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Cours De Négociation

Négociation selon... Dalai Lama.

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22min |15/07/2024
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Cours De Négociation

Négociation selon... Dalai Lama.

Négociation selon... Dalai Lama.

22min |15/07/2024
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Description

Bienvenue dans le cycle "Négociation selon..." 🌟 Dans cet épisode, nous explorons les enseignements du Dalai Lama. Découvrez comment l'art du bonheur peut améliorer vos compétences en négociation en créant des relations de sympathie et de bienveillance. Ce n'est pas seulement une question de gains immédiats, mais de créer une valeur durable pour toutes les parties impliquées. 🚀 Rejoignez-nous pour apprendre à co-créer une valeur qui dépasse l'individuel. 📘✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fini dans le cycle négociations selon. Aujourd'hui, négociations selon le Dalai Lama. Je suis en train de lire ce gros bouquin que j'ai trouvé sur une étagère et en fait je suis surprise parce que même le Dalai Lama parle de négociations. Voulez-vous savoir de quoi exactement ? En fait, dans les chapitres... Dans le chapitre sur l'art du bonheur, établir une relation de sympathie, on peut trouver les astuces et des conseils comment selon lui on devrait approcher un autre être humain pour rentrer dans un contact qui est cœur à cœur. bienveillant et vraiment cordial. Selon moi, ça m'a touchée quand je l'ai lue parce que la méthode de négociation que j'enseigne a pour l'enjeu final obtenir pas uniquement un gain ponctuel ou temporaire, mais surtout créer une relation à long terme. et donner la possibilité à toutes les parties prenantes d'obtenir quelque chose de plus, une valeur ajoutée par rapport à ce qu'elles pourraient obtenir en étant toutes seules, sans se mettre en dialogue, en discussion avec quelqu'un en face. Pour moi, c'est exactement cela la négociation. Co-créer une valeur ajoutée. qui est en plus, qui est sur plus. Moi, toute seule, je ne vais jamais y arriver. Toi, tout seul, non plus. Mais si on se met ensemble, on aura une énergie supplémentaire qui se diffuse et grâce à cela, on pourra créer quelque chose de plus. Dans ce livre, la première chose qui m'a touchée, c'est quelque part un dominateur commun. c'est la compassion. La partie qui porte sur l'échelle romaine et la compassion explique ce que c'est la compassion, comment Dalai Lama le comprend. Et en fait, pour moi, la compassion, ça fait un déclic. La première fois que je me suis penchée un peu plus dessus, et je priais... du temps à réfléchir à l'intérieur et chercher à l'intérieur. Comme moi j'applique la compassion dans ma vie professionnelle, en négociant les contrats, en discutant des sujets qui sont difficiles, la compassion ne me semblait pas du tout compatible avec le monde du business. Et au fait, j'ai compris que Si la colère est une émotion qui a le droit d'exister parce que nous sommes les êtres humains, la compassion pourra être invitée également. J'ai compris qu'il n'y a pas besoin de se mettre uniquement en colère parce que c'est la plus simple dans le cadre d'un profil de négociatrice ou quelqu'un qui agit vite et avec une direction. avec une certitude ou avec une force vitale à obtenir quelque chose parce que je suis ciblée, parce que j'ai appris, je suis consciente de ce que je cherche dans ma vie. Alors, si ça ne va pas, bon, la colère. Et la colère m'aidera à obtenir encore un peu plus parce que c'est l'énergie qui se diffuse, qui va transformer et je vais obtenir plus. Et en fait, la colère... Ok, ça peut transformer, ça peut donner de l'énergie, ça peut être stimulant. Mais est-ce qu'à long terme, ça ne me brûle pas à l'intérieur ? Eh oui, ça peut être que la colère, si mal utilisée ou pas exprimée, ou avec une surcharge, peut nuire. Et là vient la compassion. Parce que la compassion, j'ai compris. que ça pourrait m'aider à balancer. la colère. Ça pourrait équilibrer en fait. Ça pourrait, à la place de se jeter dans le feu, ça pourrait prendre un peu plus de recul et s'arrêter. Et pour moi, cela c'était un déclic. J'ai entendu une fois aussi un podcast qui parle d'utilisation de la compassion comme un outil de dialogue intérieur. À la place de réagir, on pourrait répondre. À la place d'être dans quelque chose qui est trop spontané, non mesuré, on pourrait rester avec. cette souffrance qui se crée. Si on voit l'étymologie du mot compassion, c'est compassion avec la passion, avec la souffrance, passion comme la souffrance. Et je vous raconte tout ça pour donner un exemple de moi-même, que moi, je maîtrise maintenant ma colère, j'équilibre, je la mets sur une balance. pour mesurer combien de la réaction que je veux mettre et de la réponse parce que je souffre. Il y a quelque chose qui ne me plaît pas. Il y a une situation qui s'est créée. Quelqu'un m'a répondu d'une façon que je n'ai pas prévue. Il y a des choses qui ne m'arrivent pas à temps. Il y a toutes sortes de situations qui peuvent me mettre en colère. Et maintenant... Est-ce que moi je me bats contre ces situations, ces gens ? Est-ce que je me bats contre moi-même parce que ça me met en colère ? Ou est-ce que je suis capable de voir la situation avec un peu plus de recul, avec la quête des émotions et de cette souffrance qui se crée ? Alors ça, c'est la première chose dont on parle de l'ailama. Et je trouve que cette information nous est utile pour voir que les émotions font partie du je Les émotions existent. C'est à nous de les maîtriser. C'est à nous de transformer l'émotion en ressenti et après, avec nos pensées et nos habitudes, comment on va vivre la situation et tout ce que les émotions ont déclenché à l'intérieur de nous. La chose suivante qui est très intéressante, ici il parle de trois facteurs qui nous permet de avancer dans un dialogue. S'il y a une discussion difficile à mener, comment pourrions-nous rester en contact avec les autres ? Alors, première chose dont il parle, c'est la préparation. Et ça, c'est tellement évident. Quand j'ai lu ce chapitre-là, j'étais émerveillée parce que Dalai Lama parle de se préparer avant de rencontrer d'autres personnes. Pendant la négociation, c'est la première chose à faire avant de rentrer dans une discussion difficile. On s'assoit, on prend le stylo, on fait les notes, on cherche sur internet, on lit un bouquin, on cherche un rapport. Bref, on se prépare avant de discuter avec quelqu'un d'autre. Et là, c'est la même chose. Il dit je me prépare, j'essaie de trouver tout ce que je sais ou je pourrais connaître sur le passé des autres. J'aimerais comprendre le passé des êtres. C'est comme ça, comme c'est écrit dans ce livre-là. Et en fait, comprendre le passé des autres, à quoi ça sert ? Ça sert à avoir plus d'informations, plus d'éléments auxquels on pourra s'attacher. Les éléments qui nous donnent de choses similaires parce que c'est le plus simple de dire ça avec quelqu'un. Le plus simple, c'est de discuter avec quelqu'un en ayant quelque chose en commun, en étant d'accord déjà sur une base. Si on a quelque chose qu'on veut éventuellement, il y a plus de chances qu'on