Rediffusion du Tour de France : Toiles de Mayenne cover
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De l'or dans les mains

Rediffusion du Tour de France : Toiles de Mayenne

Rediffusion du Tour de France : Toiles de Mayenne

44min |11/08/2022
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Description

Ce matin, nous nous rendons à Fontaine-Daniel, en Mayenne, un petit village ouvrier en pleine forêt né de l’activité textile de Toiles de Mayenne. Les bâtiments manufacturiers sont faits des mêmes pierres grises et ocre que les maisons aux petits carreaux blancs et que les immeubles. La petite fontaine de la place a longtemps fourni en eau les habitants du village.

 

C’est ici, au bord d’un grand étang créé par les moines pour faire tourner le moulin monastique, que s’est implanté la manufacture de Toiles de Mayenne. À l’origine, il n’y avait qu’une abbaye cistercienne désertée depuis la révolution. Vendue comme bien national en 1796, l’abbaye est devenue en 1806 la propriété d’industriels parisiens du textile. La force motrice de l’eau, les vastes locaux de l’abbaye et la main-d’œuvre locale de qualité étaient autant d’avantages pour lancer une première filature. Puis un atelier. En 1809 le nombre de métiers à tisser à navette volante est de 325. Il faut construire des logements pour les travailleurs. C’est l’implantation de cette manufacture qui a fait naître autour d’elle ce petit village ouvrier.

 

Deux cents ans plus tard, la fabrication est toujours 100% française et locale. Grâce à de petits effectifs, pas d’intermédiaire, la maîtrise de toute la chaîne de production et de confection, est assurée.

 

Sept générations de la famille Denis se sont succédées quand en 2018 Clotilde Boutrole et Jérome Couasnon reprennent Toiles de Mayenne pour redonner vie à cette vieille dame. C’est au cœur de la forêt, dans un des bâtiments où les machines à coudre donnent le rythme, que je les retrouve, pour qu’ils nous racontent cette aventure pour faire perdurer un savoir-faire.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Ce matin, nous nous rendons à Fontaine-Daniel, en Mayenne, un petit village ouvrier en pleine forêt né de l’activité textile de Toiles de Mayenne. Les bâtiments manufacturiers sont faits des mêmes pierres grises et ocre que les maisons aux petits carreaux blancs et que les immeubles. La petite fontaine de la place a longtemps fourni en eau les habitants du village.

 

C’est ici, au bord d’un grand étang créé par les moines pour faire tourner le moulin monastique, que s’est implanté la manufacture de Toiles de Mayenne. À l’origine, il n’y avait qu’une abbaye cistercienne désertée depuis la révolution. Vendue comme bien national en 1796, l’abbaye est devenue en 1806 la propriété d’industriels parisiens du textile. La force motrice de l’eau, les vastes locaux de l’abbaye et la main-d’œuvre locale de qualité étaient autant d’avantages pour lancer une première filature. Puis un atelier. En 1809 le nombre de métiers à tisser à navette volante est de 325. Il faut construire des logements pour les travailleurs. C’est l’implantation de cette manufacture qui a fait naître autour d’elle ce petit village ouvrier.

 

Deux cents ans plus tard, la fabrication est toujours 100% française et locale. Grâce à de petits effectifs, pas d’intermédiaire, la maîtrise de toute la chaîne de production et de confection, est assurée.

 

Sept générations de la famille Denis se sont succédées quand en 2018 Clotilde Boutrole et Jérome Couasnon reprennent Toiles de Mayenne pour redonner vie à cette vieille dame. C’est au cœur de la forêt, dans un des bâtiments où les machines à coudre donnent le rythme, que je les retrouve, pour qu’ils nous racontent cette aventure pour faire perdurer un savoir-faire.


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C’est ici, au bord d’un grand étang créé par les moines pour faire tourner le moulin monastique, que s’est implanté la manufacture de Toiles de Mayenne. À l’origine, il n’y avait qu’une abbaye cistercienne désertée depuis la révolution. Vendue comme bien national en 1796, l’abbaye est devenue en 1806 la propriété d’industriels parisiens du textile. La force motrice de l’eau, les vastes locaux de l’abbaye et la main-d’œuvre locale de qualité étaient autant d’avantages pour lancer une première filature. Puis un atelier. En 1809 le nombre de métiers à tisser à navette volante est de 325. Il faut construire des logements pour les travailleurs. C’est l’implantation de cette manufacture qui a fait naître autour d’elle ce petit village ouvrier.

 

Deux cents ans plus tard, la fabrication est toujours 100% française et locale. Grâce à de petits effectifs, pas d’intermédiaire, la maîtrise de toute la chaîne de production et de confection, est assurée.

 

Sept générations de la famille Denis se sont succédées quand en 2018 Clotilde Boutrole et Jérome Couasnon reprennent Toiles de Mayenne pour redonner vie à cette vieille dame. C’est au cœur de la forêt, dans un des bâtiments où les machines à coudre donnent le rythme, que je les retrouve, pour qu’ils nous racontent cette aventure pour faire perdurer un savoir-faire.


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C’est ici, au bord d’un grand étang créé par les moines pour faire tourner le moulin monastique, que s’est implanté la manufacture de Toiles de Mayenne. À l’origine, il n’y avait qu’une abbaye cistercienne désertée depuis la révolution. Vendue comme bien national en 1796, l’abbaye est devenue en 1806 la propriété d’industriels parisiens du textile. La force motrice de l’eau, les vastes locaux de l’abbaye et la main-d’œuvre locale de qualité étaient autant d’avantages pour lancer une première filature. Puis un atelier. En 1809 le nombre de métiers à tisser à navette volante est de 325. Il faut construire des logements pour les travailleurs. C’est l’implantation de cette manufacture qui a fait naître autour d’elle ce petit village ouvrier.

 

Deux cents ans plus tard, la fabrication est toujours 100% française et locale. Grâce à de petits effectifs, pas d’intermédiaire, la maîtrise de toute la chaîne de production et de confection, est assurée.

 

Sept générations de la famille Denis se sont succédées quand en 2018 Clotilde Boutrole et Jérome Couasnon reprennent Toiles de Mayenne pour redonner vie à cette vieille dame. C’est au cœur de la forêt, dans un des bâtiments où les machines à coudre donnent le rythme, que je les retrouve, pour qu’ils nous racontent cette aventure pour faire perdurer un savoir-faire.


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