Description

Dans cet épisode exceptionnel, Culture Cirk donne la parole à Christian Bienfait, président du Club du Cirque des Hauts-de-France et maquettiste passionné.

À travers un échange riche et chaleureux, il nous plonge dans l’univers fascinant de la maquette de cirque miniature… où chaque détail compte.

🧱 De ses débuts d’enfant bricoleur aux expositions régionales

🎪 La création d’un cirque complet à l’échelle HO

📸 L’importance des photos, des souvenirs et des matériaux

🐘 Le rôle des animaux, la fidélité au réel, les débats d’aujourd’hui

📚 Le Club du Cirque et la mémoire vivante d’un art populaire en mouvement

Une première interview dans la série, profondément humaine, généreuse, et inspirée par l’amour du cirque sous toutes ses formes.

🎧 À écouter dès maintenant, et à partager sans modération !

Retrouvez le blog de Christian ici : https://cirqueminiature-arlettegruss.blog4ever.com

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Transcription

• Speaker #0

  Bonjour à vous tous ! Alors Nathalie,

• Speaker #1

  il est où Florent ?

• Speaker #0

  Je crois qu'il est parti interviewer des passionnés pour nos futurs podcasts.

• Speaker #1

  Alors oui, effectivement, M. Christian Bienfait,

• Speaker #0

  président du club du Cirque des Hauts-de-France et maquettiste.

• Speaker #1

  Bonjour Christian, bien fait.

• Speaker #0

  Bonjour.

• Speaker #1

  Vous êtes président du club du Cirque des Hauts-de-France.

• Speaker #0

  Oui, et avec une délégation pour la Belgique.

• Speaker #1

  C'est ça. Donc on a eu le plaisir de se retrouver, parce qu'on s'était déjà croisés, au 33e Salon des Arts et Curiosités organisé par l'association Culture Mania, où on est voisins sur ce stand-là. Donc vous, d'un côté, pour le stand du Club du Cirque, votre maquette aussi personnelle sur le Cirque Arlette Grusse. Et puis nous, en tant que musée du Cirque, on a profité pour vous interviewer, parce que vous faisiez partie des personnes qu'on voulait. interviewé dans Culture Cirque.

• Speaker #0

  Je vous remercie.

• Speaker #1

  C'est super pour nous. C'est normal par rapport à votre parcours. Justement, vous avez préparé une petite liste de questions. Si vous êtes prêts,

• Speaker #0

  on y va.

• Speaker #1

  Pouvez-vous vous présenter et nous parler du Club du Cirque des Hauts-de-France ? D'accord.

• Speaker #0

  Alors moi, je suis le président régional pour les Hauts-de-France et il n'y a qu'une délégation pour la Belgique. Et là, sur l'honneur... Sur cette région-là, le nombre d'adhérents est à peu près 48 adhérents pour l'année 2025.

• Speaker #1

  D'accord, dont moi.

• Speaker #0

  Dont vous, voilà. Et ensuite, l'association Le Club du Cirque, c'est une association dont le siège social se trouve à Créteil. Et l'association existe depuis 1945. Elle a été créée juste après la guerre pour permettre aux artistes forains du cirque, du théâtre de l'époque. après la guerre de pouvoir se reconstruire et de retrouver une voie, un bon chemin pour repartir dans le monde du spectacle. Donc cette association avait été créée et à la base elle n'était composée que d'artistes. Donc au fur et à mesure des années, elle a beaucoup changé, ça s'est amélioré, il y a eu beaucoup de choses. Et aujourd'hui, moi je fais partie du club du cirque depuis dix ans à peu près, et j'ai eu l'occasion d'y adhérer simplement parce que je faisais une maquette sur le cirque. Et j'avais décidé de trouver quelque chose qui pourrait m'aider, c'est de trouver la revue qui s'appelle Le Cirque dans l'univers. Il y avait beaucoup de choses à l'intérieur, très belle revue. Donc je me suis adhéré. Et puis il y a cinq ans, le président de région est décédé. Et là, Christian Leder, le secrétaire général du club du cirque, avec l'accord de M. Hamel, le président, ils m'ont demandé si je voulais les représenter au niveau de la région, ce que j'ai accepté.

• Speaker #1

  Ok, très bien. Un bel honneur quand même.

• Speaker #0

  Oui, tout à fait. Pour moi, ça fait un grand plaisir, un grand honneur parce que c'est eux qui m'ont contacté. Et ça fait chaud au cœur. Il peut en plus participer à la vie d'une association telle qu'il est nationale quand même. Ce n'est pas une petite association locale comme j'ai fait partie avant de Club Maquette. C'est quand même une belle aventure.

• Speaker #1

  Oui, carrément. Bravo. D'où cette passion pour le cirque ? Elle vous vient d'où ? Quand vous avez rejoint le club, vous l'avez donné, on est bon.

