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Faire évoluer l’exercice du pouvoir local et régénérer les modes de l’action publique

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1h14 |02/03/2025|

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Description

L’agglomération de Sète est un bijou paysager, situé au bord de la Méditerranée avec son étang de Thau, son lido, sa corniche, sa garrigue, sa mytiliculture, son ostréiculture mais aussi son passé industriel et portuaire qui lui donne son caractère typique, unique.  C’est pourtant un paysage très concrètement affecté par le dérèglement climatique qui subit une érosion rapide du trait de côte et le recul de la route et a conduit par exemple au ré-ensablement du lido à Marseillan. Mais c’est aussi depuis quelques années l’augmentation de phénomènes météorologiques dévastateurs comme des mini-tordades ou des feux de garrigues qui obligent les élus des territoires à modifier les priorités politiques.

 

Dans ce contexte, et compte tenu d’un espace très contraint qui rend la question foncière prégnante, comment continuer d’accueillir les populations alors même que le territoire reste très attractif ? Comment concilier les besoins sociaux et les nécessités écologiques sans risquer de crisper les positions des parties-prenantes et d’aboutir à un blocage institutionnel et territorial ?

 

Loïc Linarès, VP de Sète Agglopôle, élu de Frontignan, est porteur d’une réflexion sur l’évolution nécessaire de l’action publique locale. Selon lui, nous sommes face à un changement de modèle technique, économique et politique qui rend plus complexe le sens de l’intérêt général. La gouvernance locale est désormais avant tout la recherche d’un point d’équilibre entre les différents besoins, les nécessités de la règlementation, les intérêts spécifiques des parties prenantes, qui peuvent être contradictoires et irréconciliables si on ne passe pas par le dialogue et la négociation.

On assiste certainement à une évolution majeure de la figure de l’élu local qui se trouve moins dans une position de « décideur » si caractéristique de la période de décentralisation, que dans un rôle d’animateur du débat local en prise avec les habitants, l’État, les opérateurs qui portent chacun des positions légitimes. On passerait alors d’une appréhension très verticale du pouvoir à une logique plus horizontale où l’élu serait le garant de la mise en réseau du territoire. C’est un exercice du pouvoir local fondé sur la coopération permanente, la capacité à remettre en cause des projets qui ne correspondent plus à la réalité et dans lequel la décision émerge d’un processus itératif et continu.

 

A toutes les échelles, les limites planétaires s’imposent et modifient notre rapport au monde. Pour l’élu local, cela se traduit par une évolution de la conception du pouvoir : c’est moins décider que d’être capable de guider. C’est la définition du leadership non ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

L’agglomération de Sète est un bijou paysager, situé au bord de la Méditerranée avec son étang de Thau, son lido, sa corniche, sa garrigue, sa mytiliculture, son ostréiculture mais aussi son passé industriel et portuaire qui lui donne son caractère typique, unique.  C’est pourtant un paysage très concrètement affecté par le dérèglement climatique qui subit une érosion rapide du trait de côte et le recul de la route et a conduit par exemple au ré-ensablement du lido à Marseillan. Mais c’est aussi depuis quelques années l’augmentation de phénomènes météorologiques dévastateurs comme des mini-tordades ou des feux de garrigues qui obligent les élus des territoires à modifier les priorités politiques.

 

Dans ce contexte, et compte tenu d’un espace très contraint qui rend la question foncière prégnante, comment continuer d’accueillir les populations alors même que le territoire reste très attractif ? Comment concilier les besoins sociaux et les nécessités écologiques sans risquer de crisper les positions des parties-prenantes et d’aboutir à un blocage institutionnel et territorial ?

 

Loïc Linarès, VP de Sète Agglopôle, élu de Frontignan, est porteur d’une réflexion sur l’évolution nécessaire de l’action publique locale. Selon lui, nous sommes face à un changement de modèle technique, économique et politique qui rend plus complexe le sens de l’intérêt général. La gouvernance locale est désormais avant tout la recherche d’un point d’équilibre entre les différents besoins, les nécessités de la règlementation, les intérêts spécifiques des parties prenantes, qui peuvent être contradictoires et irréconciliables si on ne passe pas par le dialogue et la négociation.

On assiste certainement à une évolution majeure de la figure de l’élu local qui se trouve moins dans une position de « décideur » si caractéristique de la période de décentralisation, que dans un rôle d’animateur du débat local en prise avec les habitants, l’État, les opérateurs qui portent chacun des positions légitimes. On passerait alors d’une appréhension très verticale du pouvoir à une logique plus horizontale où l’élu serait le garant de la mise en réseau du territoire. C’est un exercice du pouvoir local fondé sur la coopération permanente, la capacité à remettre en cause des projets qui ne correspondent plus à la réalité et dans lequel la décision émerge d’un processus itératif et continu.

