- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue sur Comme et Cru, le podcast sans chichi dédié au marketing des acteurs innovants du vin et des spiritueux. Je m'appelle Eva Crétois et je suis la fondatrice de Comme et Cru, une agence marketing et communication terrain, mais aussi un média pour les acteurs innovants du vin, des spiritueux et du sans alcool. Alors depuis trois ans, avec l'équipe Comme et Cru, on accompagne les marques du secteur. à devenir des références grâce au brande-mire. Notre objectif, il est assez simple, à savoir créer des marques impactantes en phase avec la réalité terrain et les attentes des consommateurs d'aujourd'hui et de demain. Tout un programme, vous vous en doutez. Bref, nouveau mois, nouvel épisode. Et pour cet épisode un peu spécial, j'ai choisi d'inviter un indépendant du secteur et je suis très heureuse de recevoir Cassandra Bardu au micro de Comme est cru. Alors, Cassandra, si vous ne l'avez pas... connaissez pas, sachez qu'elle est membre de la communauté comme est cru et qu'elle accompagne les acteurs du secteur dans leur stratégie sur les réseaux sociaux. Alors non, je vous arrête de suite. Cassandra n'est pas community manager, elle est social media manager et elle va vous expliquer la différence dans cet épisode. Spoiler, vous allez voir, ce n'est pas juste une question de sémantique. Au programme de cet épisode, on a parlé de réseaux sociaux, vous vous en doutez, c'était un peu le but, mais on a également abordé les bonnes pratiques à connaître, les erreurs classiques à éviter. et de ce qu'une marque du secteur pourrait vraiment mettre en place pour être crédible et performante en ligne. Cet épisode, c'est un peu l'épisode de cahier de vacances de votre été 2025, de quoi nourrir votre réflexion et dégainer quelques actions simples mais concrètes avant la rentrée. Mais je ne vous en dis pas plus et je laisse place à ma conversation avec Cassandra Bardu. Cassandra, est-ce que tu pourrais nous expliquer concrètement ce que tu fais aujourd'hui pour les marques de vin et de spiritueux ?
- Speaker #1
Alors moi, aujourd'hui, j'accompagne les acteurs du vin et des spiritueux assez largement, donc ça ne se limite pas à Vigneron ou Domaine Viticole, c'est vraiment acteurs du vin et des spiritueux, à développer leur image de marque sur les réseaux sociaux et sur leur site web éventuellement. Je fais de la création de contenu du coup en social media et de la création de contenu sur leur site. Donc, articles de blog, ça peut être du mailing aussi, des newsletters.
- Speaker #0
Donc, de la création de contenu en général, quoi. Content stratégique.
- Speaker #1
C'est ça. Ok. C'est ça. C'est ce que je dis, mais ce n'est pas toujours lisible pour tout le monde. Oui.
- Speaker #0
Et je peux comprendre puisqu'il y a un anglicisme et parce que content stratégique, ça veut dire stratège de contenu. Et c'est vrai que ça ne veut rien dire non plus. Ça ne veut rien dire non plus. Ça veut dire, en gros, on met des mots sur du papier, on est chargé d'orchestrer ces contenus. afin qu'ils soient en mesure de générer des retombées positives et qu'ils soient en mesure de permettre aux clients d'atteindre leurs objectifs communication et marketing.
- Speaker #1
C'est ça, exactement. Mais pas simple à expliquer.
- Speaker #0
Non, pas simple à expliquer non plus, c'est vrai. Tu dirais que c'est quoi aujourd'hui une bonne présence social média dans notre secteur ?
- Speaker #1
Une bonne présence, c'est une présence régulière, c'est une présence cohérente avec son univers de marque. c'est une présence qui donne envie. C'est une présence qui suscite l'interaction, qui fait un pont avec son audience, en fait.
- Speaker #0
OK. Donc, typiquement, quand tu nous dis qu'une bonne présence social media, c'est une présence cohérente, j'imagine que poster une seule fois par mois, ce n'est pas suffisant.
- Speaker #1
Non, clairement pas. Clairement pas. Alors, le coup des vendanges et de Noël et de la nouvelle cuvée au printemps, ça ne marche pas. Ça marche pas. Ça a dû marcher à un moment donné. Je dirais il y a 6-7 ans. Ça a dû fonctionner à un moment donné quand on bricolait.
- Speaker #0
C'est comme poster une bouteille aujourd'hui sur les réseaux sociaux. Je doute que ce soit suffisant. À moins qu'il y ait un texte qui vaille la peine parce que finalement, je le dis tout le temps à mes étudiants et même à certains clients, c'est-à-dire à partir du moment où tu postes une photo de ta cuvée sur les réseaux sociaux, quel est l'effet que tu souhaites provoquer ? les vues que tu souhaites provoquer chez les personnes qui vont voir cette photo ? Est-ce qu'ils vont se dire, wow, trop belle ton étiquette. Est-ce que tu vas parler de ton étiquette ? Est-ce que tu vas parler, je ne sais pas, d'un partenariat que tu aurais fait avec un imprimeur ? Est-ce que cette cuvée, elle a vraiment une raison particulière d'être mise en avant ? C'est vraiment la question.
- Speaker #1
En fait, c'est là qu'on voit que derrière chaque poste, il y a quand même une stratégie à avoir. Et c'est pour ça aussi que je n'aime pas tant parler de community management. Je préfère parler de stratégie social media parce que community management, ça évoque... Pour les gens, le fait de poster, de s'amuser, sans trop réfléchir, de poster à tout va, sans raison, sans stratégie, sans cohérence. Il y a une stratégie derrière chaque post, derrière chaque story, aussi simple qu'elle puisse être. Il y a forcément un but et une intention.
- Speaker #0
Absolument. L'intention, dans tous les cas, elle doit être partout et se poser la question « Pourquoi je fais ça ? Qu'est-ce que j'attends derrière cette action ? » afin de se dire que les réseaux sociaux, en fait, ça ne sert pas qu'à faire joli, ça sert à vendre, en fait. Au moins à déclencher une action chez la personne qui voit le contenu. Est-ce que, selon toi, une marque peut se permettre aujourd'hui de ne pas être sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
Ce n'est même pas une option.
- Speaker #0
Pourquoi ?
- Speaker #1
Justement, j'étais au téléphone avec un prospect qui me disait... que de toute façon, bon, ils étaient pas très doués sur Instagram, mais c'est pas grave, parce que de toute façon, leur cible était pas sur Instagram, quoi. Elle était pas sur les réseaux sociaux, même, largement. Je me demande quand même, comment ça, mais en fait, c'est ce qu'on vend quand j'ai des. Du coup, comme on vend quand j'ai des, ben voilà, quoi. Mais en fait, du coup, on prend un exemple tout bête, Ricard, Volvic, s'il y a bien des gens qui peuvent se permettre de ne pas publier, on va dire.
- Speaker #0
C'est en GD.
- Speaker #1
Peut-être qu'à la rigueur, ce sera eux. Mais même eux, ils ne font pas l'impasse dessus. Même pour eux, ce n'est pas une option. Alors, comment ça peut être une option pour un vignoble aujourd'hui, en 2025 ? Ce n'est même pas questionnable. Et c'est vrai que j'ai un peu du mal avec ça qu'on se pose encore la question.
