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107 - Goodbye dévalorisation : Ose, sans t'excuser ! / Build in public #5 cover
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Décide

107 - Goodbye dévalorisation : Ose, sans t'excuser ! / Build in public #5

107 - Goodbye dévalorisation : Ose, sans t'excuser ! / Build in public #5

21min |05/11/2024|

140

Play
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Description

Bienvenue dans ce nouvel épisode spécial Building in Public, où je partage avec vous mon défi actuel : dire "Stop" à la dévalorisation et embrasser pleinement qui nous sommes.


Depuis plus de 20 jours, j'explore en profondeur ce thème souvent tabou pour mieux comprendre et transformer nos comportements limitants, ceux qui nous empêchent de briller et de nous affirmer pleinement dans nos projets, nos activités, et nos rêves.


Dans cet épisode, on parlera d'un point essentiel : ce n’est pas parce qu’on se dévalorise parfois qu’on est "défectueux" ou "moins bon". Au contraire, c’est une part naturelle de notre humanité !


Ensemble, nous allons voir comment ces moments de doute révèlent en réalité des désirs profonds et des parts de nous qui méritent d’être entendues. Je partagerai des exemples personnels, des moments d'inconfort que j’ai pu ressentir, et ce que ces expériences m'ont appris.


Marquez dans vos agendas mon atelier en ligne Goodbye Dévalorisation, le 20 novembre, de 11h30 à 13h. Ensemble, nous apprendrons à nous affirmer avec clarté, confiance, audace, et surtout nous sans excuser !


Pour les plus pressées, envoyez-moi un message privé sur les réseaux pour que je vous ajoute à la liste et bloque votre place !


