Speaker #0On a beau être au milieu de l'année 2025, je me suis dit que ce serait intéressant de faire un retour sur toutes les erreurs que j'avais fait en 2024 et de vous faire une petite compilation au travers de ce podcast pour vous expliquer tout ce que j'ai fait qui n'était pas forcément très juste. Parce que je vous avoue qu'en tant qu'entrepreneur qui réussit, à mon sens, j'ai déjà parlé de la définition du succès en levant l'air à jour en travers, donc si vous voulez écouter les autres épisodes, allez-y, j'ai la sensation qu'on me tape souvent sur l'épaule en me disant ... Trop bien ce que tu fais, incroyable, et pas assez en mode là c'est une erreur. Alors je sais que c'est très suisse et qu'on va pas venir me défoncer en mode là tu fais faux, là tu fais faux, là tu fais faux, surtout que ça demanderait une analyse interne de tout ce que je fais. Et ben sachez que j'ai pris un consultant il y a quelques mois qui m'a aidé à revoir toute la stratégie et que basé sur tout ce qu'on a refait, tout ce qu'on a détruit et reconstruit, je me suis dit que ce serait intéressant de vous partager les erreurs que j'ai faites qui n'ont pas été forcément très smart de ma part et qu'on... On analyse tout ça ensemble et peut-être que ça vous évitera de les faire vous aussi. Tout d'abord, bienvenue sur Coach ton budget et business, les podcasts dédiés à la thune, à l'ambition, à la réalisation de ses rêves, mais aussi au marketing et à l'entrepreneuriat en Suisse particulièrement. Je suis Janice, formatrice en marketing et business, mais aussi créatrice de contenu dans la finance personnelle. Dans ce podcast, on parle d'argent pour s'éduquer, apprendre à gérer, comment réaliser nos projets de vie avec. Si tu as de nouvelles ou de nouveaux, abonne-toi pour ne manquer aucun épisode. Ils sont pépites et très importants. Mets une note à ce podcast si tu l'aimes et puis si tu l'aimes encore plus. Tu peux t'abonner à l'amusateur et tu l'auras dans ta boîte mail directement toutes les semaines. Le podcast est disponible sur YouTube, sur Spotify, sur Apple Music, vraiment partout. Alors n'hésite pas à suivre Coach ton budget et business. Allez, c'est parti pour le sujet de la semaine. Tout d'abord, ceux qui ne me connaissent pas, bienvenue, je m'appelle Janice, comme vous l'avez entendu dans l'introduction, et j'accompagne les entrepreneurs justement à vivre confortablement de leur business. Pourquoi je me suis lancée dans l'entrepreneuriat ? Eh bien, à la base, c'était parce que je n'avais aucune fortune personnelle, j'avais rien, et que j'avais envie de m'enrichir un petit peu plus vite. Il s'avère qu'aujourd'hui, on est attiré pour des raisons souvent financières, parce qu'on a faim, on a envie de sortir de nos situations. Aujourd'hui, vraiment, j'ai trouvé ce que j'avais envie de faire, C'est-à-dire qu'on n'est plus drivé par l'argent, on est drivé par la liberté, mais aussi par le fait... D'aider les autres à faire de même, donc ça c'est super intéressant. Alors déjà les objectifs de cet épisode c'est très important, j'aimerais vous inspirer en fait, vous dire qu'on va forcément faire des erreurs c'est ok, mais peut-être que si je peux partager les miennes et puis vous encourager à faire mieux, cet épisode il est clairement là pour ça. Deuxième objectif c'est que malgré le fait que j'ai de l'expérience, que j'ai quand même un diplôme, que j'ai beaucoup travaillé dans ce milieu-là, que j'ai vu aussi beaucoup de clients, que j'ai fait beaucoup de choses, on peut toujours se tromper. On peut toujours prendre la mauvaise direction, déjà parce que quand on est seul, c'est pas toujours facile de s'orienter. Et puis surtout parce que parfois, c'est la vie, quoi. Si on se trompe pas, on apprend pas. Donc voilà, c'est normal. Ne vous en voulez pas si vous avez aussi fait des erreurs. Parce que peut-être qu'à la fin de cet épisode, ce serait intéressant que vous fassiez aussi le décompte de peut-être quatre erreurs que vous avez aussi fait au cours de l'année dernière qui vous ont un petit peu péjoré dans votre activité. Ensuite, j'aimerais vous donner, clairement, tout le temps, je vous fais tout le temps ça dans les épisodes, vous commencez à connaître. et d'ailleurs c'est pour ça qu'il a été prémé meilleur podcast de Suisse le jour de mes 30 ans. Merci encore pour ça. J'aimerais vous donner des clés concrètes pour réfléchir à votre pricing, à votre positionnement, à votre charge de travail, parce que c'est clairement les éléments qu'on va aborder dans cet épisode-là. Bon, sans attendre, pour aller dans le vif du sujet, évidemment, j'ai beaucoup appris en 2024. Je proposais plusieurs services. Ils ne s'articulaient pas forcément de la meilleure des manières, c'est-à-dire que oui, il y avait une montée en gamme, mais en fait, je mettais un peu tous les clients dans le même panier et je les servais de la même manière, ce qui n'a pas forcément été très, très smart. Mais c'est pas grave, ça a quand même fonctionné, c'était quand même bien. J'ai une activité qui est toujours en croissance, j'ai tout le temps des nouveaux challenges. L'année dernière j'ai fait des choses que j'aurais pas dû faire parce que j'ai paniqué à certains moments et que c'était pas optimal. Vous allez me dire, on a rien vu Janice ? Tant mieux ! Mais voilà, quand même il y a des choses que j'ai faites que j'ai faites par un peu de panique. Et d'ailleurs je pense que j'ai fait des vidéos par la suite en disant ne faites pas ça si vous paniquez parce que j'avais moi-même vécu ce genre de choses en fait, c'était aussi simple que ça. Bon, sans plus attendre, erreur numéro... 