Speaker #0l'association selon Elisabeth Kübler-Ross. Je trouvais un article sur Elisabeth Kübler-Ross, qui est un médecin suisse et américain, et c'est elle qui a développé le soin palliatif. Qu'est-ce qu'elle a à faire dans nos cours de négociation ? En fait, grâce à elle, il y a un modèle qui a été développé qui peut être appliqué dans la gestion des projets, des changements, des gestions. de la stratégie, par exemple, d'une négociation. Je m'appelle Maria et je facilite le cours de négociation. Je suis épatée par Elisabeth Kubler-Ross parce que c'était vraiment une femme extraordinaire. Je suis en train de lire actuellement C'est son autobiographie. Et dans ce livre-là, je trouve l'amour de la vie. C'est le livre qui parle de la mort et de la vie après mort, du chemin, comment devenir ce qu'on souhaite devenir, et aussi... à trouver le sens de la vie. Voir de la vie, mémoire d'éternité, avec un papillon. Pendant ce temps-là de vacances, je me régale en passant beaucoup de temps à rentrer dans la vie d'une personne qui est née en 1926, et ça fait presque 100 ans, et en même temps, en lisant ce livre, je trouve que c'est très actuel. Si c'était une femme comme moi, comme si elle partageait avec moi ses leçons de sa vie pour que moi je puisse apprendre d'elle. Et c'est merveilleux en fait parce que ça me permet de m'identifier avec elle et de voir comment elle a pu choisir et prendre la vie dans sa main pour devenir ce qu'elle a souhaité être. Pourquoi j'en parle aujourd'hui ? En fait, elle est née en Suisse en 1926. C'est une année entre les guerres, début du XXe siècle. Sur les continents, ce n'était pas évident pour une femme de devenir ce qu'elle souhaitait devenir. Depuis toujours, depuis l'enfance toute petite, elle a su qu'elle aimerait étudier et devenir un médecin. Cependant, ce n'était pas possible d'accepter par son père. Elle a eu deux soeurs, elle était une aînée de triplé et aussi elle a eu un grand frère. Ça veut dire que parmi les... quatre enfants à la maison, pas tout le monde pouvait aller à l'université. Et son père a choisi pour la plus petite, pour Elisabeth, qu'elle deviendra une assistante de son entreprise où il a travaillé et il a voulu qu'Elisabeth se joigne à lui. Et elle a voulu nécessairement commencer les cours pour être une médecin un jour. Et ils passent à provoquer une très grande dispute à la maison et le père était tellement énervé qu'il a dit Bon, si tu ne veux pas travailler avec moi, tu deviendras une bonne, tu dois te trouver une maison où tu peux aller faire une gouvernante, une servante, tu vas travailler pour les autres, tu vas habiter chez eux pour gagner ta vie. Et Elisabeth, elle était tellement fière et aussi sûre de soi qu'elle n'a pas voulu se plier, ni discuter, ni être plus souple, ni faire des choses un peu plus commodes. Et elle a claqué la porte, elle a souffert. Et en fait, je vous raconte tout ça parce que ça, c'est la première chose dans la négociation qui montre comment faire ou comment ne pas faire. de quel côté on regarde. Si on regarde du côté d'une personne qui est sur le chemin, la trajectoire de sa vie, et elle sait que c'est le sens de sa vie, vraiment il n'y a pas de possibilité qu'il y ait un obstacle qui l'arrêtera. Cet obstacle, c'est vraiment un test pour prouver à la personne est-ce que je suis capable, est-ce que vraiment je veux tout faire pour dépasser l'obstacle. Et effectivement, Elisabeth, elle était tellement sûre d'elle-même, elle était tellement... motivée, qu'elle a su que, ok, elle part travailler chez quelqu'un d'autre, elle va être une servante, mais c'est temporaire. Elle a su que c'est juste une partie remise. Et dans la négociation, on retrouve souvent cette nécessité d'être claire avec soi-même. Parce que les deux parties, toutes les parties qui négocient doivent être sûres avec elles-mêmes quelle est la chose dont je ne peux pas résilier. Quelle est la chose la plus importante, primordiale, à laquelle je tiens au cœur. Et cette chose-là, c'est ça que je ne peux pas... abandonner si quelqu'un voudrait me le prendre si quelqu'un voudrait négocier avec moi changement de conditions pour que cette chose n'appartient plus plus à moi ce ne sera pas possible je sais que je ne peux pas abandonner parce que c'est ça mon cible ultime Et en fait, Elisabeth, elle a su que soit