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Coulisses de micro-crèche

8. Explorez les défis et les succès de Caroline dans la création de sa micro-crèche axée sur des valeurs humaines et bienveillantes !

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48min |09/02/2025
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Description

Êtes-vous prêt à découvrir les secrets d'une gestion réussie de micro-crèche ?


Dans cet épisode de "Coulisses de micro-crèche", je reçois Caroline, une gestionnaire passionnée qui a su transformer son rêve en réalité. Caroline nous plonge dans son parcours inspirant, qui débute au sein d'une famille nombreuse et la propulse vers une carrière dédiée à la petite enfance. Elle partage avec nous son expérience enrichissante en tant qu'animatrice, éducatrice de jeunes enfants, et directrice adjointe d'un multi-accueil avant de se lancer dans l'aventure de créer sa propre micro-crèche.


Les défis ne manquent pas lors de l'ouverture d'une micro-crèche, et Caroline ne cache rien : de la recherche du local idéal aux travaux nécessaires, en passant par le recrutement d'une équipe soudée. Elle nous rappelle l'importance cruciale de s'entourer de personnes partageant les mêmes valeurs humaines, car c'est cette dimension qui fait toute la différence dans le développement d'une structure accueillante et bienveillante. Son engagement envers le développement durable et l'ouverture sur la nature est également au cœur de son projet, apportant une touche unique à son approche éducative.


Caroline ne se contente pas de partager son histoire ; elle offre également des conseils précieux pour ceux qui envisagent de se lancer dans la création de micro-crèches. Elle insiste sur l'importance de bien s'entourer et de rester fidèle à ses valeurs, car c'est ainsi que l'on construit un environnement propice à l'épanouissement des enfants et à l'épanouissement des familles. Cet épisode met en lumière l'importance d'une approche bienveillante et humaine dans l'accueil des enfants, et le travail avec les familles est au centre de toutes les préoccupations.


Rejoignez-nous pour cet échange captivant où Caroline nous rappelle que derrière chaque micro-crèche se cache une histoire, des défis, mais aussi des réussites. Laissez-vous inspirer par son parcours et ses conseils, et découvrez comment créer un lieu où chaque enfant peut s'épanouir dans un cadre chaleureux et respectueux de l'environnement. Ne manquez pas cette occasion de plonger dans les coulisses de la micro-crèche et d'en apprendre davantage sur ce monde fascinant !


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Retrouve tous mes conseils, articles et ressources sur mon site.

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Pour échanger avec Caroline, c'est par ici : https://creches-leon.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu rêves de créer ta propre microcrèche ou de donner un nouvel élan à ta structure ? Bienvenue sur Coulisses de Microcrèche, je suis Sophie. Chaque semaine, nous explorons ensemble l'univers passionnant des microcrèches. A travers mes conseils, l'actualité du secteur et des interviews inspirantes avec des professionnels de la petite enfance, découvre comment réussir dans ce domaine en pleine croissance et améliorer la... qualité d'accueil pour les enfants, les familles et ton équipe. Prépare-toi à recevoir des astuces pratiques, des stratégies éprouvées et des idées innovantes pour faire de ta micro crèche un véritable succès. Alors installe-toi confortablement et plongeons dès maintenant dans l'épisode du jour. Bonne écoute ! Allez c'est parti ! Caroline déjà bonjour et bienvenue, je suis ravie ! mais hyper ravie que tu aies décidé de rejoindre ce podcast coulisses de microcrèche j'ai hâte d'en apprendre un petit peu plus sur toi sur ta structure sur ta manière de voir les choses en tant que gestionnaire mais aussi sur ton parcours de créatrice de microcrèche merci

  • Speaker #1

    beaucoup de me recevoir c'est avec plaisir que je participe je pense que c'est important effectivement de parler un petit peu du monde de la petite enfance alors j'ai sauté sur l'occasion tout d'un Tu as proposé et j'ai vite accepté de parler un peu de tout ce qui fait mon parcours, ma vie au final, m'a menée à ouvrir cette structure et à vouloir en ouvrir un autre.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire.

  • Speaker #1

    Tout ça.

  • Speaker #0

    Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, expliquer un petit peu dans les grandes lignes qui tu es, quel est ton parcours professionnel avant de vouloir créer ta micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Mon parcours ? Ça fait un petit moment maintenant que j'ai l'impression qu'enfin, alors moi j'ai 35 ans, j'ai grandi dans une famille où il y avait 5 enfants. Donc voilà, j'étais entourée de grands, de petits, c'était très très riche. J'ai pu m'orienter rapidement vraiment dans le domaine de la petite enfance parce que je suis tombée amoureuse de ces métiers du travail social. Très tôt, vers 16-17 ans, j'étais animatrice, je suis partie du centre social et social. de saut culturel de Brigny dans l'Ouest lyonnais à l'époque. J'ai pu faire mes armes avec des personnes exceptionnelles pour me donner le goût d'aller plus loin. Parce qu'avant, je ne connaissais pas trop le métier d'éducateur de jeunes enfants. On n'avait pas spécialement parlé. On connaissait les athèmes, on connaissait les munis. On connaissait un petit peu ce univers-là. Mais éducateur de jeunes enfants, c'était un peu inconnu pour moi. En tout cas, l'appellation, j'étais plus versée. avec des personnes qui m'ont vu grandir aussi au centre social, des éducateurs spécialisés, des terres consulaires, du BAFA, du BAFD, plein de sigles. On aime bien les sigles. Donc voilà, j'ai grandi là-dedans. J'ai pu faire mes premières réunions. J'ai pu animer des temps avec les enfants. J'ai pu les proposer de tout petit comme d'adolescent. Et donc ensuite présenter mon... Ma candidature aux différents organismes à l'époque, donc sur concours, concours écrit, concours oral, je suis allée un petit peu partout. Et puis après, j'ai pu choisir d'aller faire mon parcours sur Montpellier. Donc après trois années d'études, je suis devenue du 4e de jason. Pendant ces trois années, j'ai rencontré beaucoup de personnes, que ce soit dans la promo des personnes extraordinaires ou sur mes lieux de stage. Des personnes qui ont su me donner envie, d'autres qui m'ont questionnée, d'autres qui m'ont fait m'alerter. J'ai vraiment vécu un peu de tout, que ce soit en zone urbaine sensible, dans des quartiers d'entreprise, à l'école. J'ai eu la chance d'aller vraiment en partie avant de revenir dans ma région lyonnaise pour agresser mon métier. J'ai d'abord été directrice adjointe d'un multi-accueil dans l'Ouest lyonnais. Pareil, c'est des rencontres. C'est toujours de l'humain qui m'a fait grandir. C'est des rencontres, c'est l'installation avec mon conjoint. C'est la première grossesse. C'est un texte qui est passé avant que je devienne assistante maternelle. Parce que pour moi, je voulais chercher du confort pour les enfants, une relation que je trouvais un peu moins multi-accueil. Il y avait un peu trop d'enfants à mon goût. J'ai testé assistante maternelle avec... les bagages d'éducateurs de jeunes enfants. J'ai rencontré des asthmates qui me portaient aussi. L'animatrice de Relais Petite Enfance, par l'époque, Ram, avec qui je m'entends toujours très bien. On est restés en très bon terme et on se voit assez régulièrement. Il y a beaucoup de mon parcours, c'est l'enjeu de personnes, de caractères, de personnalités que j'ai pu rencontrer. Après, je suis devenue une deuxième fois maman. Il y a eu le Covid, il y a eu plein de choses qui ont fait que je me suis posé quelques questions sur différents projets. Je sais que j'aimais beaucoup être à la salle maternelle, mais que le manager éthique me manquait beaucoup. Monter des projets pour plusieurs personnes me manquait. J'ai fait attrait de travailler beaucoup avec ma mère. pas seulement avec les tout-petits, mais aussi avec les adultes au final. Donc ce côté équipe me manquait. Donc j'en ai parlé avec mon conjoint qui, lui, a un diplôme dans le secteur développement de petites et moyennes impôts primes. C'est vrai qu'on était un bon binôme. Et c'est là que l'idée est née, en sachant que j'ai toujours envie de créer quelque chose, de faire une pédagogie, de faire vraiment les projets autour de l'enfant. Et voilà, il est fait. de micro crèche. On m'a entendu parler il y a assez longtemps maintenant, je ne connaissais jamais les touts, donc ça a commencé vraiment à tout petit avec 9 enfants. Les bébés c'était vraiment le petit début, c'était les prings et puis maintenant tu as 2 grandes mères et pour moi c'était un peu l'idéal. Je pouvais vivre de mon métier, il n'est pas qu'un métier passion, c'est un métier où j'ai envie de faire voir aux autres aussi ce qu'on fait en tant qu'éducateur de devant rang. C'est né vraiment de tout ça, des connaissances d'Adam, de son conjoint, et de ma pratique, de ma pédagogie, pour créer l'enfance au naturel. On a commencé à réfléchir à ça en 2020. Et le temps qu'on trouve un local, des personnes intéressées, on a ouvert en 2022. Le temps des travaux, surtout. Parce que finalement, on a trouvé assez rapidement des terres qu'on intéressait pour travailler avec une ou une autre connaissure. une commune dont on est complètement indépendants et prouvés, mais en tout cas une commune qui a voulu habiller les crottes fraîches, qui a lié notre projet, qui voulait donner le barbe à taille sur Chamagneux, G-CIT, parce qu'ils nous ont toujours soutenus, donc G-CIT. Voilà, donc on est installés ici depuis 2022, on travaille avec eux en fait depuis 2020, parce qu'on s'est trouvés très rapidement. On continue de travailler ensemble, on est toujours très en lien avec M. Mer, et aussi avec la Terre-Plein-d'Enchartes qui développe... durables de la traîner. Nous, dans France naturelle, on a des valeurs humanistes et plus responsables. Donc on peut traîner ensemble. C'est toujours pareil, pour se faire connaître, pour avoir aussi du soutien. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Donc pour nous, c'est vraiment très important. Et pour encore citer un adage, il faut quitter un village pour le garner. Et nous, je pense qu'on est vraiment là, on est le symbole parce que même si on dépend pas de la mairie, même si on dépend pas de l'IRPE, même si on dépend pas en fait de la communauté de communes, on continue de travailler avec eux un peu tout le temps. C'est pour ça aussi que j'ai voulu montrer ma micro parce que je ne voulais pas travailler seule. Et là, je pense que je suis très très bien entourée et je remandis. C'est important qu'on fasse comprendre qu'on fait par... du paysage de la petite enfant, de la politesse de la petite enfant. On fait partie des paysages, voilà, on fait partie des campagnes, on fait partie des îles, on fait partie du quotidien de milliers de Français. Là, il faut qu'on s'occupe de leurs enfants, on les accueille, on les berce, on les nourrit, on parle d'eux. Enfin voilà, on fait tout ça au quotidien et si j'ai fait ma spécificité, c'est vraiment pour eux, ça rejaillit ce bal. pour l'enfant et pour l'acteur dans la définition d'un autre type

  • Speaker #0

    Merci en tout cas pour cette belle présentation c'est génial honnêtement t'as pu rentrer dans le détail et finalement avant ton parcours quand même, si vous étiez quand même une fratrie assez importante j'ai l'impression finalement ce milieu là il est arrivé un peu naturellement à toi est-ce qu'on peut dire ça ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des, je pense qu'il y a une sorte d'étincelle, je l'appelle un peu comme ça, pareil quand on parle de médecine et de passion, avoir l'envie de dire ça ne suffit pas, on a beaucoup travaillé pour en arriver là, c'est des questions, des réflexions, mais effectivement, je pense que j'étais portée aussi par ma famille, par mes dirigeants au travail social et la toute enfance, voilà, ce n'est pas forcément né, je ne peux pas dire que c'est né. Mais par contre, il y avait cette veine-là, cette sensibilité-là. une grande pratiquerie, des parents très présents. Je pense que tout le monde, c'est juste le continu.

  • Speaker #0

    Et puis, dans la même lignée, finalement, de créer ta propre micro-crèche, ça reste aussi dans la continuité où tu as testé, du coup, de travailler en multi-accueil, tu as testé de travailler en mode plus individuel, en étant assistante maternelle, et finalement, tu as trouvé le juste milieu avec la micro-crèche.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, vraiment. Pour moi, c'est d'avoir concilié mes valeurs. Parce que moi, je travaillais dans le vin, de vraiment faire ressortir ces côtés-là. Quand on parle de l'enfance au naturel, c'est non seulement d'ouverture pour la nature, pour l'environnement, qui est très important à l'autre époque, encore plus à l'autre époque, mais c'est surtout le côté naturel de l'humain, d'une enfance qui a besoin de naturel pour s'épanouir. L'enfance... L'enfant, il a déjà en vie toute sa personnalité, son bagage, il a beaucoup de choses à nous apprendre et de choses à nous dire. Donc ça, je voulais vraiment y faire attention et donc créer cette micro-crèche qui nous permet de prendre soin des enfants de manière assez individuelle au final parce qu'on arrive à avoir un professionnel pour quatre enfants et qu'on n'arrive pas à faire quelque chose d'assez éduqué tout en ayant cette collectivité qui permet d'être... dans un collectif, de vivre avec d'autres, d'être avec l'humain, tout simplement, et de faire partie de cette vie un peu familiale, peut-être aussi en ça que ma famille a beau toujours être familiale, il fait bon d'être ensemble et de les partager ensemble pour grandir, tout simplement.

  • Speaker #0

    Super intéressant, et on va y revenir un peu plus tard sur cette notion aussi d'ouverture sur la nature, de développement durable, parce que ça serait intéressant de savoir concrètement qu'est-ce que tu mets derrière, mais... Attends, on continue un petit peu. Je voulais savoir, j'ai bien compris ce qui t'a finalement donné envie de créer ta micro-crèche. C'était ce côté un petit peu manque aussi de travail en équipe aussi, puisque tu avais pu le tester. Mais est-ce qu'il y a eu un moment ou une expérience particulière qui a déclenché dans ta tête le fait de te dire, là j'ai envie de me lancer en fait dans la création de ma propre micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Alors oui et non, dans le sens où... J'avais cette envie de créer. Je pense que quand on édite un programme de jeunes enfants, on a quand même cette volonté d'avancer, d'accompagner, de créer au final un environnement propice à l'épanouissement de chacun. Donc, ça a sans limite été ça, de se dire, il y a des moments où on n'a pas forcément été reconnu dans nos métiers, ça manque, ça ne bouge pas forcément comme on voudrait, c'est un peu des fois tiré par le bas. Ça met énormément de temps, c'est au poussif. Et là, j'avais cette envie de me dire, j'ai essayé, j'ai observé, je vais essayer de faire. Évidemment, parce que aussi, ça a été des rencontres et un processus de maturation. Ça n'a pas été du jour au lendemain. Tiens, une micro-crèche, c'est super sympa, j'y vais. On m'a dit que c'était rentable, que je pouvais vivre de ça. Alors hop, on y va. Pas pour être ça, déjà, parce que pour faire un projet, pour ma part, il faut que ce soit bien travaillé, si on veut que ce soit pérenne. Effectivement, je suppose que quand on a des idées comme ça, il y en a qui disent que ça va très bien fonctionner, ça va aller, ça va avancer. D'autres pour qui, on a l'idée, et puis un an après, c'est pas possible, ça dégringole, parce que c'est pas assez bien réfléchi. Donc, c'est pour ça. Il y a eu un déclic de dire, bon, ce que j'ai connu, je ne l'ai pas connu complètement, pour x ou y raison, ce manque de management. mais aussi la réalité de la politique de toute enfance, et on n'est pas forcément très reconnus. C'est l'idée de dire, moi, je vais répondre aux règles, répondre aux exigences, même si on arrête les doigts, les décrets, etc. Et en même temps, je vais défendre mes valeurs qui me sont propres, mais qui sont propres quand même à beaucoup de métiers de la toute enfance et du travail social. La bienveillance, l'humanisme, le respect d'autres filles, considérer l'enfant comme personne dès le début de sa... de sa vie, en vrai, il y a plein de choses comme ça. C'est vraiment un mélange de tout ça qui l'a guidé vers ce moment-là. Et puis, bien sûr, le fait qu'il y avait nos conjoints, on s'est dit, c'est possible parce que je suis bien entourée. C'est-à-dire qu'à un moment de notre vie, effectivement, on était serein pour construire quelque chose avec des basse-souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu l'as dit, mais l'entourage, ça reste un... élément clé en fait qui nous pousse aussi à l'action plus facilement et c'est une chance et moi aussi j'ai eu cette chance aussi d'avoir mon conjoint qui était derrière moi et ça nous donne des ailes aussi pour pouvoir des fois se lancer dans des projets seuls en fait on se sent pas capable mais quand on a quelqu'un qui est derrière nous une épaule rassurante pour nous dire mais tu peux y arriver, mais j'ai confiance en toi et bien ça nous impulse en fait ce truc de se dire allez go, on y va et justement si tu te remets un petit peu en arrière sur tout ton parcours justement entre le moment où voilà tu discutes avec ton conjoint il te dit écoute... Ça serait peut-être intéressant qu'on puisse se lancer dans la création d'une micro-crèche qui corresponde pleinement finalement à tes valeurs, pour que tu puisses t'y retrouver sur les valeurs que tu as envie de mettre en avant auprès des enfants, de la famille et de ton équipe. Et le moment où ta crèche ouvre, comment s'est déroulé justement ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Alors nous, il faut savoir qu'en plus on a vraiment eu tous les déroulés petits, c'est-à-dire que nous on va donc acheter le local. Donc on a pu suivre les travaux, on a dû suivre les travaux, donc c'était avoir différentes casquettes. Voilà, vraiment pendant ce parcours-là, c'est travailler, avoir une vie de famille, avoir toutes les casquettes, faire de la publicité, recruter une équipe, passer l'agrément, enfin on est vraiment multi-tasques. Là, c'est pour conseiller à de futurs porteurs de projets, de futurs gestionnaires, il ne faut pas avoir peur du cranbou. Il faut vraiment y aller parce que déjà, ça peut être une cible aussi de se dire qu'on a réussi à faire tout ça avec parfois des ralentissements, des écueils, mais de belles petites et grandes victoires. Donc vraiment, ce qu'on a pu vivre pendant tout le parcours, on en a parlé. Oui, c'est vrai qu'on peut se permettre d'avoir un aspect financier, il y a un aspect logistique, il y a un aspect aussi au niveau du temps des enfants. On dit là, c'est le moment. J'étais enceinte à l'époque. Le second temps qu'il était en show, il n'était pas venu. Ensuite, j'ai retravaillé quand il est né. Mais vraiment, c'était se dire là, c'est le bon moment. Il faut se souvient qu'on y est allé plutôt serein. Parce qu'on avait des retours positifs. À savoir que nous, nous sommes dans une zone extrêmement tendue. Il y a énormément de demandes. Donc, c'est vrai que là, on n'avait pas trop peur de ça. Parce que moi, en tant que maternelle, je refusais énormément de... famille, les crèches qui comptaient autour de nous, elles reposaient du monde, les crèches publiques n'avaient pas assez de place non plus, enfin voilà, c'était, c'est toujours assez tendu ici de toute façon, donc on est allé assez serein, moi en 2020 en plus, je savais très bien faire, c'était projet, etc., parce que j'en avais déjà monté plusieurs, donc au niveau de créer les projets, ça c'était assez facile. Pour ça aussi, je remercie une de mes collègues du FIL de la France, qui est gestionnaire également et qui a monté ses micros aussi. Donc, on s'est pas mal épaulées. Elle va pas mal épauler à plusieurs centaines de kilomètres de distance.

  • Speaker #0

    Génial, ça, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'était vraiment chouette. Donc, voilà, c'était vraiment assez serein au début. Ensuite, il y a eu un changement de décret en 2021. Donc, bon, on refait tout. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? OK, ma foi.

  • Speaker #0

    Cette fois, on peut le faire de foi.

  • Speaker #1

    On a reçu. Donc là, à nouveau, Laura m'a pas mal aidée parce qu'elle, elle avait vécu les changements aussi. Donc, on est allé là-dedans. J'ai trouvé pas mal de conseils aussi. Il y a beaucoup de groupes qui se sont formés. Donc vraiment, au début, on était un peu seuls. On essayait d'avoir les renseignements par téléphone. Et c'était, ah mais il faut appeler un tel. Et quand on a appelé un tel, ah mais non, il faut appeler l'autre. C'est un peu les douze travaux d'Astérix. Voilà, ça se renvoyait un peu la balle comme ça. Et puis au final, on est tombé sur des personnes extraordinaires qui, eux, pour le coup, avaient des réponses. Donc hop, ça, on est passé. C'était des personnes qui ont été emballées par le projet, qui ont exploité MI, CAF, on a été suivis. C'est vraiment super. En plus, moi, la personne de la PMI l'avait déjà suivie quand j'étais à Spath. Donc en fait, je suis restée avec des personnes de confiance aussi. Donc c'était plutôt intéressant et humainement, et assez jovial, à premier du temps. entre le travail, les enfants, la création, c'est chronophage, ça prend de l'énergie aussi, c'est énergivore, mais après, quand on a une ouverture, c'est la délivrance. C'est pour comparer un accouchement qui a eu plusieurs délivrances en magie. Après, il y a les travaux à suivre qui peuvent générer un peu de stress aussi, parce que le Covid a fait qu'il y avait pas mal de soucis. Et puis, dans le bâtiment, malheureusement, on est très fidèles à faire des livraisons, on est très fidèles à faire des intempéries. Donc, voilà, c'était un peu de stress, voire beaucoup, même pour ma part. on a pu être assez coopérationnels dès le début parce que nous ce qui nous prit aussi c'est que quand on a commencé à faire la pub ben là c'est des centaines de familles qui se sont bousculées pour venir du temps plein du temps partiel ah non vingtaine vingtaine vingtaine ah centaine peut-être un jour mais là j'en suis pas là quand même j'en suis pas là non non vingtaine vingtaine tu m'as dit que c'était dans une zone tendue moi Voilà, on est en milieu rural quand même. Milieu rural, zone pendue, mais une vingtaine de familles qui sont venues comme ça. Donc ça, c'était vraiment super. On a pu démarrer assez sereinement aussi, financièrement parlant. Voilà, c'est une réalité. Moi, j'ai toutes les casquettes. Parce que je suis éducatrice de jeunes enfants, je suis référente technique, je fais aussi la maintenance dans nos locaux, avec une société, mais c'est quand même moi qui... je gère les budgets de tout ça, je gère les plannings, je gère les contrats, je gère l'équipe et je gère la paix financière. Je suis la gestionnaire, donc je fais tourner l'entreprise. Donc si tu veux, moi, j'ai vraiment tout fait palais plat et qui parfois demande beaucoup d'énergie. Et à ce moment-là, cette ouverture-là, j'étais assez fatiguée parce que c'était une idée qui était rare. Mais moi, la chance que j'ai eue, c'est que quand j'ai commencé mon projet, donc déjà, les familles étaient là au rendez-vous. La pression, c'était de vraiment ouvrir en septembre. Je ne pouvais pas décaler l'ouverture parce que la pièce n'était pas au courant. Moi, j'avais quasiment 10 enfants par jour pour le mercredi dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    Dès l'ouverture,

  • Speaker #1

    waouh ! Oui, j'ai eu ça dès le début. Et ensuite, au bout de novembre, on était plein et on devait même faire de l'accueil d'urgence pour des familles qui, finalement, avaient prévu autre chose. Elles étaient parties finalement pour ailleurs. Elles étaient préoccupées au prévu. Et puis, finalement... elles avaient eu un petit peu peur pour les gravots ce jour-là, et du coup elles allaient ailleurs, alors elles revenaient ensuite, et on disait ah ben finalement j'ai besoin des mercredis Donc nous c'était bien parce que après, on a bien travaillé ensemble, et après, au fin novembre, on était plein. On m'a accueillie ensuite d'autres enfants un petit peu en janvier sur des places d'urgence, mais ce n'était pas nécessaire. J'ai eu cette Ausha et ce qui a fait aussi, moi je le sais, ce succès, c'est à mon équipe parce que pareil, j'ai parlé du projet sur les réseaux, je parlais de ça de manière très transparente. Les personnes qui m'avaient embauchée à l'époque savaient très bien que de toute façon, en parallèle, j'avais un projet. Donc voilà, c'était très transparent et du coup, cette transparence... de parents, ça fait que des personnes qui sont atteintes à mon projet, notamment mon équipe actuelle, mes collègues, qui sont là dès le début. Elles sont venues, je crois que... J'ai quand même fait passer des entretiens, parce que c'est comme ça qu'elles ont peut-être été, de toute façon. Mais le côté un peu magique, c'est que des personnes avec qui j'ai déjà travaillé avant et qui ont voulu me suivre dans mon projet, alors que elles travaillaient déjà très bien sans moi, je n'avais pas spécialement besoin de moi pour trouver un travail. Mais par exemple, le projet leur a plu. savoir qu'on avait travaillé ensemble leur plaisait aussi et leur plaît toujours, elles sont toujours là donc c'est leur proposant donc ça c'était je sais pas si c'était le son titre des personnes en qui j'étais toujours complètement content donc voilà ça je pense que c'est un très très gros atout puisque quand on recrute quelqu'un on le connaît pas forcément moi j'ai laissé le champ là non seulement elles ont postulé mais en plus elles étaient d'accord avec moi avec des conditions pas forcément évidentes, parce que c'est des pays d'ouverture. Arte a fait un SMIC pour commenter. On va voir dans les deux, trois années, si des augmentations, des primes sont possibles, etc. Mais ça, elle le savait très bien. Et puis, on travaille ensemble pour améliorer au quotidien les pratiques, le fait que ce soit agréable de venir travailler chez nous. Mais sinon, voilà, elles sont là depuis 2022. Et ensuite, c'est des clics... complétée par l'apprenti et l'autre personne titulaire du CAT. Donc voilà, on a grandi en fait avec le groupe d'enfants qui mette place à un agrément supérieur aussi. Et on a, moi j'ai choisi donc d'agrandir les négatives pour être vraiment au plus proche des enfants, au plus bien avec un nombre vraiment réduit d'enfants par cours. Donc c'est vraiment, on va dire, un pour quatre, quatre et demi peut-être en... les temps que la troisième personne arrive, les petits temps comme ça, mais sinon c'est important pour l'écoute. Je me retrouve là-dedans moi aussi. et les enfants et les familles.