1. La première chose, je pense que j'ai fait faux, mais j'ai fait faux malgré moi. C'est-à-dire que j'ai voulu le faire, mais je l'ai mal fait. J'ai pas eu une vraie échelle de valeur dans mes offres. C'est-à-dire qu'il y avait « coach ton budget » , ensuite il y avait « coach ta bourse » , et je dis « il y avait » comme si ça parlait au passé, et c'est encore le cas, mais il y avait « coach ton budget » , « coach ta bourse » , donc là la montée en gamme était assez claire, et puis tout d'un coup il y avait « coach ton business » , qui était tout de suite beaucoup plus onéreux, et en fait qui parlait pas forcément à la même cible. Ce qui s'est passé quand je dis... Déjà, prenons une petite définition, c'est quoi une échelle de valeur ? Une échelle de valeur, c'est vraiment comprendre à votre client que vous avez un produit entrée de gamme et que vous avez du coup des produits qui montent en gamme en fonction de la disponibilité d'experts ou des services qu'on va avoir. C'est pareil à la Migros en fait, quand vous allez, vous avez le premier prix, vous avez... le prix un petit peu au milieu, et puis vous allez avoir peut-être le bio qui est le plus cher. Ça, c'est une échelle de valeur, de la manière la plus simplement expliquée. Et en fait, je dis toujours à mes clients, en fait, on vient souvent et on me dit « Ouais, je suis thérapeute et je veux proposer un pack à 1 200, 1 300 francs pour mes clients. » Le problème, c'est qu'entre la session individuelle et le big package, il n'y a rien entre. Et moi, c'est un petit peu ce qui s'est passé dans le sens où, en fin d'année, j'ai complété par objectif 100% dépendant et rentable, Le problème, c'est que l'objectif 100% dépendant et rentable n'était pas assez complet pour combler le gap entre l'entrepreneur vraiment bébé qui débute et l'entrepreneur qui est déjà dedans. Et surtout que j'ai accompagné des entrepreneurs bébés. Donc en fait, il y avait les cibles qui se mélangeaient. Bref, il y avait des trucs qui n'étaient vraiment pas clairs. Donc, qu'est-ce qui s'est passé ? Je suis au courant qu'il y a eu des confusions chez les prospects. Il y a aussi des gens qui pensent que je donne certains services, mais pas d'autres. Il y a un petit peu eu un manque de clarté. Et je pense aussi qu'il y a eu un manque. on n'a pas vraiment compris la valeur de chaque offre. Et du coup, ça ne m'a pas du tout empêchée d'avoir des clients. Au contraire, j'étais pleine à craquer. Mais je pense que si on avait vraiment perçu comment j'aidais les clients, là, moi, ça aurait été, je pense, l'hécatombe. J'aurais eu beaucoup, beaucoup trop de clients. Donc d'un côté, c'était un mal pour un bien. Ce que j'aimerais vous dire avec cette erreur numéro 1, c'est que c'est très important d'avoir une stratégie de parcours client qui est claire et qui va d'une offre un petit peu starter à une offre premium. Maintenant, je parle évidemment pour tout ce qui est prestations de service, mais ça peut aussi exister dans les produits. Ça peut exister de plein de manières différentes. Il peut y avoir des diversifications horizontales, verticales. On peut faire plein de choses pour monter en gamme et puis surtout pour varier les sources de revenus dans un business. Quand on me dit, Janice, moi, de toute façon, mon business, je ne peux pas le varier, etc. C'est faux. Il y a plein de manières de varier votre manière de gagner de l'argent dans votre business. Ça ne va pas s'arrêter à une consultation one-one. Point. Voilà, c'est comme ça. Là, au moment où j'enregistre cette vidéo, ça fait cinq mois que je retravaille sur cet écosystème. Ça fait cinq mois que je retourne le truc. Ça fait cinq mois que je travaille vraiment sur une échelle. Alors on a trouvé comment on allait faire, on a commencé à compléter les choses. Les offres sortent en septembre. Voilà, elles sortent en septembre, je vous en dis pas plus, vous allez voir. Si vous voulez vous inscrire et savoir comment on peut bosser ensemble, je vous invite à aller voir le lien dans la bio. Les offres, les nouvelles offres sortent en septembre. Évidemment, ce sera toujours un petit peu limité parce que je peux cette fois un peu plus scaler, mais je peux pas scaler à l'infini non plus. Et en fait, c'est pas mon but. Mon but, je préfère passer un petit peu plus de temps avec certains clients qu'avoir plein de clients et puis pas pouvoir les gérer. L'erreur numéro 2. Je ne sais pas si c'est vraiment une grosse erreur parce que c'était aussi stratégique de ma part, je vous avoue, j'ai eu un pricing très très très bas par rapport à ce que je proposais. Je l'ai déjà dit dans une vidéo précédente, si vous voulez, ma stratégie c'était que je voulais toucher un maximum. Donc je suis partie d'une stratégie de pénétration où j'étais largement moins chère que même des prestataires en France qui proposaient des choses qui étaient moins bien, dans le sens où moi je faisais vraiment un accompagnement one-one personnalisé et qui se paye une blindaxe chez certains coachs business. Moi, je suis venue avec une stratégie de pénétration. Pourquoi ? Parce que j'étais au courant que j'avais besoin vraiment de voir les différents personnages, j'avais besoin de voir les cas de figure, j'avais besoin de travailler ça avec mes clients. Et franchement, à ce jour, je ne regrette pas parce que d'un côté, ça m'a aidé à avoir beaucoup de gens, ça m'a aidé aussi à voir qui je voulais et qui je ne voulais pas. Ça m'a fait voir tellement, tellement de choses. Mais d'un autre, je pense que quand on n'arrive pas à casser la barrière du pricing trop bas et à augmenter en valeur et vraiment à casser cette barrière-là, franchement, je pense que ça peut être un gouffre financier et un gouffre à la surcharge. surcharge de travail. Et ça, je veux vraiment vous rendre attentif à ça. Donc voilà, ce qui s'est passé vraiment quand ça a explosé, c'est que j'ai eu beaucoup de clients, j'ai eu de moins en moins de temps, donc effectivement la qualité s'est un petit peu réduite. Et à ce moment-là, je me suis vraiment dit, ok, c'est le moment, on revoit les choses, on reprice, on change aussi l'intérieur, on augmente vraiment en qualité, on monte la barre. Et en fait, à ce moment-là, j'ai commencé à avoir différents types de clients qui m'ont approchée. Et je vais pas dire des clients de meilleure qualité parce que ce serait dénigrer les autres clients que j'ai eus jusqu'à maintenant. Mais en fait, j'ai eu d'autres entrepreneurs qui sont venus à moi, qui étaient à un niveau plus avancé et qui avaient besoin vraiment de mes conseils à ce moment-là. Donc je pense que dans ce cadre-là, ça m'a aussi beaucoup plus stimulée parce que j'étais avec des enjeux qui étaient plus intéressants, plus importants, et pas toujours à radoter dans la même tranche de clients. De nouveau, je ne dis pas ça pour être clivante ou rabaissante par rapport à des clients que j'ai eus qui étaient à des niveaux plus bas. C'est juste que j'avais besoin d'un