médecin, soit rien. Toi, mon père, toi, tu ne veux pas que je commence mes études ? Ok, je sors. Je ne veux pas travailler chez toi dans mon entreprise. Je ne veux pas ça. Je préfère faire une servante chez quelqu'un d'autre. Et en fait, elle était mal nourrie, elle était presque maltraitée, elle était usée et harcelée. C'était vraiment un travail... très difficile et très dur et c'est jamais plein. Elle n'a pas voulu que ses parents savent comment elle a froid là-bas elle se réveille à l'aube et elle dort après-midi, qu'elle est épuisée même si à la maison elle aurait pu être nourrie, blanchie et elle a pu rester avec les parents mais la fierté et aussi la conviction de l'objectif Pourquoi elle l'a fait ? Elle était pour prouver qu'elle ne peut pas être quelqu'un qui obéit à son père si ça concerne sa vie à elle. Dans la négociation, si on prend l'exemple moins personnel mais plus professionnel, on voit qu'il y a la partie des conditions qu'on peut négocier dans un accord, mais il y a une autre partie sur laquelle on doit être clair avec nous-mêmes, non. Ça, c'est la base. Ça, c'est le point de non-retour. Si tu me changeras, si tu me lèveras à ce point-là, moi, je clôture la négociation avec toi. Je vous raconte tout ça pour vous montrer que la conviction et la force d'esprit sont très importantes, comme dans la vie, comme au travail. et apprendre quelque chose qu'est ce que ça veut dire d'être autonome et d'être adulte si ça ne si ça te tue pas ça va te rendre plus fort. Elle a appliqué cette croyance à elle. Oui, elle a survécu toute seule, hors maison familiale, même si elle était jeune, elle expérimentait son argent. Je suis vraiment sur la grande impression d'Elizabeth Kubler-Ross. Je la vois comme quelque part un idole en moi, quelqu'un que je pourrais suivre, une autorité. Je trouve pas mal de choses qui sont similaires entre elle et moi. Elle a eu une double nationalité, elle a déménagé, elle a quitté son... pays natal quand elle a eu 30 ans, pareil comme moi, elle a quitté avec un homme qu'elle a aimé, pareil comme moi et tout ça a eu un grand impact sur sa vie et tout ça a quelque part creusé l'identité de cette personne. Elle est devenue une doctoresse dans un hôpital. psychiatrique. Ce n'était pas son premier choix, c'était un peu la vie qui a décidé comme cela et dans cet hôpital elle a vu que les gens qui sont en fin de vie ils n'ont pas les soins ni l'accompagnement dédié, ils sont abandonnés et ils sont laissés à l'air seul. Tout cela a rendu très frustré. Parce que d'être un médecin, ce n'est pas uniquement donner les médicaments et après le travail de médecin est fini. D'être un médecin, c'est soulager une douleur, pas tant physique que psychique, de quelqu'un. Elle a compris que d'être un médecin, ce n'est pas uniquement traiter les symptômes. savoir mieux de quoi les patients ont besoin. Elle a vu que c'était le dialogue avec les patients qui a permis aux patients de se guérir sur l'âme. Et une fois l'âme guérie, on peut guérir aussi le corps, si c'est le cas. Elle a travaillé sur la partie psychosomatique, sur la partie pas uniquement du corps mais aussi de l'esprit, de la psyché. Et elle a vu que le dialogue avec quelqu'un qui est souffrant, c'est pas uniquement de lui dire vous êtes souffrant, vous allez mourir C'est déjà pas mal parce que dans les années 60 aux États-Unis, ce n'était pas le cas. Le sujet de la mort, c'était un sujet de tabou. Personne n'a voulu en parler. Il y avait les médecins qui ont évité le sujet. Et même si le diagnostic était mauvais, ils n'ont pas su dire aux patients vous allez mourir Souvent, c'était les patients qui ont su que l'air était dégradé. Souvent, ce n'était pas par les communicants en venant de médecins, mais c'était par l'observation de comportements, de changements de comportements de membres de leur famille qui, d'un coup, ne sont plus présents, ils parlent différemment, ils ne parlent plus. Elizabeth a vu que ce n'est pas uniquement la façon comment les patients utilisent les mots je veux mourir je veux quitter ce monde je suis tellement malade, il n'y a plus d'espoir pour moi C'est la façon comment elle accompagne est très importante. Elle se posait la question qui m'a touchée profondément parce que je pourrais appliquer cette question dans le monde de négociations et de dialogues que