faut en parler, ça fait partie du métier, je ne vais pas le décrire parce qu'on peut y être sensible, mais c'est loin d'être simple de s'en occuper au quotidien. Parfois, sur toute la journée, c'est rebelote et rebelote, et on le fait, on le fait comme si c'était les nôtres. Il faut avoir le recul pour accepter ça, pour accepter de les laisser partir quand c'est nécessaire, mais aussi être là pour le propriétaire, trouver les mots. Trouver sa place, c'est notre rôle dans ces épreuves-là. On est autant avec l'animal qu'avec le propriétaire. On est là dans les bons moments, mais dans les plus durs. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Si on revient au stress vraiment, je pense que la gestion du stress, c'est très personnel. Il y a des personnes qui vont être plus à l'aise que d'autres, notamment quand ça ne se passe pas comme prévu, qu'il y a une urgence qui entre. Donc, c'est important de bien se connaître, là, soi-même et de parler. pour s'organiser. Je pense que c'est le temps et l'expérience aident. Les vétérinaires peuvent aider aussi en discutant, en expliquant. Le fait de comprendre les choses et d'en discuter, ça permet de mieux appréhender ces situations. Mais ça ne laisse pas indifférent pour autant.

  • Speaker #2

    Non, bien sûr. Et je me disais justement aussi ce qui pourrait peut-être aider même dans le comportement, de comprendre bien le comportement des chiens, ce serait idéal d'avoir une petite formation d'éducation parce qu'en fait, je me dis que pour bien comprendre le chien, Parce que dans vos formations, on explique tout le côté médical, mais est-ce qu'ils expliquent aussi sur le comportement du chien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est abordé, mais en fait, c'est un petit peu biaisé dans le sens où on a un animal qui va être douloureux ou sous stress, qui n'est plus dans son environnement naturel. Donc, c'est automatiquement un petit peu différent de ce qu'on peut connaître en comportement, on va dire, de manière générale. Donc, ça s'apprend beaucoup en formation. Et c'est là que c'est important d'avoir des semaines complètes. c'est-à-dire pas un jour par semaine en formation, parce qu'on va pouvoir suivre l'animal de son entrée à sa sortie, si c'est 24-48 heures ou même plus, et l'auxiliaire va pouvoir expliquer, dire « bon ben voilà, attention à ça, il faut regarder ça » . C'est vraiment plus là une transmission de connaissances et d'expériences qui va se faire pendant la formation, pendant les stages. Ça ne va pas se faire en théorie, ça va se faire en concret.

  • Speaker #2

    Je me demande, tu vois les vétérinaires, est-ce qu'ils ont une formation comportement ? Je ne suis pas sûre parce que... La majorité où je suis allée, il y a peut-être un ou deux vétérinaires où j'ai vraiment trouvé ça. C'est aussi peut-être le côté empathique, mais que j'ai vraiment apprécié. Ils ont vu que mon chat était très stressé. On m'a proposé de faire une prise en charge même sur le parking pour ne pas qu'il rentre dans la clinique ou de ne pas le mettre forcément sur la table, mais d'être à sa hauteur. Ils prenaient vraiment en compte le comportement, l'état du chien et ils s'adaptaient. et aussi pour que ce soit dans le positif de... de ne pas faire à toute hâte un geste médical et d'attendre qu'il soit prêt ou que je dise ok, on peut y aller. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas chez tout le monde. Et c'est pour ça que je me disais, ce serait vraiment un plus s'il pouvait y avoir aussi cet intérêt finalement au comportement.

  • Speaker #1

    Je pense que ça vient de plus en plus maintenant. C'est beaucoup plus pris en compte qu'avant. Nous, à la clinique, on a un label Cat Friendly. On était la première clinique à avoir le certificat or. Pour l'accueil des chats, notamment

  • Speaker #0

    Donc, on est sensible à ça, mais on le fait avec tout le monde et nos vétérinaires le font aussi et toute l'équipe le fait. Et même quand on a des comptes rendus de vétérinaires comportementalistes sur certains animaux, on va faire passer à la clinique, on renforce positivement. On a beaucoup de chiens qui sont contents de venir. Les gens sont un peu là-dessus, c'est la première fois que voilà, parce qu'on va favoriser aussi la calinothérapie, mais on va tout faire pour que l'animal se sente bien. Il va toujours avoir son petit quelque chose, son petit câlin. Il commence à nous connaître et on fait tout en ce sens.