petit peu plus me stimuler et d'être un petit peu plus dans le challenge par rapport à certaines typologies de business. Et aujourd'hui, c'est très bien comme ça. Et du coup, ça m'a aussi permis de regrouper et de comprendre que les petits clients, entre guillemets, avaient besoin de structures un petit peu différentes. Donc c'est pour ça que j'ai créé des choses qui étaient beaucoup plus adaptées à ce dont ils avaient besoin. C'est-à-dire qu'un entrepreneur avancé, en général, il n'a pas forcément besoin de la communauté, alors que l'entrepreneur qui débute, il a besoin de voir dans l'écosystème dans lequel il va grandir, surtout. Donc vraiment, je pense qu'augmenter les prix, ça a aussi été une révélation dans le sens où, je ne vous cache pas que ça a été un peu difficile. Je me suis dit, mais il y a des clients qui ne vont pas pouvoir se permettre ça. Il y a des gens qui ne vont pas pouvoir bosser avec moi à cause de ça. Je suis passée par là. On ne va pas se le cacher. Je me suis dit, waouh, ça va être difficile d'annoncer. Et d'ailleurs, le jour où j'ai annoncé, je ne vous cache pas, je tremblais. Parce que je me suis dit, mais ils vont me faire la gueule. ils vont partir Ils vont partir en courant. Et en fait, ça a été une révélation parce que tout d'un coup, le chiffre d'affaires monte, le chiffre d'affaires est plus intéressant, on est plus confortable, on peut offrir plus de choses et on peut aller plus loin dans les choses. Donc en fait, ça a été bénéfique pour tout le monde parce que ces clients qui pouvaient se permettre mes services avaient aussi de meilleures prestations derrière. Donc vraiment, je vous dis, si vous êtes dans un cas de figure où vous hésitez à monter vos prix, mais que c'est nécessaire parce que votre business en a besoin pour respirer et vous en avez besoin pour monter en qualité, n'hésitez pas trop longtemps en fait, parce que ça veut dire que c'est le bon moment pour augmenter ses prix. Et ici, il y a un truc aussi que je veux bien faire comprendre, parce que si vous voulez, dans de la thématique augmenter ses prix, moi, ce qui m'a un petit peu... C'est pas que ça m'a chiffonné, mais je me disais, les gens vont penser que je veux juste augmenter mon chiffre d'affaires. Parce que comme je parle de thunes en loin, large, en travers, vous connaissez mes ambitions, vous savez où je veux aller. En fait, le truc qu'on peut se dire, c'est « Ah, Janice, elle veut juste atteindre ses objectifs plus rapidement, etc. » Oui, c'est sûr et certain que je veux aller plus vite. Évidemment, c'est sûr et certain. Mais en fait, j'ai bien compris que pour aller plus vite, il fallait que j'embarque aussi les gens avec moi. Et pour embarquer les gens avec moi, ça veut dire qu'il faut que je prodigue une valeur qui est à la hauteur de ce qu'ils vont payer. Et ça, c'est aussi pour ça que j'ai voulu augmenter, parce que je me suis dit, OK, on augmente la valeur, on augmente les experts à l'intérieur, on augmente ce qu'on peut livrer, on augmente tout ça. Mais derrière, il y a une plus grande satisfaction parce qu'on peut offrir plus. Donc moi, il y avait aussi cette sensation de, avec ce que j'avais, avec mon pricing précédent, en fait, j'arrivais pas à aller plus loin dans ce que je pouvais proposer parce que sinon, on perdait clairement dans la rentabilité, on mettait en danger le business, en fait. Alors que là, le business n'est pas en danger et on peut offrir de la qualité. Donc je pense que tout le monde est gagnant dans ce sens-là. Et du coup, ce n'est pas qu'augmenter le chiffre d'affaires, c'est augmenter la valeur livrée. C'est ça le point clé, ce que je voulais dire. L'erreur numéro 3, attention, elle est un petit peu... Celle-là, elle est clivante. Celle-là, elle est un petit peu dure à dire. Je pense que j'ai travaillé avec beaucoup de gens. Beaucoup, non, je ne sais pas, je ne pourrais pas quantifier sérieusement. Mais j'ai travaillé avec un public qui n'était pas forcément prêt à valoriser mes conseils. C'est lié au pricing. parce que justement quand on peut-être on paye pas assez ou peut-être qu'on voilà clairement les gens n'ont pas forcément valorisé ce que je disais. Et je pense que c'est pas qu'une question de c'est leur faute, ils ont pas valorisé, je suis une experte, machin, c'est pas du tout ça que je veux dire, mais c'est que eux aussi, ils étaient pas prêts à entendre, ils étaient pas prêts à mettre en place, ils étaient pas dans une énergie qui faisait que ils étaient là pour entendre ce que j'avais à dire, et là pour le mettre en place. Donc en fait, je jette la pierre sur personne, je pense très sincèrement que le fait d'avoir eu des prix trop bas, enfin c'est l'erreur numéro... c'est l'erreur numéro 3, mais... J'ai ciblé un petit peu la mauvaise typologie de cible par rapport à ce que je voulais donner. Et j'ai voulu être généreuse en fait. J'ai voulu me dire, moi aussi je veux aider à lancer les gens, moi aussi je veux faire tout ça, moi aussi je veux les embarquer dans cette aventure entrepreneuriale qui est, on va pas se le cacher, qui est exceptionnelle. Et en fait, j'ai un peu merdé dans ce sens-là parce que clairement il y a des gens que j'ai embarqués au début et que j'ai pas réussi à aller plus loin. Enfin, c'est pas forcément de ma faute, je sais pas comment vous le dire parce que tout ça c'est pas scripté et je vous le dis comme ça, ça sort un petit peu de moi. C'était un peu dur pour moi émotionnellement. de voir que les gens lâchaient au bout d'un moment, parce qu'en fait, ça n'avait rien à voir avec moi, c'était juste eux, leur vie, ce qu'ils mettaient en place, ce n'était pas le bon moment pour eux, en fait. Et du coup, ils ne valorisaient pas ce qu'ils avaient acheté, ils n'avaient pas le cœur, la passion que j'avais, ils s'en nourrissaient, mais pas suffisamment pour aller au bout de l'expérience. Et ça, c'est vrai que ça a été dur avec certaines personnes, parce que c'était dur pour moi, pas pour elles, je ne sais pas, je ne suis pas dans leur tête, mais... Ça a été dur pour moi parce que je donne tellement, tellement, tellement d'énergie quand je travaille avec quelqu'un que de voir qu'au bout d'un moment, il arrête pour x ou y raison qui le concerne, pour moi, c'est difficile. Je m'engage, je me dis j'ai envie que cette