Un épisode pour toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces doutes, et qui sont prêts à les transformer en un moteur d’élan et d’affirmation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode au format Building Public, où je vais revenir sur mon défi du moment autour de la dévalorisation, pour que l'on puisse enfin s'affirmer et faire briller nos activités, nos projets, nos créations, tout ce qui nous tient à cœur. Alors si vous n'avez pas suivi cette affaire, eh bien je suis en plein défi pour plus de 30 jours, avant de vous proposer un atelier qui va s'appeler Goodbye Dévalorisation, dont vous pouvez déjà bloquer la date, puisque c'est le 20 novembre de 11h30 à 13h. et que les inscriptions ouvrent le 10 novembre. Donc, vous pouvez déjà noter sur votre agenda le petit créneau si vous avez envie, vous aussi, de dire stop à la dévalorisation et surtout de vous permettre de créer avec clarté, confiance, aisance, audace, tout ce qui vous tient à cœur. C'est vraiment un atelier qui, pour moi, va être un moment joyeux. J'ai à cœur de vous proposer de vous offrir cet atelier pour y mettre... vraiment de la lumière, de la clarté, de l'élan, et pas que ce soit quelque chose de plombant. Parce que justement, avec déjà ces plus de 20 jours de défis, je me rends compte que c'est un sujet dont on parle peu, parce qu'il n'est pas gratifiant. On parle très souvent des peurs, on parle très souvent du regard des autres, on parle moins de la dévalorisation, parce que c'est quelque chose qui est très intime, très personnel, et donc du coup ça veut dire aussi, aller regarder peut-être des endroits en nous, où c'est pas du tout confortable. J'ai vraiment envie de ramener de la normalité là-dessus. En fait, j'en ai marre d'entendre et de voir des pseudo-coaches dire que la vie, c'est censé être uniquement des hauts. Uniquement des moments où on gère ses émotions. Comme si c'était une gestion de projet. Des moments où en fait, si on a des... peur, c'est qu'on n'est pas normal. Si on a des doutes, c'est qu'on manque de confiance. Tout ça, je ne crois pas du tout que ce soit la réalité. Je pense au contraire qu'on se fout bien violemment un doigt dans l'œil, tellement on est loin d'un concept essentiel qui est nous sommes humains. Et en fait, à moins de tendre vers une vie, vers un monde dans lequel on va tous être robotisés, matricés, il est nécessaire d'arrêter de vouloir éradiquer ce qui est inconfortable dans nos vies, y compris nos émotions et nos parts de nous. C'est vraiment quelque chose qui me tient particulièrement à cœur, c'est d'arrêter de croire qu'en fait, le but ultime, le goal de la vie, c'est de ne plus avoir d'émotions désagréables. Non ! Le rôle de la vie, notre job, c'est de savoir appréhender les émotions désagréables. Et j'aimerais justement dans cet épisode, en tout cas à travers mon expérience, que ce soit personnelle et professionnelle, nous rappeler que le but n'est pas d'éradiquer des parts de nous, n'est pas de les mettre sous un tapis aussi épais que votre matelas pour dire, regardez comme je suis parfait, je ne ressens pas d'émotions désagréables. Moi je suis zen, je suis serein en tout temps. Bon, l'intro est un petit peu longue, mais je voulais reposer ce cadre, qui est hyper important et précieux pour moi, sur le fait que, non, si vous vous dévalorisez, ça n'est pas anormal. Non, vous n'êtes pas encore plus nul que ce que vous vous dites déjà si vous vous dévalorisez. Ça fait juste partie d'un process humain. Donc, ce que j'ai envie de vous délivrer aujourd'hui dans cet épisode, déjà petit 1, c'est que je me rends compte que ce sujet est bien plus profond et bien plus intime qu'il n'y paraît. Et si vous deviez retenir une seule chose, c'est que vous êtes un être humain, et donc il est tout à fait normal. d'avoir des parts que vous aimez moins. Mais ça veut pas dire que ce sont des mauvaises parts. Il n'y a pas de mauvaises parts en vous. Il y a juste des parts incomprises. Et pour ça, je vais vous donner un exemple très simple. Je sais pas vous, mais moi quand j'étais enfant à l'école, j'étais plutôt insolente. Alors, j'ai envie de dire que c'est selon mes carnets, mais non, c'est aussi selon moi et la mémoire que j'ai. J'avais tendance à répondre, j'avais tendance à avoir du mal avec l'autorité, et j'avais tendance à ne pas être d'accord avec les règles et le fonctionnement de façon générale. Donc du coup, ce qui ressort forcément sur mes bulletins et dans mes études au sens le plus large, c'est que j'avais une difficulté à me concentrer. j'avais une difficulté à avoir des bonnes notes, et donc du coup, ce qui ressort très souvent, au-delà du fait d'être insolente, c'est moyenne, peut faire mieux, peut faire des efforts, etc. Et en fait, ça c'est un point d'attention, une vigilance, qui est que la société va dire, eh bien Joy, quand elle était enfant, elle avait du mal à l'école. Joy, quand elle était enfant, elle était insolente. En fait, on va poser des étiquettes sur un comportement comme étant bien ou mal. On revient à ce fameux bon monde binaire qu'on adore. Alors qu'en fait, aujourd'hui, en tant qu'adulte, je vois mon comportement d'enfant comme étant un cadeau. Comme étant une expression de ce qu'il y a d'important pour moi. De mettre du sens. De mettre de la cohérence. Que l'on m'explique les choses. C'est-à-dire que me dire c'est comme ça ça ne fonctionne pas. Mais même en tant qu'adulte. C'est-à-dire que me proposer quelque chose, une règle, sans que je comprenne l'utilité, c'est un non-sens pour moi. Eh bien, c'est exactement pareil avec la dévalorisation. Ça va enclencher des comportements qui nous semblent, d'un point de vue sociétal et d'un point de vue collectif, au premier abord inutiles, peut-être même bloquants, limitants, alors qu'ils sont là pour nous montrer nos désirs les plus importants. profond. Essayez d'observer, de vous observer la prochaine fois que vous vous dévalorisez ou peut-être que vous utilisez d'autres mots pour ça, que vous vous jugez, que vous vous auto-sabotez, que vous vous sous-estimez. Il y en a plein d'autres, ça peut être aussi avoir un complexe d'infériorité, que vous vous rabaissez, que vous vous sentez pas légitime. Finalement, toutes ces fois où vous êtes vraiment en train de vous brider, est-ce que Vous pouvez essayer de le regarder sous un angle différent qui est quel serait le désir que je cherche à exprimer derrière. Parce que justement, comme nous sommes des êtres humains, c'est là toute la beauté, enfin moi en tout cas c'est ce qui me passionne, c'est qu'il n'y a aucune part de nous qui s'exprime en ayant pour but de nous faire du mal. Toutes les parts en nous qui s'expriment ont une intention positive. Très souvent de nous protéger, mais aussi très souvent d'exprimer quelque chose qui compte. Et parfois, oui, on est d'accord, les comportements qui vont avec sont totalement maladroits, et ça pourrait être fait avec beaucoup plus de rondeur, de souplesse, de clarté, ce que vous voulez. Mais pardonnez-moi aussi de rappeler que nos parts ne sont pas parfaites, tout comme nous. Si vous vous disputez avec quelqu'un, vous n'êtes pas toujours en train d'utiliser la communication non-violente. Et bien c'est exactement pareil pour nos parts, à un moment donné on les écoute pas, et bien elles nous rentrent dedans, elles nous bloquent, et c'est ça aussi qui fait tout le charme de l'humanité. En tout cas, j'aime le voir comme ça. Donc ce que j'ai envie de nous rappeler, en tout cas à travers cette expérience, déjà petit 1, c'est que c'est normal, petit 2, c'est qu'il y a un désir derrière qui cherche à être exprimé, et petit 3, c'est que justement, les conséquences que... la dévalorisation va engendrer sont là aussi pour nous permettre d'avoir un regard d'observateur sur nos comportements. Je m'explique. Je me rends compte en discutant, en m'exprimant sur ce sujet de la dévalorisation, que justement, ça permet d'avoir un regard neuf sur nous. C'est-à-dire que si on n'en parle jamais, si on pense que c'est réservé qu'aux plus faibles, qu'à ceux qui ont des problèmes, qu'à ceux qui ont des problèmes dans leur tête, qui pensent trop, qui machin, qui bisulent... Non, c'est réservé à tous les êtres humains. Il y a juste pour moi, je vais être très claire, ceux qui sont dans le déni. Les menteurs et ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes. Voilà, je vois trois catégories. Oui, vous pouvez dire que je suis tranchée, j'accepte totalement ce côté-là de moi. Eh bien, ceux qui sont dans le déni vous diront Mais non, mais moi pas du tout, je me dévalorise pas, je sais qui je suis, j'ai tout le temps confiance en mes idées. Voilà, il y a le menteur qui va aussi faire croire que ça ne lui arrive jamais ou alors que très très peu parce que lui, il est bien au-dessus. Alors soit parce qu'il est coach, soit parce qu'il est thérapeute. soit parce qu'il est docteur en je sais pas quoi. Donc il a du coup des compétences peut-être d'un point de vue santé mentale, en tout cas d'un point de vue conditionnement mental, mais pour moi ça ne rend personne parfait. Donc excusez-moi de rappeler que du coup la troisième catégorie me semble être la plus intéressante, à savoir ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes et de se dire Ah oui, effectivement, ça m'arrive et ça n'est pas grave. C'est-à-dire que ça nous arrive à tous de nous juger, ça nous arrive à tous de nous sentir pas légitimes. pour faire certaines choses et donc du coup on va apprendre à les faire. Encore une fois, c'est qu'une question d'appréhender les choses, pas simplement de les ignorer. Et puis ça nous arrive aussi très souvent d'avoir peur et pareil, ça fait partie du process. Donc l'idée c'est vraiment de comprendre que les conséquences de la dévalorisation font partie du jeu et qu'elles nous invitent à nous observer de façon différente. Donc je vous ai listé différentes conséquences. que j'observe chez moi, que je peux observer chez mes clients, et qui vous parleront certainement. Quand on se dévalorise, très souvent, ça nous empêche de faire des choix courageux. Ensuite, ça nous fait nous culpabiliser de ne pas être justement comme les autres. Mais alors là, je nous invite justement à regarder les autres et à les classer dans une des trois catégories que je viens de vous dire. Est-ce que ce sont des gens qui sont dans le déni, qui sont des gros mythos, ou est-ce que ce sont des gens qui sont en capacité de dire oui, c'est vrai ? je me dévalorise. Et auquel cas, juste d'être honnête. Alors attention, on va pas tomber non plus dans le truc dramatique de quelqu'un qui va dire exprès pour vous faire plaisir oui, je me dévalorise tout le temps, je me parle comme une merde. Non. Juste prendre conscience qu'à certains moments dans nos vies, on va se dévaloriser. Et là, je vous renvoie à l'épisode 105 où je vous parle des red flags, où on va avoir différents types de comportements qui viennent nourrir La dévalorisation, qui vient de montrer que nous sommes en train d'utiliser ce mécanisme. Je vous donne un exemple très concret qui m'est arrivé aujourd'hui. J'avais un rendez-vous pour le podcast, pour une interview, et j'étais persuadée que c'était 14h30 le rendez-vous alors que c'était 14h. La personne est évidemment venue à l'heure, et moi j'ai réalisé que 20 minutes après. que je m'étais plantée. Et quand je me suis connectée, la personne n'était plus là, ce qui est entièrement logique. Et là, je me suis dit, intéressant, la vie m'offre quelque chose que je vais pouvoir exploiter en termes de dévalorisation. Du coup, je me suis vue en train de me dire, mais t'es nulle, comment t'as pu louper tout ça ? Comment t'as pu ne pas être concentrée ? C'était important, tu te faisais une joie de faire cette interview. Et là, hop, hop, hop, mon discours interne est parti. dans sa petite dévalorisation tranquille. J'ai laissé faire en étant observatrice. Une fois que cette part s'est exprimée, parce qu'encore une fois, je ne vais pas chercher à la terre, je me suis posé plusieurs questions. La première, c'est pour quelle raison là, tu es en train de te dévaloriser ? Et il y a deux réponses qui sont venues. La première, c'est attention, il n'y a pas que de la dévalorisation, il y a aussi une réalité. Tu n'as pas honoré ton engagement, qui était d'être présente à ton rendez-vous. Donc quelque part, il y a aussi une prise de responsabilité qui est Là, tu as merdé. Donc j'ai le droit de te dire que t'as merdé. Premier point. Et je l'ai dit dans l'épisode justement précédent, où je parlais de faire la différence entre dévalorisation et réalisme. Ensuite, aller dire que je suis nulle, est-ce que ça avait grand intérêt ? Pas forcément. Mais donc du coup, je suis allée m'interroger. Pourquoi je suis en train de me dire que je suis nulle ? Parce qu'il y avait un désir derrière qui cherchait à être nourri. Celui d'être en contact avec cette personne que j'avais mis du temps à avoir en interview et de me planter quoi. C'était important pour moi d'honorer cet échange, de vous le diffuser ensuite et c'est pour ça qu'en fait je me suis sentie nulle parce que mon attente c'était vraiment d'honorer ce moment-là. Et là je pouvais pas le faire parce que j'avais pas été suffisamment consciencieuse. Le problème de la dévalorisation, c'est que très souvent, on reste bloqué dans la phase de ruminage, où on va du coup s'auto-flageller constamment et on va entretenir ce dialogue. Et comme là, pour le coup, j'ai des outils en ma possession pour appréhender mes émotions différemment, il s'est passé plusieurs choses. Déjà un, j'ai dédramatisé en me disant, ça va, c'est qu'une interview de podcast, on va se détendre un peu. Ensuite, je me suis dit que j'étais humaine. et pas infaillible et pas parfaite. Et donc là, j'ai envie de vous inviter aussi à le voir par cette expérience que c'est pas parce que j'ai cette envie, cette intention d'être professionnelle, d'être fiable, d'être responsable et d'honorer chacun de mes rendez-vous que ça ne m'arrive jamais de me louper. Et bien là, c'était le bon exemple à vous délivrer. Et puis la troisième chose que je me suis dit, c'est qu'est-ce que je peux faire finalement pour... Être dans une posture où je reprends mon propre pouvoir, où en fait j'assume. Parce que c'est toute l'idée de l'atelier que je vais vous proposer, Goodbye Dévalorisation, c'est de passer de la dévalorisation au fait d'assumer. Assumer quoi ? Assumer ce qui s'est joué, assumer ce qui s'est passé factuellement, et sortir du mode dramatisation. Donc retirer de la charge émotionnelle. Et quand je commence à prendre du recul sur la scène, et à me dire, finalement, c'est qu'une interview de podcast, détends-toi, je retire de la charge émotionnelle. Quand je me dis aussi, tu n'es pas infaillible, je retire de la charge émotionnelle. Alors que si je suis dans mon moulin à parole, mental, en train de me dire, non, tu devais absolument honorer ce rendez-vous, t'es vraiment nulle, si tu l'as pas fait, c'est que vraiment t'es incompétente, t'es pas professionnelle, qu'est-ce qu'elle va penser, tatati tatata, je ne passe pas dans l'action. Donc je n'assume rien. Du coup je me suis posé la question qu'est-ce qui est dans mon contrôle là, maintenant, pour pouvoir sortir de cette dévalorisation, sortir aussi du factuel et passer dans une posture où je me sens davantage dans... droite dans mes bottes quelque part. Bah c'est tout simplement passer par le fait de présenter mes excuses, par le fait aussi d'expliquer ce qui s'est passé, sans chercher à me justifier, attention, juste expliquer, et ensuite proposer quelque chose qui pourrait nous convenir l'une et l'autre. Et en fait, ça m'a permis de me rendre compte qu'il y a vraiment un processus qui se joue, en tout cas en moi. Et donc du coup, j'ai envie de vous le partager. Le premier, c'est de reconnaître. Reconnaître que là, on est en train de se dévaloriser, et ou, parce que les deux peuvent intervenir ensemble, On est en train aussi d'être réaliste. Très souvent, quand on se dévalorise, c'est qu'il y a quelque chose qu'on refuse de voir. On refuse de voir peut-être qu'on est mauvais, qu'on n'a pas été fiable, qu'on n'a pas été une personne de confiance, qu'on ne s'est pas suffisamment formé. Et ce n'est pas un mal que de se dire ça, que de reconnaître ça. Au contraire, c'est un tremplin. Donc, première étape pour moi, reconnaître. Reconnaître que là, oh ! Oh là je suis en train de me dévaloriser et essayer de voir quelle est la face cachée que je ne vois pas jusqu'à présent. Ensuite dédramatiser, retirer de la charge émotionnelle en revenant à des faits. Et ensuite renverser en allant voir là où je peux agir, là maintenant. Et aussi en expliquant quel était le désir profond. Et c'est ce que j'ai fait à cette personne, je lui ai dit voilà je m'excuse. Il s'est passé ça, j'ai cru que, et je suis vraiment désolée parce qu'en fait c'était important pour moi de faire cette interview, et donc du coup j'ai envie qu'on la reprogramme. Et c'est là où ça devient intéressant, ce défi. Et c'est pour ça que je vous le partage, c'est qu'en fait, plutôt que de rester dans un statut de victime, dans un statut de personne qui n'a pas la possibilité de faire évoluer quoi que ce soit dans son comportement, on reprend vraiment toute sa puissance. On reprend vraiment tout son pouvoir quelque part, toute sa souveraineté, dans le fait d'assumer qui l'on est, d'assumer toutes nos parts. Peut-être qu'il y a quelques années, si je n'avais pas cette conscience de ce qui joue en moi, de mes émotions, peut-être que si l'impact des autres était beaucoup trop fort sur moi, je n'aurais même pas osé lui dire je suis désolée et je me serais peut-être même auto-flagellée. auprès d'elle, en mode de toute façon je suis nulle, t'as bien fait de pas m'attendre, on pourrait s'imaginer plein de scénarios. Mais je suis pas restée bloqué sur un discours qui n'est pas porteur. J'espère que ça vous aura permis, cet épisode, de conscientiser plusieurs choses. La première, l'importance d'écouter ce qui se joue, d'être observateur de soi, d'être une sorte d'enquêteur. La deuxième, c'est qu'on est tous humains et que, du coup, personne n'est infaillible. En tout cas, encore une fois, celui qui dit qu'il l'est, eh bien c'est un venteur. Et ensuite... De voir qu'il y a possibilité de switcher, et rapidement, si on est dans cette observation-là. Donc c'est pour ça que je vous invite vraiment à venir célébrer avec moi cette humanité, lors de Goodbye Dévalorisation, mon atelier du 20 novembre. Et je dis fêter, parce que clairement, j'ai envie que ce soit une fête. J'ai envie que ce soit un atelier joyeux, lumineux, éclairant. J'ai envie que ce soit un moment qui nous fait du bien, pas un moment qui nous plombe. Un moment qui nous rassure, qui nous rappelle aussi que ce qu'on vit c'est normal et que parfois oui c'est compliqué, parfois c'est difficile de s'extraire de ce genre de pensée et c'est pour ça que je vais vous délivrer et je vais surtout vous faire vivre une expérience à part entière pour que vous puissiez avoir suffisamment d'outils, de discernement, de conscience sur comment on peut passer de l'un à l'autre et comment on peut arriver à s'assumer et à faire briller ce qui compte vraiment pour nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note, un commentaire sur Apple Podcast et Spotify, à le partager, parce que vous le savez, c'est grâce à vous que ce podcast prend davantage en visibilité. Et qui dit visibilité, ça veut dire aussi qu'on donne la possibilité à des gens aussi de se sentir un peu plus normal dans ce monde où on cherche à ce qu'on soit tous des compis conformes et surtout des êtres parfaits. Je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode, et je vous donne rendez-vous surtout le 20 novembre. Préparez vos costumes, préparez vos paillettes, ça va dépoter. Je vous embrasse. Décide.

