ClemBonjour à tous et bienvenue dans ce tout nouvel épisode. Je suis ravie de vous retrouver et j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j'avais à cœur de vous parler de mon cheminement vers plus de simplicité et de minimalisme. Comment j'en suis arrivée à prendre ce chemin d'une vie, comment ça m'a aidée à traverser différentes étapes de ma vie, et aussi un premier petit exercice à faire, entre guillemets, si l'envie d'une vie plus simple se fait sentir pour vous. Si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à en parler autour de vous. ça pourra sûrement inspirer d'autres personnes. Avant de rentrer dans le vif du sujet, je voulais d'abord vous partager ma définition, ou en tout cas mon point de vue, on va dire, sur le minimalisme. Pour moi, selon vraiment mon propre prisme, le minimalisme est un mode de vie qui vise à éliminer le superflu et à ne conserver que l'essentiel. Donc jusque-là, rien de bien nouveau par rapport à tout ce que on peut voir partout sur Internet quand on se renseigne sur le sujet. Mais j'aime rajouter à cela selon nos propres critères. Donc éliminer le superflu et ne conserver que l'essentiel selon ses propres critères. Et c'est vraiment vraiment sur ce point là que j'insiste et que ça me semble très important. Parce que je trouve qu'on cherche vraiment tout le temps à uniformiser les choses dans tous les domaines de la vie. Et si vous êtes amené à m'écouter souvent, vous verrez que l'unicité est vraiment quelque chose d'important à mes yeux. Quelque chose que je prône au quotidien. J'ai la conviction qu'il existe autant de façons de devenir minimaliste que de personnes sur cette terre, et il est important de rappeler que le minimalisme est un outil pour vous reconnecter à vous, à ce que vous aimez, à ce qui vous fait vibrer, et vous délester du reste. Et quand je parle de se délester du reste, je ne parle pas uniquement des biens matériels, mais nous serons amenés à en reparler dans ce podcast, car il y a énormément de sujets que je souhaite aborder avec vous. Donc, le but n'est pas de copier un tel ou un tel, mais vraiment faire ce qui est bon pour vous. Et de toute façon, avec l'expérience, j'ai moi-même appris que quand j'essayais quelque chose et que ça ne me convenait pas, mais que je restais bornée parce que un tel fait ça, donc ça doit marcher aussi pour moi, et bien sur le long terme, je vous assure que ça ne tient pas du tout. Le but de ce témoignage est donc de vous inspirer et aussi de vous montrer qu'emprunter ce mode de vie, c'est vraiment accessible à tous et c'est un choix personnel, pas une mode, même si attention, ça prend parfois du temps et que ça reste un chemin. et non une destination. Devenir minimaliste, selon moi, ça n'a pas de fin en soi puisque nous changeons tous régulièrement nos goûts, nos envies évoluent et qu'on fait des ajustements en permanence. Disons plutôt que je vois les choses comme il y a une grande étape quand on démarre, plus ou moins longue selon chacun, de débroussaillage du terrain avec un gros désencombrement, une grosse remise en question, etc. de nos besoins, de ce qu'on a envie et tout. Et après, des ajustements permanents, pour un peu schématiser et résumer tout ça. Parenthèse étant faite, voici mon parcours vers plus de simplicité et de sérénité. Alors non, je ne suis pas née minimaliste, mais je n'étais pas non plus surconsommatrice, dans le sens où je n'achetais. Je n'achetais pas au-dessus de mes moyens. Je ne m'endettais pas pour obtenir quelque chose. Par contre, je faisais énormément d'achats coup de cœur qui finissaient soit par pas m'être utile, soit par me lasser, mais ça, je pense qu'on l'apprend avec le recul, parce que c'est sûr qu'au moment de l'achat, on ne se rend pas spécialement compte. On apprend vraiment en mettant plus de conscience aussi dans nos actes d'achat. Et au final, du coup, mon espace de vie, ma vie tout court, finissait par être encombrée par énormément de choses que je n'utilisais pas. Je pense qu'avec tout l'argent que j'ai dépensé avant de prendre le chemin vers un mode de vie plus simple, j'aurais eu sur mon compte en banque une épargne assez importante, ça c'est clair. Mais bon, il n'est jamais trop tard pour changer les choses et on n'est vraiment pas là pour se flageller mais pour être bienveillant envers soi-même. Moi j'étais plutôt dans la consommation excessive de livres de cuisine, d'objets déco, de papeterie, les carnets et tout, de sacs aussi. Beaucoup moins dans les vêtements et les produits de beauté qui sont pour moi des choses où je n'ai pas