• Speaker #0

  Ma passion pour la maquette, j'ai toujours fait de la maquette étant très jeune, depuis l'âge de 8 ans. A l'époque, à la maison, on achetait des macaronis en boîte de carton. On découpait les boîtes, on mettait des bouchons et on faisait des camions avec mon frère pour jouer dans le couloir de la maison. Après, devenu maquette, ça a beaucoup évolué aussi, beaucoup trouvé. Et puis, j'ai commencé à faire de la maquette encore plus après, parce que vu par mon métier, que j'étais enseignant et que je travaillais dans un lycée professionnel, je faisais des maquettes pour mes élèves, pour leur faire comprendre les techniques et les tactiques de l'exploitation des blocs de pierre, comme c'était le tailleur de pierre. Après ces maquettes-là, j'ai commencé à faire partie d'un club et j'ai continué à faire de la maquette jusqu'à aujourd'hui, je continue. et puis il y a une dizaine d'années on m'a appris en voyant le Cirque du Rose qui passait par Arras Sur la grand place, elle est pommée Et bien là j'ai dit tiens je vais faire du cirque et puis j'ai démarré comme ça dans les brocantes un peu partout de trouver des camions pas trop cher enfin tout ça et moi je transforme tout ma passion c'est pas je tout ce qui j'ai la maquette que j'ai réalisé tout est fait tout est réalisé par moi même disons que j'ai à base de photos du cirque je reproduis exactement tout le matériel tous les véhicules qu'il possède et après tout ce qui est parti au chapiteau 3 les mots C'est de la 3D que je fais faire par quelqu'un que je connais qui peut m'aider dans ce domaine-là.

• Speaker #1

  Ok. Sébastien Espana, qu'on connaît tous en tant que passionné de cirque et de maquettes.

• Speaker #0

  Je ne sais pas quel matériel et maquette. Il a un bon catalogue.

• Speaker #1

  Un très beau catalogue, oui.

• Speaker #0

  Et l'avantage, c'est qu'avec lui, c'est qu'on peut lui fournir nos plans et réaliser un certain nombre. C'est bien ça. Sur mesure, si on peut dire.

• Speaker #1

  Sur mesure, c'est ça. Je voudrais poser d'autres questions sur votre maquette que vous exposez. Je l'ai dit un petit peu, mais vous allez avoir... préciser un peu plus de détails, c'est une maquette sur quel cirque, son échelle, qu'est-ce qu'elle représente aussi dans la vie du cirque ?

• Speaker #0

  Alors l'échelle du cirque, elle est à l'échelle 1,87, c'est ce qu'on appelle l'échelle HO, ça veut dire que c'est la même échelle qu'on utilise pour le train, le réseau ferroviaire. L'avantage de cette échelle-là que j'ai choisie, c'est que l'on trouve facilement les véhicules déjà, et puis en plus tout ce qui va avec, c'est les figurines et les animaux. Oui parce que les animaux à faire soi-même c'est difficile donc c'est facile à trouver et on en trouve en pagaille et moi je tout ce que je recherche enfin tout ce que je trouve c'est surtout de l'occasion oui et puis je trouve ça sur des sites spécialisés dont je dirais pas les noms mais des sites qui sont connus quoi et ça a des prix très très concurrents et pas trop cher parce que quand on va acheter du neuf c'est énorme surtout aujourd'hui c'est un coup mais là bon Moi je fais tout moi-même. Donc par exemple sur une caravane d'artistes comme on peut le voir, avec les photos, j'utilise de la carte plastique, des profilés, je trouve de tout. Je passe en moyenne entre 30 et 40 heures pour faire une caravane. Comme je vous ai vu tout à l'heure, la caravane de Gilbert Gruss avec la caravane de ses enfants qui est à l'arrière, c'est un travail qui m'a à peu près fini complètement,

• Speaker #1

  50 minutes.

• Speaker #0

  C'est quelque chose qu'on m'a déjà demandé quand je l'ai mis sur mon blog. Si je les vends, je dis non, je ne peux pas les vendre. D'abord, c'est impossible. Et puis pour moi, c'est une passion. C'est une passion. C'est personnel. C'est sentimental aussi. C'est sentimental. Puis c'est mon travail. Oui,

• Speaker #1

  c'est ça.

• Speaker #0

  Je ne peux pas le laisser partir. Et puis non, c'est à moi.

• Speaker #1

  Oui, ça se comprend. C'est clair. Puis c'est magnifique.

• Speaker #0

  Et en plus, les gens, même des collègues qui font de la maquette, quand ils me voient dans les expositions, parce que j'en fais quelques-unes dans la région, Ils sont surpris, c'est surtout sur la finition et le détail que je vais chercher.

• Speaker #1

  Pour du HO,

• Speaker #0

  il y a beaucoup de détails. Surtout du HO, c'est vraiment détaillé au maximum.

• Speaker #1

  C'est ça.

• Speaker #0

  Mais ce n'est pas toujours évident.

• Speaker #1

  Et donc, qu'est-ce qu'elle représente dans la vie du cirque, votre maquette ?

• Speaker #0

  Quelle étape ? Alors là, aujourd'hui, j'ai décidé de me baser sur les années 2020. 2020, d'accord. Parce que je me suis rendu compte que si je veux, tous les ans, le cirque change. Il vit, les numéros changent, le matériel change aussi parce qu'une troupe qui est venue pendant une tournée, l'année d'après, elle ne sera plus là. Donc, je me suis rendu compte que j'ai toujours hâte de faire de nouveaux véhicules, de nouvelles remorques, mais je les ajoute sur mon diorama. Donc, en fin de compte, j'en ai trop. Donc là, je me suis basé sur de rester sur un style et de permettre aussi pour les gens, même les enfants, de manger et laisser tous les animaux. On connaît tous le problème qu'il y a aujourd'hui avec les animaux dans les cirques. Et moi, j'ai dit non, je mets les icuries, je mets les tigres, je mets tout le monde. Là, je travaille sur la tente pour les éléphants qui sera présentée dans ma prochaine expo. Et je mets tous les animaux parce que je dis même si c'est une maquette, une maquette sans animaux, c'est plus une vie, c'est plus un cirque, c'est plus...