personne réussisse. Et je pense que parfois, je vois plus le potentiel dans les gens qu'eux-mêmes ne le voient. Et du coup, quand quelqu'un faillit ou se décourage ou comme ça, moi, ça me fait du mal parce que je me dis j'ai pas envie que tu sois dans ce cas de figure-là, j'ai envie que tu y arrives, j'ai envie qu'on y arrive ensemble. Donc souvent aussi, je vais me donner deux fois plus dans les plans d'action, je vais me donner deux fois plus quand on est en call parce que je vais essayer de... de raviver la flamme chez cette personne. Et en fait, à un moment donné, je pense qu'il ne faut pas trop se voiler la face. Je ne suis pas Dieu, je ne peux pas faire les choses pour les gens. Donc si eux ne ressentent pas le... Vous me direz dans les commentaires ce que vous en pensez, parce que je vous parle vraiment à cœur ouvert. Mais il y a un moment donné où je pense que je ne peux pas me porter la responsabilité de tout les concernant. Et c'est quelque chose qui m'a... Je ne sais pas trop si c'est une erreur en fait, mais j'ai pris en fait beaucoup de débutants trop tôt dans leur réflexion entrepreneuriale. Et c'était ça, je pense, l'erreur. C'est que... à ce niveau-là, quand on veut vraiment démarrer, je pense que la meilleure des choses que vous avez à faire, c'est de vous former. C'est d'apprendre ce que c'est l'entrepreneuriat, c'est de concrétiser votre idée, c'est de la valider, c'est vraiment tout ça. Et c'est pour ça que j'avais développé 100% Dépendant et Rentable, et c'est pour ça aussi que vous allez retrouver ça dans les nouvelles formations que je vais proposer, les mentorats, les nouveaux mentorats qui vont sortir. Je les ai pris beaucoup trop tôt, et à partir du moment où vous n'avez pas validé, vous n'êtes pas sur le chemin, vous n'avez pas vos premiers clients, et bien en fait il y a une chance de dropper dans votre idée entrepreneuriale qui est extrêmement forte. Et du coup, dans ce cadre-là, ça sert à rien de travailler avec un mentor, ça sert à rien de travailler en one-one, parce que là, c'est juste du coaching, en fait, émotionnel. Oui, vous allez gagner du temps. Oui, j'ai fait gagner du temps à certaines personnes qui ont su tout de suite comment il fallait faire. D'ailleurs, avec certains débutants, ça a très bien marché, ça a été fantastique. Aujourd'hui, ils sont lancés. Il y a même certaines personnes qui sont en société anonyme. Donc, il y a eu vraiment des jolis projets qui ont vraiment bien fonctionné. Mais je vous avoue que ça m'a atteint de voir certaines personnes qui n'y arrivaient pas. Et je sais que ce n'était pas de ma faute, mais on est toujours un petit peu atteint. Je pense que c'est quand même un métier proche de l'humain. Moi, j'ai passé des heures avec certaines personnes en call à les motiver, etc. On ne peut pas être sans émotions. Et si je vous dis tout ça aujourd'hui, c'est vraiment aussi pour que vous compreniez à quel point je m'engage avec les gens, à quel point je... je vais avec eux vers ce qu'il leur faut et que c'est important pour moi, finalement. Et ouais, je pense que le problème, c'est que je passais un temps fou à essayer de convaincre, à expliquer, à cadrer pour des gens qui n'étaient pas là, en fait, qui étaient très intéressés, qui étaient motivés, mais qui n'étaient pas là au bon moment, au bon endroit. Et c'est ce qui a fait que ça a un peu pécloté, quoi. Qu'est-ce que j'ai fait dans ce cadre-là ? Au bout d'un moment, j'ai commencé à filtrer. J'ai commencé à mieux réorienter, j'ai créé effectivement Objectif 100% Dépendant et Rentable. et c'est là que je vous ai dit qu'il y a eu un gap parce qu'il manquait en fait dans l'échelle de valeur. Il manquait entre le débutant vraiment et l'entrepreneur un peu plus avancé. Il manquait quelque chose entre. J'ai filtré, j'ai pris des entrepreneurs plus avancés. Ça voudrait dire aussi apprendre moins de clients, mais mieux. Enfin mieux, plus loin. Et effectivement, je ne vous le cache pas, c'était une bonne décision. C'était une bonne décision parce qu'aujourd'hui, les résultats que j'ai avec le filtrage que j'ai fait, ils sont beaucoup mieux, voire excellents. J'ai beaucoup plus de résultats avec les gens qui sont motivés et déjà entrepreneurs qu'avec des gens qui commencent et qui ne voient pas forcément le chemin. vraiment tout ce que je dis là, je vous le dis en toute bienveillance, c'est des constats que j'ai faits, et d'ailleurs je pense que si quelqu'un me regarde en mode, j'ai envie de me lancer là-dedans, je pense que je dévoile énormément de choses sur le marché qu'aucun coach business ne vous dira. J'ai envie de continuer à aider les débutants, évidemment, ça va se faire à travers les nouvelles offres, mais c'est vrai que moi je peux pas me permettre de continuer de gaspiller mon temps, parce que ça veut juste dire que je vous vends quelque chose qui potentiellement ne va pas fructifier pour vous, et je peux pas d'un point de vue éthique me permettre de dire, je m'en fous en fait s'il réussit ou pas c'est son problème. On ne peut pas parce que ce n'est pas dans mon éthique, ce n'est pas dans mes valeurs. Et je me rends compte que cet épisode, il va être vachement court, mais ce n'est pas très grave. L'erreur numéro 4, vous savez, j'ai écrit tout ça, j'ai écrit toutes ces erreurs. Je les relis là, j'ai mon iPad sous moi, je les relis. Et c'est vrai que ce sont des vraies erreurs que j'ai faites. Maintenant, est-ce qu'à chaque fois, ce sont des vraies erreurs ? C'est difficile à dire parce que je pense qu'on apprend et qu'il faut passer par là pour apprendre. Je vais passer à l'erreur numéro 4 dans quelques secondes, ne vous inquiétez pas. mais si je reprends les erreurs, parce que je les ai appelées des erreurs, ne pas avoir une vraie échelle de valeur, un pricing trop bas, travailler avec un public qui n'était pas prêt à valoriser mes conseils. Et puis la quatrième que je vais vous dire dans quelques secondes, je ne sais pas si réellement c'est des erreurs parce que j'ai appris de toutes. Et je pense que ça m'a permis de solidifier le business, d'aller plus loin, de valider certains challenges par des solutions. Et finalement, c'est ça ce qui a fait grandir la boîte. Donc est-ce que ce sont des erreurs, des vraies erreurs ? Je ne sais pas. Je pense que vraiment, c'est