  • Speaker #0

    C'est une belle valeur. Dis une petite question. Pendant que tu préparais ton ouverture, est-ce que tu étais en même temps assistante maternelle ou tu avais arrêté de travailler ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai arrêté assistante maternelle quand il y a eu le Covid, puisque j'étais enceinte. Et à l'époque, on ne savait pas trop les impacts sur le fœtus, etc. Donc, ils m'ont arrêtée très, très tôt, en 2020. Dans le malheur de cette crise, j'ai eu la chance de pouvoir un peu me centrer sur les valeurs que je voulais défendre, sur ma grossesse, sur les projets. Et par contre, après, quand j'étais en train d'ouvrir, moi je travaillais, j'étais directrice de deux micro-crèches. J'ai complètement arrêté Asmat. J'ai voulu diriger des micro-crèches avant d'ouvrir la main.

  • Speaker #0

    Ça, c'est une chance énorme.

  • Speaker #1

    Oui. Deux micro-crèches à côté de chez moi qui cherchaient une rétente technique. Donc j'ai cité sur nos Caniens. En précédent, comme je disais, j'étais très transparente avec eux. J'avais déjà le projet. Tout était signé pour les travaux. Donc voilà, ils savaient très bien que ça allait durer que X temps. Et puis après, par contre, il n'y avait pas une assurance déloyale ou quoi. Pour moi, c'est important. J'essaye d'être juste, intègre, honnête. Donc c'est important que tout le monde soit au courant de ça. Donc voilà, pendant un an, j'ai dirigé deux micro-quartiers. Ok. pendant que je prenais le projet. J'ai arrêté mi-juillet le poste pour lequel j'avais été embauchée. J'avais prévenu que j'arrêtais mi-juillet pour avoir du temps à consacrer à ma famille avant le rush de l'ouverture. J'ai ouvert fin août, une semaine juste avec l'équipe pour parler des projets, pour travailler ensemble pendant une grosse semaine. C'était la toute première fois qu'on allait travailler tout ensemble parce que j'avais travaillé avec une fête. Pas que c'était par aimant, mais tout en ensemble. Donc, c'était important. À l'époque, on n'était que des filles. Pour ça, je dis elle. Et on a commencé, après une semaine, à être ensemble. On a commencé les familiarisations et les débuts avec les familles.

  • Speaker #0

    C'est confortable, finalement, pour les équipes d'avoir ce moment aussi. Surtout, par rapport au fait que dès que tu allais ouvrir, finalement, vous étiez quasiment plein. Donc, ça semble, c'est vrai, important de pouvoir avoir ce temps avant l'ouverture. que l'équipe commence à devenir une équipe et prenne connaissance les unes des autres.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on s'était déjà vus, déjà parlé ensemble. On avait fait un ou deux restaurants ensemble pour papoter et Julien, un peu de manière informelle. Mais cette grosse semaine, ça a fait du bien. Après, elle n'était pas spécialement volontaire. Au début, j'avais prévu deux ou trois jours pour commencer sur la rénovation petit à petit. dès le début de la fin de la première semaine. Mais vu qu'il y a eu des retards de chantier, etc., la PIM a pu être vraiment mise en place qu'à la fin de la première semaine. Et moi, je l'utilisais très chaud, je ne voulais pas accueillir les enfants sans un confort idéal. Parce que bon, même si on fait attention à l'environnement, qu'on est très responsable, maintenant, on fait aussi attention, et depuis toujours, on fait attention, mais encore plus maintenant avec les canicules, que la peste, quand même, ne détache pas une perpétuelle température pour pouvoir accueillir de manière optimale les enfants. Donc là, des aides, des enfants, pas de clim, on a fait le choix de repartir d'une semaine, on avait prévenu les familles parce qu'on avait donné une traquette, et on a pu ouvrir la première semaine de septembre au final, avec toutes les familles. Mais c'était à la base un problème technique, et au final, comme dirait Adam, un mal pour un bien, parce qu'on a faim. On a passé une semaine entière avec l'équipe, vraiment, à reparler, à réorganiser l'espace, comment moi j'avais imaginé les choses, c'était mon projet de base, mais moi je voulais dégraisser dans ce projet, et elle, elle est notre star très tôt, donc comment on imagine cet endroit-là, quelle peinture on rajoute, voilà. C'était vraiment vierge, tout était blanc quand on est arrivés, mais pas mettre... Alors déjà, on reste sur beaucoup de blanc pour la luminosité, la clarté, puis le contraste pour les enfants. Je préférais rester sur du blanc. Mais voilà, on a mis des petites touches de peinture un peu douces, un peu chaudes. Mais voilà, il me fallait, j'avais besoin qu'elles investissent les lieux comme ça aussi. Et sur les murs, et en les épithèpes des pleineurs, et en installant les photos des enfants. Au final, sur cette semaine, on a vraiment bien profité pour...

  • Speaker #0

    se connaître et connaître la structure, voir comment on allait faire pour s'organiser, comment elles avaient imaginé la salle de pause, parce qu'on a une salle de pause et moi je leur ai dit Voilà, là j'ai mis un tableau pour des informations, on a mis un petit peu de fenêtre pour obtenir le pain, etc. Par contre le reste, ça va être un miroir décoratif, une petite touche en fait perso, ça fait mou. Donc ça fait du plaisir, vous voulez un mur de telle... couleurs, moi je m'en fiche, juste une vitre, on a acheté la bonne peinture sur un week-end, avec Adam on le fait, il n'y a pas de problème. Je voulais vraiment qu'elle puisse se sentir un peu comme à la maison. Ce que je voulais faire pour les enfants et les familles, je veux aussi qu'on le trouve parce que c'est fatiguant de vivre très après, donc il faut qu'elles aient un moment pour se reposer, il faut qu'elles s'aiment on s'occupe auprès de beaucoup d'enfants, mais on est heureux d'être là.

  • Speaker #1

    qu'elles et elles aussi en fait cette sensation de se retrouver un peu dans un petit cocon un peu comme les enfants finalement aussi et sentir heureux de venir tous les jours.

  • Speaker #0

    On a tout fait à toute france maternelle, je pense que ça joue beaucoup de ce côté comme à la maison, parce que toutes, à part Vilane que j'ai recrutée ensuite et la grand-tête, on a toutes été chez nous avec les enfants en bas âge, on a modifié le personnel. pour attirer les enfants, mais de là, retrouver cet écrin qui était pensé à toi et une maison, parce que c'était important pour nous.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien aborder, justement, avec toi, une valeur qui est forte dans ton projet, ce côté, justement, l'ouverture sur la nature, le développement durable. C'est des mots qu'on entend beaucoup, mais c'est un peu comme la bienveillance. On peut y mettre tout et n'importe quoi derrière. J'aimerais bien savoir, justement, toi, concrètement, Qu'est-ce que tu mets derrière ce côté développement durable, ouverture sur la nature ? Ça se traduit par quoi ? Aussi bien pour les enfants que pour les familles que pour les pros ? Comment tu t'organises ?

  • Speaker #0

    Le plus naturellement possible, j'ai envie de dire. C'est certes une grosse réflexion pour pouvoir tout préparer, tout prévoir. Mais par contre, c'est assez naturel de coûter dans le long à l'enfance honnête. C'est ouvert pour tout l'environnement. Ça passe par eux. Je l'ai commenté par les professionnels parce que c'est un projet qu'on porte tout en ras. Donc pour moi, c'était former les professionnels à la nature comme ça, au côté de la logique, au fait que dans les projets, l'environnement soit au cœur de nos actes. C'est pâté par un prêteur bio et co-responsable aussi, avec des barquettes compostables, avec des films en maïs. C'est beaucoup de petits détails. C'est pour ça que je dis que ces réfléchis étaient quand même assez naturels. Je pense qu'on y pense vraiment parce que c'est assez simple à mettre en place. On fait des réflexions, mais une fois qu'on a les bonnes réflexions et qu'on trouve les bons partenaires, c'est assez simple à mettre en place. C'est un prêteur qui nous suit, et en fait, effectivement, nous, on veut pouvoir recycler. Quand on recycle les barquettes, quand on les néoproposte, malheureusement, pas tous les compostes. On ne peut pas aller dans n'importe quel composte. Sauf qu'ils sont bien déchirés, pour qu'ils soient mis dans le compost, il faut... personnel pour le coup. On peut ramener, nous on fait, c'est vrai qu'on trie, on utilise les barquettes et puis hop, on déchire, on le met dans le compost. Moi, j'en ai un chez moi. Parce que chez moi, je fais un pouce. Donc voilà pour le traiteur qui dit bio-ésu local. C'est important pour nous, ça ne passe pas des milliers de kilomètres non plus. C'est une empreinte carbone qu'on a envie de gommer. Nous, la nôtre n'est pas aimante, puisque c'est une île de l'école qui est à 200 mètres. Donc en fait, au niveau de la crème de farbone, on n'est pas en Ausha du tout. C'est réfléchir à comment apporter la nature dans le quotidien de l'enfant pour qu'il respecte cette nature. Comment le professionnel va respecter cette nature pour donner envie à l'enfant de la respecter. C'est faire des semis pour montrer comment fonctionne la nature, les racines, les plantes qu'on peut manger ensuite. C'est donner à la nature de l'attention, les mots, faire doucement. arrachées, etc., pour qu'ensuite elles n'y nourrissent. Donc dans les projets, c'est tout à fait comme un père. Au quotidien, c'est un élément très avalier avec le bâtiment de Rydé-Lomar, qui donc est géré par Béatrice, ancienne à Sport Internet, que j'ai connue, qui s'est lancée dans la saponification et qui dit quoi sur sa propre appropriée de savoir, avec que des éléments naturels, et qui fait tout de A à Z. Voilà, peut-être ça aussi, c'est du gel douche pour le soin des enfants qui vient de... de ce pont de Cherville, c'est-à-dire à 15 minutes de chez nous, et puis t'as mon père qui est aussi dans cette gavela sans dérangement. Donc, voilà, et aussi utiliser des gants, des serviettes pour le point de point, pour détecter les agis, des réflexions comme ça. On a eu des réflexions sur des couches aussi. Pour l'instant, on est sur des couches écoréfrontables, fabriquées en France, avec l'optique de passer sur du lavable proprement. On aura un petit peu qu'on travaille ça avec les terres que nous concernons, puisque, en parlant... Par contre, il y en a des tons qui aimeraient par exemple être en place dans un système de blanchisserie pour économiser les poux et économiser les lavages sans mettre sur charge non plus à liquide, de devoir remporter plus de machines par rapport au linge que ça engendre. Mais voilà, c'est le réflexe aussi environnemental. Contrairement à ce point de point, on utilise moins d'eau pour laver des couches lavables que pour couper des couches de table. Voilà, il y a plein de réflexions comme ça. Parce que souvent, on est libre. On lave l'équipe, donc en fait, on gaspille de l'eau. En fait, on gaspille tellement d'eau à fabriquer du coton et du produit pour le couche que l'un dans l'autre reste quand même beaucoup plus proche que la nature avec des couches lavables. Mais c'est tout un système à mettre en place. Ce n'est pas du jour au lendemain. Il faut que l'équipe soit à l'aise avec ça. Il faut qu'on pense bien aux machines qu'on doit étendre. Donc voilà, c'est un peu un pourparler pour les couches lavables, mais on a vraiment envie de faire. On tend vers le mieux à chaque fois. On ne dit pas que c'est parfait, mais on tend vers le mieux. pour la nature, tout simplement. La nature, dans le projet, c'est aussi utiliser l'eau du sèche-tâche, par exemple. Parce qu'on est dans une structure où les enfants ont besoin d'être nettoyés, il y a des beboins, ont le droit de geler avec de l'eau, donc ils peuvent se salir aussi, les poumiers vont dehors quand ils ont envie, donc ils peuvent se salir aussi. On a besoin de laver. pour des régions d'hygiène tout simplement pour des normes que nous devons respecter et donc nous faut un sèche-lin là dans une micro crèche par rapport à la surface de pôle je ne peux pas me permettre d'avoir une pièce de buanderie contacté à l'étendage du lave-pond maximum l'été nous répondons dehors mais par contre l'hiver nous nous faisons le sèche-lin et donc c'est prendre un sèche-lin d'une bonne catégorie d'une bonne marque et réutiliser l'eau pour nettoyer le sol.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, c'est réfléchir au mieux avec ce qu'on a. Et c'est vrai qu'on ne peut pas complètement gommer le plastique. On ne peut pas complètement gommer le lavage et le décandage, le séchage des larges, mais on peut faire au mieux. Et ça, plus ça, plus ça. Tu as dit, tu as fait une réflexion écologique bénéfique pour la planète, pour les enfants qui vont vivre de toute façon dans cette nature. nos enfants évoluent sereinement, on les faut préserver cette nature pour eux et leur montrer comment on fait, c'est par des gestes simples. On a un compost, la mairie a installé beaucoup de bacs de compost aussi, donc en plus nous, on récupère le compost dans un bio-tôt qu'ils nous ont fourni gratuitement et tous les soirs, on y va, ça fait partie d'un grand projet avec notre apprenti de l'année dernière, le kit écropostable, on a fait le tri avec les enfants pour qu'ils comprennent. On peut se dire que ça va être compliqué, mais en fait, nous avons très bien compris qui est dans cette partie de la sienne, va au compost, quand c'est comme ceci, ça va ici, ils comprennent très bien. Nous on a la bassine qu'on lave, on a la poubelle qui doit être jetée, ils nous ont recité à la poubelle et on a le compost et très très tôt ils y vont.

  • Speaker #1

    Et tu as pu inclure les familles finalement aussi dans ce projet-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui complètement. Nous il faut savoir que dès qu'on fait quelque chose, de toute façon les familles sont mises au courant. très très tôt parce que c'est parti du processus. Donc, moi j'ai des collègues qui proposent des boîtes à aider assez régulièrement. Et là, en fait, le projet que fait mon apprenti, elle avait cette consigne de l'école aussi d'intégrer les animaux. Des affichages, des cafés par an, venir avec nos pâles composts et proposer ensuite puisque nous, on a la chance aussi d'avoir un potager, on l'a mis en place. Donc, voilà, ça a été colpé avec nous. ce que les enfants vont manger et puis voir un peu ce que font leurs enfants. Puis venir à des clics, par exemple, recycler des palettes pour les transformer en cuisine pour le jardin. Donc, on a fait une énorme mode kitchen.

  • Speaker #1

    J'ai vu ta photo sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #0

    tu l'as vue, oui. Une belle fierté parce que c'est des parents et des pros qui sont venus le samedi matin. C'était suite à des... formation nature comme socle pédagogique, des réunions avec l'équipe qui avait vraiment envie de ça. et que c'est de pouvoir se salir dehors de pouvoir jouer avec Ayadou de vivre au naturel et donc les familles sont venues les familles ont été les plus circulaires et c'était super, heureusement qu'il n'y avait pas d'enfants un samedi matin il y avait un papa en train de pondre il y avait un autre papa en train de construire la cuisine avec Audrey il y avait mon conjoint qui faisait un établi pour les enfants moi j'ai payé des grands petits prix peu partout. Il y avait une maman qui était venue aussi prêter main-forte, même plus hier. C'était vraiment très convivial. Et puis le résultat, j'aime beaucoup ce propos parce qu'on voit un résultat assez solide, c'est un super B.A. et les enfants se régalent. C'est tout ça en fait pour Pensez à Batch. On est dehors.

  • Speaker #1

    Et c'est un projet collaboratif avec les familles et en plus avec l'équipe,

  • Speaker #0

    c'est fantastique. Pour nous, c'est naturel d'agir comme ça. C'est vraiment tout. Le mot naturel, c'est dans tous les sens du terme.

  • Speaker #1

    Tous les aspects. Caroline, quel conseil tu pourrais donner à des personnes qui aujourd'hui rêvent de créer leur micro-crèche, pour les bonnes raisons, bien évidemment, mais qui hésitent encore à se lancer ? Est-ce que toi, avec maintenant ton expérience, tes compétences, est-ce que tu aurais ta prise de recul ? des conseils particuliers que tu pourrais leur donner ?

  • Speaker #0

    On en parlait tout à l'heure, le fait de bien s'entourer, ça fait de se renseigner énormément, de connaître, de savoir. Alors, des fois, on apprend aussi, on ne peut pas tout savoir tout le temps, mais de ne pas décélébrer tout de suite, je vais apprendre de ça. Ça nous fait grandir, on grandit en même temps que le projet, il ne faut pas avoir peur de ça. L'inconnu ça fait peur, grandir ça fait peur, mais quand on s'entoure bien et qu'on a les bonnes réflexions, le caractère se précise pour les bonnes raisons, quand on croit à notre projet, qu'humainement il a du temps, on y arrive. Je pense qu'il faut vraiment s'ancrer sur ce côté humain, ce qui n'empêche pas d'ouvrir une éco-frèche privée à d'autres lucratifs. Ce n'est pas un gros mot de dire qu'on va gagner de l'argent, qu'on va pouvoir se payer en faisant notre métier. On a parlé de peur aussi, on est quand même dans un secteur où on a vite tendance à culpabiliser parce qu'on est rémunéré pour entourer le main. Mais seulement, on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche et nous dire qu'on a un métier passion, c'est bien joli, mais ça ne paye pas nos propres factures. Moi, j'ai une équipe que je veux faire vivre de leur métier passion. Elles m'ont suivie avec l'envie, elles veulent continuer. Chez nous, on a des projets de retraite qui vont pouvoir évoluer et financièrement vont pouvoir évoluer aussi. Donc, je n'ai pas envie de mettre des retraites privées à l'adulte. Ça devient un gros mot dans la vie d'enfant. Donc, il faut bien faire attention à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, pour le bien-être des enfants, mais aussi pour nos professionnels. Et ouvrir pour les bonnes raisons, les bons. En prenant en compte tout ce qui nous en faut. Parce qu'ouvrant, en train de faire du chiffre, les personnes ont envie de se rendre compte que ce n'est pas possible de faire un gros chiffre avec des micro-crèches sans pénaliser les enfants et les filles. Je suppose qu'il y en a qui vont y arriver, mais à quel prix ? Je ne pense pas que ce soit le but de ceux qui s'écoutent et de ceux qui veulent ouvrir maintenant des micro-crèches. Pour moi, l'important, c'est la persévérance et l'humanisme.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois, ma question suivante... Et la dernière question, c'était, selon toi, quelle est la clé pour réussir dans ce domaine ? Est-ce que ça peut être une qualité ou un état d'esprit ou même une étape spécifique finalement dans le parcours de création d'un micro-crèche ?

  • Speaker #0

    J'aime bien cette situation-là aussi. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Je me retrouve beaucoup dedans et je pense que c'est tout de même porter. C'est important de se préserver, c'est important de faire attention. Ce n'est pas être complètement fou en fait, c'est connaître. quand même, mais avoir l'espoir et travailler pour ça. Il ne faut pas attendre qu'il a mon cateau, mais il faut travailler pour ça. Et l'humanisme, pour moi, ça se travaille, on le voit au quotidien. Il faut défendre cette valeur-là et on peut l'être en créant une structure, en créant une entreprise. On peut rester humain dans la zèle de l'humanité. Je suis accrochée à ça, je m'y accroche toujours. Il y a des moments où ce n'est pas facile parce que malheureusement on n'est pas toujours aidé. par les politiques ou par les finances. Il y a ce côté réaliste aussi que l'économie gouverne quand même beaucoup de monde et quand on est travailleur social, c'est compliqué aussi de se dire que financièrement, on ne peut pas tout faire. Mais petit à petit, je reste à prédire qu'on peut y arriver si on arrive à se le rendre. Je ne changerai pas ma manière d'être humaniste parce que je rencontre ces difficultés-là. Par contre, ça ne m'empêchera pas de montrer mon côté, le côté obscur de la force, de monter mon côté un peu vindicatif pour faire d'autres connaître ces valeurs-là. Et pas parce que je suis humaniste, que je suis bonne poire ou que je m'étais englobée ou malmenée par des politiques ou par des mouvements qui n'ont, à mon sens, en tout cas, ni tête ni tête.

  • Speaker #1

    Écoute, Caroline, merci beaucoup en tout cas d'avoir pris ce temps. Je suis ravie d'avoir pu apprendre à te découvrir un peu plus, à découvrir aussi ta structure et ce que tu y mets derrière. C'est plein de belles choses. Où est-ce que, si jamais des auditeurs veulent prendre contact avec toi, où est-ce qu'ils peuvent te retrouver pour pouvoir échanger avec toi ?

  • Speaker #0

    Alors, nous, on a un site internet. Donc, vous pouvez passer par ce site. Il y a tous les numéros, les adresses, etc. C'est le site www.chèche.fr. et depuis, il y a toutes les informations. On fait pas mal de pubs sur Facebook aussi. On essaye de partager. C'est important pour nous aussi de partager sur différents réseaux. Encore une fois, mettre en avant ce que peut faire mon équipe. Ça passe aussi par ça. Et bien voilà, tout ce qu'on propose, on... On est droit dans nos bottes, en fait. On propose vraiment en fonction de nos projets, en fonction de l'enfant. Mon équipe est composée essentiellement de personnes titulaires du CAP, EPE. Je le vis au effort. Voilà, je peux te soumettre ça. Ce sont des personnes motivées, ambitieuses, qui ont envie d'aller plus loin, qui travaillent auprès des enfants tous les jours avec une forte passion, mais pas que, parce qu'elles se forment. Elles sont très professionnelles. Dylan nous a rejoints. Donc voilà, ils se forment, ils veulent travailler auprès des jeunes enfants et ils sont titulaires de CAT, ils veulent aller plus loin. Donc voilà, j'essaie de vraiment partager pour ça sur différents réseaux. Donc à mon tour, je tiens à te remercier pour ce moment d'échange. C'est très agréable, ça permet d'échanger un peu, de sortir de la bulle micro-crèche. Si ça peut aider certains, tant mieux. n'hésite pas, voilà, pour des questions, il n'y a pas de soucis. Et ça peut leur faire découvrir le monde de Gio Emilia, de la nature comme ça, de la pédagogie, de l'humanisme dans sa globalité. Tant mieux, je suis ravie d'avoir participé à ça.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. J'espère que tu as trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner au podcast Coulisses de Microcrèche, de laisser un avis 5 étoiles et de le... partager avec ta communauté. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et à aider plus de personnes comme toi. Rejoins-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus de contenu et d'échanges. Tu peux me retrouver principalement sur Instagram sous le nom Créer sa microcrèche. N'hésite pas à visiter mon site internet, créesamicrocrèche.fr pour des ressources exclusives et des articles complémentaires. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout et à très vite pour un nouvel épisode.

  • Speaker #0

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Caroline

    00:04

  • Le parcours de Caroline dans la petite enfance

    00:50

  • Les débuts de la micro-crèche

    01:41

  • Les défis de l'ouverture de la micro-crèche

    04:12

  • Les valeurs de la micro-crèche et l'engagement écologique

    06:04

  • Conseils pour créer sa micro-crèche

    10:12

  • Conclusion et remerciements

    43:53

Description

Êtes-vous prêt à découvrir les secrets d'une gestion réussie de micro-crèche ?


