Speaker #0Je sais qu'on ne dirait pas, en me regardant comme ça en vidéo, si vous êtes en vidéo, j'ai accompagné plus de 60 entrepreneurs depuis l'année dernière, en one-to-one, je le précise. Parce que quand on vous dit j'ai accompagné plus de 1000 entrepreneurs, etc., c'est souvent dans des formations evergreen, dans du DIY, etc. Moi, j'ai accompagné plus de 60 personnes à titre privé, enfin vraiment en one-one, dans leur business. Et en fait, j'ai toujours choisi le one-one parce que j'avais besoin d'apprendre et de voir vraiment en profondeur ce que j'avais à apprendre des gens et de leur business. Et vous n'allez pas être déçus dans cet épisode parce que je vais vous raconter des petits blocages hyper fréquents, vraiment des choses où, je ne sais pas comment vous le dire, mais peut-être que ça va vous faire un déclic et j'espère, peut-être que vous allez vous reconnaître dans ce que je vais dire. Ce sont des choses qui, pour moi, sont hyper importantes à débloquer si vous voulez cartonner, en fait, si vous voulez avoir un business qui fonctionne. L'avantage d'avoir choisi du one-one, c'est que j'ai vraiment pu aller en profondeur avec les gens. Aujourd'hui, je ne vous spoil pas encore, On va sortir des nouveaux programmes au mois de septembre. Si vous voulez vous inscrire, n'hésitez pas à vous inscrire dans la description de cet épisode ou en tout cas à télécharger le petit cadeau que je mets toujours en bonus en description. Aujourd'hui, je n'ai plus de la place pour faire que du one-one. J'ai trop de clients, je n'arrive pas à gérer, j'ai beaucoup trop. Donc j'ai suivi une restructuration complète du business depuis le mois de janvier. Ça m'a pris énormément de points de vie, je ne vous cache pas. Mais ce qu'on va sortir en septembre, c'est vraiment le fruit de tout ce que j'ai appris depuis un an et demi à accompagner des entrepreneurs. dans la structuration de leur business, qu'ils soient indépendants ou plus avancés, en Suisse spécifiquement. Mais ça, je vous raconte ça juste après l'intro. En fait, quand j'ai commencé à écrire cet épisode, j'ai commencé vraiment à lister toutes les choses que j'avais vues chez mes clients et que je trouvais fausses ou en tout cas que je trouvais vraiment qui péjoraient leur travail. Pour moi, c'est des choses qui vont à l'encontre d'un succès, c'est des choses qui... Ça peut arriver qu'on fasse des erreurs, ça peut arriver qu'on fasse des choses fausses, mais pour moi, c'est blocage, c'est vraiment ces erreurs. si vous les faites. et si vous écoutez cet épisode, j'espère que ça va vous aider à changer un peu de cap. Alors je vais pas jeter la pierre sur tous mes clients, je vais pas jeter la pierre sur vous si vous écoutez et puis que vous vous sentez visés par ce que je dis, parce que moi aussi, j'ai fait des bêtises et je pense qu'il y en a qui font partie de la liste que je vais vous donner. Bon, on va pas aller plus loin parce que je pense que je vais assez blablater dans le reste de l'épisode, donc je vais commencer par le tout premier. Alors le tout premier blocage que j'ai observé, ou c'est pas un blocage, c'est un pivotage. changer de stratégie toutes les deux semaines. Autant, j'ai des clients qui ne vont jamais pivoter et qui ne vont jamais remettre en question leurs offres et qui vont continuer comme ça pendant très longtemps jusqu'à qu'ils comprennent que ça ne peut pas marcher. Autant, j'ai des clients qui, au moindre fait que ça ne fonctionne pas, ils vont vouloir tout abandonner, tout recommencer. Il y a un juste milieu à trouver, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas avoir une idée business que vous pensez solide et qui ne fonctionne pas et que vous laissez et puis vous vous laissez empitrer en fait dans un truc qui ne fonctionne pas. Et de l'autre côté, en fait, c'est pas au bout de 10 jours que vous allez avoir des résultats incroyables. Ça, je vais vous raconter une petite anecdote, c'est que quand je me suis lancée, quand j'ai vu le succès, enfin moi j'ai des copines qui sont aussi dans des business digitaux, vous avez vu aussi les personnes que j'invite dans le podcast, quand je voyais le succès de certaines personnes que je connaissais pas forcément, je me disais, moi si je me lance, ça va être pareil, en 3 mois je fais 40 000 balles par mois, et oulala, génial, génial. Eh ben, je vais vous dire que pour atteindre les 30 000 francs par mois récurrents, ça a mis pas mal de temps, ça a mis plusieurs mois. Et moi, je suis allée encore très très vite en fait. Quand je me rends compte, avec les gens que j'accompagne, je me rends compte que je suis allée très très très vite. Donc ce truc qu'on vous vend sur les réseaux sociaux, ça doit pas vous faire peur et en même temps, ça doit stimuler quelque chose en vous. Et en même temps, si ça fonctionne pas, vous devez pouvoir vous mettre en question. Donc il y a vraiment un pivot, un milieu à trouver entre ne pas du tout bouger et entre pivoter toutes les deux semaines pour changer son idée, pour réévaluer son offre, pour changer sa tarification, etc. Très sincèrement, je pense que quand vous n'êtes pas constant, vous n'aurez jamais les résultats que vous voudrez dans votre business. Il faut un minimum de constance, il faut un minimum de régularité, il faut un minimum de discipline, parce que sinon, tout ce que vous faites, en fait, effectivement, il n'y aura jamais les résultats escomptés. La deuxième raison ou le deuxième blocage, c'est croire que le digital va tout faire tout seul. Et moi, souvent, on vient vers moi, on me dit, Janice, j'ai envie de faire une formation en ligne, j'ai envie de me faire des revenus passifs, j'ai envie de faire ci, j'ai envie de faire ça, en lien avec le digital, j'ai envie de sortir un e-book, j'ai envie de... Voilà, j'ai envie de faire quelque chose de digital qui me rapporte de l'argent facilement. La vérité, c'est que... L'idée de rien que de poster sur Instagram et d'attendre que les clients arrivent, déjà ça c'est faux, c'est un mythe. Il faut vraiment une stratégie. Et