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#4 Abbé Jean Seng | Daignez agréer, Monsieur l'aumônier général cover
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"Daignez agréer Monsieur l'aumônier général" | lettres de l’aumônerie des prisonniers de guerre

#4 Abbé Jean Seng | Daignez agréer, Monsieur l'aumônier général

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05min |07/10/2022|

235

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Description

Une des activités importantes de l’abbé Jean Rodhain au sein de l’Aumônerie générale est de maintenir présent à l’esprit en France l’existence et l’absence des Prisonniers de guerre. En aout 1942, il écrit ainsi dans un article : « la solitude morale des prisonniers est grande. Il ne faut pas qu’ils puissent douter de nous ».   C’est pourquoi il multiplie les actions de rappels en leur faveur. En 1941, une campagne est lancée afin que chaque diocèse adopte un camp. Celui de Lille choisit aussitôt, en août 1942, le Stalag VIII C en Silésie. Son exemple est suivi par 76 autres diocèses.


Une Journée nationale de prières pour les absents, commune aux diocèse de France et aux camps d’Allemagne, est aussi mise en place. Elle se déroule le 29 novembre 1942 et est reconduite les années suivantes. L’abbé Jacques Gamet, responsable pour l’Aumônerie générale des lazaretts des camps, c’est-à-dire de leurs hôpitaux, organise une
opération dans le même esprit. Il fait appel aux enfants de France afin que ceux-ci se groupent pour adopter un stalag auquel ils enverront ce qu’ils pourront économiser. Il est leur est ainsi recommandé de mettre de côté « un sucre par semaine, un rien par quinzaine, un franc par mois ».


Ces envois par des enfants qui se privent dans une période de restriction afin de faire un geste envers les 30 000 prisonniers malades vont marquer leurs destinataires. L’abbé Jean Seng s’en fait ainsi l’écho.   

 

------


📎 On vous a mis une fiche pour comprendre l'épisode ici   


Lecteurs : Candice et Frédéric (Conférence des évêques de France) et Pierre-Olivier ( Balard - Direction de l’Aumônerie Militaire catholique)


-----------------------------------------------------------


🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021).  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Une des activités importantes de l’abbé Jean Rodhain au sein de l’Aumônerie générale est de maintenir présent à l’esprit en France l’existence et l’absence des Prisonniers de guerre. En aout 1942, il écrit ainsi dans un article : « la solitude morale des prisonniers est grande. Il ne faut pas qu’ils puissent douter de nous ».   C’est pourquoi il multiplie les actions de rappels en leur faveur. En 1941, une campagne est lancée afin que chaque diocèse adopte un camp. Celui de Lille choisit aussitôt, en août 1942, le Stalag VIII C en Silésie. Son exemple est suivi par 76 autres diocèses.


Une Journée nationale de prières pour les absents, commune aux diocèse de France et aux camps d’Allemagne, est aussi mise en place. Elle se déroule le 29 novembre 1942 et est reconduite les années suivantes. L’abbé Jacques Gamet, responsable pour l’Aumônerie générale des lazaretts des camps, c’est-à-dire de leurs hôpitaux, organise une
opération dans le même esprit. Il fait appel aux enfants de France afin que ceux-ci se groupent pour adopter un stalag auquel ils enverront ce qu’ils pourront économiser. Il est leur est ainsi recommandé de mettre de côté « un sucre par semaine, un rien par quinzaine, un franc par mois ».


Ces envois par des enfants qui se privent dans une période de restriction afin de faire un geste envers les 30 000 prisonniers malades vont marquer leurs destinataires. L’abbé Jean Seng s’en fait ainsi l’écho.   

 

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📎 On vous a mis une fiche pour comprendre l'épisode ici   


Lecteurs : Candice et Frédéric (Conférence des évêques de France) et Pierre-Olivier ( Balard - Direction de l’Aumônerie Militaire catholique)


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🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021).  


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Une Journée nationale de prières pour les absents, commune aux diocèse de France et aux camps d’Allemagne, est aussi mise en place. Elle se déroule le 29 novembre 1942 et est reconduite les années suivantes. L’abbé Jacques Gamet, responsable pour l’Aumônerie générale des lazaretts des camps, c’est-à-dire de leurs hôpitaux, organise une
opération dans le même esprit. Il fait appel aux enfants de France afin que ceux-ci se groupent pour adopter un stalag auquel ils enverront ce qu’ils pourront économiser. Il est leur est ainsi recommandé de mettre de côté « un sucre par semaine, un rien par quinzaine, un franc par mois ».


Ces envois par des enfants qui se privent dans une période de restriction afin de faire un geste envers les 30 000 prisonniers malades vont marquer leurs destinataires. L’abbé Jean Seng s’en fait ainsi l’écho.   

 

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🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021).  


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Une des activités importantes de l’abbé Jean Rodhain au sein de l’Aumônerie générale est de maintenir présent à l’esprit en France l’existence et l’absence des Prisonniers de guerre. En aout 1942, il écrit ainsi dans un article : « la solitude morale des prisonniers est grande. Il ne faut pas qu’ils puissent douter de nous ».   C’est pourquoi il multiplie les actions de rappels en leur faveur. En 1941, une campagne est lancée afin que chaque diocèse adopte un camp. Celui de Lille choisit aussitôt, en août 1942, le Stalag VIII C en Silésie. Son exemple est suivi par 76 autres diocèses.


Une Journée nationale de prières pour les absents, commune aux diocèse de France et aux camps d’Allemagne, est aussi mise en place. Elle se déroule le 29 novembre 1942 et est reconduite les années suivantes. L’abbé Jacques Gamet, responsable pour l’Aumônerie générale des lazaretts des camps, c’est-à-dire de leurs hôpitaux, organise une
opération dans le même esprit. Il fait appel aux enfants de France afin que ceux-ci se groupent pour adopter un stalag auquel ils enverront ce qu’ils pourront économiser. Il est leur est ainsi recommandé de mettre de côté « un sucre par semaine, un rien par quinzaine, un franc par mois ».


Ces envois par des enfants qui se privent dans une période de restriction afin de faire un geste envers les 30 000 prisonniers malades vont marquer leurs destinataires. L’abbé Jean Seng s’en fait ainsi l’écho.   

 

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