eu de difficultés majeures à me séparer. Je dis toujours que je ne suis pas une vraie fille. D'ailleurs je trouve important de souligner qu'être minimaliste... pour moi, ne veut pas dire forcément réduire toutes nos possessions dans toutes les catégories de nos vies. Par exemple, j'aime lire. Je pense que c'est la passion la plus importante dans ma vie. Et avant de devenir minimaliste, je rêvais d'avoir une bibliothèque remplie de livres. Ce qui a changé avec le minimalisme, c'est que je fais circuler davantage mes livres, mais ça ne m'empêche pas d'en avoir une cinquantaine dans ma pile à lire en ce moment. Et c'est ok pour moi parce que j'aime les livres. Alors, je fais quand même un petit disclaimer. Je cherche actuellement à diminuer cette pile à lire pour ensuite, par exemple, m'inscrire à la bibliothèque. Ou en tout cas, tout du moins, je cherche à changer un petit peu tout ça. Et d'ailleurs, j'en parle dans un article de blog, je vous mettrai le lien en description. Mais quoi qu'il en soit, le but c'est vraiment d'être entouré par ce que l'on aime. Par contre, j'ai été réaliste concernant les livres de cuisine que j'ouvrais rarement. Et là, le tri a été énorme et ça m'a fait le plus grand bien. Comment j'ai découvert le minimalisme ? En 2015, je découvre les livres de Béa Johnson et de Marie Kondo. Donc le livre Zéro déchet de Béa Johnson. et le livre La magie du rangement de Marie Kondo. Et c'est surtout Béa Johnson au départ qui m'a le plus marquée. J'étais aussi fascinée par son intérieur hyper épuré. Je vous mets un lien d'une vidéo YouTube dans la description, où vous pourrez voir un petit peu tout ça. Et après cette lecture, j'ai continué à m'informer encore et encore sur le sujet. Je n'arrête pas d'ailleurs aujourd'hui. Je consomme tout le contenu qui existe, car au-delà d'être venue, mon mode de vie, ça me passionne. Et il faut savoir, pour la petite anecdote, que dès qu'un sujet m'intéresse, je fais une surconsommation d'informations sur ce sujet. J'en mange à toutes les sauces. Clairement. Ce qui n'est pas très minimaliste d'ailleurs, au passage, mais personne n'est parfait. On ne cherche pas la perfection. Donc après cette lecture, j'ai continué à m'informer et j'ai trouvé ça fascinant. Je voulais l'appliquer à ma vie pour ne plus dépendre de la société de consommation et aussi me sentir plus libre, plus légère. Alors évidemment, je consomme toujours. mais différemment, avec beaucoup plus de réflexion et uniquement ce dont j'ai besoin et ce qui me met en joie. J'ai commencé également à trier au fur et à mesure. J'ai dû appliquer à peu près toutes les méthodes de désencombrement qui peuvent exister, d'ailleurs. J'aurai l'occasion de vous en reparler, soit dans un épisode de podcast, soit en article sur le blog. Et un petit teasing, il n'y en a pas une meilleure qu'une autre du moment qu'elle vous convient. Et d'ailleurs, vous pouvez même en suivre plusieurs. c'est très bien aussi. Ça permet de voir les choses sous différents angles. Je voulais aussi vous parler, parce que moi, c'est quelque chose qui a impacté ma vie dans ce sens-là. Je voulais aussi vous parler du minimalisme et de grands événements que j'ai pu vivre dans ma vie, parce que le minimalisme a eu un impact sur ces événements-là. Fin 2016, début 2017, il y a eu un nouveau tournant dans ma démarche. Puisqu'à ce moment-là, avec mon ex-mari, on est devenu propriétaire d'une maison que l'on a fait construire. Et je trouve qu'un déménagement, une nouvelle maison, un nouvel endroit en général, c'est aussi vraiment propice pour se défaire de toutes ces choses que l'on ne veut plus et pour créer un environnement matériel à notre image, puisqu'on a essayé d'axer un maximum Ausha pour cette nouvelle maison, sur ce qu'on avait réellement besoin et sur cet endroit spacieux et épuré qu'on souhaitait. Même si, pour la petite parenthèse, on ne finit jamais vraiment de désencombrer, puisque comme je vous le disais un petit peu plus tôt, on est tous des personnes qui évoluons sans cesse. Et à ce moment-là, je trouve qu'il est important de faire évoluer notre environnement et ce qui nous entoure avec nous, et de ne pas laisser, pour une raison ou une autre, tout ça figer. En 2017, c'est également l'année où j'ai appris, pour mon plus grand bonheur, que j'étais enceinte, et qu'on allait accueillir en 2018 notre premier enfant, et le seul d'ailleurs. Et le fait d'être... Dans cet état d'esprit minimaliste, forcément, ça réduit les coûts concernant tous ces achats soi-disant indispensables que l'on retrouve dans des listes sur