y arrive. Et tout cela pour vous dire que si je connais le passé des autres, je peux trouver des éléments qui sont similaires à ceux-ci. que moi je l'ai au moins. Je vais vous lire. Chaque fois que je rencontre des gens, je les approche à partir de nos points communs les plus élémentaires. Chacun d'entre nous possède une enveloppe corporelle, un esprit et des émotions. Et toutes ces larmes peuvent dire que, même si nous sommes moi avec quelqu'un en face de moi, différents, Et on aimerait négocier quelque chose de complètement différent. On est divergents sur tous les plans, il n'y a pas de scénario possible. Si on prend un peu du recul, de la compassion, et on se fait une idée que, en attendant, moi je suis un être humain, toi tu es un être humain. Si moi je suis quelqu'un qui a des émotions, qui est né avec une mère, qui va mourir, toi tu es né, tu vas mourir, toi tu es parfait dans ton imperfectionnisme. Moi je suis parfaite comme je suis même si je suis imparfaite. Mais calme sur cette base, c'est pas possible de ne pas être parfait. pas pouvoir communiquer. Si je me prends comme une valeur d'être un être humain et je vois un toit en face d'un autre être humain, ça donne le bon début de la discussion. C'est là, c'était pour le point numéro un. Deuxième astuce dont Dalaï-Nama parle, qui permet de communiquer et de négocier mieux, c'est l'ouverture des faits. Et cela, je le trouve assez drôle dans mon contexte personnel parce qu'en étant multiculturelle, maintenant je vis en France, avant j'ai vécu aux États-Unis et en Pologne, en fait j'apprends que les cultures sont différentes, que les nations sont différentes, les langues… ne sont pas pareils et on n'exprime pas la même chose, même si j'aimerais traduire des copy-paste, des copier-coller des choses, on ne comprend pas les idiomes de la même façon dans chaque pays. Et garder une ouverture d'esprit permet de rester flexible. Et rester flexible, c'est la richesse. Parce que moi, nous sommes différents. Et c'est grâce à cette différence qu'on peut construire quelque chose de plus. C'est grâce à l'aspect multiculturel. à la variété. Grâce aux couleurs, nous sommes créatifs. Si toi tu étais 100% comme moi, ça ne serait rien de différent, de meilleur, de nouveau. Et c'est grâce à être indifférent qu'on peut construire. Ça demande effort, mais c'est ça la beauté. d'être ensemble comme les êtres humains. Troisième chose, troisième élément dont Dalai Lama parle comme une astuce à construire le pont entre les gens, c'est l'honnêteté. L'honnêteté c'est une qualité qui est utile parce que Je suis là avec le nom ouvert. Je désinformation. et toi tu as des informations. Maintenant on se cherche combien d'informations je peux te donner. Est-ce que j'ouvre mes mains complètement et je te dis tout ? Est-ce que toi tu vas me dire tout ? Ça c'est la question de la confiance. Et comment être naturel ? Comment être en confiance ? Combien je te donne ? Combien je te dose ? Cela, c'est le jeu de la négociation. L'honnêteté ne peut pas être un élément oublié. Ça, on joue avec. Ça, en fonction de quelles sont tes valeurs personnelles, tu peux me montrer comment toi tu comprends l'honnêteté et comment toi tu les vis. quelle valeur pour toi l'honnêteté comment toi tu veux co construire avec moi confiance c'est un élément qui va avec selon moi et qui est très comment dire subtil est ce que dans les négociations professionnelles, on parle rarement de la confiance. Mais entre les êtres humains, c'est la confiance, c'est d'avoir cette conviction qu'on est bon dans notre essence, on est bon et on veut le meilleur pour nous tous. Et c'est grâce à cette approche de chercher de co-construire et pas prendre le plus pour moi et toi tu vas perdre et moi je vais gagner. Ça c'est à long terme, ça il n'y a pas mal de possibilités de perdurer. Si quelque chose devrait rester comme construit et le mur avec des briques, cela demande un peu plus d'effort. Les exemples qui donnent ici un dynamisme parlent de la cuisine, mais Howard Cutler, qui a transcrit le dialogue, en fait, lui, il parle d'un exemple de son voyage en Inde, et comment lui, il a monté une fois un taxi. Et après, il a vu que le chauffeur n'a pas réglé le compteur. Le compteur était déjà engagé, comme lui, il est monté en taxi. Et après quelques centaines de mètres, il s'est rendu compte que le compteur n'était pas réglé. Et en fait, ce qui s'est passé, c'était étonnant pour lui de voir avec quelle rage il a réagi, que c'est injuste que le compteur n'ait pas réglé. Au monde occidental, un occidental, ça n'arrive jamais. Et là, on est dans ce fait à voir. Et il était vraiment en colère contre le chauffeur. Après coup, il a compris. Première chose, les 20 roupies, ça faisait l'équivalent de plus ou moins un franc. C'est dans là qu'il fait ses voyages en taxi. Un franc, c'est aujourd'hui rien. Peut-être à ce moment-là, c'était un peu plus, mais un franc. Est-ce que je me bats pour un franc ? Ou est-ce que je reste ouverte et j'essaie de me préparer à la négociation et comprendre le passé des autres et voir ? Mais comment ça se passait ? que les chauffeurs n'ont pas réglé le compteur. En fait, moi je suis dans un pays qui n'est pas de ma culture. On revient à l'aspect multiculturel. Moi, ça se voit que je suis occidentale et je demande un taxi chez quelqu'un dans un autre pays. Et lui, il est chez lui. Et moi, j'ai besoin de lui parce que lui, il connaît des rues pour m'emmener ou moi je veux un taxi. À pied, ce n'est pas possible pour moi d'y accéder. Après, lui, il a besoin d'argent. Peut-être qu'il a quatre enfants ou dix enfants, je ne sais rien. Lui, il voit quelqu'un qui vient d'Europe, alors peut-être il a pensé qu'il peut gagner un peu plus. Je n'en sais rien, il n'a pas réglé parce qu'il se dit 20 roupies de plus, ça ne va pas changer pour cet homme-là. Peut-être il a juste oublié de régler ses comptes. Parce qu'il a déposé quelqu'un, mais il n'a pas réglé parce qu'il y avait une situation difficile. sur la route, il était stressé, il a oublié de régler le compteur. Nous ne savons pas. En fait, ce que je vais vous dire en répétant cet exemple, il ne s'agit pas de juger les gens. Il ne s'agit pas de coller une étiquette sur la frange en disant Ah non, toi, tu es un voleur, tu as voulu me prendre 20 roupies, c'est injuste. Il s'agit plutôt... de prendre du recul et de voir la situation avec plusieurs angles, pas uniquement mon angle à moi, avec mes yeux qui viennent d'Occident, et en Occident ça n'arrive pas. Il s'agit de voir qu'il y a des couleurs différentes de chaque situation. Il y a des angles différents. de chaque situation. Moi, je le vois blanc, toi, tu le vois noir, quelqu'un le voit gris, quelqu'un le voit écru, quelqu'un le voit beige ou quelqu'un le voit pas tout à fait noir, mais très sombre. Et tout le monde a raison. Tout le monde pourrait trouver la justification. Mais est-ce qu'on cherche la justification de notre vie ou est-ce qu'on cherche à trouver la solution la meilleure, la plus simple, la plus adéquate et plus efficace dans la situation actuelle ? Je vous laisse un peu pensé après cette vidéo de cycle négociation sénant et je vous invite à la prochaine. A bientôt !