• Speaker #1

  Non, puis surtout, ça fait partie de l'histoire du cirque. Même si aujourd'hui, on n'entend plus ça, les voir disparaître, ça fait partie de l'histoire. Donc, quelque part, en plus, si vous basez sur 2020... On est en plein dedans.

• Speaker #0

  On est en plein dedans, donc j'ai décidé de laisser tous les animaux les laisser. Ce qui n'est pas plus mal, de toute façon, ça ne peut pas gêner quelqu'un.

• Speaker #1

  Non, non, du tout.

• Speaker #0

  Parce qu'en plus, les enfants, quand ils voient les animaux, les éléphants, ils reconnaissent.

• Speaker #1

  C'est aussi une façon pour eux de reconnaître, de les voir aussi dans ces milieux-là. Et donc, on est sur une étape importante dans la vie du cirque, c'est le montage. Le mien ? Le niveau de votre maquette.

• Speaker #0

  Alors, moi, ma maquette pour la montée... Il faut compter à peu près 2h30.

• Speaker #1

  2h30, oui.

• Speaker #0

  Alors moi, quand j'arrive, je commence par ma toile rouge, qui est le fond. Ensuite, je pose les panneaux centrales où il y a les mots, il va y avoir le chapiteau. Et après, je mets tout ce qu'il y a autour, tout le décor. Et à partir de là, j'ai toutes mes boîtes où j'ai tous les véhicules à l'intérieur. Et je sors boîte par boîte et je dispose tous les véhicules autour.

• Speaker #1

  Les arbres aussi.

• Speaker #0

  Les arbres, oui. Les décors, les véhicules. Par contre, moi, je n'ai pas mis le chapiteau. La simple raison c'est que ma maquette elle fait quand même assez grande et le chapiteau fait quand même 80 cm à l'échelle de la 87ème, par 60 de large donc pour moi le transporter c'est pas évident. Parce que moi tout ce qui est le cirque est présenté, tout rentre dans des caisses, tout rentre dans ma voiture il n'y a aucun souci là dessus. Donc là je travaille sur un nouveau projet toujours sur la maquette, je vais essayer de faire la partie centrale du chapiteau et qui est en train de se monter. Donc ça sera sur un panneau qui fait à peu près 40-30 cm. Il sera relié par des élastiques sur les morts qui se trouvent au-dessus. Donc, ce sera plus facile pour transporter et on verra mieux. Et ma prochaine étape, c'est de pouvoir trouver quelqu'un qui puisse me fournir tous les figurines que je pourrais mettre dessus pour alimenter le décor.

• Speaker #1

  D'accord. Donc, du coup, votre maquette, lorsqu'on la regarde, on voit bien les étapes du montage du Papito.

• Speaker #0

  Voilà, c'est le cirque qui arrive dans la ville qui s'installe. Et ce qu'il faut savoir, c'est que dans chaque exposition que je fais, je ne remets jamais le matériel au même endroit. D'accord. Je faisais toujours des variés, et ça, c'est mon idée à moi, puis c'est mon plaisir à moi. Les gens ne le voient pas, mais moi, je sais que j'ai... C'est comme si je changeais de ville avec eux. Oui, c'est ça. Donc, c'est le même principe ?

• Speaker #1

  C'est le même principe, oui. OK, c'est pas mal.

• Speaker #0

  Donc, c'est deux heures et demie pour démonter, et puis le démontage, il faut compter une heure, une heure et demie. D'accord. On va plus vite à démonter qu'à monter.

• Speaker #1

  Ah bah oui, comme au cirque.

• Speaker #0

  Comme aussi, pareil.

• Speaker #1

  Ou comme nous pour le muséum, parce qu'on y arrive plus vite à la vérité, j'espère. Ok. Et bien sûr, sur votre maquette, les animaux sont déjà prêts, puisque c'est ce qu'on fait dans un cercle. On installe d'abord les animaux.

• Speaker #0

  D'abord les animaux. Et ensuite ? Et ensuite, on passe au reste, au matériel, au chapiteau.

• Speaker #1

  C'est ça. Pour le confort des animaux aussi. C'est important de le préciser. Oui. Vous travaillez dessus depuis combien d'années, je suppose ?

• Speaker #0

  Dixaines d'années.

• Speaker #1

  Dixaines d'années. Oui,

• Speaker #0

  mais bon, il faut dire aussi que je ne travaille pas tous les jours dessus à plein temps, de matin au soir. En général, la période où je travaille le plus, c'est l'hiver. Parce que l'hiver, il fait mauvais dehors, il fait froid, on ne travaille pas dans le jardin, on ne fait pas de travaux. Donc là, je me mets sur la maquette. Mais en temps normal, quand j'étais en activité, avant d'être en retraite, je rentrais le soir, je passais à peu près deux heures dessus.

• Speaker #1

  D'accord.