la première erreur que je vois tout le temps dans ce genre de... Le fait que ça ne fonctionne pas pour ces personnes qui viennent vers moi et qui n'arrivent pas à mettre une stratégie evergreen et digitale, c'est qu'ils ne comprennent pas le tunnel de vente. Quand vous voulez sortir un produit digital, déjà c'est jamais passif. Parce que le boulot que vous devez mettre dans une formation en ligne, le boulot que vous devez mettre dans l'implémentation aussi de cette formation en ligne, de ce e-book, de quoi que ce soit, que ce soit un tunnel de vente, que ce soit... Une page, que ce soit rien que le produit en lui-même, comprendre l'infrastructure, comprendre la stack, comprendre comment est-ce qu'on met ça en place. Rien que ça en fait, c'est un énorme job. Là, on vient de refaire tout ce qui était coach ton budget. C'est un travail qui nécessite, je pense, à peu près 3 à 4 jours full time. En tout. Voilà, c'est 3 à 4 jours de travail. Donc on se dit, quand c'est evergreen, travailler 3 à 4 jours pour quelque chose qui va nous rapporter du revenu pendant 6 mois, c'est génial, effectivement. Mais quand vous savez pas faire quand c'est la première fois, ça va pas vous demander 3 à 4 jours, ça va vous demander peut-être 3 fois plus de temps. Donc moi, ce que je conseille aussi à mes clients, c'est de s'entourer, d'avoir les prestataires qui peuvent vous aider à le faire. Si c'est pas votre truc, en fait, de faire des pages de vente, de faire des tunnels de vente, si c'est pas votre truc, entourez-vous. Moi, j'aide mes clients à faire ça, je l'implémente pas pour eux, mais j'ai les prestataires pour... m'accompagner dans ce genre de service. Parce que moi-même, je n'ai pas le temps de le faire pour moi, donc je ne peux pas le faire pour mes clients non plus. Une fois que vous avez mis tout ça en place, on peut commencer à penser que le digital fait les choses pour vous. Mais avant, tant que vous n'avez pas la stratégie, le tunnel et les choses en place, vous pouvez attendre en fait. Ça ne va pas fonctionner tout seul. Par contre, ce que j'ai aussi à vous dire, c'est que même si vous avez tout mis en place, si vous n'êtes pas actif ou si vous n'avez pas une stratégie d'acquisition avec de la publicité ou avec de l'organique, Évidemment ce tunnel ne sert pas à grand chose. Il y a des chances qu'on vous trouve grâce à du SEO, il y a des chances qu'on vous trouve grâce à du bouche à oreille, mais c'est pas ça qui va faire votre revenu grâce à un programme ou une formation Evergreen. D'ailleurs je tiens juste à faire une petite aparté sur la partie Evergreen, souvent on vient vers moi en pensant que je fais que du digital, en fait quasiment 100% de mes clients sont à la fois physiques et à la fois digitaux, donc ils ont une présence digitale et ils développent ça de manière digitale, mais ils ont toujours un cabinet physique. et moi j'accompagne toute typologie de business parce qu'en fait oui je me suis spécialisée dans le digital et j'ai une forte forte expertise dans le digital, mais je ne fais pas que ça. Je fais aussi des business classiques qui ont besoin justement de se digitaliser. Donc ça va être un petit peu plus large que ça. La troisième erreur, et ça, je l'ai vue en fait avec les clients que j'ai eus l'année dernière. Et de nouveau, je ne jette pas la pierre sur qui que ce soit, mais vous ne pouvez pas penser qu'on construit une activité rentable en une semaine ou même en travaillant juste une heure par semaine. Au début, et ça je le répète tout le temps, et c'est vraiment pas pour prôner le work hard, play harder, je ne suis pas du tout comme ça. Même si moi je travaille comme une forcenée, je pense pas qu'on doit travailler comme ça tout le temps, je pense pas qu'on doit se cramer pour y arriver. C'est moi qui aime ça personnellement, mais ça veut pas dire que je vais inciter les gens à le faire. N'empêche que si vous mettez que une heure par semaine dans votre business, imaginons que vous êtes aussi déjà entrepreneur, donc vous êtes peut-être à 100%, ou peut-être vous avez une activité à côté qui fait que vous n'êtes pas à 100% dans votre business. Très sincèrement, si vous ne mettez qu'une heure dans votre stratégie, dans votre marketing, dans votre élaboration commerciale par semaine, votre business va stagner. C'est mathématique. Si vous pensez que ça vient tout seul, votre business va stagner. Donc forcément, vous venez faire appel à des gens comme moi après parce que vous vous dites, mais pourquoi est-ce que ça ne fonctionne pas ? En fait, rien que le fait de ne pas travailler sur votre business, de ne pas améliorer les choses, les process, ou améliorer tout simplement la relation client, les processus de vente, d'onboarding, d'offboarding, rien que le fait de ne pas faire ça, ça vous pégeore de votre activité. Et en fait, typiquement, les débutants, je pense souvent à des personnes qui ont... vous avez une famille, vous avez un job à côté, vous avez beaucoup de choses à faire, vous faites 36 000 choses, c'est aussi le principe de ne pas s'éparpiller, typiquement, ces gens-là vont passer très peu de temps à déployer un business. Et c'est pour ça que ça va mettre aussi énormément de temps et ça peut décourager aussi au début. Moi j'ai vu beaucoup de clients qui se sont découragés au bout d'un moment parce qu'ils passaient pas assez de temps, que ça se développait pas assez vite. Et il y a un autre truc que j'ai réaliser aussi, c'est que quand c'est pas assez aligné avec vous, Quand vous n'êtes pas à 100% raccord avec ce que vous voulez mettre en place, ou l'idée de business que vous avez, l'idée de produit que vous avez, l'idée de service que vous avez, souvent aussi, ça met des plombes, parce que vous sentez qu'il y a un truc qui bloque, et vous n'arrivez pas à analyser pourquoi. Et là, pareil, si vous ne vous posez pas dessus, si vous ne vous faites pas une réflexion, si vous ne laissez pas votre cerveau travailler sur la question du pourquoi je n'avance pas dessus, vous n'allez pas non plus y arriver. Et ça vient