- Speaker #0
C'est une vitrine et je dirais même que c'est louche pour certains domaines ou marques de ne pas être sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Je vais prendre un exemple tout bête. À savoir quand on veut choisir un restaurant. Moi, j'avoue que je suis de celles qui ont vraiment besoin de se projeter dans le moment. Donc, soit je regarde sur Instagram, soit pire, je regarde sur TikTok parce que je vois l'ambiance, je peux voir les plats. Bref, je peux envisager le moment, déjà me projeter en fait. Et si je vois que ce restaurant, cet établissement n'est absolument pas référencé, je vais me dire c'est trop bizarre. Peut-être que je vais même me tourner vers un autre établissement. Et je sais que c'est absolument débile. Attention. Mais en même temps, je me dis, si je dois choisir entre deux établissements, fatalement, je choisirai toujours celui où il y a les meilleures photos, où les plats sont mieux mis en avant. Donc finalement, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on choisit d'abord avec le visuel et qu'on ne peut absolument pas, effectivement, comme tu le dis si bien, se couper des réseaux sociaux. Quand bien même, ça peut sembler totalement trivial, totalement futile, mais en réalité, c'est ce qui va déclencher ce qu'on appelle la préférence de marque.
- Speaker #1
On y développe son image de marque, en fait. C'est une vitrine où on développe son image de marque. où on assoit un peu son statut, où on développe sa crédibilité auprès d'une audience. Alors oui, c'est pour vendre, mais des fois, ce n'est pas si quantifiable que ça. Ça peut paraître futile parce que ce n'est pas toujours palpable, mais c'est un endroit primordial aujourd'hui pour développer sa crédibilité, son image de marque. Si Ricard le fait, tout le monde doit le faire. C'est vraiment cet exemple-là. L'exemple de la GD, je ne connais pas comment ça se passe l'achat en GD, mais peut-être que le fait qu'une marque Merci. se soit déjà développé sur les réseaux sociaux, ça rassure aussi les acheteurs en GD.
- Speaker #0
Mais bien sûr, mais même en GD. Mais quand on est dans un rayon qu'on ne sait absolument pas choisir entre les 120 000 références de vin qu'on a sous les yeux, on sort Vivino. Moi, parfois, j'avoue, quand je ne connais pas, je vais directement voir sur Internet ou sinon je vais aller voir sur les réseaux sociaux pour voir un petit peu la gueule du domaine. Et en fonction, j'avise. Après, c'est super rare que j'achète du vin en grande surface, mais ça m'arrive. comme tout un chacun, comme tout mortel tu regardes et en fonction tu choisis ou tu choisis pas et j'ai déjà vu des gens vraiment, puisque ça c'est un peu mon truc préféré j'avoue quand je vais en grande surface, c'est regarder comment les gens exactement choisissent le vin dans les grandes surfaces et à chaque fois c'est soit ils passent par Vivino soit ils googlisent, soit ils vont sur Instagram.
- Speaker #1
Ah ouais c'est ça mais même si ça va du restaurant au coiffeur enfin...
- Speaker #0
Absolument ! Absolument, et toute classe d'âge, je précise, toute classe d'âge confondue. Ce n'est pas juste les 18-25 ans qui font ça, c'est vraiment toute classe d'âge. J'ai déjà vu des personnes, des hommes de plus de 50 ans sortir leur téléphone et checker. Alors pas forcément sur Instagram, ce sera plus sur Vivino, mais effectivement, ils vérifient.
- Speaker #1
Oui, et puis c'est un endroit où on s'adresse à l'audience, et donc ce ton, cette ligne éditoriale va décider. Elle va décider de ça aussi. Je ne sais pas si on cherche à visiter, on est en vacances, on cherche un domaine à visiter dans le coin. C'est celui qui va le plus nous parler dans le ton, dans l'approche. On va voir qui nous correspond et c'est décisif. C'est vraiment décisif dans le passage à l'action.
- Speaker #0
Bien sûr, ou qui est simplement à même de mettre en avant les activités qu'ils proposent au domaine. Par exemple, ils proposent des balades en Inde dans les vignes. Boum, on fait un Reels, on met ce Reels. Donc le Reels, pour ceux qui nous écoutent qui ne sauraient pas ce que c'est qu'un Reels, ce sont les vidéos que vous pouvez faire sur Instagram. Ça s'appelle un Reels. En réalité, on pourrait juste appeler ça vidéo Instagram, mais bon, ils ont décidé de complexifier le truc. Et en réalité, tu fais un Reels pour projeter encore une fois les personnes dans l'expérience. Tu leur montres ce que tu peux faire. Tu leur montres ce qu'ils peuvent faire, eux, à la propriété. Mais évidemment que ça va ramener du monde.
- Speaker #1
Oui, ça paraît assez évident aujourd'hui que tout le monde doit y être. Mais n'importe quelle entreprise, n'importe quelle entreprise, vraiment.
- Speaker #0
Ça dépend de ta cible si tu travailles quand même en B2C ou en B2B, pour la simple et bonne raison que parfois, en termes de réseau prioritaire, imaginons, tu disais en introduction que tu travaillais aussi avec des indépendants du vin. J'imagine que pour travailler son personal branding, en l'occurrence, c'est peut-être plus judicieux de se lancer sur une plateforme comme LinkedIn plutôt. que d'aller sur Instagram. Mais là, encore une fois, ça dépend de la cible et des objectifs définis en amont.
- Speaker #1
Alors, c'était plus largement pour dire les réseaux sociaux. Oui, bien sûr. Tout le monde doit développer une présence sur les réseaux sociaux.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Que le canal soit Insta ou TikTok ou LinkedIn. C'est juste que tout le monde passe par là. Ta cible est forcément quelque part là. Vu le nombre d'utilisateurs, la cible est quelque part.
- Speaker #0
J'aimerais qu'on revienne sur un point, Cassandra, qu'on n'a pas encore eu le temps d'aborder. C'est que les auditeurs ne le savent pas puisque là, mais tu étais caviste avant. Et donc, j'aimerais savoir comment s'est amorcée cette transition de caviste à social media manager et comment ton métier de caviste t'aide au quotidien dans ton activité.
- Speaker #1
Alors, j'étais, avant d'être caviste, j'étais créatrice de contenu vin. Donc moi, j'étais vraiment tout bêtement passionnée. J'ai posté quelques bouteilles sur Instagram et je suis devenue malgré moi créatrice de contenu vin pour dire à quel point les réseaux sont importants. C'est bien mon Instagram qui m'a permis de décrocher mon poste de caviste. Mais non. Je n'avais aucun diplôme, rien, rien du tout. Je n'ai pas de wine set, rien. En fait, c'était ma seule façon. C'est vraiment, je suis une étude de cas à moi toute seule parce que la seule manière que j'avais, recruteur, de montrer comment je parlais du vin, c'était mon Instagram. Je n'avais que ça. Il fallait que je l'accroche avec mon CV parce que je ne l'avais pas en face dans un premier temps. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai mis mon Instagram sur mon CV. J'ai mis longtemps à le faire. Je me suis dit, mais c'est quand même... C'était il y a 5-6 ans. Je me suis dit, quand même, ça craint, mettre l'Instagram sur le CV. Ce n'était pas encore...