  • Speaker #1

    C'est super. Je ne connaissais pas ce label cat friendly.

  • Speaker #0

    Ça se fait de plus en plus. C'est la Société internationale de la médecine phényle. C'est l'International Cat Care. Et en fait, c'est relatif au bien-être des Ausha dans une clinique vétérinaire. Donc, il y a tout un tas de critères, notamment ce dont tu as parlé tout à l'heure. Mais notre châterie, il n'y a pas de dinox, c'est du bois. avec, on peut ouvrir des... différentes sections. Il y a des petits perchoirs, il n'y a pas du tout de brutalité dans les manipulations. On va avoir plein de techniques parce que c'est ce qui va faire en sorte qu'on va avoir du succès dans notre examen médical et qu'on va pouvoir avancer. C'est indéniable. Donc pour les chiens, c'est pareil. On fait attention, on essaie de toujours trouver des petites façons de faire et de désinhiber les chiens qui ont peur. Voilà, ça sera toujours positif pour plus tard.

  • Speaker #1

    Et ils délivrent ça que pour les Ausha ou il y a aussi ce genre de label pour les chiens ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment pour les Ausha,

  • Speaker #1

    ça. D'accord. Et parce que les Ausha sont plus compliqués à la manipulation, peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que les Ausha ont, entre guillemets, en plus le profil de l'animal, on va dire, entre guillemets, sauvage et indépendant, que le chien est beaucoup plus domestiqué, en quelque sorte. Et c'est vrai qu'un chat, ça peut être très, très délicat, ne serait-ce que pour faire une prise de sang. Il y a des façons de faire. Voilà, et ça s'apprend, ça se travaille et on se rend compte que finalement, on arrive à avoir des Ausha qui coopèrent chez nous, alors qu'ailleurs, c'était la croix et la bannière. Encore une fois, ce n'est pas sur tous les profils, on ne pourra pas… mais c'est mieux. Et les gens se sentent mieux aussi par rapport à ça, parce qu'ils voient que l'animal est mieux et ils participent eux aussi à ça.

  • Speaker #1

    Ah ouais, super, on adore cette clinique. et est-ce que tu as des anecdotes marquantes ou des expériences qui t'ont particulièrement touché de ton parcours ?

  • Speaker #0

    Oui, des anecdotes, j'en ai. Après, la problématique sur ça, c'est que c'est souvent des événements traumatiques qui sont vraiment marquants. Donc, c'est délicat. C'est vrai qu'après, on peut partir plutôt sur l'humour pour ça, parce qu'on se retrouve dans des situations parfois un petit peu cocasses, notamment de devoir ouvrir un animal pour une occlusion. Et puis, on en a sorti la petite culotte de sa propriétaire. Donc voilà, tout va bien qui finit bien On a bien ri et voilà parce que tout le monde va bien Mais c'est vrai qu'on a des anecdotes comme ça qui sont assez cocasses

  • Speaker #1

    Et pour l'assistance en fin de vie Vous avez un rôle à jouer avec le vétérinaire Et auprès de la famille justement dans ces moments-là

  • Speaker #0

    Tout à fait, oui, parce que nous on doit gérer l'administratif Donc il faut dialoguer Il faut savoir qu'est-ce qu'on fait Qu'est-ce que les gens souhaitent faire Il faut prendre le temps Merci. de le faire, de donner les informations. Ça, c'est dépendant aussi des organismes funéraires. Donc, ça va dépendre de chaque clinique. Donc, il faut dialoguer. Et puis après, il faut prendre en charge le corps aussi. Voilà, donc c'est un moment qui est délicat. Il faut être là aussi pour assister le vétérinaire s'il a besoin.