à la quatrième raison, ou en tout cas le quatrième blocage. Je pense que souvent, je vois mes clients. et ce qu'ils ont envie de mettre en place. Et c'est vrai que j'ai un truc où je vois le potentiel dans ce qu'ils ont à développer. Et quand je ne vois pas le potentiel, je vais essayer de reformuler ça avec eux. C'est-à-dire que je vais refaire peut-être une échelle de valeur, je vais peut-être refaire les offres avec eux, je vais peut-être revoir le mapping, le parcours client. Je vais revoir des choses qui péclottent pour leur faire réaliser là où ça cloche. Et dans tout ça, ce que j'ai réalisé aussi avec le temps, c'est qu'il y a énormément de personnes qui ne sont pas convaincues de leur propre valeur. Donc on va parler de le syndrome de l'imposteur, on peut parler effectivement de tous ces petits blocages qu'on va avoir psychologiquement. Mais en fait, le premier truc que vous devez réaliser, c'est que si vous n'êtes pas convaincu, ça vient aussi en lien avec la raison précédente, si vous n'êtes pas convaincu, si vous ne croyez pas dans votre expertise, dans votre offre, dans vos produits, dans votre service, ce que vous voulez, vos prospects ne vous suivront pas. Parce qu'en fait, ils vont sentir ça. Typiquement, un coach mental qui va essayer de prospecter ou de trouver des personnes à coacher, mais qui lui-même a besoin de se faire coacher ou qui lui-même a une insécurité et que ça se ressent trop fort, Vous n'allez pas réussir à avoir de clients en fait en faisant ça. Vous avez besoin quand même d'être un minimum fort, d'être un minimum... de pouvoir prendre le leadership sur cette personne parce qu'elle a besoin de se faire accompagner, elle a besoin de se faire prendre d'un point A à un point B en termes de transformation. Et si vous ne faites pas ça vous-même, pour vous, le client va le sentir. Et ça va se ressentir dans vos stratégies de vente, dans votre acquisition, parce que vous allez souffrir par ces clients, etc. La cinquième raison. J'ai beaucoup de personnes qui viennent vers moi et qui pensent que je suis la personne... de référence pour tout ce qui est digital. Et dans ce sens, on va toujours venir vers moi pour construire quelque chose qui est en lien avec une formation, un e-book ou quelque chose. Et du coup, j'ai beaucoup de clients qui pensent qu'en mettant ça en place, ils vont devenir ultra riches. En fait, c'est vrai que quand on fait des prévisions et quand on a un bon écosystème d'offres avec justement de l'Evergreen, du Mix, du groupe coaching, du OneOne, un bon écosystème qui respecte aussi la forme de l'entreprise et ce que vous êtes capable de donner. Effectivement, c'est une entreprise qui peut être extrêmement rentable. Mais pour construire ça, il va vous falloir énormément de temps dans le sens où on ne fait pas ça en deux semaines en fait. Si vous avez une équipe derrière, vous pouvez tout faire en deux semaines, c'est sûr et certain. Mais si vous êtes seul et que vous n'avez pas les compétences, que vous avez besoin de vous faire accompagner et que vous voulez faire ça, ce n'est pas ça qui va rendre votre entreprise pérenne. Ce qui va rendre votre entreprise pérenne, c'est d'avoir réfléchi au tout et de prioriser quels services on sort en premier, quels produits on sort en premier pour vous permettre d'arriver à vos fins. par rapport à ce que vous cherchez in fine. Un chiffre d'affaires, une certaine rentabilité, des marges, etc. Typiquement, moi j'aime bien diversifier les activités de mes clients qui sont déjà bien installés, qui ont déjà assez de clients, qui ont leur agenda plein, qui ont beaucoup de demandes par rapport à ce qu'ils font. Ces personnes-là, en général, je diversifie avec eux en leur mettant en place un écosystème d'offres qui va permettre justement à ce qu'ils développent d'autres produits, qu'ils se libèrent du temps, et qu'ils puissent faire un chiffre d'affaires plus important. Mais pensez qu'un e-book, ou juste mettre une formation en ligne va vous rendre riche, j'aimerais vraiment déconstruire ce mythe. Parce que je pense qu'on a vu beaucoup de résultats sur Internet, on a vu beaucoup de gens vendre ce genre de choses. Et encore aujourd'hui, je pense qu'il y a des gens qui gagnent très très très bien leur vie avec eux. Mais ne pensez pas que c'est une majorité et que juste en postant sur Pinterest ou juste en postant sur ces sites-là qui vendent Etsy ou comme ça, juste en postant là-dessus, vous allez vous faire des quéquettes en or avec juste leur produit digital. Un produit digital, je trouve que c'est fabuleux quand vous avez peut-être déjà une... une communauté, quand vous avez déjà une patientelle, une clientèle, et que justement vous pouvez proposer un petit plus avec vos accompagnements, avec vos services, etc. Là, un produit digital, il fait vraiment sens. Quand on démarre aussi, le fait juste d'avoir un premier PDF, ça peut être une entrée, justement, sur le marché. Quand j'ai commencé Coach Ton Budget, j'avais pas un PDF, j'avais juste la formation avec peut-être 3-4 vidéos, j'ai vendu ça à 29 francs, et ça s'est super bien vendu, parce que je crois que j'ai vendu peut-être une dizaine de places comme ça en très peu de temps. Vous allez me dire, ça fait 300 francs. Mais c'est exactement là où je veux en venir. C'est que ça ne va pas vous rendre riche, en fait. Ça va vous aider, ça va vous lancer, ça va vous permettre d'acquérir des compétences et puis du savoir par rapport à votre clientèle cible. Ça va vous permettre aussi de savoir ce que vous voulez, ce que vous ne voulez pas, mais ça ne va pas vous rendre riche. Donc moi, je conseille toujours d'avoir visualisé un bon écosystème par rapport à votre business, surtout si vous êtes seul, et de le faire évoluer dans ce sens-là. Ça veut dire aussi que quand vous êtes à l'aise avec tout votre écosystème, là, vous pouvez commencer justement à le faire grandir en délégant, en automatisant encore plus, etc. Je pense que je deviens spicy avec les prochaines raisons parce que maintenant, je me rappelle quand