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Bienvenue dans le cycle "Négociation selon..." 🌟 Dans cet épisode, nous explorons les enseignements du Dalai Lama. Découvrez comment l'art du bonheur peut améliorer vos compétences en négociation en créant des relations de sympathie et de bienveillance. Ce n'est pas seulement une question de gains immédiats, mais de créer une valeur durable pour toutes les parties impliquées. 🚀 Rejoignez-nous pour apprendre à co-créer une valeur qui dépasse l'individuel. 📘✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fini dans le cycle négociations selon. Aujourd'hui, négociations selon le Dalai Lama. Je suis en train de lire ce gros bouquin que j'ai trouvé sur une étagère et en fait je suis surprise parce que même le Dalai Lama parle de négociations. Voulez-vous savoir de quoi exactement ? En fait, dans les chapitres... Dans le chapitre sur l'art du bonheur, établir une relation de sympathie, on peut trouver les astuces et des conseils comment selon lui on devrait approcher un autre être humain pour rentrer dans un contact qui est cœur à cœur. bienveillant et vraiment cordial. Selon moi, ça m'a touchée quand je l'ai lue parce que la méthode de négociation que j'enseigne a pour l'enjeu final obtenir pas uniquement un gain ponctuel ou temporaire, mais surtout créer une relation à long terme. et donner la possibilité à toutes les parties prenantes d'obtenir quelque chose de plus, une valeur ajoutée par rapport à ce qu'elles pourraient obtenir en étant toutes seules, sans se mettre en dialogue, en discussion avec quelqu'un en face. Pour moi, c'est exactement cela la négociation. Co-créer une valeur ajoutée. qui est en plus, qui est sur plus. Moi, toute seule, je ne vais jamais y arriver. Toi, tout seul, non plus. Mais si on se met ensemble, on aura une énergie supplémentaire qui se diffuse et grâce à cela, on pourra créer quelque chose de plus. Dans ce livre, la première chose qui m'a touchée, c'est quelque part un dominateur commun. c'est la compassion. La partie qui porte sur l'échelle romaine et la compassion explique ce que c'est la compassion, comment Dalai Lama le comprend. Et en fait, pour moi, la compassion, ça fait un déclic. La première fois que je me suis penchée un peu plus dessus, et je priais... du temps à réfléchir à l'intérieur et chercher à l'intérieur. Comme moi j'applique la compassion dans ma vie professionnelle, en négociant les contrats, en discutant des sujets qui sont difficiles, la compassion ne me semblait pas du tout compatible avec le monde du business. Et au fait, j'ai compris que Si la colère est une émotion qui a le droit d'exister parce que nous sommes les êtres humains, la compassion pourra être invitée également. J'ai compris qu'il n'y a pas besoin de se mettre uniquement en colère parce que c'est la plus simple dans le cadre d'un profil de négociatrice ou quelqu'un qui agit vite et avec une direction. avec une certitude ou avec une force vitale à obtenir quelque chose parce que je suis ciblée, parce que j'ai appris, je suis consciente de ce que je cherche dans ma vie. Alors, si ça ne va pas, bon, la colère. Et la colère m'aidera à obtenir encore un peu plus parce que c'est l'énergie qui se diffuse, qui va transformer et je vais obtenir plus. Et en fait, la colère... Ok, ça peut transformer, ça peut donner de l'énergie, ça peut être stimulant. Mais est-ce qu'à long terme, ça ne me brûle pas à l'intérieur ? Eh oui, ça peut être que la colère, si mal utilisée ou pas exprimée, ou avec une surcharge, peut nuire. Et là vient la compassion. Parce que la compassion, j'ai compris. que ça pourrait m'aider à balancer. la colère. Ça pourrait équilibrer en fait. Ça pourrait, à la place de se jeter dans le feu, ça pourrait prendre un peu plus de recul et s'arrêter. Et pour moi, cela c'était un déclic. J'ai entendu une fois aussi un podcast qui parle d'utilisation de la compassion comme un outil de dialogue intérieur. À la place de réagir, on pourrait répondre. À la place d'être dans quelque chose qui est trop spontané, non mesuré, on pourrait rester avec. cette souffrance qui se crée. Si on voit l'étymologie du mot compassion, c'est compassion avec la passion, avec la souffrance, passion comme la souffrance. Et je vous raconte tout ça pour donner un exemple de moi-même, que moi, je maîtrise maintenant ma colère, j'équilibre, je la mets sur une balance. pour mesurer combien de la réaction que je veux mettre et de la réponse parce que je souffre. Il y a quelque chose qui ne me plaît pas. Il y a une situation qui s'est créée. Quelqu'un m'a répondu d'une façon que je n'ai pas prévue. Il y a des choses qui ne m'arrivent pas à temps. Il y a toutes sortes de situations qui peuvent me mettre en colère. Et maintenant... Est-ce que moi je me bats contre ces situations, ces gens ? Est-ce que je me bats contre moi-même parce que ça me met en colère ? Ou est-ce que je suis capable de voir la situation avec un peu plus de recul, avec la quête des émotions et de cette souffrance qui se crée ? Alors ça, c'est la première chose dont on parle de l'ailama. Et je trouve que cette information nous est utile pour voir que les émotions font partie du je Les émotions existent. C'est à nous de les maîtriser. C'est à nous de transformer l'émotion en ressenti et après, avec nos pensées et nos habitudes, comment on va vivre la situation et tout ce que les émotions ont déclenché à l'intérieur de nous. La chose suivante qui est très intéressante, ici il parle de trois facteurs qui nous permet de avancer dans un dialogue. S'il y a une discussion difficile à mener, comment pourrions-nous rester en contact avec les autres ? Alors, première chose dont il parle, c'est la préparation. Et ça, c'est tellement évident. Quand j'ai lu ce chapitre-là, j'étais émerveillée parce que Dalai Lama parle de se préparer avant de rencontrer d'autres personnes. Pendant la négociation, c'est la première chose à faire avant de rentrer dans une discussion difficile. On s'assoit, on prend le stylo, on fait les notes, on cherche sur internet, on lit un bouquin, on cherche un rapport. Bref, on se prépare avant de discuter avec quelqu'un d'autre. Et là, c'est la même chose. Il dit je me prépare, j'essaie de trouver tout ce que je sais ou je pourrais connaître sur le passé des autres. J'aimerais comprendre le passé des êtres. C'est comme ça, comme c'est écrit dans ce livre-là. Et en fait, comprendre le passé des autres, à quoi ça sert ? Ça sert à avoir plus d'informations, plus d'éléments auxquels on pourra s'attacher. Les éléments qui nous donnent de choses similaires parce que c'est le plus simple de dire ça avec quelqu'un. Le plus simple, c'est de discuter avec quelqu'un en ayant quelque chose en commun, en étant d'accord déjà sur une base. Si on a quelque chose qu'on veut éventuellement, il y a plus de chances qu'on y arrive. Et tout cela pour vous dire que si je connais le passé des autres, je peux trouver des éléments qui sont similaires à ceux-ci. que moi je l'ai au moins. Je vais vous