Dans cet épisode de "Coulisses de micro-crèche", je reçois Caroline, une gestionnaire passionnée qui a su transformer son rêve en réalité. Caroline nous plonge dans son parcours inspirant, qui débute au sein d'une famille nombreuse et la propulse vers une carrière dédiée à la petite enfance. Elle partage avec nous son expérience enrichissante en tant qu'animatrice, éducatrice de jeunes enfants, et directrice adjointe d'un multi-accueil avant de se lancer dans l'aventure de créer sa propre micro-crèche.


Les défis ne manquent pas lors de l'ouverture d'une micro-crèche, et Caroline ne cache rien : de la recherche du local idéal aux travaux nécessaires, en passant par le recrutement d'une équipe soudée. Elle nous rappelle l'importance cruciale de s'entourer de personnes partageant les mêmes valeurs humaines, car c'est cette dimension qui fait toute la différence dans le développement d'une structure accueillante et bienveillante. Son engagement envers le développement durable et l'ouverture sur la nature est également au cœur de son projet, apportant une touche unique à son approche éducative.


Caroline ne se contente pas de partager son histoire ; elle offre également des conseils précieux pour ceux qui envisagent de se lancer dans la création de micro-crèches. Elle insiste sur l'importance de bien s'entourer et de rester fidèle à ses valeurs, car c'est ainsi que l'on construit un environnement propice à l'épanouissement des enfants et à l'épanouissement des familles. Cet épisode met en lumière l'importance d'une approche bienveillante et humaine dans l'accueil des enfants, et le travail avec les familles est au centre de toutes les préoccupations.


Rejoignez-nous pour cet échange captivant où Caroline nous rappelle que derrière chaque micro-crèche se cache une histoire, des défis, mais aussi des réussites. Laissez-vous inspirer par son parcours et ses conseils, et découvrez comment créer un lieu où chaque enfant peut s'épanouir dans un cadre chaleureux et respectueux de l'environnement. Ne manquez pas cette occasion de plonger dans les coulisses de la micro-crèche et d'en apprendre davantage sur ce monde fascinant !


✨ Besoin d’aide pour créer ta micro-crèche ?
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Pour échanger avec Caroline, c'est par ici : https://creches-leon.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu rêves de créer ta propre microcrèche ou de donner un nouvel élan à ta structure ? Bienvenue sur Coulisses de Microcrèche, je suis Sophie. Chaque semaine, nous explorons ensemble l'univers passionnant des microcrèches. A travers mes conseils, l'actualité du secteur et des interviews inspirantes avec des professionnels de la petite enfance, découvre comment réussir dans ce domaine en pleine croissance et améliorer la... qualité d'accueil pour les enfants, les familles et ton équipe. Prépare-toi à recevoir des astuces pratiques, des stratégies éprouvées et des idées innovantes pour faire de ta micro crèche un véritable succès. Alors installe-toi confortablement et plongeons dès maintenant dans l'épisode du jour. Bonne écoute ! Allez c'est parti ! Caroline déjà bonjour et bienvenue, je suis ravie ! mais hyper ravie que tu aies décidé de rejoindre ce podcast coulisses de microcrèche j'ai hâte d'en apprendre un petit peu plus sur toi sur ta structure sur ta manière de voir les choses en tant que gestionnaire mais aussi sur ton parcours de créatrice de microcrèche merci

  • Speaker #1

    beaucoup de me recevoir c'est avec plaisir que je participe je pense que c'est important effectivement de parler un petit peu du monde de la petite enfance alors j'ai sauté sur l'occasion tout d'un Tu as proposé et j'ai vite accepté de parler un peu de tout ce qui fait mon parcours, ma vie au final, m'a menée à ouvrir cette structure et à vouloir en ouvrir un autre.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire.

  • Speaker #1

    Tout ça.

  • Speaker #0

    Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, expliquer un petit peu dans les grandes lignes qui tu es, quel est ton parcours professionnel avant de vouloir créer ta micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Mon parcours ? Ça fait un petit moment maintenant que j'ai l'impression qu'enfin, alors moi j'ai 35 ans, j'ai grandi dans une famille où il y avait 5 enfants. Donc voilà, j'étais entourée de grands, de petits, c'était très très riche. J'ai pu m'orienter rapidement vraiment dans le domaine de la petite enfance parce que je suis tombée amoureuse de ces métiers du travail social. Très tôt, vers 16-17 ans, j'étais animatrice, je suis partie du centre social et social. de saut culturel de Brigny dans l'Ouest lyonnais à l'époque. J'ai pu faire mes armes avec des personnes exceptionnelles pour me donner le goût d'aller plus loin. Parce qu'avant, je ne connaissais pas trop le métier d'éducateur de jeunes enfants. On n'avait pas spécialement parlé. On connaissait les athèmes, on connaissait les munis. On connaissait un petit peu ce univers-là. Mais éducateur de jeunes enfants, c'était un peu inconnu pour moi. En tout cas, l'appellation, j'étais plus versée. avec des personnes qui m'ont vu grandir aussi au centre social, des éducateurs spécialisés, des terres consulaires, du BAFA, du BAFD, plein de sigles. On aime bien les sigles. Donc voilà, j'ai grandi là-dedans. J'ai pu faire mes premières réunions. J'ai pu animer des temps avec les enfants. J'ai pu les proposer de tout petit comme d'adolescent. Et donc ensuite présenter mon... Ma candidature aux différents organismes à l'époque, donc sur concours, concours écrit, concours oral, je suis allée un petit peu partout. Et puis après, j'ai pu choisir d'aller faire mon parcours sur Montpellier. Donc après trois années d'études, je suis devenue du 4e de jason. Pendant ces trois années, j'ai rencontré beaucoup de personnes, que ce soit dans la promo des personnes extraordinaires ou sur mes lieux de stage. Des personnes qui ont su me donner envie, d'autres qui m'ont questionnée, d'autres qui m'ont fait m'alerter. J'ai vraiment vécu un peu de tout, que ce soit en zone urbaine sensible, dans des quartiers d'entreprise, à l'école. J'ai eu la chance d'aller vraiment en partie avant de revenir dans ma région lyonnaise pour agresser mon métier. J'ai d'abord été directrice adjointe d'un multi-accueil dans l'Ouest lyonnais. Pareil, c'est des rencontres. C'est toujours de l'humain qui m'a fait grandir. C'est des rencontres, c'est l'installation avec mon conjoint. C'est la première grossesse. C'est un texte qui est passé avant que je devienne assistante maternelle. Parce que pour moi, je voulais chercher du confort pour les enfants, une relation que je trouvais un peu moins multi-accueil. Il y avait un peu trop d'enfants à mon goût. J'ai testé assistante maternelle avec... les bagages d'éducateurs de jeunes enfants. J'ai rencontré des asthmates qui me portaient aussi. L'animatrice de Relais Petite Enfance, par l'époque, Ram, avec qui je m'entends toujours très bien. On est restés en très bon terme et on se voit assez régulièrement. Il y a beaucoup de mon parcours, c'est l'enjeu de personnes, de caractères, de personnalités que j'ai pu rencontrer. Après, je suis devenue une deuxième fois maman. Il y a eu le Covid, il y a eu plein de choses qui ont fait que je me suis posé quelques questions sur différents projets. Je sais que j'aimais beaucoup être à la salle maternelle, mais que le manager éthique me manquait beaucoup. Monter des projets pour plusieurs personnes me manquait. J'ai fait attrait de travailler beaucoup avec ma mère. pas seulement avec les tout-petits, mais aussi avec les adultes au final. Donc ce côté équipe me manquait. Donc j'en ai parlé avec mon conjoint qui, lui, a un diplôme dans le secteur développement de petites et moyennes impôts primes. C'est vrai qu'on était un bon binôme. Et c'est là que l'idée est née, en sachant que j'ai toujours envie de créer quelque chose, de faire une pédagogie, de faire vraiment les projets autour de l'enfant. Et voilà, il est fait. de micro crèche. On m'a entendu parler il y a assez longtemps maintenant, je ne connaissais jamais les touts, donc ça a commencé vraiment à tout petit avec 9 enfants. Les bébés c'était vraiment le petit début, c'était les prings et puis maintenant tu as 2 grandes mères et pour moi c'était un peu l'idéal. Je pouvais vivre de mon métier, il n'est pas qu'un métier passion, c'est un métier où j'ai envie de faire voir aux autres aussi ce qu'on fait en tant qu'éducateur de devant rang. C'est né vraiment de tout ça, des connaissances d'Adam, de son conjoint, et de ma pratique, de ma pédagogie, pour créer l'enfance au naturel. On a commencé à réfléchir à ça en 2020. Et le temps qu'on trouve un local, des personnes intéressées, on a ouvert en 2022. Le temps des travaux, surtout. Parce que finalement, on a trouvé assez rapidement des terres qu'on intéressait pour travailler avec une ou une autre connaissure. une commune dont on est complètement indépendants et prouvés, mais en tout cas une commune qui a voulu habiller les crottes fraîches, qui a lié notre projet, qui voulait donner le barbe à taille sur Chamagneux, G-CIT, parce qu'ils nous ont toujours soutenus, donc G-CIT. Voilà, donc on est installés ici depuis 2022, on travaille avec eux en fait depuis 2020, parce qu'on s'est trouvés très rapidement. On continue de travailler ensemble, on est toujours très en lien avec M. Mer, et aussi avec la Terre-Plein-d'Enchartes qui développe... durables de la traîner. Nous, dans France naturelle, on a des valeurs humanistes et plus responsables. Donc on peut traîner ensemble. C'est toujours pareil, pour se faire connaître, pour avoir aussi du soutien. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Donc pour nous, c'est vraiment très important. Et pour encore citer un adage, il faut quitter un village pour le garner. Et nous, je pense qu'on est vraiment là, on est le symbole parce que même si on dépend pas de la mairie, même si on dépend pas de l'IRPE, même si on dépend pas en fait de la communauté de communes, on continue de travailler avec eux un peu tout le temps. C'est pour ça aussi que j'ai voulu montrer ma micro parce que je ne voulais pas travailler seule. Et là, je pense que je suis très très bien entourée et je remandis. C'est important qu'on fasse comprendre qu'on fait par... du paysage de la petite enfant, de la politesse de la petite enfant. On fait partie des paysages, voilà, on fait partie des campagnes, on fait partie des îles, on fait partie du quotidien de milliers de Français. Là, il faut qu'on s'occupe de leurs enfants, on les accueille, on les berce, on les nourrit, on parle d'eux. Enfin voilà, on fait tout ça au quotidien et si j'ai fait ma spécificité, c'est vraiment pour eux, ça rejaillit ce bal. pour l'enfant et pour l'acteur dans la définition d'un autre type

  • Speaker #0

    Merci en tout cas pour cette belle présentation c'est génial honnêtement t'as pu rentrer dans le détail et finalement avant ton parcours quand même, si vous étiez quand même une fratrie assez importante j'ai l'impression finalement ce milieu là il est arrivé un peu naturellement à toi est-ce qu'on peut dire ça ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des, je pense qu'il y a une sorte d'étincelle, je l'appelle un peu comme ça, pareil quand on parle de médecine et de passion, avoir l'envie de dire ça ne suffit pas, on a beaucoup travaillé pour en arriver là, c'est des questions, des réflexions, mais effectivement, je pense que j'étais portée aussi par ma famille, par mes dirigeants au travail social et la toute enfance, voilà, ce n'est pas forcément né, je ne peux pas dire que c'est né. Mais par contre, il y avait cette veine-là, cette sensibilité-là. une grande pratiquerie, des parents très présents. Je pense que tout le monde, c'est juste le continu.

  • Speaker #0

    Et puis, dans la même lignée, finalement, de créer ta propre micro-crèche, ça reste aussi dans la continuité où tu as testé, du coup, de travailler en multi-accueil, tu as testé de travailler en mode plus individuel, en étant assistante maternelle, et finalement, tu as trouvé le juste milieu avec la micro-crèche.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, vraiment. Pour moi, c'est d'avoir concilié mes valeurs. Parce que moi, je travaillais dans le vin, de vraiment faire ressortir ces côtés-là. Quand on parle de l'enfance au naturel, c'est non seulement d'ouverture pour la nature, pour l'environnement, qui est très important à l'autre époque, encore plus à l'autre époque, mais c'est surtout le côté naturel de l'humain, d'une enfance qui a besoin de naturel pour s'épanouir. L'enfance... L'enfant, il a déjà en vie toute sa personnalité, son bagage, il a beaucoup de choses à nous apprendre et de choses à nous dire. Donc ça, je voulais vraiment y faire attention et donc créer cette micro-crèche qui nous permet de prendre soin des enfants de manière assez individuelle au final parce qu'on arrive à avoir un professionnel pour quatre enfants et qu'on n'arrive pas à faire quelque chose d'assez éduqué tout en ayant cette collectivité qui permet d'être... dans un collectif, de vivre avec d'autres, d'être avec l'humain, tout simplement, et de faire partie de cette vie un peu familiale, peut-être aussi en ça que ma famille a beau toujours être familiale, il fait bon d'être ensemble et de les partager ensemble pour grandir, tout simplement.

  • Speaker #0

    Super intéressant, et on va y revenir un peu plus tard sur cette notion aussi d'ouverture sur la nature, de développement durable, parce que ça serait intéressant de savoir concrètement qu'est-ce que tu mets derrière, mais... Attends, on continue un petit peu. Je voulais savoir, j'ai bien compris ce qui t'a finalement donné envie de créer ta micro-crèche. C'était ce côté un petit peu manque aussi de travail en équipe aussi, puisque tu avais pu le tester. Mais est-ce qu'il y a eu un moment ou une expérience particulière qui a déclenché dans ta tête le fait de te dire, là j'ai envie de me lancer en fait dans la création de ma propre micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Alors oui et non, dans le sens où... J'avais cette envie de créer. Je pense que quand on édite un programme de jeunes enfants, on a quand même cette volonté d'avancer, d'accompagner, de créer au final un environnement propice à l'épanouissement de chacun. Donc, ça a sans limite été ça, de se dire, il y a des moments où on n'a pas forcément été reconnu dans nos métiers, ça manque, ça ne bouge pas forcément comme on voudrait, c'est un peu des fois tiré par le bas. Ça met énormément de temps, c'est au poussif. Et là, j'avais cette envie de me dire, j'ai essayé, j'ai observé, je vais essayer de faire. Évidemment, parce que aussi, ça a été des rencontres et un processus de maturation. Ça n'a pas été du jour au lendemain. Tiens, une micro-crèche, c'est super sympa, j'y vais. On m'a dit que c'était rentable, que je pouvais vivre de ça. Alors hop, on y va. Pas pour être ça, déjà, parce que pour faire un projet, pour ma part, il faut que ce soit bien travaillé, si on veut que ce soit pérenne. Effectivement, je suppose que quand on a des idées comme ça, il y en a qui disent que ça va très bien fonctionner, ça va aller, ça va avancer. D'autres pour qui, on a l'idée, et puis un an après, c'est pas possible, ça dégringole, parce que c'est pas assez bien réfléchi. Donc, c'est pour ça. Il y a eu un déclic de dire, bon, ce que j'ai connu, je ne l'ai pas connu complètement, pour x ou y raison, ce manque de management. mais aussi la réalité de la politique de toute enfance, et on n'est pas forcément très reconnus. C'est l'idée de dire, moi, je vais répondre aux règles, répondre aux exigences, même si on arrête les doigts, les décrets, etc. Et en même temps, je vais défendre mes valeurs qui me sont propres, mais qui sont propres quand même à beaucoup de métiers de la toute enfance et du travail social. La bienveillance, l'humanisme, le respect d'autres filles, considérer l'enfant comme personne dès le début de sa... de sa vie, en vrai, il y a plein de choses comme ça. C'est vraiment un mélange de tout ça qui l'a guidé vers ce moment-là. Et puis, bien sûr, le fait qu'il y avait nos conjoints, on s'est dit, c'est possible parce que je suis bien entourée. C'est-à-dire qu'à un moment de notre vie, effectivement, on était serein pour construire quelque chose avec des basse-souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu l'as dit, mais l'entourage, ça reste un... élément clé en fait qui nous pousse aussi à l'action plus facilement et c'est une chance et moi aussi j'ai eu cette chance aussi d'avoir mon conjoint qui était derrière moi et ça nous donne des ailes aussi pour pouvoir des fois se lancer dans des projets seuls en fait on se sent pas capable mais quand on a quelqu'un qui est derrière nous une épaule rassurante pour nous dire mais tu peux y arriver, mais j'ai confiance en toi et bien ça nous impulse en fait ce truc de se dire allez go, on y va et justement si tu te remets un petit peu en arrière sur tout ton parcours justement entre le moment où voilà tu discutes avec ton conjoint il te dit écoute... Ça serait peut-être intéressant qu'on puisse se lancer dans la création d'une micro-crèche qui corresponde pleinement finalement à tes valeurs, pour que tu puisses t'y retrouver sur les valeurs que tu as envie de mettre en avant auprès des enfants, de la famille et de ton équipe. Et le moment où ta crèche ouvre, comment s'est déroulé justement ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Alors nous, il faut savoir qu'en plus on a vraiment eu tous les déroulés petits, c'est-à-dire que nous on va donc acheter le local. Donc on a pu suivre les travaux, on a dû suivre les travaux, donc c'était avoir différentes casquettes. Voilà, vraiment pendant ce parcours-là, c'est travailler, avoir une vie de famille, avoir toutes les casquettes, faire de la publicité, recruter une équipe, passer l'agrément, enfin on est vraiment multi-tasques. Là, c'est pour conseiller à de futurs porteurs de projets, de futurs gestionnaires, il ne faut pas avoir peur du cranbou. Il faut vraiment y aller parce que déjà, ça peut être une cible aussi de se dire qu'on a réussi à faire tout ça avec parfois des ralentissements, des écueils, mais de belles petites et grandes victoires. Donc vraiment, ce qu'on a pu vivre pendant tout le parcours, on en a parlé. Oui, c'est vrai qu'on peut se permettre d'avoir un aspect financier, il y a un aspect logistique, il y a un aspect aussi au niveau du temps des enfants. On dit là, c'est le moment. J'étais enceinte à l'époque. Le second temps qu'il était en show, il n'était pas venu. Ensuite, j'ai retravaillé quand il est né. Mais vraiment, c'était se dire là, c'est le bon moment. Il faut se souvient qu'on y est allé plutôt serein. Parce qu'on avait des retours positifs. À savoir que nous, nous sommes dans une zone extrêmement tendue. Il y a énormément de demandes. Donc, c'est vrai que là, on n'avait pas trop peur de ça. Parce que moi, en tant que maternelle, je refusais énormément de... famille, les crèches qui comptaient autour de nous, elles reposaient du monde, les crèches publiques n'avaient pas assez de place non plus, enfin voilà, c'était, c'est toujours assez tendu ici de toute façon, donc on est allé assez serein, moi en 2020 en plus, je savais très bien faire, c'était projet, etc., parce que j'en avais déjà monté plusieurs, donc au niveau de créer les projets, ça c'était assez facile. Pour ça aussi, je remercie une de mes collègues du FIL de la France, qui est gestionnaire également et qui a monté ses micros aussi. Donc, on s'est pas mal épaulées. Elle va pas mal épauler à plusieurs centaines de kilomètres de distance.

  • Speaker #0

    Génial, ça, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'était vraiment chouette. Donc, voilà, c'était vraiment assez serein au début. Ensuite, il y a eu un changement de décret en 2021. Donc, bon, on refait tout. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? OK, ma foi.

  • Speaker #0

    Cette fois, on peut le faire de foi.

  • Speaker #1

    On a reçu. Donc là, à nouveau, Laura m'a pas mal aidée parce qu'elle, elle avait vécu les changements aussi. Donc, on est allé là-dedans. J'ai trouvé pas mal de conseils aussi. Il y a beaucoup de groupes qui se sont formés. Donc vraiment, au début, on était un peu seuls. On essayait d'avoir les renseignements par téléphone. Et c'était, ah mais il faut appeler un tel. Et quand on a appelé un tel, ah mais non, il faut appeler l'autre. C'est un peu les douze travaux d'Astérix. Voilà, ça se renvoyait un peu la balle comme ça. Et puis au final, on est tombé sur des personnes extraordinaires qui, eux, pour le coup, avaient des réponses. Donc hop, ça, on est passé. C'était des personnes qui ont été emballées par le projet, qui ont exploité MI, CAF, on a été suivis. C'est vraiment super. En plus, moi, la personne de la PMI l'avait déjà suivie quand j'étais à Spath. Donc en fait, je suis restée avec des personnes de confiance aussi. Donc c'était plutôt intéressant et humainement, et assez jovial, à premier du temps. entre le travail, les enfants, la création, c'est chronophage, ça prend de l'énergie aussi, c'est énergivore, mais après, quand on a une ouverture, c'est la délivrance. C'est pour comparer un accouchement qui a eu plusieurs délivrances en magie. Après, il y a les travaux à suivre qui peuvent générer un peu de stress aussi, parce que le Covid a fait qu'il y avait pas mal de soucis. Et puis, dans le bâtiment, malheureusement, on est très fidèles à faire des livraisons, on est très fidèles à faire des intempéries. Donc, voilà, c'était un peu de stress, voire beaucoup, même pour ma part. on a pu être assez coopérationnels dès le début parce que nous ce qui nous prit aussi c'est que quand on a commencé à faire la pub ben là c'est des centaines de familles qui se sont bousculées pour venir du temps plein du temps partiel ah non vingtaine vingtaine vingtaine ah centaine peut-être un jour mais là j'en suis pas là quand même j'en suis pas là non non vingtaine vingtaine tu m'as dit que c'était dans une zone tendue moi Voilà, on est en milieu rural quand même. Milieu rural, zone pendue, mais une vingtaine de familles qui sont venues comme ça. Donc ça, c'était vraiment super. On a pu démarrer assez sereinement aussi, financièrement parlant. Voilà, c'est une réalité. Moi, j'ai toutes les casquettes. Parce que je suis éducatrice de jeunes enfants, je suis référente technique, je fais aussi la maintenance dans nos locaux, avec une société, mais c'est quand même moi qui... je gère les budgets de tout ça, je gère les plannings, je gère les contrats, je gère l'équipe et je gère la paix financière. Je suis la gestionnaire, donc je fais tourner l'entreprise. Donc si tu veux, moi, j'ai vraiment tout fait palais plat et qui parfois demande beaucoup d'énergie. Et à ce moment-là, cette ouverture-là, j'étais assez fatiguée parce que c'était une idée qui était rare. Mais moi, la chance que j'ai eue, c'est que quand j'ai commencé mon projet, donc déjà, les familles étaient là au rendez-vous. La pression, c'était de vraiment ouvrir en septembre. Je ne pouvais pas décaler l'ouverture parce que la pièce n'était pas au courant. Moi, j'avais quasiment 10 enfants par jour pour le mercredi dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    Dès l'ouverture,

  • Speaker #1

    waouh ! Oui, j'ai eu ça dès le début. Et ensuite, au bout de novembre, on était plein et on devait même faire de l'accueil d'urgence pour des familles qui, finalement, avaient prévu autre chose. Elles étaient parties finalement pour ailleurs. Elles étaient préoccupées au prévu. Et puis, finalement... elles avaient eu un petit peu peur pour les gravots ce jour-là, et du coup elles allaient ailleurs, alors elles revenaient ensuite, et on disait ah ben finalement j'ai besoin des mercredis Donc nous c'était bien parce que après, on a bien travaillé ensemble, et après, au fin novembre, on était plein. On m'a accueillie ensuite d'autres enfants un petit peu en janvier sur des places d'urgence, mais ce n'était pas nécessaire. J'ai eu cette Ausha et ce qui a fait aussi, moi je le sais, ce succès, c'est à mon équipe parce que pareil, j'ai parlé du projet sur les réseaux, je parlais de ça de manière très transparente. Les personnes qui m'avaient embauchée à l'époque savaient très bien que de toute façon, en parallèle, j'avais un projet. Donc voilà, c'était très transparent et du coup, cette transparence... de parents, ça fait que des personnes qui sont atteintes à mon projet, notamment mon équipe actuelle, mes collègues, qui sont là dès le début. Elles sont venues, je crois que... J'ai quand même fait passer des entretiens, parce que c'est comme ça qu'elles ont peut-être été, de toute façon. Mais le côté un peu magique, c'est que des personnes avec qui j'ai déjà travaillé avant et qui ont voulu me suivre dans mon projet, alors que elles travaillaient déjà très bien sans moi, je n'avais pas spécialement besoin de moi pour trouver un travail. Mais par exemple, le projet leur a plu. savoir qu'on avait travaillé ensemble leur plaisait aussi et leur plaît toujours, elles sont toujours là donc c'est leur proposant donc ça c'était je sais pas si c'était le son titre des personnes en qui j'étais toujours complètement content donc voilà ça je pense que c'est un très très gros atout puisque quand on recrute quelqu'un on le connaît pas forcément moi j'ai laissé le champ là non seulement elles ont postulé mais en plus elles étaient d'accord avec moi avec des conditions pas forcément évidentes, parce que c'est des pays d'ouverture. Arte a fait un SMIC pour commenter. On va voir dans les deux, trois années, si des augmentations, des primes sont possibles, etc. Mais ça, elle le savait très bien. Et puis, on travaille ensemble pour améliorer au quotidien les pratiques, le fait que ce soit agréable de venir travailler chez nous. Mais sinon, voilà, elles sont là depuis 2022. Et ensuite, c'est des clics... complétée par l'apprenti et l'autre personne titulaire du CAT. Donc voilà, on a grandi en fait avec le groupe d'enfants qui mette place à un agrément supérieur aussi. Et on a, moi j'ai choisi donc d'agrandir les négatives pour être vraiment au plus proche des enfants, au plus bien avec un nombre vraiment réduit d'enfants par cours. Donc c'est vraiment, on va dire, un pour quatre, quatre et demi peut-être en... les temps que la troisième personne arrive, les petits temps comme ça, mais sinon c'est important pour l'écoute. Je me retrouve là-dedans moi aussi. et les enfants et les familles.