Internet. Et je plaide coupable, parce que je les ai évidemment moi-même consultés à l'époque. Et il y a des choses qu'on a achetées et qu'on s'est très très peu servies par la suite. Mais j'ai cette sensation que sans cet état d'esprit, l'addition aurait été quand même beaucoup plus salée au final. On ne le répète jamais assez, mais tout ce dont un enfant a besoin... se résume à si peu. Et après, les besoins primaires, le dodo, le repas, l'hygiène, etc. L'amour et la présence des parents sont vraiment les choses les plus importantes dont il a besoin. Là où être minimaliste m'a été le plus impactant pour moi, c'est aussi dans la suite de mon histoire. On se retrouve maintenant en 2020. Pour vous situer rapidement le contexte, sans étaler non plus toute ma vie privée, avec mon ex-mari, nous allons nous séparer. Et en même temps... 2020, c'est aussi l'année où j'ai cette envie profonde de devenir home organizer, donc consultante en organisation, et aussi l'année où mes droits au chômage se terminent. Autant vous dire que sur le papier, ça fait pas rêver personnellement et financièrement parlant, mais à l'inverse, professionnellement parlant, je sens enfin qu'après toutes ces années d'errance à travers différents métiers, je tiens quelque chose qui commence clairement à me faire vibrer et qui était sous mon nez depuis longtemps en fait, clairement. Donc, fin d'année 2020, Je m'apprête à quitter la maison avec mon fils et faut faire les cartons. Je commence déjà à réfléchir plus ou moins à ma vie future et à ce que je souhaite emmener ou non. Pas le choix, de toute façon. Et au final, j'emmène vraiment très peu de choses. Alors, il y a plusieurs raisons à ça. Je suis quelqu'un d'assez sentimental. Et les souvenirs d'une vie passée que j'ai aimée, j'aurais vraiment du mal à me dire que je les retrouverais dans un prochain chez moi. Dans le sens où ça m'affecterait de voir ces choses, ça me rappellerait le passé, ça me ferait du mal. Et du coup, je n'avais pas trop envie, quoi. Et il y a aussi le fait que je partais m'installer chez mes grands-parents, le temps de me retourner, de me reconstruire, et que l'espace de stockage n'était pas... illimité et j'avais pas du tout les moyens ni l'envie de louer un box pour tout stocker. Et vraiment, c'est là que le minimalisme m'a aussi aidée. Déjà dans le fait d'être capable de me contenter et de vivre de peu. Et ça, c'est clairement pas donné à tout le monde et c'est pas une critique du tout. Mais là, ça a vraiment été très facile pour moi à ce moment-là. Mais aussi dans le fait que je n'avais pas envie de renoncer à mes rêves. J'aurais pu reprendre un travail alimentaire. J'aurais pu me prendre un appartement. J'aurais pu faire ces choix-là. Mais j'avais aussi décidé d'enfin faire ce que je voulais et que ma vie recommence dès maintenant. Pas après un nouvel appart, pas après un job alimentaire et tout ça. Alors c'est sûr, j'ai fait des choix courageux, me diraient certains. Encore une fois, on voit chacun selon sa propre vision de voir les choses. Sûrement des choix un peu fous, mais je les regrette pas. Et aujourd'hui, je suis sur la route de mes rêves. en tout cas de mes envies, moi, à ma petite échelle, parce que je vous assure que ce n'est pas des rêves énormes, mais grâce à ma capacité à vivre pleinement avec ou sans ressources. Et ça a vraiment été une expérience pour moi de me dire, voilà, je sais faire avec beaucoup de moyens, je sais faire avec pas du tout de moyens, et au final, je suis capable d'affronter beaucoup de choses. Et aussi, ce qui était important pour moi à souligner, il ne faut pas se mentir, Si ça a été au possible aussi, c'est grâce à mes proches, parce qu'il fallait au moins qu'on puisse se nourrir, qu'on puisse être logé, et qu'on puisse au moins subvenir à nos besoins de base. Et donc du coup, je les remercie énormément d'avoir été là pour moi. Aujourd'hui, j'ai un nouvel amoureux dans ma vie, et en toute transparence, c'est lui qui fait vivre financièrement notre foyer pour le moment. Mais grâce à ma façon de vivre, à mon organisation, ma maîtrise d'un budget, et tout ce que j'ai appris grâce à ce mode de vie plus simple, on s'en sort bien. et on arrive aussi à se faire plaisir. Après, c'est pareil, pour nous, se faire plaisir, ce n'est pas forcément dépenser de l'argent. Donc aussi incroyable que ça puisse paraître, on vit avec un seul salaire, avec des charges comme tout le monde, mais grâce à tout ça, on arrive à se faire plaisir et vivre correctement, en tout cas, subvenir à nos besoins de base. Et après, que se