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"Daignez agréer Monsieur l'aumônier général" | lettres de l’aumônerie des prisonniers de guerre

#2 Abbé Sauveur Belleau | Daignez agréer, Monsieur l'aumônier général

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05min |15/09/2022|

154

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Description

Après sa création à l’été 1940 par l’abbé Jean Rodhain, l’Aumônerie générale des
Prisonniers de guerre rentre en contact avec les différents camps. La Convention de Genève prévoyant une représentation collective des prisonniers de guerre, des Hommes de confiance y ont été nommés. D’abord désignés par les Allemands, leurs choix relèvent rapidement de leurs pairs. Leur rôle principal est de servir d’intermédiaire entre leurs camarades et les autorités allemandes. Avec les aumôniers principaux de camps et de kommandos, ils sont les principaux interlocuteurs de l’Aumônerie générale. Ils réceptionnent et répartissent notamment les valises-chapelles, publications et fournitures liturgiques que celle-ci envoie dans les camps. On trouve régulièrement des membres du clergé à ces postes d’Homme de confiance.  Dans chaque stalag, l'Homme de confiance est entouré d'un adjoint, d'un interprète, d'un conseiller juridique et d'un secrétaire. Il nomme aussi des prisonniers compétents dans ses services : journal du camp, magasin, comité d'entraide, infirmerie et hôpital, équipes de sport, activités culturelles et théâtre. Il se trouve donc à la tête d’une véritable administration qui gère le camp. 
Il y a également des Hommes de confiance dans chaque district et dans les kommandos. Leur rôle est moins important mais ils font le relais vers le siège du Stalag.  
L’abbé Sauveur Belleau occupe un moment ce poste au Stalag IV C.  

Né en 1907 à Amendeuix-Oneix (Pyrénées-Atlantiques), Sauveur Belleau entre dans
les ordres et est ordonné prêtre le 17 juillet 1932 pour le diocèse de Bayonne. Il est vicaire à Salies-de-Béarn quand il est mobilisé comme adjudant en septembre 1939 et fait prisonnier de guerre.  Envoyé en Allemagne au Stalag IV C, situé à Wistritz dans les Sudètes, il est affecté comme bucheron au kommando 1632. En novembre 1940, ayant
refusé de travailler, il se retrouve devant le tribunal de Teplitz qui le disculpe. 
L’abbé Henri Duplech, aumônier principal du Stalag IV C, réussit à le faire muter au camp où il devient, tour à tour, aumônier adjoint puis aumônier principal et enfin Homme de confiance principal.   

L’abbé Belleau rédige en 1941 une lettre assez classique de réception et de remerciements d’un Homme de confiance à l’Aumônerie générale. C’est un bon exemple des relations entretenues avec les camps de prisonniers. L’importance des envois liturgiques prend ici un relief un peu particulier du fait que l’Homme de confiance est lui-même prêtre.   

 

------


📎 On vous a mis une fiche pour comprendre l'épisode ici

Lecteurs : Candice et Frédéric (Conférence des évêques de France) et Pierre-Olivier ( Balard - Direction de l’Aumônerie Militaire catholique)

-----------------------------------------------------------

🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021)



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Après sa création à l’été 1940 par l’abbé Jean Rodhain, l’Aumônerie générale des
Prisonniers de guerre rentre en contact avec les différents camps. La Convention de Genève prévoyant une représentation collective des prisonniers de guerre, des Hommes de confiance y ont été nommés. D’abord désignés par les Allemands, leurs choix relèvent rapidement de leurs pairs. Leur rôle principal est de servir d’intermédiaire entre leurs camarades et les autorités allemandes. Avec les aumôniers principaux de camps et de kommandos, ils sont les principaux interlocuteurs de l’Aumônerie générale. Ils réceptionnent et répartissent notamment les valises-chapelles, publications et fournitures liturgiques que celle-ci envoie dans les camps. On trouve régulièrement des membres du clergé à ces postes d’Homme de confiance.  Dans chaque stalag, l'Homme de confiance est entouré d'un adjoint, d'un interprète, d'un conseiller juridique et d'un secrétaire. Il nomme aussi des prisonniers compétents dans ses services : journal du camp, magasin, comité d'entraide, infirmerie et hôpital, équipes de sport, activités culturelles et théâtre. Il se trouve donc à la tête d’une véritable administration qui gère le camp. 
Il y a également des Hommes de confiance dans chaque district et dans les kommandos. Leur rôle est moins important mais ils font le relais vers le siège du Stalag.  
L’abbé Sauveur Belleau occupe un moment ce poste au Stalag IV C.  