  • Speaker #0

    C'est une belle valeur. Dis une petite question. Pendant que tu préparais ton ouverture, est-ce que tu étais en même temps assistante maternelle ou tu avais arrêté de travailler ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai arrêté assistante maternelle quand il y a eu le Covid, puisque j'étais enceinte. Et à l'époque, on ne savait pas trop les impacts sur le fœtus, etc. Donc, ils m'ont arrêtée très, très tôt, en 2020. Dans le malheur de cette crise, j'ai eu la chance de pouvoir un peu me centrer sur les valeurs que je voulais défendre, sur ma grossesse, sur les projets. Et par contre, après, quand j'étais en train d'ouvrir, moi je travaillais, j'étais directrice de deux micro-crèches. J'ai complètement arrêté Asmat. J'ai voulu diriger des micro-crèches avant d'ouvrir la main.

  • Speaker #0

    Ça, c'est une chance énorme.

  • Speaker #1

    Oui. Deux micro-crèches à côté de chez moi qui cherchaient une rétente technique. Donc j'ai cité sur nos Caniens. En précédent, comme je disais, j'étais très transparente avec eux. J'avais déjà le projet. Tout était signé pour les travaux. Donc voilà, ils savaient très bien que ça allait durer que X temps. Et puis après, par contre, il n'y avait pas une assurance déloyale ou quoi. Pour moi, c'est important. J'essaye d'être juste, intègre, honnête. Donc c'est important que tout le monde soit au courant de ça. Donc voilà, pendant un an, j'ai dirigé deux micro-quartiers. Ok. pendant que je prenais le projet. J'ai arrêté mi-juillet le poste pour lequel j'avais été embauchée. J'avais prévenu que j'arrêtais mi-juillet pour avoir du temps à consacrer à ma famille avant le rush de l'ouverture. J'ai ouvert fin août, une semaine juste avec l'équipe pour parler des projets, pour travailler ensemble pendant une grosse semaine. C'était la toute première fois qu'on allait travailler tout ensemble parce que j'avais travaillé avec une fête. Pas que c'était par aimant, mais tout en ensemble. Donc, c'était important. À l'époque, on n'était que des filles. Pour ça, je dis elle. Et on a commencé, après une semaine, à être ensemble. On a commencé les familiarisations et les débuts avec les familles.

  • Speaker #0

    C'est confortable, finalement, pour les équipes d'avoir ce moment aussi. Surtout, par rapport au fait que dès que tu allais ouvrir, finalement, vous étiez quasiment plein. Donc, ça semble, c'est vrai, important de pouvoir avoir ce temps avant l'ouverture. que l'équipe commence à devenir une équipe et prenne connaissance les unes des autres.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on s'était déjà vus, déjà parlé ensemble. On avait fait un ou deux restaurants ensemble pour papoter et Julien, un peu de manière informelle. Mais cette grosse semaine, ça a fait du bien. Après, elle n'était pas spécialement volontaire. Au début, j'avais prévu deux ou trois jours pour commencer sur la rénovation petit à petit. dès le début de la fin de la première semaine. Mais vu qu'il y a eu des retards de chantier, etc., la PIM a pu être vraiment mise en place qu'à la fin de la première semaine. Et moi, je l'utilisais très chaud, je ne voulais pas accueillir les enfants sans un confort idéal. Parce que bon, même si on fait attention à l'environnement, qu'on est très responsable, maintenant, on fait aussi attention, et depuis toujours, on fait attention, mais encore plus maintenant avec les canicules, que la peste, quand même, ne détache pas une perpétuelle température pour pouvoir accueillir de manière optimale les enfants. Donc là, des aides, des enfants, pas de clim, on a fait le choix de repartir d'une semaine, on avait prévenu les familles parce qu'on avait donné une traquette, et on a pu ouvrir la première semaine de septembre au final, avec toutes les familles. Mais c'était à la base un problème technique, et au final, comme dirait Adam, un mal pour un bien, parce qu'on a faim. On a passé une semaine entière avec l'équipe, vraiment, à reparler, à réorganiser l'espace, comment moi j'avais imaginé les choses, c'était mon projet de base, mais moi je voulais dégraisser dans ce projet, et elle, elle est notre star très tôt, donc comment on imagine cet endroit-là, quelle peinture on rajoute, voilà. C'était vraiment vierge, tout était blanc quand on est arrivés, mais pas mettre... Alors déjà, on reste sur beaucoup de blanc pour la luminosité, la clarté, puis le contraste pour les enfants. Je préférais rester sur du blanc. Mais voilà, on a mis des petites touches de peinture un peu douces, un peu chaudes. Mais voilà, il me fallait, j'avais besoin qu'elles investissent les lieux comme ça aussi. Et sur les murs, et en les épithèpes des pleineurs, et en installant les photos des enfants. Au final, sur cette semaine, on a vraiment bien profité pour...

  • Speaker #0

    se connaître et connaître la structure, voir comment on allait faire pour s'organiser, comment elles avaient imaginé la salle de pause, parce qu'on a une salle de pause et moi je leur ai dit Voilà, là j'ai mis un tableau pour des informations, on a mis un petit peu de fenêtre pour obtenir le pain, etc. Par contre le reste, ça va être un miroir décoratif, une petite touche en fait perso, ça fait mou. Donc ça fait du plaisir, vous voulez un mur de telle... couleurs, moi je m'en fiche, juste une vitre, on a acheté la bonne peinture sur un week-end, avec Adam on le fait, il n'y a pas de problème. Je voulais vraiment qu'elle puisse se sentir un peu comme à la maison. Ce que je voulais faire pour les enfants et les familles, je veux aussi qu'on le trouve parce que c'est fatiguant de vivre très après, donc il faut qu'elles aient un moment pour se reposer, il faut qu'elles s'aiment on s'occupe auprès de beaucoup d'enfants, mais on est heureux d'être là.

  • Speaker #1

    qu'elles et elles aussi en fait cette sensation de se retrouver un peu dans un petit cocon un peu comme les enfants finalement aussi et sentir heureux de venir tous les jours.

  • Speaker #0

    On a tout fait à toute france maternelle, je pense que ça joue beaucoup de ce côté comme à la maison, parce que toutes, à part Vilane que j'ai recrutée ensuite et la grand-tête, on a toutes été chez nous avec les enfants en bas âge, on a modifié le personnel. pour attirer les enfants, mais de là, retrouver cet écrin qui était pensé à toi et une maison, parce que c'était important pour nous.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien aborder, justement, avec toi, une valeur qui est forte dans ton projet, ce côté, justement, l'ouverture sur la nature, le développement durable. C'est des mots qu'on entend beaucoup, mais c'est un peu comme la bienveillance. On peut y mettre tout et n'importe quoi derrière. J'aimerais bien savoir, justement, toi, concrètement, Qu'est-ce que tu mets derrière ce côté développement durable, ouverture sur la nature ? Ça se traduit par quoi ? Aussi bien pour les enfants que pour les familles que pour les pros ? Comment tu t'organises ?

  • Speaker #0

    Le plus naturellement possible, j'ai envie de dire. C'est certes une grosse réflexion pour pouvoir tout préparer, tout prévoir. Mais par contre, c'est assez naturel de coûter dans le long à l'enfance honnête. C'est ouvert pour tout l'environnement. Ça passe par eux. Je l'ai commenté par les professionnels parce que c'est un projet qu'on porte tout en ras. Donc pour moi, c'était former les professionnels à la nature comme ça, au côté de la logique, au fait que dans les projets, l'environnement soit au cœur de nos actes. C'est pâté par un prêteur bio et co-responsable aussi, avec des barquettes compostables, avec des films en maïs. C'est beaucoup de petits détails. C'est pour ça que je dis que ces réfléchis étaient quand même assez naturels. Je pense qu'on y pense vraiment parce que c'est assez simple à mettre en place. On fait des réflexions, mais une fois qu'on a les bonnes réflexions et qu'on trouve les bons partenaires, c'est assez simple à mettre en place. C'est un prêteur qui nous suit, et en fait, effectivement, nous, on veut pouvoir recycler. Quand on recycle les barquettes, quand on les néoproposte, malheureusement, pas tous les compostes. On ne peut pas aller dans n'importe quel composte. Sauf qu'ils sont bien déchirés, pour qu'ils soient mis dans le compost, il faut... personnel pour le coup. On peut ramener, nous on fait, c'est vrai qu'on trie, on utilise les barquettes et puis hop, on déchire, on le met dans le compost. Moi, j'en ai un chez moi. Parce que chez moi, je fais un pouce. Donc voilà pour le traiteur qui dit bio-ésu local. C'est important pour nous, ça ne passe pas des milliers de kilomètres non plus. C'est une empreinte carbone qu'on a envie de gommer. Nous, la nôtre n'est pas aimante, puisque c'est une île de l'école qui est à 200 mètres. Donc en fait, au niveau de la crème de farbone, on n'est pas en Ausha du tout. C'est réfléchir à comment apporter la nature dans le quotidien de l'enfant pour qu'il respecte cette nature. Comment le professionnel va respecter cette nature pour donner envie à l'enfant de la respecter. C'est faire des semis pour montrer comment fonctionne la nature, les racines, les plantes qu'on peut manger ensuite. C'est donner à la nature de l'attention, les mots, faire doucement. arrachées, etc., pour qu'ensuite elles n'y nourrissent. Donc dans les projets, c'est tout à fait comme un père. Au quotidien, c'est un élément très avalier avec le bâtiment de Rydé-Lomar, qui donc est géré par Béatrice, ancienne à Sport Internet, que j'ai connue, qui s'est lancée dans la saponification et qui dit quoi sur sa propre appropriée de savoir, avec que des éléments naturels, et qui fait tout de A à Z. Voilà, peut-être ça aussi, c'est du gel douche pour le soin des enfants qui vient de... de ce pont de Cherville, c'est-à-dire à 15 minutes de chez nous, et puis t'as mon père qui est aussi dans cette gavela sans dérangement. Donc, voilà, et aussi utiliser des gants, des serviettes pour le point de point, pour détecter les agis, des réflexions comme ça. On a eu des réflexions sur des couches aussi. Pour l'instant, on est sur des couches écoréfrontables, fabriquées en France, avec l'optique de passer sur du lavable proprement. On aura un petit peu qu'on travaille ça avec les terres que nous concernons, puisque, en parlant... Par contre, il y en a des tons qui aimeraient par exemple être en place dans un système de blanchisserie pour économiser les poux et économiser les lavages sans mettre sur charge non plus à liquide, de devoir remporter plus de machines par rapport au linge que ça engendre. Mais voilà, c'est le réflexe aussi environnemental. Contrairement à ce point de point, on utilise moins d'eau pour laver des couches lavables que pour couper des couches de table. Voilà, il y a plein de réflexions comme ça. Parce que souvent, on est libre. On lave l'équipe, donc en fait, on gaspille de l'eau. En fait, on gaspille tellement d'eau à fabriquer du coton et du produit pour le couche que l'un dans l'autre reste quand même beaucoup plus proche que la nature avec des couches lavables. Mais c'est tout un système à mettre en place. Ce n'est pas du jour au lendemain. Il faut que l'équipe soit à l'aise avec ça. Il faut qu'on pense bien aux machines qu'on doit étendre. Donc voilà, c'est un peu un pourparler pour les couches lavables, mais on a vraiment envie de faire. On tend vers le mieux à chaque fois. On ne dit pas que c'est parfait, mais on tend vers le mieux. pour la nature, tout simplement. La nature, dans le projet, c'est aussi utiliser l'eau du sèche-tâche, par exemple. Parce qu'on est dans une structure où les enfants ont besoin d'être nettoyés, il y a des beboins, ont le droit de geler avec de l'eau, donc ils peuvent se salir aussi, les poumiers vont dehors quand ils ont envie, donc ils peuvent se salir aussi. On a besoin de laver. pour des régions d'hygiène tout simplement pour des normes que nous devons respecter et donc nous faut un sèche-lin là dans une micro crèche par rapport à la surface de pôle je ne peux pas me permettre d'avoir une pièce de buanderie contacté à l'étendage du lave-pond maximum l'été nous répondons dehors mais par contre l'hiver nous nous faisons le sèche-lin et donc c'est prendre un sèche-lin d'une bonne catégorie d'une bonne marque et réutiliser l'eau pour nettoyer le sol.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, c'est réfléchir au mieux avec ce qu'on a. Et c'est vrai qu'on ne peut pas complètement gommer le plastique. On ne peut pas complètement gommer le lavage et le décandage, le séchage des larges, mais on peut faire au mieux. Et ça, plus ça, plus ça. Tu as dit, tu as fait une réflexion écologique bénéfique pour la planète, pour les enfants qui vont vivre de toute façon dans cette nature. nos enfants évoluent sereinement, on les faut préserver cette nature pour eux et leur montrer comment on fait, c'est par des gestes simples. On a un compost, la mairie a installé beaucoup de bacs de compost aussi, donc en plus nous, on récupère le compost dans un bio-tôt qu'ils nous ont fourni gratuitement et tous les soirs, on y va, ça fait partie d'un grand projet avec notre apprenti de l'année dernière, le kit écropostable, on a fait le tri avec les enfants pour qu'ils comprennent. On peut se dire que ça va être compliqué, mais en fait, nous avons très bien compris qui est dans cette partie de la sienne, va au compost, quand c'est comme ceci, ça va ici, ils comprennent très bien. Nous on a la bassine qu'on lave, on a la poubelle qui doit être jetée, ils nous ont recité à la poubelle et on a le compost et très très tôt ils y vont.

  • Speaker #1

    Et tu as pu inclure les familles finalement aussi dans ce projet-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui complètement. Nous il faut savoir que dès qu'on fait quelque chose, de toute façon les familles sont mises au courant. très très tôt parce que c'est parti du processus. Donc, moi j'ai des collègues qui proposent des boîtes à aider assez régulièrement. Et là, en fait, le projet que fait mon apprenti, elle avait cette consigne de l'école aussi d'intégrer les animaux. Des affichages, des cafés par an, venir avec nos pâles composts et proposer ensuite puisque nous, on a la chance aussi d'avoir un potager, on l'a mis en place. Donc, voilà, ça a été colpé avec nous. ce que les enfants vont manger et puis voir un peu ce que font leurs enfants. Puis venir à des clics, par exemple, recycler des palettes pour les transformer en cuisine pour le jardin. Donc, on a fait une énorme mode kitchen.

  • Speaker #1

    J'ai vu ta photo sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #0

    tu l'as vue, oui. Une belle fierté parce que c'est des parents et des pros qui sont venus le samedi matin. C'était suite à des... formation nature comme socle pédagogique, des réunions avec l'équipe qui avait vraiment envie de ça. et que c'est de pouvoir se salir dehors de pouvoir jouer avec Ayadou de vivre au naturel et donc les familles sont venues les familles ont été les plus circulaires et c'était super, heureusement qu'il n'y avait pas d'enfants un samedi matin il y avait un papa en train de pondre il y avait un autre papa en train de construire la cuisine avec Audrey il y avait mon conjoint qui faisait un établi pour les enfants moi j'ai payé des grands petits prix peu partout. Il y avait une maman qui était venue aussi prêter main-forte, même plus hier. C'était vraiment très convivial. Et puis le résultat, j'aime beaucoup ce propos parce qu'on voit un résultat assez solide, c'est un super B.A. et les enfants se régalent. C'est tout ça en fait pour Pensez à Batch. On est dehors.

  • Speaker #1

    Et c'est un projet collaboratif avec les familles et en plus avec l'équipe,

  • Speaker #0

    c'est fantastique. Pour nous, c'est naturel d'agir comme ça. C'est vraiment tout. Le mot naturel, c'est dans tous les sens du terme.

  • Speaker #1

    Tous les aspects. Caroline, quel conseil tu pourrais donner à des personnes qui aujourd'hui rêvent de créer leur micro-crèche, pour les bonnes raisons, bien évidemment, mais qui hésitent encore à se lancer ? Est-ce que toi, avec maintenant ton expérience, tes compétences, est-ce que tu aurais ta prise de recul ? des conseils particuliers que tu pourrais leur donner ?

  • Speaker #0

    On en parlait tout à l'heure, le fait de bien s'entourer, ça fait de se renseigner énormément, de connaître, de savoir. Alors, des fois, on apprend aussi, on ne peut pas tout savoir tout le temps, mais de ne pas décélébrer tout de suite, je vais apprendre de ça. Ça nous fait grandir, on grandit en même temps que le projet, il ne faut pas avoir peur de ça. L'inconnu ça fait peur, grandir ça fait peur, mais quand on s'entoure bien et qu'on a les bonnes réflexions, le caractère se précise pour les bonnes raisons, quand on croit à notre projet, qu'humainement il a du temps, on y arrive. Je pense qu'il faut vraiment s'ancrer sur ce côté humain, ce qui n'empêche pas d'ouvrir une éco-frèche privée à d'autres lucratifs. Ce n'est pas un gros mot de dire qu'on va gagner de l'argent, qu'on va pouvoir se payer en faisant notre métier. On a parlé de peur aussi, on est quand même dans un secteur où on a vite tendance à culpabiliser parce qu'on est rémunéré pour entourer le main. Mais seulement, on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche et nous dire qu'on a un métier passion, c'est bien joli, mais ça ne paye pas nos propres factures. Moi, j'ai une équipe que je veux faire vivre de leur métier passion. Elles m'ont suivie avec l'envie, elles veulent continuer. Chez nous, on a des projets de retraite qui vont pouvoir évoluer et financièrement vont pouvoir évoluer aussi. Donc, je n'ai pas envie de mettre des retraites privées à l'adulte. Ça devient un gros mot dans la vie d'enfant. Donc, il faut bien faire attention à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, pour le bien-être des enfants, mais aussi pour nos professionnels. Et ouvrir pour les bonnes raisons, les bons. En prenant en compte tout ce qui nous en faut. Parce qu'ouvrant, en train de faire du chiffre, les personnes ont envie de se rendre compte que ce n'est pas possible de faire un gros chiffre avec des micro-crèches sans pénaliser les enfants et les filles. Je suppose qu'il y en a qui vont y arriver, mais à quel prix ? Je ne pense pas que ce soit le but de ceux qui s'écoutent et de ceux qui veulent ouvrir maintenant des micro-crèches. Pour moi, l'important, c'est la persévérance et l'humanisme.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois, ma question suivante... Et la dernière question, c'était, selon toi, quelle est la clé pour réussir dans ce domaine ? Est-ce que ça peut être une qualité ou un état d'esprit ou même une étape spécifique finalement dans le parcours de création d'un micro-crèche ?

  • Speaker #0

    J'aime bien cette situation-là aussi. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Je me retrouve beaucoup dedans et je pense que c'est tout de même porter. C'est important de se préserver, c'est important de faire attention. Ce n'est pas être complètement fou en fait, c'est connaître. quand même, mais avoir l'espoir et travailler pour ça. Il ne faut pas attendre qu'il a mon cateau, mais il faut travailler pour ça. Et l'humanisme, pour moi, ça se travaille, on le voit au quotidien. Il faut défendre cette valeur-là et on peut l'être en créant une structure, en créant une entreprise. On peut rester humain dans la zèle de l'humanité. Je suis accrochée à ça, je m'y accroche toujours. Il y a des moments où ce n'est pas facile parce que malheureusement on n'est pas toujours aidé. par les politiques ou par les finances. Il y a ce côté réaliste aussi que l'économie gouverne quand même beaucoup de monde et quand on est travailleur social, c'est compliqué aussi de se dire que financièrement, on ne peut pas tout faire. Mais petit à petit, je reste à prédire qu'on peut y arriver si on arrive à se le rendre. Je ne changerai pas ma manière d'être humaniste parce que je rencontre ces difficultés-là. Par contre, ça ne m'empêchera pas de montrer mon côté, le côté obscur de la force, de monter mon côté un peu vindicatif pour faire d'autres connaître ces valeurs-là. Et pas parce que je suis humaniste, que je suis bonne poire ou que je m'étais englobée ou malmenée par des politiques ou par des mouvements qui n'ont, à mon sens, en tout cas, ni tête ni tête.

  • Speaker #1

    Écoute, Caroline, merci beaucoup en tout cas d'avoir pris ce temps. Je suis ravie d'avoir pu apprendre à te découvrir un peu plus, à découvrir aussi ta structure et ce que tu y mets derrière. C'est plein de belles choses. Où est-ce que, si jamais des auditeurs veulent prendre contact avec toi, où est-ce qu'ils peuvent te retrouver pour pouvoir échanger avec toi ?

  • Speaker #0

    Alors, nous, on a un site internet. Donc, vous pouvez passer par ce site. Il y a tous les numéros, les adresses, etc. C'est le site www.chèche.fr. et depuis, il y a toutes les informations. On fait pas mal de pubs sur Facebook aussi. On essaye de partager. C'est important pour nous aussi de partager sur différents réseaux. Encore une fois, mettre en avant ce que peut faire mon équipe. Ça passe aussi par ça. Et bien voilà, tout ce qu'on propose, on... On est droit dans nos bottes, en fait. On propose vraiment en fonction de nos projets, en fonction de l'enfant. Mon équipe est composée essentiellement de personnes titulaires du CAP, EPE. Je le vis au effort. Voilà, je peux te soumettre ça. Ce sont des personnes motivées, ambitieuses, qui ont envie d'aller plus loin, qui travaillent auprès des enfants tous les jours avec une forte passion, mais pas que, parce qu'elles se forment. Elles sont très professionnelles. Dylan nous a rejoints. Donc voilà, ils se forment, ils veulent travailler auprès des jeunes enfants et ils sont titulaires de CAT, ils veulent aller plus loin. Donc voilà, j'essaie de vraiment partager pour ça sur différents réseaux. Donc à mon tour, je tiens à te remercier pour ce moment d'échange. C'est très agréable, ça permet d'échanger un peu, de sortir de la bulle micro-crèche. Si ça peut aider certains, tant mieux. n'hésite pas, voilà, pour des questions, il n'y a pas de soucis. Et ça peut leur faire découvrir le monde de Gio Emilia, de la nature comme ça, de la pédagogie, de l'humanisme dans sa globalité. Tant mieux, je suis ravie d'avoir participé à ça.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. J'espère que tu as trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner au podcast Coulisses de Microcrèche, de laisser un avis 5 étoiles et de le... partager avec ta communauté. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et à aider plus de personnes comme toi. Rejoins-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus de contenu et d'échanges. Tu peux me retrouver principalement sur Instagram sous le nom Créer sa microcrèche. N'hésite pas à visiter mon site internet, créesamicrocrèche.fr pour des ressources exclusives et des articles complémentaires. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout et à très vite pour un nouvel épisode.

  • Speaker #0

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Caroline

    00:04

  • Le parcours de Caroline dans la petite enfance

    00:50

  • Les débuts de la micro-crèche

    01:41

  • Les défis de l'ouverture de la micro-crèche

    04:12

  • Les valeurs de la micro-crèche et l'engagement écologique

    06:04

  • Conseils pour créer sa micro-crèche

    10:12

  • Conclusion et remerciements

    43:53

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir les secrets d'une gestion réussie de micro-crèche ?