- Speaker #0
Ce n'était pas encore si démocratisé, c'est vrai.
- Speaker #1
Non. Je l'ai fait et il a pu voir comment je parlais du vin. C'est là que je lui ai parlé, en fait. Et là, il a voulu me rencontrer et donc j'ai eu ce poste de caviste. Donc j'ai été caviste pendant quelques années dans la vallée du Rhône. J'avais un pied dans le digital parce que j'étais toujours créatrice de contenu vin. J'étais caviste. Je sentais qu'il y avait quelque chose à faire. J'avais beaucoup plus d'appétence pour la communication, même si j'étais passionnée par le vin, par mes clients. Je sentais que je tournais en rond et je me suis dit, je vais rassembler toutes ces compétences que j'ai développées en tant que caviste et en tant que créatrice de contenu. contenu vin et je vais créer mon entreprise et je vais pouvoir accompagner les vignerons, les vignerons, tous les acteurs du vin dans leur communication digitale en fait. Ce qui me donne, je trouve, un regard un peu 360, c'est d'avoir vu comment les gens achetaient du vin. Quels mots, quels éléments font-ils en fait ? Qu'est-ce qui décide l'achat ? Qu'est-ce qui les fait rêver ? Quels sont les différents profils aussi ? Il y a le connaisseur, il y a celui qui ne connaît rien. On gagne à savoir qui rentre dans une cave et qui achète, que ce soit n'importe quel profil, l'amateur ou le néophyte ou celui qui ne connaît rien, qui achète son bib pour son barbecue du week-end. On gagne à être sur le terrain et à savoir comment les gens achètent du vin. On le voit en cave, mais du coup, pour rebondir sur le social media, on peut très bien le voir aussi sur les réseaux sociaux parce qu'on est en contact direct avec son audience et qu'on peut avoir... plein d'infos comme ça aussi.
- Speaker #0
Je suis absolument d'accord, mais c'est pour ça que je suis assez convaincue que le fait justement d'avoir ce regard 360, c'est une réelle force pour toi parce que tu as entendu ce que te disaient les clients, tu connais leurs mots, tu sais aussi qu'il n'existe pas que des consommateurs entre 18 et 25 ans qui se sont détournés du vin. Il y a aussi des plus de 50 ans qui se sont détournés du vin pour X ou Y raisons, qui ont peur de parler du vin. Donc en fait, ça permet de créer selon moi encore une fois, des stratégies qui sont là pour fédérer autour de marques porteuses de sens. Et je voulais un petit peu rétro-pédaler, parce qu'on a parlé dans la première partie un peu des idées reçues autour du vin. Est-ce que poster une bouteille, c'est suffisant ? Est-ce que les réseaux sociaux, ça sert à vendre ou à faire joli ? Ma vraie question, Cassandra, c'est qu'on le sait, les budgets com et marketing, ça me nuise, mais comme pot de chagrin. Est-ce qu'aujourd'hui, 400 euros par an, c'est suffisant pour avoir une bonne stratégie social média ?
- Speaker #1
Non, je ne sais pas ce qu'on fait d'ailleurs avec 400. Non, clairement, ce n'est pas suffisant.
- Speaker #0
C'est quoi un bon budget social média pour toi ?
- Speaker #1
Un bon budget social média ? Moi, je résume plutôt de manière mensuelle parce que c'est ce que je propose, parce que pour moi, c'est un accompagnement.
- Speaker #0
Absolument, je suis d'accord.
- Speaker #1
C'est difficile pour moi dans le social media de dire un one-shot, tout simplement parce que ma cible n'est pas hyper sensibilisée, que même, je réfléchissais même à du coaching ou des choses comme ça. Je ne suis pas sûre que notre secteur soit hyper, ça dépend pour qui, mais il soit hyper alerte sur ça parce qu'ils ont besoin d'être accompagnés. Ils ont besoin d'être accompagnés tout le long du process. Et malheureusement, la com, c'est tout le temps la cinquième roue du carrosse. C'est systématique encore aujourd'hui. Et c'est pour ça que c'est curieux, parce que pour moi, ça me semble un vrai symbole qu'on me demande est-ce que c'est utile pour mon vignoble d'être sur les réseaux sociaux. Moi, je dis évidemment. Et ça me paraît encore plus aberrant qu'on dise ça coûte un peu. Oui, c'est normal, c'est toute une stratégie. C'est un expert que vous avez à vos côtés, qui maîtrise tous les outils pour vous, qui est au service de votre domaine. pour développer votre image de marque. Donc oui, un bon budget, je dirais que c'est entre 500 et 1 000 euros par mois.
- Speaker #0
Et dans ce forfait...
- Speaker #1
Ça dépend ce que ça comprend.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Et dans ce forfait, tu inclus tout ce qui est création de visuel, modération, donc réponse aux commentaires, réponse aux messages privés, mise à jour des stories, tout ça. Tout est inclus.
- Speaker #1
C'est ça. En fait, c'est pour ça que je parle moins de community management que de stratégie social media parce que dedans, il y a vraiment... La création de visuels, ça peut être généré par l'IA, ça peut être par Canva, ça peut être en photo, ça peut être en vidéo directement au domaine si on n'a pas recours à un photographe. Ça peut être donc la routine d'engagement. Il y a aussi des stratégies de publicité, meta-ads. Il y a de la stratégie influence aussi. Enfin voilà, il y a toute une stratégie à avoir selon les besoins, selon la cible, selon le canal.
- Speaker #0
d'ailleurs l'influence avec tout le remue-ménage autour de la loi Evin, est-ce que ça vaut encore la peine de faire de l'influence dans le vin et les spirituaux ou pas du tout ?
- Speaker #1
Moi, je trouve parce qu'il faut des ambassadeurs. Il faut des gens pour incarner des marques, même si les contraintes sont grandissantes et que ça peut devenir un peu compliqué. C'est un peu un travail d'équilibriste. Mais je pense que dans certains cas, dans certaines stratégies pour certaines marques, ça vaut vraiment le coup d'avoir ces ambassadeurs-là. parce que ça humanise le contenu, ça rassure, ils ont une audience, ils ont une communauté et je trouve ça intéressant pour certains domaines de profiter de cette communauté et d'atteindre certaines audiences grâce aux influenceurs.
- Speaker #0
Ok. Moi j'avoue qu'en lancement de marque, je déconseille toujours de faire appel à des influenceurs pour la simple et bonne raison que j'aimerais pas qu'en lancement de marque, la marque soit conditionnée à ce que vont dire certains influenceurs à son sujet. C'est-à-dire qu'ils pourraient faire un peu la pluie et le beau temps sur la marque et surtout associer leur image à la marque de manière indéfinie et un peu indélébile. Donc ça, j'avoue que par rapport à l'influence, je suis un peu plus…
- Speaker #1
Frideuse au départ ?
- Speaker #0
Exactement. En termes de lancement de marque, oui. Par contre, quand tu entames un rebranding, quand tu es dans une redynamisation de marque, je trouve que c'est une fantastique idée. Après, encore une fois, il faut bien sélectionner les profils.
- Speaker #1
C'est ce que j'allais dire.