je les ai écrites et je n'étais pas énervée, mais je me suis dit j'ai envie de montrer que ce n'est pas productif d'être comme ça. Donc la sixième raison, le sixième blocage, c'est le fait de ne pas capter le retour d'expérience de quelqu'un qui est justement plus expérimenté. En fait, là, il ne faut pas trop jeter de la pierre non plus parce que parfois, on nous dit des choses et en fait, ça ne clique pas dans la tête et quand quelqu'un d'autre nous les dit, là, ça clique. En fait, j'ai réalisé... que plus j'aidais des débutants débutants, moins ils comprenaient en fait la valeur de ce que j'avais à leur expliquer. J'ai beau vulgariser, j'ai beau faire en sorte que tout soit le plus simple possible, quand on dit à un débutant ne fais pas cette erreur à cause de ci ou ça, il va pas forcément comprendre la valeur de ne fais pas cette erreur-là. Il va peut-être quand même la faire. Et je pense que c'est là aussi où c'est important de se tromper, de faire des échecs, d'avoir des erreurs, etc. C'est tout à fait normal. Mais je pense que c'est un gros blocage aussi de ne pas pouvoir voir ces choses-là. Et en fait... En fait, ça va aussi avec la septième raison que j'ai envie de vous dire juste après. Plus vous allez travailler avec quelqu'un d'expérimenté, plus je vous conseille de l'écouter. Et aussi, toujours d'avoir la jugeuse. Je veux dire, vous devez avoir un petit peu d'objectivité par rapport à ce que quelqu'un vous dit. Si vous travaillez avec un grand entrepreneur et qu'il vous dit « Investis un million là-dedans, c'est sûr, tu vas faire une chèque d'une » , vous devez vous poser la question si vous pouvez le faire. Évidemment, on ne va pas dire « Je saute d'un bâtiment et fais-le » . Mais je pense que travailler avec quelqu'un qui est très expérimenté, c'est une mine d'or. C'est des raccourcis en or. C'est génial parce que ça va vous faire gagner énormément de temps. Et je vous dis parce que j'ai embauché un consultant il y a deux mois qui a plus de bouteilles que moi encore dans l'entrepreneuriat digital et qui m'a aidé à faire aller beaucoup plus vite, qui a été littéralement un deuxième cerveau pour moi dans ma restructuration d'entreprise. Et ça, c'est génial. Mais par contre, j'ai dû acquérir beaucoup plus d'expérience et beaucoup plus de bouteilles pour pouvoir accueillir ce que quelqu'un comme ça me disait. Du coup, ça va à la septième raison, ou la septième blocage. Putain, j'arrête pas de dire raison, mais c'est des blocages. J'ai beaucoup de gens qui sont têtus. et qui veulent tout faire à leur sauce. Le problème, c'est que quand vous voulez tout faire à votre sauce et que vous rejetez les conseils, de nouveau, ça rejoint la sixième raison, vous allez perdre du temps. Et surtout, je ne vois pas l'intérêt de prendre des formations, d'aller dans des masterclass, de lire des livres. de prendre des consultants si vous voulez pas écouter ce qu'ils ont à vous dire. De nouveau, je dis pas qu'il faut tout prendre et puis tout exécuter, etc. Ça, c'est vous qui devez avoir une certaine jugeote. Mais je pense qu'à un moment donné, il faut avoir un peu d'humilité. Vous pouvez créer un business unique sans réinventer la roue. Et écouter quelqu'un, ça veut pas dire copier. Ça veut juste dire progresser plus vite. Je vais vous donner un exemple. C'est que ces six derniers mois, j'ai accompagné quelques personnes qui étaient un peu dans ce sens-là, qui voulaient pas forcément écouter ce que j'avais à dire et qui ont fait comme ils voulaient. Et en fait, Le retour, ça a été quoi ? Ça a été « T'avais raison, Janice » . Et je dis pas que j'ai toujours raison, parce que de nouveau, je suis assez humble et j'essaye toujours de montrer la voix de la manière la plus juste possible et la plus objective possible quand je suis en consultation avec les clients. Mais c'est vrai que parfois, c'était frustrant pour moi d'avoir des gens qui écoutaient pas et qui se sont retournés après derrière et qui m'ont dit « T'avais raison sur ce point-là » . Et ça me blesse aussi pour eux, parce que j'ai envie qu'ils aillent plus vite, j'ai envie qu'ils fassent les choses mieux, mais je peux pas non plus les forcer à imprimer dans leur tête tout ce que je dis. Et ça, ça a été pour moi, pour certaines personnes, en fait, ils ont perdu beaucoup de temps. de temps qu'on aurait pu gagner en accompagnement comme ça, à faire des erreurs, ils auraient pu être évités en m'écoutant. En fait, j'ai pas envie de donner d'exemple parce que je sais que mes clients écoutent beaucoup les podcasts, j'ai envie de jeter la pierre sur personne, j'ai pas envie de les faire culpabiliser, j'ai pas envie de leur dire « vous êtes des pauvres merdes » parce que c'est pas du tout comme ça que j'aime faire avec mes clients. Et surtout, je suis aussi très transparente, c'est-à-dire que quand ça va pas avec quelqu'un ou quand il y a quelque chose qui cloche, moi je dis toujours, toujours ce que je pense. Souvent, j'aime aussi poser la question à la personne comment est-ce que tu te sens, comment est-ce que tu vois les choses Parce que ça me permet aussi, moi, de détecter le sentiment que la personne a par rapport à ce qu'elle fait elle-même. Et ça, c'est vachement important, je trouve, en coaching ou en tout cas en motora. La huitième raison, et ça franchement je vais être intransigeante sur celle-ci, vous refusez d'investir sérieusement dans votre business. Il y a un moment, je vais vous dire, tant qu'on n'a pas fait peut-être 30, 40, 50 000 francs de chiffre d'affaires, je pense très sincèrement que vous devez investir dans votre offre, dans le fait de peaufiner. Et investir ça veut pas forcément dire investir en pub, etc. Ça veut dire investir du temps dans... le fait d'avoir une bonne offre, de comprendre les rouages de votre offre et comment elle va convertir. Une fois que vous avez passé ce stade-là, ça veut dire que votre offre, elle est désirable, il faut travailler sur votre système marketing. Parce que là, il vous faut plus de clients pour développer tout ça. Et