Dans cet épisode de "Coulisses de micro-crèche", je reçois Caroline, une gestionnaire passionnée qui a su transformer son rêve en réalité. Caroline nous plonge dans son parcours inspirant, qui débute au sein d'une famille nombreuse et la propulse vers une carrière dédiée à la petite enfance. Elle partage avec nous son expérience enrichissante en tant qu'animatrice, éducatrice de jeunes enfants, et directrice adjointe d'un multi-accueil avant de se lancer dans l'aventure de créer sa propre micro-crèche.


Les défis ne manquent pas lors de l'ouverture d'une micro-crèche, et Caroline ne cache rien : de la recherche du local idéal aux travaux nécessaires, en passant par le recrutement d'une équipe soudée. Elle nous rappelle l'importance cruciale de s'entourer de personnes partageant les mêmes valeurs humaines, car c'est cette dimension qui fait toute la différence dans le développement d'une structure accueillante et bienveillante. Son engagement envers le développement durable et l'ouverture sur la nature est également au cœur de son projet, apportant une touche unique à son approche éducative.


Caroline ne se contente pas de partager son histoire ; elle offre également des conseils précieux pour ceux qui envisagent de se lancer dans la création de micro-crèches. Elle insiste sur l'importance de bien s'entourer et de rester fidèle à ses valeurs, car c'est ainsi que l'on construit un environnement propice à l'épanouissement des enfants et à l'épanouissement des familles. Cet épisode met en lumière l'importance d'une approche bienveillante et humaine dans l'accueil des enfants, et le travail avec les familles est au centre de toutes les préoccupations.


Rejoignez-nous pour cet échange captivant où Caroline nous rappelle que derrière chaque micro-crèche se cache une histoire, des défis, mais aussi des réussites. Laissez-vous inspirer par son parcours et ses conseils, et découvrez comment créer un lieu où chaque enfant peut s'épanouir dans un cadre chaleureux et respectueux de l'environnement. Ne manquez pas cette occasion de plonger dans les coulisses de la micro-crèche et d'en apprendre davantage sur ce monde fascinant !


✨ Besoin d’aide pour créer ta micro-crèche ?
Retrouve tous mes conseils, articles et ressources sur mon site.

📲 Suis-moi aussi sur Instagram pour encore plus de contenu inspirant et de réponses à tes questions : @creersamicrocreche.

Pour échanger avec Caroline, c'est par ici : https://creches-leon.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu rêves de créer ta propre microcrèche ou de donner un nouvel élan à ta structure ? Bienvenue sur Coulisses de Microcrèche, je suis Sophie. Chaque semaine, nous explorons ensemble l'univers passionnant des microcrèches. A travers mes conseils, l'actualité du secteur et des interviews inspirantes avec des professionnels de la petite enfance, découvre comment réussir dans ce domaine en pleine croissance et améliorer la... qualité d'accueil pour les enfants, les familles et ton équipe. Prépare-toi à recevoir des astuces pratiques, des stratégies éprouvées et des idées innovantes pour faire de ta micro crèche un véritable succès. Alors installe-toi confortablement et plongeons dès maintenant dans l'épisode du jour. Bonne écoute ! Allez c'est parti ! Caroline déjà bonjour et bienvenue, je suis ravie ! mais hyper ravie que tu aies décidé de rejoindre ce podcast coulisses de microcrèche j'ai hâte d'en apprendre un petit peu plus sur toi sur ta structure sur ta manière de voir les choses en tant que gestionnaire mais aussi sur ton parcours de créatrice de microcrèche merci

  • Speaker #1

    beaucoup de me recevoir c'est avec plaisir que je participe je pense que c'est important effectivement de parler un petit peu du monde de la petite enfance alors j'ai sauté sur l'occasion tout d'un Tu as proposé et j'ai vite accepté de parler un peu de tout ce qui fait mon parcours, ma vie au final, m'a menée à ouvrir cette structure et à vouloir en ouvrir un autre.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire.

  • Speaker #1

    Tout ça.

  • Speaker #0

    Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, expliquer un petit peu dans les grandes lignes qui tu es, quel est ton parcours professionnel avant de vouloir créer ta micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Mon parcours ? Ça fait un petit moment maintenant que j'ai l'impression qu'enfin, alors moi j'ai 35 ans, j'ai grandi dans une famille où il y avait 5 enfants. Donc voilà, j'étais entourée de grands, de petits, c'était très très riche. J'ai pu m'orienter rapidement vraiment dans le domaine de la petite enfance parce que je suis tombée amoureuse de ces métiers du travail social. Très tôt, vers 16-17 ans, j'étais animatrice, je suis partie du centre social et social. de saut culturel de Brigny dans l'Ouest lyonnais à l'époque. J'ai pu faire mes armes avec des personnes exceptionnelles pour me donner le goût d'aller plus loin. Parce qu'avant, je ne connaissais pas trop le métier d'éducateur de jeunes enfants. On n'avait pas spécialement parlé. On connaissait les athèmes, on connaissait les munis. On connaissait un petit peu ce univers-là. Mais éducateur de jeunes enfants, c'était un peu inconnu pour moi. En tout cas, l'appellation, j'étais plus versée. avec des personnes qui m'ont vu grandir aussi au centre social, des éducateurs spécialisés, des terres consulaires, du BAFA, du BAFD, plein de sigles. On aime bien les sigles. Donc voilà, j'ai grandi là-dedans. J'ai pu faire mes premières réunions. J'ai pu animer des temps avec les enfants. J'ai pu les proposer de tout petit comme d'adolescent. Et donc ensuite présenter mon... Ma candidature aux différents organismes à l'époque, donc sur concours, concours écrit, concours oral, je suis allée un petit peu partout. Et puis après, j'ai pu choisir d'aller faire mon parcours sur Montpellier. Donc après trois années d'études, je suis devenue du 4e de jason. Pendant ces trois années, j'ai rencontré beaucoup de personnes, que ce soit dans la promo des personnes extraordinaires ou sur mes lieux de stage. Des personnes qui ont su me donner envie, d'autres qui m'ont questionnée, d'autres qui m'ont fait m'alerter. J'ai vraiment vécu un peu de tout, que ce soit en zone urbaine sensible, dans des quartiers d'entreprise, à l'école. J'ai eu la chance d'aller vraiment en partie avant de revenir dans ma région lyonnaise pour agresser mon métier. J'ai d'abord été directrice adjointe d'un multi-accueil dans l'Ouest lyonnais. Pareil, c'est des rencontres. C'est toujours de l'humain qui m'a fait grandir. C'est des rencontres, c'est l'installation avec mon conjoint. C'est la première grossesse. C'est un texte qui est passé avant que je devienne assistante maternelle. Parce que pour moi, je voulais chercher du confort pour les enfants, une relation que je trouvais un peu moins multi-accueil. Il y avait un peu trop d'enfants à mon goût. J'ai testé assistante maternelle avec... les bagages d'éducateurs de jeunes enfants. J'ai rencontré des asthmates qui me portaient aussi. L'animatrice de Relais Petite Enfance, par l'époque, Ram, avec qui je m'entends toujours très bien. On est restés en très bon terme et on se voit assez régulièrement. Il y a beaucoup de mon parcours, c'est l'enjeu de personnes, de caractères, de personnalités que j'ai pu rencontrer. Après, je suis devenue une deuxième fois maman. Il y a eu le Covid, il y a eu plein de choses qui ont fait que je me suis posé quelques questions sur différents projets. Je sais que j'aimais beaucoup être à la salle maternelle, mais que le manager éthique me manquait beaucoup. Monter des projets pour plusieurs personnes me manquait. J'ai fait attrait de travailler beaucoup avec ma mère. pas seulement avec les tout-petits, mais aussi avec les adultes au final. Donc ce côté équipe me manquait. Donc j'en ai parlé avec mon conjoint qui, lui, a un diplôme dans le secteur développement de petites et moyennes impôts primes. C'est vrai qu'on était un bon binôme. Et c'est là que l'idée est née, en sachant que j'ai toujours envie de créer quelque chose, de faire une pédagogie, de faire vraiment les projets autour de l'enfant. Et voilà, il est fait. de micro crèche. On m'a entendu parler il y a assez longtemps maintenant, je ne connaissais jamais les touts, donc ça a commencé vraiment à tout petit avec 9 enfants. Les bébés c'était vraiment le petit début, c'était les prings et puis maintenant tu as 2 grandes mères et pour moi c'était un peu l'idéal. Je pouvais vivre de mon métier, il n'est pas qu'un métier passion, c'est un métier où j'ai envie de faire voir aux autres aussi ce qu'on fait en tant qu'éducateur de devant rang. C'est né vraiment de tout ça, des connaissances d'Adam, de son conjoint, et de ma pratique, de ma pédagogie, pour créer l'enfance au naturel. On a commencé à réfléchir à ça en 2020. Et le temps qu'on trouve un local, des personnes intéressées, on a ouvert en 2022. Le temps des travaux, surtout. Parce que finalement, on a trouvé assez rapidement des terres qu'on intéressait pour travailler avec une ou une autre connaissure. une commune dont on est complètement indépendants et prouvés, mais en tout cas une commune qui a voulu habiller les crottes fraîches, qui a lié notre projet, qui voulait donner le barbe à taille sur Chamagneux, G-CIT, parce qu'ils nous ont toujours soutenus, donc G-CIT. Voilà, donc on est installés ici depuis 2022, on travaille avec eux en fait depuis 2020, parce qu'on s'est trouvés très rapidement. On continue de travailler ensemble, on est toujours très en lien avec M. Mer, et aussi avec la Terre-Plein-d'Enchartes qui développe... durables de la traîner. Nous, dans France naturelle, on a des valeurs humanistes et plus responsables. Donc on peut traîner ensemble. C'est toujours pareil, pour se faire connaître, pour avoir aussi du soutien. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Donc pour nous, c'est vraiment très important. Et pour encore citer un adage, il faut quitter un village pour le garner. Et nous, je pense qu'on est vraiment là, on est le symbole parce que même si on dépend pas de la mairie, même si on dépend pas de l'IRPE, même si on dépend pas en fait de la communauté de communes, on continue de travailler avec eux un peu tout le temps. C'est pour ça aussi que j'ai voulu montrer ma micro parce que je ne voulais pas travailler seule. Et là, je pense que je suis très très bien entourée et je remandis. C'est important qu'on fasse comprendre qu'on fait par... du paysage de la petite enfant, de la politesse de la petite enfant. On fait partie des paysages, voilà, on fait partie des campagnes, on fait partie des îles, on fait partie du quotidien de milliers de Français. Là, il faut qu'on s'occupe de leurs enfants, on les accueille, on les berce, on les nourrit, on parle d'eux. Enfin voilà, on fait tout ça au quotidien et si j'ai fait ma spécificité, c'est vraiment pour eux, ça rejaillit ce bal. pour l'enfant et pour l'acteur dans la définition d'un autre type

  • Speaker #0

    Merci en tout cas pour cette belle présentation c'est génial honnêtement t'as pu rentrer dans le détail et finalement avant ton parcours quand même, si vous étiez quand même une fratrie assez importante j'ai l'impression finalement ce milieu là il est arrivé un peu naturellement à toi est-ce qu'on peut dire ça ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des, je pense qu'il y a une sorte d'étincelle, je l'appelle un peu comme ça, pareil quand on parle de médecine et de passion, avoir l'envie de dire ça ne suffit pas, on a beaucoup travaillé pour en arriver là, c'est des questions, des réflexions, mais effectivement, je pense que j'étais portée aussi par ma famille, par mes dirigeants au travail social et la toute enfance, voilà, ce n'est pas forcément né, je ne peux pas dire que c'est né. Mais par contre, il y avait cette veine-là, cette sensibilité-là. une grande pratiquerie, des parents très présents. Je pense que tout le monde, c'est juste le continu.

  • Speaker #0

    Et puis, dans la même lignée, finalement, de créer ta propre micro-crèche, ça reste aussi dans la continuité où tu as testé, du coup, de travailler en multi-accueil, tu as testé de travailler en mode plus individuel, en étant assistante maternelle, et finalement, tu as trouvé le juste milieu avec la micro-crèche.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, vraiment. Pour moi, c'est d'avoir concilié mes valeurs. Parce que moi, je travaillais dans le vin, de vraiment faire ressortir ces côtés-là. Quand on parle de l'enfance au naturel, c'est non seulement d'ouverture pour la nature, pour l'environnement, qui est très important à l'autre époque, encore plus à l'autre époque, mais c'est surtout le côté naturel de l'humain, d'une enfance qui a besoin de naturel pour s'épanouir. L'enfance... L'enfant, il a déjà en vie toute sa personnalité, son bagage, il a beaucoup de choses à nous apprendre et de choses à nous dire. Donc ça, je voulais vraiment y faire attention et donc créer cette micro-crèche qui nous permet de prendre soin des enfants de manière assez individuelle au final parce qu'on arrive à avoir un professionnel pour quatre enfants et qu'on n'arrive pas à faire quelque chose d'assez éduqué tout en ayant cette collectivité qui permet d'être... dans un collectif, de vivre avec d'autres, d'être avec l'humain, tout simplement, et de faire partie de cette vie un peu familiale, peut-être aussi en ça que ma famille a beau toujours être familiale, il fait bon d'être ensemble et de les partager ensemble pour grandir, tout simplement.

  • Speaker #0

    Super intéressant, et on va y revenir un peu plus tard sur cette notion aussi d'ouverture sur la nature, de développement durable, parce que ça serait intéressant de savoir concrètement qu'est-ce que tu mets derrière, mais... Attends, on continue un petit peu. Je voulais savoir, j'ai bien compris ce qui t'a finalement donné envie de créer ta micro-crèche. C'était ce côté un petit peu manque aussi de travail en équipe aussi, puisque tu avais pu le tester. Mais est-ce qu'il y a eu un moment ou une expérience particulière qui a déclenché dans ta tête le fait de te dire, là j'ai envie de me lancer en fait dans la création de ma propre micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Alors oui et non, dans le sens où... J'avais cette envie de créer. Je pense que quand on édite un programme de jeunes enfants, on a quand même cette volonté d'avancer, d'accompagner, de créer au final un environnement propice à l'épanouissement de chacun. Donc, ça a sans limite été ça, de se dire, il y a des moments où on n'a pas forcément été reconnu dans nos métiers, ça manque, ça ne bouge pas forcément comme on voudrait, c'est un peu des fois tiré par le bas. Ça met énormément de temps, c'est au poussif. Et là, j'avais cette envie de me dire, j'ai essayé, j'ai observé, je vais essayer de faire. Évidemment, parce que aussi, ça a été des rencontres et un processus de maturation. Ça n'a pas été du jour au lendemain. Tiens, une micro-crèche, c'est super sympa, j'y vais. On m'a dit que c'était rentable, que je pouvais vivre de ça. Alors hop, on y va. Pas pour être ça, déjà, parce que pour faire un projet, pour ma part, il faut que ce soit bien travaillé, si on veut que ce soit pérenne. Effectivement, je suppose que quand on a des idées comme ça, il y en a qui disent que ça va très bien fonctionner, ça va aller, ça va avancer. D'autres pour qui, on a l'idée, et puis un an après, c'est pas possible, ça dégringole, parce que c'est pas assez bien réfléchi. Donc, c'est pour ça. Il y a eu un déclic de dire, bon, ce que j'ai connu, je ne l'ai pas connu complètement, pour x ou y raison, ce manque de management. mais aussi la réalité de la politique de toute enfance, et on n'est pas forcément très reconnus. C'est l'idée de dire, moi, je vais répondre aux règles, répondre aux exigences, même si on arrête les doigts, les décrets, etc. Et en même temps, je vais défendre mes valeurs qui me sont propres, mais qui sont propres quand même à beaucoup de métiers de la toute enfance et du travail social. La bienveillance, l'humanisme, le respect d'autres filles, considérer l'enfant comme personne dès le début de sa... de sa vie, en vrai, il y a plein de choses comme ça. C'est vraiment un mélange de tout ça qui l'a guidé vers ce moment-là. Et puis, bien sûr, le fait qu'il y avait nos conjoints, on s'est dit, c'est possible parce que je suis bien entourée. C'est-à-dire qu'à un moment de notre vie, effectivement, on était serein pour construire quelque chose avec des basse-souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu l'as dit, mais l'entourage, ça reste un... élément clé en fait qui nous pousse aussi à l'action plus facilement et c'est une chance et moi aussi j'ai eu cette chance aussi d'avoir mon conjoint qui était derrière moi et ça nous donne des ailes aussi pour pouvoir des fois se lancer dans des projets seuls en fait on se sent pas capable mais quand on a quelqu'un qui est derrière nous une épaule rassurante pour nous dire mais tu peux y arriver, mais j'ai confiance en toi et bien ça nous impulse en fait ce truc de se dire allez go, on y va et justement si tu te remets un petit peu en arrière sur tout ton parcours justement entre le moment où voilà tu discutes avec ton conjoint il te dit écoute... Ça serait peut-être intéressant qu'on puisse se lancer dans la création d'une micro-crèche qui corresponde pleinement finalement à tes valeurs, pour que tu puisses t'y retrouver sur les valeurs que tu as envie de mettre en avant auprès des enfants, de la famille et de ton équipe. Et le moment où ta crèche ouvre, comment s'est déroulé justement ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Alors nous, il faut savoir qu'en plus on a vraiment eu tous les déroulés petits, c'est-à-dire que nous on va donc acheter le local. Donc on a pu suivre les travaux, on a dû suivre les travaux, donc c'était avoir différentes casquettes. Voilà, vraiment pendant ce parcours-là, c'est travailler, avoir une vie de famille, avoir toutes les casquettes, faire de la publicité, recruter une équipe, passer l'agrément, enfin on est vraiment multi-tasques. Là, c'est pour conseiller à de futurs porteurs de projets, de futurs gestionnaires, il ne faut pas avoir peur du cranbou. Il faut vraiment y aller parce que déjà, ça peut être une cible aussi de se dire qu'on a réussi à faire tout ça avec parfois des ralentissements, des écueils, mais de belles petites et grandes victoires. Donc vraiment, ce qu'on a pu vivre pendant tout le parcours, on en a parlé. Oui, c'est vrai qu'on peut se permettre d'avoir un aspect financier, il y a un aspect logistique, il y a un aspect aussi au niveau du temps des enfants. On dit là, c'est le moment. J'étais enceinte à l'époque. Le second temps qu'il était en show, il n'était pas venu. Ensuite, j'ai retravaillé quand il est né. Mais vraiment, c'était se dire là, c'est le bon moment. Il faut se souvient qu'on y est allé plutôt serein. Parce qu'on avait des retours positifs. À savoir que nous, nous sommes dans une zone extrêmement tendue. Il y a énormément de demandes. Donc, c'est vrai que là, on n'avait pas trop peur de ça. Parce que moi, en tant que maternelle, je refusais énormément de... famille, les crèches qui comptaient autour de nous, elles reposaient du monde, les crèches publiques n'avaient pas assez de place non plus, enfin voilà, c'était, c'est toujours assez tendu ici de toute façon, donc on est allé assez serein, moi en 2020 en plus, je savais très bien faire, c'était projet, etc., parce que j'en avais déjà monté plusieurs, donc au niveau de créer les projets, ça c'était assez facile. Pour ça aussi, je remercie une de mes collègues du FIL de la France, qui est gestionnaire également et qui a monté ses micros aussi. Donc, on s'est pas mal épaulées. Elle va pas mal épauler à plusieurs centaines de kilomètres de distance.

  • Speaker #0

    Génial, ça, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'était vraiment chouette. Donc, voilà, c'était vraiment assez serein au début. Ensuite, il y a eu un changement de décret en 2021. Donc, bon, on refait tout. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? OK, ma foi.

  • Speaker #0

    Cette fois, on peut le faire de foi.

  • Speaker #1

    On a reçu. Donc là, à nouveau, Laura m'a pas mal aidée parce qu'elle, elle avait vécu les changements aussi. Donc, on est allé là-dedans. J'ai trouvé pas mal de conseils aussi. Il y a beaucoup de groupes qui se sont formés. Donc vraiment, au début, on était un peu seuls. On essayait d'avoir les renseignements par téléphone. Et c'était, ah mais il faut appeler un tel. Et quand on a appelé un tel, ah mais non, il faut appeler l'autre. C'est un peu les douze travaux d'Astérix. Voilà, ça se renvoyait un peu la balle comme ça. Et puis au final, on est tombé sur des personnes extraordinaires qui, eux, pour le coup, avaient des réponses. Donc hop, ça, on est passé. C'était des personnes qui ont été emballées par le projet, qui ont exploité MI, CAF, on a été suivis. C'est vraiment super. En plus, moi, la personne de la PMI l'avait déjà suivie quand j'étais à Spath. Donc en fait, je suis restée avec des personnes de confiance aussi. Donc c'était plutôt intéressant et humainement, et assez jovial, à premier du temps. entre le travail, les enfants, la création, c'est chronophage, ça prend de l'énergie aussi, c'est énergivore, mais après, quand on a une ouverture, c'est la délivrance. C'est pour comparer un accouchement qui a eu plusieurs délivrances en magie. Après, il y a les travaux à suivre qui peuvent générer un peu de stress aussi, parce que le Covid a fait qu'il y avait pas mal de soucis. Et puis, dans le bâtiment, malheureusement, on est très fidèles à faire des livraisons, on est très fidèles à faire des intempéries. Donc, voilà, c'était un peu de stress, voire beaucoup, même pour ma part. on a pu être assez coopérationnels dès le début parce que nous ce qui nous prit aussi c'est que quand on a commencé à faire la pub ben là c'est des centaines de familles qui se sont bousculées pour venir du temps plein du temps partiel ah non vingtaine vingtaine vingtaine ah centaine peut-être un jour mais là j'en suis pas là quand même j'en suis pas là non non vingtaine vingtaine tu m'as dit que c'était dans une zone tendue moi Voilà, on est en milieu rural quand même. Milieu rural, zone pendue, mais une vingtaine de familles qui sont venues comme ça. Donc ça, c'était vraiment super. On a pu démarrer assez sereinement aussi, financièrement parlant. Voilà, c'est une réalité. Moi, j'ai toutes les casquettes. Parce que je suis éducatrice de jeunes enfants, je suis référente technique, je fais aussi la maintenance dans nos locaux, avec une société, mais c'est quand même moi qui... je gère les budgets de tout ça, je gère les plannings, je gère les contrats, je gère l'équipe et je gère la paix financière. Je suis la gestionnaire, donc je fais tourner l'entreprise. Donc si tu veux, moi, j'ai vraiment tout fait palais plat et qui parfois demande beaucoup d'énergie. Et à ce moment-là, cette ouverture-là, j'étais assez fatiguée parce que c'était une idée qui était rare. Mais moi, la chance que j'ai eue, c'est que quand j'ai commencé mon projet, donc déjà, les familles étaient là au rendez-vous. La pression, c'était de vraiment ouvrir en septembre. Je ne pouvais pas décaler l'ouverture parce que la pièce n'était pas au courant. Moi, j'avais quasiment 10 enfants par jour pour le mercredi dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    Dès l'ouverture,

  • Speaker #1

    waouh ! Oui, j'ai eu ça dès le début. Et ensuite, au bout de novembre, on était plein et on devait même faire de l'accueil d'urgence pour des familles qui, finalement, avaient prévu autre chose. Elles étaient parties finalement pour ailleurs. Elles étaient préoccupées au prévu. Et puis, finalement... elles avaient eu un petit peu peur pour les gravots ce jour-là, et du coup elles allaient ailleurs, alors elles revenaient ensuite, et on disait ah ben finalement j'ai besoin des mercredis Donc nous c'était bien parce que après, on a bien travaillé ensemble, et après, au fin novembre, on était plein. On m'a accueillie ensuite d'autres enfants un petit peu en janvier sur des places d'urgence, mais ce n'était pas nécessaire. J'ai eu cette Ausha et ce qui a fait aussi, moi je le sais, ce succès, c'est à mon équipe parce que pareil, j'ai parlé du projet sur les réseaux, je parlais de ça de manière très transparente. Les personnes qui m'avaient embauchée à l'époque savaient très bien que de toute façon, en parallèle, j'avais un projet. Donc voilà, c'était très transparent et du coup, cette transparence... de parents, ça fait que des personnes qui sont atteintes à mon projet, notamment mon équipe actuelle, mes collègues, qui sont là dès le début. Elles sont venues, je crois que... J'ai quand même fait passer des entretiens, parce que c'est comme ça qu'elles ont peut-être été, de toute façon. Mais le côté un peu magique, c'est que des personnes avec qui j'ai déjà travaillé avant et qui ont voulu me suivre dans mon projet, alors que elles travaillaient déjà très bien sans moi, je n'avais pas spécialement besoin de moi pour trouver un travail. Mais par exemple, le projet leur a plu. savoir qu'on avait travaillé ensemble leur plaisait aussi et leur plaît toujours, elles sont toujours là donc c'est leur proposant donc ça c'était je sais pas si c'était le son titre des personnes en qui j'étais toujours complètement content donc voilà ça je pense que c'est un très très gros atout puisque quand on recrute quelqu'un on le connaît pas forcément moi j'ai laissé le champ là non seulement elles ont postulé mais en plus elles étaient d'accord avec moi avec des conditions pas forcément évidentes, parce que c'est des pays d'ouverture. Arte a fait un SMIC pour commenter. On va voir dans les deux, trois années, si des augmentations, des primes sont possibles, etc. Mais ça, elle le savait très bien. Et puis, on travaille ensemble pour améliorer au quotidien les pratiques, le fait que ce soit agréable de venir travailler chez nous. Mais sinon, voilà, elles sont là depuis 2022. Et ensuite, c'est des clics... complétée par l'apprenti et l'autre personne titulaire du CAT. Donc voilà, on a grandi en fait avec le groupe d'enfants qui mette place à un agrément supérieur aussi. Et on a, moi j'ai choisi donc d'agrandir les négatives pour être vraiment au plus proche des enfants, au plus bien avec un nombre vraiment réduit d'enfants par cours. Donc c'est vraiment, on va dire, un pour quatre, quatre et demi peut-être en... les temps que la troisième personne arrive, les petits temps comme ça, mais sinon c'est important pour l'écoute. Je me retrouve là-dedans moi aussi. et les enfants et les familles.