- Speaker #0
Afin que ça colle vraiment à l'ADN de la marque. Parce qu'encore une fois, si tu prends quelqu'un... Ce n'est pas au hasard. Exactement. Et pourtant, et ça vraiment, tu le sais mieux que moi, il y a certaines stratégies d'influence qui sont, selon moi, faites en dépit du bon sens, avec des gens qui ne collent absolument pas à l'ADN de marque des entreprises. Résultat, tu te retrouves avec un ambassadeur de marque, tu regardes la marque, tu te dis, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui leur est passé par la tête ?
- Speaker #1
En fait, c'est... C'est le danger des campagnes d'influence massives, en fait, où il y a un lancement de produits et il faut envoyer à tout le monde, il faut contacter tout le monde, et en général, c'est tout le monde et n'importe qui. Donc non, moi, je trouve que la gestion d'influence, il y a un travail de sélection qui est assez long, je trouve, justement, qui est fin. Il faut sélectionner les profils, discuter avec eux de ce qu'on peut faire ensemble, de comment parler de la marque, comment parler du produit. quel contenu il faut que ça match entre l'influenceur et la marque tout simplement donc ouais ouais c'est un travail de fond mais je trouve que ça on le retrouve beaucoup sur les campagnes de lancement massives où là il faut brasser de l'influenceur et on y va et
- Speaker #0
on contacte tout le monde et ça se voit en plus exactement c'est ce sur quoi j'allais rebondir c'est à dire que quand il y a un produit qui se lance on appelle les mêmes influenceurs ils lancent leur post tous au même moment résultat dans les feeds tu vois que cette marque que cette marque partout Merci. C'est même pas nuancé, le message est le même. Et tu te dis, mais pourquoi ? Pourquoi faire ça en dépit du bon sens ?
- Speaker #1
Et me met à coup le pas, parce que je l'ai fait au départ et je l'ai vu. Et c'est frustrant, en fait. On voit qu'on a les mêmes publications tous, on se regarde et on se dit, bah bon, OK.
- Speaker #0
Quel est l'intérêt du truc ?
- Speaker #1
Dans le vin, on l'a fait tous, ça nous a arrivé. Et on se dit, ah ouais. Et maintenant, on regarde un peu plus.
- Speaker #0
C'est quoi la première question à se poser avant de poster ?
- Speaker #1
Pourquoi poster ? Pour quelles raisons ? Pour qui ? Pour parler de quoi ? Pour parler à qui ? Pour faire passer quel message ? Qu'est-ce qu'on va voir de ma marque en postant ce contenu ? Qu'est-ce qu'on va comprendre de ma marque ? Qu'est-ce qu'on va comprendre de mes valeurs, de ma vision ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr, ça fait beaucoup de questions.
- Speaker #1
Ça fait beaucoup de questions, c'est pour ça que c'est essentiel la stratégie au départ et que justement un expert social media, il va questionner tout ça pour... partir d'une stratégie globale et que tous les contenus vont en découler ensuite. Mais c'est toutes ces questions-là qui doivent être posées avant de poster. Ok.
- Speaker #0
Et donc, ce qui m'amène à une autre question aujourd'hui, comment toi tu fais pour qu'un contenu colle à l'ADN d'une marque ? Puisque là, tu viens de me le dire, il y a quand même beaucoup de questions à se poser en amont de pourquoi je poste en fait. Donc, est-ce que tu travailles avec des livrets de marques ou est-ce que c'est toi qui définis le ton de la marque ? Comment tu fonctionnes ?
- Speaker #1
Quand la stratégie de marque a été faite en amont, moi je pars de ce qui a été fait, de la direction qui a été prise. Si ce n'est pas le cas, moi je rebondis. Donc au départ, c'est tout un travail avec le client où j'envoie un premier formulaire, parfois un deuxième formulaire quand j'ai besoin, où je prépare des questions ciblées pour définir cette stratégie et partir dans le bon sens, que ce soit le tone of voice ou... la ligne édito pour que tout soit... Et qu'on soit sur la même longueur d'onde, qu'on soit d'accord, que ce soit écrit, posé, qu'on se dise, voilà, on part dans cette direction et voilà, qu'on va s'adresser aux gens. Voilà comment on va présenter nos produits et présenter notre marque. Voilà.
- Speaker #0
Alors, je me permets de rebondir sur ce que Cassandra vient de dire. Elle vient d'utiliser le mot « tone of voice » . Donc, pour ceux qui ne savent pas ce que c'est qu'un « tone of voice » , c'est peu ou prou, en fait, la manière dont vous vous adressez à votre audience et votre ton de marque. Et en fait, chaque ton, vous avez un ton différent en fonction de vos réseaux, c'est-à-dire que vous n'allez pas communiquer de la même manière sur Instagram, que sur Facebook, que sur LinkedIn, que dans votre newsletter. Par exemple, vous pouvez adopter un ton beaucoup plus expert sur LinkedIn, un ton beaucoup plus décomplexé sur Instagram, quelque chose de beaucoup plus proche sur Facebook. Enfin bref, il y a plein de choses à mettre en avant, plein de facettes de votre marque à mettre en avant. et en fait avant ça on parlait de stratégies de marque parce qu'en fait, nous, j'ai comme écrit, quand on définit des stratégies de marque, ce qu'on fait, c'est qu'on va faire tout un guide de prise de parole où on va noter, par exemple, cette marque, elle veut transmettre des idées. Donc, en fait, on va regarder tous les verbes qui sont dans le champ lexical de la transmission et on va mettre tous les verbes. Donc, il peut y avoir transmettre, il peut y avoir donner. Enfin bref, il peut y avoir plein de verbes différents qui, après, vont être intégrés dans les communications. par le social media manager, notamment sur les réseaux sociaux. Comme ça, ça lui facilite le travail et il ou elle n'a pas besoin de se prendre le chou pendant 150 ans en se disant « Oh curie, mais quel est l'ADN de la marque ? » Parce que ça, mine de rien, quand vous faites appel à un community manager ou à un social media manager, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que la personne maîtrise votre marque de fond en comble alors qu'elle vient juste de vous découvrir.
- Speaker #1
Oui, et c'est d'autant plus intéressant quand quelqu'un a fait ce boulot avant parce qu'on sait qu'il y a un socle solide. il y a une direction qui est claire et nous ça facilite le travail mille fois plus pour la création de contenu, tout est clair, tout est posé et on y va quoi, c'est beaucoup plus efficace quand la stratégie de marque est faite avant c'est vrai, c'est un peu plus délicat quand c'est pas fait, ça peut se faire il faut trouver la bonne personne aussi ça c'est toujours pareil que ce soit pour la stratégie de marque ou le social media, il faut trouver la bonne personne avec qui vous vous sentez bien C'est une qualité humaine dont on ne parle pas beaucoup, je trouve, dans la communication. Mais l'empathie, elle est primordiale, je trouve, dans notre métier pour comprendre assez rapidement ce que l'autre attend, de comprendre assez vite son discours, sa manière de fonctionner, de parler de sa marque, de ses produits. Ça fait qu'on est beaucoup plus efficace aussi et on bascule beaucoup plus vite dans la marque, dans l'univers de marque, pour communiquer correctement après. Je trouve qu'on n'en parle pas beaucoup, mais c'est vrai que l'empathie et de trouver quelqu'un d'empathique qui va comprendre votre projet et votre entreprise tout de suite, c'est beaucoup plus facile.
