Description

Se lancer sans coach ni mentor a fait perdre du temps et de l’énergie à Patrick Laporte. Inspiré par le sport (sa passion), il a mis en place un management collaboratif, mais il admet que le manque d’écoute et l’excès de certitudes peuvent freiner un projet.

Avec le temps, il comprend que chercher des conseils, accepter d’avoir tort et savoir pivoter sont essentiels. Comme l’histoire de ce chauffeur Uber, épuisé par ses échecs entrepreneuriaux : la différence se joue souvent dans la capacité à persévérer, à saisir les bons signaux et à écouter les bonnes personnes.

Un témoignage puissant sur la résilience et l’importance de s’ouvrir aux autres pour avancer, à découvrir dans l’épisode complet.

👤 INVITÉ Patrick Laporte – Fondateur & Président du Groupe Full Ace 📎 https://www.linkedin.com/in/patrick-laporte-04a693133/

🎙️ PAR JULIEN HATTON Entrepreneur depuis 2010 (à ses 23 ans), Julien vous propose chaque semaine une rencontre avec un entrepreneur qui partage son parcours, la réalité de l'entrepreneuriat et comment concrètement il a fait. 👉 Connectez-vous à Julien : https://www.linkedin.com/in/julienhatton/

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Transcription

• Speaker #0

  Tu as été coaché ? Comment tu as fait pour faire ça ? Parce que, comme tu l'as dit, le gap, il est énorme, sans collaborateurs de plus.

• Speaker #1

  Je pense qu'il faut être coaché. Moi, je ne l'ai pas fait. Donc, je pense que j'ai perdu du temps. Je pense qu'il faut aller chercher les ressources où elles sont. Il y a des gens qui sont compétents dans des domaines. Il ne faut pas hésiter à aller les voir. Moi, je me suis appuyé sur mon expérience du monde du sport. J'ai amené un management très collaboratif, très participatif, mais quand même avec un chef. ce qui est peut-être un écueil des fois, c'est-à-dire qu'il faut être capable d'accepter qu'on a tort et donc d'écouter les gens. Et tu n'écoutes peut-être pas assez quand tu es tout seul ou que tu crées ta boîte parce que tu es sûr que ce qu'on te dit, ce n'est pas forcément, c'est toi qui as raison. Tu lances une idée, un produit, bien sûr que c'est la bonne idée, le bon produit. Mais c'est que quand tu l'expérimentes, que tu vois que ce n'est pas toujours bon et c'est à quel moment tu t'en rends compte et c'est là où tu as de la chance ou pas de chance. c'est que quand tu tapes, il y a des gens qui le poussent tellement loin qu'ils vont jusqu'à la chute, et il y a des fois, tu arrives à écouter parce que tu as des stimuli qui te disent, change ton modèle, change ta vision, et c'est la difficulté. Donc je crois qu'aujourd'hui, ce que je n'ai pas bien fait, c'est peut-être pour ça que ça n'a pas allé assez vite et que ça a été dur par moments, et qu'il faut une grosse résilience pour y arriver, je pense qu'il faut être capable d'aller chercher l'information et des conseils ailleurs. Hier, j'étais en train d'avoir un exemple qui est assez intéressant, j'ai pris... un Uber pour aller à la gare, pour venir à Paris. Et le chauffeur me dit, qu'est-ce que vous faites ? Donc on discute, Simon avait entendu téléphoner, je lui explique donc mon métier. Il me dit, ah ben moi je me suis lancé dans l'entrepreneuriat, j'ai fait de la restauration rapide, plein de choses, je me suis planté à chaque fois. Je n'ai pas eu encore l'étincelle qui a fait que j'étais en situation de réussite. Et il me dit, là je suis fatigué, j'en peux plus, je vais revenir. Alors là il fait chauffeur Uber et il va... Il va rentrer dans une compagnie d'assurance comme ça, il me dit « j'ai besoin de souffler, j'en peux plus » . Il me dit « parce que je ne suis pas allé jusqu'au moment où ma boîte se déclenche et ça marche » . Je lui dis « mais c'est tout à fait ça, on galère tous et puis à un moment ça marche » . Et pourquoi ça marche ? Parce qu'on a la bonne étoile, je crois, parce qu'on est résilient, parce qu'on s'est accrochés et parce qu'on a été en capacité d'écouter certaines personnes à un moment qui vous conseille et qu'il faut être capable d'écouter.