ça, généralement, c'est des paliers. En Suisse, c'est un petit peu différent parce que un naturopathe, une nutritionniste peut atteindre très facilement 50-60 000 francs de chiffre d'affaires si elle a la patientèle, et quand même atteindre même 100 000-200 000 sans avoir un bon rouage marketing derrière. Juste parce que la personne est... douée, talentueuse et puis a des bons résultats dans ses accompagnements. Du coup, c'est un peu difficile de dire au chiffre d'affaires, mais on va donner un petit peu des catégories, comme ça, ça vous fait comprendre aussi à quelle partie il faut investir et il ne faut pas investir. Je dirais qu'à partir de 50-60 000 francs, peut-être une année d'activité, si on veut parler en années, il faudrait commencer à investir dans vos systèmes marketing. C'est-à-dire avoir un bon tunnel de vente, avoir un bon site internet, une identité visuelle qui est correcte, alignée avec ce que vous faites. Et passer 100 000, là où vous avez plein de clients, vous n'arrivez pas à vous dégager du temps même pour en accueillir plus, là il faut investir justement. plutôt dans votre structuration, dans des automatisations, etc. Et en fait, je vois beaucoup de clients qui sont dans ce palier entre 60 et 100 000, qui ont parfois des jobs à côté, ou pas, et qui galèrent un petit peu justement parce qu'en Suisse, c'est toujours pas assez pour vivre confortablement. Quand on gagne 60 000 francs par an en Suisse, on gagne pas bien sa vie. Ou en tout cas, c'est pas très très confortable. Ils refusent d'investir dans des choses qui les aideraient drastiquement à augmenter leur chiffre d'affaires. Et ça, c'est tout bête. Une bonne identité visuelle, un joli feed, des templates. un bon tunnel de vente justement, un bon site internet. Toutes ces choses-là, ça coûte de l'argent quand c'est fait par des professionnels, mais derrière le retour sur investissement que vous allez pouvoir faire, il est non négligeable en fait. Il faut toujours penser, là par exemple, pour les deux offres qu'on va sortir en septembre, j'ai investi entre 15 et 20 000 francs en justement prestataire de service, en aide, en refonte, etc. Le truc c'est que ça, ce sont des programmes qui vont me tenir potentiellement 12 à 24 mois. Donc j'ai investi 20 000 francs pour 12 à 24 mois. Mais le retour sur investissement, on parle potentiellement de programmes qui vont atteindre le million de francs de chiffre d'affaires d'ici 2 à 3 ans. Alors finalement, c'est quoi 20 000 francs ? C'est pas grand-chose. Ça, ce sont des montants énormissimes parce que je travaille sur ma rentabilité, parce que j'investis énormément aussi en marketing, en publicité, etc. C'est ce qui fait aussi que c'est du chiffre d'affaires, c'est pas du bénéfice, il faut bien comprendre ça. mais derrière, vous à votre échelle ce que vous pouvez faire quand par exemple vous trouvez que c'est trop cher un site internet, que c'est trop cher un tunnel de vente, que c'est trop cher une identité visuelle réfléchissez à tout tous les gens qui vont mieux vous percevoir, mieux pouvoir réserver avec vous parce que vous avez un bon tunnel de vente, parce qu'on peut réserver en ligne chez vous, parce que c'est fiable, parce que ça a l'air professionnel, etc. Et plus votre métier va demander des clients haut de gamme, plus vous devez investir là-dedans. C'est-à-dire qu'à un moment donné, il va falloir sortir du statut artisan. Sortez de là. Faites quelque chose qui est en accord avec votre profession, avec qui vous avez envie d'être. Montez plus haut. Pour ça, cet été, si jamais j'ai prévu pas mal de podcasts qui sont beaucoup plus éducation financière et qui vont vous aider à prendre des meilleures décisions dans ce cadre-là. La raison numéro 9, c'est investir au mauvais endroit quand on a de la trésorerie. Alors comment vous expliquer ? Là c'est un peu l'inverse de ce que je viens de vous dire avant, c'est que certaines personnes ne vont pas vouloir du tout investir et d'autres vont investir beaucoup trop d'argent. Ça c'est souvent le problème d'un business qui a trop de trésorerie d'un coup, c'est-à-dire qu'on démarre avec une jolie enveloppe, par exemple vous aviez 20-30 000 francs à mettre dans votre SRL à la base et là vous vous retrouvez avec 20-30 000 francs à mettre sur votre compte. Le truc c'est que si vous démarrez avec ça, c'est un super joli cadeau parce que ça veut dire que vous êtes confortable dans les prochains mois, mais ça veut pas dire qu'il faut aller claquer dans des choses parce que vous avez le cash sur votre compte. Ça veut dire qu'il faut faire des prévisions. regardez où est-ce que vous allez investir cet argent, est-ce que c'est dans la publicité, est-ce que c'est dans une identité visuelle, etc. À quel moment ? Et moi ce que je ne vous conseille pas de faire, surtout si vous démarrez, c'est de tout de suite aller all-in avec une belle identité visuelle, un bon gros site internet, tout ce qui va, surtout si vous êtes dans la prestation de service, si vous êtes dans un truc qui est vraiment... qui va vous demander d'abord de l'essai, du trafic, etc. Moi je ne vous conseille pas de faire comme ça du premier coup parce que vous avez peut-être aussi besoin de tester, de tâter, de regarder comment ça se passe. Et ça m'est arrivé, j'ai eu des clients qui ont démarré all-in comme ça, qui ont tout de suite beaucoup investi. qui ont voulu faire beaucoup d'un coup. Et en fait, il s'avère qu'avec le temps, ils n'aimaient plus ce qu'ils avaient fait, ils n'étaient plus alignés. Et ça, au bout de même pas 12 mois, de 24 mois même. Donc c'est pour ça que je pense que c'est important au début de vraiment comprendre ce qu'on fait en pratiquant, en pratiquant, en pratiquant. Et après seulement, on commence à investir. Mais de nouveau, là-dedans, d'un point de vue financier, ce qui va beaucoup vous aider, c'est de faire des prévisions, de regarder à quel moment vous investissez quoi, de planifier votre année aussi en termes de marketing, d'essayer de jauger un petit peu les phases de down, les phases de