lire. Chaque fois que je rencontre des gens, je les approche à partir de nos points communs les plus élémentaires. Chacun d'entre nous possède une enveloppe corporelle, un esprit et des émotions. Et toutes ces larmes peuvent dire que, même si nous sommes moi avec quelqu'un en face de moi, différents, Et on aimerait négocier quelque chose de complètement différent. On est divergents sur tous les plans, il n'y a pas de scénario possible. Si on prend un peu du recul, de la compassion, et on se fait une idée que, en attendant, moi je suis un être humain, toi tu es un être humain. Si moi je suis quelqu'un qui a des émotions, qui est né avec une mère, qui va mourir, toi tu es né, tu vas mourir, toi tu es parfait dans ton imperfectionnisme. Moi je suis parfaite comme je suis même si je suis imparfaite. Mais calme sur cette base, c'est pas possible de ne pas être parfait. pas pouvoir communiquer. Si je me prends comme une valeur d'être un être humain et je vois un toit en face d'un autre être humain, ça donne le bon début de la discussion. C'est là, c'était pour le point numéro un. Deuxième astuce dont Dalaï-Nama parle, qui permet de communiquer et de négocier mieux, c'est l'ouverture des faits. Et cela, je le trouve assez drôle dans mon contexte personnel parce qu'en étant multiculturelle, maintenant je vis en France, avant j'ai vécu aux États-Unis et en Pologne, en fait j'apprends que les cultures sont différentes, que les nations sont différentes, les langues… ne sont pas pareils et on n'exprime pas la même chose, même si j'aimerais traduire des copy-paste, des copier-coller des choses, on ne comprend pas les idiomes de la même façon dans chaque pays. Et garder une ouverture d'esprit permet de rester flexible. Et rester flexible, c'est la richesse. Parce que moi, nous sommes différents. Et c'est grâce à cette différence qu'on peut construire quelque chose de plus. C'est grâce à l'aspect multiculturel. à la variété. Grâce aux couleurs, nous sommes créatifs. Si toi tu étais 100% comme moi, ça ne serait rien de différent, de meilleur, de nouveau. Et c'est grâce à être indifférent qu'on peut construire. Ça demande effort, mais c'est ça la beauté. d'être ensemble comme les êtres humains. Troisième chose, troisième élément dont Dalai Lama parle comme une astuce à construire le pont entre les gens, c'est l'honnêteté. L'honnêteté c'est une qualité qui est utile parce que Je suis là avec le nom ouvert. Je désinformation. et toi tu as des informations. Maintenant on se cherche combien d'informations je peux te donner. Est-ce que j'ouvre mes mains complètement et je te dis tout ? Est-ce que toi tu vas me dire tout ? Ça c'est la question de la confiance. Et comment être naturel ? Comment être en confiance ? Combien je te donne ? Combien je te dose ? Cela, c'est le jeu de la négociation. L'honnêteté ne peut pas être un élément oublié. Ça, on joue avec. Ça, en fonction de quelles sont tes valeurs personnelles, tu peux me montrer comment toi tu comprends l'honnêteté et comment toi tu les vis. quelle valeur pour toi l'honnêteté comment toi tu veux co construire avec moi confiance c'est un élément qui va avec selon moi et qui est très comment dire subtil est ce que dans les négociations professionnelles, on parle rarement de la confiance. Mais entre les êtres humains, c'est la confiance, c'est d'avoir cette conviction qu'on est bon dans notre essence, on est bon et on veut le meilleur pour nous tous. Et c'est grâce à cette approche de chercher de co-construire et pas prendre le plus pour moi et toi tu vas perdre et moi je vais gagner. Ça c'est à long terme, ça il n'y a pas mal de possibilités de perdurer. Si quelque chose devrait rester comme construit et le mur avec des briques, cela demande un peu plus d'effort. Les exemples qui donnent ici un dynamisme parlent de la cuisine, mais Howard Cutler, qui a transcrit le dialogue, en fait, lui, il parle d'un exemple de son voyage en Inde, et comment lui, il a monté une fois un taxi. Et après, il a vu que le chauffeur n'a pas réglé le compteur. Le compteur était déjà engagé, comme lui, il est monté en taxi. Et après quelques centaines de mètres, il s'est rendu compte que le compteur n'était pas réglé. Et en fait, ce qui s'est passé, c'était étonnant pour lui de voir avec quelle rage il a réagi, que c'est injuste que le compteur n'ait pas réglé. Au monde occidental, un occidental, ça n'arrive jamais. Et là, on est dans ce fait à voir. Et il était vraiment en colère contre le chauffeur. Après coup, il a compris. Première chose, les 20 roupies, ça faisait l'équivalent de plus ou moins un franc. C'est dans là qu'il fait ses voyages en taxi. Un franc, c'est aujourd'hui rien. Peut-être à ce moment-là, c'était un peu plus, mais un franc. Est-ce que je me bats pour un franc ? Ou est-ce que je reste ouverte et j'essaie de me préparer à la négociation et comprendre le passé des autres et voir ? Mais comment ça se passait ? que les chauffeurs n'ont pas réglé le compteur. En fait, moi je suis dans un pays qui n'est pas de ma culture. On revient à l'aspect multiculturel. Moi, ça se voit que je suis occidentale et je demande un taxi chez quelqu'un dans un autre pays. Et lui, il est chez lui. Et moi, j'ai besoin de lui parce que lui, il connaît des rues pour m'emmener ou moi je veux un taxi. À pied, ce n'est pas possible pour moi d'y accéder. Après, lui, il a besoin d'argent. Peut-être qu'il a quatre enfants ou dix enfants, je ne sais rien. Lui, il voit quelqu'un qui vient d'Europe, alors peut-être il a pensé qu'il peut gagner un peu plus. Je n'en sais rien, il n'a pas réglé parce qu'il se dit 20 roupies de plus, ça ne va pas changer pour cet homme-là. Peut-être il a juste oublié de régler ses comptes. Parce qu'il a déposé quelqu'un, mais il n'a pas réglé parce qu'il y avait une situation difficile. sur la route, il était stressé, il a oublié de régler le compteur. Nous ne savons pas. En fait, ce que je vais vous dire en répétant cet exemple, il ne s'agit pas de juger les gens. Il ne s'agit pas de coller une étiquette sur la frange en disant Ah non, toi, tu es un voleur, tu as voulu me prendre 20 roupies, c'est injuste. Il s'agit plutôt... de prendre du recul et de voir la situation avec plusieurs angles, pas uniquement mon angle à moi, avec mes yeux qui viennent d'Occident, et en Occident ça n'arrive pas. Il s'agit de voir qu'il y a des couleurs différentes de chaque situation. Il y a des angles différents. de chaque situation. Moi, je le vois blanc, toi, tu le vois noir, quelqu'un le voit gris, quelqu'un le voit écru, quelqu'un le voit beige ou quelqu'un le voit pas tout à fait noir, mais très sombre. Et tout le monde a raison. Tout le monde pourrait trouver la justification. Mais est-ce qu'on cherche la justification de notre vie ou est-ce qu'on cherche à trouver la solution la meilleure, la plus simple, la plus adéquate et plus efficace dans la situation actuelle ? Je vous laisse un peu pensé après cette vidéo de cycle négociation sénant et je vous invite à la prochaine. A bientôt !