Né en 1907 à Amendeuix-Oneix (Pyrénées-Atlantiques), Sauveur Belleau entre dans
les ordres et est ordonné prêtre le 17 juillet 1932 pour le diocèse de Bayonne. Il est vicaire à Salies-de-Béarn quand il est mobilisé comme adjudant en septembre 1939 et fait prisonnier de guerre.  Envoyé en Allemagne au Stalag IV C, situé à Wistritz dans les Sudètes, il est affecté comme bucheron au kommando 1632. En novembre 1940, ayant
refusé de travailler, il se retrouve devant le tribunal de Teplitz qui le disculpe. 
L’abbé Henri Duplech, aumônier principal du Stalag IV C, réussit à le faire muter au camp où il devient, tour à tour, aumônier adjoint puis aumônier principal et enfin Homme de confiance principal.   

L’abbé Belleau rédige en 1941 une lettre assez classique de réception et de remerciements d’un Homme de confiance à l’Aumônerie générale. C’est un bon exemple des relations entretenues avec les camps de prisonniers. L’importance des envois liturgiques prend ici un relief un peu particulier du fait que l’Homme de confiance est lui-même prêtre.   

 

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🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021)



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Après sa création à l’été 1940 par l’abbé Jean Rodhain, l’Aumônerie générale des
Prisonniers de guerre rentre en contact avec les différents camps. La Convention de Genève prévoyant une représentation collective des prisonniers de guerre, des Hommes de confiance y ont été nommés. D’abord désignés par les Allemands, leurs choix relèvent rapidement de leurs pairs. Leur rôle principal est de servir d’intermédiaire entre leurs camarades et les autorités allemandes. Avec les aumôniers principaux de camps et de kommandos, ils sont les principaux interlocuteurs de l’Aumônerie générale. Ils réceptionnent et répartissent notamment les valises-chapelles, publications et fournitures liturgiques que celle-ci envoie dans les camps. On trouve régulièrement des membres du clergé à ces postes d’Homme de confiance.  Dans chaque stalag, l'Homme de confiance est entouré d'un adjoint, d'un interprète, d'un conseiller juridique et d'un secrétaire. Il nomme aussi des prisonniers compétents dans ses services : journal du camp, magasin, comité d'entraide, infirmerie et hôpital, équipes de sport, activités culturelles et théâtre. Il se trouve donc à la tête d’une véritable administration qui gère le camp. 
Il y a également des Hommes de confiance dans chaque district et dans les kommandos. Leur rôle est moins important mais ils font le relais vers le siège du Stalag.  
L’abbé Sauveur Belleau occupe un moment ce poste au Stalag IV C.  

Né en 1907 à Amendeuix-Oneix (Pyrénées-Atlantiques), Sauveur Belleau entre dans
les ordres et est ordonné prêtre le 17 juillet 1932 pour le diocèse de Bayonne. Il est vicaire à Salies-de-Béarn quand il est mobilisé comme adjudant en septembre 1939 et fait prisonnier de guerre.  Envoyé en Allemagne au Stalag IV C, situé à Wistritz dans les Sudètes, il est affecté comme bucheron au kommando 1632. En novembre 1940, ayant
refusé de travailler, il se retrouve devant le tribunal de Teplitz qui le disculpe. 
L’abbé Henri Duplech, aumônier principal du Stalag IV C, réussit à le faire muter au camp où il devient, tour à tour, aumônier adjoint puis aumônier principal et enfin Homme de confiance principal.   

L’abbé Belleau rédige en 1941 une lettre assez classique de réception et de remerciements d’un Homme de confiance à l’Aumônerie générale. C’est un bon exemple des relations entretenues avec les camps de prisonniers. L’importance des envois liturgiques prend ici un relief un peu particulier du fait que l’Homme de confiance est lui-même prêtre.   

 

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Il y a également des Hommes de confiance dans chaque district et dans les kommandos. Leur rôle est moins important mais ils font le relais vers le siège du Stalag.  
L’abbé Sauveur Belleau occupe un moment ce poste au Stalag IV C.  

Né en 1907 à Amendeuix-Oneix (Pyrénées-Atlantiques), Sauveur Belleau entre dans
les ordres et est ordonné prêtre le 17 juillet 1932 pour le diocèse de Bayonne. Il est vicaire à Salies-de-Béarn quand il est mobilisé comme adjudant en septembre 1939 et fait prisonnier de guerre.  Envoyé en Allemagne au Stalag IV C, situé à Wistritz dans les Sudètes, il est affecté comme bucheron au kommando 1632. En novembre 1940, ayant
refusé de travailler, il se retrouve devant le tribunal de Teplitz qui le disculpe. 
L’abbé Henri Duplech, aumônier principal du Stalag IV C, réussit à le faire muter au camp où il devient, tour à tour, aumônier adjoint puis aumônier principal et enfin Homme de confiance principal.   

L’abbé Belleau rédige en 1941 une lettre assez classique de réception et de remerciements d’un Homme de confiance à l’Aumônerie générale. C’est un bon exemple des relations entretenues avec les camps de prisonniers. L’importance des envois liturgiques prend ici un relief un peu particulier du fait que l’Homme de confiance est lui-même prêtre.   

 

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