  • Speaker #1

    OK. Bon, ce n'était pas très gai, mais c'est des détails parfois que je trouve importants. Oui, pourtant.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est quand même assez fréquent aussi. Donc, voilà, c'est en clinique.

  • Speaker #1

    J'avais cette question de comment tu collaborais avec les vétérinaires et le reste de l'équipe. J'ai l'impression que c'est une communication constante, que ça se passe super bien, que les vétérinaires vous mettent vachement en avant. Je vois bien aussi sur votre compte Insta, dès qu'il y a une nouvelle auxiliaire vétérinaire qui arrive, j'ai l'impression qu'il y a une présentation. Tu confirmes, c'est ça, qu'il y a vraiment une belle mise en avant.

  • Speaker #0

    On a vraiment une chance incroyable ici et j'espère que ça va se développer de plus en plus parce qu'il y a une charge de travail et mentale aussi quotidienne qui est importante. On ne vit pas tous les mêmes journées, je pense, en fonction d'où on travaille. Les informations, elles fusent. Il y a plusieurs vétérinaires, plusieurs auxiliaires, le téléphone, les gens. Donc, il faut communiquer, il faut s'aimer, il faut s'écouter, il ne faut pas se juger aussi. Je pense que ça fait une force d'équipe après pour tout ça, de faire aussi des sorties, des repas. qui veut bien. En fait, on est plus des amis, nous, que des collègues. Et ça, ça a une valeur inestimable. Mais je pense que c'est primordial pour tous les métiers, en fait.

  • Speaker #1

    Ça, c'est sûr. Mais d'où l'importance de poser les bonnes questions à l'entretien, tu vois, je pense, parce que vous passez beaucoup de temps au bureau. Enfin, vous, il n'y a pas de télétravail qui est possible. Donc, d'autant plus sur ces métiers où on est en présentiel en permanence. avec les mêmes équipes, vous passez plus de temps et puis sur des gros horaires parce que je crois, je ne sais plus, on a dit le soir, ça ouvre à 8h, 8h, 8h30,

  • Speaker #0

    il faut être à...

  • Speaker #1

    Donc tu arrives à quelle heure à la clinique quand tu es le matin ?

  • Speaker #0

    Moi j'arrive à 8h moins le quart, moins 10, il faut être à 8h, il faut être habillé, en tenue, prêt à ouvrir, à dégainer le téléphone.

  • Speaker #1

    Et après vous fermez ?

  • Speaker #0

    19h.

  • Speaker #1

    Et après tu dois rester.

  • Speaker #0

    19h, on ferme, mais s'il y a des soins à faire ou s'il y a quelque chose d'important qui est entré avant 19h, on ne part pas.

  • Speaker #1

    Non, je veux dire, à 19h, la clinique est fermée pour les patients, mais après, vous, il y a ce qui continue derrière. En bac office, je mens pour aller voir les animaux et tout, avant de partir vraiment. En réalité, tu pars à quelle heure ?

  • Speaker #0

    Nous, on a l'organisation sur la journée qui permet de fluctuer et de faire en sorte que si tout le monde a fini, c'est-à-dire que les soins, les besoins hygiéniques, ça va commencer à partir de 18h. pour l'équipe de bac, pour faire en sorte qu'à 19h, elle ait terminé cette tâche-là. Devant, on est censé normalement avoir la dernière consultation qui termine à 19h. Après, ça c'est la théorie et c'est ce qu'on essaye de faire le plus possible parce que même si on sera là s'il y a besoin, il faut qu'on s'organise de manière à ce que ces horaires soient respectés.