  • Speaker #0

    C'est une belle valeur. Dis une petite question. Pendant que tu préparais ton ouverture, est-ce que tu étais en même temps assistante maternelle ou tu avais arrêté de travailler ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai arrêté assistante maternelle quand il y a eu le Covid, puisque j'étais enceinte. Et à l'époque, on ne savait pas trop les impacts sur le fœtus, etc. Donc, ils m'ont arrêtée très, très tôt, en 2020. Dans le malheur de cette crise, j'ai eu la chance de pouvoir un peu me centrer sur les valeurs que je voulais défendre, sur ma grossesse, sur les projets. Et par contre, après, quand j'étais en train d'ouvrir, moi je travaillais, j'étais directrice de deux micro-crèches. J'ai complètement arrêté Asmat. J'ai voulu diriger des micro-crèches avant d'ouvrir la main.

  • Speaker #0

    Ça, c'est une chance énorme.

  • Speaker #1

    Oui. Deux micro-crèches à côté de chez moi qui cherchaient une rétente technique. Donc j'ai cité sur nos Caniens. En précédent, comme je disais, j'étais très transparente avec eux. J'avais déjà le projet. Tout était signé pour les travaux. Donc voilà, ils savaient très bien que ça allait durer que X temps. Et puis après, par contre, il n'y avait pas une assurance déloyale ou quoi. Pour moi, c'est important. J'essaye d'être juste, intègre, honnête. Donc c'est important que tout le monde soit au courant de ça. Donc voilà, pendant un an, j'ai dirigé deux micro-quartiers. Ok. pendant que je prenais le projet. J'ai arrêté mi-juillet le poste pour lequel j'avais été embauchée. J'avais prévenu que j'arrêtais mi-juillet pour avoir du temps à consacrer à ma famille avant le rush de l'ouverture. J'ai ouvert fin août, une semaine juste avec l'équipe pour parler des projets, pour travailler ensemble pendant une grosse semaine. C'était la toute première fois qu'on allait travailler tout ensemble parce que j'avais travaillé avec une fête. Pas que c'était par aimant, mais tout en ensemble. Donc, c'était important. À l'époque, on n'était que des filles. Pour ça, je dis elle. Et on a commencé, après une semaine, à être ensemble. On a commencé les familiarisations et les débuts avec les familles.

  • Speaker #0

    C'est confortable, finalement, pour les équipes d'avoir ce moment aussi. Surtout, par rapport au fait que dès que tu allais ouvrir, finalement, vous étiez quasiment plein. Donc, ça semble, c'est vrai, important de pouvoir avoir ce temps avant l'ouverture. que l'équipe commence à devenir une équipe et prenne connaissance les unes des autres.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on s'était déjà vus, déjà parlé ensemble. On avait fait un ou deux restaurants ensemble pour papoter et Julien, un peu de manière informelle. Mais cette grosse semaine, ça a fait du bien. Après, elle n'était pas spécialement volontaire. Au début, j'avais prévu deux ou trois jours pour commencer sur la rénovation petit à petit. dès le début de la fin de la première semaine. Mais vu qu'il y a eu des retards de chantier, etc., la PIM a pu être vraiment mise en place qu'à la fin de la première semaine. Et moi, je l'utilisais très chaud, je ne voulais pas accueillir les enfants sans un confort idéal. Parce que bon, même si on fait attention à l'environnement, qu'on est très responsable, maintenant, on fait aussi attention, et depuis toujours, on fait attention, mais encore plus maintenant avec les canicules, que la peste, quand même, ne détache pas une perpétuelle température pour pouvoir accueillir de manière optimale les enfants. Donc là, des aides, des enfants, pas de clim, on a fait le choix de repartir d'une semaine, on avait prévenu les familles parce qu'on avait donné une traquette, et on a pu ouvrir la première semaine de septembre au final, avec toutes les familles. Mais c'était à la base un problème technique, et au final, comme dirait Adam, un mal pour un bien, parce qu'on a faim. On a passé une semaine entière avec l'équipe, vraiment, à reparler, à réorganiser l'espace, comment moi j'avais imaginé les choses, c'était mon projet de base, mais moi je voulais dégraisser dans ce projet, et elle, elle est notre star très tôt, donc comment on imagine cet endroit-là, quelle peinture on rajoute, voilà. C'était vraiment vierge, tout était blanc quand on est arrivés, mais pas mettre... Alors déjà, on reste sur beaucoup de blanc pour la luminosité, la clarté, puis le contraste pour les enfants. Je préférais rester sur du blanc. Mais voilà, on a mis des petites touches de peinture un peu douces, un peu chaudes. Mais voilà, il me fallait, j'avais besoin qu'elles investissent les lieux comme ça aussi. Et sur les murs, et en les épithèpes des pleineurs, et en installant les photos des enfants. Au final, sur cette semaine, on a vraiment bien profité pour...

  • Speaker #0

    se connaître et connaître la structure, voir comment on allait faire pour s'organiser, comment elles avaient imaginé la salle de pause, parce qu'on a une salle de pause et moi je leur ai dit Voilà, là j'ai mis un tableau pour des informations, on a mis un petit peu de fenêtre pour obtenir le pain, etc. Par contre le reste, ça va être un miroir décoratif, une petite touche en fait perso, ça fait mou. Donc ça fait du plaisir, vous voulez un mur de telle... couleurs, moi je m'en fiche, juste une vitre, on a acheté la bonne peinture sur un week-end, avec Adam on le fait, il n'y a pas de problème. Je voulais vraiment qu'elle puisse se sentir un peu comme à la maison. Ce que je voulais faire pour les enfants et les familles, je veux aussi qu'on le trouve parce que c'est fatiguant de vivre très après, donc il faut qu'elles aient un moment pour se reposer, il faut qu'elles s'aiment on s'occupe auprès de beaucoup d'enfants, mais on est heureux d'être là.

  • Speaker #1

    qu'elles et elles aussi en fait cette sensation de se retrouver un peu dans un petit cocon un peu comme les enfants finalement aussi et sentir heureux de venir tous les jours.

  • Speaker #0

    On a tout fait à toute france maternelle, je pense que ça joue beaucoup de ce côté comme à la maison, parce que toutes, à part Vilane que j'ai recrutée ensuite et la grand-tête, on a toutes été chez nous avec les enfants en bas âge, on a modifié le personnel. pour attirer les enfants, mais de là, retrouver cet écrin qui était pensé à toi et une maison, parce que c'était important pour nous.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien aborder, justement, avec toi, une valeur qui est forte dans ton projet, ce côté, justement, l'ouverture sur la nature, le développement durable. C'est des mots qu'on entend beaucoup, mais c'est un peu comme la bienveillance. On peut y mettre tout et n'importe quoi derrière. J'aimerais bien savoir, justement, toi, concrètement, Qu'est-ce que tu mets derrière ce côté développement durable, ouverture sur la nature ? Ça se traduit par quoi ? Aussi bien pour les enfants que pour les familles que pour les pros ? Comment tu t'organises ?

  • Speaker #0

    Le plus naturellement possible, j'ai envie de dire. C'est certes une grosse réflexion pour pouvoir tout préparer, tout prévoir. Mais par contre, c'est assez naturel de coûter dans le long à l'enfance honnête. C'est ouvert pour tout l'environnement. Ça passe par eux. Je l'ai commenté par les professionnels parce que c'est un projet qu'on porte tout en ras. Donc pour moi, c'était former les professionnels à la nature comme ça, au côté de la logique, au fait que dans les projets, l'environnement soit au cœur de nos actes. C'est pâté par un prêteur bio et co-responsable aussi, avec des barquettes compostables, avec des films en maïs. C'est beaucoup de petits détails. C'est pour ça que je dis que ces réfléchis étaient quand même assez naturels. Je pense qu'on y pense vraiment parce que c'est assez simple à mettre en place. On fait des réflexions, mais une fois qu'on a les bonnes réflexions et qu'on trouve les bons partenaires, c'est assez simple à mettre en place. C'est un prêteur qui nous suit, et en fait, effectivement, nous, on veut pouvoir recycler. Quand on recycle les barquettes, quand on les néoproposte, malheureusement, pas tous les compostes. On ne peut pas aller dans n'importe quel composte. Sauf qu'ils sont bien déchirés, pour qu'ils soient mis dans le compost, il faut... personnel pour le coup. On peut ramener, nous on fait, c'est vrai qu'on trie, on utilise les barquettes et puis hop, on déchire, on le met dans le compost. Moi, j'en ai un chez moi. Parce que chez moi, je fais un pouce. Donc voilà pour le traiteur qui dit bio-ésu local. C'est important pour nous, ça ne passe pas des milliers de kilomètres non plus. C'est une empreinte carbone qu'on a envie de gommer. Nous, la nôtre n'est pas aimante, puisque c'est une île de l'école qui est à 200 mètres. Donc en fait, au niveau de la crème de farbone, on n'est pas en Ausha du tout. C'est réfléchir à comment apporter la nature dans le quotidien de l'enfant pour qu'il respecte cette nature. Comment le professionnel va respecter cette nature pour donner envie à l'enfant de la respecter. C'est faire des semis pour montrer comment fonctionne la nature, les racines, les plantes qu'on peut manger ensuite. C'est donner à la nature de l'attention, les mots, faire doucement. arrachées, etc., pour qu'ensuite elles n'y nourrissent. Donc dans les projets, c'est tout à fait comme un père. Au quotidien, c'est un élément très avalier avec le bâtiment de Rydé-Lomar, qui donc est géré par Béatrice, ancienne à Sport Internet, que j'ai connue, qui s'est lancée dans la saponification et qui dit quoi sur sa propre appropriée de savoir, avec que des éléments naturels, et qui fait tout de A à Z. Voilà, peut-être ça aussi, c'est du gel douche pour le soin des enfants qui vient de... de ce pont de Cherville, c'est-à-dire à 15 minutes de chez nous, et puis t'as mon père qui est aussi dans cette gavela sans dérangement. Donc, voilà, et aussi utiliser des gants, des serviettes pour le point de point, pour détecter les agis, des réflexions comme ça. On a eu des réflexions sur des couches aussi. Pour l'instant, on est sur des couches écoréfrontables, fabriquées en France, avec l'optique de passer sur du lavable proprement. On aura un petit peu qu'on travaille ça avec les terres que nous concernons, puisque, en parlant... Par contre, il y en a des tons qui aimeraient par exemple être en place dans un système de blanchisserie pour économiser les poux et économiser les lavages sans mettre sur charge non plus à liquide, de devoir remporter plus de machines par rapport au linge que ça engendre. Mais voilà, c'est le réflexe aussi environnemental. Contrairement à ce point de point, on utilise moins d'eau pour laver des couches lavables que pour couper des couches de table. Voilà, il y a plein de réflexions comme ça. Parce que souvent, on est libre. On lave l'équipe, donc en fait, on gaspille de l'eau. En fait, on gaspille tellement d'eau à fabriquer du coton et du produit pour le couche que l'un dans l'autre reste quand même beaucoup plus proche que la nature avec des couches lavables. Mais c'est tout un système à mettre en place. Ce n'est pas du jour au lendemain. Il faut que l'équipe soit à l'aise avec ça. Il faut qu'on pense bien aux machines qu'on doit étendre. Donc voilà, c'est un peu un pourparler pour les couches lavables, mais on a vraiment envie de faire. On tend vers le mieux à chaque fois. On ne dit pas que c'est parfait, mais on tend vers le mieux. pour la nature, tout simplement. La nature, dans le projet, c'est aussi utiliser l'eau du sèche-tâche, par exemple. Parce qu'on est dans une structure où les enfants ont besoin d'être nettoyés, il y a des beboins, ont le droit de geler avec de l'eau, donc ils peuvent se salir aussi, les poumiers vont dehors quand ils ont envie, donc ils peuvent se salir aussi. On a besoin de laver. pour des régions d'hygiène tout simplement pour des normes que nous devons respecter et donc nous faut un sèche-lin là dans une micro crèche par rapport à la surface de pôle je ne peux pas me permettre d'avoir une pièce de buanderie contacté à l'étendage du lave-pond maximum l'été nous répondons dehors mais par contre l'hiver nous nous faisons le sèche-lin et donc c'est prendre un sèche-lin d'une bonne catégorie d'une bonne marque et réutiliser l'eau pour nettoyer le sol.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, c'est réfléchir au mieux avec ce qu'on a. Et c'est vrai qu'on ne peut pas complètement gommer le plastique. On ne peut pas complètement gommer le lavage et le décandage, le séchage des larges, mais on peut faire au mieux. Et ça, plus ça, plus ça. Tu as dit, tu as fait une réflexion écologique bénéfique pour la planète, pour les enfants qui vont vivre de toute façon dans cette nature. nos enfants évoluent sereinement, on les faut préserver cette nature pour eux et leur montrer comment on fait, c'est par des gestes simples. On a un compost, la mairie a installé beaucoup de bacs de compost aussi, donc en plus nous, on récupère le compost dans un bio-tôt qu'ils nous ont fourni gratuitement et tous les soirs, on y va, ça fait partie d'un grand projet avec notre apprenti de l'année dernière, le kit écropostable, on a fait le tri avec les enfants pour qu'ils comprennent. On peut se dire que ça va être compliqué, mais en fait, nous avons très bien compris qui est dans cette partie de la sienne, va au compost, quand c'est comme ceci, ça va ici, ils comprennent très bien. Nous on a la bassine qu'on lave, on a la poubelle qui doit être jetée, ils nous ont recité à la poubelle et on a le compost et très très tôt ils y vont.

  • Speaker #1

    Et tu as pu inclure les familles finalement aussi dans ce projet-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui complètement. Nous il faut savoir que dès qu'on fait quelque chose, de toute façon les familles sont mises au courant. très très tôt parce que c'est parti du processus. Donc, moi j'ai des collègues qui proposent des boîtes à aider assez régulièrement. Et là, en fait, le projet que fait mon apprenti, elle avait cette consigne de l'école aussi d'intégrer les animaux. Des affichages, des cafés par an, venir avec nos pâles composts et proposer ensuite puisque nous, on a la chance aussi d'avoir un potager, on l'a mis en place. Donc, voilà, ça a été colpé avec nous. ce que les enfants vont manger et puis voir un peu ce que font leurs enfants. Puis venir à des clics, par exemple, recycler des palettes pour les transformer en cuisine pour le jardin. Donc, on a fait une énorme mode kitchen.

  • Speaker #1

    J'ai vu ta photo sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #0

    tu l'as vue, oui. Une belle fierté parce que c'est des parents et des pros qui sont venus le samedi matin. C'était suite à des... formation nature comme socle pédagogique, des réunions avec l'équipe qui avait vraiment envie de ça. et que c'est de pouvoir se salir dehors de pouvoir jouer avec Ayadou de vivre au naturel et donc les familles sont venues les familles ont été les plus circulaires et c'était super, heureusement qu'il n'y avait pas d'enfants un samedi matin il y avait un papa en train de pondre il y avait un autre papa en train de construire la cuisine avec Audrey il y avait mon conjoint qui faisait un établi pour les enfants moi j'ai payé des grands petits prix peu partout. Il y avait une maman qui était venue aussi prêter main-forte, même plus hier. C'était vraiment très convivial. Et puis le résultat, j'aime beaucoup ce propos parce qu'on voit un résultat assez solide, c'est un super B.A. et les enfants se régalent. C'est tout ça en fait pour Pensez à Batch. On est dehors.

  • Speaker #1

    Et c'est un projet collaboratif avec les familles et en plus avec l'équipe,

  • Speaker #0

    c'est fantastique. Pour nous, c'est naturel d'agir comme ça. C'est vraiment tout. Le mot naturel, c'est dans tous les sens du terme.

  • Speaker #1

    Tous les aspects. Caroline, quel conseil tu pourrais donner à des personnes qui aujourd'hui rêvent de créer leur micro-crèche, pour les bonnes raisons, bien évidemment, mais qui hésitent encore à se lancer ? Est-ce que toi, avec maintenant ton expérience, tes compétences, est-ce que tu aurais ta prise de recul ? des conseils particuliers que tu pourrais leur donner ?

  • Speaker #0

    On en parlait tout à l'heure, le fait de bien s'entourer, ça fait de se renseigner énormément, de connaître, de savoir. Alors, des fois, on apprend aussi, on ne peut pas tout savoir tout le temps, mais de ne pas décélébrer tout de suite, je vais apprendre de ça. Ça nous fait grandir, on grandit en même temps que le projet, il ne faut pas avoir peur de ça. L'inconnu ça fait peur, grandir ça fait peur, mais quand on s'entoure bien et qu'on a les bonnes réflexions, le caractère se précise pour les bonnes raisons, quand on croit à notre projet, qu'humainement il a du temps, on y arrive. Je pense qu'il faut vraiment s'ancrer sur ce côté humain, ce qui n'empêche pas d'ouvrir une éco-frèche privée à d'autres lucratifs. Ce n'est pas un gros mot de dire qu'on va gagner de l'argent, qu'on va pouvoir se payer en faisant notre métier. On a parlé de peur aussi, on est quand même dans un secteur où on a vite tendance à culpabiliser parce qu'on est rémunéré pour entourer le main. Mais seulement, on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche et nous dire qu'on a un métier passion, c'est bien joli, mais ça ne paye pas nos propres factures. Moi, j'ai une équipe que je veux faire vivre de leur métier passion. Elles m'ont suivie avec l'envie, elles veulent continuer. Chez nous, on a des projets de retraite qui vont pouvoir évoluer et financièrement vont pouvoir évoluer aussi. Donc, je n'ai pas envie de mettre des retraites privées à l'adulte. Ça devient un gros mot dans la vie d'enfant. Donc, il faut bien faire attention à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, pour le bien-être des enfants, mais aussi pour nos professionnels. Et ouvrir pour les bonnes raisons, les bons. En prenant en compte tout ce qui nous en faut. Parce qu'ouvrant, en train de faire du chiffre, les personnes ont envie de se rendre compte que ce n'est pas possible de faire un gros chiffre avec des micro-crèches sans pénaliser les enfants et les filles. Je suppose qu'il y en a qui vont y arriver, mais à quel prix ? Je ne pense pas que ce soit le but de ceux qui s'écoutent et de ceux qui veulent ouvrir maintenant des micro-crèches. Pour moi, l'important, c'est la persévérance et l'humanisme.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois, ma question suivante... Et la dernière question, c'était, selon toi, quelle est la clé pour réussir dans ce domaine ? Est-ce que ça peut être une qualité ou un état d'esprit ou même une étape spécifique finalement dans le parcours de création d'un micro-crèche ?

  • Speaker #0

    J'aime bien cette situation-là aussi. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Je me retrouve beaucoup dedans et je pense que c'est tout de même porter. C'est important de se préserver, c'est important de faire attention. Ce n'est pas être complètement fou en fait, c'est connaître. quand même, mais avoir l'espoir et travailler pour ça. Il ne faut pas attendre qu'il a mon cateau, mais il faut travailler pour ça. Et l'humanisme, pour moi, ça se travaille, on le voit au quotidien. Il faut défendre cette valeur-là et on peut l'être en créant une structure, en créant une entreprise. On peut rester humain dans la zèle de l'humanité. Je suis accrochée à ça, je m'y accroche toujours. Il y a des moments où ce n'est pas facile parce que malheureusement on n'est pas toujours aidé. par les politiques ou par les finances. Il y a ce côté réaliste aussi que l'économie gouverne quand même beaucoup de monde et quand on est travailleur social, c'est compliqué aussi de se dire que financièrement, on ne peut pas tout faire. Mais petit à petit, je reste à prédire qu'on peut y arriver si on arrive à se le rendre. Je ne changerai pas ma manière d'être humaniste parce que je rencontre ces difficultés-là. Par contre, ça ne m'empêchera pas de montrer mon côté, le côté obscur de la force, de monter mon côté un peu vindicatif pour faire d'autres connaître ces valeurs-là. Et pas parce que je suis humaniste, que je suis bonne poire ou que je m'étais englobée ou malmenée par des politiques ou par des mouvements qui n'ont, à mon sens, en tout cas, ni tête ni tête.

  • Speaker #1

    Écoute, Caroline, merci beaucoup en tout cas d'avoir pris ce temps. Je suis ravie d'avoir pu apprendre à te découvrir un peu plus, à découvrir aussi ta structure et ce que tu y mets derrière. C'est plein de belles choses. Où est-ce que, si jamais des auditeurs veulent prendre contact avec toi, où est-ce qu'ils peuvent te retrouver pour pouvoir échanger avec toi ?

  • Speaker #0

    Alors, nous, on a un site internet. Donc, vous pouvez passer par ce site. Il y a tous les numéros, les adresses, etc. C'est le site www.chèche.fr. et depuis, il y a toutes les informations. On fait pas mal de pubs sur Facebook aussi. On essaye de partager. C'est important pour nous aussi de partager sur différents réseaux. Encore une fois, mettre en avant ce que peut faire mon équipe. Ça passe aussi par ça. Et bien voilà, tout ce qu'on propose, on... On est droit dans nos bottes, en fait. On propose vraiment en fonction de nos projets, en fonction de l'enfant. Mon équipe est composée essentiellement de personnes titulaires du CAP, EPE. Je le vis au effort. Voilà, je peux te soumettre ça. Ce sont des personnes motivées, ambitieuses, qui ont envie d'aller plus loin, qui travaillent auprès des enfants tous les jours avec une forte passion, mais pas que, parce qu'elles se forment. Elles sont très professionnelles. Dylan nous a rejoints. Donc voilà, ils se forment, ils veulent travailler auprès des jeunes enfants et ils sont titulaires de CAT, ils veulent aller plus loin. Donc voilà, j'essaie de vraiment partager pour ça sur différents réseaux. Donc à mon tour, je tiens à te remercier pour ce moment d'échange. C'est très agréable, ça permet d'échanger un peu, de sortir de la bulle micro-crèche. Si ça peut aider certains, tant mieux. n'hésite pas, voilà, pour des questions, il n'y a pas de soucis. Et ça peut leur faire découvrir le monde de Gio Emilia, de la nature comme ça, de la pédagogie, de l'humanisme dans sa globalité. Tant mieux, je suis ravie d'avoir participé à ça.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. J'espère que tu as trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner au podcast Coulisses de Microcrèche, de laisser un avis 5 étoiles et de le... partager avec ta communauté. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et à aider plus de personnes comme toi. Rejoins-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus de contenu et d'échanges. Tu peux me retrouver principalement sur Instagram sous le nom Créer sa microcrèche. N'hésite pas à visiter mon site internet, créesamicrocrèche.fr pour des ressources exclusives et des articles complémentaires. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout et à très vite pour un nouvel épisode.

  • Speaker #0

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Caroline

    00:04

  • Le parcours de Caroline dans la petite enfance

    00:50

  • Les débuts de la micro-crèche

    01:41

  • Les défis de l'ouverture de la micro-crèche

    04:12

  • Les valeurs de la micro-crèche et l'engagement écologique

    06:04

  • Conseils pour créer sa micro-crèche

    10:12

  • Conclusion et remerciements

    43:53

Description

Êtes-vous prêt à découvrir les secrets d'une gestion réussie de micro-crèche ?