- Speaker #0
Oui, qui va comprendre aussi votre projet, votre entreprise, le secteur, la filière et qui ne va pas faire des dingueries, notamment concernant la loi Evin, puisque tu le sais mieux que moi. Il y a parfois des profils hors vin qui sont sélectionnés sur des missions social media parce qu'il y en a certains qui cassent un peu les prix parce qu'ils veulent se faire connaître. Mais résultat, on se retrouve avec des contenus déjà qui ne sont pas du tout en phase avec l'ADN de la marque, mais qui ne sont pas non plus en phase avec le monde du vin et qui ne respectent absolument pas le cadre légal. Donc ça, c'est beaucoup plus emmerdant en fait.
- Speaker #1
Et ça, c'est hyper énergivore pour le vigneron, le domaine viticole de rattraper la personne et dire Alors... Non, on ne dit pas le Syrah, on dit la Syrah. C'est plein de petits détails comme ça. Quand vous prenez quelqu'un qui n'est pas d'un secteur comme le vin, qui est quand même... restent assez complexes dans ces codes, dans les connaissances que ça demande. Ça peut vite être compliqué quand même. Oui,
- Speaker #0
parce que vous pouvez retrouver à faire un double travail, c'est-à-dire un travail de vulgarisation du vin. Et en plus, vous devez effectivement checker sans arrêt ce qu'il produit. Est-ce que tu travailles toujours avec des feeds qui sont déjà bien harmonieux ? Ou toi, ton métier aussi, c'est d'harmoniser les feeds et de faire en sorte que ce soit beaucoup plus joli ? Est-ce que surtout un feed harmonieux, c'est vraiment important ou c'est juste du mythe ?
- Speaker #1
Alors non, je ne récupère pas des comptes avec des feeds harmonieux à tous les coups. C'est sûr. Ça, c'est clair. Ça fait un peu peur des fois, mais bon, c'est un métier. Donc, je n'en veux pas à ceux qui essaient de bricoler et donc ce n'est pas le métier. Et du coup, ce n'est pas un résultat hyper probant. En fait, oui, c'est important. Moi, je trouve que c'est important, surtout sur un produit comme le vin. Je trouve ça important. Après, il ne faut pas tout miser dessus non plus. C'est un élément de la stratégie social media. C'est un des piliers, c'est-à-dire quelque chose de cohérent. Parce que quand même, Instagram, c'est une vitrine. Une vitrine, ça doit donner envie. Quand on donne envie, il faut faire un peu rêver. Donc visuellement, il faut que ce soit assez cohérent et que ce soit joli. Mais c'est un des piliers. Moi, je ne propose pas d'accompagnement sur TikTok. Je suis un peu moins sur TikTok. Par exemple, sur TikTok, c'est... Oui,
- Speaker #0
c'est le fond qui prime sur la forme. Ah oui, c'est vraiment moins joli. Voilà,
- Speaker #1
c'est ça. Et puis, on peut le voir même sur Instagram, qui est plus esthétique. On a des reels qui cartonnent et qui ne sont pas beaux en soi.
- Speaker #0
Non, qui ne sont pas beaux, mais ils ne font pas partie de notre niche. À savoir que nous, de facto, dans tous les cas, on sera beaucoup moins visible, puisque c'est de l'alcool, qu'une marque lifestyle, par exemple. Vous êtes une marque de crème pour les mains, pour les pieds, que sais-je. Dans tous les cas, votre exposition sera bien supérieure à une marque d'alcool de manière générale.
- Speaker #1
Oui, malheureusement. Ça,
- Speaker #0
c'est aussi une réalité. Alors, j'ai plein de questions à te poser par rapport aux conseils. Donc, ça va être des questions marathon. Combien de hashtags tu conseilles à tes clients de mettre sous une publication Instagram et pourquoi ?
- Speaker #1
En ce moment, maintenant, là, je dirais moins de 10.
- Speaker #0
OK, donc en ce moment, maintenant, on enregistre le 27 juin 2025. A savoir que cet épisode sortira peut-être dans un mois, donc normalement, il n'y a pas de raison que ce ne soit plus d'actualité.
- Speaker #1
Parce que sur LinkedIn, ça ne paraît pas pertinent. Sur Instagram, ça va être de moins en moins pertinent, visiblement. Donc, en mettre moins de 10, les mettre quand même, parce qu'ils sont encore là et que l'algorithme les prend encore en compte. Par contre, ne pas en mettre trop, parce qu'on est pénalisé par l'algorithme si on en met trop.
- Speaker #0
Qu'est-ce que c'est, trop ? Plus de 8, moins de 8 ?
- Speaker #1
Plus de 10, là... Moi, je dirais un peu moins de 10, c'est idéal, mais surtout pas dépasser la dizaine de hashtags.
- Speaker #0
Ok, très bien. Les stories, on en poste combien par semaine, en moyenne ?
- Speaker #1
En moyenne, 3 ou 4. 3 ou 4,
- Speaker #0
ok. Contenu vidéo, contenu fixe ?
- Speaker #1
Sachant que c'est le contenu le plus interactif, en fait. donc c'est hyper important ça peut être très spontané ça peut être très édito mais ça peut être très spontané aussi,
- Speaker #0
c'est là où votre audience va interagir avec vous le plus donc c'est à ne pas négliger ça vous permet de savoir qui regarde aussi régulièrement votre compte Instagram puisque les gens qui sont les plus présents dans vos stories, que vous voyez regarder vos stories, ce sont les gens qui viennent consulter votre profil quasiment tous les jours donc c'est toujours intéressant, par exemple si vous avez 12 000 abonnés ... Mais en fait, il y a 20 Pékins qui consultent vos stories. Peut-être qu'il est temps d'ajuster la stratégie en conséquence.
- Speaker #1
C'est un vrai indicateur de l'engagement de la communauté, pour le coup, la story. Parce qu'en plus, ça veut dire que c'est des gens qui sont déjà là.
- Speaker #0
Qui sont déjà acquis à votre cause.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Donc, voir combien regardent, en fait. Parce que là, s'il y a zéro engagement sur vos stories et que vous avez tant de followers, c'est qu'il y a peut-être un problème d'engagement, quoi.
- Speaker #0
C'est emmerdant. Le truc que tu vois tout le temps zapper dans les bio Insta et qui te font enrogne.
- Speaker #1
Qui, quoi, où, comment ? Des fois, ça ne répond pas aux questions qui me semblent basiques. Ça va vite, super vite. Et quand on regarde votre compte, on doit pouvoir répondre à ces questions-là.
- Speaker #0
immédiatement.
- Speaker #1
Donc, domaine de bidule, situé à Saumur, le type d'agriculture, c'est la famille ou la promesse de marque et surtout peut-être la mention, le message sanitaire, à savoir l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
- Speaker #0
Alors, qui, quoi ou comment, ça ne veut pas forcément dire que vous devez faire la même que les autres domaine familial depuis X temps. Ça peut être impactant, percutant pour autant. Juste, il faut que ça réponde à ces questions-là. Et ça peut répondre à ces questions-là de manière impactante. Mais il ne faut pas être trop poétique, parce que c'est pareil, sinon on ne comprend rien. Une jolie phrase, une citation, c'est chouette, on apprécie. Mais bon, la poésie sur Instagram, ce n'est pas hyper engageant. En fait, on ne sait pas ce que vous faites. Vous avez sorti un verre de Verlaine, c'est super, mais on ne sait pas ce que vous faites. Donc, on doit savoir qui vous êtes, ce que vous faites et pourquoi vous le faites. OK.