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Bienvenue dans ce nouvel épisode spécial Building in Public, où je partage avec vous mon défi actuel : dire "Stop" à la dévalorisation et embrasser pleinement qui nous sommes.


Depuis plus de 20 jours, j'explore en profondeur ce thème souvent tabou pour mieux comprendre et transformer nos comportements limitants, ceux qui nous empêchent de briller et de nous affirmer pleinement dans nos projets, nos activités, et nos rêves.


Dans cet épisode, on parlera d'un point essentiel : ce n’est pas parce qu’on se dévalorise parfois qu’on est "défectueux" ou "moins bon". Au contraire, c’est une part naturelle de notre humanité !


Ensemble, nous allons voir comment ces moments de doute révèlent en réalité des désirs profonds et des parts de nous qui méritent d’être entendues. Je partagerai des exemples personnels, des moments d'inconfort que j’ai pu ressentir, et ce que ces expériences m'ont appris.


Marquez dans vos agendas mon atelier en ligne Goodbye Dévalorisation, le 20 novembre, de 11h30 à 13h. Ensemble, nous apprendrons à nous affirmer avec clarté, confiance, audace, et surtout nous sans excuser !


Pour les plus pressées, envoyez-moi un message privé sur les réseaux pour que je vous ajoute à la liste et bloque votre place !