je mène au quotidien avec chaque personne. Elle se demandait, est-ce que je suis capable de l'entendre ? Est-ce que je suis capable de l'écouter ? Je trouve que cela c'est un merveille pour un négociateur. Cette leçon-là nous donne... l'essence d'être un bon négociateur. Je n'ai pas de pouvoir sur l'autre. Je ne peux pas le guérir. Je n'ai pas de pouvoir pour convaincre. Je n'ai pas de pouvoir pour le faire changer la vie. Cependant, j'ai tout le pouvoir sur comment moi j'agis et comment moi je m'améliore et je deviens qui je devrais être. Est-ce que moi je suis capable de devenir qui est le sens de mon être ? Est-ce que je suis capable de devenir quelqu'un qui sait écouter ? Même les choses les plus difficiles à entendre. Cela, ça me touche parce que ce n'est pas évident. J'aimerais bien croire que chaque personne fait de son mieux à l'instant présent, à l'instant donné. Et moi, c'est quelque part le mantra de ma vie, moi je fais le mieux. dans les conditions actuelles. Avec toutes mes compétences, toutes mes connaissances, avec les éléments extérieurs, je fais de mon mieux. Après, peut-être que ce n'est pas idéal, et souvent c'est vraiment pas bien du tout, comment ça donne les résultats, cependant, à un certain moment, c'est le maximum de mes capacités. écouter quelqu'un pendant un dialogue ou écouter même s'il ne parle pas ou surtout quand il ne parle pas parce qu'il n'y a pas de mots mais il y a le langage du corps qui parle, il y a les vibrations qui sont dans l'air il y a les petits signes, la façon comment quelqu'un pose un objet sur la table tout ça ça nous donne des indices comment on est en relation avec une autre personne. D'être en relation avec une autre personne, pour moi, c'est la négociation, c'est la construction de quelque chose. Parce que moi toute seule, je ne peux pas vivre, j'ai besoin de toi pour cohabiter, co-créer, co-vivre, co-travailler, coopérer. Elisabeth a dit que la réalisation de soi fait une grande partie du sens de la vie. Cette phrase est touchante parce qu'elle nous montre que c'est uniquement une fois nous avons trouvé pourquoi nous sommes ici, on peut se sentir comblé. et en conséquence uniquement quand nous avons tout appris ce qu'il y avait à apprendre dans cette vie on peut clôturer chapitre elle dit qu'on peut partir on peut mourir dans la négociation je trouve que c'est pareil parce que soit on est comblé dans un dialogue et on peut sortir de table en ayant cette sensation de travail bien fait et d'ajouter une valeur à quelque chose qui avant une heure n'existait pas. Soit on sort de table avec une manque et ce n'est pas encore la fin ce n'est pas encore bien alors si c'est pas encore bien c'est pas encore la fin et il faudra revenir encore avec une autre idée une autre approche une autre possibilité comment faire je me propose à rentrer dans cette optique que la réalisation de soi permet à s'approcher au sens de sa propre vie. L'outil qui est développé par Elisabeth, c'était une méthodologie qui parle de cinq étapes, d'une... ou d'un changement, comment aborder un changement. Maintenant, beaucoup de professeurs ont appliqué cette méthodologie, pas uniquement. dans le cadre de la santé mentale, aussi dans la gestion, le ménagement, dans le monde du travail. Elisabeth a dit qu'il y a cinq étapes nécessaires pour que quelqu'un puisse partir de ce monde, pour qu'il puisse avoir ce courage et aussi la force et aussi la tranquillité d'esprit pour mourir. C'est comme... une clôture d'un chapitre et l'ouverture d'un nouvel chapitre voire c'est une clôture d'une vie mais un début de quelque chose de nouveau et la compagnie il faut avoir moins de courage parce que on part dans un monde meilleur que de être né dans un monde où il y a des nazis, où il y a des crises, de la guerre, de la souffrance, de la maladie Cinq étapes dont Elisabeth parle commencent par un événement déclenché, par un choc, par quelque chose qui était inentendu. Cet événement-là, ça peut être aussi une rupture, un renoncement à quelque chose. et on rentre ferme. On ne veut pas que quelque chose arrive à moi. On ne veut pas être diagnostiqué malade. On ne veut pas être confronté à une séparation. On ne veut plus critiquer au travail. Dès que cet événement a eu lieu, il y a la défense qui est automatique de nos corps. C'est involontaire. C'est le