• Speaker #0

  Mais après, quand j'étudie, même en temps normal après, là en ce moment, c'est une moyenne de quatre à cinq heures. Voilà, je m'en vais.

• Speaker #1

  Oui.

• Speaker #0

  Mais il ne faut pas non plus... Parce que je m'en rends compte, j'essaye toujours de... Les idées, il faut qu'elles fusent. Ça veut dire que lorsque je décide de faire une remorque, quelque chose, j'ai les photos, mais je dis merde, comment je vais la faire ? Parce qu'il y a des détails qu'il faut que je fasse, comment je vais m'y prendre, comment je vais faire ? Alors qu'il y a des fois, ça m'arrive de monter et d'en découper parce que j'ai oublié ça ou je veux faire ça ou je veux faire ça. Donc, c'est un travail qui prend, comment je dis ça, pas dans les trimes, mais qui vous prend à cœur. Et moi, je veux la réaliser au maximum de détails. Pour qu'on voit vraiment que c'est perfectionniste. Voilà.

• Speaker #1

  D'accord. En tout cas, ça se voit. Sur le rendu final, ça se voit. C'est vraiment bien. Est-ce qu'il y a une histoire particulière ou une anecdote qui vous vient à l'esprit par rapport à cette maquette ? Si je vous le demande là, maintenant.

• Speaker #0

  Alors, le plus beau, je dirais plus à souvenir, c'est que tous les ans, je vais voir Lucie et Carlette Grusse qui passent à Arras, ce qui est normal, c'est logique. Et mon plus beau souvenir, c'était il y a 7-8 ans, j'emmène toujours mes parents avec moi. Malheureusement, mon père est parti aujourd'hui, mais j'emmène toujours mes parents avec moi. Et j'attendais ma sœur qui devait arriver pour déposer sa fille pour venir avec nous au cirque. Donc, j'avais laissé ma mère assise sur une chaise avec ma femme dans le hall d'accueil du cirque à Haïtgruz. Et quand je suis revenu avec ma filleule, qu'est-ce que je vois ? Ma mère, je dis, c'est pas possible. Bah si. Elle était assise à côté de Coban. Ah oui. Georges-Éric Coban. Et elle dit ce que tu as vécu tant qu'il manque, et elle buvait un café avec lui. Donc je suis arrivé, je lui suis présenté, et puis il m'a dit bonjour, enchanté. J'ai dit vous êtes avec ma maman. Et ma maman, c'est un très beau souvenir pour moi.

• Speaker #1

  Oui, carrément. C'est génial.

• Speaker #0

  C'est génial, oui. C'est vraiment un beau souvenir ça.

• Speaker #1

  Les types de matériaux que vous utilisez pour construire la maquette ?

• Speaker #0

  Alors les matériaux, à la base j'utilise des remords qui existent déjà, que j'achète dans les brocantes. Les tracteurs je les commande sur, je ne vais pas dire la marque, parce que je les commande en Allemagne, c'est là que je les commande. C'est les derniers prix des camions Renault principalement. C'est les dernières en maquette qu'on fait, si on les trouve qu'en Allemagne. Et à partir de là, j'utilise de la carte plastique. La carte plastique, ça part du 0,5 jusqu'à 1 mm. Et c'est de la plaque plastique qu'on trouve chez les fournisseurs de matériel pour les maquettes. En général, les magasins, on a ça sur Internet et on arrive à trouver. Et en plus, j'utilise aussi des baguettes, tout ce qui est profilé qui existe, pareil, pour les maquettes à toute échelle. Là, on trouve tout ce qu'on veut. Donc, ça me facilite sur beaucoup de choses quand je réalise la maquette. Puis après, j'utilise beaucoup de mastic. Le mastic, on l'utilise dans les... Tous les maquettistes connaissent. C'est du mastic qui permet de boucher les trous, les joints. Et après, il faut faire un premier ponçage. On va voir ce qui ne va pas. On refait un deuxième ponçage. En fait, c'est un peu le même principe lorsqu'on restaure une vieille voiture dans un garage. Le principe est le même. C'est le même, oui. On part pareil. Et après, on fait une première couche d'après. On reponce aussi, on voit s'il faut ajuster ou pas. Puis si c'est impeccable, on passe une bonne couche d'après. Moi, j'en passe deux. Et ensuite, après, je passe la peinture de finition, suivant les couleurs de la caravane qui existent. Et après, il faut faire toute la décoration dessus. Donc j'ai deux techniques. Soit que je le fais par cache, du collant qu'on en met, puis on trace dessus au crayon et avec une lame de cutter, on coupe. On met la peinture dedans. Ou alors je fais directement du vinyle à chaud. Ça veut dire que c'est du vinyle qu'on trouve dans le commerce. Je découpe tous mes vinyles, je les colle dessus, puis je passe un petit coup de sèche-cheveux. Comme ça, vite fait, ça adhère bien dessus. Et après, automatiquement, une fois que c'est fini, je rajoute tout ce qui est les perles d'immatriculation que je possède. C'est des décalcomanies à l'eau. Et puis tout ce qu'il y a d'autres décalques. Et puis après, une fois que c'est fini, photo, je le mets sur mon blog. Et ça part sur le diorama qui est présenté ensuite dans les applications.

• Speaker #1

  Ok. On mettra le lien du coup de votre blog dans la description de l'épisode. C'est normal en même temps.