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Bienvenue dans le cycle "Négociation selon..." 🌟 Dans cet épisode, nous explorons les enseignements du Dalai Lama. Découvrez comment l'art du bonheur peut améliorer vos compétences en négociation en créant des relations de sympathie et de bienveillance. Ce n'est pas seulement une question de gains immédiats, mais de créer une valeur durable pour toutes les parties impliquées. 🚀 Rejoignez-nous pour apprendre à co-créer une valeur qui dépasse l'individuel. 📘✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fini dans le cycle négociations selon. Aujourd'hui, négociations selon le Dalai Lama. Je suis en train de lire ce gros bouquin que j'ai trouvé sur une étagère et en fait je suis surprise parce que même le Dalai Lama parle de négociations. Voulez-vous savoir de quoi exactement ? En fait, dans les chapitres... Dans le chapitre sur l'art du bonheur, établir une relation de sympathie, on peut trouver les astuces et des conseils comment selon lui on devrait approcher un autre être humain pour rentrer dans un contact qui est cœur à cœur. bienveillant et vraiment cordial. Selon moi, ça m'a touchée quand je l'ai lue parce que la méthode de négociation que j'enseigne a pour l'enjeu final obtenir pas uniquement un gain ponctuel ou temporaire, mais surtout créer une relation à long terme. et donner la possibilité à toutes les parties prenantes d'obtenir quelque chose de plus, une valeur ajoutée par rapport à ce qu'elles pourraient obtenir en étant toutes seules, sans se mettre en dialogue, en discussion avec quelqu'un en face. Pour moi, c'est exactement cela la négociation. Co-créer une valeur ajoutée. qui est en plus, qui est sur plus. Moi, toute seule, je ne vais jamais y arriver. Toi, tout seul, non plus. Mais si on se met ensemble, on aura une énergie supplémentaire qui se diffuse et grâce à cela, on pourra créer quelque chose de plus. Dans ce livre, la première chose qui m'a touchée, c'est quelque part un dominateur commun. c'est la compassion. La partie qui porte sur l'échelle romaine et la compassion explique ce que c'est la compassion, comment Dalai Lama le comprend. Et en fait, pour moi, la compassion, ça fait un déclic. La première fois que je me suis penchée un peu plus dessus, et je priais... du temps à réfléchir à l'intérieur et chercher à l'intérieur. Comme moi j'applique la compassion dans ma vie professionnelle, en négociant les contrats, en discutant des sujets qui sont difficiles, la compassion ne me semblait pas du tout compatible avec le monde du business. Et au fait, j'ai compris que Si la colère est une émotion qui a le droit d'exister parce que nous sommes les êtres humains, la compassion pourra être invitée également. J'ai compris qu'il n'y a pas besoin de se mettre uniquement en colère parce que c'est la plus simple dans le cadre d'un profil de négociatrice ou quelqu'un qui agit vite et avec une direction. avec une certitude ou avec une force vitale à obtenir quelque chose parce que je suis ciblée, parce que j'ai appris, je suis consciente de ce que je cherche dans ma vie. Alors, si ça ne va pas, bon, la colère. Et la colère m'aidera à obtenir encore un peu plus parce que c'est l'énergie qui se diffuse, qui va transformer et je vais obtenir plus. Et en fait, la colère... Ok, ça peut transformer, ça peut donner de l'énergie, ça peut être stimulant. Mais est-ce qu'à long terme, ça ne me brûle pas à l'intérieur ? Eh oui, ça peut être que la colère, si mal utilisée ou pas exprimée, ou avec une surcharge, peut nuire. Et là vient la compassion. Parce que la compassion, j'ai compris. que ça pourrait m'aider à balancer. la colère. Ça pourrait équilibrer en fait. Ça pourrait, à la place de se jeter dans le feu, ça pourrait prendre un peu plus de recul et s'arrêter. Et pour moi, cela c'était un déclic. J'ai entendu une fois aussi un podcast qui parle d'utilisation de la compassion comme un outil de dialogue intérieur. À la place de réagir, on pourrait répondre. À la place d'être dans quelque chose qui est trop spontané, non mesuré, on pourrait rester avec. cette souffrance qui se crée. Si on voit l'étymologie du mot compassion, c'est compassion avec la passion, avec la souffrance, passion comme la souffrance. Et je vous raconte tout ça pour donner un exemple de moi-même, que moi, je maîtrise maintenant ma colère, j'équilibre, je la mets sur une balance. pour mesurer combien de la réaction que je veux mettre et de la réponse parce que je souffre. Il y a quelque chose qui ne me plaît pas. Il y a une situation qui s'est créée. Quelqu'un m'a répondu d'une façon que je n'ai pas prévue. Il y a des choses qui ne m'arrivent pas à temps. Il y a toutes sortes de situations qui peuvent me mettre en colère. Et maintenant... Est-ce que moi je me bats contre ces situations, ces gens ? Est-ce que je me bats contre moi-même parce que ça me met en colère ? Ou est-ce que je suis capable de voir la situation avec un peu plus de recul, avec la quête des émotions et de cette souffrance qui se crée ? Alors ça, c'est la première chose dont on parle de l'ailama. Et je trouve que cette information nous est utile pour voir que les émotions font partie du je Les émotions existent. C'est à nous de les maîtriser. C'est à nous de transformer l'émotion en ressenti et après, avec nos pensées et nos habitudes, comment on va vivre la situation et tout ce que les émotions ont déclenché à l'intérieur de nous. La chose suivante qui est très intéressante, ici il parle de trois facteurs qui nous permet de avancer dans un dialogue. S'il y a une discussion difficile à mener, comment pourrions-nous rester en contact avec les autres ? Alors, première chose dont il parle, c'est la préparation. Et ça, c'est tellement évident. Quand j'ai lu ce chapitre-là, j'étais émerveillée parce que Dalai Lama parle de se préparer avant de rencontrer d'autres personnes. Pendant la négociation, c'est la première chose à faire avant de rentrer dans une discussion difficile. On s'assoit, on prend le stylo, on fait les notes, on cherche sur internet, on lit un bouquin, on cherche un rapport. Bref, on se prépare avant de discuter avec quelqu'un d'autre. Et là, c'est la même chose. Il dit je me prépare, j'essaie de trouver tout ce que je sais ou je pourrais connaître sur le passé des autres. J'aimerais comprendre le passé des êtres. C'est comme ça, comme c'est écrit dans ce livre-là. Et en fait, comprendre le passé des autres, à quoi ça sert ? Ça sert à avoir plus d'informations, plus d'éléments auxquels on pourra s'attacher. Les éléments qui nous donnent de choses similaires parce que c'est le plus simple de dire ça avec quelqu'un. Le plus simple, c'est de discuter avec quelqu'un en ayant quelque chose en commun, en étant d'accord déjà sur une base. Si on a quelque chose qu'on veut éventuellement, il y a plus de chances qu'on y arrive. Et tout cela pour vous dire que si je connais le passé des autres, je peux trouver des éléments qui sont similaires à ceux-ci. que moi je l'ai au moins. Je vais vous