up en termes de chiffre d'affaires et d'investir en fonction de tout ça. Eh bien, c'est... c'est toujours dans la même vague, le freinage numéro 10, c'est d'ignorer les chiffres de son activité. Alors là, de nouveau, vous avez, avant, je vous ai parlé du coup de différentes typologies de stades, en fait, avec les 30 à 50 000 francs de chiffre d'affaires, de 60 à 100 000, etc. En fait, ce qui est très dur, c'est pour un tout débutant, pour quelqu'un qui démarre vraiment, c'est très difficile de le sensibiliser avec le tracking des chiffres. J'ai ça beaucoup avec des clients qui sont conseillers financiers, ou peut-être dans la comptabilité, ou dans tout ce qui est un petit peu plus financier, j'ai ça. Mais par contre, pour toutes les autres personnes qui sont absolument pas mathématiques, qui aiment pas trop les chiffres, c'est pas leur truc, c'est ils fuient ça comme la peste. Et je vois ça comme un très gros problème parce qu'au début, franchement, je trouve pas ça très grave. À moins qu'on traque juste le chiffre d'affaires, le nombre de clients, au moins le minimum, ou alors la progression en termes de followers qu'on gagne chaque mois, ou alors tous ces petits trucs qu'on traque, ça franchement, je trouve que c'est un peu le minimum vital quand on démarre parce qu'on a besoin aussi de savoir comment le business va et comment... on évolue, même quand on est tout petit, même quand on a un job à côté. Je pense que c'est hyper important parce que ça nous permet de voir si on stagne ou si on a une croissance ou si on même on baisse au niveau de l'activité. Et après, le truc que je vois le plus gros, c'est que le problème, c'est que si on ne les prend pas tout à la base en faisant ça, c'est qu'après, plus tard, ces entrepreneurs-là n'ont pas pris l'habitude de se raquer leurs chiffres et du coup, c'est très difficile d'avoir de la data. Par exemple, moi, ce que j'aime bien, quand je prends quelqu'un, un nouveau client, j'aime bien savoir un petit peu ce qui marche déjà pour lui. comment est-ce que ces pages de vente convertissent, le nombre de rendez-vous qui réservent, l'investissement qui fait en publicité, le nombre de postes qui postent chaque semaine, les retours par rapport à tout ça, les clics sur les liens. J'aime bien savoir tout ça. Et en fait, je vais vous dire vraiment la vérité. Je pense que 90 à... Je ne crois pas qu'à ce jour, j'ai eu un client qui est venu et qui m'a sorti un tableau pic au vélo nickel avec tous les chiffres qui étaient traqués. Je n'ai pas eu ça jusqu'à maintenant. Par contre, j'ai des gens qui traquent un petit peu, qui ont un fichier budget, qui regardent un petit peu tout ça, mais jamais jamais au point de vraiment vouloir analyser ces chiffres-là. Le truc, c'est que ne pas savoir combien on gagne, combien on dépense, combien ça coûte réellement à un client. Ne pas savoir aussi, dans ce sens-là, combien est-ce qu'on a investi, combien est-ce qu'on a besoin d'investir. Je pense très sincèrement que c'est piloté à l'aveugle et que ça ne va pas vous aider dans le long terme. Et souvent, j'ai des clients qui arrivent vers moi un petit peu trop tard. Ils sont déjà en crash, ils sont déjà en panique financière. Alors, ils investissent encore dans Coach Ton Business, ce qui est très noble. Mais c'est vrai qu'on arrive à la raclette au niveau de ce qu'on peut faire et il faut très vite remonter les choses. Et c'est aussi pour ça que j'aime bien comprendre ce qui marche. Par exemple, j'ai des clients qui ne sont pas des gens que je peux mettre sur Instagram et faire des célébrités sur Instagram. Donc il faut trouver d'autres manières d'acquérir des clients. Et c'est pour ça que j'aime bien leur demander qu'est-ce que tu fais actuellement ? Comment ça fonctionne le bouche à oreille ? Est-ce qu'il y a du référent, du référal ? Est-ce qu'il y a de la fidélité ? Est-ce que tu as une newsletter ? Est-ce que tu as tout ça ? En fait je pose plein de questions pour voir un petit peu comment est-ce que la personne elle se débrouillait jusqu'à maintenant. Et moi, ce que je vais venir faire avec les clients qui vont avoir le moins de budget possible ou vraiment le minimum, c'est que je vais essayer de capitaliser là-dessus et de faire quelque chose de mieux. Après, évidemment, c'est toujours plus fun quand j'ai des clients qui ont plus de budget parce que ça veut dire qu'en partant de là, on peut développer des choses qui sont beaucoup plus grosses et qui vont apporter beaucoup plus de résultats à l'entreprise. Mais voilà, je pense qu'ignorer les chiffres, en fait, ne pas traquer, je pense... Je ne pense pas que c'est de votre faute parce que fondamentalement, on ne sait pas toujours quoi traquer. À part si vous demandez à ChatGPT qu'est-ce que je peux traquer dans mon business. Et puis là, vous pouvez utiliser l'AI pour l'intelligence artificielle pour justement vous aider dans votre business. Je ne pense pas que c'est inné et que tout le monde a cette fibre-là. Néanmoins, je vous le dis, si ça peut vous faire un déclic aujourd'hui, traquez vos chiffres. ça va vraiment changer la manière dont vous gérez votre business. Un, ça va vous donner plus de visibilité. En plus, si ça se trouve, vous avez un chiffre d'affaires qui est totalement correct. C'est juste que vous gérez pas derrière les finances. Donc ça va vous permettre d'être beaucoup plus zen par rapport à ce que vous faites dans votre entreprise. Deux, ça va vous permettre d'avoir aussi la sérénité d'investir dans des trucs et de vous dire là, en fait, j'ai le cash pour faire ça. Et je sais que d'investir là-dedans, ça va avoir un retour sur investissement pour moi qui est intéressant. Et ensuite, regarder la data en arrière, apprendre sur vos chiffres et vous dire l'année prochaine. On va faire ça autrement. L'année prochaine, à cette date-là, je prévois une campagne, je prévois un rabais, je prévois quelque chose qui va faire que je vais être moins dans la merde. Et surtout, vous pouvez aussi planifier votre trésorerie. Parce que les mois creux, où c'est