le bullshit qu'on vous raconte tout le temps, c'est on apprend de ses erreurs et puis on grandit. Et une erreur, ce n'est pas une erreur, on apprend, etc. C'est vrai. Je vais revenir à la fin de façon sur tout ça, je vais vous faire un petit récap, mais l'erreur numéro 4 pour moi, c'est de ne pas avoir délégué plus tôt. Alors oui, j'ai délégué assez rapidement certaines tâches. Si vous voulez, la manière dont j'ai délégué en premier, c'est que je me suis dit quel est le corps de métier dans lequel j'ai besoin d'un humain qui va me rapporter le plus de cash en premier. C'est-à-dire que je n'ai pas commencé par une assistante administrative. J'ai commencé vraiment par un corps de métier qui allait me permettre de perfectionner mon tunnel de vente et du coup me faire gagner plus d'argent parce que c'était optimisé. Et pour ça, j'ai pris un média bailleur très rapidement. Enfin, c'était une média bailleuse au début, très rapidement. Et là, vraiment, le chiffre d'affaires a explosé. Mais c'est vrai que qu'est-ce que ça va faire un ou une média bailleuse ? Ça va vous augmenter la charge de travail parce que vous allez avoir plus de clients. Et au début, je ne vous cache pas, j'en avais besoin. Enfin, j'en avais besoin. On a tous besoin de clients au début, non ? C'est normal. Donc, j'ai commencé par ça parce que je me disais, OK, on monte la jauge de clients au maximum et après, on structure. Et là, au moment de structurer, j'étais là, j'avais des idées, mais... je vous l'ai déjà dit dans des vidéos, j'étais pas trop au clair sur comment j'allais structurer. Franchement, c'était assez flou. Et d'ailleurs, je pense que sur les 7 derniers mois, j'ai structuré ma boîte. J'ai appris tellement de choses que c'est ça qui me permet maintenant d'accompagner des gens sur la structuration. Attention, on n'est pas en mode scaling à fond, 100 000 francs par mois, c'est pas du tout ça que je vends, en tout cas, pas encore. Mais en tout cas, passer ce cap des 10 000 francs par mois... passer le cap même des 15 à 20 000 francs par mois, ça, clairement, c'est possible. Juste un truc que je veux mettre entre parenthèses, il y a des business que j'accompagne qui font plus de 30 000 francs de chiffre d'affaires par mois, mais qui ont un problème de rentabilité. Donc, en fait, quand je vous parle de chiffre d'affaires, c'est un peu du bullshit, on ne va pas se le cacher. C'est intéressant pour segmenter les paliers dans lesquels je vais parler, par exemple, la validation d'une idée, la validation du système marketing, du modèle, etc. Une fois qu'on a dépassé le cap, effectivement, de structurer l'entreprise, Je trouve que c'est intéressant dans ce cadre-là. mais il y a effectivement des corps de métier qui nécessitent une délégation rapide et qui va faire que le chiffre d'affaires est de toute façon plus élevé qu'un corps de métier en solo, si vous comprenez ce que je veux dire. Dans ce cadre-là, je parle toujours en chiffre d'affaires, c'est vrai, mais c'est pas forcément la meilleure des métriques. Le problème, c'est que si je catégorise ça autrement, ça va vite être compliqué pour vous pour essayer de comprendre ce que je raconte. Donc... Tout ça pour dire, l'erreur numéro 4, ça a été pour moi de ne pas avoir délégué à Céline. Je m'explique, il y a eu le média bailleur, la deuxième personne que j'ai embauchée c'était je pense la monteuse, le monteur vidéo. Entre temps j'ai eu des aides, je sais pas si j'oublie des gens au passage, mais j'ai eu des aides à droite et à gauche sur différents trucs, mais pas avec une équipe qui travaille au mois pour mois, qui travaille vraiment de mois en mois avec moi plusieurs heures par semaine. Mais après d'un côté vous voyez, ce que je vous dis c'est que c'est pas forcément une erreur, c'est juste que je savais pas en fait. Je savais pas, j'avais automatisé une chier Et moi j'étais là en mode si tout est automatisé, je ne vais pas avoir besoin de plus d'humains. Le truc, c'est qu'on ne peut pas se le cacher. Il y a un moment donné où si vous voulez continuer de grossir, vous avez besoin des humains dans votre société. Vous avez besoin d'avoir des gens qui vous entourent. Et ce n'est pas forcément des employés. Ça peut être justement des prestataires de services en fonction de la tâche que vous avez besoin de combler. Et ça aussi, c'était un mythe que j'avais. J'ai bossé plein de fois en startup. Et en startup, qu'est-ce qu'on va faire ? On va peut-être prendre un A-game dans certaines startups, pas toutes, mais on va prendre un A-game dans un culte suisse qui va faire un peu tout. Et après, derrière, c'est des stagiaires. Des stagiaires, des stagiaires, des gens pas chers. Et ça, c'est ça, moi, que je connaissais dans le développement d'une nouvelle boîte. Le truc, c'est que, je vais vous le dire en toute transparence, c'est pas bien de faire comme ça. Je comprends qu'au niveau du payroll d'une startup, ça fait pas cher. Vous avez des full-time equivalent qui coûtent très peu cher, etc. Dans certaines startups, je dis pas celles qui n'ont pas levé beaucoup, beaucoup de fonds, par exemple. en fait dans un business comme le mien j'ai vite eu les moyens de m'entourer de bonnes personnes au bon prix. C'est-à-dire que ce que j'ai fait, c'est qu'au lieu d'embaucher des full-time à tort et à travers, j'ai pris des prestataires de services qui étaient ciblés dans certaines missions. Donc effectivement, on est moins sur du couteau suisse qui peut faire plein de choses, mais en fait, j'ai eu du coup un excellent média bailleur, j'ai eu du coup une excellente monteuse vidéo, j'ai eu du coup une excellente assistante administrative, etc. Et au moment où je me suis dit, c'est bon, là maintenant, il me faut mon premier full-time, là j'ai commencé à recruter le premier full-time. Et je vous dis depuis qu'elle est avec moi, Eva, jour et nuit. Donc je l'ai dit. Je la trouve tellement, tellement exceptionnelle. Elle fit parfaitement dans le rôle que j'avais besoin. Et c'est des choses où parfois, on ne peut pas tout anticiper. On ne peut pas se dire, il me faut la perle rare. Il me faut ci et ça. Et on peut manifester ces choses-là, mais on n'a jamais exactement le résultat avant de l'avoir vraiment et de le vivre. Et je me dis, j'ai une chance exceptionnelle de l'avoir avec moi