mécanisme de survie que notre corps met en place pour garder les forces pour survivre. C'était plus simple qu'avant. Nous, nous sommes habitués à comment le monde fonctionne. On sait faire la nouveauté, le changement. Ça ne permet pas de... faire quelque chose plus facilement. Ça demande de l'effort. Notre corps, il ne peut pas. La première étape du déni, d'un refus, peut être aussi connecté à une émotion de surprise. parce qu'il y a un événement déclencheur et ensuite soit je deviens dégoûté parce que pourquoi moi ? Non, ce n'est pas possible que c'est moi qui est malade. Ou peut-être une rage, une colère rouge. Non, toi tu violes mes droits. Non, ce n'est pas possible, je ne suis pas d'accord. Moi je veux me battre, j'appelle un avocat. Ces émotions portent une formation derrière. Et en fonction de comment on était conditionné, on a des pensées qui commencent à naître et tourner dans nos têtes. Elisabeth dit que l'étape première c'est un déni, on refuse, on ne veut pas entendre et après on descend dans les émotions et on est colérique, on est vraiment perturbé et on a cette énergie qui veut exploser parce qu'on veut blâmer tout le monde, même peut-être soi-même, pour la situation. Ce que dit Elisabeth et ce que je trouve intéressant, elle parle de la gestion de cette émotion. Elle parle que le malade, dans ce cas-là, il n'est pas contre l'entourage. Il peut utiliser les mots blessants, il peut essayer de tirer le fusil. Cependant, ce fusil ne peut pas blesser les autres, ne peut pas attendre les autres. Elle peut blesser, les mots peuvent être blessants, cependant c'est un piège quelque part. Parce que c'est lui-même qui souffre à chaque fois. Il souffre beaucoup plus que la personne qui est en face. Et ce qu'elle propose... C'est vraiment vider ce sens, ce réservoir de colère, ajouter l'huile pour que le feu brûle jusqu'au bout. Parce qu'uniquement avec l'épuisement, on pourrait passer à l'étape suivante. C'est pour ça qu'elle cherchait souvent les gens pour qu'ils montrent leur colère, pour qu'ils l'expriment, pour qu'ils n'ont pas l'honte ni la culpabilisation de leur même. de ne pas s'autoriser à montrer la colère. Surtout pas, il faudra vraiment rentrer dans cet élément, de cette énergie, de ce feu qui est caché à l'intérieur de nous. Chacun de nous a ce réservoir de feu. Ce feu nous permettra de transformer. Si quelqu'un n'est pas capable d'être en colère, il ne pourrait pas profiter de la joie derrière. Troisième étape, c'est une étape de marchandage qui peut être liée et se passe en étape de la dépression. Souvent on peut avoir une étape de dépression et après marchandage parce qu'après l'épuisement de toute cette énergie de feu, de la colère, on est épuisé, on rentre dans l'énergie très basse, dépression, stagnation, les armes sans parole. Et en ce moment-là, il y a des pensées qui tournent toujours dans notre tête avec une autre énergie, avec une autre optique. C'est pour cela, c'est pas nécessairement... l'ordre de toutes les émotions qui comptent, c'est la présence de ces émotions qui comptent. Ça peut être que le marchandage pour quelqu'un arrive après la colère, ça peut être pour l'autre que le marchandage arrive après l'état de la tristesse. Marchandage nous parle d'une façon de faire un dialogue intérieur. de peser le pour et le contre, de trouver la solution, de s'accrocher à la vie quelque part et de laisser la vie, de vouloir tout prendre et ça m'est égal, je peux tout donner. Cette étape nous apprend. Qui nous sommes ? Quelle est l'identité ? Quelle est la colonne vertébrale de notre identité ? Cette étape est très importante, cette étape d'assimilation, ce que nous avons sorti, qui nous sommes devenus, comment on a réagi, comment on était vraiment en colère. Et maintenant, je cherche à l'intérieur de moi Où est le point du milieu ? Où est le point entre la colère et la joie ? Ce marchandage, Elisabeth dit que c'est un moment où on devrait être à nouveau présent, à l'écoute et disponible pour la personne qui est en quête. la personne qui est à la recherche de son propre être. Cette étape permet aussi de retrouver la paix. C'est grâce à ce marchandage intérieur qu'on arrive à trouver la solution. On a ce moment de prise de conscience, c'est un moment... qui nous permet de baisser nos épaules et dire... C'est comme ça. Ah ! J'ai