 

A toutes les échelles, les limites planétaires s’imposent et modifient notre rapport au monde. Pour l’élu local, cela se traduit par une évolution de la conception du pouvoir : c’est moins décider que d’être capable de guider. C’est la définition du leadership non ?


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Dans ce contexte, et compte tenu d’un espace très contraint qui rend la question foncière prégnante, comment continuer d’accueillir les populations alors même que le territoire reste très attractif ? Comment concilier les besoins sociaux et les nécessités écologiques sans risquer de crisper les positions des parties-prenantes et d’aboutir à un blocage institutionnel et territorial ?

 

Loïc Linarès, VP de Sète Agglopôle, élu de Frontignan, est porteur d’une réflexion sur l’évolution nécessaire de l’action publique locale. Selon lui, nous sommes face à un changement de modèle technique, économique et politique qui rend plus complexe le sens de l’intérêt général. La gouvernance locale est désormais avant tout la recherche d’un point d’équilibre entre les différents besoins, les nécessités de la règlementation, les intérêts spécifiques des parties prenantes, qui peuvent être contradictoires et irréconciliables si on ne passe pas par le dialogue et la négociation.

On assiste certainement à une évolution majeure de la figure de l’élu local qui se trouve moins dans une position de « décideur » si caractéristique de la période de décentralisation, que dans un rôle d’animateur du débat local en prise avec les habitants, l’État, les opérateurs qui portent chacun des positions légitimes. On passerait alors d’une appréhension très verticale du pouvoir à une logique plus horizontale où l’élu serait le garant de la mise en réseau du territoire. C’est un exercice du pouvoir local fondé sur la coopération permanente, la capacité à remettre en cause des projets qui ne correspondent plus à la réalité et dans lequel la décision émerge d’un processus itératif et continu.

 

A toutes les échelles, les limites planétaires s’imposent et modifient notre rapport au monde. Pour l’élu local, cela se traduit par une évolution de la conception du pouvoir : c’est moins décider que d’être capable de guider. C’est la définition du leadership non ?


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L’agglomération de Sète est un bijou paysager, situé au bord de la Méditerranée avec son étang de Thau, son lido, sa corniche, sa garrigue, sa mytiliculture, son ostréiculture mais aussi son passé industriel et portuaire qui lui donne son caractère typique, unique.  C’est pourtant un paysage très concrètement affecté par le dérèglement climatique qui subit une érosion rapide du trait de côte et le recul de la route et a conduit par exemple au ré-ensablement du lido à Marseillan. Mais c’est aussi depuis quelques années l’augmentation de phénomènes météorologiques dévastateurs comme des mini-tordades ou des feux de garrigues qui obligent les élus des territoires à modifier les priorités politiques.

 

Dans ce contexte, et compte tenu d’un espace très contraint qui rend la question foncière prégnante, comment continuer d’accueillir les populations alors même que le territoire reste très attractif ? Comment concilier les besoins sociaux et les nécessités écologiques sans risquer de crisper les positions des parties-prenantes et d’aboutir à un blocage institutionnel et territorial ?

 

Loïc Linarès, VP de Sète Agglopôle, élu de Frontignan, est porteur d’une réflexion sur l’évolution nécessaire de l’action publique locale. Selon lui, nous sommes face à un changement de modèle technique, économique et politique qui rend plus complexe le sens de l’intérêt général. La gouvernance locale est désormais avant tout la recherche d’un point d’équilibre entre les différents besoins, les nécessités de la règlementation, les intérêts spécifiques des parties prenantes, qui peuvent être contradictoires et irréconciliables si on ne passe pas par le dialogue et la négociation.

On assiste certainement à une évolution majeure de la figure de l’élu local qui se trouve moins dans une position de « décideur » si caractéristique de la période de décentralisation, que dans un rôle d’animateur du débat local en prise avec les habitants, l’État, les opérateurs qui portent chacun des positions légitimes. On passerait alors d’une appréhension très verticale du pouvoir à une logique plus horizontale où l’élu serait le garant de la mise en réseau du territoire. C’est un exercice du pouvoir local fondé sur la coopération permanente, la capacité à remettre en cause des projets qui ne correspondent plus à la réalité et dans lequel la décision émerge d’un processus itératif et continu.

 

A toutes les échelles, les limites planétaires s’imposent et modifient notre rapport au monde. Pour l’élu local, cela se traduit par une évolution de la conception du pouvoir : c’est moins décider que d’être capable de guider. C’est la définition du leadership non ?


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