parce qu'elle comprend extrêmement bien les missions. Je lui ai aussi donné des tâches. en lui demandant clairement ce qu'elle attendait, ce qu'elle voulait, ce dans quoi elle s'amuse. Et je me concentre aussi là-dessus, parce que pour moi, c'est important qu'elle ait un job qu'elle aime et qu'elle kiffe faire. Je suis aussi super à l'écoute en fonction de ce qu'elle ne veut plus faire, ce qu'elle n'aime pas faire, ce qu'on pourrait déléguer. Et en fait, c'est comme ça que je trouve qu'on travaille en binôme de manière vraiment hyper intéressante. on se complète bien. Et je vais vous dire une chose, c'est que on... Quand on va à Lausanne, par exemple, ensemble, quand on va faire des tournages et des choses comme ça, je crois que c'est la première personne avec qui je travaille, avec qui je n'ai aucune anxiété de travailler. C'est-à-dire qu'on est ensemble, on travaille, c'est fluide. Parfois, j'ai l'impression que je n'ai même pas besoin de lui parler, en fait. Qu'elle sait ce que je pense, elle sait ce que j'ai besoin. Elle met les choses en place, c'est exceptionnel. Et d'un autre côté, je lui ai aussi dit dès le début, tu n'es pas mon assistante. Tu es vraiment responsable et tu vas t'occuper, tu as tes responsabilités, ok ? Et d'un autre côté, elle prend ce rôle aussi parfois où elle m'assiste brillamment. Et je pense que c'est ça aussi le rôle d'un couteau suisse, c'est que... Elle va être là-dedans dans tout ça, avec toutes ses facettes, avec tout ce qu'elle peut faire. Et je ne la remercierai jamais assez parce que je me dis, c'est une chance d'avoir quelqu'un comme ça à ce stade de mon entreprise. Et j'espère que ça continue le plus lent possible. Et j'espère que les prochaines personnes qu'on va recruter puissent être exactement dans le bon rôle, au bon endroit et être comblées par ça. Parce que c'était vraiment ça que je voulais. D'ailleurs, je l'ai dit dans d'autres épisodes, je l'ai dit plein de fois, je veux créer la société dans laquelle je n'ai pas pu bosser, en fait. Tout ça pour dire que déléguer, je l'ai fait peut-être un peu... un petit peu trop tard, c'est-à-dire qu'elle est arrivée à un moment où j'avais pris mon temps pour recruter, j'avais pris mon temps pour trouver la bonne personne, et je vous avoue que ça a été assez stressant pendant un moment, parce qu'au moment où je savais qu'elle allait venir, j'ai dû organiser tout ça, et ça a été tellement de travail d'avoir la première personne vraiment full-time, ça a été tellement de travail d'organisation, de process, etc. Mais en fait, c'est aussi ce qui a fait qu'elle a été on board très rapidement. Elle a été... dans ses tâches hyper rapidement, elle sait ce qu'il faut faire, elle connaît ses responsabilités, elle sait où elle va, elle a son cahier des charges, c'est hyper clair et ça je pense pas que dans une petite structure on a souvent ça en fait. Je pense qu'on est souvent laissé en mode vas-y fais, y'a tout à créer, fais rien et moi en fait je l'ai vraiment accompagné dans ce rôle-là et maintenant je vois qu'elle a sa liberté, elle fait comme elle veut et ça ça a été très très rapide. Et voilà pour ça j'ai une gratitude qui est énorme en fait, je vous le cache pas, je me dis waouh, c'est... Aujourd'hui je ne voudrais pas revenir. au statut du business solo. Je ne sais pas ce que l'avenir nous dira. Je vous dis ça maintenant à l'instant T. Mais en vrai, je ne me vois pas revenir au business solo parce que travailler en équipe avec Maya Inès, qui monte les vidéos, qui va regarder ça, qui est brillante aussi et qui fait un travail vraiment bien, picobélio comme je l'attends, elle est à l'heure, elle est responsable. Après, moi aussi, je respecte les délais dans le sens où... Je vais pas venir lui demander des trucs loufoques tout le temps, je vais pas lui demander plus que ce qu'elle a dans son cahier des charges, et je vais la payer à l'heure et ça, enfin pour moi c'est... Côté employeur, c'est hyper important de respecter ça, c'est ce qui va faire aussi que de l'autre côté, les prestataires de services ou les employés sont aussi bien parce qu'on respecte leurs besoins et leurs attentes. Et je pense que c'est un équilibre qui est vachement important à trouver. Et du reste, une autre personne qui est dans l'équipe et que je trouve fabuleuse, qui comprend exactement bien ce qu'on fait et qui est toujours à l'écoute, qui est toujours en train de créer ce qu'il faut, ça va être idiot. C'est exceptionnel. Ce que je veux dire, c'est exceptionnel d'avoir une équipe comme ça. et je me réjouis de la suite parce que je me dis de travailler comme ça, d'avoir les bonnes personnes, ça demande du temps, c'est de la rigueur, c'est vraiment recruter quelqu'un, c'est énergivore, c'est vraiment... C'est pas que c'est angoissant, mais c'est stressant, il y a beaucoup de choses à faire, mais clairement, je vais vous dire un truc que je dis régulièrement aux gens qui me posent la question, on me demande souvent, qu'est-ce que c'est maintenant, est-ce que vraiment t'as une liberté entrepreneuriale ? Moi je vais vous dire, il y a eu deux moments, peut-être trois, allez, trois moments où vraiment j'ai eu cette sensation, cette vague de liberté énorme que l'entrepreneuriat apporte. La première c'est l'euphorie au début, on n'a plus de boss, on n'a plus besoin de timbrer, on n'a plus besoin d'aller au boulot. Cette phase elle est géniale parce qu'on se dit on est le roi du monde, on commence à poster sur Instagram en mode j'ai quitté mon taf, très bien, confortable et puis maintenant je suis libre, ça c'est un peu la phase comme ça. Après on est là en mode ok il y a des clients, il y a des clients, la charge elle monte, elle monte, elle monte, on devient un petit peu esclave de son business parce que du coup soit on a du succès, ça fonctionne et c'est génial, Soit on est un peu là genre c'est plus si drôle là maintenant que je travaille trop et que j'arrive plus à me libérer du temps et que j'arrive plus à partir en vacances. La deuxième phase, je dirais, c'est quand j'ai commencé à vraiment bien gagner, en bien gagner dans le sens où j'ai toujours bien gagné, mais je dirais que début d'année 2025, ça a été abusé, le chiffre d'affaires, c'était vraiment genre, voilà, et c'est resté stable, c'est resté stable, et ça, c'était un