- Speaker #1
Aujourd'hui, en moyenne, on poste combien de postes fixes ? Sur Instagram, par semaine, par mois, dis-nous un peu ce que toi tu préconises.
- Speaker #0
Moi ce que je préconise c'est au moins une fois par semaine.
- Speaker #1
Une fois par semaine, ok, très bien.
- Speaker #0
Si jamais vous n'avez pas trop le temps ou trop le budget, même je veux dire si vous avez recours à un professionnel pour faire plus que ça, c'est au moins un par semaine.
- Speaker #1
Tu as un exemple de ce qu'on appelle les call to action qui fonctionnent bien dans le vin, qu'on peut mettre en post ou qu'on peut mettre en story et où on est sûr qu'on aura... on aura de l'interaction. Donc, je rappelle qu'un call to action, c'est une petite phrase que vous pouvez mettre en disant cliquez ici pour acheter votre billet, cliquez ici pour acheter votre vin. Et vous pouvez aussi glisser des liens maintenant dans les stories. Donc, est-ce que tu as un exemple de call to action qui fonctionne bien ?
- Speaker #0
Dans la forme, tu veux dire ?
- Speaker #1
Oui, dans la forme ou dans le fond, peu importe.
- Speaker #0
Moi, je trouve que pour l'événementiel, je trouve que ça marche bien pour tout ce qui est no-tourisme. des liens pour réserver sa dégustation, des liens pour réserver un billet pour un événement, pour une déguste, ça marche bien en général en story. Et c'est là où la story, elle est impactante, justement, et là, vous voyez directement le nombre de clics sur le lien, vous pouvez directement jauger comment votre story fonctionne, et ça permet d'interagir hyper rapidement avec votre audience.
- Speaker #1
Et je rajouterais qu'en termes de copywriting, c'est toujours très intéressant de mettre « je découvre je » , parce qu'en fait, on projette, encore une fois, le client dans le moment, et donc Donc, on lui donne vraiment envie. La proposition de valeur est tellement irrésistible qu'il va cliquer en se disant « Ouais, bien sûr, je veux faire partie de cet événement. Je veux acheter ce vin. » Sur Instagram, est-ce que tu conseilles de montrer la tête du vigneron ou plus largement de l'équipe ? Oui, non. Et dans tous les cas, pourquoi ?
- Speaker #0
Ça dépend de la stratégie, en fait. Sur un vignoble familial où on met en avant l'histoire familiale, chaque membre de la famille, oui, évidemment. Sur une marque, sur un domaine qui veut un compte. contenu un peu plus, je sais pas moi, haut de gamme ou pas forcément. Ça dépend vraiment de la stratégie, de ce qu'on attend, de quel message on veut faire passer. Après, il est vrai que sur l'algorithme Instagram, l'humain est toujours mis en avant. Donc il faut une dose d'humain.
- Speaker #1
Et les chiens.
- Speaker #0
Et les chiens.
- Speaker #1
Et les chiens, les chiens, les Ausha, les lapins. Si vous avez des bêtes.
- Speaker #0
Alors oui, si vous avez des chiens dans les vignobles, n'hésitez pas, les chiens dans les vignes, ça marche.
- Speaker #1
Ça marche super bien. Feu de Dieu, vraiment, ne vous... Ne privez pas de nous montrer vos griffons, vos labrador, ce que vous voulez. Même vos croisés portés fenêtres. On prend tous les chiens du monde. On prend les moutons, on prend les chèvres. Tout. Encore une fois, dès qu'il y a un animal... Du vivant. Dès qu'il y a du vivant, les fleurs, ça marche un peu moins.
- Speaker #0
En fait, c'est la dose qui va dépendre de votre stratégie. Si tout est basé sur le personal branding, comme je disais sur l'histoire familiale, là, il va falloir peut-être une publication sur deux, avoir votre famille, un portrait ou autre. mais c'est une question de dosage et il en faut un peu de temps en temps quand même parce que comme j'ai dit, l'algorithme met en avant ce genre de contenu et les gens aiment ce genre de contenu histoire qu'on sache que ce n'est pas un robot derrière, tout simplement.
- Speaker #1
Tu utilises tous les jours ChatGPT pour faire des posts Instagram ?
- Speaker #0
J'utilise tous les jours ChatGPT, c'est vrai. Ce n'est pas à mettre à la portée de tous, tout simplement.
- Speaker #1
Un domaine de contact et leurs piliers éditoriaux principaux, c'est terroir, famille et histoire. Est-ce que tu penses que c'est assez différenciant en 2025 pour percer sur les réseaux sociaux ? Non.
- Speaker #0
Sans surprise, non.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu leur proposes alors ?
- Speaker #0
Après, il y a une manière différente peut-être. S'ils veulent vraiment rester sur ces piliers-là, sur le papier, on se dit bon, oui, ok. Comme tout le monde. Après, ça dépend de quel ton, de quel contenu on va parler. Je pense que c'est plus une approche différenciante qu'il faut avoir.
- Speaker #1
Typiquement pour les contenus historiques ce que je préconise à chaque fois ça dépend évidemment de l'ADN mais si on veut jouer un petit peu sur la nostalgie sur la transmission, on peut numériser tout ce qui est photos d'archives, les mettre sur Instagram c'est super si on a des vieilles vidéos au Super 8 aussi on peut les intégrer on peut rajouter un filtre je pense, mon dieu, j'en peux plus de cet exemple mais ça marche Emma Watson c'est ça Emma Watson qui a rajouté un grain un peu nostalgique mais j'en peux plus, il faut vraiment que je change il y a personne qui fait ça il y a de la main il faut vraiment que tu lui parles surtout c'est vrai c'est certain, il faut vraiment que je lui parle s'il vous plaît mobilisez-vous pour que je puisse enfin enregistrer un épisode avec Emma Watson ça serait fantastique je pense j'imagine déjà l'épisode dans leur cuisine en Bourgogne ça serait fantastique enfin bref, hors piste terminée il y a le cognac de la main qui fait ça c'est fantastique ce qu'ils font la manière dont ils communiquent c'est très beau Après, c'est vrai que c'est très désincarné, c'est très statutaire. Et qu'en tant que consommateur, tu peux te dire que c'est joli, mais tu ne vas pas interagir avec la marque.
- Speaker #0
La projection est moins facile.
- Speaker #1
Exactement, tu ne vas pas lâcher des gros pouces et des « je vous adore » chez Ikem. Enfin, tu te contiens un petit peu, c'est Ikem.
- Speaker #0
C'est là qu'il y aurait un dosage à faire. Peut-être, par exemple, dans une communication qui est trop désincarnée, il faut trouver peut-être un équilibre.