• Speaker #0

  Sur mon blog, c'est pareil. Sur le blog, je mets les photos, je pars de A à Z. Ça veut dire de la photo que je veux reproduire jusqu'à la fin, jusqu'à la finition du montage, jusqu'à la fin lorsqu'elle est finie.

• Speaker #1

  C'est intéressant. Il faudra que je prenne la carte après. D'accord. Super. Maintenant, on va passer sur des questions plus axées sur votre présence au salon.

• Speaker #0

  De brevière.

• Speaker #1

  De brevière, merci. Nous, on est dessus depuis j'ai dit.

• Speaker #0

  On commence à pratiquer un peu.

• Speaker #1

  Et la venue de notre musée aussi. Qu'est-ce qui vous a fait participer à l'événement et les attentes, si vous en avez, dessus ?

• Speaker #0

  L'événement, c'est le président qui organise le salon des collections mania. Des arts et curiosités.

• Speaker #1

  C'est l'association Collections Mania.

• Speaker #0

  et c'est le salon des arts et curiosités tout à l'heure ça ne venait pas et là ça vient tout seul et comment je veux dire c'est lui qui m'a on s'est rencontré sur une expo il faisait le tour des expositions maquettes on s'est rencontré à Saint-Nicolas-les-Arras et de là il m'a demandé si je voulais participer ici à Bourbière parce qu'il organisait une exposition avec un thème sur le cirque j'ai dit il n'y a pas de soucis donc on a passé un accord et puis je suis arrivé ici pour exposer ce week-end c'est tout simple

• Speaker #1

  Ce que j'ai cru comprendre, c'est que vous lui avez parlé de nous.

• Speaker #0

  Oui, parce qu'il cherchait des associations. Et puis j'ai pensé à vous, parce que comme je vous suis sur Facebook, j'écoute, moi je connais une association, c'est à Villeneuve d'Axe, c'est pas loin. Je vais te donner les coordonnées, contacte-les, puis tu verras avec eux. Et puis donc il vous a contacté, puis je vois que ça a fonctionné.

• Speaker #1

  Et ça a fonctionné puisqu'on est voisins aujourd'hui. C'est super. Et donc, justement, pour en venir au musée du Cirque Itinérant, qu'est-ce que vous pensez de ce type d'initiative, je prêche pour ma paroisse, qui contribue à préserver et transmettre la culture du cirque ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors,

• Speaker #0

  au musée, j'avais déjà eu l'occasion de vous rencontrer à Dourges il y a quelques années. Et puis là, aujourd'hui, tout à l'heure, je suis venu revoir l'installation. Et puis je trouve qu'à l'intérieur, il y a beaucoup de choses qui se rapprochent du... pas qui se rapprochent, qui sont pour le cirque. Et vous représentez bien toute l'évolution du cirque depuis des années, avec des superbes documents, des superbes photos. En plus, il y a des accessoires qu'on ne voit plus aujourd'hui dans certaines instances de cirque, que vous voulez posséder et vous les mettez en valeur. Et en plus, ce qui est bien, c'est que toute exposition, c'est pédagogique. Il y a un suivi, ça explique bien tout ce qui se passe dans l'évolution de différentes années du cirque. Et puis là, moi, je trouve ça super, c'est très bien. En plus, je vous ai déjà vu sur Facebook, dans d'autres présentations avec des enfants, des trucs comme ça, que vous expliquez la pédagogie du cirque, c'est super bien.

• Speaker #1

  Ok, ça fait plaisir,

• Speaker #0

  merci. Oui, il faut dire quand on sait bien foutre.

• Speaker #1

  Oui, je voudrais préciser quand même en plus, vous l'avez revisité là, sous une forme différente, puisqu'on adapte notre musée dans chaque ville.

• Speaker #0

  Ce que j'ai bien compris, ce que j'ai vu sur Facebook, c'est que dans chaque ville ou dans chaque projet, vous adaptez votre structure en fonction de l'espace. c'est ça en fonction des espaces le client si on peut dire ça oui ou le prestat la personne qui vous invite oui qui vous demande de faire sûrement une certaine présentation une certaine chose dans un cadre mais qui reste toujours dans un cadre pédagogique c'est ça on essaie vous Nathalie et Vincent on travaille beaucoup sur le côté pédagogique avec pour

• Speaker #1

  les visiteurs adultes mais aussi pour les publics beaucoup plus jeunes c'est quelque chose qui leur tient à coeur et on les en remercie quand ils entendront ce récit ils seront contents ben voilà Voilà. Et donc, je reprécise aussi quand même, d'autant plus que là, l'exposition que vous avez revue aujourd'hui est la même que vous aviez vue à Dourges il y a maintenant...

• Speaker #0

  Cinq, six ans, un peu.

• Speaker #1

  Trois ans.

• Speaker #0

  Trois ans ? C'est moi qui...

• Speaker #1

  Non, mais c'est bien, ça veut dire qu'on existe depuis longtemps.

• Speaker #0

  Vous existez déjà depuis très longtemps.

• Speaker #1

  Ah ben, depuis...

• Speaker #0

  Avant, il y avait... La Oiscale.

• Speaker #1

  En 2001, l'ouverture.

• Speaker #0

  Je crois bien que ça s'appelle... Le nom du rideau rouge du cirque.