petit peu plus de vagues d'air parce que je me disais, de vagues d'air, ça a été plus de bouffées d'air parce que je me disais que c'était stable, en fait, du coup, en fait, c'était tout le temps, je parle au passé, mais c'est encore le cas actuellement, bien sûr. C'était tout le temps bien, du coup je me disais waouh c'est fou, on a cette liberté. Et vraiment la énième bouffée d'air frais que j'ai eue, c'est quand l'équipe a commencé à être opérationnelle. Quand tout le monde avait exactement le cahier des charges, savait ce qu'il fallait faire, que j'avais les bonnes personnes avec moi, que j'avais pas besoin de douter, de contrôler, de repasser derrière, ça, ça a été la bouffée d'air frais. Et pour en arriver là, je pense qu'à chaque fois, il faut donner des coups de collier. À chaque fois, il faut vraiment, vraiment se... Ouais, je sais pas, pas se forcer mais... il faut travailler un petit peu plus. C'est-à-dire que pour quitter son job, la première étape, il faut effectivement... Il y a une période où c'est un petit peu compliqué, on est dans le plein doute, etc. Donc c'est un peu chiant. Et puis il faut tout construire au début d'un business. Donc il y a beaucoup de travail à faire. La deuxième étape, pour arriver à là, effectivement, il faut travailler parce qu'il faut trouver des clients. Donc là, j'ai aussi charbonné à ce moment-là. On ne va pas se le mentir. C'était des vagues. Ce n'est pas tout le temps full, c'est des vagues. Si c'est tout le temps full, il y a un problème. Si c'est des coups de collier temporaires, ça va. Ça c'est aussi un truc que j'ai à vous dire, c'est que si vous êtes tout le temps tout le temps sous l'eau, ça va pas. Il y a un problème, on va pas se mentir. Tout ça pour dire que la troisième vague, c'était d'organiser tous les process. Rien que pour accueillir Elia, l'assistante administrative, il a fallu faire énormément de process en fait. Il a fallu que je processise toute ma comptabilité, que je lui explique comment j'aime que les choses soient faites, expliquer le logiciel, passer des heures aussi à lui expliquer. Et ça, c'est on top of everything else. C'est au-dessus de tout ce que vous avez à faire à côté en tant qu'entrepreneur, à côté de vos opérations commerciales, à côté de la livraison de vos produits et de vos services. à côté de tout ce que vous devez faire d'un point de vue marketing, à côté du networking, à côté de l'administratif. Tout ça, il faut le faire au-dessus et c'est ce qui va faire qu'au début, c'est dur. Je vous le dis, c'est dur. J'en discutais encore avec Aude l'autre jour. Au début, c'est dur, c'est beaucoup de travail. Mais en fait, à partir du moment où vous faites les choses bien et que c'est processisé, et d'ailleurs, c'est comme ça qu'on accompagne maintenant les nouveaux entrepreneurs qui rejoignent Coach en Business, dans la structuration à ce niveau-là, à partir du moment où vous faites les choses correctement, je vous le dis, la bouffe est d'air frais. tant en termes de revenus parce que les revenus s'améliorent qu'en termes de temps libre parce que vous avez plus de temps libre, c'est exceptionnel en fait. Je ne sais pas comment vous le dire d'autre que vous expliquez mon ressenti. Aujourd'hui, il y a un moment donné où je ne pouvais pas, je n'avais pas le choix, je devais travailler le week-end. C'était 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 presque. Je dors quand même bien mais c'était beaucoup de travail. Et le moment où j'ai commencé à déléguer, ben oui, maintenant ça va mieux. Maintenant, je vous avoue que je voyais aussi les challenges venir. S'il y a un arrêt maladie, s'il y a quelqu'un qui veut partir, s'il y a quelqu'un qui arrête. ça veut dire qu'il faut reformer mais en fait on a préparé tout ça, on a tous les process on a tout qui est là, pareil Eva je lui ai dit s'il y a un moment où tu veux partir ou s'il y a quelque chose processise tout ce que tu fais, c'est pas pour te remplacer que je fais ça mais c'est soit pour te monter en niveau d'un point de vue dans la structure de l'entreprise et pour recruter du coup de nouveau ton profil mais un profil plus junior que tu vas pouvoir cadrer, soit c'est le moment où tu pars que moi j'ai pas trop de soucis et que je puisse trouver quelqu'un qui va reprendre ce que tu prends ce que tu fais. Et je trouve que c'est sain de faire ça avec ses employés parce que ça leur permet aussi de leur donner une responsabilité par rapport aux rôles qu'ils ont dans l'entreprise, mais ça permet aussi d'être plus stable si jamais il y a un événement comme ça qui arrive. Maintenant, je le sais très bien, ça fait partie de l'entrepreneuriat, il va y avoir des vagues, il va y avoir d'autres choses qui vont venir, et voilà. Mais pour l'instant, je pense que quand on fait les choses correctement, quand on se donne les moyens avec un petit... peu plus de coups de pression ou de temps en temps des turbos, des accélérations, je pense très sincèrement que ça peut devenir, je ne pense pas, en fait je suis convaincue parce que je le vis, ça peut devenir confortable, on peut avoir une entreprise qui est bien et qui est vraiment sympathique. Et d'ailleurs, on a aussi ce genre de résultat avec les clients qu'on accompagne là-dedans. Donc au bout d'un moment, je ne dis pas ça pour vous vendre du rêve, je dis ça vraiment parce que l'entrepreneuriat peut être confortable et stable. D'ailleurs, encore un petit truc que j'ai envie de vous dire avant de conclure, J'en discutais avec mon meilleur ami le week-end passé quand on est allé se faire une petite marche. Et il me disait, mais tu vois, moi j'ai quand même encore peur de... Voilà, l'entrepreneuriat c'est quand même des revenus instables, etc. C'est des risques et tout. Oui, inévitablement c'est des risques. Mais à partir du moment où vous avez une offre qui est validée sur le marché, à partir du moment où vous avez un système marketing qui fonctionne, où vous avez vraiment ce tunnel de vente qui fait que cette offre fonctionne et vous génère de l'argent, et que vous construisez, vous baptisez là-dessus, que vous structurez au fur et à mesure de la même manière, je vous le dis, l'entrepreneuriat ce n'est pas... A chaque fois, je vais vous dire un truc, ça fait rire tout le monde à chaque fois, c'est pas à chaque