Un épisode pour toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces doutes, et qui sont prêts à les transformer en un moteur d’élan et d’affirmation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode au format Building Public, où je vais revenir sur mon défi du moment autour de la dévalorisation, pour que l'on puisse enfin s'affirmer et faire briller nos activités, nos projets, nos créations, tout ce qui nous tient à cœur. Alors si vous n'avez pas suivi cette affaire, eh bien je suis en plein défi pour plus de 30 jours, avant de vous proposer un atelier qui va s'appeler Goodbye Dévalorisation, dont vous pouvez déjà bloquer la date, puisque c'est le 20 novembre de 11h30 à 13h. et que les inscriptions ouvrent le 10 novembre. Donc, vous pouvez déjà noter sur votre agenda le petit créneau si vous avez envie, vous aussi, de dire stop à la dévalorisation et surtout de vous permettre de créer avec clarté, confiance, aisance, audace, tout ce qui vous tient à cœur. C'est vraiment un atelier qui, pour moi, va être un moment joyeux. J'ai à cœur de vous proposer de vous offrir cet atelier pour y mettre... vraiment de la lumière, de la clarté, de l'élan, et pas que ce soit quelque chose de plombant. Parce que justement, avec déjà ces plus de 20 jours de défis, je me rends compte que c'est un sujet dont on parle peu, parce qu'il n'est pas gratifiant. On parle très souvent des peurs, on parle très souvent du regard des autres, on parle moins de la dévalorisation, parce que c'est quelque chose qui est très intime, très personnel, et donc du coup ça veut dire aussi, aller regarder peut-être des endroits en nous, où c'est pas du tout confortable. J'ai vraiment envie de ramener de la normalité là-dessus. En fait, j'en ai marre d'entendre et de voir des pseudo-coaches dire que la vie, c'est censé être uniquement des hauts. Uniquement des moments où on gère ses émotions. Comme si c'était une gestion de projet. Des moments où en fait, si on a des... peur, c'est qu'on n'est pas normal. Si on a des doutes, c'est qu'on manque de confiance. Tout ça, je ne crois pas du tout que ce soit la réalité. Je pense au contraire qu'on se fout bien violemment un doigt dans l'œil, tellement on est loin d'un concept essentiel qui est nous sommes humains. Et en fait, à moins de tendre vers une vie, vers un monde dans lequel on va tous être robotisés, matricés, il est nécessaire d'arrêter de vouloir éradiquer ce qui est inconfortable dans nos vies, y compris nos émotions et nos parts de nous. C'est vraiment quelque chose qui me tient particulièrement à cœur, c'est d'arrêter de croire qu'en fait, le but ultime, le goal de la vie, c'est de ne plus avoir d'émotions désagréables. Non ! Le rôle de la vie, notre job, c'est de savoir appréhender les émotions désagréables. Et j'aimerais justement dans cet épisode, en tout cas à travers mon expérience, que ce soit personnelle et professionnelle, nous rappeler que le but n'est pas d'éradiquer des parts de nous, n'est pas de les mettre sous un tapis aussi épais que votre matelas pour dire, regardez comme je suis parfait, je ne ressens pas d'émotions désagréables. Moi je suis zen, je suis serein en tout temps. Bon, l'intro est un petit peu longue, mais je voulais reposer ce cadre, qui est hyper important et précieux pour moi, sur le fait que, non, si vous vous dévalorisez, ça n'est pas anormal. Non, vous n'êtes pas encore plus nul que ce que vous vous dites déjà si vous vous dévalorisez. Ça fait juste partie d'un process humain. Donc, ce que j'ai envie de vous délivrer aujourd'hui dans cet épisode, déjà petit 1, c'est que je me rends compte que ce sujet est bien plus profond et bien plus intime qu'il n'y paraît. Et si vous deviez retenir une seule chose, c'est que vous êtes un être humain, et donc il est tout à fait normal. d'avoir des parts que vous aimez moins. Mais ça veut pas dire que ce sont des mauvaises parts. Il n'y a pas de mauvaises parts en vous. Il y a juste des parts incomprises. Et pour ça, je vais vous donner un exemple très simple. Je sais pas vous, mais moi quand j'étais enfant à l'école, j'étais plutôt insolente. Alors, j'ai envie de dire que c'est selon mes carnets, mais non, c'est aussi selon moi et la mémoire que j'ai. J'avais tendance à répondre, j'avais tendance à avoir du mal avec l'autorité, et j'avais tendance à ne pas être d'accord avec les règles et le fonctionnement de façon générale. Donc du coup, ce qui ressort forcément sur mes bulletins et dans mes études au sens le plus large, c'est que j'avais une difficulté à me concentrer. j'avais une difficulté à avoir des bonnes notes, et donc du coup, ce qui ressort très souvent, au-delà du fait d'être insolente, c'est moyenne, peut faire mieux, peut faire des efforts, etc. Et en fait, ça c'est un point d'attention, une vigilance, qui est que la société va dire, eh bien Joy, quand elle était enfant, elle avait du mal à l'école. Joy, quand elle était enfant, elle était insolente. En fait, on va poser des étiquettes sur un comportement comme étant bien ou mal. On revient à ce fameux bon monde binaire qu'on adore. Alors qu'en fait, aujourd'hui, en tant qu'adulte, je vois mon comportement d'enfant comme étant un cadeau. Comme étant une expression de ce qu'il y a d'important pour moi. De mettre du sens. De mettre de la cohérence. Que l'on m'explique les choses. C'est-à-dire que me dire c'est comme ça ça ne fonctionne pas. Mais même en tant qu'adulte. C'est-à-dire que me proposer quelque chose, une règle, sans que je comprenne l'utilité, c'est un non-sens pour moi. Eh bien, c'est exactement pareil avec la dévalorisation. Ça va enclencher des comportements qui nous semblent, d'un point de vue sociétal et d'un point de vue collectif, au premier abord inutiles, peut-être même bloquants, limitants, alors qu'ils sont là pour nous montrer nos désirs les plus importants. profond. Essayez d'observer, de vous observer la prochaine fois que vous vous dévalorisez ou peut-être que vous utilisez d'autres mots pour ça, que vous vous jugez, que vous vous auto-sabotez, que vous vous sous-estimez. Il y en a plein d'autres, ça peut être aussi avoir un complexe d'infériorité, que vous vous rabaissez, que vous vous sentez pas légitime. Finalement, toutes ces fois où vous êtes vraiment en train de vous brider, est-ce que Vous pouvez essayer de le regarder sous un angle différent qui est quel serait le désir que je cherche à exprimer derrière. Parce que justement, comme nous sommes des êtres humains, c'est là toute la beauté, enfin moi en tout cas c'est ce qui me passionne, c'est qu'il n'y a aucune part de nous qui s'exprime en ayant pour but de nous faire du mal. Toutes les parts en nous qui s'expriment ont une intention positive. Très souvent de nous protéger, mais aussi très souvent d'exprimer quelque chose qui compte. Et parfois, oui, on est d'accord, les comportements qui vont avec sont totalement maladroits, et ça pourrait être fait avec beaucoup plus de rondeur, de souplesse, de clarté, ce que vous voulez. Mais pardonnez-moi aussi de rappeler que nos parts ne sont pas parfaites, tout comme nous. Si vous vous disputez avec quelqu'un, vous n'êtes pas toujours en train d'utiliser la communication non-violente. Et bien c'est exactement pareil pour nos parts, à un moment donné on les écoute pas, et bien elles nous rentrent dedans, elles nous bloquent, et c'est ça aussi qui fait tout le charme de l'humanité. En tout cas, j'aime le voir comme ça. Donc ce que j'ai envie de nous rappeler, en tout cas à travers cette expérience, déjà petit 1, c'est que c'est normal, petit 2, c'est qu'il y a un désir derrière qui cherche à être exprimé, et petit 3, c'est que justement, les conséquences que... la dévalorisation va engendrer sont là aussi pour nous permettre d'avoir un regard d'observateur sur nos comportements. Je m'explique. Je me rends compte en discutant, en m'exprimant sur ce sujet de la dévalorisation, que justement, ça permet d'avoir un regard neuf sur nous. C'est-à-dire que si on n'en parle jamais, si on pense que c'est réservé qu'aux plus faibles, qu'à ceux qui ont des problèmes, qu'à ceux qui ont des problèmes dans leur tête, qui pensent trop, qui machin, qui bisulent... Non, c'est réservé à tous les êtres humains. Il y a juste pour moi, je vais être très claire, ceux qui sont dans le déni. Les menteurs et ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes. Voilà, je vois trois catégories. Oui, vous pouvez dire que je suis tranchée, j'accepte totalement ce côté-là de moi. Eh bien, ceux qui sont dans le déni vous diront Mais non, mais moi pas du tout, je me dévalorise pas, je sais qui je suis, j'ai tout le temps confiance en mes idées. Voilà, il y a le menteur qui va aussi faire croire que ça ne lui arrive jamais ou alors que très très peu parce que lui, il est bien au-dessus. Alors soit parce qu'il est coach, soit parce qu'il est thérapeute. soit parce qu'il est docteur en je sais pas quoi. Donc il a du coup des compétences peut-être d'un point de vue santé mentale, en tout cas d'un point de vue conditionnement mental, mais pour moi ça ne rend personne parfait. Donc excusez-moi de rappeler que du coup la troisième catégorie me semble être la plus intéressante, à savoir ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes et de se dire Ah oui, effectivement, ça m'arrive et ça n'est pas grave. C'est-à-dire que ça nous arrive à tous de nous juger, ça nous arrive à tous de nous sentir pas légitimes. pour faire certaines choses et donc du coup on va apprendre à les faire. Encore une fois, c'est qu'une question d'appréhender les choses, pas simplement de les ignorer. Et puis ça nous arrive aussi très souvent d'avoir peur et pareil, ça fait partie du process. Donc l'idée c'est vraiment de comprendre que les conséquences de la dévalorisation font partie du jeu et qu'elles nous invitent à nous observer de façon différente. Donc je vous ai listé différentes conséquences. que j'observe chez moi, que je peux observer chez mes clients, et qui vous parleront certainement. Quand on se dévalorise, très souvent, ça nous empêche de faire des choix courageux. Ensuite, ça nous fait nous culpabiliser de ne pas être justement comme les autres. Mais alors là, je nous invite justement à regarder les autres et à les classer dans une des trois catégories que je viens de vous dire. Est-ce que ce sont des gens qui sont dans le déni, qui sont des gros mythos, ou est-ce que ce sont des gens qui sont en capacité de dire oui, c'est vrai ? je me dévalorise. Et auquel cas, juste d'être honnête. Alors attention, on va pas tomber non plus dans le truc dramatique de quelqu'un qui va dire exprès pour vous faire plaisir oui, je me dévalorise tout le temps, je me parle comme une merde. Non. Juste prendre conscience qu'à certains moments dans nos vies, on va se dévaloriser. Et là, je vous renvoie à l'épisode 105 où je vous parle des red flags, où on va avoir différents types de comportements qui viennent nourrir La dévalorisation, qui vient de montrer que nous sommes en train d'utiliser ce mécanisme. Je vous donne un exemple très concret qui m'est arrivé aujourd'hui. J'avais un rendez-vous pour le podcast, pour une interview, et j'étais persuadée que c'était 14h30 le rendez-vous alors que c'était 14h. La personne est évidemment venue à l'heure, et moi j'ai réalisé que 20 minutes après. que je m'étais plantée. Et quand je me suis connectée, la personne n'était plus là, ce qui est entièrement logique. Et là, je me suis dit, intéressant, la vie m'offre quelque chose que je vais pouvoir exploiter en termes de dévalorisation. Du coup, je me suis vue en train de me dire, mais t'es nulle, comment t'as pu louper tout ça ? Comment t'as pu ne pas être concentrée ? C'était important, tu te faisais une joie de faire cette interview. Et là, hop, hop, hop, mon discours interne est parti. dans sa petite dévalorisation tranquille. J'ai laissé faire en étant observatrice. Une fois que cette part s'est exprimée, parce qu'encore une fois, je ne vais pas chercher à la terre, je me suis posé plusieurs questions. La première, c'est pour quelle raison là, tu es en train de te dévaloriser ? Et il y a deux réponses qui sont venues. La première, c'est attention, il n'y a pas que de la dévalorisation, il y a aussi une réalité. Tu n'as pas honoré ton engagement, qui était d'être présente à ton rendez-vous. Donc quelque part, il y a aussi une prise de responsabilité qui est Là, tu as merdé. Donc j'ai le droit de te dire que t'as merdé. Premier point. Et je l'ai dit dans l'épisode justement précédent, où je parlais de faire la différence entre dévalorisation et réalisme. Ensuite, aller dire que je suis nulle, est-ce que ça avait grand intérêt ? Pas forcément. Mais donc du coup, je suis allée m'interroger. Pourquoi je suis en train de me dire que je suis nulle ? Parce qu'il y avait un désir derrière qui cherchait à être nourri. Celui d'être en contact avec cette personne que j'avais mis du temps à avoir en interview et de me planter quoi. C'était important pour moi d'honorer cet échange, de vous le diffuser ensuite et c'est pour ça qu'en fait je me suis sentie nulle parce que mon attente c'était vraiment d'honorer ce moment-là. Et là je pouvais pas le faire parce que j'avais pas été suffisamment consciencieuse. Le problème de la dévalorisation, c'est que très souvent, on reste bloqué dans la phase de ruminage, où on va du coup s'auto-flageller constamment et on va entretenir ce dialogue. Et comme là, pour le coup, j'ai des outils en ma possession pour appréhender mes émotions différemment, il s'est passé plusieurs choses. Déjà un, j'ai dédramatisé en me disant, ça va, c'est qu'une interview de podcast, on va se détendre un peu. Ensuite, je me suis dit que j'étais humaine. et pas infaillible et pas parfaite. Et donc là, j'ai envie de vous inviter aussi à le voir par cette expérience que c'est pas parce que j'ai cette envie, cette intention d'être professionnelle, d'être fiable, d'être responsable et d'honorer chacun de mes rendez-vous que ça ne m'arrive jamais de me louper. Et bien là, c'était le bon exemple à vous délivrer. Et puis la troisième chose que je me suis dit, c'est qu'est-ce que je peux faire finalement pour... Être dans une posture où je reprends mon propre pouvoir, où en fait j'assume. Parce que c'est toute l'idée de l'atelier que je vais vous proposer, Goodbye Dévalorisation, c'est de passer de la dévalorisation au fait d'assumer. Assumer quoi ? Assumer ce qui s'est joué, assumer ce qui s'est passé factuellement, et sortir du mode dramatisation. Donc retirer de la charge émotionnelle. Et quand je commence à prendre du recul sur la scène, et à me dire, finalement, c'est qu'une interview de podcast, détends-toi, je retire de la charge émotionnelle. Quand je me dis aussi, tu n'es pas infaillible, je retire de la charge émotionnelle. Alors que si je suis dans mon moulin à parole, mental, en train de me dire, non, tu devais absolument honorer ce rendez-vous, t'es vraiment nulle, si tu l'as pas fait, c'est que vraiment t'es incompétente, t'es pas professionnelle, qu'est-ce qu'elle va penser, tatati tatata, je ne passe pas dans l'action. Donc je n'assume rien. Du coup je me suis posé la question qu'est-ce qui est dans mon contrôle là, maintenant, pour pouvoir sortir de cette dévalorisation, sortir aussi du factuel et passer dans une posture où je me sens davantage dans... droite dans mes bottes quelque part. Bah c'est tout simplement passer par le fait de présenter mes excuses, par le fait aussi d'expliquer ce qui s'est passé, sans chercher à me justifier, attention, juste expliquer, et ensuite proposer quelque chose qui pourrait nous convenir l'une et l'autre. Et en fait, ça m'a permis de me rendre compte qu'il y a vraiment un processus qui se joue, en tout cas en moi. Et donc du coup, j'ai envie de vous le partager. Le premier, c'est de reconnaître. Reconnaître que là, on est en train de se dévaloriser, et ou, parce que les deux peuvent intervenir ensemble, On est en train aussi d'être réaliste. Très souvent, quand on se dévalorise, c'est qu'il y a quelque chose qu'on refuse de voir. On refuse de voir peut-être qu'on est mauvais, qu'on n'a pas été fiable, qu'on n'a pas été une personne de confiance, qu'on ne s'est pas suffisamment formé. Et ce n'est pas un mal que de se dire ça, que de reconnaître ça. Au contraire, c'est un tremplin. Donc, première étape pour moi, reconnaître. Reconnaître que là, oh ! Oh là je suis en train de me dévaloriser et essayer de voir quelle est la face cachée que je ne vois pas jusqu'à présent. Ensuite dédramatiser, retirer de la charge émotionnelle en revenant à des faits. Et ensuite renverser en allant voir là où je peux agir, là maintenant. Et aussi en expliquant quel était le désir profond. Et c'est ce que j'ai fait à cette personne, je lui ai dit voilà je m'excuse. Il s'est passé ça, j'ai cru que, et je suis vraiment désolée parce qu'en fait c'était important pour moi de faire cette interview, et donc du coup j'ai envie qu'on la reprogramme. Et c'est là où ça devient intéressant, ce défi. Et c'est pour ça que je vous le partage, c'est qu'en fait, plutôt que de rester dans un statut de victime, dans un statut de personne qui n'a pas la possibilité de faire évoluer quoi que ce soit dans son comportement, on reprend vraiment toute sa puissance. On reprend vraiment tout son pouvoir quelque part, toute sa souveraineté, dans le fait d'assumer qui l'on est, d'assumer toutes nos parts. Peut-être qu'il y a quelques années, si je n'avais pas cette conscience de ce qui joue en moi, de mes émotions, peut-être que si l'impact des autres était beaucoup trop fort sur moi, je n'aurais même pas osé lui dire je suis désolée et je me serais peut-être même auto-flagellée. auprès d'elle, en mode de toute façon je suis nulle, t'as bien fait de pas m'attendre, on pourrait s'imaginer plein de scénarios. Mais je suis pas restée bloqué sur un discours qui n'est pas porteur. J'espère que ça vous aura permis, cet épisode, de conscientiser plusieurs choses. La première, l'importance d'écouter ce qui se joue, d'être observateur de soi, d'être une sorte d'enquêteur. La deuxième, c'est qu'on est tous humains et que, du coup, personne n'est infaillible. En tout cas, encore une fois, celui qui dit qu'il l'est, eh bien c'est un venteur. Et ensuite... De voir qu'il y a possibilité de switcher, et rapidement, si on est dans cette observation-là. Donc c'est pour ça que je vous invite vraiment à venir célébrer avec moi cette humanité, lors de Goodbye Dévalorisation, mon atelier du 20 novembre. Et je dis fêter, parce que clairement, j'ai envie que ce soit une fête. J'ai envie que ce soit un atelier joyeux, lumineux, éclairant. J'ai envie que ce soit un moment qui nous fait du bien, pas un moment qui nous plombe. Un moment qui nous rassure, qui nous rappelle aussi que ce qu'on vit c'est normal et que parfois oui c'est compliqué, parfois c'est difficile de s'extraire de ce genre de pensée et c'est pour ça que je vais vous délivrer et je vais surtout vous faire vivre une expérience à part entière pour que vous puissiez avoir suffisamment d'outils, de discernement, de conscience sur comment on peut passer de l'un à l'autre et comment on peut arriver à s'assumer et à faire briller ce qui compte vraiment pour nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note, un commentaire sur Apple Podcast et Spotify, à le partager, parce que vous le savez, c'est grâce à vous que ce podcast prend davantage en visibilité. Et qui dit visibilité, ça veut dire aussi qu'on donne la possibilité à des gens aussi de se sentir un peu plus normal dans ce monde où on cherche à ce qu'on soit tous des compis conformes et surtout des êtres parfaits. Je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode, et je vous donne rendez-vous surtout le 20 novembre. Préparez vos costumes, préparez vos paillettes, ça va dépoter. Je vous embrasse. Décide.