• Speaker #1

  C'est ça, c'est ça. La Gardine.

• Speaker #0

  La Gardine, voilà.

• Speaker #1

  C'est appelé Musée du Cirque.

• Speaker #0

  En fait, ce qui m'a, ce qui j'ai eu en sortant, en arrivant vers la fin, là, ça m'a fait le tout drôle, c'est que je ne savais pas que c'était Arlette Gruss qui avait inauguré le musée de la Gardine. Oui,

• Speaker #1

  si, c'était,

• Speaker #0

  alors,

• Speaker #1

  Arlette Gruss, c'était notre marraine. J'aime pas dire si c'était, parce que pour nous, elle est toujours, elle le sera toujours, et c'est pour ça qu'elle nous accompagne.

• Speaker #0

  Et ça, je ne savais pas. Vous ne le savez pas, c'est quand j'ai vu la plaque que vous avez à l'intérieur. Ah merde, pas merde, je ne savais pas que c'était elle la marine.

• Speaker #1

  C'était une très grande amie du docteur Michel Ausha, qui était grand passionné aussi du cirque et qui était un des membres fondateurs du musée. On va passer sur les dernières questions que je vous ai préparées. C'est plutôt sur la culture et l'avenir du cirque en général. Selon vous, comment évolue la perception du cirque aujourd'hui ?

• Speaker #0

  Alors aujourd'hui, l'évolution, c'est qu'on retrouve de plus en plus le gros problème dans les grands cirques, je veux dire. C'est l'histoire qu'on veut interdire les animaux. Alors ce qu'il faut savoir, c'est que les animaux qui sont dans les cirques comme dans les zoos, ce sont des animaux qui sont à plus de 95%, je dirais même 81%, qui sont nés dans les zoos, dans les cirques. Et puis donc les interdire, je ne comprends pas pourquoi on veut faire ça parce que c'est n'importe quoi. J'en discutais justement tout à l'heure avec d'autres personnes, même dans... comment je vais dire ça ? Moi ça me choque parce que quand on a interdit pour les poissons rouges un bocal rond parce qu'ils tournent en rond, le poisson se disant il devient fou, là ça m'a fait rire quand j'ai entendu ça. Par contre j'ai eu l'occasion de parler avec des anti-animalistes avec qui au départ la conversation était assez rude. Mais après, ils se sont apaisés parce que ce que j'aurais dit, c'est ce que je pensais moi personnellement. Tout ce que je dis là, c'est personnel. Oui, bien sûr. À ce moment-là, il faut arrêter le tiercé. Parce que les tiercés, les chevaux, on les écravage pour les faire gagner. Ça rapporte beaucoup d'argent. Et vous voulez les interdire aussi. Ah oui, mais non, non, non. Non, l'État ne le veut pas. Oui, forcément. Quand on voit que c'est ce que ça rapporte, ce n'est pas possible. Donc, c'est le but des animaux sauvages. Je dis, il faut arrêter. Il ne faut pas non plus mélanger les choses. Mais l'autre jour, j'ai entendu aussi qu'on va interdire aussi les chiens et les Ausha chez les gens. Il faut interdire les poules, il faut interdire les lapins, il faut interdire les vaches, il faut tout interdire. Puis là, il n'y aurait plus aucun animal sur la Terre, ce qui sera dommage. Ensuite, on ne mange plus que les animaux qui sont ici, ces animaux qui sont très dociles. Si vous les relâchez dans les endroits où ils pourront vivre, ils ne vont pas survivre. C'est la main de l'homme qui les nourrit.

• Speaker #1

  C'est ça. Et c'est justement, je rebondis sur votre phrase, par rapport au cas des fauves, justement, où on entend beaucoup d'associations qui reprochent aussi qu'ils ont des fauves. qu'ils ont peu d'espace, que par jour, ils peuvent parcourir des kilomètres et des kilomètres. La différence entre un animal de cirque, ou même dans un zoo, et un faux dans la nature, c'est que oui, dans la nature, il se déplace, mais il se déplace pour trouver de la nourriture. Parce qu'il en a besoin.

• Speaker #0

  Et il a souvent des prédateurs qui l'attendent aussi.

• Speaker #1

  C'est ça. Alors qu'au cirque...

• Speaker #0

  Moi, je connais bien le cirque à l'île Gruse, parce que je le suis, aussi bien sur Facebook que sur l'aventure. Et moi, je sais que le Géberg-Ru, ça fait beaucoup de choses à ce niveau-là. Il n'a pas attendu qu'on vienne lui dire quoi que ce soit de faire. Je sais que les boxes de chevaux sont multipliées par deux. Les animaux sont très bien soignés. Les animaux sont ferrés régulièrement. Ils volent vétérinaire. Ils ont un carnet de vaccination et un passeport comme tout animal. Et puis, ça se passe très bien. Et les animaux ne sont pas du tout... De toute façon, un animal qui ne veut pas travailler ne travaillera pas. Un cheval de labour n'a pas envie de labourer et de tirer la charge, il ne le fait pas. Un animal, j'ai déjà vu un numéro, c'était à Lille cette année. Avec le cercle de l'île, où il y avait un numéroïde des chiens, il y a un chien qui n'a jamais voulu travailler, qui reste assis. Oui,

• Speaker #1

  c'était Sandro Montes qui...