fois un deuxième anus en fait que vous vous faites, parce que c'est dur. Oui, il y a des moments qui sont hyper chaud patate. Vraiment, je vous le dis pas, je vous le raconte après, mais il y a des moments où c'est chaud patate, mais à partir du moment où vous suivez vraiment les choses dans l'ordre que vous vous faites, accompagné au moment stratégique que vous apprenez, que vous vous formez, c'est une aventure qui est incroyable, parce qu'elle va vous apporter énormément d'opportunités, de satisfaction, d'épanouissement, toutes ces belles choses qu'on retrouve pas forcément quand on est salarié. D'un point de vue un petit peu plus personnel, je vous avoue que... Là, ces derniers temps, il y a eu une phase où j'avais de nouveau l'impression qu'on m'avait jeté le mauvais oeil. On peut percher ce que je dis là. Et c'est vrai qu'il y avait des choses qui m'arrivaient un petit peu dans la face, mais ce n'étaient pas des choses graves, c'était des choses... C'est relou, mais ce n'est pas grave. Et en fait, c'est vrai que j'ai eu cette sensation que je n'avais pas les épaules pour supporter ça au moment T. Et en fait, qu'est-ce qui se passe dans ce genre de moment, à mon expérience, de moi, ce que j'ai vécu ? En fait, c'est vrai que je baisse un peu la tête et j'avance, je me mets un peu en pilote automatique pendant un certain moment et je laisse passer la période. Et je me dis aussi que c'est aussi moi dans ma tête qui fait que j'ai l'impression que les vibrations, elles diminuent, elles baissent. C'est des moments où je dois relever cette énergie, je dois relever cette vibration pour justement mieux être dans ma posture de dirigeante, de chef d'entreprise, d'entrepreneur, pour pas que ça découle sur tout le reste en fait. Donc c'est des moments où j'essaye un peu plus d'être dans ma bulle, je vois moins de monde ou au contraire je vois des gens parce qu'ils me font du bien. Et je repars de plus belle derrière. Et je pense que ça arrive à tout le monde. Mais moi, ces derniers temps, c'est arrivé, c'est vrai. Et le fait aussi d'être bien entouré, ça aide, je trouve. Tout ça pour dire, on arrive sur la fin de cet épisode. J'espère que vous l'avez aimé. D'ailleurs, n'hésitez pas à commenter. Sur Spotify, il y a des commentaires. Si vous êtes YouTube, il y a aussi des commentaires, évidemment. N'hésitez pas à commenter, vous, les erreurs que vous avez faites ou peut-être des choses qui résonnent avec ce que j'ai dit. Donc, pour vous les résumer, il y avait ne pas avoir une échelle de valeur dans mes offres. La majorité de mes clients, c'est ça. il n'y a pas d'échelle de valeur. C'est une erreur que j'ai faite. Et maintenant, j'accompagne aussi beaucoup plus précisément mes clients là-dessus. Je mets ma main à couper que vous n'avez pas ça. La deuxième erreur, c'était les pricing trop bas. Ça, je vous vois arriver aussi gros comme un camion. La troisième erreur, c'était travailler avec un public qui n'était pas prêt à valoriser mes conseils. Ça dépend de votre métier, ça dépend de ce que vous faites. La quatrième erreur, c'est ne pas avoir délégué plus tôt. Ça, si vous n'avez pas encore délégué, c'est fort probable que vous ne captez pas encore que c'est nécessaire. et si vous avez délégué, peut-être que vous avez été comme moi, que c'était un petit peu... peu tard mais c'est pas grave on survit on y arrive en tout cas c'est mais ces erreurs que je vous donne au milieu de l'année 2025 elles m'ont vraiment aidé à construire cette entreprise début d'année à m'améliorer à faire en sorte aussi que je comprenne mieux les besoins que je comprenne mieux mes besoins mon envie parce que en fait vous construisez votre boîte à vous la boîte à personne d'autre donc autant qu'elle qu'elle qu'elle soit en accord avec vos valeurs votre manière de travailler tout ça tout ça c'est hyper important et puis si vous vous retrouvez dans ces situations là vous pouvez toujours ajusté en fait c'est pas parce que vous avez fait un en... un merdier pas possible ou que c'est la merde que vous pouvez pas ajuster en fait vous pouvez donc dites vous que c'est des food for thought comme on dit en anglais et c'est des choses qui vont que je plante des graines que je pense dans vos têtes qui vont dire ok il faut que je fasse ça il faut que je fasse ça et c'est aussi tout l'intérêt de ce podcast alors au moment où vous verrez cette vidéo les offres ne sont pas encore sorties mais je me permets de le rappeler on prépare une énorme refonte de l'écosystème coach ton business ces offres seront disponibles à partir du 1er septembre mai un grand mais Elles seront disponibles en pré-vente au mois d'août. Donc si vous voulez travailler avec moi, avec nous, parce qu'on est plusieurs maintenant, si vous voulez travailler avec Coach ton business pour votre business, que vous soyez en train de créer une entreprise, que vous soyez un entrepreneur qui est déjà plus confirmé, je vous propose de vous inscrire juste en dessous dans la newsletter. Déjà parce que j'offre aussi des cadeaux de temps en temps. Ensuite parce que vous allez avoir ces épisodes chaque semaine dans votre boîte mail directement. Donc ça, c'est assez pratique. Ça vous permet de ne pas les louper. aussi n'oubliez pas de vous abonner aller au podcast, de lui mettre une note 5 étoiles si vous avez aimé, ça m'aide à le faire connaître à faire connaître aussi tout le projet et du coup je disais, inscrivez-vous parce que du coup tout va se passer par email on va vous informer de ces nouvelles offres par email il va y avoir un webi webi webinaire non, il va y avoir un webinaire pour qu'on puisse aussi répondre à toutes vos questions en live sur ces nouvelles offres et surtout en fait ça va être vraiment stylé parce que ces offres sont sexy, elles sont très très très avantageuses, elles ont beaucoup beaucoup de... en fait je les ai réfléchies pour dire, damn that's cool, yeah t'as de l'oeuf, pour ceux qui m'écoutent en podcast ça va être la catastrophe ce que j'ai dit là bref, inscrivez-vous et sinon écrivez-moi sur Instagram si vous voulez qu'on papote, qu'on discute, je suis toujours ouverte et sinon je vous dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode qui sera sur Youtube dans la playlist 15 minutes rentables et à dans deux semaines pour le prochain épisode