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#3 Abbé Jean Piard | Daignez agréer, Monsieur l'aumônier général cover
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"Daignez agréer Monsieur l'aumônier général" | lettres de l’aumônerie des prisonniers de guerre

#3 Abbé Jean Piard | Daignez agréer, Monsieur l'aumônier général

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06min |29/09/2022|

133

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Description

 Après la défaite de 1940, environ 1 850 000 prisonniers de guerre sont envoyés dans les camps. On compte parmi eux environ 29 000 officiers regroupés dans les oflags et non dans les stalags où sont détenus les soldats et sous-officiers. Contrairement à ces derniers, les officiers dont le statut est également régi par les conventions de Genève, ne sont astreints à aucun travail obligatoire. Près de 20 000 d'entre eux restent en captivité jusqu'à la libération des camps par les troupes alliées en 1945. 


Exemptés de travail, ils passent donc leur temps en se consacrant aux loisirs sportifs et surtout intellectuels. Leur organisation prend ainsi rapidement une grande ampleur puisque des conférences et des cours sont notamment mis en place. Les membres de l’armée d’active et les réservistes se trouvent mélangés, ce qui favorise un certain brassage social. Cependant, l’ensemble des officiers est très majoritairement issu du lycée, monde alors assez fermé puisqu’en 1939 seulement 7% d’une classe d’âge est titulaire du baccalauréat. Dans les oflags, le clergé catholique constitue parfois jusqu'à 3% de la population totale, bien plus que dans la France de 1940, qui compte alors environ 50.000 prêtres diocésains pour plus de 40 millions d'habitants. L'encadrement religieux des camps d’officiers est donc conséquent. L’abbé Jean Piard en fait partie.  

----------------------------------------------------------- 


📎 On vous a mis une fiche pour comprendre l'épisode ici  


Lecteurs : Candice et Frédéric (Conférence des évêques de France) et Pierre-Olivier ( Balard - Direction de l’Aumônerie Militaire catholique)


-----------------------------------------------------------


🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021).  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

 Après la défaite de 1940, environ 1 850 000 prisonniers de guerre sont envoyés dans les camps. On compte parmi eux environ 29 000 officiers regroupés dans les oflags et non dans les stalags où sont détenus les soldats et sous-officiers. Contrairement à ces derniers, les officiers dont le statut est également régi par les conventions de Genève, ne sont astreints à aucun travail obligatoire. Près de 20 000 d'entre eux restent en captivité jusqu'à la libération des camps par les troupes alliées en 1945. 


Exemptés de travail, ils passent donc leur temps en se consacrant aux loisirs sportifs et surtout intellectuels. Leur organisation prend ainsi rapidement une grande ampleur puisque des conférences et des cours sont notamment mis en place. Les membres de l’armée d’active et les réservistes se trouvent mélangés, ce qui favorise un certain brassage social. Cependant, l’ensemble des officiers est très majoritairement issu du lycée, monde alors assez fermé puisqu’en 1939 seulement 7% d’une classe d’âge est titulaire du baccalauréat. Dans les oflags, le clergé catholique constitue parfois jusqu'à 3% de la population totale, bien plus que dans la France de 1940, qui compte alors environ 50.000 prêtres diocésains pour plus de 40 millions d'habitants. L'encadrement religieux des camps d’officiers est donc conséquent. L’abbé Jean Piard en fait partie.  

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📎 On vous a mis une fiche pour comprendre l'épisode ici  


Lecteurs : Candice et Frédéric (Conférence des évêques de France) et Pierre-Olivier ( Balard - Direction de l’Aumônerie Militaire catholique)


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🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021).  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Exemptés de travail, ils passent donc leur temps en se consacrant aux loisirs sportifs et surtout intellectuels. Leur organisation prend ainsi rapidement une grande ampleur puisque des conférences et des cours sont notamment mis en place. Les membres de l’armée d’active et les réservistes se trouvent mélangés, ce qui favorise un certain brassage social. Cependant, l’ensemble des officiers est très majoritairement issu du lycée, monde alors assez fermé puisqu’en 1939 seulement 7% d’une classe d’âge est titulaire du baccalauréat. Dans les oflags, le clergé catholique constitue parfois jusqu'à 3% de la population totale, bien plus que dans la France de 1940, qui compte alors environ 50.000 prêtres diocésains pour plus de 40 millions d'habitants. L'encadrement religieux des camps d’officiers est donc conséquent. L’abbé Jean Piard en fait partie.  

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📎 On vous a mis une fiche pour comprendre l'épisode ici  


Lecteurs : Candice et Frédéric (Conférence des évêques de France) et Pierre-Olivier ( Balard - Direction de l’Aumônerie Militaire catholique)


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🎙️ Ce podcast a été concocté par La Direction de la communication de la Conférence des évêques de France et le Centre National des archives de l’Eglise. Nous vous invitons à découvrir le très riche fonds du CNAEF et le Documents épiscopat : « L’Aumônerie générale des prisonniers de guerre » (N°5-2021).  


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 Après la défaite de 1940, environ 1 850 000 prisonniers de guerre sont envoyés dans les camps. On compte parmi eux environ 29 000 officiers regroupés dans les oflags et non dans les stalags où sont détenus les soldats et sous-officiers. Contrairement à ces derniers, les officiers dont le statut est également régi par les conventions de Genève, ne sont astreints à aucun travail obligatoire. Près de 20 000 d'entre eux restent en captivité jusqu'à la libération des camps par les troupes alliées en 1945. 


Exemptés de travail, ils passent donc leur temps en se consacrant aux loisirs sportifs et surtout intellectuels. Leur organisation prend ainsi rapidement une grande ampleur puisque des conférences et des cours sont notamment mis en place. Les membres de l’armée d’active et les réservistes se trouvent mélangés, ce qui favorise un certain brassage social. Cependant, l’ensemble des officiers est très majoritairement issu du lycée, monde alors assez fermé puisqu’en 1939 seulement 7% d’une classe d’âge est titulaire du baccalauréat. Dans les oflags, le clergé catholique constitue parfois jusqu'à 3% de la population totale, bien plus que dans la France de 1940, qui compte alors environ 50.000 prêtres diocésains pour plus de 40 millions d'habitants. L'encadrement religieux des camps d’officiers est donc conséquent. L’abbé Jean Piard en fait partie.  

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