passera-t-il quand j'aurai à nouveau des ressources financières convenables ? Et bien évidemment que je continuerai ce mode de vie qui fait maintenant partie intégrante de mon quotidien depuis 7 ans à peu près. C'est là que tu te rends compte à quel point le temps passe vite. Au niveau matériel, je continuerai à faire avec le minimum dont on a besoin et le minimum qui nous facilite la vie. Toujours entourée de jolies choses parce que pour moi, l'environnement dans lequel j'évolue, c'est vraiment important à mes yeux. Je privilégie aussi beaucoup les achats d'occasion depuis peu. Parce qu'avant, c'est quelque chose... Il a fallu que ça fasse son temps pour que j'en arrive là. Mais maintenant, je me rends compte qu'on peut vraiment trouver des pépites à des prix défiant toute concurrence. D'ailleurs, notre salon, ça a mangé. On a vraiment fait de vraies économies. Et vraiment, on a des pièces qu'on aime. Ça prend du temps de recherche, etc. Mais je vous jure que c'est possible. Et aussi, par la même occasion, on utilise des ressources déjà existantes. Donc si en plus, on peut faire... Un geste pour la planète, on ne va pas dire non. Et une fois l'aspect matériel réglé, alors j'entends quoi par aspect matériel réglé pour moi, c'est qu'évidemment on a encore de la rénovation à faire dans la maison, de mettre à notre goût et tout. Donc il y aura encore des achats matériels dont on n'échappera pas. Mais une fois que tout ça sera derrière nous, on continuera à privilégier, comme on fait déjà, les expériences, les activités. Mais évidemment, avec beaucoup plus de possibilités, puisqu'on aura un peu plus d'argent. Mais au final, en fait, on sera vraiment toujours dans la même continuité de la façon dont on vit dès maintenant, c'est-à-dire mieux avec moins. Donc c'est ainsi que s'achève ma petite histoire avec le minimalisme. Merci d'avoir pris le temps de l'écouter. Sachez dans tous les cas que simplifier sa vie n'en fait pas quelque chose de triste, de morose, mais qu'au contraire, ça peut la réveiller. et lui donner un souffle nouveau, une vie dans laquelle vous vous sentez bien et qui vous correspond. Aujourd'hui, pour clôturer cet épisode, je souhaiterais vous inviter à faire un petit exercice préliminaire si vous ressentez l'envie de débuter ce chemin vers l'essentiel. C'est un peu, je vois ça comme une étape... motivation. Il s'agit d'écrire à propos de la vie que vous souhaitez, celle que vous voulez vraiment et ça n'a pas besoin d'être compliqué ou d'être une liste à rallonge. Le but est de rester simple et surtout de penser à ce que vous voulez vraiment au fond de vous. Pas se préoccuper de l'extérieur. Et ça, c'est là que l'exercice peut se compliquer pour certaines personnes. J'en fais partie. J'ai vraiment tendance à me dire oui, mais un tel, mais un tel et tout, mais non, non. Là, on ne dit pas un tel et un tel. Je vous donne quelques exemples comme ça, mais vraiment, il faut vraiment que vous réfléchissiez pour vous. Mais voilà, ça peut être récupérer de l'argent pour tel projet, récupérer du temps pour soi, récupérer du temps pour profiter de ses proches, récupérer de l'espace pour une pièce qui vous manque et que vous avez besoin. Par exemple, j'ai besoin d'un... d'un coin bureau, mais là, avec tout mon bazar, je n'ai pas la place. Ça peut être diminuer votre charge mentale, ça peut être j'ai envie de moins travailler, donc il faut que je sois capable de vivre avec un peu moins de revenus pour pouvoir moins travailler, etc. Vraiment tout ce dont vous souhaitez pour votre vie. Et en fait, là, vous obtiendrez la base qui vous motivera dans votre processus de désencombrement. À afficher comme un pense-bête sur le frigo, par exemple, ou un endroit auquel vous avez accès tous les jours. Et comme ça, à chaque fois que vous traverserez un coup de mou, une perte de motivation, etc., parce que je vous assure que ça arrive, c'est pas moi qui va vous dire le contraire, vous pourrez garder votre objectif de vue. Et dans l'épisode 3 de ce podcast, on rentrera dans le vif du sujet, à savoir par où commencer et comment s'y prendre. quand on souhaite désencombrer. J'essaierai de vous donner plein de petites astuces. C'est ainsi que se termine cet épisode. S'il vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner pour ne rater aucun épisode et à laisser votre avis. Vous pouvez également suivre toute l'actualité du podcast sur mon site internet rubrique podcast et sur le compte Instagram clemetsereine.podcast. Je vous mets tous les liens en barre d'infos. A très vite pour un nouvel épisode !