- Speaker #1
et tu vois j'ai eu cette discussion avec une étudiante en début de semaine on parlait justement de stratégie de contenu elle me disait qu'elle galérait vraiment à élaborer une stratégie de contenu pour le domaine dans lequel elle est en train de faire son alternance pour la simple et bonne raison que les trois piliers d'Editorio c'est histoire, terroir, famille et elle ne sait plus quoi dire et je lui ai dit est-ce que vous avez un chien ? elle me dit oui on a un chien je lui ai dit fous une GoPro sur la tête du chien génial mais ça serait super de faire un Instagram uniquement tourné autour des aventures du chien de Vigneron. Je dis, mais top ! Mais alors là, tu ne te rends même pas compte, je suis sûre que vous allez braquer la banque. Moi, la première, mais je serai la première abonnée et à partager le contenu, mais à toute berzingue.
- Speaker #0
Alors là, la problématique que j'aurais à proposer quelque chose comme ça, c'est de convaincre le client. Parce que là, on sort tellement des codes, c'est un autre sujet. Mais là, il faut convaincre parce que des idées, on peut en avoir. Quand on est dans le social media et qu'on fait bien sa veille et qu'on observe un peu ce qui se passe dans les autres secteurs, ça fuse. Je sais. Et c'est à nous. aussi de parler au client et de dire mais il y a un truc génial à faire, on sort complètement des codes on sort du cadre mais c'est différenciant si vous avez un chien,
- Speaker #1
s'il vous plaît achetez-lui une GoPro, mettez-lui sur la tête faites-le courir, je suis sûre que ça sera fantastique ou avec un fisheye, il y a tellement de vidéos avec des maîtres qui foutent une GoPro sur la tête du chien et puis le chien va se baigner sur ce point des labrador et c'est à crever de rire Le chien qui se jette dans l'eau, c'est fantastique. Encore une fois, ça fait du bien de voir des contenus légers. Et je trouve qu'on axe beaucoup autour du vigneron. Déjà, on starifie beaucoup les vignerons et on parle des équipes, mais c'est toujours...
- Speaker #0
C'est solennel.
- Speaker #1
Parfois, on ne les nomme pas les équipes. Exactement, c'est très solennel, c'est très institutionnel. C'est un peu chiant, disons-le. Alors que là, on pourrait totalement casser ce côté très statutaire du vin en proposant un contenu rédigé par un chien. Mais ça serait fantastique. Pensez-y.
- Speaker #0
Alors là, on est sur un autre sujet. faire redescendre le vin de sa tour d'ivoire pour se reconnecter avec les gens.
- Speaker #1
Le sujet est vaste. Nous n'avons que 50 minutes. Nous n'avons pas deux heures. Donc, nous ne pourrons pas aborder ce sujet. Sachant qu'il nous en reste d'autres à aborder. Cassandra, est-ce que tu pourrais me décrire les résultats les plus concrets que tu as obtenus grâce aux réseaux sociaux ? Sauf ton embauche chez le caviste. Quelque chose que tu as observé chez tes clients.
- Speaker #0
Des visites au domaine, concrètement. Ok. Des visites au domaine... En combien de temps ? Des demandes de visite en combien de temps ? En combien de temps de prise en main du compte, tu veux dire ?
- Speaker #1
Oui, de prise en main du compte.
- Speaker #0
Ou de la communication, de la publication en question ?
- Speaker #1
De prise en main du compte,
- Speaker #0
oui. Cinq, six mois,
- Speaker #1
je crois que c'était. Cinq, six mois, ok. Et tu as commencé à quel mois la mission ?
- Speaker #0
J'ai commencé en automne. Donc, oui, en fait, oui, ce n'était pas hyper propice à le notourisme. Mais dès qu'il y a eu des publications beaucoup plus axées en notouristique, ça attirait beaucoup plus le client. Et il y a eu des messages où on peut venir à quelle heure. Tout ça, c'était assez concret. C'est chouette et ça rassure parce que comme c'est jamais palpable et qu'il faut toujours expliquer ce que c'est le social media, que ce n'est pas pour vendre tant de bouteilles par mois, que ce n'est pas comme ça qu'il faut jauger, ça fait du bien quand il y a un résultat concret comme celui-ci.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Si une marque a zéro budget, selon toi, elle doit commencer par quoi en priorité ? Elle a zéro budget sur les réseaux sociaux, mais elle veut absolument commencer à faire à développer sa présence en ligne, quelle est la première étape ?
- Speaker #0
La première étape, c'est quand même de poster. C'est-à-dire qu'on ne reste pas sans rien faire, en disant, j'ai pas le bon ton. Il faut réfléchir, il faut se poser toutes les questions qu'on a abordées avant, avant de poster. Mais il faut passer rapidement à l'action, poster des stories dans les vignes. Story, je trouve que c'est le moyen le plus facile que vous avez à votre portée, parce que là, il n'est pas question de feed, d'esthétique. Et donc, utilisez la story. parce que c'est vraiment l'outil parfait pour interagir et être là en permanence sans qu'on vous juge sur la qualité de photos, de vidéos, tout ça. Ce qui est un peu plus difficile sur le feed. Mais après, c'est toujours, le principe à suivre, c'est laissez-moi.
- Speaker #1
Oui, je suis d'accord.
- Speaker #0
Ne vous embarquez pas dans des montages pas possibles, des photos, des concepts de photos pas possibles. Si vous n'avez pas les moyens, laissez-moi, vous faites le plus simple, le plus sobre possible et voilà, vous essayez de faire comme ça.
- Speaker #1
Et si elle veut déléguer ses réseaux sociaux, ça sera une autre marque, du coup, un peu plus argentée. Si une marque veut déléguer ses réseaux sociaux, qu'est-ce qu'elle doit absolument cadrer avant pour te faciliter, toi, la vie ?
- Speaker #0
Comme ce qu'on disait, la stratégie de marque, c'est-à-dire que le positionnement au moins de la marque soit clair. Que la gamme, les produits, chaque positionnement soit clair pour chaque bouteille aussi, par exemple.
- Speaker #1
Oui, absolument. Qui est une segmentation au sein de la gamme, ouais.
- Speaker #0
Débarquer dans un domaine et qui a, ouais, qui est cinq gammes différentes. Alors ça, c'est notre domaine à machin, truc. C'est bien que ce soit cadré avant pour vous. Parce que moi, je ne sais plus quoi poster. Je ne sais pas quoi dire. Sinon, on fait un 5000 aller-retour et ce n'est pas très efficace. Voilà.
- Speaker #1
Ouais, et puis c'est surtout que parfois, il y a des gammes qui sont pensées pour la grande distribution. Voilà. Et qui n'ont pas du tout vocation à apparaître sur le feed de la marque. Et quand elles se retrouvent sur le feed de la marque, notamment du château. Oui, ça la fout mal. Fatalement, ça la fout mal.
- Speaker #0
Oui. Oups, quoi. Du coup, il faut vraiment que ce soit clair avant sur le positionnement, sur votre positionnement de marque, en fait. À qui vous voulez vous adresser avec vos produits, en fait. Ça, c'est hyper important.
- Speaker #1
Je suis d'accord. Ça, c'est vraiment le nerf de la guerre et c'est ce qui est souvent pas fait.
- Speaker #0
Parce que je pourrais pas faire ce boulot-là à votre place, en fait. Quand je récupère le compte pour ça, non. Je peux pas faire à votre place.