Dans cet épisode de "Coulisses de micro-crèche", je reçois Caroline, une gestionnaire passionnée qui a su transformer son rêve en réalité. Caroline nous plonge dans son parcours inspirant, qui débute au sein d'une famille nombreuse et la propulse vers une carrière dédiée à la petite enfance. Elle partage avec nous son expérience enrichissante en tant qu'animatrice, éducatrice de jeunes enfants, et directrice adjointe d'un multi-accueil avant de se lancer dans l'aventure de créer sa propre micro-crèche.


Les défis ne manquent pas lors de l'ouverture d'une micro-crèche, et Caroline ne cache rien : de la recherche du local idéal aux travaux nécessaires, en passant par le recrutement d'une équipe soudée. Elle nous rappelle l'importance cruciale de s'entourer de personnes partageant les mêmes valeurs humaines, car c'est cette dimension qui fait toute la différence dans le développement d'une structure accueillante et bienveillante. Son engagement envers le développement durable et l'ouverture sur la nature est également au cœur de son projet, apportant une touche unique à son approche éducative.


Caroline ne se contente pas de partager son histoire ; elle offre également des conseils précieux pour ceux qui envisagent de se lancer dans la création de micro-crèches. Elle insiste sur l'importance de bien s'entourer et de rester fidèle à ses valeurs, car c'est ainsi que l'on construit un environnement propice à l'épanouissement des enfants et à l'épanouissement des familles. Cet épisode met en lumière l'importance d'une approche bienveillante et humaine dans l'accueil des enfants, et le travail avec les familles est au centre de toutes les préoccupations.


Rejoignez-nous pour cet échange captivant où Caroline nous rappelle que derrière chaque micro-crèche se cache une histoire, des défis, mais aussi des réussites. Laissez-vous inspirer par son parcours et ses conseils, et découvrez comment créer un lieu où chaque enfant peut s'épanouir dans un cadre chaleureux et respectueux de l'environnement. Ne manquez pas cette occasion de plonger dans les coulisses de la micro-crèche et d'en apprendre davantage sur ce monde fascinant !


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Transcription

  • Speaker #0

    Tu rêves de créer ta propre microcrèche ou de donner un nouvel élan à ta structure ? Bienvenue sur Coulisses de Microcrèche, je suis Sophie. Chaque semaine, nous explorons ensemble l'univers passionnant des microcrèches. A travers mes conseils, l'actualité du secteur et des interviews inspirantes avec des professionnels de la petite enfance, découvre comment réussir dans ce domaine en pleine croissance et améliorer la... qualité d'accueil pour les enfants, les familles et ton équipe. Prépare-toi à recevoir des astuces pratiques, des stratégies éprouvées et des idées innovantes pour faire de ta micro crèche un véritable succès. Alors installe-toi confortablement et plongeons dès maintenant dans l'épisode du jour. Bonne écoute ! Allez c'est parti ! Caroline déjà bonjour et bienvenue, je suis ravie ! mais hyper ravie que tu aies décidé de rejoindre ce podcast coulisses de microcrèche j'ai hâte d'en apprendre un petit peu plus sur toi sur ta structure sur ta manière de voir les choses en tant que gestionnaire mais aussi sur ton parcours de créatrice de microcrèche merci

  • Speaker #1

    beaucoup de me recevoir c'est avec plaisir que je participe je pense que c'est important effectivement de parler un petit peu du monde de la petite enfance alors j'ai sauté sur l'occasion tout d'un Tu as proposé et j'ai vite accepté de parler un peu de tout ce qui fait mon parcours, ma vie au final, m'a menée à ouvrir cette structure et à vouloir en ouvrir un autre.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire.

  • Speaker #1

    Tout ça.

  • Speaker #0

    Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, expliquer un petit peu dans les grandes lignes qui tu es, quel est ton parcours professionnel avant de vouloir créer ta micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Mon parcours ? Ça fait un petit moment maintenant que j'ai l'impression qu'enfin, alors moi j'ai 35 ans, j'ai grandi dans une famille où il y avait 5 enfants. Donc voilà, j'étais entourée de grands, de petits, c'était très très riche. J'ai pu m'orienter rapidement vraiment dans le domaine de la petite enfance parce que je suis tombée amoureuse de ces métiers du travail social. Très tôt, vers 16-17 ans, j'étais animatrice, je suis partie du centre social et social. de saut culturel de Brigny dans l'Ouest lyonnais à l'époque. J'ai pu faire mes armes avec des personnes exceptionnelles pour me donner le goût d'aller plus loin. Parce qu'avant, je ne connaissais pas trop le métier d'éducateur de jeunes enfants. On n'avait pas spécialement parlé. On connaissait les athèmes, on connaissait les munis. On connaissait un petit peu ce univers-là. Mais éducateur de jeunes enfants, c'était un peu inconnu pour moi. En tout cas, l'appellation, j'étais plus versée. avec des personnes qui m'ont vu grandir aussi au centre social, des éducateurs spécialisés, des terres consulaires, du BAFA, du BAFD, plein de sigles. On aime bien les sigles. Donc voilà, j'ai grandi là-dedans. J'ai pu faire mes premières réunions. J'ai pu animer des temps avec les enfants. J'ai pu les proposer de tout petit comme d'adolescent. Et donc ensuite présenter mon... Ma candidature aux différents organismes à l'époque, donc sur concours, concours écrit, concours oral, je suis allée un petit peu partout. Et puis après, j'ai pu choisir d'aller faire mon parcours sur Montpellier. Donc après trois années d'études, je suis devenue du 4e de jason. Pendant ces trois années, j'ai rencontré beaucoup de personnes, que ce soit dans la promo des personnes extraordinaires ou sur mes lieux de stage. Des personnes qui ont su me donner envie, d'autres qui m'ont questionnée, d'autres qui m'ont fait m'alerter. J'ai vraiment vécu un peu de tout, que ce soit en zone urbaine sensible, dans des quartiers d'entreprise, à l'école. J'ai eu la chance d'aller vraiment en partie avant de revenir dans ma région lyonnaise pour agresser mon métier. J'ai d'abord été directrice adjointe d'un multi-accueil dans l'Ouest lyonnais. Pareil, c'est des rencontres. C'est toujours de l'humain qui m'a fait grandir. C'est des rencontres, c'est l'installation avec mon conjoint. C'est la première grossesse. C'est un texte qui est passé avant que je devienne assistante maternelle. Parce que pour moi, je voulais chercher du confort pour les enfants, une relation que je trouvais un peu moins multi-accueil. Il y avait un peu trop d'enfants à mon goût. J'ai testé assistante maternelle avec... les bagages d'éducateurs de jeunes enfants. J'ai rencontré des asthmates qui me portaient aussi. L'animatrice de Relais Petite Enfance, par l'époque, Ram, avec qui je m'entends toujours très bien. On est restés en très bon terme et on se voit assez régulièrement. Il y a beaucoup de mon parcours, c'est l'enjeu de personnes, de caractères, de personnalités que j'ai pu rencontrer. Après, je suis devenue une deuxième fois maman. Il y a eu le Covid, il y a eu plein de choses qui ont fait que je me suis posé quelques questions sur différents projets. Je sais que j'aimais beaucoup être à la salle maternelle, mais que le manager éthique me manquait beaucoup. Monter des projets pour plusieurs personnes me manquait. J'ai fait attrait de travailler beaucoup avec ma mère. pas seulement avec les tout-petits, mais aussi avec les adultes au final. Donc ce côté équipe me manquait. Donc j'en ai parlé avec mon conjoint qui, lui, a un diplôme dans le secteur développement de petites et moyennes impôts primes. C'est vrai qu'on était un bon binôme. Et c'est là que l'idée est née, en sachant que j'ai toujours envie de créer quelque chose, de faire une pédagogie, de faire vraiment les projets autour de l'enfant. Et voilà, il est fait. de micro crèche. On m'a entendu parler il y a assez longtemps maintenant, je ne connaissais jamais les touts, donc ça a commencé vraiment à tout petit avec 9 enfants. Les bébés c'était vraiment le petit début, c'était les prings et puis maintenant tu as 2 grandes mères et pour moi c'était un peu l'idéal. Je pouvais vivre de mon métier, il n'est pas qu'un métier passion, c'est un métier où j'ai envie de faire voir aux autres aussi ce qu'on fait en tant qu'éducateur de devant rang. C'est né vraiment de tout ça, des connaissances d'Adam, de son conjoint, et de ma pratique, de ma pédagogie, pour créer l'enfance au naturel. On a commencé à réfléchir à ça en 2020. Et le temps qu'on trouve un local, des personnes intéressées, on a ouvert en 2022. Le temps des travaux, surtout. Parce que finalement, on a trouvé assez rapidement des terres qu'on intéressait pour travailler avec une ou une autre connaissure. une commune dont on est complètement indépendants et prouvés, mais en tout cas une commune qui a voulu habiller les crottes fraîches, qui a lié notre projet, qui voulait donner le barbe à taille sur Chamagneux, G-CIT, parce qu'ils nous ont toujours soutenus, donc G-CIT. Voilà, donc on est installés ici depuis 2022, on travaille avec eux en fait depuis 2020, parce qu'on s'est trouvés très rapidement. On continue de travailler ensemble, on est toujours très en lien avec M. Mer, et aussi avec la Terre-Plein-d'Enchartes qui développe... durables de la traîner. Nous, dans France naturelle, on a des valeurs humanistes et plus responsables. Donc on peut traîner ensemble. C'est toujours pareil, pour se faire connaître, pour avoir aussi du soutien. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Donc pour nous, c'est vraiment très important. Et pour encore citer un adage, il faut quitter un village pour le garner. Et nous, je pense qu'on est vraiment là, on est le symbole parce que même si on dépend pas de la mairie, même si on dépend pas de l'IRPE, même si on dépend pas en fait de la communauté de communes, on continue de travailler avec eux un peu tout le temps. C'est pour ça aussi que j'ai voulu montrer ma micro parce que je ne voulais pas travailler seule. Et là, je pense que je suis très très bien entourée et je remandis. C'est important qu'on fasse comprendre qu'on fait par... du paysage de la petite enfant, de la politesse de la petite enfant. On fait partie des paysages, voilà, on fait partie des campagnes, on fait partie des îles, on fait partie du quotidien de milliers de Français. Là, il faut qu'on s'occupe de leurs enfants, on les accueille, on les berce, on les nourrit, on parle d'eux. Enfin voilà, on fait tout ça au quotidien et si j'ai fait ma spécificité, c'est vraiment pour eux, ça rejaillit ce bal. pour l'enfant et pour l'acteur dans la définition d'un autre type

  • Speaker #0

    Merci en tout cas pour cette belle présentation c'est génial honnêtement t'as pu rentrer dans le détail et finalement avant ton parcours quand même, si vous étiez quand même une fratrie assez importante j'ai l'impression finalement ce milieu là il est arrivé un peu naturellement à toi est-ce qu'on peut dire ça ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des, je pense qu'il y a une sorte d'étincelle, je l'appelle un peu comme ça, pareil quand on parle de médecine et de passion, avoir l'envie de dire ça ne suffit pas, on a beaucoup travaillé pour en arriver là, c'est des questions, des réflexions, mais effectivement, je pense que j'étais portée aussi par ma famille, par mes dirigeants au travail social et la toute enfance, voilà, ce n'est pas forcément né, je ne peux pas dire que c'est né. Mais par contre, il y avait cette veine-là, cette sensibilité-là. une grande pratiquerie, des parents très présents. Je pense que tout le monde, c'est juste le continu.

  • Speaker #0

    Et puis, dans la même lignée, finalement, de créer ta propre micro-crèche, ça reste aussi dans la continuité où tu as testé, du coup, de travailler en multi-accueil, tu as testé de travailler en mode plus individuel, en étant assistante maternelle, et finalement, tu as trouvé le juste milieu avec la micro-crèche.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, vraiment. Pour moi, c'est d'avoir concilié mes valeurs. Parce que moi, je travaillais dans le vin, de vraiment faire ressortir ces côtés-là. Quand on parle de l'enfance au naturel, c'est non seulement d'ouverture pour la nature, pour l'environnement, qui est très important à l'autre époque, encore plus à l'autre époque, mais c'est surtout le côté naturel de l'humain, d'une enfance qui a besoin de naturel pour s'épanouir. L'enfance... L'enfant, il a déjà en vie toute sa personnalité, son bagage, il a beaucoup de choses à nous apprendre et de choses à nous dire. Donc ça, je voulais vraiment y faire attention et donc créer cette micro-crèche qui nous permet de prendre soin des enfants de manière assez individuelle au final parce qu'on arrive à avoir un professionnel pour quatre enfants et qu'on n'arrive pas à faire quelque chose d'assez éduqué tout en ayant cette collectivité qui permet d'être... dans un collectif, de vivre avec d'autres, d'être avec l'humain, tout simplement, et de faire partie de cette vie un peu familiale, peut-être aussi en ça que ma famille a beau toujours être familiale, il fait bon d'être ensemble et de les partager ensemble pour grandir, tout simplement.

  • Speaker #0

    Super intéressant, et on va y revenir un peu plus tard sur cette notion aussi d'ouverture sur la nature, de développement durable, parce que ça serait intéressant de savoir concrètement qu'est-ce que tu mets derrière, mais... Attends, on continue un petit peu. Je voulais savoir, j'ai bien compris ce qui t'a finalement donné envie de créer ta micro-crèche. C'était ce côté un petit peu manque aussi de travail en équipe aussi, puisque tu avais pu le tester. Mais est-ce qu'il y a eu un moment ou une expérience particulière qui a déclenché dans ta tête le fait de te dire, là j'ai envie de me lancer en fait dans la création de ma propre micro-crèche ?

  • Speaker #1

    Alors oui et non, dans le sens où... J'avais cette envie de créer. Je pense que quand on édite un programme de jeunes enfants, on a quand même cette volonté d'avancer, d'accompagner, de créer au final un environnement propice à l'épanouissement de chacun. Donc, ça a sans limite été ça, de se dire, il y a des moments où on n'a pas forcément été reconnu dans nos métiers, ça manque, ça ne bouge pas forcément comme on voudrait, c'est un peu des fois tiré par le bas. Ça met énormément de temps, c'est au poussif. Et là, j'avais cette envie de me dire, j'ai essayé, j'ai observé, je vais essayer de faire. Évidemment, parce que aussi, ça a été des rencontres et un processus de maturation. Ça n'a pas été du jour au lendemain. Tiens, une micro-crèche, c'est super sympa, j'y vais. On m'a dit que c'était rentable, que je pouvais vivre de ça. Alors hop, on y va. Pas pour être ça, déjà, parce que pour faire un projet, pour ma part, il faut que ce soit bien travaillé, si on veut que ce soit pérenne. Effectivement, je suppose que quand on a des idées comme ça, il y en a qui disent que ça va très bien fonctionner, ça va aller, ça va avancer. D'autres pour qui, on a l'idée, et puis un an après, c'est pas possible, ça dégringole, parce que c'est pas assez bien réfléchi. Donc, c'est pour ça. Il y a eu un déclic de dire, bon, ce que j'ai connu, je ne l'ai pas connu complètement, pour x ou y raison, ce manque de management. mais aussi la réalité de la politique de toute enfance, et on n'est pas forcément très reconnus. C'est l'idée de dire, moi, je vais répondre aux règles, répondre aux exigences, même si on arrête les doigts, les décrets, etc. Et en même temps, je vais défendre mes valeurs qui me sont propres, mais qui sont propres quand même à beaucoup de métiers de la toute enfance et du travail social. La bienveillance, l'humanisme, le respect d'autres filles, considérer l'enfant comme personne dès le début de sa... de sa vie, en vrai, il y a plein de choses comme ça. C'est vraiment un mélange de tout ça qui l'a guidé vers ce moment-là. Et puis, bien sûr, le fait qu'il y avait nos conjoints, on s'est dit, c'est possible parce que je suis bien entourée. C'est-à-dire qu'à un moment de notre vie, effectivement, on était serein pour construire quelque chose avec des basse-souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu l'as dit, mais l'entourage, ça reste un... élément clé en fait qui nous pousse aussi à l'action plus facilement et c'est une chance et moi aussi j'ai eu cette chance aussi d'avoir mon conjoint qui était derrière moi et ça nous donne des ailes aussi pour pouvoir des fois se lancer dans des projets seuls en fait on se sent pas capable mais quand on a quelqu'un qui est derrière nous une épaule rassurante pour nous dire mais tu peux y arriver, mais j'ai confiance en toi et bien ça nous impulse en fait ce truc de se dire allez go, on y va et justement si tu te remets un petit peu en arrière sur tout ton parcours justement entre le moment où voilà tu discutes avec ton conjoint il te dit écoute... Ça serait peut-être intéressant qu'on puisse se lancer dans la création d'une micro-crèche qui corresponde pleinement finalement à tes valeurs, pour que tu puisses t'y retrouver sur les valeurs que tu as envie de mettre en avant auprès des enfants, de la famille et de ton équipe. Et le moment où ta crèche ouvre, comment s'est déroulé justement ce parcours-là ?

  • Speaker #1

    Alors nous, il faut savoir qu'en plus on a vraiment eu tous les déroulés petits, c'est-à-dire que nous on va donc acheter le local. Donc on a pu suivre les travaux, on a dû suivre les travaux, donc c'était avoir différentes casquettes. Voilà, vraiment pendant ce parcours-là, c'est travailler, avoir une vie de famille, avoir toutes les casquettes, faire de la publicité, recruter une équipe, passer l'agrément, enfin on est vraiment multi-tasques. Là, c'est pour conseiller à de futurs porteurs de projets, de futurs gestionnaires, il ne faut pas avoir peur du cranbou. Il faut vraiment y aller parce que déjà, ça peut être une cible aussi de se dire qu'on a réussi à faire tout ça avec parfois des ralentissements, des écueils, mais de belles petites et grandes victoires. Donc vraiment, ce qu'on a pu vivre pendant tout le parcours, on en a parlé. Oui, c'est vrai qu'on peut se permettre d'avoir un aspect financier, il y a un aspect logistique, il y a un aspect aussi au niveau du temps des enfants. On dit là, c'est le moment. J'étais enceinte à l'époque. Le second temps qu'il était en show, il n'était pas venu. Ensuite, j'ai retravaillé quand il est né. Mais vraiment, c'était se dire là, c'est le bon moment. Il faut se souvient qu'on y est allé plutôt serein. Parce qu'on avait des retours positifs. À savoir que nous, nous sommes dans une zone extrêmement tendue. Il y a énormément de demandes. Donc, c'est vrai que là, on n'avait pas trop peur de ça. Parce que moi, en tant que maternelle, je refusais énormément de... famille, les crèches qui comptaient autour de nous, elles reposaient du monde, les crèches publiques n'avaient pas assez de place non plus, enfin voilà, c'était, c'est toujours assez tendu ici de toute façon, donc on est allé assez serein, moi en 2020 en plus, je savais très bien faire, c'était projet, etc., parce que j'en avais déjà monté plusieurs, donc au niveau de créer les projets, ça c'était assez facile. Pour ça aussi, je remercie une de mes collègues du FIL de la France, qui est gestionnaire également et qui a monté ses micros aussi. Donc, on s'est pas mal épaulées. Elle va pas mal épauler à plusieurs centaines de kilomètres de distance.

  • Speaker #0

    Génial, ça, c'est trop bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'était vraiment chouette. Donc, voilà, c'était vraiment assez serein au début. Ensuite, il y a eu un changement de décret en 2021. Donc, bon, on refait tout. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? OK, ma foi.

  • Speaker #0

    Cette fois, on peut le faire de foi.

  • Speaker #1

    On a reçu. Donc là, à nouveau, Laura m'a pas mal aidée parce qu'elle, elle avait vécu les changements aussi. Donc, on est allé là-dedans. J'ai trouvé pas mal de conseils aussi. Il y a beaucoup de groupes qui se sont formés. Donc vraiment, au début, on était un peu seuls. On essayait d'avoir les renseignements par téléphone. Et c'était, ah mais il faut appeler un tel. Et quand on a appelé un tel, ah mais non, il faut appeler l'autre. C'est un peu les douze travaux d'Astérix. Voilà, ça se renvoyait un peu la balle comme ça. Et puis au final, on est tombé sur des personnes extraordinaires qui, eux, pour le coup, avaient des réponses. Donc hop, ça, on est passé. C'était des personnes qui ont été emballées par le projet, qui ont exploité MI, CAF, on a été suivis. C'est vraiment super. En plus, moi, la personne de la PMI l'avait déjà suivie quand j'étais à Spath. Donc en fait, je suis restée avec des personnes de confiance aussi. Donc c'était plutôt intéressant et humainement, et assez jovial, à premier du temps. entre le travail, les enfants, la création, c'est chronophage, ça prend de l'énergie aussi, c'est énergivore, mais après, quand on a une ouverture, c'est la délivrance. C'est pour comparer un accouchement qui a eu plusieurs délivrances en magie. Après, il y a les travaux à suivre qui peuvent générer un peu de stress aussi, parce que le Covid a fait qu'il y avait pas mal de soucis. Et puis, dans le bâtiment, malheureusement, on est très fidèles à faire des livraisons, on est très fidèles à faire des intempéries. Donc, voilà, c'était un peu de stress, voire beaucoup, même pour ma part. on a pu être assez coopérationnels dès le début parce que nous ce qui nous prit aussi c'est que quand on a commencé à faire la pub ben là c'est des centaines de familles qui se sont bousculées pour venir du temps plein du temps partiel ah non vingtaine vingtaine vingtaine ah centaine peut-être un jour mais là j'en suis pas là quand même j'en suis pas là non non vingtaine vingtaine tu m'as dit que c'était dans une zone tendue moi Voilà, on est en milieu rural quand même. Milieu rural, zone pendue, mais une vingtaine de familles qui sont venues comme ça. Donc ça, c'était vraiment super. On a pu démarrer assez sereinement aussi, financièrement parlant. Voilà, c'est une réalité. Moi, j'ai toutes les casquettes. Parce que je suis éducatrice de jeunes enfants, je suis référente technique, je fais aussi la maintenance dans nos locaux, avec une société, mais c'est quand même moi qui... je gère les budgets de tout ça, je gère les plannings, je gère les contrats, je gère l'équipe et je gère la paix financière. Je suis la gestionnaire, donc je fais tourner l'entreprise. Donc si tu veux, moi, j'ai vraiment tout fait palais plat et qui parfois demande beaucoup d'énergie. Et à ce moment-là, cette ouverture-là, j'étais assez fatiguée parce que c'était une idée qui était rare. Mais moi, la chance que j'ai eue, c'est que quand j'ai commencé mon projet, donc déjà, les familles étaient là au rendez-vous. La pression, c'était de vraiment ouvrir en septembre. Je ne pouvais pas décaler l'ouverture parce que la pièce n'était pas au courant. Moi, j'avais quasiment 10 enfants par jour pour le mercredi dès l'ouverture.

  • Speaker #0

    Dès l'ouverture,

  • Speaker #1

    waouh ! Oui, j'ai eu ça dès le début. Et ensuite, au bout de novembre, on était plein et on devait même faire de l'accueil d'urgence pour des familles qui, finalement, avaient prévu autre chose. Elles étaient parties finalement pour ailleurs. Elles étaient préoccupées au prévu. Et puis, finalement... elles avaient eu un petit peu peur pour les gravots ce jour-là, et du coup elles allaient ailleurs, alors elles revenaient ensuite, et on disait ah ben finalement j'ai besoin des mercredis Donc nous c'était bien parce que après, on a bien travaillé ensemble, et après, au fin novembre, on était plein. On m'a accueillie ensuite d'autres enfants un petit peu en janvier sur des places d'urgence, mais ce n'était pas nécessaire. J'ai eu cette Ausha et ce qui a fait aussi, moi je le sais, ce succès, c'est à mon équipe parce que pareil, j'ai parlé du projet sur les réseaux, je parlais de ça de manière très transparente. Les personnes qui m'avaient embauchée à l'époque savaient très bien que de toute façon, en parallèle, j'avais un projet. Donc voilà, c'était très transparent et du coup, cette transparence... de parents, ça fait que des personnes qui sont atteintes à mon projet, notamment mon équipe actuelle, mes collègues, qui sont là dès le début. Elles sont venues, je crois que... J'ai quand même fait passer des entretiens, parce que c'est comme ça qu'elles ont peut-être été, de toute façon. Mais le côté un peu magique, c'est que des personnes avec qui j'ai déjà travaillé avant et qui ont voulu me suivre dans mon projet, alors que elles travaillaient déjà très bien sans moi, je n'avais pas spécialement besoin de moi pour trouver un travail. Mais par exemple, le projet leur a plu. savoir qu'on avait travaillé ensemble leur plaisait aussi et leur plaît toujours, elles sont toujours là donc c'est leur proposant donc ça c'était je sais pas si c'était le son titre des personnes en qui j'étais toujours complètement content donc voilà ça je pense que c'est un très très gros atout puisque quand on recrute quelqu'un on le connaît pas forcément moi j'ai laissé le champ là non seulement elles ont postulé mais en plus elles étaient d'accord avec moi avec des conditions pas forcément évidentes, parce que c'est des pays d'ouverture. Arte a fait un SMIC pour commenter. On va voir dans les deux, trois années, si des augmentations, des primes sont possibles, etc. Mais ça, elle le savait très bien. Et puis, on travaille ensemble pour améliorer au quotidien les pratiques, le fait que ce soit agréable de venir travailler chez nous. Mais sinon, voilà, elles sont là depuis 2022. Et ensuite, c'est des clics... complétée par l'apprenti et l'autre personne titulaire du CAT. Donc voilà, on a grandi en fait avec le groupe d'enfants qui mette place à un agrément supérieur aussi. Et on a, moi j'ai choisi donc d'agrandir les négatives pour être vraiment au plus proche des enfants, au plus bien avec un nombre vraiment réduit d'enfants par cours. Donc c'est vraiment, on va dire, un pour quatre, quatre et demi peut-être en... les temps que la troisième personne arrive, les petits temps comme ça, mais sinon c'est important pour l'écoute. Je me retrouve là-dedans moi aussi. et les enfants et les familles.