trouvé, je sais maintenant. Ça peut être vraiment un moment clé, comme un moment déclencheur à cet événement ponctuel. Ici, ça peut être aussi cette prise de conscience qui est un livre que quelqu'un nous a donné, un film que nous avons vu, une parole que nous avons entendue dans le couloir, un cadeau que quelqu'un nous a donné. Ça peut être... déclenchée par un événement et comme ça on peut basculer de l'étape de marchandage vers l'étape de l'acceptance. Dernière étape. Cette étape là nous permet de faire la paix avec nous-mêmes, avec le monde extérieur. Dès que ça arrive dans la négociation, c'est une étape que On voit qu'on construit. On n'est pas contre l'un pour l'autre, mais là on travaille ensemble. Dans le monde d'Elisabeth Kubler-Ross, c'était une étape de, à partir de là, le malade, il sait qu'il va partir. Il y a quelques derniers instants de sa vie à en profiter et faire avec la vie ce qu'il a voulu toujours faire, aller vivre. vivre la vie. L'acceptance permet aussi aux malades de quitter le monde, de quitter ce monde physique et aller en voyage. Ce qui est touchant dans ce récit, c'est qu'il y a plein d'exemples de vie d'un homme. des malades parce qu'Elisabeth nous donnait des séminaires chaque vendredi dans une salle d'université elle a eu des médecins des étudiants des gens de des églises diverses variantes des gens de les infirmières qui s'occupent de malades qui tous sont venus entendre qu'est-ce que c'est ce passage qu'est-ce que c'est ce moment tellement particulier de la vie qu'on ne sait pas nécessairement bien accompagner parce que nous-mêmes nous avons peur, on ne connaît pas la mort. Alors comment on peut accompagner quelqu'un, on ne sait pas ce qui se passe pour lui. Et tout ça avec ces exemples de séminaires où elle a fait une ère d'introduction, de méthodologie. introduction au sujet et deuxièmement c'était l'entretien avec quelqu'un qui est en état de maladie terminale et c'est lui qui a donné ses réponses il a mis ses mots pour décrire son état et tout ça a permis à développer un grand catalogue de connaissances sur le sujet et d'autres rites d'Elizabeth Kübler-Ross ont été basés sur ce séminaire. Ce qui est touchant pour moi est de vivre l'expérience de gens qui sont en paix avec eux-mêmes, qui sont vraiment heureux de passer ces cinq étapes et maintenant ils ont appris quelque chose. Et comme elle, elle a dit, nous pouvons quitter ce monde uniquement Comme nous avons appris tout ce qu'il y avait à apprendre pour nous, on ne peut pas mourir avant. C'est pour cela qu'elle était aussi contre l'euthanasie, parce qu'elle dit que ce n'est pas encore le temps pour toi de partir. Je trouve ça comme une jolie leçon, que même pendant le mois de mai, si ce n'est pas demain, peut-être que ce sera dans une semaine. Et peut-être qu'il me faudra discuter avec. 5 d'autres personnes avant que je revienne discuter avec toi 10 ans plus tard. Et comme ça, on va se comprendre mieux. Ou peut-être, c'est pas pour nous de discuter ensemble. Peut-être, il faudra que toi tu discutes avec quelqu'un, et moi je vais discuter, faire une affaire avec quelqu'un d'autre. Comme Elisabeth, elle l'a fait au début de sa vie. Elle n'a pas voulu discuter avec son père. Elle est partie. Et après ils se sont retrouvés plusieurs années après. Tout cela, c'est pour vous raconter un peu ce cycle du deuil, cet outil. qu'Elisabeth a conçu avec cinq étapes a été bien développée, bien reprise, bien réanalysée par d'autres personnes et aujourd'hui moi je m'en sers vraiment souvent. Je sais quelle étape devrait arriver à quelle étape, je sais si je mouline un peu trop dans ma tête parce qu'il y a un problème peut-être il faudra que je passe volontairement à une étape suivante, que je sors la colère ou que je me mets en isolation pour être avec moi-même, pour me connecter à la partie de petit enfant qui est triste. Et tout ça me permet en fait d'avancer sur le cheminement et même si je n'ai pas encore l'idée concise de la solution, j'arrête d'être figée. d'être dans le déni, le refus, que rien ne se passe. Cette vidéo, c'était un peu sur Elisabeth, mais un peu sur Maria, et j'espère aussi que ça vous a apporté des idées pour vous. Donnez-moi dans les commentaires des idées de vos projets, de vos situations, de votre vie. Comment on peut appliquer 5 étapes ? À la prochaine !