- Speaker #1
C'est-à-dire que toi, ton boulot, normalement, c'est un boulot de social media et pas de stratège de marque ? Donc là, si tu te retrouves à faire de la stratégie de marque, alors que toi, ton boulot, c'est le social media, effectivement, c'est problématique. Parce que tu ne peux pas tout faire. Et en plus, j'imagine que quand tes clients te contactent, c'est qu'il y a un besoin urgent d'opérationnel et qu'ils n'ont pas le temps de se fendre d'une stratégie qui peut prendre entre 3 à 7 mois pour certaines stratégies.
- Speaker #0
Trop souvent, on vient me voir pour l'opérationnel et en réalité, il y a tout ça à faire avant et il faut bricoler. Et là, le travail du social media manager devient difficile quand même. Et pas pertinent du coup.
- Speaker #1
Pas pertinent du tout, mais par rapport à ce que tu disais concernant la définition de la stratégie de marque, est-ce qu'il y a des moments où tu as été obligée de revoir un petit peu la stratégie de marque malgré toi ? Parce que sinon, tu n'avais absolument rien à poster.
- Speaker #0
Oui, c'est déjà arrivé que je revois un petit peu et que j'en discute avec mon client, de dire qu'il y a quelque chose qui n'est pas cohérent. Et là, dans la communication qu'on va donner sur les réseaux sociaux, il y a un message qui va être flou. Et à ce moment-là, soit on peut essayer d'en discuter ensemble, soit je les redirige vers quelqu'un qui est compétent pour ça, soit il va voir de son côté aussi pour reposer un petit peu les axes de la marque. Parce que c'est à ce moment-là qu'on perd le fil et que ça part dans tous les sens.
- Speaker #1
Mais bien sûr, bien sûr, bien sûr. Selon toi, là aujourd'hui, le prochain enjeu du social media dans le vin et les spiritueux, quel est-il ? Si tu en as plus qu'un, on peut y aller, tu peux déballer.
- Speaker #0
Le principal, comme on disait, c'est se reconnecter avec les gens. Se reconnecter avec tes anciens consommateurs, tes futurs consommateurs, tes consommateurs actuels.
- Speaker #1
Et je dirais même, ces anciens consommateurs, c'est super important. Pourquoi ? Because on parle beaucoup d'acquisition, mais jamais de fidélisation. Or, fidéliser un client qui est déjà acquis à ta cause, c'est quand même vachement plus simple que d'aller se lancer dans de l'acquisition et dans l'acquisition constante. S'il y a un problème de fidélisation, c'est qu'il y a un problème... tout court sur l'offre, en fait.
- Speaker #0
Et la fidélisation, elle est quand même difficile aujourd'hui. Le vin était quand même un produit culturel qui était dans tous les foyers avant. Ça allait de soi d'aller chercher ses cartons pour l'année chez le vigneron du coin, ce qui n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
- Speaker #1
On est passé de vin médicament, vin aliment et vin condiment. C'est plus prioritaire.
- Speaker #0
Donc, c'est un vrai sujet, la fidélisation. C'est un vrai sujet. Comment fidéliser ? Quand on est un domaine viticole en 2025, c'est là qu'il faut une stratégie béton.
- Speaker #1
Comment on fidélise sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #0
En créant du lien. Le lien humain que vous avez, c'est le plus précieux, en fait. C'est le plus précieux. Et en fait, le lien humain, il se fait au domaine, évidemment. Mais il faut qu'il vienne. Et c'est là que les réseaux sociaux interviennent. C'est que si on ne sait pas où vous êtes, qui vous êtes, ce que vous faites, il n'y a personne qui va se pointer. C'est vraiment...
- Speaker #1
Personne ne vous attend.
- Speaker #0
une fois que l'expérience est super en domaine qu'il y a un souvenir que c'est palpable que c'est humain et après vous continuez à entretenir cette relation sur les réseaux c'est bijoux après c'est bon ?
- Speaker #1
c'est bijoux j'adore voilà on vous souhaite que des bijoux alors si tu pouvais donner un seul conseil à une marque de vin et spiritueux qui veut bien faire sur les réseaux sociaux ça serait quoi ?
- Speaker #0
de me contacter j'adore bête très bien
- Speaker #1
Je vous mettrai les coordonnées de Cassandra, parce qu'effectivement, rien que pour cette punchline, il faut absolument que je mette tes contacts.
- Speaker #0
Non, mais par contre, de vraiment faire appel à quelqu'un qui peut vous aider, qui peut vous accompagner, ça peut être moi, il y en a plein d'autres qui sont talentueux. C'est important quand même, parce qu'aujourd'hui...
- Speaker #1
Mais surtout Cassandra.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Mais c'est bricoler aujourd'hui, vous ne pouvez plus vous permettre. Les réseaux sociaux, c'est hyper concurrentiel et vous ne pouvez plus bricoler. C'est vite chronophage pour vous, c'est vite énergivore, vous partez vite dans tous les sens parce que c'est un métier. Donc, il ne faut pas hésiter à se faire entourer, se faire conseiller, se faire accompagner. Voilà.
- Speaker #1
Ok. Et juste là, comme ça, tant qu'on y est, est-ce qu'il y a une marque pour laquelle tu rêverais de bosser, là, tout de suite ?
- Speaker #0
C'est une super question à laquelle je n'ai pas du tout réfléchi. J'aimerais bien bosser pour une marque de champagne, par exemple. Ça, j'aimerais bien. Ce qui n'a pas été le cas encore.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Ruinard, des choses comme ça. Je trouve qu'ils ont une belle communication en général. Ça peut être chouette. Ouais. De bosser sur des gros projets comme ça en champagne, j'aimerais bien. Parce que je n'y ai pas encore mis trop le pied. et ça peut être hyper intéressant.
- Speaker #1
Avis aux Champenois, si vous cherchez votre perle rare en social media, vous pouvez contacter Cassandra et je n'ai absolument pas fait exprès, mais tout rime. Bien évidemment, je vous l'ai dit, je vous mettrai les coordonnées de Cassandra en description de l'épisode et Cassandra, il ne me reste plus qu'à te souhaiter une bonne journée et à te remercier d'être venue répondre à mes 20 000 questions au micro de Comme Écrue.
- Speaker #0
Eh bien merci, c'était avec plaisir, c'était un chouette moment, voilà. À bientôt. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Et voilà, c'est la fin de cet épisode de Comme est cru, le podcast sans chichi, dédié au marketing des acteurs, innovants du vin et des spiritueux. J'espère que cet échange avec Cassandra vous a plu autant qu'à moi. Et vous l'aurez compris, vous pouvez retrouver Cassandra directement sur LinkedIn ou Instagram. Tous les liens sont en description, comme d'hab. Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en faire part à Cassandra ou à me laisser une note sur Spotify ou Apple Podcast. Vos retours me sont très précieux et surtout, ça me fait très plaisir parce qu'encore une fois, la seule raison pour laquelle ... Je crée du contenu, c'est pour vous. Pour ne pas manquer les prochains épisodes, abonnez-vous. Et si jamais vous avez une question, un feedback, ou vous souhaitez me suggérer un nouvel invité, vous pouvez me contacter directement sur LinkedIn ou Instagram. Je vous dis à très vite.