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Description

Bienvenue dans ce nouvel épisode spécial Building in Public, où je partage avec vous mon défi actuel : dire "Stop" à la dévalorisation et embrasser pleinement qui nous sommes.


Depuis plus de 20 jours, j'explore en profondeur ce thème souvent tabou pour mieux comprendre et transformer nos comportements limitants, ceux qui nous empêchent de briller et de nous affirmer pleinement dans nos projets, nos activités, et nos rêves.


Dans cet épisode, on parlera d'un point essentiel : ce n’est pas parce qu’on se dévalorise parfois qu’on est "défectueux" ou "moins bon". Au contraire, c’est une part naturelle de notre humanité !


Ensemble, nous allons voir comment ces moments de doute révèlent en réalité des désirs profonds et des parts de nous qui méritent d’être entendues. Je partagerai des exemples personnels, des moments d'inconfort que j’ai pu ressentir, et ce que ces expériences m'ont appris.


Marquez dans vos agendas mon atelier en ligne Goodbye Dévalorisation, le 20 novembre, de 11h30 à 13h. Ensemble, nous apprendrons à nous affirmer avec clarté, confiance, audace, et surtout nous sans excuser !


Pour les plus pressées, envoyez-moi un message privé sur les réseaux pour que je vous ajoute à la liste et bloque votre place !