  • Speaker #1

    Mais tu ne fais jamais du matin au soir, on est d'accord ? C'est une équipe matin, une équipe soir. Donc il faut compter 8h, 19h, 30h à peu près. Oui. Ok, c'est vrai que c'est vraiment des gros horaires, je n'avais pas en tête à ce point. Et donc, d'autant plus, tu restes plus avec tes collègues de travail que ta famille, donc autant bien s'entendre. D'où l'importance aussi de bien demander en entretien. Voilà, quelle est l'ambiance ? Est-ce qu'il y a des choses qui sont organisées ? Le front, le back, l'équilibre ? Oui,

  • Speaker #0

    pas hésiter, même pour une embauche, à s'immerger, à dire, est-ce que je peux venir ? je ne sais pas, deux jours, une semaine, parce que ça va vite se sentir. Il y a tellement de tâches et de choses à faire que ça va vite être... Il faut être à l'aise. Il faut se sentir bien et c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et est-ce que toi, maintenant, au vu de ton expérience, justement, le vétérinaire ou les vétérinaires, parce que j'imagine qu'il n'y a pas une auxiliaire vétérinaire attitrée à un vétérinaire. Tout le monde travaille pour tout le monde. Mais est-ce que tu en es venue à poser parfois des diagnostics par ton expérience ? le vétérinaire te demande justement Non,

  • Speaker #0

    non, non. En fait, on respecte bien ça, même sur une prise de rendez-vous. Bien qu'on sait que l'ensemble de ces symptômes-là décrits par la dame peuvent donner ce diagnostic, on n'induira pas le vétérinaire entre guillemets sur une piste ou quoi que ce soit. On va noter si la dame, elle nous dit que l'oreille est rouge et qu'elle gratte. On va noter oreille rouge qui gratte, par exemple, depuis tant de temps. Voilà, on ne va pas noter au titre. de point d'interrogation, etc. Voilà, nous, on est là pour retranscrire ce que la dame nous dit et ensuite, le vétérinaire fait son examen et chacun reste vraiment à sa place. C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, je voulais savoir quel conseil tu donnerais à une personne qui envisage de se lancer dans cette carrière ?

  • Speaker #0

    Je pense que, je vais encore le redire, on ne se lance pas à ESV uniquement parce qu'on aime les animaux, parce qu'on l'entend trop souvent. Et il faut prendre le temps de faire des stages, d'observer, de se renseigner. de vivre vraiment les choses, les journées, pour être certain de bien comprendre ce qu'est le métier. Parce qu'il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de formations, il y a beaucoup de formés, donc plus ou moins bien. Il n'y a pas beaucoup de postes, mais pour être très honnête, et on prend énormément de stagiaires, nous, à la clinique, il y a très peu d'excellentes ASV, celles qui vont carburer dans toutes les facettes que le métier exige. Il ne faut pas lâcher, si c'est le projet. qui vous anime, entre guillemets. Si vous vous sentez prête à gérer l'ensemble des tâches, endosser les responsabilités du métier, il faut se lancer. Il faut faire ses marques, il faut créer sa place au sein d'une équipe. Et je pense que mon expérience est l'exemple tel, pour avoir un peu eu la difficulté, entre guillemets, de passer par une formation biaisée, puisque du coup, j'ai été formée par la clinique. Il faut le faire et à ce moment-là, je pense qu'on peut dire que vous ferez le plus beau métier du monde.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Chou, chacun son chien. J'espère qu'il vous aura permis de mieux comprendre ce métier passionnant qu'est celui d'auxiliaire vétérinaire et surtout d'en percevoir les réalités au-delà des clichés. Un grand merci à Élodie pour sa générosité, sa sincérité et pour toutes les informations précieuses qu'elle a partagées. J'espère qu'elles vous aideront si vous envisagez de vous lancer dans cette voie. Comme toujours, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à laisser des étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast. Et pour prolonger les échanges, ça se passe sur Instagram, sur le compte de Chou, C-H-U-U Podcast. À très bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Introduction au métier d'auxiliaire vétérinaire

    01:56

  • Présentation d'Élodie et de son parcours

    02:59

  • Les formations pour devenir auxiliaire vétérinaire

    04:54

  • Les responsabilités quotidiennes d'une ASV

    10:08

  • Compétences essentielles pour réussir en ASV

    23:00

  • Anecdotes et expériences marquantes

    31:45

  • Conseils pour ceux qui envisagent cette carrière

    37:58

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