• Speaker #0

  Son dresseur, il n'a pas cherché à lui faire travailler. Il a laissé, il ne peut pas travailler, il ne travaille pas. C'est l'animal qui décide.

• Speaker #1

  C'est ça, oui, carrément. Je rebondis sur ce que vous avez dit par rapport à Gilbert Gruss. Il me semble qu'il a fait partie, justement, des groupes de travail qui ont mis en place les fameuses normes. pour les animaux dans les cirques avec autant d'espace de mètres carrés.

• Speaker #0

  Et je sais qu'actuellement aussi, Gilbert Grousse aime son père. Et c'est notre président, le secrétaire général, M. Christian Léder, qui fait partie de la commission ministère de la Culture, justement, pour le futur de ces animaux-là.

• Speaker #1

  Oui, parce que c'est bien beau d'interdire, mais il faut... Ça ne suffit pas de les interdire, il faut les confronter à leur avenir aussi.

• Speaker #0

  Leur avenir aussi, mais pas un avenir de les emmener dans la savane.

• Speaker #1

  Ah ben ça c'est les conduire à la mort directe. Je le dis direct. Ah non mais là-dessus on est tout à fait d'accord. Ce n'est pas la même chose. Comment est-ce que le club du cirque contribue-t-il à préserver la mémoire et la passion du cirque ?

• Speaker #0

  La revue. La revue ? Dans la revue on trouve... toute l'évolution de tous les cercles en Europe.

• Speaker #1

  En Europe, oui.

• Speaker #0

  C'est article. La revue sort tous les trimestres. C'est ça. Donc là, je sais que les deux prochains numéros sont déjà presque... Le prochain, il est bouclé. Et après, l'autre, il a toujours... Il travaille dessus. Alors là, c'est un comité de lecture. Moi, j'en fais pas partie parce que ça se fait sur Créteil. Il y a un comité de lecture qui organise tout ça. Et les éléments arrivent au fur et à mesure que... C'est ce qui se passe dans les cirques, en général c'est des bons numéros, après il y a toujours la page où malheureusement ceux qui nous quittent. Oui. Et quelquefois c'est des artistes qui sont très connus dans le monde. Et la revue elle est super bien réalisée, super bien faite, vous avez pu la voir. Oui, oui, je la reçois aussi. C'est un papier glacé, c'est super, c'est une belle revue qu'on a envie de garder.

• Speaker #1

  C'est ça, c'est un petit peu complémentaire avec ce que nous on fait. entre la revue qui arrive chez les gens directement, les passionnés, qui ont du coup un très bel objet de cirque entre les mains, avec des informations, et nous qui allons à la rencontre des gens dans les villes avec des collections.

• Speaker #0

  Et en plus, moi en tant que président, je reçois plein d'informations aussi qui me sont envoyées par la personne qui s'occupe de la communication. Et moi j'ai transmis à tous mes adhérents,

• Speaker #1

  le fameux mail intitulé gestion courrier.

• Speaker #0

  Tous les événements qui se passent en France ou en Europe, les fiscales qu'il va y avoir, les autres présidents de régions qui organisent une sortie, on voit leurs documents, on les reçoit, on les diffuse aussi, même si on ne va pas à Monaco, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas le problème. C'est le problème de savoir qu'il va y avoir un récepteur d'abord et ensuite il y a toujours un reportage dans la revue.

• Speaker #1

  Moi ce que j'adore dans la revue, c'est justement qu'on arrive à avoir des infos sur des cirques qui ne viennent plus malheureusement dans notre région et il y en a plein.

• Speaker #0

  Dans la région, actuellement,

• Speaker #1

  comme cirque,

• Speaker #0

  il y a le cirque Gruss. Après, il y a le cirque qui existe depuis très, très longtemps. C'est à Lille. C'est la fête de l'île Oise. Ça existe depuis 70 ans. 70 ans.

• Speaker #1

  C'est le 70e anniversaire.

• Speaker #0

  70 ans. Et aujourd'hui, cette année, je suis allé voir celui de Gravine. C'est la troisième édition.

• Speaker #1

  Oui, troisième édition.

• Speaker #0

  C'est un très beau spectacle aussi. Super, super bien présenté. Après, il y a vraiment les grossiers. Il n'y a que ça. Après, c'est tous des petits cirques. et des petits cirques, il en faut il en faut aussi moi je suis déjà arrivé d'aller voir un spectacle dans un petit cirque pour me rendre compte un petit peu de comment ça marche mais bon, quelquefois il y a des vrais bons numéros et puis bon, il faut avec les moyens qu'ils ont mais ça marche et d'ailleurs,

• Speaker #1

  je tiens à le préciser aussi parce qu'on en a parlé dans Culture Cirque dans notre troisième épisode on peut aller dans des tout petits cirques et avoir un spectacle d'un niveau extraordinaire. Exactement. Troisième épisode qui parlait du cirque Nicolas Bouglione en Belgique. Quel message aimeriez-vous transmettre aux jeunes passionnés de cirque qui voudraient se lancer dans la collection, la maquette ou d'autres formes d'expression autour du cirque ?

• Speaker #0

  Oula !

• Speaker #1

  C'est pas un cas de la merdine.