Un épisode pour toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces doutes, et qui sont prêts à les transformer en un moteur d’élan et d’affirmation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode au format Building Public, où je vais revenir sur mon défi du moment autour de la dévalorisation, pour que l'on puisse enfin s'affirmer et faire briller nos activités, nos projets, nos créations, tout ce qui nous tient à cœur. Alors si vous n'avez pas suivi cette affaire, eh bien je suis en plein défi pour plus de 30 jours, avant de vous proposer un atelier qui va s'appeler Goodbye Dévalorisation, dont vous pouvez déjà bloquer la date, puisque c'est le 20 novembre de 11h30 à 13h. et que les inscriptions ouvrent le 10 novembre. Donc, vous pouvez déjà noter sur votre agenda le petit créneau si vous avez envie, vous aussi, de dire stop à la dévalorisation et surtout de vous permettre de créer avec clarté, confiance, aisance, audace, tout ce qui vous tient à cœur. C'est vraiment un atelier qui, pour moi, va être un moment joyeux. J'ai à cœur de vous proposer de vous offrir cet atelier pour y mettre... vraiment de la lumière, de la clarté, de l'élan, et pas que ce soit quelque chose de plombant. Parce que justement, avec déjà ces plus de 20 jours de défis, je me rends compte que c'est un sujet dont on parle peu, parce qu'il n'est pas gratifiant. On parle très souvent des peurs, on parle très souvent du regard des autres, on parle moins de la dévalorisation, parce que c'est quelque chose qui est très intime, très personnel, et donc du coup ça veut dire aussi, aller regarder peut-être des endroits en nous, où c'est pas du tout confortable. J'ai vraiment envie de ramener de la normalité là-dessus. En fait, j'en ai marre d'entendre et de voir des pseudo-coaches dire que la vie, c'est censé être uniquement des hauts. Uniquement des moments où on gère ses émotions. Comme si c'était une gestion de projet. Des moments où en fait, si on a des... peur, c'est qu'on n'est pas normal. Si on a des doutes, c'est qu'on manque de confiance. Tout ça, je ne crois pas du tout que ce soit la réalité. Je pense au contraire qu'on se fout bien violemment un doigt dans l'œil, tellement on est loin d'un concept essentiel qui est nous sommes humains. Et en fait, à moins de tendre vers une vie, vers un monde dans lequel on va tous être robotisés, matricés, il est nécessaire d'arrêter de vouloir éradiquer ce qui est inconfortable dans nos vies, y compris nos émotions et nos parts de nous. C'est vraiment quelque chose qui me tient particulièrement à cœur, c'est d'arrêter de croire qu'en fait, le but ultime, le goal de la vie, c'est de ne plus avoir d'émotions désagréables. Non ! Le rôle de la vie, notre job, c'est de savoir appréhender les émotions désagréables. Et j'aimerais justement dans cet épisode, en tout cas à travers mon expérience, que ce soit personnelle et professionnelle, nous rappeler que le but n'est pas d'éradiquer des parts de nous, n'est pas de les mettre sous un tapis aussi épais que votre matelas pour dire, regardez comme je suis parfait, je ne ressens pas d'émotions désagréables. Moi je suis zen, je suis serein en tout temps. Bon, l'intro est un petit peu longue, mais je voulais reposer ce cadre, qui est hyper important et précieux pour moi, sur le fait que, non, si vous vous dévalorisez, ça n'est pas anormal. Non, vous n'êtes pas encore plus nul que ce que vous vous dites déjà si vous vous dévalorisez. Ça fait juste partie d'un process humain. Donc, ce que j'ai envie de vous délivrer aujourd'hui dans cet épisode, déjà petit 1, c'est que je me rends compte que ce sujet est bien plus profond et bien plus intime qu'il n'y paraît. Et si vous deviez retenir une seule chose, c'est que vous êtes un être humain, et donc il est tout à fait normal. d'avoir des parts que vous aimez moins. Mais ça veut pas dire que ce sont des mauvaises parts. Il n'y a pas de mauvaises parts en vous. Il y a juste des parts incomprises. Et pour ça, je vais vous donner un exemple très simple. Je sais pas vous, mais moi quand j'étais enfant à l'école, j'étais plutôt insolente. Alors, j'ai envie de dire que c'est selon mes carnets, mais non, c'est aussi selon moi et la mémoire que j'ai. J'avais tendance à répondre, j'avais tendance à avoir du mal avec l'autorité, et j'avais tendance à ne pas être d'accord avec les règles et le fonctionnement de façon générale. Donc du coup, ce qui ressort forcément sur mes bulletins et dans mes études au sens le plus large, c'est que j'avais une difficulté à me concentrer. j'avais une difficulté à avoir des bonnes notes, et donc du coup, ce qui ressort très souvent, au-delà du fait d'être insolente, c'est moyenne, peut faire mieux, peut faire des efforts, etc. Et en fait, ça c'est un point d'attention, une vigilance, qui est que la société va dire, eh bien Joy, quand elle était enfant, elle avait du mal à l'école. Joy, quand elle était enfant, elle était insolente. En fait, on va poser des étiquettes sur un comportement comme étant bien ou mal. On revient à ce fameux bon monde binaire qu'on adore. Alors qu'en fait, aujourd'hui, en tant qu'adulte, je vois mon comportement d'enfant comme étant un cadeau. Comme étant une expression de ce qu'il y a d'important pour moi. De mettre du sens. De mettre de la cohérence. Que l'on m'explique les choses. C'est-à-dire que me dire c'est comme ça ça ne fonctionne pas. Mais même en tant qu'adulte. C'est-à-dire que me proposer quelque chose, une règle, sans que je comprenne l'utilité, c'est un non-sens pour moi. Eh bien, c'est exactement pareil avec la dévalorisation. Ça va enclencher des comportements qui nous semblent, d'un point de vue sociétal et d'un point de vue collectif, au premier abord inutiles, peut-être même bloquants, limitants, alors qu'ils sont là pour nous montrer nos désirs les plus importants. profond. Essayez d'observer, de vous observer la prochaine fois que vous vous dévalorisez ou peut-être que vous utilisez d'autres mots pour ça, que vous vous jugez, que vous vous auto-sabotez, que vous vous sous-estimez. Il y en a plein d'autres, ça peut être aussi avoir un complexe d'infériorité, que vous vous rabaissez, que vous vous sentez pas légitime. Finalement, toutes ces fois où vous êtes vraiment en train de vous brider, est-ce que Vous pouvez essayer de le regarder sous un angle différent qui est quel serait le désir que je cherche à exprimer derrière. Parce que justement, comme nous sommes des êtres humains, c'est là toute la beauté, enfin moi en tout cas c'est ce qui me passionne, c'est qu'il n'y a aucune part de nous qui s'exprime en ayant pour but de nous faire du mal. Toutes les parts en nous qui s'expriment ont une intention positive. Très souvent de nous protéger, mais aussi très souvent d'exprimer quelque chose qui compte. Et parfois, oui, on est d'accord, les comportements qui vont avec sont totalement maladroits, et ça pourrait être fait avec beaucoup plus de rondeur, de souplesse, de clarté, ce que vous voulez. Mais pardonnez-moi aussi de rappeler que nos parts ne sont pas parfaites, tout comme nous. Si vous vous disputez avec quelqu'un, vous n'êtes pas toujours en train d'utiliser la communication non-violente. Et bien c'est exactement pareil pour nos parts, à un moment donné on les écoute pas, et bien elles nous rentrent dedans, elles nous bloquent, et c'est ça aussi qui fait tout le charme de l'humanité. En tout cas, j'aime le voir comme ça. Donc ce que j'ai envie de nous rappeler, en tout cas à travers cette expérience, déjà petit 1, c'est que c'est normal, petit 2, c'est qu'il y a un désir derrière qui cherche à être exprimé, et petit 3, c'est que justement, les conséquences que... la dévalorisation va engendrer sont là aussi pour nous permettre d'avoir un regard d'observateur sur nos comportements. Je m'explique. Je me rends compte en discutant, en m'exprimant sur ce sujet de la dévalorisation, que justement, ça permet d'avoir un regard neuf sur nous. C'est-à-dire que si on n'en parle jamais, si on pense que c'est réservé qu'aux plus faibles, qu'à ceux qui ont des problèmes, qu'à ceux qui ont des problèmes dans leur tête, qui pensent trop, qui machin, qui bisulent... Non, c'est réservé à tous les êtres humains. Il y a juste pour moi, je vais être très claire, ceux qui sont dans le déni. Les menteurs et ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes. Voilà, je vois trois catégories. Oui, vous pouvez dire que je suis tranchée, j'accepte totalement ce côté-là de moi. Eh bien, ceux qui sont dans le déni vous diront Mais non, mais moi pas du tout, je me dévalorise pas, je sais qui je suis, j'ai tout le temps confiance en mes idées. Voilà, il y a le menteur qui va aussi faire croire que ça ne lui arrive jamais ou alors que très très peu parce que lui, il est bien au-dessus. Alors soit parce qu'il est coach, soit parce qu'il est thérapeute. soit parce qu'il est docteur en je sais pas quoi. Donc il a du coup des compétences peut-être d'un point de vue santé mentale, en tout cas d'un point de vue conditionnement mental, mais pour moi ça ne rend personne parfait. Donc excusez-moi de rappeler que du coup la troisième catégorie me semble être la plus intéressante, à savoir ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes et de se dire Ah oui, effectivement, ça m'arrive et ça n'est pas grave. C'est-à-dire que ça nous arrive à tous de nous juger, ça nous arrive à tous de nous sentir pas légitimes. pour faire certaines choses et donc du coup on va apprendre à les faire. Encore une fois, c'est qu'une question d'appréhender les choses, pas simplement de les ignorer. Et puis ça nous arrive aussi très souvent d'avoir peur et pareil, ça fait partie du process. Donc l'idée c'est vraiment de comprendre que les conséquences de la dévalorisation font partie du jeu et qu'elles nous invitent à nous observer de façon différente. Donc je vous ai listé différentes conséquences. que j'observe chez moi, que je peux observer chez mes clients, et qui vous parleront certainement. Quand on se dévalorise, très souvent, ça nous empêche de faire des choix courageux. Ensuite, ça nous fait nous culpabiliser de ne pas être justement comme les autres. Mais alors là, je nous invite justement à regarder les autres et à les classer dans une des trois catégories que je viens de vous dire. Est-ce que ce sont des gens qui sont dans le déni, qui sont des gros mythos, ou est-ce que ce sont des gens qui sont en capacité de dire oui, c'est vrai ? je me dévalorise. Et auquel cas, juste d'être honnête. Alors attention, on va pas tomber non plus dans le truc dramatique de quelqu'un qui va dire exprès pour vous faire plaisir oui, je me dévalorise tout le temps, je me parle comme une merde. Non. Juste prendre conscience qu'à certains moments dans nos vies, on va se dévaloriser. Et là, je vous renvoie à l'épisode 105 où je vous parle des red flags, où on va avoir différents types de comportements qui viennent nourrir La dévalorisation, qui vient de montrer que nous sommes en train d'utiliser ce mécanisme. Je vous donne un exemple très concret qui m'est arrivé aujourd'hui. J'avais un rendez-vous pour le podcast, pour une interview, et j'étais persuadée que c'était 14h30 le rendez-vous alors que c'était 14h. La personne est évidemment venue à l'heure, et moi j'ai réalisé que 20 minutes après. que je m'étais plantée. Et quand je me suis connectée, la personne n'était plus là, ce qui est entièrement logique. Et là, je me suis dit, intéressant, la vie m'offre quelque chose que je vais pouvoir exploiter en termes de dévalorisation. Du coup, je me suis vue en train de me dire, mais t'es nulle, comment t'as pu louper tout ça ? Comment t'as pu ne pas être concentrée ? C'était important, tu te faisais une joie de faire cette interview. Et là, hop, hop, hop, mon discours interne est parti. dans sa petite dévalorisation tranquille. J'ai laissé faire en étant observatrice. Une fois que cette part s'est exprimée, parce qu'encore une fois, je ne vais pas chercher à la terre, je me suis posé plusieurs questions. La première, c'est pour quelle raison là, tu es en train de te dévaloriser ? Et il y a deux réponses qui sont venues. La première, c'est attention, il n'y a pas que de la dévalorisation, il y a aussi une réalité. Tu n'as pas honoré ton engagement, qui était d'être présente à ton rendez-vous. Donc quelque part, il y a aussi une prise de responsabilité qui est Là, tu as merdé. Donc j'ai le droit de te dire que t'as merdé. Premier point. Et je l'ai dit dans l'épisode justement précédent, où je parlais de faire la différence entre dévalorisation et réalisme. Ensuite, aller dire que je suis nulle, est-ce que ça avait grand intérêt ? Pas forcément. Mais donc du coup, je suis allée m'interroger. Pourquoi je suis en train de me dire que je suis nulle ? Parce qu'il y avait un désir derrière qui cherchait à être nourri. Celui d'être en contact avec cette personne que j'avais mis du temps à avoir en interview et de me planter quoi. C'était important pour moi d'honorer cet échange, de vous le diffuser ensuite et c'est pour ça qu'en fait je me suis sentie nulle parce que mon attente c'était vraiment d'honorer ce moment-là. Et là je pouvais pas le faire parce que j'avais pas été suffisamment consciencieuse. Le problème de la dévalorisation, c'est que très souvent, on reste bloqué dans la phase de ruminage, où on va du coup s'auto-flageller constamment et on va entretenir ce dialogue. Et comme là, pour le coup, j'ai des outils en ma possession pour appréhender mes émotions différemment, il s'est passé plusieurs choses. Déjà un, j'ai dédramatisé en me disant, ça va, c'est qu'une interview de podcast, on va se détendre un peu. Ensuite, je me suis dit que j'étais humaine. et pas infaillible et pas parfaite. Et donc là, j'ai envie de vous inviter aussi à le voir par cette expérience que c'est pas parce que j'ai cette envie, cette intention d'être professionnelle, d'être fiable, d'être responsable et d'honorer chacun de mes rendez-vous que ça ne m'arrive jamais de me louper. Et bien là, c'était le bon exemple à vous délivrer. Et puis la troisième chose que je me suis dit, c'est qu'est-ce que je peux faire finalement pour... Être dans une posture où je reprends mon propre pouvoir, où en fait j'assume. Parce que c'est toute l'idée de l'atelier que je vais vous proposer, Goodbye Dévalorisation, c'est de passer de la dévalorisation au fait d'assumer. Assumer quoi ? Assumer ce qui s'est joué, assumer ce qui s'est passé factuellement, et sortir du mode dramatisation. Donc retirer de la charge émotionnelle. Et quand je commence à prendre du recul sur la scène, et à me dire, finalement, c'est qu'une interview de podcast, détends-toi, je retire de la charge émotionnelle. Quand je me dis aussi, tu n'es pas infaillible, je retire de la charge émotionnelle. Alors que si je suis dans mon moulin à parole, mental, en train de me dire, non, tu devais absolument honorer ce rendez-vous, t'es vraiment nulle, si tu l'as pas fait, c'est que vraiment t'es incompétente, t'es pas professionnelle, qu'est-ce qu'elle va penser, tatati tatata, je ne passe pas dans l'action. Donc je n'assume rien. Du coup je me suis posé la question qu'est-ce qui est dans mon contrôle là, maintenant, pour pouvoir sortir de cette dévalorisation, sortir aussi du factuel et passer dans une posture où je me sens davantage dans... droite dans mes bottes quelque part. Bah c'est tout simplement passer par le fait de présenter mes excuses, par le fait aussi d'expliquer ce qui s'est passé, sans chercher à me justifier, attention, juste expliquer, et ensuite proposer quelque chose qui pourrait nous convenir l'une et l'autre. Et en fait, ça m'a permis de me rendre compte qu'il y a vraiment un processus qui se joue, en tout cas en moi. Et donc du coup, j'ai envie de vous le partager. Le premier, c'est de reconnaître. Reconnaître que là, on est en train de se dévaloriser, et ou, parce que les deux peuvent intervenir ensemble, On est en train aussi d'être réaliste. Très souvent, quand on se dévalorise, c'est qu'il y a quelque chose qu'on refuse de voir. On refuse de voir peut-être qu'on est mauvais, qu'on n'a pas été fiable, qu'on n'a pas été une personne de confiance, qu'on ne s'est pas suffisamment formé. Et ce n'est pas un mal que de se dire ça, que de reconnaître ça. Au contraire, c'est un tremplin. Donc, première étape pour moi, reconnaître. Reconnaître que là, oh ! Oh là je suis en train de me dévaloriser et essayer de voir quelle est la face cachée que je ne vois pas jusqu'à présent. Ensuite dédramatiser, retirer de la charge émotionnelle en revenant à des faits. Et ensuite renverser en allant voir là où je peux agir, là maintenant. Et aussi en expliquant quel était le désir profond. Et c'est ce que j'ai fait à cette personne, je lui ai dit voilà je m'excuse. Il s'est passé ça, j'ai cru que, et je suis vraiment désolée parce qu'en fait c'était important pour moi de faire cette interview, et donc du coup j'ai envie qu'on la reprogramme. Et c'est là où ça devient intéressant, ce défi. Et c'est pour ça que je vous le partage, c'est qu'en fait, plutôt que de rester dans un statut de victime, dans un statut de personne qui n'a pas la possibilité de faire évoluer quoi que ce soit dans son comportement, on reprend vraiment toute sa puissance. On reprend vraiment tout son pouvoir quelque part, toute sa souveraineté, dans le fait d'assumer qui l'on est, d'assumer toutes nos parts. Peut-être qu'il y a quelques années, si je n'avais pas cette conscience de ce qui joue en moi, de mes émotions, peut-être que si l'impact des autres était beaucoup trop fort sur moi, je n'aurais même pas osé lui dire je suis désolée et je me serais peut-être même auto-flagellée. auprès d'elle, en mode de toute façon je suis nulle, t'as bien fait de pas m'attendre, on pourrait s'imaginer plein de scénarios. Mais je suis pas restée bloqué sur un discours qui n'est pas porteur. J'espère que ça vous aura permis, cet épisode, de conscientiser plusieurs choses. La première, l'importance d'écouter ce qui se joue, d'être observateur de soi, d'être une sorte d'enquêteur. La deuxième, c'est qu'on est tous humains et que, du coup, personne n'est infaillible. En tout cas, encore une fois, celui qui dit qu'il l'est, eh bien c'est un venteur. Et ensuite... De voir qu'il y a possibilité de switcher, et rapidement, si on est dans cette observation-là. Donc c'est pour ça que je vous invite vraiment à venir célébrer avec moi cette humanité, lors de Goodbye Dévalorisation, mon atelier du 20 novembre. Et je dis fêter, parce que clairement, j'ai envie que ce soit une fête. J'ai envie que ce soit un atelier joyeux, lumineux, éclairant. J'ai envie que ce soit un moment qui nous fait du bien, pas un moment qui nous plombe. Un moment qui nous rassure, qui nous rappelle aussi que ce qu'on vit c'est normal et que parfois oui c'est compliqué, parfois c'est difficile de s'extraire de ce genre de pensée et c'est pour ça que je vais vous délivrer et je vais surtout vous faire vivre une expérience à part entière pour que vous puissiez avoir suffisamment d'outils, de discernement, de conscience sur comment on peut passer de l'un à l'autre et comment on peut arriver à s'assumer et à faire briller ce qui compte vraiment pour nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note, un commentaire sur Apple Podcast et Spotify, à le partager, parce que vous le savez, c'est grâce à vous que ce podcast prend davantage en visibilité. Et qui dit visibilité, ça veut dire aussi qu'on donne la possibilité à des gens aussi de se sentir un peu plus normal dans ce monde où on cherche à ce qu'on soit tous des compis conformes et surtout des êtres parfaits. Je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode, et je vous donne rendez-vous surtout le 20 novembre. Préparez vos costumes, préparez vos paillettes, ça va dépoter. Je vous embrasse. Décide.