lire. Chaque fois que je rencontre des gens, je les approche à partir de nos points communs les plus élémentaires. Chacun d'entre nous possède une enveloppe corporelle, un esprit et des émotions. Et toutes ces larmes peuvent dire que, même si nous sommes moi avec quelqu'un en face de moi, différents, Et on aimerait négocier quelque chose de complètement différent. On est divergents sur tous les plans, il n'y a pas de scénario possible. Si on prend un peu du recul, de la compassion, et on se fait une idée que, en attendant, moi je suis un être humain, toi tu es un être humain. Si moi je suis quelqu'un qui a des émotions, qui est né avec une mère, qui va mourir, toi tu es né, tu vas mourir, toi tu es parfait dans ton imperfectionnisme. Moi je suis parfaite comme je suis même si je suis imparfaite. Mais calme sur cette base, c'est pas possible de ne pas être parfait. pas pouvoir communiquer. Si je me prends comme une valeur d'être un être humain et je vois un toit en face d'un autre être humain, ça donne le bon début de la discussion. C'est là, c'était pour le point numéro un. Deuxième astuce dont Dalaï-Nama parle, qui permet de communiquer et de négocier mieux, c'est l'ouverture des faits. Et cela, je le trouve assez drôle dans mon contexte personnel parce qu'en étant multiculturelle, maintenant je vis en France, avant j'ai vécu aux États-Unis et en Pologne, en fait j'apprends que les cultures sont différentes, que les nations sont différentes, les langues… ne sont pas pareils et on n'exprime pas la même chose, même si j'aimerais traduire des copy-paste, des copier-coller des choses, on ne comprend pas les idiomes de la même façon dans chaque pays. Et garder une ouverture d'esprit permet de rester flexible. Et rester flexible, c'est la richesse. Parce que moi, nous sommes différents. Et c'est grâce à cette différence qu'on peut construire quelque chose de plus. C'est grâce à l'aspect multiculturel. à la variété. Grâce aux couleurs, nous sommes créatifs. Si toi tu étais 100% comme moi, ça ne serait rien de différent, de meilleur, de nouveau. Et c'est grâce à être indifférent qu'on peut construire. Ça demande effort, mais c'est ça la beauté. d'être ensemble comme les êtres humains. Troisième chose, troisième élément dont Dalai Lama parle comme une astuce à construire le pont entre les gens, c'est l'honnêteté. L'honnêteté c'est une qualité qui est utile parce que Je suis là avec le nom ouvert. Je désinformation. et toi tu as des informations. Maintenant on se cherche combien d'informations je peux te donner. Est-ce que j'ouvre mes mains complètement et je te dis tout ? Est-ce que toi tu vas me dire tout ? Ça c'est la question de la confiance. Et comment être naturel ? Comment être en confiance ? Combien je te donne ? Combien je te dose ? Cela, c'est le jeu de la négociation. L'honnêteté ne peut pas être un élément oublié. Ça, on joue avec. Ça, en fonction de quelles sont tes valeurs personnelles, tu peux me montrer comment toi tu comprends l'honnêteté et comment toi tu les vis. quelle valeur pour toi l'honnêteté comment toi tu veux co construire avec moi confiance c'est un élément qui va avec selon moi et qui est très comment dire subtil est ce que dans les négociations professionnelles, on parle rarement de la confiance. Mais entre les êtres humains, c'est la confiance, c'est d'avoir cette conviction qu'on est bon dans notre essence, on est bon et on veut le meilleur pour nous tous. Et c'est grâce à cette approche de chercher de co-construire et pas prendre le plus pour moi et toi tu vas perdre et moi je vais gagner. Ça c'est à long terme, ça il n'y a pas mal de possibilités de perdurer. Si quelque chose devrait rester comme construit et le mur avec des briques, cela demande un peu plus d'effort. Les exemples qui donnent ici un dynamisme parlent de la cuisine, mais Howard Cutler, qui a transcrit le dialogue, en fait, lui, il parle d'un exemple de son voyage en Inde, et comment lui, il a monté une fois un taxi. Et après, il a vu que le chauffeur n'a pas réglé le compteur. Le compteur était déjà engagé, comme lui, il est monté en taxi. Et après quelques centaines de mètres, il s'est rendu compte que le compteur n'était pas réglé. Et en fait, ce qui s'est passé, c'était étonnant pour lui de voir avec quelle rage il a réagi, que c'est injuste que le compteur n'ait pas réglé. Au monde occidental, un occidental, ça n'arrive jamais. Et là, on est dans ce fait à voir. Et il était vraiment en colère contre le chauffeur. Après coup, il a compris. Première chose, les 20 roupies, ça faisait l'équivalent de plus ou moins un franc. C'est dans là qu'il fait ses voyages en taxi. Un franc, c'est aujourd'hui rien. Peut-être à ce moment-là, c'était un peu plus, mais un franc. Est-ce que je me bats pour un franc ? Ou est-ce que je reste ouverte et j'essaie de me préparer à la négociation et comprendre le passé des autres et voir ? Mais comment ça se passait ? que les chauffeurs n'ont pas réglé le compteur. En fait, moi je suis dans un pays qui n'est pas de ma culture. On revient à l'aspect multiculturel. Moi, ça se voit que je suis occidentale et je demande un taxi chez quelqu'un dans un autre pays. Et lui, il est chez lui. Et moi, j'ai besoin de lui parce que lui, il connaît des rues pour m'emmener ou moi je veux un taxi. À pied, ce n'est pas possible pour moi d'y accéder. Après, lui, il a besoin d'argent. Peut-être qu'il a quatre enfants ou dix enfants, je ne sais rien. Lui, il voit quelqu'un qui vient d'Europe, alors peut-être il a pensé qu'il peut gagner un peu plus. Je n'en sais rien, il n'a pas réglé parce qu'il se dit 20 roupies de plus, ça ne va pas changer pour cet homme-là. Peut-être il a juste oublié de régler ses comptes. Parce qu'il a déposé quelqu'un, mais il n'a pas réglé parce qu'il y avait une situation difficile. sur la route, il était stressé, il a oublié de régler le compteur. Nous ne savons pas. En fait, ce que je vais vous dire en répétant cet exemple, il ne s'agit pas de juger les gens. Il ne s'agit pas de coller une étiquette sur la frange en disant Ah non, toi, tu es un voleur, tu as voulu me prendre 20 roupies, c'est injuste. Il s'agit plutôt... de prendre du recul et de voir la situation avec plusieurs angles, pas uniquement mon angle à moi, avec mes yeux qui viennent d'Occident, et en Occident ça n'arrive pas. Il s'agit de voir qu'il y a des couleurs différentes de chaque situation. Il y a des angles différents. de chaque situation. Moi, je le vois blanc, toi, tu le vois noir, quelqu'un le voit gris, quelqu'un le voit écru, quelqu'un le voit beige ou quelqu'un le voit pas tout à fait noir, mais très sombre. Et tout le monde a raison. Tout le monde pourrait trouver la justification. Mais est-ce qu'on cherche la justification de notre vie ou est-ce qu'on cherche à trouver la solution la meilleure, la plus simple, la plus adéquate et plus efficace dans la situation actuelle ? Je vous laisse un peu pensé après cette vidéo de cycle négociation sénant et je vous invite à la prochaine. A bientôt !