• Speaker #0

  Déjà, pour quelqu'un qui n'a jamais fait de maquette, qui n'a jamais fait de modélisme, c'est-à-dire de savoir ce qu'il veut faire, l'échelle surtout, c'est important. parce qu'il faut pouvoir trouver tout ce qu'il faut avec après. Puis après, l'idée, c'est de faire partie d'un club. Parce que dans un club, on apprend beaucoup de choses. Il y a des gens qui sont là pour vous aider dans votre réalisation. Il y a beaucoup de conseils, beaucoup de techniques. C'est comme ça que j'ai progressé, parce que j'ai appris beaucoup de choses de technique. Comme le scratch, un exemple de scratch, je ne sais pas ce que c'était. Le scratch, c'est simplement de partir de quelque chose et de le créer vous-même. C'est ce que je fais, de le créer, de le réaliser jusqu'au bout. Ça, c'est des techniques qu'on apprend dans des clubs. Je pense que l'idée, c'est de faire ça, c'est de faire partie d'un club. Mais déjà, à la base, savoir ce qu'on veut faire. parce que le monde de la maquette il n'y a pas que le cirque, il y a plein de choses il y a de l'humidité, il y a de l'avion, des voitures des camions, c'est le problème qui est j'avais déjà rencontré dans le passé quand j'étais occupé d'un club c'était que les jeunes ils arrivaient à peine ouvert la boîte, il fallait que ça soit fini il faut avoir de la patience il y a des principes il faut apprendre à nettoyer les grappes avec du savon vaisselle avec de l'eau, faire laisser sécher puis après il faut couper tranquillement, peindre des jeux avant et ça on ne peut l'apprendre que dans un club Il faut avoir de la patience. Au moins qu'on ait quelqu'un de sa famille qui fait de la qualité.

• Speaker #1

  On le fait déjà, oui, bien sûr. Très bien. Et en tant que passionné de cirque ?

• Speaker #0

  Passionné de cirque, déjà, trouver le cirque qu'on veut faire. Parce qu'il faut mieux faire un cirque qui existe déjà. Parce que déjà, ça sera plus facile pour trouver les photos, ce qu'on a besoin. Comme actuellement, il y a beaucoup de choses qu'on trouve, c'est sur le Cirque Plan d'Air.

• Speaker #1

  Ah bah oui.

• Speaker #0

  Il y a exactement plein de documents, plein de trucs. En plus, le Cirque Plan d'Air vient de reprendre une tournée. Oui, ils ont démarré. La route. Donc lorsqu'ils vont passer dans les villes, là c'est l'occasion d'aller faire un shooting de photos. Moi quand le Cirque Grusse vient sur Arras ou sur Lille ou sur Villeneuve d'Ascq, moi le principal c'est que je vais quand ils arrivent, quand les concours arrivent, et là je shoot les photos, je peux vous dire que l'année dernière sur Arras j'ai fait plus de 2000 photos. Heureusement que c'est numérique. C'est vrai que de l'Atlantique, ce ne serait pas possible. Mais je fais des photos au maximum, jusqu'à des détails. Même si je n'en ai pas besoin plus tard, je dis à jour, j'en aurai besoin. C'est vrai qu'à jour, j'en ai besoin. Tiens, j'ai fait ça, je vais la chercher et j'ai le détail.

• Speaker #1

  On le voit là exactement. Vous avez donné le bon exemple avec Pinder. Le nombre de personnes qui ont pris des photos, c'est un plaisir en tant que passionné de revoir.

• Speaker #0

  À ce moment, on le voit sur Facebook. Il y a quelqu'un qui l'en met, des années 75 qui remontent. Il y a tout ce qu'il faut. Si on veut choisir son époque, c'est impeccable. c'est ça on a dans le musée actuellement on a deux magnifiques affiches de pain d'air et je n'ai pas co rtf j'ai acheté il ya pas longtemps le livre qui était fait pour roger lanzacq oui il ya un livre qui était fait entièrement sur sa vie de monsieur loyal que le royal je l'achetais il est en juge pas trop cher il coûte 20 euros c'est vraiment super je les lui c'est toute la vie de roger lanzacq de nantes on apprend des choses qu'on ne savait pas ce nous le voit oui manquons monsieur loyal nous on rappelle que c'était la piste aux étoiles mais là c'est bien parce qu'on connait toute sa vie derrière avant d'arriver à être monsieur le royal tout ce qu'il est passé, tout ce qu'il a fait son parcours,

• Speaker #1

  carrément merci beaucoup du coup un dernier mot pour conclure oui, tout va bien je vous remercie nous aussi on était super content d'être voisins là on est voisins d'échanger avec vous sur le podcast ça m'a fait un grand plaisir je vous remercie Merci. Et puis tout ce qu'on peut dire à nos auditeurs, c'est restez passionnés, allez voir les spectacles de cirque, adhérez au Club du Cirque. C'est important, il faut soutenir les passionnés aussi.

• Speaker #0

  Pour le Club du Cirque, directement sur Internet, tapez Club du Cirque, il n'y a pas de problème, vous allez directement sur le site.

• Speaker #1

  Très bien. Et du coup, pareil, je reprêche pour ma part, vous pouvez aussi adhérer. au musée du cirque itinérant des Hauts-de-France aussi c'est important de soutenir les passionnés qui vont vivre cette culture et puis vive le cirque et vive le cirque merci beaucoup Christian

• Speaker #2

  Merci à tous.