Description

Bienvenue dans ce nouvel épisode spécial Building in Public, où je partage avec vous mon défi actuel : dire "Stop" à la dévalorisation et embrasser pleinement qui nous sommes.


Depuis plus de 20 jours, j'explore en profondeur ce thème souvent tabou pour mieux comprendre et transformer nos comportements limitants, ceux qui nous empêchent de briller et de nous affirmer pleinement dans nos projets, nos activités, et nos rêves.


Dans cet épisode, on parlera d'un point essentiel : ce n’est pas parce qu’on se dévalorise parfois qu’on est "défectueux" ou "moins bon". Au contraire, c’est une part naturelle de notre humanité !


Ensemble, nous allons voir comment ces moments de doute révèlent en réalité des désirs profonds et des parts de nous qui méritent d’être entendues. Je partagerai des exemples personnels, des moments d'inconfort que j’ai pu ressentir, et ce que ces expériences m'ont appris.


Marquez dans vos agendas mon atelier en ligne Goodbye Dévalorisation, le 20 novembre, de 11h30 à 13h. Ensemble, nous apprendrons à nous affirmer avec clarté, confiance, audace, et surtout nous sans excuser !


Pour les plus pressées, envoyez-moi un message privé sur les réseaux pour que je vous ajoute à la liste et bloque votre place !