Description

Bienvenue dans le cycle "Négociation selon..." 🌟 Dans cet épisode, nous explorons les enseignements du Dalai Lama. Découvrez comment l'art du bonheur peut améliorer vos compétences en négociation en créant des relations de sympathie et de bienveillance. Ce n'est pas seulement une question de gains immédiats, mais de créer une valeur durable pour toutes les parties impliquées. 🚀 Rejoignez-nous pour apprendre à co-créer une valeur qui dépasse l'individuel. 📘✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fini dans le cycle négociations selon. Aujourd'hui, négociations selon le Dalai Lama. Je suis en train de lire ce gros bouquin que j'ai trouvé sur une étagère et en fait je suis surprise parce que même le Dalai Lama parle de négociations. Voulez-vous savoir de quoi exactement ? En fait, dans les chapitres... Dans le chapitre sur l'art du bonheur, établir une relation de sympathie, on peut trouver les astuces et des conseils comment selon lui on devrait approcher un autre être humain pour rentrer dans un contact qui est cœur à cœur. bienveillant et vraiment cordial. Selon moi, ça m'a touchée quand je l'ai lue parce que la méthode de négociation que j'enseigne a pour l'enjeu final obtenir pas uniquement un gain ponctuel ou temporaire, mais surtout créer une relation à long terme. et donner la possibilité à toutes les parties prenantes d'obtenir quelque chose de plus, une valeur ajoutée par rapport à ce qu'elles pourraient obtenir en étant toutes seules, sans se mettre en dialogue, en discussion avec quelqu'un en face. Pour moi, c'est exactement cela la négociation. Co-créer une valeur ajoutée. qui est en plus, qui est sur plus. Moi, toute seule, je ne vais jamais y arriver. Toi, tout seul, non plus. Mais si on se met ensemble, on aura une énergie supplémentaire qui se diffuse et grâce à cela, on pourra créer quelque chose de plus. Dans ce livre, la première chose qui m'a touchée, c'est quelque part un dominateur commun. c'est la compassion. La partie qui porte sur l'échelle romaine et la compassion explique ce que c'est la compassion, comment Dalai Lama le comprend. Et en fait, pour moi, la compassion, ça fait un déclic. La première fois que je me suis penchée un peu plus dessus, et je priais... du temps à réfléchir à l'intérieur et chercher à l'intérieur. Comme moi j'applique la compassion dans ma vie professionnelle, en négociant les contrats, en discutant des sujets qui sont difficiles, la compassion ne me semblait pas du tout compatible avec le monde du business. Et au fait, j'ai compris que Si la colère est une émotion qui a le droit d'exister parce que nous sommes les êtres humains, la compassion pourra être invitée également. J'ai compris qu'il n'y a pas besoin de se mettre uniquement en colère parce que c'est la plus simple dans le cadre d'un profil de négociatrice ou quelqu'un qui agit vite et avec une direction. avec une certitude ou avec une force vitale à obtenir quelque chose parce que je suis ciblée, parce que j'ai appris, je suis consciente de ce que je cherche dans ma vie. Alors, si ça ne va pas, bon, la colère. Et la colère m'aidera à obtenir encore un peu plus parce que c'est l'énergie qui se diffuse, qui va transformer et je vais obtenir plus. Et en fait, la colère... Ok, ça peut transformer, ça peut donner de l'énergie, ça peut être stimulant. Mais est-ce qu'à long terme, ça ne me brûle pas à l'intérieur ? Eh oui, ça peut être que la colère, si mal utilisée ou pas exprimée, ou avec une surcharge, peut nuire. Et là vient la compassion. Parce que la compassion, j'ai compris. que ça pourrait m'aider à balancer. la colère. Ça pourrait équilibrer en fait. Ça pourrait, à la place de se jeter dans le feu, ça pourrait prendre un peu plus de recul et s'arrêter. Et pour moi, cela c'était un déclic. J'ai entendu une fois aussi un podcast qui parle d'utilisation de la compassion comme un outil de dialogue intérieur. À la place de réagir, on pourrait répondre. À la place d'être dans quelque chose qui est trop spontané, non mesuré, on pourrait rester avec. cette souffrance qui se crée. Si on voit l'étymologie du mot compassion, c'est compassion avec la passion, avec la souffrance, passion comme la souffrance. Et je vous raconte tout ça pour donner un exemple de moi-même, que moi, je maîtrise maintenant ma colère, j'équilibre, je la mets sur une balance. pour mesurer combien de la réaction que je veux mettre et de la réponse parce que je souffre. Il y a quelque chose qui ne me plaît pas. Il y a une situation qui s'est créée. Quelqu'un m'a répondu d'une façon que je n'ai pas prévue. Il y a des choses qui ne m'arrivent pas à temps. Il y a toutes sortes de situations qui peuvent me mettre en colère. Et maintenant... Est-ce que moi je me bats contre ces situations, ces gens ? Est-ce que je me bats contre moi-même parce que ça me met en colère ? Ou est-ce que je suis capable de voir la situation avec un peu plus de recul, avec la quête des émotions et de cette souffrance qui se crée ? Alors ça, c'est la première chose dont on parle de l'ailama. Et je trouve que cette information nous est utile pour voir que les émotions font partie du je Les émotions existent. C'est à nous de les maîtriser. C'est à nous de transformer l'émotion en ressenti et après, avec nos pensées et nos habitudes, comment on va vivre la situation et tout ce que les émotions ont déclenché à l'intérieur de nous. La chose suivante qui est très intéressante, ici il parle de trois facteurs qui nous permet de avancer dans un dialogue. S'il y a une discussion difficile à mener, comment pourrions-nous rester en contact avec les autres ? Alors, première chose dont il parle, c'est la préparation. Et ça, c'est tellement évident. Quand j'ai lu ce chapitre-là, j'étais émerveillée parce que Dalai Lama parle de se préparer avant de rencontrer d'autres personnes. Pendant la négociation, c'est la première chose à faire avant de rentrer dans une discussion difficile. On s'assoit, on prend le stylo, on fait les notes, on cherche sur internet, on lit un bouquin, on cherche un rapport. Bref, on se prépare avant de discuter avec quelqu'un d'autre. Et là, c'est la même chose. Il dit je me prépare, j'essaie de trouver tout ce que je sais ou je pourrais connaître sur le passé des autres. J'aimerais comprendre le passé des êtres. C'est comme ça, comme c'est écrit dans ce livre-là. Et en fait, comprendre le passé des autres, à quoi ça sert ? Ça sert à avoir plus d'informations, plus d'éléments auxquels on pourra s'attacher. Les éléments qui nous donnent de choses similaires parce que c'est le plus simple de dire ça avec quelqu'un. Le plus simple, c'est de discuter avec quelqu'un en ayant quelque chose en commun, en étant d'accord déjà sur une base. Si on a quelque chose qu'on veut éventuellement, il y a plus de chances qu'on y arrive. Et tout cela pour vous dire que si je connais le passé des autres, je peux trouver des éléments qui sont similaires à ceux-ci. que moi je l'ai au moins. Je vais vous lire. Chaque fois que je rencontre des gens, je