  • Speaker #0

    C'est une belle valeur. Dis une petite question. Pendant que tu préparais ton ouverture, est-ce que tu étais en même temps assistante maternelle ou tu avais arrêté de travailler ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai arrêté assistante maternelle quand il y a eu le Covid, puisque j'étais enceinte. Et à l'époque, on ne savait pas trop les impacts sur le fœtus, etc. Donc, ils m'ont arrêtée très, très tôt, en 2020. Dans le malheur de cette crise, j'ai eu la chance de pouvoir un peu me centrer sur les valeurs que je voulais défendre, sur ma grossesse, sur les projets. Et par contre, après, quand j'étais en train d'ouvrir, moi je travaillais, j'étais directrice de deux micro-crèches. J'ai complètement arrêté Asmat. J'ai voulu diriger des micro-crèches avant d'ouvrir la main.

  • Speaker #0

    Ça, c'est une chance énorme.

  • Speaker #1

    Oui. Deux micro-crèches à côté de chez moi qui cherchaient une rétente technique. Donc j'ai cité sur nos Caniens. En précédent, comme je disais, j'étais très transparente avec eux. J'avais déjà le projet. Tout était signé pour les travaux. Donc voilà, ils savaient très bien que ça allait durer que X temps. Et puis après, par contre, il n'y avait pas une assurance déloyale ou quoi. Pour moi, c'est important. J'essaye d'être juste, intègre, honnête. Donc c'est important que tout le monde soit au courant de ça. Donc voilà, pendant un an, j'ai dirigé deux micro-quartiers. Ok. pendant que je prenais le projet. J'ai arrêté mi-juillet le poste pour lequel j'avais été embauchée. J'avais prévenu que j'arrêtais mi-juillet pour avoir du temps à consacrer à ma famille avant le rush de l'ouverture. J'ai ouvert fin août, une semaine juste avec l'équipe pour parler des projets, pour travailler ensemble pendant une grosse semaine. C'était la toute première fois qu'on allait travailler tout ensemble parce que j'avais travaillé avec une fête. Pas que c'était par aimant, mais tout en ensemble. Donc, c'était important. À l'époque, on n'était que des filles. Pour ça, je dis elle. Et on a commencé, après une semaine, à être ensemble. On a commencé les familiarisations et les débuts avec les familles.

  • Speaker #0

    C'est confortable, finalement, pour les équipes d'avoir ce moment aussi. Surtout, par rapport au fait que dès que tu allais ouvrir, finalement, vous étiez quasiment plein. Donc, ça semble, c'est vrai, important de pouvoir avoir ce temps avant l'ouverture. que l'équipe commence à devenir une équipe et prenne connaissance les unes des autres.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on s'était déjà vus, déjà parlé ensemble. On avait fait un ou deux restaurants ensemble pour papoter et Julien, un peu de manière informelle. Mais cette grosse semaine, ça a fait du bien. Après, elle n'était pas spécialement volontaire. Au début, j'avais prévu deux ou trois jours pour commencer sur la rénovation petit à petit. dès le début de la fin de la première semaine. Mais vu qu'il y a eu des retards de chantier, etc., la PIM a pu être vraiment mise en place qu'à la fin de la première semaine. Et moi, je l'utilisais très chaud, je ne voulais pas accueillir les enfants sans un confort idéal. Parce que bon, même si on fait attention à l'environnement, qu'on est très responsable, maintenant, on fait aussi attention, et depuis toujours, on fait attention, mais encore plus maintenant avec les canicules, que la peste, quand même, ne détache pas une perpétuelle température pour pouvoir accueillir de manière optimale les enfants. Donc là, des aides, des enfants, pas de clim, on a fait le choix de repartir d'une semaine, on avait prévenu les familles parce qu'on avait donné une traquette, et on a pu ouvrir la première semaine de septembre au final, avec toutes les familles. Mais c'était à la base un problème technique, et au final, comme dirait Adam, un mal pour un bien, parce qu'on a faim. On a passé une semaine entière avec l'équipe, vraiment, à reparler, à réorganiser l'espace, comment moi j'avais imaginé les choses, c'était mon projet de base, mais moi je voulais dégraisser dans ce projet, et elle, elle est notre star très tôt, donc comment on imagine cet endroit-là, quelle peinture on rajoute, voilà. C'était vraiment vierge, tout était blanc quand on est arrivés, mais pas mettre... Alors déjà, on reste sur beaucoup de blanc pour la luminosité, la clarté, puis le contraste pour les enfants. Je préférais rester sur du blanc. Mais voilà, on a mis des petites touches de peinture un peu douces, un peu chaudes. Mais voilà, il me fallait, j'avais besoin qu'elles investissent les lieux comme ça aussi. Et sur les murs, et en les épithèpes des pleineurs, et en installant les photos des enfants. Au final, sur cette semaine, on a vraiment bien profité pour...

  • Speaker #0

    se connaître et connaître la structure, voir comment on allait faire pour s'organiser, comment elles avaient imaginé la salle de pause, parce qu'on a une salle de pause et moi je leur ai dit Voilà, là j'ai mis un tableau pour des informations, on a mis un petit peu de fenêtre pour obtenir le pain, etc. Par contre le reste, ça va être un miroir décoratif, une petite touche en fait perso, ça fait mou. Donc ça fait du plaisir, vous voulez un mur de telle... couleurs, moi je m'en fiche, juste une vitre, on a acheté la bonne peinture sur un week-end, avec Adam on le fait, il n'y a pas de problème. Je voulais vraiment qu'elle puisse se sentir un peu comme à la maison. Ce que je voulais faire pour les enfants et les familles, je veux aussi qu'on le trouve parce que c'est fatiguant de vivre très après, donc il faut qu'elles aient un moment pour se reposer, il faut qu'elles s'aiment on s'occupe auprès de beaucoup d'enfants, mais on est heureux d'être là.

  • Speaker #1

    qu'elles et elles aussi en fait cette sensation de se retrouver un peu dans un petit cocon un peu comme les enfants finalement aussi et sentir heureux de venir tous les jours.

  • Speaker #0

    On a tout fait à toute france maternelle, je pense que ça joue beaucoup de ce côté comme à la maison, parce que toutes, à part Vilane que j'ai recrutée ensuite et la grand-tête, on a toutes été chez nous avec les enfants en bas âge, on a modifié le personnel. pour attirer les enfants, mais de là, retrouver cet écrin qui était pensé à toi et une maison, parce que c'était important pour nous.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien aborder, justement, avec toi, une valeur qui est forte dans ton projet, ce côté, justement, l'ouverture sur la nature, le développement durable. C'est des mots qu'on entend beaucoup, mais c'est un peu comme la bienveillance. On peut y mettre tout et n'importe quoi derrière. J'aimerais bien savoir, justement, toi, concrètement, Qu'est-ce que tu mets derrière ce côté développement durable, ouverture sur la nature ? Ça se traduit par quoi ? Aussi bien pour les enfants que pour les familles que pour les pros ? Comment tu t'organises ?

  • Speaker #0

    Le plus naturellement possible, j'ai envie de dire. C'est certes une grosse réflexion pour pouvoir tout préparer, tout prévoir. Mais par contre, c'est assez naturel de coûter dans le long à l'enfance honnête. C'est ouvert pour tout l'environnement. Ça passe par eux. Je l'ai commenté par les professionnels parce que c'est un projet qu'on porte tout en ras. Donc pour moi, c'était former les professionnels à la nature comme ça, au côté de la logique, au fait que dans les projets, l'environnement soit au cœur de nos actes. C'est pâté par un prêteur bio et co-responsable aussi, avec des barquettes compostables, avec des films en maïs. C'est beaucoup de petits détails. C'est pour ça que je dis que ces réfléchis étaient quand même assez naturels. Je pense qu'on y pense vraiment parce que c'est assez simple à mettre en place. On fait des réflexions, mais une fois qu'on a les bonnes réflexions et qu'on trouve les bons partenaires, c'est assez simple à mettre en place. C'est un prêteur qui nous suit, et en fait, effectivement, nous, on veut pouvoir recycler. Quand on recycle les barquettes, quand on les néoproposte, malheureusement, pas tous les compostes. On ne peut pas aller dans n'importe quel composte. Sauf qu'ils sont bien déchirés, pour qu'ils soient mis dans le compost, il faut... personnel pour le coup. On peut ramener, nous on fait, c'est vrai qu'on trie, on utilise les barquettes et puis hop, on déchire, on le met dans le compost. Moi, j'en ai un chez moi. Parce que chez moi, je fais un pouce. Donc voilà pour le traiteur qui dit bio-ésu local. C'est important pour nous, ça ne passe pas des milliers de kilomètres non plus. C'est une empreinte carbone qu'on a envie de gommer. Nous, la nôtre n'est pas aimante, puisque c'est une île de l'école qui est à 200 mètres. Donc en fait, au niveau de la crème de farbone, on n'est pas en Ausha du tout. C'est réfléchir à comment apporter la nature dans le quotidien de l'enfant pour qu'il respecte cette nature. Comment le professionnel va respecter cette nature pour donner envie à l'enfant de la respecter. C'est faire des semis pour montrer comment fonctionne la nature, les racines, les plantes qu'on peut manger ensuite. C'est donner à la nature de l'attention, les mots, faire doucement. arrachées, etc., pour qu'ensuite elles n'y nourrissent. Donc dans les projets, c'est tout à fait comme un père. Au quotidien, c'est un élément très avalier avec le bâtiment de Rydé-Lomar, qui donc est géré par Béatrice, ancienne à Sport Internet, que j'ai connue, qui s'est lancée dans la saponification et qui dit quoi sur sa propre appropriée de savoir, avec que des éléments naturels, et qui fait tout de A à Z. Voilà, peut-être ça aussi, c'est du gel douche pour le soin des enfants qui vient de... de ce pont de Cherville, c'est-à-dire à 15 minutes de chez nous, et puis t'as mon père qui est aussi dans cette gavela sans dérangement. Donc, voilà, et aussi utiliser des gants, des serviettes pour le point de point, pour détecter les agis, des réflexions comme ça. On a eu des réflexions sur des couches aussi. Pour l'instant, on est sur des couches écoréfrontables, fabriquées en France, avec l'optique de passer sur du lavable proprement. On aura un petit peu qu'on travaille ça avec les terres que nous concernons, puisque, en parlant... Par contre, il y en a des tons qui aimeraient par exemple être en place dans un système de blanchisserie pour économiser les poux et économiser les lavages sans mettre sur charge non plus à liquide, de devoir remporter plus de machines par rapport au linge que ça engendre. Mais voilà, c'est le réflexe aussi environnemental. Contrairement à ce point de point, on utilise moins d'eau pour laver des couches lavables que pour couper des couches de table. Voilà, il y a plein de réflexions comme ça. Parce que souvent, on est libre. On lave l'équipe, donc en fait, on gaspille de l'eau. En fait, on gaspille tellement d'eau à fabriquer du coton et du produit pour le couche que l'un dans l'autre reste quand même beaucoup plus proche que la nature avec des couches lavables. Mais c'est tout un système à mettre en place. Ce n'est pas du jour au lendemain. Il faut que l'équipe soit à l'aise avec ça. Il faut qu'on pense bien aux machines qu'on doit étendre. Donc voilà, c'est un peu un pourparler pour les couches lavables, mais on a vraiment envie de faire. On tend vers le mieux à chaque fois. On ne dit pas que c'est parfait, mais on tend vers le mieux. pour la nature, tout simplement. La nature, dans le projet, c'est aussi utiliser l'eau du sèche-tâche, par exemple. Parce qu'on est dans une structure où les enfants ont besoin d'être nettoyés, il y a des beboins, ont le droit de geler avec de l'eau, donc ils peuvent se salir aussi, les poumiers vont dehors quand ils ont envie, donc ils peuvent se salir aussi. On a besoin de laver. pour des régions d'hygiène tout simplement pour des normes que nous devons respecter et donc nous faut un sèche-lin là dans une micro crèche par rapport à la surface de pôle je ne peux pas me permettre d'avoir une pièce de buanderie contacté à l'étendage du lave-pond maximum l'été nous répondons dehors mais par contre l'hiver nous nous faisons le sèche-lin et donc c'est prendre un sèche-lin d'une bonne catégorie d'une bonne marque et réutiliser l'eau pour nettoyer le sol.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, c'est réfléchir au mieux avec ce qu'on a. Et c'est vrai qu'on ne peut pas complètement gommer le plastique. On ne peut pas complètement gommer le lavage et le décandage, le séchage des larges, mais on peut faire au mieux. Et ça, plus ça, plus ça. Tu as dit, tu as fait une réflexion écologique bénéfique pour la planète, pour les enfants qui vont vivre de toute façon dans cette nature. nos enfants évoluent sereinement, on les faut préserver cette nature pour eux et leur montrer comment on fait, c'est par des gestes simples. On a un compost, la mairie a installé beaucoup de bacs de compost aussi, donc en plus nous, on récupère le compost dans un bio-tôt qu'ils nous ont fourni gratuitement et tous les soirs, on y va, ça fait partie d'un grand projet avec notre apprenti de l'année dernière, le kit écropostable, on a fait le tri avec les enfants pour qu'ils comprennent. On peut se dire que ça va être compliqué, mais en fait, nous avons très bien compris qui est dans cette partie de la sienne, va au compost, quand c'est comme ceci, ça va ici, ils comprennent très bien. Nous on a la bassine qu'on lave, on a la poubelle qui doit être jetée, ils nous ont recité à la poubelle et on a le compost et très très tôt ils y vont.

  • Speaker #1

    Et tu as pu inclure les familles finalement aussi dans ce projet-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui complètement. Nous il faut savoir que dès qu'on fait quelque chose, de toute façon les familles sont mises au courant. très très tôt parce que c'est parti du processus. Donc, moi j'ai des collègues qui proposent des boîtes à aider assez régulièrement. Et là, en fait, le projet que fait mon apprenti, elle avait cette consigne de l'école aussi d'intégrer les animaux. Des affichages, des cafés par an, venir avec nos pâles composts et proposer ensuite puisque nous, on a la chance aussi d'avoir un potager, on l'a mis en place. Donc, voilà, ça a été colpé avec nous. ce que les enfants vont manger et puis voir un peu ce que font leurs enfants. Puis venir à des clics, par exemple, recycler des palettes pour les transformer en cuisine pour le jardin. Donc, on a fait une énorme mode kitchen.

  • Speaker #1

    J'ai vu ta photo sur ton site Internet. Oui,

  • Speaker #0

    tu l'as vue, oui. Une belle fierté parce que c'est des parents et des pros qui sont venus le samedi matin. C'était suite à des... formation nature comme socle pédagogique, des réunions avec l'équipe qui avait vraiment envie de ça. et que c'est de pouvoir se salir dehors de pouvoir jouer avec Ayadou de vivre au naturel et donc les familles sont venues les familles ont été les plus circulaires et c'était super, heureusement qu'il n'y avait pas d'enfants un samedi matin il y avait un papa en train de pondre il y avait un autre papa en train de construire la cuisine avec Audrey il y avait mon conjoint qui faisait un établi pour les enfants moi j'ai payé des grands petits prix peu partout. Il y avait une maman qui était venue aussi prêter main-forte, même plus hier. C'était vraiment très convivial. Et puis le résultat, j'aime beaucoup ce propos parce qu'on voit un résultat assez solide, c'est un super B.A. et les enfants se régalent. C'est tout ça en fait pour Pensez à Batch. On est dehors.

  • Speaker #1

    Et c'est un projet collaboratif avec les familles et en plus avec l'équipe,

  • Speaker #0

    c'est fantastique. Pour nous, c'est naturel d'agir comme ça. C'est vraiment tout. Le mot naturel, c'est dans tous les sens du terme.

  • Speaker #1

    Tous les aspects. Caroline, quel conseil tu pourrais donner à des personnes qui aujourd'hui rêvent de créer leur micro-crèche, pour les bonnes raisons, bien évidemment, mais qui hésitent encore à se lancer ? Est-ce que toi, avec maintenant ton expérience, tes compétences, est-ce que tu aurais ta prise de recul ? des conseils particuliers que tu pourrais leur donner ?

  • Speaker #0

    On en parlait tout à l'heure, le fait de bien s'entourer, ça fait de se renseigner énormément, de connaître, de savoir. Alors, des fois, on apprend aussi, on ne peut pas tout savoir tout le temps, mais de ne pas décélébrer tout de suite, je vais apprendre de ça. Ça nous fait grandir, on grandit en même temps que le projet, il ne faut pas avoir peur de ça. L'inconnu ça fait peur, grandir ça fait peur, mais quand on s'entoure bien et qu'on a les bonnes réflexions, le caractère se précise pour les bonnes raisons, quand on croit à notre projet, qu'humainement il a du temps, on y arrive. Je pense qu'il faut vraiment s'ancrer sur ce côté humain, ce qui n'empêche pas d'ouvrir une éco-frèche privée à d'autres lucratifs. Ce n'est pas un gros mot de dire qu'on va gagner de l'argent, qu'on va pouvoir se payer en faisant notre métier. On a parlé de peur aussi, on est quand même dans un secteur où on a vite tendance à culpabiliser parce qu'on est rémunéré pour entourer le main. Mais seulement, on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche et nous dire qu'on a un métier passion, c'est bien joli, mais ça ne paye pas nos propres factures. Moi, j'ai une équipe que je veux faire vivre de leur métier passion. Elles m'ont suivie avec l'envie, elles veulent continuer. Chez nous, on a des projets de retraite qui vont pouvoir évoluer et financièrement vont pouvoir évoluer aussi. Donc, je n'ai pas envie de mettre des retraites privées à l'adulte. Ça devient un gros mot dans la vie d'enfant. Donc, il faut bien faire attention à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, pour le bien-être des enfants, mais aussi pour nos professionnels. Et ouvrir pour les bonnes raisons, les bons. En prenant en compte tout ce qui nous en faut. Parce qu'ouvrant, en train de faire du chiffre, les personnes ont envie de se rendre compte que ce n'est pas possible de faire un gros chiffre avec des micro-crèches sans pénaliser les enfants et les filles. Je suppose qu'il y en a qui vont y arriver, mais à quel prix ? Je ne pense pas que ce soit le but de ceux qui s'écoutent et de ceux qui veulent ouvrir maintenant des micro-crèches. Pour moi, l'important, c'est la persévérance et l'humanisme.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois, ma question suivante... Et la dernière question, c'était, selon toi, quelle est la clé pour réussir dans ce domaine ? Est-ce que ça peut être une qualité ou un état d'esprit ou même une étape spécifique finalement dans le parcours de création d'un micro-crèche ?

  • Speaker #0

    J'aime bien cette situation-là aussi. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Je me retrouve beaucoup dedans et je pense que c'est tout de même porter. C'est important de se préserver, c'est important de faire attention. Ce n'est pas être complètement fou en fait, c'est connaître. quand même, mais avoir l'espoir et travailler pour ça. Il ne faut pas attendre qu'il a mon cateau, mais il faut travailler pour ça. Et l'humanisme, pour moi, ça se travaille, on le voit au quotidien. Il faut défendre cette valeur-là et on peut l'être en créant une structure, en créant une entreprise. On peut rester humain dans la zèle de l'humanité. Je suis accrochée à ça, je m'y accroche toujours. Il y a des moments où ce n'est pas facile parce que malheureusement on n'est pas toujours aidé. par les politiques ou par les finances. Il y a ce côté réaliste aussi que l'économie gouverne quand même beaucoup de monde et quand on est travailleur social, c'est compliqué aussi de se dire que financièrement, on ne peut pas tout faire. Mais petit à petit, je reste à prédire qu'on peut y arriver si on arrive à se le rendre. Je ne changerai pas ma manière d'être humaniste parce que je rencontre ces difficultés-là. Par contre, ça ne m'empêchera pas de montrer mon côté, le côté obscur de la force, de monter mon côté un peu vindicatif pour faire d'autres connaître ces valeurs-là. Et pas parce que je suis humaniste, que je suis bonne poire ou que je m'étais englobée ou malmenée par des politiques ou par des mouvements qui n'ont, à mon sens, en tout cas, ni tête ni tête.

  • Speaker #1

    Écoute, Caroline, merci beaucoup en tout cas d'avoir pris ce temps. Je suis ravie d'avoir pu apprendre à te découvrir un peu plus, à découvrir aussi ta structure et ce que tu y mets derrière. C'est plein de belles choses. Où est-ce que, si jamais des auditeurs veulent prendre contact avec toi, où est-ce qu'ils peuvent te retrouver pour pouvoir échanger avec toi ?

  • Speaker #0

    Alors, nous, on a un site internet. Donc, vous pouvez passer par ce site. Il y a tous les numéros, les adresses, etc. C'est le site www.chèche.fr. et depuis, il y a toutes les informations. On fait pas mal de pubs sur Facebook aussi. On essaye de partager. C'est important pour nous aussi de partager sur différents réseaux. Encore une fois, mettre en avant ce que peut faire mon équipe. Ça passe aussi par ça. Et bien voilà, tout ce qu'on propose, on... On est droit dans nos bottes, en fait. On propose vraiment en fonction de nos projets, en fonction de l'enfant. Mon équipe est composée essentiellement de personnes titulaires du CAP, EPE. Je le vis au effort. Voilà, je peux te soumettre ça. Ce sont des personnes motivées, ambitieuses, qui ont envie d'aller plus loin, qui travaillent auprès des enfants tous les jours avec une forte passion, mais pas que, parce qu'elles se forment. Elles sont très professionnelles. Dylan nous a rejoints. Donc voilà, ils se forment, ils veulent travailler auprès des jeunes enfants et ils sont titulaires de CAT, ils veulent aller plus loin. Donc voilà, j'essaie de vraiment partager pour ça sur différents réseaux. Donc à mon tour, je tiens à te remercier pour ce moment d'échange. C'est très agréable, ça permet d'échanger un peu, de sortir de la bulle micro-crèche. Si ça peut aider certains, tant mieux. n'hésite pas, voilà, pour des questions, il n'y a pas de soucis. Et ça peut leur faire découvrir le monde de Gio Emilia, de la nature comme ça, de la pédagogie, de l'humanisme dans sa globalité. Tant mieux, je suis ravie d'avoir participé à ça.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. J'espère que tu as trouvé cet épisode aussi inspirant que moi. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner au podcast Coulisses de Microcrèche, de laisser un avis 5 étoiles et de le... partager avec ta communauté. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast et à aider plus de personnes comme toi. Rejoins-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus de contenu et d'échanges. Tu peux me retrouver principalement sur Instagram sous le nom Créer sa microcrèche. N'hésite pas à visiter mon site internet, créesamicrocrèche.fr pour des ressources exclusives et des articles complémentaires. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout et à très vite pour un nouvel épisode.

  • Speaker #0

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Caroline

    00:04

  • Le parcours de Caroline dans la petite enfance

    00:50

  • Les débuts de la micro-crèche

    01:41

  • Les défis de l'ouverture de la micro-crèche

    04:12

  • Les valeurs de la micro-crèche et l'engagement écologique

    06:04

  • Conseils pour créer sa micro-crèche

    10:12

  • Conclusion et remerciements

    43:53

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