Un épisode pour toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces doutes, et qui sont prêts à les transformer en un moteur d’élan et d’affirmation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode au format Building Public, où je vais revenir sur mon défi du moment autour de la dévalorisation, pour que l'on puisse enfin s'affirmer et faire briller nos activités, nos projets, nos créations, tout ce qui nous tient à cœur. Alors si vous n'avez pas suivi cette affaire, eh bien je suis en plein défi pour plus de 30 jours, avant de vous proposer un atelier qui va s'appeler Goodbye Dévalorisation, dont vous pouvez déjà bloquer la date, puisque c'est le 20 novembre de 11h30 à 13h. et que les inscriptions ouvrent le 10 novembre. Donc, vous pouvez déjà noter sur votre agenda le petit créneau si vous avez envie, vous aussi, de dire stop à la dévalorisation et surtout de vous permettre de créer avec clarté, confiance, aisance, audace, tout ce qui vous tient à cœur. C'est vraiment un atelier qui, pour moi, va être un moment joyeux. J'ai à cœur de vous proposer de vous offrir cet atelier pour y mettre... vraiment de la lumière, de la clarté, de l'élan, et pas que ce soit quelque chose de plombant. Parce que justement, avec déjà ces plus de 20 jours de défis, je me rends compte que c'est un sujet dont on parle peu, parce qu'il n'est pas gratifiant. On parle très souvent des peurs, on parle très souvent du regard des autres, on parle moins de la dévalorisation, parce que c'est quelque chose qui est très intime, très personnel, et donc du coup ça veut dire aussi, aller regarder peut-être des endroits en nous, où c'est pas du tout confortable. J'ai vraiment envie de ramener de la normalité là-dessus. En fait, j'en ai marre d'entendre et de voir des pseudo-coaches dire que la vie, c'est censé être uniquement des hauts. Uniquement des moments où on gère ses émotions. Comme si c'était une gestion de projet. Des moments où en fait, si on a des... peur, c'est qu'on n'est pas normal. Si on a des doutes, c'est qu'on manque de confiance. Tout ça, je ne crois pas du tout que ce soit la réalité. Je pense au contraire qu'on se fout bien violemment un doigt dans l'œil, tellement on est loin d'un concept essentiel qui est nous sommes humains. Et en fait, à moins de tendre vers une vie, vers un monde dans lequel on va tous être robotisés, matricés, il est nécessaire d'arrêter de vouloir éradiquer ce qui est inconfortable dans nos vies, y compris nos émotions et nos parts de nous. C'est vraiment quelque chose qui me tient particulièrement à cœur, c'est d'arrêter de croire qu'en fait, le but ultime, le goal de la vie, c'est de ne plus avoir d'émotions désagréables. Non ! Le rôle de la vie, notre job, c'est de savoir appréhender les émotions désagréables. Et j'aimerais justement dans cet épisode, en tout cas à travers mon expérience, que ce soit personnelle et professionnelle, nous rappeler que le but n'est pas d'éradiquer des parts de nous, n'est pas de les mettre sous un tapis aussi épais que votre matelas pour dire, regardez comme je suis parfait, je ne ressens pas d'émotions désagréables. Moi je suis zen, je suis serein en tout temps. Bon, l'intro est un petit peu longue, mais je voulais reposer ce cadre, qui est hyper important et précieux pour moi, sur le fait que, non, si vous vous dévalorisez, ça n'est pas anormal. Non, vous n'êtes pas encore plus nul que ce que vous vous dites déjà si vous vous dévalorisez. Ça fait juste partie d'un process humain. Donc, ce que j'ai envie de vous délivrer aujourd'hui dans cet épisode, déjà petit 1, c'est que je me rends compte que ce sujet est bien plus profond et bien plus intime qu'il n'y paraît. Et si vous deviez retenir une seule chose, c'est que vous êtes un être humain, et donc il est tout à fait normal. d'avoir des parts que vous aimez moins. Mais ça veut pas dire que ce sont des mauvaises parts. Il n'y a pas de mauvaises parts en vous. Il y a juste des parts incomprises. Et pour ça, je vais vous donner un exemple très simple. Je sais pas vous, mais moi quand j'étais enfant à l'école, j'étais plutôt insolente. Alors, j'ai envie de dire que c'est selon mes carnets, mais non, c'est aussi selon moi et la mémoire que j'ai. J'avais tendance à répondre, j'avais tendance à avoir du mal avec l'autorité, et j'avais tendance à ne pas être d'accord avec les règles et le fonctionnement de façon générale. Donc du coup, ce qui ressort forcément sur mes bulletins et dans mes études au sens le plus large, c'est que j'avais une difficulté à me concentrer. j'avais une difficulté à avoir des bonnes notes, et donc du coup, ce qui ressort très souvent, au-delà du fait d'être insolente, c'est moyenne, peut faire mieux, peut faire des efforts, etc. Et en fait, ça c'est un point d'attention, une vigilance, qui est que la société va dire, eh bien Joy, quand elle était enfant, elle avait du mal à l'école. Joy, quand elle était enfant, elle était insolente. En fait, on va poser des étiquettes sur un comportement comme étant bien ou mal. On revient à ce fameux bon monde binaire qu'on adore. Alors qu'en fait, aujourd'hui, en tant qu'adulte, je vois mon comportement d'enfant comme étant un cadeau. Comme étant une expression de ce qu'il y a d'important pour moi. De mettre du sens. De mettre de la cohérence. Que l'on m'explique les choses. C'est-à-dire que me dire c'est comme ça ça ne fonctionne pas. Mais même en tant qu'adulte. C'est-à-dire que me proposer quelque chose, une règle, sans que je comprenne l'utilité, c'est un non-sens pour moi. Eh bien, c'est exactement pareil avec la dévalorisation. Ça va enclencher des comportements qui nous semblent, d'un point de vue sociétal et d'un point de vue collectif, au premier abord inutiles, peut-être même bloquants, limitants, alors qu'ils sont là pour nous montrer nos désirs les plus importants. profond. Essayez d'observer, de vous observer la prochaine fois que vous vous dévalorisez ou peut-être que vous utilisez d'autres mots pour ça, que vous vous jugez, que vous vous auto-sabotez, que vous vous sous-estimez. Il y en a plein d'autres, ça peut être aussi avoir un complexe d'infériorité, que vous vous rabaissez, que vous vous sentez pas légitime. Finalement, toutes ces fois où vous êtes vraiment en train de vous brider, est-ce que Vous pouvez essayer de le regarder sous un angle différent qui est quel serait le désir que je cherche à exprimer derrière. Parce que justement, comme nous sommes des êtres humains, c'est là toute la beauté, enfin moi en tout cas c'est ce qui me passionne, c'est qu'il n'y a aucune part de nous qui s'exprime en ayant pour but de nous faire du mal. Toutes les parts en nous qui s'expriment ont une intention positive. Très souvent de nous protéger, mais aussi très souvent d'exprimer quelque chose qui compte. Et parfois, oui, on est d'accord, les comportements qui vont avec sont totalement maladroits, et ça pourrait être fait avec beaucoup plus de rondeur, de souplesse, de clarté, ce que vous voulez. Mais pardonnez-moi aussi de rappeler que nos parts ne sont pas parfaites, tout comme nous. Si vous vous disputez avec quelqu'un, vous n'êtes pas toujours en train d'utiliser la communication non-violente. Et bien c'est exactement pareil pour nos parts, à un moment donné on les écoute pas, et bien elles nous rentrent dedans, elles nous bloquent, et c'est ça aussi qui fait tout le charme de l'humanité. En tout cas, j'aime le voir comme ça. Donc ce que j'ai envie de nous rappeler, en tout cas à travers cette expérience, déjà petit 1, c'est que c'est normal, petit 2, c'est qu'il y a un désir derrière qui cherche à être exprimé, et petit 3, c'est que justement, les conséquences que... la dévalorisation va engendrer sont là aussi pour nous permettre d'avoir un regard d'observateur sur nos comportements. Je m'explique. Je me rends compte en discutant, en m'exprimant sur ce sujet de la dévalorisation, que justement, ça permet d'avoir un regard neuf sur nous. C'est-à-dire que si on n'en parle jamais, si on pense que c'est réservé qu'aux plus faibles, qu'à ceux qui ont des problèmes, qu'à ceux qui ont des problèmes dans leur tête, qui pensent trop, qui machin, qui bisulent... Non, c'est réservé à tous les êtres humains. Il y a juste pour moi, je vais être très claire, ceux qui sont dans le déni. Les menteurs et ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes. Voilà, je vois trois catégories. Oui, vous pouvez dire que je suis tranchée, j'accepte totalement ce côté-là de moi. Eh bien, ceux qui sont dans le déni vous diront Mais non, mais moi pas du tout, je me dévalorise pas, je sais qui je suis, j'ai tout le temps confiance en mes idées. Voilà, il y a le menteur qui va aussi faire croire que ça ne lui arrive jamais ou alors que très très peu parce que lui, il est bien au-dessus. Alors soit parce qu'il est coach, soit parce qu'il est thérapeute. soit parce qu'il est docteur en je sais pas quoi. Donc il a du coup des compétences peut-être d'un point de vue santé mentale, en tout cas d'un point de vue conditionnement mental, mais pour moi ça ne rend personne parfait. Donc excusez-moi de rappeler que du coup la troisième catégorie me semble être la plus intéressante, à savoir ceux qui sont en capacité d'être sincères avec eux-mêmes et de se dire Ah oui, effectivement, ça m'arrive et ça n'est pas grave. C'est-à-dire que ça nous arrive à tous de nous juger, ça nous arrive à tous de nous sentir pas légitimes. pour faire certaines choses et donc du coup on va apprendre à les faire. Encore une fois, c'est qu'une question d'appréhender les choses, pas simplement de les ignorer. Et puis ça nous arrive aussi très souvent d'avoir peur et pareil, ça fait partie du process. Donc l'idée c'est vraiment de comprendre que les conséquences de la dévalorisation font partie du jeu et qu'elles nous invitent à nous observer de façon différente. Donc je vous ai listé différentes conséquences. que j'observe chez moi, que je peux observer chez mes clients, et qui vous parleront certainement. Quand on se dévalorise, très souvent, ça nous empêche de faire des choix courageux. Ensuite, ça nous fait nous culpabiliser de ne pas être justement comme les autres. Mais alors là, je nous invite justement à regarder les autres et à les classer dans une des trois catégories que je viens de vous dire. Est-ce que ce sont des gens qui sont dans le déni, qui sont des gros mythos, ou est-ce que ce sont des gens qui sont en capacité de dire oui, c'est vrai ? je me dévalorise. Et auquel cas, juste d'être honnête. Alors attention, on va pas tomber non plus dans le truc dramatique de quelqu'un qui va dire exprès pour vous faire plaisir oui, je me dévalorise tout le temps, je me parle comme une merde. Non. Juste prendre conscience qu'à certains moments dans nos vies, on va se dévaloriser. Et là, je vous renvoie à l'épisode 105 où je vous parle des red flags, où on va avoir différents types de comportements qui viennent nourrir La dévalorisation, qui vient de montrer que nous sommes en train d'utiliser ce mécanisme. Je vous donne un exemple très concret qui m'est arrivé aujourd'hui. J'avais un rendez-vous pour le podcast, pour une interview, et j'étais persuadée que c'était 14h30 le rendez-vous alors que c'était 14h. La personne est évidemment venue à l'heure, et moi j'ai réalisé que 20 minutes après. que je m'étais plantée. Et quand je me suis connectée, la personne n'était plus là, ce qui est entièrement logique. Et là, je me suis dit, intéressant, la vie m'offre quelque chose que je vais pouvoir exploiter en termes de dévalorisation. Du coup, je me suis vue en train de me dire, mais t'es nulle, comment t'as pu louper tout ça ? Comment t'as pu ne pas être concentrée ? C'était important, tu te faisais une joie de faire cette interview. Et là, hop, hop, hop, mon discours interne est parti. dans sa petite dévalorisation tranquille. J'ai laissé faire en étant observatrice. Une fois que cette part s'est exprimée, parce qu'encore une fois, je ne vais pas chercher à la terre, je me suis posé plusieurs questions. La première, c'est pour quelle raison là, tu es en train de te dévaloriser ? Et il y a deux réponses qui sont venues. La première, c'est attention, il n'y a pas que de la dévalorisation, il y a aussi une réalité. Tu n'as pas honoré ton engagement, qui était d'être présente à ton rendez-vous. Donc quelque part, il y a aussi une prise de responsabilité qui est Là, tu as merdé. Donc j'ai le droit de te dire que t'as merdé. Premier point. Et je l'ai dit dans l'épisode justement précédent, où je parlais de faire la différence entre dévalorisation et réalisme. Ensuite, aller dire que je suis nulle, est-ce que ça avait grand intérêt ? Pas forcément. Mais donc du coup, je suis allée m'interroger. Pourquoi je suis en train de me dire que je suis nulle ? Parce qu'il y avait un désir derrière qui cherchait à être nourri. Celui d'être en contact avec cette personne que j'avais mis du temps à avoir en interview et de me planter quoi. C'était important pour moi d'honorer cet échange, de vous le diffuser ensuite et c'est pour ça qu'en fait je me suis sentie nulle parce que mon attente c'était vraiment d'honorer ce moment-là. Et là je pouvais pas le faire parce que j'avais pas été suffisamment consciencieuse. Le problème de la dévalorisation, c'est que très souvent, on reste bloqué dans la phase de ruminage, où on va du coup s'auto-flageller constamment et on va entretenir ce dialogue. Et comme là, pour le coup, j'ai des outils en ma possession pour appréhender mes émotions différemment, il s'est passé plusieurs choses. Déjà un, j'ai dédramatisé en me disant, ça va, c'est qu'une interview de podcast, on va se détendre un peu. Ensuite, je me suis dit que j'étais humaine. et pas infaillible et pas parfaite. Et donc là, j'ai envie de vous inviter aussi à le voir par cette expérience que c'est pas parce que j'ai cette envie, cette intention d'être professionnelle, d'être fiable, d'être responsable et d'honorer chacun de mes rendez-vous que ça ne m'arrive jamais de me louper. Et bien là, c'était le bon exemple à vous délivrer. Et puis la troisième chose que je me suis dit, c'est qu'est-ce que je peux faire finalement pour... Être dans une posture où je reprends mon propre pouvoir, où en fait j'assume. Parce que c'est toute l'idée de l'atelier que je vais vous proposer, Goodbye Dévalorisation, c'est de passer de la dévalorisation au fait d'assumer. Assumer quoi ? Assumer ce qui s'est joué, assumer ce qui s'est passé factuellement, et sortir du mode dramatisation. Donc retirer de la charge émotionnelle. Et quand je commence à prendre du recul sur la scène, et à me dire, finalement, c'est qu'une interview de podcast, détends-toi, je retire de la charge émotionnelle. Quand je me dis aussi, tu n'es pas infaillible, je retire de la charge émotionnelle. Alors que si je suis dans mon moulin à parole, mental, en train de me dire, non, tu devais absolument honorer ce rendez-vous, t'es vraiment nulle, si tu l'as pas fait, c'est que vraiment t'es incompétente, t'es pas professionnelle, qu'est-ce qu'elle va penser, tatati tatata, je ne passe pas dans l'action. Donc je n'assume rien. Du coup je me suis posé la question qu'est-ce qui est dans mon contrôle là, maintenant, pour pouvoir sortir de cette dévalorisation, sortir aussi du factuel et passer dans une posture où je me sens davantage dans... droite dans mes bottes quelque part. Bah c'est tout simplement passer par le fait de présenter mes excuses, par le fait aussi d'expliquer ce qui s'est passé, sans chercher à me justifier, attention, juste expliquer, et ensuite proposer quelque chose qui pourrait nous convenir l'une et l'autre. Et en fait, ça m'a permis de me rendre compte qu'il y a vraiment un processus qui se joue, en tout cas en moi. Et donc du coup, j'ai envie de vous le partager. Le premier, c'est de reconnaître. Reconnaître que là, on est en train de se dévaloriser, et ou, parce que les deux peuvent intervenir ensemble, On est en train aussi d'être réaliste. Très souvent, quand on se dévalorise, c'est qu'il y a quelque chose qu'on refuse de voir. On refuse de voir peut-être qu'on est mauvais, qu'on n'a pas été fiable, qu'on n'a pas été une personne de confiance, qu'on ne s'est pas suffisamment formé. Et ce n'est pas un mal que de se dire ça, que de reconnaître ça. Au contraire, c'est un tremplin. Donc, première étape pour moi, reconnaître. Reconnaître que là, oh ! Oh là je suis en train de me dévaloriser et essayer de voir quelle est la face cachée que je ne vois pas jusqu'à présent. Ensuite dédramatiser, retirer de la charge émotionnelle en revenant à des faits. Et ensuite renverser en allant voir là où je peux agir, là maintenant. Et aussi en expliquant quel était le désir profond. Et c'est ce que j'ai fait à cette personne, je lui ai dit voilà je m'excuse. Il s'est passé ça, j'ai cru que, et je suis vraiment désolée parce qu'en fait c'était important pour moi de faire cette interview, et donc du coup j'ai envie qu'on la reprogramme. Et c'est là où ça devient intéressant, ce défi. Et c'est pour ça que je vous le partage, c'est qu'en fait, plutôt que de rester dans un statut de victime, dans un statut de personne qui n'a pas la possibilité de faire évoluer quoi que ce soit dans son comportement, on reprend vraiment toute sa puissance. On reprend vraiment tout son pouvoir quelque part, toute sa souveraineté, dans le fait d'assumer qui l'on est, d'assumer toutes nos parts. Peut-être qu'il y a quelques années, si je n'avais pas cette conscience de ce qui joue en moi, de mes émotions, peut-être que si l'impact des autres était beaucoup trop fort sur moi, je n'aurais même pas osé lui dire je suis désolée et je me serais peut-être même auto-flagellée. auprès d'elle, en mode de toute façon je suis nulle, t'as bien fait de pas m'attendre, on pourrait s'imaginer plein de scénarios. Mais je suis pas restée bloqué sur un discours qui n'est pas porteur. J'espère que ça vous aura permis, cet épisode, de conscientiser plusieurs choses. La première, l'importance d'écouter ce qui se joue, d'être observateur de soi, d'être une sorte d'enquêteur. La deuxième, c'est qu'on est tous humains et que, du coup, personne n'est infaillible. En tout cas, encore une fois, celui qui dit qu'il l'est, eh bien c'est un venteur. Et ensuite... De voir qu'il y a possibilité de switcher, et rapidement, si on est dans cette observation-là. Donc c'est pour ça que je vous invite vraiment à venir célébrer avec moi cette humanité, lors de Goodbye Dévalorisation, mon atelier du 20 novembre. Et je dis fêter, parce que clairement, j'ai envie que ce soit une fête. J'ai envie que ce soit un atelier joyeux, lumineux, éclairant. J'ai envie que ce soit un moment qui nous fait du bien, pas un moment qui nous plombe. Un moment qui nous rassure, qui nous rappelle aussi que ce qu'on vit c'est normal et que parfois oui c'est compliqué, parfois c'est difficile de s'extraire de ce genre de pensée et c'est pour ça que je vais vous délivrer et je vais surtout vous faire vivre une expérience à part entière pour que vous puissiez avoir suffisamment d'outils, de discernement, de conscience sur comment on peut passer de l'un à l'autre et comment on peut arriver à s'assumer et à faire briller ce qui compte vraiment pour nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note, un commentaire sur Apple Podcast et Spotify, à le partager, parce que vous le savez, c'est grâce à vous que ce podcast prend davantage en visibilité. Et qui dit visibilité, ça veut dire aussi qu'on donne la possibilité à des gens aussi de se sentir un peu plus normal dans ce monde où on cherche à ce qu'on soit tous des compis conformes et surtout des êtres parfaits. Je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode, et je vous donne rendez-vous surtout le 20 novembre. Préparez vos costumes, préparez vos paillettes, ça va dépoter. Je vous embrasse. Décide.

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