les approche à partir de nos points communs les plus élémentaires. Chacun d'entre nous possède une enveloppe corporelle, un esprit et des émotions. Et toutes ces larmes peuvent dire que, même si nous sommes moi avec quelqu'un en face de moi, différents, Et on aimerait négocier quelque chose de complètement différent. On est divergents sur tous les plans, il n'y a pas de scénario possible. Si on prend un peu du recul, de la compassion, et on se fait une idée que, en attendant, moi je suis un être humain, toi tu es un être humain. Si moi je suis quelqu'un qui a des émotions, qui est né avec une mère, qui va mourir, toi tu es né, tu vas mourir, toi tu es parfait dans ton imperfectionnisme. Moi je suis parfaite comme je suis même si je suis imparfaite. Mais calme sur cette base, c'est pas possible de ne pas être parfait. pas pouvoir communiquer. Si je me prends comme une valeur d'être un être humain et je vois un toit en face d'un autre être humain, ça donne le bon début de la discussion. C'est là, c'était pour le point numéro un. Deuxième astuce dont Dalaï-Nama parle, qui permet de communiquer et de négocier mieux, c'est l'ouverture des faits. Et cela, je le trouve assez drôle dans mon contexte personnel parce qu'en étant multiculturelle, maintenant je vis en France, avant j'ai vécu aux États-Unis et en Pologne, en fait j'apprends que les cultures sont différentes, que les nations sont différentes, les langues… ne sont pas pareils et on n'exprime pas la même chose, même si j'aimerais traduire des copy-paste, des copier-coller des choses, on ne comprend pas les idiomes de la même façon dans chaque pays. Et garder une ouverture d'esprit permet de rester flexible. Et rester flexible, c'est la richesse. Parce que moi, nous sommes différents. Et c'est grâce à cette différence qu'on peut construire quelque chose de plus. C'est grâce à l'aspect multiculturel. à la variété. Grâce aux couleurs, nous sommes créatifs. Si toi tu étais 100% comme moi, ça ne serait rien de différent, de meilleur, de nouveau. Et c'est grâce à être indifférent qu'on peut construire. Ça demande effort, mais c'est ça la beauté. d'être ensemble comme les êtres humains. Troisième chose, troisième élément dont Dalai Lama parle comme une astuce à construire le pont entre les gens, c'est l'honnêteté. L'honnêteté c'est une qualité qui est utile parce que Je suis là avec le nom ouvert. Je désinformation. et toi tu as des informations. Maintenant on se cherche combien d'informations je peux te donner. Est-ce que j'ouvre mes mains complètement et je te dis tout ? Est-ce que toi tu vas me dire tout ? Ça c'est la question de la confiance. Et comment être naturel ? Comment être en confiance ? Combien je te donne ? Combien je te dose ? Cela, c'est le jeu de la négociation. L'honnêteté ne peut pas être un élément oublié. Ça, on joue avec. Ça, en fonction de quelles sont tes valeurs personnelles, tu peux me montrer comment toi tu comprends l'honnêteté et comment toi tu les vis. quelle valeur pour toi l'honnêteté comment toi tu veux co construire avec moi confiance c'est un élément qui va avec selon moi et qui est très comment dire subtil est ce que dans les négociations professionnelles, on parle rarement de la confiance. Mais entre les êtres humains, c'est la confiance, c'est d'avoir cette conviction qu'on est bon dans notre essence, on est bon et on veut le meilleur pour nous tous. Et c'est grâce à cette approche de chercher de co-construire et pas prendre le plus pour moi et toi tu vas perdre et moi je vais gagner. Ça c'est à long terme, ça il n'y a pas mal de possibilités de perdurer. Si quelque chose devrait rester comme construit et le mur avec des briques, cela demande un peu plus d'effort. Les exemples qui donnent ici un dynamisme parlent de la cuisine, mais Howard Cutler, qui a transcrit le dialogue, en fait, lui, il parle d'un exemple de son voyage en Inde, et comment lui, il a monté une fois un taxi. Et après, il a vu que le chauffeur n'a pas réglé le compteur. Le compteur était déjà engagé, comme lui, il est monté en taxi. Et après quelques centaines de mètres, il s'est rendu compte que le compteur n'était pas réglé. Et en fait, ce qui s'est passé, c'était étonnant pour lui de voir avec quelle rage il a réagi, que c'est injuste que le compteur n'ait pas réglé. Au monde occidental, un occidental, ça n'arrive jamais. Et là, on est dans ce fait à voir. Et il était vraiment en colère contre le chauffeur. Après coup, il a compris. Première chose, les 20 roupies, ça faisait l'équivalent de plus ou moins un franc. C'est dans là qu'il fait ses voyages en taxi. Un franc, c'est aujourd'hui rien. Peut-être à ce moment-là, c'était un peu plus, mais un franc. Est-ce que je me bats pour un franc ? Ou est-ce que je reste ouverte et j'essaie de me préparer à la négociation et comprendre le passé des autres et voir ? Mais comment ça se passait ? que les chauffeurs n'ont pas réglé le compteur. En fait, moi je suis dans un pays qui n'est pas de ma culture. On revient à l'aspect multiculturel. Moi, ça se voit que je suis occidentale et je demande un taxi chez quelqu'un dans un autre pays. Et lui, il est chez lui. Et moi, j'ai besoin de lui parce que lui, il connaît des rues pour m'emmener ou moi je veux un taxi. À pied, ce n'est pas possible pour moi d'y accéder. Après, lui, il a besoin d'argent. Peut-être qu'il a quatre enfants ou dix enfants, je ne sais rien. Lui, il voit quelqu'un qui vient d'Europe, alors peut-être il a pensé qu'il peut gagner un peu plus. Je n'en sais rien, il n'a pas réglé parce qu'il se dit 20 roupies de plus, ça ne va pas changer pour cet homme-là. Peut-être il a juste oublié de régler ses comptes. Parce qu'il a déposé quelqu'un, mais il n'a pas réglé parce qu'il y avait une situation difficile. sur la route, il était stressé, il a oublié de régler le compteur. Nous ne savons pas. En fait, ce que je vais vous dire en répétant cet exemple, il ne s'agit pas de juger les gens. Il ne s'agit pas de coller une étiquette sur la frange en disant Ah non, toi, tu es un voleur, tu as voulu me prendre 20 roupies, c'est injuste. Il s'agit plutôt... de prendre du recul et de voir la situation avec plusieurs angles, pas uniquement mon angle à moi, avec mes yeux qui viennent d'Occident, et en Occident ça n'arrive pas. Il s'agit de voir qu'il y a des couleurs différentes de chaque situation. Il y a des angles différents. de chaque situation. Moi, je le vois blanc, toi, tu le vois noir, quelqu'un le voit gris, quelqu'un le voit écru, quelqu'un le voit beige ou quelqu'un le voit pas tout à fait noir, mais très sombre. Et tout le monde a raison. Tout le monde pourrait trouver la justification. Mais est-ce qu'on cherche la justification de notre vie ou est-ce qu'on cherche à trouver la solution la meilleure, la plus simple, la plus adéquate et plus efficace dans la situation actuelle ? Je vous laisse un peu pensé après cette vidéo de cycle négociation sénant et je vous invite à la prochaine. A bientôt !

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