pas drôle parce que vous n'avez pas de rentrée d'argent, si vous n'avez pas de trésorerie, c'est encore moins difficile. Dans cet épisode, j'ai parlé du coup des 10 blocages que j'ai vus, les 10 blocages les plus fréquents que j'ai vus chez mes clients, chez toutes les personnes que j'ai accompagnées. Donc à ce jour, il y a une soixantaine de personnes que j'ai accompagnées vraiment en one-to-one dans des business suisses. Et ces blocages, vraiment, pour moi, ce sont des gros gros freins à l'expansion du business, au fait de gagner plus d'argent, de gagner mieux sa vie, etc. La première raison, c'était de changer de stratégie toutes les deux semaines et à l'inverse aussi de ne pas pivoter parce que si vous ne pivotez pas alors que votre offre ne marche pas, ça ne va pas fonctionner. La deuxième, c'est penser que le digital fait tout tout seul. Donc à partir du moment où vous postez sur Insta, ça suffit. Non, en fait, si vous n'avez pas de stratégie derrière, ça ne va pas y arriver. si vous n'avez pas une offre, si vous n'avez pas un bon tunnel de vente, ça ne va même servir à rien. Si on ne peut pas accéder à vos sites internet, si on ne peut pas accéder à votre offre, s'il n'y a même pas d'offre ou si elle n'est pas claire, ça ne va servir à rien. Ensuite, j'ai dit que penser qu'une activité rentable, ça se construit avec une heure par semaine. Non, hélas non. D'ailleurs, il y a un dicton que ma prof de comptabilité disait tout le temps, c'est « the higher the risk, the higher the return » . Et ça, je pense que bon nombre d'entrepreneurs qui ont réussi me le diront également. Le plus il y a de risques, le plus il y a de retours. Et franchement, je suis assez convaincue de ça. Et du coup, plus vous prenez des risques en sacrifiant un petit peu de vous au début pour prendre du temps pour développer un business, plus je pense que vous allez réussir et vous allez y prendre du plaisir en plus dans le process si vous êtes aligné avec ce que vous faites. Donc clairement, je pense que ça vaut le coup de cravacher un petit peu pendant un petit moment, en tout cas pour lancer une activité. Et puis après, de faire à votre sauce, c'est-à-dire qu'on peut tout à fait adopter de la slow productivity. D'ailleurs, le livre Feel Good Productivity, il est vraiment bien par rapport à ça. Vous avez aussi Deep Work. qui va vous aider justement à travailler mieux et de manière plus confortable. Et je pense vraiment qu'en travaillant comme ça profondément, vous allez avoir beaucoup plus de résultats qu'en vous disant « Ouais, vas-y, je bosse là-dessus un petit peu, voilà, comme ça, comme ci. » Ensuite, j'ai parlé de valeur. Donc ça, c'est vraiment par rapport au syndrome de l'imposteur, etc. Si vous ne comprenez pas que vous avez une valeur et une expertise sur le marché, en fait, les clients ne signeront pas avec vous, tout simplement. Donc, à un moment donné, sortez de cette position où vous vous sentez victime, où vous ne vous sentez pas légitime, pas à la hauteur. si vous sortez pas de là, en fait, le marché va vous bouffer, tout simplement. Je ne vais pas le faire par quatre chemins. C'est-à-dire que si vous ne voulez pas vous affirmer, quelqu'un d'autre le fera pour vous. La cinquième raison, c'était penser qu'une formation ou un e-book, en tout cas tout ce qui est evergreen, ça va vous rendre riche. En fait, de nouveau, si vous partez sans communauté, que vous n'avez rien, déjà ça va mettre du temps, ça va vous demander aussi beaucoup d'efforts. Moi, ce que je conseille pour aller vite, c'est soit d'investir avec des prestataires qui vont être d'accord, qui vont le faire avec vous, ou alors de bien charbonner pour construire quelque chose et la communauté qui va avec. Donc en fait, je dirais qu'une formation ou un e-book, ça va pas sans la communauté derrière parce que sinon vous allez la vendre à qui ? personne ne voudra acheter une formation de quelqu'un qui est inconnu au bataillon, dont l'offre et tout ça, c'est pas clair. La sixième raison, c'était ne pas capter la valeur d'un vrai retour d'expérience. Donc quand vous vous faites accompagner, quand vous prenez des consultants, tout ça, en fait, il va falloir comprendre que si ils vous disent quelque chose, c'est qu'il y a une raison. À la limite, si vous ne trouvez pas la raison derrière, creusez un petit peu, comme ça la personne peut vous dire pourquoi elle va vous dire ça, si vous aimez, si vous êtes curieux, posez-lui la question. Et ça va du coup avec la septième, c'est que vouloir tout faire à votre sauce, c'est être détu, surtout si vous vous faites accompagner. en rejetant les conseils de quelqu'un parce que vous pensez pas que c'est ce que vous devez faire vous, même si je pense que très sincèrement parfois il faut écouter son intuition on est tout à fait d'accord je clash pas ça du tout, au contraire j'écoute moi-même tout le temps mon intuition, mais à un moment donné si quelqu'un vous dit quelque chose parce que d'expérience ou parce que cette personne a vécu ça auparavant, et ben ne fermez pas totalement les yeux, soyez ouvert un petit peu à ce qu'on vous dit sans être trop naïf non plus évidemment la huitième raison c'était de refuser d'investir sérieusement dans votre business, à un moment donné si vous avez un chiffre d'affaires qui est correct. va falloir investir dedans si vous voulez plus. Voilà, c'est... Je dis pas plus. La neuvième raison, c'était d'investir au mauvais endroit quand on a de la trésorerie, c'est-à-dire que si vous investissez, je sais pas, dans un dividende, admettons, si vous versez un peu plus de salaire, alors que peut-être ça ferait du bien justement d'investir un peu plus en publicité, ou peut-être dans un nouveau tunnel de vente, dans une nouvelle page de vente, peut-être dans une identité visuelle, ou le rafraîchissement, dans un beau feed Instagram, etc. En fait, je répète toujours les mêmes exemples, mais c'est parce que je pense que c'est ce qui parle le plus. Tout simplement, vous allez cramer votre cash pour rien. C'est-à-dire que si vous, vous investissez ça en vous-même, en vous versant un dividende, tant mieux. Si c'est ce que vous aviez besoin pour vous développer vous-même, pour être plus heureux, pour être plus en vogue, ça va justement dans le livre de Feel Good Productivity. Ça veut dire que vous allez plus aussi donner en productivité à votre business, pourquoi pas. Mais dans certains cas, en fait, claquez votre argent. dans certains projets qui n'auront pas de retour sur investissement, ça c'est gaspiller sa trésorerie. Le dixième, c'était ignorer les chiffres de son activité. Et ça, je vous conseille de recommencer par le simulateur qu'on avait donné justement il y a quelques semaines dans une des vidéos courtes YouTube. Je vous conseille d'aller regarder, d'aller calculer votre tarif journalier moyen, ça va vous donner un aperçu de ce que vous devez tarifer en fonction de votre activité. Mais il n'y a pas que ça. Et j'avais encore une cliente aujourd'hui en appel qui justement avait un tarif journalier moyen qui était beaucoup trop bas. et qui manquait de rentabilité aussi parce qu'elle ne faisait pas facturer les heures en plus qu'elle faisait pour les clients. C'est-à-dire que les déplacements ou alors le travail qu'elle faisait à côté, elle ne faisait que payer les heures qu'elle passait avec le client. Et du coup, il y a une rentabilité qui est éclatée en fait quand on fait ça. Donc là en fait, ce qu'on avait travaillé, c'est une nouvelle échelle de valeur avec justement des programmes et des packages qui sont beaucoup plus clairs et pour elle et pour le client. Et on va voir ce que ça donne dans les prochaines semaines quand elle va lancer ça. Mais je suis assez convaincue que ça ne sert à rien juste de vouloir plus d'argent et de ne pas mettre les choses en place. Et pour ça, il faut... traquer vos chiffres les gars, il faut aller voir ce qui se passe au niveau de vos thunes, de votre argent, de votre acquisition client, de vos marges, de tout en fait, il faut aller voir ce qui se passe au niveau chiffres parce que là, je suis désolée, vous n'allez pas pouvoir faire les autruches, ça va vous montrer la vérité. Bon voilà, on a fait le tour des 10 blocages qui freinent le plus les entrepreneurs, en tout cas ceux que j'ai suivis ces derniers mois. Et comme je le disais en intro, je ne parle pas depuis une tour d'ivoire, c'est-à-dire que... J'ai fait des erreurs. Je pense que j'en ai parlé dans l'épisode précédent qui est sorti sur YouTube si vous voulez aller le voir. Moi-même, j'ai eu des réflexes comme ça. J'ai eu des désillusions. J'ai fait des erreurs. En fait, il y a des choses que j'aurais pas dû lâcher mon argent dans certains trucs. On est totalement d'accord avec ça. J'ai aussi claqué de l'argent dans des choses qu'il fallait pas. Après, j'ai toujours été hyper rigoureuse. Et je pense que quand on bootstrap aussi un business, c'est-à-dire quand on le fonde soi-même avec son propre argent, ... On fait beaucoup plus attention à ce qu'on fait avec son argent. Mais je pense que c'est vachement intéressant de commencer peut-être par regarder vos chiffres. Regarder, en fait, peut-être commencer par la dernière des raisons. Allez voir vos chiffres. Allez voir ce que ça peut vous faire. Et je vais vous dire aussi, moi, j'apprends aussi de mes clients. C'est-à-dire que quand je vois qu'ils font quelque chose que ça ne fonctionne pas, ça me fait apprendre. Ça me fait donner des meilleurs conseils derrière. Ça me fait aussi voir un peu ce qui se passe. Et le marché, il évolue. Ça change tout le temps. Même depuis une année, ça évolue constamment. Et voilà, moi je pense que tout me sert, tout sert aussi à mes clients, c'est ça qui est important. Et je pense que maintenant j'ai une expertise assez solide là-dedans, et c'est pour ça que je pense que les produits qu'on sort en septembre vont vous plaire. Je suis désolée, je vous tease encore, je ne vais pas vous dévoiler exactement encore aujourd'hui de quoi il s'agit, parce qu'on est encore en train de construire, de chapeauter le tout. Je sais le contenu, c'est pour ça que je peux vous dire que ça va être vraiment bien, mais j'ai pas encore terminé de faire les offres Et ça pour vous dire, vous voyez, quand on sort une offre, moi c'est trois mois de travail. Et c'est une offre qui part d'une offre existante, donc on ne va pas réinventer la roue. Mais la deuxième offre, c'est une nouvelle offre. Donc il y a une nouvelle offre quand même qui est créée et il y a une offre qui part d'offres existantes. Donc c'est du remodelage, mais c'est du remodelage avec beaucoup plus de valeur et beaucoup plus justement de professionnalisme que j'ai donné jusqu'à maintenant dans tous mes accompagnements. Si vous vous êtes reconnus dans cet épisode, c'est peut-être le moment de se poser, de faire un petit bilan. Et ça, ce serait vraiment très stylé si j'arrive à faire en vous ce déclic. pour que vous sachiez en fait où vous allez avec votre activité. Et si vous avez un petit coup de pouce, vous savez où me trouver, on pourra en discuter. Moi, je fais toujours des appels découvertes pour voir un petit peu comment je peux vous aider. Et si jamais vous pensez à partager cet épisode avec un entrepreneur qui en aura besoin, faites-le parce que ça aide. Cet épisode, il a gagné un prix, le meilleur du podcast catégorie business. Et je sais qu'il prend beaucoup de clics parce que je le vois dans vos messages que vous m'envoyez tous les jours. Je le vois aussi dans les commentaires que vous mettez sur Spotify particulièrement. Je ne sais pas sur YouTube, vous êtes encore un petit peu timide, mais sur Spotify vous mettez beaucoup de commentaires Et ça, j'apprécie, donc n'hésitez pas à le faire, n'hésitez pas aussi à me faire un retour d'email. Et puis voilà, en tout cas, merci d'avoir écouté, ça me booste toujours à fond vos messages, je suis super contente et comme d'hab, ensemble dans la mission de vivre confortablement de ton business. Je vous remercie d'avoir écouté et puis je vous dis à tout bientôt pour le prochain épisode.